01déc 09
Ce matin je suis allé sur le chantier de l’Hôtel Majestic dans le 16ème arrondissement de Paris. Je suis entré par la fenêtre en me hissant sur une chaise. Là se trouvent les travailleurs sans papiers qui occupent cette partie du chantier. C’est une grève. Avec l’encadrement du syndicat CGT. Une grève. La question des sans papiers est sortie du débat sans contours précis sur l’immigration en général et en particulier pour entrer dans la logique mieux délimitée d’un conflit social. Ici ils sont 61 à faire grève depuis le 12 octobre pour obtenir un titre de séjour. Le propriétaire leur a coupé l’électricité et le chauffage. Leur courage et leur détermination sont incroyables. Ici les travailleurs sans papiers construisaient « le nouveau fleuron de l’hôtellerie de luxe à Paris ». Un hôtel où une nuit coûtera entre un demi-SMIC et cinq fois le SMIC. Précision importante : ces travailleurs ont des contrats de travail. Ils cotisent à la sécurité sociale. Pourtant au regard du droit du séjour ils n’existent pas. Ils sont donc réputés illégaux. Donc condamnés à vivre dans la peur et à être surexploités sans pouvoir se défendre. Je parle de ça et je reviens sur l’affaire des milices de Sarkozy. Je me suis planté de discours et de date. Mais, hélas, je ne me suis pas trompé de citation ni d’auteur… N’empêche que si je ne reconnaissais pas mon erreur, même secondaire, c’est la crédibilité de mon blog qui serait en cause.
Des délinquants innocents
Des travailleurs en règle sans papier ! Quel paradoxe ! Mais c’est une aberration à laquelle la circulaire annoncée par Eric Besson ne résoudra rien. Il suffirait d’écrire « ceux qui travaillent ont droit à des papiers ». Besson au contraire a fixé des critères draconiens, mais à géométrie variable d’interprétation, qui ne permettraient de régulariser selon lui que 500 à 1 000 travailleurs. Pourquoi ce nombre et pas un autre. Mais quel autre ? Par définition on ne peut pas savoir combien de gens sont concernés. Mais ce qui es sûr c’est qu’il y en a actuellement 5 400 en grève selon la CGT. Et certainement beaucoup plus qui n’ont pas les moyens de faire grève. André Daguin, le patron de l’hôtellerie restauration n’avait-il pas estimé à 50 000 le nombre de travailleurs sans papiers rien que dans son secteur ? Besson a donc fixé des critères draconiens que bon nombre de travailleurs français ne pourraient pas remplir eux-mêmes, surtout en période de crise. Je les énumère : 5 ans de présence en France, 1 an au moins d’ancienneté au travail, 1 an au moins de promesse d’embauche future avec le même employeur, le tout uniquement dans les métiers dits « en tensions » appréciés région par région. Le gouvernement continue donc de jouer l’hypocrisie alors qu’une grande partie de ces sans papiers sont déclarés et en règle sur le plan du droit du travail et que c’est le durcissement régulier du droit au séjour qui les prive de papiers et les expose à d’innombrables difficultés.
Surenchères
La surenchère répressive de la droite sur l’immigration n’a fait qu’aggraver le problème des sans papiers. Avec la loi Hortefeux votée à l’automne 2007 on en est à la 5ème loi sur l’immigration en 7 ans. Et une 6ème loi est en gestation sous l’égide du tandem mortel Besson et Hortefeux pour durcir encore. Comme d’habitude il s’agira d’agiter le fantasme des mariages blancs de masse. Puis de durcir les conditions d’emploi des étrangers. En agitant des peurs et des préjugés inavouables il va de soi que le but est d’atteindre un portefeuille électoral bien garni. Mais bien sûr rien ne sera réglé. C’est étudié pour ! A chaque loi anti-immigration, le nombre de sans papiers augmente mécaniquement en raison du durcissement des règles. Des étrangers intégrés qui avaient des papiers se retrouvent sans papiers. En 2005, les estimations officielles tablaient ainsi sur un nombre de sans papiers entre 100 000 et 200 000. En 2007, Hortefeux parlait désormais d’un nombre entre 300 000 et 400 000. A supposer que ces chiffres veuillent dire quelque chose, ils montrent en tout cas que le durcissement continu des règles ne sert à rien. Mais la méthode rapporte gros. Le nombre des gens taillables et corvéables en silence augmente.
Les nouveaux hors la loi
Le durcissement périodique de la législation a placé dans l’illégalité de nombreux travailleurs et familles qui auparavant auraient obtenu à plus ou moins brève échéance un titre de séjour. Par exemple depuis 2006 a été supprimée la clause de régularisation automatique en cas de présence avérée en France depuis 10 ans. Et les durées de séjour régulier requises pour accéder à la carte résident ont été relevées de 3 à 5 ans, ce qui précarise d’autant le séjour. En effet, l’étranger doit alors renouveler chaque année son titre provisoire, avec le risque de le perdre lors d’un renouvellement. Enfin les règles en matière de visa expliquent la situation de beaucoup de sans papiers. Pour avoir un titre de séjour il faut en effet être rentré initialement en France avec le bon visa de long séjour. Si vous êtes rentré en France il y a plusieurs années comme étudiant et que vous voulez travailler, il faut repasser par la case départ et obtenir le visa de long séjour correspondant. Une formalité qui oblige à repartir à l’étranger sans aucune assurance de revenir en France compte tenu des difficultés pour obtenir des visas.
Aujourd’hui il faut donc solder cette situation. Les circulaires successives qui prévoient des régularisations au compte goutte et au cas par cas ne résolvent rien. La preuve : il y a déjà eu en 2008 une circulaire Hortefeux sur les travailleurs sans papiers. A peine 2 000 d’entre eux ont alors été régularisés au cas par cas en fonction des « métiers en tensions ». Et les autres ont continué à travailler sans que le problème ne soit résolu. De même la circulaire Sarkozy de 2006 sur les familles sans papiers ayant des enfants scolarisés n’avait permis que 6 924 régularisations pour 30 000 dossiers déposés.
Il faut donc résoudre le drame des sans papiers en commençant par régulariser tous les travailleurs. Ca c’est simple, c’est concret c’est mesurable. A partir de là les autres questions pourront se traiter différemment : celle de familles en particulier ! Le tout c’est de commencer. Pour cela, faisons notre devoir. Aidons ceux qui sont en grève. Allons leur rendre visite, collectons des fonds de soutien, allons proposer notre aide aux syndicats.
Les milices de Sarkozy ne datent pas d’aujourd’hui
Plusieurs commentaires sur ce blog m’ont alerté. Je viens donc de me rendre compte qu’en compilant les discours de Sarkozy sur les banlieues pour préparer l’émission de France Inter de dimanche, j’ai fait une grosse une erreur de copier-coller. J’ai donc compris que l’annonce de Sarkozy concernant les milices provenait de son discours de la semaine dernière. En fait elle provient de son discours sur le Plan Banlieues en février 2008. Mes excuses donc à ceux que cela a pu induire en erreur. Hélas, il n’en reste pas moins que la citation est juste et authentique. La critique que j’en ai formulée reste donc entière. Je ne me souviens plus si les médias avaient relevé cette annonce incroyable en 2008. Il y a toutefois une leçon politique intéressante à cette histoire. Cette mesure n’a visiblement pas connu de large application plus d’un an après son annonce. Ouf ! A moins que ce projet, qui semblait bien ficelé dans la bouche du président de la République, ne soit un jour relancé par le ministère de l’intérieur. J’invite en tout cas les élus locaux à redoubler de vigilance sur le terrain dans l’éventualité où de telles milices viendraient à voir le jour en catimini.
Actualités afghanes
Pour Pepe Escobar, « columnist » brésilien d’Asia Times, Obama, avec les 30.000 trouffions qu’il envoie en Afghanistan, ne fait qu ‘obéir au Nouveau Grand Jeu en Eurasie, sur lequel le Pentagone «s’ est focalisé comme un laser et dont l’Afghanistan n’est qu’un pion ».
Enjeu : le pétrole…et à mon avis, renforcer un des points d’encerclement de la Russie, dont le sous-sol est tellement riche. Décidément, Obama rentre dans l’ordre : maintenir l’Empire. http://therealnews.com/t/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=4549&updaterx=2009-12-02+17%3A51%3A31
Pendant ce temps, H.Clinton fait le tour des popotes de l’Otan pour glaner
un accroissement de l’aide militaire des membres. Mais l’Australie maintient son retrait complet : l’OTAN n’a rien à voir, en principe, avec le Pacifique.
@Carole G
Tu écris: "Si ce que tu dis est vrai(?),tu as eu bien de la chance d obtenir ta naturalisation…". Je ne sais pas si tu te rends compte à quel point c'est insultant. D'abord, parce que tu n'as aucune raison de douter de ma parole (ça te plairait si je mettais un "?" à côté de ton "20 ans de terrain dans un quartier difficile" ?).
Et ensuite, parce que la naturalisation n'est pas une question de "chance". C'est une question de boulot: quand tu fais l'effort de bien apprendre le français, que tu bosses à fonds à l'école au lieu d'y faire du bizness, que tu respectes les lois de la République, et quand t'as la chance d'avoir des parents qui font pareil, la naturalisation n'a rien de difficile. Je ne connais pas un seul cas de dossier de naturalisation qui ait été rejeté dans ces conditions. Et crois moi, j'en ai accompagné quelques dizaines... Si tu crois qu'on gagne la carte d'identité au Loto, tu te mets le doigt dans l'oeil.
Quant à ta dernière phrase, excuse moi mais je trouve bizarre pour quelqu'un qui a passé 20 ans dans les cités "difficiles" de dire que "aujourd'hui, le quotidien est épouvantable". Ah bon ? Parce qu'il y a 20 ans, ce n'était pas "épouvantable" ? Merde alors, j'ai du vivre un rêve...
Fronde au sein de la direction du NPA
Extraits d'une contribution de Raoul-Marc Jennar qui reproche a sa formation son volontarisme solitaire.
Extraits de l'Huma de ce jour:".............Un parti peut-il passer des alliances électorales avec d'autres si ceux-ci sont automatiquement considérés comme moins radicaux, moins purs et présentant donc un risque sérieux de contamination réformiste.................
Encore un qui, tel Christian Piquet rejoignant le PG, risque de se faire jeter.
Qu'en pensent les Vergnes, Langue-rouge et autres NPAistes sévissant sur ce blog? Rassurons-les si Jennar se fait jeter du NPA sa place est toute trouvée au sein du Front de Gauche.
Affaire à suivre. Nous sommes dans une absurdité sans fond et un jour prochain nous le paierons dans les urnes. Nous désespérons Billancourt et bien au delà.
@Louise (191):
Prenons un exemple au hasard : nord du Niger. Une population : touareg. une entreprise française : Areva. un Etat : la France.
Prenons un ensemble de faits : Depuis plus de 40 ans, Areva exploite des mines d'uranium dans le nord Niger avec des mines à ciel ouvert. L'extraction d'uranium exige d'énormes quantités d'eau, les nappes phréatiques sont asséchées et Areva a pour projet de pomper l'eau de la dernière qui reste dans la région. Depuis des années, l'eau est pollué avec des seuil de radiations qui sont supérieurs de 4 à 7 fois les normes internationales. Les pasteurs touaregs sont en rébellion contre un Etat (le leur) qui soutient Areva : normal l'Etat est maintenu en place par la France et grassement payé par Areva. Certains mauvais esprits vont jusqu'à prétendre que cette rébellion est artificiellement entretenue par Areva elle-même pour empêcher toute ingérence dans ses affaires : pas de concurrents, pas d'ONG fouineuses, pas de rapports sur la pollution et sur les conditions d'exploitation des mines : c'est Areva qui rédige les rapports. Les pasteurs touaregs ont vu leur mode de vie traditionnel détruit, plus de pastoralisme possible : plus d'eau, plus de bétail, plus de petites cultures vivrières.
Je ne sais pas comment le TPI qualifierai ça, mais pour ce qui me concerne il s'agit bel et bien d'un crime contre l'humanité.
Et, dès lors que les habitants de ce pays et plus encore ceux de cette région, qui ne peuvent plus vivre de leurs terres lentement transormées en désert (l'exploitation minière n'y est pas pour rien et contribue à accélérer l'avancée du désert) ne peuvent pas se réfugier dans un autre pays (au hasard la France) parce que les demandes de visas sont systématiquement refusées, ne crois-tu pas qu'on glisse vers les le concept de génocide : ils sont enfermés dans un camp d'extermination géant : leur pays et on les prive du seul moyen qu'ils ont d'en sortir.
@ GUILLOT
"EE est-il vraiment à gauche avec des personnalités comme DCB (toujours pro traité de Lisbonne) et les Verts, parti que vient de quitter Martine Billard et les alter ékolos pour dérive sociale libérale ?"
Les Verts, oui. Le programme des Verts ne dit rien d'autre que ce que nous disons du PG au NPA: le productivisme tue la planète. J'attends avec impatience le moment où Cécile Duflot, ayant bouffé complétement son chapeau, claquera la porte de cette mascarade électorale que représente EE.
Si j'ai bien écouté, Jean-Luc Mélenchon interpelle "les verts" et, à chaque fois, DCB rectifie : "Europe Ecologie".
suite du (201)
Si vous comprenez l'anglais (Escobar parle un bon anglais) voyez le DVD.
Obama n'hésite pas à parler de "longue guerre".
Pepe s'esclaffe : cet homme a reçu le prix Nobel de la Paix !
@Marj (#132)
Merci de ton message, c'est un plaisir de débattre avec des gens polis.
Tu as raison de dire que les salaires ne sont pas "complètement" fixés par le marché. Mais le marché a une influence bien plus forte que tu le penses. Tu as raison, il y a (et heureusement!) le SMIC, et d'autres "planchers" règlementaires ou conventionnels. Mais il serait faux de dire que le "marché" n'intervient pas dans la fixation du SMIC et des planchers en question. La meilleure preuve en est que le SMIC (et les autres planchers) a augmenté beaucoup plus rapidement lorsqu'il y avait tension sur le marché de la main d'oeuvre (dans les années 60-70, par exemple) et qu'il a tendance à ne pas augmenter (et même à se réduire en termes réels) lorsque le chômage est massif. Je crois qu'il est difficile de nier l'effet d'une immigration massive sur les salaires de certaines catégories de personnels. Le patronat le sait, lui qui demande une ouverture "sélective" de l'immigration dans les domaines ou l'on "manque" de main d'oeuvre (du moins au niveau de salaire que le patronat est prêt à payer). Pour les moins qualifiées, en tout cas, cet effet est bien documenté.
Je coïncide avec toi quand tu écris "je ne pense pas que le chômage soit une fatalité, ni que les richesses d’un pays soient fixées une fois pour toutes, je pense que la création de richesses, d’emplois, l’investissement et la baisse du chômage sont avant tout le fait de choix et de décisions politiques". Il y a en effet un courant malthusien qui voudrait que le "gâteau" soit limité et qu'il s'agisse seulement de le partager (le même raisonnement a été fait pour le travail lors de la loi des 35 heures, avec les résultats désastreux que l'on sait). Cela étant dit, les choix et décisions politiques se prennent à l'intérieur d'un réseau de contraintes qu'il faut bien connaître si on ne veut pas se retrouver dans des situations intenables (comme après 1981). La volonté ne suffit pas.
Je suis d'accord avec toi sur l'intérêt de maintenir "l'infusion durable" qui a fait la force du modèle assimilationniste à la française. Mais, comme tu le signales toi même, ce modèle repose sur "un solde migratoire relativement faible". Or, je ne suis pas du tout d'accord sur l'idée qu'on pourrait s'offrir une ouverture totale des frontières sans faire face à une immigration massive. Est-on prêt à lancer une expérience ? Et qu'est-ce qu'on fait si ça se passe mal ?
Tu écris "'Enfin, contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les plus pauvres d’entre les pauvres qui partent car il faut avoir du courage, des ressources physiques, morales et un minimum financières pour faire le grand saut ! Non, on immigre contraint et forcé, par désespoir et pour travailler". C'est vrai en partie: ceux qui migrent "en solitaire" sont en général la partie la plus dynamique de la population (ce qui devrait nous faire réfléchir: en favorisant l'installation de ces migrants en France, nous privons le pays d'origine d'une ressource importante). Mais lorsqu'il s'agit de migration "d'appel" (c'est à dire, lorsque l'immigré "en solitaire") fait venir ses parents, ses grands parents, ses cousins, etc. les choses se compliquent un peu. Et finalement, il ne faut pas se voiler les yeux: on migre souvent par désespoir, mais on ne migre pas toujours "pour travailler". Il y a beaucoup de "bizness" bien plus rentables que le travail... Croire que tous les immigrés sont par définition malhonnêtes, c'est du racisme. Croire qu'ils sont par définition tous honnêtes, c'est du racisme aussi!
"Quelqu’ un pourrait nous aider ? Pourrait-on quitter l’ Union Européenne mais garder l’ Euro comme monnaie ?" (HU)
Abstraitement et théoriquement oui...Si un pays décide unilatéralement de quitter l'UE, les autres pays ne peuvent lui enlever l'euro de but en blanc. Mais évidemment il faudra négocier les conditions et par ex 1 euro maintenu trop élevé tuerait l'économie d'1 pays sortant et gonflerait sa dette.
Dans la réalité l'euro est au coeur de l'UE depuis le traité de Maastricht en 1992. Aussi sortir de l'UE en gardant l'euro aurait peu de sens, notamment pour les partisans de l'"Europe sociale".
"Taper dans les herbes pour faire sortir le serpent". Sans doute (mais le serpent ouiouiste et libéral n'était pas caché!) mais la diabolisation du modem a ses limites (en quoi sur le fond Bayrou est il pire que les ouiouistes du PS et d'EE?-sur la forme il est même souvent mieux).
Donc même d'1 point de vue tactique on peut douter de l'efficacité de la mian tendue tactique (seul effet positif, ça va gêner la place du colonel Fabien mais est ce le centre d ela vie politique française aujourd'hui?).
@arnulf (#140)
Pour le dire brièvement, je partage à 100% ta position. Depuis trop longtemps la gauche se voile la face, refusant d'ouvrir les débats difficiles sous prétexte de ne pas faire "le jeu de la droite" et menaçant ceux qui veulent quand même aborder ces problèmes d'excommunication. Dès lors que le citoyen est préoccupé par la sécurité, la sécurité devient un sujet sur lequel il faut s'exprimer. On ne peut se contenter de lui expliquer que son problème "n'est pas le problème".
Mais surtout, le terrorisme intellectuel exercé par des groupuscules qui jettent des anathèmes du style "si tu penses ça, tu est de droite" a appauvri complètement le débat. La gauche française n'a pas été capable d'élaborer sérieusement une idée originale depuis bientôt trente ans: on en reste aux "valeurs" des grands anciens et aux propositions des années'30-'40. Et lorsqu'on sort quelque chose de nouveau (l'autogestion, la démocratie participative...) on est incapable de sortir des généralités et de dire ce que cela veut dire exactement, et de construire un cadre rationnel pour démontrer que cela peut marcher. Le "débat" n'est plus une confrontation de points de vue argumentés, ou tout est acceptable du moment où le raisonnement se tient, à une suite de proclamations d'adhésion à tel ou tel principe et de la détestation de telle ou telle idée ou personne (essentiellement Sarkozy). Et celui qui s'écarte de ce "politiquement correct" est tout de suite accusé d'être un Agent de l'Ennemi.
Ce qui me conduit à répondre à ta dernière question, bien que je ne sois pas adhérent au PG. Il y a certainement une place pour toi au PG: et c'est celle de repoussoir, a moins que tu acceptes de te taire et d'applaudir quand il le faut. Parce que le climat de sectarisme qui règne à l'intérieur du PG est tel que les chances de défendre ton point de vue sont nulles. Les réactions sur ce forum devraient t'en convaincre. Certains te diront que le PG "est un creuset", que tous les points de vue sont acceptés "même si les débats sont musclés". En fait de débat, après avoir fréquenté réunion sur réunion, j'en ai pas vu. Il y a un point de vue "officiel" (sortie du nucléaire, régularisation totale des sans-papiers...), et celui qui n'est pas d'accord (même si ses arguments sont impeccables), on le jette aux lions.
J'ai participé aux réunions fondatrices du PG. J'ai cru un moment qu'on pouvait faire de ce parti un véritable lieu de débat pour sortir de l'anémie intellectuelle du PS et du PCF, et offrir une alternative sérieuse à gauche. J'ai vu comment les gauchistes de tout poil ont pris le pouvoir, et sont en train de transformer ce projet en un groupuscule de plus, plus intéressé par les magouilles d'arrière boutique que de défendre un grand projet devant les citoyens. C'est peu dire que je suis déçu...
@Annie (#145)
Tu sembles tenir pour évident qu'il y a un lien entre "OMC+BM+FMI+OTAN" et le "meilleur confort des pays colonisateurs". Mais est-ce si "évident" ? En quoi l'OMC ou l'OTAN, par exemple, contribue au "meilleur confort" de l'ouvrier français ? J'attire ton attention sur l'importance de ta réponse: si l'ouvrier français obtient un "meilleur confort" grâce à l'OMC et l'OTAN, il est illusoire de penser qu'on pourrait avoir son appui pour une politique de démantèlement de ces organisations. Ce serait pour lui se tirer une balle dans le pied. A moins de supposer que dans sa grandeur d'âme le prolétariat français serait prêt à sacrifier ses intérêts, ce qui est bien peu matérialiste!
Pour ce qui concerne les famines, j'ai bien pris soin de donner des exemples en commençant en 1876. Les deux guerres de l'opium couvrent la période 1839-1842 et 1856-1860... difficile de faire le lien entre la famine de 1876 et une guerre qui avait pris fin quinze ans plus tôt!
Pour ce qui concerne les colonialismes, je "n'essentialise" rien du tout. Je me permets simplement de constater un fait: alors que les Amériques ont été colonisées par différentes puissances, on trouve parmi ces ex-colonies des pays hautement développés (Canada, Etats-Unis), et d'autres qui, ayant les mêmes atouts (ressources minérales, climat, fertilité des sols) n'ont pas décollé (Brésil, Argentine, Mexique). Par une étrange coïncidence, les premiers sont des anciennes colonies de puissances protestantes, les secondes non. Est-ce une coïncidence ? Ca vaut la peine de se poser la question, non ?
Je suis d'accord sur le fait qu'il ne faut pas chercher la réponse dans des "inéismes". La différence à mon sens est que les puissances catholiques (Portugal, Espagne et dans une moindre mesure France) étaient encore dans une vision aristocratique de l'économie, qui les a poussé à chercher la rente (l'or, le sucre, les matières premières), alors que les protestants en étaient déjà au capitalisme et on cherché au contraire la production et le commerce. D'où le conflit très tôt entre les colonies anglaises, dont il est significatif qu'il ait été provoqué non pas par une recherche de souveraineté politique, mais de la liberté de commerce et d'industrie contre le monopole imposé par la métropole.
Enfin sur le "déclinisme", je pense que déclinisme et misérabilisme sont les deux faces de la même monnaie. Ce sont deux idéologies dont le but est de montrer que la société "à la française" est incapable de résoudre les problèmes, et qu'il faut la changer, de préférence, en adoptant les références libérales: le "marché libre et non faussé" pour les déclinistes, le "charity business" pour les misérabilistes...
Le Congrès refuse le retour au pouvoir de Manuel Zelaya
Porfirio Pepe Lobo a été élu président du Honduras, le 29 novembre 2009.
Reuters / Edgard GarridoPar RFI
Après une session marathon du Congrès hondurien, les députés ont finalement refusé de réinstaller au pouvoir le président déchu Manuel Zelaya. Le Parti national, auquel appartient le nouveau président Porfirio Pepe Lobo élu ce dimanche, a fait pencher la balance, les 55 représentants nationalistes ayant décidé de voter contre le retour au pouvoir du président renversé il y a cinq mois.
Avec notre envoyé spécial à Tegucigalpa, Patrick John Buffe
En refusant de réinstaller Manuel Zelaya, le Congrès ratifiait de fait le coup d’Etat du 28 juin dernier.
Cette décision des parlementaires peut être lourde de conséquences, car elle empêche un rétablissement de l’ordre constitutionnel, une exigence de la communauté internationale pour reconnaître les nouvelles autorités élues et normaliser ses relations avec le Honduras. Cela va compliquer la gestion du nouveau président qui ne disposera pas de l’aide internationale gelée depuis le putsch.
Et pourtant, Porfirio Lobo avait le pouvoir de donner des consignes de vote aux députés de son parti afin qu’ils se prononcent en faveur du rétablissement de Manuel Zelaya. Il n’a pas eu la volonté politique de le faire. Et c’est étonnant de la part de celui qui se veut l’homme du dialogue et de la réconciliation nationale.
Dans ces conditions, le Honduras n’est pas près de résoudre la crise politique qu’il traverse, même si le gouvernement en place croyait que les élections de dimanche allaient être la solution. La décision du Congrès ne change en rien à la situation du pays : Manuel Zelaya va rester dans l’ambassade du Brésil, Roberto Micheletti gouverner jusqu’en janvier et les manifestants anti-putschistes continuer à descendre dans les rues.
sortie de l'UE, même le traité de Lisbonne reconnaît que c'est possible!
"Article 49 A
1. Tout Etat membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
2. L’Etat membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. A la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet Etat un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 188N, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
3. Les traités cessent d’être applicables à l’Etat concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’Etat membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.
4. Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil représentant l’Etat membre qui se retire ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et du Conseil qui le concernent.
La majorité qualifiée se définit conformément à l’article 205, paragraphe 3, point b), du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.
5. Si l’Etat qui s’est retiré de l’Union demande à adhérer à nouveau, sa demande est soumise à la procédure visée à l’article 49."
De mon journal préféré (et pour cause!), "La Gazette des Communes":
"Culture - 02/12/2009
RGPP : grève assez peu suivie dans les musées et monuments nationaux
L'appel à la grève lancé par les organisations syndicales du ministère de la Culture a été relativement peu suivi le 2 décembre dans les musées et monuments nationaux, entraînant cependant la fermeture au public de plusieurs établissements notamment Orsay et l'Arc de Triomphe.
L'intersyndicale CGT, CFDT, SUD, FO, CFTC, FSU, UNSA du ministère de la Culture avait appelé jeudi 26 novembre à une grève reconductible sur l'ensemble du ministère à partir de ce mercredi 2 décembre. Les syndicats protestent contre les réductions d'effectifs à venir, dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP). Celle-ci prévoit le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux.
L'intersyndicale du ministère de la Culture devait être reçue mercredi en fin d'après-midi par le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand.
Sur les 31 musées nationaux en France, six étaient fermés en raison de la grève, soit un sur cinq, selon la Direction des musées nationaux.
A Paris, outre le Centre Pompidou, en grève depuis le 23 novembre, le musée d'Orsay, le musée Rodin, le musée Gustave Moreau étaient fermés en raison de la grève, selon la direction des musées de France.
En province (où se trouvent six musées nationaux), le musée du château de Pau et le musée Picasso de Vallauris étaient fermés pour la même raison.
Du côté des monuments historiques, six sur 96 étaient fermés en raison de la grève, selon le Centre des monuments nationaux (CMN).
A Paris, l'Arc de Triomphe et la Sainte-Chapelle étaient fermés. Le château d'Azay-Le-Rideau, les remparts d'Aigues-Mortes, le château et les remparts de Carcassonne et la tour de la chaîne à la Rochelle n'étaient pas acccessibles au public pour cause de grève.
Au musée d'Orsay, où la grève a été votée, une nouvelle assemblée générale aura lieu jeudi pour voir la suite à donner au mouvement.
L'ensemble du Domaine national de Versailles et Trianon et le domaine de Marly ont été ouverts normalement, avec une heure de retard pour attendre le résultat de l'assemblée générale des personnels.
Une assemblée générale s'est également tenue au Louvre mais le musée a été en mesure d'ouvrir. Les visiteurs bénéficient pour cette journée d'un demi tarif, sauf pour l'exposition temporaire "Rivalités à Venise" qui reste au tarif plein, a indiqué la direction du Louvre.
Le Centre Pompidou, en grève depuis le 23 novembre, est toujours fermé. Il est particulièrement touché par la réduction d'effectifs. L'application stricte de la RGPP aurait pour effet la suppression de 26 postes en 2010. La direction du Centre Pompidou propose de ramener à 18 cette baisse d'emplois, mais les syndicats ont rejeté cette idée.
"Nous n'avons pas eu assez de temps pour préparer cette journée nationale. Mais on ne pouvait pas laisser le Centre Pompidou seul", a déclaré Franck Guillaumet, secrétaire de la CGT-Culture. "Une dynamique est en train de se créer. Il faut continuer à se bagarrer pour élargir le mouvement", a-t-il affirmé.
Avec l'AFP"
@Jennifer (#177)
Je suis désolé de te voir ainsi déformer mes positions avec des allusions de ce type. Oui, je pense que la vision idéaliste qui consiste à imaginer que les immigrés sont tous par définitions honnêtes, travailleurs et bons pères de famille est une vision erronée. Est-ce absurde ? Pourquoi serait-il plus "raciste" de dire "il y a des immigrés fainéants" que de dire "il y a des français fainéants" ?
Relis ta question: "te reconnais-tu dans cette position du maire UMP?". J'ai envie de te demander, avant de te répondre, qu'est ce que tu en penses. En ayant lu mes messages, est-ce que tu penses un instant que je puisse partager cette position ?
La technique stalinienne de l'amalgame a encore de beaux jours devant elle...
@Claude (#204)
Tu écris: "Prenons un ensemble de faits: Depuis plus de 40 ans, Areva exploite des mines d’uranium dans le nord Niger avec des mines à ciel ouvert.L’extraction d’uranium exige d’énormes quantités d’eau"
"D'énormes quantités d'eau" ? Aurais-tu l'amabilité d'indiquer d'où vient ce "fait" ? Une référence, peut-être ?
Par ailleurs, faudrait vérifier tes "faits". Un exemple: Areva aurait bien du mal à exploiter des mines "depuis plus de 40 ans", vu que la société n'existe que depuis 2001. Même si l'on accepte qu'il y a continuité entre Areva et la COGEMA, ça ne marche pas: la COGEMA a été crée en 1976. Pas assez pour atteindre les 40 ans promis. Un détail, me diras tu, mais le diable justement est dans les détails...
disposition crapuleuse (et abusive en droit international) du traité de Lisbonne (l'ONU et l'OEA devraient décréter 1 embargo de l'UE!):
http://www.elpais.com/articulo/internacional/Argentina/protesta/inclusion/Malvinas/Tratado/Lisboa/elpepuint/20091203elpepiint_8/Tes
@Descartes (208):
"Mais il serait faux de dire que le « marché » n’intervient pas dans la fixation du SMIC et des planchers en question. La meilleure preuve en est que le SMIC (et les autres planchers) a augmenté beaucoup plus rapidement lorsqu’il y avait tension sur le marché de la main d’oeuvre (dans les années 60-70, par exemple) et qu’il a tendance à ne pas augmenter (et même à se réduire en termes réels) lorsque le chômage est massif."
Superbe raisonnement qui nie l'existence de l'inflation !
@Descartes (208):
"Cela étant dit, les choix et décisions politiques se prennent à l’intérieur d’un réseau de contraintes qu’il faut bien connaître si on ne veut pas se retrouver dans des situations intenables (comme après 1981). La volonté ne suffit pas."
A quel réseau de contraintes fais-tu allusion ? Et à quelles situations intenables ? Ce serait très intéressant que tu développes un peu ces aspects de manière tangible.
@Descartes (210):
"J’ai participé aux réunions fondatrices du PG. J’ai cru un moment qu’on pouvait faire de ce parti un véritable lieu de débat pour sortir de l’anémie intellectuelle du PS et du PCF, et offrir une alternative sérieuse à gauche. J’ai vu comment les gauchistes de tout poil ont pris le pouvoir, et sont en train de transformer ce projet en un groupuscule de plus, plus intéressé par les magouilles d’arrière boutique que de défendre un grand projet devant les citoyens. C’est peu dire que je suis déçu…"
Gauchistes ? c'est marrant, c'est pas l'impression qu'on a en lisant les camarades du NPA... Ils auraient plutôt tendance à nous considérer comme "réformistes". Alors, là encore, qu'est-ce qu'un gauchiste pour toi ?
Benjamin BALL
Il y a effectivement cette condition préalable faite à EE de tourner le dos au Modem, que j'avais oubliée.
Mais en visionnant cette vidéo, l'"un des principaux animateurs du FdG" (c'est en tant que tel qu'il a fait cette proposition d"'accord préalable", avant toute concertation préalable non plus avec ses autres partenaires), donne plutôt l'impression d'être affolé par la prise de positon récente du PS (l'appel du pieds au Modem pour les régionales avec le "travaillons ensemble"). Bien sûr, Cohn bendit (et Cécile Dufflot, présente, ne pipe mot) a refusé.
Quant à la ligne anticapitaliste et antiproductiviste du FdG, elle devra être certainement compatible avec de "bonnes majorités de gestion" dans les conseils régionaux, Marie George Buffet souhaite "travailler avec le PS".
Et c'est déjà le cas sur le nucélaire, en écoutant cette vidéo. Alors, de concession en concession,, plus de 10% ou pas aux élections, le FdG y sera dans les exécutifs et d'appliqueront un autre programme.
L'unité, je suis pour, mais sur une programme anticapitaliste et antiproductiviste qui ne changera pas au gré des alliances, aprés le 2° tour. Ce sera possible dans quelques régions j'espère.
@Claude (#217)
Ok, Claude, tu m'aimes pas et tu profites de chaque opportunité pour aboyer. Mais faudrait quand même un minimum de sérieux... Où ais-je "ignoré superbement l'existence de l'inflation" ? Au contraire: si j'ai écrit "il a tendance à ne pas augmenter (et même à se réduire en termes réels), c'est que je prends bien en compte l'inflation...
Pour te rassurer, quelques chiffres d'évolution du SMIC réel, c'est à dire, corrigé de l'inflation (extraits du rapport de la DGTPE "Le SMIC en France: pouvoir d'achat et cout du travail sur longue période":
1951-67 +1,4% (SMIG)
1968-83 +5,6%
1984-94 +0,1%
1995-2002 +1,4%
Même dans la pire période (qui couvre les deux septenats de François Mitterrand, est-ce une coïncidence ?), l'évolution du SMIC réel a toujours été positive sur les longues périodes. C'est aussi vrai année par année sur la même période excepté dans trois occasions (voir les courbes complètes dans la note en question, difficile de les recopier ici...).
Comme tu vois, Claude, mon "superbe raisonnement" n'ignore ni l'inflation... ni les faits.
@Descartes (215):
Entre autres :
http://areva.niger.free.fr/index.php?q=areva%2Bniger
@Descartes (221):
On reprend :
"Mais il serait faux de dire que le « marché » n’intervient pas dans la fixation du SMIC et des planchers en question. La meilleure preuve en est que le SMIC (et les autres planchers) a augmenté beaucoup plus rapidement lorsqu’il y avait tension sur le marché de la main d’oeuvre (dans les années 60-70, par exemple) et qu’il a tendance à ne pas augmenter (et même à se réduire en termes réels) lorsque le chômage est massif."
Donc, ce n'est pas le gouvernement qui fixe le SMIC mais le marché, c'est bien cela que tu nous expliques ?
Indexer les salaires sur le " taux de pauvreté ".
Si la langue et la formulation sont ignobles, qu'en pensez-vous ?
N'étant pas compétent pour en juger et préférant vous lire pour me faire une idée, je ne trouve pas cette idée idiote à priori et visiblement son auteur la pense praticable.
Mais qui est donc l'auteur de cette proposition ? Sachez d'abord que celle-ci fait se crouler de rire les hyènes du gouvernement. Chaque fois que ces dernières croisent un Sdf dans la rue (500 000 en France) il lui rigole à la gueule et lui crache dans les oreilles : Indexer les salaires sur le " taux de pauvreté". Ils en rigolent encore longtemps après, tandis que notre ministre de l'Économie toute excitée attend " une culbute "
(dixit) et une reprise des affaires.
Mais qui est donc l'auteur de cette proposition ? Un dangereux schizophrène ? Un transfuge social-traitre ? Un enfoiré coluchien qui collabore au plus ignoble des gouvernements Français depuis Philippe Pétain ? Un ravi de la crèche qui croie hypocritement que ses amis sont de doux chrétiens ?
Un peu de tout ça. Il s'appelle Martin Hirsch.
@Descartes
Loin de moi,lidée de t insulter.
Pour ce qui est du quotidien des "quartiers",je maintiens qu il est bien plus difficile aujourd hui,qu il y a 20 ans(pour les populations immigrées comme pour les autres)
En ce qui concerne les régularisations,et les naturalisations,mon vécu me fait dire,qu il y a eu un durcissement administratif en 20 ans(là aussi, c est une constatation)
IL S'AGIT DES MEGA HAUTS REVENUS ! OF COURSE !
Paul Jorion / interview revue Cités
"Le capitalisme vous paraît-il aujourd’hui sérieusement ébranlé par la crise ?
Oui, le capitalisme est sérieusement ébranlé par la crise. Le tournant symbolique a eu lieu le 23 octobre 2008, six semaines après la faillite de Lehman Brothers qui avait entraîné la première panique bancaire électronique de l’histoire, dont le coût devait se monter à plusieurs centaines de milliards de dollars, Mr. Greenspan, sur la sellette devant une commission du Congrès américain, avait alors admis qu’il s’était trompé quand il postulait que le capitalisme avait la capacité de s’autoréguler.
Autre aspect : le montant des sommes nécessaires à enrayer l’hémorragie dépassait désormais les moyens financiers dont disposent les États.
De manière plus générale, le contexte global est devenu celui d’une planète épuisée et endommagée par l’activité humaine, et qui s’accommodera de moins en moins d’un système de production et d’une structure de consommation que l’on cherche à faire coïncider par approximations successives. "
« Capitalismes : en sortir ? »
http://www.pauljorion.com/blog/?p=5465
44% des mineurs de banlieue vivent sous le seuil de pauvreté
" (Nouvelle Solidarité) – La BCE va accélérer le krach global "
" Dans son discours d’ouverture prononcé devant le Congrès bancaire européen qui s’est tenu à Francfort le 20 novembre, le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a fait connaître son intention de mettre un terme à la politique de bas taux d’intérêts et de fort soutien aux banques pratiquée jusqu’alors.
Cette déclaration a immédiatement fait paniquer « les investisseurs » (comprenez les spéculateurs), inquiets à l’idée de voir leur vache à lait menée à l’abattoir. En effet, c’est grâce au torrent de liquidités mis à la disposition des banques que l’orgie spéculative a pu continuer.
Cependant, banques et Etats se tiennent par la barbichette, car avec l’argent injecté, les banques achètent des bons du trésor et la dette des Etats, y compris de ceux qui sont au bord de la faillite, en particulier la Grèce, l’Irlande ou encore l’Espagne. Coincée entre le marteau et l’enclume, la BCE, qui craint l’arrivée de l’hyperinflation, projette donc de fermer les robinets. Cependant, en faisant ainsi, elle précipitera la faillite des Etats et transformera la zone euro en un vaste Dubaï. "
http://www.solidariteetprogres.org/article6058.html
FSQP : Forum Social des Quartiers Populaires
http://fsqp.free.fr/
@ Claude
Même 1% de ces mineurs de banlieue, vivant sous le seuil de pauvreté, doit provoquer notre indignation.
1 gvt d'1 pays capitaliste ne peut ignorer totalement le marché (national et de + en + mondial).
S'il y a hausse du SMIC + forte que celle des autres salaires sans gains de compétitivité suffisants (ces derniers de + en + difficiles dans le contexte de l'actuelle phase de la globalisation), ce ne sont pas les capitalistes qui vont en fait payer l'augmentation du SMIC mais les autres salariés (cf le nombre de conventions collectives aux minima inférieurs au SMIC et l'écrasement de la hiérarchie des salaires qui pénalise la main d'oeuvre qualifiée).
@ Descartes
Manifestement tu ignores tout du nucléaire.
Essayes donc d'acquérir un minimum de connaissances sur le sujet, cela facilitera ensuite les échanges constructifs.
Sur le site du "Réseau Sortir du Nucléaire" par exemple. Ou à défaut, demande à un collègue Prof de Physique-Chimie.
Cela t'évitera d'exiger en permanence des preuves sur des évidences.
Et de monopoliser ce blog inutilement sur le ton du prof qui vérifie les copies de ses élèves.
Et notamment, OUI il faut effectivement beaucoup d'eau pour extraire le minerai d'uranium.
Et c'est pourquoi cela pose de graves problèmes au Niger, où AREVA et les autres exploitants du minerai sont en train d'épuiser la nappe d'eau phréatique fossile de la région d'extraction.
Après leur passage, le pays sera définitivement invivable.
Et je ne parle même pas des pollutions "habituelles", dispersions non contrôlés des déchets de roche, contact des matériaux contaminés avec des populations locales totalement ignorantes du danger, etc...
Pourquoi se gêner ?...
D’abord pour répondre à toto (post 203), je suis plutôt d’accord avec Raoul-Marc Jennar même si je le dirais différemment sur la forme en particulier quand c’est à usage externe (sur son blog). Maintenant, je n’ai absolument pas l’intention de quitter le NPA.
Certains ici ont une vision assez étriqué de ce que doivent être les débats démocratiques. Le NPA ce n’est pas le PG. Les adhérents sont prêts à critiquer même durement leur direction sans pour autant claquer la porte. Nous ne sommes pas au garde-à-vous derrière nos dirigeants et certains ont parfois du mal à le comprendre puisqu’ils déduisent mécaniquement de la vigueur des débats internes qu’il y aurait des risques de rupture. Aux dernières nouvelles, Raoul Marc Jennar n’a aucunement l’intention de partir.
Et pour le coup, quand les camarades du NPA voient ce que sont devenus les 50 picquetistes qui sont partis, les larbins de la direction du pcf, ça ne donne pas envie de les suivre.
@Hold Up post 193
Les récentes déclarations de Mélenchon sur une éventuelle alliance avec Europe-Ecologie sont inquiétantes à cet instant précis alors que les adhérents du NPA votent et que la campagne du FdG n’a même pas commencé. Ce qui est sûr c’est que ceux qui refusent l’éventualité d’une alliance avec le FdG ont trouvé leur porte-parole avec cette déclaration de Mélenchon. Il leur suffira juste de citer les « conneries » de Mélenchon et ceux qui hésitent entre la position C et la position A vont se précipiter pour voter la A.
Franchement, c’est vraiment parce que je suis convaincu que c’est par une campagne unitaire qu’on fera bouger les lignes que j’ai voté la position C. Aucune confiance dans les directions du PG et du PCF. Raison de plus pour rester au NPA quoi que décide les adhérents.
@4août post 205
Quand aux Verts pour répondre à 4 août, il faut arrêter avec la démagogie. Lisez les textes fondateurs du NPA (ils sont sur le site), on ne dit clairement pas la même chose. Ce n’est pas en faisant semblant de ne pas voir les différences entre nous, que l’on construira plus facilement l’unité.
La direction des Verts autour de Cécile Duflot sait très bien ce qu’elle fait avec EE. C’est elle qui a défendue contre la gauche des Verts cet attelage improbable qu’est EE. Ils ont vendu leur âme au diable pour engranger sur une ligne floue un maximum de voix. On n’est pas obligé non plus de jouer aux candides et de conforter le flou qui existe autour d'eux en proposant comme Mélenchon des alliances contre nature alors que la campagne vient à peine de commencer.
@Claude (#222)
J'ai lu avec attention la page que tu donnes en référence. Pas une seule fois il n'y est écrit que "l'extraction d'uranium exige d'énormes quantités d'eau". Encore une "approximation" ?
@Claude (#218)
La "contrainte" et la "situation intenable" de 1981 sont bien connues: le gouvernement Mauroy a tenté la relance par la consommation (c'est à dire, par la distribution de pouvoir d'achat) tout en adhérant au dogme du libre-échange. Du coup, le pouvoir d'achat s'est trouvé relancer non pas la demande de produits français (ce qui, en bonne économie keynesienne relance l'emploi et la production et finit par rembourser le pouvoir d'achat supplémentaire distribué) mais la demande de produits étrangers, d'où dégradation de la balance externe, chute de la monnaie et menace d'inflation. La contrainte ici est l'incompatibilité entre relance par le pouvoir d'achat et libre circulation des biens: il faut choisir entre les deux.
Les "contraintes" auxquelles je fais référence sont en fait des incompatibilités: Pour ne donner qu'un exemple, on ne peut pas payer les chemisettes aux prix chinois et en même temps garder les emplois textiles en France. A partir de ça, la politique consiste à faire des choix à l'intérieur de ces contraintes.
@Claude (#219)
Le fait que le NPA considère le PG comme "réformiste" ne change rien. L'une des caractéristiques des gauchistes, est bien de considérer tous les autres (y compris les autres gauchistes) comme réformistes... ;-)
Pour être très schématique, je pense que ce qui caractérise le gauchisme, c'est de penser toujours en termes de ce qui est souhaitable, et jamais en termes de ce qui est possible. En d'autres termes, de faire toujours passer le principe de plaisir sur le principe de réalité. Et de ce point de vue, je trouve que le PG dérive dangereusement...
@Claude (#223)
Tu demandes: "Donc, ce n’est pas le gouvernement qui fixe le SMIC mais le marché, c’est bien cela que tu nous expliques ?". Non, ce n'est pas cela que j'explique. Relis avec attention: "il serait faux de dire que le « marché » n’intervient pas dans la fixation du SMIC". Entre "intervenir dans la fixation du SMIC" et "fixer le SMIC" il y a un petite différence, n'est ce pas ?
Le marché intervient dans la fixation du SMIC parce que le gouvernement, qui fixe réglementairement le SMIC, ne peut pas ignorer complètement la situation du marché du travail (et le rapport de force entre travail et capital qui en découle). Lorsque la demande de travail est forte et l'offre est faible (plein emploi), les salaires ont tendance à augmenter plus rapidement, et le gouvernement ne vexe personne en relevant le SMIC significativement. Lorsque la demande de travail est faible par rapport à l'offre (chômage important), les salaires ont tendance à stagner ou à baisser, et une augmentation du SMIC rencontrera une forte opposition patronale et un affaiblissement de la position syndicale.
@Le prolo du Biolo (#233)
La répétition ne constitue pas un argument. Le fait de traiter son interlocuteur d'ignorant ou de l'injurier non plus.
L'extraction de l'Uranium n'exige nullement "d'énormes quantités d'eau". Et le fait de donner des références plus ou moins vagues, genre "le site de Sortir du Nucléaire" ou bien la soi-disant référence donnée par Claude (une page de quelques dizaines de milliers de lignes, ou d'ailleurs la fameuse affirmation n'y figure pas) n'y changera rien. Et je continuerai à "demander des preuves sur des évidences" chaque fois que les "évidences" en question seront des inventions...
Pulchérie m'a déja accusé de "saper les certitudes"... et je compte pas m'arrêter là!
@pseudo-descartes
Avec 20% de pauvres, la Grande Bretagne se rapproche du niveau d’inégalité de l’ère victorienne (Independent)
mercredi 2 décembre
Labour’s strategy for tackling poverty has reached the end of the road and Britain risks a return to Victorian levels of inequality, according to a major two-year study seen by The Independent.
@ Langue Rouge
P'tain ! Arrête tes réflexes puritains ! Tu veux prendre une région oui ou non ?
http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/britain-faces-return-to-victorian-levels-of-poverty-1831088.html
@4 Août post 238
"P’tain ! Arrête tes réflexes puritains ! Tu veux prendre une région oui ou non ?"
Mais si la seule question qui vaille, c'est ça, alors pas besoin de se décarcasser, je rentre au PS et j'en prends plusieurs des régions.
Maintenant, s'il ne s'agit pas simplement de se garder une place bien au chaud dans les exécutifs des régions mais de changer concrètement les rapports de force, alors ta question 4Août c'est la porte ouverte à tous les opportunismes et à tous les reniements.
Et inutile de te dire que ce n'est pas ça qui va convaincre en interne les adhérents du NPA.
Franchement, si c'est uniquement ça qui t'intéresse, prendre une région quelque soit le prix à payer pour ça, alors inutile de raconter des conneries aux électeurs, leur faire croire qu'on veut faire de la politique autrement et qu'on veut rompre avec le social-libéralisme.
Il faut carrément dire qu'on veut co-gérer avec lui et tenter de peser de l'intérieur. Pourquoi pas à la rigueur même si je pense que c'est une connerie. Mais au moins ça a le mérite de la franchise.
Et si tu appelles ça être puritain. Alors oui je suis puritain. La cohérence, les compromis mais le refus des compromissions, la rupture avec le social-libéralisme et donc avec les directions du PS et de EE.
Je ne suis pas de ceux qui pensent que tout le monde à gauche doit coucher avec tout le monde.
@ Prolo du bio (233)
Toute extraction chimique ou biochimique exige des solvants de l'ordre du litre, s'il s'agit de purifier quelques
mgr de la substance désirée.
Ainsi, la purification de 2 mgr d'une enzyme telle que la myéloperoxydase à partir de globules blancs neutrophiles,il faut un demi-litre d'eau tamponnée, pour la HPLC; auparavant, il faut isoler sur un gradient de concentration 500 ml de sang dilué dans 500 ml d'une solution aqueuse de Ficoll. Puis, la zone renfermant
les globules doit subir une dialyse contre au moins 2 litres d'eau : grosso modo 3 litres d'eau pour obtenir 2
mgr de substance pure.
Vous imaginez-vous la quantité d'eau nécessaire pour diluer les réactifs nécessaires pour attaquer un minerai pulvérisé, les lavages successifs, suivis de nouvelles attaques, puis de nouveaux lavages ? Ce sont des problèmes qui ne se posent dans nos régions riches en eau, sauf l'élimination des liquides radio-contaminés, bien sûr.
Car tous les minéraux uranifères ne sont pas aussi riches que la pech-blende. Ainsi, en Limousin, on a exploité la mine du Bugeaud. En dix ans, on en a extrait 20 millions de tonnes de roche, qui ont fourni moins de 2000 tonnes d'uranium.(L'extraction de l'uranium, par Michel M., Annales de Géographie, 1978, vol 87,(n°482) p 414.).
Quel est le solvant principal utilisé pour la purification de l'uranium ? Besoin de le dire ? l'eau. Des millions de tonnes d'eau ont été utlisées pour la purification de l'U naturel du Limousin !
Mais l'uranium naturel a une teneur en U235 de 0,711 % (7 kg par tonne); pour obtenir un matériau fissile, il faudra
extraire l'uranium 238 (qui représente environ 99%) jusqu'à ce que la teneur en U235 monte aux environs de 5 %.
Pulchérie
Correction du (241)
Troisième ligne, lire : "Ainsi, pour la purification...
"Pour être très schématique, je pense que ce qui caractérise le gauchisme, c’est de penser toujours en termes de ce qui est souhaitable, et jamais en termes de ce qui est possible. En d’autres termes, de faire toujours passer le principe de plaisir sur le principe de réalité. Et de ce point de vue, je trouve que le PG dérive dangereusement…"
C'est exactement ça. Comment Mélenchon, qui me plaît beaucoup dans son discours, peut-il fermer les yeux sur la question de l'immigration et la balayer d'un revers de la main, sous prétexte que ça favoriserait le racisme, la xénophobie, la haine, etc... ? Le racisme et la haine, je ne m'en occupe pas, je ne suis pas psychiatre. Mais la xénophobie est un processus que je qualifierais de mécanique. Une crise, faites venir des immigrés et le taux de xénophobie dans la population augmente (avec le racisme et la haine). On a pu voir des émeutes très récemment en Afrique, en Angleterre et on peut en trouver partout dans le monde parce que ç'est toujours comme ça que ça se passe. Doit-on ne jamais tirer de leçon de rien ?! Et là je ne parle que des immigrés légaux alors qu'on en est à vouloir régulariser les clandestins.
Bien sur, il y a le conditionnement de masse (qui fonctionne assez bien, il faut le dire) mais il ne fait que temporiser. Les peurs et les tensions restent là, à couvert parce que "sociétalement" inavouables. Et vous (le PG) proposez de faire comme si de rien n'était. C'est mal, ça n'existe pas, continuons. C'est inquiétant pour l'avenir.
Alors qu'avons-nous ? Un gouvernement qui cherche à récupérer les voix d'extrême droite, et des médias qui font la promotion du multiculturalisme et du métissage à tout bout de champ. Mais les médias ne font pas que ça. Hier encore, un reportage sur le forum des Halles où on voit le travail des policiers. Tous les interpellés étaient des Noirs. Du coup, on vante l'immigration tout en montrant que les voyous sont d'origine immigrée. Vous ne trouvez pas ça un peu pervers non ? (J'ai conscience que d'avoir vu que les interpellés étaient noirs constitue déjà un délit visuel.)
Alors Mélenchon a tout dans les mains pour faire un parti très populaire de gauche qui pourrait réunir immigrés et français d'origines diverses, si il voulait bien prendre en compte la question de l'immigration. Si on veut gérer les affaires d'un pays, il ne faut pas fermer les yeux sur la réalité. Mais j'ai la décevante impression qu'il se dirige plus vers une sous-branche du PS à 3%. Misère...
Cohn-Bendit c'est une blague non ?
@ LR
Si j'avais voulu cogérer, je n'aurais pas dit "une" région, mais "22".
Si dans une région on est "sûr" de faire FdG 15% et EE 15%, personnellement je signe tout de suite pour une alliance au premier tour, parce qu'on est devant. J'ai du mal à croire en effet que EE soit pour la privatisation de l'eau, pour le nucléaire, pour les licenciements, contre les coopératives, etc... Bon, ce n'est que mon avis, hein !
Quelqu'un, sur ce forum, ou un quidam dont vous certifiez l'honnêteté, a-t-il vu exploser une bombe atomique?
Poussons la chasse aux certitudes. Cela existe-t-il les bombes H ?
Voltaire disait bien que l'air n'existe pas:
Dictionnaire philosophique : page 35 : Raisons de ceux qui nient l'air.
http://books.google.fr/books?id=8hkVAAAAQAAJ&pg=PA37&lpg=PA37&dq=voltaire+dictionnaire+philosophique+Air&source=bl&ots=3xBq9-JAdl&sig=ygg7y4CjZTtjnPZ18FbmkAu90Hs&hl=fr&ei=T80XS5PwHsXv-QbE9vnTDw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=8&ved=0CCUQ6AEwBw#v=onepage&q=Air&f=false
Le cyanure de potassium inhibe la respiration cellulaire.
Il serait toxique. Est-ce bien sûr ?
Pourquoi le Kââ de ce forum n'essayerait-il pas ?
Sur le chien casse-oreilles de son voisin par exemple.
Il viendrait nous raconter les suites de l'expérience. Il deviendrait amusant, Kââ.
@pseudo-descartes p.215
Le CEA - Commission à l'Energie Atomique est créé le 18 octobre 1945 par Charles de Gaulle, ensuite en 2001, la filiale CEA Industries fusionne avec Framatome et la Cogema pour former un nouveau groupe dénommé Areva.
@Pulchérie (#241)
Je suis sur que notre ami le Prolo du Biolo va trouver tes explications extrêmement éclairantes, lui qui est si expert en questions nucléaires...
Cela étant dit, et excuse moi d'être brusque... mais c'est du grand n'importe quoi. Dans les mines d'uranium on ne "purifie" rien du tout.On se contente de concentrer l'uranium (pour réduire les volumes à transporter). On réduit ainsi une tonne de minerai à quelques 500g de "yellow cake". Il faut pas confondre les méthodes de la biochimie avec ceux de la chimie minérale: la concentration de l'uranium se fait par attaque chimique (lixiviation) puis par précipitation. Un processus qui est loin "d'exiger d'énormes quantités d'eau"...
J'aime particulièrement ton dernier paragraphe. Tu est sure que l'enrichissement (pour "enlever l'uranium 238") nécessite des grandes quantités d'eau comme solvant ? Bon, il est vrai que "centrifugation", ça fait penser "machine à laver"... mais tu n'as jamais entendu parler de "diffusion gazeuse" ?
Allons, un peu de sérieux...
Descartes, Pour t'avoir lu et sans faire de procès d'intention, j'ai l'impression que ce que tu dis sur le fonctionnement de l'économie capitaliste, est qq fois en limite entre ce que tu penses et et les règles qui régissent cette économie.
Pareil,il faut prendre en compte les règles de fonctionnement et ce qui se passe réellement.
Pour les salaires, comme pour les cartels,, désolé, mais ça ne marche pas comme tu dis!
Il y a 10 ans, et il n'y a pas de raison à ce que ça change, dans chaque branche d'Industrie, les D.R.H., le représentant du MEDEF, se réunissaient tous les mois, pour fixer les salaires, et préparer les négociations salariales.
On y parlait, bien sûr de conjoncture et en cas de grêve, de stratégie inter entreprise. Je ne peux pas en dire plus.
Sur ton post @210, tu y vas fort...Moi, en tant homme de Gauche, je reste persuadé que le PG offre le meilleur accueil et reste la plus favorable alternative. Je crois que pour cela, il faut que les leaders prennent de la hauteur,
et tout en cherchant l'Unité, s'imposent.