04déc 09

A la radio et au parlement européen

La proposition aux Verts

assiette de fruitsoMercredi soir  j’étais sur le plateau de France inter pour l’émission "les questions du mercredi" en partenariat avec Le Monde et Dailymotion. Jean François Achilli et Françoise Fressoz l'animent. J’évoque ici le contexte de l’émission et ensuite je reviens sur ce que j’y ai dit. A ce sujet, il me paraît important de rappeler que l’entretien était filmé et qu’il est disponible sur mon blog. Je recommande à mes lecteurs et aux commentateurs qui s’y intéressent de s’attacher à ce que j’y ai dit réellement plutôt qu’à ce qu’ils en ont entendu dire ou, pire, à ce qu’ils auraient aimé que je dise en la circonstance. Autre chose : à la fin de cette note je publie la liste de mes votes dans la discussion au parlement européen sur la motion à propos du sommet de Copenhague, avec mon explication de vote dans chaque cas. C’est long. Mais c’est indispensable. En effet Daniel Cohn Bendit m’a attribué un vote qui n’a pas été le mien à propos d’un amendement des Verts. Je ne lui en veux pas. En effet je n’exclus pas de pouvoir me tromper dans un vote au parlement sur un amendement compte tenu de l’ambiance dans laquelle cette opération se déroule. Je n’ai pas voté l’amendement des verts car il mêlait dans le même texte, à propos du nucléaire, la lutte contre le terrorisme, et le marché du carbone, deux idées que je combats. Je signale qu’il n’en reste pas moins, en toute hypothèse,  que j’ai voté contre cette résolution et contre l’amendement de la droite en faveur du nucléaire. Mais pas lui. De tout le groupe Europe Ecologie je crois que seul José Bové s’est abstenu sur le vote final.  J’ai d’ailleurs publié un commentaire assez détaillé à ce sujet, sur ce blog, le lendemain du vote. Vous pouvez donc y revenir, si le sujet vous intéresse. Pour ma part je ne reproche rien à personne. J’ai voté comme je le crois utile à la cause que je défends et je suis sûr que les autres en ont fait autant, sans placer le curseur du compromis supportable au même endroit. 

« QUAND TU VEUX »

En fait l’émission de France Inter était centrée sur Daniel Cohn Bendit. C’était lui l’invité. Il a une grande couverture médiatique cette semaine. J’aurais dû occuper la place de « grand témoin » selon l’usage dans cette émission. Donc je n’aurais dû intervenir que dans la deuxième moitié de l’échange. Mais, d’entrée de jeu, Daniel Cohn Bendit me dit : « tu interviens quand tu veux ». C’est une bonne manière plutôt rare dans l’arène politique. Cela a eu pour heureux effet de détendre considérablement l’atmosphère de notre échange. Je pense que ça s’entendait. Je me suis efforcé de ne pas abuser de cette autorisation. Mais, le moment venu et prévu, je me suis bien avancé dans un débat que je ne voulais en aucun cas laisser s’effilocher dans la routine des duels artificiels. L’occasion était trop bonne. Les deux journalistes ont piloté ça dans des conditions plutôt agréable puisque l’un et l’autre nous sommes repartis sans avoir l’impression d’avoir dû nous battre pour développer une idée.

MANIERE D’ETRE

clocher roseMon impression est que Daniel Cohn Bendit n’est pas tout a fait fixé sur plusieurs sujets qui ont de l’importance pour moi mais beaucoup moins pour lui. Cela a marqué notre échange ! Par exemple, à un moment il dit « moi aussi, je suis contre le capitalisme ». Ce n’est pas rien ! En tous cas, pour des gens comme moi, ça compte. Surtout que j’avais lu de lui une citation exactement contraire. Mais tout compte fait je ne sais pas si cela a de l’importance pour lui. Tandis que pour moi c’est une césure assez radicale qui me lie à lui dès qu’il la prononce.  A un autre moment, il dit qu’il ne sait pas «ce qu’est vraiment» le Modem. Et quand je lui dis qu’il suffit de lire le programme de Bayrou il me répond que les programmes, en gros, « bof ! ». Pour moi c’est totalement désorientant. Si un programme ne veut rien dire, qu’est ce qui veut dire quelque chose en politique ? Je crois que dans son esprit ce qui l’emporte par-dessus tout c’est qu’il faut faire un front des oppositions à Sarkozy. Je pense qu’il ne réalise pas qu’un tel front est juste une habileté politicienne sans contenu politique réel. On peut le démontrer facilement. Où commence et où s’arrête la frontière d’une telle opposition ? Sur quel thème ? Qu’est ce qui la fonde «par delà la droite et la gauche» ? Nous, nous nous battons à l’inverse, pour constituer une majorité politique à la loyale, sur un programme politique, certes socialement et écologiquement avancé, mais loyalement énoncé à l’avance. L’expérience de la victoire du programme commun montre que c’est possible de constituer une majorité électorale de cette façon pourtant particulièrement rude à première vue.

CONTRE LE RECENTRAGE DE LA GAUCHE

La proposition d’accord que j’ai faite, je l’ai adressée au Verts. Tant mieux si Europe Ecologie la faisait sienne. Mais Daniel Cohn Bendit m’a déjà répondu «non » pour Europe écologie sur ce plateau de France Inter. En effet la condition de ma proposition c’est évidemment « pas de modem » dans l’accord que je propose. Comme on peut le lire dans le compte rendu du journal « Le Monde » et l’entendre sur la vidéo, Daniel Cohn Bendit, lui, dit qu’il refuse «l’exclusion» du modem. Mais les Verts peuvent répondre différemment. J’ai des raisons de croire cela possible si j’en juge par ce que je lis dans la presse. Mais aussi par ce que me disent certains dirigeants Verts extrêmement catégoriques pour refuser le Modem. Mais aussi parce que j’ai lu dans « Pacha mama », la revue internationale des Verts, que m’a offert au cours de la manifestation des sans papiers Farbiaz, un dirigeant vert bien connu, un article très instructif relatant le débat de l’internationale des verts européens. Dans ce débat les dirigeants Verts français, notamment Catherine Grèze, dont il est précisé qu’elle est « mandatée par la délégation française » quand elle s’exprime, critiquent sévèrement les Verts de la Sarre qui ont fait le choix de gouverner le Land avec la droite. Et ils adressent la même critique aux Verts de Finlande pour leur participation à un gouvernement de centre droit. Je vois donc que l’angle d’analyse est commun avec nous, le Parti de gauche, en ce qui concerne la question fondamentale de l’indépendance politique vis-à-vis de la droite. Car c’est cela qui est en jeu, en ce moment, à la fois en terme de coalition gouvernementale et de programme de gestion des sociétés.

LE CONTEXTE  EST DETERMINANT

Pour comprendre ma proposition, il faut prendre en compte l’évolution du contexte politique à gauche à propos des régionales. Ces élections vont bien être un moment décisif de recomposition de l’arc de force politique dans notre pays. Particulièrement à gauche. Tout a été tellement vite ! Le PS a scellé, sans aucune réaction interne, son tournant vers l’alliance avec le Modem sur un plateau de télévision. Il a été symboliquement mis en scène par Martine Aubry dans son mano à mano avec Marielle de Sarnez sur le plateau de France 2. Je vous renvoie pour l’analyse de détail, au mot à mot, à l’excellent papier de Michel Soudais dans Politis. Le PS est clair : ce sera avec le Modem au deuxième tour. Et donc ensuite, dans les autres élections. Martine Aubry ouvre publiquement le dialogue. Et cette jonction ne sera pas gratuite en termes de programme. Car c’est là le fond de l’affaire. Le Modem n’est pas une «chouette bande» autour d’un scout un peu allumé qui serait disponible pour le premier jamborée venu. C’est un parti dont le programme et le leader affichent depuis des années des options dans tous les domaines clefs de la vie du pays. Et ses choix sont à l’inverse d’un programme de gauche. C’est donc maintenant que se joue l’ancrage de la gauche. Seuls des irresponsables peuvent se réjouir de voir « le PS montrer son vrai  visage » et ne rien faire pour stopper ce désastre politique. Notre tactique vise depuis notre fondation à créer un contre poids à gauche en cherchant à passer en tête de la gauche. Notre moyen a été de chercher  à le faire par l’unité de l’autre gauche et un programme clair d’alternatives capable de rassembler une nouvelle majorité d’électeurs. Nous avons échoué à passer en tête aux européennes parce que l’autre gauche est restée divisée. De nouveau, le repli solitaire du NPA nous rend ce chemin beaucoup plus long et plus difficile. Que faire ? Se résigner ? Juste compter ses électeurs et se retirer ensuite sur l’Aventin en montrant du doigt tous les autres ? Mon opinion est qu’il faut tout faire concrètement pour inverser la pente des évènements.

AGIR

Nous, le Front de gauche nous assumons nos responsabilités. Nous sommes là. Les communistes ont fait le choix du Front de gauche contre ce que tant de gens annonçaient ! Mais à présent, de nouveau, le NPA, vote après vote au niveau local se dispose clairement pour un nouvel isolement. Je ne me prononce pas sur ses motivations. J’enregistre le résultat calamiteux pour ce que nous visons. Que faire ? Bien sûr il faut d’abord respecter ces votes et ne pas insulter l’avenir. Il faut ignorer les bordées d’injures des argumentaires de commande que celui-ci ou celle-là répandent de tous côtés et jusque sur ce blog. Un jour ou l’autre on va finir par arriver à se rassembler. Sur le terrain, dès cette élection ça se verra d'ailleurs ici où là.. Reste que pour l’instant en se refusant à faire front politique électoral cela revient à laisser faire le recentrage de la gauche. Le refus de nos camarades du NPA de constituer des majorités dans les conseils régionaux, quand c’est possible parce que les conditions seraient remplies et vérifiées à la base, ajouté au refus absolu de la participation aux exécutifs ne peuvent pas avoir d’autres conséquences pratiques. C’est feu vert pour les socio libéraux  de tous poils! Ils font ce qu’ils veulent. Les purs les dénoncent, le monde est en ordre, rien ne change. Par où reprendre le problème ? Comment à la fois refuser le recentrage de la gauche et former quand même des majorités de gauche ? A cette heure, il ne reste plus qu’un seul partenaire potentiel possible pour le Front de Gauche s’il veut bloquer concrètement le recentrage de la gauche. Et c’est le parti Vert. Qu’il ne faut pas confondre avec Europe Ecologie. Car ce n'est pas pareil. Et le dire ce n'est pas chercher noise. c'est juste agir en connaissance de cause.  Et précisément c’est en janvier que les Verts vont caller leur ligne d’alliance. Donc il faut parler, maintenant, sans attendre. Voila le fond de l’affaire. Voila le sens de ma proposition.

UN ACCORD PREALABLE AU DEUXIEME TOUR

001aSur le plan pratique ma proposition est simple. Elle consiste en ceci : un accord préalable préférentiel pourrait se nouer entre eux, les Verts et nous, le Front de Gauche, après le premier tour. C'est-à-dire avant la négociation avec le PS, au moment de faire les listes du deuxième tour. Je pense que je dois souligner chaque mot plusieurs fois pour que ma formule ne soit pas amenée là où elle n’est pas. Je le répète donc. Ma proposition s’applique au deuxième tour. Le deuxième tour, c’est noté ? Cela veut dire que le premier tour est fini, n’est ce pas ! Au premier tour chacun s’est compté, chacun de son côté, sur des listes distinctes, en toute indépendance. Au moment où l’on passe à la formation des listes du deuxième tour, au lieu d’aller séparément à la négociation, nous fusionnerions d’abord nos listes avec les Verts. Une condition : pas de Modem. Puis nous aborderons la discussion avec les socialistes. Si nous constituons ensemble la première force nous serons en droit de demander la première place. Sur la base conditionnelle préalable : pas de Modem. Je pense avoir assez dit pourquoi cette affaire de la présence du Modem n’est pas du tout une anecdote. Elle concentre la question du recentrage de la gauche, sur le modèle italien. Je note combien est significatif ce fait que les mêmes qui passent tout au Modem en matière de programme et d’histoire sont intraitables avec le NPA ! C'est très significatif. Du coup ça ne fait que rendre plus enrageant la décision du NPA d'aller de son côté, seul. Car on voit bien comment cela souligne combien l’auto-isolement de ce parti est pour tous les sociaux libéraux une source permanente de satisfaction et une justification pour aller chercher « ailleurs » les voix qui manquent. Et bien sur, les mêmes qui tirent prétexte de l'isolement du NPA, sont aussi plus que méprisant avec nous, le Front de Gauche. Voyez ceci : quoique nous disions, aussi bien les communistes que nous, sur notre refus de la présence du Modem, les socialistes agissent comme s’ils avaient la certitude que tout le monde finira bien par s’en accommoder. C’est cela qu'il fauitbloquer. Cette sorte d'évidence a propos du Modem que le PS a réussi à fabriquer. Le débat que lance ma proposition est une autre manière de ne pas se résigner. Une autre manière de dire où est le centre de la gauche : à gauche.

COMPTE RENDU D'AMENDEMENTS (européens)

10052006727Et maintenant voici la dernière partie de ma note. Un peu spécialisée. Elle concerne mes votes sur les amendements  à la résolution du parlement européen pour le sommet de Copenhague. Je publie tout ça parce qu’une polémique existe sur ce qu’ont été nos votes ce jour là et sur ce sujet. Je rappelle que j’ai publié une note d’ensemble sur la résolution sitôt revenu de Strasbourg. Je vois à présent que j’ai bien fait… Mais comme le débat porte à présent sur les amendements, je pousse le compte rendu plus loin. De toutes façons je ne me plains pas d’avoir à le faire car c’est intéressant de voir mon travail de parlementaire être soumis à l’appréciation des mes concitoyens.

 Amendement 41 (SD). Mon vote : pour

 "1 bis. souligne la  nécessité d'obtenir à Copenhague, à la fin de l'année en cours, un accord contraignant prenant effet le 1er janvier 2013"

 Je l’ai voté car je considère qu'il est nécessaire de mettre en place un accord « contraignant ». Je regrette néanmoins qu'il ne soit envisagé comme tel qu'en 2013, c'est-à-dire après la fin du processus fixé à Kyoto. Pour l’'urgence climatique dans laquelle nous nous trouvons, on fait mieux.

 Amendement 6 (PPE). Mon vote: contre

 "4. souligne que l'accord international devrait reposer sur le principe de la "responsabilité commune mais différenciée", les pays industrialisés devant donner l'exemple en réduisant leurs émissions; est d'avis que, étant donné leur poids économique, la Chine, l'Inde et le Brésil devraient toutefois s'engager à des objectifs similaires à ceux des pays industrialisés, à la différence des autres pays émergents qui, conformément au plan d'action de Bali, devront adopter des mesures d'atténuation appropriées sur le plan national dans le contexte d'un développement durable, avec un soutien mesurable, notable et vérifiable des pays industrialisés au renforcement des capacités et des transferts financiers et technologiques, tout en respectant la protection des droits de propriété intellectuelle et les besoins spécifiques des pays les moins avancés dans le cadre de ces transferts de technologie;"

 Cet amendement de la Commission Environnement ne me semblait pas  assez clair. Il  pointe du doigt la Chine, l'Inde et le Brésil qui ne méritent pas cette exception.  Par contre pas la moindre allusion aux propositions du Groupe des 77 dont ces trois font partie, notamment: la reconnaissance de la dette écologique des pays industrialisés et la mise en place d'un fonds de financement public pour le changement climatique placé sous l’autorité des nations Unies et non sous celle de la Banque Mondiale qui essaie de s’imposer dans ce rôle.

 J’ai voté contre car j’estime que la reconnaissance de la dette écologique des pays industrialisés envers les autres doit être reconnus. Et on ne peut pas faire ainsi fi du fait que ce sont notamment les entreprises de l'UE et des USA qui, protégeant leur image d'exemplarité en UE et aux USA, s'en vont polluer dans les pays moins industrialisés.

 Amendement 7 (PPE). Mon vote : contre

 "6. rappelle que l'accord international doit garantir des réductions collectives d'émissions de gaz à effet de serre dans les pays industrialisés dans une fourchette comprise entre 25 et 40% d'ici 2020 par rapport à 1990, comme le recommande le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat dans son quatrième rapport d'évaluation (GIEC 4RE), et qu'il ressort de données scientifiques récentes qu'une réduction des émissions de 40 % au moins s'impose; rappelle qu'il importe de fixer l'objectif à long terme d'une réduction d'au moins 50% d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 1990; rappelle que les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial doivent commencer à diminuer en 2015 au plus tard; rappelle que les objectifs en matière de réduction des émissions visés par l'accord international doivent s'inscrire dans la lignée de l'objectif des 2 ° C et des recherches scientifiques récentes; demande par conséquent que l'accord fasse l'objet de réexamens afin de s'assurer que les objectifs, en matière de réduction des émissions, soient suffisamment ambitieux"

 Cet amendement retire la référence à la volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre "dans la partie supérieure" de la "fourchette comprise entre 25 et 40%", c'est pourquoi il me parait inacceptable.

 Amendement 52 (Verts). Mon vote: pour

 "6 bis. estime que l'UE devrait s'engager à réduire ses émissions de 40 % par rapport aux niveaux de 1990 et, outre cet objectif intérieur, à financer d'importantes réductions des émissions dans les pays en développement;"

 J’ai voté pour car il me semble qu'il y a urgence à faire le maximum d'efforts pour arriver à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% et a avaliser la date de 1990 comme date de départ des calculs..

 Amendement 30 (Commission ENVI). Mon vote: contre

 "11. rappelle, en outre, sa recommandation selon laquelle certains principes adoptés dans le paquet "climat-énergie" doivent être utilisés comme modèle pour l'accord international, en particulier la différenciation basée sur des émissions vérifiées et le produit intérieur brut (PIB), et un système plus strict de conformité à un facteur de réduction annuel"

 J’ai voté contre cet amendement pour deux raisons:

-non seulement il fait l'apologie du "paquet climat énergie" et de son système de bourse aux droits à polluer qui est une aberration écologique

-mais en plus il supprime la référence  au caractère contraignant de l'accord de Copenhague à venir notamment pour les pays développés (partie supprimée: "le scénario linéaire contraignant applicable aux engagements des pays développés")

numéroté197 Amendement 31 (Commission ENVI). Mon vote: contre

 "17. insiste sur le fait que ces engagements à fournir l'aide financière requise de façon prévisible au titre de l'atténuation et de l'adaptation au changement climatique dans le cadre de la CCNUCC doivent être financés au titre de l'APD; rappelle que les ressources doivent être allouées sous la forme, non de prêts préférentiels, mais de subventions; rappelle les engagements déjà pris au titre de l'APD, selon lesquels cette dernière devra représenter 0,7 % du PIB d'ici 2015"

 J’ai voté contre cet amendement parce qu’il retire la référence à de nouveaux mécanismes de financements pourtant nécessaires. Et de plus il demande que le financement se fasse dans le cadre déjà établi de l'aide publique au développement (APD). Voici le bout de texte retiré par cet amendement: "doivent être nouveaux et venir s'ajouter à l'APD, indépendamment des procédures budgétaires annuelles des États membres"

 Amendement 10 (PPE). Mon vote : contre

 "17. insiste sur le fait que ces engagements à fournir l'aide financière requise de façon prévisible au titre de l'atténuation et de l'adaptation au changement climatique dans le cadre de la CCNUCC devraient être nouveaux et venir s'ajouter à l'APD; rappelle que les ressources doivent être allouées sous la forme, non de prêts préférentiels, mais de subventions; rappelle les engagements déjà pris au titre de l'APD, selon lesquels cette dernière devra représenter 0,7 % du PIB d'ici 2015"

 Sur le même article. J’ai voté contre car l'amendement parce qu’il proposait le conditionnel "devraient" au lieu du présent de l'indicatif "doivent" et qu’il retire la référence à la nécessité de financements supplémentaires.

Il me semble nécessaire d'avoir une position ferme sur la nécessité de nouveaux financements. Pour rappel, voici le texte original: "doivent être nouveaux et venir s'ajouter à l'APD, indépendamment des procédures budgétaires annuelles des États membres"

 Amendement 27 (ECR). Mon vote: contre

"17. propose que ces engagements à fournir l'aide financière requise de façon prévisible au titre de l'atténuation et de l'adaptation au changement climatique dans le cadre de la CCNUCC soient indépendants des procédures budgétaires annuelles des États membres; rappelle que les ressources doivent être allouées sous la forme, non de prêts préférentiels, mais de subventions; rappelle les engagements déjà pris au titre de l'APD, selon lesquels cette dernière devra représenter 0,7 % du PIB d'ici 2015)"

 Sur le même article. L'amendement atténue la force de la formulation "insiste sur le fait que ces engagements (…) doivent être nouveaux(…) et indépendants" du texte original en le transformant en "propose que ces engagements (…) soient indépendants". La suppression de la référence à la nécessité de financements supplémentaires ("nouveaux") me paraît elle aussi aberrante.

 Amendement 32S (Commission Environnement). Vote JLM: contre

 Cet amendement proposait la suppression de l'article suivant:

"18. rappelle que la contribution collective de l'Union aux efforts d'atténuation et aux besoins d'adaptation des pays en développement ne devrait pas être inférieure à 30 000 millions d'euros par an d'ici 2020, sachant que ce chiffre peut augmenter en fonction des connaissances nouvelles sur la gravité du changement climatique et l'ampleur de ses coûts"

 Il me semble curieux de proposer la suppression d'un chiffre plancher. Par ailleurs beaucoup trop bas. Comme le laisse heureusement entendre le texte original. C'est pourquoi j’ai voté contre cet amendement.

 Amendement 11 (PPE). Mon vote: contre

 "18. insiste à nouveau sur le fait que l'Union européenne est également disposée à fournir une aide financière considérable aux efforts d'atténuation et aux besoins d'adaptation des pays en développement ‑ pour autant qu'un accord ambitieux assorti d'objectifs de réduction contraignants soit conclu ‑, à condition d'avoir l'assurance que cette aide sera utilisée de manière à produire des effets positifs, par exemple en matière de transfert de technologies (dans le respect des droits de propriété intellectuelle) et de soutien en faveur de la mise en place de structures organisationnelles ("capacity building");"

 Sur le même article. J’ai voté contre cet amendement qui n'apporte rien que des congratulations mal venues et des conditions sans objet sérieux réels.

 Amendement 12 (PPE). Mon vote: contre

 L'amendement proposait la suppression de la parenthèse en gras ci-dessous:

"19. invite la communauté internationale à accroître de façon significative son soutien financier aux efforts déployés par les pays en développement au titre de l'adaptation et de l'atténuation des changements climatiques, en explorant de nouveaux mécanismes financiers innovants (accord d'échanges dette-nature ou taxation des transactions financières internationales, par exemple)"

 La suppression de la référence à la dette écologique et à la taxation des transactions financières m’apparaît inacceptable.

Amendement 37 (EFD). Mon vote: contre

 "19. invite la communauté internationale à accroître de façon significative son soutien financier aux efforts déployés par les pays en développement au titre de l'adaptation et de l'atténuation des changements climatiques, en explorant de nouveaux mécanismes financiers innovants, tout en prenant soin de ne pas encourager une nouvelle spéculation financières (sur les échanges dette-nature ou les produits dérivés des quotas d'émission de gaz à effet de serre, par exemple)"

 Si cet amendement propose "de ne pas encourager une nouvelle spéculation financières", il n'en remet pas pour autant en cause la logique de bourse des droits à polluer du paquet climat énergie. Pas question ! J’ai voté contre donc.

 Amendement 28 (ECR). Mon vote: contre

"20. souligne qu'une partie substantielle des recettes générées par la mise aux enchères de certificats dans le cadre du système communautaire d'échange d'émissions (UE ETS), y inclus la mise aux enchères pour l'aviation et le transport maritime, puisse – en fonction des décisions prises par les États membres – être allouée aux pays en développement pour leur permettre de remédier et s'adapter aux changements climatiques; souligne toutefois que plus de 50 % des émissions de l'Union ne sont pas couvertes par le SCEQE entré en vigueur en 2005, rappelle dès lors qu'il convient de définir des stratégies alternatives afin que la réduction des émissions ne repose pas uniquement sur l'industrie, mais sur chaque secteur de l'économie, et en particulier les États membres, et que chacun d'entre eux assume ses responsabilités

 Même chose: je me prononce contre le système aberrant qui permet "la mise aux enchères de certificats dans le cadre du système communautaire d'échange d'émissions (UE ETS)".

 Amendements 13/1 et 13/2 (PPE). Mon vote: contre

 "30 bis. souligne que le passage, à l'échelle internationale, à une économie à faible intensité de carbone conférera à l'énergie nucléaire un rôle important dans le bouquet énergétique à moyen terme; souligne toutefois que les questions relatives à la sûreté et la sécurité du cycle du combustible nucléaire doivent être abordées de façon adéquate à l'échelle internationale afin de garantir un niveau de sûreté aussi élevé que possible"

 Cet amendement, que ce soit dans sa première ou sa deuxième partie, fait l'apologie du nucléaire. Il est donc tout simplement inacceptable. J’ai voté contre. Contrairement à ce qu’a laissé entendre Daniel Cohn Bendit. Mais je pense qu’il a confondu ce vote avec celui plus tard sur un amendement des écologistes que j’examine plus loin.

Amendement 14/1 (PPE). Mon vote: contre

 L'amendement proposait la suppression de la partie en gras ci-dessous:

"33. invite l'Union à préciser les conditions dans lesquelles elle pourrait s'engager à réduire encore ses émissions, en tenant compte du fait que les recommandations scientifiques les plus récentes préconisent un engagement en faveur d'une réduction des émissions de l'ordre de 40 %, l'opinion publique dans les pays en développement comme dans les pays développés se montrant par ailleurs disposée à souscrire à cet objectif"

 L'objectif de la réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre préconisée par le GIEC et soutenue par les peuples (dont nous nous permettons de rappeler qu'ils sont les souverains et que nous sommes leurs serviteurs chevronnés) est un impératif. Proposer sa suppression est irresponsable. J’ai donc voté contre.

 Amendement 14/2 (PPE). Mon vote: pour

 L'amendement proposait de "Déplacer le paragraphe 33 après le paragraphe 6". Le paragraphe 6 traitant du même sujet et étant donné qu'il n'y avait pas demande de changement de fond, je n’ai pas vu d'objection à l'approbation de cet amendement de forme. J’ai eu tort ?

 Amendement 57 (Verts). Mon vote: contre

 "45 bis. soutient que la réduction des émissions mondiales ne doit pas déboucher sur d'autres menaces, telles que la prolifération nucléaire ou le terrorisme; estime dès lors qu'il faut continuer à exclure l'énergie nucléaire du MDP ou d'autres mécanismes internationaux visant à récompenser les réductions d'émission"

 C’est à ce sujet que Cohn Bendit confond. J’ai déjà voté contre le nucléaire à l’amendement précédent déposé par la droite (PPE) Ici c’est autre chose. Si la sortie du nucléaire est une impérieuse nécessité, je ne vois pas ce que la référence au terrorisme fait ici dans cet amendement. Ni pour quelle raison à la faveur d’un amendement contre le nucléaire je devrais avaler l’approbation du marché mondial du carbone.


692 commentaires à “La proposition aux Verts”
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  1. Hervé dit :

    Le Monde fait dire des choses à Mélenchon, et tout de suite Vergnes et Co s'en empare !
    Et comme un journaleux du Monde dit que Mélenchon à dit du mal du NPA, c'est que ça doit être vrai ! C'est Le Monde qui le dit. Et comme chacun sait Vergnes et Co croient durent comme fer tout ce que dit Le Monde...

    Vous êtes très intéressants quand vous venez confronter vos idées. Beaucoup moins quand vous colportez des "y'a quelqu'un qui m'a dit que... et en plus c'est écrit dans Le Monde, alors..."
    On n'est plus dans le débat là.
    S'il s'agit là des seuls arguments qui vous restent c'est juste désolant et franchement pas passionnant.

  2. Hervé dit :

    Excusez des fautes, il est temps que j'aille rejoindre Morphée !

  3. André Assiétoi dit :

    Oui, c'est ça. Et sur France Inter, Mélenchon n'a pas bavé sur le NPA, tous les auditeurs ont été victimes d'hallucinations auditives. T'as raison, tu ferais mieux d'aller te coucher...

  4. raquel dit :

    @ 162 Je suis Raquel Garrido, qd je m exprime je n ai pas besoin de blaze... et desolee de te decevoir je ne suis pas Jennifer!

    a bientot dans des echanges interessants, argumentes et productifs!

  5. turmel jm dit :

    ASSIETOI,etre anti stalinien et vouloir la mort du PCF,le proces d intention je pense qu il n est pas du coté ou tu l indiques.Qui peut dire objectivement aujourdh ui que le PCF est ainsi? Pour avoir été souvent en désaccord,et eu égard à la démocratie que nous appliquons dans nos instances,le stalinisme..franchement cela n a pas de sens y compris vis à vis de l appareil comme disent tous ceux qui nous aiment..La preuve, en Charente Poitou et dans une autre Région,le vote des adhérents a contredit les décisions des directions qui souhaitaient l alliance avec le PS dés le 1 tour.Ne pas apprécier le PCF pour sa politique,ok c est la démocratie,mais le traiter de stal ça ne tient pas la route. Cela sera mon dernier échange avec toi.Merci de m avoir répondu.

  6. jennifer dit :

    Zidane à Gaza

    Le joueur de football français Zinedine Zidane vient d’annoncer qu’il se rendrait dans la Bande de Gaza en mars 2010, en tant qu’ambassadeur de l’UNICEF.
    "Je suis ému d’avoir été désigné par l’UNICEF pour accomplir cette mission. Je ferais tout mon possible pour voir un grand sourire sur le visage des habitants de Gaza. Les Gazaouis ont beaucoup souffert et subi d’énormes pertes suite aux violences commises par Israël à leur égard" a-t-il déclaré.

  7. carlo dit :

    Vouloir unir le socialisme, la République et l'écologie est un projet cohérent. Le dénominateur commun de tout cela est évidemment la remise en cause du libéralisme. Pas de socialisme sans solidarité, pas de république sans la reconnaissance que l'intérêt général ne se réduit pas à la somme des intérêts particuliers, pas d'écologie si la loi du marché doit gouverner notre relation à la nature. Ce projet, qui était très exactement celui de la gauche plurielle en 1997, avait alors provoqué l'adhésion de l'électorat. Malheureusement, Jospin, comme Mitterrand avant lui et avec lui, n'a absolument pas mis en oeuvre ce projet et a au contraire participé à la dérive social-libérale de la social-démocratie européenne.
    L'idée d'une alliance électorale avec les Verts, en tous cas avec une partie d'entre eux, ceux qui étaient contre le TCE, n'est pas en soi absurde. Mais alors pourquoi faire cette proposition à Europe Ecologie, et pire encore à DCB, dont les convictions libérales sont parfaitement connues et complètement assumées par l'intéressé lui-même? L'initiative de Jean-Luc Mélenchon me semble donc tout à fait regrettable et propre à décourager définitivement le NPA de rejoindre le FdG. Elle n'est pas sans rappeler la tentative désespérée -et absurde- de SR de s'allier avec FB entre les deux tours de la présidentielle.
    @ Gilles
    Bon rétablissement.

  8. carlo dit :

    Que SR commette une telle bévue, quoi de plus habituel? De la part de Jean-Luc Mélenchon, cela ne manque pas de surprendre... et d'inquiéter.

  9. jennifer dit :

    André Assietoi
    contrairement à ce qu’affirment les bénis oui-oui qui éructent dès lors qu’on ne passe pas la brosse à reluire à leur gourou

    Si on ne critique pas les dirigeants coûte que coûte, rien que parce qu'ils sont dirigeants et donc forcément ont tort, on est des béni oui oui? C'est quoi ce "démocratisme" anti dirigeants? Peut être il t'a échappé que les dirigeants ne sont pas tout des pourris et des vendus et que souvent on a rejoint le parti à cause de ce fait justement et aussi que parfois on est d'accord avec nos dirigeants (que tu appelles de façon dépriéciative des "gourous"). Donc si on ne sème pas la démagogie anti dirigeants qui fait tant recette chez certains qui ne comprennent pas la nécessité de se regrouper en tant que parti pour agir dans la situation politique, on est forcément des béni oui-oui. C'est le même refrain qu'on serine contre Chavez et Zelaya qui sontforcément des dictateurs, parce qu'ils dirigent des processsus de changement. Allez Chavez, retourne à la base, t'es qu'un gourou et les gens sont hypnoptisés. Non c'est pas parce que les gens veulent une révolution et qu'ils comprennent qu'ils ont besoin de dirigeants qui dirigent.

    Non, Mélenchon, va cultiver ton jardin, surtout ne parle jamais aux médias, et si tu parles convoques immédiatement un congrès du PG pour qu'on contrôle ce que tu dis expréssément, des fois que tu serais pas démocratique. T'as tort de prendre des initiatives et d'interpeller EE sur leur projet. Quelle initiative incongrue! Tu leur demandes devant tout le monde s'ils vont s'allier au MoDem au 2ème tour, s'ils seraient pour s'unir pour battre la droite! On avait dit que c'était PS+EE qu'on interpellait et toi tu as fait seulement CBD. Mince ça vaut bien qu'on fasse un congrès extraordinaire! T'avais pas dit que tu parlerais juste à CBD! Ne parles jamais sans que moi, Jennifer, je te donne l'autorisation, sinon, moi Jennifer, je ferai un scandale dans le PG!

  10. jennifer dit :

    La contre révolution en marche en Amérique latine:

    06.12.2009. Équateur.

    Le président de l’Équateur, Rafael Correa, a alerté aujourd’hui la communauté internationale sur la gravité du précédent d’impunité des putschistes au Honduras et a réitéré que son gouvernement ne reconnaît que le président constitutionnel légitime, Manuel Zelaya.

    Lors du récent Sommet Ibéroaméricain au Portugal, a expliqué Correa lors de son traditionnel rendez-vous radiophonique du samedi, le cas du Honduras a été discuté et il n’y a pas eu de consensus clair.

    "Oscar Arias, président du Costa Rica, disait qu’il fallait reconnaître le gouvernement issu de ces élections" a-t-il rapporté. "Par contre, Luiz Ignacio Lula Da Silva, président du Brésil, a dit que cela était absurde car cela signifierait que dans ce cas tout le monde pourrait faire un coup d’État, appeler á des élections deux mois plus tard, comme si de rien n’était."

    "Et bien entendu cette position est aussi celle de l’Équateur. Pour nous le cas du Honduras est extrêmement grave et il est absurde de vouloir le légitimer avec des élections illégitimes et frauduleuses. Nous n’allons pas reconnaître d’autre gouvernement que celui de Manuel Zelaya", a-t-il souligné. Il a rappelé que le putschiste Roberto Micheletti a déclaré publiquement que cela devait servir d’avertissement a Chávez (Venezuela), Correa (Equateur), Lula (Brésil), Morales (Bolivie), Fernández de Kichner (Argentine), c’est-á-dire aux gouvernements progressistes de l’Amérique Latine.

    "Voilá l’arrogance de ces gorilles et de cette droite. Cette déclaration est enregistrée même si beaucoup de médias la passent sous silence. Elle exprime exactement la nature de cette droite putschiste, arrogante, qui a ses adeptes en Équateur", a-t-il dénoncé.

    "Ne nous trompons pas, a ajouté Correa face aux exclamations de soutien du public à son gouvernement, c’est ainsi que pense cette droite, mais ils ne passeront pas ! Ils le savent sinon il y a longtemps qu’ils auraient tenté de nous renverser."

  11. carlo dit :

    @ jennifer
    "Si tu parles convoques immédiatement un congrès du PG pour qu’on contrôle ce que tu dis expréssément".
    Soit, mais cela ne suffit pas à donner raison à Jean-Luc Mélenchon.
    Jean-Luc Mélenchon a critiqué à juste titre le projet d'alliance entre le PS et le MoDem et il serait maintenant prêt à s'allier à Europe Ecologie, qui est favorable à une alliance avec le MoDem, pour battre un autre parti (le PS) qu'il faut justement battre parce qu'il est prêt à s'allier avec le MoDem. Absurde.

  12. carlo dit :

    Si Jean-Luc Mélenchon avait voulu donner raison aux analyses du NPA, il ne s'y serait pas pris autrement...

  13. jennifer dit :

    Carlo

    Il pose la question d'une alliance pour battre la droite sans le Modem(qui est la droite) au 2ème tour. Le FdG parlait d'une alliance avec le PS et EE au 2ème tour. C'est quand même ce qui a été décidé depuis des semaines et ce sur quoi le NPA était d'accord (la question des exécutifs étant celle du "3ème tour" si on peut dire ainsi). 1er tour, liste autonome de la gauche radicale, 2ème tour, liste pour battre la droite, 3ème tour, on met nos conditions sur la base du rapport de force pour faire des conseils régionaux avec nos idées (c'est là que le NPA voulait des garanties, qu'on ne peut poser sans avoir eu le 1er tour déjà: si le PS et EE sont majo on veut pas trop y aller et puis plein de petites phrases pour nuancer etc..). Mais le 2ème tour est clair: c'est battre la droite en s'alliant avec PS et EE sans le modem

    Vous avez vu que S. Royal maintenant montre les cartes plus clairement: alliance avec le MoDem dès le 1er tour? Le PS ne saurait tarder à suivre cette pionière dans la liquidation du PS. M'est avis qu'aux présidentielles le PS appelera dès le 1er tour à une alliance avec le Modem. Royal c'est l'avant garde du social libéralisme et du coulage du PS.

  14. 4 Août dit :

    L'entame du député est difficile à entendre pour Barroso et ses amis, qu'il juge « tristounets », après avoir obtenu « à force d'intimidations, de mensonges et en ignorant les référendums démocratiques », un Traité de Lisbonne méprisable

    Marianne2

  15. Pulchérie D dit :

    @ Tous, à Jean-Luc Mélenchon, à Gilles,

    « … tous les experts s’accordent aujourd’hui pour dire qu’en France 30 % des sans domicile fixe (SDF) sont des psychotiques, c’est-à-dire d’authentiques malades mentaux qui ont été abandonnés et qui meurent sur les trottoirs de nos villes ».
    Article paru dans le Monde Diplomatique de décembre 2009, page 6, milieu de la 1ère colonne.
    Auteur : Patrick Coupechoux.
    A déjà écrit : Un monde de fous., Seuil, 2006.
    La déprime des opprimés. Seuil, 2009.
    Dès le début, il s’indigne des discours de Sarkozy. Il cite un passage de Sarkozy, en visite le 2 décembre 2008, à l’hôpital psychiatrique d’Antony : «…les réadmissions fréquentes de tous ces patients dont vous vous demandez si la place est bien ici » contrastant avec un autre propos :
    « Mais des gens dangereux dans la rue, c’est un scandale aussi ».

    Que faut-il en faire, des aliénés ? Hitler les englobait dans « la solution finale ».

    Pendant que NPA, FdG, et PC se livrent à des états d’âme, se font des querelles dites à tort « d’Allemands », un monde menaçant se prépare, si la droite continue à régner.

    Sursum corda

  16. carlo dit :

    @ jennifer
    "Mais le 2ème tour est clair: c’est battre la droite en s’alliant avec le PS et EE sans le modem".
    Et c'est pourquoi la proposition de Jean-Luc Mélenchon à DCB est absurde. DCB est favorable à une alliance avec le MoDem. L'idée de s'allier avec lui contre le PS, parce que le PS est lui-même favorable à une alliance avec le MoDem et à la condition que DCB renonce de son côté à ce projet d'alliance avec le MoDem, n'a pas de sens.
    "Vous avez vu que S. Royal maintenant montre les cartes plus clairement: alliance avec le MoDem dès le 1er tour?". Je ne vois pas ce que cela change. Si le MoDem c'est la droite, ce que je crois, il ne doit y avoir d'alliance ni au 1er tour ni au 2ème.

  17. toto dit :

    A son insu et de son plein gré il est bien enfermé dans cette logique dévastatrice notre héros national.

    http://www.marianne2.fr/Besancenot,-l-idiot-utile-du-sarkozysme_a182314.html

    Petit homme ne sera jamais assez grand pour l'Histoire.

  18. le Prolo du Biolo dit :

    @ 256 Carlo

    Faut pas te fier aux apparences.
    Jean Luc c'est un ex-Prof, un pédago.
    Il démontre par l'exemple, et en mettant ses interlocuteurs concrêtement au pied du mur de leurs responsabilités.

    Il a fait la proposition à DCB parce-que c'était le moyen idéal de lui faire avouer clairement où il se classait politquement : avec le Modem.
    Et de faire ainsi clairement comprendre aux Verts de Gauche qui assistaient à ce débat que décidément DCB était irrécupérable et que la seule solution logique et cohérente pour eux était d'aller voir du côté du PG.

    Il est évident que Jean Luc n'avait pas en tête de traiter avec E.E. en tant que tel.
    Il sait tout autant que toi que c'est un fatras idéologique de Centre-Droit et qu'on n'a rien à faire avec ce genre de pélerins.

  19. bon, hier tout le monde a pris le torchon de mme Zappi en pleine poire...
    mais comme je l'ai lu ailleurs :
    "Sylvia Zappi est au journalisme politique ce que BHL est à la philosophie."
    pour preuve ?
    par exemple ce qu'en dit le NPA de Nice
    ou ce qu'en dit acrimed (attention PDF)...
    ou mon excellent camarade du Comité de salut Public
    Sylvia Zappi, l'est pas de la race des journalistes de compagnie, plutôt de celle des nouveaux chiens de garde...
    Les intégristes vont pas tarder à nous sortir des torchons de Zeimour pour justifier du mot d'ordre "feu sur les quartiers généraux"...
    Vieille tentation nihiliste ou auto-destructrice de l'extréme gauche française...
    et pendant ce temps, comme dit Pulcherie D...

  20. le Prolo du Biolo dit :

    De toutes façons, ça va être plus limpides pour tout le monde désormais, les choix se réduisent:

    Le PS veut le Modem
    E.E. veut le Modem.

    Et qu'est-ce qui reste clairement à Gauche maintenant ?

    C'est plutôt mieux, on va pouvoir en découdre sur des bases beaucoup plus claires.

  21. langue-rouge dit :

    @Jennifer
    Sur la question des exécutifs, inutile de revenir à la charge tout le monde connait la nature des désaccords entre le FdG et le NPA.
    Par contre, sur le coups médiatique de Mélenchon sur EE, il y a de quoi se poser des questions. Il n'y a pas de différences de nature entre EE et le PS au delà des divergences tactiques qui peuvent exister. Les 2 n'excluent pas de faire alliance avec le Modem, DCB étant même plus enthousiaste à cette idée que Martine Aubry. La seule logique que je vois dans la proposition de Mélenchon c'est une manoeuvre politicienne purement opportuniste visant à se placer au centre du jeu politique.
    Je critique souvent ceux qui au sein du NPA cherchent par des manoeuvres de ce genre à jouer le PG contre le PCF. Et j'espère que les adhérents du PG gardent leur esprit critique quand leur direction manoeuvre de cette manière. Jouer EE contre le PS ça n'a aucun sens du point de vue d'une stratégie consistant à faire émerger une alternative antilibérale et anticapitaliste en rupture avec le social-libéralisme. Ce n'est pas en s'alliant de manière privilégié à un courant du social-libéralisme (jugé moins pire peut-être ?) contre un autre qu'on y arrivera.

    Quant à la phrase de Mélenchon rapportée par Zappi ("On ne fait pas de gonflette comme le NPA, mais nous, on ne s’est pas mangé de scission ni de tendances"), je considère que Mélenchon l'a bel et bien prononcée puisqu'il ne le conteste pas. Et j'avoue que ça ne m'étonne pas plus que ça.
    Au delà des piques inutiles sur la scission et la gonflette (en quoi le NPA fait il de la gonflette ?), sa remarque sur les tendances est inquiétante sur ce qu'elle révèle de sa vision de ce que doit être le débat interne. Pour moi, l'existence de tendances est le signe d'un débat interne vivant et démocratique. Par contre l'absence de tendances, c'est ça qui m'inquiète.

    Tout n'est pas rose au sein du NPA certes mais côté démocratie, aucune autre organisation n'a de leçons à nous donner.

  22. Carlo dit :

    @ Le Prolo du Biolo
    "Il a fait la proposition à DCB parce que c’était le moyen idéal de lui faire avouer clairement où il se classait politquement : avec le Modem."
    Soit, mais c'était inutile, DCB ayant déjà avoué à plusieurs reprises qu'il est favorable à une alliance avec le MoDem avec qui il partage l'essentiel: la foi européiste et régionaliste, notamment. Mais c'était aussi particulièrement malvenu car il sera encore plus difficile à l'avenir de s'allier avec le NPA.
    Jean-Luc Mélenchon a commis une erreur (grossière). Sachons le reconnaître. Cela n'enlève rien à son courage ni à la justesse de son engagement.

  23. jennifer dit :

    Vraiment Carlo, on tourne autour du pot et on dit la même chose. Je vais essayer encore de repréciser ce que je dis, si jamais il y a un malentendu. Après j'arrête car j'ai l'impression que tu dis comme moi.

    La proposition à DCB n'était pas "absurde" comme tu dis, car jusque là il ne s'était pas prononcé aussi clairement par rapport au MoDem et en tout cas, pas devant tous les spectateurs et auditeurs. Le PS l'avait fait (de parler de son alliance avec le Modem) donc c'était déjà fichu. Le proposer à EE permettait ainsi d'enfoncer un coin entre les 2, et éventuellement d'exposer cela aussi aux yeux des militants du PS qui sont susceptibles de se poser des questions. Je ne vois pas comment on peut faire progresser le débat d'idées si on laisse les choses floues. Il faut qu'elles soient dites et c'est à quoi Jean Luc s'est efforcé.

    Et Hop on l'accuse de mille choses alors qu'il ne fait que forcer DCB à se prononcer, à éclaircir les choses et à appeler un chat un chat. Je trouve cela très intelligent. Mais certains, observateurs passifs de la lutte de classe et non acteurs, sont si prompts à l'accusation dès qu'on agit. Il faudrait rester contemplatifs de ce qui se passe et à la traîne de forces. Ce que j'aime dans le PG c'est qu'on essaie de bouger les lignes de forces, toujours dans la même orientation (n'en déplaise à certains utopistes qui n'acceptent pas au fond le désistement au 2ème tour pour battre la droite)

    Sur Royal. Oui ça change quelque chose car elle ne le disait pas aussi clairement avant. Aux présidentielles, elle avait couru chez Bayrou juste au moment du 2ème tour. Si tu ne vois pas ce que cela change, alors je m'inquiète pour toi. Je reprécise le projet depuis tout temps de Royal: créer un parti démocrate à l'américaine qui engloberait tout de la droite ("progressiste") à la gauche extrême. Elle y a été mollo avant et maintenant que Aubry a marché dans ses pas, pour le 2ème tour, et bien maintenant elle en parle pour le 1er tour. Ensuite elle pourrait demander que le PS et le Modem fusionnent peut être, ou en tout cas collaborent de façon permanente. Oui je suis bien d'accord avec toi. On n'est pour le Modem ni au 1er ni au 2ème tour. Mais là il s'est passé quelque chose dans le projet de social libéralisme, un pas de plus qu'il est important d'apprécier à sa juste valeur et dans sa dynamique.

  24. le Prolo du Biolo dit :

    @ Pulchérie D

    Les médecins et infirmiers en psychiatrie disent que faute de place et de Personnel les hôpitaux spécialisés sont obligés de renvoyer chez eux au bout de 15 jours des malades qu'ils gardaient autrefois plusieurs mois.
    Et souvent de se contenter de les "endormir" pour "avoir la paix", plutôt que d'essayer de les soigner.

    Et qu'en guise d'économies, on se retrouvait en fait avec des malades mal soignés, des rechutes plus graves, et des "re-traitements" encore plus coûteux.
    Même du simple point de vue de la logique financière de Pinnochio, ça ne fonctionne pas ce système.

    Et on ne parle même pas de la détresse des malades et de leurs familles.

    Complètement irresponsable.

  25. le Prolo du Biolo dit :

    @ Carlo - 271

    Toi tu es politisé, et comme moi tu le sais parfaitement que DCB est au Centre.

    Mais le grand public (celui qui assistait à cette émission) ?
    Une petite piqûre de rappel était sans doute nécessaire.
    Non ?

  26. jennifer dit :

    Langue Rouge
    D'abord sur ce que je disais entièrement sur le NPA, c'est ce que m'ont dit des militants du NPA, sans donner plus de détails donc peut être je n'aurais pas du en parler ici car ça fait des bruits mais quand même, c'est pas des gens extèrieurs au NPA ou hostiles au NPA. Bon de façon générale t'as raison, mieux vaut pas dire ce genre de choses sans preuves et faits exacts. Mea Culpa.

    Que Jean-Luc Mélenchon s'adresse directement à EE, je ne vois pas du tout où est la manoeuvre. Au lieu de spéculer sur ce que les gens disent, on parle, on dit les choses. Moi je trouve au contraire Jean-Luc Mélenchon cherche à réhabiliter le débat politique et à le faire le plus honnêtement possible et que tous les citoyens s'en emparent et soient témoins. C'est pas à huit clos mais devant tout le monde. C'est pas une manoeuvre, pas un mensonge, pas une calomnie derrière le dos. C'est ouvert et direct.

    C'est une différence d'appréciation voilà. Moi c'est comme cela que je conçois la politique. Surtout quand on a vocation à devenir majoritaire. On cherche à se faire entendre, et on bouscule les enfermements médiatiques. Et pas besoin de me dire qu'au NPA c'est mieux. Ca devient lassant et infantile ce type de débats, du genre "chez moi c'est mieux que chez toi".

    Par ailleurs si Jean-Luc Mélenchon n'a pas encore démenti les écrits de Zappi c'est qu'il est à la Convention du PG.

  27. Pulchérie D dit :

    @ prolo du bio
    Je trouve cette situation terrifiante.
    On peut accepter bien des compromis, pourvu que l'on se débarrasse de perspectives gouvernementales aussi
    inhumaines.

  28. curtillat dit :

    @218 Jean ai marre.. ça m'agace un peu comme toi de voir certains ne s'adresser qu'à leur petit cercle privilégié mais le sujet parfois commande. Je zappe les joutes homériques et souvent méprisantes au détriment de l'argumentation mais tout le monde pense argumenter et ne mépriser personne n'est-ce pas ? Je souris en effet quand on se plaint ici ou là qu'on ne réponde pas à son post Et pour tout dire j'en ai marre,sans jeu de mot,de ces Régionales sur lesquelles nous nous étripons "pour des oeufs de mouche dans des toiles d'araignée "alors que....Et je persiste et signe ;tant d'autres combats comme la question Palestinienne qui me tient à coeur même si je ne suis pas monomaniaque mériteraient bien plus notre énergie militante.Il y a un an Gaza. Le PG naissant était d'un silence assourdissant.Cette année il n'y aura pas d'excuse et je souhaite que ce blog,comme le PG, comme Jean-Luc Mélenchon qui a rarement abordé le sujet s'emparent du sujet

  29. Pierre L dit :

    à toto (6 décembre 2009 à 10h03)

    Renaud Dély, l'auteur de "L'idiot utile du Sarkozysme" aurait-il été pomper ses idées
    sur Besancenot chez Alternative Libérale ?

  30. El Sinsé dit :

    Please, please, please Monsieur Mélenchon, il serrait peut etre plus judicieux de ne plus employer le terme " Réchauffement " mais plutot le terme " Changement " à propos du climat Et oui, le réchauffement climatique est une composante du changement climatique... Non ?

    Tenez, cadeau ! un lien utile à balancer aux climatoseptiques, d'ailleurs les arguments sont en Creatives Commons... :-)... Pourquoi s'en priver

    la réalité du changement climatique est incontestable, par Scott A. Mandia, Météorologue

  31. langue-rouge dit :

    @Jennifer
    Ce qui se passe au sein du NPA, c'est un vrai débat démocratique, voilà tout. Pour le reste, les versions varient en fonction de la sensibilité politique des adhérents (ceux qui sont plus proches de l'orientation B, les bolchos, les anars et libertaires vont certainement dire qu'on vend notre âme au diable en discutant avec vous, d'autres de la C qu'on est au fond du trou si on ne se couche pas devant toutes les exigences du PCF et du PG etc...).

    "Par ailleurs si Jean-Luc Mélenchon n’a pas encore démenti les écrits de Zappi c’est qu’il est à la Convention du PG."
    Mais bien sûr. Cela m'étonnera toujours de voir la confiance aveugle que lui font certains militants du PG. Quand Besancenot dit une connerie (il l'avait fait au début quand il affirmait que Mélenchon voulait construire un PS bis), je ne vais pas lui chercher 1000 excuses et si certains à la direction du NPA veulent jouer aux petits chefs (ça arrive comme dans tous les partis), je les envoie chier comme de très nombreux adhérents d'ailleurs.
    Mais bon, admettons, et attendons demain soir qu'il s'exprime à la télé. S'il ne dit rien sur cette remarque et s'il ne dit rien non plus sur son blog j'en concluerais que Zappi aura rapporté fidèlement ses propos et je suppose que peut-être tu émettras alors une toute petite critique sur le grand chef.

    "Et pas besoin de me dire qu’au NPA c’est mieux. Ca devient lassant et infantile ce type de débats, du genre « chez moi c’est mieux que chez toi »."
    Dans ce cas Jennifer pas besoin de la ramener non plus sur le PG parti creuset (comme si le NPA n'en était pas un), où ça se passe tellement bien et pas besoin non plus d'en rajouter sur ce qui se passe au sein du NPA.

    Au fait, il y a des tendances au PG ? Il y aura des orientations différentes défendues par les adhérents ?

  32. Michel.S. dit :

    Pas de longs discours à faire. Je crois profondément que JENNIFER (23) a tout dit. C'est à la base, dans la vraie lutte que l'on fait l'unité. Et elle se traduira aussi dans les urnes, sans que l'on en fasse tout un taintoin entre tous les compagnons de lutte.

  33. carlo dit :

    @ Jennifer
    "On dit la même chose".
    A peu près, c'est vrai, mais seulement à peu près. Je ne vois évidemment aucun inconvénient à ce que Jean-Luc Mélenchon fasse confesser publiquement -et une nouvelle fois- à DCB son intention de s'allier avec le MoDem, ce à quoi C. Lepage, côté MoDem, est également favorable. J'approuve même l'idée d'enfoncer un coin entre EE et les Verts, du moins certains, car je ne vois pas en quoi D. Voynet, ex-ministre deJospin serait plus fréquentable que DCB. En revanche, je maintiens qu'il était absurde de la part de Jean-Luc Mélenchon, et même ridicule, de proposer une alliance à DCB, le représentant des bobos qui dispute cette frange de l'électorat au¨PS, au MoDem voire à la droite Sarkozyste carlaïsée et de donner ainsi l'impression, fausse, je l'espère, que rien ne peut se faire en France sans l'accord préalable des bobos. J'ajoute, mais cela va de soi, que la proposition de Jean-Luc Mélenchon ne pouvait qu'indisposer le NPA alors que l'objectif premier demeure l'union de l'ensemble de l'autre gauche dans laquelle il faudrait inclure JPC qui se rapproche malheureusement de plus en plus dangereusement du PS.
    "

  34. MAZAN dit :

    @jennifer (233)

    Si je comprends, le PG tient une convention nationale ce week-end. Sauf erreur de ma part, en se référant aux statuts du PG, la Convention Nationale n'est pas un organisme statutaire.
    Il existe le bureau national, sa réunion.
    Une convention en politique, c'est un espèce de congrès, une réunion politique pour prendre et acter des orientation politiques "pas ordinaires".
    La demande de Gilles est sans doute anti-statutaire car les militants du PG ne peuvent pas statutairement demander la réu d'un congrès ou de toute autres instance décisionnelle (on voit le degrés de démocratie au sein du PG, tout est à la main du conseil national), il n'empêche que la convention nationale l'est tout autant anti-statutaire.
    Mais sur le fond Gilles a raison, le fait que le PG tienne une convention, c'est parce il y a discussion d'un problème politique hors du champ défini ou acté précédemment, non pas la poursuite de la ligne mais intégrant un élément politique nouveau.
    iL est tout en droit de demander un congrès anti-satutaire dans la mesure où la direction du PG tient une convention non prévue par les statuts.

  35. jean ai marre dit :

    Le PG a sa convention, pour certains avec qui je fais nombre, il sera très instructif car il orientera notre engagement actif, en tout cas pour ma part il motivera mon adhésion au PG.
    @194, 197, @205, 227, Je ne suis pas frustré, de ne pas être lu, seulement c'est le débat qui me frustre. nuance.
    Si je peux me permettre, je demanderais aux adhérents PG, s'il est possible de porter une contradiction ciblée, argumentée au pg du Modem. Car c'est cela qu'il va falloir expliquer, en le démontant pièce par pièce, aux camarades Verts.
    Par exemple, Bayrou, ne parle pas de l'engagement de la France dans l'OTAN.de l'envoi de troupe en Afganistan, et où il prendrait les soldats ? et pour être plus terre à terre, la gestion de l'eau dans les communes.etc..

  36. Louise dit :

    @ propos d’écologie et de socialisme.

    J’avoue que je m’emmêle un peu les pinceaux entre Verts, EE, Cohn Bendit libéral pas libéral, libertaire cadre d’un parti ni à gauche ni à droite ou peut-être on sait pas. Pouf.
    Et Martine Billard qui a quitté les Verts pour le parti de gauche.

    Alors je reprends mes petites bases, autant pour vous les faire partager que pour avoir l’esprit plus clair et c’est pas sûr que j’y arrive mais j’essaie.
    C’est quoi l’écologie et d’où que ça vient ?

    « En 1866, le biologiste allemand Ernst Haeckel a forgé le terme écologie. Le concept d'écologie a été introduit en France par les géographes de l'école des Annales de Géographie, notamment Paul Vidal de la Blache, qui suivait de près - surtout après 1871 - les travaux allemands, notamment ceux de Friedrich Ratzel. Les Annales furent le siège d'une collaboration entre des géographes et des botanistes comme Gaston Bonnier. Toutefois, l'orientation néolamarckienne prise en France à cette époque fit que le concept se développa beaucoup plus chez les anglo-saxons. »
    Wikipédia (ça vaut ce que ça vaut et y’a pleins de gros mots en plus)

    De ce que je comprends c’est que l’écologie est au départ un concept de biologiste. Elle a donc à voir avec les êtres vivants.
    Et l’écologie dans son acceptation actuelle c’est avant tout autre chose, la science qui a pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants.
    Alors pourquoi ça intéresse Paul Vidal de la Blache, géographe de l’Ecole des Annales. Et tiens pourquoi cette école justement ? Cette école et je ne m’étendrai pas, s’efforce d’intégrer à ses observations géographiques ou historiques, le champ des autres sciences.
    Et ce qui intéresse le géographe ici, c’est l’idée de relation avec l’environnement. Relation. Avec l’environnement. Certes, les relations des animaux, végétaux, micro-organismes avec leur environnement. Et à partir de là on va par exemple identifier des « écosystèmes » c’est-à-dire justement des interdépendances, des relations entre différents êtres vivants dans un même milieu, que ce soit à l’échelle de mon jardin (que je n’ai pas sniff !) celle d’un un sous-bois, ou dans un marais par exemple ou même une forêt.
    Et le géographe, lui, va prendre une petite chose qui l’intéresse, l’homme, qui est un être vivant et de le considérer les interactions, les relations qu’il entretient avec son milieu.
    Son milieu.
    Alors, la géographie a développé cette idée mais l’a porté sur le terrain du politique, ce qui est souvent le cas avec la géographie.
    Il apparaît que le concept d’écologie se « développa » beaucoup plus chez les Anglo-Saxons.
    En France, avec le concours de la géographie, c’est la notion d’environnement qui s’est développée. C'est-à-dire « ce qui Nous environne ». De là, on va analyser les interdépendances pour considérer les problèmes environnementaux, c’est-à-dire ce qui est « né d’une interaction préjudiciable entre l’homme et son milieu » (Claude Bertrand).
    Alors, je vois là le rapport avec la politique.
    Les problèmes environnementaux peuvent être considérés comme des signes qui posent la question de la gestion de notre environnement.
    Préserver l’environnement pour nous préserver nous-mêmes. (Pollution par exemple : respect des écosystèmes comme celui des côtes bretonnes au regard de l’agriculture intensive qui déversant des nitrates dans les sols, ces-mêmes nitrates se sont retrouvés par infliltrations et ruissellements dans la mer en perturbant un équilibre qui nous épargnait les problèmes et d’émanations toxiques, et pour aller plus loin celui économique de rendre des plages impropres à la fréquentation donc au tourisme et de nous amener à dépenser des fortunes pour nettoyer les plages. Et même topo pour les accidents de pétroliers, avec conséquences pour la pêche, le tourisme. Avec toute la question du respect des autres espèces, pour elles-mêmes et pour des équilibres dont nous dépendons etc etc).
    Et donc ça pose la question de la gestion que nous faisons de notre espace au regard de nos fonctionnements économiques. Donc par exemple, quid de l’agriculture intensive ? D’une agriculture qui, en reposant sur un modèle qui maximise la production, modèle productiviste…
    Là je comprends bien ce que veut dire antiproductivisme. Mais bon. Il paraît que c’est un gros mot.
    On voit comme la question de l’environnement touche aux modèles économiques qui sont les nôtres. Et à ce stade, je comprends le choix de Martine Billard. Et je n’ai donné qu’un exemple mais on peut en trouver plein et je compte sur vous pour en donner.
    C’est pourquoi, pour rester sur la question agricole, les orientations économiques se font sur un modèle d’agriculture dite « raisonnée ». Avec (prolo du biolo arrête-moi si je me trompe),
    un encouragement à produire bio, donc moins polluant pour l’environnement. Peut-être que si j’achète une pomme bio je ne serai peut-être pas plus en forme que si je mange une autre pomme, mais outre sa qualité gustative, c’est un rapport particulier à l’environnement que j’encourage. Et au-delà un rapport à la nature et au-delà à soi même et aux autres. On pourrait développer le sujet sur le terrain philosophique. Dans un cadre productiviste, c’est l’optimisation de la production qui passe avant tout le reste. Donc au détriment ici à terme de nous-mêmes. Alors, si on comprend bien l’enjeu alimentaire réel que ça a pu représenter de produire autant dans les années d’après-guerre, on en voit bien les limites, et sur le plan environnemental, et sur le plan économique. Souvenez-vous des quotas laitiers il n’y a pas si longtemps. Raison de plus pour s’interroger sur le productivisme. Produire oui, mais pour aller où ? Droit dans le mur ?
    Alors je comprends mieux le choix de Martine Billard.
    Mais je pousse un peu plus loin cette idée d’environnement.
    On observe des changements climatiques. On les observe. On n’est pas d’accord sur leurs causes certes, mais on les observe.
    Ces changements engendrent des problèmes.
    Je prends deux exemples :
    Des problèmes liés aux inondations et aux sécheresses.
    Ca pose des questions d’aménagements, où construire, comment penser l’écoulement des eaux (cf ville de Sète en pointe sur le sujet), qui sont les maires qui délivrent des permis de construire là où il ya des risques, pour les intérêts de qui, comment protéger les cultures, où les développer plutôt. Et donc ça pose des questions de solidarité nationale, comment gérer ces problèmes, avec quel argent ? Celui de ceux qui ne visent pas l’intérêt général ? Les catastrophes climatiques, comment les gérer, avec quel argent, avec quels moyens humains, quid des assurances ? Et ici, la question du capitalisme pointe son nez, avec quel agent allons-nous gérer nos problèmes environnementaux si l’argent des profits est détourné vers des paradis fiscaux, si il devient très difficile de contracter une assurance quand on gagne tout juste assez pour maintenir à flot sa société agricole, ou tout juste assez pour garnir l’assiette et payer les traites de la maison qu’on n’a pas fini de rembourser ? Protégeons un système d’assurance qui échappe à une logique purement commerciale. Sauvons les meubles car en France on a des outils pour gérer ça. Et si on peut pas s’en servir ?
    Je comprends le choix de Martine Billard de considérer que l’écologie a à voir avec la remise en cause des finalités du capitalisme.
    Mais poussons plus loin. La sécheresse. En France certes. Mais à l’échelle mondiale, les problèmes d’accès à l’eau. C’est-à-dire sur la planète, des populations qui auront de l’eau, et d’autres qui en « seront » privées. Un même phénomène peut avoir des répercussions plus ou moins graves selon les régions. Bon je dois dire aussi que c’est plus compliqué car un changement climatique qui produit de la sécheresse là peut produire avec la même cause, des inondations ici ou même un adoucissement positif du climat là, et je ne suis pas experte.
    Mais il y a des conséquences à des échelles différentes en des lieux différents avec des conséquences pour les sociétés dans la manière dont elles vont devoir gérer les problèmes environnementaux. Et si elles sont pieds points liés dans des logiques économiques et politiques liées qui les privent de retombées économiques et d’une gouvernance de leurs problème parce que l’argent va vers des paradis fiscaux ou bien dans celles d’un dirigeant soudoyé qui s’achète une villa sur la Côte d’azur, comment peuvent-ils faire ?
    Alors on a raison de se soucier de la question d’une distribution équitable des richesses, dans l’intérêt de tous, par respect pour nos réalités. C’est pas du socialisme ça ?
    Alors je comprends les choix de Martine Billard.
    L’écologie a tout à voir avec les valeurs de la Gauche. Alors, Cohn Bendit, il est à droite ou à gauche ? Faudrait savoir parce que là ça me paraît vâchement important !
    Et pour pousser encore un peu plus loin, l’environnement, ce n’est pas qu’une interaction de l’homme avec la « nature ». C’est une interaction avec tout ce qui l’entoure. Comme par exemple quand il se trouve à proximité immédiate des usines d’industries chimiques hyper dangereuses comme celle d’AZF. BOUM ! Il serait temps de remettre un peu son nez dans les questions qui touchent à l’économie. Alors en France on a l’outil SEVESO, qui réglemente un peu ça et c’est pas toujours probant, mais que dire dans des pays où la seule finalité est de produire, indépendamment des répercussions environnementales, faute de gouvernance, faute de sensibilisation, faute de sous, faute de tout.

    Bon j’ai développé comme j’ai pu et à mon tout petit niveau car je ne suis ni experte en écologie, ni même en Martine Billard, ni même en programme du PG.
    Mais voilà comment je me représente les choses vu de chez moi.
    Et pardon de n’avoir pas intégré la question du réchauffement climatique sous l’angle des causalités anthropiques. Il y aurait à en dire, mais encore une fois, ça me dépasse un peu.

  37. Louise dit :

    Oups, j'ai parlé de Sète, je voulais dire Agde.

  38. Claude dit :

    @langue-rouge (280):

    Je te réponds à toi parce que tu es le dernier sur la liste des messages que je viens de lire en mode accéléré n'y vois donc aucune attaque personnelle (on sait jamais, mieux vaut prévenir avant, vu la teneur des messages en question).

    Sur le fait que Mélenchon est à la Convention, je peux en témoigner, vu que j'y étais toute la journée d'hier... Sur la pseudo-journaliste (parce que pour moi, un journaliste doit rapporter des faits et non spéculer sur la base d'interprétations et de bruits de couloirs, ce qui est propre de l'agit-prop à laquelle Zappi nous a habitué, quel que soit le parti dont elle parle), je suis curieux de savoir comment elle a pu avoir cette information le matin où s'ouvrait la Convention (cf. l'heure de la publication de l'article) alors même que cette matinée était fermée aux médias et que Jean-Luc Mélenchon s'est très brièvement exprimé à 12H30 !

    quant aux tendances et aux courants qui semblent pour toi le summun de la démocratie interne et prouve la vitalité du parti en question, est-il besoin de rappeler qu'au PS aussi il existe des courants ? Je n'en pas plus sur le sujet car je n'ai pas l'intention de polémiquer le reste de la journée sur ce sujet ;)

  39. carlo dit :

    @ Jennifer
    "N’en déplaise à certains utopistes qui n’acceptent pas au fond le désistement au 2ème tour pour battre la droite". Battre la droite pour lui donner le pouvoir via le MoDem et les socio-libéraux du PS favorables à Lisbonne ne sert à rien. Il faut être suffisamment fort pour imposer à nos alliés une politique différente de celle que veulent la droite et la gauche boboïsée. On n'en prend certainement pas le chemin en proposant un accord électoral au chef de file des bobos et en se coupant du NPA.
    Le NPA a bien évidemment tort de s'isoler, mais Jean-Luc Mélenchon a également tort d'entretenir la fiction d'une gauche incluant tous les partis situés à la gauche du MoDem. La frontière entre la gauche et la droite passe à l'intérieur du PS et des Verts comme l'a bien montré le référendum sur le TCE. Jean-Luc Mélenchon l'a suffisamment dit alors.

  40. André Assiétoi dit :

    @ jennifer

    (n’en déplaise à certains utopistes qui n’acceptent pas au fond le désistement au 2ème tour pour battre la droite)

    Manipulatrice, en plus, parce que la question ne s'est jamais posée. Le NPA a toujours pratiqué le désistement républicain. Il a même fait, un jour, la connerie d'appeler à voter à droite, c'est dire...

  41. André Assiétoi dit :

    @ Carlo

    "Je ne vois évidemment aucun inconvénient à ce que Jean-Luc Mélenchon fasse confesser publiquement -et une nouvelle fois- à DCB son intention de s’allier avec le MoDem, ce à quoi C. Lepage, côté MoDem, est également favorable".

    Et pour cause, Corinne Lepage fait partie du MODEM. Son parti, Cap 21, est une composante du MODEM.
    C'est pourquoi l'interpellation de Mélenchon n'a aucun sens. Europe Écologie est déjà alliée au MODEM puisqu'elle présente des candidats qui! font partie du MODEM.

  42. Claude dit :

    Un mot encore sur le fait que Jean-Luc Mélenchon puisse s'exprimer sans avoir auparavant demandé l'autorisation "démocratique" aux adhérents de son parti...

    Est-ce qu'il doit demander l'autorisation de répondre à une interview, de convoquer un BN ou même une Convention ? Est-ce que les AG des comités doivent se prononcer sur chaque mot qu'il prononce par un vote formel ? Dans ce cas, il convient aussi de s'interroger sur la tenue de la Convention de ce WE dont le but est d'approuver et d'amender le projet de programme du GP : Est-ce que "ligne d'horizon a été écrit mot à mot dans et par les militants des comités ?

    La pseudo-démocratie dont il est question ici a une curieuse similitiude avec le "formalisme démocratique" à l'oeuvre dans l'ex-URSS où chacun était tenu à une "auto-critique" publique sur dès lors que son propos n'était pas conforme à la "ligne" du parti... La démocratie revendiquée par certains ici est une pseudo-démocratie où les militants devraient prendre la totalité des décisions et où leurs représentants n'auraient d'autre fonction que de servir de caisse de résonnance à leur comité. ainsi, mon comité vote un motion qui sera défendue par nos délégué à l'assemblée régionale. Il y a de fortes chances que les délégués des autres départements, quand bien même ils auraient très exactement la même appréciation sur le fond l'auront formulé autrement... On constate donc un désaccord sur le choix des mots et la place des virgules et chacun revient dans son comité faire part du désaccord existant et des amendements proposés... Re-assemblé générale du comité, re-vote sur la même position (amendée ou pas), retour à la réunion régionale. Les autres comités ont re-voté de leurs côté et les mots ne sont toujours pas les mêmes ? Pas grave, on recommence... Retour au Comité départemental qui re-convoque une AG, etc.

    Je n'appelle pas ça de la démocratie mais un foutage de gueule :D

  43. carlo dit :

    @ André Assiétol
    « Je ne vois évidemment aucun inconvénient à ce que Jean-Luc Mélenchon fasse confesser publiquement -et une nouvelle fois- à DCB son intention de s’allier avec le MoDem, ce à quoi C. Lepage, côté MoDem, est également favorable ».
    Je voulais dire que C. Lepage est favorable à une alliance entre le MoDem et d'autre part Europe Ecologie. Elle aussi souhaiterait enfoncer un coin entre EE et les Verts.
    "C’est pourquoi l’interpellation de Mélenchon n’a aucun sens.
    Entièrement d'accord. On peut le reconnaître sans nier pour autant le courage politique de Jean-Luc Mélenchon ni douter de la valeur de son combat

  44. Claude dit :

    @jean ai marre (283):

    Le Modem est adhérent à titre individuel ausii bien qu'européen (le groupe s'appelle la ALDE) à un organisme qui s'appelle l'internationale libérale et dont le président actuel s'appelle Micheletti, bien connu des honduriens. Est-il besoin d'entrer dans les détails croustillants sur ce qu'est le Modem ?

  45. André Assiétoi dit :

    @ toto (266)

    Ce serait honnête de citer aussi la réponse du NPA aux crapuleries de Renaud Dély.

    Hi, hi, hi, là je me marre franchement tellement c'est boyautant comme dirait l'ami entarteur. Devinez qui revendique la paternité de ce que cette crapule de Dély écrit sur Besancenot ?

    Toujours à propos de Renaud Dély, ceux qui se cachent derrière ce jean foutre pour débiner Besancenot (qu'on a bien le droit de critiquer, bien sûr, notamment lorsqu'il fait le people dans les médias) liront ceci avec intérêt.

  46. @ louise...
    "C’est pourquoi, pour rester sur la question agricole, les orientations économiques se font sur un modèle d’agriculture dite « raisonnée ». Avec (prolo du biolo arrête-moi si je me trompe),
    un encouragement à produire bio, donc moins polluant pour l’environnement. Peut-être que si j’achète une pomme bio je ne serai peut-être pas plus en forme que si je mange une autre pomme, mais outre sa qualité gustative, c’est un rapport particulier à l’environnement que j’encourage."

    le bio, parlons en...
    plus de ma moitié du "bio" consommé en france importé, c'est bon pour l'environnement ?
    des tomates "bio" aussi déguelasses gustativement que les produits industriels, et vendues hors saison, c'est raisonnable ?
    des normes d'agriculture et d'élevage bio qui sont en deça des cahiers des charges de certaines AOC, est ce "raisonnable" ?
    non, je pense pas que le "bio" soit une solution en soi... mon grand pêre a jamais utilisé autre chose dans son jardin (qui nourrissait sa grande famille) que du sukfate de cuivre... faisait il du bio ?

    Le probléme d'une agriculture raisonnée de proximité imposera des révisions douloureuses en terme de propriété fonciére. Depuis 40 ans, on utilise les terres maraichéres pour faire pousser du pavillon, du clapier à classes moyennes et de la pelouse, et on renvoie "l'agriculture viviriére de proximité" toujours plus loin, sur des terres de plus en plus inadaptées au maraichage ou toujours plus "hors sol"... et maintenant, on nous prone le bio comme solution... et on voit des idéious tenter le maraichage "bio" sur des terres à moutons ou à céréales... et on voit développer l'idée du lama débroussailleuse dans le pourtour méditerranéen, la ou, pendant des siécles, les troupeaux mixtes chévres-moutons ont rempli ce role accessoirement à cout zéro ! Tous les délires actuels autour de la nécessité de supprimer toute alimentation carnée pour permettre de nourrir la population de la planéte me semblent juste montrer la majeure stupidité des gens qui y croient... Il y a des terres sur lesquelles il est criminel (pour les hommes et l'environnement) de vouloir faire pousser autre chose que des moutons... ou des truffes sur les causses du quercy !
    Une des grandes chances qu'on peut saisir, au PG, avec cette convergence "décroissants-gauche populaire" c'est justement de rompre avec les lieux communs qui ont déconstruit la pensée politique des écolos...

  47. André Assiétoi dit :

    @ carlo (291)

    Ce que je voulais dire, c'est que l'alliance entre le MODEM et Europe Écologie est déjà faite puisque Corinne Lepage fait partie du MODEM et se retrouve sur les listes EUROPE ÉCOLOGIE. Il en va de même pour d'autres membres de CAP 21 (un parti membre du MODEM) qui se retrouvent sur les listes d'Europe Écologie.
    Donc, proposer l'alliance à Cohn-Bendit, comme l'a fait Mélenchon est une imbécilité sans nom et je comprends que ça défrise le PCF, que Mélenchon a jusqu'ici ménagé.

  48. Pierre L dit :

    à André Assiétoi (6 décembre 2009 à 14h10)
    copieur :)

  49. Cvnes dit :

    J’aime beaucoup ce blog. Il est un bouillonnement d’écrits tous très captivants qui alimente le débat d’idées, même si ces écrits sont parfois excessifs. Je remarque toutefois que beaucoup consacre temps de leur réflexion à la question des alliances, ce qui par conséquent induit à penser à quelle stratégie adopter (ou bien l’inverse) pour de futures élections ou actions. Les arguments affutés de chacune des composantes de ce débat sont très acérés et souvent tranchent comme des lames de rasoir en laissant des plaies béantes qui ont du mal à se refermer ou à se cicatriser. Parfois, se glisse un blogueur « timide » ou qui se lance sur une autre sujet et interroge, mais il semble que cela ne retienne l’attention que l’espace d’un instant. Dans la France d’aujourd’hui, il y a des partis que je qualifierais de « jeune »s. Ils le sont de part une démarche nouvelle dans le projet, mais ils ne sont pas désincarnés. Les êtres qui composent ces partis et les font vivre ont leur propre histoire, leur expérience. Et nous avons comme tout un chacun des pratiques qui sont issues de singularités et d inconscients collectifs influencées par des milieux différents. Et cela à des conséquences sur nos comportements actuels bien que nous nous en défendions et soyons sincères. C’est donc à nos actes que nous pouvons les apprécier ou les rejeter et critiquer ce que nous faisons (ou pas).
    C’est pourquoi l’Union est un long chemin qui se base non seulement sur le projet, mais aussi sur la confiance que chacun accorde à l’autre sur la base de réflexions et d’actions communes menées sans arrière pensée et dans des lieus où nous pouvons nous exprimés sans contrainte, ni condescendance en toute liberté afin de transformer la société vers le but que nous nous sommes fixé.
    En ce sens toutes les fois qu’il est possible, nous devons créer les conditions de réfléchir pour agir ensemble.
    La question de la transformation démocratique et « radicale » actualisée de notre société ne peut donc à mon sens n’être posée qu’avec l’intervention du peuple, et plus particulièrement de ces hommes et femmes qui au quotidien et dans leur quotidien sont les victimes silencieuses du capitalisme. Victimes qui sont culpabilisées, découpés en tranche, déracinés, jetés les uns contre les autres. Donc sans nier les nécessités des débats de sommets, il est urgent de nous adresser avant tout à ces victimes de l’exploitation capitaliste pour qu’ils sortent du fatalisme, de l’individualisme, que la perte de repères et de dignité qui les conduisent à l’apparence d’autisme. Pour cela nous nous devons d’être crédibles, et surtout ne pas confiner le débat à des spécialistes.
    Prenons un exemple, bien que le PG ait quelque peu éludé la question dans son document « Horizons » (ou n’est-ce pas le bon document !) comment mettre en adéquation le vote négatif en 2005 sur le TCE, suivie par le vote positif du Congrès. Quelle position adoptons-nous ? Utilisons-nous le droit de retrait ou tout autre artifice ? Quelles conséquences aura cette situation ? Quelles dispositions devons-nous prendre à la suite d’une telle décision ? Ou alors avons-nous l’attitude qui consiste à dire il faut changer le contenu de l’Europe, donc créer un rapport de force au sein de l’union, ce qui peut prendre à mon sens un peu de temps, n’est-ce-pas ? Dans l’affrontement des idées, il faut avoir celles-ci claires pour pouvoir non pas convaincre sur la nocivité du Traité, mais sur comment faire pour le substituer.
    Autre exemple, la question de l’énergie et donc de ses conséquences. Si nous sommes à peu près tous d’accord sur le(s) constat(s) comment traitons-nous la question du sortir du nucléaire. Encore que je préférerais dire comment se passer d’une énergie produite par de l’uranium enrichi. Car s’il faut arrêter toute recherche sur l’atome, c’est un autre sujet. Revenons à ce qui nous inquiète. Outre la mise en œuvre d’autres modes de consommations (d’usages) nous devons dire clairement quels sont les types d’énergie non fossiles substituables. Quel temps nous faudra-t-il (quels sont les investissements) pour y parvenir ? Entre temps, que faisons-nous des déchets et comment nous les contrôlons réellement ? Comment démantelons-nous ces centrales ? Qui provisionne pour ce démantèlement ?
    Et les sujets pourraient-être étendus, mais j’en ai pris deux d’actualités ?
    J’aurai aussi bien pu penser aux questions urgentes : la répartition de la richesse (bien qu’en partie sur les revenus 1 à 20 base salaire moyen européen nous nous soyons exprimés) le logement, la santé, l’éducation, l’emploi…
    Le peuple attend de la sincérité, de l’honnêteté, de la pugnacité de tout le mouvement de transformation. Qu’il lui redonne la dignité. Que nous leur parlons de leur vécu. C’est là que se résoudra la question de l’union, c’est avec eux que se (re)créera des valeurs communes, la nécessité de socle commun.
    Sachant que nous aurons un grand défi à relever ; A savoir faire échec aux médias qui vont s’acharner sur nous, déformer subtilement notre pensée et nos actions, voire les ridiculiser.
    Quelles que soient nos intentions (bonnes) nous ne pourrons pas agir sans l’adhésion et l’action de la majorité du peuple, car je ne me fais pas d’illusion sur le capitalisme il luttera et usera de tous les moyens pour mettre en échec toute idée de socialisme.
    Ces écrits peuvent paraitre puérils et quelques peu simplistes, veuillez m’en excuser mes études ont été très courtes, ce qui explique qu’il y a surement quelques manques de savoir et de références. Je suis toutefois humblement disposé à apprendre, voire à partager.

  50. BA dit :

    Athènes sous haute tension, un an après les émeutes.

    La police grecque est en état d’alerte. Un an après les troubles qui avaient secoué le pays, 6.000 policiers vont être déployés dans la capitale Athènes. Objectif : encadrer les manifestations prévues ce dimanche, puis lundi.

    Des forces de l’ordre seront aussi déployées dans toutes les grandes villes du pays. Pas question en effet de réitérer les violences urbaines de décembre 2008, conséquence de la mort d’Alexis Grigoropoulos, 15 ans, victime d’un tir de la police.

    “Des mesures policières vont être prises, les forces de l’ordre vont respecter les manifestants pour qu’ils puissent protester librement mais certaines mesures seront prises pour protéger les vies et les biens” a indiqué le ministre Michalis Chrisochoidis.

    Le gouvernement a prévenu : "Pas de violence", et a demandé aux partis d’opposition de contrôler leurs mouvements de jeunesse.

    Des milliers de manifestants sont attendus ce dimanche à Athènes après un service religieux sur la tombe de l’adolescent. Un rassemblement est aussi prévu dans la soirée à l’endroit où Alexis a trouvé la mort.

    http://fr.euronews.net/2009/12/05/athenes-sous-haute-tension-un-an-apres-les-emeutes/


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