24jan 10
M on sujet, ces jours ci a été évidemment l’affaire des retraites. J’ai eu la chance de pouvoir m’exprimer sur plusieurs médias. «France culture», «parlons net» avec l'Express, France info et marianne 2, "le Talk" du Figaro-Orange et sur France cinq, «Revu et Corrigé», avec Paul Amar. Je place tous les liens correspondants. J’ai préparé cette note en reprenant quelques un des arguments que j’ai développés à l’oral. En fait il s’agit du cadre d’ensemble dans lequel penser le problème posé. Une opération de décontamination en quelque sorte. Elle consiste à commencer par mettre en cause les prétendues évidences par quoi est balisé «le débat». Je n’en publie pas trop pour ne pas gaver le lecteur. Et je garde une partie de mes munitions pour les prochains échanges publics. A mesure, je produirai des argumentaires, bien sur. Pour la détente j’ai alimenté aussi la rubrique « les pipoles de la popol ». C’est le dessert. Suivi d'un pousse-café: le gagnat du concours des "gros bourrins" bidonneurs de citation, gagné cette semaine par le journal "Marianne" pourtant premier prix de dénonciation du journalisme désinvolte. Mais avant il faut faire honneur au plat principal ! Retraites!
La population active devait diminuer ! Elle augmentera !
On nous dit que le ratio actifs/retraités est passé de 3 à la fin des années 1970, autour de 2 aujourd’hui. Horrible ! Et il va descendre à moins de 1,5 en 2050. Catastrophe ! De toutes les façons il faut bien se garder de croire sur parole ceux qui brandissent des arguments démographiques. Dans les années 2000, les très savants nous jetaient à la figure l’inéluctable baisse de la population comme argument massue. Le taux de fécondité permettait d’annoncer un effondrement de la population active future. Pschitt ! C’est le contraire qui se produit. Pourtant aucun de ces importants n’a cru bon de réviser ses chiffres et de présenter des excuses. Le démographe Hervé Le bras fut mis au pilori pour avoir rappelé que tous ces chiffres ne valaient rien parce que la fécondité finale des femmes n’était pas prise en compte. Autrement dit ces grands modernes et réalistes continuaient à mesurer le nombre d’enfant par femme au même âge que celui de la génération précédente de femmes, avant la pilule la pilule et le travail de masse des femmes ! Bravo les intellos de connivence ! Les femmes font tout simplement leurs enfants plus tard ! Les gros malins n’étaient pas au courant !
Le nombre de retraités baissera !
Et le nombre des retraités ? Autre tableau d’apocalypse ! Selon l’INSEE il devrait augmenter de près de 63 % entre 2006 et 2050. On passerait de 13 millions de retraités en 2007 à 21 millions en 2050. Bigre ! Ils finiraient par nous faire regretter de voir les gens ne pas mourir utilement à l’âge où leur présence ne pèse pas sur les comptes. Restons zen ! L’augmentation du nombre des retraités vient de deux sources d’égale importance. D’abord l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération du baby-boom, c'est-à-dire les personnes nées entre 1945 et 1975. Le papy boum ! Peut-on faire remarquer que cet effet est hélas nécessairement limité dans le temps ? Il faut bien mourir et personne n’y échappe. Pour l’instant. Donc suivez la bosse démographique dans le temps et vous verrez que pour finir bientôt la mort la dégonfle. Par contre, entre 2036 et 2040 commenceront à arriver à la retraite les classes « creuses », enfants des baby boomers, conçus après l’arrivée de la pilule en France en 1974 ! Le nombre de nouveaux retraités diminuera alors fortement et d’un coup.
L’allongement de la durée de la vie ralentira.
Le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) de 2007 a quand même commencé à relativiser certaines déclarations péremptoires. Pour lui, « la mortalité baisserait moins, conduisant en 2050 à une espérance de vie à la naissance inférieur à celle des anciennes projections, de 2 ans pour les femmes et de 0,5 ans pour les hommes ». L’espérance de vie progresserait de 1,1 ans tous les 10 ans, soit 0,44 trimestres tous les ans. En 2050, il y aurait alors 650000 retraités de moins que dans les prévisions du début des années 2000. Total, entre 2006 et 2050, la population en âge de travailler ne diminuerait pas de 4,1 millions comme annoncé par les affoleurs publics ! Elle resterait stable.
Espérance de vie, et âge de la retraite : repère bidon !
On nous dit : « l’âge de la retraite doit être relevé parce que l’espérance de vie augmente ». Et ca passe comme si c’était la preuve d’un fait inéluctable. Pourquoi ? Quel rapport entre la durée de vie et l’obligation de travailler ? Ca n’a jamais été le cas jusqu’à présent. Au contraire. C’est le phénomène inverse, qui s’est produit en continu depuis le 19ème siècle. L’âge de la retraite n’a cessé de baisser là où l’espérance de vie augmentait. En 1910, quand le droit à la retraite à 65 ans est affirmé pour la 1ère fois, l’espérance de vie est à peine de plus de 50 ans. En 1983, quand a été instaurée la retraite à 60 ans, l’espérance de vie approchait 75 ans ! Donc, baisse de population, augmentation du nombre de retraités, allongement de la durée de vie, les trois arguments massue du terrorisme intellectuel sont des réalités discutables et bien plus ambigües que ne le disent d’habitude les manieurs de d’évidences non démontrées. Pour moi le problème est bien mal posé. En vérité où est le problème ? Comme d’habitude il contourne la question centrale de la vie en société : le partage des richesses produites.
Moins nombreux mais plus productifs
Les comparaisons des faiseurs de panique ne tiennent pas compte de la hausse de la productivité des actifs. Un actif de 1983 produisait bien moins de richesses qu’un actif de 2010 n’en crée à présent. Depuis 1983 et l’instauration de la retraite à 60 ans, la richesse créée par chaque actif a augmenté de 30 % en euros constants. Cela signifie que 2 actifs d’aujourd’hui produisent quasiment autant de richesses que 3 actifs de 1983. Le bon repère n’est donc pas la baisse du nombre d’actifs par retraité. Mais la valeur de la richesse produite et l’affectation de son produit. Car de 1983 à aujourd’hui la part des retraites dans le PIB n’a augmenté que de deux points, passant de 10,3 % à 12,8 % du PIB. Et elle a donc augmenté moins vite que la productivité des actifs. Ce repère personne ne le cite jamais. Tout se passe comme si la quantité de richesses produite dans le pays allait stagner. Alors il faudrait calculer à montant de richesse constant au cours des 40 prochaines années! C’est absurde ! Dans les 40 années à venir, avec un taux de croissance moyen de 1,7 % par an, la richesse de notre pays passera à 3 400 milliards d’euros. Et il s’agit d’euros réels, constants, hors inflation. C’est une masse fantastique. Pour faire face à l’augmentation du nombre de retraités tout en annulant les réformes de la droite, il faudrait transvaser 6 % supplémentaire de la part du PIB pour le financement des retraites. Inutile de s’évanouir ! C’est un transfert tout à fait jouable. En 2050, une fois financés les 204 milliards liés à ce transfert, il restera chaque année près de 1 200 milliards d’euros de richesse nouvelles créés ! ca laisse largement de quoi financer les augmentations de salaire direct et les investissements !
Le partage des richesses, clef du financement
Le problème du financement des retraites se résume donc à un problème de partage de la richesse créée. Les gains de productivité ont été massivement captés par le capital alors qu’ils devraient contribuer à financer les retraites et à faire progresser les salaires. C’est la contraction de la masse salariale qui compromet le financement des retraites. Depuis 1982, les salaires ont perdu 10 points dans le partage de la richesse créée passant de 70 % environ à 60 %.Si ces 10 points n’avaient pas été perdus par les salariés on n’aurait aucun mal à financer aujourd’hui les retraites, compte tenu de la masse de cotisations supplémentaires que génèrerait une hausse de la masse salariale. On peut se demander si l’obstination a toujours faire des comptes pour le futur en oubliant l’augmentation de la richesse n’est pas une autre façon d’annoncer que cette richesse supplémentaire est destinée a devenir des profits plutôt que des salaires ou des pensions !
Le recul de l’âge de la retraite : inefficace et injuste
Le recul de l’âge de la retraite par le report de l’âge légal du départ ou le relèvement de la durée de cotisations ne résout nullement le problème financier. Le COR a calculé en 2008 que le report de l’âge légal à 61,5 ans ne couvrirait que le tiers des besoins de financements supplémentaires en 2020 et à peine 9 % en 2050 ! Cette inefficacité, payée si cher par ceux qui souffrent en étant maintenu au travail, est confirmée par le bilan de la réforme Balladur de 1993. Quel est ce bilan sur lequel personne ne demande jamais aucun compte ? L’allongement de la durée de cotisations, de 37,5 à 40 annuités, n’a permis que 4 % des économies obtenues à la suite de cette réforme ! 4% ! Tout ça pour ça ! Le passage des 10 aux 25 meilleures années représente 16 % de l’économie. 80 % de l’économie est venu de l’indexation des retraites sur les prix et non plus sur les salaires ! Ces chiffres permettent de mesure la portée réelle de chacun des aspects de la saignée qui a été opérée par Balladur ! On mesure mieux aussi ce que valent les airs d’outrage au bon sens de ceux qui moquaient la revendication du maintien des 37,5 annuités de cotisation ! Le passage à 40 annuités n’a servi à (presque) rien pour l’équilibre des comptes mais il a massacré combien de gens ?
LES PIPOL DE LA POPOL (2)
Rachida ne dépasse pas Alors figurez vous que, jeudi j’étais rentré en catastrophe de Strasbourg pour pouvoir participer à la manifestation de la fonction publique. Je n’ai pas perdu grand-chose vu l’ordre du jour nullissime de nos travaux pour la journée concernée. J’ai couru pour arriver à la gare à temps pour prendre le bon train. Il était bondé comme un œuf ! Habile, Rachida Dati avait une place assise dans un siège isolé. Ma parole, cette femme est vraiment menue : elle dépasse à peine du siège ! Pour un peu je lui passais devant sans la saluer. La vérité c’est qu’elle a un sourire qui tue ! Ce genre de faiblesse signale à mes lecteurs révolutionnaires le faible bourgeois que je suis. Mais avaient-ils besoin de cela pour le deviner !
José pétule!
Un que je n’avais pas manqué, c’est José Bové, dans l’enceinte du parlement. Ce type est inoxydable ! De retour de Calédonie, avec 11 heures de décalage horaire dans le nez, il est frais et allant comme une brebis du Larzac un matin où ça broute bien ! Son bilan sur place, en Calédonie, est très bon. Joddar, le syndicaliste, a eu sa libération anticipée. On n’oubliera pas le nombre de mois qu’il a passé au placard. Placard est un mot aimable pour désigner l’état de la prison de Nouméa. José Bové vous en dit des choses qui vous tirent des larmes des yeux. Il y avait là bas une délégation des Verts et on doit dire qu’ils ont fait du bon boulot. Et comme le sénateur Jean Deséssart ne comprend rien à la tarification téléphonique, au contraire de ses petits camarades, ces derniers l’ont convaincus de m’appeler et se sont passés son portable pour discuter avec moi ! J’ai senti qu’il était blême quand je lui ai dit qu’il était drôlement généreux !
Jean Vincent est trop cool
J’en viens à la manifestation. Les rats de la direction centrale du ministère de la surveillance et de la comptabilisation des émeutes anti nationale annoncent deux manifestants ! Impossible ! Car il y avait un gros déploiement de force du Parti de Gauche le long du cortège. Et nous sommes déjà deux selon la police et plusieurs chroniqueurs ! Donc il y avait au moins trois personnes. Mais je suis obligé de dire qu’avec le Front de gauche, votre serviteur, Marie Georges Buffet, Pierre Laurent et nos huit têtes de listes en Ile de France, en rang pour saluer les manifestants, plus les gars qui tenaient les deux ballons du parti et du Front, plus les deux camarades qui font le guet autour de moi, plus les trente camarades qui faisaient signer les comités de soutien, ca fait déjà davantage. D’autant que j’ai rencontré chemin faisant Jean Vincent Placé, l’homme fort de la direction des Verts. Un manifestant de plus ! Il ne m’a pas cassé la figure et moi non plus. Tout le contraire ! Il m’a invité à déjeuner ! On va donc tourner la page de notre petite passe d’armes. Je le mentionne pour lui rendre hommage car il a été extrêmement affable et courtois et pas du tout aussi prétentieux que je l’en accusais ! Je raconterai le moment venu ce qu’on aura mangé !
Benoit et Razzi monte dans un bateau avec Angela Et voila que j’oubliais: j’ai croisé aussi Benoit Hamon et Razzi Hamadi. Siiii! Ca été filmé ! C’est sur Daily motion ! Il parait que je suis paternaliste. J’en suis capable, j’en conviens. Mais là je voulais juste que ce soit détendu. Je n’étais pas là pour me taper avec eux. Les pauvres ! Ils vont s’en avaler une bien mure cette fois ci encore ! En plus du MODEM, l’abandon d’une conquête centrale de la gauche ! Qui a bu la mer doit aussi digérer les poissons, dit le proverbe kanak ! Je pense que quelques uns vont pourtant recracher le breuvage. Pas beaucoup. Hélas ! La joie de servir la Merkel de gauche est trop forte ! A leur âge, moi, je servais François Mitterrand. Mais, à l’époque, personne ne se serait risqué à dire que c’était le Kohl de gauche ! Il est vrai que lui créait la retraite à soixante ans.
Marianne a osé le dire! Et c'est n'importe quoi!
On se souvient que j'avais pointé du doigt comment Associated Press avait cru intelligent de résumer une de mes réponses à une question du "Parisien" en prétendant que je me demandais si "Sarkozy est vraiment français". Le journal "Marianne" fait mieux. Sous la pompeuse rubrique "il a osé le dire", le plumitif de la page dite "Repères" (waouh!) m'attribue avec des guillememets, s'il vous plait, la citation suivante: "Avec les lois qu'il a fait voter, Nicolas Sarkozy ne pourrait pas être de gauche". Et pan sur la tête! Qu'il est bête ce Mélenchon! Ha! Ha! La source est citée: le parisien du 17 janvier 2010. ca fait documenté non? Ca c'est un journal sérieux, qui est en totale vigilance et démasque sans pitié les sottises des autres. Manque de bol le petit malin qui publie ça n'a pas lui même lu le journal cité. Sinon il aurait lu que j'ai jamais dit le commencement du début de ça. J'ai dit…. Mais qu'est ce que j'ai dit? Vas voir toi même, pauvre naze!
@Carla
Ton post 698
Carla dit:
29 janvier 2010 à 21h19 Personnellement je n’aime pas trop les reliques, qu’elles soient religieuses ou « républicaines ».
Je ne suis pas fétichiste.
Un bout de tissu à la rigueur, noir ou rouge, comme signe de ralliement.
Mais de là à en faire un truc sacré …
Excuse-moi, mais le contenu de ton post à mon attention est un peu idiot.
En quoi, La Marseillaise est une relique ?
Est-ce que tu dirais de l'Internationale, du "Temps des Cerises", du "Ca ira", de "La Carmagnole", du "Chant du Départ" et du Chant des Partisans la même chose ? Est-ce qu'ils sont aussi pour toi des reliques ?
Le drapeau de la république française est-il une relique également ? A la rigueur tu sembles accepter à la rigueur un bout de tissu noir ou rouge comme signe de ralliement ! Tu as drôle de façon de t'inspirer de l'historire et des mouvements révolultionnaires, républicains, ouvriers et de la résistance. Mais j'ai peur de connaître ton argument par rapport à La Marseillaise et la République donc ce que contiens ton post ne me surprend pas
Toi, tu dis relique. Pour moi, La Marseillaise fait partie du patrimoine révolutionnaire, républicain, patriotique, internationaliste, ouvrier et de la Resistance ne t'en déplaise !
Je redis merci aux camarades Bastien et Frédéric de la commission Histoire du PG. C'est de l'Education populaire, c'est ressourcer la mémoire et la réflexion militante. Je trouve, vu le dévoiement du mot république et du mot laïcité qu'en on fait les "propagandistes" du voile intégral et qui nous fournissent de la diahrée anti républicaine et anti laïque depuis plus d'un mois, que c'est raffraichissant et émancipateur nous servant pour la rélexion et l'action.
@Thaumasios
tu as mangé quoi ce midi ? Des champignons hallucinogènes ? A moins que tu es fumé la moquette ?
Aller un petit peu de camomille pour toi...
@ Descartes
"C’est drôle, n’est ce pas ? Voilà qu’on trouve d’obscures motivations et des stratégies diaboliques derrière une proposition qui n’existe pas."
Mon intention était au contraire de mettre en garde Jennifer contre ce type d'interprétation. Je reconnais néanmoins avoir commis un lapsus qui pouvait induire en erreur un lecteur de bonne foi ("Je ne pense pas que le but de la mission sur la burqa présidée par A Gérin ait été réellement de faire accepter le principe du financement des lieux de culte par l’Etat ou les collectivités locales, moyennant l’interdiction -limitée- du port de la burqa. Il s’agit réellement(lire : seulement), me semble-t-il, d’une monnaie d’échange. Il n’en demeure pas moins que cette proposition de la mission devrait, en effet, ne pas déplaire à NS.")
La phrase finale signifie que cette proposition n'a pas pour but de faire plaisir à NS mais qu'elle devrait avoir cet effet. A aucun moment, je n'ai voulu sous-entendre que le PC partage les idées de NS sur la laïcité positive.
"Faut dire que Marianne, comme souvent, joue sur du velours. Ils inventent une information à laquelle leur public veut croire. Parce qu’elle a tous les éléments que la « gauche radicale » adore"
Et c'est la raison pour laquelle le site internet de Marianne publie aujourd'hui une longue interview de A. Finkielkraut, l'allié objectf, comme chacun sait, de O. Besancenot...
merci à PG et à jean ai marre de leur soutien
et pour précise à ceux qui ne sont pas convaincus qu'il existe bien un mouvement pédagogique qui se nomme l'OCCE (Office central de la coopération à l'école qui se définit ainsi :
L'apprentissage coopératif
C'est un apprentissage construit ensemble, en interaction, au travers d'une expérience active, qui implique la confrontation des points de vue, la justification des démarches, la validation des hypothèses et le respect de chacun. Un apprentissage qui permet la construction active de connaissances, la découverte de l'autre et l'apprentissage du débat démocratique.
Pour synthétiser en une phrase, l'apprentissage coopératif, c'est :
« Apprendre avec les autres, par les autres, pour les autres et non pas seul contre les autres ! ».
Tous les grands pédagogues du XIX et XX siècle sont partis de cette base pour leur enseignement : Freinet, Montesorie, Decroly, l'école Vitruve, sans oublié l'école mutuelle au XIX et beaucoup d'autres.
Il faut arrêter que notre école républicaine soit soumise à la finalité des grandes écoles telles que Polytechnique, Centrale et autres du même type. L'école républicaine doit être au service de tous, pour tous et non pour faire un écrèmage des élites. Elle doit être, comme à son origine l'école qui forme un homme, une femme et non qui la formate pour je ne sais quel chéfaillon du capitalisme.
@Carlo (cette fois-ci, l'unique) (#749)
Merci aussi de ne pas me confondre avec Carla.
Je ne vous ai pas confondu. J'ai mis un signe interrogatif dans ma réponse ne sachant pas si "Carlo" et "Carla" étaient des personnes différentes, ou s'il s'agissait d'une faute de frappe. Je dois dire que la première hypothèse m'a paru la plus vraisemblable, étant donnée la différence de style. Si vous me confirmez qu'il s'agit de deux personnes différentes, je n'ai pas de raison de ne pas vous croire.
Ce n’est pas Marianne, c’est C Kintzler. Je croyais que vous lisiez les documents que vous commentez.
Justement: dans le document en quetion, C Kintzler apparaît comme "chroniqueuse" du site. Une publication assume la responsabilité de ce que disent ses "chroniqueurs".
C. Kintzler fait une lecture fausse du rapport, en attribuant à la commission les remarques de M. Haydar Demiryurek, vice-président du CFCM. Elle accuse aussi la commission de "reprendre à son compte une thèse du rapport Machelon", alors que le rapport ne fait que rappeler les conclusions de ce rapport sur un point précis sans prendre position.
@Carlo (#754)
La phrase finale signifie que cette proposition n’a pas pour but de faire plaisir à NS mais qu’elle devrait avoir cet effet. A aucun moment, je n’ai voulu sous-entendre que le PC partage les idées de NS sur la laïcité positive.
Mais Carlo, la question n'est pas si le PC partage ou pas les idées de NS. La question est que la "proposition" en question n'existe pas. Comment une proposition qui n'existe pas pourrait-elle avoir un "but" ou un "effet" ?
« Faut dire que Marianne, comme souvent, joue sur du velours. Ils inventent une information à laquelle leur public veut croire. Parce qu’elle a tous les éléments que la « gauche radicale » adore »
Et c’est la raison pour laquelle le site internet de Marianne publie aujourd’hui une longue interview de A. Finkielkraut, l’allié objectf, comme chacun sait, de O. Besancenot…
Ca, ça s'appelle "ciblage": un petit coup sur Gérin, pour faire plaisir au lectorat "gauche radicale", un petit coup de Finkielkraut pour faire plaisir à la "gauche conservatrice"... faut de tout, pour faire un magazine...
@jcmig (#755)
Tous les grands pédagogues du XIX et XX siècle sont partis de cette base pour leur enseignement : Freinet, Montesorie, Decroly, l’école Vitruve, sans oublié l’école mutuelle au XIX et beaucoup d’autres.
"Tous les grands pédagogues du XIX et XX siècle" ? T'en es sur ? Tu ne crois pas que les "pédagogues" qui ont fondé l'école de la IIIème République était au moins aussi "grands" que Freinet ou Decroly ? As tu entendu parler de Ferdinand Buisson, de Froebel, de Pestalozzi ?
Elle doit être, comme à son origine l’école qui forme un homme, une femme et non qui la formate pour je ne sais quel chéfaillon du capitalisme.
"A son origine" ? Tu veux dire l'école publique, laïque et obligatoire de Jules Ferry ? C'est cela l'idéal de la pédagogie "coopérative" ? Alors là, j'y souscris 100%. Cela étant dit, c'est cette école qui avait pour idéal d'aider les plus travailleurs et les plus doués des élèves à entrer à l'Ecole Polytechnique...
@ 751 Thaumasios
+1 ;-)
C'est bien ce qu'on voulu faire les pédagogues du 20ème siècle supprimer cette idée élitiste de l'école et dire qu'en chacun de nous il y un don que nous devons découvrir. Qu'il n'y a pas des travailleurs et d'autres non. Tout le monde est travailleur à partir du moment où dans le support de son apprentissage ou de son travail il y trouve satisfaction, que celui-ci a un sens, et enfin qu'il est valorisé, c'est à dire pris en compte
De Descartes le vrai à l'autre.
C'est à dire le nôtre qui n'est pas l'alter égo de l'autre mais se considère comme tel. Suis-je clair? L'un n'est pas l'autre. L'un est le nôtre c'est le vrai, pas l'autre.
Le vrai dit à l'autre dans son discours de la méthode. "Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ; car chacun pense en être si bien pourvu que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont.
En quoi il n’est pas vraisemblable que tous se trompent : mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes."
L'autre c'est a dire le nôtre ici qui se croyait le seul a être largement pourvu de bon sens et de raison s'en trouva fort marri.
A la vôtre.
@jcmig (#759)
Qu’il n’y a pas des travailleurs et d’autres non. Tout le monde est travailleur à partir du moment où dans le support de son apprentissage ou de son travail il y trouve satisfaction, que celui-ci a un sens, et enfin qu’il est valorisé, c’est à dire pris en compte
C'est ça, oui... entre réviser ses leçons et jouer à la playstation, finalement, il n'y a pas de différence. Pourvu qu'on "trouve satisfaction" dans le "support de son apprentissage" et qu'on soit "valorisé". Belle pédagogie, effectivement...
De Margarita à Margot; je maintiens ce qui suit est 1 vision (réaliste) du lumpen de la réalité de l'ascension sociale. Je vais finir par croire que le lumpen est 1 classe avec 1 idéologie propre et 1 vision de l'histoire (mais c'est déjà 1 autre sujet). N.
Abacanado
El que se las da de bacan, de tipo con plata, de persona distinguida por su sólida posición social. Ya veremos oportunamente en detalle las condiciones del bacan, que tiene un vesre, "camba", pero que no cabe en la acepción que nos ocupa.
Puede ser aplicado tanto al hombre como a la mujer: "abacanada", "abacanado", pero se puede llegar a hacerlo extensivo a distintos objetos, como en el caso del "Soneto 1o." de Emilio Di Sandro, que abacana a su viola, "viola abacanada"
Si yo fuese un chaludo batemusa
y vos una percanta regalada
la roncha de mi viola abacanada
dedicaba a tu pinta dequerusa
Pero Guillermo Aleu (h), como veremos más adelante en el ejemplo del tango "Margot", la mina se abacana, no importa por qué camino, ni utilizando que medios. Veamos el soneto "Con sope propio y checo", de Aleu (h) caso típico de mina "abacanada"
La mancusé, era grela de falopa,
con tendencia al patín por la payasa,
que se fajaba cuando estaba en casa
chornando il vero sueño de ir a Europa.
Algún shusheta fanfa, copa a copa
le laburó el balero: no seas grasa,
agrandate, pebeta, a ver qué pasa
si la vas de oficial y no de tropa.
Se la piyó a la gurda, manco dilo,
peinando por Juncal hasta Quintana,
hizo del yiro el fato de costumbre.
Algunas chenos eran cinco al hilo,
y no paró hasta ser la gran bacana
con sopi propio, checo y servidumbre!
Se nace bacan, para lo cual hay que tener papis con guita o se hace bacan, se abacana, como la pelandruna abacanada del tango
No solo la mina no mide los medios ni evita ningun camino para abacanarse.
Mas de un poligriyo conocemos que se abacano de la noche a la mañana, salio en las revistas de moda haciendo alarde de su departamento en la Torre de Palermo, se paseo como gran señor en los calabozos "bip" de Caseros y salio antes de tiempo tan bacan como habia entrado.
Lo unico de bacan que habia lucido hasta ese momento era un segundo apellido homonimo a la calle de los cines del centro
Ejemplos de abacanado hay muchos en la vida y en el tango y la milonga.
Es el caso de la mina de la milonga "Tortazos" de Maroni y Jose Razzano
No te hagas la restacuer
desparramando la guita,
baja el copete m´hijita
pero si sos mas manyada
que el tango La Cumparsita
No podemos resistir la tentacion de leer uno de los sonetos que pertenecen a la antologia del lunfardo:
"Packard" de Carlos de la Pua
Es el caso de la mina de procedencia bacana que se viene en picada como barrilete sin cola
Era una mina bien, era un gran coche
era un Packard placero,era una alhaja
auto que siempre trabajo de noche
llevando siempre la bandera baja.
Pero un día la droga la hizo suya
y en vez de cargar nafta,echo morfina
y cerrando el escape por la buya
se fajaba de bute en cada esquina.
Ayer la vi pasar...iba dopada
y me sentíyo, curda, un Santo Asis,
al ver que de su pinta abacanada
pinta que fuera de auto de parada
solo queda, cual resto de chocada,
con los cuatro fierritos del chasis
Es en el tango "Margot", de Celedonio Flores y música José Ricardo, en el que el poeta da una idea justa de la otra mina abacanada, la que salió de ser una pelandruna y se le subieron los humos a la cabeza, situación arto frecuente que no siempre habla bien del cerebro de la dama en cuestión
Se te embroca desde lejos, pelandruna abacanada,
que has nacido en la miseria de un convento de arrabal...
Hay un algo que te vende, yo no se si es la mirada
la manera de sentarte, de charlar o estar parada
o ese cuerpo acostumbrado a las pilchas de percal.
Ese cuerpo que hoy te marca los compases tentadores
del canyengue de algún tango en los brazos de algún gil,
mientras triunfan tu silueta y tus trajes de colores
entre risas y piropos de muchachos seguidores
entre el humo de los puros y el champagne de Armenonville.
Son mentiras, no fue un guapo haragán y prepotente
ni un shofica veterano el que al vicio te largó...
Vos rodaste por tu culpa y no fue inocentemente...
(Berretines de bacana que tenías en la mente
desde el día en que un magnate cajetilla te afiló!
Yo recuerdo, no tenías casi nada que ponerte.
Hoy usás ajuar de seda con rositas rococó...
Me revienta tu presencia...
Pagaría por no verte...
Si hasta el nombre te has cambiado como has cambiado tu suerte:
ya no sos mi Margarita;
ahora te llaman Margot.
Ahora vas con los otarios a pasarla de bacana
a un lujoso reservado del Petit o del Julien...
Y tu vieja, pobre vieja, lava toda la semana
pa´poder parar la olla, con pobreza franciscana,
en el triste conventillo alumbrado a querosen
Oscar B. Himschoot
Paraná 123 5to. Piso Of.114
(1017) Ciudad de Buenos Aires
Argentina
L'inénarrable Darthé-Payan, après s'être un peu calmé, est reparti pour une nouvelle exhibition des reliques, ossuaires, frusques et autres souvenirs de la III ème République. S'il faisait commerce de brocante et d'antiquités, on pourrait comprendre cet acharnement. Mais non, c'est la machine à remonter le temps qu'il veut essayer de construire.
N'oublions pas non plus ses vaticinations laïcardes et sectaires sur le sujet que l'on sait...
Bon, tant qu'il ne verse pas complètement dans l'islamophobie et qu'il n'a heureusement aucun "pouvoir" on peut continuer à s'en amuser ou à s'en agacer....c'est selon.
@ Jean-Luc Mélenchon
@ Tous
Ci-après le texte du manifeste jacobin, à gauche pour la république et le socialisme que nous avons rédiger mon père Gilles, d'autres camarades et moi-même. A lire, à soutenir, à diffuser.
Merci
Salut et fraternité
Fabien
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LE MANIFESTE JACOBIN
A Gauche POUR LA REPUBIQUE ET LE SOCIALISMELE MANIFESTE JACOBIN
Nous sommes Républicains, Socialistes, Jacobins, laïques, patriotes, internationalistes et Universalistes. Nous voulons refonder la république - la res publica - pour la faire sociale, universelle et socialiste. La république, cette belle construction politique et humaine, aujourd'hui menacée et foulée au pieds par tant et tant d'intérêts particuliers, d'un pouvoir politique personnel niant la citoyenneté et la souveraineté du peuple.
La devise de la république sera et toujours : Liberté, Egalité, Fraternité.
Nous oeuvrons pour que l'homme, la personne humaine acquière par la citoyenneté et la souveraineté, la pleine émancipation politique, sociale et laïque.
Nous sommes résolument à gauche et de gauche.
Nous sommes révolutionnaires car nous voulons changer radicalement l'ordre des choses. Faire de la personne humaine et son émancipation l'objectif majeur de notre projet. Nous nous situons dans le cadre de la refondation républicaine et laïque de la France et de la société et voulons une rupture avec le capitalisme et le libre échange. Nous voulons la république sociale jusqu'au bout, le Socialisme et l'universalisme.
Robespierre disait à la convention : "Citoyens, vouliez-vous une révolution sans révolution ?"
Nous sommes révolutionnaires et ardemment républicains. Cette révolution politique et sociale se fera aussi bien par les urnes, que par la mobilisation sociale ou l'insurrection civique. Nous nous appuierons sur le peuple citoyen et souverain. Lutte politique, luttes des classes seront combinées et nous ferons en sorte que la société soit mobilisée, que le peuple soit éveillé et instruit. Nous essaierons d'être les instituteurs du peuple comme le suggérait déjà Jean-Jaurès à ses camarades socialistes.
Ce manifeste Jacobin se donne le devoir de veiller activement au respect des principes fondamentaux de la République, socle de la société française. Nous sommes vigilants. Souvenons nous de cette phrase de Robespierre, reprise à l'article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1793 : "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
NOTRE REPUBLIQUE JACOBINE
La république que nous voulons devra être démocratique, sociale, parlementaire, laïque, jacobine, populaire, une et indivisible, patriotique, internationaliste et universaliste.
Nous nous inspirons des Lumières publiques, de la Grande Révolution Française 1789-1793, du mouvement jacobin, de la pensée de Robespierre et de Babeuf, de la synthèse de Jaurès, du mouvement républicain, socialiste, laïque, ouvrier, d'éducation populaire mais aussi de Jean-Moulin, de l'esprit patriotique et de résistance et du CNR. Nous faisons notre l'analyse marxiste de l'économie et nous voulons la rupture avec l'ordre capitaliste.
Nous refusons et nous combattons toute forme d'oppression, d'exploitation, d'aliénation qu'engendrent ou qu'organisent le système capitalistes, les pouvoirs obscurantistes ou intégristes.
1// UNE REPUBLIQUE UNE ET INDIVISIBLE
La France est une République Nationale une et indivisible, basée sur un seul peuple souverain, un seul territoire, une seule langue. Il est impossible de diviser ce territoire sans attenter à la République, à l'unité et l'indivisibilité et à l'Egalité des Citoyens entre eux. Il faut donc s'opposer à la décentralisation, à la régionalisation et aux réformes des collectivités locales sous toutes ses formes. Le Préfet, Commissaire de la République, sera le représentant auprès des départements et aura la mission de représenter l'intérêt général et coordonnera l'action de l'Etat. Nous proposerons le retour à l'unité, à l'égalité et à la continuité territoriale telles qu'issue de la Révolution Française 1789-1793 et des lois votées en 1884.
2// UNE REPUBLIQUE LIBRE
La République Française ne peut tolérer le fait d'être placée sous la tutelle étouffante d'une Union Européenne construite et évoluant de manière anti-démocratique. Cet empire libéral de la concurrence libre et non faussée, établi contre les peuples souverains, dirigé par une commission oligarchique et a-démocratique et par les dirigeants successifs est dépourvu de cohérence et de signification claire pour les peuples. Néanmoins la Raison impose aux pays du continent de collaborer. Ainsi une forme nouvelle et volontaire de libre association et libre coopération pouvant aller jusqu'à une confédération d'Etats-Nations. Cette Confédération Européenne permettrait à chaque Etat de conserver sa liberté concernant les affaires qui lui sont propres, car un peuple libre citoyen et souverain doit toujours pouvoir décider lui même de ses lois, de son intérêt général et de son devenir. Elle permettra également de mener entre eux et ensemble des actions et des programmes communs efficaces, tels que des coopérations, des protections mutuelles validés par les peuples. La république libre sortira de l'Union Européenne mais également des Traités successifs et du Grand Marché Transatlantique. Elle fondera son indépendance sur le respect et la coopération et se retirera de l'OTAN dont elle réclamera la disparition.
3// LE CITOYEN SOUVERAIN PLUTOT QUE LE CONSOMMATEUR CLIENT
Le citoyen ne doit pas être remplacé par le client ou le consommateur. C'est pourquoi il doit maîtriser l'économie avec Raison.
Le pouvoir politique doit toujours être supérieur au pouvoir économique, car c'est cette économie qui assure la subsistance à la Nation. C'est pourquoi la République sociale engagera sans tarder l'appropriation collective et sociale des moyens de production, d'investissements et d'échange. Elle établira le contrôle public et étatique du commerce extérieur sous contrôle du parlement et des citoyens. Il est donc primordial pour le pouvoir d'être impliqué. Une participation plus importante du salarié, du citoyen, du politique dans la gestion, le contrôle dans chaque entreprise et un réel pouvoir de décision doivent éviter que certaines entreprises fonctionnent comme de véritables petites monarchies. Nous devons évoluer vers une gestion démocratique et collective de l'entreprise et vers la socialisation de l'Economie du pays. Cette socialisation se fera à travers l'outil collectif de la planification, la création d'un puissant secteur public, des services publics partout et pour tous. Elle prendra également la forme d'entreprise sociale telles que coopératives, mutuelles, associations, entreprises associatives, entreprise autogérées, ateliers sociaux, collectifs de quartier, collectifs ruraux et collectifs locaux qui prendra progressivement la place des entreprise privées marchandes. Egalement, la terre, l'écosystème, le sol, les ressources naturelles, le foncier rural, agricole et urbain, le patrimoine, doivent devenir propriété publique du peuple afin de les protéger contre toute exploitation, toute destruction ou toute spéculation afin de les pérenniser.
Il faut aussi limiter la publicité commerciale et le diktat des marques dans l'espace public, les services publics notamment et surtout l'école publique de la République. Ce pourvoir publicitaire qui est un instrument de gavage pour rendre dépendant le citoyen. C’est le meilleur type de dictature : l’asservissement de l’individu sans qu’il s’en aperçoive.
4// UNE REPUBLIQUE SOCIALE VERS LE SOCIALISME.
L'égalité des droits, l'égalité des conditions, l'égale égalité des droits, l'égale égalité des conditions sont garantie par l'intervention de l'Etat et des services publics. Ils doivent assurer l'instruction et l'éducation, la santé, la création artistique de chacun et de tous grâce à l'école Républicaine. L'égalité devant la loi permet à tous l'expression de ses talents et vertus naturels ainsi que la solidarité.
La République se doit de lutter pour la liberté des individus mais contre l'individualisme, les communautarismes, les particuliarismes, l'égoïsme, qui sont contraire à la vie en société. La république sociale jusqu'au bout partout et pour tous, faite partout et par tous.
La république sociale engagera une révolution fiscale ou l'impôt républicain, direct, progressif et redistributeur sera le fer de lance de toute politique de développement, d'intérêt général, de solidarité. Le partage et la redistribution des richesses sont des objectifs primordiaux de cette république sociale. Devenir des partageux et permettre une vie plus douce.
La république sociale fera entrée la pleine citoyenneté et la pleine souveraineté dans les enceintes des entreprises. Le citoyen salarié et producteur accomplira pleinement ses nouveaux droits dans le cadre d'une gestion démocratique et collective de chaque entreprise.
Comme disait Jean-Jaurès : "Le socialisme proclame que la république politique doit aboutir à la république sociale".
Elle mettra en perspective une politique de l'émancipation de la personne humaine et favorisera le développement humain par le progrès social et l'éducation publique et laïque. Elle abattra les chaines des anciennes ou nouvelles servitudes. Elle fera de la justice sociale et de la juste rémunération de la force de travail un de ses objectifs majeurs.
5// UNE REPUBLIQUE LAÏQUE
La Laïcité est un des piliers de la République Française. L'Etat doit être neutre et ne reconnaître aucun culte. La religion est une liberté individuelle et doit demeurer privée ne devant pas figurer dans la vie publique et dans la sphère publique. Il faut défendre la loi de 1905, la loi municipale de 1884, les lois "Ferry" sur l'organisation et l'obligation d'une école publique, gratuite, laïque et obligatoire pour les garçons et les filles. Les signes religieux ostentatoires, les signes ou atavismes mercantiles ou les accoutrements menant en danger la dignité humaine, notamment de la femme, ou l'ordre public ou la vie en société, doivent être interdit dans l'école publique, les services publics, l'espace public.
La république laïque s'établira dans le cadre et la perspective du progrès social, humain et scientifique. Elle oeuvrera à la protection du patrimoine républicain et collectif et à sa transmission aux générations futures.
6// UNE REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE
Le peuple doit déléguer sa souveraineté sans pour autant se la voir confisquée. Le peuple citoyen et souverain doit pouvoir directement donner son opinion par référendum au titre de la démocratie directe. Le recours au referendum doit être plus fréquent, systématique pour les grandes réformes, ainsi que le renouvellement de l'Assemblée Nationale, ce qui permettra à un plus grand nombre de citoyens d'avoir accès à la vie politique. Le parlement sera prééminent et l'exécutif deviendra collégial émanant d'un vote du parlement. Les citoyens pourront avoir la capacité de faire évoluer les lois ou des changer les lois dans le cadre d'ateliers civiques constitués au niveau des circonscriptions et des communes.
7// UNE REPUBLIQUE UNIVERSELLE
La France doit rayonner sur le monde. Il faut pour cela promouvoir la langue et la culture Françaises à l'étranger, soutenir la francophonie, et encourager la recherche. Pour avoir accès à cette universalité, la France ne doit ni être diluée dans la mondialisation capitaliste de la concurrence libre et non faussée et du libre échange, ni être repliée sur elle-même. Elle est à la fois patriote et internationaliste. Elle favorisera l'émancipation des peuples et le développement partagé et protecteur mutuellement et solidairement décidé, la paix et l'arbitrage et, déploira partout l'universalité de son discours, de ses valeurs, de ses lumières publiques.
8// UNE REPUBLIQUE PURE ET VERTUEUSE
Le vote deviendra obligatoire et le vote "blanc" sera reconnu.
Le citoyen souverain sera encouragé et éduqué pour être mobilisé et acteur de son propre destin comme acteur du destin de la collectivité nationale qu'est la république.
Egalement, la pleine citoyenneté se fera à travers la participation obligatoire d'un service national civique civil ou (et) militaire d'une durée minimum de douze mois pour garçons et filles.
Les étrangers pourront participer aux élections locales en étant électeurs et éligibles après une présence de dix ans sur le territoire national.
La justice sera rendue au nom du peuple français. L'institution judiciaire sera défendue. Le juge d'instruction sera rétabli dans ses prérogatives et aura une évolution collégiale et le principe de la présomption d'innocence sera réaffirmée.
Nous refusons la corruption de la politique par les groupes d'intérêt privé, qui ne peuvent répondre à l'intérêt général. Ces groupes de pression économique n'ont pas leur place dans une République, alors même que les députés doivent être tout entier dévoués à la Nation. Les délits des mandataires du peuple et de ses agents ne doivent jamais être impunis. Nul n'a le droit de se prétendre plus inviolable que les autres citoyens.
Nous sommes des républicains ardents et vertueux et nous voulons que la justice, l'égalité, le respect, l'intérêt général, la morale et la vertu républicaines deviennent les nouveaux paradigmes de l'action politique et civique.
Conclusion
Nous sommes républicains, socialistes, jacobins, laïques, patriotes, internationalistes, universalistes et nous voulons bâtir un monde nouveau : La république sociale, jacobine et univeraliste jusqu'au bout. Bref le socialisme du XXIème siècle en s'inspirant de la Grande révolution française 1789-1793, de Robespierre et de Jaurès.
Nous sommes des hommes et des femmes debout, libres, de libre conscience et à la conscience libre et nous oeuvrons pour l'émancipation de la personne humaine par la citoyenneté et la souveraineté.
"L'homme est né pour le bonheur et pour la liberté et partout il est esclave et malheureux ! La société a pour but la conservation de ses droits et la perfection de son être ; et partout la société le dégrade et l'opprime ! Le temps est arrivé de le rappeler à ses véritables destinéés".. (Robespierre le 10 mai 1793 à la Convention..
A diffuser, à soutenir.
Salut et fraternité
Darthé-Payan dit:
30 janvier 2010 à 17h54
"Nous nous inspirons des Lumières publiques"
Réverbères serait plus concis, non ?
@Descartes
J'espère tout simplement que tu ne sois pas prof ou que tu ne l'aies pas été car c'est à pleurer ta mauvaise foi.
Ne t'en déplaise, on peut effectivement trouver de la satisfaction dans l'effort.
Pour te donner un exemple, je fais du théâtre. Et bien j'apprends effectivement mon texte par coeur, car j'éprouve ensuite une grande satisfaction de pouvoir jouer mon rôle sans être embarrasser par le texte que je connais et suis ainsi libéré pour les déplacements et l'interprétation.
@jcmig (#766)
J’espère tout simplement que tu ne sois pas prof ou que tu ne l’aies pas été car c’est à pleurer ta mauvaise foi.
Et j'espère tout simplement que tu n'est pas prof ("que tu ne sois pas prof" ? est-ce ainsi que les subjonctifs vivent ?) et que tu ne l'aies pas été... car ton ingénuité et manque de sens des réalités est à peurer...
Ne t’en déplaise, on peut effectivement trouver de la satisfaction dans l’effort.
Quelquefois oui. Et quelquefois non. Et quelquefois il faut investir des années d'effort avant d'éprouver de la satisfaction. Si l'homme s'était contenté de ne faire que ce qui lui procure une satisfaction immédiate, on serait encore en train de chasser le mammouth vêtus de peaux de bêtes.
La pédagogie consiste souvent à faire en sorte que l'apprenant fournisse un effort dont le sens ne lui apparaît pas forcément dans l'immédiat. Faire des gammes au piano, ca ne procure pas de satisfaction particulière, et cependant il est nécessaire d'en faire beaucoup si l'on veut un jour pouvoir jouir de la satisfaction que procure le fait de jouer du piano. Ne demander à l'élève de faire que ce qui lui procure une "satisfaction", c'est le détourner de l'essentiel de la connaissance humaine.
Pour te donner un exemple, je fais du théâtre. Et bien j’apprends effectivement mon texte par coeur, car j’éprouve ensuite une grande satisfaction
Dans cet "ensuite" se trouve le noeud de la question. Cet "ensuite", selon les apprentissages, peut vouloir dire "plusieurs années après".
@ descartes (739)
Ce n'est parce que j'admets "enfin" que des progrès sociaux ont été réalisés sous économie capitaliste, que j'en déduis que le capitalisme est indépassable.. Faut-il te rappeler à quel prix ces conquêtes sociales ont dû être "arrachées" aux forces capitalistes qui, au nom de la "raison" économique, n'ont cessé de les combattre ?
Ce que "j'admets" surtout, et je pense que tu l'admets aussi, c'est que depuis que le capitalisme est devenu, depuis vingt ans, le seul système régnant sur le monde, il s'est accompagné... d'un régression sociale constante !
Juste après après avoir "admis que..." j'ai écrit cette phrase : "Si le capitalisme est devenu incompatible avec le progrès social, le capitalisme doit disparaître".
Remplacé par quoi, comment... par quelle forme de "socialisme" ?... c'est évidemment tout ce qui doit rester à inventer. La rupture radicale avec la logique libérale étant selon le moins le socle minimum à partir duquel cette réinvention doit s'amorcer. Comme tu dis toi-même "...pour commencer. Après on verra bien ! ". Or, la gauche radicale seule est dans l'affirmation claire de cette rupture.(Dans un cadre républicain et démocratique, s'entend. C'est ce qui me sépare de certains "gauchistes dogmatiques").
Voilà pourquoi, mon cher descartes, de cette" gauche"-là, "et bien j'en suis !". (Je dis bien de cette" gauche-là" !)
Ne t'en déplaise.
Quant à ta substitution à la ligne de partage droite-gauche (dont j'ai admis moi-même qu'elle pouvait avoir des porosités) d'une ligne de partage entre "raison" et "irrationnalité", permets moi d'en réserver le commentaire pour un autre post (si mon avis t'intéresse), tant il y aurait de choses à en dire.
Les posts trop longs, ça lasse le lecteur... (Oui, de temps en temps, j'ai le vague et orgueilleux espoir quand je m'adresse à toi, d'être aussi lu par d'autres sur ce blog....).
Un dernier mot encore. J'aime ta nouvelle expression "bisounours paranoïaques" !
Joli oximore.
@ pierre L
En tout cas toi tu n'es pas une lumière même un réverbère aurait plus d'arguments.
@ Dorant
Post 763
dorant dit:
30 janvier 2010 à 16h47
"L’inénarrable Darthé-Payan, après s’être un peu calmé, est reparti pour une nouvelle exhibition des reliques, ossuaires, frusques et autres souvenirs de la III ème République. S’il faisait commerce de brocante et d’antiquités, on pourrait comprendre cet acharnement. Mais non, c’est la machine à remonter le temps qu’il veut essayer de construire.
N’oublions pas non plus ses vaticinations laïcardes et sectaires sur le sujet que l’on sait…
Bon, tant qu’il ne verse pas complètement dans l’islamophobie et qu’il n’a heureusement aucun « pouvoir » on peut continuer à s’en amuser ou à s’en agacer….c’est selon."
Fait comme bon te semble. Rien à cirer de ton avis ! Je te retourne et tu en fais ce que t"en veux de ta prose sans intérêt pour ne pas débile" !
A ton service....
747 Descartes
Te citer un seul élément factuel pour lequel tu t'es fait moucher ?
Tes désirs sont des ordres cher Maître :
Je me rappelle par exemple de cet échange que tu as eu avec Pulchérie D. il y a peu, dans lequel tu affirmais que pour extraire l'uranium de son minerai il n'y avait "évidemment" pas besoin d'eau.
Et avec quelle ironie et quel mépris tu lui faisais la leçon à elle qui te disait le contraire, mettant en cause sa légitimité de physicienne, la traitant d'ignorante et d'obscure laveuse de pipettes.
Et pourtant il en faut de l'eau, et beaucoup. Et elle te l'a démontré.
Alors Mr Je sais Tout est prestement passé à autre chose... Allant dispenser ailleurs sa science infuse.
Quand on se réclame de l'infaillibilité pontificale, il est sans doute difficile de reconnaître un faux-pas...
Pour le reste, ton projet de société reste décidément bien mystérieux, et encore une fois ce que tu en dis est bien vague.
"Refuser le dogmatisme, partir des choses telles qu'elles sont, etc.." qui pourraient revendiquer le contraire ?...
En outre il ne s'agit là que de la méthode, cher Descartes ;-), pour arriver là où tu veux aller.
Mais pour arriver où ?
Si tu passes autant de temps à torpiller les idées des autres, c'est sans doute que tu as toi une idée précise et géniale de la société à construire, non ?
Alors s'il te plaît fais nous profiter de tes fulgurances.
Que proposes-tu donc ? C'est secret ?
Enfin, dans ta conclusion une fois de plus tu dévies la conversation dans le sens qui t'arrange.
Je n'ai pas dit qu'il fallait condamner tes principes parce-que Lefebvre y souscrirait. J'ai dit que n'importe qui y souscrirait, même Lefebvre, tant ils étaient vagues et bisounours.
Tu arrives à voir la différence là ?
Non sans doute.
Bref. Il est clair que tu n'es pas ici pour construire et échanger, mais juste pour jouer à biaiser. Sans jamais rien apporter dans ta besace.
Excellent exercice, et très formateur pour celui qui s'y livre, certes.
Mais qui n'apporte finalement pas grand chose à la communauté de ce blog, non ?
@ descartes (767)
Si déjà on en est à donner des leçons de grammaire :
Et j’espère tout simplement que tu n’est pas prof (»que tu ne sois pas prof » ? est-ce ainsi que les subjonctifs vivent ?) et que tu ne l’aies pas été… car ton ingénuité et manque de sens des réalités est à peurer…
Bon je sais, des fautes de grammaire on en fait tous. (Moi le premier, hélas !).
Mais sur cette phrase en particulier, tu aurais pu t'appliquer un peu, quand même.
(Tu noteras que je n'ai même pas souligné le "peurer".) ;-)
@ Dorant
Post 763
dorant dit:
30 janvier 2010 à 16h47
« L’inénarrable Darthé-Payan, après s’être un peu calmé, est reparti pour une nouvelle exhibition des reliques, ossuaires, frusques et autres souvenirs de la III ème République. S’il faisait commerce de brocante et d’antiquités, on pourrait comprendre cet acharnement. Mais non, c’est la machine à remonter le temps qu’il veut essayer de construire.
N’oublions pas non plus ses vaticinations laïcardes et sectaires sur le sujet que l’on sait…
Bon, tant qu’il ne verse pas complètement dans l’islamophobie et qu’il n’a heureusement aucun « pouvoir » on peut continuer à s’en amuser ou à s’en agacer….c’est selon. »
Fait comme bon te semble. Rien à cirer de ton avis ! Je te retourne et tu en fais ce que t »en veux de ta prose sans intérêt pour ne pas dire débile » !
A ton service….
....mon post 768
Oxymore, bien sûr ! (pas oximore).
Me voilà malin, à mon tour !
A propos des SCOP
J'approuve l'idé qu'il doit y avoir plusieurs niveaux de réflexions en fonction du court ou moyen long terme. J'imagine un découpage en fonction des contextes politiques:
- à court terme, réflexion et propositions sur ce que peuvent apporter des régions de gauche aux SCOP;
- à moyen terme, dans le cadre d'un gouvernement de gauche agissant dans le cadre du système capitaliste, quelles mesures anti-capitalistes pourraient faire avancer le mouvement coopératif ?
- à plus long terme quelle place a le mouvement coopératif dans une société socialiste
Les 3 niveaux ne s'opposent pas. Mais il ne faut pas attendre d'être arrivé au troisième niveau sinon on ne fera rien. Ou quasiment rien. Ce qui fait qu'aujourd'hui en France il n'y a que 1800 SCOP. En plus d'un siècle d'existence, c'est très peu.
Il a été souligné l'importance de l'éducation dès le plus jeune age dans une perpective coopérative. L'idée de la coopérative au démarrage a été une idée qui est née dans des luttes de sauvegarde de l'emploi. Jaures et Carmaux. Les salariés confrontés à ce défi découvrent la coopération en même temps qu'ils la vivent concrètement. Ils n'attendent pas d'avoir reçu une éducation coopérative. Leur éducation ils se la donnent sur le terrain. Et je ne crois pas qu'ils puissent en ëtre autrement. Si on attend que chacun ait été formé au travail en équipe, à l'idée de partage, de coopération, on ne fera jamais rien. Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas avoir une réflexion sur le modele coopératif dans l'éducation, mais ça ne peut pas être un préalable pour commencer.
Par rapport à la réflexion à court et moyen terme, je pense qu'il faudrait scinder les propositions en deux paquets :
- celui qui serait un point d'appui aux luttes pour l'emploi, donc en général reprise d'une société en faillitte et dans l'urgence comme ultime recours pour sauvegarder ne serait ce que quelques emplois ;
- celui de l'aide à la reprise de leur entreprise par les salariés dans un contexte où l'entreprise est viable et économiquement saine.
Les deux problématiques sont bien distinctes et les mécanismes d'aide à la création de SCOP bien différents.
@Michel Matain
Oui je suis d'accord avec toi on ne doit pas attendre d'avoir éduqué tout le monde pour mettre en place les SCOP, mais je voulais dire qu'il faut néanmoins installer une éducation coopérative au plus vite.
Suis en train de regarder "revu et corrigé" sur France 5.
Raoult (à Harlem Desir): " Nous nous sommes des pragmatiques. Vous, vous êtes des idéologues !".
Ca vous rappelle quelqu'un ?
Actuellement débat sur la burqa.... Pour ceux qui ne sont pas encore rassasiés.
@ 752 Darthé-Payan
La république des réverbères comme dirait Pierre L.
Dur ce Pierre L. ;-)
Mais je crois qu'il a raison.
Un drapeau, une chanson, ne sont que des symboles, parfois sympathiques, mais toujours et avant tout que des outils de lutte.
Et le "sacré" souvent un piège à cons.
Toujours faire passer l'humain avant le mythe.
Pour éviter ces dérapages dangereux dont l'Histoire est pleine.
J'ai toujours eu un peu de mal avec les médailles, les galons et les drapeaux.
Fussent-ils républicains pur sucre.
Mais je peux me tromper...
Tu vas sans doute m'expliquer tout ça. Avec ta douceur légendaire...
(Ou plus sûrement m'ignorer.)
Darthé-Payan dit:
30 janvier 2010 à 19h06
"@ pierre L
En tout cas toi tu n’es pas une lumière même un réverbère aurait plus d’arguments."
Et c'est donc pour cela que, dans votre manifeste, vous vous inspirez des "des Lumières publiques", c'est à dire des "réverbères". Parce qu'ils ont plus d'arguments.
Merci pour vos explications.
à Darthé-Payan
Cadeau !
@ Pierre L (778)
La tristesse indescriptible d'être sans humour.
Et le danger, surtout.
Toi, Pierrot, nu ne risques rien dans ce domaine.
@ermler (#768)
Ce n’est parce que j’admets « enfin » que des progrès sociaux ont été réalisés sous économie capitaliste, que j’en déduis que le capitalisme est indépassable.
Moi non plus. Et pourtant, il m'a suffit de dire le premier pour que beaucoup sur ce blog, toi y compris, me reprochent d'avoir dit le second... Mais t'en fais pas, dans la mesure ou tu as la "bonne" étiquette, cela ne t'arrivera pas à condition de ne pas le faire trop souvent...
Faut-il te rappeler à quel prix ces conquêtes sociales ont dû être « arrachées » aux forces capitalistes qui, au nom de la « raison » économique, n’ont cessé de les combattre ?
Sans doute. Mais il faut aussi admettre que c'est le formidable "développement des forces productives" par le capitalisme qui a constitué le socle matériel pour ces conquêtes. Pour pouvoir mieux partager, encore faut-il avoir quelque chose à partager. L'énorme accroissement de la productivité que le capitalisme a rendu possible a joué un rôle essentiel dans ces "conquêtes sociales".
Ce que « j’admets » surtout, et je pense que tu l’admets aussi, c’est que depuis que le capitalisme est devenu, depuis vingt ans, le seul système régnant sur le monde, il s’est accompagné… d’un régression sociale constante !
Je ne suis pas si sûr que toi. Je suis obligé de constater tout de même que cette "regression sociale" ne nous empêche pas de vivre de plus en plus longtemps et en bien meilleur état. Il faut donc nuancer le propos: même si en proportion le travail reçoit une part chaque fois plus faible de la richesse produite, celle-ci continue à augmenter suffisamment vite pour que, en termes absolus, le niveau de vie général continue d'augmenter pour presque toutes les catégories.
La rupture radicale avec la logique libérale étant selon le moins le socle minimum à partir duquel cette réinvention doit s’amorcer. Comme tu dis toi-même « …pour commencer. Après on verra bien ! «. Or, la gauche radicale seule est dans l’affirmation claire de cette rupture.(Dans un cadre républicain et démocratique, s’entend. C’est ce qui me sépare de certains « gauchistes dogmatiques »).
Voilà pourquoi, mon cher descartes, de cette » gauche »-là, « et bien j’en suis ! ». (Je dis bien de cette » gauche-là » !)
Et je respecte ton choix (en tout cas, bien plus que tu ne respectes le mien). Mais vois-tu, je ne suis pas convaincu que cette "gauche radicale" soit si forte que cela dans l'affirmation claire d'une "rupture" dans les faits (et non dans le discours). Personnellement, je vois cette gauche au discours impeccablement "antilibéral" faire tout ce qu'il faut pour que cet "antilibéralisme" ne se traduise jamais dans les faits. Je ne vois aucun effort de la part de cette "gauche radicale" pour définir un projet pragmatique, qui sorte un peu des visions idéalistes de mondes irréalisables.
Quant à ta substitution à la ligne de partage droite-gauche (dont j’ai admis moi-même qu’ elle pouvait avoir des porosités) d’ une ligne de partage entre « raison » et « irrationnalité », permets moi d’en réserver le commentaire pour un autre post (si mon avis t’intéresse), tant il y aurait de choses à en dire.
Ton avis m'intéresse beaucoup, alors, ne te censure pas! ;-)
Un dernier mot encore. J’aime ta nouvelle expression « bisounours paranoïaques » ! Joli oximore.
Merci, je trouve qu'elle décrit parfaitement l'attitude de la "gauche radicale". D'un côté, elle croit que l'homme est naturellement bon et que c'est la société qui le pervertit (c'est son côté bisounours), de l'autre elle croit qu'il y a partout des conspirations (c'est son côté paranoïaque).
"Une république pure et vertueuse"
expression qui fait frémir tant elle évoque la Terreur robespierriste, les liquidations massives de citoyens innocents et qui se réfère à une quelconque "religion" laïque, à un laïcisme mythifié et donc dangereux. La vertu ainsi définie fait peur.
Manifeste épouvantable au sens premier du terme.
780 (suite)
Le nu involontaire est impayable.
@ Pierre L
Tu as dù te rendre compte que j'ai mis Lumières avec un L majuscule. Comme le siècle des Lumières. le terme "Lumières publiques" est aussi bien utilisé par Jaurès que par Mélenchon.
A part ton humour à deux balles... que penses-tu de ce manifeste ?
@ Carla (770)
Je ne suis pas physicienne, mais chimiste avec un certif de sciences nucléaires.
Les physiciens planent au-dessus des contingences terrestres, comme la nécessité de l'eau pour l'isolement de
l'uranium 235.
D'ailleurs Pierre L m'appelle éprouvette, amusante allusion à un instrument bien démodé dans nos labos..
Merci cependant de rappeler cet épisode du blog.
Pulchérie :-))
@Carla (je commence à avoir une idée de qui se cache derrière ce pseudo...) (#770)
Je me rappelle par exemple de cet échange que tu as eu avec Pulchérie D. il y a peu, dans lequel tu affirmais que pour extraire l’uranium de son minerai il n’y avait « évidemment » pas besoin d’eau.
Non, je n'ai jamais affirmé cela. Je te mets au défi de trouver un message ou j'ai dit une chose pareille. Ton premier exemple est bien mal choisi: ce que j'avais écrit, ce que contrairement à l'affirmation de je ne sais plus qui, il ne fallait pas pour extraire l'uranium "d'énormes quantités d'eau". C'est Pulchérie qui avec sa mauvaise foi habituelle à éliminé l'adjectif "énorme" pour ensuite ridiculiser l'affirmation.
J'attends donc toujours un exemple ou j'ai été "mouché sur une question factuelle". En fait, il y en a deux, et dans les deux cas j'ai présenté mes excuses, comme je le fais toujours lorsque je me trompe.
Pour le reste, ton projet de société reste décidément bien mystérieux, et encore une fois ce que tu en dis est bien vague. « Refuser le dogmatisme, partir des choses telles qu’elles sont, etc.. » qui pourraient revendiquer le contraire ? …
Personne. Mais ce qui importe, ce n'est pas ce qu'on revendique, c'est ce qu'on fait. Le débat dans la "gauche radicale" aura été rarement aussi dogmatique qu'il ne l'est aujourd'hui.
Si tu passes autant de temps à torpiller les idées des autres, c’est sans doute que tu as toi une idée précise et géniale de la société à construire, non ?
Point n'est besoin de savoir pondre des œufs pour distinguer un œuf pourri. Je n'ai pas "d'idée précise", et je n'ai jamais prétendu en avoir. Ce que je propose n'est pas une "idée précise et géniale de la société à construire", mais plutôt une méthodologie pour l'élaborer. Si j'étais capable tout seul de procéder à cette élaboration, je fonderais un parti politique.
Enfin, dans ta conclusion une fois de plus tu dévies la conversation dans le sens qui t’arrange.
C'est une preuve d'intelligence, non ? Je serais vraiment très stupide si je déviais la conversation dans le sens qui ne m'arrange pas...
Bref. Il est clair que tu n’es pas ici pour construire et échanger, mais juste pour jouer à biaiser. Sans jamais rien apporter dans ta besace.
J'avoue avoir manqué tes fulgurants apports à ce blog. Peut-être étais-je distrait ?
Quant à moi, la seule chose que je prétend "apporter", c'est d'essayer de donner quelques coups aux vaches sacrés et faire réfléchir les gens. J'ai passé l'âge ou on croit encore détenir la vérité et qu'on essaye de la révéler aux autres. A la rigueur, je trouve plus intéressant d'échanger avec quelqu'un qui ne pense pas comme moi mais qui pense par lui même, qu'avec quelqu'un qui est d'accord avec moi et ne fait que répéter des idées d'autres.
@ Pulchérie D
Bonsoir à l'éprouvette nucléaire hydrophile !
Sujet polémique: que penses-tu d'une réouverture de superphénix (mox toussa) ?
Certains sur ce site semblent croire qu'il n'y a aucun rapport entre le site causeur et l'extrême droite.
Pourtant...
http://www.causeur.fr/qui-a-peur-de-monsieur-zemmour,3675
http://www.dailymotion.com/video/k53KPsiHiLS3QFSc9I
Nous ne devons pas laisser la république aux identitaires de droite oû identitaires planqués à gauche.
@ Pierre L
http://www.dailymotion.com/video/x5zc6l_lintermarseillaisepar-la-compagnie_creation
Marie Antoinette "étonnée du peu d'indépendance que M. de Villepin accorde à la justice" (vidéo).
Invitée du Journal Inattendu de Harry Roselmack, Marie Antoinette a réagi aux suites du procès Clearstream.
Interrogée sur la réunion évoquée par Dominique de Villepin, qui aurait eu lieu après le procès à l'Elysée, Marie Antoinette s'est dite "étonnée du peu d'indépendance que les médias et Dominique de Villepin attribuent à la justice française".
http://www.rtl.fr/fiche/5932517662/carla-bruni-sarkozy-etonnee-du-peu-d-independance-que-m-de-villepin-accorde-a-la-justice-video.html
Darthé-Payan dit:
30 janvier 2010 à 20h06
"A part ton humour à deux balles… que penses-tu de ce manifeste ?"
je le trouve très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très (merci à l'inventeur du "copier-coller") très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très original et novateur.
Compliments.
à carole G (30 janvier 2010 à 20h35)
chui vexé, votre version est meilleure que la mienne.
(grrrr... vengeance.... je l'ai dans le collimateur cette carole)
Descartes 736
Pauv gars épisode 2 (tu vois comme je suis polis, j'emploie le masculin)
Descartes : "Comme c’est intéressant… ainsi, le « principe de non discrimination est un principe du droit éuropéen ». Là encore, tu t’engages sur des sables mouvants: le « principe de non-discrimination » en droit européen s’applique exclusivement aux discrimination basées sur la nationalité des citoyens de l’UE (décision CJCE 30 juin 2005 sur la base de l’article 12 du traité CE). Je serais curieux d’ailleurs de connaître la référence que (selon toi) fait le rapport de la mission parlementaire à ce « principe du droit éuropéen »…
Ce « principe du droit européen », c'est la Convention Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) adoptée depuis 1950 par le Conseil de l'Europe et rassemblant 47 Etats européens.
Le rapport de la mission parlementaire fait largement appel à ce « principe du droit éuropéen », notamment dans la partie « III INTERDIRE? - 2. Une interdiction serait-elle possible au regard de la Constitution et de la CEDH ? ou encore c) L’ordre public, la piste la moins risquée». En particulier l'article 9 de la CEDH afin d'examiner si l'interdiction du voile intégrale pourrait ne pas être conforme à l'article 14 de la CEDH qui dit :
« Article 14 – Interdiction de discrimination
La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l'origine nationale ou sociale, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation. »
T'es un ptit roublard pas malin. La mission parlementaire sur la burka ne fait pas référence au droit de l'UE. La CJCE n'a rien à voir là-dedans. Ceci dit, le droit communautaire (de l'UE) pourrait intervenir. Tu vas être déçu en ce qui concerne le principe de non-discrimination (et de nationalité) dans le droit communautaire :
« Document de l'Union Européenne : Droits fondamentaux à l'intérieur de l'union européenne
Principe de non-discrimination et droits sociaux fondamentaux
La Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, proclamée en décembre 2000, réaffirme l'attachement de l'Union au principe de non-discrimination. L'article 21 de la charte interdit la discrimination fondée notamment sur les six motifs de discrimination mentionnés à l'article 13 du traité CE et à sept motifs de discrimination supplémentaires: les origines sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, les opinions politiques ou toute autre opinion, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune et la naissance. À l'image de l'article 12 du Traité CE, l'article 21 de la charte interdit également toute discrimination fondée sur la nationalité. La liste de motifs est ouverte."
Article 21
Non-discrimination
1. Est interdite, toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle.
2. Dans le domaine d'application du traité instituant la Communauté européenne et du traité sur l'Union européenne, et sans préjudice des dispositions particulières desdits traités, toute discrimination fondée sur la nationalité est interdite.
@ Pierre L
Piiiiiiiiiiiitié.........
@ Dorant
Reste couché car si tu viens sur le blog pour dire autant de conneries et bien tu sais d'abord que je m'en fiche et ensuite cela allègera un peu le blog de la diarhée anti républicaine, anti laïque et anti jacobine.
Au fait pour ta gouverne. La république pure et vertueuse on trouve ces termes dans les oeuvres de Jaurès et Jean-Luc Mélenchon aussi les a utilisés. Mais ton parti pris malhonnête et amalgameux te font dire n'importe quoi !
Lis ou relis l'histoire socialiste de la révolution française de Jaurès, lis l'oeuvre de Mathiez, lis les bouquins de Aulard, de Mazauric, de Soboul, de notre camarade Florence Gauthier, historien robespierriste membre du PG et de la SER. Ils démontrent tous ce que Robespierre est et pas l'image rendu par la droite réactionnaire et contre révolutionnaire ou par la gauche anti républicaine et contre révolutionnaire. Mais aussi tu peux aussi lire l'histoire de la révolution de Louis Blanc et l'histoire des Girondins de Lamartine qui sont élogieux pour l'Incorruptible mais bon à chacun ses lectures...
Aussi tu peux te procurer la brochure de l'exp sur la révolution française 1789-1793, par PRS à la fête de l'huma en partenariat avec "le formateur des collectivités" animé par Gabriel Amard. Tu peux aussi relire le manifeste de PRS, le compte rendu des formations sur la révolution, tu peux aussi prendre contact avec Alexis Corbière, grand défenseur de Robespierre, secrétaire national à la formation du PG, avec l'équipe de la convention Histoire du PG. Une bonne cession de formation te feras du bien. Au fait Jean-Luc Mélenchon a comme modèle politique historique Robespierre et Saint Just et ocmme modèle politique récent Mitterrand. Quel drôle de bonhomme ce JL Mélenchon est-il à tes yeux ?
@Pierre L
Au fait tu n'aurais un problème avec ton enfance et ta scolarité ?
Ce que tu fais me rappelles les lignes d'écritures comme punition. Et bien mon cher Pierre continue ta punition. Tu te l'ai bien choisie ! tant pis pour toi.......sinon continue à faire mumuse avec ton clavier. Au moins tu sais appuyer sur les touches. Tu évolues !
à carole G (30 janvier 2010 à 20h57)
Ta soumission m'interpelle, femme.
Je te pardonne.
Darthé-Payan dit:
30 janvier 2010 à 21h07
@Pierre L
Au fait tu n’aurais un problème avec ton enfance et ta scolarité ?
Ce que tu fais me rappelles les lignes d’écritures comme punition. Et bien mon cher Pierre continue ta punition. Tu te l’ai bien choisie ! tant pis pour toi…….sinon continue à faire mumuse avec ton clavier. Au moins tu sais appuyer sur les touches. Tu évolues !
Je savais qu'il se prenait pour Robespierre, maintenant il se déguise en Freud, puis en Darwin.
Curieux garçon, intéressant personnage.
Vivement la suite.
@Mazan (743)
Ce « principe du droit européen », c’est la Convention Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) adoptée depuis 1950 par le Conseil de l’Europe et rassemblant 47 Etats européens.
Tu parlais d'un "principe de non-discrimination". Pourrais-tu indiquer explicitement dans quel article la CEDH fait référence à un tel principe ? En fait nulle part... mais dans ta réponse on voit un glissement fort habile qui "oublie" le "principe" en question pour se référer à l'article 14, qui est bien plus restrictif:
« Article 14 – Interdiction de discrimination
La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l’origine nationale ou sociale, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation. »
En d'autres termes, les discriminations sont interdites, mais seulement lorsqu'ils concernent les "droits et libertés reconnus dans la présente Convention". Il s'ensuit encore une fois que les discriminations qui ne concernent pas les "droits et libertés reconnus par la CEDH sont parfaitement possibles. Encore une fois, ton "principe de non-discrimination" a du plomb dans l'aile...
T’es un ptit roublard pas malin. La mission parlementaire sur la burka ne fait pas référence au droit de l’UE.
Non, mais toi si. Et c'est ta référence que j'ai discuté, pas celle de la mission parlementaire. Je te cite: "le principe de non-discrimination fait partie du droit européen". La CEDH, contrairement à ce que tu crois, ne fait partie du droit européen, mais du droit international public.
L’article 21 de la charte interdit la discrimination fondée notamment sur les six motifs de discrimination mentionnés à l’article 13 du traité CE et à sept motifs de discrimination supplémentaires:
Et encore une fois, ton "principe de non-discrimination" (que tu as défini, je te le rappelle, comme "interdisant qu'une législation s'applique seulement à une catégorie de la population") est battu en brèche. Pour la Charte, seules les discriminations fondées sur les motifs figurant sur une liste limitative sont interdites, les autres sont parfaitement légales...
Il n'y a rien à faire, "pauv gars"... il va falloir admettre que contrairement à tes "certitudes", il n'existe pas de "principe de non-discrimination" général interdisant de faire des lois qui ne s'appliquent qu'à une catégorie de la population. La seule limitation, est que la dite "catégorie" ne peut être déterminée selon certains critères (âge, sexe, religion, caractéristiques ethniques réelles et supposées). Tout cela n'a d'ailleurs rien à voir avec la burqua: une loi qui interdirait d'une manière "générale et impersonnelle" tout citoyen de porter le vêtement en question n'établit aucune discrimination.
Descartes par Warhol