14déc 09
Reprendre le fil du dialogue sur un blog est plus compliqué qu’on peut en juger vue de l’autre côté de l’écran de l’ordinateur. Mais l’interruption du fil d’écriture n’a pas été celle de l’image ou du son. Cette semaine j’ai eu plusieurs rendez vous importants sur les médias. J’espère que cela aura servi nos idées. En tout cas j’ai fait ce que j’ai pu. Et pour le reste l’actualité n’a cessé de me tirer par la manche. J’y circule dans cette note sans me soucier de chronologie, de la réforme du lycée au Chili en passant par le programme du Modem et la convention du Parti de gauche. A sauts et gambades !
UNE NOUVELLE PHASE DE L’OPINION
Toute l’attention s’est concentrée sur le sommet de Copenhague. Quel que soit le résultat, en dépit de lui, c’est là une bonne chose. Une opinion publique mondiale se construit. Elle le fait autour de l’idée d’un intérêt général des êtres humains. C’est un renversement complet des paradigmes de la pensée commune des années quatre vingt dix. Ainsi le curseur progressiste est repris en main. Après des années d’évidences néo libérales, pour un nombre croissant de personnes, le système n’est plus légitime. Le sentiment qu’il conduit à une impasse gagne de tous côtés. Il suffit de constater le nombre des retournements de veste autour de nous. Lire celui-ci ou celle là qui tout soudain encense la taxe Tobbin, conchie le libre échangisme, dénonce l’aveuglement «court-termiste» du marché, est sans doute parfois irritant tant est vif en nous le souvenir du temps où ils soutenaient le contraire contre nous et avec quelle morgue ! Mais les repentis sont utiles. Ils minent le mur du consensus d’hier. Si nous travaillons bien, en dix ans nous aurons totalement inversé le cycle des idées dans une majorité des têtes. Mais, bien sûr, tout peut aller plus vite, bien plus vite, si un accident de parcours vient bloquer le système avant. Nombreux sont les signes qui attestent cette fragilité radicale. Après l’incident de paiement à Dubaï, puis celui du délabrement du budget de l’Etat de la Grèce. Demain un autre et ainsi de suite. Surtout le système est incapable de s’auto réguler. On le voit bien avec le redémarrage de l’économie de casino et l’envolée sporadique des cours de bourses, l’explosion des bénéfices bancaires, la fête somptuaire des rétributions de traders. Il n’y a pas de pilote dans l’avion. Ainsi, le scénario latino américain qui a conduit à la vague des révolutions démocratiques augmente sa probabilité en Europe. Notre consigne est donc de travailler sans désemparer à préparer les solutions qu’il faudra mettre en œuvre pour faire face. Et tout autant à préparer les outils d’élaboration et de conviction pour faire ce travail je veux parler de nos forces politiques si mal en point à gauche.
ELLE A GAGNE SUR TOUTE LA LIGNE
La semaine passée se tenait des assises nationales du Modem. Le traitement du sujet se concentra pour beaucoup d’observateurs sur l’invite faite par Ségolène à propos d’une union dès le premier tour avec le parti de François Bayrou. Cette approche a sa pertinence. Ségolène a en effet idéologiquement tout gagné au PS. A preuve comment Martine Aubry a tout cédé sur ce sujet en direct sur France 2 puis sur France Inter. Je voudrai ici rappeler ses propos puisqu’on conteste parfois leur réalité. Sur France 2 le 26 novembre : « Nous souhaitons rassembler la gauche et tous ceux, démocrates, humanistes, donc le MoDem par exemple, qui partagent le même projet que nous. » Puis sur France Inter le 9 décembre : « Je crois qu’il [Bayrou] a à peu près répondu à son congrès à Arras. Il a dit : nous n’irons nulle part où on peut soutenir Nicolas Sarkozy. Donc nous allons le voir. Deuxièmement il faut une clarté dans le projet. Pour l’instant j’ai noté qu’il y avait des évolutions. Un soutien des services publics plus important que ce qui avait été fait en Europe. La fiscalité ; il y a quelques temps François Bayrou nous disait : il faut prendre 4 points aux ménages pour financer les entreprises. Aujourd’hui il nous dit il faut taxer les transactions financières comme nous le disons. Donc il y a des évolutions. Serons-nous d’accord sur tout ? Nous le verrons. Nous en discuterons. […] Je souhaite que tous les démocrates et tous les humanistes se retrouvent avec les hommes et les femmes de gauche. » Le 6 décembre à Arras le Modem a en effet adopté son programme intitulé « Le Projet Humaniste ». On y lit certes la taxation des transactions financières qu’a notée Martine Aubry. Mais on y retrouve aussi bon nombre de mesures libérales déjà défendues par Bayrou à la présidentielle 2007. Et là où le projet final du Modem reste silencieux sur certaines modalités de financement, les travaux préparatoires de ce congrès programmatique donnent des pistes beaucoup plus précises.
UN EXEMPLE TRES PARLANT
Je ne veux en prendre aujourd’hui qu’un seul exemple. Il porte cependant sur une question décisive : le budget de l’Etat. Bayrou propose « d’ introduire une disposition constitutionnelle visant à fixer un plafond au déficit budgétaire, ainsi que l’équilibre des comptes de la sécurité sociale et des collectivités locales. » Cette disposition présentée comme de simple bon sens supposerait la « nécessité d’une discipline financière contraignante, imposant une hausse des recettes fiscales et une réduction de certaines dépenses. » Le projet du Modem ne détaille pas en quoi consiste ce plafonnement ni exactement comment le compenser en terme de hausses d’impôts ou de réductions de dépenses. On pourrait objecter qu’un tel plafond existe déjà avec les critères du traité de Lisbonne. Mais ce serait persifler, non ? On peut y voir plus clair en consultant le document préparatoire de cette Convention du Modem. Il envisageait « une contribution exceptionnelle collective temporaire dans le cadre d’un plan de redressement des finances publiques (par exemple sous forme d’augmentation de
EN GENERAL
En fin de note je veux encore dire quelques mots, en général, sur le moment écoulé comme j’ai eu à le vivre. J’ai parlé de mes interventions dans plusieurs médias. Comme ils sont chronophages ! Le temps pris alors n’est pas disponible pour ce blog. Chaque invitation m’oblige à une préparation que je veux sérieuse et appliquée. Je lis des fiches et encore des fiches ! Me voici donc contraint comme un étudiant qui passerait un grand oral permanent. Ensuite il y a le temps pour répondre aux polémiques que mon expression déclenche. Le mode n’en est pas toujours aimable. Certaines fois, la violence des adresses qui me sont faites sont à couper le souffle. Tel personnage du monde médical m’accroche et me traite en deux pages de tous les noms et notamment de Pinochet, de Pol Pot et ainsi de suite. Peut-être me suis-je trompé ou exprimé d’une façon qui n’est pas juste, mais pourquoi ces insultes ? On peut me convaincre. D’autant que je n’hésite pas à reconnaître mes erreurs quand j’en fais (qui n’en fait pas ?) ainsi qu’on l’a vu sur ce blog à deux ou trois reprises Qui décrète qu’il ne peut me convaincre avoue qu’il se satisfait de m’avoir pour cible. Pourquoi pas. Il est vrai que je ne vise aucun consensus. Mais dans le choix de l’usage de mon temps d’explication, je choisis d’ignorer les rustres. Cependant, plus souvent encore je me sens tenu de m’expliquer parce que je sens la force sincère de l’interpellation qui m’est faite. Une fois cela fait, il reste encore beaucoup à travailler. Ainsi parfois, il faut faire un intense travail de recadrage des informations données sur mes propos. Et cela quand bien même ce que je dis est écrit ou consultable en vidéo ou audio. Ainsi à propos de ma proposition faite aux Verts sur le sujet du deuxième tour des élections régionales à l’occasion d’un débat radiophonique avec Daniel Cohn Bendit. J’en parlerai bientôt de nouveau. J’attends pour cela qu’une nouvelle date de rendez vous soit proposée par le Parti Vert. Pour l’instant c’est silence radio, téléphone vide et ainsi de suite. Et pendant ce temps, bien sûr, roule la vie. Mes centres d’intérêts sont tous passé sous la lumière en si peu de temps !
LE LYCEE EN LAMBEAUX
Beaucoup n’ont retenu que la suppression de l’histoire en terminale S dans la réforme actuelle du lycée. Il est vrai que c’est très choquant. En terminale, les élèves sont au seuil de la majorité civique. On peut penser qu’il y a importance pour eux à maitriser la connaissance de la période contemporaine qui était au programme jusque là. La deuxième guerre mondiale et la cinquième république… Tout de même. On nous objecte qu’il y aura un horaire renforcé en classe de première. Bof ! On connait ce numéro de cache misère. La vérité est plutôt que ce programme de 1ère va devenir totalement indigeste car il inclura dans une même année l’apprentissage des évènements historiques depuis le 19ème siècle jusqu’à aujourd’hui … De Napoléon premier à la décolonisation ! Mais ce n’est pas tout. Il ya bien davantage. La réforme percute bien plus largement l’organisation des enseignements. La réforme du lycée par Luc Chatel prévoit un allègement général des grilles horaires d’enseignement en lycée général et technologique. Ce n’est fait que pour cela. C’est seulement une affaire de gros sous ! Il n’y a donc pas que l’histoire qui est touchée. Les Sciences économiques et sociales connaissent également une perte nette. L’option de 2h30 dans cette matière en seconde est supprimée. La création d’un enseignement obligatoire de 1h30 d’économie ne doit pas faire illusion. D’abord parce que ce n’est pas la même matière, ensuite parce que le compte final reste à la baisse. Parfois les suppressions sont ubuesques. Ainsi quand la physique-chimie est aussi écornée, notamment en classe de première 1ère Scientifique où la grille horaire est allégée de 30 %. Et ce ne sont que des exemples. Il faut repérer dans ce massacre les bêtises liées au zèle de petits faiseurs d’économies en chambre dont on se demande s’ils connaissent vraiment le système éducatif. N’aurait on pas fait travailler un cabinet conseil aussi dans ce cas ? Exemple. Le gouvernement s’est penché en priorité sur la voie générale. Au point d’oublier que la seconde n’est pas seulement « générale » mais « générale et technologique » dans l’organisation actuelle du lycée. Dès lors, en l’état actuel, le jeu initial de suppressions d’options et d’horaires conduit à une liquidation des enseignements technologiques en classe de seconde ! Là où il y avait jusqu’à six heures possibles, il n’en reste plus qu’une au maximum.. Si ces grilles horaires devaient être appliquées, elles déstabiliseraient toute la voie technologique en la réduisant à la portion congrue.
Cela au moment où tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut au contraire la renforcer. Je crois que le gouvernement vient de se rendre compte de l’énormité de cet oubli. En effet Luc Chatel a annoncé jeudi 10 décembre qu’une réforme de la voie technologique serait annoncée en 2010 ! Etrange quand même. Un an de décalage par rapport à la mise en œuvre de la réforme de la voie générale ? Comment ca peut marcher ? La classe de seconde est commune aux deux voies ! On voit mal comment cela peut marcher. Mais le but c’est peut-être que ça ne marche pas. Enfin je suis soulagé de voir que la bonne tradition d’oubli de l’enseignement professionnel est confirmée. Au cas précis : pas vu pas démoli ! Mais il est vrai que la réforme Darcos du bac pro en 3 ans avait déjà fait le même travail d’allègement général. Elle doit permettre d’économiser 15 % des moyens de l’enseignement professionnel, soit 8 000 postes. Dans le même temps, le gouvernement accélère les fermetures de Lycé Professionnels publics au profit de l’apprentissage : 71 lycées professionnels publics fermés depuis 2002 par les gouvernements de droite successifs, dont 31 rien que depuis 2007 !
La Convention du Parti de gauche a consumé une énergie si importante. C’est que nous sommes condamnés au sans faute. Trop encombrant pour être ignorés, trop petits pour pouvoir compter sans ouvrir les portes à coups de pieds! Cette convention vient un an après notre fondation. Le style de la communication de notre maison interdit formellement toute vantardise et roulage de mécaniques. Je m’y tiens, même si pour une fois, ce jour là, j’avais du mal à cacher ma fierté au vu du travail accompli en si peu de temps. Le plus spectaculaire dans cette convention était la mise en lumière de l’existence d’un véritable collectif, d’une équipe. Autrefois on aurait dit une équipe «de direction». Aujourd’hui il est plus juste de parler d’équipe «d’impulsion». Même si le mot est moins familier il décrit cependant bien ce qui se passe. Les responsables de tous ordres se succédaient à la tribune, et dans les réunions disjointes, en plein maitrise et responsabilité dans leur domaine d’action. Leur travail à ce moment consistait à faire aboutir des discussions engagées depuis des mois. Par exemple, lorsque Claude Debons a conclu la séquence de travail sur le texte de notre manifeste « Lignes d’Horizon » qui va maintenant être mis en débat jusqu’au congrès. Nous savions tous qu’il avait déjà accompli avec son compère Jacques Rigaudiat un travail de fond. Imaginez : cinq allers retour du texte entre divers niveaux militants dont deux temps de rédaction ouverts a tous les adhérents du parti. Combiner l’ouverture d’une procédure et la rigueur d’un aboutissement est un défi. Notre méthode est donc une première. Une série d’interventions remarquées a été celles des militants venus de tous les horizons de la gauche qui rejoignent notre chantier politique. Et à la fin, en clôture, l’intervention de Martine Billard a été un temps qui fera notre histoire. Car le cycle de la Convention a inscrit notre parti dans le champ de l’écologie politique. Cet élargissement considérable du champ de vue du PG est une illustration de ce que nous entendons par «parti creuset». Notre propos est moins de fusionner des passés que de se mettre en ordre commun devant l’avenir. Dans ce contexte la place éminente qui m’est donnée par le Parti n’est ainsi qu’un mandat parmi d’autres sinon qu’il est davantage en lumière. La question va donc se poser dans les meilleurs délais de banaliser mon mandat en le faisant changer de main et de tête. Le Parti de gauche n’est pas le parti d’un homme comme on l’a fielleusement suggéré à plusieurs reprises, non seulement parce que la pratique démontre le contraire mais aussi parce que l’intéressé n’est pas candidat à cette fonction. Ne croyez pas que je sois atteint d’un excès de modestie. C’est tout le contraire. Je pense qu’un travail est achevé, comme un chef d’œuvre à l’ancienne, quand il peut se passer de vous. Et je fais mienne, en souriant, la remarque du pape de l’an mille « le triomphe du disciple est la gloire du maitre». J’invite les amateurs éclairés de bonne politique bien construite à regarder sur le site du Parti de Gauche nos marmitons à l’œuvre. Le site du Parti de gauche rend compte de nos travaux car une fois de plus le bataillon de militants qui fait vivre nos médias a réussi à fournir une prestation de professionnels de haut vol pour le compte rendu.
LE CHILI TOUJOURS
Je lis les résultats ce matin du premier tour de l’élection présidentielle au Chili. Pour en parler je recopie un extrait de la note qu’en donne Alexis Corbière sur son blog. C’est mieux. J’ai la gorge serrée en constatant l’ampleur du gâchis que la ligne démocrate du PS chilien a provoqué. La gauche en miette, pulvérisée et humiliée par la victoire annoncée du candidat de droite. Pourvu que cela serve de leçon !
« A l’heure où ces lignes sont écrites (quelques modifications des résultats sont encore possibles à la marge), la droite ultralibérale, héritière des années Pinochet est largement en tête au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Son candidat, Sébastian Pinera, a obtenu 44,03 % des voix. Les sommes financières injectées dans la campagne sont colossales. La photo de ce personnage est partout sur les murs des villes. Il faut savoir que cet homme est l’un des plus riches du pays. Il est par exemple actionnaire majoritaire de la compagnie aérienne nationale Lanchile, propriétaire d’une chaîne de Télévision, d’un club de football (le Colo-Colo en tête du championnat), etc. Il a établi principalement sa fortune sous la dictature militaire, puis en introduisant dans le pays les cartes de crédit organisant ainsi le surendettement de millions de chilien. Le Ministre des finances du sinistre Pinochet se nommait alors… José Pinera, frère de Sébastian. La famille, cela aide parfois dans les affaires. Ce dernier peut donc être comparé à une sorte de « Berlusconi chilien » les scandales de mœurs en moins.
Mais en vérité, la force de cette droite repose essentiellement sur la faiblesse du Parti socialiste, et autres forces sociales-libérales qui, depuis 20 ans date du retour de la démocratie, ont fait le choix de s’unir dans une coalition, la Concertacion, avec la Démocratie Chrétienne (DC). Depuis deux décennies, cette coalition dirige de façon ininterrompue le pays. Malgré quelques mesures en direction des plus défavorisés, les inégalités sociales sont aujourd’hui plus fortes que jamais, alors que le pays s’est considérablement enrichi. Hier, le candidat de la Concertacion, le Démocrate-Chrétien Eduardo Frei (ancien Président de 1994 à 2000) soutenu par le PS, réalise le très mauvais score de 29,62 %. Avec près de 15 % de voix perdues par rapport à 2005, c’est la démonstration du décrochage électoral puissant qui frappe cette alliance PS et DC.
Le jeune député, élu initialement comme socialiste, Marco Enriquez-Ominami, après avoir essayé d’être le candidat de la Concertacion, avait décidé de se présenter ensuite comme candidat indépendant. Fortement aidé par les principaux médias, tous entre les mains de patrons liés à la droite, il aura mené une campagne « au dessus des clivages traditionnels » rassemblant des gens de droite et de gauche. Il obtient un prometteur 20, 12 %, mais qu’il aura du mal à faire fructifierà l’avenir. Déjà, au soir du premier tour, il ne donne aucune consigne de vote pour le second « par respect pour son électorat ».
La gauche sociale et sans ambiguïté s’est retrouvée pour l’essentiel derrière la candidature de Jorge Arrate. Il obtient 6,21 % des suffrages malgré une campagne difficile menée avec peu de moyens financiers. Ancien Président du PS, et Ministre du gouvernement Allende en 1972, il a été soutenu par une large coalition nommée Juntos Podemos Mas dans laquelle se retrouve une dizaine d’organisations dont le Parti Communiste. Le PC Chilien peut se réjouir des effets de ce « Front de Gauche ». Pour la première fois depuis le retour de la démocratie, il y a 20 ans, les communistes obtiennent 3 députés à l’Assemblée nationale. C’est une belle percée à mettre au profit de la campagne menée en commun autour de Jorge Arrate.
Au soir du premier tour, Jorge Arrate a appelé tous ses soutiens à rester « Juntos » (c'est-à-dire : Ensemble). Il se dit prêt à tout faire pour battre Pinera en appelant à voter Frei, mais demande une rencontre politique, car il ne veut plus donner « de chèque en blanc pour la Concertacion ». Le second tour ayant lieu le 17 janvier, les jours qui viennent vont être décisifs. Quoiqu’il arrive à partir de demain, une nouvelle page de la gauche chilienne va s’écrire. Les forces regroupées (PC, Nueva Izquierda, PAIZ…) dans la campagne de Jorge Arrate y joueront un rôle décisif. »
Bonjour camarade.
Merci pour la qualité de l'intervention a science po Paris.En tant que résident de Poissy(78), j'informe tous ceux qui passe que la fusion PS/MoDem de Poissy est arrêté. voir le lien suivant: http://www.mediaseine.fr/PS-MoDem-Fin-de-la-fusion-a-la-01357
Et sinon, selon nos compétants média, Jorge Arrate est un communiste maintenant.A ce demander si l'erreur est volontaire ou non: http://fr.news.yahoo.com/78/20091214/twl-la-droite-en-tte-du-premier-tour-de-5231d91.html
@ Gilles Merci pour ton attention et tes envois. Excuses pour le retard à te répondre aussi brièvement.
« La condition première de toute histoire humaine est naturellement l’existence d’êtres humains vivants »
(Marx- l'idéologie allemande)
Dans le travail salarié, ce qui fait face à la valeur d’échange, à la valeur du salaire payés par les capitalistes, c’est une valeur d’usage, l’usage de la force de travail vivante des travailleurs. En contre-partie d’une valeur, les salaires, les capitalistes obtiennent une force potentielle, créatrice de valeur. Le capital est une certaine quantité de valeur cherchant à s’accroître en faisant rendre cette force vivante, en la consommant, en se nourissant d’elle, en suçant le sang du travail vivant comme un vampire pour reprendre la formule de Marx. Dans le « Capital », le terme d’individu vivant qui est le leitmotiv de « l’Idéologie allemande » cède la place à l’individu réel en situation de travail, à l’ouvrier, au travailleur salarié. Marx utilise alors le concept de travail vivant qui fait face au travail mort, c’est à dire aux moyens et aux instruments de production. C’est la métamorphose de la réalité humaine du travail vivant en travail abstrait (sous la forme du temps de travail) qui constitue l’opération essentielle de l’économie politique, la réalité économique s’imposant comme une sorte de réalité double de la réalité vivante vécue par tout un chacun.
L’univers économique avec ses catégories abstraites et ses généralités (coûts de production, taux d’intérêt, PIB, actionnariat, bénéfice, profit, CAC 40, LBO, hedge funds, …) est la représentation objective du travail vivant. Ces entités sont des équivalents quantifiables, mesurables et calculables, des représentations sous forme de chiffres, de statistiques, de lois, de principes à caractère scientifiques, c’est à dire des substituts de l’activité réelle et de la réalité vécue des individus forcément impliqués dans l’univers économique. Or l’activité humaine n’est ni mesurable, ni quantifiable. La preuve c’est que le capital peut très facilement remplacer l’équivalent d’une journée de travail par une demi-journée de travail, en utilisant divers procédés qui ont permis par exemple le développement impressionnant des emplois à mi-temps. Mais plus encore, les propriétés singulières d’un travail réel (du maçon par exemple) d’un individu déterminé (Mr Untel), l’intensité de son effort, son état de santé, ses soucis de famille, la fatigue, l’ennui ou la satisfaction qu’il éprouve durant son accomplissement ne se retrouvent jamais dans la comptabilité du travail abstrait (l’heure de travail et son taux horaire par exemple) que le comptable et plus généralement l’économiste leur substitue. Il est fait abstraction de ces capacités et caractères singuliers, c’est à dire de la réalité concrète éprouvée et de l’expérience vécue par chaque individu et qui varie en fonction de la vie, de l’histoire et des capacités de chacun. Ce qui est retenu par les critères en vigueur, c’est une norme sociale.
C’est pour surmonter cette impossibilité de mesurer l’effort de chacun que le système économique fonctionne avec des catégories de substitution, des équivalents objectifs. Mais plus encore, le capital se donne lui-même pour le fondement et la dynamique de tout le système, sous la forme de la valeur, de l’argent, de l’intérêt, de l’investissement, de l’emprunt, du capital financier… tandis que le travail vivant, la subjectivité humaine qui est pourtant « le naturant » et la vie « qui produisent l’ensemble des déterminations économiques, » des infrastructures matérielles, des denrées alimentaires, des biens d’équipements, des œuvres multiples, des créations artistiques et des innovations scientifiques « sont intégrées à celles-ci et n’apparaissent plus, sous le nom désormais imprécis de « travail » que comme l’une d’entre elles. » (Michel Henry – Du communisme au capitalisme.) La transformation de la nature suppose déjà d’entretenir, de maintenir en fonctionnement, de reproduire la vie en permanence, de conserver l’usage, les savoir-faires, les instruments, les infrastructures le patrimoine des générations précédente, de le renouveler. "C’est cette prise des choses par la vie, par le travail vivant qui les retient hors du néant dit Michel Henry." La suite à plus.
Cher Député européen,
J’ai été saisie par l’optimisme que vous affichez quant aux résultats de Copenhague.
« Une opinion publique mondiale se construit. Elle le fait autour de l’idée d’un intérêt général des êtres humains. C’est un renversement complet des paradigmes de la pensée commune des années quatre vingt dix. »
Je ne suis pas de nature pessimiste, mais je doute que des résolutions efficaces sortent de ce sommet. Le capitalisme vert dont il a été beaucoup question reste le capitalisme individuel (que j’oppose au capitalisme d’état).
Attendons avec lucidité ce qui adviendra des décisions qui seront prises à Copenhague ; il faudra plusieurs mois, sinon une année, pour juger les premiers résultats.
Je ne sais qui a « repris en main le curseur progressiste ».
Il y a divers critères pour juger le progrès ; ils s’opposent lorsqu’on met face à face les concepts de progrès de la gauche et ceux des néocapitalistes. Rien n’est encore joué.
Très bonne, l’analyse des gains politiques de celle que les Chinois nomment « Cruchonette Royal » et la mise en évidence de l’avancée du PS vers le Modem.
L’efficacité est toujours mesurée en termes de profit pécuniaire, qu’il s’agisse d’enseignement, de soins ou de vente de viande avariée : l’homme est toujours porteur de codes barres comme l’est n’importe quelle charcuterie.
Ces manières d'évaluer ne constituent certainement pas un progrès.
Ne pensez-vous pas que l’avenir immédiat qui nous guette n’est pas le même qu’au Chili ?
Dans ce pays, vous soulignez que le succès de la droite est dû à la faiblesse de la Gauche. C’est comme en Italie. Cela pourrait l’être chez nous.
La vraie gauche s’émiette pour des raisons mineures, un peu partout. C’est que la Droite a un puissant agent fédérateur : la religion de l’Argent, le culte de l’or, l’adoration du profit pécunier. C’est le même dieu qui réunit les bandits internationaux.
La gauche est poussée par des idéaux.
Malheureusement, ceux-ci diffèrent d’un individu à l’autre. L’agent fédérateur sera la Misère.
J’ai été assez écoeurée par les propos d’un certain médecin…
Quand Sganarelle se prend au sérieux et veut imiter Jaurès !
Bon travail au Parlement.
@Tous
Est-ce que quelqu'un sait où on peut trouver les document "Lignes d'horizon" auquel fait référence Jean-Luc Mélenchon dans son texte ?
Au Chili aussi le vote utile a été défavorable au candidat de Juntos Podemos (le Front de Gauche chilien). En effet un certain nombre de personne vraiment à gauche avait peur que Miguel Enriquez Ominami n'arrive en seconde position et soit présent au second tour contre Piñera le candidat de la droite extrème. Cette droite arrogante qui n'a fait aucun aggiornamento après la fin de la dictature militaire. Cette droite dont le héros est toujours Pinochet.
Miguel Enriquez Ominami (dit "MEO) a un parcours et une origine de gauche. Il était encore député socialiste il y a peu. Mais il vient de déclarer "du fond de son âme et au nom des pauvres" qu'il refusait de choisir entre les deux candidats arrivés en tête. Il refuse de choisir entre un milliardaire pinochettiste et un démocrate-chrétien !
Ceci montre l'ampleur de la crise politique et idéologique de la gauche. Au Chili, ils ont MEO, en France nous avons DCB. Même combat. On part de la gauche extrème pour arriver à soutenir la droite. En France et en Allemagne DCB prone l'alliance avec la droite (Modem en France, CDU dans la Sarre) et soutient le traité ultra-libéral. Au Chili, MEO propose de privatiser le cuivre ! Quel symbole ! Ce que les militaires n'avaient même pas osé totalement privatisé, le cuivre, MEO le suggère.
Dans ces conditions, le score de 6% du candidat Arrate sous-estime l'influence réelle de la vraie gauche au Chili. A noter : l'élection pour la première fois depuis la fin de la dictature de trois députés communistes. Le système en vigueur ne permet que la représentation des deux grandes forces. Un accord électoral entre Juntos Podemos et la Concertation (coalition de la social-démocratie et de la démocratie-chrétienne) a permis l'élection de ces trois députés vraiment à gauche.
Pour le second tour, rien n'est joué encore. Le seul candidat de toute la droite n'a obtenu que 44,03 % des voix. Le comportement de MEO dans ces conditions est particulièrement grave. Il faut espérer que les gens de gauche qui l'ont soutenu aient un sursaut de dignité et appelle à voter pour le candidat démocrate-chrétien (c'est tout de même mieux que le descendant des fascistes). Pour sa part, Juntos Podemos avait été très clair, y compris avant ce premier tour : au deuxième tour, il faudra faire barrage à la droite la plus extrème !
on peut dire, que dans l'espace social-démocrate français, entre E.Besson et Mélenchon, idéologiquement il n'y a rien (sauf peut-être Chevenement mais il est silencieux)
tout ça profite + aux libéraux de tous poils (genre EEverts par ex) qu'aux socialistes ou sociaux démocrates
ce que vous reprochez à Bayrou vous pouvez le reprocher au PRG et à au moins 60% du PS
et pendant ce temps là évidemment le nain a 1 espace (il va profiter de l'esbrouffe copenhaguoise) et avec sa conf de presse de ce matin la gauche libérale va se rendre compte qu'elle est encore moins à l'aise sur les investissements publics (le bilan des années Jospin svp) que dans le débat sur l'identité nationale (Aubry va regretter les bessoneries)
ben on est pas sortis de l'auberge
@ M. Mélenchon.
Le fil du dialogue...
Le temps est un cirque, toujours en train de plier bagages et déménager. (Ben Hecht)
Mais on vous suit.
@ Sinon:
Hein ? Quoi ? dieu me parle ? Mon dieu ! J’entends des voix !
C’est que je ne voudrais pas brûler vive comme une certaine !
Nouveau billet, nouvelle goulée d’air. On se sent un peu écrasés sous les posts
des fois non ? Heu, qu’est-ce que j’ai dit page 60 post 872. Ah oui, c’était pour répondre page 55 euh non, page 57 au post, je déroule ah voilà, 674. Arrg !
Ah au fait mon billet post 550 page 55 billet précédent a été édité (vous me pardonnerez sa forme complètement foireuse). L’idée c’était pour moi, et c’est toujours, de remettre un peu les personnes en avant dans les réalités qu’elles vivent (où je parle de Georges Ibrahim par exemple qui mène un combat culturel en Palestine).
Merci Jennifer d’attirer l’attention sur le Tribunal Russel car à mon sens recentrer les choses sur qui sont les personnes qui subissent des politiques criminelles et qui sont celles qui en sont coupables, ça remet bien des idées en place.
Même si d’autres s’y sentent tout à fait étrangères.
C’est que dans la vie il y a des gens qui éprouvent la vie, et il y en a d’autres qui peinent à l’éprouver. Alors celles qui ont du mal à l’éprouver sont stupéfaites chaque fois qu’elles décèlent cette part de sensible et se sentent encombrée de cette chose qu’elles ne savent comment intégrer dans leur raisonnement, dans leur être. Et elles s’ennuient mon dieu qu’elles s’ennuient !
Car que la vie est ennuyeuse quand on ne peut l’éprouver. Et aussi elles nous en veulent d’être aussi « bêtes » de choses aussi insignifiantes pour eux que sont le senti, l’éprouvé, le vécu, le traversé. Et comme elles n’éprouvent pas la vie, et comme elle s’ennuient, et comme le vide qui les occupent est profond si profond, alors telles des rebelles sans causes, elles s’enroulent sur elles-mêmes dans des raisonnements vides de matière sensible et se rendent par là inaudibles et donc inintelligibles à nous-mêmes. A moins parfois de faire semblant, pour voir. Mais que tout ça est étrange. Alors elles nous en veulent encore plus. Et s’enfoncent dans des visions inconséquentes du monde des vivants.
Alors sinon j’ai trouvé un site bourré de citations, c’est atroce car :
Refuser de lire une citation est un acte de volonté dont la plupart des gens sont incapables. (Serge Langevin)
Donc j’en ai commis plusieurs lectures comme :
« Un homme d'Etat, c'est tout politicien dont on peut, en toute sécurité, donner le nom à une école. » (Bill Vaughn)
Aïe ! Moi je ne lui confierais pas mes enfants.
Et puis :
« La liberté, c'est le droit d'avoir tort, pas le droit de faire du tort. » (John Diefenbaker)
…
Et aussi :
« Souvent, la minorité devient la majorité parce qu'elle sort et va voter ». (L.J. Peter)
Et puis enfin
« Paresse, habitude prise de se reposer avant la fatigue ». (Jules Renard)
Et tiens tant que j’y suis pour une grève chez Carglass au cas où :
Carglass te casse ? Carglass t’remplace !
Dans cette semaine d'absence, il y avait aussi le congrès de la CGT à Nantes qui a faitl'objet de commentaires médiatiques assez éloignés de la réalité de la vie de ce syndicat, avec notamment une surexposition des "minoritaires" ou "opposants" au verbe fleuri au détriment des débats et des propositions concrètes. J'ai entendu dire que vous y avez participé. Quellles opinions en avez-vous eu ? Quelles réflexions vous ont inspirées les débats ? Envisagez vous des rencontres entre le PG et la CGT sur les questions de l'emploi, des services publics, des retraites, etc... ?
Le rôle et la place des syndicats, et particulièrement du premier d'entre eux me semblent sous-estimés et sous-employés, surtout dans l'aspect expertise de la situation sociale française. Par exemple, dans notre département, nous avons fait une analyse du tissu industriel du département, avec ses richesses, faiblesses et potentialités. La DRIRE a fait le même travail en même temps : nous étions arrivés au même état des lieux, par contre avec des propositions différentes... bien sur.
Merci de nous en toucher quelques mots
Monsieur le Président du P.G.,
Je rebondis sur votre note concernant les réformes de l'E. N.
Votre fonction en tant que Ministre dans l'Education Nationale, vous autorise à parler en connaissance du système scolaire. Nous, nous pouvons parler de l'éducation reçue et de notre métier.
J'ai le sentiment, que réformes après réformes, (la dernière Hist. Géo, et la mise en place d'options..) on a rogné le socle des connaissances pour aller vers les spécialisations. J'ai écris sur ce blog des I S (ingénieurs spécialisés), similitude avec Ouvriers.Spécialisés. Car nos ingénieurs, courtisés pour l'étendue de leurs connaissances en tant que généralistes, deviennent comme les autres ingénieurs d'Europe.
J'ai la conviction que la culture générale l'étendue du savoir d'un ingénieur formé il y a 20 ans, est inférieure à celle acquise aujourd'hui. Mais en revanche, ils sont plus pointus.
Il y a ce que vous dénoncez, la réduction des coûts, la supression des maîtres, mais aussi la volonté de mise en place du projet : rendre les ingénieurs plus productifs, plus opérationnels le plus tôt possible. Car la formation d'un ingénieur en usine coûte cher. Il faut plus d'un an pour que le " jeune " fasse le tour des services et soit rentable.
L'objectif, est de bloquer la concurrence salariale et de le fidéliser à l'entreprise. Un ingénieur généraliste, peut changer plus facilement de boite, pour un spécialiste, c'est plus difficile. Il se trouve lié à l'entreprise par la tâche que l'on lui confie, il en arrive à perdre sa potentialité en matière de polyvalence.
Cette pression est diffuse, car il en arrive à douter des ses capacités, qui voudra de lui, il ne sait faire que ça.!,
@ Claude
@ tous en général
A propos de dieukartz
1. Il a écrit, dans le forum du 8 décembre (celui qui précède celui-ci), dans l' intervention n° 663 :
« … j’ai aussi participé aux réunions de fondation du PG,… ».
2. Dans le forum actuel, post n°3, le même lance un appel :
« Est-ce que quelqu’un sait où on peut trouver les document « Lignes d’horizon » auquel fait référence Jean-Luc Mélenchon dans son texte ? ».
Tiens,tiens !
Un fondateur auquel on ne fournit pas un texte-guide !
@ Puldichérie
Brouille les cartes dieucartes.
A la cacophonie de son blog,
la cacophonie de ses dires mêlés.
@Pulchérie D (8):
Bah, est-ce réellement une contradiction ? Combien de journalistes sont venus au meeting fondateur ? Pour quelqu'un qui s'acharne à noter sous ses articles "publié dans le Monde", quoi de plus normal. Allez, enlève ton masque Descartes alias Silvia Zappi :P
@Pulchérie D post 2 : je ne pense pas que Jean-Luc Mélenchon soit optimiste sur les résultats de Copenhague (encore un genre de G-VAIN qui verra une énième fois les USA dans leur attitude favorite d'éternels fugueurs-en-avant), mais plus sur une prise de conscience populaire de la catastrophe écologique. Il pense juste que contrairement aux années 1980/1990, remettre à parler d'intérêt général et donc de sens commun n'est plus old-school, il pense qu'il faut donc saisir ce paradigme qui est plus favorable à ceux dont la politique est basée sur l'intérêt général, prévalant sur l'intérêt particulier. Bien évidemment, les nouveaux convertis à l'intérêt général sost des écolos-tartuffes et notre lutte est de les démasquer, en ayant doulouresement conscience qu'ils ont le pouvoir financier et meRdiatique avec eux.
Personnellement, j'ai été parfois impressionnée par la manière dont Jean-Luc Mélenchon face à des journaleux arrive à avancer l'expression "planification écologique" ; certes, il a son habileté rhétorique qui joue pour lui, mais tu te rends compte à quel point le mot "planification" est chargé historiquement ? Dans les années 1980/1990, planification = URSS = Staline = le Mal Absolu, il n'aurait jamais pu sortir facilement ce mot sans qu'un journaleux fasse son malin en ressortant les associations d'idées bidon qu'amène le mot planification. D'où son (très) relatif optimisme : si on arrive à faire passer un mot aussi chargé que planification, c'est une petite victoire sémantique à la Pyrrhus, mais qu'on peut apprécier. Donc, comme nous avons une grosse reconquête sémantique à faire pour des idées et expressions quasi-taboues durant les 2 dernières décennies, à nous de saisir la balle pour reconquérir la parole.
Angleterre : "Assommez un banquier", le jeu qui fait fureur.
Reprenant le principe du jeu "Assommez une taupe", le jeu "Whack A Banker" fait fureur dans une petite station balnéaire anglaise.
Frapper sur la tête de banquiers à l'aide d'un maillet, tel est le nouveau jeu défouloir qui fait des ravages dans une station balnéaire en Grande-Bretagne, où il a été inventé, a-t-on appris dimanche 13 décembre.
Basé sur le jeu populaire "Whack a Mole" ("Assomez une taupe"), où il s'agit de frapper avec un maillet des taupes au moment où elles surgissent de leur trou, "Whack A Banker" ("Assommez un banquier") utilise des banquiers à la place.
Promettant "une expérience bancaire réellement enrichissante", son inventeur Tim Hunkin a installé le premier exemplaire dans une salle de jeux de la petite station balnéaire de Southwold, dans l'est de l'Angleterre.
Il raconte : "Vous payez 40 pence (45 centimes d'euros) pour frapper autant de banquiers que vous pouvez en 30 secondes quand leur tête surgit".
Pour représenter les banquiers, le créateur a choisi des têtes chauves et toutes identiques (cinq au total), "parce que je crois que c'est comme ça que les gens voient les banquiers : anonymes", explique-t-il.
"C'est très populaire. Je n'arrête pas de devoir remplacer les maillets trop usés".
Mais à ce jeu, c'est toujours les financiers qui ont le dernier mot : si vous emportez la partie, une voix de banquier vous déclare : "Vous avez gagné. On prend notre retraite. Merci aux contribuables d'avoir payé notre pension".
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20091213.OBS0537/assommez_un_banquier_le_jeu_qui_fait_fureur.html?idfx=RSS_notr&xtor=RSS-17
@Annie (13):
Je pense comme toi en ce qui concerne la prise de conscience qui traduit une nouvelle forme de solidarité et d'internationalisme. Parce que, pour ce qui concerne les gouvernements et la soi-disant "société civile" accréditée, il n'y a rien à en attendre. Mais ce mouvement, plus visible aujourd'hui, est dans la continuité des Forums Sociaux altermondialistes et des sommets de Seattle et suivants. Ce qui est intéressant est que Copenhague s'inscrit en pleine contradiction avec le cycle de libéralisation forcenée de l'agriculture de Doha... Que l'OMC cherche à prendre la main sur l'ONU est significatif : le modéle néolibéral n'en sortira pas indemne, quoi qu'il sorte des négociations.
De toute façon, qu'attendre de ces négociations alors même que chacun sait qu'elles ne seront qu'un flot de paroles et que demain tout les dirigeants du monde les oublieront d'autant plus facilement que leurs accords ne seront pas contraignants. Et quand bien même ils le seraient, quel organisme sera chargé de le vérifier et de les pénaliser s'ils ne tiennent pas leurs engagements ?
Nous assistons à un mélodrame dont presque tout le monde connait la fin et ce qui se passe d'intéressant n'est ni sur la scène ni même dans la salle mais tout autour du théatre : on assiste quand même à la convergence de multiples mouvements qui, jusque là n'avaient pu ou su mobiliser que leurs propres forces et défendre leur propre cause. L'urgence climatique aura eu au moins ceci de bon comme effet... A condition que le soufflé ne retombe pas, sitôt chacun rentré chez lui et qu'une fois la pièce de théatre terminé, chacun ne reprenne pas son petit train-train quotidien en "oubliant" qu'il n'y aura peut-être pas de demain, un de ces quatre matins.
Sur la planification, il serait bon aussi de se rappeler que De Gaulle, très éloigné du modèle du "Gosplan" soviétique (et non uniquement stalinien qui n'en est qu'une grossière carricature), a mis en place la planification et qu'il y a eu jusqu'au milieu des années 70 des "Contrats de Plan". Il me semble même qu'il y a eu un ministère chargé de les mettre enoeuvre, mais j'étais encore dans mes langes à cette époque et je ne me préoccupais d'économie productiviste que lorsque mon biberon arrivait en retard... tout petit et déjà matérialiste (la dialectique m'est venue sur le tard :D
Il semblerait donc que notre PPA local ait encore frappé car à propos de l'éléction au Chili, le candidat de droite arrivé en tête au premier tour est présenté dans nos médias libres et non faussés comme celui de la droite modérée...les chiliens vont donc élire Leur Berlusconi et nos bataillons de police médiatique nous le présentent comme l'agneau sud-américain qui aura à ferrailler contre le butor vénézuélien et sa clique d'ultra gauchistes tarnaco-bolivarien ! Comme ca va être compliqué en 2012 même avec la meilleure foi du monde...
J'ai bien rigolé en regardant ça :
http://www.lcpan.fr/emission/78237/video
Jean-Luc Mélenchon est face aux deux habituels escrocs chargés de nous "présenter" l'actualité à leur sauce, la même que partout, c'est-à-dire fayotement libérale (ou l'inverse). Les 2 malfrats sont, bien entendu, homme et femme, parité oblige... La potiche femelle à la désinformation automatique (elle lui sort le petit sondage opinionway/lefigaro coutumier, dommage que Jean-Luc Mélenchon ait pas eu la présence d'esprit de lui demander si c'était un de ceux commandés par l'Elysée...) sévissait auparavant à Canal+ je crois et le propagandiste mâle, lui, en sus de présenter ici ramène régulièrement sa fraise sur France Infaux à grands coups de chroniques "économiques" pas du tout orientées, oh que non...
Ce fut particulièrement jouissif donc d'entendre et voir Jean-Luc Mélenchon se payer le présentateur mâle (à la potiche il se contentera de quelques coups d'épingle) : "arrêtez votre agressivité : vous me traitez de menteur" puis, comme l'autre proteste qu'il a pas dit ça :"vous le dites pas parce que vous êtes un hypocrite, en plus"
Et puis ce passage aussi, où le même bonimenteur, par réflexe, parle de l'inévitable "prise d'otage" au sujet d'une grève. Jean-Luc Mélenchon le recadre aussitôt : non, mais, vous vous rendez compte de ce que vous dites ? (quelque chose comme ça, mais pour une fois quelqu'un renvoyait un "journaliste" à sa novlangue dégueulasse et lui en faisait honte)
Pour ça, pour cette rigolade puis cette leçon de savoir-vivre à l'usage des salopards : merci beaucoup Jean-Luc !
@ Claude et Louise (11 et 12)
C'est donc l'auteur(e) de "ni putes ni soumises" qui a polémiqué sur l'extraction de l'uranium dans les conditions actuelles, après une brève lecture de Wikipédia, essayant de convaincre des chimistes de profession qu'ils avaient tort.
Elle (il) essaie de posséder les gens au culot. Je ne lis plus que rarement le Monde, et encore, sur internet..
Beuve-Méry n'aurait jamais tolérer l'orientation que prend ce journal de nos jours, vendu au néo-capital.
Ho! Ho! la pyrophorie (ou pyrophyricité) de toute poudre métallique. Wikipédia est parfois un mauvais enseignant pour un autodidacte. Ce qu'il dit est juste, mais il passe sous silence des choses élémentaires que connaît celui qui a suivi un cursus normal, mais ne transforme pas un littéraire en un scientifique à le tête bien construite. Ses ricanements devant les couches externes de l'uranium, ho! ho!. Elle (ou il) n'a pas appris cette évolution vers la mécanique quantique qui n'a commencé chez nous que vers 1965 (cours de Julia).
Son blog est vachement désert ! Avec le drapeau et l'appel à l'étude de l'identité nationale, on se croirait sur une page d'Action Française.
Que voulez-vous, faut gagner son "hod-dog'" quotidien.Mais on ne travaille pas le dimanche.
@O.Pignon.Oué post 16 : tu devrais bien te "marrer" suite au droit de réponse du journaleux-tête-à-claques Grossiord qu'il avait fait ici, parce que Jean-Luc Mélenchon avait claqué la porte (à cause du refus de Grossiord de lui donner la parole afin qu'il donne ses arguments concernant l'énième contre-réforme Sarkozyste, et son énième volonté de toujours le ramener au Péèsse) :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2009/11/1960/all-comments/#comment-46729
Perso j'vais répondu avec tout mon mépris sur le même fil...
Tu veux connaître l'origine de l'attitude du journaleux Grossiord ? Exemple de débat mythique ici http://humyo.com/F/53471-271587145, Jean-Luc Mélenchon contre 4 dont Grossiord qui se fait malmener plus d'une fois (dont le coup du Chavez dictateur).
En plus d'être un kollabo adepte de la novlangue, Grossiord est bêtement rancunier a posteriori, alors qu'à la fin, Jean-Luc Mélenchon avait baissé d'un ton pour se montrer très courtois. Le ressentiment et l'absence de fair-play, en plus du larbinisme idéologique, voilà pourquoi je méprise tant les journaleux comme Grossiord.
-le vaccin : on peut au moins avoir des doutes importants sur la stratégie gouvernementale,puisque même les professionnels de la santé en ont,tant sur le vaccin (sqalène ou pas) que sur son application (population à risque).
Les médias principaux n'ont fait que relayer le gouvernement en propageant le catastrophisme.
-la proposition faite à CBD pour une alliance avec les Verts a surpris beaucoup de monde,même au PG.Il y a sans
doute moins de distance avec eux qu'avec le Modem, mais on connait la politique à géométrie variable du "rouquin".
Et vous voyez bien que leur succès aux Européennes leur donne la grosse tête (petite gauche,va).
-sur LCP le 13/12,à la question volontairement provocatrice du journaliste sur le marketing politique que semble
représenter une alliance avec les Vert:restez zen,ne répondez pas "vous savez compter jusqu'à 2 ?" Bon courage.
-
CORRECTION @O.Pignon.Oué post 16 : oups, je croyais que tu parlais de l'émission du 17/11/2009, pardon !
"... on peut me convaincre...."
Quelle belle réponse à ce "personnage du monde médical"
Une belle réponse qui convient bien à mon interrogation à la lecture de ce rustre.
Hortefeux primé
C'était lors de ce pince-fesses
Dont le thème (émouvant) était :"LES RUSES DU NOUVEL ANTISEMITISME CONTEMPORAIN :
« L’ANTISIONISME »"
Tout ça organisé par (on rêve...) l'UPJF (Union des Patrons et Professionnels Juifs de France)
Dont voici un passage de la charte :
"Parce que nous pouvons être à la fois des citoyens français attachés à notre pays et afficher notre soutien à l’Etat d’Israël."
et des objectifs :
"La défense de l’image d’Israël en France"
(Source)
Sacrée Rachida Dati ex garde -des- sots :
http://www.rue89.com/2009/12/14/rachida-dati-au-parlement-europeen-je-nen-peux-plus-130028
Plus de cent suicides dans les prisons Françaises durant son pitoyable règne mais toujours aussi détachée du monde réel à ce que l'on voit.(entend) Pour quel salaire ? Celui de la peur ou de l'ennui ? :
http://www.rue89.com/2009/12/14/rachida-dati-au-parlement-europeen-je-nen-peux-plus-130028
Info nouvelle et dommages collatéraux :Suppression chambres regionales comptes
" Vers une dépénalisation des affaires politico-financières... "
http://www.lesmotsontunsens.com/suppression-chambres-regionales-comptes-depenalisation-affaires-politiques-financieres-6404
Jean-Luc Mélenchon a 25 ans!
http://www.ina.fr/politique/partis-politiques/video/CAB91066574/minorites-ps.fr.html
trop mimi
@criticus post 20 : oh non, moi j'ai bien aimé le coup du "vous savez compter jusqu'à 2 ?". Le journaleux essayait d'entretenir l'illusion qu'il s'agissait d'une union dès le 1er tour, alors qu'il y en a 3 en réalité, mais qu'il faut bien qu'il rappelle les 2 premiers.
@Michel Matain, post 5 : j'aime bien ce texte de Charb dans son livre des "fatwas" qu'il a récemment publié, à propos de l'escroquerie du "vote utile" :
Les périodes électorales sont particulièrement propices à la chasse aux cons. Les cons ne sont pas plus nombreux, mais à ce moment là, mais simplement plus faciles à débusquer. Si vous entamez la conversation avec eux, ils ne pourront pas s'empêcher de lâcher la petite phrase qui les dénoncera à vos yeux. Je cite : "Il faut voter utile" ou bien "Moi cette fois-ci, je vote utile". Le doute n'est plus possible, vous êtes en face d'un vrai gros con. Réalise-t-il l'inanité du propos qu'il vient de tenir ? C'est peu probable, étant donné sa condition de con. Le concept de "vote utile" est complètement antidémocratique, et souvent le con est démocrate. C'est ce que les chercheurs en connerie appellent le "paradoxe du con". Supposer qu'il existe un vote utile suppose en effet qu'il existe des votes inutiles. Le con chie donc sur le pluralisme démocratique tout en s'affirmant grand démocrate.
Le con qui vote utile souhaite que tous les gens de sa famille politique votent pour le futur vainqueur. Le con sait avant tout le monde qui va être élu, il est donc inutile de voter pour les autres, perdants. Le con est une espèce d'eugéniste qui voudrait voir les gens différents disparaître. Les gens différents, c'est à dire à ses yeux les personnes inutiles à la construction de la société dont il rêve. Bref le vote utile est une forme nazie, totalitaire, dangereuse. Si toutes les expressions démocratiques ne sont pas utiles en démocratie, pourquoi ne pas en supprier un certain nombre ?
En râbachant qu'il faut voter utile, le con oeuvre au pourrissement de la démocratie. Combien de jeunes électeurs sans expérience se sont-ils laissés berner par ce mot d'ordre apparemment de bon sens : "Il faut voter utile !" ? Combien de citoyens ont-ils voté contre leurs idées, conditionnés qu'ils sont par la propagande des cons ?
Je crois que vous serez d'accord, il faut enfermer le con qui vote utile dans une urne électorale et le parachuter au dessus d'un goulag nord-coréen. Amen.
On pourrait demander officiellement à Charb l'autorisation d'en faire un trac aux pochaines élections, et le distribuer afin que les électeurs potentiels des verts et du péèsse réfléchissent pour qui voter au 1er tour. Moi en tout cas, même sans autorisation (et je pense que Charb ne me réclamera pas de dividentes pour son copyright, si je rappelle l'auteur et le livre dans ledit tract - sans mettre le logo du PG bien sûr), j'ai décidé de le faire pour ma ville aux prochaines élections, avec mes propres moyens.
Bonjour Grégoire,
Très important cet échec de la fusion Modem/PS. Peut être c'est en écho avec la pression du FdG localement, avec la merveilleuse campagne qu'on a faite (même si les résultats étaient maigres, les idées ont été diffusées et ça a peut être des effets à LT)
post 23
Incroyable: Brice Hortefeux, ancien ministre de l'immigration et de l'identité nationale a reçut le prix de lutte contre le racisme et l'antisémitisme. Ce prix est décerné par l'Union des patrons et professionnels juifs de France. !
@ Jennifer
Tout devient possible avec l'UMP ;-)
Climat, l'inquiétant M.Singer:
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2928
Quid du Front de Gauche? Pas un mot ou si peu!
Sidérant.
Peut-être vaut-il mieux ne pas parler de choses qui fâchent.
Leila Shahid ce matin défend coûte que coûte l'Autorité Palestinienne dans les Matins de France Culture. Clémentine Autain qui revient de Cisjordanie dit que l'Autorité Palestinienne (AP) est décrédibilisée mais Leila Shahid défend mordicus l'AP.
Pourtant il faut bien se rendre à l'évidence que la direction de l'AP pose vraiment problème. Si le peuple palestinien résiste à l'occupation israélienne, dans tous les sens du terme que cela veut dire, comme par exemple le peuple français a pu le faire contre l'occupation allemande, car une armée d'occupation c'est toujours pareil, pas trop d'inovation dans l'abus du pouvoir d'une force occupante(descentes régulières, arrestations arbitraires, punitions collectives, humiliations, vols des terres, tabassages en règles, couvre feux réguliers), on peut dire qu'il se défend et résiste seul. L'AP elle ne se bat pas contre l'occupant, et les "négociations" avec le gouvernement israélien reviennent le plus souvent à faire des concessions de plus en plus, alors que le peuple palestinien qui paie de son sang et de ses souffrance, lui se bat seul. Il a décidé de résister, refuse de partir malgré la souffrance de l'occupation, car quitter leurs terres c'est ce que l'occupant voudrait qu'ils fassent: qu'ils baissent les bras. Quitter leurs terres c'est augmenter la cohorte de réfugiés qui pour une grande partie s'entasse dans des camps de réfugiés pour leur vie avec un statut de parias. Ils se battent pour leur dignité, pour ne pas finir comme leurs frères des camps dans une humiliation sans fin. Ils se battent quelqu'en soient les conséquences pour eux. Car leur pays est en train de devenir un immense prison, est déjà un ghetto, où ils sont parcellisés, sans communication entre eux, les familles séparées qui ne se sont pas vues depuis des mois à cause du mur de séparation.
Qui plus est au sommet de l'AP règne la plus grande corruption. Donc l'AP ne se comporte pas comme une direction dans la résistance à l'occupant. Je pense que c'est important de le dire car c'est la source de la croissance du Hamas. Des membres du Fatah votent Hamas sur un programme anti corruption (transparence des dirigeants, exigence de direction collégiale) et on arrive à ce que le Hamas soit majoritaire, y compris en Cisjordanie.
Tout cela pour le plus grand bénéfice du gouvernement israélien car la division palestinienne leur profite, et en plus comme tout ce qui est islamiste est rejeté, ça pourrait discrédité la lutte des palestiniens.
A part cela ce que dit Laila Shahid est formidable! Elle dénonce bien la communauté internationale qui se tait face aux violations constantes du droit international par Israel. Et c'est la grande force d'Israel cette impunité. C'est le feu vert qui leur permet de continuer à agir illégalement, à construire les colonies, à assiéger, affamer Gaza, empêcher les matériaux de construction d'arriver à Gaza pour la reconstruire. Ils sont hors la loi et le restent car la communauté internationale laisse faire!
Plus Israel reste impunie donc forte, plus la division palestinienne et la déroute de l'AP continuent.
Si vous avez une paire de groles à jeter ce matin, je vous propose ça, à la 6ème minute:
http://videos.tf1.fr/infos/invite-politique-barbier/lci-xavier-bertrand-est-l-invite-politique-de-christophe-barbier-5594584.html
Ne pas se méprendre sur ce que je dis. Leila Shahid, l'OLP oui je défends mais il faut bien différencier l'OLP de l'AP qui est fortement critiquée en Cisjordanie même.
l'AP ne fait que "gérer" une série de services publics (et encore pas très bien vu la corruption) mais d'abord, il faut préciser que l'AP n'est pas un gouvernement car la Cisjordanie n'est pas un Etat. C'est une sorte de super mairie, disons, avec très peu de pouvoirs. Ils n'ont pas d'armée, ils ont à peine une police, dont on ne sait pas si elle est armée. Et ils ne contrôlent que certaines zones (dites zones A) très restreintes, les autres régions (B et C) étant soumises complètement à l'armée israélienne. Mais même dans les zones A, l'armée israélienne peut décréter le couvre feu. C'est le quotidien d'une occupation. Les territoires occupés sont réellement occupés, le mot n'est pas trop fort.
L'économie aussi est complètement contrôlée par Israel (checks points etc...). Et plus ça va, plus le territoire palestinien se rétrécit par le mur, les colonisations (encouragées par Israel qui donnent des avantages matériels et des aides divers aux colons "économiques") etc... Le seul hic c'est que les palestiniens ne baissent pas les bras, malgré l'injustice flagrante qui leur est faite, malgré les emprisonnement arbitraires qui peuvent se poursuivre pendant des années sans aucune preuve (cf Salah Hamouri), malgré le fait que tous leurs dirigeants sont en prison depuis des années (11 000 prisonniers)...
Le programme du MoDem est clairement néo-libéral et de droite quand on enlève tout le verbiage de bons sentiments et de poncifs.
Les réactions du PS montrent combien ce parti dérive, lentement mais surement à droit.
J'ai essayé de faire une critique de ce projet "humaniste" point par point, ici.
Citation (merci Louise) : « Souvent, la minorité devient la majorité parce qu’elle sort et va voter ». (L.J. Peter)
Je suis persuadée qu'il faut reprendre ce slogan partout dans nos campagnes électorales. Notre drame c'est l'abstention qui comme je le dis aussi souvent que je le peux favorise bien plus la droite que la gauche. L'abstention a fait gagner l'ump aux dernières élections. L'abstention est un drame pour la vrai gauche.
Camarades du parti de gauche et du front de gauche, il nous faut trouver, comme pour la campagne de Barak Obama, "yes we can" un slogan semblable qui entrainera les foules derrière nous.
Un slogan bien sur "intelligent" et évidemment pas du niveau de celui de l'ump qui vient de sortir : un clip "navrant" qui nous montre nos dirigeants se déhancher sur un rythme à 4 sous (Vous avez remarqué que Sarko et sa chanteuse ne se sont pas joints au ridicule ?).
@ Hélianthe
Toutafé!
Et ce clip de l'ump...On doit en rire ou en pleurer?
C'est grotesque!
Mr Mélenchon,
Vous qui avez un oeil sur l'international, savez vous pourquoi Die Linke semble s'être allié avec les socio-démocrates pour interdire un groupe de la FAU AIT ? J'avoue ne pas voir toutes les clefs en main ? Les paralélles avec Die Linke étant généreusement affirmés, il est sans doute important de prendre clairement position ou du moins d'avoir des explications de nos amis allemand...
http://www.cnt-ait.info/article.php3?id_article=1746
"Le groupe de Berlin mène depuis plusieurs mois une lutte dans les Cinémas Babylon de Berlin, lutte tout à fait similaire à celle des cinémas UTOPIA de Toulouse il y a de cela quelques années (cinéma "engagé", de gauche etc... sauf quand il s’agit de traiter avec ses employés à qui - là bas aussi - on demande de travailler gratuitement...)
Vu la résistance acharnée qu’on mené les compagnons et les salariés, Ver.di, le syndicat réformiste local est venu jouer les intermédiaires entre le gentil patron et les pauvres employés manipulés par les vilains gauchistes anarchistes (là encore, on a l’impression de rejouer une scène déjà vue...)
Sauf que pour bien faire comprendre qu’il ne fallait plus traiter avec ses affreux méchants, Ver.di avec le concours de ses amis de la municipalité de Berlin (alliance socio-démocrates et Die Link, ce qui en France donnerait respectivement le PS et le Front de gauche (PC+Mélenchon)) a carrément fait interdire la FAU ! Du jamais vu depuis les lois d’éxceptions nazis de 1933 !"
Qu'en penser ? Qu'en pensez-vous ?
Je cherche un peu plus d'infos mais je lis mal l'allemand....
PS: A 17h, rejoignons la manifestation pour défendre notre école républicaine:
A Paris, le défilé de Jussieu à la place de la Sorbonne doit débuter à 17 heures. Les lycéens de la Fidl vont manifester à partir de 14h30 depuis Saint-Michel, avant de rejoindre le cortège principal
Bon je suis désolée de vous avoir emmenés sur le site de south park
qui est une grosse arnaque publicitaire.
Mais cet épisode vaut son pesant d'or.
Peut-être qu'on peut le visionner ailleurs
je vais voir, pas le temps de le faire tout de suite.
AHHH, Nadine...!
http://www.bismi.net/articlelecture.php?id=1416
"L'Imposteur" est en soldes dans 1 grande librairie du quartier latin (7,80 euros). J'en ai acheté quelques uns pour les cadeaux de fin d'année. Suivez mon exemple!
Et si vous ne croyez pas que la réalité dépasse la fiction:
http://www.femmes.com/culture/lecture/meurtre-au-ministere-du-travail-14136
@ Nipontchik
Tres bonne idée,je cours à la librairie...merci
Jean-Luc,
Le clin d'oeil à Montaigne, en frontispice de cette note, montre bien que le terme "humaniste" ne doit plus être monopolisé par le Modem.
Vive le PG humaniste !
Déjà en 1981...(attention, "gros mot",Guattari parle de "subjectivité collective")
http://www.betapolitique.fr/Contre-Le-Racisme-a-la-francaise-43994.html
@ Louise:
http://www.lemensuel.net/2008/02/16/expertise-economique-en-france-lemprise-du-modele-anglo-saxon/
Les Alternatifs ayant fini de voter voici le résumé des résultats des différentes organisations:
PCF : pour le Front de Gauche élargi
NPA : pour y aller tout seul
Au niveau de la FASE :
Alternatifs : pour une alliance nationale avec le Front de Gauche et d'autres organisations
ADS (en Limousin seulement) : pour la reconduction de l'alliance avec le PS
Y-a-t-il eu d'autres votes dans d'autres organisations ?
DESCARTES, " Ligne d'horizon "doit se trouver au P.G. Lors de la convention à CROSNE, Jean-Luc Mélenchon en a parlé.
Mais je pense que tu dois préférer les joutes contre les sympathisants, les adhérents et les militants, afin de distiller " ta culture ", plutôt que d'aller chercher les fondements de nos espoirs.
Si c'est pour disséquer " ligne d'horizon ", pour ma part, je crois qu'il serait judicieux de laisser la place occupée dans ce blog à ceux qui nous aident à voir clair.
Si je peux me permettre, tu as des cartes, mais pas d'atout.
Un sympathisant au P.G.
@jean ai marre (53):
"Lignes d'horizons" est :
1/ un manifeste qui sert de cadre pour l'élaboration du programme du PG ;
2/ un document interne au PG (ce qui est normal, au vu du 1/) et n'a donc pas à être diffusé à l'extérieur.
conclusion : Descartes, si ce projet t'intéresses tant, il va falloir adhérer au PG et non à une partie de ses idées... Si tant est que ces idées t'intéresses (ce qui est loin d'être évident au regard de tes interventions sur ce blog).
@ 4 Août N°35
M. Christophe Barbier a t-il reçu " la laisse d'or " du plan B ? Parce que ce n'est plus de la servilité envers M.Xavier Bertrand, c'est de l'amour ! http://www.leplanb.org/La-laisse-dor-Stephane-Rozes.html
La haine de M. Barbier envers les grévistes mériterait quelques gifles bien distribuées. En esprit bien sûr.
Seulement en esprit !
@49 Claude, réponse pertinente et adaptée.Je me rapproche de vous, Ce qui me retiens c'est la certitude du désengagement dans l'Europe telle quelle fonctionne aujourd'hui et l'ancrage de l'écologie.