05jan 10
Longtemps j’ai pratiqué la résistance passive à propos des vœux, fêtes et réjouissances à mesure que leur caractère obligatoire et convenu s’imposait à mon esprit. J’avais accompli des avancées considérables dans cette voie quand mes responsabilités patriarcales se sont allégées. Pendant des années en effet, frère ainé puis (très) jeune père j’étais tenu au rôle du père noël qui dépose les cadeaux dans le silence sidéré d’excitation des (très) jeunes enfants de ma tribu. Les frères et neveux avaient pris la relève dès qu’à leur tour ils eurent assez de barbe et de sens des responsabilités pour me décharger du rôle. Comme élu local je m’en tenais au strict minimum. J’étais encouragé dans ma prise de distance par le révulsif radical que représente au sortir des repas de fêtes l’ingestion d’une dose aussi obscène de coupes et verres de l’amitié où mousseux approximatifs et pétillants divers mitraillent ce qu’il nous reste de tapis gastrique pendant que les petits fours de circonstance, auxquels on ne résiste jamais aussi bien qu’on le croyait, dévastent la vésicule biliaire. Encore ne dis-je rien des cacahouètes et chips encore plus accablantes pour la surcharge pondérale. Surtout que je connaissais bien la suite du programme !
En effet, après ces guet-apens vient aussitôt la coutume du gavage, non moins imposé, connue sous le nom de galette des rois. Il s’agit d’un usage anti républicain où la pâte d’amande livre l’offensive finale contre le foie des plus aguerris. Devenu parlementaire et trop longtemps cumulard, l’horreur de ma condition contrainte en période de voeux et galettes, me conduisit à l’établissement de parcours modestes, strictement sélectionnés et âprement limités. Ces moeurs me valurent une réputation d’asocial grognon et pisse vinaigre. Je m'en contrefichais. En Essonne : à Viry Chatillon et à Sainte Geneviève des Bois. Sans exception liée au contexte juridique ou autre. Point. Par exception ici où là, chez des amis, des vrais, dans leur mairie ou permanence. Autour de moi, pendant ce temps là, des collègues plus résistants ou mieux entrainés battaient des records. Deux ou trois séances de vœux par soirée, autant de coupes et petits fours, chaque soir de la semaine, pendant quinze jours. La plupart d’entre eux tiennent à ces occasions des discours plein de compassion pour les plus malheureux de nos compatriotes. J’atteste qu’ils sont en pleine sincérité. Par conséquent, depuis plusieurs années déjà, ils vivent de plus en plus mal ces scènes quand croupissent parfois jusque devant la porte : mendiants, sdf et affamés. Cette face apparente, luisante et essoufflée du marathon des vœux a aussi son revers caché au grand public. D’abord l’envoi de cartes de vœux. Par milliers ! Ensuite la réception de cartes de vœux. Autres milliers!
L’envoi mobilise des escouades de collaborateurs et bénévoles, après avoir nourri un intense ballet de communicants et autres conseillers spécialisés. La réception n’est pas plus simple. J’ai reçu une année un record de six milles cartes de vœux. On trie pendant plusieurs jours du matin au soir. Dans mon équipe, pour supporter une tache aussi absurde on a créé le rite du « grand concours ». Chaque année on sélectionne les cartes les plus ridicules (texte spécialement pontifiant ou photo particulièrement glauque) et on vote pour l’attribution du prix du "roi des nazes". Un second concours, plus méchant encore, permet d’élire le roi des nuls. C’est celui qui m’a envoyé le plus grand nombre de fois ses vœux parce que ses fichiers sont mal tenus. Une prime pour l’empereur des nuls : celui qui a envoyé plusieurs fois ses vœux et ajouté, à chaque fois, une mention manuscrite réelle avec….. une écriture différente! Ces plaisanteries de garçons de bain soulagent l’effort des trieurs. Ensuite on fait trois tas. Premier tas, les envois en nombre des institutionnels : poubelle directe sauf exception tragique hilarante. Deuxième tas, les envois en nombre institutionnels comportant une mention manuscrite. On passe le doigt mouillé pour vérifier ceux qui ont écrit pour de bon et ceux qui se sont contenté d’imprimer. Les imprimés ? Poubelle ! Restent les héros de la plume. Qu’ils aient écrit eux-mêmes ou que ce soit leurs assistants, je leur réponds. Ca s’appelle "le prix de l’encre" comme disait mes profs qui mettaient un ou deux aux plus mauvaises copies qu’ils avaient corrigées. Mais pour moi, finie l’époque de la super carte méditée pendant des semaines et qui doit être un évènement éventuellement repris dans la presse (consécration suprême lubrifiant l’absorption plus rapide du prix de la prestation du communicant). Une carte rustique. Avec les armes de la République ou moins encore comme création artistique. Et une phrase ostensiblement convenue. Pour les amis, quoiqu'institutionnels, un deux ou trois mots écrits de ma propre blanche main. Pendant trois semaines, donc, je hais mon bureau où sont empilés les parapheurs. Je hais ma boite mail où il m’est impossible de fuir la masse des mails de vœux. Non, décidément, je n’aime pas les vœux. Surtout depuis que j’avance en âge. Car je déteste qu’on me dise sans trêve et qu’on m’écrive sans relâche toutes ces choses à propos de l’état de ma santé l’année prochaine. C’est vrai quoi à la fin ! Qu’est ce que ça veut dire ? J’ai une drôle de tête, ou quoi ? Ce genre de vœux porte la schcoumoune, comme on dit de mon côté de la méditerranée ! Bien sûr, je comprends que c’est fait sans malice et le plus souvent du fond du cœur quand il s'agit de personnes privées qui m'écrivent. Je le sais bien. D’ailleurs je vous souhaite mes meilleurs vœux dans le même état d’esprit. Et surtout la santé! Pas vrai ? Car pour tout le reste, et surtout pour vous dire ce que je souhaite pour la grandeur de notre pays comme pour le bonheur de ceux qui font tout ce qu’ils peuvent pour y vivre dignement, j’y consacre toute mon année. Et ça ne va pas s’arrêter en 2010. Si j’ai la santé.
@Guillot
J'étais étonné aussi. Mais c'est ce qui était marqué dans le DNA (journal régional).
Je me suis frotté les yeux en pensant que c'est le bas rhin, mais il paraitrait que l'info soit vrai et que ce soit le haut rhin effectivement (96% pour la B)
@ Vergnes
Très heureux de la nouvelle. C'est très important. Je salue bien haut oui, " tou-te-s nos ami-e-s" du NPA.
Que penses- tu d'" Ensemble à Gauche Tout Devient Possible " ?
Non, je déconne. (humour).
@ 251 Vergnes
"Ensemble la gauche..." avait été proposé par la Fédération et accepté par le Front de Gauche. Ben c'est vrai quoi, la Fédération pousse le bouchon un peu loin. Et si c'était le NPA qui cherche toujours la petite bête ?
"Ils vivent uniquement grâce aux bons d'alimentation", titre encore le New York Times. Aux Etats-Unis, ils sont 39 millions -- un chiffre record -- à recevoir des bons d'alimentation. Pour certains, il n'y a rien d'autre. Ils sont arrivés au bout de leurs indemnités chômage. Ils ont dépensé toute leur épargne. Ils ont épuisé leurs parents et amis. Il ne leur reste plus que le gouvernement américain"
"La récession est terminée... la dépression continue" -
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100107-2402.html
@ Matain
"Et si c’était le NPA qui cherche toujours la petite bête ?"
Cela commence à bien faire, ce genre de remarques inutiles sur le NPA.
En PDL le NPA a fait un meilleur score que le FdG, et la composition des listes c'est 1/3 NPA 2/3 FdG et tête de liste régionale FdG.
De plus 4 élus PC partent directement avec le PS.
Face à cet état des lieux, en remettre une couche sur le NPA me parait quelque peu déplacé, voire méprisant pour le NPA. Il y a des limites...
L'intitulé " Ensemble la Gauche" n'est pas l'intitulé du FdG que nous n'aurions pas repris de toutes les façons.
Un intitulé résume le pourquoi d'une liste. Et cet intitulé au 1er tour n'a aucun sens, si ce n'est que de créer un confusion avec la liste PS/PC qui pourrait parfaitement reprendre cet intitulé.
VERGNES 251
Dimanche la rigolade sera plus franche encore lors du meeting du FdG avec la présentation NATIONALE des listes.
Comme la GU servait de faire valoir NPA au FdG au moment des européennes, les listes Franche Comté et PDL serviront de faire valoir NPA NATIONAL au FdG. Le FdG sait faire. Le NPA Franche Comté et PDL ont ils prévu une montée en car au meeting?
"les contours de l’alliance dans deux régions (Franche-Comté et Pays de la Loire, où le PG conditionne sa participation à un accord avec le NPA)" laisse songeur sur l'accord "secret" FdG présidant l'attitude à tenir de ses composantes vis à vis du NPA.
En PDL et FC, le NPA peut légitimement prétendre à la têtes des listes. On imagine facilement le type de négo qui a eu lieu entre le PCF et le PG. Le PCF au PG, ok on vous autorise l'accord avec le NPA mais à 2 conditions : exit Mélenchon et exit le NPA comme tête de liste, moins gênant pour les alliances à suivre.
Tu me diras, c'est la période des soldes, les soldes de l'unité.
Vous avez bien raison ce qui compte c'est demain.
Qui peut donner des infos sur la région PACA,
et sur le 06 ?
Merci
Mazan 258
Toujours aussi drôle et aussi unitaire mazan !
@jennifer (#189)
Descartes, je parie que tu es avec Dupont d’Aignan? J’ai touché juste?
Avant de te répondre, tu paries combien ?
Non, je ne "suis pas avec" Dupont-Aignan (et non pas "Dupont d'Aignan"). Tu as perdu ton pari.
En tout cas tu t’amuses beaucoup de ne pas dire où tu es. Pourquoi?
Parce que je trouve ridicule ce besoin de savoir "avec qui" sont les gens. J'aimerais que mon discours soit jugé à sa valeur, et non pas en fonction du fait que je sois "avec untel".
Ne peux-tu pas être honnête comme la majorité des gens ici?
J'ai été parfaitement honnête. Je t'ai déjà dit dix fois que je ne "suis avec" personne. J'ai donné 30 ans de ma vie à un parti et à un syndicat. Et un jour, j'ai eu marre de la passivité de mes camarades et d'être pris pour un con par mes dirigeants. Depuis, je cherche d'autres manières de faire de la politique, et j'ai trouvé plus productif d'essayer de travailler avec des gens intéressants en faisant ce que je sais faire le mieux plutôt que de prendre ma carte dans telle ou telle boutique pour coller des affiches. Place aux jeunes!
Le pseudo ok pour protéger ton boulot as-tu dit. Moi je pense que tu es peut être haut fonctionnaire ou cadre et que tu as fait une grande école ou sciences po minimum+ d’autres études, ce qui explique tes connaissances.
J'ai beaucoup de peaux d'âne, dont je suis très fier parce que j'ai beaucoup bossé pour les avoir. Mais je ne vais pas les exhiber ici, parce que je déteste les arguments d'autorité. Et je suis très reconnaissant à la France d'avoir offert à l'immigré que je suis la possibilité de poursuivre des études. Ce ne sera pas moi qui irait railler l'élitisme républicain. Et je n'ai rien à ajouter...
lemarteau 258
que veux tu, il y a aussi le marteau sans maître
@André Assiétoi (#190)
Tiens, tiens, Descartes se découvre. Quelqu’un avait déjà répercuté ici cette campagne lancée par l’extrême-droite, le bloc identitaire pour être plus précis…
Moi j'ai eu l'information par la "Tribune de Genève", journal d'extrême droite bien connu. Mais je ne vois pas très bien le rapport. Si le "bloc identitaire" dit que le ciel est bleu, est-ce faux pour autant ?
Campagne approximative en plus. Il se trouve que j’habite pas loin de Besancenot (qui n’est pas vraiment un ami) et que son appartement (55 m2 pour un couple, tu parles d’un palais !)
Et le fait d'habiter près de Besancenot te permet à distance de connaître la surface de son appartement ? C'est admirable, ce que peut faire la technique aujourd'hui... mais peut-être Besancenot (qui "n'est pas vraiment un ami") t'a-t-il proposé de visiter son appartement mètre ruban à la main ?
Un appartement de 55 m2 à Paris, rue Dudeauville, c'est quelque 500.000 €. Pour un jeune postier, c'est tout de même une somme. Moi, à la rigueur, je n'ai rien à foutre qu'un dirigeant politique vive dans le château de Versailles, à une condition: qu'il ne prétende pas tirer de la modestie de son emploi et de son salaire une légitimité. Lorsqu'on se permet de dire "moi, monsieur, je suis un humble postier" dans un débat politique, il faut être cohérent et vivre comme un "humble postier". Et pas faire semblant.
est plutôt proche de Château-Rouge que de la Butte Montmartre.
@ Jean-Luc Mélenchon
Bonjour et courage,
@ Demetrio
Salut Frère républicain,
Tout à fait d'accord avec ton post 215.
Les courtisans, les exclusives à l'égard de certains, l'inculture politique de certains, l'opportunisme écolo d'autres, les communautarismes et le religieux préférés à l'unité et l'indivisibilité de la République et à la laïcité.
Le peuple citoyen et souverain parlera bientôt et vu ce qui se prépare... Le ménage sera fait tôt ou tard. Le plus tôt sera le mieux !
Avant de venir sur le blog, je venais de finir le dernier essai de Claude Mazauric "L'Histoire de la Révolution Française et la pensée marxiste" aux éditions PUF en association avec Actuel Marx et Confrontations.
Mauzaric - bien que j'ai quelques petites divergeances avec son approche et son analyse (je préfère les travaux de notre camarade Florence Gauthier)- démontre l'interaction féconde entre le décryptage de l'Historien du fait révolutionnaire 1789-1793 et les élaborations conceptuelles issues de Marx. Il montre bien cette interaction à l'oeuvre aujourd'hui. N"en déplaise au anti jacobin de gauche, aux marxistes superficiels ou léninistes. La question révolutionnaire et sociale dans le cadre de la république pour l'émancipation. Au coeur du monde d'aujourd'hui et des enjeux contemporains.
Beaucoup de militants du PG et de la gauche, au lieu de se gargariser d'un marxisme vulgaire ou d'un obscurantisme religieux à la sauce Tariq Ramadan - devraient le lire et s'en inspirer, l'appréhender pour bâtir une grille idéologique et un corpus théorique afin de permettre la réflexion, la rédaction (manifeste, projet...) en vue de l'action. Cette grille et ce corpus qui font tellement défaut à gauche en général et au PG en particulier.
Il y a quelques temps, j'avais proposé une véritable école de formation, une université républicaine et socialiste au PG. J'avais proposé un immense travail de formation, de réflexion, de partage et d'échange du patrimoine et de la cultrure idéologique, historique, philosophique, économique, politique,..., du militant, du profane, du "savant" pour enfin bâtir une grille et un corpus idéologique et théorique pour le parti de Gauche. J'avais proposé Denis Collin, Christophe Miqueu, Florence Gauthier, Henri Pena-Ruiz, Tony Adréani, Claude Mauzauric, Yannick Bosc, Jean Marc Schiappa... pour un petit peu baliser,fortifier les notions, les concepts de république, de jacobinisme, de laïcité, de patrie et de nation, d'appropriation collective et sociale, de protectionnisme, d'internationalisme, de république universelle.
Tout cela semble être le dernier soucis de certains qui bavassent et qui utiliseent le mot ou le terme d'islamophobe ou d'islamophobie à tout moment et pour toute chose et s'en réfléchir une seconde. Je les laisse à cela et à leur courte vue...
Au lieu de tomber dans le panneau tendu par la droite Sarko et Besson, la gauche et notamment le PG et le Front de gauche - au lieu de simplement condamner le procédé et le cirque sur l'identité française et le nauséeux débat qui l'entoure - aurait du lancer un appel aux citoyens, des états généraux civiques et citoyens en vue de la refondation républicaine et laïque de la France - notre patrie républicaine - et donner les outils, les moyens, l'espace pour que le peuple devienne concrètemetn citoyen et souverain partout (par tous) et pour tout (tous).
Il y a quelques jours, j'avais écrit sur le blog : Sarkozy lit Gramsci, le Medef lit Marx et nous la Gauche, le PG que lisons-nous ? Une question pertinente non ? d'actualité, non ? A laquelle personne ne répond ici ou dans le PG.
La droite gagne la bataille idéologique depuis de nombreuses années. Sarko a laminée la gauche sur ce terrain là et on ne fait rien. Ni réarmement idéologique, ni réarmement républicain, ni réarmement culturel !
Il n'y a pas que la maladie qui me fait désespérer...
Voir Cher Demétrio, ce que je voulais te dire. Je continue le combat même si à partir de la semaine prochaine je vais longuement absent, nouvelle phase de traitement en chimio cette fois et peut-être sans retour... Je me battrais pour la république et le socialisme et pour vivre et repousser juqu'à mes dernières forces cette "compagne" qu'est la maladie. Je ne veux pas devancer l'appel...
@ Jean-Luc Mélenchon
A Jean-Luc Mélenchon, en espèrant que mon message t'incite à aborder la question d'une véritable école de formation. Le PG - vu l'inculture et le mélange douteux ou nauséeux de certains- en a très rapidement besoin !
@Demetrio
Salut, Demétrio, mon Frère Républicain, ne lâche rien !
Je t'embrasse et restons des hommes libres, debouts, de libre conscience et à la conscience libre !
A bientôt, j'espère.
Salut et Fraternité
Gilles
@ Jean-Luc Mélenchon
Salut Jean-Luc et engage enfin la refondation républicaine et laïque de la France et de la société et soyons les instituteurs du peuple comme le suggérait Jean-Jaurès qui lui avait la fibre révolutionnaire, républicaine, jacobine, socialiste, laïque, humaniste, patriotique et internationaliste chevillée au corps comme étaient chevillées à son corps et dans son esprit, l'idéal et la raison.
Salut et fraternité
Gilles
Militant du PG - Républicain, socialiste, jacobin, laïque, patriote et internationaliste.
@Mazan
Qu'il y ai eu des négociations entre PC et PG pour "tolérer" le NPA en PDL, c'est possible.
Mais si tel est le cas, cela démontre clairement que le FdG est bien plus une coalition électorale pour avoir des élus qu'une coalition autour d'un programme de rupture incompatible avec la participation au gouvernement des régions avec le PS/EE
Il est a précisé que les élus en PDL seront libres de participer ou non aux exécutifs. Ceci montre bien que si cela est possible en PDL, cela pouvait l'être partout. En ce sens c'est bien la démonstration que le FdG a refusé de se donner tous les moyens de réaliser une unité avec le NPA qui aurait pu inquiéter réellement le PS.
Ceci dit la liste unitaire en PDL, n'est pas à l'heure actuelle, actée définitivement...
@Descartes
Honteux de lire de tels calomnies sur OB! surtout sur ce site.
La vérité : la voici une fois pour toute!
http://www.rue89.com/demonte-rumeur/2008/10/30/non-les-medias-ne-protegent-pas-un-besancenot-qui-roule-sur-lor
A l'aube de la création du NPA (Nouveau parti anticapitaliste), sur des blogs, parmi les commentaires de sites d'informations, dans les boites mail, le texte intitulé « Ce bon petit facteur » s'immisce partout.
Un texte qui s'étonne en préambule du « peu de vagues autour de ce personnage » et regrette que « les médias soient si discrets ». Avant de conclure :
« Tous ces faits sont strictement exacts, je vous incite à en parler autour de vous… Puisque la presse française oublie de faire son travail… »
Son travail, Rue89 a décidé de le faire. Sous chaque paragraphe du texte reproduit en italique, nous publions le résultat de notre enquête.
Sur son ascension politique
« Comment Olivier Besancenot a-t-il progressé aussi vite dans la hiérarchie de la LCR, jusqu'à en devenir le porte-parole et candidat à la présidentielle ? Olivier Besancenot a eu pour compagne la propre fille d'Alain Krivine, fondateur de la Ligue communiste révolutionnaire et encore le réel “patron” de ce parti… Il a rompu il y a trois ans mais est resté proche du beau-papa… Olivier Besancenot est devenu en quelques années le porte-parole de ce parti grâce à l'action efficace du beau-père… Chez les trotskystes, on pratique la solidarité, mais d'abord envers la famille. »
L'entourage d'Olivier Besancenot dément toute relation intime entre le porte-parole de la LCR et la fille d'Alain Krivine, cofondateur du parti d'extrême gauche. Les deux protagonistes ont chacun conjoint et enfant(s) depuis de longues années.
Quant à la désignation d'Olivier Besancenot comme candidat de la LCR aux élections présidentielles de 2002 et 2007, elle a résulté de la procédure officielle du parti. Un vote du bureau politique suivi d'un second vote de la conférence nationale composée de délégués nationaux ont désigné l'homme aux talents politiques et médiatiques avérés.
Sur ses revenus
D'ou viennent
ces rumeurs ?
La LCR pense reconnaître la plume de militants d'extrême droite et plus particulièrement de l'entourage d'Alain Soral, qui a publié le texte sur son site. Contacté par Rue89, l'écrivain membre du Front national dément :
« On l'a relayé, c'est amusant, mais ça ne vient pas de chez nous. On ne l'aurait pas fait comme ça, je n'aime pas ces procédés qui touchent à la vie privée.
Je pense que Besancenot est une m****, mais je ne l'aurais pas fait comme ça, j'aurais plutôt démontré comment la droite a intérêt à le pousser pour diviser la gauche.
Ça ressemble plutôt à des attaques de gauchistes, de s'attaquer aux personnes. Les militants d'extrême droite ne sont pas doués pour ça. A moins que ça provienne d'éléments intelligents de l'extrême droite. »
« Où Besancenot travaille-t-il réellement ? A cette question, le candidat Besancenot parle de salaire de moins de 1200 euros à La Poste… Bienheureux les croyants… La réalité est un peu différente, Besancenot n'étant à La Poste de Neuilly-sur-Seine que pour les photographes, c'est-à-dire quasiment jamais, il est surtout rémunéré par le parti. A titre d'exemple, il a touché très régulièrement une indemnité d'assistant parlementaire européen lorsqu'Alain Krivine était député européen, dont le montant était très largement supérieur aux 5000 euros mensuels. »
Actuellement, Olivier Besancenot travaille à 80% à La Poste de Neuilly-sur-Seine. Il y est présent quatre jours par semaine : mercredi, jeudi, vendredi et samedi. Au cours de la campagne présidentielle, la LCR avait publié un communiqué faisant état du patrimoine d'Olivier Besancenot : il déclarait alors toucher un salaire de 1000 euros net par mois pour son activité de postier. Il travaille donc à la LCR les lundis et mardis et touche 2/5e du salaire d'un permanent, soit environ 800 euros.
Un an durant, à cheval sur les années 1999 et 2000, Olivier Besancenot s'est mis en congé de La Poste et a effectivement occupé la fonction d'attaché parlementaire d'Alain Krivine au Parlement européen. Alain Krivine lui versait la moitié de l'enveloppe consacrée aux attachés parlementaires (ils étaient deux), soit 2500 euros, mais lui-même reversait la moitié de cette moitié au parti. Lui restait alors environ 1250 euros.
Sur son patrimoine
« Quel est son patrimoine ? A cette question, Olivier Besancenot parle avec modestie d'un petit studio dans le XVIIIe, arrondissement populaire de Paris. Le journaliste avisé ira voir sur place… un appartement en réalité de bonne taille et dans le quartier du Sacré-Cœur en plein Montmartre, le quartier le plus cher du XVIIIe, un des quartiers les plus recherchés des bobos (bourgeois bohèmes) parisiens. Bien évidemment, il en est propriétaire… Un salaire à vie de postier n'y suffirait pas… »
Un communiqué de la LCR avait donc détaillé le patrimoine d'Olivier Besancenot début 2007 :
« Il est copropriétaire depuis 2004 d'un appartement de 55 m2 dans le XVIIIe arrondissement de Paris : la valeur de son patrimoine est de 37 000 euros. Pas de valeurs mobilières. Il a acquis une Peugeot 106 en 2001. »
Concernant l'emplacement dudit appartement, acquis à crédit avec sa compagne (il l'a donc remboursé pour l'heure à hauteur de 37 000 euros), il est bien situé dans le XVIIIe arrondissement de Paris, mais « pas dans le quartier du Sacré-Cœur en plein Montmartre », plus près du populaire quartier de Barbès que des rues plus huppées des Abbesses.
Sur sa compagne
« Comment expliquer ce black out sur Besancenot ? Olivier Besancenot a épousé Stéphanie Chevrier, une des principales éditrices de Paris, appartenant à la direction de Flammarion. Pour Besancenot, elle a plusieurs avantages : c'est l'un des plus hauts salaires de l'édition mais c'est surtout une habituée des médias. Ancienne compagne du chanteur Yves Simon, elle a construit sa carrière sur les relations presse… Dirigeant une armée d'attachées de presse, elle a certains moyens de pression et de rétribution, ce qui incite sans doute les journalistes à plus de modération dans les attaques… »
Stéphanie Chevrier est directrice littéraire chez Flammarion, en charge de la « littérature générale, fiction et non fiction ». Mais « directrice littéraire » ne veut pas dire « membre de la direction », cela signifie qu'elle occupe un poste d'éditeur. « Je n'ai jamais dirigé l'entreprise », a-t-elle confié à Rue89. Quant au salaire allégué, elle ajoute : « Qu'est-ce que j'aimerais que ce soit vrai ! » En réalité, elle a le salaire d'un cadre dans le secteur de l'édition (la convention collective de l'édition indique un salaire minimum d'environ 2500 euros).
A propos des « moyens de pression et de rétribution » dont elle userait, elle rétorque enfin : « Je trouve cela insultant pour moi et surtout pour les journalistes. »
Julien Martin et David Servenay
@Jean ai marre (#191)
Monsieur le professeur,
Le petit jeu de la fausse humilité, c'est le recours des gens qui ne supportent pas qu'on remette en question leurs certitudes. Des gens qui affirment n'importe quoi d'un ton qui n'admet pas de réplique, mais qui n'ont pas de cesse de dénoncer "l'arrogance" ou le "ton professoral" chez quiconque a l'outrecuidance de les contredire. Si tu n'as pas la maturité suffisante pour admettre que tes opinions ne sont pas parole d'évangile et peuvent donc être contestées, je te suggère d'éviter de débattre sauf avec ton miroir.
j’ai utilisé le mot connivence,qui signifie: » complicité par complaisance, accord tacite « en synonyme de « volonté partagée » que vous avez employé.
Et vous avez eu tort. Parce que le contexte dans lequel je l'ai employé ne laissait aucune place à une quelconque "complicité", et encore moins à une "complaisance". Je constatait simplement que tant les gaullistes que les communistes avaient en 1968 une volonté d'aboutir à un accord négocié. Cette volonté était donc "partagée" (au sens qu'elle leur était commune).
Ne croyez vous pas que chacun avait sa propre volonté ?
Sans doute. Mais par une étrange coïncidence, leur "propre volonté" les conduisait à "vouloir" le même type de solution: une solution négociée. La "communauté de volonté" portait sur le type de solution, pas sur les résultats de la négociation elle même, bien entendu.
Un basique pour votre savoir :
Tu commences par me traiter de "professeur", et maintenant tu prétends m'enseigner "un basique" ? Faudrait savoir ce que tu veux... c'est moi qui se met dans la position du "professeur", ou c'est toi ?
mon vécu vaut autant que le ressenti de Mr le Préfet de Paris,
Autant, mais pas plus. Mais la différence, c'est que contrairement à toi, qui ne raconte que ton vécu, M le Préfet de Police (et non pas de Paris) exploite les informations et la documentation à laquelle il a eu accès. Et c'est cela qui rend son bouquin bien plus intéressant qu'un simple "témoignage"...
Si il n’y a pas eu de casse, c’est grâce aux syndicats, aux militants, à tous les travailleurs grévistes responsables, qui ont su ne pas répondre aux provocations.
Et vous savez ça à partir de votre "vécu" ? C'est admirable: vous avez "vécu" quoi... une, deux, trois, dix situations, et cela vous permet de généraliser et d'étendre votre expérience à toute la France et à toutes les situations ? Admirable, n'est ce pas ?
Au demeurant, vous n'avez qu'à moitié tort. S'il n'y a pas eu de casse, c'est aussi parce que les syndicats ouvriers ont été responsables et ont refusé les provocations (provocations qui n'étaient pas, et loin s'en faut, toujours le fait de la police). Mais c'est aussi parce que les forces de répression ont été bien "tenues" par les autorités politiques. Croyez-vous vraiment que si la police avait reçu l'ordre de tirer à balles réelles lors de la "nuit des barricades", la "responsabilité" des syndicats et des militants aurait été suffisante pour éviter un bain de sang ?
Je vais vous faire une confidence, savez vous que des groupuscules venaient devant les grilles des usines pour faire la causette ? Comment pourriez vous le savoir ? Vous aviez l’oreille collée au transistor,
Je pourrais le savoir, par exemple, en lisant les nombreux bouquins qui ont analysé ce phénomène. Si, comme vous semblez le penser, on ne pouvait "savoir" que ce qu'on a vécu, il serait aujourd'hui impossible d'écrire sur les tranchées de 1918, puisque le dernier poilu est mort récemment. Et ne parlons pas de l'histoire romaine...
Le vécu c’est du témoignage.
Exactement. Et comme n'importe quel enquêteur le sait, demandez à dix témoins de vous décrire une situation, et vous obtiendrez dix descriptions différentes et contradictoires. C'est pourquoi le témoignage ne peut jamais remplacer l'analyse historique, qui se fait en confrontant les témoignages, les documents et les registres pour essayer de dégager la vérité des faits. Qu'il reste ensuite à interpréter...
Les charges des CRS il faut les vivre, les grenades faut en recevoir pour en parler.
Ah bon ? Alors personne ne pourra jamais parler de la bombe atomique, vu que ceux qui la "reçoivent" sont rarement en état d'écrire quoi que ce soit...
Tout c'est éloge du "vécu", c'est du grand n'importe quoi. Avec ce genre de critères, il serait impossible d'écrire d'histoire autre que contemporaine, vu que les gens qui se sont pris des charges des légionnaires romains sont depuis longtemps morts et enterrés.
Si je peux me permettre, je vous dirais que la grève n’était pas de la rebellion (c’est votre mot)
Non, tu ne peux pas te permettre, parce que c'est n'est pas "mon mot", mais le tien. Tu l'as utilisé pour la première fois dans l'article #63, dans la phrase suivante: "Il [Pompidou] a décidé de s’attaquer en premier lieu au Mvt ouvrier en urgence, car l’économie était à l’arrêt et ensuite il voulait mater la rébellion, quitte à ce que ça saigne". J'ai fait une recherche avec le terme "rébellion" sur ce fil et sur le précédent, et je n'ai pas trouvé un seul cas où j'aie utilisé ce terme...
Ce qui m’amène, si vous le permettez à vous poser une question : Comment pouvez vous ne pas vous interdire de commenter ce que vous n’avez pas vu et me dire que mon vécu n’est pas représentatif ?
Avec toi, on revient toujours à la même chose: "on n'a pas le droit de commenter ce qu'on n'a pas vu". Et pourtant, je vois sur ce blog des gens qui commentent allègrement des évènements de la révolution française ou de la commune de Paris. Je ne t'ai jamais entendu leur contester ce droit. Et pourtant, cela m'étonnerait beaucoup qu'ils aient "vu" ou "vécu" ces évenements...
Mais peut-être n'étais-ce que de la distraction de votre part. En tout cas, je note que vous vous interdisez vous-même de commenter ce que tu n'aurais pas "vécu" ou vu de tes propres yeux... je sens qu'on va rigoler !
Quant à la "représentativité" de ton vécu... ce n'est pas à moi de prouver qu'il ne l'est pas, c'est à toi de prouver qu'il l'est.
» NOUS « aspirions à des changements. Le » nous » c’est le responsable d’un engagement syndical responsable qui a qualité de parler au nom de ses camarades.
L'ennui, c'est que d'autres "responsables d'un engagement syndical" ont écrit le contraire. Et que je ne vois aucune raison de vous reconnaître la qualité de "parler au nom de leurs camarades" et de la leur refuser. Alors, qui faut-il croire ?
J’ai la conviction à force de vous lire, que vous n’étiez pas en France, pendant ces jours qui marqueront le mouvement ouvrier. et vous ne pouvez pas comprendre à quoi les citoyens aspiraient ?
Encore une fois, on revient à la même chose. Seule la présence, le "vécu", permettent de commenter. On ne peut pas comprendre si on n'était pas là. Si je reprends cette affirmation cent fois répétée dans votre texte, c'est pour montrer que l'on est devant une argumentation basée sur la répétition. Vous ne fournissez aucun argument pour appuyer vos affirmations, sauf celui-là: j'ai raison parce que j'étais là, vous ne pouvez pas comprendre parce que vous n'étiez pas là. Ce n'est pas très rationnel...
Je mesure votre méconnaissance du mouvement ouvrier de mai 68 à votre phrase : Comment expliquer que la grève se soit arrêtés lorsque des revendications purement syndicales ont été satisfaites ?
Et moi, je mesure ta méconnaissance du sujet à ton refus de répondre à cette question, pourtant si simple. Si les aspirations du "mouvement ouvrier de mai 1968" visaient un changement fondamental du régime politique, comment expliquer que le mouvement se soit arrêté au fur et à mesure que des accords qui ne portaient que sur des questions syndicales ont été conclus ? Comment expliquer que ce même "mouvement ouvrier" à voté gaulliste un mois après les événements de mai ?
Excusez le naif citoyen de Gauche, qui croit que le pg qui sera présenté sera économiquement vérifiable et crédible
Je n'ai pas l'habitude de discuter les questions de croyance. La religion, dans une république laïque, appartient au domaine privé.
et sans vous offenser, pouvez vous me dire les raisons qui vous amènent à ne pas répondre à certaines questions que les gens du peuple vous posent
Je ne me souviens pas d'avoir évité de répondre quelque question que ce soit, du moment où elle était courtoisement posée. Lorsqu'une question est posée d'une manière discourtoise, par contre, je me réserve le droit de ne pas répondre.
et pourquoi vous vous efforcez sans cesse de démonter les dires des uns et des autres, sans rien proposer
J'ai au contraire proposé pas mal de choses. Que mes propositions ne vous plaisent pas, je peux l'admettre. Mais cela ne vous autorise pas à les ignorer.
a LIONEL PG44
Je salue comme toi cet accord (en attente de ratification) en Pays de Loire. Donc c'est possible !
J'espère qu'il va entrainer la Bretagne dans son sillage. Ici les camarades du NPA sont moins sur des positions unitaires (15% pour le texte C) et pour arriver à un accord, il faut en avoir envie..ça reste à vérifier mais ce serait aberrant de voir une liste (PG, GU, Fase,Alternatifs, Rep. et Soc.,M'pep) d'un coté et de l'autre le NPA + qq Pg dissidents et une poignée d'Adoc !
Quel cadeau pour Le Drian car aucune chance séparées d'atteindre 10% pour aucune des deux listes et il ne restera plus qu'à écrire des communiqués au soir du 1° tour pour appeler à battre la droite..et disparaitre !
Ce que le NPA a accepté comme compromis sur les éxécutifs en PDL pourquoi le NPA en Bretagne ne l'accepterait pas ?
Quand à la tête de liste régionale,le NPA a déja annoncé la sienne tandis que la liste unitaire n'a encore rien décidé (la candidature de G. Perron, maire PCF d'Hennebont a été proposée..)
Alors si on faisait en Bretagne comme en Ile de France aux dernières régionales une tête de liste officielle (la législation l'oblige) mais deux têtes de listes de fait pour animer la campagne (Laurence de Bouard Npa, représentant symboliquement la lutte de l'hopital de Carhaix et Gérard Perron, PCF pro Front de Gauche, représentant symboliquement la lutte de la SBFM de Lorient)
ça aurait de la gueule, non ?
Noroit
@ Descartes (15h20)
"Si le « bloc identitaire » dit que le ciel est bleu, est-ce faux pour autant ?"
Ouf, on a failli croire que tu étais sérieux en écrivant "dis moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es"... ;-)
@ 215 - Demetrio
Moi je dis que tu devrais faire du théâtre.
Niveau effets de manches, t'es franchement au point.
Burqua Lubrique
@Rollinat (#221)
Voilà une curieuse objection ! Je parlais bien de l’homme au sens générique. L’humain si tu préfères. Allez, on va dite le plus grand « nombre », les travailleurs qui subissent la pression et l’exploitation économique que leur imposent les privilégiés qui eux profitent de cette économie fondée sur la rentabilité à tout prix.
Justement, ton commentaire montre que mon objection n'est pas si "curieuse" que cela. Tu me dis d'abord que tu parlais de "l'homme" au sens générique... et puis tu fais l'équivalence entre cet "homme" générique et "les travailleurs qui subissent la pression (...)". Mais les capitalistes, les exploiteurs... ce ne sont pas, eux aussi "des hommes" ? Si "l'économie doit être au service de l'homme", pourquoi exclure "l'homme patron" d'entre ceux que l'économie doit servir ?
Si j'ai critiqué l'idée que "l'économie doit servir l'homme et non l'inverse", c'est parce que cette expression marque l'abandon d'une vision matérialiste. Comme si le problème n'était pas le fait que certains hommes asservissent d'autres hommes, mais que "l'homme" (être spirituel délivré de toute appartenance de classe) était asservi par une abstraction, "l'économie". Et que la tâche des révolutionnaires n'était pas de changer les rapports des hommes entre eux, mais de changer les rapports entre "l'homme" métaphysique et "l'économie"...
Tu trouves ce même problème dans les discours du genre "le capitalisme exploite les peuples". "Le capitalisme" est un mode de production, une abstraction. L'exploitation (c'est à dire, le fait pour le propriétaire des moyens de production d'empocher une partie de la valeur produite par les travailleurs qu'il emploie) ne peut être le fait que d'un être concret. C'est le capitaliste qui "exploite", pas le capitalisme.
Mais bien du mode de production dominant (capitaliste), la financiarisation sans contrôle, la recherche démentielle du profit de l’actionnaire, la mise en concurrence sauvage des salariés fondée sur le plus bas coût, la dévalorisation du Travail au profit du capital, les déréglementations qui affaiblissent la protection des travailleurs, les contraintes de folie imposées aux peuples par le RMI… et toute les joyeuses horreurs dont le libéralisme triomphant nous abreuve depuis trente ans et qui creusent les inégalités comme jamais !
C’est pas de l’économie, tout ça ?
C'est une étrange manière de définir l'économie. Mais admettons un instant que "l'économie" ce soit effectivement "la financiarisation sans contrôle, la recherche démentielle du profit de l'actionnaire, etc.". Avec une telle définition, ton appel à "mettre l'économie au service de l'homme" n'a vraiment plus aucun sens. Comment "la financiarisation sans contrôle" ou "la recherche démentielle du profit de l'actionnaire" pourraient-elles être mises au "service de l'homme" ?
Désolé, mais si tu veux que la phrase "mettre l'économie au service de l'homme", tu est obligé de donner à "économie" l'un des deux sens traditionnels: soit la discipline scientifique, soit l'ensemble des activités de production et d'échange...
Respecte un peu mieux tes interlocuteurs,
On voit tellement mieux la paille dans l'oeil du prochain que la poutre dans le sien...
épargne leur tes blagues de potaches du genre » les activités productives sont, par définition, au service de l’homme, dans la mesures ou les choses ne peuvent pas consommer ».
Ca n'a rien d'une "blague". Ou alors, pas plus que l'expression "mettre l'économie au service de l'homme". Dans la mesure où l'homme seul peut consommer, l'économie (prise comme l'ensemble des activités de production et d'échange) est toujours "au service de l'homme". Pour montrer que l'économie est plus au service de certains hommes que des autres, tu est obligé de rompre l'unité de cet "homme" abstrait...
@Rollinat (#221)
J'ai demandé: Et tu crois sincèrement que Royal c’était « moins pire » que Sarkozy ?
Tu me réponds: Sur ce point je veux bien te concéder un aveu. Non, je ne suis pas sincèrement convaincu que c’est » moins pire » !
Bien. Mais pourtant, tu as voté pour elle. Pourquoi ? Je me permets d'émettre une supposition: tu as voté pour elle parce qu'elle, au moins, portait l'étiquette "gauche".
Si cette supposition est correcte, je crois qu'avec cet "aveu" tu donnes les parfait exemple de ce que je disais dans mon message. Les "étiquettes" de droite et gauche ont bien pour effet de brouiller le débat, au point qu'une personne intelligente et politiquement éduquée comme toi, à l'heure de choisir entre Ségolène et Sarkozy ne choisit pas, en fait "le moins pire"... mais celui qui porte la "bonne" étiquette.
Que penserais-tu d'un électeur "de gauche" qui aurait voté Sarkozy en l'estimant "moins pire" que Ségolène ? J'ai du mal à croire que tu puisses justifier son geste. Il vaut mieux donc voter pour le candidat "de son camps", même si on le juge plus dangereux que celui du camp d'en face...
@ 271
Tiens voilà Descartes qui passe.
Je me demandais s'il avait fini par admettre qu'il fallait gaspiller beaucoup d'eau pour extraire le minerai d'uranium en Afrique.
Et avait fait ses excuses à l'humble "laveuse de tubes à essai" (comme il disait) qui osait le contredire.
@ Lionel PG 44
Désolé je n'avais pas vu ton post.
Effectivement ce serait une bonne expérimentation de "l'autre gauche".
Mais l'intitulé "Ensemble la Gauche", est en complet décalage avec notre objectif commun du 1er tour, à savoir se différencier clairement de la liste PS/PC.
C'est à l'extrême limite un intitulé de 2éme tour. Chaque chose en son temps.
Les militants NPA vont effectivement voter, perso, l'intitulé actuel ne me convient pas, pour le reste c'est jouable (malgré les réels compromis du NPA PDL)...donc un titre plus approprié et plus différenciateur serait un atout pour acter cet accord souhaitable non seulement pour nos organisations mais surtout pour ceux qui en PDL veulent voter pour leurs idées sans se contenter du "vote utile"
@marj (#223)
Non, l’économie fait partie des sciences sociales (qui ne sont pas des sciences exactes) et quand un économiste parle, il faut toujours se demander de quelle école il est (d’ailleurs en général, ça se voit très vite et sur nos ondes, peu de chances que ça soit un marxiste!) car les faits peuvent trouver des interprétations totalement différentes selon qui parle et dans l’intérêt de qui.
Le fait de savoir si l'économie est une science tient à la méthode qu'elle utilise pour étudier la réalité. Si l'on se place dans une vision poppérienne, une discipline est une "science" dès lors qu'elle fabrique des théories explicatives susceptibles d'être "falsifiés" (ie contredites) par l'expérience. Ce qui est le cas de l'économie (en fait, la plupart des théories économiques sont "falsifiées" par l'expérience assez rapidement... ce qui est normal pour une science aussi jeune).
Et de la même manière que l'existence des guérisseurs ne met pas en cause le caractère scientifique de la médecine moderne, le fait que certains se fassent appeler "économistes" et disent n'importe quoi sur les ondes ne met pas en cause l'existence d'une économie scientifique.
Comme le dit mon camarade Vergnes, le NPA a fait de gros efforts... comme le PG, comme le PCF, chacun défendant son pré carré. Il fallait avoir envie de créer cette liste et il me semble que c'est le cas du NPA. C'est depuis 6 mois le cas du PG, et du PG44 particulièrement, qui a bosser dur à l'aboutissement de cet accord. Attendons que ce soit acté, nous ne sommes pas à l'abri du retournement d'une des composantes. A mon avis, cela ne viendra pas du PG.
@Dorant (#225)
Philippe Séguin, président de la Cour des Comptes, est décédé cette nuit d’un arrêt cardiaque.
Oui, c'est une grande tristesse et une grande perte pour la République. C'était un homme courageux, un esprit brillant, et last but not least un grand serviteur de l'Etat. Un républicain au caractère bien trempé, qui a préféré risquer sa carrière politique et défier l'orthodoxie de son camp plutôt que de voter le traité de Maastricht. Il faut lire son autobiographie, c'est un bouquin qui en vaut la peine...
Vergnes, le nom "ensemble, la gauche" n'a été inscrit qu'en toute fin de réunion après minuit, ça ne me convient pas non plus. Je pense que le nom définitif de la liste sera adopté lors de la prochaine réunion.
Néanmoins, le vote utile, c'est nous...
@Noroit post 268
Vraiment ça commence à bien faire, le NPA a bon dos !
Je veux bien admettre que la direction du NPA partage avec celles du PCF et du PG la responsabilité d'un échec des négociations mais ceux qui se servent du NPA comme d'un punching ball à chaque fois qu'il y a des difficultés dans les discussions commencent à m'énerver.
En Bretagne, on ne peut pas dire que les positions du PG, de la GU et de la Fédération soient très "ouvertes" et le NPA Bretagne n'est pas moins unitaire que les Pays de Loire.
Quant à la tête de liste, assez d'hypocrisie ! La tête de liste officielle, celle qui est le plus souvent invitée par les médias que l'on le veuille ou non, celle que tous les électeurs verront en tête de liste, celle qui a le pouvoir légal de signer un accord éventuel de second tour et d'engager la liste ce qui n'est pas rien, tu voudrais nous faire croire que cela n'a pas d'importance ?
La tête de liste en Bretagne ne peut être que le NPA. En Franche-Comté et en Pays de Loire où on a fait plus que le FdG aux européennes, on accepte de renoncer à la tête de liste au nom de l'unité, en LR, on renonce finallement à la tête de liste dans l'hérault (alors qu'on acceptait déjà que le FdG ait la tête de liste régionale) et tu voudrais en plus qu'en Bretagne où on était devant le FdG on s'efface alors même que la très grande majorité du PCF (donc l'essentiel du FdG Bretagne) ne serait pas de la partie et va faire campagne avec le PS ?
A croire que pour certains, l'unité avec le NPA, c'est eux devant et nous derrière.
Lionel et Vergnes
J'aimerais votre avis sur mon post 268 sur la Bretagne...Merci
A propos du voile islamiste
Lundi 4 janvier 2010
Par Hakim Arabdiou
http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/a-propos-du-voile-islamiste/1420
Seuls les intégristes musulmans obligent les femmes, qui tombent sous leurs escarcelles, à porter le hidjab. Jamais vous ne trouverez un imam, un théologien ou un intellectuel musulman, non islamiste, faire la propagande pour le hidjab ou le faire porter aux personnes féminines de son entourage.
L’intégriste, Tariq Ramadan, l’a fait porter à sa femme, Isabelle, une convertie à l’islam, et à des milliers de jeunes musulmanes d’Europe et d’Amérique du Nord, à partir de son interprétation fondamentaliste de l’islam, tandis que l’intellectuel musulman et imam de Marseille, Soheib Bencheikh, ne le fait pas porter à sa femme, car il considère, à l’instar de centaines de millions de musulmans, que le port de cette tenue n’est pas une obligation religieuse, et qu’elle est de surcroit anachronique.
Sophie Bessis, française d’origine tunisienne, rappelle dans son ouvrage les Arabes, les femmes, la liberté les propos sur le hidjab du féministe égyptien, Kacim Amin (1863-1908), dans son livre l’Émancipation de la femme (1897) : « C’est quand même étonnant ! Pourquoi ne demande-t-on pas aux hommes de porter le voile ou de dérober leurs visages aux regards des femmes, s’ils craignaient tant de les séduire ? La volonté masculine serait-elle inférieure à celle des femmes ? »
Elle cite aussi le théologien, Tahar Haddad (1898-1935), de l’université islamique de Tunis, la Zeitouna (deuxième ou troisième référence, après celle d’El Azhar, au Caire), qui a, quant à lui, comparé dans son livre Notre femme, la législation islamique et la société (1930), le hidjab à « la muselière qu’on met aux chiens pour les empêcher de mordre. »
Gamal Banna, réformiste moderniste et jeune frère de Hassan Banna, considère lui aussi que le port du hidjab n’est pas une obligation islamique. Il ne cesse d’ailleurs de dénoncer les islamistes et les conservateurs religieux d’El Azhar et du monde musulman.
Les sectateurs des islamistes, qui veulent dégager la responsabilité de ceux-ci dans l’imposition de cet uniforme aux femmes musulmanes, affirment que ce dernier, expression des cultures patriarcales, existe depuis plusieurs siècles dans les diverses cultures du pourtour de la Mer méditerranéenne.
Ils omettent cependant de préciser que ce sont les Frères musulmans égyptiens et à leur tête, Hassan Banna, qui l’avaient adopté, comme une obligation religieuse et un uniforme politique, lors de leur création, en 1927.
C’est cette caractéristique politique qui le différencie du voile traditionnel que portent les Algériennes très âgées, et qui n’a aucune connotation partisane.
Signalons que ce dernier type de voile a quasiment disparu en Algérie, en l’espace d’une génération seulement, grâce à la modernité sociale résultant des développements socio-économiques considérables que ce pays connaît depuis sa décolonisation.
Il en est de même de la svastika ou croix gammée. Cette dernière est un symbole religieux existant, depuis la nuit des temps, dans plusieurs aires géographiques, mais qui a pris un sens particulier, après son adoption par les nazis.
Il est néanmoins un fléau qui sévit ces dernières années au Maroc, en Algérie et en Tunisie : l’extension du port du hidjab.
Néanmoins, un phénomène concomitant est en train de se généraliser et de vider le hidjab de sa signification, qui est d’imposer aux musulmanes la chasteté en dehors du cadre du mariage.
Car, pour les islamistes, ces obsédés du pubis des musulmanes, le corps de la femme est une awra (une honte), qu’il faut cacher. La musulmane est réduite par conséquent à une femelle, qui ne doit pas exciter les hommes, réduits, eux aussi, à des phallus, prêts à entrer en furie.
C’est ainsi que l’immense majorité des « enhidjabées » non mariées, aussi bien celles qui le portent, sous la pression idéologique islamiste ou par hypocrisie sociale, que celles qui croient à tort le porter par « conviction », s’interdisent de moins en moins à flirter ou parfois à faire l’amour.
C’est ainsi qu’au Maghreb, ces jeunes filles, ces jeunes femmes et ces femmes ont investi encore plus massivement tous les lieux publics ou discrets de rencontres (salons de thé, restaurants, jardins publics, plages, garçonnières, soirées entre amis…) en compagnie de leurs amoureux ou pour faire des rencontres amoureuses. Il en est de même des forums et chats internet.
Pour autant, il ne viendra pas à l’esprit de la plupart d’entre elles qu’elles trichent avec Allah. Elles pratiquent simplement leur sexualité, à partir de leur compréhension plus ou moins intuitive de l’islam.
Elles sont de cette manière, et involontairement, en train de transformer le voile islamiste en coquille de plus en plus vide de sa substance ; une coquille qui finira par disparaitre pour toujours.
Cette liberté sexuelle croissante des « enfoulardées » n’est que le reflet de la libération sexuelle en marche dans les sociétés musulmanes et dans les communautés de cette origine en Occident ; une libération qui enterrera, dans un avenir pas très lointain, le tabou de la virginité, un tabou déjà entamé en vérité. Cette libération s’inscrit au cœur d’un mouvement (contradictoire) plus global de modernité et de déconfessionnalisation des sociétés musulmanes, en dépit des apparences et du pessimisme ambiant.
Par ailleurs, on a souvent entendu dire que certaines portent le hidjab, parce qu’elles étaient aliénées (ou forcées) par les intégristes, mais que d’autres le portent par choix. C’est vraiment faire preuve de mépris, que de prendre les femmes musulmanes pour des tarées.
Comment peut-on croire un instant qu’une femme, de quelque origine qu’elle soit, puisse porter volontairement atteinte à sa dignité d’être humain, à sa féminité, à sa liberté…
Certaines féministes, bien en vue, nous avait d’ailleurs évoqué cette idée de « choix » à propos de la prostitution, qui serait selon elle un métier, comme un autre. Quelle ignominie !
Le summum de l’aliénation des consciences, souvent à la base de la manipulation mentale, n’est-il pas atteint, lorsque justement la victime assimile sa propre aliénation, à un bienfait librement consenti.
Malka Marcovich montre, dans son livre les Nations désunies : comment l’ONU enterre les droits de l’homme, comment la suppression par des régimes réactionnaires et des ONG, gangrenées par le relativisme culturel, que « le consentement d’être abusé dans la prostitution ou à porter le voile au nom des convictions religieuses vise à faire porter la charge de la preuve sur les victimes qui devront désormais prouver la contrainte ou le consentement. » Elle ajoute que « La mise en exergue de la cœrcition comme seul ressort de violation des droits humains aboutit à de graves conséquences juridiques […] La négation qui structure les mécanismes d’oppression et d’aliénation sabote… » toute visée « émancipatrice…universaliste. » (p.56)
Car, pour les islamistes, ces obsédés du pubis des musulmanes, le corps de la femme est une awra (une honte), qu’il faut cacher. La musulmane est réduite par conséquent à une femelle, qui ne doit pas exciter les hommes, réduits, eux aussi, à des phallus, prêts à entrer en furie.
C’est ainsi que l’immense majorité des « enhidjabées » non mariées, aussi bien celles qui le portent, sous la pression idéologique islamiste ou par hypocrisie sociale, que celles qui croient à tort le porter par « conviction », s’interdisent de moins en moins à flirter ou parfois à faire l’amour.
C’est ainsi qu’au Maghreb, ces jeunes filles, ces jeunes femmes et ces femmes ont investi encore plus massivement tous les lieux publics ou discrets de rencontres (salons de thé, restaurants, jardins publics, plages, garçonnières, soirées entre amis…) en compagnie de leurs amoureux ou pour faire des rencontres amoureuses. Il en est de même des forums et chats internet.
Pour autant, il ne viendra pas à l’esprit de la plupart d’entre elles qu’elles trichent avec Allah. Elles pratiquent simplement leur sexualité, à partir de leur compréhension plus ou moins intuitive de l’islam.
Elles sont de cette manière, et involontairement, en train de transformer le voile islamiste en coquille de plus en plus vide de sa substance ; une coquille qui finira par disparaitre pour toujours.
Cette liberté sexuelle croissante des « enfoulardées » n’est que le reflet de la libération sexuelle en marche dans les sociétés musulmanes et dans les communautés de cette origine en Occident ; une libération qui enterrera, dans un avenir pas très lointain, le tabou de la virginité, un tabou déjà entamé en vérité. Cette libération s’inscrit au cœur d’un mouvement (contradictoire) plus global de modernité et de déconfessionnalisation des sociétés musulmanes, en dépit des apparences et du pessimisme ambiant.
Par ailleurs, on a souvent entendu dire que certaines portent le hidjab, parce qu’elles étaient aliénées (ou forcées) par les intégristes, mais que d’autres le portent par choix. C’est vraiment faire preuve de mépris, que de prendre les femmes musulmanes pour des tarées.
Comment peut-on croire un instant qu’une femme, de quelque origine qu’elle soit, puisse porter volontairement atteinte à sa dignité d’être humain, à sa féminité, à sa liberté…
Certaines féministes, bien en vue, nous avait d’ailleurs évoqué cette idée de « choix » à propos de la prostitution, qui serait selon elle un métier, comme un autre. Quelle ignominie !
Le summum de l’aliénation des consciences, souvent à la base de la manipulation mentale, n’est-il pas atteint, lorsque justement la victime assimile sa propre aliénation, à un bienfait librement consenti.
Malka Marcovich montre, dans son livre les Nations désunies : comment l’ONU enterre les droits de l’homme, comment la suppression par des régimes réactionnaires et des ONG, gangrenées par le relativisme culturel, que « le consentement d’être abusé dans la prostitution ou à porter le voile au nom des convictions religieuses vise à faire porter la charge de la preuve sur les victimes qui devront désormais prouver la contrainte ou le consentement. » Elle ajoute que « La mise en exergue de la cœrcition comme seul ressort de violation des droits humains aboutit à de graves conséquences juridiques […] La négation qui structure les mécanismes d’oppression et d’aliénation sabote… » toute visée « émancipatrice…universaliste. » (p.56)
Par Hakim Arabdiou
@Nipontchik (#248)
faut pas rêver, la France n’est pas l’Argentine, et le gaullisme n’aura jamais l’élan populaire ni les c…. du péronisme!
En effet. Il y a des pays ou la politique se fait avec des c..., et des pays où elle se fait avec des cerveaux. C'est pourquoi le gaullisme a fait de la France une puissance moderne, et le péronisme... non.
on est nostalgique de ce qu’on peut…
En effet... ah, les beaux jours de Peron, flanqué d'Isabelita et du "brujo" Lopez Rega... ça, c'était le bon temps !
@ 243 Carole,
Merci pour le lien autisme-économie.
Je tiens à signifier à ceux qui iront sur ce site, que je partage les demandes de ces étudiants.
Mais mon propos est autre: l'autisme n'est pas une maladie, pour faire court, c'est l'absence de relation cognitive et sensorielle d'un enfant qui le caractérise ainsi.
Il y a plusieurs niveaux dans l'autisme, : les verbaux, les non verbaux, et les hauts niveaux appelés " Asperguer "
site : autisme france
@ Gilles (254)
Le terme islamophobie semble déclencher ta colère. Je te mets dès lors en garde : la lecture du Monde Diplomatique de janvier 2010 pourrait te faire du mal ; la une de ce journal est consacrée au début d'un article intitulé Le mythe renaissant de l'islam conquérant. qui se poursuit sur toute une page à l'intérieur du journal. Ce sont deux chercheurs qui l'ont rédigé. Ils constatent le développement d'un mouvement populaire européen ayant pour objet la crainte d'un islam expansionniste et par ailleurs ils concluent de leurs recherches que " l'idée de la conquête de l'Europe par l'islam est illusoire". Pire, en page 6, il y a une publicité pour un livre de Tariq Ramadan.
Les directeurs de cette publication, dont Serge Halimi, risquent donc d'encourir les imprécations dont tu as couvert la pauvre Jennifer ; moi aussi je cours ce danger pour avoir rappelé dans un "post" récent les terribles extrémités où la judéophobie avait mené l'Europe, et la France en particulier, d'entre les deux guerres.
Repose-toi, évite les lectures échauffantes et préfère leur celles d'auteurs drôles : les humeurs peccantes et l'atrabile sont combattues par le rire, qui serait le propre de l'homme, comme disait certain curé de Meudon.
Oserais-je t'embrasser chastement sur le front ?
Pulchérie.
@Langue-rouge, noroit, vergnes et Lionel44
Tout à fait d'accord avec Langue rouge. Le NPA a fait d'énormes efforts dans ces régions là. D'autres n'ont même pas cherché à négocier ou discuter (Nord pas de calais, haute normandie,......)
Que le NPA n'ait pas la tête de liste régionale en Franche comté ou en PDL me parait injuste mais logique:
Si le NPA n'avait quitter le cadre de discussion national, il lui aurait été proposé un certain nombre de têtes de liste, oui mais seulement en théorie, car justement le PC a tout fait pour écarter le NPA du cadre national,et la direction du NPA ne s'est pas faite priée non plus. C'est navrant mais la lutte des places a remplacé la lutte des classes.
Avec du recul, j'attribue l'échec de l'accord national à 70% au PC/GU, le reste étant partagé entre NPA et PG.
Pour ce qui est des PDL, juste un mot bravo! bel exemple d'unité, continuez et cela va se concrétiser de fort belle manière!
Que le PG ait la tête de liste et le NPA le 44 et le 49 ca me semble plus juste que ce qui se passe en aquitaine.
Quant au nom, il n'est pas terrible, mais on va pas tout faire capoter pour ça!
Je vous propose: "Vraiment à gauche", " A gauche toute!"
Pour la bretagne Noroit, il faut pas abuser, le NPA devrait être tête de liste, car: 1/ il n'ya pas de liste FdG (le PC partant avec le PS), donc le cadre national ne s'pplique pas.
2/ le NPA est la force électoralement la plus importante et également en terme de réalité militante.
Maintenant si la FASE et quelques apparatchiks veulent briser l'unité, tant pis, on verra le verdict des urnes entre les deux listes, et cette remarque s'applique aussi à la basse normandie.
@ Claude. C’est pas très exagéré quand même ? Mais merci ! Ben comme ça, on dirait que je ferais comme si je serais une artiste c’est-à-dire cent fois me remettre à l’ouvrage et donc rater souvent et viser juste parfois càd quand ça chemine pour moi et quand ça fait éventuellement écho. Beuh non, moins de cent fois sinon je vais me faire dézinguer !
@ Jennifer
Bonne année à toi aussi, j’avais zappé ton post. Je crois que tu es habillée pour l’hiver. Bon je ne suis pas d’accord avec tout ce que tu dis mais pouf, y’a tellement de trucs à dire sur ce blog, surtout quand vous partez ds des débats avec l’aut’ là (DK), je zappe zappe dc ne suis pas tjrs ce que tu racontes. Mais en écrivant ailleurs, il n’est pas impossible que ça puisse faire réponse.
@
En tout cas, il est vrai que les pseudos débats qui naissent de ce que distille notre maître à tous (DK), je m’en contrefiche et je n’en lis rien.
@ Pierre L/Désencyclopédie (je sais plus quel post)
Morte de rire !
Je voudrai ajouter pour être complétement objectif, qu'à contrario en Lorraine, c'est le NPA qui pose des exigences exagérées pour l'unité!
Même le texte de synthèse ne va pas jusque là.
Pas étonant car la B y réalise 60%, c'est donc le texte de la B qui y est proposé en un peu plus dur encore!
Un militant NPA toujours unitaire mais lucide
@ 286 Raphaël
Et au niveau national, les Alternatifs, la Fédération, République et Socialisme, le MPEP,... ils sont là juste pour faire tapisserie ? Ils ne représentent rien ? Ils n'existent même pas dans ton courrier. A la trappe ! Au moins eux ils ne sont ni coupables ni responsables, ils ne sont rien.
Ah si, en fin de message la FASE apparait avec quelques apparatchiks qui voudraient briser l'unité.
@Raphael Q (#266)
Honteux de lire de tels calomnies sur OB! surtout sur ce site.
Quelle "calomnie", exactement ? Pas ce que j'ai écrit, assurément, puisque l'article que tu publies reprend exactement ce que j'avais écrit... alors ?
Le petit Besancenot nous a raconté une histoire édifiante, celle du modeste postier vivant sur un salaire de modeste postier. Cette histoire est, pour être gentil, légèrement différente de la réalité: Olivier Besancenot est un bobo, vivant comme un bobo, dans un ménage qui possède son logement à Paris et dont le revenu est supérieur à 4300 € (1). Rien de honteux a ça... sauf lorsqu'on veut se fabriquer une image de "modeste prolétaire"...
(1) Selon le texte que tu as toi même publié, la LCR paye Besancenot "2/5èmes d'un salaire de permanent soit 800 €" (ce qui place le salaire d'un permanent LCR à 2000 € par mois. Pas mal !) à quoi s'ajoutent 1000 € de salaire payé par La Poste. Sa compagne gagne au minimum 2500 € par mois, puisque c'est le minimum prévu par sa convention collective (étant Directeur littéraire chez l'un des premiers éditeurs parisiens, on peut parier que son salaire est nettement supérieur au minimum syndical, mais bon...).
@ Gilles (282)
Bravo pour avoir "posté" cet article rédigé par un musulman.
Ne pas oublier qu'il y a un demi-siècle, nos églises étaient largement fréquentées. C'était à une époque où un anticléricalisme un peu vieillot provoquait une réaction chez ceux et surtout celles qui avaient été baptisés.
Puis c'est passé de mode et la foi, cette construction psychique absurde, s'est rapidement refroidie, tandis que le nombre d'athées croissait de manière spectaculaire.
Si le sanglant problème israélo-palestinien se résout, les musulmans n'auront plus le sentiment que la justice humaine est à plusieurs vitesse, ce qui les obligent à recourir à une divinité consolatrice.
Merci pour ce message.
Descartes,
pensez vous vraiment à ce que vous écrivez ?
@261 : J’aimerais que mon discours soit jugé à sa valeur, et non pas en fonction du fait que je sois « avec untel ».
Voila votre discours :
@183 : parlant de Mai 68,
" Faut bien que quelqu’un l’enterre, ce pauvre cadavre pourri "
Je n'ose pas qualifier votre discours. Est ce que vous vous rendez compte ?
@ à qui veut à propos de savons (de toilette).
Nous savons. Mais nous ne savons pas que nous savons (de Marseille).
Nous ne savons pas toujours que nous savons.
Lao Tseu disait : nan j’déconne !
Lacan rappelle (euh nan ‘déconne pas) de son point de vue psy, que la pensée naît dans l’inconscient. Ok.
Jacotot et Rancière après lui, dans ce que j’en comprends, disent que l’énoncé du maître n’est pas le savoir que ce dernier donnerait à l’élève, puisque le savoir naît de l’intelligence de l’élève à s’approprier un quelque chose qui va faire levier du savoir.
Savoir qu’il sait mais ne sait pas qu’il sait puisqu’il lui reste à le savoir.
Alors vive la culture, les langues, les œuvres, l’histoire et toutes ces choses qui font levier de nos savoirs. La culture proposée et qui est en mouvement et s’élabore depuis nous-mêmes et des valeurs partagées (républicaines par exemple) et non la culture qui nous domine et nous confisque à nous-mêmes à laquelle on n’a pas accès car elle nous rejette.
Ca me fait penser à une expérience scientifique menée auprès de nourrissons de 6 mois 1an environ je crois me souvenir, c’était dans un reportage qui montrait ces enfants devant un petit théâtre de marionnettes. Une boîte avec deux rideaux et des scientifiques improvisés marionnettistes (y’en a bien qui se déguisent en Père Noël) qui y faisaient entrer et sortir des personnages. Ils avaient mis en évidence le fait qu’une fois la présentation faite des personnages, quand il venait à en manquer un sur scène, les cobayes en couche-culotte le cherchaient du regard.
Que montrait cette expérience pour les scientifiques ? L’existence d’une logique mathématique préexistant à tout apprentissage des mathématiques. Là, ils avaient clairement mis en évidence la logique de soustraction.
Et l’importance de l’observation, non ?
Et le ridicule des improvisés marionnettistes ?
Donc le professeur de mathématiques n’est pas le détenteur du savoir…mais celui qui propose un langage pour faire levier de ce savoir et pour qui le portera peut-être plus loin. Un futur prix Nobel ?
Ce qui est montré, ce qui est caché. On en arrive souvent à ça me dis-je là soudain…Bizarre.
Le corps caché ou montré pour interroger son identité de femme ?
Le contenu du cadeau (de la vie ?) caché d’abord et montré ensuite ?
Les marionnettes qui sont montrées puis disparaissent, comme maman qui apparaît/disparaît
quand on joue à coucou caché ?
Le savoir que nous savons et qui nous est révélé à nous-mêmes ?
Le passé que nous savons, caché, montré, tu ou raconté, révélé ou oublié, su ou inconnu.
Je n’ai pas de réponse à cette espèce de thématique récurrente.
@ Raphael
Perspectives de Gauche?
L'avenir à Gauche?
La Gauche en Marche vers l'Avenir?
@ Noirot
Le débat ne se cantonne pas à la situation dans telle ou telle région, mais au refus du FdG de laisser la liberté de chacun à participer nationalement ou non aux exécutifs.
Proposer des têtes de listes "bicéphales" montre bien que l'unité était possible.
Si le PC avait levé cette exclusive, le nombre de listes totalement unitaires aurait eu une autre gueule et surtout beaucoup plus nombreuses (zéro pour l'instant)
Il est de constaté que les seules possibilités (non encore finalisées) de listes unitaires, sont les régions où le PC part avec le PS ou les régions où des élus PC en font le choix individuel.
Ceci montre clairement la responsabilité du PC dans la possibilité ou non de construire des listes unitaires, réellement unitaires.
De bons résultats électoraux de listes comme en PDL, seraient un désaveu de la stratégie nationale du FdG "élargi".
Il y aura des bilans à tirer, des leçons à tirer et sans se réfugier derriére l'argument simpliste du NPA sectaire, argument qui ne suffit pas à s'attribuer le label unitaire.
M.G. B " a aussi ironisé sur les propos du président vantant les mérites du modèle social français" :
"il me fait penser à un boxeur qui serait aussi dentiste. Au pouvoir, il vous démolit le portrait. En campagne électorale, il vous propose de vous refaire les dents!".
En pleine forme MGB !
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gFO0hg6maidYBlLTLxJRG2uMIf8g
la touche finale en Savoie :
http://www.la-vie-nouvelle.fr/actualite/Le-front-de-gauche-met-la-touche-finale-a-ses-listes-regionales-en-Savoie-1465.html
@ Pulchèrie D
Salut,
Je pense que tu as du te rendre compte que je me situe pas dans ce cadre de conquête de l'Europe par l'Islam. Je me situe dans le cadre de la laïcité républicaine.
Le Monde diplo met ce qui'l veut dans ses pages et fait la pub à qui il veut ! c'est pas mon problème !
Il n'a pas fait la pub a des ouvrages comme Le cauchemar de Marx de Denis Collin ou encore le livre sur les années de jeunesse de Jean Jaurès sorti chez Fayard. Alors il fait la pub de Tariq Ramadan c'est le business du Monde diplo moi j'en ai rien à cirer !
Ne pas confondre les époques,l'Histoire des années 30 et ce qui se passent aujourd'hui. Ne pas confondre la laïcité républicaine est le rejet des religions.
La religion c'est affaire privée. La laïcité c'est la libérté de conscience, la strict séparation de la sphère privée et de la sphère publique et aussi que l'Etat et les pouvoirs publics ne reconnaissent, ne privillégient, ne salarient et ne subventionnent aucun culte. La laïcité c'est la neutralité de l'espace public, de l'école public, des services publics et donc pas de voile, de burqa, de croix, de kipa, de main de fatma, de turban, de marques, de signes ostentatoires.
J'ai trouvé inaproprié et inexact lorsqu'à la suite de faits divers touchant des personnes juives de dire que la France était antisémite ou qu'il y avait une vague d'antisémitisme. Idem lorsque la France désapprouvé Israel sur sa politique d'aggression et de colonisation de la Palestine, je trouvais insuportable de ramener cette position à une posititon antisémite.
Idem, je trouve insuportable que l'on décrive tel propos laïque ou telle loi république de racisme ou d'islamophobie.
Faire de la confusion de l'amalgame entretien les pires choses et les pires dérives. Surtout donne à certains et à certaines de l'envie de ne pas réfléchir et de choisir le communautariste.
Je suis républicain et laïque et je pense à juste raison que le voile, la kipa, la main de fatma, la soutane, le turban, la burqua, la croix, les signes ostentatoires n'ont rien à faire dans l'école publique, dans les services publiques dans la sphère publique. Me reprocher ce que j'énonçais dans un message il y a une huitaine de jours et dénaturer mes propos, extrapolant à tout va pour dire que ce je disais allaient entrainer la troisième guerre mondiale, le port de l'Etoile jaune.
Et certaines et certains m'ont reproché d'avoir réagi. Moi, je raconte pas que les personnes voilées ou que les prêtres en soutane vont entrainer je ne sais quoi. J'ai jamais déformé et extrapolé, pratiqué l'amalgame.
Bien à toi.
@ Vergnes
Assez d'accord avec toi...je n'ai pas dit sue le NPA était sectaire, j'ai dit simplement qu'il y avait des régions ou il était plus "unitaire "que dans d'autre. Le cas des Pays de Loire comparé à celui de la Bretagne montre que c'est plus facile de faire l'unité quand le texte C a fait un bon score. Ceci dit je reconnait aussi que dans certaines régions ou le NPA a cherché a faire l'unité (auvergne par exemple) c'est le PCF qui a tout fait pour la casser !
Ma reflexion porte surtout sur l'absurdité de feux listes dans ma région et d'essayer de dépasser les calculs d'appareil pour trouver un consensus et avoir une liste. Autrement c'est désespérant et incompréhensible pour ceux qui attendent une proposition politique à gauche du P.S et ils le feront payer (abstention !) aux deux listes
@ Pulchérie D
Pardon
une erreur s'est glissée
Il fallait lire : Ne pas confondre la laïcité républicaine et le rejet des religions.
Gilles
@Jean ai marre (#293)
Je n’ose pas qualifier votre discours. Est ce que vous vous rendez compte ?
J'aurai du mal à me rendre compte que vous "n'osez pas qualifier mon discours", vu que vous passez une bonne partie de votre temps sur ce forum à le faire...
Personnellement, je trouve assez pitoyable de citer trois phrases hors de leur contexte et de conclure par "c'est une honte, c'est un scandale, est-ce que vous vous rendez compte ?", comme si en faisant cela on avait démontré quelque chose ou apporté au débat. Mais si cela vous amuse...
à MON FRERE GILLES,
ce soir je ne veux exprimer qu'un seul voeux : que tu reviennes vite sur ce blog et que tu continues à nous enrichir avec tes analyses. Quand je compare tes interventions avec celles des autres qui se chipotent sur la surface de l'appartement d'OB, d'autres encore qui nous conseillent de faire du théatre, d'autres encore qui se branlent le clito du communautarisme devant un quelconque Tariq de rama et d'âne, je mesure ta grandeur intellectuelle et ton enthousiasme à la partager dans un élan fraternel signe de ton profond humanisme. Valeurs que j'apprécie oh combien, mais si rares sur ce blog et plus grave encore rarissimes dans les comités du PG. A cette absence de culture et d'humanisme dans les comité Pg on mesure l'importance de ta proposition pour une université populaire.
J'avais adhéré au PG par l'enthousiasme que Mélenchon avait suscité lors de son discours quand il a affirmé (je cite de mémoire) : " nous sommes les héritiers de 89, les héritiers de 1848, les héritiers de la Commune et nous revendiquons les lumières de 1917" Ayant de l'estime pour l'homme républicain et laïque que je connaissais, je me suis laissé entraîner dans cette aventure : défendre la laïcité menacée, la république et le socialisme.
Tu peux mesurer, mon frère Gilles, quelle a été ma déception lorsque la clique femino-écolo- comunautariste s'est emparée du Parti en le transformant en un PS bis. Ajoute à cela que mon comité est dirigée par un ignorant qui croyait que Les libres Penseurs étaient de militants d'exrême droite.
Mais un jour je finirais, si la censure pose ses ciseaux, par raconter ici mes dix mois de militant. Pour l'heure je t'embrasse fraternellement et je t'espère le plus rapidement possible. Courage !
ton frère demetrio
Je vais me faire dézinguer mais je ne comprends pas que Tariq Ramadan soit passé en odeur de sainteté.
Je prends ce monsieur pour très intelligent, assez pour nous faire avaler des couloeuvres.
Un peu comme DK. je ne l'écoute plus.
D'ailleurs, d'autres voix existent qui méritent qu'on s'y attarde non? Je pense à Douna Bouzar.
Ah mais c'est une femme. Je comprends.
D'autres alors?
Tiens si j'ai le courage je fais un papier sur les viragos.
@ Pensez BiBi Post N ° 267
"Si ces derniers mois, Carla s’agite bcp, c’est qu’elle (et son staff) ne veut pas qu’on entende parler de ce qui se trame financièrement derrière tout ça. Faut-il vous mettre les points sur les I ? Carla va produire deux albums, va tourner avec Woody allen, est passée à Canal Plus en décembre, est en première page de Macadam etc au moment même où BiBi fait ses articles sur son Conseiller Com Gregoire Verdeaux etc.
ça s’appelle des contrefeux…, non ? "
Bienvenue sur ce blog " Pensez BiBi " et éclairez -nous de vos lanternes !
Une petite observation en ce qui concerne votre dernier messages et le génie des contrefeux du Sarkozysme pour ne pas éclairer la scène au bon endroit et multiplier les écrans de fumée...
Il faut dire qu'il sont fort et que votre vision est appréciable à la mesure de leur dispositifs. C'est ça aussi la reconquête culturelle du Sarkozysme : entendre Carla Bruni dans un supermarché pendant qu'on achète un paquet de nouille et un steak haché, sans " prêter plus attention à la musique d'ascenseur ambiante. Toujours le fameux temps de cerveau disponible ! Quasi subliminal et implacable comme procédé.
Avoir transformer un supermarché en tribune politique post-moderne homéo-sympathique et avoir étendu la sphère du politique jusqu'aux abords des dégueuloirs (tête de gondole pour le "marchandising") qui l'eût cru ! Sacré plan média ! Sacré Carla !