08déc 09
Je comptais faire ici un petit point d’ambiance à propos de notre rendez vous avec les Verts ce mardi à seize heures. Je n’en ferai point car le rendez vous a été annulé. A 12 heures trente, le jour même, de la voix de Jean-Vincent Placé, celui là même qui a déjà répondu si élégamment que nous serions à ses yeux « la petite gauche ». La maladie de la grosse tête, équivalent politique de la maladie de la vache folle, continue ses ravages. Certes ce n’est rien de désorganiser mon emploi du temps. Je ne suis pas si raide que ça. Mais je ne suis pas seul. Dans un parti qui compte zéro permanent parmi ses dirigeants, une heure en journée n’est pas simple à dégager. Que des camarades aient posé des heures pour se rendre libres, que l’une d’entre nous ai fait le déplacement depuis la Drome pour cette rencontre, que nous ayons tous préparé cette rencontre avec méthode et sérieux ne compte pas aux yeux des tous puissants et très importants chefs de la grande gauche. Il est vrai, parait-il, qu’ils doivent régler un « petit soucis » plus long que prévu à leur exécutif si bien que les autres n’ont qu’à s’en accommoder. J’ai appelé Cécile Duflot pour lui dire que ce sont des méthodes détestables. Elle est désolée. Pas moi. J’ai appris quelque chose dans cet épisode et dans le ton sur lequel Placé parle aux gens qu’ils considèrent de la « petite gauche ». Comme je l’ai connu du temps que j'étais un chef socialiste et où il me léchait en vain les pieds pour un siège aux cantonales en Essonne dans une ville qu’il n’habitait pas, je me souviens de cette phrase de Machiavel (chapitre VII du « Prince ») selon laquelle « c’est folie de penser que nouveaux plaisirs fassent oublier vieilles offenses, aux grands seigneurs ». Je vous parlerai donc d’autres choses. De Nicolas Sarkozy qui m’a faire sortir une bien plus grosse moustache de colère en le lisant dans le journal « Le Monde ». En effet, la tribune du Chef de l'Etat parue dans ce journal et annoncée comme un rendez vous à ne pas manquer, ce que je confirme car il s'agit d'un évènement dans l'histoire de notre pauvre République, est un acte d'escalade dans les surenchères identitaires franchouillardes. En justifiant la lamentable votation des Suisses contre les minarets, dont l'existence même est la négation de la liberté de conscience, le Chef de l'Etat confirme le contenu de sa prétendue "laïcité positive". En insinuant que des minarets peuvent être une menace pour l'identité nationale de la France, il prend la relève de ceux qui, avant guerre déjà, prétendaient la même chose à propos des synagogues. Le chef de l'Etat manque à son devoir. Il doit être garant de la vie commune des Français par un respect scrupuleux et sans faille de la laïcité de l'institution qu'il incarne. Et non pas sacrifier au nouveau plaisir de lancer des débats venimeux pour venger les vieilles offenses subies dans l’histoire de sa famille politique.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article95483
Gilles 416
C'est drole que tu aies mis un point d'interrogation apres "bien fraternellement a vous 2". Il va falloir que je relises des trucs pour te repondre. Mais ce n'est pas seulement les nationalisations comme le dit tres bien Descartes, puisque De Gaulle l'avait fait ainsi que Gordon Brown avec Northern Rock. Il faut que je revois la chose mais la propriete privee des moyens de production n'existe plus en chine sauf dans quelques secteurs, mais pas les secteurs centraux.
Descartes
Oui tu raisonnes bien, il y a bien une hierarchie, vraiment on ne peut rien te cacher. Neanmoins, politiquement il faut se battre sur tous les fronts en meme temps.
3 photos de l'execution du groupe Manouchian (sur la version en ligne on en voit qu'une mais dans journal en papier on voit les 3 en grand)
http://www.liberation.fr/societe/0101607880-mont-valerien-21-fevrier-1944
@ 377
R.E.V.O.L.U.T.I.O.N.PAR LA RUE
Mais quand le ministre affirme que le fichier est issu d’un vol, et qu’il utilise en toute connaissance de cause ce fichier,ne serait-ce pas constitutif du délit de recel?
Je trouve ça amusant, encore plus quand aucun média en France ne l’évoque.
On a donc un ministre ayant commis une infraction pénale, et qui est encore en exercice.
Je trouve ça étonnant. Ca ma choque juridiquement.
Je pense qu'avec un raisonnement pareil, il faut changer de pseudo.
Je ne suis ni Jean-Luc Mélenchon ni avocate mais je considère que le ministre a fait preuve de transparence et d'honnêteté : il a confié que ce fichier lui avait été transmis par un individu qui en fait l'avait obtenu par des moyens non classiques et pour la bonne cause. Nous savons tous que ce fichier ne contient que des noms d'évadés fiscaux qui ont trahi leurs compatriotes et leur pays. Ils étaient recherchés mais ont refusé de se livrer. L'employé qui a récupéré ce fichier a donc agi pour le bien de son pays, il a corrigé les défaillances des systèmes policiers et judiciaires.
Moi ce qui me choque c'est plutôt la malhonnêteté des évadés fiscaux et de ceux qui les ont aidé de même que l'incompétence, le manque d'efficacité des diverses autorités impliquées.
Le président de l’association Les Restos du Coeur lance, sur France Info, un appel à la générosité des donateurs.
Olivier Berthe parle de "grosse surprise" : l’an dernier, la campagne des Restos du Coeur avait déjà enregistré une hausse de 14 % des bénéficiaires de repas gratuits, et ils sont déjà 8 % de plus sur la première semaine de distribution cette année.
Cela correspond à 800.000 personnes accueillies chaque jour.
Il y a, explique le président des Restos du Coeur, "de plus en plus de travailleurs pauvres, de chômeurs en fin de droits, de personnes âgées"... et notamment dans les départements ruraux.
http://www.france-info.com/france-societe-2009-12-11-les-restos-du-coeur-ont-de-plus-en-plus-de-succes-et-le-deplorent-379816-9-12.html
@ 373/319 Sympatisant sympatique
Hello,
Toutes ces petites ou grandes manoeuvres politiciennes (partis de gauche et leurs militants complices) m’exaspèrent ! Mais surtout elles desservent la Politique et elles font fuir les citoyens qui recherchent la sincèrité et l’efficacité dans la Politique, et pourraient apporter leur participation.
Je me demande même aujourd'hui comment on peut être sûr que les partis politiques ne promettent pas de l'argent, un emploi ou autre cadeau à des citoyens ordinaires s'ils votent pour leurs candidats.
Les minarets et la peur de l’islam
Henri Goldman
Cette affaire de minarets ne m’a pas vraiment scandalisé – sur ce terrain, je ne me scandalise plus de grand-chose, hélas –. Elle m’a surtout profondément abattu. Car on m’assure que si un tel référendum était organisé en France ou en Belgique, le résultat serait le même. Une véritable marée d’hostilité à l’égard de l’islam est en train de submerger l’espace public à travers tous les espaces d’expression qui s’ouvrent.
Des intellectuels plus ou moins sophistiqués tentent de mettre cette hostilité en forme plus raffinée, en prétendant dire tout haut ce que « le peuple » pense tout bas – enfin de moins en moins bas. Le monde politique est mis en accusation, parce qu’il serait obsédé par le « politiquement correct » tandis qu’eux osent parler vrai et appeler un chat un chat. Et d’en appeler au référendum sur l’interdiction du foulard à l’école (mais pourquoi s’arrêter à l’école?) pour que le peuple puisse dire son fait aux élites trop pleutres. Après, on passera à la peine de mort pour les pédophiles.
L’islamophobie, ce n’est pas la haine, mais la peur de l’islam
Avant de répondre à la question « peur de quoi »?, relevons avec d’autres que la peur comme la haine, qui en est le prolongement compulsif, procède de l’ignorance. Depuis, on voit des masses de ces nouveaux « islamophobes » combler frénétiquement cette ignorance en se transformant en experts de Coran, commentant tel verset et critiquant telle sourate. Mais la plupart d’entre eux ne connaissent rien de ces musulmans qu’ils décrient et qu’ils n’ont en fait aucune envie de connaître.
@Hervé # 343
Vous devriez interpeller les éléphants du PS, V. Peillon, Aubry, etc, car il y a quelques jours j’ai lu dans Le Monde, qu’à l’"Identité nationale. La gauche répond(ait) : intégration scolaire".
Mr Peillon aurait dit que l'identité nationale "ne se définit pas par rapport à l'étranger, l'immigration, la race ou le sol"... "elle se définit par rapport à l'école".
Je suis donc très surprise que votre maire socialiste veuille fermer des lieux de l’intégration et de l’identité nationale !
Pour des États Généraux du Service Public - Réunion publique de lancement
Jeudi 17 décembre - 18h30 - Mutualité, 24 rue Saint-Victor - 75005 PARIS
Le comité national est constitué des organisations suivantes :
AITEC ; ATTAC ; CADAC ; CGT ; Collectif national droits des femmes ; Confédération Paysanne ; Convergence Nationale des collectifs de défense et de développement des SP ; Comité National des Privés d’Emploi CGT ; Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité ; Fondation COPERNIC ; FSU ; GU ; Les Verts ; LDH ; M’PEP, NPA ; PCF ; PG ; PS ; Résistance Sociale ; SOLIDAIRES ; Syndicat de la Magistrature ; UNEF Les Alternatifs, la FASE, l'USP, Ensemble pour une Santé Solidaire... et d'autres sont demandeurs pour être signataires.
@ ceux ou celle (toujours la même !) qui disent qu'ils sont contre les anars, "gauchistes" et autres libertaires et qui se vantent d'être dans les luttes, je voudrais dire, entre autres exemples, que lors de la dernière manif des chômeurs et précaires, samedi dernier de la place Stalingrad à celle de Clichy, j'ai vu beaucoup d'anars aux côtés des militants d'AC!, de l'APEIS, du MNCP, de la CGT chômeurs, de la Coordination des intermitents et précaires, etc, etc, mais que je n'ai pas vu un drapeau du PG, très peu du PCF aux côtés des drapeaux du NPA (qui votaient pourtant ce jour là) et même des Verts.
Ils s'en foutent des questions de précarité, au PG ?
Ça me rappelle le glorieux temps du PS, quand il fallait manifester sur des trucs pas vraiment consensuels, touchant à la répression notamment. Y-avait pas un drapeau PS, par contre, les militants un peu connus, dont on savait qu'ils étaient au PS, s'abritaient derrière leur autocollant LDH.
Alors basta avec les gauchistes. Ils ont bon dos les gauchistes. On se lave trop facilement les mains en traitant les militants actifs sur le terrain de gauchistes. Tout simplement pour justifier d'aller à la gamelle avec les socialos de mes deux. Mettre les mains dans le cambouis, qu'ils disent ceux qui trempent les mains dans le pot de confiote.
Signé : un gauchisse
@ #336 - Jennifer
Alors comme ça ceux qui votent pour le PS sont des "gens sous influence", et vous, vous voulez les faire passer d'une influence à une autre (la vôtre) ?
Nous n’avons pas.. encore gagner. Il reste encore l’entière majorité de la population à arracher des mains de la social démocratie, de la méséducation qu’elle donne à la population, des illusions qu’elle répand dans le peuple.
Pensez-vous que les gens sont tous stupides ou influençables, qu'ils auront envie de voter pour un nouveau groupe politique dont l'objectif est avant tout de gagner des élections au lieu de proposer un projet de société, des mesures sensées, concrètes dans tous les domaines en s'appuyant sur la réalité ?
C'est bien simple, que ce soit en France ou en GB, les politiques, leurs fidèles "supporters" et certains médias ne pensent qu'aux élections entre deux critiques ou querelles avec le parti au pouvoir. Une élection n'est pas aussitôt terminée qu'ils se remettent en campagne (à la chasse aux voix) pour la prochaine élection.
Je ne comprends pas bien non plus que dans le commentaire # 312 vous citiez un article de presse dont vous ne semblez pas remettre en cause la véracité (je ne l'ai pas lu d'ailleurs) alors que dans un autre commentaire # 325 vous dites :
Les medias sont un pouvoir de nuisance terrible qui sert bien les classes possédantes.
Commentaires #312/305/307 :
Je redis la phrase la plus choquante écrite par Reykj on Thames:
« Pourquoi par ailleurs le peuple suisse devrait-il se soumettre sur son propre territoire à une religion, à des coutumes, des rites étrangers à sa culture ? »
Forcément, construire un minaret c’est se soumettre aux musulmans! Par contre une église catho cela ne l’est pas? Pourquoi il y aurait une hierarchie dans les religions? Y-a-t-il des bonnes et des mauvaises religions?
1 - Le vote portait sur les minarets et non sur les églises, synagogues ou temples...
2 - les églises, cathédrales ou autres édifices similaires n'ont en fait pour moi aucune signification religieuse. Ces édifices sont pour certains de l'art architectural. Ils évoquent l'histoire, font parti de l'héritage de la France ou d'autres pays européens mais surtout et avant tout ils évoquent le talent, la souffrance et probablement aussi la fierté et la joie qu'ont sans doute éprouvées les artisans qui les ont bâtis au cours des siècles et qui ont subi l'oppression, l'exploitation du clergé (la religion c'était bel et bien le bon pain du pauvre).
Quand je visite ces églises ce n'est pas pour prier mais pour l'atmosphère qui y règne et l'acoustique des lieux (j'aime y écouter des concerts ou l'orgue). En revanche, pour avoir habité plusieurs mois près d’une église, je n’apprécie pas du tout que les cloches sonnent plusieurs fois par jour parce que c’est assourdissant, que l’on entend plus son interlocuteur au téléphone, ni la télévision…
Les minarets appartiennent à une autre culture, à d'autres continents, d’autres peuples, ce qui ne signifie pas qu'ils ont moins de valeur que les cathédrales, temples ou synagogues par exemple. Mais en Europe ils sont le symbole, la manifestation des croyances et rites de migrants qui se sont installés, ont imposé leurs coutumes parce qu'ils veulent vivre comme dans leur pays d'origine avec tous les avantages des pays d'accueil. Ils sont de plus en plus exigeants, tyranniques envers les populations autochtones grâce notamment aux mesures politiques des gouvernements et directives européennes (politique de diversité, encouragement d'une immigration massive...), à certains employeurs, aux organisations de type Cran, Sos racisme, Halde, etc qui ne combattent pas toutes les discriminations mais ont fait d'un type de discrimination une obsession et leur raison d'être.
Je considère qu'on ne peut plus rester passif devant l'ampleur de toutes ces manifestations de la culture islamique en Europe de l'Ouest (burqas, niqabs, charia dans la justice et le système bancaire [on vient de le rendre encore plus compatible avec la charia] en GB, écoles musulmanes, mosquées, ghettos, publicités hallal, etc).
Les gouvernements ont privilégié la diversité au détriment de l'égalité de traitement des citoyens et du respect des valeurs occidentales.
Par leur vote, la majorité des Suisses ne voulaient peut-être pas que leur pays se retrouve dans la situation de la GB.
3 - enfin, je trouve étonnant que les défenseurs de la liberté de culte et des minarets n'aient retenu que ce referendum et aient ignoré le traitement de type xénophobe des Français frontaliers par certains Suisses.
@Descartes
Je ne comprends pas bien ta remarque car de ce que je crois savoir de la philosophie et de son histoire, Platon a montré et raconté que les sophistes et spécialement Protagoras étaient effectivement adversaires des philosophes et spécialement de Socrate.
Alors pourquoi dire de Socrate qu'il se "retournerait dans sa tombe"?
La judéophobie n'est pas l'antisémitisme violent voire exterminationiste.
Et l'islamophobie n'est pas la haine violente bien qu'heureusement pas encore exterminationiste des musulmans.
Je veux dire qu'aujourd'hui, des colons ont incendié une mosquée, je remarque aussi, qu'en france les musulmans sont sommés plus que tous les autres d'être de bons français.
Plus loin, en Afghanistan, une coalition à la solde de je ne sais même pas qui ou quoi (l'otan?le dollar?la sainte croix?dieu?...) s'autorise de grosses bavures contre d'invisibles civils.
Or, j'ai dans l'idée que si ces civils n'étaient pas coupables d'être musulmans, leur sort serait différent.
Et que peut-être, cette guerre n'aurait pas pu arriver.
Si cette idée est banale et élémentaire, il faut encore mesurer l'écart qui la sépare de la réalité de la représentation générale de cette guerre.
A se tordre...
Voici ce que déclare un député Vert irlandais s'apprêtant à voter un projet de réduction des prestations sociales :
"Ce qui doit être fait ne me plaît pas, mais j'en prendrai la responsabilité en étant prêt à encaisser, à devenir impopulaire et à perdre mon siège".
Vendredi 11 décembre, 21h44
Reuters
La chambre basse du parlement irlandais a approuvé vendredi un projet de réduction des prestations sociales, l'une des mesures d'austérité du budget 2010 les plus risquées sur le plan politique.
Le Premier ministre Brian Cowen compte sur le parlement, où il dispose d'une majorité fragile, pour entériner un ensemble de réductions de dépenses totalisant 4 milliards d'euros, afin de stabiliser le déficit public. Sont notamment prévues des baisses des allocations chômage et des salaires du secteur public.
Avant que le budget soit présenté mercredi dernier, les représentants du gouvernement ont passé plusieurs jours à tenter de se concilier des députés indépendants, des élus rétifs du Fianna Fail au pouvoir et ceux de ses partenaires Verts.
"Ce qui doit être fait ne me plaît pas, mais j'en prendrai la responsabilité en étant prêt à encaisser, à devenir impopulaire et à perdre mon siège", a déclaré le député Vert Paul Gogarty devant l'assemblée avant le vote.
Les parlementaires ont approuvé les réductions de prestations sociales par 81 voix contre 75 après un débat encore plus houleux que ceux qui avaient déjà suscité de vifs échanges depuis un an que le pays lutte contre des crises fiscale et bancaire. Gogarty s'est excusé d'avoir proféré des grossièretés.
Le gouvernement avait remporté beaucoup plus facilement cette semaine des votes sur des mesures plus populaires telles qu'une réduction de la taxation de la bière.
Mais quand il s'agira la semaine prochaine d'approuver des dispositions budgétaires telles que les baisses de salaire dans le secteur public, ce sera sous les menaces de grève des syndicats.
Andras Gergely, version française Philippe Bas-Rabérin
http://fr.news.yahoo.com/4/20091211/twl-irlande-budget-bd5ae06.html
Vous avez sans doute entendu parler du lipdub grotesque de l'UMP. En voici une autre version.
L'Association France Palestine Solidarité annonce qu'Abdallah Abu Rahma,le responsable du Comité Populaire de BIL'IN a été enlevé cette nuit par les forces spéciales israéliennes
BIL'IN avait reçu la médaille de la Ligue Internationale des Droits de L'Homme décernée à ceux qui donnent l'exemple de la Résistance non violente
Si on oubliait, par pitié, 48heures les Régionales pour s'en désintoxiquer, et si on se bougeait de toutes les manières possibles pour porter secours à celles et ceux qui en Palestine se battent pour la Dignité et la Liberté de leur Peuple ?...
@JEAN-LUC MELENCHON Tu as été clair lors de la dernière Convention sur le problème israélo -Palestinien mais qui le sait ? Il faut que tu ailles là-bas comme tu vas à juste titre en Amérique Latine ou ailleurs, c'est le moment ou jamais.
"la social-démocratie est le nom que l'on donne au capitalisme en europe (John Kenneth Galbraith)
Phrase relevée sur un site qui parle d'économie. Intéressant. Intéressant aussi l'échange dans les commentaires de cet article intitulé : " petits trucs pour argumenter contre l'économie :
http://www.ecotheurgie.com/article-petits-trucs-pour-argumenter-contre-l-economie-37609654.html
Une bonne nouvelle, me semble-t-il, la campagne du Front de Gauche démarre en Pays de Loire. Hier, nous avons rencontré les communistes nazairiens qui nous ont assuré leur présence sur l'ensemble de la région bien que 3 fédérations aillent sur des listes socialistes.
Marie Georges Buffet et Pierre Laurent ont écrit aux Communistes de la région que leur vote pour le FdG était validé. Seuls eux ont la légitimité du nom de Parti Communiste Français.
L'élargissement de l'union continue...
@Reyjk
Les gens qui votent pour le PS ont, oui, pour la plupart encore des illusions dans ce parti. Notre but est de leur ouvrir les yeux, leur montrer que le PS s'adapte a Sarkozy, veut s'allier a un parti bourgeois. Ce sont ces illusions, cette influence qu'il faut combattre. Dit comme tu le dis, Ok, oui, on prefere notre influence a celle du PS. Le mot plus exact que celui d'influence c'est dissiper les illusions envers le PS qui peut avoir un discours de gauche pour et faire une politique de droite (mais pas toujours si la mobilisation les force autrement). Cette demonstration se fait le mieux dans les luttes, quand sur une lutte concrete (dans les rues ou dans les institutions), s'ils tournent leur veste au moment crucial. Par les discours c'est plus complique car ils peuvent avoir un discours de gauche de facade, mais il faut aussi ce debat d'idees.
Ce n'est pas non plus en deversant notre haine du PS, qu'on arrivera a convaincre ceux qui y croient encore ou ne veulent pas voir la verite. Pour etre efficace, il faut etre plus tactique dans notre approche bien que sans compromis sur le fond, notre independance. Ainsi il faut resolument s'adresser sans cesse au PS pourqu'il nous rejoigne dans nos luttes, qu'ils y aillent jusqu'au bout et ne capitulent (cf CFDT) pas etc... C'est comme cela qu'on ouvrira les yeux de ceux qui sont sous son influence et qui sont majoritaires en France (a part les abstentionistes qui eux sont trop decus et ne veulent meme plus se battre).
Je bavasse, tu bavasses, il..........
Pendant que la droite continue à tisser sa toile nous bavardons sur des thèmes qu'elle à choisis. Identité nationale, enseignement de l'histoire-géo, les minarets etc etc!
Nous sommes incapables de nous mettre en ordre de bataille alors qu'en face se met en place une politique de l'ordre mettant en danger la démocratie. Il n'y a pas de conscience populaire de ce qui se trame dans la sphère du pouvoir alors que nous en sommes toujours à nous regarder le nombril. Nous ne sommes toujours pas guéris de la maladie infantile du communisme.
http://www.humanite.fr/IMG/pdf/HDn190.pdf
D'abord très satisfait ce matin de recevoir un mail m'indiquant un accord avec le NPA, le PG et les autres partis en Bretagne pour les régionales.
@JL Mélenchon : je vous ai trouvé particulièrement bon hier soir dans le débat sur l'islam en France. Vous avez parfaitement cadré celui-ci et avez été soutenu par au moins deux interlocuteur dont un imam. Bravo continuer comme ça, vous devenez de plus en plus crédible et entendu
à André Assiétoi (11 décembre 2009 à 23h57)
post 403 - 11 décembre 2009 à 15h35
@Pulchérie D
Je reprends tes phrases comme tu me demandes mon avis. Il y a quelques corrections a faire pour bien resituer dans son contexte. Tu dis que le gauchisme est un terme créé pour situer l’attitude des ouvriers allemands, qui, au lieu de suivre celle des ouvriers russes, en octobre 1917, qui conduisit ceux-ci à voter une majorité communiste...
Tu parles des ouvriers russes qui en 17 ont vote pour une majorite communiste (bolchevik) on dirait de nos jours anticapitaliste (en fait la revolution russe). Juste une precision: la revolution russe n'est pas le fait juste des ouvriers russes qui etaient certes les plus determines, la partie la plus avancee sur le plan des idees. Mais minoritaires. La plus grande partie de la population etait les paysans et Lenine insiste qu'il faut des alliances entre toutes les couches de la societe. Si le proletariat n'avait pas convaincu la paysannerie sur un programme de socialisme, anticapitaliste, ils n'auraient pas gagne. Comme nous si on ne gagne pas toute une serie d'allies a notre cause on n'ira nulle part, tous seuls.
Ton post reprend d'ailleurs cette idee des alliances plus bas, en citant Lenine: « Le capitalisme ne serait pas le capitalisme si le prolétariat « pur » n’était entouré d’une foule extrêmement bigarrée de types sociaux marquant la transition du prolétaire au semiprolétaire (à celui qui ne tire qu’à moitié ses moyens d’existence de la vente de sa force de travail), du semiprolétaire au petit paysan (et au petit artisan dans la ville ou à la campagne, au petit exploitant en général); du petit paysan au paysan moyen, etc.; si le prolétariat lui-même ne comportait pas de divisions en catégories plus ou moins développées, groupes d’originaires, professionnels, parfois religieux, etc. »
« D’où la nécessité, la nécessité absolue pour l’avant-garde du prolétariat, pour sa partie consciente, pour le Parti communiste, de louvoyer, de réaliser des ententes, des compromis avec les divers groupes de prolétaires, les divers partis d’ouvriers et de petits exploitants. »
Ca c'est pour la premiere idee de ton texte, l'importance de creer un parti des masses et non simplement d'une seule categorie de la population, ce que le gauchisme ne comprend pas, ne s'adressant qu'a ceux qui sont convaincus de leurs idees et se detournant de tous ceux qui n'ont pas acquis leurs idees revolutionnaires. Cela se manifeste par le fait qu'ils boycottent les institutions. Lenine en parle pas mal. Il y a eu en 1905 un appel des socialistes (a l'epoque) a boycotter des elections. C'etait en pleine greve generale, les socialistes etaient meme completement depasse tant le peuple etait en colere contre le tsar et les possedants. De la les "anticapitalistes" de l'epoque en ont deduit qu'il fallait boycotter dorenavant toutes les elections, que le parlementarisme etait depasse. Ils en ont fait un dogme. Sauf que meme en pleine periode revolutionnaire en 17, comme tu le rappelles, le parti bolchevique lui-meme a participe encore a des elections, pour convaincre encore et toujours ceux qui n'etaient pas integre au processus revolutionnaire.
Juste pour dire que les gauchistes ont eleve en principe ce qui n'etait a l'epoque qu'une tactique, a un moment donne et dans un rapport de forces particulier. Il ne s'agit de ne pas idealiser des formes de lutte, comme le boycott, en en faisant des principes absolus. Pour gagner et faire evoluer la conscience d'une population, toutes les formes de lutte sont necessaires, toutes les tactiques aussi, y compris la participation a des gouvernements en regime capitaliste.
Ainsi, Chavez a d'abord ete elu et c'est par le sommet qu'il a commence a radicaliser la conscience des gens (enfin c'est plus complexe car il a fait campagne "electorale" pendant plusieurs annees avant son election de 1998, se deplacant inlassablement partout dans les plus petits villages, ralliant les gens a sa perspective politique). Beaucoup de tactiques sont possibles pour elever la conscience, faire comprendre la necessite de changer de systeme et qu'on peut y arriver si on retrousses ses manches maintenant et qu'on s'unit autour d'une perspective commune (au moins minimale, a defaut de partager tout le programme)
toto
Bien d'accord avec toi. La droite est la plus forte en ce moment. Comme on dit en anglais, elle fixe "the agenda". C'est elle qui lance les choses et nous on ne fait que reagir defensivement et pas tres bien je dois le dire.
Bon peut etre que nous on va etre force de s'unir malgre tout, je l'espere!
C'est-y pas beau ?
Cet article tiré du Guardian britannique sur le site US CommonDreams.org :
"Tony Blair Admits: I Would Have Invaded Iraq Anyway"
Extrait :"Tony Blair has said he would have invaded Iraq even without evidence of weapons of mass destruction and would have found a way to justify the war to parliament and the public."
Je vous laisse découvrir le reste.
Est-il nécessaire de rappeler qui est Tony Blair et où il se situe politiquement ?!?
Oups ! Oubli :
http://www.commondreams.org/headline/2009/12/12
@Lisée PG post 469 : merci de ton lien, j'ai bien aimé.
@jcmig post 473 : tu as un lien pour une confirmation ? Comme je l'ai dit plus haut, je souhaite tellement des "listes parfaites" de l'autre gauche en témoin pour voir leur potentiel.
D'accord avec toi pour l'émission d'hier, même si le titre était franchement bêtement accorcheur ("la France est-elle islamo-compatible", un machin de ce genre) et finalement très courte. L'imam invité n'était pas un de ces "islamologues sulfureux" qu'on invite à ce genre d'émission pour faire de l'audimat, c'est un démocrate et un intellectuel. J'ai même trouvé que ce qu'il disait était parfois plus intelligent que le chrétien ou la juive : par exemple le passage où il dit qu'il ne trouve pas positif cette fièvre religieuse dans le sens où l'accès aux écrits dits sacrés se fait souvent sans éducation sémantique préalable était très bien dit. Il a raison d'ailleurs sur ce point. Et d'ailleurs, comme il est du courant sunnite, il est donc contre toute forme de clergé, et ce qu'il dit pourrait être contradictoire avec le sunnisme, dont l'une des différences avec le chiisme, est le dialogue en thérorie direct avec dieu. Mais il voulait dire l'éducation de manière générale, pour donner les clés pour une interprétation des textes compatible avec le bien-vivre ensemble dans des sociétés plurielles. Une position de démocrate et de pédagogue quoi.
Jean-Luc Mélenchon, qui a pourtant la réputation d'être un bouffe-curés/moines tibétains/imams/rabbins caricatural, a su faire ressortir son côté bienveillant, tout en affirmant son côté républicain, jacobinet laïc. Très bien le rappel historique sur la persécution des protestants en France, en réplique avec la Bensaba.
Il n'a bien sûr pas pu s'empêcher de distiller 2 de ses "obsessions" : 1/ Critiquer les journaleux qui font des questions spécieuses : le passage où il prend le parti de l'imam toulousain en demandant à l'animateur "Mais quelle réponse attendez-vous de lui ?" et 2/ Salah Hammouri ! ;)
@Gilles posts 8+439 : sur tes récents écrits concernant le "greenwashing" récent du PG (sous-entendu effet de mode), j'aurais juste quelques remarques :
1/ Comme tu n'étais pas à la Convention Nationale, cette impression est fausse : les thèmes et débats évoqués ont été très larges, du féminisme au palestiniens, en passant par l'injonction de la reconquête du champs sémantique pour arriver à être audibles. Il faut faire attention à ce que disent les meRdias qui ne vont pas se priver de prétendre que le PG suit la "mode" écolo, car j'ai l'impression que dans ton agacement, tu veux surtout manifester ton vomissement de cette mode de manière générale, et que tu as peur que le PG soit noyé dedans. Tu as bien raison de dire que l'écologie est déjà un cadre d'intérêt général et que nous n'avons pas à insister sur elle plus que sur les autres points qui nous sont à coeur (la république sociale). D'ailleurs, à la Convention, si beaucoup étaient d'accord sur le sous-titre du PG, ils ne l'étaient pas pour le sens : ils voulaient République ou Socialisme en 1er. Petit aparté : le côté boîte à pizza du loggo, moi aussi, j'aime moyen.
2/ Si tu visionnes ce débat sur Public Sénat de Jean-Luc Mélenchon tout de suite après sa sortie du PS et à la création du PG http://humyo.com/F/53471-271587145
, tu trouveras une parfaite cohérence avec le discours de Crosnes et le manifeste Lignes d'Horizons. Visionne-le, non seulement il est jouissif (Jean-Luc Mélenchon qui feraille avec 4 journaleux) mais tu seras sans doute plus rassuré ;)
Mais tu as bien raison d'être en état d'alerte permanente sur telle ou telle initiative (comme celle avec DCB, qui est justifiable dans le fonds et le contexte, mais pas très réussie à l'arrivée, ce qui me conforte dans l'idée qu'il y avait une part d'improvisation).
@lola (#463)
La querelle entre les socratiques et les sophistes est une querelle entre deux écoles philosophiques. On ne peut pas prendre la parole de Platon, qui était une des parties au conflit, pour de l'argent comptant. Aujourd'hui on considère Protagoras le sophiste comme un philosophe, au même titre que Socrate l'anti-sophiste. D'ou mon commentaire que Protagoras se retournerait dans sa tombe s'il apprenait qu'il n'est pas un "philosophe"...
@Descartes. Socratiques,sophistes..Querelles surtout de Khâgneux " In Vara virtus'et bla bla bla.. Comme tu montres que tu peux intervenir judicieusement sur des tas d'autres sujets..
@Henri Brosse (#447)
J'ai du mal à suivre ton raisonnement. D'un côté, tu admets que ton paragraphe était "illisible", d'un autre tu affirmes que tu as "touché juste". Comment quelque chose d'incompréhensible peut-il "toucher juste" ?
Ton texte fait appel à ce qu'on nomme "l'effet de sens". Des phrases qui impressionnent par leur son, comme une belle musique, mais qui, lorsqu'on les analyse en quête de leur sens, se révèlent soit incompréhensibles, soit banales, soit vides. Prenons par exemple la phrase suivante:
C’est d’abord un échec humain colossal. Sans l’activité humaine et le déploiement de toutes ses facultés, ses besoins, ses souffrances ses joies et ses désirs, les machines rouillent, la poussière s’installe, les aliments pourrissent, les ports s’ensablent, les conduites d’eau éclatent, les lignes électriques s’effondrent,
Qu'est ce que cela veut dire "le déploiement des besoins, des souffrances, des joies et des désirs" ? Comment fait-on pour "déployer une souffrance" ? En quoi le "déploiement des souffrances, joies et désirs" est-il nécessaire pour empêcher les machines de rouiller, la poussière de s'installer ou les ports de s'ensabler ? Ca ne veut rien dire. La seule utilité de ce genre de langage, c'est de faire un "effet de sens": embarquer "les souffrances, les joies et les désirs" à côté de "l'activité humaine", qui, elle, est un objet économique.
Prenons un deuxième exemple:
En désignant un échec avant tout économique tu indiques d’ailleurs que toutes les représentations et catégories de l’économie politique fonctionnaient sous le « socialisme réel » : argent, marchandises, salariat, division du travail. Seul le marché non libre, le mode de fixation des prix, le mode de distribution de la richesse restaient sous contrôle étatique.
Ce paragraphe fait une confusion entre des "représentations et catégories" (argent, marchandises, salariat, division du travail), et "le mode de fixation de prix" ou "le mode de distribution de la richesse", qui ne sont ni des "représentations", ni des "catégories". Mais surtout, cela veut dire quoi "fonctionner" pour une représentation ou catégorie ? Les catégories et les représentations ne "fonctionnent" pas, ce sont les éléments de construction d'une théorie d'économie politique. En d'autres termes, elles "fonctionnent" relativement à une théorie, pas à une réalité. La "division du travail" reste une "catégorie" de l'économie politique même pour qualifier les sociétés qui ne la connaissent pas. C'est pourquoi parler des catégories de l'économie politique "fonctionnant" dans le "socialisme réel" n'a pas de sens.
Et finalement, le bouquet:
Tu oublies l’essentiel, à savoir la praxis subjective des individus vivants qui constitue la réalité profonde et fondamentale de l’activité humaine et sur laquelle repose l’édifice économique. Le mouvement de la valeur, et ses catégories quantitatives, l’économie et ses représentations mystificatrices n’ont de consistance réelle que parce qu’elles s’appuient et reposent sur le travail vivant, sur l’activité des individus vivants. La réalité n’est pas réductible aux seuls critères de l’objectivité.
Quelqu'un serait capable de m'indiquer ce que c'est que "la praxis subjective des individus vivants" ? Est que la "praxis subjective" pourrait être celle des individus morts ? Existe-t-il une "praxis objective" qui s'oppose à la "praxis subjective" ? Comment la "praxis subjective" pourrait-elle constituer la "réalité profonde et fondamentale" ? Y aurat-il des "réalités" qui ne sont ni profondes ni fondamentales ? Est-il raisonnable d'affirmer que "les représentations mystificatrices" de l'économie ont une consistance réelle "parce qu'elles s'appuient sur le travail vivant" ? Comment une mystification peut-elle avoir une "consistance réelle" ?
Tout ce gloubi-boulga pour aboutir à cette mâle conclusion: "La réalité n’est pas réductible aux seuls critères de l’objectivité". Ah bon ? Quels critères autres que celui de l'objectivité rentreraient pour toi dans la constitution de "la réalité" ? Comment fais-tu pour y inclure des critères subjectifs sans que ta "réalité" éclate dans plusieurs "réalités" subjectives ? Comment maintenir l'unité de la réalité dès lors qu'elle n'est pas réductible aux "seuls critères de l'objectivité" ?
Effectivement, tu as touché avec cette prose un point sensible: celui d'un militant qui en a marre de cette espèce de langage qui ne veut rien dire, et qui regrette le temps ou le débat se faisait en termes et avec des catégories rigoureuses et comprises de la même manière par tous, et les textes ou en fin de lecture on savait à peu près ce que l'auteur voulait démontrer...
@hbenm****alors//A se tordre ou les errements de la politique de Lagarde et Wauquiez.et leur honte coupable des chiffres du chômage.
« Il n’y a pas de solution car il n’y a pas de problème » Marcel Duchamp.
Eh oui, si on ne se pose pas les bonnes questions, on ne risque pas de trouver
de solution.
@ lola.
Peut-être voulais-tu attirer l’attention sur le fait qu’aujourd’hui on ne peut plus
critiquer la politique israëlienne sans être taxés d’antisémitisme ?
Peut-être que ce n’est pas ce que tu voulais dire.
@ Mais moi je le dis. Comment je vois les choses à mon tout petit niveau.
Les Israëliens, sont avant toute chose : Israëliens.
Sinon c’est un truc du genre :
Les Israëliens sont juifs, donc les juifs sont israëliens, donc les anti Israëliens sont antijuifs.
Les Palestiniens sont arabes. Les Palestiniens sont contre Israël. Israël est juive. Donc les Palestiniens sont antijuifs, donc les propalestiniens sont antijuifs.
Et donc il faudrait choisir par rapport à une appartenance ou une connivence d’ordre symbolique, identitaire. Je ne serai pas l’otage de ce chantage identitaire.
Le pire c’est d’y croire. Quelque soit l’endroit d’où l’on parle. Non ? Depuis son pays, depuis sa religion, depuis son peuple, depuis sa nation.
Mais si on dit : les Israëliens sont Israëliens. Les Palestiniens sont Palestiniens.
Ils sont deux nations qui revendiquent une souveraineté territoriale sur un même espace.
Cette contestation aboutit à des conflits territoriaux. Graves. Avec des politiques qui tuent. qui détruisent.
La question qui se pose est : quelle est la légitimité de tel ou tel à revendiquer ce territoire comme étant le sien ?
La réponse est simple. Et tout le reste ne peut qu’être absurde.
La légitimité passe par le respect de l’Autre.
La légitimité passe par le respect de la vie.
Donc, comment respecter l’Autre ? Comment respecter la vie ?
Plusieurs réponses possibles à réfléchir dont une comme préalable :
Aucune entreprise de destruction de l’Autre n’est légitime, l’Autre dans son corps, l’Autre dans son psychisme, dans sa conscience, l’Autre dans ses besoins fondamentaux, l’Autre dans son émancipation.
Alors il va falloir faire le deuil de toutes revendications qui seraient absurdes au regard de cette donnée là.
Je ne choisis pas par appartenance identitaire, je choisis par respect de la vie et de l’Autre.
Maintenant que j’ai dit ça. J’ai tout dit et je n’ai rien dit bien sûr.
Les seules politiques envisageables à mes yeux sont celles qui garantissent ces données là.
Le seul point de vue au sens de : d’où dois-je envisager les perspectives ?
C’est celui là.
Ce n’est pas celui de qui était là avant.
Ce n’est pas celui de la supériorité d’un peuple, ou de son destin, ou de son dieu.
Ce n’est pas celui d’une dette à un peuple au regard du passé. L’avenir d’un « peuple » est à l’échelle d’un enfant qui n’a rien demandé d’autre que de vivre, qui ne doit rien, n’y est pour rien.
Ce n’est pas celui d’une domination de l’Autre.
Ce n’est pas celui des stratégies impérialistes des « soutiens » extérieurs de part et d’autre.
Et malheureusement c’est tout ça.
Et surtout c’est un mur.
Un mur qui dit le refus de l’Autre, le refus de la vie.
Il n’est donc pas légitime. C’est donc le mur de la honte.
Contestez à l’Autre sa légitimité et c’est le conflit assuré.
Les nazis ont contesté aux Juifs leur légitimité d’être humain.
Le territoire israëlien a été compris comme une sorte de réparation au regard
de cette légitimité. Exister sur ce territoire en tant que juif est vécu à mes yeux comme une restauration de cette légitimité « originelle ». Qui se confond, s’articule avec le mythe de la terre promise au peuple élu.
Mais, à mes yeux, qui est le peuple élu si ce n’est nous-mêmes en tant qu’humanité par rapport à ce qui ne l’est pas ? Et qu’est-ce qui n’est pas humain si ce n’est contester à l’Autre sa légitimité d’être humain ?
Autrement dit, Israël à mes yeux croit revendiquer et défendre sa légitimité alors que dans les faits il se la conteste. Comme les nazis ont contesté aux Juifs leur légitimité d’être humain.
Ce que font les politiques israëliennes à l’égard des Palestiniens à mes yeux c’est interroger la légitimité du peuple juif.
La bonne nouvelle à mes yeux c’est que pour accéder à cette légitimité, il faut cesser de contester l’Autre dans la sienne. Et donc vivre avec l’Autre et non contre lui.
Naître à soi-même c’est prendre conscience de son altérité par rapport à celle de l’autre et l’accepter.
Ne pas l’accepter c’est disparaître dans un Tout indifférencié. C’est faire le choix de l’absurde.
Et du cortège des violences impétueuses qu’il génère.
Il faut à mes yeux accepter le territoire de l’Autre comme un renoncement au Tout. L’accepter comme un renoncement symbolique nécessaire au mouvement de la vie.
Et accepter donc ce premier renoncement qui est qu’Israël n’est pas le peuple juif.
Il est certes composé de personnes qui se définissent par cette appartenance, mais celles-ci ne sont pas tous ceux qui disent l’être. Ils sont Israëliens. Comme moi je suis Louise qui suis femme et bloggueuse mais pas toutes les femmes ni tous les bloggueurs ni même toutes les bloggueuses.
La révolution à mon sens c’est d’abord dans la tête.
Alors comment exprimer politiquement cette légitimité ?
Déjà en mettant fin aux politiques de colonisation, en mettant fin aux entreprises militaires de destruction. En cassant le mur de la négation des Palestiniens. Je me reconnais dans ces orientations.
Voilà comment je vois les choses avec mon esprit tordu et vagabond.
Et bien sûr tout ça n’est que discours lénifiant de bons sentiments et de raccourcis
incongrus et simplistes de ceux qui n’ont à la bouche que des ‘y faut y’a qu’à.
Et je n’aborde pas le problème sous l’angle des « représentations » palestiniennes et il y aurait à en dire.
S’il reste des Palestiniens vivants pour avoir des choses à se représenter.
Tout ce que j’ai dit n’engage que moi évidemment.
Et je m’intéresse à tout ce qu’on peut en dire d’autre sur ce blog.
Un cadeau pour Noël ?
Route 181, film documentaire réalisé par un Israëlien et un Palestinien sur la vie quotidienne de ceux qui vivent le long du tracé arbitraire de la ligne de partage de 1947. Avec les souvenirs qui y sont attachés.
Petit coup d’œil sur le moral des GIs en Afghanistan
(AFP : 11 déc 2009)
L'armée américaine, actuellement mobilisée pour assurer le déploiement de renforts en Afghanistan, va devoir retarder ses plans pour permettre aux soldats fatigués par la guerre de passer plus de temps à la maison entre deux déploiements, a annoncé jeudi l'amiral Michael Mullen.
Les commandants se sont battus pour alléger la pression qui pèse sur l'armée de Terre et sur les Marines, alors que les taux de plus en plus élevés de dépression, de divorce et de suicide s'expliqueraient par les déploiements à répétition.
On s’était tu, me semble-t-il, sur ces problèmes psychologiques gringos.
@Louise post 484 : je rajouterais tout bêtement le respect du Droit International, et tout particulièrement des 40 et des poussières résolutions de l'ONU depuis 1948 jamais respectées par Israel, dont les 2 plus importantes concernant les refugiés et Jerusalem.
Descartes, tu vas les prendre un à un et les mettre à la raison.
Que ce soit, Gilles, Ermier, Jennifer, Louise, Le Pro du Biolo, Assiétoi, Brosse, jean ai marre, tous au tapis.
Mais enfin, apprenez à vous exprimer, vous les donneurs de leçons, les moralisateurs du blog.
Heureusement qu'il y a Descartes !
Mon pauvre vieux, je crois que tu as touché le soleil.
Ah, bien sûr que c'était bien avant, au temps où on se tapait sur la gueule, dans les réunions publiques, ou, on renversait la table pendant les repas de famille.
Les militants grâce à leur passion, ont développé une culture politique. C'est cela qui est difficile à admettre.
Et si Brosse, a touché le militant, peux tu nous dire de quel militant s'agit il ?
Et en passant:
« Certains défendent des idées, d'autres des sophismes. » Jean Yanne
« Le problème avec les sophistes, c'est qu'ils ignorent leur état, un peu comme les cons » Pierre Desproges
« Le sophisme est à la raison ce que les fleurs en plastique sont à un bosquet de roses ». Pierre Bourdieu
@ jennifer (475)
Un grand merci pour cette réponse détaillée ; tu confirmes bien que Lénine admettait des compromis stratégiques et ne pratiquait pas ce sectarisme religieux qui caractérise certains camarades et qui a conduit, selon L, les communistes allemands à la défaite, contrairement aux Russes, qui ont remporté la victoire.
http://droitdecites1.free.fr/spip.php?article145
@ Annie
oui tout à fait. J'ai fait simple mais évidemment il y a tout ça.
@ Carole G POST 490
Ah merci merci merci merci merci!
Ca fait un petit bout de temps que j'essaie de trouver quelque chose là-dessus
et l'expression clef que j'avais c'était: "la tyrannie douce"mais je ne trouvais rien là-dessus
sur internet à partir de ces mots.
Et ce texte renvoie à ce que j'en avais entendu, en tout cas à ce que tyrannie douce représentait pour moi.
J'y vois l'idée que l'être humain n'est plus considéré comme un sujet, mais comme objet de toutes les finalités avouées et non avouées de qui tyrannise.
Enfin c'est peut-être un peu obtus mais je vais approfondir à partir de ton lien.
MERCI.
@ Carole G
Oh joie, bonheur!
Un bon article, un bon livre, une bonne clef pour penser ce qu'on vit aujourd'hui
depuis les cercles les plus larges aux sphères les plus intimes de nous-mêmes.
UN GRAND MERCI!
à Descartes (12 décembre 2009 à 12h33)
Je dirais même plus.
Jean Luc et le Parti de Gauche font l'expérience du mépris des puissances "établies" que sont Les Verts et le PS il faut donc adopter à leur attitude intransigeante sur le fonds et la forme pour se faire respecter tel De Gaulle à Londres entre 1940 et 1944 face à Churchill et Roosevelt. Ce comportement finit toujours par payer dans la mesure où le succès des Verts n'est du qu'à la faiblesse du PS à tout point de vue. Ils ne le savent pas mais ils finiront pas mourir parce qu'ils ne sont pas fidèles à leur raison d'être comme le fût le PC, comme l'est le PS.
C est quoi,l homme économique?
http://www.mondecommun.com/index.php/enjeux-et-debats/lhomme_economique_essai_sur_les_racines_du_neoliberalisme
@ Louise
...!...
@ Puldichérie
Et oui c'est grave ce qui se passe dans la recherche aujourd'hui
et pour cette raison là. Non?
La recherche et ses chercheurs vont être/sont vendus comme objet
qui servent des finalités qui ont peu à voir avoir la vocation de la science,
à savoir apporter un éclairage sur le monde, sur nous-mêmes qui devenons plus
conscients des choix que nous faisons en tant que sujets, et tout à voir avec un système
qui n'a pour finalité que lui-même, sa propre justification et le soucis d'une poignée de nantis
sur la planète.
Ne renonçons pas à nous-même.
Ne cédons pas à la tyrannie du savoir comme négation de nous-mêmes.
Ca y est c'est mon lyrisme qui me reprend.
Je sens que je n'explique pas assez ou mal mais
c'est l'émotion de trouver ce que je cherchais.
@498 Louise, C'est grave, mais ce mal dure déjà depuis fort longtemps. Depuis que la recherche a été englobé dans le produit vendu.Il y a longtemps, la recherche était considérée comme un bien nécessaire à la culture des entreprises.On peux faire le même rapprochement avec la sécurité du personnel.
Ensuite, on a vendu la matière grise, Des pays nous ont acheté que notre savoir.
Qui dit recherche, dit chercheurs, Et les chercheurs sont assimilés à de la marchandise.
De par les concentrations et les fusions, on supprime les veilles technologiques et la recherche.
Regardons l'Inde, les étudiants sont spécialisés au fur et à mesure de leurs études, le système affine de plus en plus la spécialité. Le système obtient ainsi des gens très pointus dans un domaine porteur.Du coup, les chercheurs généralistes, sont " débarqués".
Il en est de même dans notre système éducatif. Nous avions les meilleurs ingénieurs généralistes. Les pays nous les enviaient. Petit à petit le contenu du savoir a été rogné on a fait des généralistes des spécialistes.
Au lieu de d'augmenter le socle des connaissances, on spécialise le savoir, " on " crée des OS Ingénieurs.
La réforme qui consiste à enlever l'histoire- géo des " S " rentre dans ce concept.
Louise a dit :
"Un cadeau pour Noël ?
Route 181, film documentaire réalisé par un Israëlien et un Palestinien sur la vie quotidienne de ceux qui vivent le long du tracé arbitraire de la ligne de partage de 1947. Avec les souvenirs qui y sont attachés."
Vu. Un incroyable film. Extraordinaire.
http://www.amazon.fr/Route-181-Coffret-4-DVD/dp/291568300X
Extrait : http://cinema.aliceadsl.fr/video/default.aspx?filmid=FI015231