24jan 10

Retraites et pipôles de la popol

Décontaminons

220120102614M on sujet, ces jours ci a été évidemment l’affaire des retraites. J’ai eu la chance de pouvoir m’exprimer sur plusieurs médias. «France culture», «parlons net» avec l'Express, France info et marianne 2, "le Talk" du Figaro-Orange et sur France cinq, «Revu et Corrigé», avec Paul Amar. Je place tous les liens correspondants. J’ai préparé cette note en reprenant quelques un des arguments que j’ai développés à l’oral. En fait il s’agit du cadre d’ensemble dans lequel penser le problème posé. Une opération de décontamination en quelque sorte. Elle consiste à commencer par mettre en cause les prétendues évidences par quoi est balisé «le débat». Je n’en publie pas trop pour ne pas gaver le lecteur. Et je garde une partie de mes munitions pour les prochains échanges publics. A mesure, je produirai des argumentaires, bien sur. Pour la détente j’ai alimenté aussi la rubrique « les pipoles de la popol ». C’est le dessert. Suivi d'un pousse-café: le gagnat du concours des "gros bourrins" bidonneurs de citation, gagné cette semaine par le journal "Marianne" pourtant premier prix de dénonciation du journalisme désinvolte. Mais avant il faut faire honneur au plat principal ! Retraites!

220120102616La population active devait diminuer ! Elle augmentera !
On nous dit que le ratio actifs/retraités est passé de 3 à la fin des années 1970, autour de 2 aujourd’hui. Horrible ! Et il va descendre à moins de 1,5 en 2050. Catastrophe ! De toutes les façons il faut bien se garder de croire sur parole ceux qui brandissent des arguments démographiques. Dans les années 2000, les très savants nous jetaient à la figure l’inéluctable baisse de la population comme argument massue. Le taux de fécondité permettait d’annoncer un effondrement de la population active future. Pschitt ! C’est le contraire qui se produit. Pourtant aucun de ces importants n’a cru bon de réviser ses chiffres et de présenter des excuses. Le démographe Hervé Le bras fut mis au pilori pour avoir rappelé que tous ces chiffres ne valaient rien parce que la fécondité finale des femmes n’était pas prise en compte. Autrement dit ces grands modernes et réalistes continuaient à mesurer le nombre d’enfant par femme au même âge que celui de la génération précédente de femmes, avant la pilule la pilule et le travail de masse des femmes ! Bravo les intellos de connivence ! Les femmes font tout simplement leurs enfants plus tard ! Les gros malins n’étaient pas au courant !

Le nombre de retraités baissera !
220120102615Et le nombre des retraités ? Autre tableau d’apocalypse ! Selon l’INSEE il devrait augmenter de près de 63 % entre 2006 et 2050. On passerait de 13 millions de retraités en 2007 à 21 millions en 2050. Bigre ! Ils finiraient par nous faire regretter de voir les gens ne pas mourir utilement à l’âge où leur présence ne pèse pas sur les comptes. Restons zen ! L’augmentation du nombre des retraités vient de deux sources d’égale importance. D’abord l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération du baby-boom, c'est-à-dire les personnes nées entre 1945 et 1975. Le papy boum ! Peut-on faire remarquer que cet effet est hélas nécessairement limité dans le temps ? Il faut bien mourir et personne n’y échappe. Pour l’instant. Donc suivez la bosse démographique dans le temps et vous verrez que pour finir bientôt la mort la dégonfle. Par contre, entre 2036 et 2040 commenceront à arriver à la retraite les classes « creuses », enfants des baby boomers, conçus après l’arrivée de la pilule en France en 1974 ! Le nombre de nouveaux retraités diminuera alors fortement et d’un coup.

220120102620L’allongement de la durée de la vie ralentira.
Le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) de 2007 a quand même commencé à relativiser certaines déclarations péremptoires. Pour lui, « la mortalité baisserait moins, conduisant en 2050 à une espérance de vie à la naissance inférieur à celle des anciennes projections, de 2 ans pour les femmes et de 0,5 ans pour les hommes ». L’espérance de vie progresserait de 1,1 ans tous les 10 ans, soit 0,44 trimestres tous les ans. En 2050, il y aurait alors 650000 retraités de moins que dans les prévisions du début des années 2000. Total, entre 2006 et 2050, la population en âge de travailler ne diminuerait pas de 4,1 millions comme annoncé par les affoleurs publics ! Elle resterait stable.

Espérance de vie, et âge de la retraite : repère bidon !
On nous dit : « l’âge de la retraite doit être relevé parce que l’espérance de vie augmente ». Et ca passe comme si c’était la preuve d’un fait inéluctable. Pourquoi ? Quel rapport entre la durée de vie et l’obligation de travailler ? Ca n’a jamais été le cas jusqu’à présent. Au 230120102630contraire. C’est le phénomène inverse, qui s’est produit en continu depuis le 19ème siècle. L’âge de la retraite n’a cessé de baisser là où l’espérance de vie augmentait. En 1910, quand le droit à la retraite à 65 ans est affirmé pour la 1ère fois, l’espérance de vie est à peine de plus de 50 ans. En 1983, quand a été instaurée la retraite à 60 ans, l’espérance de vie approchait 75 ans ! Donc, baisse de population, augmentation du nombre de retraités, allongement de la durée de vie, les trois arguments massue du terrorisme intellectuel sont des réalités discutables et bien plus ambigües que ne le disent d’habitude les manieurs de d’évidences non démontrées. Pour moi le problème est bien mal posé. En vérité où est le problème ? Comme d’habitude il contourne la question centrale de la vie en société : le partage des richesses produites.

Moins nombreux mais plus productifs
Les comparaisons des faiseurs de panique ne tiennent pas compte de 230120102625la hausse de la productivité des actifs. Un actif de 1983 produisait bien moins de richesses qu’un actif de 2010 n’en crée à présent. Depuis 1983 et l’instauration de la retraite à 60 ans, la richesse créée par chaque actif a augmenté de 30 % en euros constants. Cela signifie que 2 actifs d’aujourd’hui produisent quasiment autant de richesses que 3 actifs de 1983. Le bon repère n’est donc pas la baisse du nombre d’actifs par retraité. Mais la valeur de la richesse produite et l’affectation de son produit. Car de 1983 à aujourd’hui la part des retraites dans le PIB n’a augmenté que de deux points, passant de 10,3 % à 12,8 % du PIB. Et elle a donc augmenté moins vite que la productivité des actifs. Ce repère personne ne le cite jamais. Tout se passe comme si la quantité de richesses produite dans le pays allait stagner. Alors il faudrait calculer à montant de richesse constant au cours des 40 prochaines années! C’est absurde ! Dans les 40 années à venir, avec un taux de croissance moyen de 1,7 % par an, la richesse de notre pays passera à 3 400 milliards d’euros. Et il s’agit d’euros réels, constants, hors inflation. C’est une masse fantastique. Pour faire face à l’augmentation du nombre de retraités tout en annulant les réformes de la droite, il faudrait transvaser 6 % supplémentaire de la part du PIB pour le financement des retraites. Inutile de s’évanouir ! C’est un transfert tout à fait jouable. En 2050, une fois financés les 204 milliards liés à ce transfert, il restera chaque année près de 1 200 milliards d’euros de richesse nouvelles créés ! ca laisse largement de quoi financer les augmentations de salaire direct et les investissements !

Le partage des richesses, clef du financement
230120102629Le problème du financement des retraites se résume donc à un problème de partage de la richesse créée. Les gains de productivité ont été massivement captés par le capital alors qu’ils devraient contribuer à financer les retraites et à faire progresser les salaires. C’est la contraction de la masse salariale qui compromet le financement des retraites. Depuis 1982, les salaires ont perdu 10 points dans le partage de la richesse créée passant de 70 % environ à 60 %.Si ces 10 points n’avaient pas été perdus par les salariés on n’aurait aucun mal à financer aujourd’hui les retraites, compte tenu de la masse de cotisations supplémentaires que génèrerait une hausse de la masse salariale. On peut se demander si l’obstination a toujours faire des comptes pour le futur en oubliant l’augmentation de la richesse n’est pas une autre façon d’annoncer que cette richesse supplémentaire est destinée a devenir des profits plutôt que des salaires ou des pensions !

230120102626Le recul de l’âge de la retraite : inefficace et injuste
Le recul de l’âge de la retraite par le report de l’âge légal du départ ou le relèvement de la durée de cotisations ne résout nullement le problème financier. Le COR a calculé en 2008 que le report de l’âge légal à 61,5 ans ne couvrirait que le tiers des besoins de financements supplémentaires en 2020 et à peine 9 % en 2050 ! Cette inefficacité, payée si cher par ceux qui souffrent en étant maintenu au travail, est confirmée par le bilan de la réforme Balladur de 1993. Quel est ce bilan sur lequel personne ne demande jamais aucun compte ? L’allongement de la durée de cotisations, de 37,5 à 40 annuités, n’a permis que 4 % des économies obtenues à la suite de cette réforme ! 4% ! Tout ça pour ça ! Le passage des 10 aux 25 meilleures années représente 16 % de l’économie. 80 % de l’économie est venu de l’indexation des retraites sur les prix et non plus sur les salaires ! Ces chiffres permettent de mesure la portée réelle de chacun des aspects de la saignée qui a été opérée par Balladur ! On mesure mieux aussi ce que valent les airs d’outrage au bon sens de ceux qui moquaient la revendication du maintien des 37,5 annuités de cotisation ! Le passage à 40 annuités n’a servi à (presque) rien pour l’équilibre des comptes mais il a massacré combien de gens ?

                          LES PIPOL DE LA POPOL (2)

170120102582Rachida ne dépasse pas Alors figurez vous que, jeudi j’étais rentré en catastrophe de Strasbourg pour pouvoir participer à la manifestation de la fonction publique. Je n’ai pas perdu grand-chose vu l’ordre du jour nullissime de nos travaux pour la journée concernée. J’ai couru pour arriver à la gare à temps pour prendre le bon train. Il était bondé comme un œuf ! Habile, Rachida Dati avait une place assise dans un siège isolé. Ma parole, cette femme est vraiment menue : elle dépasse à peine du siège ! Pour un peu je lui passais devant sans la saluer. La vérité c’est qu’elle a un sourire qui tue ! Ce genre de faiblesse signale à mes lecteurs révolutionnaires le faible bourgeois que je suis. Mais avaient-ils besoin de cela pour le deviner !

 

José pétule!

170120102588Un que je n’avais pas manqué, c’est José Bové, dans l’enceinte du parlement. Ce type est inoxydable ! De retour de Calédonie, avec 11 heures de décalage horaire dans le nez, il est frais et allant comme une brebis du Larzac un matin où ça broute bien ! Son bilan sur place, en Calédonie, est très bon. Joddar, le syndicaliste, a eu sa libération anticipée. On n’oubliera pas le nombre de mois qu’il a passé au placard. Placard est un mot aimable pour désigner l’état de la prison de Nouméa. José Bové vous en dit des choses qui vous tirent des larmes des yeux. Il y avait là bas une délégation des Verts et on doit dire qu’ils ont fait du bon boulot. Et comme le sénateur Jean Deséssart ne comprend rien à la tarification téléphonique, au contraire de ses petits camarades, ces derniers l’ont convaincus de m’appeler et se sont passés son portable pour discuter avec moi ! J’ai senti qu’il était blême quand je lui ai dit qu’il était drôlement généreux !

Jean Vincent est trop cool

170120102594J’en viens à la manifestation. Les rats de la direction centrale du ministère de la surveillance et de la comptabilisation des émeutes anti nationale annoncent deux manifestants ! Impossible ! Car il y avait un gros déploiement de force du Parti de Gauche le long du cortège. Et nous sommes déjà deux selon la police et plusieurs chroniqueurs ! Donc il y avait au moins trois personnes. Mais je suis obligé de dire qu’avec le Front de gauche, votre serviteur, Marie Georges Buffet, Pierre Laurent et nos huit têtes de listes en Ile de France, en rang pour saluer les manifestants, plus les gars qui tenaient les deux ballons du parti et du Front, plus les deux camarades qui font le guet autour de moi, plus les trente camarades qui faisaient signer les comités de soutien, ca fait déjà davantage. D’autant que j’ai rencontré chemin faisant Jean Vincent Placé, l’homme fort de la direction des Verts. Un manifestant de plus ! Il ne m’a pas cassé la figure et moi non plus. Tout le contraire ! Il m’a invité à déjeuner ! On va donc tourner la page de notre petite passe d’armes. Je le mentionne pour lui rendre hommage car il a été extrêmement affable et courtois et pas du tout aussi prétentieux que je l’en accusais ! Je raconterai le moment venu ce qu’on aura mangé !

170120102595Benoit et Razzi monte dans un bateau avec Angela Et voila que j’oubliais: j’ai croisé aussi Benoit Hamon et Razzi Hamadi. Siiii! Ca été filmé ! C’est sur Daily motion ! Il parait que je suis paternaliste. J’en suis capable, j’en conviens. Mais là je voulais juste que ce soit détendu. Je n’étais pas là pour me taper avec eux. Les pauvres ! Ils vont s’en avaler une bien mure cette fois ci encore ! En plus du MODEM, l’abandon d’une conquête centrale de la gauche ! Qui a bu la mer doit aussi digérer les poissons, dit le proverbe kanak ! Je pense que quelques uns vont pourtant recracher le breuvage. Pas beaucoup. Hélas ! La joie de servir la Merkel de gauche est trop forte ! A leur âge, moi, je servais François Mitterrand. Mais, à l’époque, personne ne se serait risqué à dire que c’était le Kohl de gauche ! Il est vrai que lui créait la retraite à soixante ans.

Marianne a osé le dire! Et c'est n'importe quoi!

On se souvient que j'avais pointé du doigt comment Associated Press avait cru intelligent de résumer une de mes réponses à une question du "Parisien" en prétendant que je me demandais si "Sarkozy est vraiment français". Le journal "Marianne" fait mieux. Sous la pompeuse rubrique "il a osé le dire", le plumitif de la page dite "Repères" (waouh!) m'attribue avec des guillememets, s'il vous plait, la citation suivante: "Avec les lois qu'il a fait voter, Nicolas Sarkozy ne pourrait pas être de gauche". Et pan sur la tête! Qu'il est bête ce Mélenchon! Ha! Ha! La source est citée: le parisien du 17 janvier 2010. ca fait documenté non? Ca c'est un journal sérieux, qui est en totale vigilance et démasque sans pitié les sottises des autres. Manque de bol le petit malin qui publie ça n'a pas lui même lu le journal cité. Sinon il aurait lu que j'ai jamais dit le commencement du début de ça. J'ai dit…. Mais qu'est ce que j'ai dit? Vas voir toi même, pauvre naze! 
 


936 commentaires à “Décontaminons”
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  1. langue-rouge dit :

    Ce qui me gène le plus ici ce n'est pas tant le racisme et l'islamophobie qui s'expriment sans aucune gène. Il n'y a pas que sur ce blog que l'on fait ce genre de mauvaise rencontre. Sarkozy fait tout ce qui est son pouvoir pour que le racisme s'épanouisse dans ce pays et les discriminations à l'embauche, au logement, les délits de "sale gueule" et la stigmatisation de tout ce qui habite une cité, ça ne date pas d'hier.

    Non ce qui gène c'est ce racisme bon enfant, ce racisme décomplexé qui s'exprime sous couvert de républicanisme et de radicalisme et même parfois de féminisme, ce racisme qui pourrit de l'intérieur la gauche.
    Ceux qui ne se découvrent féministes qu'à la seule vue des femmes voilées ne sont que des hypocrites non seulement qui n'en ont rien à faire des droits des femmes mais qui en plus cachent leur islamophobie derrière de belles idées désincarnées.

    Il fut un temps ou la chère république de certains organisait des cérémonies de dévoilement pour libérer l'indigène femme. Evidemment, ce qui était présenté comme une action féministe n'était qu'une simple démarche colonialiste visant à diviser les colonisés pour mieux les dominer. Le féminisme supposée de cette république ne résistait pas à l'observation même superficielle des us et coutûmes de la métropole de l'époque où les femmes par exemple, mineures en droit, n'avaient toujours pas le droit de vote.

    Certes, la plupart des laïcards ne sont pas racistes. Au pire ils n'en ont que les relents. Evidemment il y en a comme Descartes qui le sont froidement, raisonnablement, implacablement et c'est ceux là qu'il faut combattre de manière résolu pour éviter la gangrène de la gauche radicale.

    Pour les autres, c'est le débat encore et encore. Non pas tant pour les convaincre. Les plus résolus d'entre eux ne bougeront pas d'un poil mais pour éviter qu'ils arrivent à en convaincre d'autres.
    J'avoue que j'ai sous-estimé l'importance de cette bataille implacable à la LCR puis au sein du NPA. D'autres l'ont mené, moi j'étais beaucoup plus discret sur ces questions. Mais le débat sur l'identité nationale, sur les minarest, et sur la burqa, tout cela m'a réveillé.

    D'une certaine manière la rage des laïcards islamophobes est le signe qu'ils sont en train de perdre des positions. Ils reculent et nous avançons. Tant mieux. Plus ils seront sur le reculoir plus nous serons en mesure de résister aux assauts de Sarkozy.

  2. 4 Août dit :

    @ j'en ai marre

    Du peu que je me suis intéressé à ce concept, j'ai vu que

    1. Malgré le fait que la société verse des charges patronales, ça coince si tu te pointes à pôle emploi ou à la sécu.
    2. C'est un bon moyen pour faire écran par rapport à une société offshore (ils parait qu'il sont pas très bavards).

    Donc tant que ces 2 points ne seront pas réglés...

  3. Bambuck dit :

    Ah bon, le donneur du CECOS, c'était vous alors !

    B.

  4. curtillat dit :

    Les mystères de la Modération me dépassent.Mon dernier post,d'un modérantisme qui me fait même un peu ricaner de moi même,est en attente.Il ne mérite ni cet excès d'honneur ni cette indignité Monsieur

  5. jean ai marre dit :

    @188 Descartes en réponse à mon post @36
    Brave fossoyeur, il va falloir te dépoussiérer ou comme dit mon petit fils te relooquer, ou comme dit Jean-Luc Mélenchon décontaminons.
    Ton scepticisme sur les SCOP ne m'étonne pas.

    En toute objectivité,, il n'y a rien qui te permette de dire qu'il y a :" un certain nombre de mécanismes qui ne permettent pas, dans le cas général, d’atteindre des productivités élevées. Or, une structure de production condamnée à une faible productivité n’est pas une structure d’avenir".
    Il y aurait donc des mécanismes capitalistes meilleurs que des mécanismes socialistes dans ce cas d'espèce?
    Mais les mécanismes, sont des systèmes pensés et mis en place par des hommes.
    L'essence même d'une SCOP c'est quelle génère des énergies,c'est la symbiose des partenaires à une même appartenance.. La valorisation par sa réussite.
    Ton raisonnement est binaire, tu fais la réponse qu'il ne peut y avoir qu'une faible productivité.
    Soyons sérieux, tu crois que les participants à ce genre de coopération, y vont pour jouer à la belote ?

    Tu parles de passagers clandestins . As tu travaillé en équipe ?
    La coopération entre salariés est basée sur le respect, sur la confiance, le tire au cul auquel tu fais référence, a vite compris....
    C'est ce type de raisonnement étendu et largement galvaudé qui discrédite le militantisme associatif, les fonctionnaires et en l'occurrence les SCOP. Tu rapportes cette réflexion salissante : s'il fait ça, c'est que ca doit lui rapporter. Lorsque tu viens sur ce blog, tu est payé ?

    " Les principes coopératifs réduisent radicalement les moyens de pression que les coopérateurs peuvent exercer sur l’un de leur nombre. En d’autres termes, si un coopérateur travaille peu et mal, quels sont les recours de la collectivité ? Sauf dans une coopérative qui aurait sur ses membres un pouvoir de sanction (ce qui n’est pas évident dans notre ordre juridique), il est difficile de faire quoi que ce soit. Les coopératives de production se trainent souvent ce genre de boulet."
    Ce type de pensée, de raisonnement, ce procès d'intention est insoutenable.
    En quoi un salarié de la fonction publique est différent du salarié du privé ?
    Un salarié d'EDF nationalisée est moins productif qu'un salarié du secteur privé ?
    Une caissière de super marché est elle moins performante qu'une caissière de coopérative ouvrière ?
    Un ingénieur d'une SCOP est il moins ingénieux que celui qui travaille chez Buigues ou Véolia ?
    Pour les initiatives, les récompenses et l'effort individuel, je te renvoie a mes dernières phrases.

    Je suis navré, de te dire que ton raisonnement, je le taxe de stérile, sclérosé, et diffamatoire envers les militants coopératifs.
    Je pense que ce type de production est à encourager et au moment où on recherche des solutions, des idées pour sortir de la crise où on demande de faire preuve de créativité, de courage citoyen, il faut se donner les moyens politique de le développer.

    Et surtout que les gens de Gauche, et même ceux qui ne veulent pas d'étiquette, cessent de véhiculer, de colporter ces clichés, ces slogans délivrés par la droite ; sans les dirigeants soutenant le capitalisme, rien de possible.

    Un citoyen de Gauche qui croit aux hommes.

  6. Darthé-Payan dit :

    @Ermler

    Gourmand !

    @ Thaumasios

    Jaloux de Ermler ? pas bien ! Il ne faut jamais être jaloux de ces petits camarades !

    Trèves de plaisanteries

    @Tous

    La réforme managériale et sécuritaire de l’école (par Christian Laval)
     
    L’école-entreprise, tel semble bien être l’objectif des nouveaux réformateurs de l’école à l’ère néolibérale et sécuritaire. Ne serait-il pas temps de faire de l’école une machine « efficace », de la soumettre à la saine pression concurrentielle du marché, à l’évaluation généralisée des résultats, à la surveillance numérique des élèves et des professeurs, au dépistage des comportements anormaux ? L’heure n’est plus à la démocratisation de la culture, elle est à la croissance de la productivité des enseignants et à leur mutation en hommes d’entreprise.
    La raison ultime de « la réforme de l’école », qui prétend à l’exclusivité, a un nom unique : la performance, le nouveau mantra des « modernisateurs ». L’école est désormais soumise à la logique économique globale de la compétitivité, dans ses fins, dans sa justification politique, dans ses catégories pratiques, dans ses formes d’organisation. Un nouveau mode de gouvernement de l’école s’impose qui touche au cœur du métier enseignant, qui affecte directement les rapports pédagogiques, qui modifie le sens des apprentissages et la nature de l’enseignement. Il est régi par un dispositif de concurrence et de surveillance, gage supposé de performance.
    En France, ce nouveau mode de gouvernement de l’école n’est pas encore complètement identifié par les professionnels de l’enseignement et par les parents, encore moins par l’opinion. Qui lit en effet les rapports abscons et monotones des institutions internationales (OCDE, OMC, Banque mondiale, Commission européenne) où sont décrits pourtant avec précision les objectifs et les méthodes de la réforme managériale ? Cette méconnaissance tranche avec des pays plus « en avance » comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis par exemple, où les conséquences sur le terrain et dans les esprits se font sentir depuis plus longtemps [1].
    Comprendre la nature du changement en cours n’a rien d’évident parce que nous avons affaire à des tendances dominantes, à des processus complexes et souvent contradictoires, à des réformes ponctuelles et successives, dont la cohérence d’ensemble est souvent masquée par des effets idéologiques anesthésiants. Plus troublant encore, ce nouveau régime scolaire tente de se donner une légitimité par la critique de l’ancien modèle d’école, inégalitaire et bureaucratique, traitant la population des élèves et des étudiants comme une grande masse que l’institution sélectionne, distribue dans des tuyaux étanches et finalement répartit dans des groupes socioprofessionnels remarquablement proches de ceux de leurs milieux familiaux d’origine.
    Aux maux de cette école, les néoréformateurs entendent imposer une solution universelle qui a pour nom « l’école managériale » [2], et qu’on pourrait aussi bien nommer « l’école entrepreneuriale ». Cette dernière n’a pas été toute inventée par les modernisateurs de l’école. Ils ne sont que les importateurs d’une rationalité globale qui a pour norme la concurrence du marché, pour modèle l’entreprise, et pour instrument le management de la performance [3].
    Pourtant, la mutation de grande ampleur qui est engagée n’a pas toutes les vertus qu’on lui prête. Elle commence même à faire sentir des effets qui entraînent désarroi, lassitude mais aussi révolte et désobéissance du côté des enseignants. Il ne s’agit pas ici de « dénoncer » le cours nouveau pour mieux embellir l’ancien, mais de proposer un cadre d’analyse apte à rendre compte de ce qu’il a de singulier.
    L’école devient une entreprise (presque) comme les autres
    La logique qui sous-tend la modernisation de l’école est maintenant commune à toutes les institutions publiques. C’est celle de la concurrence et de la surveillance. L’argument qui la motive dans l’enseignement est connu. Les professeurs pèsent sur les fonds publics, accroissent la dette « laissée aux générations futures », cela pour un résultat économiquement peu rentable à l’heure de « l’économie de la connaissance ».
    Comment faire pour que les enseignants se centrent désormais sur leur mission principale : produire « des compétences nécessaires à la compétitivité de l’économie française immergée dans la compétition mondiale » ? Cela suppose une révolution symbolique, technique et organisationnelle. La mutation, déjà bien entamée, a commencé dans le champ de l’enseignement par l’usage de la langue économique (offre, demande, marché, compétences, capital humain, calcul des « rendements »). Les professeurs, de la maternelle à l’université, ont été peu à peu regardés comme des salariés d’entreprises scolaires, des techniciens du rapport pédagogique, des opérateurs d’une « ingénierie didactique et pédagogique » élaborée par des experts de laboratoires. Les identités professionnelles des enseignants ont été ramenées à la banalité du travail en entreprise, et ce au nom de la suppression des « privilèges ». Une immense littérature a répandu l’idée que la seule véritable justification des investissements scolaires résidait dans une formation professionnelle adaptée aux besoins des entreprises et permettant l’insertion professionnelle.
    L’Etat a mis très activement en place les outils nécessaires à la construction d’un marché scolaire. Le changement a commencé dès les années 1980 par une réforme du « pilotage » des établissements secondaires à l’occasion de la décentralisation. La « demande » des familles est alors érigée en principe régulateur du système d’enseignement selon une logique concurrentielle. Le « libre choix des familles » entre écoles est regardé comme une source de transparence, d’émulation et de progrès pour le système scolaire. Le modèle de management par la « pression du client » commence alors à s’imposer dans le service public, favorisant une mutation de ses missions et de ses valeurs. La diversification de « l’offre » de chaque établissement en fonction des publics (les « projets d’établissement » de la Loi Jospin en 1989), une dépendance accrue aux financements locaux, la création d’indicateurs de productivité (la « valeur ajoutée des établissements ») qui sont largement diffusés par la presse (les « palmarès annuels des collèges et des lycées ») sont censées donner aux familles les instruments objectifs de leur « choix » dans les meilleurs établissements et les inciter à faire pression sur les équipes pédagogiques et les collectivités locales pour améliorer l’école. La construction du marché scolaire se poursuivra tout au long des années 1990 par l’assouplissement progressif de la carte scolaire et ceci jusqu’à sa suppression complète annoncée pour 2010 [4]. En bref, les gouvernements successifs ont encouragé les comportements guidés par l’intérêt personnel des familles, ce qui n’a pas été pour rien dans le développement des inégalités sociales et des ségrégations ethniques dans le milieu scolaire.
    Faire agir la pression de la concurrence suppose de transformer les établissements scolaires en des sortes de petites entreprises. Comme il y a des outils de la concurrence de marché, il y a des outils du management d’entreprise. C’est là tout l’objet de la Nouvelle Gestion Publique, certes bien lente à déployer tous ses effets dans le monde de l’enseignement public français, attaché à des principes d’égalité des usagers devant les services publics et aux valeurs d’intérêt général. Mais des progrès ont été réalisés dès la fin des années 1980, qui ont permis de donner plus d’autonomie à leurs équipes de direction, de doter celles-ci de pouvoirs et de moyens de contrôle sur leur personnel plus importants, y compris en matière de recrutement. Des modifications ont été également réalisées dans la mentalité et le comportement des chefs d’établissement.
    Quant aux enseignants, leur transformation en hommes d’entreprise est plus lente et beaucoup se disent, en haut lieu, que sans la destruction du verrou statutaire de la fonction publique on ne parviendra guère à modifier leurs conduites dans le sens souhaité [5]. En attendant ce pas décisif, il convient d’établir, pour compléter les mesures de la performance des établissements et des enseignants, les instruments du contrôle individuel et les incitations personnelles à l’efficacité. Le cadre législatif de la culture du résultat est déjà en place (la loi organique relative aux lois de finances ou LOLF), les instruments gouvernementaux de la Nouvelle Gestion Publique sont opérationnels (la révision générale des politiques publiques ou RGPP). Mais il reste encore à installer les dispositifs plus fins et plus concrets permettant de mettre en compétition les enseignants par le biais de la mesure de la performance de leurs élèves, et à faire fonctionner des contrôles plus précis de leur activité par le levier de « l’obligation de résultats ». Des pas importants ont été franchis, en particulier par la généralisation de la référence des objectifs au « socle commun des compétences » [6].
    Le « contrat d’objectifs », qui prend depuis la loi d’orientation sur l’avenir de l’école d’avril 2005 le relais des projets d’établissement, est l’instrument typique de la Nouvelle gestion publique. Il permet de « conduire les conduites » par une triple séquence : la fixation contractualisée d’objectifs-cibles pluriannels, l’évaluation la plus individualisée possible des performances, la distribution de récompenses individuelles au « mérite ».
    Contrôler les enseignants n’a pas pour seul enjeu l’intensification de leur charge de travail et la hausse de leur productivité. On n’enseigne pas dans l’optique de l’employabilité de la même manière que dans celle de la culture intellectuellement émancipatrice. Tout se réordonne peu à peu selon la finalité professionnelle des études : définition plus utilitaire des contenus des formations, établissement d’un « livret des compétences » conçu comme un « passeport pour l’emploi », pilotage des individus vers le monde professionnel par des dispositifs souples d’orientation et d’accompagnement, inculcation de l’esprit d’entreprise, multiplication des stages en entreprises, enseignement présentant une vision « positive » de l’économie de marché et des entreprises.
    Produire efficacement le capital humain suppose également un suivi plus individualisé de la construction des compétences, une gamme plus large de choix entre enseignements, une responsabilisation accrue des individus dans un parcours choisi. « L’activation » des conduites propre au gouvernement néolibéral des individus qui leur enjoint de « se prendre en charge », d’être individuellement « responsables » de leurs échecs comme de leurs réussites, s’apprend dès l’école. L’autonomie est réinterprétée comme capacité individuelle de faire les choix les mieux adaptés à ses intérêts mais aussi les plus « payants » sur le marché des formations. L’enseignant est, quant à lui, invité à se transformer en coach diagnostiquant et comblant les compétences défectueuses et guidant « l’apprenant » vers l’emploi. Quant au professionnel de l’orientation, il est invité à se convertir en « courtier en orientation », selon la formule particulièrement éloquente de la Commission européenne [7] : c’est dire qu’il ne lui revient pas d’aider par son écoute un désir à se formuler, mais bien de rationaliser le désir de son « client » en fonction des exigences du marché du travail. Existera-t-il d’ailleurs encore sinon comme auxiliaire de « l’orientation numérique » à laquelle l’élève est conviée ?
    Ainsi, l’institution devient un « quasi marché » dans lequel les individus doivent se piloter en fonction de leurs intérêts et des investissements personnels ou familiaux qu’ils veulent consacrer à leur formation. Il ne s’agit nullement d’imposer partout la vente d’un produit éducatif marchand comme le laisse entendre la dénonciation trop courte de la « marchandisation de l’école », il s’agit de façon plus diffuse et plus générale de réguler le système éducatif selon le modèle du marché, que ce soit pour le choix des établissements ou pour la détermination des cursus suivis. La doctrine qui sous-tend aujourd’hui la réforme du lycée, dans la continuité des transformations de l’université, préfigure cet aspect du régime éducatif néolibéral. L’école finalisée par l’insertion professionnelle se recentre sur l’orientation : « D’appendice du système éducatif, elle doit en devenir la colonne vertébrale », note un récent rapport de Richard Descoings [8]. L’organisation du nouveau lycée, qui peut séduire au premier abord élèves et parents, consiste à donner aux élèves les outils de « la libre gestion de leur propre parcours », les instruments de « pilotage de leur propre scolarité ». Richard Descoings définit bien l’objectif : il faut des « élèves actifs dans leur orientation, et équipés d’une boussole » [9]. On passe ainsi d’un modèle dans lequel l’institution revendiquait le pouvoir de trier et de sélectionner les élèves à un système de gestion plus « doux » où les individus sont requis d’exercer un libre choix. Mais cela a pour contrepartie de faire reposer sur les épaules de l’élève la responsabilité entière de son destin scolaire et de son employabilité future.
    Le sens des réformes en cours
    La politique du gouvernement depuis 2007 vise à accélérer la mutation vers ce nouveau modèle scolaire. Son effet le plus probable sera de restreindre un peu plus les quelques marges de liberté que, en dépit de sa hiérarchie et de ses travers bureaucratiques, l’ancienne école laissait encore aux enseignants et aux élèves. Car deux logiques de contrôle vont désormais se croiser : celle qui est liée à la mise en concurrence des établissements et à la « pression du client » qu’elle implique ; celle de la surveillance managériale dotée de nouveaux instruments. Désormais, l’enseignant devra être à la fois un « entrepreneur » soumis à la sanction du marché scolaire et un exécutant de prescriptions professionnelles soumis plus régulièrement à des procédures de contrôle.
    La campagne pluriannuelle de suppression de 80 000 postes d’enseignants qui s’est ouverte en 2007, sous l’égide de la RGPP, a frappé les esprits : 11200 postes en moins en 2008, 13500 en 2009, 16 000 en 2010. Faire des économies en taillant dans les effectifs semble une fin en soi. En réalité, cette diminution est aussi un levier pour accroître la productivité et pousser les enseignants à « travailler autrement », selon une « logique de résultats et non plus de statuts ». Le député Benoist Apparu s’est dit « convaincu que la suppression de postes » dans l’Éducation nationale « obligera l’institution à s’interroger sur elle-même et à se réformer ». « Seule la baisse des moyens obligera l’institution à bouger », a-t-il ajouté, laissant voir ainsi la fonction proprement disciplinante de la baisse programmée des effectifs. [10] La saignée réalisée dans les effectifs, la réduction de la formation des enseignants nouvellement recrutés, la suppression brutale de 30 000 « assistants de vie scolaire » en juillet 2009, ne pourront en effet que dégrader les conditions d’enseignement. Cette dégradation programmée sera un levier cyniquement employée pour « obliger l’institution à se réformer ».
    Au nom de l’« efficacité », l’école primaire s’est vue imposer de façon très autoritaire de nouvelles méthodes de lecture et de nouveaux programmes « dont la référence est le socle commun des connaissances et des compétences issu de la loi d’orientation d’avril 2005, déclinaison nationale de la politique éducative européenne. Les progrès dans la performance des écoles devront être réalisés avec deux heures de cours en moins par semaine, du fait de la suppression des heures du samedi [11]. Aux maîtres de se débrouiller pour atteindre les objectifs assignés. Il est vrai qu’ils sont désormais strictement encadrés par des prescriptions détaillées en matière de progressions annuelles, spécialement en grammaire.
    En septembre 2008, le ministre annonce brutalement la suppression massive des postes de RASED (Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté) qui sont remplacés par deux heures de soutien individualisé apportés par chaque enseignant [12]. Aux maîtres de se débrouiller pour résoudre par eux-mêmes les problèmes posés par les élèves « en situation d’échec ». La combinaison de deux principes se lit comme à livre ouvert dans cette première série de mesures : l’expertise autoritaire sur le mode taylorien qui fait de l’enseignant un opérateur docile du « bureau des méthodes » ; la « responsabilisation individuelle » des enseignants qui doivent atteindre avec moins de moyens des objectifs qui leur ont été fixés sous peine de sanction.
    Il fallait encore mettre en place un autre dispositif stratégique : les évaluations nationales en CE 1 et CM 2 conçus comme des « outils de pilotage » permettant, comme en d’autres pays, de classer les établissements, mesure nécessaire pour assurer une « compétition loyale » sur le marché de l’école, et d’évaluer les enseignants en mesurant les résultats aux tests obtenus par leurs élèves. Les résistances ont été nombreuses, et les syndicats d’enseignants ont su neutraliser certains des usages les plus immédiatement dangereux en imposant, par exemple, l’anonymat des résultats fournis à l’administration. Toutefois, il est probable qu’une fois ce pas franchi, la « comparaison » entre écoles et entre enseignants sera mise à l’ordre du jour, ce qui permettra de fonder sur des données prétendument objectives « la récompense au mérite » sans laquelle les maîtres n’auraient aucun stimulus les poussant à améliorer les résultats de leurs élèves.
    Il faut remarquer à cet égard combien massive est la présupposition qui structure le mode de gouvernent néolibéral de l’école : les maîtres ne sont supposés agir que sous le motif de l’intéressement matériel et par peur de la sanction hiérarchique. De la même façon, tous les progrès sont attendus de procédures techniques et administratives permettant une prescription plus impérative et une surveillance plus étroite des actes professionnels. Il semble qu’une politique qui reposerait sur la confiance dans les professeurs soit désormais impossible : les valeurs morales et politiques, l’amour du métier, le dévouement professionnel, le goût pour le savoir, une solide formation professionnelle, enfin toutes les manières possibles d’accrocher durablement un désir à un métier, ne sont plus que vaines fantaisies. C’est ainsi que l’on peut mieux comprendre la remise en cause de la formation des maîtres à l’occasion de la « masterisation » du niveau de recrutement. Si la suppression de la seconde année de formation professionnelle de fonctionnaires stagiaires trouvait une partie, sans toute grande, de ses raisons dans les économies de postes (le but étant d’affecter désormais sans préparation les reçus aux concours dans les classes), on a moins vu que cette mesure était conforme à la toute-puissance supposée du dispositif de concurrence et de surveillance : en quoi serait-il donc encore nécessaire d’apprendre un métier si l’on peut piloter des « opérateurs » à l’aide d’instruments managériaux de « proximité », c’est-à-dire en agissant sur les motivations des individus auxquels ces instruments sont appliqués ?
    Pour lire les deux autres chapitres de cet article, cliquez sur l’adresse URL portée en source, ci-après (couleur rouge)
    lundi 25 janvier 2010.
    Source : http://www.skolo.org/spip.php?article1138

  7. curtillat dit :

    Dans mon post en attente et qui a disparu je parlais donc du vent mauvais qui soufflait sur le blog..et je notais que,c'est vrai, il n'y avait pas besoin du quarteron de" moutons noirs " républicains pour que la polémique continue .Un éthologue pourrait nous éclairer sur ces moeurs qu'on trouve dans les hardes. Mais j'expliquais que,paraphrasant un grand Ançêtre,je savais auprès de qui j'allais m'asseoir.Les principes laîcs et républicains m'avaient été plus qu'utiles quand j'enseignais dans des classes oû se trouvaient neuf nationalités .D'oû ma consternation face au fond de l'argumentation des "touche pas à ma burka " L'autisme dont certains (es) font preuve par rapport au combat féministe d'hier et d'aujourd'hui m'est inexpliquable et je le répète une dernière fois . SI les grandes voix d'hier et d'aujourd'hui celles d'ici et d'ailleurs ne les interpellent pas qui saura le faire ?

  8. jean ai marre dit :

    @ 201 4 Aout ce statut d'auto entrepreneur s'adresse à des petites structures. les chiffres d'affaires sont peu élevés.
    inférieur à 80.000€ pour les vendeurs de marchandise
    inférieur à 32.000€ pour les prestataires de service
    et certaines activités ne peuvent pas prendre ce statut.

    Le pb de fond à mon avis c'est de faire croire que l'individualisme, peut prendre le pas sur la collectivité.
    Qu'un individu peut tout seul s'en sortir.

  9. Darthé-Payan dit :

    @ Salut Curtillat

    Tu as le bonjour de mon père Gilles.

    Je ne rajouterai rien au contenu de ton post. Je le partage entièrement.

    Ceux qui font des attaques répétées contre la laïcité républicaine se trompent lourdement. Libre à eux de continuer dans la voie qu'ils ont choisie. Libre à eux d'abandonner le combat d'émancipation des femmes pour la défense d'un voile intégral. Plus ils continuent, plus les ardents républicains du PG et même au delà, marquent des points et en sortent renforcés. JL Mélenchon confirme l'évolution ou plutôt le retour du corpus républicain au sein du PG et diatribes et amalgames n'empècheront pas que cette position s'amplifie et en plus elle est majoritaire. Le congrès de juin, le prouvera amplement.

    Salut et fraternité

    Fabien

    Salut et fraternité

    Fabien

  10. abenmerdealors dit :

    Michel Camux, ça vous dit ?

    Ce type est préfet du Val de Marne. A ce titre il vient de signer l’arrêté de reconduite à la frontière de... deux Haïtiens ! (Source)

    Quelques détails sur le CV de ce grand homme :

    - Auparavant préfet de la Sarthe (département de Fillon...)

    - Ancien chef de cabinet de Sarkozy à l'Intérieur de mai 2002 à janvier 2004...

    - Une maison qu'il connaît particulièrement bien puisqu'il a aussi été chef du bureau du cabinet de Charles Pasqua en 1993 et 1994, et qu'il était chargé de mission auprès de Robert Pandraud quand ce dernier occupait le poste de ministre délégué chargé de la Sécurité lors de la première cohabitation en 1986 et 1987. A cette époque, Michel Camux avait particulièrement travaillé sur les questions d'immigration, notamment « le contrôle de la situation administrative des immigrés », ainsi que sur la construction de centres de rétention administrative.

    Quel talent...

  11. jennifer dit :

    Pulchérie D post 153

    Ta version des faits n'est pas juste: "Sur notre forum, cela a commencé il ya de nombreuses semaines entre jennifer d’une part, et Darthé Payan, son père et Démétrio d’autre part. Brutalement, les noms d’oiseaux ont surgi, sans qu’on puisse savoir qui a commencé.
    Cette dispute s’éternisant à longueurs de « posts », d’autres participants s’en sont mêlés et se sont vus maltraités
    J’ai moi-même tenté de calmer jennifer, qui me semblait raisonnable ; mal m’en a pris".

    Je n'ai jamais dit aucune insulte ni nom d'oiseaux au trio dont tu parles. Je te mets au défi de me le démontrer. J'étais alarmée par la montée de l'islamophobie et je pense qu'une loi sur la burqâ ira dans ce même sens et face à cette stigmatisation incessante de la communauté musulmane j'ai dit qu'on finirait bien par revoir un équivalent de l'étoile jaune. A mon grand étonnement Gilles a dit que je le visais lui, que je disais qu'il voulait une étoile jaune pour les musulmans et comme je parlais de guerres coloniales (Irak Afghanistan) il a dit que je l'accusais de vouloir une 3ème guerre mondiale. Tout cela est sorti de son cerveau. J'ai bien parlé de cela mais je ne l'ai pas accusé, lui. J'ai eu beau expliqu, démentir, il ne m'a jamais crue. Voilà le fin fond de la haine qu'il me voue et que son fils a repris.
    Je n'y peux rien si les gens prennent les choses pour eux. J'explique que ce n'était pas mon intention. Mais je dis mon opinion. Mon opinion est très tranchée certes mais je n'insulte personne et si les gens se sentent insultés, j'en suis désolée mais ce n'est pas ce que je cherche. Je suis alarmée par la situation catastrophique de montée de l'extrême droite en Europe, de l'islamophobie et oui je veux faire tout pour juguler cela. Oui je me suis montrée passionnée sur le blog quand je mets mes arguments et je suis désolée si les gens se sentent visés.

    Quant à toi, figure-toi, que je ne me suis même pas aperçue de t'avoir maltraitée comme tu sembles le sous entendre. Si je l'ai fait c'était dans le feu de l'argumentation sans doute. C'est vrai aussi que je n'ai pas lu tous les posts tant de gens m'interpellaient.

    Je vais te dire une chose: Darthé Pagnan et son père et Demetrio ne sont pas mon objectif dans ce blog. Je n'ai même pas l'impression que tout est centré sur une dispute comme tu le dis entre eux et moi. Eux aimeraient sans doute que cela le soit mais pendant longtemps je n'ai même pas lu leurs posts tant j'étais sûre d'y trouver des insultes. Franchement une dispute avec eux ne m'intéresse pas, mais pas du tout. Ce sont des idées que je défends et je pense que beaucoup de mes posts je les ai adressés à Jean-Luc Mélenchon.

    Tout cela pour dire que ta vision des choses n'est pas la mienne. Oui ils continuent de m'insulter, oui Gilles a une fois proposé que le modérateur me censure (cette histoire d'étoile jaune qu'il n'a pas compris), oui ça gêne tout le monde mais disons que je suis pour faire la paix si guerre il y a vraiment entre nous. Pour moi, non: ils me détestent ok mais moi je ne déteste pas Gilles. Les deux autres je les connais à peine, alors que Gilles oui. Bon tout cela je l'ai déjà écrit mais je vois qu'il faut le réécrire car visiblement tu ne l'as pas lu. Franchement c'est pas un débat intéressant d'avoir à se justifier mille fois, s'excuser si les autres n'ont pas compris etc... Il y a mieux à faire.

  12. jennifer dit :

    post 179

    Merci encore Langue Rouge pour ces encouragements. Vois-tu le débat semble n'être que sur le net car entre nous, on n'a pas envie de s'étriper. Et puis c'est surtout de l'opinion de Jean-Luc Mélenchon dont il s'agit et pas celle du PG. Il a lancé un débat qui va rejaillir sans doute après mais pour l'instant la seule chose de sûr est sa position à lui en tant que Jean-Luc Mélenchon et non celle du PG. Donc oui je suis moins pessimiste. Maintenant il va falloir réfléchir à comment organiser la discussion dans le PG de façon "sereine".

    J'étais hier à la mutualité. Très émue par les témoignages de Carmen Castillo et de son ami poète, et du camarade du GRS. Il faudrait citer Ben Saïd dans ce débat sur le voile. Il a vraiment des positions intéressantes.

  13. jennifer dit :

    post 179 et 182 de 4 août

    Vraiment tu te crois malin 4 août? Toujours les mêmes blagues éculées et sexistes. Je rajoute que sexiste n'est pas une insulte mais une caractérisation exacte.

  14. Pulchérie D dit :

    @ Jennifer (210)
    Je n'ai jamais eu d'idée précise sur les origines de cette querelle. Tout ce que je sais, c'est que je t'ai rejointe dans cet octuor de damnés (si ermler a bien compté) que ces trois amis vouent, pour l'instant, aux gémonies.
    Quelle importance ?
    Moi, je ne m'occupe habituellement que d'apporter des informations, quand il y en a. Je regrette d'avoir appelé au calme, cela déclencha la tempête.
    Essaie de considérer cet orage comme un phénomène informatique virtuel..
    Mais ce n'est pas bon pour Mélenchon que des passants constatent que ce blog n'est pas très unis.
    Je ne répondrai plus au trio, tant qu'ils s'énerveront. Mais cela va se calmer.
    Toute mon amitié de gauche, très sincère.

    Pulchérie

  15. jennifer dit :

    Langue Rouge post 200

    Je ne suis pas sûre que l'islamophobie recule. Oui dans la gauche radicale, les gens sont beaucoup plus conscients. Avant quand on parlait de stigmatisation des musulmans, on n'était pas cru. Maintenant avec l'ampler du phénomène, la gauche ne peut que le voir. Ca oui c'est un progrès et je me dis: c'est pas trop tôt ou peut être est-ce déjà trop tard. Car ce qu'il faut mettre en parallèle c'est la montée incroyable de l'extrème droite en Europe. Ca c'est pour moi le fait fondamental. L'islamophobie fait partie de leurs thèmes favoris. Donc si eux ils croissent partout, dans la population la stigmatisation des musulmans va s'accroître d'autant plus et nous faible gauche radicale, déjà divisée sur des sujets comme la burqâ comment avancerons-nous?

    Il faut débattre, il faut apprendre à débattre même avec nos divergences pour être aux côtés des immigrés dont une grande partie est musulmane, des sans papiers. Il faut défendre leurs droits à avoir leur religion, même si ça déplait au français moyen, à avoir leurs minarets. Bien sûr on doit se battre contre la lapidation et toutes autres pratiques mutilantes. Le voile je ne trouve pas que c'est une pratique mutilante, et je trouve qu'on n'a pas à intervenir là-dedans mais d'autres ne sont pas d'accord. C'est là le gros problème. Comment s'unir en tant que gauche avec ces divergences là qui nous divisent au plus profondément? OK continuer à discuter, dis-tu. Certainement mais comment organiser le débat? Les insultes du blog montrent la difficulté. Moi quand on m'insulte je ne lis plus les posts.

  16. jennifer dit :

    Pulchérie
    Mon amitié aussi, (de gauche aussi bien entendu). Pour comment faire et bien on continue à discuter c'est tout. On essaie de le faire dans le respect. On n'a pas le choix de toute façon.
    Jennifer

  17. claude PG35 dit :

    Le manifeste pour le domaine public promeut l'importance du domaine public au sens le plus large : ce qui n'est pas appropriable ou qui n'est plus couvert par des droits restrictifs, mais aussi les œuvres volontairement partagées et les prérogatives de droits d'usage. Le manifeste est signé par un ensemble de juristes internationaux, d'institutions scientifiques, éducatives et patrimoniales et d'acteurs de l'Internet et de l'innovation. Il fait des propositions essentielles pour la sauvegarde, l'entretien et l'accessibilité du domaine public et pour que l'évolution du cadre réglementaire prenne en compte son rôle premier et essentiel dans une société de la connaissance.

  18. Claude PG35 dit :

    @jean ai marre (170):

    Je suis assez d'accord avec toi surtout sur "l'esprit d'autonomie" et le "développement de l'individualisme"... Cela traduit en fait l'idéologie de l'ordolibéralisme (mais aussi celle du thatchérisme) : l'individu doit subvenir lui-même à tous ses besoins et, au pire s'appuyer sur sa famille et ses proches. En aucun cas, il ne doit compter sur la société (déni de solidarité). Pour wilhelm Ropke ou Alexandre Rustow, "il faut non seulement créer un cadre légal et instiyutionnel compatible avec le libre jeu du mécanisme concurrentiel, mais aussi conduire des politiques de société susceptibles d'impulser des comportements humains conformes aux exigences d'une économie de marché." c'est le sens du mot "social" dans l'expression "économie sociale de marché" théorisée par Alfred Müller-Armack. (F. Denord, A. Schwartz - L'Europe sociale n'aura pas lieu, Raisons d'agir).

    L'auto-entrepeunariat, tout comme le RSA (et auparavant le RMI) font parties de ces politiques dites "sociales" mais qui visent à "impulser des comportements humains" précontraints.

  19. langue-rouge dit :

    @ 4 août post 182

    Au moins une chose est sûre ce n'est pas au nom du féminisme que tu es contre le voile. Sexiste et islamophobe donc. Tu en as d'autres des qualités comme ça ?

  20. 105 lola : comparer Causeur à Fdesouche ou bloc identitaire c'est vraiment n'importe quoi.

    Je t'invite à lire les chroniques de Jérôme Leroy, pas communautariste pour un sou...

    Meilleurs voeux...

  21. Descartes dit :

    @langue-rouge (#200)

    Il fut un temps ou la chère république de certains organisait des cérémonies de dévoilement pour libérer l’indigène femme.

    Et ça, ce n’est rien ! La « chère république » a même eu l’outrecuidance d’imposer l’école obligatoire, et d’envoyer des instituteurs pour faire la classe, même aux filles… l’horreur, quoi. Aucun respect pour les traditions ancestrales des indigènes…

    Certes, la plupart des laïcards ne sont pas racistes. Au pire ils n’en ont que les relents. Evidemment il y en a comme Descartes qui le sont froidement, raisonnablement, implacablement et c’est ceux là qu’il faut combattre de manière résolu pour éviter la gangrène de la gauche radicale.

    Je me permets de te rappeler que le fait de représenter le désaccord politique comme une maladie est un trait caractéristique des régimes fascistes.

    D’une certaine manière la rage des laïcards islamophobes est le signe qu’ils sont en train de perdre des positions. Ils reculent et nous avançons. Tant mieux. Plus ils seront sur le reculoir plus nous serons en mesure de résister aux assauts de Sarkozy.

    C’est quand même drôle d’imaginer le NPA et ses armées de femmes voilées résistant aux « assauts de Sarkozy »… avec des adversaires aussi cohérents, Sarkozy peut dormir sur ses deux oreilles.

  22. Darthé-Payan dit :

    @ des pas perdus

    Merci d'avoir rectifier les choses. C'est salir Causeur que de le comparer à Fdesocuche. Lola dit vraiment n'importe quoi. Causeur est républicain. La tribune de Leroy sur la retraite à 60 ans est excellente et d'une haute tenue de gauche.

    La tribune commentaire que j'ai postée hier qui traitait des propos de JL Mélenchon montre qu'elle rend compte de la position républicaine, laîque et patriote de JL Mélenchon. Que JL Mélenchon soit cela, dérange semble t-il Lola et d'autres et utilise l'amalgame pour dire que Causeur est comparable à des sites xénophobes.

    Et après cela, ils sont surpris que certains se mettent en colère !

    Si Lola se rend sur Voltaire-République, le site que va t-elle en dire ? Des faschos ou des nationalistes ou des islamophobes ? Mot qu'elle sort à tout propos comme Jennifer d'ailleurs. Leur chanson c'est une vieille rengaine !

    Alors que Voltaire république ce sont des républicains, socialistes, jacobins, patriotes et internationalistes ou souverainistes. C'est à dire proches de JL Mélenchon (dont bcq qui signent ou qui rédigent tribune sont membres du PG), proche de Chevènement, proche des gaullistes de gauche, proche de NDA. Les républicains ardents s'y retrouvent.

    Il y a aussi des sites mixtes, étudiants, professeurs, citoyens, salairiés, historiens... qui débattent sur des forums républicains et jacobins notamment celui de l'université robespierriste. C'est sympa, dynamique, fraternel, on défend la république une et indivisible, la laîcité, le socialisme, le jacobinisme, la pensée et l'action de Robespierre mais aussi de St Just et aussi Jaurès. On parle politique, histoire, économie, éducation, culture, littérature, de l'international, de droit, de constitution, de philosophie etc... C'est du forum plein pot et en plus de l'éducation populaire. Et là Lola et d'autres tu les comparerais à quoi ou qui ?

    En croire, qu'ici, il y a en qui on qu'une seule idée, qu'un seul objectif salir ou dénaturer l'idée de république, de laïcité par des amalgames douteux. Cela a commencé en amalgamant et dénaturant ce que disait Gilles, mon père, puis on a volontiers ostraciser la position de JL Mélenchon et puis le reste va de pire en pire sur l'idée de la république. Ils me refont penser au grand capital, à la bourgeoisie, à la hiérarchie religieuse du IXX ème siècle qui traitaient la République de gueuse. Oui à leurs yeux la gueuse est revenue.

    Bien à Toi.

  23. Claude PG35 dit :

    @de passage, plus pour longtemps (180):

    Excellent texte ! Tu as bien raison de rappeler ces quelques évidences et notamment que la politique doit changer le réel et non s'y soumettre.

  24. jennifer dit :

    Pour info, position originale du MRAP. Je n'ai pas compris la différence entre Gérin et Copé telle que décrite dans le texte. Pourquoi Gérin dit que Copé c'est comme un éléphant dans un magasin de porcelaine et qu'il dit la même chose?! Si quelqu'un comprend, merci de m'expliquer la nuance. Voilà donc le communiqué du MRAP

    "L'interdiction de vengeresse et stérile de la burqa fera porter à la société française une lourde responsabilité

    Alors que la Mission parlementaire sur le port du voile intégral - après six mois d'auditions et de débats - ne doit rendre ses préconisations que le 26 janvier, son président, André Gérin - sans doute pour prendre de vitesse le président de l'assemblée nationale, J.F. Copé, et sa proposition de loi - annonce dès aujourd'hui 21 janvier dans Le Figaro que la Mission demandera, dans une proposition de résolution, que le port du voile intégral (burka ou niqab) soit "prohibé sur le territoire de la République". La Mission ne serait pas opposée au principe qu'une Loi vienne ensuite consacrer cette interdiction.

    A. Gérin estime par ailleurs que la démarche du président de l'Assemblée Nationale, visant à interdire le voile intégral dans l'espace public, c'est à dire jusque dans la rue, s'apparente au comportement "d'un éléphant dans un magasin de porcelaine". Si, sur une population de plus de soixante millions d'habitants, et 5 millions de "musulmans potentiels", 1.900 femmes seulement portent le "niqab" en France (comme le rappelle l'Express de ce jour à propos du "Voile de la Discorde"), ces effets d'annonce ont un fort relent de brouillage volontaire. N'a-t-il pourtant pas été déjà clairement affirmé et rappelé que le "voile intégral" n'est pas intrinsèque à l'Islam mais constitue au contraire une tradition culturelle pré-islamique des régions du Moyen-Orient et d'Asie centrale et ne constitue donc pas une obligation religieuse ? Le MRAP tient à rappeler qu'il est hostile au port de la burqa mais qu'il s'oppose à une loi fondée sur un phénomène marginal et dont les effets peuvent être dévastateurs.

    - En ces temps de crise sociale et de chômage de masse dont on sait qu'il s'aggravera considérablement en 2010
    ,- Au lendemain de sondages qui confirment la baisse des opinions favorables à l'égard de Nicolas Sarkozy,
    - A quelques semaines d'élections régionales qui inquiètent le gouvernement,
    - Dans le climat délétère d'un débat nauséabond sur "l'identité nationale" érigé en irrépressible urgence,voici que l'annonce d'une interdiction de la burqa sert opportunément de paravent au lourd passif de la France, non encore apuré, vis à vis des citoyens français et de leurs familles, qui sont historiquement issus des territoires anciennement colonisés par la France. Le racisme, les violences et les inégalités civiques et sociales de l'époque coloniale perdurent aujourd'hui - favorisés par les non-dits et le refus de la mémoire - sous forme de discriminations dans tous les domaines de la vie.

    Certes, le choix par un petit nombre de femmes de porter un voile intégral ne peut être, en tant que tel, le mode le plus approprié d'interpellation de la République. Mais la République se doit de les entendre et de chercher à leur apporter une réponse pertinente. Quant aux femmes qui se voient imposer l'obligation de porter le voile intégral, comment son interdiction pourrait-elle les en libérer ? Que le port de voile intégral soit choisi ou imposer, son interdiction ne fera qu'enfermer davantage ces femmes. Pour le MRAP, en rester à l'interdiction vengeresse et stérile de la "burqa" ferait porter à la société française une lourde responsabilité.--

  25. Darthé-Payan dit :

    @ des pas perdus

    Je reposte mon deuxième paragraphe rectifié notamment la dernière phrase qui dans la première version faisait ocnfusion.

    Mille excuses

    Bien amicalement

    Fabien

    Donc voici le deuxième paragraphe rectifié

    Il y a aussi des sites mixtes, étudiants, professeurs, citoyens, salairiés, historiens… qui débattent sur des forums républicains et jacobins notamment celui de l’université robespierriste. C’est sympa, dynamique, fraternel, on défend la république une et indivisible, la laîcité, le socialisme, le jacobinisme, la pensée et l’action de Robespierre mais aussi de St Just et aussi Jaurès. On parle politique, histoire, économie, éducation, culture, littérature, de l’international, de droit, de constitution, de philosophie etc… C’est du forum plein pot et en plus de l’éducation populaire. Lola et d’autres tu les elle ou lis les compareraient à quoi ou qui ?

  26. jennifer dit :

    Les USA ont déployé 10 000 soldats en Haïti. J'ai du mal à me dire que c'est simplement humanitaire. Quelle belle opportunité pour renverser le processus rouge/rose en Amérique centrale et du Sud! Le Honduras c'est pas un beau succès pour les USA. La résistance s'organise: ils n'ont fait que réveiller le peuple. Mais occuper un pays juste en prétendant les aider pour raisons humanitaires, ça c'est génial pour eux.

  27. ermler dit :

    @ lola (25. 01. 14h 18)

    Merci pour ton post.
    J'ai aimé cette phrase :

    .....pour moi chacun est la tresse compliquée de deux orientations antagonistes: réaction et progrès. Pas plus que moi, Jean-Luc Mélenchon n’est l’incarnation du « progrès humain », Jean-Luc Mélenchon est un autre moi même, et je l’interroge comme je m’interroge.C’est le minimum.

    Jean-Luc Mélenchon " un phare dans la nuit": une plaisanterie disais-tu ?
    Pas tant que ça, je trouve. Pas, évidemment, dans le sens boursoufflé d'une pensée qui "guiderait le monde".
    Mais il y a dans la manière de de Jean-Luc Mélenchon de "dire la politique" quelque chose qui incontestablement "éclaire" !
    Quelque chose que j'ai du mal à analyser mais qui de toute évidence nous sort de la nuit - même avec paillettes et spots - dans la quelle le spectacle du politique nous plonge depuis des décennies. Mélenchon sait sortir de la piéce écrite d'avance par les journalistes qui l'interrogent. Il sait imposer sa propre musique. Il déroute, déstabilise le jeu...et presque à tous les coups... il gagne.
    "Performance", "bagout ", "brillant comédien..., sûrement pas. Les brillants comédiens avec bagout, ça pullule dans le monde politique. Chez lui, c'est autre chose. Une chose qui évidemment n'est pas étrangère aux valeurs qu'il entend incarner... Et qu'il incarne ! Sans complaisance, sans démagogie. Il n'a y pas moins démagogique, moins dogmatique que cet homme de gauche- là !...
    Alors, j'avoue. Il y a quelque chose en moi qui, à chaque fois s'éclaire lorsque je le vois ou l'entend débattre.
    C'est un "artiste" en effet. Mais un vrai; De ceux qui nous éclaire un peu le monde, qui nous donne à chaque fois le sentiment d'être un peu plus intelligent. Chapeau l'artiste !

    Bon j'arrête- là, sinon on va m'accuser de Mélenchonie idolâtre ! Un comble pour moi à qui, hier encore sur ce site, on reprochait de "cracher" sur Jean-Luc Mélenchon ! (Faut dire que son salmigondis laborieux sur la burqa...!) ;-)
    Mais c'est toi, lola, qui parlait de "phare dans la nuit" ? En t'excusant presque. Ne t'excuse pas trop...

    Je reproduis cet autre paragraphe extrait du post que tu m'adressais.
    A méditer pour chacun de nous en ces temps de débat houleux. (Et pas seulement pour D-P, bien sûr !).

    Non pas que je déclare Darthé-Payan réactionnaire mais que je juge bon de clarifier ce qui, à partir d’un voisinage apparent, relève de l’accord véritable y compris sur le plan de la
    « méthode dialectique » à la sauce violente diatribe qui est déjà une façon réactionnaire de « dialectiser ».

    Est-ce un hasard si ces sites sont des montagnes de boue? Voulons-nous leur ressembler?
    L’invitation valait donc et par extension pour nous tous comme pour moi qui ne manque jamais une occasion de verser de l’huile dans mon eau pour mieux faire apparaître comment ces deux éléments se contrarient et s’entredistinguent....

    Sages réflexions pour une "gamine de douze ans" !
    Merci à toi.

  28. Oxymore dit :

    Bonjour,
    Quand on parle d'espérance de vie, il faut préciser laquelle. Pour les retraités il faut parler de l'espérance de vie à 60 ans (EV60). L'espérance de vie à la naissance (EV00) augmente régulièrement en moyenne de 3 mois par ans. Ce gain est essentiellement obtenu sur les jeunes âges (très forte baisse de la mortalité infantile), alors que EV60 n'augmente que de 1 mois par an. Donc, pour la retraite à 60 ans c'est seulement d'un gain de 1 mois par an qu'il faudrait parler....
    Et rien n'est moins sûr que ça continue encore !

  29. Darthé-Payan dit :

    @ Tous

    Le blog de Voltaire république
    http://www.voltaire.republique.over-blog.com

  30. Descartes dit :

    @Jean ai marre (#204)

    En toute objectivité, il n’y a rien qui te permette de dire qu’il y a : » un certain nombre de mécanismes qui ne permettent pas, dans le cas général, d’atteindre des productivités élevées. Or, une structure de production condamnée à une faible productivité n’est pas une structure d’avenir ».

    "En toute objectivité", il y a au contraire plein de choses qui me permettent de dire d'une part "qu'il y a des mécanismes qui ne permettent pas, dans le cas général, d'atteindre des productivités élevées" et d'autre part "qu'une structure de production condamnée à une faible productivité n'est pas une structure d'avenir".

    Prenons la première affirmation. Elle est justifiée d'abord par une constatation empirique: l'immense majorité des expériences coopératives de production n'ont pas atteint des productivités importantes. Les kibbutz israéliens (probablement l'expérience la plus extensive de mouvement coopératif) n'ont pu fonctionner que parce qu'ils étaient soutenus massivement par les dons extérieurs (à travers l'Agence Juive) et par l'Etat. Mais elle est aussi justifiée par le fait qu'on peut décrire deux de ces mécanismes (le "passager clandestin" et la faiblesse des incentifs), ce que j'ai fait dans mon message.

    Prenons maintenant la deuxième affirmation. Là aussi, les exemples historiques sont très nombreux. Et là aussi, on comprend bien le mécanisme: une structure à faible productivité se trouve en compétition avec des structures dont la productivité est plus élevée. Or une structure à productivité élevée peut offrir un niveau de vie supérieur. Et les gens qui préfèrent d'être pauvres et coopérativistes plutôt que riches mais capitalistes existent, certes, mais se trouvent en nombre très réduits.

    Il y aurait donc des mécanismes capitalistes meilleurs que des mécanismes socialistes dans ce cas d’espèce?

    Ca y est, on commence avec les étiquettes... il n'y a pas ici de "mécanismes capitalistes" et des "mécanismes socialistes". Il n'y a que des mécanismes humains. Dès le début de la Révolution cubaine, on a vu s'affronter deux conceptions économiques: l'une qui réclamait l'égalité totale des salaires et considérait que seuls les incentifs moraux étaient légitimes, une autre qui soutenait que sans incentifs matériels (et donc l'inégalité des salaires) l'économie ne pouvait pas marcher. Sous l'impulsion d'Ernesto "Che" Guevara au ministère de l'économie, on a essayé la première option. Ce fut un désastre, et on fut obligé de mettre en œuvre la seconde. Maintenant, dirais-tu que le mécanisme qui fait que sans incentif matériel l'homme ne bosse pas est "capitaliste" ou "socialiste" ?

    Mais les mécanismes, sont des systèmes pensés et mis en place par des hommes.

    La plupart des mécanismes sont découverts à postériori. Ceux qui sont "pensés et mis en place" sont en fait rarissimes. La monnaie est un bon exemple: ce n'est que vers la fin du XVII siècle qu'on commence à comprendre vraiment les mécanismes de la circulation monétaire. A peine quelques millénaires après que les premières monnaies aient fait leur apparition...

    L’essence même d’une SCOP c’est quelle génère des énergies, c’est la symbiose des partenaires à une même appartenance.. La valorisation par sa réussite.

    Oui. Et c'est pourquoi rapidement le système entre en crise. Parce que cette "symbiose" est trop coûteuse socialement et psychologiquement pour se maintenir dans le temps. L'Idée à du pouvoir, c'est entendu. Mais en fin de comptes, c'est la structure économique qui est déterminante, comme dirait Karl...

    Tu parles de passagers clandestins. As tu travaillé en équipe ?

    Toute ma vie professionnelle, et toi ? C'est justement parce que j'ai beaucoup travaillé en équipe que la théorie du "passager clandestin" me semble tout à fait conforme à la réalité.

    La coopération entre salariés est basée sur le respect, sur la confiance, le tire au cul auquel tu fais référence, a vite compris ….

    L'ennui, c'est qu'il ne suffit pas qu'il comprenne. Parce qu'il y a des gens que ça ne dérange pas le moins du monde d'être des "tire au cul" tant que le salaire tombe régulièrement à la fin du mois. Je crois que tu idéalises énormément le travail et les travailleurs...

    C’est ce type de raisonnement étendu et largement galvaudé qui discrédite le militantisme associatif, les fonctionnaires et en l’occurrence les SCOP. Tu rapportes cette réflexion salissante : s‘il fait ça, c’est que ca doit lui rapporter.

    Cela n'a rien de "salissant". C'est tout bêtement le résumé de la condition humaine. Crois-tu vraiment que les "militants associatifs" feraient ce qu'ils font s'ils ne retiraient pas de leur activité un bénéfice (qui peut être matériel, social, ou un simple plaisir). Quant aux fonctionnaires, je ne voudrais pas te vexer mais ils sont payés et soumis à l'autorité hiérarchique de leur chef... combien d'entre eux viendraient travailler tous les jours bénévolement ?

    Quand l'archange dit à Adam "tu gagneras le pain à la sueur de ton front", c'était bien une malédiction, pas un cadeau. Si les travailleurs vont tous les jours à l'usine, c'est bien que cela "leur rapporte". Ils n'iraient pas s'il n'y avait pas un salaire à la clé. Maintenant, s'ils pouvaient gagner le même salaire en tirant au flanc... crois tu qu'ils se généraient ? Que ferais-tu à leur place ? Pourquoi en irait-il différemment des salariés d'une SCOP ?

    Oui, il y a des professions qui sont des vocations. Je veux bien croire qu'un chef d'orchestre continuerait à travailler même sans salaire. Mais ces professions sont, somme toute, fort rares. Personne n'irait faire l'éboueur bénévole.

    Lorsque tu viens sur ce blog, tu est payé ?

    Bien entendu, et fort cher. Chaque Lundi Nicolas compte les messages que j'ai pu écrire et me remet mon chèque. Tu n'as pas lu les posts de Pulchérie ?

    « Les principes coopératifs réduisent radicalement les moyens de pression que les coopérateurs peuvent exercer sur l’un de leur nombre. En d’autres termes, si un coopérateur travaille peu et mal, quels sont les recours de la collectivité ? Sauf dans une coopérative qui aurait sur ses membres un pouvoir de sanction (ce qui n’est pas évident dans notre ordre juridique), il est difficile de faire quoi que ce soit. Les coopératives de production se trainent souvent ce genre de boulet. » Ce type de pensée, de raisonnement, ce procès d’intention est insoutenable.

    J'ai l'impression que tu ne sais pas très bien ce qu'est un "procès d'intention". Dans mon commentaire il n'y a aucun "procès d'intention" puisque je n'attribue à personne l'intention de faire quoi que ce soit. Je me contente de décrire une situation que n'importe qui qui ait eu à gérer une collectivité connaît.

    En quoi un salarié de la fonction publique est différent du salarié du privé ?
    Un salarié d ‘EDF nationalisée est moins productif qu’un salarié du secteur privé ?

    Bien sur que non. Mais un "salarié d'EDF", contrairement à une mythologie très répandue, ne fait pas ce qu'il veut: il est soumis à sa hiérarchie, et s'il ne fait pas correctement son boulot il est sanctionné. Et s'il est plus difficile à virer qu'un salarié du privé, les responsables hiérarchiques disposent d'une panoplie d'instruments disciplinaires formels et informels. J'ajoute qu'à ma connaissance EDF ne pratique pas encore l'égalité salariale. Tu crois vraiment que les "salariés d'EDF" travaillent seulement par amour du travail ?

    Je suis navré, de te dire que ton raisonnement, je le taxe de stérile, sclérosé, et diffamatoire envers les militants coopératifs.

    Rien à foutre. Je n'ai jamais eu trop de respect pour les dogmes. Je constate simplement que tu sembles capable de "taxer" mon raisonnement, mais pas de le réfuter avec des arguments.

    Un citoyen de Gauche qui croit aux hommes.

    Ah... si c'est une croyance... les questions de foi, ça se discute pas.

  31. jennifer dit :

    Post 209
    Alors que si on veut aider les haïtiens notre gouvernement devrait arrêter les expulsions de tous les haïtiens immédiatement. Quelle honte d'expulser des gens en Haïti à l'heure actuelle. On parle par ailleurs d'adopter des enfants haïtiens et en même temps on expulse des haïtiens! Incroyable!

  32. Darthé-Payan dit :

    @ Tous

    Encore un site très utile. Le portail républicain dont voici le lien ci-après.

    http://www.netvibes.com/portail-republicain#REVUES%2C_SITES_D'OPINIONS

  33. jennifer dit :

    La phrase de Langue Rouge (post 201)

    Ceux qui ne se découvrent féministes qu’à la seule vue des femmes voilées sonne si profondément juste quand sur ce blog ceux qui sont tellement pour l'interdiction de la burqâ ne se gênent pas pour faire des remarques sexistes dignes du café du coin.

  34. ermler dit :

    @ descartes (196)

    Alors comme ça toi aussi tu commences à trouver que certains hommes « de droite » sont « respectables », des « authentiques républicains », et surtout, qu’ils sont bien plus proches de toi que certains hommes « de gauche » ?

    Non. Je ne "commence" pas. J'ai fait cette constatation depuis longtemps.
    Je te dirais bien aussi que je me sens plus proche de Besancenot que de Aubry, mais j'aurais trop peur de perturber ta gille de lecture et ton sens aigu de la logique.

    Depuis le temps que je te dis que la gauche radicale n'est plus sectaire, plus dogmatique ! D'ailleurs, elle n'a pas le choix, si elle veut enfin faire bouger les lignes dans ce pays.
    Descartes, aujourd'hui, les seuls vrais "dogmatiques" se sont les libéraux ! les chantres du "capitalisme indépassable".Finiras-tu un jour par comprendre ça, au lieu de rester figer sur tes vieux schémas ?

    Et puis je te laisse méditer cette belle phrase écrite par lola (Autre adepte de la gauche radicale "dogmatique").

    …..pour moi chacun est la tresse compliquée de deux orientations antagonistes: réaction et progrès. Pas plus que moi, Jean-Luc Mélenchon n’est l’incarnation du « progrès humain », Jean-Luc Mélenchon est un autre moi même, et je l’interroge comme je m’interroge.C’est le minimum.

  35. bastille dit :

    Waouou ! Une femme voilée sur la liste NPA PACA ! Le must ! Le Pen, Sarkozy, Bayrou n’ont qu’à bien se tenir, la révolution est en marche ! C’est Cohn-Bendit qui va en mourir de rage, lui qui aime tant l’expression religieuse à l’école publique, va-t-il demander à Duflot de revêtir la burqa ?
    C’est cela l’émancipation de l’humanité vue par ce parti ?

  36. Darthé-Payan dit :

    @Modérateur

    Désolé, j'ai rajouté un tiré haut de trop dans mon pseudo.

    Mille excuses et bien amicalement à toi

    @ Bastille

    Je te reposte mon commentaire

    Attention bastille tu vas te faire traiter d’islamophobe par Jennifer, lola et Ermler.

    Attention à la volée de bois vert

  37. Reykj-on-Thames dit :

    Mr le Chef cuisinier Mélenchon

    N’aimant pas gaspillé la nourriture, je suis donc revenue finir ce repas que vous nous avez gentiment servi.

    Je dois avouer toutefois que j’ai trouvé le sujet quelque peu indigeste, et en plus il manque des ingrédients. En effet, Mr le député européen, comment pouvez-vous disserter sur le sujet des retraites sans le placer dans le contexte de l’UE.
    Que faîtes-vous de la libre circulation des ressources humaines ? Ne savez-vous pas que ces ressources humaines peuvent être amenées à travailler dans plusieurs pays européens ? Est-il par conséquent normal qu’elles soient soumises à divers régimes de retraite, plus ou moins avantageux selon les pays, avec des taux de cotisation variables pendant que des fonctionnaires et députés européens bénéficient des mêmes privilèges quelque soit leur pays d’origine ?

    Je me permets donc de vous reposer ces questions demeurées sans réponse :

    1 – Ne vous paraît-il pas indispensable et urgent de mettre en place un régime de retraite et de sécurité sociale ainsi qu’ un système d’imposition spécifiques aux travailleurs migrants européens ?

    2 – Les travailleurs migrants français de GB ne pourront voter ni en GB ni en France au printemps 2010, à moins qu’ils votent dans la commune où résident leurs parents ou celle où ils possèdent une résidence secondaire.
    N’y a-t-il pas une régression en matière des droits fondamentaux notamment pour les femmes qui, il faut le rappeler, n’ont définitivement acquis le droit de vote sans limitation qu’en 1944 pour la France et 1938 pour la GB. Qui plus est au bout de 15 années passées à l’étranger, Français et Anglais se voient retirer leur droit de vote.
    Pourtant, un travailleur migrant de l’UE n’est pas un travailleur étranger que je sache. Mais depuis 1993, ni les syndicats, ni des organisations comme la Halde, ni des institutions comme le Conseil de l’Europe n’ont dénoncé cette inégalité de droit et l’exploitation des travailleurs migrants européens.
    Quand Gordon Brown a déclaré à plusieurs reprises que les emplois en GB seraient attribués en priorité aux Britanniques, est-ce que la Commission et le Parlement européens ou les diverses organisations censées veiller à la non discrimination ont dénoncé ses propos dans les médias européens ? Pas que je sache.
    Quelles actions vont donc prendre Barroso, la Commission et les parlementaires européens pour satisfaire à la fois le droit légitime des nationaux à un emploi dans leur pays et le respect des directives européennes concernant les travailleurs migrants européens ? Qu’est-ce qui a été prévu dans les Traités de Maastricht, de Nice et de Lisbonne eu égard à cette situation ?

    En ce qui concerne le Conseil de l’Europe, qui audite ses membres et ses actions, qui s’assure que cette institution fait correctement son travail, à qui rendent-ils des comptes ? Parce que je suis très étonnée de l’absence d’intérêt de ce Conseil pour certaines situations en Europe et de son intervention très tardive sur la gestion de cette prétendue pandémie de grippe.

    Pour conclure sur les retraites, cela ne me paraît pas être une priorité actuellement : les retraités perçoivent une retraite et les actifs et chômeurs paient des cotisations. L’urgence c’est de savoir comment on va pouvoir vivre décemment et non survivre jusqu’à la retraite. Sans un nombre suffisant d’emplois pour la population en âge de travailler, les retraites et les allocations des inactifs sont compromises.
    Je me suis aussi dit que si on travaillait à temps partiel ou ¾ de temps une grande partie de notre vie et au-delà de 60 ans, cela permettrait sûrement de se rapprocher du plein emploi, on serait plus nombreux à cotiser et plus longtemps.
    Par ailleurs, pour obtenir la retraite, on doit travailler un certain nombre d’années mais il y a inégalité ensuite car la durée de vie diffère, certains deviennent centenaires alors que d’autres profitent peu de leur retraite, pourtant ils ont tous cotisés pendant un même nombre d’années. Ou pire, on risque de trépasser avant d’atteindre l’âge de la retraite si bien que l’on a cotisé inutilement…
    Vous devriez vous pencher sur ce sujet de façon à trouver une solution pour réduire cette inégalité.

    LES PIPOL DE LA POPOL (2)

    Il me semble que sur ce blog appelé curieusement "Décontaminons", ce serait plutôt le banquet des copains d’abord...

    Votre référence à Astérix en voyage en Nouvelle Calédonie m’a inspiré une petite devinette vraiment très, très facile : quel est le point commun entre le dernier vote des Martiniquais et des Guyanais et celui des Irlandais sur le Traité de Lisbonne ?

    Quelle tristesse cependant pour Dame Taubira (une de vos copines ?) qui a vu ses espoirs de pouvoir personnel renforcé emportés par un massif non à une plus grande autonomie. Dame Taubira va t-elle s'en remettre, pourra t-elle un jour se sentir sur le même pied d’égalité que son voisin Lula ?

    Enfin, quand Domota chante « La Guadeloupe est à nous… »., les citoyens européens peuvent s’écrier « Le gaspillage en Guadeloupe, c’est nous qui payons… »

    €24m de fonds structurels pour des travaux de rénovation dans l’hotellerie en Guadeloupe, comprenant entre autres la construction de piscines.
    €24m to tropical paradise
    €24m of EU funding was made available over a period of seven years for hotels on the French Caribbean island of Guadaloupe, to be used in renovation and improvement work, including the construction of swimming pools46.

    http://www.openeurope.org.uk/research/top100waste.pdf

    http://www.guadeloupe.pref.gouv.fr/sections/fichiers/fonds_europeens/partie2_DOMO-_Fiches_actions.pdf/downloadFile/file/partie2_DOMO-_Fiches_actions.pdf?nocache=1220883285.43
    (curieusement le contenu de cette page n’est plus accessible)

    Vous parlez aussi encore de votre pote Benoît, le petit rapporteur du parti des socialo-imposteurs mais lui avez-vous demandé s’il avait la formation et/ou l’expérience sur le sujet qu’il enseigne dans une université parisienne, à savoir les organisations internationales ?
    http://www.lepost.fr/article/2009/10/20/1750740_benoit-hamon-le-jean-sarkozy-de-l-universite-paris-8.html

    Et aussi cette vieille info concernant un autre socialo-imposteur, le président PS du Conseil général du Nord, la région de Martine A., info parue en octobre 2009 :
    http://lci.tf1.fr/politique/2009-10/la-nomination-du-fils-du-president-ps-du-conseil-general-annulee-5518583.html
    "La justice a cassé jeudi cette nomination à la direction des affaires juridiques du département car il n'avait pas passé de concours de la fonction publique."

    Et Dame Martine qui se voit déjà en haut de l’affiche, a t-elle bourré les urnes, oui ou non ? Si c’est oui, je suggère que la France l’échange contre une figure politique persécutée en Iran ou Afghanistan (une qui rêve d’enlever sa burkha, bien sûr)

    http://lci.tf1.fr/politique/2009-09/le-brulot-qui-accuse-aubry-de-bourrage-d-urnes-4886070.html

    Si l’on n’obtient pas de réponse, on va devoir demander à l’UMP de mettre en place une commission d’enquête. En effet, selon Le Monde du 22/12/09 :

    « …L’aide publique assure plus de 40% des recettes des partis… » « …au-delà de l’aide publique budgétaire, l’Etat finance indirectement la vie politique par le biais de l’avantage fiscal de 66% des versements accordé aux donateurs et cotisants. Cette dépense fiscale représente selon la commission [Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques] entre la moitié et les deux tiers de l’aide publique directe. »

    Cette aide publique directe et indirecte justifie qu’il y ait une enquête au sein du parti des socialo-imposteurs avant les élections de 2010.
    Enfin, Martine A. ne nous a toujours pas dit, comme promis, de nous faire part de ses sentiments après la lecture de l’ouvrage littéraire d’un certain Frédéric.

    Il paraît enfin que vous comprenez la souffrance de votre copine Rachida au Parlement européen. Elle n’a pas l’air de comprendre qu’il y a une séparation des 2 pouvoirs (Conseil européen et Parlement européen), que les rôles de leurs membres respectifs diffèrent. Elle est au PE en qualité de représentante des citoyens et non du gouvernement. Voir en effet sa réponse quand on lui demandait comment elle percevait le Parlement européen

    Extrait de l’article :
    http://fr.euronews.net/2009/07/14/un-parlement-europeen-amplement-renouvele-et-plus-feminin/

    “Le Parlement européen n’est pas pour moi une inconnue. Je l’ai connu en tant que magistrat et je l’ai connu également lors de la présidence française de l’Union européenne, parce que c‘était indispensable. Et c’est nécessaire d‘être présent au Parlement européen lorsque vous êtes ministre et que vous portez des sujets aussi importants que la justice et la sécurité. Donc, le Parlement européen, j’en connaissais le fonctionnement et les enjeux. Alors maintenant, comme député européen, je passe simplement de l’autre côté, et c’est une autre rôle mais avec les mêmes convictions et les mêmes valeurs que lorsque j‘étais ministre de la Justice.”

    Alors comment se fait-il qu’elle ait autant de mal à s’adapter ?

    http://lci.tf1.fr/monde/institutions/2009-09/le-dur-apprentissage-de-rachida-dati-au-parlement-4907556.html

    Moi, voyez-vous, je ne suis pas comme Dati, la politique européenne ça ne me fait pas rire du tout. Si elle s’ennuie au PE, eh bien la prochaine fois que vous la croisez, conseillez lui de démissionner. De toute façon, elle ne connaît pas l’Europe et ne comprend rien aux institutions européennes quoi qu’elle en dise.

    Concernant votre ami Vincent le philosophe avec qui vous avez eu récemment une conversation sur les quais, conversation dont vous refusez de nous révéler la teneur, je reviendrais parler de ses interventions dans les médias un autre jour de la semaine car je ne veux pas vous gaver.

    Voyez-vous je trouve les mets que nous servent les politiques de plus en plus écoeurants (sens français de France, pas sens donné au Québec) et en plus, j’ai l’impression que la cuisine politique est de plus en plus source « d’intoxications alimentaires ». Cependant votre présentation du menu (un peu trop copieux encore) était cette fois plus alléchante. C’est bien Chef, continuez !

  38. ermler dit :

    @ darthé-payan. (206)

    Je sais. La "gourmandise" est l'un des sept péchés capitaux.
    Mais seulement pour les curés !
    Pas pour les républicains !

  39. ermler dit :

    @ tous

    Comme vous savez, je suis un peu le statisticien du blog.
    Alors comptons bien :
    - D'un côté le noyau "républicain jacobin pur et dur". Ils sont quatre : Gilles, démétrio, darthé-payan et désormais le citoyen curtillat andré.
    - De l'autre côté, les enragés de la burqa communautaristes : Ils sont huit. Principalement : jennifer, miléna, lola, dorant, ermler auxquels ont a adjoint récemment et par assimilation arbitraire : Pulchéris D, Pierre L et andré assiétoi.

    Les quatre premiers ont vocation à jouer le Comité de Salut de Public
    Les huit autres pourraient bien, un jour, faire tous ensemble une petite balade en charrette.

    Entre ces deux groupes, la Plaine, le Marais du blog. Ensemble hétéroclite de militants sérieux mais discrets, de sympathisants de passage et de petits plaisantins pratiquant un humour plus ou moins malicieux, mais où peuvent encore se dissimuler quelques "enragés" en embuscade.

    Hors de l'assemblé, les sans culottes du NPA, bandes d'exagérés déjà excommuniés depuis qu'ils ils ont élus dans leurs sections fractionnaires une citoyenne en burqa ! Pour ceux-là, la messe est dite.

    Bon rassurez-vous ! Ce n'est qu'une fiction ! ces "groupes", ces" fractions" n'existent que dans l'imaginaire de messieurs Curtillat, darthé- Payan, gilles et démétrio. Ce scénario paranoîaque est l'oeuvre exclusive de ces quatre messieurs-là et de personne d'autre !

    Alors, moi, ermler, en mon nom propre seulement, je leur déclare ceci :
    Messieurs Curtillat et compagnies,
    Je ne suis pas venu sur ce blog pour me faire classer dans une "catégorie" !
    Tout le message du PG et du Front de gauche est de rassembler la gauche anti-libérale et non de la diviser en fractions fictives.
    Je ne suis pas venu débattre ici pour qu'on me colle des étiquettes du type "propagandiste de la burqa" ou autre "communautariste", ce que je ne suis pas d'avantage que vous n'êtes "islamophobes" !. J'ai juste une autre conception que vous du "vivre ensemble'républicain. C'est tout. Si vous n'êtes pas capable de respecter ma vision de la république comme moi je suis prêt à respecter la vôtre, c'est que vous n'êtes pas républicains.
    Je vous serais gré, pour la sérénité des débats, de cesser de pratiquer ce petit jeu ridicule de jacobins de carnaval, qui fait honte à l'ensemble de ce blog, jusqu'à vous attirer des railleries que la sincérité de votre engagement ne mérite probablement pas.
    Oui le PG a raison de vouloir être un parti creuset. Mais avec des citoyens de votre genre, ça va pas être du gâteau !

    Salutations républicaines, socialistes et un peu... libertaires !

  40. abenmerdealors dit :

    Nicolas Sarkozy : « Je sais que le chômage va reculer »

    C'est sur avec 1 million en fin de droit radiés, ca va baisser...

  41. abenmerdealors dit :

    Nico lasse Sarkozy :"
    "le problème des retraites sera réglé dans le courant de l'été... euh avant la fin de l'année"
    Nous voilà prévenus : le truc passera en juillet/août comme dab'...

  42. abenmerdealors dit :

    Parmi les 11 du "panel" TF1, l'auto-entrepreneuse : une fan à Fillon

    http://img113.yfrog.com/i/x00.png/

    http://1.bp.blogspot.com/_AnDxgh3W_KA/SzH2HL8RHNI/AAAAAAAAAEw/vZqXaVkgD-...

  43. abenmerdealors dit :

    La dame en question, résumons :

    - Ne gagne pas d'argent
    - Investit son argent personnel
    - Ne compte pas ses heures
    - (et elle n'aura aucun droit au chômage si ça s'arrête)

    et Sarko lui, il trouve ça génial ("elle est sympathique, elle y arrivera"). C'est ça l'avenir, créez votre auto-entreprise, vous serez du côté des winners ! Même si la plupart de ces "auto-entreprises" ne dégagent pas de chiffre d'affaire (rapport récent).

  44. abenmerdealors dit :

    Nico lasse a affirmé que l'on peut envisager de « titulariser progressivement » les agents contractuels de la fonction publique.

    Or, les contractuels peuvent effectivement être titularisés MAIS ils doivent justifier de 6 ans de travail sans interruption dans la fonction publique. Mais tous les contractuels de la fonction publique d'état signent des contrats de 10 mois, de septembre à juin (et une interruption de 2 mois). Donc, avec la loi actuelle, ils ne peuvent pas être titularisés...

  45. abenmerdealors dit :

    Le Présiment justifie le bouclier fiscal par l'exemple allemand...mais quel escroc...il nous l'a déjà faite!

    Le bouclier fiscal n'existe pas en Allemagne...

  46. abenmerdealors dit :

    Nico lasse :

    "Pour trouver du travail il faut relancer la croissance
    pour relancer la croissance il faut mettre les français au travail..
    ."

    parce que, vous savez, Mame Chameau : "c'est la faute des 35 heures"

  47. abenmerdealors dit :

    Et la Ferrari qui tente de se la jouer incisive se fait remballer d'entrée : le Sarkon, doucereux lui demande si elle informe ses télespectateurs de son propre salaire... Faut dire que Ferrari avec son revenu d'environ 1 million est mal placée pour critiquer le 1.6 million d'un proglio...

  48. abenmerdealors dit :

    En ce qui concerne Proglio, la raison pour laquelle il veut absolument garder la double casquette, c'est qu'à son départ à la retraite de Véolia, il toucherait 13 millions d'euros, mais SEULEMENT s'il est membre du personnel à ce moment là....

    C'est la raison pour laquelle notre enfumeur nous rassure :il ne gardera cette double casquette que quelques mois...Sans nous préciser que ce sera le temps pour ledit proglio d'arriver à 60 ans, l'âge de la retraite, et de palper les 13 briques !

  49. abenmerdealors dit :

    Pour le reste :

    A la caissiére de grande surface, solution : heures sup à gogo

    A ceux au chômage : auto-entreprenage

    Au syndicaliste : pas de retour à l'URSS

    Au retraité : s'il a une faible retraite c'est parce qu'il n'a pas assez cotisé (ça sera pareil pour ceux qui font des HS non fiscalisées, mais chuuuut) mais grâce à notre super présiment, il va pouvoir continuer à travailler histoire de toucher 400 euros de plus. Il a 68 ans. Va au boulot en scooter, à 80Km. 80Km le matin et 80Km le soir... Et on voit qu'il est fatigué. Mais ça dérange pas le présiment : il va pouvoir cumuler emploi+retraite grâce à sa réforme... Elle est pas belle la vie ? Merci qui ?

  50. André Assiétoi dit :

    Ce soir on a pu voir Sarkozy s'appuyer sur les syndicats pour voler au secours du cumulard Proglio.
    Rien d'étonnant lorsqu'on connait les relations troubles que certains élus - y compris de gauche - et syndicats entretiennent avec des sociétés comme Véolia :
    http://seaus.free.fr/spip.php?article101

    Dans le même ordre d'idées, me souviens bien qu'au moment où la CGT et le PCF dénonçaient l'ouverture du capital d'EDF on trouvait de pleine pages de pub dans l'Huma pour nous faire acheter des actions.


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