01déc 09
Ce matin je suis allé sur le chantier de l’Hôtel Majestic dans le 16ème arrondissement de Paris. Je suis entré par la fenêtre en me hissant sur une chaise. Là se trouvent les travailleurs sans papiers qui occupent cette partie du chantier. C’est une grève. Avec l’encadrement du syndicat CGT. Une grève. La question des sans papiers est sortie du débat sans contours précis sur l’immigration en général et en particulier pour entrer dans la logique mieux délimitée d’un conflit social. Ici ils sont 61 à faire grève depuis le 12 octobre pour obtenir un titre de séjour. Le propriétaire leur a coupé l’électricité et le chauffage. Leur courage et leur détermination sont incroyables. Ici les travailleurs sans papiers construisaient « le nouveau fleuron de l’hôtellerie de luxe à Paris ». Un hôtel où une nuit coûtera entre un demi-SMIC et cinq fois le SMIC. Précision importante : ces travailleurs ont des contrats de travail. Ils cotisent à la sécurité sociale. Pourtant au regard du droit du séjour ils n’existent pas. Ils sont donc réputés illégaux. Donc condamnés à vivre dans la peur et à être surexploités sans pouvoir se défendre. Je parle de ça et je reviens sur l’affaire des milices de Sarkozy. Je me suis planté de discours et de date. Mais, hélas, je ne me suis pas trompé de citation ni d’auteur… N’empêche que si je ne reconnaissais pas mon erreur, même secondaire, c’est la crédibilité de mon blog qui serait en cause.
Des délinquants innocents
Des travailleurs en règle sans papier ! Quel paradoxe ! Mais c’est une aberration à laquelle la circulaire annoncée par Eric Besson ne résoudra rien. Il suffirait d’écrire « ceux qui travaillent ont droit à des papiers ». Besson au contraire a fixé des critères draconiens, mais à géométrie variable d’interprétation, qui ne permettraient de régulariser selon lui que 500 à 1 000 travailleurs. Pourquoi ce nombre et pas un autre. Mais quel autre ? Par définition on ne peut pas savoir combien de gens sont concernés. Mais ce qui es sûr c’est qu’il y en a actuellement 5 400 en grève selon la CGT. Et certainement beaucoup plus qui n’ont pas les moyens de faire grève. André Daguin, le patron de l’hôtellerie restauration n’avait-il pas estimé à 50 000 le nombre de travailleurs sans papiers rien que dans son secteur ? Besson a donc fixé des critères draconiens que bon nombre de travailleurs français ne pourraient pas remplir eux-mêmes, surtout en période de crise. Je les énumère : 5 ans de présence en France, 1 an au moins d’ancienneté au travail, 1 an au moins de promesse d’embauche future avec le même employeur, le tout uniquement dans les métiers dits « en tensions » appréciés région par région. Le gouvernement continue donc de jouer l’hypocrisie alors qu’une grande partie de ces sans papiers sont déclarés et en règle sur le plan du droit du travail et que c’est le durcissement régulier du droit au séjour qui les prive de papiers et les expose à d’innombrables difficultés.
Surenchères
La surenchère répressive de la droite sur l’immigration n’a fait qu’aggraver le problème des sans papiers. Avec la loi Hortefeux votée à l’automne 2007 on en est à la 5ème loi sur l’immigration en 7 ans. Et une 6ème loi est en gestation sous l’égide du tandem mortel Besson et Hortefeux pour durcir encore. Comme d’habitude il s’agira d’agiter le fantasme des mariages blancs de masse. Puis de durcir les conditions d’emploi des étrangers. En agitant des peurs et des préjugés inavouables il va de soi que le but est d’atteindre un portefeuille électoral bien garni. Mais bien sûr rien ne sera réglé. C’est étudié pour ! A chaque loi anti-immigration, le nombre de sans papiers augmente mécaniquement en raison du durcissement des règles. Des étrangers intégrés qui avaient des papiers se retrouvent sans papiers. En 2005, les estimations officielles tablaient ainsi sur un nombre de sans papiers entre 100 000 et 200 000. En 2007, Hortefeux parlait désormais d’un nombre entre 300 000 et 400 000. A supposer que ces chiffres veuillent dire quelque chose, ils montrent en tout cas que le durcissement continu des règles ne sert à rien. Mais la méthode rapporte gros. Le nombre des gens taillables et corvéables en silence augmente.
Les nouveaux hors la loi
Le durcissement périodique de la législation a placé dans l’illégalité de nombreux travailleurs et familles qui auparavant auraient obtenu à plus ou moins brève échéance un titre de séjour. Par exemple depuis 2006 a été supprimée la clause de régularisation automatique en cas de présence avérée en France depuis 10 ans. Et les durées de séjour régulier requises pour accéder à la carte résident ont été relevées de 3 à 5 ans, ce qui précarise d’autant le séjour. En effet, l’étranger doit alors renouveler chaque année son titre provisoire, avec le risque de le perdre lors d’un renouvellement. Enfin les règles en matière de visa expliquent la situation de beaucoup de sans papiers. Pour avoir un titre de séjour il faut en effet être rentré initialement en France avec le bon visa de long séjour. Si vous êtes rentré en France il y a plusieurs années comme étudiant et que vous voulez travailler, il faut repasser par la case départ et obtenir le visa de long séjour correspondant. Une formalité qui oblige à repartir à l’étranger sans aucune assurance de revenir en France compte tenu des difficultés pour obtenir des visas.
Aujourd’hui il faut donc solder cette situation. Les circulaires successives qui prévoient des régularisations au compte goutte et au cas par cas ne résolvent rien. La preuve : il y a déjà eu en 2008 une circulaire Hortefeux sur les travailleurs sans papiers. A peine 2 000 d’entre eux ont alors été régularisés au cas par cas en fonction des « métiers en tensions ». Et les autres ont continué à travailler sans que le problème ne soit résolu. De même la circulaire Sarkozy de 2006 sur les familles sans papiers ayant des enfants scolarisés n’avait permis que 6 924 régularisations pour 30 000 dossiers déposés.
Il faut donc résoudre le drame des sans papiers en commençant par régulariser tous les travailleurs. Ca c’est simple, c’est concret c’est mesurable. A partir de là les autres questions pourront se traiter différemment : celle de familles en particulier ! Le tout c’est de commencer. Pour cela, faisons notre devoir. Aidons ceux qui sont en grève. Allons leur rendre visite, collectons des fonds de soutien, allons proposer notre aide aux syndicats.
Les milices de Sarkozy ne datent pas d’aujourd’hui
Plusieurs commentaires sur ce blog m’ont alerté. Je viens donc de me rendre compte qu’en compilant les discours de Sarkozy sur les banlieues pour préparer l’émission de France Inter de dimanche, j’ai fait une grosse une erreur de copier-coller. J’ai donc compris que l’annonce de Sarkozy concernant les milices provenait de son discours de la semaine dernière. En fait elle provient de son discours sur le Plan Banlieues en février 2008. Mes excuses donc à ceux que cela a pu induire en erreur. Hélas, il n’en reste pas moins que la citation est juste et authentique. La critique que j’en ai formulée reste donc entière. Je ne me souviens plus si les médias avaient relevé cette annonce incroyable en 2008. Il y a toutefois une leçon politique intéressante à cette histoire. Cette mesure n’a visiblement pas connu de large application plus d’un an après son annonce. Ouf ! A moins que ce projet, qui semblait bien ficelé dans la bouche du président de la République, ne soit un jour relancé par le ministère de l’intérieur. J’invite en tout cas les élus locaux à redoubler de vigilance sur le terrain dans l’éventualité où de telles milices viendraient à voir le jour en catimini.
Critiquer la politique des autres c'est facile. Le discours qui appelle à la régularisation des sans-papiers (terme impropre, mais bon, sacrifions au politiquement correct) serait plus crédible si on était en mesure de proposer concrètement une politique d'admission au séjour.
Pour lancer le débat, j'aimerais connaître vos réponses à la question suivante: Quelles sont pour vous précisement les conditions que doit remplir un étranger pour être admis au séjour en France ?
Ces travailleurs en règle et sans papier, doivent interpeler au delà du Citoyen, l'Homme. Car même si l'on régularisait aujourd'hui tous les sans papier,nous nous retrouverions dans 6 moisdans la même situation.
Par ce que les employeurs, jouent sur les sans papier pour faire pression sur les salaires
A mon avis, la façon de participer à régler ce flux migratoire, qui au delà de venir dans un pays pour y chercher le manger et le mieux vivre, pose le problème de la " dépopulation "des états, la façon donc serait d'aider ces pays dans la conquête de leur économie et surtout de leur autonomie.
Construire des usines chez eux, leur donner les moyens de se développer.Les états riches, au lieu de leur donner de l'argent, qui va aller dans les fonds de placements privés de leur gouvernant,prendre en charge des points de développement. Par exemple, l'infrastructure routier, l'équipement de santé etc..
Qu'en pense Jean-Luc Mélenchon,?
bonjour,
Pour apporté une réponse à vos deux questions avant de réagir.
@Descartes : Quelles sont pour vous précisement les conditions que doit remplir un étranger pour être admis au séjour en France ? Aucune ! Sincèrement, peu d'immigré sont ravis de partir de leurs terres, de quitter leurs proches, voire leur familles. C'est qu'ils en ont besoin, sinon ils ne risqueraient pas leur vie pour un bonne part d'entre eux. Nous devons être ouverts, les idéaux qui ont constitué nos sociétés nous l'invitent. Respectons les !
@jean ai marre: Bonne question. Il faut avoir en tête que nombreuses sont les entreprises occidentales installées dans les pays en voie de développement. Mais pour une part non négligeable elles ont soutenu les dictateurs et asservis la population. C'est en grande partie par leur faute que ces pays sont si dépendants maintenant. Pour ce qui est des infrastructures, ce n'est pas en soit une mauvaise idée, il faut simplement que nous sortions de cette attitude paternaliste qui est largement héritée du fardeau de l'Homme blanc civilisateur.
Pour réagir sinon, oui la fermeture des frontière n'a jamais endiguer significativement l'immigration. Elle est simplement plus clandestine et donc offre une main d'oeuvre pour la "délocalisation sur place". De même, l'appel d'air n'est qu'un fantasme agité par la droite qui se base sur les relents nauséabonds de xénophobie !
J'ai organisé un débat il y a quelques années sur la situation dans ma fac, on avait invité un sans-papier en CDI, qui payait des impôt et qui était propriétaire. Les gens étaient écœurer de le
découvrir. ces cas sont beaucoup plus massifs que les sois-disant mariages blancs.
Romain JAMMES
romain-jammes.blogspot.com
@1 Descartes Répondre à ta question, c'est d'abord être d'accord que pour rentrer sur notre territoire il faut des conditions. C'est en qq sorte approuver le fait que nous nous pouvons pas tout accueillir, mais x docteurs, z ingénieurs,y chercheurs de très bons niveau etc.Non cela n'est pas acceptable, car tu penses bien que l'on ne va pas vider comme ça un pays.
Pour faire court, car les doigts me brulent, je suis allé au Bénin, soit disant une république populaire. J'ai fréquenté des ouvriers, des techniciens et des ingénieurs de bon niveau, dont l'usine neuve s'était arrêtée au bout de 5 ans de marche, sans avoir jamais atteint le nominal.
J'ai entendu parler d'une journée "sans papiers", c'est à dire une grève, pour montrer que s'ils ne sont pas là, plus rien ne fonctionne. A suivre.
Sinon, l'insurrection qui vient avec les routiers me plait beaucoup ! (J'ai choisi le lien presque au hasard) :-)
@1 Descartes Répondre à ta question, c'est d'abord être d'accord que pour rentrer sur notre territoire il faut des conditions. C'est en qq sorte approuver le fait que nous nous pouvons pas tout accueillir, mais x docteurs, z ingénieurs,y chercheurs de très bons niveau etc.Non cela n'est pas acceptable, car tu penses bien que l'on ne va pas vider comme ça un pays.
Pour faire court, car les doigts me brulent, je suis allé au Bénin, soit disant une république populaire. J'ai fréquenté des ouvriers, des techniciens et des ingénieurs de bon niveau, dont l'usine neuve s'était arrêtée au bout de 5 ans de marche, sans avoir jamais atteint le nominal. Les salariés ont fait preuve d'ingéniosité insoupçonnée, et pour continuer à faire tourner leur outil, ont été obligé de "cannibaliser" les postes électriques. En fin de compte, malgré leurs efforts l'usine s'est arrêtée.. Le personnel pas payé.
Au lieu de leur venir en aide,de leur fournir les pièces de rechange nécessaires pour mettre leur usine sur pied, les occidentaux @3 sont venus acheter leur outil de production pour une poignée de figues. No comment !
Descartes
JOui à la citation que tu fais de Marx: "La bourgeoisie, au cours de sa domination de classe à peine séculaire, a créé des forces productives plus nombreuses; et plus colossales que l’avaient fait toutes les générations passées prises ensemble. La domestication des forces de la nature, les machines, l’application de la chimie à l’industrie et à l’agriculture, la navigation à vapeur, les chemins de fer, les télégraphes électriques, le défrichement de continents entiers, la régularisation des fleuves, des populations entières jaillies du sol – quel siècle antérieur aurait soupçonné que de pareilles forces productives dorment au sein du travail social ? ».
C'est exactement ça qui saute quand on commence à se dire décroissant etc... Mais je n'en tire pas comme tu sembles le dire que le capitalisme est un bon système. j'en tire que le capitalisme a permis une croissance des forces productives énorme, un point c'est tout et c'est déjà beaucoup. Pourquoi n'est-ce pas un bon système? Pas parce que comme tu le dis qu'il y a des pauvres ce qui selon toi est une vision misérabiliste, mais parce que ceux qui n'ont que leur force de travail à vendre sont à la merci total de ceux qui ont la propriété privée des moyens de production. Car si les forces productives ont fait un bond en avant énorme, des millions de gens meurent de faim dans le monde, des gens perdent leur travail pour faire remonter les profits dans le monde occidental. En gros la propriété privée des moyens de production fait que la richesse produite n'est pas répartie égalitairement mais que dans les mains d'une poignée de gens. En gros parce que c'est un système injuste. Donc oui on abolit le système de la propriété privée, on passe à la propriété sociale mais on garde les forces productives et on le fait de façon écolo, planifiée et harmonieuse pour tous et pour la nature.
Quelles conditions pour les immigrés? Aucune: le capital circule librement sur le plan mondial et alors pourquoi pas les travailleurs?
Descartes, la citation de Marx, elle vient d'où? Du Manifeste?
Dis donc, Jean Luc, je commence à avoir peur... mon père est né au Maroc comme le tien, tu es né au Maroc, pas moi. Besson est né à Casa... Mon père est né à casa... et toi? y'aurait pas une malédiction quelque part? au moins une fois sur trois...
La résolution du BN du PG du 28/11 entrouvre une possibilité de poursuivre les négociations unitaires.
Résolution PG 28/11
Ci-après l'extrait
"Nos discussions à l'échelle nationale s'effectuent sur la base d'un texte proposé par le Front de Gauche dorénavant amplement diffusé depuis le 28 octobre dernier.
Pour le Parti de Gauche, ce texte reste sa référence dans les régions où le PCF a choisi le Front de Gauche comme dans les autres. Pourquoi ? Ce texte concentre nos priorités : bousculer le rapport de force à gauche en faveur de la ligne de transformation sociale, battre la droite et rassembler une majorité autour d'un projet vraiment alternatif à la logique du système qui est en crise aujourd'hui.
Les conditions programmatiques et politiques qu'il met à propos de la participation aux exécutifs garantissent que nul n'irait appliquer dans les régions une politique différente de celle pour laquelle nous aurions été élus. Bien sûr le protocole d'accord final entre nous devra permettre la constitution de listes respectant notre diversité politique, intégrer les mesures essentielles du programme du deuxième tour et une « charte de fonctionnement » qui précisera comment seront prises les décisions au plan national comme au niveau régional entre les deux tours. Pour nous, c'est aux militants et élus au niveau local d'apprécier si les conditions seront remplies au soir du premier tour. Il est par ailleurs évident que si la décision collective d'aller dans les exécutifs est prise, chacune des forces politiques parties prenantes de la campagne unitaire pourra alors, en dernier ressort, prendre part ou pas à l'exécutif dès lors qu'elle ne cherchera pas à l'imposer aux autres."
Ceci correspond à la proposition de la motion C soumise au vote des militants NPA.
Reste à savoir si la directions du PC est en accord avec la résolution du PG?
Si la motion C du NPA est majoritaire et que le FdG refuse de prendre en compte la résolution PG et le vote NPA, alors ce sera la démonstration que le PCF ne veut pas du NPA et que le PG pése peu dans la conduite de la construction d'un pôle anticapitaliste sur le long terme.
Pour ma part j'hésitais entre la motion A et C.
La A permettait d'acter nos désaccords et d'engager immédiatement des négociations unitaires partout où cela était possible.
La C m'apparaissait incantatoire, mais vu la déclaration du BN du PG, je suis pour pousser le processus jusqu'au bout du bout et ainsi vérifier si l'unité était possible et vraiment souhaitée par le PC.
Si l'unité se fait, toutes les déclarations sur le sectarisme supposé du NPA n'auront été que des calomnies.
Si l'unité ne se fait pas, alors c'est que définitivement le FdG n'est pas le cadre unitaire qu'il se prétend être. Et dans ce cas tous les militants NPA toutes sensibilités confondues pourront réaffirmer la raison d'être d'un NPA prêt aux compromis mais pas aux compromissions.
@jennifer
Oui, elle vient du manifeste chapitre 1, sinon je vous conseille deux petits livrets : "Le temps des immigrés, Essai sur le destin de la population Française" de F Héran et "Immigration : fantasmes et réalités: pour une alternative à la fermeture des frontières " sous la direction de C Rodier et E. Terray.
RE#
231
Louise dit:
1 décembre 2009 à 16h56
//Carole G post 200
A propos de pétitions: concernant les sans-papiers justement
et puisque Jean-Luc Mélenchon l’original réagit au mouvement de grève actuel des
sans papiers du monde du travail.
Oui elles sont utiles et avec elles les mobilisations,
comités de soutien. J’avais envie de vous faire part
d’une mobilisation en particulier pour donner un exemple.
Et puis je me suis ravisée car je ne veux pas exposer inutilement
cette personne pour qui ça c’est bien fin. Ne pas l’exposer,
pas par rapport à sa situation administrative qui est résolue,
(enfin provisoirement/études), mais parce que je ne voulais
pas exposer inutilement les raisons pour lesquelles
elle a été expulsée car ces raisons ont à voir avec une interpellation policière
et que au jugé, à la louche, les internautes que nous sommes
qui ne connaissons rien des détails de cette interpellation,
« aurions pu » être tenté de la juger arbitrairement.
Ce qui m’a valu toutes les peines du monde de convaincre
des personnes de mon entourage de signer la pétition.
Cet exemple pour dire l’importance de défendre les droits des sans-papiers.
Et puis cette personne, bien que son site n’ai pas été clôturé, souhaite tourner la page.
Contrairement aux grévistes qui manifestent publiquement et à ceux qui l’ont souhaité.
Et parce qu’il s’agit bien du respect des droits de la personne humaine
dans les convictions qui nous animent ici, je renvoie au site d’Resf,
qui fait état des pétitions en cours, des pétitions fermées et de celles qui
ont abouti (sachant qu’une pétition n’est que la surface émergée d’un iceberg
de mobilisation de fourmi).
Liens
Pétitions closes dont celles qui ont abouti
Pétitions individuelles en court
Pétition travailleurs sans papiers
Collectifs locaux
http://www.educationsansfrontieres.org/article6084.html
Pétitions closes dont celles qui ont abouti
zut et zut et en plus je suis énervée
ça marche pas mon lien
RE
#
256
Louise dit:
1 décembre 2009 à 20h01
@ Descartes
Juste une info:
oui, il y a des jeunes aujourd’hui, en France, qui n’ont qu’un repas
dans le ventre pour faire la journée.
Oui ça existe. Et çe n’est pas du misérabilisme que de le dire.
Il suffit de les côtoyer pour le savoir.
Et oui, ça devient compliqué de se nourrir quand tu mets la moitié
d’un salaire moyen dans un loyer exorbitant, dans des frais de transport
gloutons pour aller bosser, dans les traites essentielles pour les charges
et assurances et que tu as la prétention d’acheter un ordinateur pour pouvoir
dire ton indignation sur un blog.
Je te relirai à tête reposée mais là j’ai la nausée.
Communiqué commun du NPA et du PG de Champagne-Ardenne
Vers un rassemblement de la gauche de gauche à l’élection régionale en Champagne-Ardenne.
Les délégations du Parti de Gauche et du Nouveau Parti Anticapitaliste de Champagne-Ardenne réunies ce 30 novembre :
► Prennent acte de la décision majoritaire du PCF de Champagne-Ardenne d’intégrer dès le 1er tour la liste conduite par Jean-Paul Bachy, Président de région sortant investi par le Parti Socialiste, à l’élection régionale des 14 et 21 mars 2010.
► Déplorent que le PCF n’ait pas, en Champagne-Ardenne, accepté le cadre d’un front de gauche élargi tel qu’élaboré par lui au niveau national et qui faisait accord au niveau régional avec le NPA.
► Considèrent que le 1er objectif de cette campagne est de battre la droite et l’extrême droite. Et estiment que la liste conduite par le Président sortant du Conseil régional ne sera pas en mesure d’atteindre cet objectif et de défendre les intérêts de ceux qui souffrent et subissent aujourd’hui les politiques mises en œuvre au niveau national.
► Considèrent que la victoire face à une droite de combat, revancharde à ces élections régionales, passe nécessairement, en Champagne Ardenne comme ailleurs, par une rupture dans les rapports de forces au sein de la gauche, et donc par la présentation de listes autonomes de celles du PS et d’Europe écologie au 1er tour, rassemblant toutes les forces de la gauche antilibérale et anticapitaliste.
► S’engagent à faire barrage à la droite en se rendant disponibles pour des fusions démocratiques avec les listes du PS et d’Europe écologie au 2ème tour, excluant le MoDem.
C’est pourquoi le NPA et le PG appellent tous les citoyens, militants associatifs ou syndicaux, militants communistes, écologistes ou socialistes, à venir constituer ce large rassemblement de l’autre gauche, convaincus que cette perspective est seule à même de redonner espoir à toutes celles et ceux qui subissent l’oppression du capitalisme.
D’ores et déjà, le NPA et le PG affirment leur volonté de mener une campagne commune aux prochaines élections régionales en Champagne-Ardenne.
@ Descartes
Tout à fait d'accord avec la réponse de Romain Jammes et de quelques autres : il ne doit y avoir aucune aucune condition, ou alors ce n'est plus la France. En refusant le séjour à des personnes qui viennent avec des intentions pacifiques, nous ne faisons que reconnaître notre faiblesse morale, et nous nous préparons des lendemains qui déchantent.
Je suis déjà bien plus convaincu par cette démonstration que par le tract du PG pour la manif du 29. Mais je me pause la même question que "descartes".
J'ai un beau-frère chef de chantier pharaonique et vitrine d'une grande entreprise du btp. Il a évidement une autre opinion des choses, j'avoue l'exercice dialectique difficile surtout lorsqu'on cherche à garder le contact et respect avec le détracteur.
Pour les travailleurs sans papier et l'inflation répressive, votre démonstration est réussie. On peut faire la comparaison avec le permis à point et l'explosion des conducteurs sans p....ermis. Ça parlera certainement!
Mais c'est pas ça qui fait disparaître le racisme ordinaire de la peur de l'étranger qui vient prendre le boulot du bon français etc...Et "mais vous comprenez ma bonne dame, on peut pas accueillir toute la misère du monde..."
Merci de nous aider à affirmer l'humanisme qui est en nous.
Le Canard Enchaîné, mercredi 25 novembre 2009, page 2 :
Les " tocards " de Bruxelles.
" Ce qu'Angela et moi voulions, a confié Sarkozy à ses visiteurs proches, c'était deux personnalités qui ne feront pas obstacle aux ténors européens. C'est pour ça qu'on s'est mis d'accord sur deux tocards. "
Dans la lignée de l'esprit du groupe Manouchian (qui se battait pour une certaine idée de la France), Jean-Luc Mélenchon a parfaitement synthétisé cette idée par le mot "Faire France de tout bois" (sauf le bois pourri hein, le néo-pétainisme actuel en particulier).
@ VERGNES
L'essentiel est dit.
Sur l'union avec le PS et la participation aux exécutifs : entre dire toujours ou jamais il y a un chemin. La résolution du BN du PG ouvre une perspective où chaque marche à franchir pour l'union est conditionnée au respect des engagements pris et de l'identité de chaque parti.
Ces dispositions sont d'inspiration de la motion C du NPA ? Tant mieux ! Pourquoi écrire plus mal ce qui a déjà été dit et qui décrit précisément sa pensée ? Cette base, acceptable par tous, va permettre faire sortir les esprits chagrins du bois... on pourrait faire des découvertes.
J'entends le sens de la formule "compromis pas compromission", je partage l'idée mais pas le terme. Je suis favorable à l'union, à une union durable et donc pas à n'importe quelles conditions. Nous devons baliser notre projet de points phares repères, intangibles, innégociables. D'aucuns diraient que c'est le meilleur moyen pour que rien n'avance. Avec des Hommes honnêtes et de bonne volonté, je ne le crois pas.
Nous sommes chacun à craindre que l'autre ne nous entraîne là où on ne veut pas aller. Nous refusons le premier pas au risque de ne pouvoir faire machine arrière.
Cultivons les points d'accord, mettons les comme amers pour éviter toute dérive. Négocions les entre nous, l'autre gauche, le chemin à faire pour concilier nos points de vue sur les points majeurs n'est pas si grand puis, posons les comme valeurs cardinales sur lesquelles il n'y aura pas de compromis.
Ce socle commun, fixera un repère stable et "rassurant" pour nous militants. Il sera la tranchée à ne pas franchir au risque de rompre l'ambition première. Sur ce point d'ancrage, nous ne risquerons pas de nous faire entraîner.
J'enfonce des portes ouvertes avec mes propos qui transpirent le bon sentiment... pas tant que ça.
Sur la question d'un accord avec le Modem, c'est ce que nous avons fait. Cette question touche à l'essentiel de notre analyse de la situation de la gauche et de sa mue en parti démocrate. Sur ce point, pas de compromis ! Nous avons fixé la zone hors jeu et nous avons fait bouger les lignes, bâbord toute.
On va tous attendre le résultat de vos votes ce week-end. Quel que soit ce qui en sortira, un point est rassurant, on vote dans nos partis, on discute et on bataille. La liberté et la vitalité est dans notre camp. Maintenant, il ne reste qu'à attendre et comme le dit Michel, Vivement Dimanche !
CAPAGauche, NPA, PCF, PG veulent « affronter ensemble les enjeux importants des élections régionale
« Conscients que la division des forces de la gauche réellement anticapitaliste et résolument antilibérale ne peut que favoriser la droite et tous ceux qui s'accommodent du capitalisme, les représentants dans le Roannais de CAPAGauche, du NPA-Loire Nord, du PCF et du PG réunis le 26 novembre 2009, décident d'affronter ensemble les enjeux importants des élections régionales de mars 2010 » on expliqué les quatre partis dont l'union fait suite, à l’engagement commun du collectif de la gauche roannaise qui « depuis plusieurs mois travaille dans le cadre de la défense des services publics, de l’environnement et de l’emploi ».
Ils appellent leurs militants et leurs responsables de la Loire et de Rhône-Alpes à concrétiser à leurs niveaux cette unité, tant dans le programme à proposer aux électeurs que dans la constitution des listes de candidats.
Et les organisations de conclure : « C'est par l'unité la plus large à gauche sur un programme au contenu réellement anticapitaliste que la droite Sarkozyste et le Medef pourront être battus.
Ils appellent tous les citoyens de gauche à rejoindre et à soutenir ce rassemblement ainsi constitué dans la Roannais ».
01/12/2009
"Sortir du nucléaire" demande aux eurodéputés d'Europe écologie de revenir sur leur vote en faveur d'une résolution favorable au nucléaire
Seul José Bové n'a pas voté ce texte (ainsi qu'un autre eurodéputé qui était absent)
Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande aux députés européens d'Europe écologie de faire le nécessaire pour rectifier leur vote en faveur d'une résolution, adoptée par le Parlement européen le 25 novembre 2009, qui est favorable à l'énergie nucléaire. (Cf http://bit.ly/5PpHjX)
Dans le groupe Europe écologie, seul José Bové (et Pascal Canfin qui était absent) n'a pas voté cette résolution qui affirme en particulier : "Une économie à faible intensité de carbone conférera à l'énergie nucléaire un rôle important dans le bouquet énergétique à moyen terme."
Certes, dans un premier temps, le texte ne comportait pas ce passage qui a été ajouté par amendement proposé par le PPE (la droite européenne), amendement contre lequel les députés européens d'Europe écologie ont voté.
Mais les eurodéputés d'Europe écologie, à l'exception notable de José Bové, ont voté ensuite pour la nouvelle version du texte, contenant l'amendement favorable à l'énergie nucléaire sous prétexte de "sauver" la planète face au péril climatique.
Alors que, dans la préparation du sommet de Copenhague, les autorités françaises multiplient en coulisse les manœuvres en faveur du nucléaire, le vote de cette résolution par la quasi-totalité du groupe Europe écologie est une faute politique qui doit être rectifiée au plus vite.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" continue d'animer la campagne internationale "Don't nuke the climate" (http://www.dont-nuke-the-climate.org) dont le point d'orgue sera le 12 décembre avec de multiples manifestations dans de nombreuses villes et à Copenhague même.
En ce qui concerne les citoyens volontaires, ça existe bel et bien, voir sur le site du ministère concerné :
Post 24 de Vergnes
J'espère que Bové va en tirer les conséquences mais je me demande en quoi Europe Ecologie est écologique franchement!
Bonsoir Jean-Luc Mélenchon, bonsoir à tous les camarades, je viens de découvrir une chose qui est un parfait aveu d'une dérive anti-démocratique de notre pays. Je suis conscient que ce commentaire n'aura rien à voir avec l'article présent, mais je me dois de relayer l'information que je vous conseille de vivement diffuser partout où vous le pourrez. Dans un article sur 20minutes.fr j'ai eu la stupeur de découvrir l'aveu de Sarkozy qui est le suivant : Nicolas Sarkozy s'est dit par ailleurs «très confiant» sur les régionales, réaffirmant qu'à l'avenir, le mode de scrutin à un tour pour les futurs conseillers territoriaux était «souhaitable» et le «mieux adapté» à l'UMP.
Il faut retenir "le mieux adapté à l'UMP" !
je vous transmet la source http://www.20minutes.fr/article/367770/A-la-Une-Nicolas-Sarkozy-livre-son-sentiment-sur-l-interdiction-des-minarets.php
Avec toutes mes amitiés militantes, bonne soirée camarades
@Lionel 10
Et je suis né à casa... vraiment!
@VERGNES 11
C'est pour ça camarade qu'il faut voter C. Poussons la logique jusqu'au bout.
Et pour ce qui est du "vote utile ", le vote C est très utile, de ce qui me remonte, il est au coude à coude pour le moment avec la A. Voire même un département du sud que je ne citerai pas où il a fait 100% (unanimité).....
@Romain Jammes, Jean ai Marre, Jennifer, Joe Licqueur
Merci d'avoir répondu à ma première question. Maintenant je me permets de poser une autre: pensez vous que tout résident régulier en France doive avoir le droit au minimum vieillesse, à la protection sociale (couverture maladie), aux allocations familiales, à l'éducation gratuite et, d'une manière générale, à tous les dispositifs de protection sociale "inconditionnels" (c'est à dire, octroyées sans contrepartie) ?
J'anticipe, vous sachant des gens généreux, une réponse positive.
Et je pose alors une troisième question: pensez vous que vos deux réponses soient compatibles ? Est-ce que nos systèmes de protection sociale pourraient être financés s'il suffisait à n'importe quel terrien de mettre un pied sur notre territoire pour en avoir droit ?
Personnellement, je ne le crois pas.
La liberté de circulation et d'établissement est incontestable comme principe. Mais dans les faits, je crains que ce soit un principe inapplicable. Sauf à démanteler la protection sociale universelle...
@Louise
Tu écris: "oui, il y a des jeunes aujourd’hui, en France, qui n’ont qu’un repas dans le ventre pour faire la journée.
Oui ça existe. Et çe n’est pas du misérabilisme que de le dire".
Effectivement. Là ou commence le misérabilisme, c'est lorsque l'on prend ces cas, extrêmement rares, pour une généralité. Combient de jeunes sont dans cette situation ? Un sur deux ? Un sur cent ? Un sur mille ?
Si l'on veut faire de la vraie politique, il faut savoir hiérarchiser les problèmes. Le chômage touche un jeune sur cinq, la malnutrition un sur cent. Moralité: en France, c'est le chômage des jeunes qui est une priorité, et non pas la faim des jeunes.
Vergnes, mon camarade, tu vois bien qu'on va y arriver... TINA, disait tasdechair !
@ Vergnes (post 11)
Sacré Vergnes ! Le PG fait une avancée déterminante en levant toute ambiguïté concernant les exécutifs, mais il trouve quand même le moyen de râler.
Résultat : notre brave Vergnes nous explique, sans rire, qu'il finira par voter la motion C… mais pour démasquer ces salopards de communistes !
Franchement, camarade, as-tu vraiment à ce point envie de râler et de brandir des anathèmes que tu ne puisses simplement te réjouir d'une avancée ?
Salut et fraternité.
@Descartes
Ma réponse aurait en effet été positive et je crois par ailleurs que c'est possible. D'une part, comme je l'ai dit dans mon premier post (il me semble) le principe de l'appel d'air que créerait une régularisation de masse est une invention, donc il y a fort peu à craindre que toute la Terre vienne chez nous. Quand aux immigrés qui viennent, ces gens participent à la société, ils ont un travail (pour la plupart), ils consomment, payent les impôts etc... Donc ils participent au fonctionnement de l'économie, il n'y a pas de raison qu'ils soient plus une charge que n'importe quel citoyen.
@Descartes (28):
Oui, les deux réponses sont compatibles ! Et pour ta gouverne, les gens qui viennent en France, pour une énorme majorité y travaillent, y paie des cotisations sociales et des impôts. Et pour ceux dont ce n'est pas le cas, pour ma part, je ne crois pas que ce soit par mauvaise volonté mais bien la faute d'un système qui cherche à tout prix à les criminaliser et à les maginaliser.
D'ailleurs, et cela devrait répondre à ton post 29, sont-ils si nombreux ceux qui ne travaillent pas et qui "vivent aux crochets" des "bons français" dont tu es le digne porte-parole ? Combien 1000, 10 000, 100 000 ?Pour combien qui travaillent, paient des impôts, etc. ? Le problème n'est donc pas les immigrés qui "profitent de la France mais bien la question de l'intégration de ceux qui sont exclus alors qu'ils font tout pour s'intégrer !
Ceci dit, tu trouverais certainement un écho plus favorable à tes propos démagogues dans un forum du FN.
@ Descartes
Bon.
Chacun part de sa réalité.
Je ne sais pas où tu vis mais sais-tu qu'il y a des jeunes
qui sont encore sous la responsabilité de leurs parents, lesquels
parents ont du mal à finir le mois?
Je parlais de ces jeunes là (j'aurais dû le préciser et c'est réducteur en ça) et ça fait partie de ma réalité et
ce sont des cas "extrêmement rares" qui se répètent trop
souvent devant moi pour que je considère ça comme anecdotique.
Sais-tu que des étudiants, boursiers notamment, ont du mal à manger
correctement. J'ai été boursière, je me souviens que j'allais manger chez
mes grands-parents quand c'était difficile. Et c'était pas rare que j'y trouve ma cousine
pour les mêmes raisons et parce que mon père qui était au chômage
suite à un licenciement économique me disait que ce mois-ci il ne pourrait pas m'aider
en cas de besoin.
Et malgré le baby-sitting et les petits boulots qui ne sont pas toujours compatibles
avec les bourses par ailleurs ni avec les études.
Sais-tu qu'il y a des gens qui perdent leur emploi ou bien dont la petite société périclite
faute d'investissements bancaires, faute de marché, crise oblige? Et parmi ceux des qui ont des enfants
et qui font jouer la solidarité familiale pour les faire manger? J'en suis témoin.
Sais-tu qu'il y a des pères et des mères célibataires qui face au divorce, sont obligés de
louer un appartement suffisamment grand pour que leurs enfants aient une chambre
à eux et que quand on est deux, on peut partager le loyer, mais que
quand on est tout seul, même quand on gagne plus du smic, c'est difficile.
Et ça se répercute sur l'assiette. J'en suis témoin.
Sais-tu que les Resto du coeur, le Secours populaire, le Secours catholique
ont face à plus de demandes? Parole d'un proche qui vit ça et qui oeuvre pour
l'un d'eux depuis une quinzaine d'années?
Sais-tu que oh et puis zut!
On ne fait pas les mêmes expériences.
C'est vrai, je ne m'appuie pas sur des chiffres, mais toutes ces situations mises
bout à bout m'interpellent.
C'est pour ça en partie que je suis sur ce blog.
Pour comprendre pourquoi les choses se passent comme ça.
Et tu es en train de me dire que ma réalité est extrêmement rare.
Bon. Si tu le dis.
Maintenant je ne comprends pas pourquoi il faudrait hiérarchiser
le chômage par rapport à la faim. Les deux sont articulés et c'est bien pour ça
qu'on s'interroge sur le système dans lequel on vit.
Et s'interroger sur les logiques à l'oeuvre c'est espérer trouver des solutions.
Encore faut-il ne pas nier les problèmes.
Et pour ma part, la solution aujourd'hui, c'est de comprendre.
C'est déjà beaucoup.
@Thaumasios post 33
Je n'ai jamais dit que les communistes étaient des salopards, je suis communiste.
Et parce que le communisme n'est pas compatible avec la social-libéralisme, j'attends que la direction du PC en fasse la démonstration. Et pour l'instant c'est pas très clair, voir les listes PC/PS au 1er tour, le rejet du concept des 2 gauches et de considérer que la priorité de l'unité de la gauche radicale est un raccourci menant à une impasse.
Le NPA va peut-être donner une chance à la direction du PC de démontrer qu'elle est sincèrement unitaire pour le 1er tour, à elle de nous le démontrer.
Wait and see.....
Mr Mélenchon, pourriez-vous s'il vous plaît nous dire comment on comptabilise le nombre de sans papiers, qui s'ils sont en situation irrégulière ne se font certainement pas connaître ? Et de quel(s) pays viennent ces 61 grévistes "sans papiers" ?
Il serait d'ailleurs plus juste de dire qu'ils sont sans titre de séjour ou autorisation de résider et travailler sur le territoire. Ils ont en effet apparemment plusieurs "papiers" conformes, contrats de travail français (comme bien d'autres citoyens, j'ai déjà occupé des emplois légalement sans contrat), carte de SS, fiches de paie, compte bancaire sans doute, et peut-être un passeport de leur pays d'origine valide ou périmé.
Ils ne sont pas délinquants puisqu'ils ont des papiers. Ils ne sont pas davantage innocents parce qu'ils ont choisi de vivre et d'occuper des emplois dans l'illégalité au détriment des autochtones et autres travailleurs étrangers et européens. De plus, ils se défendent en faisant maintenant pression sur les autorités françaises et du chantage à l'obtention de titres de séjour et permis de travail.
Comment aussi ont-ils obtenu ces emplois au Majestic ? Par l'ANPE, les agences de recrutement, le réseau social, les associations, syndicats, partis politiques...? Pourquoi aussi tous ces travailleurs immigrés en situation irrégulière quand il n'y a jamais eu le plein emploi en France et qu'il y a une libre circulation des travailleurs entre les pays européens, sans parler des permis de travail accordés légalement aux travailleurs ressortissants de pays hors UE ?
Cette situation fait deux catégories de victimes, d'une part les chômeurs français et européens et d'autre part ces travailleurs "réguliers" en situation irrégulière.
En outre il y a un paradoxe dont vous ne parlez pas. Je suis très étonnée que (contrairement à bien des secteurs de l'industrie) les médias, la culture, les partis politiques et les syndicats n'aient pas accueilli un grand nombre de travailleurs étrangers et européens depuis 1993. Cela laisse à penser que ces secteurs d'activité sont anti-européens, ont sûrement discriminé les ressortissants de l'UE et font preuve de xénophobie et de racisme. Ne me répondez pas qu'il n'y a pas de candidats européens (journalistes correspondants des médias européens et hors UE, Européens ayant fait leurs études en France, et enfin la longue liste de réfugiés que peut certainement fournir Reporters sans frontières.
Enfin, je note une contradiction dans vos propos. Vous dîtes, concernant les "sans papiers" : "Par définition on ne peut pas savoir combien de gens sont concernés."
Puis, plus loin, vous affirmez : "Il faut donc résoudre le drame des sans papiers en commençant par régulariser tous les travailleurs. Ca c’est simple, c’est concret c’est mesurable."
Excusez-moi mais je ne vous suis pas dans votre raisonnement...
Vous prétendez aussi que "le nombre de sans papiers augmente mécaniquement en raison du durcissement des règles.", alors pouvez-vous m'expliquer pourquoi la politique, inverse, de "portes ouvertes" du gouvernement Blair-Brown a aussi permis une forte immigration tant clandestine que légale ? Je ne pense pas qu'il y aurait eu autant d'immigrés à Calais sans la politique d'immigration massive de Blair et Brown.
Je suis en fait de plus en plus convaincue que si L. Jospin ou un autre socialiste comme M. Aubry avait été au pouvoir ces dix dernières années, la France serait dans la même situation que l'Angleterre.
Enfin, la fin de l'histoire ne dit pas si vous êtes sorti du Majestic comme vous y êtes entré !
La crise agricole n'est pas finie...
Grève du lait, le retour ?
@Reykj-on-Thames (38):
"... j’ai déjà occupé des emplois légalement sans contrat), carte de SS, fiches de paie, compte bancaire..."
J'ai cru un instant à un dérapage, mais tes précédentes interventions et la suite de ton discours montrent qu'il n'en est rien.
Et 1 point Godwin, 1 (enfin, pas tout à fait, mais ça ne saurait tarder).
Puisque le délire Sarkozien date de 2008, c’est pire encore. Le landerneau politique de Gauche ne semble s'être guère ému. Le PS n'est donc pas capable d'indexer tous les discours de Sarkozy. Qui le fera.
Je m'intéresse aux sans papier pour constater mon impuissance. Le Ps de Martine Aubry semble se réveiller. Mais depuis le temps que j'attends, n'est ce pas électoraliste "régionalistique"!
Jean-Luc Mélenchon écrit:
Le durcissement périodique de la législation a placé dans l’illégalité de nombreux travailleurs et familles qui auparavant auraient obtenu à plus ou moins brève échéance un titre de séjour. Par exemple depuis 2006 a été supprimée la clause de régularisation automatique en cas de présence avérée en France depuis 10 ans. Et les durées de séjour régulier requises pour accéder à la carte résident ont été relevées de 3 à 5 ans, ce qui précarise d’autant le séjour. En effet, l’étranger doit alors renouveler chaque année son titre provisoire, avec le risque de le perdre lors d’un renouvellement. Enfin les règles en matière de visa expliquent la situation de beaucoup de sans papiers. Pour avoir un titre de séjour il faut en effet être rentré initialement en France avec le bon visa de long séjour. Si vous êtes rentré en France il y a plusieurs années comme étudiant et que vous voulez travailler, il faut repasser par la case départ et obtenir le visa de long séjour correspondant. Une formalité qui oblige à repartir à l’étranger sans aucune assurance de revenir en France compte tenu des difficultés pour obtenir des visas.
Ce texte ma parait bien flou ou au mieux bien approximatif pour des dossiers que la Gauche aurait du étudier dans le moindre détail....Ce qui me permet aussi de parler de ces travailleurs sans papiers qui ont quand même du donner des papiers pour travailler. Mais lesquels. Qui a pris les risques de l'embauche? L’employeur.
Et tous les sans papiers qui sont obligés de travailler au noir par ce qu'ils n'en ont vraiment pas des papiers Où est l'état major de Gauche qui peut répondre à toutes les questions à la lettre près!
Je suis peut être un peu dur mais je ne vise pas Jean-Luc Mélenchon particulièrement.ce serait même le contraire...
Je ressens globalement un malaise depuis 4 ans que je suis la politique d'un peu près. Comme je l'ai dit sur un autre commentaire, je suis très inquiet que des leaders de Gauche aient pu souscrire des emprunts toxiques en toute légèreté. Ce qui m'inquiète c'est que ce n'est pas avec ce genre d'actions que l'on pourra faire une politique de gauche forcément difficile, quand on aura le pouvoir, sachant qu'il faudra convaincre le peuple français et les peuples l'union Européenne
@ Claude
Je deviens geek...
@ qui veut
De la burka et des mini-jupes.
Je pars d’un contradicteur qui dit qu’on ne peut pas interdire le port de tel ou tel vêtement parce qu’on serait bien en peine de définir ce vêtement et que ça reviendrait à porter atteinte à la personne de l’individu.
Et j’essayais d’élaborer mentalement la logique du propos. En effet, on ne peut pas cantonner aux seuls murs de son habitation, toute expression de sa singularité. Et d’ailleurs, que ce soit le vêtement, la langue, le piercing dans le nez…Sauf à se balader à poil. Encore que, de montrer son sexe à l’autre c’est déjà exprimer une identité. (Ou pas. Mais il faudra attendre le dénouement du post pour le comprendre).
Et du coup je me disais, dans cette logique là, qu’une femme qui porte la burka a bien le droit à cette singularité. C’est la liberté ! (Comme avec les cartes de crédit du Crédit agricole, le deux en un c’est la liberté. Mais je m’égare. Ou pas)
Sauf que.
Le rôle de la burka n’est-il pas de se soustraire à toute expression de son identité ?
A la négation de sa personne.
D’une personne qui est une femme en l’occurrence.
Et d’autant plus que ce qui nous fait, c’est aussi le commerce avec autrui, la rencontre, la communication avec l’autre, y compris avec ses enfants.
Surtout quand l’autre est un homme et qu’on est une femme.
Si je résumais je dirais que la loi doit garantir à l’individu de pouvoir se réaliser, tout au long de son existence.
Et si la burka vous soustrait à toute réalisation de vous-même, alors oui, c’est une atteinte à cette donnée fondamentale.
Donc la loi n’interdit pas l’expression d’une singularité, elle condamne le fait de soustraire à l’espace public toute expression de singularité.
Et la République, c’est le cadre à l’intérieur duquel on promeut l’épanouissement des individus dans celui des lois qui garantissent ce cadre.
Comme la laïcité qui permet qu’aucune religion ne s’impose par rapport à l’autre en vous empêchant par là l’expression de votre liberté à être qui vous souhaitez être.
Arrivée là j’ai le sentiment d’avoir tout dit.
C’était sans compter un contradicteur qui m’explique que cacher le corps féminin du regard des hommes, c’est vieux comme mes robes, et que ça participe du jeu relationnel entre femmes et hommes qui regardent sous les jupes des filles, les uns et les autres interrogeant par là leur identité sexuelle.
Pouf.
Comment résoudre l’équation ?
Avec la mini-jupe ?
J’ai l’air de plaisanter mais vu comme ça, burka et mini-jupe option string qui dépasse serait les deux facettes d’une même médaille. L’identité sexuelle.
L’équation c’est peut-être considérer que qui nous sommes ne procède
PAS QUE de notre identité sexuelle. Et qu’un cadre politique qui interdirait la burka
permettrait à ces femmes d’être multiples, ce qui est la base de l’identité.
Car répétons-le, il est vain de vouloir définir absolument les contours de l’identité.
Car le faire c’est nier précisément qui nous sommes pour nous faire disparaître dans le regard d’autrui. Donc prendre le risque d’être modélisé, étiquetté, d’être réduit à l’état d’objet et non de sujet libre de s’inventer et de se réinventer toujours.
Mais peut-être ai-je trop fumé la moquette ?
En tous cas je ne regarderai plus les religieuses de la même façon.
Au final, on n’a pas fini de dire que le débat sur l’identité est un écueil.
Et si on interdit la burka, alors il faut refuser le débat sur l’identité française.
Et un paradoxe de plus, un !
Ce post bien sûr n’engage que son auteure.
Ratiocinnalement vôtre,
je vais me coucher.
Bon, j’avoue je suis un de ces profiteurs d’émigré. Jeune, j’ai laissé mes amis, mon pays. J’ai honteusement privé de travail un honnête salarié de la région parisienne. Pour aggraver mon cas, j’ai joui de la carte orange payée par mon employeur, des salaires et perspectives de vie et de carrière meilleures.
Mon méfait se perpétue puisque je suis à l’heure actuelle, salarié dans une grande ville de province.
Je retourne de temps en temps dans le département métropolitain déshérité d’où je suis issu où, à part un parent, je ne connais plus personne.
Profiteur dans l’âme vous dis-je.
@Louise post 36 : à 30 ans, perso je fais partie de la génération Tanguy, je ne peux absolument pas louer et ne plus vivre chez mes parents, pourtant je travaille en CDI. Logement social, c'est bouché, je ne suis pas prioritaire. Achat c'est niet bien sûr (le coup de l'emprunt pour "cause de confiance" évoqué par Descartes, je fais la moue, because of subprimes - j'aurais fait partie des subprimes). Je n'hériterai rien de mes parents, eux-mêmes ne sont pas proprios et n'ont pas d'épargne.
Etudiante, j'étais boursière, mais si je n'avais pas le rythme des étudiants précarisés qui faisaient des petits boulots (même si je travaillais le week-end), c'est parce que j'étais chez mes parents.
Je ne suis pas malheureuse pour autant (selon les normes internationales), mais la seule façon pour des gens comme moi pour ne plus vivre avec mes parents serait donc le mariage (ou concubinage pour une longue période), ou éventuellement la collocation. Je veux juste dire qu'on ne peut pas vraiment s'émanciper sauf par la politique du crédit facile et condescendant.
Sinon, je vois très bien de quels étudiants tu parles, puisque j'en avais cotoyés.
Je reposte mon post 257 du fil précédent :
@Descartes, sur ta façon générale de relativiser notre « inconfort » en France par rapport aux périodes passées, je suis toujours surprise par le fait que tu refuses de lier notre confort à l’inconfort cette fois-ci intolérable de millions/milliards de gens sur notre planète. J’en reviens toujours aux questions de colonialisme et néo-colonialisme. Et halte aux accusations de misérabilisme, parce qu’un milliard de gens qui crèvent de faim, ou 80 % de la richesse mondiale aux mains de 20 % c’est pas de la science fiction. J’y vois un lien tout à fait logique.
Tu ne m’as pas répondu pour Weber, penses-tu réellement que ses idées relatives à « l’éthique protestante » restent d’actualité ? Cosandey lui disait à propos des théories de ce sociologue qu’il ne fallait pas confondre les effets avec les causes : pour lui c’est l’épanouissement économique qui a engendré une version « bienveillante » du christianisme avec le commerce, pas l’inverse. Il admet juste que le protestantisme a pu l’accélérer.
Le constat c'est qu'en période de crise profonde du capitalisme, c'est la droite et plus encore la droite extrémiste relayée avec complaisance par les médias qui donne le tempo des débats en France et en Europe,alors bien même qu'elle a une grande part de responsabilité dans la crise mondiale actuelle puisqu'elle défend bec et ongles le système.
Elle cherche à imposer le vieux débat sur l'immigration et la sécurité qui sert comme d'habitude, en période de crise, à détourner le regard vers les plus faibles, les pauvres et les immigrés tout en laissant tranquille les vrais pilleurs de la planète qui se goinfrent et laissent dormir dans les paradis fiscaux des matelas de fric. Cela n'est pas nouveau, il n'y a qu'à ouvrir un livre d'histoire pour voir que les mêmes maux et les mêmes réponses se sont égrenées au cours du siècle. Les partis de droite d'avant guerre employaient les mêmes termes envers d'autres boucs émissaires (et pas seulement les juifs) et l'on sait malheureusement comment ça s'est fini...comme disait Jaurès, "le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage".Le plus grave c'est que ce débat déborde même la droite puisque bcp, même à gauche, n'ont pas de discours clair sur le sujet.
Sur l'immigration, je vous invite encore une fois à lire et à vous informer notamment sur l'histoire des immigrés, et à mesurer comment leur apport a contribué à la richesse de notre pays.L'immigration n'est pas le problème, le problème c'est la crise mondiale qui s'abat sur l'Europe mais qui touche encore plus gravement les pays pauvres.
Croire que la richesse nationale est un gâteau statique à se partager relève d'une croyance. Au contraire, la richesse se crée, se développe à condition de faire les bons choix politiques.N'oublions pas que le travail des femmes est récent en France, comment aurions nous pu absorber leur arrivée sur le marché du travail avec un discours aussi rigide !
En conclusion, lutter pour changer le système est plus utile que passer son temps à ressortir des idées toutes faites sur l'immigration, malheureusement c'est pas notre gouvernement qui ira dans ce sens !
@ Thaumasios post 33
Unitaires en Bretagne :
Communiqué de presse
Dans la poursuite des réunions des 14 et 23 novembre, une nouvelle réunion des forces de la gauche de transformation sociale s'est tenue à Pontivy ce lundi 30 novembre.
La Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), la Gauche Unitaire (GU) et les communistes favorables au Front de Gauche sont parvenus à un accord politique pour former au 1er tour des élections régionales une liste antilibérale et anticapitaliste autonome du Parti socialiste et d'Europe Ecologie.
Cette liste doit s'élargir à l'ensemble de la gauche de transformation sociale et écologique.
Nous nous inscrivons dans la démarche initiée au niveau national par le Front de Gauche, la FASE et les Alternatifs.
@ marj
"Sur l’immigration, je vous invite encore une fois à lire et à vous informer notamment sur l’histoire des immigrés, et à mesurer comment leur apport a contribué à la richesse de notre pays"
Sur l'immigration, je n'ai qu'une chose à dire, ou plutôt à raconter:
C'est l'histoire d'un mec dont la famille a fuit la guerre et s'est réfugiée en France.
C'est l'histoire d'un mec qui aujourd'hui ferme la porte à des familles qui fuient la guerre.
Ce mec, c'est Nicolas Sarkozy.
Son Ministre de la Honte Besson a dit que la France n'avait pas vocation blablabla.... que la guerre n'était pas une raison blablabla..
Besson a dit que les Afghans, s'ils "en avaient" devraient rester dans leur pays pour combattre.
Par contre, j'ai pas entendu Besson dire à Sarkozy "si ton père en avait eu"...
Enfin pour ce qui est de "leur apport a contribué à la richesse de notre pays", il faut avouer que sur ce coup là... :-( (à moins de parler de la richesse de notre oligarchie)
@Sébastien C (19):
"peur de l’étranger qui vient prendre le boulot du bon français "
Tu peux toujours leur parler du boulot pourri que les français ne veulent plus faire tellement les conditions de travail sont minables pour un salaire au rabais : chez PSA, plus de la moitié des travailleurs à la chaîne sont des intérimaires dont une très large majorité est d'origine immigré ou de bons français, sortis de l'école sans diplome et qui n'ont trouvé rien d'autres. On ne bosse pas chez PSA pour le plaisir mais parce qu'on n'a pas le choix... C'est ça la réalité !
et peur de la menace terroriste "bien réelle [qui] vise notre territoire" (on l'aurait presque oubliée celle-là)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20091201.OBS9358/la_france_cree_une_unite_dintervention_antiterroriste.html