01fév 10
J’ étais au meeting de Montpellier organisé par notre liste d’union de l’autre gauche! Grosse affaire ! La presse annonce 3000 participants, les organisateurs 3500. De toute façon c’est le plus grand meeting jamais réalisé pour une élection régionale dans ce quartier de France. La veille et le jour même nous étions saturés d’informations à propos de la grande manœuvre de la rue de Solferino contre Frèche. Il aura fallu passer la journée à répondre à une apparence de situation, « le PS sauve son âme plutôt qu’une région », alors même que nous en connaissions tous le dessous des cartes, lequel n’a rien à voir avec les versions officielles rabâchées jusqu'à la nausée comme d’habitude. Qu’il s’agisse des apparences, ou des coups tordus de cette partie, tout est absurde! Et cela suffit à signaler un grand non dit. Je vais donner mon avis. Pour le reste, ne boudons pas notre satisfaction cependant. Cette histoire avec Frèche est pain béni (ça c’est catholique), pour notre liste d’union de toute l’autre gauche «à gauche maintenant», en Languedoc Roussillon et notre premier de cordée sur place René Revol. Car Il faut bien voir le tableau tel qu’il se présente, vu de notre balcon qui n’est pas celui de l’agitation autour du sempiternel thème des abus de langage du Néron de Septimanie. Pour nous cette région est l’épicentre de la recomposition de la gauche, notre laboratoire, notre matière première à penser.
Nous y travaillons, sur cette carte du Languedoc Roussillon, depuis des semaines, des mois, et de bien des façons depuis des années. Jusque là nous avions bien avancé et réuni deux conditions essentielles au succès de notre stratégie. Voyez plutôt ! Union de toute l’autre gauche, accord préalable avec les Verts pour le deuxième tour. La scission du parti socialiste autour d’Hélène Mandroux ajoute un ingrédient décisif qui fait du secteur un cas d’école quasi chimiquement pur. En Languedoc-Roussillon la lutte pour arracher l’hégémonie à gauche à l’organisation traditionnelle de la social démocratie décomposée est bien avancée ! En vain m’objecte-t-on que le cas serait spécial du fait des frasques de Georges Frèche ! Erreur. D’abord parce que Frèche est bien moins atypique qu’il y parait dans le petit monde des potentats socialistes. Ce qui lui est reproché est de la petite bière par rapport aux flots des horreurs qu’il dit à haute voix et que les autres pensent tout bas. Mais ensuite il faut savoir utiliser un cas particulier au nom de principes généraux ! Pour moi, une action politique qui se propose de faire bouger les lignes se nourrit exclusivement de cas spéciaux. Nulle part et jamais, les évènements novateurs n’avancent en ligne droite et sur mer calme. La nouveauté se nourrit des incidents et failles qui lui permettent de se propager dans le champ politique. Pour ce que j’ai à faire avec mes amis, c’est l’occasion qui fait le larron, vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept. Le tableau du Languedoc Roussillon, à gauche, cristallise tout ce dont nous avons besoin pour atteindre notre but. Je le sais depuis le début. A la direction du Parti de gauche nous savons qu’il y a deux failles visibles dans le tableau politique que domine le Parti Socialiste : le Languedoc Roussillon et l’Auvergne. Sous ces deux failles un abondant gisement d’énergie bouillonne. Des éruptions ont commencé aux deux endroits. En Languedoc, le forage est bien avancé. Les outils sont en place.
L’EPICENTRE DE LA RECOMPOSITION DE LA GAUCHE
Quels outils ? D’une part l’union de toute l’autre gauche qui permet de proposer un projet qui ne soit pas immédiatement discréditée par l’éparpillement des forces qui le portent.. Deuxièmement nous avons un accord «préalable» avec les Verts pour le deuxième tour. Quoiqu’il arrive nous fusionnerons nos listes. Celui des deux qui sera arrivé en tête du premier tour mènera la liste alors fusionnée. Dès lors, le tandem que nous formerons peut dominer le second tour de l’élection. Revol ou Roumégas, unis peuvent battre Frèche puisque les deux blocs sont a quasi égalité dans les sondages. La compétition pour le nouveau leadership face au PS est donc en place. La dessus arrive l’affaire Frèche –Mandroux. En Languedoc, la scission du PS est certes un fait local. Mais les condiments qui l’ont provoqué ne le sont pas et la dynamique interne de cette scission lui donne une pente sur la gauche qui est exactement celle que nos cherchons à obtenir pour disloquer la domination social libérale dans le PS. Au cas particulier, c’est la cerise sur le gâteau dans notre dispositif local. La sortie de Mandroux et de ceux qui la suivront va affaiblir le camp Frèche au point de le faire passer derrière le total du bloc Revol-Roumegas. Si elle présente une liste socialiste, au deuxième tour elle s’intégrera dans notre dispositif. Sa liste fusionnera avec les nôtres. Cela augmentera nos chances de battre à la fois Frèche et la droite. Et si tout cela se fait la contagion est garantie en vue des prochaines élections locales. Cela fait sans doute beaucoup de «si». C’est vrai. Mais un chemin existe. Un chemin de crête certes. Mais il est là. Il est possible de faire jouer l’autre gauche dans la cour des grands qui peut participer a la formation d’une nouvelle majorité électorale de gauche ! C’est pourquoi j’ai dit que cette région est dorénavant l’épicentre de la recomposition de la gauche.
UN ATOUT ESSENTIEL
J’entre dans le détail. D’abord l’union de toute l’autre gauche. L’épisode de l’absence personnelle d’Olivier Besancenot au meeting de Montpellier n’a rien changé à cette donne. Sur place la jonction est faite et rien ne l’ébranle désormais car elle a été préparée avec soin et formée sur des bases claires. L’oratrice qui a tenu le rôle d’Olivier Besancenot, Myriam Martin est une dirigeante du NPA qui n’a pas la réputation d’être une tendre à l’égard de l’union avec le Front de Gauche. Mais son discours fut parfaitement solidaire et de surcroit très efficace en argumentation sur le fond des programmes. Cette union de toute l’autre gauche c’était l’objectif général. Certes nous n’y sommes pas parvenus nationalement. Mais dans le Languedoc-Roussillon c’est dorénavant la réalité. Sa force propulsive lui vient également de la longue histoire qui, depuis le référendum de 2005, va de réunions monstres en meetings de masse ! Celui de Montpellier, ce 29 janvier n’a pas démenti la tradition. 3500 personnes ! C’est le plus important meeting jamais réuni pour une élection régionale ! Cette alliance est ancrée dans le paysage mieux que bien des coalitions électorales ordinaires dans la mesure où s’y impliquent des centaines de syndicalistes et associatifs de toutes sortes, en plus d’un grand nombre d’élus locaux. Je le mentionne pour faire comprendre ce qu’est une force électorale de ce style qui va sa vie avec une légitimité qui est un trait mal connu des zones où nous sommes peu nombreux. Cette méconnaissance je la vois aussi là où « la société civile », comme en région parisienne, est extrêmement diluée et où l’action politique est assez largement déconnectée de ses assises sociales du fait de l’organisation du territoire, de l’éclatement des lieux de vie et de travail.
L’accord préalable avec les Verts
Comme on s’est gaussé de moi! Vous vous souvenez? Quand je me suis adressé aux Verts dans le débat avec Cohn Bendit, en parlant sur ce thème à France Inter? Ma thèse de « l’accord préalable avec les Verts" avant le deuxième tour aurait même brouillé l’image du PG selon un gros titre psalmodiant de l’«Huma dimanche » qui illustrait cette fine appréciation d’une photo de votre serviteur avec l’air piteux du gosse pris en faute ! Quelle intelligence des situations ! Je n’y reviens pas. Ce qui se passe en Languedoc est la démonstration concrète de ce que je veux dire et faire. Des intégristes, pourtant souvent fins observateurs, m’ont fait le reproche de préparer de cette façon une nouvelle centralité politique, celle des Verts, remplaçant celle du PS. La centralité des écologistes ? Nous en serions l’appoint ? Et de souligner que les Verts sont dans Europe Ecologie, Europe Ecologie est lié au centre et donc…. suivez mon regard ! Ha ! Ha ! Jamais un socialiste ne peut être guéri de sa pente vers la trahison ! Cette façon de voir méconnait absolument l’effet du mouvement dans la sphère politique. Supposons que cela se fasse comme on le raconte à cet instant. Qui ne voit pas ce que signifierait la fin du «vote utile», qui est aujourd’hui garanti au PS par le fait que tout le monde se dit qu’il est le parti qui sera présent au deuxième tour ? Ce serait un tremblement de terre à gauche. Le parti socialiste serait obligé de revoir de fond en comble son dispositif et surtout sa doctrine et son programme pour reconquérir sa place ! Je doute que cette révision le mène vers le centre et la droite ! Ce sera plutôt tout le contraire ! Premier avantage ! Deuxième avantage : il n’est pas vrai que l’arrivée des Verts en première ligne doit être marquée d’un signe égal avec celle du PS. Sur le plan des thèmes à l’ordre du jour et de la prise en compte de la crise écologique ce n’est pas vrai du tout ! On peut au contraire parler d’une bifurcation de l’espace idéologique de la gauche. Nous l’avons engagé pour notre part. Non par calcul électoral mais parce qu’il est évident que le socialisme du nouveau siècle doit s’ancrer dans l’intérêt général humain tel que l’écologie politique le montre. Pour ma part j’estime que la bonne synthèse idéologique entre les traditions et les approches qui composent l’idéal de gauche est celle que veut porter le Parti de Gauche avec son tryptique « Ecologie, Socialisme, République ». Je crois que nous serions mieux placés avec le Font de gauche pour porter la réorientation de la gauche. Et d’ailleurs nous y travaillons. Notre candidature à ce rôle est active. Pour autant nous ne sommes pas une secte avant gardiste. Nous nous appuyons sur toutes les situations et toutes les forces qui font avancer les idées et le mouvement du côté du but. Nous ne tirerons donc pas dans le dos des Verts parce que nous ne sommes pas d’accord sur un certains nombre affligeants de leurs choix. Au contraire en se montrant partenaires loyaux quoique intransigeant sur le fond des programmes nous gagnerons ces galons d’estime et de respect qui nous permettront de passer en tête des l’attelage dans l’esprit des électeurs de gauche.
Solferino se réveille
L’indignation de Solferino sent le prétexte. La phrase de Frèche date de décembre. Elle a été publiée à l’époque dans le « Midi Libre ». Pas de réaction du PS ni local ni national. Notre tête de liste René Revol a protesté à l’époque contre la phrase sur les ondes de « Radio France bleue». Pas de réaction du PS local ou national. Et le 23 janvier, à la suite d’un article dans «l’Express» : branle bas de combat des indignés de commande. Et toute la meute emboite le pas, sans réfléchir. Tant mieux pour nous ! Mais avant de donner le décryptage de cette magnifique indignation spontanée, commençons par dire tout ce qui devrait mettre la puce à l’oreille des observateurs un tant soit peu sérieux ! Quoi ! Quand ce sont les noirs de l’équipe de France, les arabes harkis, la dignité des élus insultés, un pasteur protestant comparé à un nazi que fait le PS ? Contraint et forcé il finit au bout de mois de parlotes par exclure le grand délirant. Au bout de mois et de mois de lutte interne, sous forme de pétitions et motions proposée par mes amis de l’époque, car c’étaient les miens et aucuns autres des grands indignés du jour, Frèche est exclut. Le président de la commission des conflits qui l’annonce au premier secrétaire fédéral est aussi un de mes très proches amis, mon ancien conseiller spécial de la période où j’étais ministre, Bernard Pignerol. Il s’entend répliquer par le petit parrain local, le sieur Robert Navarro sénateur du département, « si tu remets les pieds chez nous on te casse les deux rotules ! » Que dit-on à ce ramassis de maffieux répugnant? Que leur dit-on, quand après avoir une fois de plus bourré les urnes ils mettent Georges Frèche à la tête de leur liste régionale ? Solferino « prend acte » ! Après que Frèche ai trouvé a son gout la réforme territoriale de Sarkozy ? Après qu’il ai approuvé la retraite à soixante deux ans ? Après qu’il ai dit qu’il y avait mille employés communaux de trop à la ville de Montpellier ? La Convention Nationale toute entière prend acte ! Mais quand il s’agit d’une attaque contre un dirigeant du PS, tout change ! C’est intolérable ! L’argument de l’antisémitisme, tirés par les cheveux dans ce cas précis, est censé faire taire tout le monde ! Ce qui a coincé la belle mécanique du renoncement c’est Hélène Mandroux. Rien d’autre.
Sur place, Frèche l’a condamnée à la mort politique elle et tous ceux qui l’approche. Elle est si grossièrement et si violemment mise en cause à toute occasion qu’elle n’accepte plus ! Elle est décidée à soutenir une ou plusieurs autres listes que celle dont la direction nationale « a pris acte ». C’est elle qui déclenche le tsunami par sa réaction de dignité personnelle, paramètre que personne ne croyait possible dans cette zone ! Pensez, même la presse locale, selon l’enquête de « l’express », est achetée ! Alors cette femme toute seule ! Elle se décide à franchir le pas et préviens Solferino. Là se trouve le grand organisateur des épisodes gouteux, Claude Bartelone. Depuis novembre, par un biez ou un autre, tout le monde a été approché pour savoir qui serait prêt à partir derrière un « socialiste normal » en Languedoc Roussillon. Sur le plan local il en va de même. Ce n’est pas toujours très délicat. Ainsi les grands malins de Solférino, quand ils apprennent que la liste d’union de l’autre gauche sera conduite par un membre du PG se précipitent sur les communistes en espérant les voir prêts à craquer et à entrer dans leur jeu ! Peine perdue. Toutes leurs offres buttent sur l’exaspération de tous devant ces manœuvres à dix bandes. Tout ceci s’est déroulé en décembre et début janvier alors même que la convention des socialistes avait déjà avalisé la liste Frèche ! Comment pouvoir avoir confiance dans des interlocuteurs qui d’une main votent Frèche et de l’autre téléphonent pour fabriquer une coalition contre lui ? En fait, la publication dans « l’express » tombe au moment ou Mandroux est décidée à agir, sans s’occuper de l’avis de personne. Bartolone et les autres sautent sur l’occasion que donne le papier de « l’Express ». Ils vont essayer de se donner la main et de la garder pour éviter la débandade sur place. C’est de cette façon que Mandroux se trouve investie d’une mission de « rassemblement de la gauche » à laquelle personne n’avait songé jusque là, pas même elle. Le plan média est bien monté. Au passage Fabius est repeint en juif. Cela ne trouble personne alors même qu’il ne l’est pas. Ses parents l’étaient. Pas lui. Alors que signifie ce fait de lui attribuer la religion de ses parents ? Les accusateurs de Frèche me semblent aussi ethnicistes que lui dans cette circonstance ! En tous cas Frèche peut s’offrir une deuxième occasion de se moquer de tout ce petit monde en écrivant une lettre à Fabius ou il affirme que sa phrase n’a pas de signification religieuse alors même qu’en toute hypothèse Laurent Fabius, dirigeant socialiste athée n’est concerné par aucune religion dans cette histoire ! Frèche continue les provocations dans le « midi libre » quand il explique qu’il n’est pas antisémite parce que lui est le meilleur ami d’Israël au PS. Ainsi donc le refus de l’antisémitisme se prouve par l’amitié pour Israël ! Voila une définition qui serait catastrophique si elle était confirmée ! Et son renversement logique est tout aussi désastreux et inacceptable ! Le dégât ne s’arrête pas là
GROS MUSCLES ?
La décision de Solferino est une pure galéjade. Tout simplement parce qu’elle est inapplicable ! Si Hélène Mandroux est à la tête d’une liste elle ne peut l’être que par un organe compétent du PS. Le prochain bureau national du PS a-t-il mandat de la Convention pour le faire ? Comptez sur les membres du bureau national issu du Languedoc pour le rappeler ! S’il le fait, s’il investit Hélène Mandroux, appliquera –t-il le reste du règlement en la matière ? Tout socialiste qui soutient une autre liste que celle autorisée par le Parti est exclu. Je ne le sais que trop ! Le PS va-t-il exclure les cinq fédérations et tous les élus qui soutiennent la liste de Frèche ? Non bien sur. Alors qu’est-ce que cette liste de « rassemblement de la gauche » que veut faire Martine Aubry sous la direction que n’a jamais demandé jusque là Hélène Mandroux ? Celle-ci avait prévu de donner son soutien à toutes les listes de gauche indépendante. Elle s’était exprimée à ce sujet dans la presse locale. Elle aurait changé d’avis ? Pourquoi ? Nous avons réservé six places sur nos listes dans cette hypothèse. Pourquoi n’en est-il plus question nulle part ? Les écolos en ont fait autant en proposant deux places éligibles. Tout cela est bien connu des coulisses depuis des semaines. Le coup d’opportunité médiatique a paru balayer tout cela. Mais sur place personne n’a bronché. On a attendu que la vague passe. Mais il faudra bien revenir au sérieux. En Languedoc Roussillon les citoyens ont droit à une élection sérieuse, débarrassée des coups fumants et des coups tordus. Une élection où l’on puisse au moins de temps en temps confronter des programmes et des idées. Aussi longtemps que d’une façon ou d’une autre Frèche est personnellement visé ou mis en centralité, c’est sa victoire idéologique qui est consommée. Car ce n’est plus une élection mais un plébiscite.
Le système socialiste en LR est clientéliste depuis longtemps, Frêche a bon dos ! Mais le système a de beaux jours devant lui, car beaucoup de gens ici sont trop dépendants des élus socialistes, qui pour un logement HLM, qui pour un emploi, qui pour une subvention. Cela fait trop longtemps que ces gens dirigent les collectivités locales.
Pour en finir, il faut les virer tous (Frêche, Navarro et consorts). Heureusement, une alternative de gauche se présente avec le Front de gauche et les Verts. Il était temps, car Jeanjean et Couderc sont encore préférables au statu quo.
Pour sortir de ces préoccupations politiciennes, il est urgent d'interdire le cumul des mandats (y compris dans le temps : maire au président de région 12 ans, soit 2 amandats, pas plus), d'avancer dans le sens de la transparence et de la démocratie participative, enfin bref que la (vraie) gauche propose autre chose. Sinon, un nouveau Frêche arrivera, et tout recommencera.
N'hésitez pas à participer au vote!
http://www.levraidebat.com/
@Dorant (#8)
Si A. Lacroix-Riz possède une indiscutable compétence sur les questions liées à l’Occupation en France – bien que souvent jugée véhémente et parfois sans nuances sur le rôle de l’Eglise- elle n’a pas de qualification reconnue scientifiquement pour traiter de l’histoire soviétique.
Ah bon ? C'est qui l'autorité qui décide qui a les "qualifications reconnues scientifiquement" pour traiter tel ou tel sujet ? Que je sache, la seule "qualification reconnue scientifiquement" est celle de la rigueur méthodologique. Curieusement, ceux qui attaquent les conclusions de Annie Lacroix-Riz se gardent bien de lui reprocher des erreurs méthodologiques ou bien une documentation insuffisante (tout le monde sait qu'elle est, au contraire, un redoutable "mineur d'archives").
Et que sur ce point, son attachement à une certaine forme de communisme (pas celui du PCF) fausse les perspectives.
Ca, il faudrait le prouver. Si l'on ne peut faire confiance qu'aux historiens qui n'auraient pas "d'attachements", alors on serait bien en peine d'accorder sa confiance à un travail historique contemporain. Encore une fois, le seul garant de la qualité d'un travail historique est la rigueur méthodologique.
Il ne faudrait pas, du fait de son expertise sur la France, aboutir à blanchir les crimes staliniens.
Même si c'est la conclusion qui ressort de l'exploitation historique des archives ? Est-ce que tu te rends compte que ta position revient à prescrire aux historiens à l'avance les conclusions auxquelles il leur est interdit d'arriver ?
Or, la famine en Ukraine en fait bien partie.
Ça, c'est ton opinion. Certains historiens le pensent, d'autres non (parmi eux, Annie Lacroix-Riz, mais ce n'est pas la seule). Ce n'est pas un fait établi.
Néanmoins si la famine en Ukraine est déclenchée au départ par des accidents climatiques, la plupart des historiens reconnus (comme Nicolas Werth par exemple) estiment que le pouvoir soviétique n’a pas fait grand’chose pour organiser l’aide et les secours dans cette région, très rétive à la collectivisation forcée entreprise par les staliniens.
Si je comprends bien, le fait que Annie Lacroix-Riz soit "attachée à une certaine forme de communisme fausse la perspective", alors que le fait que Nicolas Werth soit lui aussi "attaché à une certaine forme de communisme" n'est pas un obstacle à ce qu'il soit un "historien reconnu" ? Eh beh...
J'attire ton attention sur le fait que quand bien même on arriverait à établir que "le pouvoir soviétique n'a pas fait grande chose", cela ne suffirait pas pour en faire un crime. Il faudrait encore montrer qu'il "n'a pas fait grande chose" avec l'intention d'exterminer les ukrainiens. Car un crime suppose une intention criminelle...
Je constate en tout cas que l'antistalinisme actuel du PCF est aussi "stalinien" que l'était son stalinisme de naguère. Hier, il était interdit de dire que Staline n'était pas un dieu, aujourd'hui il est interdit de dire qu'il n'est pas le diable...
Communique de presse du Parti de Gauche
Le Parti de Gauche de Bretagne a décidé de s’engager pour les prochaines élections régionales avec ses partenaires des accords d’Hennebont (les composantes régionales du Front de Gauche - Communistes, Parti de Gauche, Gauche Unitaire, la FASE, les Alternatifs, République et Socialisme, le M’PEP) sur la liste « Ensemble pour une Bretagne à gauche, solidaire, écologique et citoyenne ! ». Notre participation s’inscrit dans la continuité de la campagne du Front de Gauche aux élections européennes de Juin 2009.
Le Parti de Gauche de Bretagne entre en campagne
@ 888 Ermier,
Merci pour tes réponses.
J'ai travaillé pendant 35 ans comme cadre dans une entreprise du cac 40. Ca ne me donne aucun droit, Seulement de connaitre comment ça fonctionne.
Ma réflexion s'inscrit dans le moment présent, dans l'économie capitaliste qui nous régit, c'est ce qui la fait apparaitre comme démarche " social-démocrate "
Si l'Etat est dirigé par un gouvernement de gauche, comme nous l'avons connu, la négociation branche par branche est un moyen pour faire avancer les droits des salariés.
Si l'Etat est dirigé par une Gauche radicale, l'Etat à son mot à dire et dans ce cas là je suis d'accord avec Jean-Luc Mélenchon : pas de négociation branche par branche, mais une direction commune.
@ 900 Proudhon dans son post parle de la pénibilité des taches et du remplacement du salarié usé, il dit aussi qu'il faut passer la main en faisant profiter de son savoir.
Lors des divers plans de restructuration des années 90 (gauche au pouvoir) les entreprises ont sauté deux niveaux ce qui leur a permis de " dégraisser "mais qui a eu pour conséquence de vider l'entreprise du savoir des ouvriers, techniciens, cadres. Messian-Citroën, Fives-liile sont les meilleurs exemples.
Ta conclusion : "" Tout dépendra du rapport de force"" est la vérité même.
Doit-on attendre que la Gauche radicale arrive au pouvoir pour améliorer les conditions de vie des citoyens, pour acquérir de nouveaux droits ?
J'ai confiance à Jean-Luc Mélenchon iL vient de créer avec d'autres un parti jeune et à ce titre il serait pertinent qu'il ouvre des perspectives nouvelles, qu'il sorte des sentiers battus et qu'il propose des solutions originales"
Je te propose Tayllerand : " Qui n'a pas les moyens de ses ambitions a tous les soucis"
@bastille (3):
Entièrement d'accord avec pour ce qui concerne l'Europe.
Inscriptions islamophobes sur une mosquée dans l'Oise.
"Islam hors d'Europe", "Islam dehors", "la France aux Français"
Drapeau bleu blanc rouge et une croix celtique.
Le fétichisme national est vraiment une saloperie.
De même, la république, dégagée de l'horizon émancipateur, livrée à la désorientation fétichiste ne vaut rien.
D'abord de gauche, ensuite républicain.
Républicain de droite est un oxymore.
Je parle des républicains réels, pas des formels.
C'est qu'en effet, il y a à droite beaucoup de républicain formels.
Même Le Pen est républicain de ce point de vue.
Une autre conséquence est qu'un libéral ou un fachiste dans la mesure oû il est cela n'est pas réellement républicain.
Si la république c'est réellement l'indivision de la nation. L'égalité réelle.
La république n'est pas ce consensus vague oû les gens se disent bonjour avant de se faire capitalistiquement ou xénophobiquement les poches, c'est un projet qui à l'échelle de la nation réalise le communisme.
@41: même si dans certaines communes il n’y a aucun immigré
En quoi la présence d'immigrés dans une commune justifierait-elle peu ou prou le vote FN ? J'ai peur de comprendre. Le vote FN est un vote identitaire, de repli sur soi, et d'exclusion. Et que nous devons combattre, immigrés ou pas. C'est bizarre, cette dialectique, tout de même. Ou bien c'est moi qui raisonne de travers ?
@BA (9):
Pourquoi cela ferait-il bizarre ? Si tu te rappelles bien, sur le billet précédent, c'est exactement la possibilité que j'avais rappelée. C'est d'ailleurs ce qu'a fait (sauf erreur de ma part) la République Tchèque devant le refus de la BCE et du Conseil Européen de les aider (dette libellée en Francs Suisse, je le rappelle, et qui a donc, par le simple jeu boursier, explosée).
Plus généralement, concernant les PIGS et l'Euro, il y a un point que je voudrais préciser. On critique fréquemment l'Euro en ce que l'économie des pays qui l'ont adopté est radicalement différente. De ce fait, les PIGS souffrent beaucoup plus que la France ou l'Allemagne. Mais, c'est après en avoir bénéficié pendant des années, il y a donc, de ce point vue, un retour de balancier qu'on pourrait presque qualifier de juste (si ce n'est que ce sont des gens qui souffrent de ces "erreurs" politico-économiques).
Mais, le point important est que l'Euro a effectivement eu un rôle stablisateur : il n'y a pas eu d'attaques en règle contre l'Euro comme il y a pu en avoir contre les monnaies danoises ou finlandaises, pour ne citer qu'elles. Du fait même de la disparité économique de la zone Euro, les spéculateurs boursiers ne savent pas trop comment s'y prendre pour attaquer cette devise et la puissance de feu cumulée de la BCE et des banques centrales des pays concernés suffit à décourager tout spéculation à ce niveau.
Ceci étant, je ne défend pas particulièrement l'Euro, mais il faut être rigoureux dans nos critiques et ne pas tomber dans des argumentations fallacieuses (je ne parle pas de toi, ni de personne spécialement ici, puisqu'on n'a pas beaucoup échangé sur le sujet, effleurant juste la question au travers de la discussion sur la sortie de l'UE / Euro ou non).
@ NG34(52)
Tu soulèves là,une véritable problématique:peux tu nous en dire plus,sur ce système clientéliste(chiffres,etc...si celà existe?)
Les identitaires fascistes ou xénophobes sont souvent tout naturellement identitaires capitalistes: il est dans l'ordre des choses que celui qui campe sur SA culture ou SES gènes, campe aussi sur SON capital.
D'accord avec Descartes, il y a trop de politique politicienne dans le billet de Jean-Luc Mélenchon. Mais celle-ci existe, il faut bien en parler.
Frêche a du faire alliance evec les Verts en 2001 pour conserver sa mairie. En 2008, il s'est arrangé pour les virer en ordonnant à Mandroux de donner trop de place au MODEM, qui ne pèse rien à Montpellier, dans le seul but de fâcher les écolos. Cela n'a pas loupé, les Verts ont fait bande à part, et même avec 18 %, ils sont exclus du pouvoir.
Le seul crime des Verts ? Exister, oser être eux-mêmes et ne pas toujours être au garde-à-vous.
Revenons à la vraie politique. La solution ? J'ai parlé de l'interdiction du cumul de mandats (un seul mandat d'élu, limitation à 2 dans le temps par exemple). Il faut aussi une vraie proportionnelle. A Montpellier, Frêche avait en tête de créer une métropole qui puisse rivaliser avec Barcelone. Il voulait que la ville ait accès à la mer, c'était Néron et Ceaucescu à la fois. Mais rien ne pouvait l'arrêter. Qui peut dire qu'un nouveau potentat ne va pas l'emporter demain ?
Aujourd’hui, 1er février deux militants de la réunification de la Bretagne comparaîtront devant le Tribunal correctionnel de Nantes, accusés de rébellion contre les forces de l’ordre.
deux militants de la réunification inquiétés par la justice française à Nantes
Descartes, le nôtre ici en 52, pas l'autre.
Résumé de sa critique de JLM
...................Je suis pour tout ce qui est contre
et contre tout ce qui est pour pourvu que je face acte de nuisance..................
Le voilà en roi de la frappe et roi des frappés
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Comprendre la "crise grecque"
La Grèce est le banc d'essai d'une attaque générale des systèmes sociaux européens, par Georges Sidéris
Pas un jour ne passe sans que les médias n'évoquent la gravité de la "crise grecque". Les informations se suivent, pas toujours cohérentes. Un jour on nous dit que le pays est au bord de la faillite, un autre que le gouvernement grec vient de réussir à lever sans difficulté un grand emprunt, signe de la confiance dans les capacités financières de la Grèce. Et puis un troisième jour, contre-ordre : les milieux financiers douteraient de la fiabilité de la Grèce à mener des réformes. On se demande alors comment le gouvernement grec a pu si bien réussir son emprunt.
J'étais encore en Grèce en octobre-novembre. Il n'y avait aucune panique dans le pays. J'ai pu voir que le nouveau gouvernement de gauche dirigé par Georges Papandréou gère de façon intelligente le déficit des finances publiques que le gouvernement de droite précédent a légué au pays. Idéologiquement très attaché aux thèses libérales, admirateur de la politique de Nicolas Sarkozy, l'ancien pouvoir de droite pour faire des économies s'était attaqué au Centre national de la recherche scientifique grec, générant une pétition et une protestation internationales contre sa politique menaçant l'avenir de la recherche grecque. Ce pouvoir avait laissé se dégrader la situation dans tout le système scolaire public du primaire à l'université, il a voulu instaurer une politique sécuritaire, de précarisation, ce qui devrait évoquer des parallèles avec ce qui se passe en France. On connaît les résultats de cette politique profondément inégalitaire dont un des effets a été la révolte des jeunes.
Pourtant ce n'est qu'aujourd'hui que la Grèce est victime d'une campagne de certains milieux financiers et de médias liés à ces milieux comme le Financial Times. On argue que la cause de la violence des attaques serait que la Grèce avait dissimulé la réalité de ses comptes publics. Il aurait donc fallu une année entière pour que les milieux financiers, si bien informés au jour le jour, se rendent compte de la gravité de la situation socio-économique, de la dégradation des finances publiques, de l'incapacité du gouvernement de droite à s'attaquer aux causes structurelles, alors que c'était le sujet de conversation de tout le pays l'année dernière. Et, comme par hasard, à peine le nouveau gouvernement de gauche installé ces mêmes milieux financiers se seraient réveillés.
Il y a clairement une autre logique à l'œuvre, visant à déstabiliser le pouvoir de gauche et à briser le mouvement syndical en Grèce, car c'est ce mouvement syndical qui est visé lorsqu'est invoquée la peur des milieux financiers que le gouvernement ne cède aux pressions sociales. Au-delà de la Grèce, c'est l'Espagne avec son gouvernement socialiste, le fameux "socialisme méditerranéen" accusé par les libéraux d'être trop sensible aux revendications des syndicats, et toutes les politiques sociales en Europe qui sont visées. Ces mêmes libéraux peuvent compter sur la bienveillance de certains gouvernements européens acquis à leurs idées et pas mécontents de voir le gouvernement socialiste grec en difficulté. Ceci leur permet de maintenir les revendications sociales dans leur propre pays sous pression. Ne serait la question d'une déstabilisation de l'euro, on voit bien que la Grèce serait complètement abandonnée à ces attaques spéculatives.
Le résultat ne s'est hélas pas fait attendre car comme le titre Le Monde (daté du 31/1/2010) : "L'Espagne songe à repousser l'âge de la retraite à 67 ans. Le gouvernement espagnol veut rassurer ses partenaires européens sur l'état des finances du pays" On peut dire que cette campagne de déstabilisation a déjà marqué ses premiers points. Mais la "crise" ne s'arrêtera pas à la Grèce aujourd'hui et à l'Espagne ou le Portugal demain si on laisse les milieux financiers poursuivre librement leurs attaques. En regardant vers la Grèce et l'Espagne on voit bien que les "réformes" que l'on veut imposer en France sont un volet d'une politique globale d'attaque des droits de tous les salariés. La Grèce est la victime d'une véritable machine de guerre des milieux financiers contre les politiques sociales en Europe. Il est temps que les partis de gauche et les syndicats en France et en Europe saisissent le véritable sens de ce qui se passe en ce moment.
Il faut soutenir la Grèce car elle est le banc d'essai de ceux qui veulent briser les politiques sociales en Europe.
Georges Sidéris est maître de conférences, à l'université Paris Sorbonne.
article le Monde 01.02.2010
@Demetrio (11):
Sur les régions : tu fais allusion aux transferts de compétence concernant les lycées (mais ce n'est qu'une toute petite partie de l'iceberg). Dans ce que tu dis, il y a deux choses : ces transferts se sont faits sans qu'il y ait les budgets correspondants réalloués. Dans le meilleur des cas, le budget est calculé par l'État en fonction d'une année de référence, celle du transfert de la compétence. Et, le plus souvent, le critère retenu est la population habitant la région à ce moment-là. Compte-tenu des évolutions de la population (+ 0.9% / an en Bretagne, soit +43 000 habitants entre 2007 et 2009) et de l'évolution de l'inflation, pour ne parler que de cela, d'année en année un écart se creuse entre ce que verse réellement l'État et ce qu'il devrait verser toutes choses égales par ailleurs ! Ainsi, pour le département 35, c'est plus de 350 millions d'euros d'écart pour 2009. Dans ces conditions, il y a deux sortes de conseils régionaux / généraux : ceux qui font un procès à l'Etat pour obtenir les sommes dues au titre du transfert de compétences à moyens égal (arrêt du Conseil d'Etat de décembre dans ce sens condamnant l'État) et celles qui réduisent leur budget sociaux, aides aux associations, écoles publiques, etc. Bref, celles qui acceptent le système et accroîssent les inégalités pour "gérer la pénurie et la crise" (c'est le cas en Ille-et-Vilaine) et celles qui se révoltent contre les oukazes libéraux de l'État !
Le deuxième point que tu évoques est que les régions les plus riches font de plus lycées... C'est parce que la péréquation entre régions et départements n'est plus appliquée et se réduit, dans le cadre de la RGPP et de la volonté libérale du gouvernement à une peau de chagrin.
@Claude PG35 (#61)
Mais, le point important est que l’Euro a effectivement eu un rôle stablisateur : il n’y a pas eu d’attaques en règle contre l’Euro comme il y a pu en avoir contre les monnaies danoises ou finlandaises, pour ne citer qu’elles. Du fait même de la disparité économique de la zone Euro, les spéculateurs boursiers ne savent pas trop comment s’y prendre pour attaquer cette devise et la puissance de feu cumulée de la BCE et des banques centrales des pays concernés suffit à décourager tout spéculation à ce niveau.
En fait, l'attaque spéculative contre une monnaie n'a de sens que lorsque le gouvernement du pays concerné maintient une parité fixe par rapport à une autre monnaie, et que cette parité s'éloigne de celle qui correspondrait à l'équilibre du marché des changes. Prenons un exemple: supposons qu'un pays A, dont la monnaie est la livre, décide de fixer le taux de change à 1livre=1dollar. Mais l'inflation dans ce pays A étant supérieure à celle des états unis, au bout de quelques mois la parité réelle (par exemple, celle qui donne la parité du pouvoir d'achat) soit de 2livres=1dollar. Et imaginons que les réserves de la banque centrale se montent disons... à 40 milliards de livres.
Si je suis un spéculateur, comment je fais une bonne affaire en attaquant la monnaie ? Voici le processus:
1) J'emprunte 40 milliards en livres.
2) Avec mes livres, j'achète des dollars. Comme le gouvernement du pays A s'est engagé à maintenir la parité, la banque centrale se voit obligée de me vendre des dollars à la parité 1livre=1dollar.
3) A un moment donné, le gouvernement du pays A va se rendre compte qu'il n'aura pas assez de dollars pour continuer ce jeu. A ce moment là, il se voit obligé d'abandonner la parité fixe et de dévaluer la monnaie pour se rapprocher de la parité réelle. Disons donc qu'après m'avoir acheté 30 milliards de livres (à la parité 1 pour 1) le gouvernement décide de passer à la parité 2livres=1dollar.
4) A ce moment là, j'effectue le mouvement inverse: j'échange mes dollars en livres. Ce qui ne fait pas monter la livre, puisque le gouvernement maintient fixe les taux de change. J'ai maintenant donc les 10 milliards de livres qui me restaient plus les 30 milliards de dollars (qui font 60 milliards à la nouvelle parité) soit en tout 70 milliards de livres.
5) Je rembourse maintenant le prêt... et il me reste un bénéfice de 30 milliards.
Simple, non ? Mais pour que ça marche, il faut que le pays A ait des taux de change fixes. Parce que si au lieu d'essayer de maintenir la valeur de sa monnaie il la laisse filer, lorsque j'essaye de vendre des livres la livre baisse, et lorsque j'en rachète elle monte... et les deux mouvements se compensent. C'est pourquoi ce genre de spéculation était très rentable du temps du "serpent monétaire", quand les pays du SME s'étaient engagés sur des politiques de change fixe.
Et c'est pourquoi aujourd'hui on ne voit d'attaque sur l'Euro. Ce n'est pas la taille de la zone euro qui est seule en cause (tu remarqueras que la livre sterling n'est pas attaquée non plus...), mais le fait que la BCE (comme la Banque d'Angleterre) n'a pas une politique de maintient du taux de change fixe vis à vis des autres monnaies...
@lola (#63)
Les identitaires fascistes ou xénophobes sont souvent tout naturellement identitaires capitalistes: il est dans l’ordre des choses que celui qui campe sur SA culture ou SES gènes, campe aussi sur SON capital.
T'as raison. Ainsi, par exemple, la femme qui campe sur SA culture en portant la burqua est naturellement identitaire capitaliste. Brillante démonstration, lola...
Mais peut-être que ton raisonnement ne s'applique qu'aux identitaires blancs, occidentaux et chrétiens ?
@Claude PG35 (#65)
Aujourd’hui, 1er février deux militants de la réunification de la Bretagne comparaîtront devant le Tribunal correctionnel de Nantes, accusés de rébellion contre les forces de l’ordre.
J'ai été voir le lien, et j'avoue avoir été plongé dans un océan de perplexité.
D'un côté, tu décris l'interpellation des deux accusés: "Plusieurs heures après une manifestation (...) Alan et Jonathan (...) attablés à la terrasse d’un café font l’objet d’un contrôle d’identité par la police. Contrôle d’identité suivi d’une garde à vue pour la seule raison qu’ils demandaient aux forces de l’ordre le motif de cette vérification".
Fort bien. Mais ensuite, tu notes: "Par ces interpellations et leurs suites judiciaires, le pouvoir de l’État français tente une nouvelle fois de criminaliser les actions des militants bretons et, dans le cas présent, des militants pour la réunification de la Bretagne".
On a du mal à comprendre la logique: s'ils n'ont été gardés à vue que "pour la seule raison qu'ils demandaient le motif de la vérification d'identité", alors leur interpellation n'a rien d'une "tentative de criminaliser les actions des militants bretons", puisqu'une telle mésaventure aurait pu arriver à n'importe quelle personne qui aurait posé la même question, "militante" ou pas.
Et tu continues: "Il est évident que l’engagement d’Alan et Jonathan dans un mouvement prônant la réunification de la Bretagne n’est qu’un prétexte : le pouvoir en place ne saurait tolérer la moindre expression indépendante, la moindre contradiction avec son programme néolibéral, pas plus qu’il ne tolère l’opposition sur le terrain à la régression sociale sans précédent qu’il impose au forceps sous couvert de la crise".
Soyons sérieux: deux militants sont attablés à un café plusieurs heures après une manifestation. Les policiers leur demandent de justifier leur identité, ils refusent, ils sont conduits au poste pour une garde à vue et traduits devant le tribunal correctionnel pour "rébellion". On peut penser ce qu'on veut, mais ça n'a aucun rapport avec la "tentative de criminaliser l'action des militants bretons". Tirer ce ce fait banal que "le pouvoir en place ne saurait tolérer la moindre expression indépendante", c'est vraiment n'importe quoi.
A ces jeunes militants (et aux moins jeunes) il faudrait de temps en temps rappeler l'article VII de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen: "(...) tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance".
@Descartes
Et ta démonstration absente sur le "consentement", tu la trouves brillante?
Pour le reste, tu fais tant d'effort pour me comprendre de travers...
Pas grâve, à force de méditations, qui sais?Un jour...
@60
Brigitte. Tu as raison. A vouloir tout simplifier je laisse l'impression que l'immigration aurait un rapport direct ou serait la principale cause du vote FN. Si la principale raison en est identitaire (ce que j'ai souligné) et le repli sur soi qui conduit à l'exclusion sous toute ces formes, il me semble qu’il existe une relation sur le fait que le vote en faveur du FN (et les écrits et déclarations de ce parti vont dans ce sens) s'appuie en grande partie sur des thèses racistes et le rejet des flux migratoires. (A moins d'erreur !) Or, en Languedoc/Roussillon si la face Méditerranéenne est peuplée d'hommes et de femmes porteurs de valeurs républicaines et d'esprit de liberté (protestantisme, révolte des vignerons, résistance, etc...) l'évolution de la composition de la population liée à celle de la société capitaliste a modifié le mode de vie et de comportement. Cependant, il existe des communes rurales (en Lozère par exemple) ou cette évolution est moins significative. Et même n'est pas touchée du tout par "l'invasion physique de l'autre". Donc, le vote tu as raison de le souligner est identitaire, mais peut-être aussi suggéré(imaginaire) par la création d'une peur de l'invasion de cet « autre » qui pour lui est une réponse à son impuissance au mal vivre et aux difficultés que rencontrent le monde paysan. Cette question est d’autant plus prégnante que les deux présidents de région qui se sont succédés (Jacques Blanc, puis Georges Frèche) étaient tous deux mégalomanes amis et adversaires jurés, ayant si je ne me trompe fréquenté la même école quelques temps. Aucun des deux n'ont rien fait ni dans les actes, ni dans leurs écrits, ou dans leur déclaration pour éradiquer le FN. Il est donc évident que le PS,comme le souligne, Jean-Luc Mélenchon tente dans cette région de faire diversion, car dans l’état actuel il peut y avoir une quadrangulaire. (UMP, Front de Gauche, FN, et Frèche). Or dans le cadre de la recomposition à gauche au vu de l’accord entre « ensemble à gauche » et les Verts, ceux qui ont le plus de chance de l’emporter c’est l’alliance je ferais rapide « rouge/vert » Le paysage politique s’en trouverait profondément modifié. Mais rien n’est joué, le PS/Frêche a son fond de commerce qu’il maîtrise, et l’UMP n’est pas hors jeu ; quand au FN que va-t-il faire s’il ne dépasse pas les 10 %. Tout va dépendre de notre capacité à mobiliser sur notre propre programme et faire la clarté sur toutes ses « magouilles » Amicalement
Retraites - POI
@Lola : post 59 - "D’abord de gauche, ensuite républicain."
Je modifierai pour ce qui me concerne :
D'abord de gauche, socialiste et éventuellement républicain-
Mieux vaut la Suède monarchique d'Olof Palme, la monarchie khmère avec le gouvernement actuel que la république de Pinochet ou celle d'Uribe !
La république n'est qu'une des formes possibles de la démocratie. Il y en d'autres.
fus officiel du PCF d’y participer, une liste du Front de Gauche sera bien présente en Lorraine en mars. Avec « 25 à 30 % » de communistes parmi les candidats.
C’est raté ! «Il n’y aura pas de liste se réclamant du Front de Gauche en Lorraine puisque l’une de ses composantes, le Parti communiste français, ne s’y associe pas », claironnait la semaine dernière Patrick Hatzig, secrétaire du comité régional du PCF. Eh bien, malgré le référendum interne au Parti et malgré les consignes données par «les plus hautes instances » du dit Parti, Philippe Leclercq a annoncé à grands sons de trompe, hier à Nancy, la constitution d’une liste régionale du Front de Gauche. Qui comptera «entre 25 et 30 % » de membres du PCF, tels le maire de Longlaville, Roger Corbelotti, l’adjoint au maire de Frouard, Gérard Antoine, ou le porte-parole du PCF dans le bassin de Longwy, Patrice Zolfo, qui sera même en tête de la liste meurthe-et-mosellane. Le PCF n’est plus ce qu’il était…
LES EFFRONTÉS DE LA Gauche FONT DE LA RÉSISTANCE
@4 aout (#75)
Ils [les adhérents du POI] sont 8000, pas 4.
Comment le sais tu ?
@CLAUDE PG POST 69
je te remercie pour les explications que tu apportes sur le sommes allouée ou pas par l'ETAT.
mais je dois t'avouer que je ne vois en quoi l'iceberg caché justifierait une Assemblée Elue qui pour moi ne remplit aucun rôle démocratique.En fait en lisant sur le blog ce qui se passe en Languedoc- Roussillon avec Frèche je suis tenté de dire que les régions on fait naître des Frèches partout.
Quant à ton dernier paragraphe il me semble apporter de l'eau à mon moulin
fraternellement
demetrio
@Descartes ost 68
je t'avoue que j'apprécie bien ton humour et ta... dialectique
@ HOLD HUP
je ne crois pas que le POI ressemble à LO,
je les ai fréquentés et je les estime,
la bataille sur les retraites ce sera pour moi
un moyen d'approfondir ma connaissance de leur être "politique"
demetrio
@Descartes- post 54 - tu joues avec les mots.
Les causes de la famine et le laissez-faire des autorités soviétiques sont bien documentés, non seulement par Werth mais par d'autres historiens... La responsabilité de Staline et celle de Khrouchtchev sont bien établies.
Quant à ton autre point sur les qualités d'historiens, certes il y a la rigueur méthodologique mais aussi la reconnaissance par les pairs qui s'exprime, entre autres moyens, par le nombre de citations dans les revues, les invitations aux colloques, la présence de travaux dans les bibliographies, les directions de recherche (thèses, programmes ANR) les promotions professionnelles par le CNU etc.
A. Lacroix est parfaitement reconnue comme historienne de la France et pour cette période. C'est autre chose pour l'histoire russe ou soviétique..
J'ajoute que, connaissant la véhémence de la personne, il vaut mieux arrêter sur ce sujet car elle pourrait bien causer quelque ennui à l'hébergeur du site si elle s'estimait "injustement" mise en cause.
@ Descartes
En fin de cette dépêche AFP:
http://www.parti-ouvrier-independant.com/spip/spip.php?article724
Darthé-Payan, SVP peux tu me dire : que signifie pour toi " insurrection civique " ?
Merci.
@ 4 AOUT
je te fais toutes mes excuses de t'avoir confondu avec HOLD UP
demetrio
C'est quoi cet amour soudain pour le POI ?
Le POI c'est une secte rodée à la manipulation, qui monte des cadres unitaires bidons et qui se financent grâce en partie à des liens très particulier avec FO.
Quant à leur nombre, ils ne sont pas plus de 5000. Ils bluffent sur les chiffres évidemment comme l'OCI prétendait à l'époque être 10000 ce que Stéphane Just a catégoriquement nié quelques années après.
Aujourd’hui, le tribunal de grande instance de Rennes a rendu son délibéré contre les quatre prévenus, arrêtés en fin de manifestation le 5 décembre dernier. Ils étaient accusés de "violence et outrage à agents". Alors que la police les accuse de " jets de boulettes contenant des hydrocarbures sur les policiers et de violences envers les forces de l’ordre", les prévenus et leurs avocats ont démontré, vidéos et témoignages à l’appui, la futilité et la mauvaise foi de cette argumentation fallatieuse.
Manifestation contre la précarité du 5 décembre dernier : 40H de TIG !
@ Descartes
Bien sûr, personne ici n'a accès à leur base de donnée. Donc on prend les chiffres annoncés. On sait qu'ils ne sont pas 4 ni 4 millions en tout cas.
@ LR
On parlait des militants de base, pas du BN.
@ Demetrio
Pas grave... c'est moins pire que de me confondre avec Jennifer... coucou Jennifer ! ;-)
Bonjour.
En Languedoc-Roussillon, il sera possible, en mars 2010, de battre Frêche, la droite et de rendre la région à la gauche...
Le pays entier est en train de le découvrir...
La résistance s'organise pour mobiliser les réseaux (tous les réseaux) et participer, de partout, à cette bataille exemplaire.
A Gauche, Maintenant!
Le groupe officiel de la liste de René Revol sur facebook est ici...
http://www.facebook.com/group.php?gid=270570192243
Entrez dans cette campagne nationale. Et invitez vos amis...
DANGER PEINTURE FRAICHE
@ Jennifer
Bonjour,
Si tu relis mon message dans l'article antérieur de Jean-Luc Mélenchon (" décontaminons ") N° 940, je ne pose pas à priori le problème comme ça, a savoir ce que Frèche est ou n'est pas, " véritablement ". Il me semblait avoir été plus subtil dans le texte précédent, car à priori Frèche est tout ce que l'on veut qu'il soit. Frèche est une surface de projection médiatique à destination des électeurs susceptibles de l'élire : pour lui, tout électeur est susceptible de l'élire au vu du brouillage des frontières et des idées, entretenues par les médias dans une guerre de distorsion idéologique tacite entre toutes les parties au pouvoir qui tiennent les rennes et veulent enfoncer les lignes du statu-quo hérité depuis le CNR.
Pour que son règne perdure, le grand morse du Languedoc-Roussillon est obligé de temps en temps de clignoter en envoyant des signaux émetteurs codés à destination de ses différents segments de marchés électoraux. Si nous jugions ses propos d'un point de vue " rationnel ", nous nous dirions qu'ils sont contradictoires et impossibles à tenir sur le long terme tant leur incohérence est manifeste. Sauf que M.Frèche est homme intelligent au delà d'un cynisme foncier : il a compris que le degré d'incohérence était proportionnellement inverse à la grossièreté des messages émis et méthodiquement distribués dans le temps. " Less is more "comme on disait minimalistiquement en art dans les années 70. Un message bref et concis enchâssé dans une forme pleinement adéquate et envoyé à un instant " t " vaut plus qu'un long déploiement stylistique mouvementé et distendu dans le temps.
De façon calculée, parcimonieuse, M.Frèche envoie ses torpilles pour saper les fondements de la République héritée de 1948. Il flatte en même temps la dite " populasse " - c'est lui qui croit en elle - dans le sens de son ineptie supposée et qui n'aurait de mérite que celui du fruit farouchement cultivé de l'ignorance désirée et réclamée. Par des messages quasi- subliminaux et à l'ambiguïté toute recherchée, M.Freche comme le dit avec excellence, Sylvie Boussand PG-03, a trouvé sa maxime générale : " Tout Ce Qui Rentre Fait Ventre ".
A trop coller sur une analyse « classique » on rate l'époque contemporaine, accomplie comme tremplin médiatique d'une « psychopolitique » partagée par la bourgeoisie et par les forces réactionnaires, quelles qu'elles soient et d'où qu'elles viennent. Pourquoi me faire dire Jennifer des choses que ma bouche n'a jamais prononcé et que ma main n'a jamais écrite ?
Pourquoi penser que je puisse penser moi-même que « tous les harkis étaient de droite » ? Je ne pense pas que tous les harkis sont de droite car je n'en sais rien et je n'ai jamais parlé d'eux sinon par rapport aux propos scandaleux de Frèche dont le terme à retenir vis à vis de son électorat susceptible de voter pour lui n'était bien évidemment pas « harki », mais bien « Untermensch ».
Et de même que je ne crois pas que toutes les femmes en burka crépitent sous leur fourreau noire et cachent des porte-jarretelles électriques comme tu l'a supposé pour certaines sur ce blog, je ne pense pas non plus que l'imam de Drancy, Monsieur Hassen Chalghoumi, soit un raciste et un islamophobe. Par contre j'ai parfaitement bien saisi que dans la grotesque histoire "Clearstream II", l'essentiel était moins la haine entre M.Sarkozy et M.Villepin largement surjoué par les deux protagonistes et très mauvais acteurs, que le retour en grâce et en légitimité de l'anti-humanisme en acte.
Que via la plateforme médiatique complice, l'on s'aperçoive qu'une certaine honorabilité accrédite la verve nazie et lui redonne un sursaut de vigueur en place publique dans la bouche même du Président de la dite République Française, a de quoi effectivement, faire cogiter. Car oui, la dernière fois que l'on se souvient qu’on a accroché quelqu’un sur un croc de boucher, c’était en août 1944, quand Hitler a fait exécuter Berthold Schenk Graf von Stauffenberg, un avocat nazi, aristocrate et allemand, coupable d’avoir conspiré contre lui. La rumeur dit que la scène a été filmée, et qu’Adolf se passait le film en boucle pour savourer la chose. C'est donc bien tout un langage de contrebande, pervers, qui refait surface et se redéploie médiatiquement afin de réhabituer des oreilles mal disposées à le réentendre en bloc. Là est le danger, dans la bande passante et non pas dans les commentaires qui suivent l'affaire proprement dite.
M. Frèche se fout donc pas mal de ce qu'il fut, est ou sera demain, il veut être lui-même : c'est à dire à la même place. Nul état d'âme et le « médium est le message » au sein du village global qu'est la mondialisation néolibérale. Le bon père UBU du Languedoc -Roussillon n'est pas encore monstrueux. Il ne fait que parler et toucher des cibles potentielles. Les digues démocratiques ne se sont pas encore tout à fait rompues et aucun ouragan Katrina n'est venu renforcer l'oligarchie régnante comme aux USA bien que les effets du Tsunami monétariste et de la chute de Wall Street de 2008 commencent à s'abattre sur nous à vitesse Grand " V " avec la complicité des banques et de leurs valets UMP.
M.Frèche n'est qu'un prototype local des hommes politiques à venir : demain après le règne des hommes bornés, les médiocres assumés seront bel et bien armé jusqu'aux dents. Oui, Jennifer : la mafia. La fin de l'Histoire néolibérale, c'est le retour des seigneuries, des seigneurs de la guerre, des beffrois et de la fragmentation accomplie.
Blog de Paul Jorion : Le temps qu’il fait, le 29 janvier 2010
http://www.pauljorion.com/blog/?p=7268
"Visite discrète du président turkmène à Paris
Gourbangouly Berdymoukhamedov est en délicatesse avec les droits de l'homme. Mais son pays possède beaucoup de gaz.
(...)Les organisations de défense des droits de l'homme n'ont pas droit de cité au Turkménistan. Aucune ne peut visiter les prisons, où sont détenus «beaucoup de prisonniers politiques, dont nous ne connaissons pas le nombre exact»
(...)Ce lundi soir, après un déjeuner de travail à l'Élysée, le président turkmène devrait dîner au domicile de Martin Bouygues."
Tchin Martin, et bon appétit !
http://www.lefigaro.fr/international/2010/02/01/01003-20100201ARTFIG00089-visite-discrete-du-president-turkmene-a-paris-.php
@Demetrio
" @ 4 AOUT - je te fais toutes mes excuses de t’avoir confondu avec HOLD UP "
Non seulement Demetrio tu me fait "parler " mais en plus je te trouve un tantiner désobligeant. Confondre "4 Août" avec Hold-up est si scandaleux et si infâme ? Amitiés à 4 Aôut de la part de H2/ Hold-up.
Vite!..... un correcteur orthographique et une caméra de surveillance pour chacun de nous comme à "LIDL" dont les directions surveillent ainsi les employées- caissières ! (beurk).
"Tu me fais parler " bien sûr ! j'ai oublié de me relire......
Nous devrions employer des correcteurs vivants à têtes humaines plutôt que des machines, ça ferait des emplois et moins "d'auto-chômeurs "......"
@ Hold up(93)
http://www.perpignan-toutvabien.com/
@ Hold Up
H2 "Attitude". (Que le temps passe vite) !
Sinon, sympa ton lien vidéo: voir un Paul Jorion, avec pratiquement les larmes aux yeux, nous dire que maintenant il faut se bouger sinon...
Ca fait froid dans le dos.
"L'argent dette II" est arrivé !
Ce (deuxième) film de Paul Grignon, "L'ARGENT DETTE 2", est un outil pédagogique très bien fait pour généraliser la prise de conscience citoyenne sur la nécessaire et urgente nationalisation intégrale de la création monétaire.
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2010/01/09/105-l-argent-dette-2-promesses-chimeriques
@65 claudePG35
@72Descartes
et à l'attention de manifestants: "le guide du manifestant arrêté", édité par le Syndicat de la Magistrature dispo sur internet
article78-2 du code de procédure pénale: "contrôle d'identité est possible sur une personne à l'égard de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner:......"
@dorant (#82)
Les causes de la famine et le laissez-faire des autorités soviétiques sont bien documentés, non seulement par Werth mais par d’autres historiens… La responsabilité de Staline et celle de Khrouchtchev sont bien établies.
En fait, il y a un large débat tant sur les causes de la famine et son ampleur, que des mesures prises par les autorités soviétiques. Les apports d'Annie Lacroix-Riz ne sont pas les seuls à contester la "vulgate" véhiculée par le "Livre noir". Quant aux responsabilités personnelles, elles sont loin d'être établies aussi clairement que tu le crois. J'insiste - et ce n'est pas un "jeu de mots" - pour qu'il y ait crime, il faut qu'il y ait intention criminelle. La canicule de 2003 a couté plus d'une dizaine de milliers de vies... accuserais-tu le gouvernement de l'époque de "crime" pour autant ?
Quant à ton autre point sur les qualités d’historiens, certes il y a la rigueur méthodologique mais aussi la reconnaissance par les pairs qui s’exprime, entre autres moyens, par le nombre de citations dans les revues, les invitations aux colloques, la présence de travaux dans les bibliographies, les directions de recherche (thèses, programmes ANR) les promotions professionnelles par le CNU etc.
Bof. C'est peut-être vrai pour les sciences exactes, mais en sciences humaines il y a pléthore de médiocres qui sont invités aux colloques, cités dans les revues et couverts d'honneurs tout bêtement parce qu'ils prennent des positions qui arrangent les pouvoirs en place. Stéphane Courtois et son "Livre Noir" sont peut-être les meilleurs exemples...
A. Lacroix est parfaitement reconnue comme historienne de la France et pour cette période. C’est autre chose pour l’histoire russe ou soviétique..
Annie Lacroix-Riz est reconnue comme historienne par la rigueur de sa méthode (et notamment par sa rigueur dans l'exploitation des archives). Je ne vois aucune raison de penser qu'elle aurait mis moins de rigueur dans son travail sur l'histoire russe ou soviétique que pour l'histoire de France. J'ajoute que la lettre du résident du Congrès mondial ukrainien (#912 dernier fil) lui reproche ses conclusions comme constituant "un affront aux ukrainiens", mais se garde bien de mettre en cause leur véracité ou même la méthodologie de l'historienne...
J’ajoute que, connaissant la véhémence de la personne, il vaut mieux arrêter sur ce sujet car elle pourrait bien causer quelque ennui à l’hébergeur du site si elle s’estimait « injustement » mise en cause.
Qu'est ce qui te fait penser ça ?
@4 août (#89)
Bien sûr, personne ici n’a accès à leur base de donnée. Donc on prend les chiffres annoncés.
Sans commentaire...
On sait qu’ils ne sont pas 4 ni 4 millions en tout cas.
Certainement plus proche de 4 que de 4 millions.
(sources France Info) :
Université Paris- Dauphine : Les frais d'inscription pour les étudiants seront multiplié par 10 à la rentrée prochaine !
La domination culturelle n'attend pas, elle s'organise.
Mort de Howard Zinn, le 27 janvier
Lire les textes de beta politique, qui titre L’Amérique perd sa boussole.
http://betapolitique.fr/Deces-d-Howard-Zinn-l-Amerique-46602.html
Petit hommage personnel : un extrait d'Howard Zinn.
Les USA firent subir de terribles bombardements à l’Afghanistan, après le 11 septembre 2001, lui attribuant la responsabilité des attentats.
Howard Zinn résume :
« Certaines familles de victimes (US) se rendirent même en Afghanistan en janvier 2002 pour rencontrer des familles afghanes qui avaient également perdu des proches dans les bombardements américains…. »
« Ceux qui critiquaient les bombardements affirmaient que le terrorisme s’enracinait dans le ressentiment profond éprouvé à l’égard des Etats-Unis. L’origine de ce ressentiment n’était pas difficile à identifier : la présence de troupes américaines en Arabie saoudite, terre sacrée de l’islam, les dix années de sanctions économiques infligées à l’Irak- sanctions qui, selon les Nations-Unies, avaient entraîné des centaines de milliers de morts chez les enfants de ce pays-, l’indéfectible soutien américain à l’occupation des territoires palestiniens par Israël et les milliards de dollars d’aide militaire apportés à ce pays. »
Howard Zinn. Une histoire populaire des Etats-Unis. pp. 768-769.
Les USA, comme l’URSS, n’arrivent pas, après presque dix ans d’une guerre qui se voulait anéantissante (comme celle du Viet-Nam), à aller plus loin que l’URSS, dont elle s’était tellement moquée.
Au contraire, elle a provoqué un raidissement mondial des populations à croyance musulmane.
Tous les problèmes de voile et de burqa sont apparu après les exactions US en pays musulmans.
L’Oncle Sam nous a entraîné dans une sale succession dont nous n'avons que faire.
Nous ne voulons pas de l'islam, mais voulons-nous des sectes protestantes amerloques?
Hein ? (comme aurait dit vulgairement Bush fils).
Sortir de l’OTAN, au plus vite, pour nous réconcilier avec les trois-quarts de la planète.
Car il y a non seulement les musulmans, mais l'Amérique du sud.
@ Carole G et @ Annie
Merci Carole, a vrai dire je ne pensais pas être si proche de la vérité. La messe est dite. Ton lien le dit parfaitement. Je retiens aussi cette information politique d'importance pour que tout le monde comprenne bien dans quelle démocratie de plus en plus risible nous habitons :
Le nouveau système électoral aux régionales attribue d’office 25 % des sièges à la liste qui arrive en tête au second tour - [no comment] -
Annie - merci pour tes encouragements.