14déc 09

0012Reprendre le fil du dialogue sur un blog est plus compliqué qu’on peut en juger vue de  l’autre côté de l’écran de l’ordinateur. Mais l’interruption du fil d’écriture n’a pas été celle de l’image ou du son. Cette semaine j’ai eu plusieurs rendez vous importants sur les médias. J’espère que cela aura servi nos idées. En tout cas j’ai fait ce que j’ai pu. Et pour le reste l’actualité n’a cessé de me tirer par la manche. J’y circule dans cette note sans me soucier de chronologie, de la réforme du lycée au Chili en passant par le programme du Modem et la convention du Parti de gauche. A sauts et gambades !

 

 

 

UNE NOUVELLE PHASE DE L’OPINION

071220092231Toute l’attention s’est concentrée sur le sommet de Copenhague. Quel que soit le résultat, en dépit de lui, c’est là une bonne chose. Une opinion publique mondiale se construit. Elle le fait autour de l’idée d’un intérêt général des êtres humains. C’est un renversement complet des paradigmes de la pensée commune des années quatre vingt dix. Ainsi le curseur progressiste est repris en main. Après des années d’évidences néo libérales, pour un nombre croissant de personnes, le système n’est plus légitime. Le sentiment qu’il conduit à une impasse gagne de tous côtés. Il suffit de constater le nombre des retournements de veste autour de nous. Lire celui-ci ou celle là qui tout soudain encense la taxe Tobbin, conchie le libre échangisme, dénonce l’aveuglement «court-termiste» du marché, est sans doute parfois irritant tant est vif en nous le souvenir du temps où ils soutenaient le contraire contre nous et avec quelle morgue ! Mais les repentis sont utiles. Ils minent le mur du consensus d’hier. Si nous travaillons bien, en dix ans nous aurons totalement inversé le cycle des idées dans une majorité des têtes. Mais, bien sûr, tout peut aller plus vite, bien plus vite, si un accident de parcours vient bloquer le système avant. Nombreux sont les signes qui attestent cette fragilité radicale. Après l’incident de paiement à Dubaï, puis celui du délabrement du budget de l’Etat de la Grèce. Demain un autre et ainsi de suite. Surtout le système est incapable de s’auto réguler. On le voit bien avec le redémarrage de l’économie de casino et l’envolée sporadique des cours de bourses, l’explosion des bénéfices bancaires, la fête somptuaire des rétributions de traders. Il n’y a pas de pilote dans l’avion. Ainsi, le scénario latino américain qui a conduit à la vague des révolutions démocratiques augmente sa probabilité en Europe. Notre consigne est donc de travailler sans désemparer à préparer les solutions qu’il faudra mettre en œuvre pour faire face. Et tout autant à préparer les outils d’élaboration et de conviction pour faire ce travail je veux parler de nos forces politiques si mal en point à gauche.

ELLE A GAGNE SUR TOUTE LA LIGNE 

111220092283La semaine passée se tenait des assises nationales du Modem. Le traitement du sujet se concentra pour beaucoup d’observateurs sur l’invite faite par Ségolène à propos d’une union dès le premier tour avec le parti de François Bayrou. Cette approche a sa pertinence. Ségolène a en effet idéologiquement tout gagné au PS. A preuve comment Martine Aubry a tout cédé sur ce sujet en direct sur France 2 puis sur France Inter. Je voudrai ici rappeler ses propos puisqu’on conteste parfois leur réalité. Sur France 2 le 26 novembre : « Nous souhaitons rassembler la gauche et tous ceux, démocrates, humanistes, donc le MoDem par exemple, qui partagent le même projet que nous. » Puis sur France Inter le 9 décembre : «  Je crois qu’il [Bayrou] a à peu près répondu à son congrès à Arras. Il a dit : nous n’irons nulle part où on peut soutenir Nicolas Sarkozy. Donc nous allons le voir. Deuxièmement il faut une clarté dans le projet. Pour l’instant j’ai noté qu’il y avait des évolutions. Un soutien des services publics plus important que ce qui avait été fait en Europe. La fiscalité ; il y a quelques temps François Bayrou nous disait : il faut prendre 4 points aux ménages pour financer les entreprises. Aujourd’hui il nous dit il faut taxer les transactions financières comme nous le disons. Donc il y a des évolutions. Serons-nous d’accord sur tout ? Nous le verrons. Nous en discuterons. […] Je souhaite que tous les démocrates et tous les humanistes se retrouvent avec les hommes et les femmes de gauche. »  Le 6 décembre à Arras le Modem a en effet adopté son programme intitulé « Le Projet Humaniste ». On y lit certes la taxation des transactions financières qu’a notée Martine Aubry. Mais on y retrouve aussi bon nombre de mesures libérales déjà défendues par Bayrou à la présidentielle 2007. Et là où le projet final du Modem reste silencieux sur certaines modalités de financement, les travaux préparatoires de ce congrès programmatique donnent des pistes beaucoup plus précises.

UN EXEMPLE TRES PARLANT

07042006438Je ne veux en prendre aujourd’hui qu’un seul exemple. Il porte cependant sur une question décisive : le budget de l’Etat. Bayrou propose « d’ introduire une disposition constitutionnelle visant à fixer un plafond au déficit budgétaire, ainsi que l’équilibre des comptes de la sécurité sociale et des collectivités locales. » Cette disposition présentée comme de simple bon sens supposerait la « nécessité d’une discipline financière contraignante, imposant une hausse des recettes fiscales et une réduction de certaines dépenses. » Le projet du Modem ne détaille pas en quoi consiste ce plafonnement ni exactement comment le compenser en terme de hausses d’impôts ou de réductions de dépenses. On pourrait objecter qu’un tel plafond existe déjà avec les critères du traité de Lisbonne. Mais ce serait persifler, non ? On peut y voir plus clair en consultant le document préparatoire de cette Convention du Modem. Il envisageait « une contribution exceptionnelle collective temporaire dans le cadre d’un plan de redressement des finances publiques (par exemple sous forme d’augmentation de la TVA et de la CSG) » On imagine quel programme ce serait pour la gauche de commencer ainsi son gouvernement : une augmentation de la TVA et de la CSG ! A la présidentielle 2007, Bayrou proposait d’« inscrire dans la constitution l’interdiction du déficit de fonctionnement » Cela reviendrait à n’autoriser le déficit qu’à hauteur des dépenses d’investissement, c'est-à-dire autour de 12 milliards. Pour un déficit moyen du type de celui de l’année 2008 (65 milliards), cela reviendrait à résorber 53 milliards. Il s’agit alors d’une hausse de TVA de 5 points ! Elle passerait de 19,6 à 24,6 %. Mon propos est de montrer par ces exemples que l’affaire de l’alliance avec le Modem ne se réduit pas a une question de personne. Ni a une question liée à l’histoire de nos organisations alors même que cette question est pourtant décisive. Il s’agit d’une question de programme, de contenu de l’action gouvernementale.

EN GENERAL

111220092285En fin de note je veux encore dire quelques mots, en général, sur le moment écoulé comme j’ai eu à le vivre. J’ai parlé de mes interventions dans plusieurs médias. Comme ils sont chronophages ! Le temps pris alors n’est pas disponible pour ce blog. Chaque invitation m’oblige à une préparation que je veux sérieuse et appliquée. Je lis des fiches et encore des fiches ! Me voici donc contraint comme un étudiant qui passerait un grand oral permanent. Ensuite il y a le temps pour répondre aux polémiques que mon expression déclenche. Le mode n’en est pas toujours aimable. Certaines fois, la violence des adresses qui me sont faites sont à couper le souffle. Tel personnage du monde médical m’accroche et me traite en deux pages de tous les noms et notamment de Pinochet, de Pol Pot et ainsi de suite. Peut-être me suis-je trompé ou exprimé d’une façon qui n’est pas juste, mais pourquoi ces insultes ? On peut me convaincre. D’autant que je n’hésite pas à reconnaître mes erreurs quand j’en fais (qui n’en fait pas ?) ainsi qu’on l’a vu sur ce blog à deux ou trois reprises Qui décrète qu’il ne peut me convaincre avoue qu’il se satisfait de m’avoir pour cible. Pourquoi pas. Il est vrai que je ne vise aucun consensus. Mais dans le choix de l’usage de mon temps d’explication, je choisis d’ignorer les rustres. Cependant, plus souvent encore je me sens tenu de m’expliquer parce que je sens la force sincère de l’interpellation qui m’est faite. Une fois cela fait, il reste encore beaucoup à travailler. Ainsi parfois, il faut faire un intense travail de recadrage des informations données sur mes propos. Et cela quand bien même ce que je dis est écrit ou consultable en vidéo ou audio. Ainsi à propos de ma proposition faite aux Verts sur le sujet du deuxième tour des élections régionales à l’occasion d’un débat radiophonique avec Daniel Cohn Bendit. J’en parlerai bientôt de nouveau. J’attends pour cela qu’une nouvelle date de rendez vous soit proposée par le Parti Vert. Pour l’instant c’est silence radio, téléphone vide et ainsi de suite. Et pendant ce temps, bien sûr, roule la vie. Mes centres d’intérêts  sont tous passé sous la lumière en si peu de temps !

LE LYCEE EN LAMBEAUX

147Beaucoup n’ont retenu que la suppression de l’histoire en terminale S dans la réforme actuelle du lycée. Il est vrai que c’est très choquant. En terminale, les élèves sont au seuil de la majorité civique. On peut penser qu’il y a importance pour eux à maitriser la connaissance de la période contemporaine qui était au programme jusque là. La deuxième guerre mondiale et la cinquième république… Tout de même. On nous objecte qu’il y aura un horaire renforcé en classe de première. Bof ! On connait ce numéro de cache misère. La vérité est plutôt que ce programme de 1ère va devenir totalement indigeste car il inclura dans une même année l’apprentissage des évènements historiques depuis le 19ème siècle jusqu’à aujourd’hui … De Napoléon premier à la décolonisation ! Mais ce n’est pas tout. Il ya bien davantage. La réforme percute bien plus largement l’organisation des enseignements. La réforme du lycée par Luc Chatel prévoit un allègement général des grilles horaires d’enseignement en lycée général et technologique. Ce n’est fait que pour cela. C’est seulement une affaire de gros sous ! Il n’y a donc pas que l’histoire qui est touchée. Les Sciences économiques et sociales connaissent également une perte nette. L’option de 2h30 dans cette matière en seconde est supprimée. La création d’un enseignement obligatoire de 1h30 d’économie ne doit pas faire illusion. D’abord parce que ce n’est pas la même matière, ensuite parce que le compte final reste à la baisse. Parfois les suppressions sont ubuesques. Ainsi quand la physique-chimie est aussi écornée, notamment en classe de première 1ère Scientifique où la grille horaire est allégée de 30 %. Et ce ne sont que des exemples. Il faut repérer dans ce massacre les bêtises liées au zèle de petits faiseurs d’économies en chambre dont on se demande s’ils connaissent vraiment le système éducatif. N’aurait on pas fait travailler un cabinet conseil aussi dans ce cas ? Exemple. Le gouvernement s’est penché en priorité sur la voie générale. Au point d’oublier que la seconde n’est pas seulement « générale » mais « générale et technologique » dans l’organisation actuelle du lycée. Dès lors, en l’état actuel, le jeu initial de suppressions d’options et d’horaires conduit à une liquidation des enseignements technologiques en classe de seconde ! Là où il y avait jusqu’à six heures possibles, il n’en reste plus qu’une au maximum.. Si ces grilles horaires devaient être appliquées, elles déstabiliseraient toute la voie technologique en la réduisant à la portion congrue.
19042005(007)Cela au moment où tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut au contraire la renforcer. Je crois que le gouvernement vient de se rendre compte de l’énormité de cet oubli. En effet Luc Chatel a annoncé jeudi 10 décembre qu’une réforme de la voie technologique serait annoncée en 2010 ! Etrange quand même. Un an de décalage par rapport à la mise en œuvre de la réforme de la voie générale ? Comment ca peut marcher ? La classe de seconde est  commune aux deux voies ! On voit mal comment cela peut marcher. Mais le but c’est peut-être que ça ne marche pas. Enfin je suis soulagé de voir que la bonne tradition d’oubli de l’enseignement professionnel est confirmée. Au cas précis : pas vu pas démoli ! Mais il est vrai que la réforme Darcos du bac pro en 3 ans avait déjà fait le même travail d’allègement général. Elle doit permettre d’économiser 15 % des moyens de l’enseignement professionnel, soit 8 000 postes. Dans le même temps, le gouvernement accélère les fermetures de Lycé Professionnels publics au profit de l’apprentissage : 71 lycées professionnels publics fermés depuis 2002 par les gouvernements de droite successifs, dont 31 rien que depuis 2007 !

LA CONVENTION D'ETAPE 

27052005(003)La Convention du Parti de gauche a consumé une énergie si importante. C’est que nous sommes condamnés au sans faute. Trop encombrant pour être ignorés, trop petits pour pouvoir compter sans ouvrir les portes à coups de pieds! Cette convention vient un an après notre fondation. Le style de la communication de notre maison interdit formellement toute vantardise et roulage de mécaniques. Je m’y tiens, même si pour une fois, ce jour là, j’avais du mal à cacher ma fierté au vu du travail accompli en si peu de temps. Le plus spectaculaire dans cette convention était la mise en lumière de l’existence d’un véritable collectif, d’une équipe. Autrefois on aurait dit une équipe «de direction». Aujourd’hui il est plus juste de parler d’équipe «d’impulsion». Même si le mot est moins familier il décrit cependant bien ce qui se passe. Les responsables de tous ordres se succédaient à la tribune, et dans les réunions disjointes, en plein maitrise et responsabilité dans leur domaine d’action. Leur travail à ce moment consistait à faire aboutir des discussions engagées depuis des mois. Par exemple, lorsque Claude Debons a conclu la séquence de travail sur le texte de notre manifeste « Lignes d’Horizon » qui va maintenant être mis en débat jusqu’au congrès. Nous savions tous qu’il avait déjà accompli avec son compère Jacques Rigaudiat un travail de fond. Imaginez : cinq allers retour du texte entre divers niveaux militants dont deux temps de rédaction ouverts a tous les adhérents du parti. Combiner l’ouverture d’une procédure et la rigueur d’un aboutissement est un défi. Notre méthode est donc une première. Une série d’interventions remarquées a été  celles des militants venus de tous les horizons de la gauche qui rejoignent notre chantier politique. Et à la fin, en clôture, l’intervention de Martine Billard a été un temps qui fera notre histoire. Car le cycle de la Convention a inscrit notre parti dans le champ de l’écologie politique. Cet élargissement considérable du champ de vue du PG est une illustration de ce que nous entendons par «parti creuset». 20071123006Notre propos est moins de fusionner des passés que de se mettre en ordre commun devant l’avenir. Dans ce contexte la place éminente qui m’est donnée par le Parti n’est ainsi qu’un mandat parmi d’autres sinon qu’il est davantage en lumière. La question va donc se poser dans les meilleurs délais de banaliser mon mandat en le faisant changer de main et de tête. Le Parti de gauche n’est pas le parti d’un homme comme on l’a fielleusement suggéré à plusieurs reprises, non seulement parce que la pratique démontre le contraire mais aussi parce que l’intéressé n’est pas candidat à cette fonction. Ne croyez pas que je sois atteint d’un excès de modestie. C’est tout le contraire. Je pense qu’un travail est achevé, comme un chef d’œuvre à l’ancienne, quand il peut se passer de vous. Et je fais mienne, en souriant,  la remarque du pape de l’an mille « le triomphe du disciple est la gloire du maitre». J’invite les amateurs éclairés de bonne politique bien construite à regarder sur le site du Parti de Gauche nos marmitons à l’œuvre. Le site du Parti de gauche rend compte de nos travaux car une fois de plus le bataillon de militants qui fait vivre nos médias a réussi à fournir une prestation de professionnels de haut vol pour le compte rendu.  

LE CHILI TOUJOURS

Je lis les résultats ce matin du premier tour de l’élection présidentielle au Chili. Pour en parler je recopie un extrait de la note qu’en donne Alexis Corbière sur son blog. C’est mieux. J’ai la gorge serrée en constatant l’ampleur du gâchis que la ligne démocrate du PS chilien a provoqué. La gauche en miette, pulvérisée et humiliée par la victoire annoncée du candidat de droite. Pourvu que cela serve de leçon !

12042008220« A l’heure où ces lignes sont écrites (quelques modifications des résultats sont encore possibles à la marge), la droite ultralibérale, héritière des années Pinochet est largement en tête au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Son candidat, Sébastian Pinera, a obtenu 44,03 % des voix. Les sommes financières injectées dans la campagne sont colossales. La photo de ce personnage est partout sur les murs des villes. Il faut savoir que cet homme est l’un des plus riches du pays. Il est par exemple actionnaire majoritaire de la compagnie aérienne nationale Lanchile, propriétaire d’une chaîne de Télévision, d’un club de football (le Colo-Colo en tête du championnat), etc. Il a établi principalement sa fortune sous la dictature militaire, puis en introduisant dans le pays les cartes de crédit organisant ainsi le surendettement de millions de chilien. Le Ministre des finances du sinistre Pinochet se nommait alors… José Pinera, frère de Sébastian. La famille, cela aide parfois dans les affaires. Ce dernier peut donc être comparé à une sorte de « Berlusconi chilien » les scandales de mœurs en moins.

Mais en vérité, la force de cette droite repose essentiellement sur la faiblesse du Parti socialiste, et autres forces sociales-libérales qui, depuis 20 ans date du retour de la démocratie, ont fait le choix de s’unir dans une coalition, la Concertacion, avec la Démocratie Chrétienne (DC). Depuis deux décennies, cette coalition dirige de façon ininterrompue le pays. Malgré quelques mesures en direction des plus défavorisés, les inégalités sociales sont aujourd’hui plus fortes que jamais, alors que le pays s’est considérablement enrichi. Hier, le candidat de la Concertacion, le Démocrate-Chrétien  Eduardo Frei (ancien Président de 1994 à 2000) soutenu par le PS, réalise le très mauvais score de 29,62 %. Avec près de 15 % de voix perdues par rapport à 2005, c’est la démonstration du décrochage électoral puissant qui frappe cette alliance PS et DC.

150620081168Le jeune député, élu initialement comme socialiste, Marco Enriquez-Ominami, après avoir essayé d’être le candidat de la Concertacion, avait décidé de se présenter ensuite comme candidat indépendant. Fortement aidé par les principaux médias, tous entre les mains de patrons liés à la droite, il aura mené une campagne « au dessus des clivages traditionnels » rassemblant des gens de droite et de gauche. Il obtient un prometteur 20, 12 %, mais qu’il aura du mal à faire fructifierà l’avenir. Déjà, au soir du premier tour, il ne donne aucune consigne de vote pour le second « par respect pour son électorat ».

La gauche sociale et sans ambiguïté s’est retrouvée pour l’essentiel derrière la candidature de Jorge Arrate. Il obtient 6,21 % des suffrages malgré une campagne difficile menée avec peu de moyens financiers. Ancien Président du PS, et Ministre du gouvernement Allende en 1972, il a été soutenu par une large coalition nommée Juntos Podemos Mas dans laquelle se retrouve une dizaine d’organisations dont le Parti Communiste. Le PC Chilien peut se réjouir des effets de ce « Front de Gauche ». Pour la première fois depuis le retour de la démocratie, il y a 20 ans, les communistes obtiennent 3 députés à l’Assemblée nationale. C’est une belle percée à mettre au profit de la campagne menée en commun autour de Jorge Arrate.

Au soir du premier tour, Jorge Arrate a appelé tous ses soutiens à rester « Juntos » (c'est-à-dire : Ensemble). Il se dit prêt à tout faire pour battre Pinera en appelant à voter Frei, mais demande une rencontre politique, car il ne veut plus donner « de chèque en blanc pour la Concertacion ». Le second tour ayant lieu le 17 janvier, les jours qui viennent vont être décisifs. Quoiqu’il arrive à partir de demain, une nouvelle page de la gauche chilienne va s’écrire. Les forces regroupées (PC, Nueva Izquierda, PAIZ…) dans la campagne de Jorge Arrate y joueront un rôle décisif. »


218 commentaires à “De retour de l’actualité”
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  1. Claude dit :

    @Descartes (152):

    Mon bureau d'études, c'est la rue... Et va donc voir le prix réel d'une voiture (hors primes à la casse, bonus et autres ristournes faites pour leurrer le badaud crédule). Le prix de base d'une C5 : 22 500€ hors options (pour ce prix là, je te laisse juger de ce que tu as comme progrès technique dans ta voiture).

    De toute façon, tu t'en fous, tu dois rouler en avion... à 22 000€ l'heure de vol. Air Sarko One = Descartes, même combat (une planète propre et débarrassé de la popu-lasse).

  2. claude dit :

    Progression du chômage aux States, en images. A quand la même chose pour la France ?

  3. Pulchérie D dit :

    @ Gilles (95)
    Cher Camarade,
    N'eusse pas été plus simple de, au lieu de copier-coller ce très long document, de signaler simplement son URL ?
    http://www.marxists.org/francais/marx/works/1857/08/km18570829.htm

  4. Henri Brosse dit :

    @ Gilles

    Euh Gilles ! Tu ne manques pas de culot, mais pendant que tu y es, pourrai-tu nous expédier les 1000 pages des GRUNDRISSE, aujourd’hui introuvables dans leur totalité !
    Ces manuscrits sont publiés pour la première fois entre 1939 et 1941 à Moscou, et traduits en français en 1967 par Roger Dangeville aux éditions Anthropos, (puis en 10-18). Ce sont les matériaux de préparation de Das Kapital, écrits probablement entre 1857 et 1861. Ces textes de réflexion qui ne sont pas destinés au public, où Marx en quelque sorte pousse sa propre réflexion dans ses retranchements sont géniaux. Marx anticipe sur le devenir du capital avec une intuition extraordinaire. L’introduction à la critique de l’économie politique (1857) est un texte difficile parce que c’est une étude centrée sur la méthodologie de la réflexion et de l’exposition, et Marx l’a supprimé dans son projet suivant intitulé : « Contribution à la critique de l’économie politique » (1859) : « je supprime une introduction générale que j’avais ébauché, parce que, réflexion faite, il me paraît qu’anticiper sur des résultats qu’il faut d’abord démontrer ne peut être que fâcheux, et le lecteur qui voudra bien me suivre devra se décider à s’élever du singulier au général. »
    Concernant les contresens du marxisme par rapport à l’œuvre de Marx, (Marx disait : moi je ne suis pas marxiste !), le marxisme s’est constitué avec la social-démocratie allemande (voir les critiques acerbes de Marx et d’Engels contre Lassalle et la critique des programmes de Gotha et d’Erfurt) ainsi que sur la base des écrits simplificateurs d’Engels (l’Anti-Duhring – Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande). Après la mort d’Engels, le marxisme comme système de pensée strictement défini, s’est construit, dans l’ignorance de la pensée philosophique de Marx, principalement les Manuscrits de 44 et surtout de « L’idéologie allemande » texte absolument décisif, publié pour la première fois en 1932.
    Quelqu'un sait-il ou en sont les projets de réédition complète Marx-Engels, intitulés GEME ?

  5. Pulchérie D dit :

    Correction du 157

    Prière de remplacer (A) n'eusse pas été par N'aurait-il pas été

  6. Pulchérie D dit :

    159
    Ou encore N'eût-il pas été
    Céphalées et hypertension.

  7. Michel Matain dit :

    @ DESCARTES 153

    C'est très juste. C'est pourquoi depuis la création de la bombe A puis la bombe H, puis... jusqu'à la guerre des étoiles, les USA ont en permanence relancer la course aux armements.Les USA savaient que quand ils dépensaient 20 % de leur PIB, les Soviétiques dépensaient eux jusqu'à près de 50 % de leur richesse pour atteindre le même résultat. L'objectif (parfaitement réussi) des USA était d'étouffer économiquement l'URSS dans la course aux armements. En 1989, l'URSS était arrivé à un point où elle ne pouvait plus suivre... ou bien elle déclenchait une guerre mondiale ce qu'elle n'a pas fait, heureusement !

  8. stack dit :

    Le Front de Gauche nous a envoyé un courrier suite à l'échec de la dernière réunion unitaire du 10 décembre. Cet échec est lié au volte-face du FdG par rapport à l'accord unitaire du 03 décembre en faveur duquel les militant-e-s du NPA Languedoc-Roussillon se sont largement prononcés. Ci-dessous notre réponse au FdG ainsi que le courrier du FdG.

    COURRIER DU NPA LANGUEDOC-ROUSSILLON AU Front de Gauche

    Chers camarades,

    Nous avons pris connaissance du courrier que le Front de Gauche a adressé au NPA.
    Nous constatons qu'enfin une proposition écrite de votre part nous est adressée concernant l’éventualité de constituer des listes unitaires au premier tour des élections régionales.
    Nous nous étonnons qu'une réunion interne au PC empêche toute représentation du Front de Gauche mercredi soir.
    Nous regrettons que votre courrier ne fasse aucune référence au projet d'accord comme au communiqué unitaire du 3 décembre.

    Vous nous faites des propositions précises sur la composition des listes qui provoqueront de sérieuses discussions mais des questions de fond relèguent désormais cette question à l’arrière plan :
    1. Vous nous avez oralement expliqué le 10 décembre que certains points programmatiques sur lesquels René Revol avait pourtant donné son accord au nom du Front de Gauche ne convenaient pas au PCF. Mais votre courrier ne nous éclaire toujours pas sur ces divergences.
    2. Nous constatons également un revirement de votre part concernant le second tour.
    Nous prenons acte de votre « volonté de ne pas gérer la Région avec George Frèche en participant à un exécutif avec lui, » et nous nous en félicitons.
    Cependant, la formulation que vous proposez sur le second tour manque de clarté.
    Le communiqué commun du 3 décembre disait "Les débats ont également fait apparaître l'accord de tous pour considérer impossible une alliance au second tour avec une liste conduite par Georges Frêche que ses dérives populistes, autoritaires et racistes disqualifient pour rassembler la gauche. Nous souhaitons au second tour battre la droite en permettant un vote de gauche. Pour cela nous sommes favorables à des fusions démocratiques entre toutes les listes de gauche qui ne sont pas derrière Frèche, à l'exclusion du MODEM et de toute formation de droite......."
    Ce communiqué a même figuré sur le site du PCF 34
    Dans votre nouvelle formulation, vous dites : "dans aucun cas, nous n’aurons entre les deux tours un comportement qui puisse permettre à la droite de reconquérir la Région".
    Que faut-il comprendre ? Que notre liste ne devrait en aucun cas envisager de se maintenir si elle le peut ?

    Pour le NPA, la droite est l’adversaire principal et à l'échelle nationale le NPA propose des fusions démocratiques de second tour de toutes les lises de gauche afin justement de battre la droite.
    Mais en Languedoc-Roussillon, ensemble, nous considérions que Georges Frêche n'était en aucun cas un rempart à la droite. Marie Georges Buffet n’avait-elle pas déclaré : "ni au premier tour, ni au second tour avec Frèche".
    L'objectif clairement affiché doit être comme nous le mentionnions ensemble le 3 décembre la présence d'une liste de gauche non frêchiste au second tour. Cela impliquait que notre liste unitaire avait vocation à se maintenir en proposant des fusions démocratiques aux autres listes de gauche non frêchiste.
    Votre refus de participer aux exécutifs avec Frêche devrait en toute logique vous conduire à également refuser toute fusion avec sa liste ce que votre lettre n'exclue pas.
    En effet, la question des exécutifs avec Frêche ne se pose pas comme elle se pose dans d'autres régions dirigées par les socialistes. Elle est liée et vous le dites vous mêmes (communiqué du 3 décembre) à ses "dérives populistes, autoritaires et racistes", ce qui, de fait, le place hors de la gauche.
    Vous refusez désormais d’avoir une position sur le sujet du maintien la liste.
    De plus la direction du PCF s'est contentée de prendre acte de la présence d'élus PCF sortants sur la liste de Frêche ce qui en rajoute encore à la confusion.

    Pour notre part, si le Conseil Politique National du NPA a constaté l'impossibilité d’un accord national avec le Front de Gauche, nous recherchons des accords unitaires régionaux partout où c'est possible. Les militants du NPA décident régionalement la base de tels accords comme nous l'avons fait en Languedoc Roussillon sur la base du protocole du 3 décembre.
    Nous restons donc ouverts à la discussion sur les bases du projet du 3 décembre pour la constitution de listes unitaires et nous vous renouvelons notre invitation pour le mercredi 16 décembre à 19h dans nos locaux.
    Nous maintenons cette proposition de réunion à toutes les organisations qui se sont reconnues dans la démarche unitaire engagée jusqu'à présent.

    Fraternellement.

    Le NPA Languedoc-Roussillon

    ----------------------------------------------------

    Le courrier du Front de Gauche :

    Chers camarades, Nous ne pouvons pas participer à la réunion du mercredi 16 décembre et nous vous prions de bien vouloir nous en excuser (réunion nationale des cadres du PCF)
    Le Front de Gauche est engagé dans les élections régionales avec une volonté unitaire visant à construire dans les luttes et les assemblées élues, un front populaire à vocation majoritaire.
    Nous avons la volonté de contribuer à rassembler largement celles et ceux, organisés ou non, qui s’inscrivent dans une stratégie anti-libérale et écologique.
    Nous souhaitons donc que le NPA ainsi que d’autres organisations et personnalités de gauche, avec lesquels nous débattons depuis longtemps, participent au rassemblement, dans une visée qui ne s’arrêtera pas le soir de l’élection.
    Nous avons acté avec satisfaction le vote des adhérents du NPA Languedoc-Roussillon. Notre volonté unitaire ne peut s’arrêter à des logiques de « calculettes ». Nos listes doivent être ouvertes jusqu’au bout, à celles et à ceux qui sont en accord avec des contenus anticapitalistes et qui peuvent nous rejoindre dans le cadre d’une stratégie à vocation majoritaire.
    Nous vous présentons une proposition concrète :
    1/ Que le NPA puisse conduire une liste départementale soit dans les PO, soit dans l’Aude.
    2/ Que le NPA ait la deuxième place sur la liste départementale de l’Hérault.
    3/ Que le NPA ait la troisième place sur la liste départementale du Gard.
    4/ Que la représentativité ou place globale du NPA soit égale à une quinzaine de candidats
    Par ailleurs, les partenaires du Front de Gauche s’accordent sur une vocation majoritaire de leur démarche, sur la volonté de ne pas gérer la Région avec George Frèche en participant à un exécutif avec lui, et que dans aucun cas, nous aurons entre les deux tours un comportement qui puisse permettre à la droite de reconquérir la Région. Nous voulons prioriser une démarche qui exclut le renouvellement du président actuel.

    Dans l’attente de votre réponse, très fraternellement
    François Liberti,
    Waldeck Moreau,
    Christian Causse,
    René Revol.

  9. Descartes dit :

    @Sympathisant sympathique (#131)

    Rassure toi, ta question est posée fort poliment et n'est en rien "abrupte". C'est avec plaisir que je te réponds.

    D'abord, la question de mon positionnement "à gauche". Tu dis: "(...) de ce que j’ai pu lire de vous, à part dire que vous êtes de gauche (...)". Je me vois obligé de corriger: je n'ai jamais "dit être de gauche" (ni de droite, d'ailleurs). Pourquoi ? Parce que j'en ai marre des étiquettes. J'en ai marre qu'on applaudisse dans la bouche de gens "de gauche" des déclarations qu'on aurait vilipendé si elles avaient été formulés par quelqu'un classé "à droite". J'en ai marre qu'on passe plus de temps à juger les messagers que les messages, a rejeter des bonnes idées parce que des gens (souvent des ignorants et des imbéciles) décident de les étiqueter "de droite" alors qu'on se pâme devant des conneries parce qu'elles ont été classées (souvent par les mêmes gens) "à gauche". C'est pourquoi je me considère un militant d'un certain nombre d'idées et de projets, et je laisse les étiquettes pour l'usage exclusif des commerçants.

    Maintenant, tu me reproches de ne pas formuler de propositions ou d'affirmation idéologique.

    La première tient à ma motivation pour participer dans ce blog-forum. Je ne suis pas là (seulement) pour vendre ma soupe, mais pour comprendre de quoi et comment la soupe des autres est faite. Le débat pour moi n'est pas seulement un moyen de convaincre, mais aussi un moyen de comprendre. Et rien ne permet de mieux comprendre la construction d'une pensée que pensée que la manière de réagir à une objection ou à un argument contraire. De ce point de vue, les débats ici sont fort intéressants.

    La deuxième, tient au fait que la vie et l'expérience m'ont rendu modeste. Après l'effondrement des premières expériences socialistes, après l'échec du projet de la "gauche démocratique" (je ne veux pas utiliser le terme "social-démocratie", qui schématiserait l'expérience française) dans les années 1980 et 90, ce n'est pas l'action qu'il faut privilégier, mais la réflexion. Il est toujours dangereux d'essayer de réparer une machine dont on ne comprend pas les fonctionnement, et il est clair pour moi que la gauche (toutes tendances confondues) ne comprend pas grande chose au monde qui l'entoure. Pour sortir de cette situation, le premier travail à faire est de frotter nos préjugés avec la réalité, pour analyser la société telle qu'elle est, et non pas telle que nous l'imaginons.

    C'est pourquoi je n'ai pas trop envie de parler de "valeurs". Le débat sur les "valeurs" finit toujours par plaquer nos préjugés sur la réalité. Il nous faut un peu moins de principes dogmatiques, et un peu plus de pragmatisme. Et, si je peux me le permettre, aimer plus les hommes pour ce qu'ils sont au lieu de chercher à les changer, car tout projet qui se propose de "construire l'homme nouveau" fait souvent l'impasse sur ce qu'on fait avec les "hommes anciens"... D'ailleurs, le jeu des "valeurs" est facile: si je te disait que je suis pour la Justice, la Liberté, l'Egalité, la Fraternité, la Bonté et le Bonheur pour tous, est-ce que cela t'avancerait beaucoup ?

    Je n'ai pas d'idée sur ce que pourrait être "un socialisme du XXIème siècle", et je laisse cela aux visionnaires. Ce que j'ai, et que je défends, c'est une méthode: l'appel à la raison (et non à la sentimentalité) pour l'analyse des situations, la rigueur dans le raisonnement (avec des mots qui veulent dire une chose et une seule), l'appel à l'Histoire pour mettre les situations dans leur contexte, le rejet des "tabous dogmatiques" et des étiquettes, et la réaffirmation du libre examen de toutes les problématiques, y compris les plus délicates (immigration, racisme, sécurité, etc.). Et à partir de cette méthode, l'élaboration d'un projet qui n'aura peut-être pas l'ambition d'être "un socialisme du XXIème siècle", mais qui aura la vertu d'être attractif et crédible. Et qui nous permettra d'avancer d'un pas, ce qui n'est déjà pas si mal en ces temps de recul généralisé. Voilà pour "l'affirmation idéologique"...

  10. julie dit :

    aux éminents marxistes de ce blog:
    n'aurait-il pas été (pulchérie dit que c'est l'orthographe correct) plus intéressant de nous introduire dans le marxisme écologique ? pardonnez-moi d'avance pour l'erreur éventuel du terme, cela n'est pas mon propos, je n'ai aucune arme intellectuelle pour rentrer dans ce débat. Par contre, d'autres le font depuis longtemps, voire les différents manifestes, dont celui-ci:
    http://www.ecosocialistnetwork.org/Docs/BELEM%20DECLARATION.pdf
    soyez gentils et penchez-vous sur ce volet, il est là le débat! La preuve, Gilles bataille dur pour s'y rapprocher, et il n'est pas le seul.
    bonne journée à tout le monde

  11. claude dit :

    @@Descartes (152):

    D'ailleurs, une petite question se pose : es-tu si éloignée de la vie réelle que tu ne saches pas que les salaires sont payués en net alors que le SMIC est du brut ? Tu peux donc retirer 20% (et je suis gentil parce que dans les faits c'est plus) à ton calcul de salaire annuel.

    A moins que tu n'achètes tes voitures hors-taxes, comme les entreprises ? As-tu le chauffeur et les remboursements en bons d'essence aussi ?

  12. Descartes dit :

    @Claude (#154)

    Mon bureau d’études, c’est la rue… Et va donc voir le prix réel d’une voiture (hors primes à la casse, bonus et autres ristournes faites pour leurrer le badaud crédule). Le prix de base d’une C5 : 22 500€ hors options

    Drôle de rue... ou l'on connait à l'euro près le prix d'une C5 mais pas la montant du smic mensuel ! On doit pas fréquenter les mêmes rues, que veux-tu...

    Tu avais affirmé que "une voiture à 15000 € c'est plus qu'un an de SMIC". Le smic annuel étant supérieur à 16000 €, tu as objectivement tort. Tu pourrais avoir le bon goût de le reconnaître, au lieu d'essayer de te cacher pathétiquement derrière des bêtises style "Air Sarko One = Descartes"...

  13. VERGNES dit :

    POUR QUI ESSONNES LE GLAS

    Juju Dray, l'ami de Peillon l'ami du Modem,lorgne vers le PG !?

    Juju au PG !?

  14. Descartes dit :

    @Claude (#165)

    D’ailleurs, une petite question se pose : es-tu si éloignée de la vie réelle que tu ne saches pas que les salaires sont payués en net alors que le SMIC est du brut ?

    Ton affirmation a été que "une voiture à 15 000€ représente plus d’un an de SMIC…". Tu parlais donc en brut, puisque tu reconnais que le SMIC a cette définition. Tu aurais pu dire "représente plus que le revenu annuel d'un smicard". Mais ce n'est pas cela que tu as écrit, peut-être parce que tu est tellement éloigné de la vie réelle que du ne sais pas que les salaires sont payés en net alors que le SMIC est en brut...

    Le SMIC annuel étant de 16044 €, n'importe quel esprit clair conclura que tu t'es gourré. C'est pas grave, ça peut arriver à tout le monde. Pas besoin de toutes ces contorsions pour essayer que tu as raison quand même...

  15. julie dit :

    @claude p.165
    SMIG 1er juillet 2009 1051 € net
    c'est qui veut dire qu'en comptant autour de 500 € loyer + charges, il faut tout de même 2 à 2 1/2 de salaires pour l'achat d'une voiture.
    maintenant, la réalité est toute autre, avec un tel revenu, on a d'autres soucis.

  16. julie dit :

    @tous
    si même en Languedoc-Roussillon on arrive pas à une liste unique avec le NPA, le front de gauche est définitivement mort!
    inutile de tourner autour du pot, pour moi c'est réglé. Et comme il l'a dit lui-même, Jean-Luc Mélenchon a "lamentablement échoué"
    au moins il le reconnaît. Le PG n'a plus aucune perspective dans l'immédiat, l'objectif de passer devant le PS et EE n'est plus qu'une vue d'esprit.
    bravo les artistes!

  17. VERGNES dit :

    Quand le PC s'accapare le FdG, et ne parle même plus de ses partenaires...
    Jean-Luc Mélenchon voulait faire un seul parti avec le PC...C'est fait....exit le PG et autres partenaires. Le nouveau sigle électorale du PC, c'est le FdG.

    Il y a des pilules pas facile à avaler, mais bon c'est un peu comme les couleuvres...on s'y fait

    Le PC vitamine la gauche avec la pilule FdG

  18. Pulchérie D dit :

    Résultats du néocapitalisme aux USA

    Raw Story est une revue manifestement politique, dont le siège est à Washington.
    Se fiant aux conclusions d’une étude menée à l’Ecole Médicale de l’Université de Harvard, par le professeur Steffie Woolhandler, elle a publié une analyse dans laquelle un calcul montrerait que si les réformes de santé ne prennent cours qu’en 2013, 135.000 citoyens Américains non assurés mourront faute de soins et de plus, que 6600 vétérans (militaires) non assurés subiront le même sort. Tiens, les anciens combattants ne sont pas automatiquement assurés médicalement, aux States !
    http://rawstory.com/2009/12/135000-uninsured-americans-die-health-reform-takes-effect-study/

  19. Louise dit :

    @ tous
    @ M. Mélenchon

    Euh j'ai loupé un truc là. Tout à trac: C'est qui ce Matthieu Pigasse banquier punky principal actionnaire des Inrocks?
    Il dit qu'il veut rendre à la société ce qu'elle lui a donnée, et veut entrer en politique. Accointances avec DSK?
    Accointances avec Bernard Tapie? Un nouveau Patrick Sébastien version punky? Il dit que l'argent en politique est un moyen comme un autre d'être indépendant...anti-establishment, non connivence blablabla. No future sait pas trop de quoi demain pour lui. Finalement la politique il sait pas. No future. Sex pistols. Il dit être de gauche.
    Euh et puis meeting de Delanoë et puis contacts avec Fabius.
    Alors moi je me pose une question:
    Le fond politique de ce monsieur c'est quoi?
    L'énergie punky, la contestation de l'ordre établi, le Do it yourself, la revendication de liberté sociale,
    l'anarchisme, tout ça m'électrise et me transporte mais.
    Comment ça s'articule avec avec l'ENA, avec Tapie, avec Lazard, avec DSK, avec Fabius, avec le PS?
    De Gauche?
    Mouais...

    Comment détricoter tout ça...

    Sources:
    Le Point de la semaine dernière (version papier), oui j'ai de saines lectures comme vous pouvez le remarquer.
    Rassurez-vous, c'est tout à fait exceptionnel. J'avais aussi acheté celui sur Marx cet été. Toujours croiser les sources.
    France Inter avec Pascale Claques et ses'subtiles'questions. (Remarquez, je ne l'écoute jamais, ce côté embusqué derrière le micro ou la caméra m'énerve un chouïa. Peut-être ai-je tort?)
    http://www.dailymotion.com/video/xba2ac_matthieu-pigasse-france-inter_news

    En tout cas ça m'a donné envie de réécouter les Sex Pistols.

  20. Louise dit :

    @ Carole G 171

    Très intéressant cet article.

  21. Louise dit :

    post 174

    "Ce qu'elle lui a donné" pardon pour les impertinences orthographiques.
    J'en use et abuse mais c'est vrai que, quand même,'faut pas pousser.

  22. toto dit :

    A tous. Petit test sur votre connaissance du monde politique.
    A qui vous fait penser la phrase ci-dessous?

    Car le tractage aux sorties d'usines, le mégaphone avec les ouvriers en grève, le bavardage autour de palettes en feu avec des salariés qui occupent leur usine, c'est bien, çà ne mange pas de pain, médiatiquement c'est porteur, mais quid de la vie quotidienne de ces gens qu'on aura pris en otage, le temps de se faire plaisir avec son petit théâtre radical?

    D'un clic vous avez la réponse. Vous n'avez rien a gagner surtout avec ceux qui ont choisi de rester dans le camp des perdants, vierges de tout compromis.

    http://lecolporteur.files.wordpress.com/2009/05/img_0955.jpg?w=420

  23. Michel D. (PG11) dit :

    A propos de 172 :
    Finalement, vergnes nous dit clairement (une fois de plus ?) qu'on est tous des c... au PG.
    Heureusement qu'il y en a des comme lui pour nous éclairer ! Lol

  24. dudu87 dit :

    40 ans cher Descartes!

  25. dudu87 dit :

    "la productivité des facteurs" C'est quoi ce bazar? Emploie des termes simples, tout le monde n'est pas érudit ici même si certains/es ont siégé dans des comités centraux d'entreprises de grands sociétés nationales. La simplicité, mon cher, la simplicité...nous sommes lus, nombreux sont curieux et demandeurs d'analyses économiques...

  26. Louise dit :

    Les analyses "économiques" de notre maître à penser:

    "Dans le doute j'affirme, dans l'ignorance, je donne des détails".

  27. VERGNES dit :

    @ Michel D (pg11)

    Non je ne pense pas que les militants PG soient des c..., mais je l'ai déjà dit ils se sont trompés de partenaires.
    Nous avons loupé le coche de construire une gauche radicale (l'autre gauche), et Jean-Luc Mélenchon et la direction PG l'on fait consciemment, il faudra tôt ou tard qu'ils s'en expliquent face aux militants du PG.

    Je m'appuie sur des faits et non sur des procès d'intention.

    Jean-Luc Mélenchon voulait un accord durable (le NPA aussi pour les Européennes déjà) sur plusieurs élections. Exit
    Jean-Luc Mélenchon voulait un accord national. Exit
    Jean-Luc Mélenchon refusait de participer aux ateliers avec le PS. Exit
    Jean-Luc Mélenchon voulait l'IDF. Exit
    Jean-Luc Mélenchon voulait un accord avec les Verts. Exit
    Le PC rejette le concept des 2 gauches, estime que l'unité de la gauche radicale est un raccourci qui méne à l'impasse
    Et quand le PC se présente avec le PS, le PG se rallie au texte FdG du 28/10 (alors qu'il avait voté un autre texte plus ouvert le 28/11) qui de fait exclu le NPA de toute alliance régionale en s'alignant sur la direction PC.
    Et maintenant le PC ne fait même plus référence au PG quand il sort des tracts FdG. A l'évidence ce n'est pas moi qui prend les militants PG pour des c.... Et à mon avis il va y avoir d'autre pilulles à avaler...Gare à l'over-dose.

  28. maxou dit :

    Bonjour à tous,

    Article paru
    le 15 décembre 2009, dans l'huma

    POLITIQUE Les Alternatifs avec
le Front de gauche

    POLITIQUE

    Les Alternatifs avec
le Front de gauche
    Le rassemblement proposé par le PCF, le PG et la GU pour les élections de mars prochain s’élargit à une nouvelle formation.
    Les listes proposées par le Front de gauche aux élections régionales s’élargissent à un nouveau partenaire. Après République et Socialisme, les Alternatifs ont à leur tour décidé de s’engager aux côtés des formations du Front de gauche (PCF, Parti de gauche, Gauche unitaire) dans la construction d’un « cadre unitaire national sous l’intitulé “Ensemble, pour des régions à gauche solidaires, écologiques et citoyennes” ». Francis Parny, pour le PCF, s’est félicité de cette décision. Les Alternatifs ont fait ce choix à 58,5 % des votants lors d’une consultation interne. Une position qui tranche avec celle de « non-participation » des Alternatifs aux dernières élections européennes, « en l’absence d’unité large » de la gauche de transformation. Une autre option, qui a recueilli 33,1 % des voix, proposait de refuser le cadre ouvert par le Front de gauche aux régionales, jugé trop « restreint », et se prononçait pour la « recherche de l’unité la plus large », région par région. La majorité a préféré s’inscrire dans le cadre proposé par le Front de gauche, tout en réaffirmant sa volonté de « construire, au-delà des difficultés actuelles, un rassemblement politico-social » allant « du PCF au NPA ».

    Dans leur communiqué, les Alternatifs se disent prêts à « mettre en œuvre, si les conditions en sont remplies, des politiques publiques alternatives (…) en rupture avec la logique du système capitaliste et productiviste ». Une option stratégique en accord avec la plate-forme proposée par le Front de gauche à la discussion unitaire, le 28 octobre, qui affirmait la volonté de « mettre en œuvre les points essentiels de notre programme » jusque « dans les exécutifs régionaux », lorsque « les conditions en sont créées ».

    Sébastien Crépel

  29. VERGNES dit :

    Faire des propositions aux Verts par l'intermédiaire de DCB, c'est jouer au billard perdant...annulation de Rendez vous avec Duflot....

    Mais cela donne des idées...

    Et certains au PC ne prennent pas ce subtil raccourci,ils rejoignent directement Europe Ecologie...juste derriére Duflot... A croire que le FdG n'est pas suffisamment mûr pour être vert, malgré le tournant ostensiblement écolo du PG.

    Jacques Perreux, vice-président communiste du Val-de-Marne, rejoint la liste d'Europe écologie et sera en deuxième position derrière Cécile Duflot, selon une déclaration qu'il a envoyée à son parti, mardi 15 décembre au soir. Il déclare quitter le PCF, considérant que la décision de son parti de confier la tête de liste régionale en Ile-de-France à Pierre Laurent au lieu de Patrick Braouezec est une faute, "une fuite en avant réitérée dans le sectarisme. C'est un nouveau gâchis". Il entend maintenant, a-t-il déclaré au Monde, "après quinze ans d'implication sur des dossiers écolos", "participer à la démarche ouverte d'Europe Ecologie".

    Et encore une petite pilule...pour vitaminer la gauche....Que nous réserve encore les semaines à venir, où le principal partenaire du FdG fait ce que bon lui semble, mais interdit au PG toute alliance avec le NPA.

    Oh, oh camarades du PG, réveillez-vous...Le NPA est là, juste à coté de vous, sur le terrain loin des combines d'appareils et de la chasse aux places.

  30. Nipontchik dit :

    Cécile Duflot DRH du PCF? Elle devra recaser Jacques Perreux....

    il en est qui croit que se proclamer antinucléaire leur assure une garantie d'élection et de poursuivre une déjà longue carrière politique

  31. jean ai marre dit :

    Pulchérie @147 Merci pour ton conseil amical et avisé. Je fais attention.
    Descartes @153 et les autres. Je vais essayer de rentrer dans la danse et de ne pas me faire éjecter.
    Concernant les pirouettes,.... tu connais ça c'est pour le message.
    A part de définir la productivité, tu sais débattre sur quoi ? C'est pour le messager.

    Témoignage : J'ai travaillé qq temps en ex R.D.A., en assistance technique,, c'est vrais que la productivité était inférieure à celle l'Allemagne de l'Ouest, et à la notre. Les ouvriers avaient le plein emploi et prenaient des vacances. Donc après la chute du mur, nous avons modernisé (qq fois abattus et reconstruits) les outils de production.
    De 4 unités nous en avons fait 2.Suite des courses, les ouvriers sont au chômage et ne prennent plus de vacances.
    Je vous laisse imaginer : le gain de productivité pour quel niveau de vie ?
    Le flux tendu, permet de réduire considérablement l'immobilisation du produit fabriqué. Donc l'argent immobilisé. C'est le but.
    Mais, je souhaiterais revenir à l'essentiel, à la question qui me taraude :
    Descartes, je te propose de relire la question que pose Gilles @66,@71, sur la socialisation des terres et des moyens de production, et d'y répondre sur le fond idéologique.

  32. maxou dit :

    Le PCF désigne Pierre Laurent
    La conférence régionale propose le responsable communiste comme tête de listes du Front de gauche.
    La conférence Parti communiste en Île-de-France a désigné, lundi soir, Pierre Laurent, coordinateur national du PCF, pour être tête de liste du Front de gauche aux élections de mars prochain dans la capitale. Par 226 voix pour, 26 contre, 49 abstentions, et 2 refus de vote, les quelques trois cents délégués soumettent cette proposition aux communiste franciliens, qui doivent se prononcer, jeudi et vendredi. En désignant Pierre Laurent, le PCF confirme sa volonté de conduire la liste
    en Île-de-France, les militants ayant validé ce principe en novembre, à 89 % des votants.
    Porteur de la démarche du Front de gauche.
    Lors d'une réunion, demain, avec les autres composantes du Front de gauche (Parti de gauche et Gauche unitaires), le PCF soumettra ses propositions « en vue d'un accord national sur les têtes de listes départementales dans toute la France », dans lequel s'inscrit la proposition pour l'Île-de-France, à indiqué Michel Laurent, secrétaire régional du PCF, devant les délégués. « S'agissant de la tête de liste régionale, nous avons réfléchi à faire une proposition qui rassemble les communistes et au-delà », a-t-il exposé. Après avoir « testé plusieurs solutions » sans succès pour tenir compte des candidatures de Patrick Braouzec, député communiste de Saint-Denis, et de Jean-Luc Mélenchon (PG°, qui revendiquaient tous deux la tête de liste, le choix « s'est porté à la majorité des secrétaires fédéraux, après toutes ces réflexions, sur Pierre Laurent ». Un choix « motivé par la volonté de faire porter la campagne par un jeune dirigeant qui marque le renouvellement, un responsable communiste de premier plan, porteur de la démarche du Front de gauche, élargi, qui ne dispose d'aucun mandat électif.
    Parmi les arguments des délégués qui ont fait part de leur préférence pour Patrick Braouezec, est revenu celui d'une candidature qui ne soit pas celle d'un chef de parti pour élargir le Front de gauche et ne pas donner l'image d'un rassemblement s'opérant derrière le PCF. Mais, pour la majorité des délégués, le PCF n'est « pas un handicap » mais un « atout » et un « artisan » du rassemblement, sans lequel il n'existerait pas. Pierre Laurent a inscrit sa candidature dans la volonté « d'animer la démarche du rassemblement pour porter le plus loin possible la dynamique du Front de gauche. » De son côté, Patrick Braouezec a fait savoir qu'il « soutiendrait loyalement la liste » mais qu'il ne souhaitait pas qu'un vote départage les deux candidatures. Un choix a été fait dans lequel il ne se reconnaît pas », et il ne souhaite pas, dans ces conditions, être candidat. Quand au Parti de gauche, il continue d'avancer la candidature de Jean-Luc Mélenchon comme « la plus crédible », mais sans en faire un « ultimatum », a déclaré hier l'un de ses animateurs, Éric Coquerel.
    Sébastien Crépel

  33. Descartes dit :

    @Vergnes (#172 et suivants)

    On assiste à la liquéfaction du PCF, qui était inévitable à partir du moment ou Robert Hue, en abolissant le "centralisme démocratique", à donné tous les pouvoirs aux élus. On est arrivé au point ou c'est le sauve-qui-peut général, chaque élu allant "à la soupe" qui lui paraît la plus appétissante...

    Le tract que tu cites est révélateur surtout de la bêtise des rares permanents nationaux qui restent. La première phrase du tract est à elle seule révélatrice:

    Le Front de gauche ce sont des hommes et des femmes, militants associatifs, syndicalistes, militants politiques, grévistes, sans papiers, artistes, intellectuels... qui osent porter courageusement leurs revendications et aspirations dans notre pays.

    L'énumération est assez étrange: on comprend la présence des "militants associatifs, syndicalistes, militants politiques"... mais que viennent faire là dedans les "grévistes" (un était temporaire, s'il en est...) avec les "sans papiers" et les "artistes et intellectuels" ? Le raton laveur n'était pas disponible ?

  34. VERGNES dit :

    Régionales: Buffet dévoile ses offres
    AFP
    16/12/2009 | Mise à jour : 16:22 | Ajouter à ma sélection
    Marie-George Buffet a dévoilé aujourd'hui l'offre du PCF à ses partenaires du Front de gauche en vue des régionales, proposant au Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon la direction des listes dans 5 régions, dont Rhône-Alpes, mais réservant l'Ile-de-France au PCF.

    "De façon symbolique, nous avons souhaité que chacune des trois formations fondatrices du Front de gauche- PCF, Parti de gauche, gauche unitaire- dirige la liste dans une des grandes régions", a déclaré la numéro un communiste. "Le PCF en Ile-de-France, en la personne de Pierre Laurent", numéro deux du parti, "le Parti de gauche en Rhône-Alpes" et "la Gauche unitaire en Midi-Pyrénées", a-t-elle dit.

    Le PCF propose aussi au Parti de gauche de diriger les listes dans quatre autres régions - Languedoc-Roussillon, Pays de Loire, Aquitaine et Poitou-Charentes.
    Le Parti de Jean-Luc Mélenchon conduirait ainsi "un tiers des listes régionales", le PCF 10 et la Gauche unitaire une, résume le Parti communiste. Cinq autres régions où les militants communistes ont choisi l'alliance avec le PS, ne font pas partie des négociations.

    Alors que Jean-Luc Mélenchon réclame la direction de la liste d'Ile-de-France, Marie-George Buffet a indiqué: "nous pensons que l'Ile-de-France, de par son histoire, doit être animée par une tête de liste du PCF".

    Ces propositions seront examinées ce soir par les partenaires du Front de gauche.

  35. Guillot dit :

    Combien y-a-t-il de militants de la GU en Midi Pyrénées ? Et le PCF lui propose la tête de liste !

    Réponse: 5! Qui va coller les affiches ?

  36. le Prolo du Biolo dit :

    @ 187 - Maxou

    "Parmi les arguments des délégués qui ont fait part de leur préférence pour Patrick Braouezec, est revenu celui d’une candidature qui ne soit pas celle d’un chef de parti pour élargir le Front de gauche et ne pas donner l’image d’un rassemblement s’opérant derrière le PCF. Mais, pour la majorité des délégués, le PCF n’est « pas un handicap » mais un « atout »"

    Le PCF nous a déjà fait le coup aux présidentielles.
    Quand on attirait son attention sur le fait que MG Buffet comme candidate de l'union des comités anti-libéraux faisait trop récupération par le PC vis-à-vis des militants des autres formations et des électeurs, et risquait de faire fuir pas mal de monde, il nous répondait qu'il ne voyait pas le problème.

    Résultats: pas de candidature unitaire et 1,93 % pour le PCF

  37. maxou dit :

    @ 191,le Prolo du Biolo,
    Je m'excuse, mais, en mars..... Présidentielles ou régionales ?

  38. jennifer dit :

    Merci Carole G
    Bizarre, hier mon post 99 ne passait pas, alors je l'ai tronqué 2/3 fois et maintenant toutes ces versions passent. Excusez de la répétition. Descartes aussi devrait lire ce texte de voltaire. net sur la question du racisme anti-blanc.

  39. jennifer dit :

    Sur France Inter ce soir: il paraît que Hugo Chavez était la vedette aujourd'hui à Copenhague. J'aimerais bien savoir ce qu'il a dit!

    Et ce soir aussi, Le Pen à la radio: voilà à quoi a abouti Sarko avec son débat sur l'identité nationale. Il a donné une énorme plateforme au FN!

  40. Annie dit :

    Un bon aricle sur Télérama concernant la privatisation de la Poste :

    http://www.telerama.fr/idees/pourquoi-vouloir-absolument-privatiser-la-poste,50337.php

  41. langue-rouge dit :

    La GU est donc récompensée de son léchage de botte.
    Une tête de liste dans une région comme les Midi Pyrénées pour une orga qui ne doit pas y compter plus d'une quinzaine d'adhérents et sympathisants, Picquet payé par le PCF comme attaché parlementaire d'un élu européen du PCF, décidément, ça rapporte d'être le petit toutou de colonel fabien.
    Quelle déchéance pour des camarades que j'ai pourtant cotoyé quand j'étais à la LCR ! Tout ça pour ça ?

    Je peux reprocher beaucoup de choses à mon parti sauf une chose est elle a son importance, la droiture. On ne se vend pas pour avoir des strapontins quitte à avoir un nombre ridiculement bas d'élus pour une orga comme la notre.
    On peut parfois être un peu trop sectaires, on peut parfois hésiter à faire des compromis que je juge pourtant indispensables dans certaines conditions mais on ne se vend pas pour un siège.

  42. Lionel - PG44 dit :

    Eh bien, il semblerait qu'en Pays de la Loire l'alliance de l'autre gauche se fasse... PG, PCF, GU, NPA, FASE, Alternatifs, République et socialisme ! Samedi ça devrait être acté. Ca s'arrose !

  43. Guillot dit :

    @langue rouge

    Je confirme, de la bouche même d'une adhérente de la GU que je connais bien : "nous sommes entre 4 et 5 sur Midi Pyrénees"

    @Lionel PG44.
    Comment veux tu que cela aboutisse, l'accord unitaire, puisque le PCF attribue ce soir déjà la tête de liste au PG sans que la NPA y ait été consulté ?
    Cela ne me dérange pas que la tête de liste en PDL soit donnée au PG,mais QUI en a décidé ? Pour quel contre partie ? Trouves tu normal que le NPA local soit mis devant le fait accompli ?

  44. Mazan dit :

    Descarte (post 153)

    « Tu as affirmé que la productivité du travail en URSS était « comparable à celle des USA ». Je t’ai demandé sur quelles statistiques tu basais ta comparaison. Sur cela, pas de réponse. »

    Réponse en te rappelant que le post 134 porte sur les années 80 : «  Le potentiel économique et militaire soviétique s'est développé rapidement. De 1965 à 1982, soit pendant le règne de Brejnev, l'économie soviétique se développa à un rythme supérieur à celui de l'économie américaine. Au cours de ces dix-huit années, le revenu national de l'URSS a ainsi augmenté de 1,5 fois, la valeur globale de la production industrielle de 1,9 fois et de 1965 à 1975, le revenu national soviétique est passé de 62% à 67% de celui des États-Unis. Parallèlement, le taux de croissance annuel des dépenses militaires fut de 8,5% pour la période 1971-1975 et de 5,3% pour la période 1976-1980 alors que les dépenses militaires américaines n'accusaient qu'une croissance annuelle de 5,4% et de 1,3% durant les mêmes périodes. Les dépenses militaires soviétiques, représentant en 1965 67% de celles des États-Unis, équivalèrent à 117% de celles-ci en 1974, et elles sont demeurées supérieures jusqu'en 1980. Les forces armées de l'URSS se sont donc accrues rapidement. Exemple: le nombre des armes stratégiques que possédait l'URSS en 1965, n'équivalait qu'à 30% de celui des armes stratégiques dont disposaient les Américains. En 1970, c'est-à-dire cinq ans plus tard, les armes stratégiques de l'arsenal soviétique représentaient déjà 105% du stock américain. À la fin des années 70, ce pourcentage était porté à 138." (Études internationales 1985)

    Productivité : « La productivité du travail est définie comme la production (en termes de quantité de biens ou de services produits) obtenue pour chaque unité du facteur de production « travail » utilisé. Par exemple, si le travail est mesuré en nombre d’heures travaillées, la productivité sera égale au ratio entre la quantité produite sur une période temporelle (un jour, une semaine, une année) et le nombre total d’heures travaillées par les employés pendant cette période. »
    Fait le calcul de la productivité et des gains de productivité dans le secteur de l'armement que l'URSS a dû faire pour dépasser en 5 ans les USA, en partant d'un retard de 70%.

    Revenu national = PIB + (Revenu Net du travail, de propriété, des entreprises reçues du reste du monde) - la consommation de capital fixe - les impôts

    « Je t’ai donné les chiffres du PIB par habitant (en 1989) des deux pays, montrant qu’à cette date l’américain moyen « produit » 2,5 fois plus que le soviétique moyen. Sur ça, pas de réponse non plus. »

    Réponse ci-dessus + ces remarques :

    1) Faut savoir, dans le post 130, tu donnes le « PIB per capita » et ici le « PIB par habitant ». A vouloir faire le beau on fini par passer pour un beauf. Tu confonds tout. Tu y perds encore ton latin. Le « PIB per capita », ça n'existe pas. Ce qui existe « per capita », c'est le RNB. Ce qui peut se calculer par habitant, c'est le PIB.
    2) Faut comparer ce qui est comparable. On parle des années 80 et toi, sans en avoir l'air, des années 90. Tes chiffres correspondent au processus de dislocation finale de l'URSS qui verra son PIB divisé par 2. En 1980, au USA, le BIP par habitant était de 12 000 US$.

    « Seul argument pour soutenir cette « comparaison », l’équivalence entre les programmes spatiaux et les armements des deux pays. Mais en concentrant tous les moyens disponibles sur un petit nombre d’objectifs, on peut aboutir toujours à ce résultat. Le problème, c’est que pour soutenir cette compétition, les USA dépensaient quelque 18% de leur PIB, contre près de 40% pour l’URSS. Ce qui s’est traduit dans un désastreux décalage dans les niveaux de vie que tu ne veux pas voir… Crois tu vraiment que le niveau de vie du soviétique moyen était « comparable » à celui de l’américain moyen ? »

    Réponse : voir toujours ci-dessus + ces remarques :

    1) « Mais en concentrant tous les moyens disponibles sur un petit nombre d’objectifs » Un « petit nombre d'objectifs ». Quel sens de l'euphémisme! Tu n'a jamais entendu parler de la guerre froide, de la course aux armements dont l'objectif était la guerre, la paix ou l'équilibre de la terreur, c'est à dire des masses colossales de capitaux, de techniques, de recherches, de processus de production etc...à mettre en œuvre.
    2) « on peut aboutir toujours à ce résultat ». Qui? Toi chevauchant ton ordi?
    3) « Le problème, c’est que pour soutenir cette compétition, les USA dépensaient quelque 18% de leur PIB, contre près de 40% pour l’URSS. Ce qui s’est traduit dans un désastreux décalage dans les niveaux de vie que tu ne veux pas voir ».

    Qu'est ce qu'un faussaire? Rien de tel que quelques exemples pour illustrer :

    - Par exemple vous écrivez (j'écris) « cette « productivité » militaire et spatiale a exproprié la population russe de ses besoins sociaux », et vous ajoutez « d’où l’inutilité de ce régime ». Eh bien non, ce n'est pas vous qui l'avez écrit. C'est le faussaire 10h35minutes plus tard qui dévoile son chef œuvre : « désastreux décalage dans les niveaux de vie que tu ne veux pas voir ».

    - Par exemple vous écrivez « Les gains de productivité là aussi énormes réalisés en URSS ont été parasité, détournés au profit de la course aux armements dans le cadre de la guerre froide et de la recherche spatiale au détriment des besoins sociaux » et vous donnez des chiffres situant le problème du parasitisme (« L’industrie de défense 20% du revenu national, 8% du Produit intérieur brut et 47% des dépenses publiques pour les besoins de l’Armée rouge » - post 134). Eh bien non, vous n'avez rien compris. C'est le faussaire 9h44 minutes plus tard qui vous sort de son chapeau « le problème » : « Le problème, c’est que pour soutenir cette compétition, les USA dépensaient quelque 18% de leur PIB, contre près de 40% pour l’URSS. »

    Mais le problème, ce n'est pas celui du copiste qui d'ailleurs ne conclue pas. Le problème, c'est que en acceptant la course aux armements, en s'alignant ainsi sur l'impérialisme US, la bureaucratie soviétique a dépossédé la population russe de la révolution de 17.

    Quant au copiste, il a une chance d'être reçu à son CAP de faussaire. C'est le passe port de toute bureaucratie.

  45. BA dit :

    Lundi 14 décembre 2009 :

    Un million de chômeurs arriveront en fin d'indemnisation en 2010.

    Un million de chômeurs épuiseront leurs droits à indemnisation en 2010, après 850.000 cette année, selon une note de Pôle emploi consultée par l'AFP. FO, la CGT et la CFTC criaient lundi à l'"urgence" alors que le patronat admet "un vrai sujet" mais veut "plus d'éléments pour réfléchir".

    Patronat et syndicats étaient réunis pour leur négociation sur "la gestion sociale des conséquences de la crise sur l'emploi".

    La question des chômeurs en fin de droits, traitée par un groupe de travail qui se réunira entre le 20 et 22 janvier, ne sera pas abordé en séance plénière avant le 26 février, a déploré Stéphane Lardy (FO). Or, "il y a une urgence sur les fins de droit dont le nombre est en train de monter en flèche, et l'Etat est concerné".

    "La problématique des fins de droit, et particulièrement des seniors va exploser dans les mois qui viennent, on demande une solution avant que ce ne soit catastrophique", a souligné Gabrielle Simon (CFTC), déplorant un service public de l'emploi qui "ne sait réagir que quand la situation est dégradée".

    Selon les chiffres de Pôle emploi, "le nombre de sorties du régime d'assurance chômage pour fin d'indemnisation est estimé à 850.000 en 2009, et 1.000.000 en 2010" et "le nombre d'entrées en Allocation Spécifique de Solidarité est estimé à 149.000 en 2009, et 170.000 en 2010".

    Moins de 20 % seraient donc éligibles à l'Allocation spécifique de solidarité (ASS), environ 450 euros versés par l'Etat sous condition de ressources du ménage.

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jFJyhDU7TnurfC2LxWs16bPF1HDQ

    En clair :

    - en 2010, un million de chômeurs arriveront en fin de droits ;

    - 170 000 chômeurs auront le droit de toucher l'Allocation Spécifique de Solidarité (450 euros par mois) ;

    - 830 000 chômeurs se retrouveront sans rien.

  46. VERGNES dit :

    @Lionel PG 44

    Effectivement Samedi 19, c'est la réunion d la derniére chance.
    Mais c'est la direction du PC qui décide qui sera tête de région, alors que dans 3 départements des PC vont avec le PS au 1er tour, et qu'aux Européennes le NPA a fait un score plus élevé que le FdG.

    Mais bon, je sais que mes camarades du NPA ne renoncent pas à faire l'unité. Je souhaite que ceux du PG soient à la hauteur de l'enjeu....pas comme dans les autres régions où le PC part avec le PS au 1er tour.

    La balle est dans votre camp

  47. VERGNES dit :

    Jean-Luc Mélenchon se fend d'un billet et d'articles quand Dray est malmené par le PS

    Par contre queudal quand Besancenot est malmené par la police pour défendre le service publique.

    C'est navrant, mais bon....

  48. Sébastien dit :

    Camarades,

    Je viens par ce post attirer votre attention sur le cas d'un jeune étudiant franco palestinien emprisonné en israel après avoir été condamné par un tribunal militaire d'occupation sans aucune preuve,simplement pour un " délit d'intention".
    Il est en prison depuis bientôt 5 ans dans la plus grande indifférence en france.
    Un comité de soutient existe depuis un peu plus d'un an et c'est francois cluzet qui est parrain du comité qui a piquer une colère contre coppé sur france 2 il y a environ un mois qui a permis un semblant de médiatisation....
    J'habite à Toulouse et sort à l'instant d'une soirée de soutient à la bourse du travail.
    Le groupe communiste à la mairie de toulouse a fait voter un voeu de solidarité envers Salah Hamouri et le groupe Ps s'est abstenu ! J'en suis malade ! il ne faut pas froisser Israel !
    Le silence autour de cette affaire est un scandale quand on voit le deux poids deux mesures par rapport au soldat Gialit,Ingrid Betancourt,Clotilde REISS etc.......
    Le problème c'est que Salah est arabe et de gauche ! et que condamner une décision de justice militaire illégale c'est pas dans l'ère du temps.....
    Camarade Mélenchon je te demande de prendre position concernant cette affaire et de te servir de ta notoriété pour faire part de tout ca dans les médias......
    De plus en plus de collectifs se montent et on a besoin de soutient politique......
    Seb de Toulouse.........

    http://www.salah-hamouri.fr/


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