14déc 09
Reprendre le fil du dialogue sur un blog est plus compliqué qu’on peut en juger vue de l’autre côté de l’écran de l’ordinateur. Mais l’interruption du fil d’écriture n’a pas été celle de l’image ou du son. Cette semaine j’ai eu plusieurs rendez vous importants sur les médias. J’espère que cela aura servi nos idées. En tout cas j’ai fait ce que j’ai pu. Et pour le reste l’actualité n’a cessé de me tirer par la manche. J’y circule dans cette note sans me soucier de chronologie, de la réforme du lycée au Chili en passant par le programme du Modem et la convention du Parti de gauche. A sauts et gambades !
UNE NOUVELLE PHASE DE L’OPINION
Toute l’attention s’est concentrée sur le sommet de Copenhague. Quel que soit le résultat, en dépit de lui, c’est là une bonne chose. Une opinion publique mondiale se construit. Elle le fait autour de l’idée d’un intérêt général des êtres humains. C’est un renversement complet des paradigmes de la pensée commune des années quatre vingt dix. Ainsi le curseur progressiste est repris en main. Après des années d’évidences néo libérales, pour un nombre croissant de personnes, le système n’est plus légitime. Le sentiment qu’il conduit à une impasse gagne de tous côtés. Il suffit de constater le nombre des retournements de veste autour de nous. Lire celui-ci ou celle là qui tout soudain encense la taxe Tobbin, conchie le libre échangisme, dénonce l’aveuglement «court-termiste» du marché, est sans doute parfois irritant tant est vif en nous le souvenir du temps où ils soutenaient le contraire contre nous et avec quelle morgue ! Mais les repentis sont utiles. Ils minent le mur du consensus d’hier. Si nous travaillons bien, en dix ans nous aurons totalement inversé le cycle des idées dans une majorité des têtes. Mais, bien sûr, tout peut aller plus vite, bien plus vite, si un accident de parcours vient bloquer le système avant. Nombreux sont les signes qui attestent cette fragilité radicale. Après l’incident de paiement à Dubaï, puis celui du délabrement du budget de l’Etat de la Grèce. Demain un autre et ainsi de suite. Surtout le système est incapable de s’auto réguler. On le voit bien avec le redémarrage de l’économie de casino et l’envolée sporadique des cours de bourses, l’explosion des bénéfices bancaires, la fête somptuaire des rétributions de traders. Il n’y a pas de pilote dans l’avion. Ainsi, le scénario latino américain qui a conduit à la vague des révolutions démocratiques augmente sa probabilité en Europe. Notre consigne est donc de travailler sans désemparer à préparer les solutions qu’il faudra mettre en œuvre pour faire face. Et tout autant à préparer les outils d’élaboration et de conviction pour faire ce travail je veux parler de nos forces politiques si mal en point à gauche.
ELLE A GAGNE SUR TOUTE LA LIGNE
La semaine passée se tenait des assises nationales du Modem. Le traitement du sujet se concentra pour beaucoup d’observateurs sur l’invite faite par Ségolène à propos d’une union dès le premier tour avec le parti de François Bayrou. Cette approche a sa pertinence. Ségolène a en effet idéologiquement tout gagné au PS. A preuve comment Martine Aubry a tout cédé sur ce sujet en direct sur France 2 puis sur France Inter. Je voudrai ici rappeler ses propos puisqu’on conteste parfois leur réalité. Sur France 2 le 26 novembre : « Nous souhaitons rassembler la gauche et tous ceux, démocrates, humanistes, donc le MoDem par exemple, qui partagent le même projet que nous. » Puis sur France Inter le 9 décembre : « Je crois qu’il [Bayrou] a à peu près répondu à son congrès à Arras. Il a dit : nous n’irons nulle part où on peut soutenir Nicolas Sarkozy. Donc nous allons le voir. Deuxièmement il faut une clarté dans le projet. Pour l’instant j’ai noté qu’il y avait des évolutions. Un soutien des services publics plus important que ce qui avait été fait en Europe. La fiscalité ; il y a quelques temps François Bayrou nous disait : il faut prendre 4 points aux ménages pour financer les entreprises. Aujourd’hui il nous dit il faut taxer les transactions financières comme nous le disons. Donc il y a des évolutions. Serons-nous d’accord sur tout ? Nous le verrons. Nous en discuterons. […] Je souhaite que tous les démocrates et tous les humanistes se retrouvent avec les hommes et les femmes de gauche. » Le 6 décembre à Arras le Modem a en effet adopté son programme intitulé « Le Projet Humaniste ». On y lit certes la taxation des transactions financières qu’a notée Martine Aubry. Mais on y retrouve aussi bon nombre de mesures libérales déjà défendues par Bayrou à la présidentielle 2007. Et là où le projet final du Modem reste silencieux sur certaines modalités de financement, les travaux préparatoires de ce congrès programmatique donnent des pistes beaucoup plus précises.
UN EXEMPLE TRES PARLANT
Je ne veux en prendre aujourd’hui qu’un seul exemple. Il porte cependant sur une question décisive : le budget de l’Etat. Bayrou propose « d’ introduire une disposition constitutionnelle visant à fixer un plafond au déficit budgétaire, ainsi que l’équilibre des comptes de la sécurité sociale et des collectivités locales. » Cette disposition présentée comme de simple bon sens supposerait la « nécessité d’une discipline financière contraignante, imposant une hausse des recettes fiscales et une réduction de certaines dépenses. » Le projet du Modem ne détaille pas en quoi consiste ce plafonnement ni exactement comment le compenser en terme de hausses d’impôts ou de réductions de dépenses. On pourrait objecter qu’un tel plafond existe déjà avec les critères du traité de Lisbonne. Mais ce serait persifler, non ? On peut y voir plus clair en consultant le document préparatoire de cette Convention du Modem. Il envisageait « une contribution exceptionnelle collective temporaire dans le cadre d’un plan de redressement des finances publiques (par exemple sous forme d’augmentation de
EN GENERAL
En fin de note je veux encore dire quelques mots, en général, sur le moment écoulé comme j’ai eu à le vivre. J’ai parlé de mes interventions dans plusieurs médias. Comme ils sont chronophages ! Le temps pris alors n’est pas disponible pour ce blog. Chaque invitation m’oblige à une préparation que je veux sérieuse et appliquée. Je lis des fiches et encore des fiches ! Me voici donc contraint comme un étudiant qui passerait un grand oral permanent. Ensuite il y a le temps pour répondre aux polémiques que mon expression déclenche. Le mode n’en est pas toujours aimable. Certaines fois, la violence des adresses qui me sont faites sont à couper le souffle. Tel personnage du monde médical m’accroche et me traite en deux pages de tous les noms et notamment de Pinochet, de Pol Pot et ainsi de suite. Peut-être me suis-je trompé ou exprimé d’une façon qui n’est pas juste, mais pourquoi ces insultes ? On peut me convaincre. D’autant que je n’hésite pas à reconnaître mes erreurs quand j’en fais (qui n’en fait pas ?) ainsi qu’on l’a vu sur ce blog à deux ou trois reprises Qui décrète qu’il ne peut me convaincre avoue qu’il se satisfait de m’avoir pour cible. Pourquoi pas. Il est vrai que je ne vise aucun consensus. Mais dans le choix de l’usage de mon temps d’explication, je choisis d’ignorer les rustres. Cependant, plus souvent encore je me sens tenu de m’expliquer parce que je sens la force sincère de l’interpellation qui m’est faite. Une fois cela fait, il reste encore beaucoup à travailler. Ainsi parfois, il faut faire un intense travail de recadrage des informations données sur mes propos. Et cela quand bien même ce que je dis est écrit ou consultable en vidéo ou audio. Ainsi à propos de ma proposition faite aux Verts sur le sujet du deuxième tour des élections régionales à l’occasion d’un débat radiophonique avec Daniel Cohn Bendit. J’en parlerai bientôt de nouveau. J’attends pour cela qu’une nouvelle date de rendez vous soit proposée par le Parti Vert. Pour l’instant c’est silence radio, téléphone vide et ainsi de suite. Et pendant ce temps, bien sûr, roule la vie. Mes centres d’intérêts sont tous passé sous la lumière en si peu de temps !
LE LYCEE EN LAMBEAUX
Beaucoup n’ont retenu que la suppression de l’histoire en terminale S dans la réforme actuelle du lycée. Il est vrai que c’est très choquant. En terminale, les élèves sont au seuil de la majorité civique. On peut penser qu’il y a importance pour eux à maitriser la connaissance de la période contemporaine qui était au programme jusque là. La deuxième guerre mondiale et la cinquième république… Tout de même. On nous objecte qu’il y aura un horaire renforcé en classe de première. Bof ! On connait ce numéro de cache misère. La vérité est plutôt que ce programme de 1ère va devenir totalement indigeste car il inclura dans une même année l’apprentissage des évènements historiques depuis le 19ème siècle jusqu’à aujourd’hui … De Napoléon premier à la décolonisation ! Mais ce n’est pas tout. Il ya bien davantage. La réforme percute bien plus largement l’organisation des enseignements. La réforme du lycée par Luc Chatel prévoit un allègement général des grilles horaires d’enseignement en lycée général et technologique. Ce n’est fait que pour cela. C’est seulement une affaire de gros sous ! Il n’y a donc pas que l’histoire qui est touchée. Les Sciences économiques et sociales connaissent également une perte nette. L’option de 2h30 dans cette matière en seconde est supprimée. La création d’un enseignement obligatoire de 1h30 d’économie ne doit pas faire illusion. D’abord parce que ce n’est pas la même matière, ensuite parce que le compte final reste à la baisse. Parfois les suppressions sont ubuesques. Ainsi quand la physique-chimie est aussi écornée, notamment en classe de première 1ère Scientifique où la grille horaire est allégée de 30 %. Et ce ne sont que des exemples. Il faut repérer dans ce massacre les bêtises liées au zèle de petits faiseurs d’économies en chambre dont on se demande s’ils connaissent vraiment le système éducatif. N’aurait on pas fait travailler un cabinet conseil aussi dans ce cas ? Exemple. Le gouvernement s’est penché en priorité sur la voie générale. Au point d’oublier que la seconde n’est pas seulement « générale » mais « générale et technologique » dans l’organisation actuelle du lycée. Dès lors, en l’état actuel, le jeu initial de suppressions d’options et d’horaires conduit à une liquidation des enseignements technologiques en classe de seconde ! Là où il y avait jusqu’à six heures possibles, il n’en reste plus qu’une au maximum.. Si ces grilles horaires devaient être appliquées, elles déstabiliseraient toute la voie technologique en la réduisant à la portion congrue.
Cela au moment où tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut au contraire la renforcer. Je crois que le gouvernement vient de se rendre compte de l’énormité de cet oubli. En effet Luc Chatel a annoncé jeudi 10 décembre qu’une réforme de la voie technologique serait annoncée en 2010 ! Etrange quand même. Un an de décalage par rapport à la mise en œuvre de la réforme de la voie générale ? Comment ca peut marcher ? La classe de seconde est commune aux deux voies ! On voit mal comment cela peut marcher. Mais le but c’est peut-être que ça ne marche pas. Enfin je suis soulagé de voir que la bonne tradition d’oubli de l’enseignement professionnel est confirmée. Au cas précis : pas vu pas démoli ! Mais il est vrai que la réforme Darcos du bac pro en 3 ans avait déjà fait le même travail d’allègement général. Elle doit permettre d’économiser 15 % des moyens de l’enseignement professionnel, soit 8 000 postes. Dans le même temps, le gouvernement accélère les fermetures de Lycé Professionnels publics au profit de l’apprentissage : 71 lycées professionnels publics fermés depuis 2002 par les gouvernements de droite successifs, dont 31 rien que depuis 2007 !
La Convention du Parti de gauche a consumé une énergie si importante. C’est que nous sommes condamnés au sans faute. Trop encombrant pour être ignorés, trop petits pour pouvoir compter sans ouvrir les portes à coups de pieds! Cette convention vient un an après notre fondation. Le style de la communication de notre maison interdit formellement toute vantardise et roulage de mécaniques. Je m’y tiens, même si pour une fois, ce jour là, j’avais du mal à cacher ma fierté au vu du travail accompli en si peu de temps. Le plus spectaculaire dans cette convention était la mise en lumière de l’existence d’un véritable collectif, d’une équipe. Autrefois on aurait dit une équipe «de direction». Aujourd’hui il est plus juste de parler d’équipe «d’impulsion». Même si le mot est moins familier il décrit cependant bien ce qui se passe. Les responsables de tous ordres se succédaient à la tribune, et dans les réunions disjointes, en plein maitrise et responsabilité dans leur domaine d’action. Leur travail à ce moment consistait à faire aboutir des discussions engagées depuis des mois. Par exemple, lorsque Claude Debons a conclu la séquence de travail sur le texte de notre manifeste « Lignes d’Horizon » qui va maintenant être mis en débat jusqu’au congrès. Nous savions tous qu’il avait déjà accompli avec son compère Jacques Rigaudiat un travail de fond. Imaginez : cinq allers retour du texte entre divers niveaux militants dont deux temps de rédaction ouverts a tous les adhérents du parti. Combiner l’ouverture d’une procédure et la rigueur d’un aboutissement est un défi. Notre méthode est donc une première. Une série d’interventions remarquées a été celles des militants venus de tous les horizons de la gauche qui rejoignent notre chantier politique. Et à la fin, en clôture, l’intervention de Martine Billard a été un temps qui fera notre histoire. Car le cycle de la Convention a inscrit notre parti dans le champ de l’écologie politique. Cet élargissement considérable du champ de vue du PG est une illustration de ce que nous entendons par «parti creuset». Notre propos est moins de fusionner des passés que de se mettre en ordre commun devant l’avenir. Dans ce contexte la place éminente qui m’est donnée par le Parti n’est ainsi qu’un mandat parmi d’autres sinon qu’il est davantage en lumière. La question va donc se poser dans les meilleurs délais de banaliser mon mandat en le faisant changer de main et de tête. Le Parti de gauche n’est pas le parti d’un homme comme on l’a fielleusement suggéré à plusieurs reprises, non seulement parce que la pratique démontre le contraire mais aussi parce que l’intéressé n’est pas candidat à cette fonction. Ne croyez pas que je sois atteint d’un excès de modestie. C’est tout le contraire. Je pense qu’un travail est achevé, comme un chef d’œuvre à l’ancienne, quand il peut se passer de vous. Et je fais mienne, en souriant, la remarque du pape de l’an mille « le triomphe du disciple est la gloire du maitre». J’invite les amateurs éclairés de bonne politique bien construite à regarder sur le site du Parti de Gauche nos marmitons à l’œuvre. Le site du Parti de gauche rend compte de nos travaux car une fois de plus le bataillon de militants qui fait vivre nos médias a réussi à fournir une prestation de professionnels de haut vol pour le compte rendu.
LE CHILI TOUJOURS
Je lis les résultats ce matin du premier tour de l’élection présidentielle au Chili. Pour en parler je recopie un extrait de la note qu’en donne Alexis Corbière sur son blog. C’est mieux. J’ai la gorge serrée en constatant l’ampleur du gâchis que la ligne démocrate du PS chilien a provoqué. La gauche en miette, pulvérisée et humiliée par la victoire annoncée du candidat de droite. Pourvu que cela serve de leçon !
« A l’heure où ces lignes sont écrites (quelques modifications des résultats sont encore possibles à la marge), la droite ultralibérale, héritière des années Pinochet est largement en tête au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Son candidat, Sébastian Pinera, a obtenu 44,03 % des voix. Les sommes financières injectées dans la campagne sont colossales. La photo de ce personnage est partout sur les murs des villes. Il faut savoir que cet homme est l’un des plus riches du pays. Il est par exemple actionnaire majoritaire de la compagnie aérienne nationale Lanchile, propriétaire d’une chaîne de Télévision, d’un club de football (le Colo-Colo en tête du championnat), etc. Il a établi principalement sa fortune sous la dictature militaire, puis en introduisant dans le pays les cartes de crédit organisant ainsi le surendettement de millions de chilien. Le Ministre des finances du sinistre Pinochet se nommait alors… José Pinera, frère de Sébastian. La famille, cela aide parfois dans les affaires. Ce dernier peut donc être comparé à une sorte de « Berlusconi chilien » les scandales de mœurs en moins.
Mais en vérité, la force de cette droite repose essentiellement sur la faiblesse du Parti socialiste, et autres forces sociales-libérales qui, depuis 20 ans date du retour de la démocratie, ont fait le choix de s’unir dans une coalition, la Concertacion, avec la Démocratie Chrétienne (DC). Depuis deux décennies, cette coalition dirige de façon ininterrompue le pays. Malgré quelques mesures en direction des plus défavorisés, les inégalités sociales sont aujourd’hui plus fortes que jamais, alors que le pays s’est considérablement enrichi. Hier, le candidat de la Concertacion, le Démocrate-Chrétien Eduardo Frei (ancien Président de 1994 à 2000) soutenu par le PS, réalise le très mauvais score de 29,62 %. Avec près de 15 % de voix perdues par rapport à 2005, c’est la démonstration du décrochage électoral puissant qui frappe cette alliance PS et DC.
Le jeune député, élu initialement comme socialiste, Marco Enriquez-Ominami, après avoir essayé d’être le candidat de la Concertacion, avait décidé de se présenter ensuite comme candidat indépendant. Fortement aidé par les principaux médias, tous entre les mains de patrons liés à la droite, il aura mené une campagne « au dessus des clivages traditionnels » rassemblant des gens de droite et de gauche. Il obtient un prometteur 20, 12 %, mais qu’il aura du mal à faire fructifierà l’avenir. Déjà, au soir du premier tour, il ne donne aucune consigne de vote pour le second « par respect pour son électorat ».
La gauche sociale et sans ambiguïté s’est retrouvée pour l’essentiel derrière la candidature de Jorge Arrate. Il obtient 6,21 % des suffrages malgré une campagne difficile menée avec peu de moyens financiers. Ancien Président du PS, et Ministre du gouvernement Allende en 1972, il a été soutenu par une large coalition nommée Juntos Podemos Mas dans laquelle se retrouve une dizaine d’organisations dont le Parti Communiste. Le PC Chilien peut se réjouir des effets de ce « Front de Gauche ». Pour la première fois depuis le retour de la démocratie, il y a 20 ans, les communistes obtiennent 3 députés à l’Assemblée nationale. C’est une belle percée à mettre au profit de la campagne menée en commun autour de Jorge Arrate.
Au soir du premier tour, Jorge Arrate a appelé tous ses soutiens à rester « Juntos » (c'est-à-dire : Ensemble). Il se dit prêt à tout faire pour battre Pinera en appelant à voter Frei, mais demande une rencontre politique, car il ne veut plus donner « de chèque en blanc pour la Concertacion ». Le second tour ayant lieu le 17 janvier, les jours qui viennent vont être décisifs. Quoiqu’il arrive à partir de demain, une nouvelle page de la gauche chilienne va s’écrire. Les forces regroupées (PC, Nueva Izquierda, PAIZ…) dans la campagne de Jorge Arrate y joueront un rôle décisif. »
@BA (200):
Complément d'information dans le journal du net :
Moins de 20% seraient donc éligibles à l'Allocation spécifique de solidarité (ASS), environ 450 euros versés par l'Etat sous condition de ressources du ménage. Le patrimoine est aussi pris en compte, et selon des témoignages de l'association de chômeurs MNCP, le demandeur est invité d'abord à vider ses éventuelles économies ou à vendre son logement s'il en est propriétaire.
"La négociation portait sur les mesures d'urgence face à la crise, or on est en train d'escamoter un point important, la problématique des fins de droit, ce n'est pas acceptable", a protesté Maurad Rahbi (CGT).
"C'est la priorité des priorités, il faut prendre le problème à bras le corps comme pour le chômage partiel", a ajouté M. Rahbi, pour qui "ça traîne".
"Il faut que l'Etat modifie les règles pour qu'on en intègre beaucoup plus" en ASS, "c'est d'abord eux que la crise concerne et c'est eux qu'on traite en dernier, on ne peut pas continuer à ce rythme", a-t-il poursuivi.
"On est conscient que c'est un vrai sujet mais il nous faut plus d'éléments pour y réfléchir", a réagi Dominique Castéra, DRH du groupe Safran et chef de file de la délégation patronale.
"On a eu des chiffres mais qui ne sont pas encore tout à fait exploitables, manquent les chiffres du Revenu de solidarité active", a-t-elle dit.
En octobre, 2,038 millions de chômeurs avaient droit à une indemnisation versée par l'assurance chômage et 311.200 percevaient l'ASS de l'Etat.
Un chômeur non indemnisé peut ne percevoir ni ASS, ni RSA si son conjoint travaille et que le foyer atteint un seuil de ressources.
Environ un chômeur sur trois est dans ce cas et ne perçoit aucun revenu de remplacement.
@VERGNES
Peut-être qu'un commentaire ou un billet de Jean-Luc Mélenchon est à venir...
XD
@Guillot post 198
C'est donc pire que ce que je pensais, la GU 4-5 militants en Midi-Pyrénées et une tête de liste pour le Front de Gauche. Tout ça me donne la nausée, la lutte des places pour idéal et après ça se permet de donner des leçons au NPA ?
@Vergnes
Ce qui est bien dans cette situation c'est que la très grande majorité des unitaires du NPA ne se font plus guère d'illusions sur les directions du PCF et du PG. C'est absolument indispensable pour arriver à construire un cadre unitaire parce que cela suppose que l'on ne s'appuie plus sur le bon vouloir et les bonnes grâces des dirigeants du PCF et du PG mais sur des compromis nécessaires avec un vrai rapport de force.
Et un vrai rapport de force cela suppose un NPA fort et implacable non seulement sur ce qu'il est prêt à lâcher pour construire l'unité (ne pas exiger des autres qu'ils ne participent pas aux exécutifs, accepter un programme antilibéral et pas réellement anticapitaliste...)mais aussi sur ce qu'il est prêt à défendre (son indépendance politique, un programme de rupture avec les politiques de gestion sociales-libérales, le lien avec les luttes...).
Une partie des unitaires par contre croient encore qu'en se ralliant sans combattre, en ordre dispersé, l'unité partielle sur les bases du PCF et du PG va renverser les montagnes.
Pourtant, le scénario on le connait déjà.
La montagne des camarades picquetistes a accouché d'une souris un groupuscule de 90-100 camarades aux ordres de la direction du PCF qui leur donne de temps en temps un petit morceau de fromage (un poste de permanent pour Picquet, une tête de liste et quelques élus pour les régionales). Et sans le NPA, le Front de Gauche ne sera jamais cette alternative au social-libéralisme.
Alors que reste t-il à part quelques postes de vice-président, quelques dizaines d'élus et de belles cravates pour siéger dans les hotels de régions ?
Il parait que c'est comme ça qu'on fait de la politique autrement à coups de répartition de sièges d'élus, de promesses de postes, d'exclusion de l'empêcheur de tourner en rond (le NPA).
Et Mélenchon n'a toujours rien dit sur l'agression manifeste dont a été victime Besancenot alors qu'il s'est permis de défendre Julien Dray. Que dire de plus sinon que ça confirme tout le reste.
Mais bon, il faut bien continuer, et il le faudra bien après les régionales. Alors on fera semblant d'oublier, on se remettra à discuter mais je connais quelques jeunes militants naïfs du NPA qui ne sont plus aussi naïfs aujourd'hui. Ils ont vu de près ce que c'est que la politique politicienne, les manips, le bluff, la course aux postes d'élus, les exclusives. La direction du NPA aurait certainement du aller un peu plus loin dans les compromis mais pour le reste, je n'ai rien à lui reprocher.
Comment s'étonner après que certains se réfugient dans le tous pourris ?
Je suis écoueuré, déçu chaque jour un peu plus par les dirigeants du PG après l'avoir été par ceux du PCF mais j'ai paradoxalement chaque jour un peu plus d'espoir du côté des militants de base, ceux avec qui je me bats tous les jours dans les luttes.
Les coups reçus ensemble, les combats menés côte à côte ça laisse des traces qui font oublier tout le reste.
Jean-Luc Mélenchon est plus prompt à faire savoir qu'il comprend l'ennui de la pauvre Daty au sein du Parlement Européen, qu'à soutenir le camarade Besancenot.
Seul Mamére l'a fait
Le PS, Gremetz et la droite ont condamné, non pas la police, mais Besancenot. Les autres silence radio.
Besancenot aux mains de la police
Appel à une manifestation de commémoration de Gaza par des organisations de palestiniens en France
A la mémoire de nos martyrs tombés à Gaza
Du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, le peuple palestinien enfermé dans la bande de Gaza a vécu une agression sans précédent. L’armée sioniste, sous couvert de l’opération « plomb durci », a assassiné plus de 1400 palestiniens (hommes et femmes de tout âge, enfants et nouveau-nés). Ces trois semaines sous les flammes,les bombes de diverses formes (à fragmentation, au phosphore blanc) ont fait plus de 5000 blessés et handicapés.
L’armée d’occupation a clairement et délibérément détruit les bâtiments officiels de l’ONU et des organisations internationales, où se refugiait la population. Elle a visé sans distinction écoles, hôpitaux, mosquées, laissant la bande de Gaza en ruine.
Suite à ces 22 jours d’agression, les palestiniens peinent à reconstruire ce qu’ils ont perdu dans la bande de Gaza qui vit sous blocus depuis des années. La fermeture des passages de Erez et Rafah, maintenues par l’occupant et la communauté internationale empêche le matériel médical, les matériaux de reconstruction envoyés par le mouvement de solidarité international de parvenir à la population.
Depuis ces 22 jours d’agression, la population de Gaza est toujours dans le même isolement, connaît toujours une situation sanitaire et économique alarmante. Le monde continue son manège complice : « appeler à un retour à la table des négociations ».
Au mois de septembre, les Palestiniens avaient accueilli favorablement le rapport d’enquête du juge Goldstone qui révélait notamment l’utilisation illégale du phosphore blanc sur la population civile palestinienne, établissant ainsi, et pour de nombreuses autres exactions, la responsabilité d’Israël pour crimes de guerre, voire crimes contre l’humanité. Nous avons condamné par le passé, la décision de reporter l’adoption de ce rapport par le conseil des droits de l’homme de l’ONU, estimant que retarder la justice c’est nier à notre peuple ce droit fondamental depuis
62 ans. Bien qu’adopté par le conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, aujourd’hui, ce rapport doit être voté sans que les Etats-Unis n’y opposent comme à leur habitude leur veto.
Face à l’expropriation continuelle, la colonisation galopante, l’occupation militaire de la terre de Palestine, la résistance est le choix légitime des palestiniens.
Dimanche 27 décembre à 17h30, un an jour pour jour après le début des frappes meurtrières sur Gaza, nous vous invitons à nous rejoindre pour un rassemblement sur le parvis de Notre-Dame de Paris. Réunissons nous pour montrer notre soutien au combat de notre peuple et pour honorer la mémoire de nos martyrs.
Nous revendiquons :
- le droit au retour de tous les réfugiés expulsés depuis 1948 sur leur terre et dans leurs foyers
d’origine.
- le droit à l’autodétermination et à l’instauration d’un Etat souverain et indépendant avec Al-Qods pour Capitale.
- le démantèlement de toutes les colonies israéliennes et du Mur d’annexion.
- la fin de la politique d’apartheid contre notre peuple.
- la libération de tous les prisonniers palestiniens des prisons de l’occupation.
Signataires : GUPS, Association des Palestiniens en France (APF), Mémoire de notre Terre, Abna Philistine
Sébastien
Jean Luc Mélenchon soutient Salah Hamouri.
Le Père Noël est une ordure...
Je voulais repêcher un article donné par l'un ou l'une d'entre vous sur le blog.
A propos de la prime de Noël aux "mères seules"...
Mais je vais sur google pensant rapidement trouver l'article car je ne sais plus qui en a parlé sur ce blog.
Et là je tombe à la fois sur une marée de témoignages de gens qui cherchent à se renseigner sur leurs "droits".
Et en même temps sur des pages de liens vers des sites experts, rsa.gouv, caf.fr, droit-finance, experts-univers, ou forum (fora pardon) divers.
Rien sur des journaux qui dénonceraient quoi que ce soit.
Je vais quand même sur l'un des sites experts. Une personne explique son cas, et regardez la réponse qui lui est faite:
Le bon sens ma bonne Dame!
Ca ne vous est pas dû.
Comment appelle-t-on une aide qui ne vous est pas dùe Thérèse?
De la charité bien sûr! La bonne vieille charité Thérèse!
Je m'entête bien décidée à retrouver mon article.
Je tombe sur le site d'AC. Action contre le chomâge et la précarité.
Ils sont débordés les pauvres. Assaillis par le désespoir qui conduit les
personnes à venir crier l'injustice qui leur est faite sur les forums. (Oups fora pluriel templum templa bref)
Et dans l'article qui suit, jugez plutôt de leur lutte et de cette fameuse prime de Noël.
Et toujours pas mon article en vue dans tout ça.
Mais je tombe sur ce témoignage là, octobre 2008, sur le site de Karl Zéro,
le web de zéro, où in internaute, patdu49, témoigne de la censure dont il a fait l'objet
sur le site de Martin Hirsh quand il a voulu dire son indignation et dénoncer la désinformation
par omission. Jugez plutôt. Salut patdu49 si des fois tu nous lis, on te reçois 5/5. Certes avec un an de
retard pour ma part.
"Sans l'indignation, on s'habitue à faire le bien à la place de la justice sociale" (?)
Autrement dit sans l'indignation on fait la charité.
En s'indignant, on refuse de renoncer à ses droits! Des Droits!
Ah le voilà mon article! Ah! Bah c'était Martine Billard.
Pourquoi aller chercher si loin ce que j'avais si près.
Voilà, c'était de la part d'une ancienne RMiste ayant démisionné de la Grande distribution en plus. Démissionné.
Quelle feignasse je suis! D'un temps partiel pourri pourri pourri.
Et pour ceux qui voudraient une vision plus scientifique,
cet article de Robert Castel paru dans le Monde du 26 juin 2006,
sociologue et directeur d'études à l'EHESS, qui fait état d'un risque d'
institutionnalisation de la précarisation et de la paupérisation du travail.
Pourvu que mes liens passent!
Ah oui et je suis tombée sur Ecobank qui propose du rachat de crédit tout en renseignant sur le rsa...C'est quoi l'embrouille?
Greenwashing de banque en plus?
Si quelqu'un s'y connaît un peu...
oh là là toutes mes excuses vraiment pas douée avec les liens
Chaque jour une famille palestinienne de Jérusalem Est ou de Cisjordanie est éjectée de sa maison par la colonisation. Les colons et l'armée grignotent la terre palestinienne morceau par morceau, bien consciencieusement, par le mur, par les prises de maisons, de terres, les abattages d'oliviers, les coupures d'eau.
Mais que fiche Obama? Il avait tant de belles résolutions au début de son mandat! Il est en train de capituler comme tous ces prédécesseurs devant l'intransigeance israélienne. Ses positions si belles au départ s'alignent de plus en plus sur celles des autorités israéliennes. Y a vraiment un problème!
@Louise (211):
MDR ! Je me demandais comment tu avais fait pour que tout ton texte soit en rouge :D
Ben, comme ça au moins, on peut pas louper ton cri de colère ;)
Content que tu aies fini par trouver le lien sur le site de M. Billard, j'allais justement te le proposer en te lisant (j'ai bien fait d'aller au bout de ma lecture).
@ Claude
On ne se moque pas!
@Mazan (#199)
Je te fais une réponse rapide:
Sur la productivité soviétique, tu fais un subtil glissement sémantique d'un débat qui portait sur la productivité générale de l'industrie soviétique à la seule industrie de l'armement. Encore une fois, en concentrant l'investissement et la meilleure main d'œuvre il n'est pas difficile d'arriver à une excellente productivité dans un domaine en sacrifiant les autres. Mais la difficulté à laquelle ont été confrontés les régimes socialistes, c'est d'obtenir une productivité moyenne satisfaisante. La productivité était peut-être suffisante pour que chaque soviétique puisse avoir sa Kalachnikov, mais pas pour qu'il puisse avoir des chaussures, des voitures ou de la viande...
Tu écris ensuite: "Faut savoir, dans le post 130, tu donnes le « PIB per capita » et ici le « PIB par habitant ». A vouloir faire le beau on fini par passer pour un beauf. Tu confonds tout. Tu y perds encore ton latin". C'est toi qui t'y perds: "par habitant" (ou "par tête d'habitant") et "per capita" veut dire exactement la même chose. La terminologie "per capita" est plus courante dans les pays anglosaxons (appliquée au PIB, ou plutôt au GDP), mais c'est exactement la même notion. Mais bon, j'ai compris que lorsque tu n'as pas d'argument sérieux, tu utilises ce genre de pirouette pour t'en sortir...
Tu écris ensuite: "Faut comparer ce qui est comparable. On parle des années 80 et toi, sans en avoir l’air, des années 90". Faux: j'ai donné les chiffres de 1989 qui, à moins que tu utilises un autre calendrier, fait partie des "années 80". Si on veut examiner les causes de la chute de l'URSS, il faut aller les chercher dans les indicateurs économiques de la fin des années 1980, et non pas dans les années 1970. En 1970, l'URSS n'était pas en train de s'effondrer...
Sur le dernier point, je ne crois pas que ce soit la peine de répondre. A ce niveau de délire, le débat n'a plus grand sens.
Patdu49 sur le web 2 Karl zéro (lien oublié post 210)
http://leweb2zero.tv/video/patdu49_8748e7307b5de5d
suite posts 210/216
Et le même en délit de casquette. (Est-il bien français?)
http://leweb2zero.tv/video/patdu49_074a3757f31fa45
Attentat de Karachi : plainte pour corruption contre l'association de Balladur.
Six familles de victimes de l'attentat de Karachi contre des salariés de la Direction des constructions navales (DCN) en 2002 ont déposé plainte à Paris pour "corruption" contre le club politique créé en 1995 par Edouard Balladur, ont annoncé ces parties civiles mercredi à l'AFP.
Les parties civiles considèrent qu'elles ont "été trompées par l'Etat français et par plusieurs dirigeants politiques français et pakistanais de premier plan, que leurs proches ont été exposés et tués à la suite d'une sordide affaire de financement politique illicite".
Leur plainte est liée à une piste suivie par les juges antiterroristes dans l'enquête sur l'attentat du 8 mai 2002 qui a fait 14 morts, dont 11 salariés de la DCN en poste à Karachi pour la construction de sous-marins vendus par la France en 1994.
Cette piste s'oriente vers l'hypothèse de représailles pakistanaises après l'arrêt des versements de commissions sur ce contrat soupçonné d'avoir donné lieu à des rétrocommissions pour financer l'activité politique d'Edouard Balladur, et notamment sa campagne présidentielle en 1995, selon plusieurs témoignages et rapports versés au dossier.
La plainte, déposée lundi par six familles de victimes auprès du procureur de Paris, pour "corruption active et passive" vise nommément l'Association pour la réforme, club politique créé en 1995 par Edouard Balladur.
Une note intitulée "Nautilus", commandée par la DCN après l'attentat et versée au dossier, relève que "l'annulation de ces commissions avait été décrétée en 1995, à la suite de l'alternance politique en France, et visait à assécher les réseaux de financement occultes de l'Association pour la réforme d'Edouard Balladur".
L'auteur du rapport Nautilus devait notamment "rechercher sur qui rejaillit la responsabilité de l'attentat", observent les plaignants.
Sont également visées du chef de corruption plusieurs sociétés off-shore (Heine, Eurolux, Mercor Finance) ainsi que la Sofema - un office d'exportation d'armement dont l'Etat est actionnaire - par lesquelles transitaient les commissions.
La plainte vise également les dirigeants de l'entreprise publique DCN (aujourd'hui DCNS), de sa branche export DCNI "et tous autres" pour "entrave à la justice".
Les parties civiles leur reprochent de n'avoir pas communiqué aux enquêteurs antiterroristes le rapport Nautilus, dont DCN était en possession depuis fin 2002, selon les six familles défendues par Me Olivier Morice.
Ce rapport a été saisi début 2008 dans le cadre d'une autre enquête, instruite au pôle financier de Paris visant la DCN. Or, c'est par la presse que les juges antiterroristes en ont appris l'existence et non par une "communication spontanée du parquet", regrettent les plaignants.
La plainte vise également nommément le dirigeant d'une des sociétés off-shore, Jean-Marie Boivin, pour "faux témoignage" devant les juges antiterroristes et dénonce une "tentative d'extorsion en bande organisée" de la part des dirigeants des sociétés off-shore.
"On demandait simplement la vérité sur l'assassinat de nos proches. Ca fait près de huit ans qu'on nous prend pour des imbéciles", a expliqué à l'AFP Magali Drouet, fille de l'une des victimes de l'attentat.
Il revient dorénavant au parquet d'ouvrir une enquête ou de classer cette plainte sans suite.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h6MEP4UrJtFet85zeHRqwOORc6rA
Commentaire de la dépêche AFP ci-dessus :
si le parquet ouvre une enquête au sujet du clan Balladur-Sarkozy (1995), l'attentat de Karachi sera à la France ce que le Watergate a été aux Etats-Unis.
Watergate ?
http://www.legrandsoir.info/+Pilots-for-911-truth-l-avion-sur-le-Pentagone-n-a-pas-pu-etre-detourne+.html
Merci jennifer