24déc 09
Ce soir je suis au chaud parmi les miens dans le sud de la France. Par habitude depuis tant d’années, je me donne un temps ce soir là pour penser à ceux qui sont dans la peine la maladie ou la souffrance. Cette cette année, comme depuis combien d’autres déjà, j’aurais croisé sans pleurer tant de pauvres diables couchés dans la rue et cette infamie m'obsède. Mais cette fois ci je dédie cette note de Noel aux camarades d’EDF que je suis allé soutenir ce matin au centre proche de la gare du nord.
IL NE RESTAIT QUE CETTE FORME D'ACTION
Il y a une grève de la faim dans le centre pour défendre Nouredine, syndicaliste licencié dans la vague de répression qui suit la grève de ce printemps. Yann et Michel font cette grève. Yann a dit que c’était une forme d’action qu’il n’avait jamais utilisé jusque là. C’est juste qu’il ne restait plus que cela à ce moment. Yann a dit qu'il avait passé l’âge des coups de tête. Il l'a dit comme ça. Il se bat de cette façon parce qu’il faut se battre et pas parce que cette forme d’action extrème l’attire. Les deux grévistes de la faim ont petite mine au bout de onze jours. Nouredine a un peu le moral dans les chaussettes. Mais ils vont tenir. Yann Cochin, en grève de la faim, dirigeant du syndicat Sud Enérgie, m’a dit : «je ne les laisserai pas tomber à rester tous seuls à Noël avec leur feuille de licenciement ». Les gars et les filles de la CGT, sévèrement frappés, eux aussi, sont là en rangs serrés. Il faut parler d’eux. Leur lutte ne peut pas être médiatisée autant qu’elle le devrait car Suez et GRDF sont des gros bailleurs de publicité. La presse ne mord pas la main qui la nourrit. Elle a raison car ce sont des sauvages.
MONSIEUR PATRON NE JEUNE PAS
Le patron, ce bon chrétien qui dirige le tiroir caisse de la boite, écrit son nom en lettre de feu dans la longue liste des brutes sociales. Ce soir monsieur dinera en famille. Peut-être y aura-t-il des amis. On parlera de choses et d’autres avec délicatesse et intelligence. Un temps de pause si indispensable quand on a des responsabilités ma bonne amie ! Les copains en lutte, eux, vont essayer d’oublier qu’on leur a interdit l’accès aux douches. Et tous les autres serreront les poings en pensant aux puissants qui les persécutent. Ce mot est le bon. Jugez : 250 sanctions. Infligées avec une subtile cruauté imaginative. Par exemple rétrograder un agent deux ans avant sa retraite. Il pourra méditer pendant des années l’ampleur de sa faute. Monsieur Patron, lui, a surement sa retraite chapeau, son parachute doré ou je ne sais quoi qui représente plusieurs centaines d’années de retraite amputée d’un syndicaliste sanctionné.. D’autant plus copieuse qu’il aura fait cracher de «la valeur» à ces salopards d’ouvriers syndiqués ou pas. Quelle imagination pour faire mal chez ce monsieur ! Licencier des gens juste avant Noel ! Ah ! Ah ! « Et voila, Basile ce que ça te coute de faire le con ! Regarde ta femme et tes gosses dans les yeux maintenant ! Ah il est beau ton noël ! » Sept mois après la grève ! Sur un motif bidon ? Qu’importe ! Tout le monde sait combien de temps il faudra pour que la justice s’y mette. Le pauvre diable aura du passer à autre chose ! Autre idée : mettre à pied, sans salaires, de jeunes agents histoire de les redresser durablement en punissant toute la famille. Et ainsi de suite.
ILS ONT RAISON DE NE PAS SE LAISSER FAIRE
Donc en bas du bâtiment, on faisait nos prises de parole. Syndicalistes, associatifs, militants politiques. Il y a pendant quelques quarts d’heure toute l’autre gauche. Je cite juste Olivier Besancenot, à cause de sa main dans le plâtre du fait de ses os cassés dans la répression de la manifestation devant l’assemblée nationale. Et Martine Billard parce qu’elle a déposé une question écrite au gouvernement sur cette répression. A la fin des prises de parole une dame a pris le micro. «Moi, je ne suis pas une oratrice. Je suis la mère d’un de ces gars à qui on fait du mal en ce moment et qui se battent. Il ne sera pas là pour le repas de Noël comme c’était prévu ! J’ai quatre vingt sept ans, j’ai de la peine ! Mais ils ont raison de pas se laisser faire ! Merci à tous ceux qui sont venus ce matin».
FAITES DU BRUIT POUR EUX
Mes amis qui me lisez, voyez autour de vous. De tous côtés, la peine au milieu de la fête. Tachons de ne pas jouer le jeu des puissants ! Ne laissons pas les nôtres dans l’indifférence. Aidons les, comme ils nous ont aidé, ceux qui se sont battus pour nous en défendant notre service public.
Demain pour soutenir la Marche de la Liberté vers Gaza (je rappelle que les marcheurs sont bloqués en Egypte car cette dernière refuse d'ouvrir la frontière de Rafah) et pour dire non au blocus contre Gaza:
MANIF A 15H A DENFERT ROCHEREAU
suivie d'un RASSEMBLEMENT SUR LE PARVIS DE NOTRE DAME A PARIS à 17H30
Si vous ne pouvez faire l'un, faites l'autre, ou faites les 2 ou informez les gens autour de vous.
@ Lionel M - 66
Tu as raison, il y en 2 ou 3 sur ce blog qui s'excitent tout seuls.
Lisent en diagonal et sursautent sur le mot qui fait tilt, sans même avoir pris le temps de lire la ligne en entier.
Bref.
Dans le prolongement de ce que tu disais, je me demandais pourquoi les grandes manifs sont systématiquement et toujours organisées en semaine, plutôt qu'un jour de week-end.
Je connais des tas de gens qui sont solidaires et qui voudraient bien eux aussi faire masse dans la rue avec tous leurs camarades.
Et ne plus être comptabilisés dans les "non-grévistes"="partisans du gouvernement" dans les stats officielles.
Mais qui sont sans un rond, précaires, assis sur un siège éjectable, famille à charge, conjoint au chômage, et qui ne peuvent se payer le luxe de perdre leur salaire, de se fâcher avec leur patron ou carrément de se faire virer juste pour défiler 2 heures ne semaine pendant les heures de travail.
P.S.
A l'intention des excités cités plus haut, une précaution oratoire, au cas où...:
Disant celà, je ne dis pas que ceux qui font grève et qui défilent sont des nantis....
Et qu'il ne faut jamais envisager de grève, y compris générale et reconductible.
Je dis juste que pour certains c'est encore plus difficile que pour d'autres, et qu'on a tort de ne pas chercher à les raccrocher d'une façon ou d'une autre au combat général..
@ transports publics jennifer et pulchérie
pour les longues soirées de la trêve du sapin:
http://www.predit.prd.fr/predit3/synthesePublication.fo?cmd=edit&inCde=19223
sinon, pour aller dans le sens de lou passejaire:
j'ai vécu dans une des villes de l'étude, gratuité des transports bus uniquement, 8 lignes, depuis plus de 30 ans.
la municipalité évalue le coût à 20 €/an par foyer imposable (taxe locale). Les utilisateurs sont avant tout les jeunes, femmes avec jeunes enfants, personnes âgées, en gros ceux/celles qui ne peuvent se servir d'une voiture pour multiples raisons. Le principe n'est mis en question par personne, que l'on utilise l'offre ou pas. Personnellement, je ne m'en étais rarement servi, nos enfants régulièrement.
Parallèlement, le tout voiture a eu tout pour lui, parking gratuit, larges boulevards etc. Aucun lien avec préoccupations environnementales.
Aujourd'hui, le défi est multiple: changer les habitudes, définir un coût pour non-utilisation de transport collectif quand il est disponible, modifier profondément l'offre et le confort des transports publics.
je suis assez étonnée que vous soyez si catégoriquement contre le concept de la gratitude des transports collectifs urbains, c'est une décision politique, c'est tout.
Lou Passejaire
J'ai essayé de réveiller mes neurones mathématiques et si j'ai bien compris cela voudrait dire que si on fait une gratuité sélective cela coûte cher car il faut trouver une méthode pour la faire et ensuite produire des cartes ou billets préférentiels pour identifier ces passagers qui auraient la gratuité.
Je comprends que sur le court terme ça coûte plus cher mais après que le système soit rôdé, il doit y avoir un amortissements sur le moyen et long termes. Aussi, si les billets c'est 20% c'est quand même pas mal de recettes ça doit quand même représenter une jolie petite somme. Enfin c'est ce qu'il me semble, d'après les chiffres impressionnants donnés par Claude: 440 000€ (en 2007) +120 000€ d’ETV (navettes vers les piscines et les ZAC) et 900 000€ inscrits au budget en 2005. 22% de tout ces énormes chiffres, ça doit être pas mal. Surtout si on pense qu'ils sont donnés à des boites privées qui assurent le transport.
Enfin c'est ce que j'ai compris avec ma "petite" tête pas trop forte en math et essayé de retraduire dans mon langage. Me suis-je encore gourée? C'est pas moi qu'on mettra conseillère régionale, ça je peux vous l'assurer!
Lou Passejaire
Je sais tu vas t'énerver car je suis une mauvaise élève... mais c'est quoi les 80 de recettes communes ? Sur quoi les transports font-ils des recettes autres que les prix des billets? C'est un vrai mystère pour moi. Un bus et un métro, à part les voyageurs, je ne vois pas ce qu'ils transportent d'autre. Je comprends les trains, le frêt etc... mais les transports en commun, ça reste énigmatique.
@ 4 Août
Concileo ? Je ne connaissais pas ? C'est quoi ? Un énième lieu de " bonne gouvernance " ?
Un espace de séparation virtuel et politiquement correct sur le net où plein de " Benoît Puga" en uniforme (voir Post N° 146 de " paulelisedelapancey") viendront poliment nous dire avec tact qu'il s'agit là de " la plus grande opération de l’Histoire, visant à couper des souterrains et qu’elle pourrait servir de modèle dans d’autres régions du monde"...?
Pour lecture :
http://sebmusset.blogspot.com/
http://www.come4news.com/les-escadrons-de-la-mort-israeliens-et-americains-infestent-le-monde-700134
@ 128 - Jennifer
Transports gratuits
Quand tu utilises la rue qui te mène de chez toi à ta librairie préférée, il n'y a pas de péage sur le trottoir.
Les frais de voirie sont pris en charge par la collectivité financée par les impôts de tous (impôts progressifs et différenciés en fonction des revenus de chacun, du moins dans une démocratie véritable...).
Un péage, un ticket, est le plus souvent le même pour tout le monde, et donc très injuste.
Un peu comme l'est la TVA qui s'applique au même taux sur un pain quelque-soit les moyens de celui qui l'achète.
@ le Prolo du Biolo
"Quand tu utilises la rue qui te mène de chez toi à ta librairie préférée, il n’y a pas de péage sur le trottoir.
Les frais de voirie sont pris en charge par la collectivité financée par les impôts de tous (impôts progressifs et différenciés en fonction des revenus de chacun, du moins dans une démocratie véritable …)" -
En écho et sur un sujet annexe :
"Royaume Uni • Ville privée, vie contrôlée " / Courrier International -
"Au nom de la rénovation urbaine, des quartiers entiers de villes comme Londres et Liverpool sont aujourd'hui la propriété de sociétés privées. Et des activités théoriquement aussi anodines que celles de déjeuner ou de prendre des photos y sont désormais interdites."
http://www.courrierinternational.com/article/2009/12/21/ville-privee-vie-controlee
Julie
Vraiment je ne suis pas du tout contre la gratuité des transports. Ca me semblait idéaliste c'est tout! Tout le monde est ici en train de me démontrer que cela ne l'est pas. Tant mieux si c'est le cas mais j'ai des doutes, très forts que ce soit possible dans des grandes agglomérations, telle Paris. je l'imagine sur une petite ville avec 8 lignes et comme tu dis ça coute 20 euros par personne. C'est à peu près ce qu'on paie par semaine à Paris (zone 3 il me semble) pour une carte. Donc forcément il y a un hic! Mais je ne suis pas une experte, loin de là!
le prolo du biolo
Tout à fait d'accord, le prix des transports est scandaleusement élevé et profondément injuste car il devrait dépendre des revenus. Mais de là, à la gratuité. Je pense que la gratuité ne sera possible que sous le socialisme. C'est mon sentiment perso mais il faudrait des experts pour nous démontrer l'inverse si c'est vrai.
@Hold-up post 148, André Assiétoi post 131 et carole post 129 : tout d'abord merci à carole d'avoir rebondi sur mon post 13 où je parlais de Todd dans un autre contexte, avec cette interview.
HD et AA : en fait, il faut lire son livre "Après la démocratie", car Todd est beaucoup plus détaillé que ça, cette interview ne resitue pas réellement ce qu'il dit du Sarkozysme. Il ne parle pas de faschisme à propos du Roitelet élyséen, il explique plutôt que la tendance est à la république ethnique et met en lumière le narcissisme de ce qu'il est convenu d'appeler "l'occident". Son ouvrage est essentillement centré sur l'affaiblissement de la démocratie, et il n'épargne personne, aussi bien à droite qu'à gauche. D'où sa critique de l'Europe, par la lente disparition de la démocratie à travers le transfert de souveraineté.
Sinon, sa vision de Ségolène Royal est très proche de celle de Jean-Luc Mélenchon dans son livre "En quête de gauche".
@Hold up post 156 : Concileo est une société qui modère TOUS les fora internet des grands journaux dit "sérieux" ! As-tu remarqué que les commentaires acides et critiques que tu pourrais faire chez le Figaro ou Libé quand ils font de l'anti-chavez primaire sont éliminés ? Moi ça m'est déjà arrivé quand je voulais rappeler la nature du président narco-paramilitaire Alvaro Uribe... Quand 4 Août post 150 dit que Joffrin en fait partie (ce que j'ignorais), il veut juste dire que son souhait de faire taire les voix discordantes est un pléonasme, car Concileo le fait déjà...
"Je pense que la gratuité ne sera possible que sous le socialisme. C’est mon sentiment perso mais il faudrait des experts pour nous démontrer l’inverse si c’est vrai".
Je crois que tu inverses l'ordre des choses. Il va venir d'où, le socialisme, d'après toi ? De la résurrection de Jospin ?
Le socialisme, il se construit en avançant (c'est le cas de le dire en parlant des transports). C'est par des actes qu'il se construit. La gratuité des transports, c'est pas une fin en soi. Mais si les revenus s'équilibrent un peu (avc une échelle fortement réduite entre les plus bas et les plus élevés), si on privilégie les impôts progressifs, et bien on y va vers le socialisme. Mais tout ça, ça suppose une volonté politique forte, autrement dit pas gérer sous la coupe des socialos comme le PCF l'a fait pendant des décennies. J'ai bien peur que ceux qui ne savent dire que "unité", "unité" ont du mal à le comprendre.
Encore une fois, l'unité n'est pas une fin en soi.
La CGT justifie les formes d'action molles (comme se promener dans les rues tous les 3 mois) en disant : "il ne faut pas briser l'unité syndicale. Mais si le plus petit dénominateur commun c'est la position des jaunes de la CFDT, j'en ai rien à foutre de l'unité.
A Claude (post 145)
Tu écris : "Ceci étant, explique-moi : le TGV n’est pas un transport public et collectif ?"
Dans mon post 118, je parle de la LGV.
A ce que je sache, le TGV va déjà, et ce sans LGV, de Paris-Montparnasse à Quimper ou Brest, via Rennes.
Je n'ai jamais écrit que le TGV n'était pas un transport public et collectif.
Ah si Johnny était gazaouï !
Un chanteur, et voilà les médias qui accourent. Ailleurs, 1.500.000 Gazaouïs sous blocus et c’est le silence quasi total des média.
1.500.000 Gazaouïs totalement enfermés, totalement coupés du monde sur une minuscule bande de terre surpeuplée et cruellement dévastée ; des maisons en ruines quand il y a des maisons et non pas seulement des gravats ; la mer confisquée et transformée en poubelle ; l’eau impropre à la consommation ; un blocus implacable depuis près de trois ans ; même l’introduction de simples allumettes est interdite ; pas de gaz ni d’électricité ; pas de travail ni d’argent ; les médicaments aussi rares que la nourriture ; une cage, une prison à ciel ouvert ; ni entrer ni sortir ; un mouroir après un crime qui a tué 1.400 êtres humains l’an dernier – et c’est le silence quasi total des média.
Cela fait près de 3 ans que cela dure. 3 ans ! 3 ans de silence.
Qu’une catastrophe naturelle survienne au bout du monde et les journalistes accourent ; qu’une guerre locale multiplie les morts et les déplacements de populations ; qu’un sac de riz sur le dos d’un « French doctor » débarque sur quelque plage – et nos médias sont là.
Mais à Gaza, non ! Silence, on assassine un peuple ! On lui inflige, sous les yeux de tous, une criminelle punition collective. Une punition collective pourtant formellement condamnée par le droit international et la 4ème Convention de Genève (article 33). Mais c’est toujours le silence.
texte en entier:
http://www.france-palestine.org/article13547.html
@Annie
OK. J'avais bien senti l'ironie mais effectivement je ne connaissais pas " Concileo ", un sacré concile en vérité...
(mensonges et foutaises) - mais alors si effectivement " conciléo " existe , quelle pourrait être cette nouvelle loi que réclame le politologue de "drôche", Laurent Mouchard, dit Laurent Joffrin ? On se demande, même si on imagine. Car M.Joffrin en réclame une autre encore après celle d'Hadopi (!). Sans doute viennent -ils de comprendre qu'Hadopi, qui avait pour alibi la culture et pour mœurs cachés les surveillances internautiques, n'était pas assez " libéral ", c'est à dire privatif, qui prive. Privatiser l'espace internautique comme on privatise certains quartiers Britanniques pour empêcher la majorité des personnes d'en jouir librement. En restreindre toujours plus le libre accès.
Redite (sorry) : http://www.courrierinternational.com/article/2009/12/21/ville-privee-vie-controlee
@ 160 - Jennifer
Ce que je voulais dire aussi c'est que les transports publics pourraient être pris en charge par l'impôt, comme l'est une route départementale, une école, etc...
Donc avec la gratuité "sur le terrain" et le financement par la collectivité (l'impôt).
L'impôt sur le revenu étant normalement plus juste, car progressif selon les revenus, qu'un ticket vendu au même prix (ou presque) à tout le monde.
@ Jennifer
Quel rapport entre Bernard Goldstein, figure du Bund et les gouvernants d'extrême- droite Israéliens ?
AUCUN !
"Bernard Goldstein, figure du Bund, a été l’un des principaux meneurs de l’Insurrection du ghetto de Varsovie en avril 1943. Lui et une poignée d’hommes ont tenu tête plusieurs semaines aux troupes nazies, déterminés à ne pas mourir sans combattre. Dans L’Ultime Combat, il raconte cinq années de résistance clandestine dans le ghetto. Un récit sobre et poignant."
Bernard Goldstein, un Juste
http://www.article11.info/spip/spip.php?article588
A lire aussi :
http://www.article11.info/spip/spip.php?article606
@ 158 - Holup
Après le vivant breveté (OGM, etc...) maintenant la rue et ses monuments.
Ca commence à sentir le gaz...
Et l'oxygène, toujours à disposition ?
@ 150 - 4 Août
Un autre truc:
Blague à part, c'est quoi ce "Google Analitycs" qui surgit à interval régulier quand je navigue sur ce blog ?
Google Analytics serait destiné paraît-il à suivre la fréquentation d'un site, d'un blog.
Vont où les infos ensuite, et lesquelles ?
Un peu méfiants vis-à-vis de la confidentialité de Google et de son goût pour les fichiers dans ma famille...
@ Hold up
"C’est quoi ? Un énième lieu de » bonne gouvernance »?"
Non, de bien-pensance. C'est un "sous-traitant" modérateur.
@ le Prolo du Biolo / 167
"Ce que je voulais dire aussi c’est que les transports publics pourraient être pris en charge par l’impôt, comme l’est une route départementale, une école, etc…
Donc avec la gratuité « sur le terrain » et le financement par la collectivité (l’impôt)".
ah, ben là c'est lumineux, là moi j'ai enfin compris. Ce qui est parlant (désolé hein, la lobotomie libérale a aussi laissé quelques petites traces chez moi, je l'avoue) c'est que ça révise les terminologies. En premier lieu celle de la "rentabilité ". Que voulons- nous ? Une "rentabilité libérale", qui prive si on est fauché ou qui permette lorsqu'on a de la tune et gavent des personnes abstraites et invisibles (les actionnaires) ou une
" rentabilité sociale " qui permettent à toutes et à tous avec des coûts collectivement distribués selon les réalités financières de chacune et de chacun ?
Pardon, hein je réinvente l'eau chaude et je vais passer pour un neu-neu je sais, mais je crois qu'il va falloir tout rexpliquer par A + B jusqu'à Z.
TOUT RÉEXPLIQUER ! En prenant son temps, en étant parfaitement clair et en réapprenant à se réadresser à TOUT LE MONDE sans exclusive.
@le Prolo du Biolo
Nouvelles fonctionnalités pour Google Analitycs :
"la segmentation du trafic :
Filtrage des types de public, permettant d’avoir une vue plus claire des visiteurs en les catégorisant.
Yeah !
http://www.beewareblog.com/nouvelles-fonctionnalites-pour-google-analitycs.html
Pour lecture (en passant) :
http://rezo.net/
@Jennifer
Ces courts échanges sur la gratuité des transports collectifs est très illustratif des procès d'intention que tu fais au NPA, sans vraiment savoir de quoi tu parles.
Je te cites:
"Je veux dire que si on n’a pas les transports gratuits, le NPA ne pourrait pas participer aux exécutifs? Donc c’est fichu d’avance car en économie capitaliste, on n’aura jamais cela! Il faudrait m’expliquer la logique de cette revendication que je trouve ultimatiste. ne serait-ce pas un prétexte pour ne pas participer à un quelconque exécutif".
Cette phrase résume assez bien l'incompréhension de ce qu'est un programme qui ne se résoud pas à raisonner dans le seul cadre du capitalisme, et du parti-pris envers le NPA perçu comme un vilain petit canard sectaire qui avancerait des revendications uniquement pour justifier de ne pas faire l'unité.
De plus cette mesure n'a vraiment rien de révolutionnaire (c'est pas le grand soir), c'est tout simplement une mesure de justice sociale qui en plus est une mesure écolo de bon sens.
Quant à attendre le socialisme, un chose est sûre il ne viendra pas tout seul et c'est pas dans les exécutifs PS/EE que l'on en trouvera le début d'un commencement.
Ici dans la métropole Lilloise, d'autres salariés passent Noël dans la lutte :
Le Comité Lille mtéropole du PG soutien ceux qui luttent conte Mulliez :
La grève des Pimkie se prolonge sur les piquets de Neuville et Wasquehal, et les grévistes vont passer là cette période de fêtes.
Il va de soi que la première des solidarités est de ne pas les laisser seuls.
Ensuite, on peut amener des idées et aussi des choses plus matérielles.
Le piquet de Neuville a un besoin urgent de palettes ou tout autre combustible de chauffage
La CGT souhaite mettre en place un comité de soutien aux grévistes, en proposant en premier lieu aux conjoints des grévistes d'en faire partie de manière active; nous aimerions que ce comité de soutien soit ouvert, et pourquoi pas qu'une "personnalité" le préside.
Enfin, et avant de vous informer sur les actions que décideront les grévistes, nous lançons un appel à solidarité financière afin de permettre aux grévistes de tenir le coup
ENVOYEZ VOS CHEQUES A L'UNION LOCALE CGT DE TOURCOING, 43 rue de Lille 59200 TOURCOING, en mentionnant au dos "Solidarité avec les grévistes de Pimkie"
@Jennifer post 100
Tu sembles ne connaitre que très superficiellement les débats qui traversent le NPA et tu ne sembles pas vraiment au courant de l’activité des élus NPA même s’il y en a peu, qui essayent eux aussi à la mesure de leurs moyens de faire avancer les choses en faveur des plus pauvres. Nous ne réduisons pas les institutions à une tribune, les mesures que nous proposons sont des mesures applicables, la seule condition étant d’en avoir la volonté et nous sommes capables de trouver des compromis si nous jugeons que les mesures proposées vont dans le bon sens.
Si la position formelle des élus LCR en Midi-Pyrénées était la gratuité des transports pour tous, nous avons accepté d’avancer sur la gratuité pour les chômeurs et les rmistes en votant avec le PS, le PCF cette mesure favorable aux plus pauvres.
Nous ne sommes pas des doux rêveurs et nous ne nous contentons pas « d’incantations ou de belles déclarations sur l’amélioration du sort des gens du peuple » comme tu le dénonces avec la plus extrême délicatesse. Et j’avoue que j’ai de plus en plus de mal à supporter ces accusations que je considère au mieux comme indélicates au pire comme purement malhonètes.
Et quitte à aller sur ce terrain, je serais tenter de dire que la prétention du FdG aujourd’hui et du PCF ces 20 dernières années d’être en mesure d’influer réellement sur les politiques menées par les gouvernements ou collectivités de gauche dominées par le PS ce ne sont que incantations et belles paroles.
Le fait de siéger, ou plus encore de participer dans les exécutifs à la mise en pratique de ces politiques n’a jamais été un gage de réussite pour moi. Il semble même que durant ces 20 dernières années, siéger dans les exécutifs soit une garantie de faire une fois élu le contraire de ce qu’on défendait pendant la campagne électorale.
Tu sembles oublier Jennifer que dans les exécutifs, on doit mettre en place une politique majoritaire à l’assemblée (locale ou nationale) que l’on soit d’accord ou non. On exécute donc et le fait que ce soit un élu PCF ou PG qui mette en place les subventions aux entreprises qui licencient ou à la formation professionnelle privée n’influe pas sur le cours des choses.
A part peut-être sur une chose, la souplesse de vos articulations, vu le grand écart que cela demande entre vos convictions et vos combats d’une part et la réalité de la politique d’autre part que vous mettez en place dans les institutions.
Et il est inutile de me répondre qu’hors des exécutifs on ne fait rien. Déjà tu vexerais tes camarades pcf du Nord-Pas-de-Calais qui sont utiles sans siéger pourtant dansl’exécutif. Ensuite parce que nous savons de par les quelques élus que nous avons réussis à avoir depuis ces 10 dernières années que c’est absolument faux.
Quant au discours du PCF sur la rupture avec la stratégie de la plupart de leurs élus (pas tous heureusement) ces 20 dernières années, permets moi de ne pas tomber dans le piège.
C’est du bluff Jennifer comment peux-tu être si crédule ? Ils nous font le coup à chaque fois, l’objectif étant d’assécher les critiques sur leur gauche pour éviter que des partis comme le NPA et LO (la LCR et LO hier) récupèrent tous ceux qui ont un doute sur l’efficacité de leur stratégie tout en continuant de faire réélir le maximum d’élus ce qui demande dans ce système un soutien même minimal du PS.
Quant au PG, je suis vraiment désolé Jennifer mais le fait de rompre avec le PS en critiquant sa dérive sociale-libérale est une chose, mais en être indépendant en est une autre. Le PCF n’a pas cessé de critiquer la dérive du PS et cela ne l’a pas empêché dans le même temps de jouer le rôle de flanc gauche du social-libéralisme, piégé par son affaiblissement électoral et le risque de voir s’accélérer les pertes d’élus. Je ne vois pas par quel miracle le PG serait épargné par cela alors que ses élus régionaux sont pour la plupart des élus PS.
Maintenant, en disant tout cela je suis aussi conscient des insuffisances du NPA. Sauf que je ne fais pas les mêmes critiques à mon parti. Son origine est différente que celle du PG. Nous ne venons pas de la gauche institutionnelle, celle qui est habituée à siéger, parfois même à gérer et donc qui a derrière elle de vieilles traditions de compromis (allant parfois jusqu’aux compromissions) avec les sociaux-libéraux. Tout cela ne s’efface pas avec la radicalité du discours. Nous venons de ce que en Allemagne on appellerait la gauche extra-parlementaire, la gauche mouvementiste, celle qui s’est habituée à se passer des institutions et qui se consacre presqu’entièrement à la lutte syndicale et mouvementiste. Le NPA, LO, Alternative Libertaire, la CNT…
Cette gauche est moins encline que l’autre gauche radicale (PCF,PG, Fédération, Les Alternatifs…) à aller jusqu’aux compromissions par excès de ce que j’appelle « faux pragmatisme ».
Par contre, elle a un autre défaut. Elle sous-estime l’importance des batailles électorales et les marges de manœuvres au sein des institutions alors que pour moi le PCF et le PG entre autre auraient plutôt tendance à les surestimer.
Bref, il n’est pas étonnant que presque naturellement PCF, PG, Fédération et les Alternatifs (dans quelques endroits même rares comme à Nantes ils ont déjà l’habitude de co-gérer avec le PS) se retrouvent et que le NPA se retrouve isolé.
De fait le NPA est à cheval entre ces 2 gauches radicales. Il tente de lier des traditions parfois contradictoires et de ce fait c’est un parti qui discute beaucoup en interne et cherche sa voie actuellement. Le problème est qu’il est pris en tenaille entre un PCF qui veut sa peau et LO qui ne lui pardonne pas d’avoir « bradé » le trotskysme « orthodoxe » pour s’ouvrir à d’autres traditions.
Sarkozy devrait-il intervenir sur le terrain ?
« On ne m'enfermera pas » a-t-il prévenu.
Ça y est, il déclenche !
http://www.marianne2.fr/Regionales-Sarko-fait-peur-aux-candidats-UMP_a183257.html
@Xavier - PG 22 (164):
La ligne TGV est déjà LGV jusqu'au Mans... Et les travaux jusquà Rennes ont commencé début décembre sauf erreur. Ceci pose déjà un problème parce que, sauf erreur grossière de ma part, la région paye 1/3 des travaux, soit 1.1 milliards, répartis sur 4 ou 5 ans. Si elle se dédit, elle devra (c'est dans tous les contrats de ce genre) payer des dédits. Combien ? Sauf à avoir les contrats en main, ni toi ni moi ne le savons. Par ailleurs, ce sont des entreprises privées (là encore, sauf erreur) qui effectuent les travaux : avec des salariés qui se retrouveront pour une bonne part au chômage quand la région décrétera que finalement, elle veut des transports gratuits.
Quant au coût des transports gratuits, si on fait un vague calcul à partir des données de Vitré, on a un coût d'environ 36€ / habitant et par an. Rapporté à la population de la Bretagne, ça nous donne 113 millions / an au minimum. A cela, on rajoute les transports scolaires (1.2 millions sur Vitré). Ce qui représente la bagatelle de 83€ + 15€ à la charge des familles (en gros, cela varie selon les communes alentours) = 350 millions supplémentaires. Donc 460 millions (j'arrondis un peu au-dessous) par an pour des recettes qui seront inférieures à 250 millions. A cela, tu rajoutes le coût des billets de TGV pour la partie bretonne du transport... Là, je sais pas comment on fait pour calculer ça :D
Et, je ne parle même pas des rames TER qui sont dans les 1.1 milliards du budget affecté par la région mais dont le prix est loin d'être neutre : tu es déjà en train d'augmenter la part des impôts de tes futurs électeurs ;)
Et, bien sûr, je ne parle pas du coût des transport en TER puisque je n'ai pas les chiffres... Ni du nécessaire accroissement du réseau ferré. Qui, au passage va accroitre les besoins en énergie puisque les motrices des TER sont électrifiées alors que la Bretagne est déjà déficitaire de ce point de vue (on produit 8% de l'électricité qu'on consomme). Donc, la gratuité a un certain coût et même un coût certain.
Alors là, les ami(e)s, je suis fier d'avoir honte de vous proposer ce truc qui devrait foutre la honte à tous ceux qui sont fiers de débattre d'un sujet dont on devrait avoir honte de la façon dont il est abordé par des politiciens qui n'ont vraiment pas honte d'entrainer les Français sur ce terrain là :
http://www.mediapart.fr/club/blog/velveth/261209/identite-nationale-le-prefet-naime-pas-laction-discrete
Une proposition jubilatoire de l'ami Velveth.
@ André Assiétoi
Ouf ! quel vidéo, ça rassure ! La France n'est pas encore complètement moisie sous le bleu sarko- beauf -nauséeux. Bel exemple de dissidence civile : " Resistenz " !
Y'en a d'autres et y'en aura d'autres, toujours plus nombreuses.
Un grand merci monsieur Mélenchon pour votre soutien
je suis militant SUD dans le nucléaire et partisan d'un rassemblement des "vrais" partis de gauche
Je vous livre une copie du communiqué que j'ai envoyé à la presse et à la ligue des droits de l'homme aujourd'hui.
Comme vous avez sûrement de très bon contacts, vous avez bien sûr tous loisir de faire suivre.
mesdames et messieurs les journalistes,
Le mercredi 30 décembre, les grévistes de la faim SUD énergie sont assignés devant les tribunaux par les industries électriques et gazières car la les directions tentent de leur faire quitter les lieux.
Et oui ! Non contents de traiter les gens en les enfermant comme des animaux, ne leur laissant que partiellement les moyens (d'hygiène en particulier) de vivre dans la dignité.
Le 30 décembre, les camarades seront à 16 journées sans s'alimenter, ce qui veux dire que les problèmes de santé seront présents, et peut être de façon irréversible. Bien évidemment, nos directions préfèrent les savoir morts hors de leurs locaux, c'est pourquoi ils les assignent devant la justice; pour qu'ils aillent mourir ailleurs.
Le refus de réintégrer Nordine dans les IEG implique évidemment les PDG de GDF Suez et de EDF SA.
Pour SUD énergie, la Justice est une institution permettant de faire respecter le DROIT, mais on peut observer depuis le printemps avec les mouvements sociaux que nos dirigeant considèrent la justice comme un outil de management se substituant au dialogue et à la négociation.
Eh oui ! nos industries ont les moyens financiers de remplacer leur incompétence managériale par des actions en justice. OUF! c'est bien ce qu'on peu faire avec l'argent des usagers.
Mesdames et messieurs les journalistes, vous êtes les seuls à pouvoir sauver la situation en informant nos concitoyens du profond mépris avec lequel les salariés sont traités. Tous nos droits régressent à mesure que leur puissance financière augmente.
Bien cordialement
pour SUD énergie Dampierre
Jérôme SCHMITT
@ nipontchik
merci de rappeller dans ton poste 134 les 5 piliers de l'obscurantisme, mais tu oublies d'ajouter que souvent ces 5 piliers sont suivis d'un sixième : l'ignorance politique, civique et historique !
j'ai eu le malheur, dans mon expérience de militant du PG de rencontrer pas mal de camarades porteurs de ces piliers de la honte ! j'en profite pour remercier le camarade vergnes (poste 174) d'en moucher quelques uns de ces soi- disant "camarades" qui par leur ignorance ont pourri la vie politique du PG
« Je pense que la gratuité ne sera possible que sous le socialisme. C’est mon sentiment perso mais il faudrait des experts pour nous démontrer l’inverse si c’est vrai ».
Il n'y a jamais gratuité, il y a prise en charge du cout par la collectivité.
Par exemple pour l'école, les routes,...
Pour la télé, il y a une redevance pour la télé publique. On pourrait d'ores et déjà inventé la gratuité pour celle-ci.
Parallèlement, il y a des couts qui baissent, les télécommunications par exemple.
Dans les années 60, aux USA et aussi en URSS, les communications téléphoniques locales étaient déjà gratuites. Aujourd'hui avec Skype et Internet nous pouvons rpétendre à la gratuité des communications et de l'accès à la culture. Mais Google est là et veille et est prêt à monopoliser l'accès aux livres par Internet. Cette bataille qui se joue avec Google au niveau mondial sur la numérisation des livres est caractéristique des paradoxes d'aujourd'hui. D'un côté la possibilité technique d'accéder à la gratuité pour tous, de l'autre l'empressement des grandes firmes capitailstes à transformer ces avancées en sources nouvelles de profit.
D'une certaine manière, les prémices du socialisme sont là, sous nos yeux, prééxistants mais jamais abouti étant donné que, justement ce n'est pas le socialisme (ou le communisme).
D'où l'importance dans les batailles quotidiennes, par exemple de préserver au maximum des acquis comme la gratuité de l'école. Le service public de la Poste avec son prix du timbre unique qui pourrait être remis en cause avec la privatisation. Et pourquoi ne pas imaginer que notre courrier quotidien serait gratuit ? Seules les entreprises qui aujourd'hui représentent 90% des envois paieraient. Elles paieraient un chouïa de plus, et le timbre pourrait être gratuit.
Pour l'énergie aussi, contrairement à beaucoup de discours écolos-apocalyptiques à la mode aujourd'hui, il serait possible d'inventer des formes de gratuité.
Techniquement, le socialisme est déjà là, il est possible, il laisse entrevoir son potentiel.
Il est très loin vu les rapports de propriété existant aujourd'hui. Et les rapports de force politique.
Bonjour,
@ mr Assiétoi poste 179
.
".../...Une proposition jubilatoire de l’ami Velveth</em"
.
"l'ami" Velveth qui n'arrête pas de "baver" sur mr Mélenchon, sur le PG, sur les les syndicats, sur le PC et sur à peu près tout ce qui bouge en dehors du NPA. (au nom de l'unité! lire son blog sur médiapart)
.
Et qui, "accessoirement".... a signé l'exclusion de mr Picquet du NPA.
.
Mais c'est vrai que la vidéo est géniale ;o)
Damned!
.
j'ai confuse, le lien qui détaille l'exclusion de mr Picquet (par mr Filoche) et la phrase suivante
donc en cliquant sur la phrase "mais c'est vrai que la vidéo est géniale " vous tomber sur l'article de mr Filoche.....
;o)
@ jennifer...
je pense que ce qui bloque ta compréhension de la problématique transports en communs, c'est ta méconaissance du systéme...
"Je sais tu vas t’énerver car je suis une mauvaise élève… mais c’est quoi les 80 de recettes communes ? Sur quoi les transports font-ils des recettes autres que les prix des billets? C’est un vrai mystère pour moi. Un bus et un métro, à part les voyageurs, je ne vois pas ce qu’ils transportent d’autre. Je comprends les trains, le frêt etc… mais les transports en commun, ça reste énigmatique."
les transports en communs, qu'ils soient urbains ou départementaux, sont assurés (la plus part du temps) par des entreprises privées dans le cadre d'une délégation de service public... c'est a dire que la collectivité lance un appel d'offre pour le transport moyennant un versement annuel... c'est une des parties des 80 de recettes que tu ne perçoit pas... l'autre partie de ces 80, c'est la taxe transport versée par les entreprises...
pour parler plus cru "si on avait du laisser le marché organiser les transports en commun, on aurait 30 fois plus de problémes environnementaux" parce qu'on n'aurait pas de transports en commun...
@ propos des transports en commun et des LGV, les choix politiques de développer la grande vitesse, comme les aéroports assurent déjà une bonne part de "gratuité" à une infime minorité... c'est pas pour rien qu'on a dégagé les couts d'infrastructure vers un "truc" forcément déficitaire et financé par le contribuable.... quand je parle de gratuité j'en parle toujours dans une logique de transports urbains...
@holdup 172
"Pardon, hein je réinvente l’eau chaude et je vais passer pour un neu-neu je sais, mais je crois qu’il va falloir tout rexpliquer par A + B jusqu’ à Z.
TOUT RÉEXPLIQUER ! En prenant son temps, en étant parfaitement clair et en réapprenant à se réadresser à TOUT LE MONDE sans exclusive."
ben oui, c'est ce que rabache Jean-Luc Mélenchon depuis pas mal de temps quand y cause d'éducation populaire... du temps ou j'tais jeune, on causait de formation politique... mais on avait pas à repartir des fondamentaux... on savait que "les patrons c'est tous des enfoirés "... que "le marché c'est mal" (à part celui de Brive !).... etc.
Maintenant, je choque certains élus PC quand je prend la défense des fonctionnaires et du principe d'une administration...
Langue Rouge
Je te cite: Tu sembles ne connaitre que très superficiellement les débats qui traversent le NPA et tu ne sembles pas vraiment au courant de l’activité des élus NPA même s’il y en a peu, qui essayent eux aussi à la mesure de leurs moyens de faire avancer les choses en faveur des plus pauvres. Nous ne réduisons pas les institutions à une tribune, les mesures que nous proposons sont des mesures applicables, la seule condition étant d’en avoir la volonté et nous sommes capables de trouver des compromis si nous jugeons que les mesures proposées vont dans le bon sens.
Oui sans doute je ne connais pas les débats du NPA. En tout cas je ne peux qu'approuver tout ce paragraphe. Je m'y retrouve entièrement. Et j'en suis fort contente!
De même la suite: Si la position formelle des élus LCR en Midi-Pyrénées était la gratuité des transports pour tous, nous avons accepté d’avancer sur la gratuité pour les chômeurs et les rmistes en votant avec le PS, le PCF cette mesure favorable aux plus pauvres.
Oui c'est un "compromis" (par rapport à votre position) tout à fait réaliste. Je prends acte.
Tu continues "Nous ne sommes pas des doux rêveurs et nous ne nous contentons pas « d’incantations ou de belles déclarations sur l’amélioration du sort des gens du peuple » comme tu le dénonces avec la plus extrême délicatesse. Et j’avoue que j’ai de plus en plus de mal à supporter ces accusations que je considère au mieux comme indélicates au pire comme purement malhonètes.
Je me base sur la période où j'ai acheté le journal du NPA (pendant les grandes grèves du début de l'année) où je voyais toujours cette perspective: il faut la grève générale. Et puis quand la perspective s'éloignait de plus en plus de la grève: des coordinations de plusieurs boîtes se mettent en place mais c'est pas encore ça etc... (je résume à ma façon). Là c'était incantatoire. C'était essentiellement une mécompréhension de la situation concrète, à savoir que ce qui bloquait, c'était la question politique (virer Sarkozy qui est le responsable de tout). Donc oui la grève générale mais combinée avec une perspective politique. Dans la rue et dans les urnes.
Mais j'avoue que ce que tu viens de dire plus haut est tellement juste que sur ça je ne peux pas dire que vous êtes incantatoires. J'avoue aussi que je ne lis pas vos débats internes, je me contente de ce qui en sort publiquement, comme votre journal que depuis j'ai arrêté d'acheter par déception. Si on me dit qu'il a changé, je recommencerai à le lire.
Bon le reste de ton propos j'ai parcouru et j'ai vu qu'il est essentiellement polémique. J'y reviendrais plus tard. Juste tu dis que tu as l'habitude des promesses du PCF non tenues. Peut être mais depuis que je les fréquente sérieusement au sein du FdG j'ai vu beaucoup d'évolutions individuelles que je pensais impossibles antérieurement et, sur ce, les camarades du NPA local partagent le même point de vue. Donc l'impossible commence à se produire...
Bonour mr lou passejaire poste 184,
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cela serait du boulot à organiser, mais il faudrait un genre de "wiktionnaire" pour le PG.
des fiches explicatives, des argumentaires, avec un niveau "simple" pour les "malcomprenants" comme moi, et un niveau plus detaillé.
Des fiches de lectures,
par exemple un texte de blog sur Orwell de Dianne, sur Médiapart (http://www.mediapart.fr/club/blog/dianne/210709/orwell-le-quai-de-wigan) :
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".../...
Suit une analyse des différents modes de perception de ce que recouvre le mot « socialisme » selon la classe à laquelle on appartient. Les distorsions les plus gênantes, génératrices d’incompréhension, de frustration, se situant entre ouvriers et ex-ouvriers, « orateurs professionnels » dont les discours transcendés par la foi militante oublient souvent les réalités de terrain dont ils n’ont plus vraiment à subir les rigueurs.
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Pour l’un « sa vision d’un avenir socialiste est une vision de la société actuelle débarrassée de ses abus les plus criants, mais s’organisant autour des mêmes centres d’intérêt qu’aujourd’hui -la famille, le pub, le football et la politique locale. Quant à l’aspect philosophique du marxisme, je n’ai jamais recontré un ouvrier qui y porte la moindre parcelle d’intérêt ». Il ne suffit pas à l’autre « d’être idéologiquement compétent ».
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Orwell trouve les racines de cette défiance dans les excès du communisme, de sa négation de la part spirituelle en chaque individu, obnubilé par le machinisme et le productivisme : « ils ne se sont jamais attachés à montrer de manière suffisamment nette que le socialisme a pour fins essentielles la justice et la liberté. L’œil rivé sur le fait économique, ils ont toujours agi comme si l’âme n’existait pas chez l’homme et, de manière explicite ou implicite, lu ont proposé comme objectif suprême l’instauration d’une Utopie matérialiste. ».../..."
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ou encore sur Marianne2:
"Depuis plusieurs années, George Orwell est l'objet d'un regain d'intérêt. Face à l'élitisme et à l'indécence des élites, le socialiste anglais propose en effet une approche fondée sur les qualités des gens simples. Pour en savoir plus, Lémi du site Article XI interviewe ici Bruce Bégout, auteur d'un livre sur George Orwell :« De la Décence Ordinaire ». .../..."
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http://www.marianne2.fr/George-Orwell-et-le-socialisme-populaire_a183265.html
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Pour lire Orwell (en anglais....;o)
http://www.george-orwell.org/
http://www.george-orwell.org/The_Road_to_Wigan_Pier/index.html
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bonne lecture
Vergnes
Tu dis Cette phrase résume assez bien l’ incompréhension de ce qu’est un programme qui ne se résoud pas à raisonner dans le seul cadre du capitalisme
OK mais quand même on est dans un cadre capitaliste néanmoins. N'est-ce pas? Alors la question n'est pas juste de rêver à des revendications socialistes inapplicables, surtout quand à l'heure actuelle même le programme "minimum" n'est pas applicable. On va en arriver à ce que le minimum devienne carrément une revendication transitoire.
Je trouve que ce que Langue Rouge a expliqué sur les camarades du NPA qui ont voté pour les transports gratuits pour les chômeurs et rmistes est vraiment exemplaire. On fait le maximum pour améliorer le sort des gens mais aussi pour élever le niveau de conscience. Et en gros quand on est dans les exécutifs on essaie que les mesures qu'on prend répondent à ces deux critères en même temps: une amélioration immédiate et une augmentation du niveau de conscience.
Pour certaines mesures, ce ne seront qu'une élevation du niveau de conscience car aucun moyen financier. Je pense qu'on peut aider à la coordination des luttes diverses en étant dans des exécutifs, sous l'égide de nos mandats. Il y a plein de choses à réfléchir sur cela. Un peu comme Chavez fait quand il va à Copenhague ou quand il demandait à être au conseil de sécurité de l'ONU, ou quand il invite au congrès du PSUV une quarantaine de pays et lance l'idée d'une internationale socialiste (5ème). Il y a des choses à inventer qui coûtent peu cher à un exécutif ou un élu mais qui aide beaucoup les mouvements de masse et qu'il faudrait utiliser de façon unitaire (et non partisane, à savoir juste pour son parti etc...)
@Jennifer
je reviens sur la phrase due Langue Rouge que tu sites: "Si la position formelle des élus LCR en Midi-Pyrénées était la gratuité des transports pour tous, nous avons accepté d’avancer sur la gratuité pour les chômeurs et les rmistes en votant avec le PS, le PCF cette mesure favorable aux plus pauvres"
C'est à la suite d'une mobilisation sociale sur la gratuité des transports pour les chômeurs que les 2 élus LCR du conseil régional de Midi Pyrénées (1999-2004) ont réussi à faire voter cette mesure par le Conseil régional..
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Guillot
Je ne connais pas cette lutte mais la façon dont la présentait Langue Rouge c'était que le NPA avait fait un compromis à partir de leurs propres proposition de gratuité pour tous face au PS et EE qui, eux, ne voulaient la gratuité que pour les chômeurs et les rmistes.
Donc l'histoire est différente: tu as l'air de dire que c'est la mobilisation sociale elle-même qui réclamait la gratuité pour les chômeurs dans les transports, et pas seulement le PS et EE comme je l'avais compris. Donc le compromis aurait été entre les positions plus avancées du NPA et le mouvement social qui lui-même réclamait moins (gratuité seulement pour les chômeurs et pas tous)?
@lou passejaire (184):
Si j'ai bien compris ton propos, ce que tu proposes est en fait de revenir sur les délégations de services publics, en ce qui concerne les transports collectifs tout du moins. Créer un service public régional des transports, en fait ;)
Les problèmes sont à la fois d'ordre financier et d'un facteur temporel : sauf à exproprier les compagnies privées de cars (laissons de côté le cas des transports ferroviaires pour le moment), il faut embaucher du personnel, avoir des hangars pour les véhicules, des cars en nombre suffisant, etc. tout cela ne peut pas se décréter et demandera du temps pour se mettre en place. Et je ne parle pas du coût financier de ces investissements.
C'est bien pour cela que je dis (et répète) que les transports gratuits sont un slogan de manif et pas un programme pour des régionales. On peut mettre dans le programme, par contre, "des transports en commun tendant vers la gratuité" : cela prend en compte les facteurs temps et financiers. De plus, ne siégeant pas au conseil régional, il est difficile de savoir à priori pour combien de temps courent encore les délégations de service. Dénoncer les contrats avant terme est-il un risque qui vaille la peine d'être pris, financièrement parlant ?
Je reviens un instant sur d'autres messages : j'ai lu que là où les transports étaient gratuits, cela était plutôt bien pris par la population... Oui, mais c'est à l'échelle d'une ville et non d'une région entière. Augmenter les impôts locaux pour des transports bénéficiant potentiellement à tous, ça passera certainement. Le faire alors que, au minimum, 60 à 70% des habitants n'ont aucune chance d'en bénéficier, va falloir être sacrément convaincant pour le faire avaler...
Je reprend le cas de Vitré : une ville, 6 lignes de bus + 2 lignes de navettes (je ne parle pas des transports scolaires là) : le financement est supporté par les 21 communes de l'agglomération et il n'y a aucune des lignes qui dessert d'autres communes. Cela passe (plus ou moins) parce que Méhaignerie truste tous les postes (même s'il en a abandonné quelques-uns récemment) et peut à son gré faire des tours de passe-passe : parce que financer les transports par la taxe sur les ordures ménagères, c'est un véritable tour de passe-passe. Je suis même étonné que personne n'ai jamais trouvé à y redire... Passons ;) Transpose à une ville de la taille de Rennes ou de Brest : cela est-il réalisable ? Tu seras obligé d'adopter un autre modèle ou d'augmenter bien plus les impôts (et pas seulement la taxe sur les ordures ménagères). Est-ce que c'est faisable ? Politiquement, oui sûrement, mais économiquement est-ce que c'est viable ? Parce qu'un service public n'a pas à être rentable (au sens d'une entreprise privée), j'en suis bien d'accord. Mais doit-il pour autant être un gouffre financier ? Je ne le crois pas et, en l'état, on n'a aucune assurance que ce ne serait pas le cas.
@Prolo du Biolo (149)
Oui, il n'est pas possible pour l'instant de sortir du nucléaire classique; mais celui-ci devrait sortir des griffes des "maximiseurs" de profit, échapper même au contrôle de nations séparées, mais bien être sous le contrôle d'un maximum de gouvernements qui pourraient surveiller l'entretien des installations, le respect rigoureux des normes, tant dans les mines que dans les opérations de purification, dans la gestion des déchets. L'AIEA devrait pouvoir jouer à fond son rôle de garde-fou, au lieu de n'être utilisée que pour surveiller l'Iran. Il n'est pas possibblede concevoir des usines nucléaires fonctionnant pour le profit.
@ Claude (189).
Agréable de trouver un interlocuteur pensant dans le réel, possédant du "bon sens", c'est-à-dire tenant compte des dures lois de la réalité physique.
Pulcherie D 121
La phrase est sibylline à propos du garnement. J'y vois une approbation distanciée de ma critique des idolâtres. Non?
Vergnes 124
La provoc çà marche! Puisse-t-elle te conduire à la jouer modérato pour ce qui est des louanges au messie! Cette façon de faire du prosélytisme est insupportable et dévalorise à mes yeux la pertinence de certaines de tes analyses.
@ Jean-Luc Mélenchon
@ Toutes et tous
Bonjour et heureux de vous retrouver.
Je remercie toutes celles et ceux notamment Pulchérie D (post 51) qui s'inquiètent de ne pas me voir venir écrire ou débattre sur le blog de Jean-Luc. Je les rassure ça va avec des hauts et des bas. La tête fonctionne à peut près.
J'étais en famille, je profite de mes enfants, de mon petit fils, d'autres proches en me reposant dans le Lubéron à quelques kilomètres d'Avignon, de Cavaillon et de Arles.
Je voudrais dire que Lou Passejaire a très formulé et explicité les choses sur les transports en commun urbain ou départementaux notamment pour le transport scolaire.
Le problème posait est est-ce que le transport en commun ou le transport tout court est un service public ? Si l'on en convient, il doit sortir des lois du marché et de la gestion capitlaistique et libérale. Donc, faire devenir propriété publique et sociale sous le contrôle du peuple citoyen et souverain.
Malheureusement, l'Europe, la décentralisation (lois Deferre de 1982, les lois Raffarin de l'acte 2, les politiques libérales (baisse des coûts, réduction des effectifs, privatisations..., réduction des financements), l'Europe et l'ensemble des directives transports (dérèglementations, mise en concurence libre et non faussée, privatisations, abandon de financement public, paiement du produit, casse des services publics....) et enfin les nouvelles méthodes de gestion des finances publicques et des fonctions publliques notamment les lois LOLF, RGPP (réduction des dépenses et des coûts, réduction des impôts directs sur le revenu, réduction des effectifs et des dotations, etc... externalisation de services, l'usager devient client, le service devient produit, donc payant avec marge bénéficiaire trainante et trébuchante,...) font que la politique en matière de transports est inconséquente parfois, anarchique ou alors carrément cadeau aux puissances capitalistes dans le cadre de concession ou de privatisations totales et partielles.
Dans le cadre de concession de service public, c'est comme l'a très bien expliqué Lou Passejaire, c'est la collectivité qui finance (donc le contribuable) qui finance plein pot les entreprises privées dans le cadre de ces concessions sachant que l'entreprise privée veut dégager des profits et donc faire des marges qui seront elles aussi financées par la collectivité. C'est du tout bénéf pour ces groupes capitalistes genre Véolia ou autres.
D'où l'absurdité des concessions de services publics à des firmes privées.
C'est le mélange des genres et la décentralisation a aggravé cette dérive. Il faut, nous parti de gauche, stopper cela et remettre les transports en commun urbains, départementaux et scolaires aux meins de la collectivité et du peuple souverain.
Egalement, il faudra penser à nationaliser ou renationaliser les grandes entreprises de transports (Air Fance-KLM, le transport maritime, le transport fluvial, les aéroports, les ports et les compagnies d'autoroutes (concesion belle réussite !). La SNCF et la RATP doivent rester service public, 100 % aux mains de l'Etat, et leurs filiales notamment transport routiers nationalisé.
Pour le transports routiers, développons, un service public du ferroutage (partenaires : Etat, SNCF, Collectivités locales, Air France, Transports maritimes et entreprises de transports).
Les entreprises privées de transports routiers doivent nationalisées puis après transférrées à des coopératives.
Pour les transports en commun, il faut changer les structures, améliorer les services, faire une péréquation tarrifaire exemplaire et permettant l'égale égalité des conditions et des droits, et faire de ce service un véritable service public.
Pour réaliser cela, il faut revenir et abroger la décentralisation, il faut abroger les lois RGPP et LOLF et sortir de l'Europe pas simplement l'Europe de Lisbonne. Sortir de l'Europe - Union Européenne - et se réapproprier la souveraineté de la France - notre patrie républicaine - pour permettre un développement opitmale et continu sur tout le territoire d'un service public du transport au service du citoyen et de l'intérêt général collectivement et démocratiquement défini. Il faut assi défini dans le cadre de la planification (pas seulemetn écologique) économique et sociale et l'aménagement du territoire, un nouveau schéma directeur cohérent en matière de transports et de mode de transports de personnes, de marchandises et de la réalisation des infrastructures.
Je pense que c'est une piste que l'on peut envisager mais le service ne sera jamais gratuit car c'est la collectivité qui prendrait en charge. Cette collectivité c'est nous, citoyen producteur ou non qui la finançont par nos impôts et contributions. Donc la gratuité 0 est impossible. Le paiment sera de toute manière effectué soit de manière indirecte soit par transfert, individuellement ou collectivement, personnellement ou anonymement, par recettes directes ou par recettes relevant de transferts ou de finanements par dotation globale.
Désolé, je ne pourrais pas répondre à toutes et tous. J'ai survollé les inombrables post..
Voilà pour le moment. Je retourne auprès de ma petite famille.
A bientôt.
Gille
@ Jean-Luc Mélenchon
@ Toutes et tous
Désolé, je reposte mon commentaire. Trop de fautes et d'oubli. Y compris le s de mon prénom !
Bonjour et heureux de vous retrouver.
Je remercie toutes celles et ceux notamment Pulchérie D (post 51) qui s'inquiètent de ne pas me voir venir écrire ou débattre sur le blog de Jean-Luc. Je les rassure ça va avec des hauts et des bas. La tête fonctionne à peut près.
J'étais en famille, je profite de mes enfants, de mon petit fils, d'autres proches en me reposant dans le Lubéron à quelques kilomètres d'Avignon, de Cavaillon et de Arles.
Je voudrais dire que Lou Passejaire a très formulé et explicité les choses sur les transports en commun urbain ou départementaux notamment pour le transport scolaire.
Le problème posait est est-ce que le transport en commun ou le transport tout court est un service public ? Si l'on en convient, il doit sortir des lois du marché et de la gestion capitlaistique et libérale. Donc, faire devenir propriété publique et sociale sous le contrôle du peuple citoyen et souverain.
Malheureusement, l'Europe, la décentralisation (lois Deferre de 1982, les lois Raffarin de l'acte 2, les politiques libérales (baisse des coûts, réduction des effectifs, privatisations..., réduction des financements), l'Europe et l'ensemble des directives transports (dérèglementations, mise en concurence libre et non faussée, privatisations, abandon de financement public, paiement du produit, casse des services publics....) et enfin les nouvelles méthodes de gestion des finances publicques et des fonctions publliques notamment les lois LOLF, RGPP (réduction des dépenses et des coûts, réduction des impôts directs sur le revenu, réduction des effectifs et des dotations, etc... externalisation de services, l'usager devient client, le service devient produit, donc payant avec marge bénéficiaire trainante et trébuchante,...) font que la politique en matière de transports est inconséquente parfois, anarchique ou alors carrément cadeau aux puissances capitalistes dans le cadre de concession ou de privatisations totales et partielles.
Dans le cadre de concession de service public, c'est comme l'a très bien expliqué Lou Passejaire, c'est la collectivité qui finance (donc le contribuable) qui finance plein pot les entreprises privées dans le cadre de ces concessions sachant que l'entreprise privée veut dégager des profits et donc faire des marges qui seront elles aussi financées par la collectivité. C'est du tout bénéf pour ces groupes capitalistes genre Véolia ou autres.
D'où l'absurdité des concessions de services publics à des firmes privées.
C'est le mélange des genres et la décentralisation a aggravé cette dérive. Il faut, nous parti de gauche, stopper cela et remettre les transports en commun urbains, départementaux et scolaires aux meins de la collectivité et du peuple souverain.
Egalement, il faudra penser à nationaliser ou renationaliser les grandes entreprises de transports (Air Fance-KLM, le transport maritime, le transport fluvial, les aéroports, les ports et les compagnies d'autoroutes (concesion belle réussite !). La SNCF et la RATP doivent rester service public, 100 % aux mains de l'Etat, et leurs filiales notamment transport routiers nationalisé.
Pour le transports routiers, développons, un service public du ferroutage (partenaires : Etat, SNCF, Collectivités locales, Air France, Transports maritimes et entreprises de transports).
Les entreprises privées de transports routiers doivent nationalisées puis après transférrées à des coopératives.
Pour les transports en commun, il faut changer les structures, améliorer les services, faire une péréquation tarrifaire exemplaire et permettant l'égale égalité des conditions et des droits, et faire de ce service un véritable service public.
Pour réaliser cela, il faut revenir et abroger la décentralisation, il faut abroger les lois RGPP et LOLF et sortir de l'Europe pas simplement l'Europe de Lisbonne. Sortir de l'Europe - Union Européenne - et se réapproprier la souveraineté de la France - notre patrie républicaine - pour permettre un développement opitmale et continu sur tout le territoire d'un service public du transport au service du citoyen et de l'intérêt général collectivement et démocratiquement défini. Il faut assi défini dans le cadre de la planification (pas seulemetn écologique) économique et sociale et l'aménagement du territoire, un nouveau schéma directeur cohérent en matière de transports et de mode de transports de personnes, de marchandises et de la réalisation des infrastructures.
Je pense que c'est une piste que l'on peut envisager mais le service ne sera jamais gratuit car c'est la collectivité qui prendrait en charge. Cette collectivité c'est nous, citoyen producteur ou non qui la finançont par nos impôts et contributions. Donc la gratuité 0 est impossible. Le paiment sera de toute manière effectué soit de manière indirecte soit par transfert, individuellement ou collectivement, personnellement ou anonymement, par recettes directes ou par recettes relevant de transferts ou de finanements par dotation globale.
Désolé, je ne pourrais pas répondre à toutes et tous. J'ai survollé les inombrables post..
Voilà pour le moment. Je retourne auprès de ma petite famille.
A bientôt.
Gille
@ Gilles,
"Je pense que c’est une piste que l’on peut envisager mais le service ne sera jamais gratuit car c’est la collectivité qui prendrait en charge. Cette collectivité c’est nous, citoyen producteur ou non qui la finançons par nos impôts et contributions".
C'est pourquoi la clef de véritables réformes (là, je me place au plan national) passe par une véritable réforme fiscale, progressive et confiscatoire au delà d'un certain seuil de revenus. Qui osera une telle politique ?
Les socialistes et les communistes l'ont longtemps promis, on a vu ce que ça a donné une fois qu'ils sont arrivés au pouvoir.
@Pulchérie D (194):
En tout cas, j'essaie de faire preuve de bon sens... A mon avis, si l'on veut réellement changer le regard des gens à la politique, il faut s'attacher à avoir des propositions qui tiennent compte de la réalité et qui ne soient pas uniquement assises sur un monde virtuel "tel qu'il devrait être". Le socialisme n'a été mis en oeuvre nulle part et si on veut s'en approcher pour le mettre réellement en oeuvre un jour, il va bien falloir partir de la réalité telle qu'elle existe aujourd'hui.
Alors oui, il y a des choses qu'on peut mettre en pratique immédiatement comme les transports gratuits pour certaines catégories ciblées mais, comme il a été dit précédemment, il ne faut pas se voiler la face : cela a un coût et n'est pas forcément facile à mettre en place. Car, à cibler ainsi, d'abord on crée de "nouveaux privilèges", ensuite il faut se donner les moyens de contrôler la réalité des situations.
"Nouveaux privilèges" : comment va-t-on expliquer à un ouvrier au SMIC qu'il gagne trop pour avoir droit aux transports gratuits quand son voisin au chômage (et qui touche parfois plus que le SMIC comme indemnités) y aura droit ? Comment lui faire accepter que le seuil de pauvreté étant établi à 908€, ceux qui ont moins auraient droit à quelque chose et que lui, qui a 150 ou 200€ de plus en serait exclu ? Au-delà, est-ce qu'un système où l'on tient compte des revenus mais où ne sont jamais pris en compte les dépenses réelles (c'est le système actuel) doit être maintenu par une gauche "de rupture" ?
Quant au contrôle, ne sommes-nous pas les premiers à dénoncer un système de flicage généralisé ? A remettre en cause le fait que l'on doivent énoncer tous ses revenus, placements et autres comptes d'épargne pour prétendre au RMA, par exemple ? Peut-on, dans le même temps, dénoncer l'inquisition des CAF dans l'attribution du RMA et mettre en place, au travers de la gratuité des transports pour ses bénéficiaires (et ceux des autres minimas, des chômeurs), un système qui s'en rapprochera nécessairement, voire qui en dépendra ?
Si c'est le cas, alors il faut avoir le courage politique de l'expliquer et ne pas se cacher derrière des argumentations plus ou moins fallacieuses qui n'ont pour but que de jongler avec nos contradictions. Si on veut des transports en communs gratuits, il faut clairement expliquer qui est visé par cette mesure, comment on la met en oeuvre et quelle portée elle a : non seulement en termes budgétaires (et donc en ressources financières qu'il faudra bien prendre quelque part) mais aussi en termes de périmètre. quels seront les transports visés ? cars, trains, avions co-voiturage... ?
C'est à ces questions (entre autres, j'en ai posé quelques-unes auparavant pour lesquelles je suis toujours dans l'attente d'une réponse argumentée) que le camarade Xavier du PG22 devra répondre s'il veut espérer me convaincre (et pas seulement moi, mais la majorité des adhérents PG de Bretagne ;) et aussi les électeurs.
@ Demetrio - 182
Tiens un nouvel ayatholla qui se pointe avec son catéchisme et ses fatwas.
(Saint Demetrio: honoré chaque année lors de la fête patronale du 26 Octobre dans la petite commune italienne de Vestini dans les Abruzzes. Wouaff-waouaff !....)