20jan 10
On entend monsieur Zapatero ce matin au Parlement européen. Il présente le programme de la présidence tournante de l'Union européenne. J’écoute, j’en parle. Mais j’ai la tête ailleurs. Les yeux sur la presse du matin qui reprend sur les suites de la capitulation de Martine Aubry sur les retraites. Quel désastre!
Pluie de truismes
C’est un art. Le parler européen est un art raffiné. Mercredi matin parlait le premier ministre espagnol Zapatero. Puis Barroso et enfin le président Busek. Pluie de truismes ! Un méli mélo de phrases tièdes et de refrains usés jusqu'à la corde. Mais la façon de faire compte plus que tout. Il faut bouger les bras avec vigueur, froncer les sourcils, enfoncer le doigt dans l’air avec énergie. Ce qui est comique c’est de rapprocher le son et l’image. Imaginez une phrase aussi brillante que « nous devons travailler avec en vue de fournir des efforts soutenus pour parvenir a des objectifs portés avec la méthode communautaire ! » proférée en faisant des moulins avec les bras et les poings martelant l’air. Martin Schultz, le président du groupe des socialistes et démocrates est aussi très bon dans ce style. Il vocifère des phrases catégoriques du type « vous avez pris le bon chemin dans l’objectif de faire des efforts et pour cela nous saluons votre résolution » en hurlant comme un type mis hors de lui par je ne sais quelle indignation. Ce qui est remarquable est que la liste des accolades rituelles s’est considérablement allongée dans les salamalecs coutumiers. Aux congratulations et compliments au président de la commission et à la présidence tournante il faut à présent rajouter pour mémoire le président du conseil («présidence permanente») la «haute représentante» ce qui fait du commencement de toute intervention rituelle un torrent de miel et sucrerie écœurants. Donc l’Espagne prend la présidence tournante de l’union européenne. Devant un hémicycle à moitié vide, le socialiste Zapatero nous a évidemment régalé d’un discours excitant sur les petites entreprises et la compétitivité indispensable des entreprises en général et en particulier, sans un mot sur les droits sociaux ni un soupir sur la situation sociale des victimes de la crise. Mais (ouf !) il nous a rassurés avec des projets aussi formidables qu’un marché commun de l’énergie en Europe et un marché commun du commerce en ligne. Un marché, des marchés. Et aussi des voitures électriques. La totale. Fermez le ban. Ce que monsieur Zapaterro appelle «innover l’Europe». Et en réponse à la droite il déclare « je suis un partisan du pacte de stabilité et de la réduction des déficits, c’est ma conviction politique ». C’est noté.
UNE BALLE DANS LE PIED
Ce matin la presse vibre du sujet des retraites et de la capitulation de Martine Aubry. La digue est tombée. Elle mégote sur des nuances dans la meilleure tradition des effaceurs de pistes dans les bons westerns, juste après l’attaque de la banque. Je déplore autant le moment de cette annonce que son contenu. Pourquoi ? Quelle que soit ses intentions, Martine Aubry a porté un mauvais coup au mouvement social et donc à toute la gauche. Elle nous a tiré une balle dans le pied. Il est désastreux, quand on est partisan comme elle de la négociation avec les syndicats comme méthode de régulation sociale, d’agir comme elle le fait. Car avant que la discussion commence Martine Aubry donne à voir un « front des politiques » qui isole toute résistance sociale face à Sarkozy. Commencer une négociation en annonçant qu’on est d’accord avec l’objectif de la partie adverse est désastreux pour le rapport de force syndical. Je lui fais le crédit de croire qu’elle ne le voulait pas. Mais après tout est-elle aussi naïve que cela ? C’est peut-être moi qui le suis à son sujet.
UNE BALLE DANS LE DOS
Elle devait évidemment savoir aussi qu’aussitôt les chiens seraient lâchés. C’est sans surprise qu’on trouve l’ultra droite du PS sur la muraille de combat dès ce matin. Voici donc une fois de plus dans le rôle de tireur dans le dos Manuel Valls. Evidemment pour lui, «la gauche ne doit pas avoir de tabous». On avait compris. Et la CFDT qui se tenait dans l’ombre sort aussitôt du bois pour porter un mauvais coup cette fois ci contre les fonctionnaires. Elle veut rapprocher les régimes publics et privés. Evidemment le rapprochement ne se fait pas dans le sens du mieux placé mais du moins disant. Evidemment il faut y réfléchir « sans tabou » dit la CFDT. Quel type formidable ce Tabou ! Dès qu’un coup tordu est en vue, une trahison ou une infamie, les fourbes disent que tabou ne doit pas être là et que ça doit se faire sans lui. J’avais déjà un a priori favorable avec Tabou. Depuis la nuit des temps et le tabou de l’inceste, on sait que les sociétés ont besoin de tabous. Mais c’est sans doute parce que comme l’a dit Valls j’appartiens à une génération qui n’a pas le même sens que lui de la règle et de la loi en ce qui concerne les interdits.
Pulchérie D dit:
21 janvier 2010 à 14h15
..."C’est surtout un bonhomme scribouilleur"...
scribrouilleur.
"en matière de « guerre élec », [Descartes] est ce qu’on appelle un « brouilleur »
en matière de théorie de l’information, il ne fait que rajouter de l’entropie, du bruit quoi …
bref, il est là pour consommer de la bande passante, et pour fixer l’ennemi (faire diversion)
tirez-en les conséquences logiques !"
source :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2008/09/le-pape-arrive-jours-de-deuil/all-comments/#comment-26004
commentaire du 6 septembre 2008 à 13h39 par commandant P.
@ Pierre L
Effectivement, sa fonction ici est de brouiller.
Je pense notamment à jennifer, qui fut longtemps sous son influence.
@ 148
Quelle diarrhée verbale, autrement dit logorrhée : parler beaucoup pour ne rien dire.
Ou :
c'est une manifestation d'un délire manaique...
Ou :
c'est une tentative de brouiller les réflexions de participants d'un forum.
Correction à 152 : délire maniaque
"Urgent : ENSEMBLE, SAUVONS MUMIA "- Collectif Unitaire National de Soutien à Mumia Abu-Jamal
La Cour Suprême des Etats-Unis renvoie l’affaire Mumia Abu-Jamaldevant la Justice Fédérale de Pennsylvanie- Execution imminente.
I Say NO ! : Signez la lettre-pétition adressée à B.Obama
http://www.mumiabujamal.net/
France : aggravation de la pauvreté.
@ Pierre L
CQFD : "Cochons de pauvres" : http://cequilfautdetruire.org/
ABONNEMENT : 11 n° dont 3 spéciaux (France et étranger) : 22 euros ou plus en soutien
11 n° pour petit budget : 17 euros - Groupés par 5 exemplaires : 50 euros
Gratuit pour les détenu-es -
@ Pierre L (43)
Cher Pierre L, tu voles dans les imaginaires.
Si on demandait à l'omniscient dieukartz ce qu'il pense de "racine carrée de - 1 et des matrices", hein ?
Des influences gynécologiques et de la physique des ondes.
Quel tollé !
@ Mon frère Demetrio
Salut mon frère républicain.
Tout à fait d'accord avec ton post 68.
On se le demande avec "ses" posts à répétition sur la propagande antirépublicaine et antilaïque qu'elle diffuse à haute dose. Elle saoule grave (comme dit mes étudiants !). Et en plus, il y a maintenant deux ou trois clones ! C saoule hyper grave !
Et là, elle nous balance l"ex "père" Aristide sur Haïti. Le peuple n'en garde pas un souvenir impérissable de celui qui a trahi le peuple et les plus pauvres alors que la corruption règnait en maitre et que le peitit peuple crever pratiquement de faim ! N'oublions pas les milices du "père" Aristide, appelées "Chimènes", qui n'avaient rien à envier aux fameux "Tontons macoutes " de la dynastie Duvalier (papa doc et baby doc). Alors le retour d'Aristide c'est pas l'urgence du moment ni à Haïti ni dans l'actualité française. Vu que l'on ne connait pas son HISTOIRE (la grande Histoire) on bavasse...Comme tu dis diversion....
Il y a des choses plus graves par exemple en France avec la domestication totale du PS pour le capitalisme et l'idéologie libérale. C'est la fameuse "ligne démocrate" si finement décrite par JL Mélenchon, il y a un peu plus de deux ans dans son livre "En quête de Gauche".
Le PS est plus près du Modem que de l'autre gauche sur ce sujet. Le dogme ou le tabou de la retraite à 60 ans est abattu et demain, le PS au même titre que la droite remettra en cause la retraite par répartition en préférant la retraite par capitalisation.
Il y a également les 5 millions de chômeurs, 1,2 millions de RMI-RSA, 1 millions de fin de droits, les retraites misères et la précarité y compris dans les contrats de travaill à durée indéterminée.
Le salarié n'est qu'une variante d'ajustement; Pour un capitaliste ce n'est qu'un coût. Il faut réduire la masse salariale et se séparer des unités non rentables. Le capitalisme carnassier, dévoreur de capital humain, accumulateur de rentes et de dividendes vit malgré la dure crise qui l'ébranle dans la pire évolution cynique. La négation même de la richesse produite par la force du travail du salariat et la négation de la juste rémunération de cette force de travail comme la négation même de ces sciences pratiques que sont les mètiers.
Il y a eu aujourd'hui une journée d'action de faible ampleur dans la fonction. Le peuple n'est pas mobilisé et on sent aucun signe d'insurection civique. Le démantèlement des services publics, l'application sans coup férir des directives européennes sur les transports et les sevices, les règles hyper contraignantes de la RGPP et de LOLF (gestion de baisse des dépenses et des coûts, rationnement, etc... La gestion libérale et de rationnement dans les finances publiques en somme). Qu'allons nous proposé pour mobiliser et rendre espoir ? Proposer le retour de Aristide ?
Il y a les sans papiers, les sans toits, les sans domiciles fixes, les sans droits. Un immense populaiton. Les gens de peu. Qu'allons nous faire pour eux ? La défense du voile intégral comme le proposent ceux qui squattent le blog et qui profère de l'antirépublcanisme et antilaïcisme primaire ?
Il y a les chômeurs qui ne sont qu'un produit plaçables pour Pôle emploi en concurence avec les boites capitalistes d'intérim. Qu'allons nous faire pour eux ? Leur servir les propos antirépublcains et discourtois que servent ceux qui crachent le mot islamophobe ou islamophobie à l'attention de JL Mélenchon ou d'autres intervenants ardemment républicain et laïque ?
Je pourrais continuer mais je vais m'arrêter là...
Oui, il serait temps de redevir républicain, socialiste et envisageait de donner une flamme d'espoir et d'émancipation au peuple citoyen. Veut on le confiner dans l'ignorence et l'obscurantisme avec la défense du voile intégral conte la république et la laïcité ?
Oui, JL Mélenchon a eu raison et sa position humaniste de l'ardent républcain socialiste laïque et jacobin qu'il est, nous enseigne ce qu'est la pensée politique républicaine et les pistes de l'émancipation. A nous de nous en saisir. A nous de bâtir un monde meilleur.
Alors le retour du'Père" Aristide ou la défense du voile itnégral, ça saoule ! une fois ça va, tout le temps bonjour les dégats !
Mon père se joint à moi et nous t'embrassons fraternellement.
Salut et fraternité
Fabien
@4 Août (64):
Si c'est à moi que tu t'adresses, oui, je l'ai reçu... Mais, étant donné mes moyens financiers, je ne risque pas d'aller à Paris d'ici un petit moment ;)
a Guillot post 109:
Le front de Gauche est effectivement un attelage fragile et bancal.
Là où il se présente "uni" face au NPA, il ne possède qu'une unité de façade qui ne résistera pas bien longtemps.
En PACA, il a été moins une pour que le PG claque la porte et rejoigne le NPA et les Alternatifs.
Les divergences de fond ne sont pas réglées, c'est un rafistolage absurde qui a été bricolé un peu partout, et tout ça ne résistera pas au 3 ème tour qui verra d'autres élus rejoindre la tête basse le PS, EE ou le Modem.
On s'apercevra encore davantage de la justesse de la position du NPA.
Je suis très optimiste pour la suite.
Le PC va se scinder, les sociaux démocrates rejoindront les sociaux libéraux.
Mais les révolutionnaires du PC, et ils sont nombreux, construiront avec nous, avec le PG, avec les Alternatifs et avec tant d'autres cette gauche véritable dont nous avons tous besoin!
@Demetrio (67):
J'attend avec impatience : on réfléchis toujours mieux à plusieurs :D
@Vindicte (#146)
"Je vois mal en quoi le fait d’interdire la burqua « changerait de sens » si en même temps on abolissait le régime particulier des cultes en Alsace-Moselle". Tu devrais faire plus de shs, le contexte est archidéterminant dans la constitution du sens.
Faux. Le contexte est quelquefois archidéterminant dans la constitution du sens, et d'autres fois il est totalement indifférent. Si je vote une loi interdisant la burqua et en même temps établissait une protection des pingouins dans l'antarctique, je ne pense pas que cette deuxième disposition serait "archidéterminante" à l'heure de donner un sens à la première. Il te reste donc à démontrer que dans le cas où l'on parle, la révision du régime des cultes en Alsace-Moselle serait "archidéterminante" en ce qui concerne le sens de l'interdiction de la burqua.
"Ricardo, qui considère que la « valeur » d’un bien est celle du travail investi dans sa production, Marx qui considère que c’est le « travail socialement nécessaire » pour sa production qui la détermine…" Ce sont des définitions fortement incomplètes car elles ne tiennent pas compte des matières premières (non extrait, il faudrait même dire avant leur découverte), or elles ont de la valeur ou sinon ont parle d’une définition technique qui n’a finalement pas grand chose à voir avec notre débat.
Au contraire: tu avais affirmé que aucun économiste n'avait donné une méthode pour déterminer la valeur, je t'ai donné deux exemples (incomplets, il est vrai, je les ai cité à titre d'exemple, et non pour donner un cours d'économie politique) qui montrent que tu as tort. La valeur n'est donc pas un concept aussi inutile que tu le crois.
Au passage, on pourrait légitimement dire que la finance (dans ta vision de l’économie) a de la valeur, puisqu’elle est censée mettre l’argent là où il faut pour investir, ce qui est socialement nécessaire et correspond à du » travail investi«. (d’où l’idée de faire un pôle public de finance, et non pas de la supprimer).
"Dans ma vision de l'économie", seuls les biens ont une "valeur". La finance n'étant pas un bien, elle ne peut pas avoir de valeur. Elle peut créer de la valeur lorsqu'elle délivre un service, mais ce n'est pas de ce genre d'opération financière que nous parlions.
"Un titre (et cela inclut la monnaie) n’a de valeur que dans la mesure ou je peux le transformer dans un bien." Oui et non. ça c’est plutôt avant les années 80.
Ah bon ? La ça devient intéressant... imaginons un titre que l'on n'aurait aucun moyen de transformer en un bien (directe ou indirectement). Est-ce qu'il aurait pour toi une "valeur" ? (je précise que j'utilise le terme "bien" dans le sens classique de l'économie politique, qui inclut les services, et non pas dans le sens de la comptabilité nationale)
J’aimerais bien savoir ce que tu entend par valeur. Lorsque Marx centre la valeur sur le travail c’est précisément pour donner de la valeur au travail, autrement dis c’est performatif plutot que descriptif. Au passage, si valeur c’est en gros quantité de travail, les socialistes ont toujours été décroissant puisqu’ils ont abaissé le temps de travail.
Ce n'est pas Marx, mais Ricardo qui centre la valeur sur le travail. Marx ne fait qu'introduire l'idée de "travail socialement nécessaire". Quant à ta deuxième remarque, tu as tout à fait raison: en baissant le temps de travail, on baisse la valeur totale produite. Ce qui n'en fait pas des socialistes des "décroissants", vu que les décroissants veulent réduire la quantité de biens produits, et non pas la valeur produite...
Tes concepts flottent.
Mais au moins ils ne coulent pas... ;-)
"Si tel était le cas, on verrait les prix baisser (déflation)" Il y a de la déflation dans certains domaines (nouvelles techs, prix des matières premières agricoles, …)
En dehors donc de ces très rares domaines, on n'est donc pas en "surproduction".
En gros avant la logique des (grosses) entreprises était plutot une stratégie de dévellopement (de celle-ci, avec des bénéfices), nottament en jouant sur la qualité des productions (moyen long terme), alors qu’il s’agit plutot maintenant de maximiser la rentabilité à court terme (quite à asphixier les entreprises).
Je crois que tu t'étais mal exprimé: tu as lié stock options et "recherche de la rentabilité maximale", quand en fait, si je comprends bien ta réponse, tu voulais parler de "recherche de la rentabilité maximale à court terme". Est-ce que j'ai bien compris ?
Tu vois ce que j’entends par artefacts.
Non, pas vraiment. Dans ton message original, les "artefacts" semblaient être pour toi des biens sans utilité dont la seule justification était de pousser à la consommation. Maintenant, j'ai l'impression que tout bien soumis à la concurrence est un "artefact"....
Mais on ne peut pas vouloir changer les choses sans faire des proposition, tu l’admettras.
Tout à fait. Sauf qu'il ne faut pas confondre les "faut que, y a qu'a" avec des propositions. Une proposition, pour moi, inclut non seulement ce qu'on veut faire, mais la démonstration que c'est possible et la méthode pour y arriver. Dire qu'il faut que tout le monde soit heureux n'est pas une proposition...
Ça c’est la question clef, j’en suis d’accord. J. Généreux à essayer d’y répondre en partant de ce que l’on sait sur l’homme aujourd’hui dans le socialisme néomoderne. Je ne vais pas essayer de me lancer dans un résumé d’autant plus que je ne l’ai pas sous la main, là.
Je l'ai lu. Il donne un certain nombre de pistes intéressantes, mais à mon avis il est trop "rousseauien" pour être crédible.
"La Grande Conspiration des industriels qui fabrique des machines irréparables pour que l’on soit obligé d’en acheter tout le temps de nouvelles…". C’est pourtant une conséquence évidente de la théorie de maximisation du profit.
Si tel était le cas, on aurait encore des télés à lampes... le passage au transistor a dramatiquement amélioré la fiabilité et la durabilité des postes de télévision. Comment expliques tu que la Grande Conspiration ait permis une telle atteinte à la "maximisation du profit" ?
J’espère que tu es tout de même conscient que suivant la manière dont des objects sont conçus, la réparation pour des problèmes simples est facile, difficile ou impossible. Il y a le problème des pièces aussi.
Je suis très bricoleur, alors ma machine à laver je l'ai démontée et remontée dix fois. Et jamais eu un problème pour trouver une pièce (ou pour la fabriquer). Évidement, si j'avais appelé un réparateur, ça m'aurait couté plus cher qu'une neuve.
« Simplement, l’efficacité de l’appareil industriel est telle que réparer ta machine est devenu plus cher que de la remplacer. « Puisqu’il est si efficace, le transfert des 10% ne pose pas tant de problème.
Je saisis mal le rapport. Tu confonds "efficace" et "en surcapacité"...
Descartes passe à la télé !
@Pierre L
Il faut que tu m'expliques comment tu mets des images et de la vidéo sur ce blog. Je veux savoir !
Oui, un peu dur de la comprenette par moment. (passage par le médiacideur pour m'informer ?)
@Dorant (#147)
Or, le monde entier nous envie le CNRS ! son indépendance et la qualité de ses chercheurs et administratifs.La tendance lourde du CNRS est de se transformer en « agence de moyens » (hélas !) et de se fondre dans des « alliances » comme avec l’INSERM, l’IRD et les universités.
J'aimerais savoir qui est ce "monde entier" qui nous envie "l'indépendance" de nos chercheurs...
Le CNRS était une merveilleuse machine jusqu'à la fin des années 1960, quand il y avait à la tête des laboratoires des personnalités fortes, ces "mandarins" qu'on jettera dehors en 1968. Après, ça a été une lente descente en enfer, et la fonctionnarisation de 1981 n'a guère arrangé les choses. Ce n'est pas qu'il n'y ait pas quelques excellents chercheurs au CNRS, que "le monde entier" peut nous envier. Mais ils sont noyés dans un magma de médiocrité et dans une vision qui met "le chercheur au centre du système de recherche", comme si le but du CNRS était de fournir des emplois aux chercheurs, et non de la connaissance à la société tout entière.
Je l'ai dit et je le répète: je suis a fonds pour le financement de la recherche sans un critère d'utilité immédiate, y compris les recherches les plus fondamentales ou celles (par exemple en archéologie) dont on est sur dès le départ qu'elles n'auront jamais d'application industrielle. Je défends ces recherches parce que je pense que la recherche de la connaissance, simplement parce que "c'est joli", est un trait qui rend une société humaine. Mais en même temps, cela donne aux chercheurs une responsabilité sociale, de produire de la connaissance et de la diffuser. Je pense qu'aujourd'hui beaucoup de chercheurs se comportent comme si la société leur devait un salaire pour qu'ils s'amusent...
Bien qu’universitaire, e ne pense pas que les universités soient actuellement capables de conduire sur le long terme les politiques scientifiques dont la société a besoin. Pour de multiples raisons et notamment parce qu’elles sont désastreusement sous-financées.
Je suis d'accord sur le premier constat, mais je ne pense pas que le financement soit le problème. Pierre et Marie Curie ont conduit des recherches brillantes dans des conditions misérables. Ce sont les idées et les projets (et la passion pour les mener à bien) qui manquent, pas le financement.
Il faudrait longuement expliquer en quoi l’ANR (recherche sur projet) est un vrai miroir aux alouettes et brise les labos et le sens du collectif au profit des coteries et des cliques.
Les coteries et les cliques ont toujours existé dans le milieu de la recherche. Je n'ai pas la même vision négative que toi quant au système de recherche sur projet, même si je trouve que le "collectif de laboratoire" est un acquis qu'il faut défendre. Cela étant dit, le "collectif de labo" n'existe que quand le labo a un directeur avec du charisme et des idées. Et c'est devenu une denrée plutôt rare...
Quant aux universitaires, ils administrent eux-mêmes leurs établissements : directeur de département, doyen, président, vice-président etc, membre des CA… Comment appeler autrement ces mandats que de l’administration.
Quel pourcentage des universitaires assument ce type de fonctions ? Une minorité...
Mandat accompli dans le plus grand bénévolat. Mon doyen a une décharge de 25 % pour administrer une composante de 5000 étudiants
Une décharge de 25% c'est pour toi "du bénévolat" ? Tu vas pas un peu fort, là ?
Qui accepterait ailleurs une telle charge pour si peu?
Plein de gens qui gagnent bien moins que le quart du salaire de ton doyen... et qui assument des charges administratives bien plus lourdes.
En conclusion, je te dirai que je pleure quand je vois l'état de l'Université. Mais il ne faut pas, au nom de la lutte contre les projets réactionnaires de Sarkozy, oublier que les universitaires eux mêmes ont une responsabilité qui est loin d'être négligeable dans l'état de l'institution. L'autonomie de l'Université, la fin des "mandarins" (et donc du collectif qu'était la chaire), la fin de la sélection, le contrôle continu, ce sont les universitaires qui l'ont voulu, pas "la droite"...
Non à la guerre et PG
J'avais pris connaissance du tract d'appel à la manif de samedi sur la guerre en Afghanistan. Le mot d'ordre (« exiger du gouvernement qu’il renonce à envoyer ne serait-ce qu’un soldat supplémentaire en
Afghanistan ») m'avait sidéré. « Non à la guerre » par rapport à la situation réelle de la guerre en Afghanistan, si on veut être sérieux, c'est qu'il n'y ai plus de troupes militaires d'occupation. « Renoncer
à envoyer ne serait-ce qu’un soldat supplémentaire » ne changerait rien à la guerre.
Ce soir, sur le site du PG, je tombe sur son communiqué Afghanistan, idem comme mot d'ordre d'appel, rien d'autre.
Je lis : « Ces nouveaux renforts ne feront qu'aggraver la situation et nous assisterons à un enlisement qui ne fera qu'ajouter à la détresse du peuple afghan ». « Ajouter »?! Comme si la présence militaire n'était pas déjà sursaturée et suffisament « ajoutée » sans renfort.
Comprenne qui pourra.
Demetrio et son "frère" Fabien n'ont-ils rien d'autre à faire que d'écrire sans cesse à mon sujet? C'est gentil et plein de bienveillance (post 68 et 158) de me porter tant d'intérêt mais n'y a-t-il pas des sujets d'actualité plus importants que ma petite personne? Vraiment vous me faîtes trop d'honneur! Il ne faudrait tout de même pas que vous deveniez obsédés par moi...
Darthé-Payan dit:
21 janvier 2010 à 20h43
"Il y a les sans papiers, les sans toits, les sans domiciles fixes, les sans droits. Un immense populaiton. Les gens de peu. Qu’allons nous faire pour eux ?"
Mais jeter leur donc la pièce, Monseigneur Darthé-Payan, "agrégé d'Histoire et professeur d'Université" (et qui n'est pas un "gens de peu", lui).
Descartes "Je l’ai dit et je le répète: je suis a fonds pour le financement de la recherche sans un critère d’utilité immédiate, y compris les recherches les plus fondamentales ou celles (par exemple en archéologie) dont on est sur dès le départ qu’elles n’auront jamais d’application industrielle. Je défends ces recherches parce que je pense que la recherche de la connaissance, simplement parce que « c’est joli », est un trait qui rend une société humaine."
Mais attention! Les archéologues ne me déterrez pas une femme en burka!
@ermler
Alain Soral aussi était "communiste".
Kouchner aussi et tant d'autres aux trajectoires endiablées!
@ Pierre L
Je suis professeur et c'est quoi le problème ?
Les sans papiers et les sans logements, je suis souvent à leur côté.
Qu'est-ce que c'est c'est façon de voir les choses ?
Au fait évite d'employer du Monseigneur avec Darthé Payan. Tous deux ardents révolutionnaires, jacobins, montagnards, robespierristes. L'un Payan mourra sur l'échafaud avec Maximilien et Augustin Robespierre, avec Saint Just, avec Couthon, et beaucoup d'autres les 9 et 10 termidor. Et Darthé, lui il mourra sur l'échafaud avec Babeuf et d'autres "Egaux" sous le Directoire.
@Jennifer
A ton service et sert nous de bonnes blagues ou contrevérités que nous puissons tous les encadrer pour ne rire lors d'un repos bien mérité.
Ma référence c'est plutôt Toussaint Louverture et pas le curé défroqué Aristide !
La position de Martine Aubry n’est pas vraiment pour moi une surprise.
Les masques tombent.
Au moins ça confirment que les idées de droite ne sont pas toujours là où on le croit.
Bon cela dit, on peut voir un aspect positif à sa capitulation : ça ouvre, sur cette question, un véritable boulevard au front de gauche et à ses partenaires et plus largement à « l’autre gauche ».Sauront-ils en profiter ? Sauront-ils faire passer un message audible et imposer ainsi, unitairement, dans le débat des propositions alternatives ? Quelle bouffée d’oxygène pour tous ceux qui « étouffent » dans cet univers de régression sociale !
Je l’espère de tout mon cœur.
Et pendant qu’on y est, et puisque F.Chérèque s’en mêle, pourquoi ne pas imaginer un collectif national pour le maintien de la retraite à 60 ans et des propositions alternatives pour le financement, regroupant les forces politiques de « l’autre gauche » et les forces syndicales intéressées. Ça aurait de la « gueule », non !
Allez, la place est libre, osons la prendre.
Post 166 de Mazan
Oui le tract unitaire dit "aucun renfort", et c'est expliqué en fonction de la demande d'Obama d'augmenter encore le nombre de troupes (ce qui en fait énormément, je ne sais plus le chiffre exact mais c'est un déploiement de forces extraordinaire). C'est bien de centrer sur l'immédiat, à savoir qu'on dit non à cette demande (cf le texte de l'appel ci-dessous). D'ailleurs l'affiche dit "Pas de renforts et non à la guerre!" Ce qui est donc aussi la position du PG à savoir "non à la guerre".
Il faut aussi demander plus, à savoir le retrait des troupes déjà là. Le tract en parle aussi mais il y a une notion du tract que je n'aime pas du tout: donner de l'aide financière (ok) et civile de la part de l'Europe. Pourquoi civile? C'est un peu ce qu'ils ont dit qu'ils faisaient déjà. Pour moi c'est en fait une occupation que ce soit civil ou militaire, une forme de colonisation. Mais donc c'est un tract unitaire. On peut être d'accord et c'est mieux que d'avoir 10 manifs et 10 tracts différents. Obligés de faire des compromis.
Sur le texte du PG je n'arrive pas à aller sur le blog du PG donc je ne peux vérifier ce que tu dis. Mais bien entendu le PG est contre la guerre en Afghanistan.
Voici le texte du tract unitaire:
Afghanistan : Aucun renfort français !
L'Otan a déjà décidé de répondre favorablement à la demande de Barak Obama d'envoyer des troupes supplémentaires en Afghanistan. Le président Sarkozy a prévu d'annoncer lors de la Conférence de Londres du 28 janvier les détails de la contribution française.
Alors que, dans un sondage paru début décembre, 82% des sondés s'opposent à l'envoi de nouveaux soldats français, nous exigeons du président Sarkozy qu'il renonce à toute augmentation des troupes en Afghanistan, qu'il s'agisse de forces spéciales, de troupes régulières ou d'instructeurs militaires. La fuite en avant militaire décidée par Barack Obama, soutenue par l'Otan et saluée par Nicolas Sarkozy ne peut qu'aggraver la situation dramatique du peuple Afghan et déstabiliser encore plus la région. Nous condamnons le cynisme honteux du gouvernement français qui, dans le même temps, soutient l'escalade militaire et renvoie des réfugiés afghans dans un pays en guerre.
Cette sale guerre est une impasse. Dans un pays détruit par 30 années d'occupations étrangères et de guerres civiles, la reconstruction de l'Afghanistan sera difficile. Cela passera par une aide civile et financière de la part des pays occidentaux en réparation des dommages infligés au pays et à ses habitants. Cela exige en premier lieu l'arrêt des opérations militaires et le retrait des troupes de l'Otan afin de rendre au peuple afghan son indépendance et les clés de la reconstruction du pays.
Nous refusons que le gouvernement français utilise des centaines de millions d'euros pour l'occupation militaire de l'Afghanistan quand la crise sert à justifier les plans de licenciements et les attaques sur nos services publics. Nous refusons que le manque d'avenir donné à la jeunesse soit utilisé comme argument pour l'enrôler dans l'armée pour défendre des intérêts qui ne sont ni les siens ni ceux du peuple afghan.
Nous appelons à faire des 23 et 24 janvier des journées de mobilisation populaire dans toutes les villes de France pour exiger du gouvernement qu'il renonce à envoyer ne serait-ce qu'un soldat supplémentaire en Afghanistan et exprimer notre solidarité avec le peuple afghan en premier lieu avec ceux et celles qui se sont réfugiés dans notre pays. Nous appelons notamment à participer à la manifestation qui aura lieu à Paris le samedi 23 janvier.
AAW, ACG, ARAC, ATTAC-France, Collectif des iraniens contre la guerre, Collectif Faty KOUMBA: association des libertés, droits de l'homme et non-violence, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Gauche Unitaire, FSU, Le Cedetim, Le Mouvement de la Paix, les Alternatifs, les Verts, LIFPL, Marche Mondiale des Femmes (MMF), M'PEP, MRAP, NPA, Organisation Femmes Egalité, PCF, PCOF, PG, Réseau Féministe "Ruptures", Union Pacifiste, Union syndicale Solidaires, Confédération Paysanne …
@ Pierre L
Tu vas faire comme ceux qui ont été dégoulinants lorsqu'ils discutaient de l'épouse de Besancenot, de sa profession et de ses revenu. C'était de l'infecte ! C'est quoi cette gauche nauséuse qui vaut guerre mieux que cette gauche qui bavasse sur le voile intégral et sa défense en tenant des propos nauséux à l'égard de JL Mélenchon et aussi à l'égard d'ardents républicains et laïques.
De te voir rentrer dans ce genre d'argumentaire ou propos, les bras m'en tombent, comme dirait l'autre !
Je ne te salue point.
Bien le bonsoir à vous,
On lit de ces "trucs" ici!
"En fait, la démonstration est très facile. Le premier décile est celui (voir chiffres INSEE) qui épargne le plus. Cette épargne est investie majoritairement en titres émis par les entreprises (soit directement, soit à travers des véhicules comme les SICAV ou les assurances-vie). En d’autres termes, cet argent sert fondamentalement à alimenter les activités des entreprises."
Encore un qui n'a jamais travailler en entreprise... Non M. Descartes pas fondatalement, ça sert surtout à rénumérer l'actionnaire...
@Jennifer
Salut ne te décourage pas, les "petits nouvaux" fussent-ils de "grands intellectuels" ne te connaissent pas, ils n'étaient pas là, il y a 3 ans mais quelqu'uns ressemblent vraiment à des "porteurs de pancartes", tu te souviens?
à Darthé-Payan (21 janvier 2010 à 21h59)
Voyez-vous, je suis un "gens de peu" élu CGT dans mon usine.
Et je ne me demande pas ce que je peux faire pour mes collègues , non, je fais avec eux.
Vous voulez aider les "gens de peu" ?
Noble intention.
Mais avant je vous conseille de mettre en veilleuse votre mentalité de dame patronnesse.
@descartes #162
Faux. Le contexte est quelquefois archidéterminant dans la constitution du sens
Refaux le contexte est toujours déterminant dans la constitution du sens. Là tu isole un élément du contexte, élément qui lui n'est pas pertinent. Pour voir le lien dans l'exemple qui nous occupe je te laisse observer la manière dans Jean-Luc Mélenchon procède dans la sphère médiatique. (mais il faux être quand même de mauvaise fois pour ne pas voir que s'en prendre à des choses liées (et se revendiquant comme appartenant) à une seule religion minoritaire associée à l'immigration (dans ce qui est produit comme discours dans l'espace public, y compris présidentiels) et s'en prendre à plusieurs religions en même temps et surtout (quantitativement) à la dominante, cela a des significations différentes..
je t’ai donné deux exemples
Nope tu ne m'as pas donné de définition de la valeure (moi je reste sur du Lordon là dessus (Spinoza, Durkheim,...)).
La valeur n’est donc pas un concept aussi inutile que tu le crois.
Je n'ai jamais dit que c'était un concept inutile, il me semble qu'il est très utile au contraire, mais dans sa version non-essentialiste: les choses n'ont pas une valeur vraie ou par eux même, nous leurs attribuons une valeure. (ce nous extrêmement complexe, mais il y a du rapport de force dedans).
« Dans ma vision de l’économie », seuls les biens ont une « valeur ». La finance n’étant pas un bien, elle ne peut pas avoir de valeur. Elle peut créer de la valeur lorsqu’elle délivre un service, mais ce n’est pas de ce genre d’opération financière que nous parlions.
C'est un peu bizare d'opposer toujours comme cela bien et service. D'autant plus que depuis Von Neuman ont peut considérer les biens comme services (sauf pour la question des matières premières): la machine lave le linge pendant sa durée de vie.
Ah bon ? La ça devient intéressant…
En effet.
Un titre (et cela inclut la monnaie) n’a de valeur que dans la mesure ou je peux le transformer dans un bien.
Non:
Un titre (et cela inclut la monnaie) n’a de valeur que dans la mesure ou je pense pouvoir le transformer dans un bien.
Cela change tout.
En dehors donc de ces très rares domaines, on n’est donc pas en « surproduction ».
Mais est-ce que par hasard, ce ne serait pas des domaines très pertinents en cas de revalorisation du pouvoir d'achat?
Au passage, on pourrait aussi parler des bien culturels (dans un cadre non hadopiesque qui serait alors libérés).
Je crois que tu t’étais mal exprimé: tu as lié stock options et « recherche de la rentabilité maximale », quand en fait, si je comprends bien ta réponse, tu voulais parler de « recherche de la rentabilité maximale à court terme ». Est-ce que j’ai bien compris ?
Pas tout à fait, étant donné que j'oppose (partielement bien entendu) l'intérêt du dirigeant à celui du possédant. Mais cela a une conséquence sur les temporalités, bien sûr.
Non, pas vraiment. Dans ton message original, les « artefacts » semblaient être pour toi des biens sans utilité dont la seule justification était de pousser à la consommation. Maintenant, j’ai l’impression que tout bien soumis à la concurrence est un « artefact »….
Ce n'est pas exactement le bien qui est un artefact, c'est plus certaines de ses propriétés. De plus je ne vois pas comment tu tire de l'exemple de l'eau que le bien considéré (l'eau) serait un artefact? Je dis qu'en l'occurence (et c'est pareil pour la bibliométrie comme évaluation des chercheurs) la mise en concurence forcenée génére des artefacts.
Dire qu’il faut que tout le monde soit heureux n’est pas une proposition
Allons depuis le début tu as une fort piètre oppinion de tes interlocuteurs, je n'ai jamais parlé de bonheur.
il est trop « rousseauien » pour être crédible.
ça c'est de la critique.
Si tel était le cas, on aurait encore des télés à lampes… le passage au transistor a dramatiquement amélioré la fiabilité et la durabilité des postes de télévision. Comment expliques tu que la Grande Conspiration ait permis une telle atteinte à la « maximisation du profit » ?
Allons.
@ Dudu 87
Un certain JM traitait, Gilles, mon père "porteurs de pancartes" et qui disait vrai il y a un an, deux ans trois ans parce que mon père intervenait dès le début de 2006 sur ce qu'allait faire Jean-Luc Mélenchon (quittait le PS, créer un parti),
Qui proposait des nationalisations (l'appropriation collective), les coopératives, la planification, etc... N'est-ce Pas le "porteurs de pancartes" comme toi et l'autre suffisant JM le faisait ?
Qui parlait de république et de laïcité ? Hein ?
Alors, aujourd'hui, il a un autre combat à mener et tu sais ce qu'il en penserait de ton slogan a deux balles.... ?
Et que disait Gilles, mon père, à propos du Front de Gauche et de la pente pris depuis septembre dernier ?
Les faits ne lui donnent raison ou tort ?
Aller bavasse avec qui tu veux et laisse "le porteur de pancartes" qui combat pour sa survie à sa dignité et à son estprit libre et humaniste.
Aller rejoint le clan des bavasseurs'd'abord et avant la défense du voile" !
Mène le combat que tu veux et garde tes slogans pour ta gouverne !
jennifer 173
ok pour le texte du tract
Darthé-Payan et son frère Démetrio sont "too much" ! Ils écrivent comme s'ils étaient des personnages d'un roman d'Alexandre Dumas ou d'un feuilleton de Ponson du Terrail. C'est le rafraîchissement du blog! Sans malice aucune.
Qu'ils poursuivent longtemps leurs échanges "républicains".
@ Pierre L
Tu t'es trompé d'adresse car la dame patronnesse c'est quelqu'un d'autre.
Je suis au SNES SUP. Mon père à la CGT depuis plus de trente ans alors tu vois...
Je suis parmi ceux qui sont les laissés pour compte du bel horizon indépassable que nous a servi la droite et le PS.
Aujourd'hui, j'étais en grève et on n'était pas nombreux ! Hein ?
Je remets simplement les choses en place tant sur le plan historique (je ne rappelle les inepties et les comparaisons que certains ont fait ici et contre mon père...), mais également sur ce que je crois être la vertu politique et la vertu républicaine. Sur ma profession ou sur la profession de l'épouse de Besancenot (comme l'ont fait ici certains il y a quelques temps ça me débecte ! J'espère que tu le comprends...
Pour info: l'intitulé exacte était "pancarte sur pattes". Bon ok, pas très sympa.
@stack
j'ai découvert aujourd'hui dans "Tout est à nous" que le FdG avait aussi volé en éclat en Haute Normandie sur la question de...la lutte des places !
Aprés le Poitou Charentes, la Haute Normandie, la Franche Comté peut être....Puisque le PCF franc comtois avait fait connaître publiquement que le PG l'avait quitté pour rejoindre le NPA.
Affaire à suivre...
@4 août
C'était le fameux JM ! maintenant ont a une collection de clones "Front pour la défense du voile intégral" qui bavasse mais bon plus ils ou elles parlent, plus ils ou elles s'enfoncent. Bon, il est l'heure d'aller se coucher.
Bien à toi.
Salut Dudu 87
Ca fait du bien de te lire. Merci de ton soutien. Oui ça fait maintenant 3 ans qu'on discute sur ce blog. J'espère que tu vas bien. Vraiment un plaisir de te lire!
Dorant
Tu n'as pas dû lire tous leurs posts car qualifier de rafraichissants les noms d'oiseaux dont le fils de Gilles adore me gratifier, est pour le moins déplacé. Je ne sais pas si c'est cela la République mais c'est pas très attirant du point de vue du respect de l'autre, des divergences de points de vue, de la tolérance, en somme de la démocratie.
Pour parvenir aux plus hautes fonctions politiques, il faut :
1 - Soutenir les opérations militaires de l'OTAN.
2 - Soutenir la construction d'une Europe de la concurrence libre et non faussée.
3 - Combattre toute forme de protectionnisme.
4 - Ne jamais prononcer les mots interdits : "profit capitaliste", "plus-value', "prolétaire", "partage de la valeur ajoutée", "oligarchie", "impérialisme américain",...
5 - Parsemer ses discours d'expressions telles que "fruits de l'épargne", "rigueur", "bonne gestion",...
6 - Montrer de la compassion pour les plus démunis, surtout s'ils sont de l'autre côté de la terre.
7 - Ne jamais laisser entendre que le peuple français, est, depuis que nous sommes en République, souverain. Qu'à ce titre, il décide ce qu'il veut en matière de partage des richesses.
Alors, on peut êre soutenu par la classe dominante, et bénéficier du buzz médiatique : omniprésence dans les médias, sondages en retour, éditoriaux flateurs, etc...
Une sensibilité "de gauche" peut être un plus dans certaines circonstances : quand il faut faire croire qu'il y a une alternance au pouvoir.
Martine Aubry le sait depuis longtemps.
@descartes #178
J’ai perdu une bonne demie heure à l’écouter. Je te fais remarquer qu’il ne conteste pas que le déficit soit un vrai problème. Il se contente de le mettre en perspective...
Ce qui est essentiel pour essayer de mettre donner sens aux chiffres.
J’attire ton attention sur le fait qu’on peut, à partir de statistiques « qu’on ne peut pas soupçonner d’être partisanes » une présentation partisane, en choisissant avec soin ce qu’on montre et ce qu’on ne montre pas.
Certes, mais son point de vue est argumenté (et avec des arguments forts, qui sont même... consistant avec les rapports de l'OCDE) cela permet de reflechir un peu plus loin que de simples préjugés.
Tout à fait. Mais le fait que la dépense médicale augmente plus vite que le PIB (c’est à dire, que la richesse totale disponible) est un fait empirique. Que les comptes sociaux sont en déficit, là aussi c’est un fait empirique. Que les médecins sont payés à l’acte (et donc, plus ils font des actes, plus ils sont payés quelque soit l’utilité de l’acte) c’est aussi un fait empirique. Et je pourrais continuer comme ça très longtemps…
Franchement, je veux connaître ton opinion: penses tu réellement que notre système basé sur les trois piliers qui sont le libre choix du médecin, la liberté de prescription et le payement à l’acte n’a pas une tendance a augmenter la dépense sans limite ? Quels sont pour toi les mécanismes qui limitent l’accroissement de la dépense ?
Le phénomène de l'augmentation des dépenses est international et comparable entre les différents pays occidentaux, les autres éléments ne le sont pas. Le lien de causalité est donc très douteux.
Lesquels ? Je n’ai pas vu que tu fasses référence à aucun « système existant » pour décider quelles sont les recherches qui doivent être financées et au contraire celles qui doivent être abandonnées.
Ben si j'ai parlé d'INSERMiser le CNRS.
Le principe de l'INSERM c'est stabilité de l'emploie (fonctionnaire) mais instabilité des labos (qui doivent demander leur recréation périodiquement).
Mais tu ne me dis pas comment, à l’époque ou ces travaux ont été menés, on pouvait reconnaitre ces recherches de la liste bien plus longue de projets qui n’ont abouti à rien. Or, les choix de financement ne peuvent pas se faire à postériori. Comment reconnaître aujourd’hui ce qui mérite d’être financé et ce qui ne le mérite pas ? Voilà la question.
Si les mots ont un sens, j'ai déjà répondu: c'est fondamentalement imprédictible.
C'est sûr que si on pouvait aller dans le futur pour savoir ce qui sera utile ce serait plus facile.
Fondamentalement la manière dont la recherche fonctionne, c'est dans une optique de connaissance en titillant les points faibles ou inconnus de celle-ci, et il se trouve que justement c'est cette optique qui permet ensuite l'inovation et l'utilité pour la société en générale.
Donc la réponse de base c'est la collégialité (internationale si ça t'amuse).
Pourquoi ? Les découvertes des Curie, Langevin et Becquerel ont été reconnues comme fécondes de leur vivant (et alors même qu’ils étaient très jeunes, pour certains). Et j’aimerais, si tu pouvais, connaître les noms de ces chercheurs français que tu considères si féconds. Parce que ce n’est pas parce qu’on est « hypernovateur » qu’une recherche est féconde. La nouveauté n’est pas une garantie, ni en science, ni dans aucun autre domaine.
Primo je serais curieux que tu me donne des exemple non français pour voir tes exigences... (dans les 20 dernière années de préference). Je donnerais des noms après.
Avant 1981, les employés du CNRS n’étaient pas des fonctionnaires
Ben oui mais ils avaient des emplois très stable (à opposer à la situation en Allemagne ou en Italie (ou en France pour les jeunes chercheurs).
je ne sais pas que la réforme de 1981 ait significativement réduit la « fraude scientifique ».
Il faut comparer ce qui est comparable, en l'occurence la croissance de ces fraudes aux états-Unis et pas en France.
Des gens qui travaillent depuis 40 ans sur un sujet très étroit, dans lequel tout à été trouvé et retrouvé depuis longtemps, mais qui n’ont pas envie de faire l’effort intellectuel de se lancer dans un autre domaine.
Tu remarquera que ma réponse (dans un des premiers posts d'INSERMiser s'attaque bien au problème (dont il faudrait vérifier l'étendue).
Des gens qui travaillent sur des sujets scientifiquement sans aucun intérêt mais qui sont politiquement « payants »…
Et tu crois que le sens que tu proposes réduirait ou amplifierait cette question. L'experience (Italie, US, montre que non).
j’imagine que tu bases ton idée que « la fraude ou les abus sont suffisamment peux nombreux » sur quelques données empiriques ?
En effet.
"Au passage, la bibliométrie a un sens très différent suivant qu’elle soit une mesure de valorisation individuelle (auquel cas elle conduit à une surproduction artificielle d’articles) ou collective (auquel cas il n’y a plus ce problème d’autoréférentialité)."
J’admire ton optimisme. La bibliométrie individuelle conduit à des accords entre les individus, la bibliométrie collective conduit à des accords entre laboratoires… mais au fond le problème reste entier.
Tu m'a mal compris, c'est justement ces données bibliométrique que j'utilise faute de mieux comme argument politique (et non pas comme principe d'évaluation des laboratoires, ce qui au passage ne supprime pas du tout l'autoréférentialité, comme tu l'as fort bien noté).
Autrement dit si la bibliométrie pour laquel les chercheurs français ne sont pas optimisé (ce n'est pas un critère d'évaluation, donc le système est moins biaisé) révèle que les chercheurs français sont plus productifs (au sens ainsi défini) que beaucoup d'autres, peut-on en conscience affirmer qu'ils sont majoritairement ou même si nombreux que cela à être paresseux?
La question fondamentale ici est: qu’est ce que je paye chez un chercheur ? Si c’est sa production, alors il est libre de s’organiser comme il l’ententd, mais si la production n’est pas au rendez-vous, il ne devrait pas être payé. Si c’est son travail (qu’il produise ou pas), alors j’ai le droit d’exiger de lui la présence sur le lieu de travail et le respect des consignes données par sa hiérarchie.
Techniquement c'est une production incertaine. Ben oui c'est pour ça que c'est public.
Ce qui prouve que même les plus grands peuvent dire des conneries.
Tu es assez prétentieux je trouve, je ne maitrise pas du tout le sujet, mais je sais que dans des sytème hyperévalué, il ya des gens qui travail sur ce genre de question.
Je n’ai pas compris cette remarque. Qu’est-ce que tu appelles « situation à la Boltzmann » ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ludwig_Boltzmann
La situation de fonctionnaire préserve les conditions d'existence dans ce milieu hypercompétitif.
Car pour revenir au fameux thème des bisounours, le point crucial est qu'il y a d'autres motivation que la survie pour les individus. Tu parles de la passion, oui, il y a aussi la reconnaisssance social (fait un peut d'anthropologie du chaumage) qui est un élément existentiel clef, l'idée de faire quelque chose ou de produire quelque chose qui dépasse l'individu et qui lui permet de se survivre et de relayer quelque chose aux generations suivante. Cela a un sens et je dirai même que c'est se qui fait tenir la recherche et l'université française, en gros depui l'abandon progressif du politique à partir de 1984 (certains organismes et certaines universités s'en sortent mieux que d'autre bien sûr).
Tu comprendra bien que ces intérêts sont tout aussi substanciels que l'intérêt de la survie (ils sont un peu lié, mais il y a un qui est plus spiritualisé que l'autre).
@Vindicte (#177)
Refaux le contexte est toujours déterminant dans la constitution du sens. Là tu isole un élément du contexte, élément qui lui n’est pas pertinent.
Ah ok j'ai compris. Le contexte est toujours déterminant, sauf que des fois il y a des éléments du contexte qui "ne sont pas pertinents", et qui du coup ne sont pas déterminants...
Bon, maintenant j'aimerais que tu m'expliques en quoi la situation en Alsace-Moselle est "pertinente" par rapport au problème de la burqua. Les particularités de la legislation des cultes en Alsace-Moselle sont le résultat d'une histoire très particulière (l'annexion des trois départements par l'Allemagne après 1870). Que est le rapport avec la problématique de la burqua ?
Pour voir le lien dans l’exemple qui nous occupe je te laisse observer la manière dans Jean-Luc Mélenchon procède dans la sphère médiatique. (mais il faux être quand même de mauvaise fois pour ne pas voir que s’en prendre à des choses liées (et se revendiquant comme appartenant) à une seule religion minoritaire associée à l’immigration (dans ce qui est produit comme discours dans l’espace public, y compris présidentiels) et s’en prendre à plusieurs religions en même temps et surtout (quantitativement) à la dominante, cela a des significations différentes..
Ah, je comprends... il faut taper sur les catholiques, les protestants, les juifs et... les musulmans en Alsace-Moselle pour donner des gages à la "communauté" musulmane. Mais quel est le message qu'on transmet, exactement ? Que je sache, aucune des réligions "reconnues" sous l'empire de la législation en Alsace-Moselle n'oblige les femmes à se cacher, ni place ses règles de vie par dessus les règles du "vivre ensemble" habituelles en France. Alors pour quelle raison on tape sur elles ?
"Je t’ai donné deux exemples" Nope tu ne m’as pas donné de définition de la valeure
Tu avais dit qu'aucun economiste n'avait donné une méthode pour déterminer la valeur, je t'ai donné deux exemples (Marx et Ricardo) d'économistes qui ont donné une telle méthode. Est-ce si difficile de reconnaître ton erreur... ?
"Un titre (et cela inclut la monnaie) n’a de valeur que dans la mesure ou je peux le transformer dans un bien."
Non:Un titre (et cela inclut la monnaie) n’a de valeur que dans la mesure ou je pense pouvoir le transformer dans un bien. Cela change tout.
Donc, pour toi, la "valeur" est une notion subjective: un papier a une valeur aussi longtemps que son propriétaire "pense" pouvoir la transformer en un bien. Et le jour ou le propriétaire cesse d'avoir la foi, la valeur disparait ?
Tu fais une grosse confusion là: le papier n'a une "valeur" que si l'on peut la transformer en un bien. Mais il y a aussi une illusion qui fait que tu crois que le papier a une valeur aussi longtemps que tu crois pouvoir le transformer en un bien. Mais la valeur du papier est une caractéristique objective, qui ne dépend pas de ce que les gens croient ou ne croient pas...
Mais est-ce que par hasard, ce ne serait pas des domaines très pertinents en cas de revalorisation du pouvoir d’achat?
Je en crois pas. La plupart des personnes au revenu modeste n'achetent que rarement des matières premières agricoles...
Ce n’est pas exactement le bien qui est un artefact, c’est plus certaines de ses propriétés.
La, vraiment, je ne comprends rien. Peux tu s'il te plait donner une définition précise de ce que tu appelles un "artefact" ?
"Si tel était le cas, on aurait encore des télés à lampes… le passage au transistor a dramatiquement amélioré la fiabilité et la durabilité des postes de télévision. Comment expliques tu que la Grande Conspiration ait permis une telle atteinte à la « maximisation du profit »" ?
Allons.
Avec ce genre de réponse argumentée, nous n'allons pas arriver bien loin...
J'ai attrapé une ampoule de la roulette avec vos posts (que je ne lis pas vu la longueur). Est-il possible de faire plus court ?
D'autres tabous : congés payés, congés de maternité,aide à domicile,heures syndicales....
Des acquis ils font table rase avec l'aval des " sociaux-démocrates" qui font un Munich social.
Au premier tour je choisis le Front de Gauche
Au deuxième je ne veux plus me faire avoir.Je revoterai comme au premier tour
@Descartes #188
Mais quel est le message qu’on transmet, exactement ?
Etant donné la conjoncture politque on transmet le message: "on est vraiment laïque" et on fait progresser cette conception (ce qui n'est pas du luxe) le cas du voile à l'école est peut être plus facile à comprendre pour toi.
Le problème politique est bien les débordements et les tantatives anti-laïques des religions (et d'abord les dominantes).
« Je t’ai donné deux exemples »
J'aimerais une définition qui tienne la route, tu ne m'en a pas donnée. C'est comme si je te disais "aucun physicien n'a donné de définition de la matière" et que tu me disais si si c'est des boulles de billards d'après truc!
Donc, pour toi, la « valeur » est une notion subjective: un papier a une valeur aussi longtemps que son propriétaire « pense » pouvoir la transformer en un bien. Et le jour ou le propriétaire cesse d’avoir la foi, la valeur disparait ?
bien sûr. J'ai vu qu'il y avait une coquille dans mon post, (ce nous est extrêmement complexe, mais il y a du rapport de force dedans). Bien sûr tu passes du nous au je, ce qui transforme complètement l'idée...
Nous signifie les gens en interaction économique.
Je peux comprendre comment tu compares deux pommes à trois pomme de même taille et qualité, mais comment fait tu pour comparer les torchons et les serviettes?
Bref qu'est donc que cette valeur objective qui serait sans subjectivité?
Je en crois pas. La plupart des personnes au revenu modeste n’achetent que rarement des matières premières agricoles…
Ha oui? Pourtant on achete beaucoup de produit peu ou pas transformés.
La, vraiment, je ne comprends rien. Peux tu s’il te plait donner une définition précise de ce que tu appelles un « artefact » ?
Je te la troc contre ta définition de la valeure!
@ JENNIFER POST 167
je ne m'intéresse pas du tout à toi, j'ai critiqué ce matin
ta diversion et j'ai houspillé ta suffisance. La preuve de ton état de baudruche:
tu ne sait même pas lire, car au lieu de répondre tu fais encore de la... diversion
ITE MISSA EST
@Claude PG 35
je reviendrai la semaine prochaîne car je pars à Paris demain
jusqu'à dimanche soir
à bientôt
demetrio
@ FABIEN post 158
salut et fraternité,
j'arrive d'une soirée de travail et de réfléxion avec des camarades, c'est avec plaisir que je viens de lire tes commentaires et me rejouis de ton hauteur de vue qui te permet de moucher avec perspicacité certaines sur ce blog
qui se croient investies du droit d'aînesse du fait qu'elles sont ici depuis 3 ans et débitent des bêtise à longueur
de journée. Qu'elles sachent qu'elles n'ont droit qu'au bonnet d'âne !
Tu fais bien de rappeler la corruption et la répression oeuvre d'Aristide en HAITI. Lire que certaines en souhaitent le retour cela me laisse coï, alors que le USA ont mis en place une occupation militaire qui refuse de dire son nom. !
Je serai absent pendant trois jours,
salutations fraternelles pour toi et pour Gilles
demetrio
@Vindicte (#187)
"J’ai perdu une bonne demie heure à l’écouter. Je te fais remarquer qu’il ne conteste pas que le déficit soit un vrai problème. Il se contente de le mettre en perspective…" Ce qui est essentiel pour essayer de mettre donner sens aux chiffres.
Attends: tu m'as donné ce lien comme argument pour prouver que le déficit de la SS était un "faux problème". Or ce lien ne dit absolument pas cela. Franchement, moi aussi je peux te renvoyer chaque fois si tu veux vers un rapport de cinq cents pages ou une conférence de deux heures et demie sans aucun rapport avec le sujet discuté...
Le phénomène de l’augmentation des dépenses est international et comparable entre les différents pays occidentaux, les autres éléments ne le sont pas. Le lien de causalité est donc très douteux.
D'abord le phénomène d'augmentation des dépenses de SS n'est pas si "internationale" que tu le crois (si tu regardes sur trente ans, l'Angleterre a une évolution très différente de la France, par exemple). Mais surtout, le fait que la dépense augmente dans beaucoup de pays n'implique pas que ce soit pour la même raison. Ce que je trouve amusant, c'est que tu évites de te prononcer sur les mécanismes: tu vois bien que le mécanisme tel qu'il fonctionne en France n'a aucune "force de rappel" qui empêche les dépenses de diverger. Et cela n'a pas l'air de te poser un problème. Un peu comme si tu croyais qu'il existe une force magique qui stabilise le système...
Je te repose donc la question: Franchement, je veux connaître ton opinion: penses tu réellement que notre système basé sur les trois piliers qui sont le libre choix du médecin, la liberté de prescription et le payement à l’acte n’a pas une tendance a augmenter la dépense sans limite ? Quels sont pour toi les mécanismes qui limitent l’accroissement de la dépense ?
Le principe de l’INSERM c’est stabilité de l’emploie (fonctionnaire) mais instabilité des labos (qui doivent demander leur recréation périodiquement).
Je pense que c'est une très bonne idée. Seulement, ce qui me gêne, c'est qu'est ce qu'on fait dans ce système avec les chercheurs qui ne bossent pas... (ou qui bossent dans des domaines qui sont jugés sans intérêt).
Primo je serais curieux que tu me donne des exemple non français pour voir tes exigences… (dans les 20 dernière années de préférence). Je donnerais des noms après.
Crick et Watson, les découvreurs de la double hélice de l'ADN.
"Des gens qui travaillent depuis 40 ans sur un sujet très étroit, dans lequel tout à été trouvé et retrouvé depuis longtemps, mais qui n’ont pas envie de faire l’effort intellectuel de se lancer dans un autre domaine." Tu remarquera que ma réponse (dans un des premiers posts d’INSERMiser s’attaque bien au problème
Je ne vois pas comment. Dans la mesure où les gens sont invirables et ne sont pas soumis aux instructions d'une hiérarchie, je ne vois pas quelle est la force qui pourrait les obliger à changer de domaine...
"Des gens qui travaillent sur des sujets scientifiquement sans aucun intérêt mais qui sont politiquement « payants »…" Et tu crois que le sens que tu proposes réduirait ou amplifierait cette question.
Je ne me souviens pas d'avoir proposé aucun "sens" particulier. Je prefère, avant de faire des propositions, m'assurer qu'on soit d'accord sur les problèmes à résoudre...
"j’imagine que tu bases ton idée que « la fraude ou les abus sont suffisamment peux nombreux » sur quelques données empiriques ?" En effet.
Hautement confidentielles, à ne pas en douter.
Autrement dit si la bibliométrie pour laquel les chercheurs français ne sont pas optimisé (ce n’est pas un critère d’évaluation, donc le système est moins biaisé) révèle que les chercheurs français sont plus productifs (au sens ainsi défini) que beaucoup d’autres, peut-on en conscience affirmer qu’ils sont majoritairement ou même si nombreux que cela à être paresseux?
J'ai rien compris. Tu admets que l'évaluation par la bibliométrie ne conduit pas à une véritable évaluation du travail fourni, et ensuite tu utilises l'argument bibliométrique pour démontrer que les chercheurs français travaillent correctement ?
"Ce qui prouve que même les plus grands peuvent dire des conneries".Tu es assez prétentieux je trouve,
Pourquoi ? Parce qu'après avoir examiné le dossier je trouve que Montagné s'est foutu le doigt dans l'oeil ? J'ai eu, pour des raisons diverses, eu a connaître d'assez près l'affaire Benveniste (que ce soit sur la "mémoire de l'eau" ou plus tard sur la "fusion froide", un épisode moins connu de sa carrière). On ne saurai jamais si Benveniste croyait lui même à ses affirmations, ou s'il les a inventé de toutes pièces. Le fait, c'est que les expériences qu'il affirmait avoir effectuées n'ont jamais pu être reproduites telles qu'il les a décrites.
Je ne maitrise pas du tout le sujet, mais je sais que dans des sytème hyperévalué, il ya des gens qui travail sur ce genre de question.
En tout cas, les gens qui "travaillent sur ce genre de question" dans ce "système hyperévalué" ont considéré Benveniste comme un charlatan. Il est drole que tu me trouves "prétentieux" pour le simple fait d'être d'accord avec eux...
"Je n’ai pas compris cette remarque. Qu’est-ce que tu appelles « situation à la Boltzmann » ?" http://fr.wikipedia.org/wiki/Ludwig_Boltzmann
Ca ne clarifie en rien ton propos. La biographie que tu proposes ne parle nulle part de "situation à la Boltzmann".
La situation de fonctionnaire préserve les conditions d’existence dans ce milieu hypercompétitif.
C'est bien le problème: je ne vois aucun intérêt à "préserver les conditions d'existence" des gens qui ne foutent rien, ou qui travaillent sur des sujets qui ne servent à rien.
@ jihel
Bravo Jihel ! Plus de Munich Social avec le PS ! Relevons la tête et préparons-nous à une guerre de mouvement après 30 années de guerre de tranchées.
"Descartes" a dit avant de roter : "C’est bien le problème: je ne vois aucun intérêt à « préserver les conditions d’existence » des gens qui ne foutent rien, ou qui travaillent sur des sujets qui ne servent à rien."
Sortez-le ! ça suffit maintenant ! Qu'il aille sur RMC rouler un palot à Sophie de Menton aux "Grandes Gueules d'Extrême-droite" et qu'il aille y dégueuler sa bile. Sortez-le !
"ça fait 6 mois qu'on a prouvé qu'on était démocrate, mais pas couillon à le supporter 6 mois de plus.
On vote : 1 bloggeur = 1 voix (bordel !) pour le sortir d'ici -
Primo je serais curieux que tu me donne des exemple non français pour voir tes exigences… (dans les 20 dernière années de préférence). Je donnerais des noms après.
Crick et Watson, les découvreurs de la double hélice de l’ADN.
J'ai dit dans les 20 dernières années, là t'es dans les années 50 et en plus il ont volé leurs données. Pas très paradigmatique comme exemple.
Contre exemple un peu plus tard: Jacob et Monod, je suis pas fan mais bon ça a eu un fort impact aussi.