08déc 09

Rendez vous avec les Verts et rendez vous avec Sarkozy

Nouveau plaisir et vieilles offenses

Je comptais faire ici un petit point d’ambiance à propos de notre rendez vous avec les Verts ce mardi à seize heures. Je n’en ferai point car le rendez vous a été annulé. A 12 heures trente, le jour même, de la voix de Jean-Vincent Placé, celui là même qui a déjà répondu si élégamment que nous serions à ses yeux « la petite gauche ». La maladie de la grosse tête, équivalent politique de la maladie de la vache folle, continue ses ravages. Certes ce n’est rien de désorganiser mon emploi du temps. Je ne suis pas si raide que ça. Mais je ne suis pas seul. Dans un parti qui compte zéro permanent parmi ses dirigeants, une heure en journée n’est pas simple à dégager. Que des camarades aient posé des heures pour se rendre libres, que l’une d’entre nous ai fait le déplacement depuis la Drome pour cette rencontre, que nous ayons tous préparé cette rencontre avec méthode et sérieux ne compte pas aux yeux des tous puissants et très importants chefs de la grande gauche. Il est vrai, parait-il, qu’ils doivent régler un « petit soucis » plus long que prévu à leur exécutif si bien que les autres n’ont qu’à s’en accommoder. J’ai appelé Cécile Duflot pour lui dire que ce sont des méthodes détestables. Elle est désolée. Pas moi. J’ai appris quelque chose dans cet épisode et dans le ton sur lequel Placé parle aux gens qu’ils considèrent de la « petite gauche ». Comme je l’ai connu du temps que j'étais un chef socialiste et où il me léchait en vain les pieds pour un siège aux cantonales en Essonne dans une ville qu’il n’habitait pas, je me souviens de cette phrase de Machiavel (chapitre VII du « Prince ») selon laquelle « c’est folie de penser que nouveaux plaisirs fassent oublier vieilles offenses, aux grands seigneurs ». Je vous parlerai donc d’autres choses. De Nicolas Sarkozy qui m’a faire sortir une bien plus grosse moustache de colère en le lisant dans le journal « Le Monde ». En effet, la tribune du Chef de l'Etat parue dans ce journal et annoncée comme un rendez vous à ne pas manquer, ce que je confirme car il s'agit d'un évènement dans l'histoire de notre pauvre République, est un acte d'escalade dans les surenchères identitaires franchouillardes. En justifiant la lamentable votation des Suisses contre les minarets, dont l'existence même est la négation de la liberté de conscience, le Chef de l'Etat confirme le contenu de sa prétendue "laïcité positive". En insinuant que des minarets peuvent être une menace pour l'identité nationale de la France, il prend la relève de ceux qui, avant guerre déjà, prétendaient la même chose à propos des synagogues. Le chef de l'Etat manque à son devoir. Il doit être garant de la vie commune des Français par un respect scrupuleux et sans faille de la laïcité de l'institution qu'il incarne. Et non pas sacrifier au nouveau plaisir de lancer des débats venimeux pour venger les vieilles offenses subies dans l’histoire de sa famille politique.


687 commentaires à “Nouveau plaisir et vieilles offenses”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Descartes dit :

    @Reykj-on-Thames (#462)

    Je trouve que tu as posé le problème dans les bons termes dans le 2) de ton message.

    La religion catholique a pendant longtemps chez nous eu la prétention de dominer la société. Il a fallu des siècles de lutte pour séculariser notre société. Et c'est cette sécularisation qui a transformé le sens d'un certain nombre de symboles chrétiens. Les grandes cathédrales, qui en leur temps étaient le symbole de la puissance de l'Eglise, sont devenus des monuments plus visités et regardes pour les qualités historiques et architecturales que pour leur fonction religieuse. En même temps que la loi civile et pénale était séparée de l'autorité religieuse, les plus beaux tableaux de l'art religieux ont quitté les églises pour aller dans les musées, où nous les regardons comme des objets d'art, et non comme des objets de culte. Et lorsqu'il faut les restaurer, ce sont les spécialistes de l'histoire de l'art qui décident, pas les curés. La musique religieuse est jouée devant un public qui applaudit aux prouesses des musiciens comme dans n'importe quel spectacle, sans que personne ne crie au sacrilège. Les personnages de la Passion sont caricaturés sans pitié que ce soit dans les médias imprimés ou dans le cinéma sans que personne (sauf une frange ultra-minoritaire que la machine à voyager dans le temps nous a amené du XIIIème siècle) ne songe à s'en offusquer. Les religions minoritaires ont accepté d'autant mieux la logique de sécularisation qu'elles avaient souffert de la suprématie de l'eglise catholique, et qu'ils voyaient dans la sécularisation la meilleure garantie que les cultes minoritaire seraient respectés.

    L'Islam n'a jamais fait ce travail de deuil. Il n'admet toujours pas, dans les pays où il est dominant, l'idée d'une loi civile et pénale distincte et séparée du religieux. Sa hiérarchie religieuse aspire toujours à occuper une place dans la sphère publique et à prescrire les comportements des fidèles. Et l'immigration transporte cette aspiration dans notre pays. Les différentes vagues migratoires arrivées avant les années 1980 se sont adaptées à cet état de fait. D'abord, parce que la République ne leur donnait pas le choix (et les faits ont montrés qu'elle avait raison...). La France était alors assimilatrice, et cette position était bien acceptée par les immigrants qui, quelque fut leur réligion, n'aspiraient qu'à devenir "français comme les autres". Qu'ils fussent catholiques (espagnols, polonais, italiens, portugais), juifs (d'Europe centrale et orientale ou d'Afrique du nord), musulmans ou animistes, il y avait consensus entre les arrivants et les accueillants sur le fait que c'était aux nouveaux de s'adapter aux modes de vie et au pacte civil local, et pas l'inverse. Mais les années 1980 voient l'extension de l'idéologie post-moderne venue des USA, qui affirme le droit pour les "communautés" de préserver leurs "traditions" et leurs "modes de vie", et dénie à la collectivité nationale le droit d'imposer une normative. Il ne s'agit plus d'assimiler, mais de permettre à chaque communauté de vivre comme elle l'entend. Même en France, ou la tradition assimilationniste est très forte, l'essentiel des classes bavardantes se laisse séduire par cette vision, qui fait le jeu des courants les plus réactionnaires de l'Islam, qui ont bien compris que la sécularisation c'était la fin de leur emprise sur ces populations. On assiste alors à une radicalisation, et à l'apparition d'un Islam conquérant qui ne cherche pas seulement à garantir l'exercice du culte, ce qui serait parfaitement acceptable, mais à prescrire les comportements des membres de la "communauté musulmane", par l'intermédiaire d'actes de provocation (comme la question du foulard dans les écoles) qui ne peuvent que provoquer le rejet des autres et donc le repli victimaire.

    Le vote "anti-minarets" peut paraître ridicule, tout comme parut ridicule l'article qui dans la loi de 1905 prescrit que "les sonneries de cloches seront réglées par arrêté municipal". Dans les deux cas, il s'agit de bien marquer que le culte religieux s'exerce dans le domaine privé, et qu'il doit dès lors être organisé de manière à ne pas heurter les autres. Les symboles ont aussi leur importance. Ce qui est le plus gênant dans le vote suisse ce n'est pas la substance, mais l'origine de la proposition. Une fois encore, l'extrême droite capitalise le refus de la gauche de s'attaquer de front aux problèmes.

  2. Descartes dit :

    @Jean ai marre (#487)

    Tu demandes: "Et si Brosse, a touché le militant, peux tu nous dire de quel militant s’agit il ?"

    A quoi bon poser la question, si tu n'est pas près de faire confiance à la réponse ?
    Et puis, à quoi cela t'avancerait de le savoir ? Est-ce que tu aurais plus de respect pour mes commentaires si tu savais par exemple que je suis militant du NPA ? Du PG ? Du PCF ?

  3. Louise dit :

    @jeanaimarre

    Bon je voulais aller faire mes courses d’hommo économicus en jupon mais
    vu que tu m’interpelles.

    Oui c’est vrai que ce n’est pas nouveau. Je ne connaissais pas cette histoire de spécialisation ingénieuriale d’ailleurs.
    Je savais/croyais que tout ingénieur était formé avec l’ambition de lui donner les moyens d’apprendre encore et de pouvoir se former ailleurs dans d’autres domaines que son premier domaine professionnel par exemple, par soucis d’adaptabilité à de nouvelles technologies, de mobilité entre secteurs de l’industrie, de créativité. Mais au service de qui ? Pour quelle finalité ?
    Et là tu me dis qu’on spécialise les savoirs…Je sens la logique qu’il y a derrière ça mais pourrais-tu me la déplier s’il-te-plaît ? C’est par rapport aux logiques de production ?
    En tout cas c’est bien toujours à mon sens la question des finalités.
    Je prends un exemple :
    Les ingénieurs qualité. Ils peuvent certes eux aussi bien travailler pour des certifications dans l’automobile que dans un service public, un hôpital par exemple.
    Sauf que là, il s’agit de certification. Et donc d’évaluation ?
    Evaluation de quoi de qui au service de quelle finalité ?
    Quid de la personne du salarié ? Quid de la personne de l’infirmier ? Quid de la personne du soigné ? Pour qui ces évaluations ? Pour justifier de licencier untel ou untel car la qualité de son travail ne tend pas vers la rentabilité voulue ? Pour justifier de fermer tel ou tel hôpital car son service ne tend pas vers la rentabilité voulue ?
    La qualité au service de la rentabilité c’est là le problème.
    Si c’est au service de nous-mêmes oui. Mais où se situe l’escroquerie intellectuelle ?
    Est-ce qu’un hôpital qui n’est pas rentable est pour autant un hôpital qui ne remplit pas son rôle, à savoir de rendre un service de santé ?
    Mais je me suis un peu éloignée de la question du savoir (ou pas).
    Pour un élève. L’idée à la mode c’est de dire que l’école devrait former l’élève à un métier,
    une profession, exit les matières qui n’y correspondent pas, exit les études universitaires qui n’orientent pas vers des secteurs de « rentabilité ». (Et c’est quoi d’ailleurs la « rentabilité » ? Pour qui ?)
    Mais l’élève, sa raison d’être c’est lui-même. Ce n’est pas tel ou tel secteur de l’économie.
    Alors bien sûr qu’il y a des savoirs et des savoirs-faires à transmettre, une culture professionnelle, des savoirs plus largement professionnels. Mais c’est pour lui-même qui voudra passer contrat avec un partenaire qui vous prend comme sujet de finalités partagées et non objet de ses finalités propres.
    Et donc comme l’élève n’est pas cet objet là, il a droit à tout savoir qui contribue à sa liberté de conscience, à sa capacité à comprendre pour penser et agir comme sujet et non comme un être assujettis, comme objet.
    Et l’évaluation de l’élève doit viser l’accompagnement de son émancipation et non la sanction de qui est dans le moule et qui ne l’est pas.
    Et payer les élèves pour qu’ils viennent en cours c’est renforcer cette idée qu’il n’y viennent pas pour eux-mêmes mais pour ceux qui les paient.
    Bon je me sauve.

  4. jcmig dit :

    @Annie
    voici ce que j'ai reçu :
    Dans le cadre des prochaines élections régionales, des représentants et militants de diverses organisations se sont réunis ce jeudi 10 décembre à Pontivy. Ils ont décidé la création d'une :
    LISTE UNITAIRE, ANTICAPITALISTE ET POUR UNE ECOLOGIE RADICALE

    Soutenue par le NPA Bretagne, le Parti de Gauche des Côtes d'Armor et des militants du Parti de Gauche des autres départements bretons, l'AdOC, des objecteurs de croissance, des syndicalistes, des militants associatifs.

    Cette liste sera menée par une femme et comprendra autant de femmes que d'hommes comme têtes de liste des sections départementales.

    Notre liste portera dans cette campagne une politique en faveur du monde du travail, des salariés, des chômeurs, des précaires, pour le droit de chacun à vivre de son travail, comme les agriculteurs et les pêcheurs, contre l'accumulation des profits capitalistes qui contraint le plus grand nombre à vivre de plus en plus difficilement.

    Elle proposera également une alternative écologiste radicale, pour promouvoir des choix politiques courageux face aux logiques de rentabilité et de productivité qui se mènent au détriment de notre environnement, de notre santé, de l'avenir de la planète. Nous demandons notamment l'abandon immédiat du projet d'aéroport à Notre Dame des Landes.

    Pour cela nous nous fixons une stratégie :

    1- Notre objectif est d'arriver en tête au premier tour afin d'appliquer notre programme.

    2- Si nous ne sommes pas en tête, nous nous engageons à faire barrage à la droite au 2ème tour en fusionnant techniquement avec les listes du PS et d'Europe Écologie, à l'exclusion de tout accord avec le MODEM. Cette fusion s'opérera autour de la liste arrivée en tête : la nôtre, celle d'Europe Ecologie ou celle du PS. Nous demandons solennellement le même engagement du PS et d'Europe Écologie. Cette fusion démocratique de nos listes sera la juste représentation proportionnelle de nos résultats respectifs du premier tour.

    3- Nous réaffirmons avec force que nous n'accepterons pas de rentrer dans des majorités sous domination sociale-libérale pour y appliquer leur programme.

    4- Nos élus conserveront leur totale liberté d'action et d'expression.

    Nous voulons porter un programme de rupture, décliné en mesures régionales, en lien avec les mouvements sociaux.
    Nous appelons l'ensemble des partisans d'une gauche unitaire, anticapitaliste, antilibérale et militants de l'écologie radicale à nous rejoindre.

    Contacts :

    ADOC : Anne JORDAN
    Nouveau Parti Anticapitaliste : Janine CARRASCO

    Parti de Gauche : Xavier COURTAY

    Je n'ai pas mis les N° DE TEL volontairement mais je peux te lezs fournir si tu le souhaites

  5. gilberto dit :

    bonsoir mr Mélenchon

    Je n'arrive pas à comprendre pourquoi vous essayer de prendre langue avec les écolos,Ceux ci semblent avoir le vent en poupe et lorgneront du coté du pouvoir dés que celui ci fera appel à eux.Dans tous les cas ceux ci font de la politique politicienne ni plus ni moins que le parti socialiste.Aucune solidarité avec ceux qui souffre
    .Ils appartiennent à la la classe moyenne supéreure voir supérieure.Ils s'expriment d'une fçon totalitaire.Vous n'avez rien à faire de ce coté là.
    Je ne suis pas d'accord avec la façon que vous avez de parler du référendum concernant les minarets en suisse.La suisse est une démocratie et na pas de leçcons à recevoir sur la pratique de celle ci.
    A vous lire on en viendrait presque à penser que le président a bien fait de faire voter en congrés le traité de lisbonne.Je persiste à penser que le non des 55% de français est bien supérieur aux oui des députés et sénateurs qui ont approuvés ce texte.D'ailleurs ce vote des élites,était une claque au peuple français

  6. antoine dit :

    Le titre d'ingénieur n'est pas protégé.N'importe qui peut se proclamer ingénieur de"n'importe quoi"pour peu qu'il se dise spécialiste en ce"n'importe quoi"....
    Mais,ce qu'il est convenu d'appeler les Grandes Ecoles délivrent un enseignement scientifique de qualité et ne fabriquent pas des"OS ingénieurs".Les problèmes techniques sont de plus en plus difficiles à résoudre,les compétences nécessaires de plus en plus pointues,la spécialisation devient indispensable.(Dans un autre domaine,je n'ai jamais entendu dire qu'un cardiaque se soit plaint que son médecin soit un spécialiste.)
    L'ingénieur ne régurgite pas un savoir acquis avec l'objectif de pressurer,de contraindre.L'ingénieur étudie,fait évoluer les connaissances par ses recherches,propose des solutions et contribue au progrés.C'est ce qu'on m'a appris dans mon école.

  7. jennifer dit :

    post 500, H-U,merci+++

  8. jennifer dit :

    Produits "made in israel" : les Anglais réclament de savoir s’ils viennent des colonies

    Le gouvernement britannique vient de publier une recommandation officielle réclamant au monde des affaires d’indiquer l’origine des produits provenant des colonies de Cisjordanie, afin que les consommateurs désireux de boycotter ce type de marchandises les identifient facilement.

    Cette recommandation n’a pas de caractère obligatoire, mais la démarche marque une escalade dans la position de ce pays à l’encontre des colonies israéliennes, note Barak Ravid, correspondant du Ha’aretz.

    Naor Gilson, un responsable du ministère israélien des affaires étrangères, a transmis, ce mercredi, aux responsables de l’ambassade d’Angleterre en Israël, la "très sévère condamnation qu’inspire à Israël cette démarche".

    Selon la loi de l’Union Européenne, toutes sortes de produits, surtout des produits alimentaires, provenant de l’extérieur de l’Union, doivent selon la loi, comporter une étiquette indiquant leur origine. Le gouvernement britannique a rendu publique sa recommandation après que plusieurs ONG et chaînes commerciales ont réclamé des directives concernant les différenciations entre produits des colons et produits des Palestiniens, en provenance de Cisjordanie.

    Selon la nouvelle directive, le gouvernement britannique recommande que soit indiqué sur les étiquettes de chaque produit en provenance de Cisjordanie, si les produits ont été fabriqués par des Palestiniens ou par des colons israéliens. La recommandation gouvernementale va plus loin en disant qu’étiqueter un produit provenant des colonies comme ayant été fabriqué en Israël doit être considéré comme un délit car il trompe les consommateurs.

    Le ministère israélien des affaires étrangères a exprimé sa fureur devant cette décision, disant que c’était une grave escalade dans le protocole existant concernant l’étiquetage des produits provenant de Cisjordanie. Le ministère des Affaires étrangères a ajouté que cette recommandation encourage le boycott des produits israéliens. « C‘est une capitulation du gouvernement anglais devant les organisations palestiniennes et pro-palestiniennes » a déclaré Yossi Levy, un responsable du ministère des Affaires Etrangères

  9. BREIZH revolution rock dit :

    NPA BRETAGNE : Notre démarche unitaire

    Le 18 octobre 2009, la coordination régionale du NPA décide de s’adresser à l’ensemble des forces à gauche du PS, disposées à travailler à une démarche unitaire en Bretagne en vue des élections régionales de mars 2010. De fait, la FASE (1) nous précède en invitant à une réunion unitaire régionale le 14 novembre 2009 à Saint-Brieuc.

    Le 14 novembre à St Brieuc, notre secrétariat régional, réuni le matin même, désigne une délégation, mandatée pour intervenir sur trois points, fondamentaux pour nous :
    le programme, afin de vérifier que nous partageons vraiment certains éléments essentiels, et de cerner ce qui peut poser problème (refus des subventions à l’enseignement privé, au patronat, à la formation patronale ; emplois statutaires à la région ; transports gratuits ; abandon de l’aéroport de Notre Dame des Landes ; rupture avec le modèle agricole actuel...)
    la fusion des listes en vue du second tour, pour vérifier que les termes utilisés par les uns (fusion démocratique) et par les autres (fusion technique) ne recouvrent pas des réalités trop divergentes ;
    la participation aux exécutifs, dont nous savons tous qu’elle est au centre de la rupture du cadre unitaire national ; nous décidons de porter le débat au fond, de mettre en évidence les implications d’une telle participation, y compris sur le type de campagne que nous mènerions ensemble.

    De cette réunion, regroupant FASE, GU, PG, NPA et communistes du Morbihan, retenons trois aspects :
    la présence de communistes du Morbihan semble donner une substance inattendue à la volonté de toutes les composantes d’aboutir à l’unité ;
    les questions programmatiques sont balayées d’un revers de main, étant entendu que, selon les représentantEs des organisations ou courant représentés, « nous sommes tout à fait d’accord là-dessus » !
    un vrai débat sur le fond, très intéressant, montrant plus que des nuances entre mais aussi au sein des différentes organisations présentes, concernant les exécutifs, et par là-même sur les différentes stratégies politiques à gauche (l’exemple de l’Italie revient plusieurs fois dans la discussion).

    Fin de réunion confuse, car vers 16h la FASE distribue un texte qu’elle nous propose d’adopter... ce qui n’est pas raisonnable ! La GU suggère que ceux qui le veulent le signent tout de suite, quitte à ce que les autres se rallient ensuite ! Idée immédiatement rejetée par tout le monde... Le NPA propose alors de rédiger des amendements au texte de la FASE et nous nous mettons d’accord pour une nouvelle réunion le 23 novembre à Pontivy.

    Le dramatique exemple italien :

    Au nom de l’unité, sans principe, contre Berlusconi, la gauche et notamment le Parti de la Refondation Communiste, se sont rangés derrière Prodi. Prodi a mené une politique de centre droit, poursuivant la guerre en Afghanistan … La gauche n’y a pas seulement perdu son âme, elle a fait le lit du retour en force de Berlusconi. Il n’y a plus un seul député de la Refondation communiste au Parlement italien ! La question de l’unité est inséparable de la notion vitale d’indépendance de classe

    Le 23 novembre à Pontivy. Nous venons sur les mêmes mandats qui se traduisent par trois amendements, diffusés par courriel le matin même et sous format papier à l’entrée de la salle. En outre, le vendredi précédent, nous avons diffusé un message aux autres organisations, expliquant que nous viendrions à cette réunion dans le but de «...ressortir (...) avec un relevé de conclusion commun, (...) qui prenne en compte les éléments sur lesquels nous nous serons mis d’accord, et qui cerne le plus nettement possible les éléments qui continuent de poser problème. »

    De cette réunion, regroupant, outre les mêmes qu’à Saint-Brieuc, un nombre important de communistes du Morbihan, ainsi que Christian Troadec (maire de Carhaix), retenons trois aspects : 1 - une assistance nombreuse et enthousiaste, liée à la présence de nombreux communistes du Morbihan, révoltés par le résultat de la consultation au sein de leur parti, ainsi d’ailleurs que par les modalités mêmes de la dite consultation (question biaisée) 2 - un débat très animé mêlant débat général et discussion de nos amendements ; au cours des échanges, trois personnes s’expriment sur notre amendement relatif aux exécutifs : «Nous refuserons donc de participer à un exécutif dominé par le PS ou Europe Ecologie qui ménerait une politique libérale conforme aux exigences du patronat et de l’Union Européenne. » :
    un représentant du PG, qui affirme que ce texte ne lui pose pas de problème, et qu’il le proposera au vote de l’AG régionale du PG qui se tient le 28 novembre ;
    un représentant de la FASE, qui affirme également que ce texte lui convient ;
    un élu communiste du Morbihan, qui dit que ce texte ne pose pas de problème, allant jusqu’à dire qu’il ne voir pas comment on pourrait ne pas être d’accord ! Personne ne dit le contraire... et Troadec intervient même pour dire que lui, il en est sorti, de l’exécutif ! 3 - une position, tardive, mais très marquée de la GU, qui nous indique son désaccord avec l’amendement du NPA, et se propose de revenir avec un contre-amendement ; un militant des alternatifs intervient également en affirmant que, sur tous les amendements « programmatiques », il y a matière à contester...

    Consultation du PCF Bretagne :

    Une majorité (56%) vote pour ne pas exclure une liste d’union dès le premier tour, donc avec le PS. Une minorité (42%) vote pour refuser toute hypothèse d’union avec le PS au 1er tour. La seconde position arrive en tête dans le 29 (50,69%) et le 56 (58,32%).

    Nous avions le sentiment, et cela semblait largement partagé, que nous étions près de l’accord, les deux dernières interventions remettent tout en cause, et nous donne une première indication inquiétante : certains veulent un accord mais sans le NPA, une sorte de Front de Gauche excluant le NPA.

    Nous concluons alors la réunion en affirmant clairement notre position : le fait que plusieurs camarades, représentatifs, se soient exprimés en faveur de notre amendement, nous semble de nature à permettre un cadre unitaire... nous manifestons notre bonne volonté et notre disponibilité en disant que des réécritures restent possibles, mais tout le monde l’a bien compris, nous ne reviendrons pas à Pontivy pour écrire le contraire de ce qui semble pouvoir permettre l’accord... Nous décidons alors de nous retrouver à Pontivy le 30 Novembre, afin de discuter des amendements de la GU (ou d’autres) au texte de la FASE amendé par le NPA (2).

    Le 30 novembre à Pontivy. Nous nous y présentons avec le texte de la FASE amendé par le NPA, lignes numérotées, double interligne, prêt pour une discussion crayon en main des amendements, avec la volonté d’aboutir... Sauf que, si la GU nous a bien transmis le dimanche soir des amendements (nombreux, très longs), positionnés sur le texte lui même, la FASE nous a transmis, elle... un nouveau texte (disons plutôt une réécriture du texte). Résultat, nous passons de très longues minutes à discuter... de quel texte nous allons partir, alors que le PG, le NPA, et même la GU, sont venus pour discuter du texte que nous apportons !

    Echanges sur le programme :

    On (FASE et GU) nous demande d’enlever des phrases comme « nous ne voulons pas gérer le système en nous contentant de le tempérer sur le plan social et écologique » ou bien « Nous voulons tourner la page des politiques de renoncement qui dilapident l’argent public pour les intérêts privés », ou encore « Cela suppose de ne pas se laisser enfermer dans le carcan budgétaire et institutionnel qui risque de se durcir encore avec la réforme territoriale annoncée », mais d’ajouter « d’utiliser les leviers institutionnels et budgétaires », on nous annonce qu’il faudra bien gérer, qu’on ne va pas mettre la région en faillite, etc.

    Les éléments importants de la réunion : Les amendements de la GU sont, pour nombre d’entre eux, des provocations (petites ou grandes) à l’encontre du NPA ! Débat difficile, donc ! Certains sont retirés d’emblée (la référence au Front de Gauche), d’autres sont réécrits par nos soins, afin de garder ce qui est acceptable pour nous et de rejeter ce qui ne l’est pas (sur le fait de s’envisager majoritaires...). Le PG intervient pour faire savoir que son AG régionale a validé le texte de la FASE amendé par le NPA, à une forte majorité, et que c’est maintenant son texte de référence. Le comportement de la FASE bloque la réunion : comme nous ne partons pas de leur texte, ils nous le re-proposent, ligne par ligne, en amendements ! Cela alourdit le travail... et l’ambiance !

    Le blocage survient sur un ensemble d’amendements et/ou de demandes de retrait de formules. On veut gommer du texte tout ce qui va vers un programme de rupture, et renforcer, ligne par ligne, ce qui en fait un compromis de gestion raisonnable... en réalité, nous sentons une volonté de rendre le texte compatible avec un ralliement politique (et non une simple fusion démocratique de listes) au Parti socialiste et à la politique social-libérale de Le Drian au second tour.

    Le programme, qui ne faisait soi-disant problème à personne, coince sur deux éléments qui ne sont pas des détails pour nous : la phrase « par l’arrêt de toute subvention, au patronat, aux lycées privés confessionnels, à la formation professionnelle contrôlée par le Medef », pour nous vraiment élémentaire, devient un grave problème, tant sur les aides aux entreprises que sur le financement de l’enseignement privé (sans parler de l’apprentissage !) ; les formulations proposées sont pour nous inacceptables.

    Vers 22h, nous (NPA) renonçons à chercher des formules de consensus sur de telles divergences. Nous demandons une suspension de séance, pour ne pas réagir « à chaud ». Nous revenons pour déclarer (en substance) :

    Pour nous retenir, les camarades de la GU nous disent vouloir retirer leurs amendements. Après avoir fait un long et pénible blocage sur toutes les formules – pour ajouter les leurs mais aussi retirer les nôtres ! - ils sont étrangement prêts à tout enlever... et à commencer le débat sur les exécutifs. Nous déclinons l’offre, considérant que le débat précédent éclaire cette question : la possibilité, que nos camarades veulent préserver à toute force, de participer aux exécutifs « si le rapport de force est favorable », ce qu’ils pensent estimer entre les deux tours, les conduit à écrire un programme édulcoré, exempt de ce qui pourrait fâcher !

    Quelques instants plus tard, les représentants du PG quittent la salle. Nous les retrouvons au café d’en face, rédigeons ensemble un communiqué et décidons de nous rencontrer le 10 décembre à Pontivy.

    Notre déclaration le 23/11 après la suspension de séance : « Nous sommes venus à Pontivy, aujourd’hui comme le 23, pour vérifier ce qui fait accord – ou non - entre nous. Nous avons vérifié... Le débat montre que vous nous amenez en permanence vers des formules, vers une démarche conduisant à gérer la région sur l’orientation que le PS, majoritaire, nous imposera. Or, si nous voulons bien concéder des formules supposant que nous pourrions être majoritaires – ce que nous ne croyons pas compte-tenu de la situation sociale et des rapports de force politiques dans ce pays – nous ne pouvons accepter de nous laisser déporter dans cette direction : nous le redisons, nous voulons défendre un programme de rupture, nous ne voulons pas gérer le système en le tempérant, et nous ne voulons pas participer à une majorité avec les socialistes qui, évidemment, mèneront une politique sociale libérale – qui en doute ici ? »

    Communiqué de presse commun NPA et PG Bretagne du 30 novembre 2009 Le Nouveau Parti Anticapitaliste Bretagne et le Parti de Gauche Bretagne ont participé à une réunion à Pontivy avec d’autres composantes de la gauche de la gauche le 30 novembre 2009. Ces deux partis font le constat que des désaccords politiques et programmatiques importants subsistent avec des organisations comme la Gauche unitaire ou la Fédération. Le NPA et le PG continuent à vouloir un accord en Bretagne pour présenter une liste de la gauche antilibérale et anticapitaliste en Mars 2010, liste qui défendra un programme de rupture, indépendante du Parti Socialiste et d’Europe Ecologie. Nous appelons toutes les organisations, militants et citoyens qui partagent cette idée à nous rejoindre. Pontivy le 30 novembre 2009.

    Depuis nous avons appris que les négociateurs du PG ont été brutalement mis en cause et désavoués par le PG national... Mais ces manœuvres de dernières minutes ne nous décourageront pas dans notre volonté d’unité et d’indépendance vis-à-vis du social-libéralisme. Le jeudi 10 décembre, avec le PG 22, des militants du PG d’autres départements, l’AdOC (Association des Objecteurs de Croissance), des Objecteurs de Croissances individuels, des militants syndicaux et associatifs, nous avons lancé un appel public (cf communiqué). Nous pensons que la clarté ainsi faite avec un programme et une politique d’union sera un signe d’espoir.

    Pourquoi l’unité proposée par le NPA Bretagne a-t-elle été rejetée ?

    Après l’échec dans la recherche d’un accord au niveau national, le NPA Bretagne n’a pas ménagé ses forces pour y parvenir dans notre région. Outre les réunions de St Brieuc et Pontivy, le NPA a multiplié dans les départements des bilatérales avec les autres forces. Nous ne sommes pas venus avec un texte NPA, mais avons accepté de discuter du texte proposé par la FASE que nous avons amendé. Nous nous sommes inspirés des formulations les plus à même de recueillir le consensus. Ce texte a d’ailleurs reçu le soutien de représentants de diverses sensibilités, dont le PG..

    Force est de constater que nous avons sous-estimé le fait que certains ne venaient pas dans l’intention de faire l’unité de tous mais de reconstituer le Front de Gauche sans le NPA, voire de construire une machine de guerre anti-NPA. Comment comprendre autrement qu’à chaque fois que nous approchions de l’accord, de nouveaux textes étaient sortis ?

    Depuis le début nous avons joué la transparence et la loyauté. Nous n’avons subi aucune pression du NPA national, et dans notre secrétariat régional on retrouve toutes les sensibilités du NPA. L’objectif était –il d’essayer de nous diviser entre soi-disant « durs » d’un côté et « unitaires » de l’autre comme certains le laissent entendre? C’est mal connaître notre jeune parti. Si nous avons eu des appréciations différentes sur le débat national, c’est avec une grande homogénéité qu’a été votée lors des Assemblées Générales du NPA, confirmée par la Conférence Régionale du 5 décembre le mandat donné au Secrétariat Régional du NPA pour poursuivre les discussions avec la volonté d’aboutir à un accord.

    Oui, nous voulions d’un accord, mais sans que personne ne soit obligé de manger son chapeau. Demander au NPA de vouloir aller en minoritaire gérer le Conseil régional avec le PS, ça ne pouvait pas être acceptable, c’était mis en avant pour nous exclure.

    Faut-il rappeler que ceux qui expliquent qu’ils tirent à gauche le PS en gérant le capitalisme avec lui, se sont toujours fait satelliser ? Dans quel état l’Union de la Gauche a t-elle laissé le PCF qui faisait 20% en 1969 ? La dépendance avec le PS, la co-gestion avec le PS dans les Conseils Généraux, Régionaux ou au Gouvernement, ça sera sans le NPA ! Nous ne refusons pas de gouverner, mais à une condition, élémentaire, celle de pouvoir mener NOTRE politique, pas celle du PS.

    Oui nous voulions un accord. Sans doute avons-nous sous-estimé le poids encore décisif de certains appareils nationaux et états-majors parisiens. La direction du PCF conduite par MG Buffet a mis tout son poids pour tenter de remettre dans le « droit chemin » les communistes du Morbihan, qui préféraient le NPA au PS. La direction du PG n’a pas fait mieux, en désavouant ses responsables et ses militants qui eux aussi voulaient un accord avec le NPA.

    Le NPA Bretagne ne porte pas la responsabilité de cette dispersion maintenue, nous la regrettons. Nous maintenons notre porte ouverte, sur la base du texte qui était sur le point de faire accord le 23 novembre à Pontivy. Nous n’avons fait aucun préalable sur le fait que le NPA était devant le Front de Gauche lors des Européennes en Bretagne, nous avons toujours dit être prêts à discuter d’un partage équitable des têtes de listes départementales avec ceux qui choisiront le camp de l’unité dans la clarté et l’indépendance vis-à-vis du social-libéralisme ou du productivisme. Mais pour faire l’unité, il faut être deux ou plus, notre seule bonne volonté n’a pas suffit.

    Ceux qui cherchent à affaiblir le NPA en seront pour leurs frais. D’ores et déjà, nous prenons toutes les dispositions pour nous mettre en ordre de bataille pour faire de cette campagne, un point d’appui pour les luttes, et une étape dans la construction d’une alternative claire au social libéralisme et ceux qui refusent de s’en détacher.

    (1) Sigles utilisés :

    CUAL : Collectif Unitaires Anti-Libéraux (regroupement au moment du référendum de 2005) FASE : Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (regroupe les « Communistes unitaires », les « Alternatifs », une partie issue des « CUAL ») FdG :Front de Gauche, coalition électorale du PCF du PG et de la GU. GU : Gauche Unitaire, militants ayant rompu avec le NPA lors de sa fondation PCF : Parti Communiste Français PG : Parti de Gauche PS : Parti Socialiste AdOC : Association des Objecteurs de Croissance

    (2) Texte de la FASE amendé NPA qui aurait dû permettre l’accord C’est sur ce texte que se sont rassemblés le jeudi 10 décembre : les représentants du NPA Bretagne, du Parti de Gauche des Côtes d’Armor de l’AdOC et, des militants du Parti de Gauche des autres départements bretons, des objecteurs de croissance, des syndicalistes, des militants associatifs Protocole d’accord politique en vue de la constitution d’une liste unitaire aux régionales de mars 2010.REGION BRETAGNE De partout, venus de la droite au pouvoir, les coups pleuvent sur l’immense majorité de la population, sur fond de désastre écologique programmé et de régime politique liberticide. A gauche, les orientations sociales-libérales ont fait des ravages et provoquent silences, paralysies et compromissions sur la plupart des questions politiques, démocratiques, sociales et écologiques. L’unité est nécessaire et essentielle. Elle se réalise déjà dans les luttes sociales avec l’ensemble des forces de la gauche antilibérale et anticapitaliste. Nous nous prononçons pour la constitution au premier tour d’une liste unitaire regroupant toute la gauche antilibérale et anticapitaliste. En conséquence, se sont réuniEs [noms des partis, organisations, …] à Pontivy pour construire une liste commune à l’occasion des prochaines élections régionales. Nous voulons rassembler autour d’un projet donnant la priorité à nos vies par la réponse aux besoins sociaux, écologiques et démocratiques, contre les logiques capitalistes, libérales et productivistes. Nous ne voulons pas d’une alternance sans changement, nous ne voulons pas gérer le système en nous contentant de le tempérer sur le plan social et écologique. Nous voulons porter un programme de rupture, décliné en mesures régionales, en lien avec les mouvements sociaux. Nous voulons tourner la page des politiques de renoncement qui dilapident l’argent public pour les intérêts privés. Cela suppose de ne pas se laisser enfermer dans le carcan budgétaire et institutionnel qui risque de se durcir encore avec la réforme territoriale annoncée. Il s’agit de mobiliser les fonds publics dans le strict intérêt des classes populaires et dans le cadre d’un plan conséquent de lutte contre le réchauffement climatique. Cela passe notamment : • par l’arrêt de toute subvention, au patronat, aux lycées privés confessionnels, à la formation professionnelle contrôlée par le Medef • par la récupération des fonds publics versés aux entreprises qui ont licencié • par la mobilisation des fonds publics pour l’emploi public territorial statutaire pour le développement du service public de formation professionnelle, les lycées publics • par le développement des services publics de transports gratuits • par l’abandon immédiat de projets inutiles, au coût exorbitant et écologiquement nuisibles comme la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes • par la rupture avec le modèle agricole productiviste, afin d’amorcer la dépollution des sols, des eaux, et de régler le problème des algues vertes. Notre alliance se pose en alternative de la recomposition rose/orange/verte au centre qui s’affirme, pour imposer des politiques de transformation sociale, à la place des politiques d’accompagnement des « réformes » imposées par les tenants du néo-libéralisme. Nous ferons tout pour battre la droite et sa politique dans les élections comme dans les mobilisations populaires. Nous nous engageons à faire barrage à la droite au second tour. C’est pourquoi, à l’issue du premier tour, nous proposerons au Parti Socialiste et à Europe Ecologie de procéder à la fusion démocratique de nos listes. Il s’agira alors de constituer une liste à la proportionnelle de nos résultats respectifs du premier tour, sans chercher un accord programmatique au rabais scellé en quelques jours. En effet, cela ne ferait qu’invalider notre présence indépendante au premier tour et nous engagerait à assumer une solidarité de gestion pour toute une mandature. Bien au contraire nous nous engageons à ce que nos éluEs conservent leur entière liberté de vote. Avec la même liberté, celles/ceux-ci voteront POUR les mesures positives, et il/elle/s voteront CONTRE toutes les mesures d’accompagnement des politiques libérales. La possibilité de participer aux exécutifs régionaux dépend donc des rapports de force politiques et sociaux qui conditionnent la politique qui pourrait y être réellement mise en œuvre. Nous avons la volonté d’appliquer les points essentiels de notre programme, pas de faire le contraire de ce pourquoi nous sollicitons les suffrages des électeurs. Nous refuserons donc de participer à un exécutif dominé par le PS ou Europe Ecologie qui mènerait une politique libérale conforme aux exigences du patronat et de l’Union Européenne. Nous refuserons bien évidemment toute alliance avec le Modem ou une quelconque organisation de droite. Notre campagne, comme notre politique si nous sommes éluEs, aura pour objectif de permettre aux travailleurSEs et aux classes populaires d’imposer leurs exigences contre la politique du patronat et de la droite, et de porter ces exigences au conseil régional. Nous souhaitons maintenant faire avancer la constitution de notre liste et élaborer ensemble un programme porteur d’une alternative politique, sociale, écologique et démocratique, à l’occasion de ces élections régionales en Bretagne. Pontivy, le 10 décembre 2009

    La Majorité PS-PCF au Conseil Régional, c’est en 2008 : 5,5 millions d’euros de subventions d’équipement et 6,5 millions en investissemnents, pour la Formation professionnelle PRIVEE. C’est 21 millions d’euros d’investissements et 27 millions de fonctionnement pour les LYCEES PRIVES ! 14 millions d’euros d’investissement vont aux ENTREPRISES PRIVEES au titre de l’action économique. Sous couvert de « pôles de compétitivité », le CR ne craint pas de subventionner des entreprises qui travaillent sur des thèmes comme : « valider un nouveau concept de tête radar innovant pour des applications de type surveillance des pêches, de la pollution, des trafics illégaux ou de l’immigration clandestine, et assurer le sauvetage en mer... » L’Union Patronale interpro de Bretagne, le MEDEF breton, est financé avec nos impôts régionaux et touche 188 585 euros ! Même l’UIMM qui possède un trésor de guerre volé aux ouvriers, touche une subvention de 3200 euros de ce Conseil Régional « de gauche » ! C’est cette politique libérale, qu’il faudrait co-gérer dans l’Exécutif du Conseil régional ?

    05/12/2009 Le cortège du NPA dans la manif des chômeurs à Rennes ; la recherche de l’unité dans les luttes et dans les urnes, cela se montre aussi… dans la rue !

  10. jennifer dit :

    C'est normal! Si les colonies israeliennes sont illegales, acheter les produits c'est illegal. Sauf que les colons sont malins et ecrivent sur leurs produits qu'ils viennent d'Israel ou de Cisjordanie. Donc la tracabilite est impossible...

  11. carlo dit :

    @Descartes (501)
    Entièrement d'accord avec la plus grande partie de votre commentaire très pédagogique.
    J'emettrais toutefois deux réserves.

    1) Vous écrivez que : "l’Islam n’a jamais fait ce travail de deuil"., ce que je vous accorde bien volontiers. En revanche, je ne suis pas sûr que l'Eglise catholique ait elle-même terminé ce travail de deuil. Je ne nie nullement le processus de sécularisation dont vous parlez et je n'entends pas du tout renvoyer dos à dos l'Islam et le catholicisme. Je constate néanmoins que l'Eglise catholique n'a pas renoncé, ou tout au moins n'a pas totalement renoncé, à intervenir dans la sphère publique. Le débat sur l'avortement en Espagne et l'affaire des crucifix en Italie en témoignent. Mieux, le discours de l'Eglise et du Pape -notamment sur le préservatif- se veut toujours universaliste et non à destination exclusive des fidèles. Et c'est d'ailleurs sous cette forme qu'il est relayé par les journalistes, d'une façon qui m'apparaît personnellement scandaleuse.

    2) Vous affirmez à propos du culte religieux qu"il doit être organisé de manière à ne pas heurter les autres". Je vous l'accorde aussi. Cette exigence ne s'applique d'ailleurs pas qu'à la religion et devrait, de mon point de vue, concerner également les publicités qui investissent l'espace public. J’observe d’ailleurs à cet égard que pratiquement personne ne s’étonne que celles-ci ne soient pas cantonnées à l'intérieur des temples dédiés au culte de la consommation, nouveau culte qu’il est permis et même conseillé de pratiquer non pas avec discrétion mais de la façon la pus ostentatoire qui soit, de préférence tous les jours de la semaine, même le dimanche.
    Votre affirmation ne me satisfait toutefois pas complètement, du moins tant que demeurent indéfinis les critères sur lesquels il serait possible de s’estimer légitimement « heurté » par des comportements liés à l’appartenance religieuse. Le port de la burqa heurte certaines personnes mais le port de tenues « très féminines » en heurte d’autres. Comment être sûr que la réaction purement subjective des uns soit plus légitime que celle, également subjective, des autres ?

  12. le Prolo du Biolo dit :

    @ 504 - jcmig

    N.B.
    Pas la peine de parler d'écologie radicale sur ce blog, personne n'arrive même à imaginer que ça existe...

  13. Inquiet dit :

    @ carlo (509)

    Bravo. J'

  14. Inquiet dit :

    Désolé. Je voulais dire que j'appréciais beaucoup le commentaire 509.

  15. André Assiétoi dit :

    S'il vous plait, quand vous citez un communiqué, un article de journal ou bien reproduisez une info, ce serait sympa d'indiquer systématiquement la source. Pour pouvoir faire circuler auprès d'autres militants, si c'est intéressant, il faut que ce soit crédible.

    Or, à défaut de sources, ça peut être pris pour de la propagande, des ragots ou des bruits de chiottes. En tous cas, ça risque de ne pas être pris au sérieux.

  16. le Prolo du Biolo dit :

    @ Résistance et programme du CNR de 1944.

    Lire sur Marianne2 et voir le film de Gilles Perret:

    http://www.marianne2.fr/Walter-entre-en-resistance-contre-Sarkozy_a183106.html

  17. Pascal Busnot dit :

    @ 441Annie

    "Je maintiens que comme Jean-Luc Mélenchon,"
    ==> maintenez, mais à force de maintenir sans vous interroger plus que ça, convaincuEs de vos certitudes qui il est vrai ont de l'allure, et bien je ne suis pas persuadé que vous faites avancer la cause de la gauche. Il se pourrait même que les 25% de citoyens (en Suisse aujourd'hui, ailleurs hier et demain) qui ne sont pas tous des fachos, ça me semble évident, exaspérés par la morgue des nobles penseurs donneurs de leçon, de dépit, se détournent un peu plus de la gauche eructante ! Et puis ramener l'affaire des minarets à une simple question d'architecture, ça laisse songeur devant la capacité volonté du personnel politique de pousser l'analyse... Je n'oublie pas non plus que les politiques doivent parler à leur clientèle en des termes que celle-ci attend ! Au détriment de la subtilité ! Pour ma part je pense que le peuple a le droit de se saisir de toutes les questions.

    Je rappelle que j'ai toujours voté à gauche en 24 ans. Mais ces derniers mois, je ressens comme un malaise devant la pagaille qui règne de ce côté de l'échiquier politique, signe d'un grand vide programmatique qui n'est pas en soi déshonorant étant donnée la conjoncture un tantinet compliquée... Et maintenant les positions à l'emporte pièce de Jean-Luc Mélenchon sur les minarets et la campagne d'affolement autour de la grippe ne font qu'ajouter à mon scepticisme ! L'état d'esprit qu'elles révèlent, un peu à ma surprise toute de même, ne me dit vraiment rien de bon qui vaille. Je veux bien mettre cela sur le compte du surmenage (comme la boulette à propos des milices de Sarkozy).

    Enfin, je te répète que je connais la position sur le nucléaire du PG et qu'en l'occurrence je parlais de la position qui sera celle du Front de gauche ! Que je sache, il n'y aura pas de listes PG en mars prochain ! Il ne s'agissaitr pas d'un ultimatum, qui serait un brin dérisoire, mais d'un témoignage qui vaut ce qu'il vaut dans le cadre du débat démocratique pré-électoral !

  18. Annie dit :

    @Descartes post 501 : je suis bien d'accord avec le "post-modernisme" importé des USA dont tu parles, que penses-tu du texte dont j'ai mis le lien post 236 concernant la réification de l'islam par le capitalisme, ce qui rejoint un peu le propos de carlo post 509, concernant les Temples de la Con-sommation ?

  19. Annie dit :

    @Descartes post 347 : aujourd'hui nous avons eu dans mon Comité une réunion sur la "Souffrance au travail", avec une longue intro d'un membre du Bureau National du PG qui a abordé entre autres l'aspect productivité depuis 30 ans. Ont été abordé pèle mèle la transformation et l'évolution du travail dans nos sociétés sur une longue période au XXème siècle : la production à flux tendus, la flexibilité de l'organisation de la production (amenant la flexibilité de la main d'oeuvre, puis l'exploitation) tendant vers les projets temporaires, toute la dynamique vers les formes précaires de l'emploi, le développement des situations intermédiaires, la permutation de l'importance de la qualification par les compétences mesurables, etc. Ce qui est résumé par cette phrase qu'on doit à je sais plus qui : "Nous voulons des entreprises sans usines, et des usines sans ouvriers".
    Toute cette évolution sur la manière de travailler et de manager ont fait que par exemple la France est au 3ème rang mondial de la productivité horaire, donc en soit, ce serait une "bonne" chose.

    Mais à quel prix ? Toute l'évolution sur la manière de travailler "rationnalisée" a entrainé une intérioriation personnelle des contraintes, la pression morale, la fabrique du consentement de l'exploitation, l'individualisation et l'isolation. Les travailleurs sont réellement devenus les prolongements des machines, atomisés et mécanistes. D'où le lien avec le documentaire "La Souffrance au travail" : on concluait qu'il y avait un réel problème de santé publique à la fin. Tu as parfois donné l'impression de minoriser la dégradation chez nous, mais comme le documentaire et les intervenants (de la Médecine du Travail ou Inspecteur du Travail) nous le développaient, il y a un coût et un revers sur le long terme pour la santé publique par cette évolution du travail pour obtenir cette productivité exceptionnelle. Cette dégradation sanitaire et psychologique, accompagnée d'une mésestime de soi galopante, est sourde, peu médiatisée, mais eux le personnel y font face tous les jours, et sont effarés et envahis de dossiers. ça touche toutes les catégories : aussi bien les caissières que les hauts cadres.
    Ce que dit jean ai mare post 499 fort justement à propos de la science est comparable avec cette atomisation et mécanisation du travail, qui touche également la Recherche.

    Tu as un peu raillé Henri Brosse post 375, mais même s'il y avait peut être des passages qui t'ont paru incohérents, l'idée de travail mort fragmenté rejoint ces observations sur l'atomisation et la mécanisation. Durant cette réunion, nous avons donc conclu qu'un parti de gauche doit reconquérir l'idée de sens du métier (qui disparait au profit des fonctions professionnelles), et de l'éthique sur la production. La mise en avant du métier (qui est englobant, comme pour les chercheurs généralistes dont parle jean ai marre) ferait valoir le travail vivant. Nous pensons également qu'il faudra faire une communication et un travail de pédagogie énormes sur le coût à payer en matière sanitaire fin d'obtenir cette productivité confondue avec surproduction, pour alerter nos électeurs potentiels et peut être nous rendre enfin audibles.
    La surproduction entraine la mort du travail et la mort du travailleur au sens propre.
    Repenser le travail comme métier, dans un sens produire presque autant (voire moins) mais mieux et dans de meilleures conditions sanitaires, environnementales, rapports de force en faveur du travailleur, pourrait permettre de repenser la productivité, à laquelle tu sembles attaché.

  20. Descartes dit :

    @Carlo (#509)

    Sur le premier point, je suis d'accords avec votre commentaire. Il est vrai que si l'église de France a fait pour une large part son deuil, ce n'est pas le cas partout. Dans beaucoup de pays (notamment en Amérique Latine), elle prétend encore participer au processus normatif.

    Sur le second point, il y a une distinction entre les attitudes qui "heurtent" l'opinion publique sans en avoir cette intention, et ceux pour lesquels l'agression est intentionnelle. Pour les premiers, la jurisprudence me paraît avoir donné la bonne réponse: un geste peut être considéré comme légitimement offensant "s'il est susceptible d'offenser un individu de sensibilité moyenne". Par contre, certains actes sont des provocations volontaires (par exemple, celui de porter un voile dans un établissement dont le règlement l'interdit). Dans ce cas, point n'est besoin d'établir que le geste est susceptible heurter, puisque c'est sa finalité. A l'heure de déterminer ce qui est admissible ou non, il y a toujours une certaine dose de subjectivité. Notre société, qui interdit toute mutilation sexuelle, admet cependant la circoncision... Ce n'est pas grave, aussi longtemps que la "subjectivité" en question est une matière de débat public.

  21. Budd Z5100 dit :

    Pour compléter votre information au sujet de ce qui se passe en Bretagne :
    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article95539

  22. Reykj-on-Thames dit :

    @ Descartes (501)et Carlo (509)

    Je ne me suis jamais intéressée à l'histoire des religions donc je ne peux vraiment répondre à certaines parties de vos commentaires (travail de deuil,...). Mais je suis d'accord avec ce que vous avez dit en général. J'ai bien constaté qu'en parallèle avec le (ou en réaction au ?) développement des manifestations culturelles ou religieuses de certaines communautés, il y a eu une résurgence de la religion catholique. Les catholiques cherchent aussi à imposer de plus en plus leurs idées dans les débats de société.

    @ Carlo

    Le port de la burqa heurte certaines personnes mais le port de tenues « très féminines » en heurte d’autres.

    Certes des tenues provocantes peuvent être perçues comme indécentes et choquer ou embarrasser. Dans le cas des burqas ou autres accessoires vestimentaires similaires, c’est avant tout la manifestation d’une idéologie, idéologie qui n’appartient pas à l’Occident et à ses valeurs mais que ceux et celles qui le défendent imposent aux peuples occidentaux. C’est le comportement du colonisateur. Il ne s’agit pas seulement et avant tout de la démonstration d’un style de vie (comme les adolescents, hippies, ou même peut-être les goths...), d’une coutume locale (comme les bigoudènes) ou tout simplement de la volonté de se différencier, de provoquer ou de rejeter un certain conformisme (manifestations par ailleurs issues de la culture occidentale).

    Mais il ne faut pas oublier que les pays d’accueil ont aussi une part de responsabilité dans cette situation, les immigrants ont exploité la passivité, la faiblesse, la soit-disant tolérance de certains politiques soutenus par certains citoyens et organisations.

    Quant à la publicité, elle est réglementée, et tout citoyen peut adresser une plainte à l’ex BVP en France, à l’ASA en GB ou d’autres organismes (CSA...), des organisations de consommateurs, en fonction du type de publicité. Les musulmans et catholiques n’hésitent d’ailleurs pas à s’adresser à l’ASA pour des pubs qu’ils jugent offensantes.

  23. jennifer dit :

    post 508 sur la décision du gouvernement anglais de boycotter les produits des colonies israéliennes: voici la traduction

    http://www.protection-palestine.org/spip.php?article8090

  24. jennifer dit :

    Correction du post 520

    Mince: il ne s'agit pas du boycott des produits des colonies mais d'avoir un étiquettage précis sur la provenance des produits venant de Cisjordanie. En fait le gouvernement anglais veut que le consommateur ait une information claire sur l'origine des produits. Certains clients ont acheté des produits de cisjordanie pensant aider l'économie palestinienne et en fait ils achetaient les produits des colons!

    C'est que la traçabilité des produits est très difficile à faire. Il y a pas mal de magouillage là-dessous chez les colons.

  25. André Assiétoi dit :

    Dans la même veine que ce qui se passse en Bretagne (post 518)

    PCF, une chance au grattage, une chance au tirage.

    Sont très malins les cocos de Languedoc Roussillon. Ceux qui vont s'allier avec Frèche mettent entre parenthèses leur qualité de communiste le temps de l'élection. Puis la retrouveront miraculeusement une fois qu'ils seront élus.
    Bien joué, Marie-Georges, t'as réussi à faire cocu Mélenchon et les militants du PG. Non seulement tu les empêches d'avoir des têtes de listes, mais en plus tu arrives à présenter deux fois plus de candidats : des candidats dans la majorité et des candidats dans l'opposition. Pour un parti qu'est en train de crever, c'est pas mal.

    Régionales : les vice-présidents communistes avec Georges Frêche
    http://www.lindependant.com/articles/2009-12-12/regionales-les-vice-presidents-communistes-avec-georges-freche-93669.php

    Tout le monde s'y attendait. Ils l'ont officiellement annoncé hier en fin d'après-midi à Montpellier : les vice-présidents communistes sortants du conseil régional ne rejoindront pas le Front de gauche pour les élections régionales de mars 2010. L'Audois Henry Garino, les Héraultais Jean-Claude Gayssot, et Josiane Collerais, le Gardois Jean-Paul Boré, ainsi que la conseillère régionale chevènementiste Béatrice Négrier (MRC) font donc fi des consignes nationales et du plébiscite des militants communistes du Languedoc-Roussillon qui ont décidé, à 87,8 %, de s'allier avec le Front
    de gauche au premier tour. "Nous sommes en désaccord avec la stratégie du parti communiste et nous ne l'avons jamais caché, expliquait hier Henry Garino. Le PC refuse l'union avec toutes les forces de gauche et la majorité sortante. C'est pourquoi nous avons décidé de repartir avec les socialistes et Georges Frêche".
    "Pas dans le camp des diviseurs" Même s'ils n'excusent pas les propos tenus par Georges Frêche, Henry Garino et ses camarades, en responsabilité à la Région depuis 2004, considèrent que ce rejet de l'équipe sortante "diabolise un projet régional efficace et avilit le bilan de celles et ceux qui ont contribué à la rupture avec la droite et l'extrême droite en Languedoc-Roussillon".
    L'élu audois poursuit : "Nous considérons que le danger du retour de la droite et de l'extrême droite est réel et que la division n'est pas une bonne chose. On ne peut pas laisser la liste Couderc arriver en tête au premier tour. Or ce refus sectaire de l'union ne peut que conduire à ça. En ce qui nous concerne, nous ne serons pas dans le camp des diviseurs". Mais pour suivre l'équipe socialiste et Georges Frêche, avec lesquels ils ont travaillé pendant cinq ans, les élus communistes sortants posent quelques conditions. "Nous demandons l'élaboration d'un projet commun avec le PS et toutes les forces de gauche en présence sur la liste, précise notamment Henry Garino. Nous exigeons la garantie d'avoir les moyens financiers et humains de mener à bien ce projet et l'assurance d'un travail collectif. Enfin, nous refusons toute hégémonie de qui que ce soit".
    Sur les listes PS départementales Des points que les quatre dissidents communistes et leur collègue du MRC doivent encore éclaircir avec les socialistes, ce qui ne devrait pas poser problème puisque le PS leur a gardé des places, au cas où. "Nous allons discuter avec nos listes socialistes départementales respectives pour finaliser les engagements". Et en ce qui concerne leur avenir au sein même de leur parti, les élus communistes se veulent rassurants. "On ne pourra pas se revendiquer du PC, mais personne ne pourra jamais m'enlever ma qualité de communiste, assure Henry Garino. Nous ne sommes pas d'accord avec les instances nationales et régionales et nous l'assumons. Mais nous restons communistes. Leur choix n'est pas adapté à une élection locale. Aux municipales de Carcassonne, nous avons fait la démonstration que l'union dès le premier tour est le moyen de vaincre la droite".
    Séverine Troucat

  26. Louise dit :

    http://www.mediapart.fr/.../enseigner-le-conflit-i -

    Article Médiapart (10 avril 2008) sur l’importance de l’historicisation du conflit israelo-palestinien à l’école.
    Devoir d’histoire ?

    A lire absolument pour les nuances qu’il apporte.

    Avec les contributions de Stéphanie Laithier et Vincent Vilmain, et de Valérie Pouzol. »

    Qui commence comme ça :
    « […] La question du conflit israélo-palestinien peut-elle être enseignée à l’école comme une question d’histoire ? Accaparée par l’actualité et par les médias, elle est en effet souvent perçue d’abord comme un point « d’histoire immédiate », de politique internationale ou comme un problème de société. Nombreux sont ceux, journalistes ou marqués par une démarche journalistique – d’ailleurs souvent partisane – qui se contentent bien souvent d’analyses sans profondeur historique. Dans un tel contexte, est-il alors possible de l’enseigner en se fondant sur des pratiques d’historien, et ce alors même que cette question appartient à ce qu’il est convenu d’appeler les « sujets difficiles », en particulier dans les collèges et lycées où la population scolaire est plus sensible à ce qui se déroule au Proche-Orient ? Depuis les années 1980 et avec un très net renforcement lors de la seconde intifada, l’auto-association de certains jeunes à la figure du Palestinien « résistant », et d’autres adolescents à Israël, est largement intervenue dans une certaine construction et affirmation identitaires qui ne sont sans doute pas étrangères au sentiment et à la réalité des discriminations vécues au sein de la société postcoloniale française. L’enseignement de cette question est cependant difficile partout, d’abord parce que les professeurs, où qu’ils enseignent, sont aussi influencés par le battage médiatique et souffrent d’un manque de recul.

    Depuis une quinzaine d’années pourtant, l’histoire du conflit a commencé à trouver toute sa place dans la recherche universitaire et scientifique qui, si elle peine encore à se faire entendre dans le débat public, notamment dans les médias, est bien réelle. Elle doit à présent s’imposer à l’école.[…]»

    Et qui conclue comme ça :

    « […]L’espoir existe néanmoins. Afin de rendre aux deux peuples en présence toute leur humanité et leur complexité, en 2002, une réflexion autour du conflit israélo-palestinien a été organisée au lycée dans le cadre d’une semaine d’éducation contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, alors que se déroulait la seconde Intifada. Les élèves avaient été conviés à réaliser différentes recherches sur le cadre historique du conflit ; des Israéliens et des Palestiniens (surtout des femmes) engagés dans le dialogue et le rapprochement furent également invités, ainsi que des acteurs de la société civile, afin de partager leurs expériences et leurs doutes avec les élèves. Ces derniers ont pu mettre des visages sur les acteurs des affrontements et entendre les souffrances de part et d’autre. Si les autorités administratives de l’Éducation Nationale étaient quelque peu réticentes à ce projet, les débats et rencontres n’ont donné lieu à aucune hystérie, ni expressions communautaires exacerbées. »

  27. Louise dit :

    @h là là Jennifer ça va pas du tout, tu nous enduis d'erreurs à moi
    qui suis une brêle en anglais!
    Enfin j'avais qd même compris que c'était pour aider les consommateurs à choisir.
    Merci pour la traduction.

  28. Rekj-on-Thames dit :

    @ 260 - Marj

    (Désolée votre pseudo est trop compliqué pr une Française de culture « occidentale »)
    Marj, le copié-collé est une option très pratique... et mon pseudo est occidental.

    Bon, je n’enlève rien à mes propos et d’ailleurs vous n’y répondez pas,d’autres aussi vous ont répondu d’ailleurs, vous réécrivez ce que vous avez déjà écrit, c’est tout…vous n’entendez pas les autres (remarquez au vu de vos propos, ça se rejoint)

    Mais si je vous ai répondu (ainsi qu'à Jennifer. Si il y a d'autres réponses, je ne les ai pas vues !). Relisez votre commentaire (# 98) et ma réponse (#247).

    D’autre part, vos propos m’ont offusqué et j’ai dit pourquoi, me semble t-il ? C’est mon droit en démocratie d’être choquée et de le dire non ? je ne vous insulte pas en tant que personne, je critique vertement vos propos choquant.
    Question de vocabulaire et de sensibilité, alors...

    La liberté de penser ne semble pas votre fort, quant aux musulmans Suisses venus pour la plupart des Balkans, leur pratique de l islam est connue pour être, comment dire, …trés libre ! Preuve qu’il ne faut pas réduire une religion à sa pratique (qui est trés variable d’une culture à l’autre) et que l’on mélange souvent avec des traditions remontant à des périodes historiques antérieures (comme la Burka qui existait avant l’Islam en Afganistan).
    La dernière guerre dans les Balkans (Kosovo, Albanie, Serbie) n'était-elle pas en partie une guerre entre ethnies ?
    Que ce soit lors de visites ou d'un cours séjour en Suisse, je ne me rappelle pas avoir vu de musulmans. Il y en avait probablement (à partir du conflit au Kosovo) mais ils ne devaient pas s'afficher et réclamer des droits particuliers en relation avec leur religion ou coutumes. Quant à la burqa, je ne sais depuis quand elle existe et je ne considère pas que ce soit à prendre en considération dans le débat actuel en Europe.

    Bref, tout ça pour dire, que ces braves musulmans Suisses ont non seulement le droit de croire en ce qu’ils veulent, ça c’est vrai, c’est difficile à empêcher mais aussi à pratiquer dans leurs lieux de culte !
    Eh bien alors, voilà que vous êtes d'accord avec ma petite phrase qui vous avez trouvé "hallucinante", aui vous a tant choquée... Je vais donc me répéter en vous la remettant :

    "ne déformez pas les propos des autres intervenants et ne les insulter pas sous prétexte qu’ils vous déplaisent. La phrase que vous qualifiez d’hallucinante est en réponse à une phrase bien précise du texte de JL Mélenchon qui est la suivante :
    « En justifiant la lamentable votation des Suisses contre les minarets, dont l’existence même est la négation de la liberté de conscience,.. »

    Et ma réponse :
    De quel droit vous permettez-vous de juger la décision d’un peuple auquel vous n’appartenez pas ?! Contrairement aux Français et à d’autres peuples européens qui n’ont même pas pu se prononcer pour ou contre le Traité de Lisbonne, les Suisses sont encore autorisés à disposer d’eux mêmes, et dans ce cas précis à déterminer leur développement culturel.
    De plus, je ne vois vraiment pas en quoi le refus d’une architecture (de style et d’influence étrangers) qui n’appartient donc pas à la culture suisse ou au monde occidental est la négation de la liberté de conscience. Ce vote a-t-il retiré à certains la liberté de penser et de croire en Allah ou un autre dieu ?
    Pourquoi par ailleurs le peuple suisse devrait-il se soumettre sur son propre territoire à une religion, à des coutumes, des rites étrangers à sa culture ?
    Moi ce qui m’a surtout interpellée dans le texte de Mr Sarkozy ou celui/celle qui l’a écrit pour lui, c’est l’omission des athées ou agnostiques dans la république laïque qu’est la France. Cela ne vous a manifestement pas perturbé."

    Sinon, allons jusqu’au bout, décrétons l’interdiction des édifices religieux partout et fermons les églises, les synagogues, les temples et les mosquées !
    Voir ma réponse faite à Jennifer

  29. Louise dit :

    Bon le précédent lien ne marche pas, en voici un autre. L’article est le troisième des éditions participatives.

    http://www.mediapart.fr/club/edition/l-ecole-a-la-rencontre-de-la-pluralite-culturelle

    Du coup tiens je m’en fais un petit récapitulatif (non exhaustif). Et je partage si ça vous dit.

    La création d’Israël n’est pas uniquement liée à la Seconde Guerre mondiale et à la Shoah.
    Elle est liée au sionisme et doit être envisagée en regard d’une histoire antérieure à la Seconde Guerre mondiale et à la Première.

    *1516-1917 Palestine sous
    domination de l'Empire ottoman.
    *1881-1882 Vagues de massacres
    contre les Juifs en Russie (pogroms),
    naissance d'un mouvement présioniste.
    *1882 Début de l'immigration juive de
    Russie en Palestine.

    *1896 Théodor Herzl publie à Vienne
    L'Etat des Juifs.
    *1897 Réunion à Bâle du premier
    congrès sioniste

    *1904-1914 Fondation en Palestine
    des premières institutions autonomes
    juives, d'inspiration socialiste.
    *1917 Déclaration de Balfour.
    *1922-1947 Palestine sous mandat
    britannique
    *1921 Premiers affrontements entre Juifs
    et Arabes à Jaffa.
    *1929 Emeutes judéo-arabes dans toute
    la Palestine.

    *1933-1939 250 000 Juifs fuyant
    l'Allemagne nazie gagnent la Palestine.

    *1936 Déclenchement de la première
    grande révolte arabe.

    *1937 La commission Peel préconise le
    partage de la Palestine en deux Etats.
    *1939-1945 Deuxième Guerre
    mondiale. Génocide des Juifs en Europe.
    *1947 L'ONU adopte un plan de partage
    de la Palestine en deux Etats indépendants.

    La Déclaration Balfour (1917)

    « Le gouvernement de Sa Majesté britannique envisage favorablement l'établissement en
    Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour
    faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui
    puisse porter atteinte aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant
    en Palestine. »

    Réaction arabe (1919)

    « Les sionistes revendiquent la Palestine sous prétexte que ce pays fut leur à une époque
    ancienne, affirmant que l'ayant habité une courte période, ils acquièrent le droit de le
    revendiquer comme leur et d'y créer une patrie juive en tuant le sentiment national
    d'un million d'Arabes. Nous protestons contre les demandes des sionistes et leurs
    prétentions et refusons toute immigration israélite dans ce pays arabe. » (source ?non donnée non trouvée)

    Le conflit-israëlo-palestinien revêt un caractère territorial et nationaliste dont rend compte l’existence d’un nationalisme arabe palestinien dès avant la création de l’Etat d’Israël le 14 mai 1948, dès avant la création de l’Etat Palestinien le 14 novembre 1988.
    Cette histoire du mouvement national palestinien permet de redonner aux Palestiniens une dimension de protagonistes. Et donc d’échapper dans « nos » représentations au statut de victimes expiatoires ou de bourreaux.

    A ce titre, il est prudent d’éviter une lecture qui serait trop peu historique et très conceptuelle, au regard de visions géopolitiques, économiques, de visions religieuses ou civilisationnelles et non à celle de sa spécificité et de ses origines notamment régionale.
    - Guerre froide.
    - Donne politique internationale depuis années 1990
    avec notamment la montée parallèle de l’Islamisme.
    - Stratégies internationales des grandes puissances dans les antagonismes
    et les processus de paix.

    Le conflit israëlo-palestinien n’est pas une guerre de religion mais une guerre d’indépendance nationale entre deux peuples en présence et même si dans les deux cas la religion a servi (sert ?) de support identitaire.
    Il faut donc étudier ces deux nationalismes en miroir, en même temps qu’il faut les replacer dans un contexte d’impérialisme européen sur la région avant 1948, par rapport à un démantèlement de l’Empire ottoman. Les tensions sont anciennes.

    Le conflit-israëlien fait apparaître une pluralité des acteurs qui permet de constater que :
    - les Palestiniens ne sont pas tous musulmans, mais également chrétiens ou laïcs et de la même façon ils ne sont pas tous candidats au suicide.
    - Les Israëliens ne sont pas tous des colons et une bonne partie de la population est laïque.
    Il s’agit de rendre aux deux peuples toute leur humanité et toute leur complexité.

    Et à se titre il est intéressant de se rencontrer, « mettre des visages sur les acteurs des affrontements et d’entendre les souffrances de part et d’autres ».

  30. jennifer dit :

    post 506,

    j'imagine que Assietoi qui a décidé de ne s'adresser jamais à moi car je suis une sale menteuse et autres gentillesses etc... voulait savoir d'où venait l'article. C'était une traduction du journal Haaretz trouvé sur un site pro palestinien.

  31. rosay dit :

    Le conflit israëlo-palestinien n’est pas une guerre de religion mais une guerre d’indépendance nationale entre deux peuples en présence

    N'oubliez pas les champs sous la mer de nappe de Gaz pétrolier !que les Anglais sont en négociation,
    justement devant Gaza.

    Rosay à +

  32. carlo dit :

    @ Descartes
    La distinction entre les offenses intentionnelles et inintentionnelles ne me semble guère utile en la circonstance dans la mesure où, s'agissant de comportements liés à l'appartenance religieuse, le but n'est évidemment pas d'agresser qui que ce soit.
    Quant à l'argument selon lequel l'offense est intentionnelle lorsqu'elle consiste en la transgression d'une loi ou d'un réglement (comme dans le cas, par exemple, du port du voile à l'école), il est de peu de bénéfice car il présuppose résolu le problème auquel sont nécessairement confrontés tous ceux qui sont favorables à une réglementation en ces domaines délicats, à savoir: sur quels critères objectifs est-il possible de s'accorder (dans le cadre d'un débat irréductible à l'échange de simples opinions subjectives) pour considérer qu'un comportement (notamment vestimentaire) est suffisamment offensant pour légitimer son interdiction?
    Enfin, je ne vois pas du tout comment l'avis purement subjectif d'un "individu de sensibilité moyenne" (et pourquoi pas aussi de religion moyenne?) pourrait permettre de déterminer de tels critères.

  33. jennifer dit :

    Bonjour Louise

    Je cite ton résumé: Donne politique internationale depuis années 1990 avec notamment la montée parallèle de l’Islamisme. Oui dans les années 90, il y a eu une nouvelle donne internationale surtout marquée par la chute du mur et du communisme et la victoire du camp capitaliste avec le début du néolibéralisme et la construction d'un monde unipolaire dominé par les USA économiquement, militairement, politiquement.

    Une grande victoire donc du capitalisme sur le plan mondial, et le grand échec du soit disant "communisme" (disons du stalinisme). Mais ça a impliqué une régression énorme sur le plan international, car tout déformé qu'était le stalinisme, il soutenait la lutte contre l'Apartheid, la lutte palestinienne qui alors se sont trouvés acculés et ont dû accepter des compromis inacceptables. Ca a été la fin pour ces mouvements de libération de par le monde. (d'ailleurs ça a été aussi la fin pour les mouvements soutenus et liés au Kremlin en Europe occidentale, fin des welfare states. C'est pas seulement le tiers monde qui en a souffert, c'est aussi les populations des pays occidentaux. Avant les USA avaient un ennemi, un camp adverse aussi déformé soit-il, là il s'est retrouvé seul maître à bord, avec aucune force contestataire pour le contrer. Unipolaire)

    Alors oui l'islamisme. Mais il faut le resituer dans ce contexte. Les USA vont faire la première guerre d'Irak, à savoir ils vont essayer de reconquérir par les armes le pétrole. Seuls maîtres à bord, ils lancent une nouvelle vague de colonisation qui cache son nom, à commencer par l'Irak. Commence aussi l'idéologie du choc des civilisations, de la mise à l'index du monde musulman (qui par ailleurs résiste à l'impérialisme) mais aussi de la Chine (et peut être d'uatres pays du BRIC, je ne sais plus?).

    Donc la montée de l'islamisme s'inscrit d'une part dans un contexte guerrier recolonisateur des USA et dans l'échec des idéologies socialiste à cause du stalinisme. S'il y avait eu une alternative socialiste crédible au capitalisme, les mouvements de libération ou de résistance à l'envahisseur n'auraient sans doute pas été religieux. La religion c'est ce qui reste pour unir les gens, au départ parfois pour des raisons bassement matérielles car ce sont les seuls lieux où on peut se réunir et sous couvert de religion et d'aider l'humanité, on peut éveiller la conscience politique des gens.

    Je ne justifie pas l'islamisme, j'explique.

  34. jennifer dit :

    Les élus communistes du LR expliquent leur ralliement à Frêche au 1er tour en disant que c'est pour lutter contre la montée de l'extrême droite. C'est justement des gens comme Frêche avec leurs propos racistes qui font monter l'extrême droite en répandant leurs idées dans la population. C'est vraiment incroyable comment Frêche se présente contre l'avis de sa direction, et du coup les conseillers régionaux PC eux aussi se mettent en dehors de tout cadre et décident de ne pas respecter le vote national et local. On donne dans l'individualisme, la course aux postes d'élus et aucun parti n'existe plus, aucun programme ne compte plus. Ni le PS, ni le PC n'en sortiront indemnes.

    Ah oui, Sarkozy domine la donne en prenant l'initiative du racisme avec son débat sur l'identité nationale et ça marche! Ils foncent dans le panneau, trop ravis de faire les toutous avec Sarko, et même de lui faire des avances. Ca ça s'appelle de l'hégémonie (à la Gramsci). Ils font le travail à sa place!

  35. carlo dit :

    @ Reykj-on-Thames
    "Dans le cas des burqas ou autres accessoires vestimentaires similaires, c’est avant tout la manifestation d’une idéologie, idéologie qui n’appartient pas à l’Occident ".. Voulez-vous dire qu'il faudrait interdire tous les comportements (et pourquoi pas aussi les goûts et même les opinions) qui i ne sont pas conformes aux traditions occidentales (en violation d'ailleurs de l'esprit de tolérance qui est l'une des valeurs fondamentales de l'Occident)?

    "[Idéologie] que ceux et celles qui la défendent imposent aux peuples occidentaux".
    Ceci ne correspond pas du tout à la réalité. Les partisans du port de la burqa ne demandent nullement, fort heureusement, qu'il soit imposé à toutes les femmes françaises alors que ceux qui y sont opposés voudraient qu'il soit interdit à toutes les femmes.

    Mes remarques sur la publicité ne visaient pas les publicités offensantes mais l'offensive publicitaire qui ne choque nullement la plupart de nos concitoyens, y compris les plus sensibles qui vivent comme une agression personnelle tous les signes de l'appartenance à la religion mulsumane.

  36. Carol DEBY dit :

    A Claude n°426,
    Au Député européen J-L Mélenchon

    J’ai attendu pour vous répondre que d’autres participants donnent leur opinion sur la vidéo de la TSR (Télévision Suisse Romande).
    Néant.
    Incroyable leur indifférence. Parfaitement vrai le contenu de la vidéo de la télévision suisse.
    Je recommande, avant de lire la suite de ces messages, de visionner ce document : vous remonter au post 426, et vous cliquez sur la référence en roue au bas de la page. Une bonne demi-heure est nécessaire.

    Je vous donne ci-dessous les références de plusieurs journaux scientifiques de haut niveau, qui racontent l’histoire du petit garçon mexicain. Tout ce qu’affirme le film est vrai. Les numéros entre parenthèses correspondents aux articles repris en bas de page et qui tous se trouvent sur la banque de données médicales du NIH (National Institute for Health.à Bethesda, à une trentaine de km de Washington DC)
    --------------

    Des cas de grippe atypique avaient été observé vers la mi-mars 2009 chez des enfants, dans le Sud de la Californie, ressemblant virologiquement au virus porcin A (H1N1) ; Mais ces enfants n’avaient eu aucun contact avec des porcs (1)
    Le 13 avril 2009, le ministre de la Santé du Mexique envoyait au CDC (US Center for Disease Control and Prevention) qui s’occupait du problème de la grippe californienne, une description similaire chez deux enfants mexicains ; le 14 avril, le virus était identifié comme nouveau virus porcin H1N1 chez un enfant de dix ans (2).
    La contamination par virus porcin était évidente : dans cette région, nombreux sont les élevages industriels de porcs. Les enquêteurs apprirent aussi que la présence de ces fermes étaient la cause d’affections qui duraient depuis des années, au sein de la population.(2).
    En mai, un certain J. Cohen écrivait un article mettant en doute l’origine mexicaine de ce mutant (3) mais ne fut pas suivi. (1)
    En juin, une équipe américaine établissait la triple origine porcine, aviaire et humaine du H1N1 (4)
    Dotis et Roilides (1) nous disent qu’il y a un scénario selon lequel une ferme industrielle sise dans l’état mexicain central de Vera-Cruz peut être la source vraisemblable du virus. Cependant, plusieurs chercheurs affirment que l’endroit exact de départ est inconnu : (de très nombreuses porcheries industrielles sont répandues dans cette région, appartenant à de firmes diverses, et déterminer la responsabilité est difficile).
    Le virus semble avoir évvoluer vers une forme plus sévère par l’abus d’antibiotiques, utilisés pour maintenr en vie les porcs dans des conditions extrêmes, afin de réaliser des profits maximaux.(1).
    NB : L’ article de Dotis et Roilides (1) est en lecture libre sur le site du NIH (National Institute for Health), qui est considéré comme la Mecque de la recherche médicale. Ce texte est donc jugé particulièrement important par cet organisme d’Etat..
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/journals/620/

    (1) J. Dotis and E. Roilides H1N1 Influenza A infection. Hippokratia. 2009 Jul–Sep; 13(3): 135–138
    (2) M Michaelis,· H W Doerr, ·J Cinatl Jr., S U. Schnitzler,• P Schnitzler. An update on swine-origin influenza virus A/H1N1: a review : Virus Genes (2009) 39:279–292
    (3)Cohen J. Swine flu outbreak. Out of Mexico? Scientists ponder swine flu's origins
    Science. 2009 May 8;324(5928):700-2.
    (4) Smith GJ, Vijaykrishna D, Bahl J, Lycett SJ, Worobey M, Pybus OG, Ma SK, Cheung CL, Raghwani J, Bhatt S, Peiris JS, Guan Y, Rambaut A. Origins and evolutionary genomics of the 2009 swine-origin H1N1 influenza A epidemic Nature. 2009 Jun 25;459(7250):1122-5.

  37. Carol DEBY dit :

    La pollution par les porcheries (suite) du message n° 532.

    Les articles scientifiques ne font pas état des violences auquelles son exposées les populations qui se rebiffent contre les exactions auquelles elles son soumises.
    Je confirmerai la vraisemblance de ces plaintes en exposant les violences dirigées il y a une quinzaine d’années en Belgique, mais qui ont été stoppées finalement par l’état belge.

    Libération 28/02/1995
    Un vétérinaire belge, Karel van Noppen, victime de la «mafia des hormones»
    http://www.liberation.fr/monde/0101131080-un-veterinaire-belge-karel-van-noppen-victime-de-la-mafia-des-hormones
    « Enterrement du vétérinaire Karel van Noppen, un inspecteur chargé du contrôle antihormone, que des inconnus ont abattu la semaine dernière près de son domicile. Une réputation d'incorruptible Karel van Noppen était l'un des seize contrôleurs de l'institut d'expertise vétérinaire du ministère de la Santé, dont l'équipe antihormone a été créée en 1989. Il effectuait des contrôles dans les étables et dans les abattoirs de Flandre afin de dépister les animaux dont la croissance est artificiellement stimulée par des hormones ou des anabolisants. Il s'était bâti une réputation d'incorruptible et avait été menacé à plusieurs reprises par les trafiquants de ces produits interdits. Le 20 février 1995, vers 19h30, alors qu'il venait de quitter son domicile, le vétérinaire a été contraint par des inconnus d'abandonner son véhicule et, à une dizaine de mètres de celui-çi, il a été froidement exécuté de trois balles. Pour la première fois depuis le début de la campagne d'intimidation lancée au début des années 90, la «mafia des hormones», comme on l'appelle en Belgique, n'a pas hésité à tuer.
    Ces dernières années, on ne compte plus les incidents lors desquels des contrôleurs ont été tabassés ou ont essuyé des coups de feu. Ainsi, en septembre 1993, la maison d'un inspecteur vétérinaire a été prise pour cible, plusieurs balles transperçant les fenêtres. «Nous sommes régulièrement menacés et nous avons tous peur. Nous retrouvons nos voitures endommagées presque à chaque mission ou bien, dans les abattoirs, on bourre les poches de nos manteaux de liasses de billets pour nous corrompre», explique un vétérinaire.

    -------------
    Un an plus tard, le meurtrier stipendié était arrêté en France, mais n’a jamais révélé l’identité de ses commanditaires. Il vient d’être libéré sous conditions en 2009.

  38. Carol DEBY dit :

    L’insulte aux populations. (suite message 533)

    J’ai visité Bruges vers 1993. J’avais retenu une chambre dans un hôtel bordant une de ces multiples canaux qui ont valu à cette ville le surnom flatteur de « Venise du Nord ». En sortant de ma voiture, je fus suffoqué par une puissante odeur de lisier (déjections du porc). J’ai passé la nuit à l’hôtel et suis parti de grand matin. Adieu la visite. Plus tard, le problème fut résolu pour Bruges, mais des camions-citernes transportait, de nuit cette abominable m****, d’une incomparable fétidité, dans le sud de la Wallonie et la déversait dans les forêts bordant les routes de cette région. Ces exactions prirent fin, à ma connaissance, vers la fin du XXe siècle.

    De tels problèmes d’excès de lisier continuent à être posés en France.
    http://seaus.free.fr/spip.php?article182 (2007)

    http://www.web-agri.fr/actualite-agricole/economie-social/article-lisier-bretagne-pollution-1142-41396.html

    http://www.brest-ouvert.net/article903.html
    vendredi 2 juillet 2004. La marée montante des projets d’usine à lisier (Lannilis, Plouguin, Plabennec, Trégarantec, Lanmeur, demain Saint Renan, Ploudalmézeau ?) se heurte désormais à une résistance populaire. Réunions publiques, manifestations se succèdent. Des lettres-pétitions circulent, nous reproduisons ici un beau texte d’appel à une Bretagne propre. Notre si belle Bretagne mérite mieux que des usines à M.... comme on a pu le lire sur les pancartes des manifestants à Plouguin samedi 26 juin ou à Kernilis le 2 juillet.

  39. Carol DEBY dit :

    Suite du message 534

    Conclusions : L’ultra-libéralisme est une menace pour la liberté

    a)Libéralisme poussé jusqu’à entraver la liberté d’autrui
    La force prime le droit grâce à l’argent
    qui permet la constitution de milices privées
    qui permet la corruption des autorités.

    Dans la région du Mexique où s’est déroulé le reportage suisse, les droits élémentaires des populations sont bafoués. Les menaces de mort sont tolérées par les autorités.
    En 1995, un tueur fut commandité pour abattre un vétérinaire incorruptible, Karel Van Noppen, qui s’attaquait à la mafia des hormones, en Flandre..

    b) L’éthique est bafouée
    Depuis le milieu des années 1970, les différentes organisationsprotectrices des animaux et les ligues antivivisectionnistes ont lutté pour réglementer l’expérimentation sur animaux.
    Actuellement, les centres de recherche utilisant ds animaux,
    doivent soumettre leur plan d’expérimentation à un comité d’éthique,
    chargé d’examiner le bien-fondé de la recherche menées sur animaux, et les conditions de travail pour éviter au maximum la souffrance. Dans certaines universites, un vétérinaire participe à la recherche et se porte garant du respect de l’animal.
    Ce respect de l’animal, cette éthique sont foulés aux pieds par le élevages industriels.

    c) La pollution allant jusqu’à la dégradation de l’environnement
    La pollution par le lisier (les déjections) ne sont pas l’apanage de l’Amérique.
    La France connaît un énorme excès de lisier, particulièrement en Bretagne. En Belgique, le nord du pays fut frappé par ce fléau.

    Merci de votre attention. Une fois de plus, je recommande la vision de la vidéo signalée par Claude n° 426 (Télévision Suisse Romande).
    (

  40. Carol DEBY dit :

    Je constate que des fautes se sont glissées dans les textes.
    Veuillez m'en excuser.

  41. Annie dit :

    @Carol posts 532 à 535 : merci de ces développements assez effrayants sur la vidéo postée par claude. La mort de M. Van Noppen est finalement du même acabit que les féminicides à Ciudad Juarez, des victimes physiques d'un système poussé à son paroxysme qui élimine littéralement ses opposants et ses petites mains. Encore une preuve du caractère totalitaire du capitalisme, quand on est bombardé par les célébrations de la victoire contre le totalitarisme "socialiste".

    J'en reviens à ce que je disais sur la Santé au Travail de manière générale post 516, qui est peut être l'un des angles par lequel on pourra mieux communiquer pour convaincre qu'une alternative crédible est possible, au delà des slogans inchangés avec lesquels nous communiquons d'habitude (exemples : "La Poste est à nous", "Casse toi pov'con - si c'est lui qui l'dit" - à mon avis, des slogans trop banals qui ne marqueront pas les esprits). Comme nous le disait hier le personnel qui travaille dans le cadre de la médecine du travail, chiffrer le coût pour la santé afin d'obtenir une productivité/surproduction record, est relativement facile pour peu qu'on les mette en avant. Et ça rejoint notre lutte contre le démantèlement de la Sécurité Sociale : il ne faut pas faire des économies, mais en amont faire en sorte que les gens soient moins malades à cause de leur travail !
    Les cas de Van Noppen et des oubliées de Juarez n'est que le prolongement ultime de la tuerie généralisée du capitalisme, et de la souffrance au travail.

  42. Annie dit :

    J'en rajoute une couche à propos des féminicides consécutifs au travail ans un cadre mondialisé et libéral : j'ai cité Ciudad Juarez, mais cet article par exemple sur le site RISAL http://risal.collectifs.net/spip.php?article1541 en parle de manière plus générale en Amérique Centrale.

    Comme nos avons avancé la question du féminisme durant la Conventin Nationale et les lignes d'horizons, et que nous affirmons notre caractère internationaliste, aborder le féminisme sous cet angle, au delà de l'inégalité de salaires h/f et autres luttes contre les commandos anti-IVG, rentre parfaitement dans le cadre de nos aspirations.

  43. Louise dit :

    @ Jennifer
    @ Rosay

    Les auteurs de cet article essaient de remettre le conflit israëlo-Palestinien dans une perspective historique plus longue dans le temps, pour sortir d’une vision du conflit qui serait seulement immédiate et dans son cadre régional et territorial pour sortir d’une vision qui serait seulement globale. L’idée n’est pas de nier les articulations de l’histoire immédiate et des implications internationales (problèmes de la guerre froide, processus de paix, islamisme, question pétrolière) mais de restaurer ce qui n’est plus visible pour les élèves à savoir dans quelle perspective historique longue ainsi que régionale le conflit a-t-il ses racines. D’autant que du côté Palestinien, le récit du conflit est rendu difficile, il est en quelque sorte troué :
    La disparition d’un certain nombre d’archives du fait des destructions.
    La disparition des Palestiniens eux-mêmes donc des mémoires, des témoignages.
    Un cinéma moins « productif » que le cinéma israëlien qui permet aux Israëliens de se représenter leur passé et de s’y confronter en l’occurrence pour eux (Valse avec Bachir, Z32).
    Il s’agit de redonner aux acteurs du drame, fussent-ils pris dans des logiques plus larges, leur complexité, leur humanité.

    Mais il y a des logiques plus actuelles et plus larges bien sûr. Seulement elles sont plus visibles que ces perspectives historiques longues et régionales et donc trahissent la complexité du conflit.

  44. Toto dit :

    D'après nos sages qui ont regardé ce matin dans le ciel le sens par lequel l'actualité allait, il paraitrait que les sociaux-démocrates (Aussi nuls qu'une querelle interne en ordre de bataille !) vont remporter toutes les régions ! Les sages sont en effet très sages : Encore une fois leur paresse intellectuelle va par anticipation leur permettre de nous servir la purée froide du débat binaire qui leur facilite l'existence en reproduisant les mêmes analyses que lors des précédents scrutins (Ayant juste à changer les noms s'il ne s'agit pas des mêmes pour la millième fois !). Zappant ainsi l'option politique que constitue le Front de Gauche, nous voilà bien avancés grâce au génie médiatique du Parti de la Presse et de l'Argent !

  45. Guillot dit :

    @Gennifer

    Et les camarades du PG en LR, cela ne les gêne pas de s'aligner derrière le PCF sur sa volonté de rallier Frêche au 2° tour ? Le PG ne demandait-il pas la tête de liste en LR ?

    Heureusement que les camarades du PG ne sont pas tous des "bénis oui oui" comme au PCF, par rapport à leur direction nationale, lorsque je découvre l'accord électoral unitaire en Bretagne. Et j'espère qu'en Basse Normandie, il y aura un accord unitaire entre le NPA et le PG, ou à défaut, entre une partie du PG, comme en Bretagne.

    Est-ce un hasard si la direction nationale du PC accepte que des élus sortants communistes figurent sur les listes PS dès le 1° tour, alors qu'une liste FdG devra les concurencer ?

    Est-ce un hasard si cette même direction accepte 5 régions alliance directement au 1° avec les PS ? Où sont passés les conditions et le rapport de force électoral pour négocier des fusions démocratiques ou la participation aux exécutifs ragionaux ?

    Quels sont les conditions que Martine Aubry a demandées au FdG pour agir ainsi, cest-à -dire le sabordage d'un accord unitaires avec le NPA en LR et des tentatives du même genre dans d'autres régions ?

  46. Claude dit :

    @Carol DEBY (535 à 532):

    J'ai publié un petit résumé avec un petit point concernant la Bretagne justement ;)

    A noter qu'aux Pays-bas, un élevage de 30 000 ovins (des chèvres, il me semble) vient d'être abattu suite à une nouvelle épidémie baptisée "fièvre Q" : une nouvelle pandémie en perspective ? Je n'ai pas le lien sous la main, il est sur un autre PC, je le poste cet après-midi, mais je crois qu'il serait grand-temps qu'on interpelle publiquement les gouvernants qui soutiennent ces pratiques : les aides que l'UE vient de décider pour les éleveurs et son autorisation pour les aides françaises vont bénéficier aux seuls lobbies agro-industriels : j'en veux pour preuve que la FDSEA refuse toute discussion sur la répartition desdites aides avec les syndicats "minoritaires" : Coordination Paysanne, Coordination Rurale et APLI qui sont pourtant ceux qui ont faits la grève du lait contre l'avis "autorisé" de la FDSEA (10% des éleveurs sont à la FDSEA).

  47. jean ai marre dit :

    Descartes, Ma demande est induite par ta réponse @483 à Brosse. " le militant qui en a marre de cet espèce de langage..." Il est donc naturel que je te pose a question : Quel militant es-tu ?

    Je devine le philosophe qui est en toi, mais je ne comprends pas ta pirouette @502 "" A quoi bon poser la question, si tu n'as pas confiance à la réponse "
    Pourquoi me fais tu un procès d'intention ?
    J'ai confiance, et savoir avec qui je discute, relève l'intérêt du débat. C'est comme lorsque je discute avec qq un qui porte la burqa, j"ai le sentiment qu'il manque une dimension à la communication.
    Je réitère ma question : quel militant es tu ?, et plus précisément, ai je l'avantage de débattre avec un personnage de loge, un puriste du mot, ou qq un qui s'ennuie et qui vient passer qq instants sur ce blog.
    Tu as dit par ailleurs, que tu n'étais pas adhérent à un parti politique.

  48. Claude dit :

    @jean ai marre (543):

    Parler de burqa en ce qui concerne Descartes me parait assez approprié en effet : comment qualifier autrement un personnage (dans le sens que lui donnait les grec de masque utilisé penda

  49. Louise dit :

    @ propos du conflit israëlo-palestinien (suite).

    J’avais évoqué dans un précédent post la question de la sidération face à la réalité du conflit et j’avais fait allusion à ceux qui tentent de permettre à l’imaginaire, à la pensée de poursuivre son mouvement ou de se remettre en branle.
    Et j’avais en tête un certain nombre de références que je vous donne et vous en avez sûrement d’autres
    Ceux qui accompagnent un travail de remémorisation grâce à leur propre témoignage ou en collectant les témoignages des autres comme dans Route 181.
    Ceux qui accompagnent ce travail par un témoignage qui se fait dans le récit articulé à une dimension esthétique ou cinématographique forte comme avec Valse avec Bachir d’Ari Folman ou Z32 d’Avi Mograbi bien que ces deux films soient très différents.
    Et d’autres qui y travaillent dans des domaines et des activités théâtrales notamment auprès des enfants.
    J’avais en tête aussi Georges Ibrahim, comédien, dramaturge et metteur en scène palestinien qui a « crée en dans les années 1970 le théâtre Al-Kasaba de Jérusalem et en 2000 le théâtre et la cinémathèque du même nom à Ramallah, institutions dont il est également le directeur. La cinémathèque de Ramallah [étant] le seul cinéma des territoires à proposer, en plus des festivals et des performances, des projections quotidiennes, malgré les problèmes financiers qui l'ont obligé, par le passé, à fermer l'antenne Al-Kasaba de Jérusalem. »

    Cf article rue89 de juillet 2007.

    http://209.85.229.132/search?q=cache:FPOSPzZ1zngJ:www.rue89.com/2007/07/31/georges-ibrahim-la-culture-au-milieu-du-conflit-
    palestinien+georges+ibrahim&cd=5&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&client=firefox-a

    Georges Ibrahim dont Jane Birkin a réalisé un documentaire : Georges Ibrahim, un rêve de Palestine, que j’avais vu sur France2 en mars dernier mais dont je n’en retrouve pas d’extraits.

    http://209.85.229.132/search?q=cache:FlirRZzp0LUJ:programmes.france2.fr/documentaires/index-fr.php%3Fpage%3Dinfrarouge%26id_rubrique%3D395+georges+ibrahim+jane+birkin&cd=9&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&client=firefox-a

    Et puis il y a des expériences comme Théâtre Enfants Palestine qui a débuté en 2004 et se poursuit actuellement pour des événements prévus notamment pour 2010.

    http://209.85.229.132/search?q=cache:jxEZ-VwQ_ZAJ:www.arts-dreams.org/index.php/2007/11/15/5-theatre-enfants-palestine+th%C3%A9%C3%A2tre+enfants+palestine&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&client=firefox-a

    Ou encore cette expérience du centre Al Rowwad, centre situé dans le camp d’Aïda qui propose aux enfants de 10 à 15 ans des activités théâtrales, d’art plastique, informatiques et de lecture, dont l’objectif principal est de :

    « […] créer pour les enfants un environnement sain pour les aider à surmonter le stress engendré par la violence des agressions israéliennes et trouver un lieu où ils puissent vivre une " vie normalement humaine ".

    Soulignant aussi que : «[…] L’activité première du centre a été l’initiation au théâtre des enfants du camp et des régions voisines, afin de les aider à décharger leur tension et à apaiser leur colère.[….. »

    http://www.amis-alrowwad.org/spip.php?rubrique5

    Tout en étant une « institution indépendante, non gouvernementale, affilié à aucun parti politique et à aucune organisation confessionnelle ».

    Avec notamment des tournées théâtrales organisées à l’étranger et qui permettent des rencontres.


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive