08déc 09
Je comptais faire ici un petit point d’ambiance à propos de notre rendez vous avec les Verts ce mardi à seize heures. Je n’en ferai point car le rendez vous a été annulé. A 12 heures trente, le jour même, de la voix de Jean-Vincent Placé, celui là même qui a déjà répondu si élégamment que nous serions à ses yeux « la petite gauche ». La maladie de la grosse tête, équivalent politique de la maladie de la vache folle, continue ses ravages. Certes ce n’est rien de désorganiser mon emploi du temps. Je ne suis pas si raide que ça. Mais je ne suis pas seul. Dans un parti qui compte zéro permanent parmi ses dirigeants, une heure en journée n’est pas simple à dégager. Que des camarades aient posé des heures pour se rendre libres, que l’une d’entre nous ai fait le déplacement depuis la Drome pour cette rencontre, que nous ayons tous préparé cette rencontre avec méthode et sérieux ne compte pas aux yeux des tous puissants et très importants chefs de la grande gauche. Il est vrai, parait-il, qu’ils doivent régler un « petit soucis » plus long que prévu à leur exécutif si bien que les autres n’ont qu’à s’en accommoder. J’ai appelé Cécile Duflot pour lui dire que ce sont des méthodes détestables. Elle est désolée. Pas moi. J’ai appris quelque chose dans cet épisode et dans le ton sur lequel Placé parle aux gens qu’ils considèrent de la « petite gauche ». Comme je l’ai connu du temps que j'étais un chef socialiste et où il me léchait en vain les pieds pour un siège aux cantonales en Essonne dans une ville qu’il n’habitait pas, je me souviens de cette phrase de Machiavel (chapitre VII du « Prince ») selon laquelle « c’est folie de penser que nouveaux plaisirs fassent oublier vieilles offenses, aux grands seigneurs ». Je vous parlerai donc d’autres choses. De Nicolas Sarkozy qui m’a faire sortir une bien plus grosse moustache de colère en le lisant dans le journal « Le Monde ». En effet, la tribune du Chef de l'Etat parue dans ce journal et annoncée comme un rendez vous à ne pas manquer, ce que je confirme car il s'agit d'un évènement dans l'histoire de notre pauvre République, est un acte d'escalade dans les surenchères identitaires franchouillardes. En justifiant la lamentable votation des Suisses contre les minarets, dont l'existence même est la négation de la liberté de conscience, le Chef de l'Etat confirme le contenu de sa prétendue "laïcité positive". En insinuant que des minarets peuvent être une menace pour l'identité nationale de la France, il prend la relève de ceux qui, avant guerre déjà, prétendaient la même chose à propos des synagogues. Le chef de l'Etat manque à son devoir. Il doit être garant de la vie commune des Français par un respect scrupuleux et sans faille de la laïcité de l'institution qu'il incarne. Et non pas sacrifier au nouveau plaisir de lancer des débats venimeux pour venger les vieilles offenses subies dans l’histoire de sa famille politique.
A la rubrique "Les promesses (surtout du gvt UMP) n'engagent que ceux qui les écoutent" :
"Budget 2009 : 150 millions annulés pour la recherche"
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/12/budget-2009-150-millions-annul%C3%A9s-pour-la-recherche.html
@André Assiétoi
Le LR est une des 6 régions où la tête de liste est revendiquée par le PG (voir article de Sylvia Zappi)
Si c'est l'explication de l'alignement du PG derrière le PC.... Le NPA du LR se trouvera donc avec les Verts dans le refus de fusionner avec la liste de Frêche. Cela me rappelle les municipales EN 2008 à Montpelliers,où les Verts et l'ex LCR avaient fusionner ensemble pour le 2° tour.
@ Jennifer (389)
Gauchisme est un terme créé par Lénine (voir La maladie infantile du communisme : le gauchisme) pour situer l’attitude des ouvriers allemands, qui, au lieu de suivre celle des ouvriers russes, en octobre 1917, qui conduisit ceux-ci à voter une majorité communiste, n’aboutit en Allemagne qu’au triomphe d’un parti intermédiaire, les Indépendants, « balançant entre les Scheidemann(1) et les communistes ».
Cette attitude erronée (c’est le sens du texte léniniste) provenait des communistes allemands. « Cette erreur consistait à repousser la participation au parlement réactionnaire, bourgeois, et aux
syndicats réactionnaires; elle consistait en de nombreuses manifestations de cette maladie infantile dite le "gauchisme", qui enfin s'est extériorisée et n'en sera que mieux et plus vite guérie, avec plus de profit pour l'organisme ».
Lénine réprouve la rigidité des gauchistes, leur refus horrifié du compromis.
« Sans doute ne sera-t-il pas facile d'établir la forme convenable du compromis, mais il faut être un charlatan pour promettre aux ouvriers et aux communistes allemands de les conduire à la victoire par un chemin "facile".
« Le capitalisme ne serait pas le capitalisme si le prolétariat "pur" n'était entouré d'une foule
extrêmement bigarrée de types sociaux marquant la transition du prolétaire au semiprolétaire (à
celui qui ne tire qu'à moitié ses moyens d'existence de la vente de sa force de travail), du
semiprolétaire au petit paysan (et au petit artisan dans la ville ou à la campagne, au petit exploitant en général); du petit paysan au paysan moyen, etc.; si le prolétariat lui-même ne comportait pas de divisions en catégories plus ou moins développées, groupes d'originaires, professionnels, parfois religieux, etc. »
« D'où la nécessité, la nécessité absolue pour l'avant-garde du prolétariat, pour sa partie consciente, pour le Parti communiste, de louvoyer, de réaliser des ententes, des compromis avec les divers groupes de prolétaires, les divers partis d'ouvriers et de petits exploitants. »
Aveu de Pulchérie : en politique, bien que je m’y intéresse depuis l’âge de 20 ans, je suis une autodidacte.
J’ai eu peu de temps libre lors de mes études scientifiques, puis durant ma vie active, car la recherche ne comporte pas d’horaire précis, sauf pour les techniciens qui nous aident. J’ai fait confiance à mon compagnon, resté communiste. Depuis un an, je suis à la retraite, le labo s’en tire bien sans moi, et j’essaie de rattraper le retard. Toute ma vie, j’ai voté soit socialiste, soit communiste. Aujourd’hui, le communisme a fortement changé, jusqu’à renier le symbole, le « logo » historique, la Faucille et le Marteau. C’est pourquoi le FdG m’attire.
Ai-je bien compris le texte de Lénine ?
(1) Scheidemann, social-démocrate, premier chancelier (ministre-président) de la République de Weimar en 1919.
@ Gilles
Dommage que tu fasses une fixette sur "écolos tous pourris".
Ca rend le dialogue difficile.
Mais je ne doute pas que tu aies la Vérité dans ta main.
Heureux homme, sans doute ni faille.
@ Decartes (post 351).
Décidément, tu es IN-COR-RI-GI-BLE !
Cuba "supporte la comparaison avec Haïti" oses-tu affirmer ?
Espérance de vie :
Cuba 77 ans
Haïti 57 ans
et même...
PIB par habitant :
Cuba 996 dollars (avec embargo américain).
Haïti 455 dollars (sans embargo américain)
C'est ce que tu appelles, toi, "supporter la comparaison" !
Jusqu'à quand faudra-t-il supporter ta mauvaise foi ?
@André Assiédtoi (#394)
Je ne vois pas d’ironie ou de deuxième degré dans une réponse qui ne peut apparaitre que comme terre à terre. Peut-être n’ai-je pas ta grande finesse d’esprit, mais j’ai plutôt tendance à penser que ce genre d’excuses, quand on se fait renvoyer dans les cordes,
C'est ça... et si j'ai mis un "smiley", c'est certainement un plan diabolique pour couvrir mes arrières, c'est ça ?
L’ironie, ça suppose une certaine dose de complicité de pensée. Et je ne crois pas à être seul à ne pas l’avoir avec toi, cette complicité.
L'ironie, c'est surtout un pari sur l'intelligence et la bonne foi de l'interlocuteur. J'admets que j'ai perdu ce pari.
@ermler (#351)
Quand on veut dire que quelque chose est bien, on dit souvent "c'est pas mal". Quand on veut dire de quelqu'un qu'il est intelligent, on dit "il n'est pas complètement idiot", et quand on veut dire que quelque chose est meilleure qu'une autre, on dit "ca supporte la comparaison". Capish ?
Faut vraiment tout expliquer, à certains...
@ Le Prolo du Biolo
Est -ce que j'ai dit que les écolos sont tous pourris ?
N'interprête pas mes propos stp !
Je dis qu'il y a une pensée dominante, un politiquement correct, une pensée unique écologiste depuis quelques temps.
Si tu contredis telle thése tu es un manipulateur, un menteur, un représentant des compagnies pétrolières ou nucléaires.
Exemple du sommet de Copenhage, les pays du tiers monde ou du sud si tu préfères vont être aidés pour limiter leur production de gaz à effet de serre. Merveilleux. Les pays riches ou du Nord comme tu préfères impose encore et toujours au reste du monde et aux pays les plus faibles et les plus pauvres leur pensée dominante et leurs choix contraignants.
Les pays du Sud, dont certains ne sont qu'en phase 1 du développement économique et social (Sierra Leone, Libéria,...), d'autres qui sont revenus (zimbabwe par exemple), d'autres encore sont dans un état de total désagrégation politique, sociale, humaine, infrastructurelle... tel que la Somalie.
Ces pays sont dans un état léthargique et non même pas les services essentiels, santé, éducation, eau potable... et ne mange bien souvent qu'un repas par semaine sans parler des guerres, des famines, des maladies, des déportations, des conditions climatiques cahotiques (sécheresse, inondations, etc...).
Le sommet de copenhage va leur demander de faire des efforts sur le plan de la production de gaz à effet de serre.
Que se soit pour ces pauvres pays (pma) ou d'autres en phase 2 de développement.
Beaucoup n'atteignent même pas la consommation de masse ni la production nécessaire à une vie économique équilibrée et redistributive. Elles sont en déficit de structures matérielles (infrastructures) et également n'ont aucun patrimoine de brevet et de production immatérielle. Les services publics sont portions congrues.
On va demandait à ces pays de reduire les gaz à effet de serre ce qui va entraîner un abaissement au niveau de leur production propre ou alors limiter encore plus leur infrastructures et leurs exportations. C'est proprement criminel. Ce sommet organise donc sous couvert d'Ecologie mondialisée, l'enfoncement des pays du sud, destabilise les pays intérmédiaires voire même les pays émergeants.
A quand, les pays du monde se coordonneront pour un développement universel : développement autonome, coopératif (de coopération), partagé (aides redistributives, protectionnismes mutuels et partagés), gestion collective et mutualisé des ressources naturelles mondiales, banques de coopération etc.. ?
Le choix se situe entre la République universelle permettant le développement partagé et mutuel ET le système monde capitaliste de libre échange de rationnement écologique sous diktat des pays riches.
Bien fraternellement à toi
Gilles
@Jennifer post 384
Vraiment Jennifer, je t'assures qu'il n'y avait aucune malice dans mes propos et que je te mettais pas dans le tas de ceux qui ne militent pas dans les luttes mais ne se préoccupent que des élections. Pour le coups c'est toi qui m'as mal lu.
Et pour lever toute ambigüité, je considère que les militants du PCF et du PG sont aussi très présents dans les luttes pour beaucoups d'entre eux même si je partage pas toujours l'orientation des directions de ces 2 partis que je trouve trop polarisées par les élections.
Bon, laissons ça de côté.
Ce qui m'inquiète plutôt c'est le sectarisme à l'encontre du NPA dans certaines régions où un accord serait possible.
Le LR (post 397) c'est vraiment une catastrophe et l'Auvergne c'est tout aussi catastrophique. Il est temps que les adhérents du PG et du PCF geulent en interne. On va droit dans le mur.
@ Descartes (407)
Bingo !
Je l'attendais celle-ci !
... On peut aussi dire de Descartes (l'ancien) qu'il "supporte la comparaison" avec BHL, alors ?
Descartes (le nouveau), Prince de la litote ! Roi du sophisme !
A ce niveau-là, c'est du grand art.
Chapeau !
@Jennifer
(message #372)
Justement, ton message montre bien que toi même tu établis une hiérarchie: tu affirmes que le racisme et le sexisme ont été des outils au service de l'exploitation du travail par le capital. Cela montre que l'exploitation est un "problème" bien plus haut dans la hiérarchie que le sexisme ou le racisme, puisqu'en se battant contre lui on se bat simultanément contre les deux autres...
En fait, mon commentaire visait la tendance qu'à la gauche aujourd'hui à morceler et à spécialiser les revendications. Ainsi, à la place des partis politiques, qui justement ont pour fonction de globaliser et hiérarchiser les revendications, on voit des mouvements spécialisés (dans les femmes, les immigrés, les sans-papiers, les homosexuels, etc.) prendre une place de plus en plus importante.
(message #378)
Les éléments que tu soulignes sur la chine s'appliquent aussi bien à la France des "trente glorieuses" (nationalisation de la banque, de l'énergie, dess grandes industries lourdes...). Et pourtant personne n'a jamais prétendu que la France gaullienne fut "socialiste"... non ? On a plutôt créé la notion de "capitalisme d'Etat".
Le capitalisme est caractérisé non pas par le marché (une mécanisme qui existe depuis que les hommes échangent des biens) mais par l'exploitation du travail par le capital. De ce point de vue, un capitalisme même "d'Etat" reste un capitalisme. Je suis d'accord avec toi sur l'intérêt d'utiliser le marché comme mécanisme de régulation dans certains secteurs de l'économie. La question (du moins, si l'on veut finir avec l'exploitation du travail par le capital) est comment concilier le marché avec la socialisation du capital.
@ Henri Brosse
Merci pour le post 375,tres instructif.
Reviens souvent...
@Le Prolo du Bio
Je te remets mon post 323 auquel tu n'as pas répondu sur le fond.
Précision car je parle d'albaniste s'est en références a Enver Hodja. Grand dictateur de l'Albanie hermétique.Super stalinien en rupture avec l'URSS et même après rompra avec la Chine populaire, la corée du nord et la yougoslavie.
Il n'était pas républcain mais hyper nationaliste et communiste (tout au peuple soit disant mais plutôt tout pour sa caste qui tenait le pays du main de ferre violent et obscurantiste car il aurait aimé être un aigle (Albanie veut dire aigle). Par moment il se voyait dieu ou roi.
Le terme d'albanais ou d'albaniste est donné aux partisans d'un protectionnisme. On dénature ainsi leurs propos et pensée on les décris comme d'affreux nationalistes voire plus...
@ le Prolo du Biolo ton post 307
Je pense que l’écologie est devenue non seulement une idéologie mais également elle devient la pensée dominante, le politiquement correct, la pensée unique actuellement en France, en Europe et dans le Monde.
Je maintiens qu’il y a phénomène de mode bien entretenu pas les médias, les bons serviteurs de certains groupes capitalistes nationaux et transnationaux. On n’arrête pas de voir des stars ou des soit disant journalistes ou reporters qui déclament la pensée écologiste bobo et anti républicaine. Certains roulent en 4X4; d’autres en Hélicoptères et autres régiments de matériels hyper polluants etc…
L’écologie que l’on nous propose est simplement imposer en haut par des Etats et la pensée unique.
Les expressions employées, les termes employés veulent tout dire. C’est la pensée libérale écolo qui règnent partout y compris au sein du PG (où l’on emploi ces mêmes mots) avec les mots de marché du carbonne, achats et vente de droits à polluer (sic), flexibilité des adaptations et tout les toin toin nauséux de pensée unique indigeste.
Je suis républicain socialiste, jacobin et donc de fait écologiste. Car, la nature, l’écosystème, l’eau, l’air, le sol,… sont des biens communs, des biens publics, des biens de l’humanité et doivent être non marchandisés, non privatisé. Ce sont la propriété et le patrimoine de chacun et de tous, en France, en Europe et dans le Monde. C’est un bien universel.
Je me situe, dans la rupture avec le système monde capitaliste et son corrolaire, d’exploitation, d’oppression, d’accumulation (capital, profit, dividendes, plus value), de sacages et de destructions.
Ce que je lis y compris chez les écologistes alternatifs, mais aussi chez les écologistes venus au sein du PG et les écologistes des Verts (bon sang s’en fait !) me permet de voir qu’ils veulent tous l’écologie sans la rupture avec le capitalisme, le libre échange.
Ecologistes alternatifs êtes vous pour l’appropriation collective et sociale des moyens de production, d’investissements et d’échanges ? Etes vous pour le monopôle public et étatique du commerce exterieur ?
Etes vous pour la planification économique, sociale et écologique (pas seulement cette dernière comme le propose le PG) ?
Etes-vous pour la propriété publique de la terre, du sol, du foncier bâti ou non bâti, urbain agricole et rural ?
Pour l’agriculture, je propose une réforme foncière et rurale avec coopératives (de vraies pas celles d’aujourd’hui qui se comportent comme des entreprises capitalistes), des offices fonciers publics au niveau du canton et du département gestionnaire des terres, parcelles et sol. Je propose aussi des offices par produits ou groupes de produits dans l’agriculture permettant l’orientation des marchés, le soutien, le maintien des prix dans le cadre de la planification. Bien sur tout ces structures sont socialisées : paysans, salariés agricoles, elus locaux, parlementaires, représentant de l’Etat, citoyens sont présents et cogèrent le sytème. C’est de la souveraineté et de la citoyenneté jusqu’au bout. La maîtrise publique et sociale des propriétes permettrra de faire évoluer les choses et entreprendre un développement équilbré des activités et de l’environnement.
N’oublions pas que le problème premier c’est le principe d’accumulation et la notion de propriété privé des moyens de production,d’investissements et d’échanges qui font combattre et transformer.
Je ne séparerai jamais la refondation républicaine de la France et de la société de la rupture avec le capitalisme, la rupture avec le libéralisme et le libre échange et le productivisme.
J’ai discuté de cela avec des écologistes localement, des membres de la direction de mon parti le PG, j’ai écrit et posté des contributions. De ce que j’ai retenu, c’est que tous ils veulent combattre le productivisme mais après rompre avec le capitalisme, le libre échange et lancer une refondation républicaine et laïque (jacobine), ils ne vont pas jusque là. Socialiser intégralement l’économie vous n’y pensez pas camarade ! Rompre avec le commerce mondial et devenir relocalisateur et protectionniste c’est virer nationaliste, albaniste (de l’Albanie du grand Hodja) et nationaliser l’economie ou supprimer les entreprises privées et les remplacer par des coopératives ou des ateliers sociaux. N’y pensait pas ? On n’est pas en URSS ici !
voilà cher camarade ma pensée sur le sujet.
Bien fraternellement à toi.
Gilles militant PG
J'espère que tu répondras sur le fond.
Bien à toi
Gilles
Henry Brosse est-il un homonyme de l'auteur d'un long article publié sur le Net ?
http://refractions.plusloin.org/spip.php?article135
ou est-ce lui, cet auteur ?
@Annie (#361)
Tu me demandes: "encore une fois, qu’appelles-tu une « réussite » ?". Dans le message auquel tu réponds (#351), j'avais répondu par avance lorsque j'ai écrit que "Si l’on se fie à la productivité du travail, le modèle économique cubain est un échec". Echec ou succès sont évidement relatifs, et cela dépend du point de vue où l'on se place. J'avais bien précisé dans mon message qu'on pouvait considérer le régime cubain comme un "succès" en termes de répartition de la richesse disponible (et cela inclut pour moi la santé et l'éducation). Cependant, un modèle qui sait distribuer la richesse mais n'arrive pas à la produire me semble en grave danger...
Tu as raison de rappeler, parmi les facteurs exogènes de l'économie cubaine, la question de l'embargo. Cela ne fait que confirmer ma remarque liminaire: il est très difficile de faire l'analyse d'une économie de petite taille soumise à autant d'influences exogènes... Il n'empêche que la faible productivité du travail et surtout sa stagnation est un problème majeur sur lequel je trouve qu'on ne se penche pas assez.
Je profite de l'opportunité pour dire que je partage tout à fait ton opinion sur le livre d'Annie Lacroix-Riz. Un excellent travail d'historien, un peu aride dans le style mais rempli d'informations pour comprendre une époque mal connue et injustement méprisée de notre histoire. Je recommande aussi à ceux que l'avant-guerre intéresse le livre de Crémieux-Brilhac "Les français de l'an 40" (en deux tomes).
@Descartes
@ Jennifer
Sur quel critères ou références idéologiques, économiques vous vous référez pour dire que la Chine est capitaliste, socialiste, communiste ?
sur quelle grille d'analyse vous vous référez ? Utiles à savoir.
En Chine n'y a t-il pas une concentration et accumulation capitaliste dans l'économie ?
Bien fratenellement à tous les deux ?
Gilles
@ Carol Deby (mon homonyme masculin) post 414
Excellent lien, ça me fait penser à ce super livre de david Peace,réédité cette année,à lire absolument:
http://livres.fluctuat.net/david-peace/livres/gb-84/2363-chronique-david-peace-gb-84.html
@Henri Brosse (#375)
Excuse si je te parais un peu brusque, mais j'ai eu du mal à sortir quelque chose de ton sermon. Au délà des effets de manche et des formulations tarabiscotées, quel est ton point exactement ?
"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement..."
A mon homonyme du sexe devenu fort, courriel 417.
Ce livre me paraît passionnant en effet.
Un grand merci
C.D.
@ louise, @308 Prolo du Biolo, @ Gilles @323, 408.
L'écologie verte, n'est pas une mode, c'est un sous ensemble de l'Ecologie (science qui étudie les conditions d'existence d'un être vivant et son rapport avec l'environnement).
C'est parce que les hommes et les femmes n'ont pas été écoutés par les politiques, qu'ils se sont regroupés dans des mouvements (Larzarc, vivre et travailler au pays..)et aujourd'hui, les voila défenseurs de la nature.
Ce mouvement de contestataires, se trouve récupéré par DCB et son frère., groupe communautaire. Cet électorat, manque de référence politique, mais pas le rouquin. C'est pour cela que lorsque leur dit " sans l'analyse politique des causes, nous sommes amenés à réparer seulement les dérives " on ébranle leur base.
Personnellement, je trouve très judicieux que le PG renforce et enrichisse sa réflexion en y intégrant l'écologie.
Par ailleurs, peut être serait il pertinent de ré équilibrer ce blog de Jean-Luc Mélenchon et qu'il fasse une place au débat sur l'écologie verte. C'est peut être par là que le FdG trouvera une réalité, Bon nombre de verts viendront vers nous.
Je souhaiterais donner une adresse : aller sur Google et taper "" nos enfants nous accuserons "
Ce film de Jean Paul Jaude nous montre un essai dans une école communale sur l'éducatif du bio très intéressant.
Bonjour à tous,
Ségolène Royal offre au Modem de François Bayrou cinq places éligibles sur la liste qu'elle conduira aux régionales en Poitou-Charentes. Jean-Luc Mélechon propose un « accord préalable » avant le second tour aux Verts. Deux initiatives qui risquent de brouiller l'offre politique pour ces élections.
L'obsession de 2012 risque-t-elle de plomber la gauche dès 2010 ? elle complique en tous cas sérieusement la sérénité des débats entre les formations de gauche mais également au sein de chacune d'entre elles. Ainsi la dernière sortie de Ségolène Royal proposant à François Bayrou, alors que sa formation, le Modem, était en congrès, une union dès le premier tour dans la région Poitou-Charente a été fraîchement accueillie par la direction du PS. Non que l'idée même d'alliance avec les centristes soit définitivement bannie chez certains leaders du PS mais ceux-ci l'envisageaient plus favorablement pour le second tour. Avec son annonce, l'ancienne candidate à l'élection présidentielle de 2007 vise vise un double objectif. Tactique en premier lieu : l'occupation des médias afin de s'assurer qu'elle reste toujours présente dans l'imaginaire des Français afin d'apparaître comme une candidature crédible en 2012. objectif stratégique en second lieu : mettre la pression sur le PS en le contournant pour mieux lui imposer un virage centriste assumé. D'où la réplique de Benoît Hamon, pour qui « le risque est grand qu'on compromettre les conditions du rassemblement de la gauche si on fait le choix, de s'associer à une formation issue de la droite ».
Autre appel, celui de Jean-Luc Mélenchon en direction des Verts. Le sénateur de l'Essonne a proposé à Danièl Cohn-Bendit, leader du rassemblement Europe-Ecologie, un accord « préalable avant le second tour » des élections régionales et les négociations avec le PS. Jean-Luc Mélenchon explique que sa démarche est dictée par le fait que « le PS est clair : ce sera avec le Modem au deuxième tour. Et donc ensuite dans les autres élections. (…). Et cette jonction ne sera pas gratuite en termes de programme ». Et d'ajouter : « Notre tactique vise depuis notre fondation à créer un contrepoids à gauche en cherchant à passer en tête de la gauche. Notre moyen a été de chercher le faire par l'unité de l'autre gauche et un programme clair d'alternatives capable de rassembler une nouvelle majorité d'électeurs. » Selon lui, la dérive centriste du PS, son évolution en parti démocrate, est donc actée. Outre le fait que la situation du PS, les débats qui l'agitent semblent montrer que la situation n'est pas aussi tranchée que ne le pense Jean-Luc Mélenchon, son appel du pied à Cohn-Bendit laisse perplexe. DCB est l'un des avocats du « oui » au TCE en 2005, et c'est celui qui dans la mouvance écologique porte le plus ouvertement l'objectif d'un rassemblement avec le centre. Pourquoi donc mettre dans le débat cette question d'accord préalable ? Pour créer un rassemblement susceptible de disputer la première place au PS ? Sauf que pour reprendre les termes de Jean-Luc Mélenchon, « cette jonction » avec les Verts « ne sera pas gratuite en termes de programme ». Une position qui brouille la ligne politique du PG et qui aurait de quoi déconcerter ses partenaires au sein du Front de gauche. D'autant que le sénateur revendique la tête de liste FG dans la région Île-de-France, où Europe-Écologie fait jeu égale avec le PS selon les enquêtes d'opinion, alors qu'il était tête de liste aux européennes dans le Sud-Ouest. À moins que Jean-Luc Mélechon n'ait d'autres échéances en tête.
@ Gilles
Je suis d'accord avec toi, tout cela est insupportable.
Mais peut-être pas la peine de m'opposer tous ces exemples négatifs à chaque fois, je les connais parfaitement moi aussi.
Ce n'est pas cela l'écologie.
Ne pas confondre ce qu'est vraiment l'écologie et ce que certains en font.
Tous ces prédateurs réunis à Copenhague ne font que tenter de récupérer une idée qui a le vent en poupe dans les populations et d'édulcorer des notions qui pourraient à terme remettre en question leur système chéri (productivisme, privatisations de l'eau, de l'énergie, gaspillages "rentables" genre baisse de qualité des produits afin de multiplier les occasions de vendre et donc de faire du profit, etc...).
Ils l'accommodent évidemment à leur sauce et la transforment en une bouillie sans danger pour leurs intérêts.
Quand ces gens parlent d'écologie c'est Ségolène Royal parlant de socialisme...
Mais peut-être pas une raison pour dire comme certains sur ce blog que l'écologie c'est ça, sans intérêt, juste une religion pour babas cool, etc...
L'écologie n'a rien à voir avec "l'écologie" de Pinocchio et de Copenhague, du business vert, etc...
Et donc peut-être pas la peine d'entretenir la confusion entre écolos et verdâtres.
Pour moi c'est une deuxième voie pour arriver au même but que toi: changer de société.
Quand les paysans d'Amazonie (pour choisir un exemple lointain et dépassionné) se révoltent contre les multinationales du soja, au départ ce n'est pas pour obtenir un meilleur salaire (il n'en sont pas salariés...) ni pour de meilleurs prix sur le soja (ils n'en produisent pas).
C'est juste parce-qu'ils constatent qu'on les empoisonnent en polluant les rivières d'engrais et de pesticides, et que leur santé est en jeu.
Mais au fil du temps et des analyses des causes et des raisons, ils en viennent fatalement eux aussi aux responsabilités du marché, du capitalisme, etc... et à la nécessité de changer tout cela.
Donc une voie aussi légitime et efficace que d'autres pour aider au changement de système.
Solidairement
@ Gilles
J'avais oublié, bon courage pour ton traitement et la vie qui continue et t'accompagne. Il y a six ans, j'ai aussi eu cette sapolerie de cancer. Peut-être à cause des produits chimiques, des huiles et des solvants utilisés en usinage puis dans l'imprimerie, mais c'est improuvable évidemment. Apparemment je m'en suis tiré malgré les séquelles de la radio-thérapie. Tu t'en sortiras aussi. Bien à toi et à bientôt j'espère. Henri
@ Jean ai marre
L'écologie verte. Tu as tout dit l'ami ! risible ou alors vraiment enfumage ?
@ Henri Brosse
Merci à toi camarade de ton soutien et ton amitié.
Oui, cette saloperie comme tu dis commensale de l'homme !
J'ai des hauts et des bas. Aujourd'ui ça va à peut près mais en début de semaine, j'avais du mal y compris à avaler une quelconque nourriture qui doit être pendant 65 jours que liquide (potage, purée, bananes écrasée...°
J'en profite aujoud'hui, je n'ai pas de séances de rayons. Alors, je viens sur le blog et j'ai entrecoupe mes venus de repos et de lecture. Je lis actuellement une biographie de Périclès'L'inventeur de la Démocratie" livre passionnant écrit par Claude Mossé chez Biographie Payot.
Ce genre de lecture qui nous replonge dans l'antiquité et les premières bases de la démocratie et du monde bouleverssant des idées et des sciences. A recommander à chacun et à tous. Ce livre mêle politique, philosophie et monde antique. La Grèce etc...
Bien fraternellement à toi et bon courage.
A bientôt pour des échanges et débats.
Gilles
Pour ceux qui seraient intéressés par le H1N1 (grippe A ou grippe pocine), un reportage de la TV suisse à voir en urgence : on y découvre dans quelles conditions sont élevés les porcs au Mexique. Comme le dit Fabrice Nicolino qui a publié l'article donnant ce lien :
" Il y a plus de neuf chances sur dix pour que la grippe qui affole notre système de santé soit né autour de cet élevage concentrationnaire de porcs. Immonde est encore un faible mot. Des centaines de cadavres de porcs croupissent en permanence dans des fosses au contact du sol et de la nappe phréatique. Savez-vous combien cette soi-disant ferme compte de porcs ? 100 000 ! La nourriture OGM vient par trains du Canada ou des États-Unis, aucun officiel, aucun vétérinaire autre que ceux de la transnationale ne pénètrent dans les locaux, où tout est automatisé. Une poignée d’ouvriers règne sur un empire de bidoche. Des lagunes sont emplies de m**** de cochons et de seringues qui ont servi à piquer les animaux à coup d’hormones et d’antibiotiques. Les rats prolifèrent, les chiens errants prolifèrent, qui bouffent du porc mort au champ d’horreur, avant d’aller se faire caresser par les gosses du village.
Aucune analyse d’eau, d’air, de poussière n’a été ordonnée. Sur les centaines de prises de sang effectuées sur les villageois, aucune n’a été rendue publique. Officiellement, seul un petit gosse aurait donc été touché par la grippe. C’est crédible. Très. Des centaines d’habitants de La Gloria et des environs ont été touchés, et le sont, par des maladies respiratoires atypiques. Mais tout le monde s’en contrefout car, comme le dit sans ciller le ministre, « les investisseurs étrangers sont les bienvenus ». Tu parles ! Le traité de libre-échange Alena, préparé sous Bush père, mais signé par Bill Clinton, a changé le Mexique en une colonie. À La Gloria, les médecins ne veulent pas parler, car ils ont PEUR. L’un d’eux, masqué, raconte l’incroyable sort sanitaire fait aux habitants, et conclut que, si personne ne veut parler, c’est parce que chacun craint d’être tué. Tué, c’est aussi simple que cela."
l'élevage de porcs de La Gloria
Salut maxou ;-)
@ Tous
Par rapport à Copenhague, le CO2, le climategate..., j'aimerais (et peut-être ermler aussi :?:) avoir une idée de ce qu'il se pense ici:
- La Terre chauffe. C'est:
A - naturel
B - dû à l'Homme.
Merci !
@ Gilles
Je e te connais pas,mais je t encourage vivement.D autant plus que en 15 ans,d énormes progrès thérapeutiques sont intervenus(je le vois tous les jours). Continue à faire des choses qui te plaisent:écrire sur ce blog,par exemple...
amitiés
suite du post 426 :
J'ai oublié de le préciser : l'entreprise à qui appartient cet élevage - Smithfield Foods - (et des centaines d'autres au Mexique ou ailleurs) est propriétaire en France des marques "Justin Bridou" et "Cochonou" entre autres.
Au-delà, il serait peut-être temps de s'interroger sur les élevages hors-sol en France et en Europe (et pas seulement de porcs, à partir de la minute 37 du reportage, des liens avec les élevages aviaires sont évoqués) et les risques de contaminations qui en découlent. Car le H1N1 et le H5N1 sont des "produits dérivés" parmi d'autres de l'élevage intensif :
"En octobre 2007, un article retentissant de la revue Veterinary Microbiology révèle des faits graves. Menée dans 20 porcheries industrielles de l’Ontario (Canada), elle montre que le Sarm est présent dans 45 % d’entre elles. Qu’un porc sur quatre environ est contaminé. Qu’un éleveur sur cinq l’est aussi. Les souches de Sarm retrouvées dans l’Ontario incluent une souche répandue dans les infections humaines par la bactérie au Canada. Et 9 millions de porcs du Canada sont importés chaque année aux États-Unis.
L’Europe n’est pas épargnée. Voyons d’abord les Pays-Bas, terre fertile, du moins en élevages industriels. En décembre 2007, une étude américaine des Centers for Disease Control établit qu’une souche de Sarm jusque-là repérée exclusivement chez les porcs est la même que celle que l’on trouve chez 20 % des humains malades. En Belgique – on se rapproche –, toujours en 2007, un autre travail, commandé par le ministre de la Santé publique Rudy Demotte, indique que, dans près de 68 % des porcheries étudiées, une souche de Sarm est présente chez les animaux. Et cette même bactérie résistante est retrouvée chez 37,6 % des éleveurs de porcs et des membres de leur famille. Or, dans une population sans rapport avec l’industrie porcine, elle n’est que de… 0,4 % !
Et en France, donc, où en sommes-nous ? Nulle part. Que fait-on du côté du ministère de l’Agriculture ? Du côté de ces innombrables agences sanitaires qu’on nous a présentées comme essentielles autant qu’exemplaires ? Du côté de l’Institut de veille sanitaire (InVS) ? De l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) ? Pourquoi aucune étude importante n’est-elle lancée sur les liens entre élevage industriel et développement foudroyant d’une maladie qui tue les hommes ?"
L'article complet sur le SARM
@ 4 Août Raisons du Réchauffement
Les deux je crois.
Il y a des variations "usuelles" de climat, dûes à la proximité du soleil (puisque la trajectoire de la terre par rapport au soleil varie par cycles), les nuages de "poussières" qui s'interposent entre lui et nous, etc...
.
Mais on peut difficilement prétendre que les activités et rejets de 6 milliards d'êtres humains n'ait aucune influence.
@424 Gilles,Je n'ai pas le plaisir de te connaitre, mais je te renouvelle mes encouragements.
Concernant ta réponse, bien sûr que si l'écologie dégage du profit, alors " ils " vont s'y jeter dessus et nous enlever les drapeaux des mains.Mais ce n'est pas une raison pour rester insensible aux immenses gâchis qu'ils font.
@422 de Prolo est très explicite.
70 % des cancer sont liés à l'environnement. Les agriculteurs ne mangent pas leur production, ils savent...
Si,on transférait la subvention des agriculteurs aux restaurants scolaires, pour compenser, la différence entre l'achat des produits venant de l'agriculture conventionnelle et les produits achétés aux agriculteurs bio, (+ 3 € par repas) il y aurait encore un excédent. ! Et on apprendrait à nos enfants à se passer de Donald.
Le film de Jean Paul Jaude est significatif : aller sur Google et taper « » nos enfants nous accuserons ».
@ Carol Deby
L'article paru dans Réfractions en 2007 : Identité ouvrière, conscience de classe et universalité.
Oui, c'est bien moi.
.
- @ 4 Août : tu pourras te faire ton idée.
"Réchauffement climatique : quel scénario faut-il croire ?"
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/science_publique/
- Écologie : Émission intéressante / (A boire et à manger).
" Croissance, mécroissance, décroissance (5/5) - Le Hameau des Buis - L'âge de terre "
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture/emissions/sur_docks/
Info du jour - entendu à la radio :
Les Puits Pétroliers Irakiens ont été vendu aux enchères. Shell est devenu propriétaire d'un certains nombre de champs pétroliers Irakiens. Étonnant non ?
Les 1 millions 200 000 civils Irakiens exterminés depuis l'invasion Américaine n'ont pas pu applaudir à cette prise de marché " libre et non faussé ".
@ 429 - Claude H1N1 et cie
Sauf erreur, la grippe aviaire également s'était propagée dans les élevages intensifs.
(Même si les cygnes sauvages avaient au départ servis de bouc-émissaires, histoire de détourner la conversation).
@Lionel - PG44, Jennifer et Langue-Rouge (385 et précédents):
Un mot sur le terme "gauchiste" puisque c'est Curtillat qui avait ramené le débat là-dessus en citant l'opuscule de Lénine (Le gauchisme, maladie infantile du communisme) et que j'avais plussoyé sur son propos : il n'était pas question pour Curtillat (j'extrapole peut-être un peu là, n'étant pas à sa place ;) ni moi-même d'un quelconque dénigrement et Jennifer dans ses premiers commentaires n'était pas non plus sur ce registre... Il ne faudrait pas retomber sans arrêt sur les mêmes querelles stériles je crois. L'opuscule en question parle du gauchisme comme d'une tactique inadéquate à certains moments de la vie politique, rien de plus mais rien de moins. Lénine fait des reproches aux tenants de cette ligne qu'il qualifie alors de "gauchisme" mais il n'y a aucun dénigrement de personnes ou de partis dans son propos, juste l'analyse d'une situation donnée en Angeterre, qui fait suite à des situations similaires dans d'autres pays. Il me semble donc inutile de lui en faire dire plus que cela et de partir dans des polémiques personnelles ou partisannes (mon parti il est plus mieux que le tien : un peu ridicule, non ?)
Spécial Jennifer : Comme Langue-Rouge, je ne crois pas à la possibilité ni même à la nécessité immédiate d'une "fusion" des organisation de l'autre gauche toute entière. Et tout particulièrement entre le NPA et le PG qui, s'ils ont beaucoup d'analyses et de combats communs, ont des visées radicalement différentes pour le moment. Une union électorale est souhaitable, nécessaire même, mais il faudrait être aveugle pour croire que toutes les divergences pourraient s'effacer d'un coup... La question des exécutifs est emblématique de ces divergences, mais elle n'est pas la seule : je dirais qu'il s'agit un peu de l'arbre qui cache la forêt.
Pour schématiser (un peu beaucoup) le NPA voudrait "tout de suite" ce que nous voulons sur un plus long terme. Donc, une fusion au sein d'un même parti ne résoudrait rien et les mêmes divergences subsisteraient : comment pourrait-il en aller autrement ? Seule une discussion franche (et vive parfois), assortie de pragmatisme (alliance sur des des sujets faisant consensus) peut permettre d'avancer, de concert sans que, pour autant, chacun renie un peu de ses valeurs, ce que d'aucuns (des deux côtés) appelle un "compromis pourri", sans d'ailleurs parfois y mettre le même sens. En fait, je crois que c'est en avançant ensemble sur certains sujet, l'un à côté de l'autre sur d'autres sujets que l'on réussira le mieux et que c'est l'avenir que nous pouvons dessiner ensemble qui, finalement, nous départagera... non pour savoir qui avait raison ou tort mais parce qu'autout de nous, le monde change chaque jour et que nous ne vivons pas dans un vase clos.
@Claude (#435)
Tu écris: "Pour schématiser (un peu beaucoup) le NPA voudrait « tout de suite » ce que nous voulons sur un plus long terme". Je ne suis pas convaincu que "nous" voulions tous la même chose, et que la différence entre "nous" soit une question de terme...
à 4 Août (11 décembre 2009 à 18h08)
Je me demande si c'est pas A+B.
@ Henri Brosse
Ci-après un petit document que j'ai retrouvé sur le site des camarades du PG midi-pyrénées.
La convention montagnarde, le comité de salut public sous l'impulsion de Robespierre, Saint Just et Couthon, ébauche les premières fondations d'une sécurité sociale. Un exemple pour préciser que la révoution à l'origine bourgeoise devient une révolution sociale et populaire. Durant cette pèriode seront mis en place, les greniers à blé nationalisés, la loi sur le maximum (prix et salaires), des projets éducatifs, l'abolition de l'esclavage, la nationalisation de plein d'activités, l'activité de la flotte commerciale marine, un monopole sur le commerce à l'exterieur etc... Après thermidor, les thermidoriens (qu'ils soient montagnards, de plaine ou marais ou girondins ou monarchistes) remettront tout cela en cause. Le libéralisme économique, la liberté du commerce du blé, des grains, la fin du maximum etc... prouveront que le coup d'etat contre les Jacobins robespierristes était un coup d'etat pour abattre la révolution sociale puis la révolution tout court. D'ailleurs les thermidoriens subiront des foudres de ceux situés les plus à droite. C'est la réaction qui prépare la suite. La jeunesse dorée, le massacre de jacobins exécutés sans procès, la fermeture du club des Jacobins b ref la contre révolution en fait la réaction. Bien fraternellement à toi. Gilles
11 mai 1794 : La Révolution française crée un embryon de sécurité sociale.
Le 11 mai 1794 (22 floréal an II), la Convention vote un décret « qui organise la « bienfaisance nationale » et met en œuvre le droit à l’assistance reconnu par la Déclaration des droits de juin 1793 : assistance médicale gratuite, pension d’infirmité et de vieillesse, aide aux familles nombreuses, en un mot la sécurité sociale. » (Albert Soboul, Portraits de Révolutionnaires, Messidor/Editions sociales, p.232)
Le décret du 11 mai 1794 comporte cinq parties, 53 articles en tout ! Vous pouvez le lire dans l’Histoire parlementaire de la Révolution française, de Buchez et Roux, édition Paulin, tome XXXIII, page 53. Il est téléchargeable sur http://gallica.bnf.fr/
A cette époque, 65 % des Français sont des cultivateurs. 81 % des Français vivent à la campagne. Le décret va donc concerner 81 % des Français. Ceux qui vivent dans les villes ne sont pas concernés par le décret.
« La Convention nationale, après avoir entendu le rapport du Comité de salut public, décrète :
Il sera ouvert dans chaque département un registre qui aura pour titre : Livre de la bienfaisance nationale.
Le premier titre sera intitulé : Cultivateurs, vieillards ou infirmes.
Le second : Artisans, vieillards ou infirmes.
Le troisième sera consacré aux mères et aux veuves ayant des enfants dans les campagnes.
Titre 1 : Des cultivateurs, vieillards ou infirmes.
Article 1er. L’inscription sur ce livre, de laquelle il sera délivré un extrait par l’administration du département au cultivateur, vieillard ou infirme qui l’aura obtenue, lui servira de titre pour recevoir annuellement un secours de 160 livres payable en deux termes, de six en six mois, et par avance.
Article 2. Pour être inscrit, il faudra être indigent, âgé de soixante ans, et muni d’un certificat qui atteste que pendant l’espace de vingt ans on a été employé, sous quelque rapport que ce soit, au travail de la terre. Ceux qui auront des infirmités acquises par ce genre de travail pourront jouir du secours de 160 livres, quoiqu’ils ne soient pas sexagénaires, si d’ailleurs ils ne peuvent se procurer leur subsistance. [...]
Titre 2 : Des artisans, vieillards ou infirmes.
Article 1er. Les artisans qui dans les campagnes sont attachés aux arts mécaniques auront droit également à la bienfaisance nationale et aux inscriptions.
Article 2. Leur inscription sur ce livre, de laquelle il sera délivré un extrait par l’administration du département à celui qui l’aura obtenue, servira de titre pour recevoir annuellement une somme de 120 livres payable de six en six mois, et par avance.
Article 3. Pour être inscrit, l’artisan vieillard ou infirme sera tenu de faire certifier que depuis vingt-cinq ans il exerce, hors des villes, une profession mécanique. [...]
Titre 3. Des mères et veuves ayant des enfants, et habitant les campagnes.
Article 1er. Les mères et les veuves chargées d’enfants et habitant la campagne ont aussi droit à la bienfaisance nationale et aux inscriptions.
Article 3. Les mères et les veuves inscrites recevront annuellement une somme de 60 livres, et 25 livres de supplément, si, à l’expiration de la première année de nourriture, elles représentent leurs enfants existants à l’agent national de la commune. [...]
Titre 4. Secours à domicile, dans l’état de maladie, donnés aux citoyens et aux citoyennes ayant des inscriptions.
Article 1er. Les citoyens et citoyennes ayant des inscriptions sur le livre de la bienfaisance nationale, ci-dessus mentionné, recevront des secours gratuits à domicile dans leurs maladies. Ils auront également droit de réclamer ce secours pour les enfants à leur charge. [...]
Article 4. Il sera distribué par district des boîtes de remèdes les plus usuels et les plus simples.
Article 5. La composition de ces boîtes sera déterminée par des officiers de santé au choix du comité de salut public, et leur confection confiée à des pharmaciens également au choix du même comité. Ces boîtes pourront être employées en cas de besoin au traitement des épidémies ; il sera ajouté à chacune une provision de farine, de riz et de fécule de pommes de terre, et pour le tout il sera fait un fonds de 160 950 livres.
Article 6. Pour assurer aux malades les moyens de se procurer les secours en aliments, et de pourvoir aux autres dépenses que leur état exigera, il leur sera alloué une somme par jour. Cette somme est fixée à 10 sous, et à 6 sous seulement pour les enfants au-dessous de dix ans.
Titre 5. Mode d’exécution et cérémonies civiques.
Article 1. La première fête nationale qui sera célébrée est celle consacrée à honorer le malheur, par le décret du 18 floréal. [...]
Article 5. Le jour consacré au soulagement du malheur, par le décret sur les fêtes nationales et décadaires, il y aura dans chaque chef-lieu de district une cérémonie civique, dans laquelle les agriculteurs et les artisans vieillards ou infirmes, les mères et les veuves désignées dans les articles précédents, ayant des inscriptions, seront honorés, et recevront en présence du peuple le paiement du premier semestre de la bienfaisance nationale. [...] »
@Descartes
Bonsoir,
Tout à fait d'accord avec ta réponse à Claude.
Je pense que le NPA, le PG, le PCF, la Fase, ne veulent pas tous la même chose. Sauf éviter que la droite gagne.
Quand, je vois qu'au PG on n'est pas d'accord sur la signification du mot République (pour certains ce n'est pas leur tasse de thé ou cela ne les branches pas), sur la rupture avec le capitalisme (je lis Généreux c'est de l'accompagnement du système capitaliste qui prone !), sur l'écologie qui domine tout au sein du PG et qui n'est qu'un cache misère du vide idéologique ou du désaccrd entre chefs ou encore l'absence de corpus, de grille idéologiques claires, maintenu, permettant de rédiger un projet cohérent et de ruptures. Quid de la phase de transition ? Quid de la finalité du projet ? Alors commençons par clarifier les mots, définir le corpus idéologique puis le projet après on verra si il faut faire une structure unique.
bien à toi.
@ toutes et tous
Bonne soirée et à bientôt;
Salut et fraternité à tous.
Gilles
@Henri Brosse : tout d'abord mes applaudissements à ton magistral post 375, refais-nous en d'autres des comme ça ! Tout ce que tu dis sur le "travail mort" et la limitation de l'ingéniosité humaine que tu as identifié aussi bien dans le système capitaliste que soviétique est parfaitement juste. Tu as bien raison d'avertir la Gauche de ne pas réduire ses combats à la seule répartititon inégale des richesses produites (même si ce combat est essentiel), mais aussi sur l'asèchement de ce qui n'est pas mesurable, pour reprendre ton expression.
Pour ce qui est de Jean-Luc Mélenchon, on sent qu'il a pensé à ce point dans certains de ses écrits ou discours, car il lie toujours la république à l'émancipation humaine, et philosophiquement revandique son appartenance aux Lumières.
@Pascal Busnot (Héloup - 61) post 365 : excuse-moi de mon ton vif, mais en fait je lisais un autre article quand j'avais fait ma réponse, qui se plaignait de "notre manque de respect de la démocratie suisse" par ce vote qu m'a fait bondir, et donc mon ton était plus inspiré par cet article et le "vous" était en fait général, mais ne te désignais pas en particulier. Tout bêtement, comme je ne m'intéresse pas vraiment à l'actualité suisse, je n'étais pas du tout au courant qu'il y avait eu l'organisation d'un referendum avant. Donc l'impression qu'on bondit a posteriori et non avant vient juste de là. Je maintiens que comme Jean-Luc Mélenchon, je considère que les minarets relèvent de l'urbanisme, et que ce genre de vote est une manipulation grossière, car les referendums doivent concerner des droits collectifs, et non des cas particuliers.
Sinon, oui au PG nous voulons sortir du nucléaire en planifiant. Que penses-tu de la géothermie ?
@André post 397 : PITIE NAN ! IL NOUS FAUT UNE LISTE UNITAIRE PARFAITE DE L'AUTRE Gauche EN TEMOIN DANS DES REGIONS EN FRANCE POUR TESTER SON POTENTIEL ! Que les membres du FdG se bougent en LR !
Il n'y à qu'une solution, décréter la fin d'une époque en faisant disparaitre l "'industrie financière " créer et organiser une nouvelle unité de monnaie , par exemple sur le taux horaire du salaire de base.
Rosay à +
à ermler : Pourquoi demander l'age pour votre "petite" enquete ? Il y a une date de peremption pour dialoguer ?
Gilles est condamné temporairement aux potages mais il semble avoir bouffé du lion.Il dévore les livres et il a un un goût immodéré et réjouissant pour l'Histoire.Il fait "République " de tout bois (je plagie) ;ça fait couiner ici ou là dans le blog et ça me réjouit franchement personnellement. Je suis heureux et fier de le savoir au PG. "Sto lat " "qu'il vive cent ans "comme disent nos amis Polonais lors des anniversaires.
Enfin une gauche (la vraie) qui occupe enfin un terrain délaissé.
@Gilles (#440)
Je crois qu'on est sur la même ligne, Gilles. Je pense qu'il faut en finir avec le réflexe qui consiste pour chaque organisation à avancer masquée, en se contentant d'énoncer son adhésion à quelques principes plus ou moins vagues. A court terme, cela permet de conclure plus facilement des alliances électorale en donnant l'illusion que les différends sont inexistant ou secondaires. Mais à long terme, cela tue le débat politique, puisque aucune organisation ne met son véritable projet sur la table. On voit bien les effets délétères de ce fonctionnement quand les militants commencent à croire que le seul obstacle à l'union c'est la bataille d'égos...
On a besoin d'organisations politiques qui élaborent une idéologie claire, qui aient le courage de fixer des priorités et de faire des choix idéologiques. Et cela veut dire, comme tu l'as signalé, de définir clairement les termes qu'on utilise, de manière à savoir de quoi on parle. Mais attention, un choix est forcément "la négation de tous les possibles sauf un". Rédiger comme tu le dis un projet cohérent veut dire prendre position, et donc se faire des ennemis, particulièrement dans la gauche "gauchiste", ou le moins qu'on peut dire est que l'esprit de compromis n'est pas très répandu. Or, je suis sur que Jean-Luc Mélenchon se souvient de ce que disait son idole Mitterrand: "on ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment"...
@ Descartes (post 418)
Sermon pas clair, formulation tarabiscoté ? J'admet tout à fait qu'il y a un passage carrément illisible. Je le reproduit clarifié. Mais à lire ta réaction, j'ai dû toucher assez juste au point sensible. Je crois que c'est trop clair au contraire et que ça dérange ton point de vue. Difficile de développer davantage ici.
"Si les argumentations incisives de Descartes semblent magistrales, c’est parce qu’elles contestent le conformisme d’une pensée de gauche en déconfiture qui se contente de critiquer les injustices et le mode de répartition des richesse, qui a abandonné la critique du mode de production, la critique de la valeur et de la division du travail, qui a jeté Marx aux orties pour lui préférer la social-démocratie, Jaurès, Kautsky, Lénine, Althusser (sans oublier les balivernes philosophiques de Mao) Mais le fond de la pensée de Descartes est pire encore puisque son seul critère c’est l’économie et ses instruments rationnels (productivité) c’est l’objectivisme sociologique et le formalisme rationnel en accord avec l’objectivisme scientifique moderne. Comment peux-tu croire Descartes que « l’échec des « socialismes réels » est avant tout un échec économique ». C’est d’abord un échec humain colossal. Sans l’activité humaine et le déploiement de toutes ses facultés, ses besoins, ses souffrances ses joies et ses désirs, les machines rouillent, la poussière s’installe, les aliments pourrissent, les ports s’ensablent, les conduites d’eau éclatent, les lignes électriques s’effondrent, comme le disait Michel Henry à propos des ressorts humains cassés qui ont conduit à l’écroulement de l’URSS. En désignant un échec avant tout économique tu indiques d’ailleurs que toutes les représentations et catégories de l’économie politique fonctionnaient sous le « socialisme réel » : argent, marchandises, salariat, division du travail. Seul le marché non libre, le mode de fixation des prix, le mode de distribution de la richesse restaient sous contrôle étatique. Tu oublies l’essentiel, à savoir la praxis subjective des individus vivants qui constitue la réalité profonde et fondamentale de l’activité humaine et sur laquelle repose l'édifice économique. Le mouvement de la valeur, et ses catégories quantitatives, l'économie et ses représentations mystificatrices n'ont de consistance réelle que parce qu'elles s'appuient et reposent sur le travail vivant, sur l'activité des individus vivants. La réalité n'est pas réductible aux seuls critères de l'objectivité.
@ Gilles 408
Copenhague va dégager plusieurs milliards d’Euros pour le Sud, surtout l’Afrique, c’est bien, mais pour qui et pourquoi faire ? La françafrique, de la colonisation à Sarko en passant par Mitterrand m’ont appris plusieurs choses :
Pas pour les peuples, mais pour des dirigeants soigneusement éduqués dans nos écoles, quelquefois élus, quelquefois autoproclamés, de force ou par le sang.
Pas pour le peuple, mais pour dégager une classe moyenne qui tirera, parait-il les pays africains vers un PIB plus décent (sic).
Ces milliards, c’est par exemple pour fabriquer ces grandes centrales solaires, que nous leur donnerons grâce au travail des ouvriers et ingénieurs européens, on connait un peu, EDF avait même commencé des essais vers Font-Romeu à Targassone. On ne peut pas leur donner nos centrales nucléaires, il n’y a pas d’eau pour refroidir les cœurs.
Qui fabriquera les jolis puits qui doivent aller chercher l’eau fossile datant de l’époque pas si lointaine, moins de 10.000 ans, où le Sahara était vert et foisonnait de girafes et d’hippopotames ? D’ailleurs, cette eau fossile est largement utilisée par les palmeraies tunisiennes et marocaines qui nous envoient les clémenvilas et les oranges qui font nos délices, fruits qui viennent à coup de camions, écolo comme tu es tu vois l’intérêt pour la planète. Ces productions les font passés à la phase 2 de leur développement, économique peut-être, mais pas social.
Evidemment, cette manne financière nous permettra, au Nord, et surtout aux Chinois, bien plus présents que nous en Afrique, de continuer à piller le lithium pour nos portables, l’uranium de nos centrales, le platine de nos futurs moteurs à hydrogène ou l’or de nos spéculations financières quotidiennes, au besoin par la guerre, Congo, Niger, Tchad, et le Rwanda n’est pas si loin, un génocide ça pourra toujours servir…. (Voir Monde Diplo)
Etc….
Je suis d’accord avec toi, la manne, ce n’est pas pour les peuples, mais pour nos emplois, nos profits et pour les intermédiaires locaux.
Je suis d’accord avec toi, la rupture avec le capitalisme est OBLIGATOIRE.
Pourtant, je suis toujours militant des Verts, écologiste fondamentaliste, je fabrique la pensée unique, comme tu dis ! Bon, on peut discuter maintenant ?
Peux-tu développer un peu, surtout par des exemples concrets ce que tu entends par « un développement universel : développement autonome, coopératif (de coopération), partagé (aides redistributives, protectionnismes mutuels et partagés), gestion collective et mutualisée des ressources naturelles mondiales, banques de coopération etc.. », surtout pour l’Afrique ?
Ca m’intéresse énormément pour le Nord, et aussi l’Afrique. Si tu connais des ONG sur ce thème, je suis preneur, merci.
Excuse-moi pour la lenteur de mes réactions, les posts du blog Mélenchon sont trop dévastateurs, vos esprits trop rapides pour moi. Je passe une heure par jour à lire et écrire, c’est passionnant, même sur Lénine et le NPA.
Amitiés d’un écologiste objecteur de croissance et citoyen du monde, soignes-toi bien mon ami.
(Permettez, Henri Brosse, que j'aère ?)
@ Descartes (post 418)
Sermon pas clair, formulation tarabiscoté ? J’admet tout à fait qu’il y a un passage carrément illisible. Je le reproduit clarifié. Mais à lire ta réaction, j’ai dû toucher assez juste au point sensible. Je crois que c’est trop clair au contraire et que ça dérange ton point de vue. Difficile de développer davantage ici.
« Si les argumentations incisives de Descartes semblent magistrales, c’est parce qu’elles contestent le conformisme d’une pensée de gauche en déconfiture qui se contente de critiquer les injustices et le mode de répartition des richesse, qui a abandonné la critique du mode de production, la critique de la valeur et de la division du travail, qui a jeté Marx aux orties pour lui préférer la social-démocratie, Jaurès, Kautsky, Lénine, Althusser (sans oublier les balivernes philosophiques de Mao)
Mais le fond de la pensée de Descartes est pire encore puisque son seul critère c’est l’économie et ses instruments rationnels (productivité) c’est l’objectivisme sociologique et le formalisme rationnel en accord avec l’objectivisme scientifique moderne.
Comment peux-tu croire Descartes que « l’échec des « socialismes réels » est avant tout un échec économique ».
C’est d’abord un échec humain colossal.
Sans l’activité humaine et le déploiement de toutes ses facultés, ses besoins, ses souffrances ses joies et ses désirs, les machines rouillent, la poussière s’installe, les aliments pourrissent, les ports s’ensablent, les conduites d’eau éclatent, les lignes électriques s’effondrent, comme le disait Michel Henry à propos des ressorts humains cassés qui ont conduit à l’écroulement de l’URSS.
En désignant un échec avant tout économique tu indiques d’ailleurs que toutes les représentations et catégories de l’économie politique fonctionnaient sous le « socialisme réel » : argent, marchandises, salariat, division du travail.
Seul le marché non libre, le mode de fixation des prix, le mode de distribution de la richesse restaient sous contrôle étatique.
Tu oublies l’essentiel, à savoir la praxis subjective des individus vivants qui constitue la réalité profonde et fondamentale de l’activité humaine et sur laquelle repose l’édifice économique.
Le mouvement de la valeur, et ses catégories quantitatives, l’économie et ses représentations mystificatrices n’ont de consistance réelle que parce qu’elles s’appuient et reposent sur le travail vivant, sur l’activité des individus vivants.
La réalité n’est pas réductible aux seuls critères de l’objectivité.
Bonne nuit à tous,
salut et à + 4 Août.