02fév 10
H ier soir lundi, j'étais à Sciences po pour une conférence richement fréquentée. Il y était question de la guerre d'Afghanistan. Ca me fait un entre acte avant de parler de l'étonnante semaine passée en politique intérieure. Mais la guerre perdue des américains c'est aussi de la politique intérieure, non?
SCIENCES PO, MAZETTE ! QUELLE BONNE TRIBUNE !
Je ne me rappelle plus quand j’ai reçu l’invitation pour participer à cette conférence à Sciences Po. J’ai dit oui. Le sujet c’était l’Afghanistan. Je crois que j’ai eu confiance parce que le modérateur, comme on dit a présent, était le journaliste David Abiker que je n’ai encore jamais vu dans le rôle du poseur de piège à loups. Et là, que se passe-t-il ? Toc ! ça me revient ! Qui était aussi de la partie ? Siiiii ! Dominique de Villepin ! Lui-même ! Tout fraîchement décrucifié ! On imagine la cohue ! Journalistes, photographes, plus une nuée d’étudiants et même quelques lycéens. Jean Glavany représentait le PS, Josselin de Rohan l’UMP. Je suppose qu’il doit y avoir quelque part sur la toile un film de cette soirée. On le trouvera dans les commentaires qui suivent cette note si un ami lecteur-acteur de ce blog l’a trouvé. Et moi, sitôt que j’en dispose, j’ajouterai le lien à cet endroit. Je trouve cette soirée très intéressante. Jean Glavany et Josselin de Rohan ont défendu un point de vue voisin. En gros, un : on a bien fait de commencer ça. Deux : ce n’est pas une réussite du tout que cette opération (ça c’est davantage Glavany que De Rohan ). Trois : on ne peut pas partir comme ça « tout d’un coup ». Quatre : donc on doit rester mais prévoir de s’en aller. Je laisse le lecteur se demander si de Rohan a répondu à la question de savoir pourquoi le président alors candidat avait dit que, lui élu, il retirerait les troupes d'Afghanistan. Je laisse de même le silence plutôt que de demander à Glavany pourquoi s'il s'agit de stabiliser la région et si tous les pays riverains nous demandent, selon lui, de rester pourquoi aucun d'entre eux n'a pris la moindre participation à l'intervention et à l'actuelle "pacification".
De l’autre côté de la scène, à la gauche du président modérateur David Abiker, de Villepin et moi. De fait, Villepin et moi, chacun dans notre langue comme l’a dit Abiker, avons dit de même des choses encore plus voisines. Je laisse les spécialistes approfondir l’étude comparée de nos propos. Je vais me contenter de donner quelques uns de mes arguments en faveur du retrait des troupes françaises hors d’Afghanistan.
GEOPOLITIQUE DU REEL
En géo-politique, la géographie commande la politique. Géographie physique, géographie des ressources disponibles, géographie des puissances. Et la politique vient en appui ou en révolution de ces hiérarchies. On ne peut rien comprendre à la guerre d’Afghanistan si on ne commence pas par voir que ce pays est le point de passage obligé pour sortir le gaz et le pétrole de la caspienne vers les zones sous contrôle «occidental» plutôt que vers la Russie, ou la Chine ! Chacune des puissances a sa stratégie qui correspond au parcours du pipe line qui le concerne. Je suppose qu’il n’est pas nécessaire d’expliquer pourquoi l’accès aux réserves d’énergie est devenu une question encore plus brûlante depuis que la Chine et l’Inde, puissances régionales du conflit Afghan, en sont devenues de grands demandeurs ? Suivez les pipes et vous suivez la route de la guerre. Pour nous européens atlantisés, le pipe ouest sort par la Géorgie…. Clair ? Cette réalité non dite mais si primordiale explique le vide des arguments débités a longueur d’années en faveur de cette guerre. Pour s’en convaincre il suffit d’interroger les arguments mis en avant.
QUELS SONT LES BUTS DE GUERRE ?
Quels sont les motifs de guerre qui ont justifié l’intervention armée ? La réplique aux attentats du onze septembre. Mais quel rapport entre les deux ? Colin Powell avait annoncé qu’il remettrait au Conseil de sécurité de l’ONU les preuves à ce sujet. Il ne l’a jamais fait. Bien sûr. Colin Powell a une bonne tête mais c’est un menteur de première ! C’est lui qui était venu justifier la guerre d’Irak avec ses preuves bidons sur les armes de destruction massives. Donc depuis le début la légitimité de l’action militaire est plus que discutable. Dès qu’on creuse un peu on a vite fait de trouver que c’est vraiment très peu légitime. L’attentat du 11 septembre dans le cas de l’Afghanistan a fonctionné comme un prétexte. Les américains et les anglais ne se sont pas cachés d’avoir pré positionné leurs moyens un an avant l’intervention. A l’époque les négociations de la compagnie pétrolière UNOCAL venaient de se bloquer avec le gouvernement taliban. Cette compagnie peut penser être mieux considérée depuis que son consultant sur place est devenu président de la république. Les buts de guerre mille fois rabâchés étaient aussi le rétablissement des droits de l’homme, surtout ceux de la femme, et la démocratie. En ce qui concerne les droits de l’homme ça va aussi longtemps qu’ils sont compatibles avec la charia, car la cour suprême créée par la nouvelle constitution a le devoir de vérifier que les lois sont conformes à l’Islam. Comme la Constitution a été rédigée par une assemblée traditionnelle des chefs de tribus et chefs religieux on comprend que la peine de mort soit applicable aux personnes qui voudraient quitter la religion islamique. En ce qui concerne les droits des femmes il faut dire que ce n’est pas fameux et que la législation ne s’est pas améliorée ces derniers temps. Certes le viol conjugal n’a finalement pas été légalisé. Mais la version modérée de cette affaire laisse pantois. Le mari a le droit de refuser soins et nourriture à sa femme si elle lui refuse des rapports sexuels. Je ne sais pas comment un tel dispositif peut être contrôlé mais le simple fait qu’on est cru bon de légiférer de cette façon en dit long sur le genre de liberté sur lesquelles veillent nos vaillantes troupes et celles de l’empire du bien. De toute façon les femmes, depuis la libération de l’Afghanistan ne peuvent pas davantage qu’avant avoir un travail, un compte en banque sans l’autorisation expresse des hommes. Elles ne peuvent pas hériter. Mais peut-être est-ce seulement une question de coutumes locales diront les moins regardant.
LES STANDARDS OCCIDENTAUX
D’ailleurs dans le débat à sciences po, Jean Glavany a dit qu’il ne fallait pas espérer voir la mise en œuvre de nos standards démocratiques occidentaux être la condition de notre retrait d’Afghanistan sinon on serait condamné à rester là bas longtemps, très longtemps ! L’idée d’appeler ce que nous défendons des «standards occidentaux» commence une pente glissante. Je n’en fais pas la démonstration. De toute façon ce ne sont pas nos «standards» à propos de démocratie qui s’appliquent à l’heure actuelle. Loin s’en faut. On peut même se demander quel genre de standard c’est là. Il faut dire que la situation est spécialement lamentable. Les observateurs des élections présidentielles de 2009 on constaté une fraude portant sur plus d’un million et demi de bulletins de vote. Il a fallu plusieurs semaines de palabres pour que le président sortant accepte de ne pas se déclarer vainqueur de l’élection dés le premier tour. Mais, pour finir, il n’y a pas eu de deuxième tour, le challenger ayant refusé d’y participer. A présent, à l’issue de la neuvième conférence internationale sur l’Afghanistan, la ligne fixée consiste à faire un pacte avec les «talibans modérés». Est considéré comme «modéré» celui qui accepte l’argent des «occidentaux» pour arrêter de faire la guerre ! Cette politique de l'achat de la collaboration est une trouvaille très discutable, non seulement sur le plan moral mais aussi sur le plan pratique. Les commentateurs craignent qu'elle commence par provoquer une recrudescence de l'activité par tous ceux qui veulent toucher de l'argent… Grand, n'est-ce pas?
Au total les Français n’ont rien à faire en Afghanistan. Les buts de guerre ne sont ni énoncés ni leurs résultats dès lors mesurables. La situation ne conforte aucune des valeurs au nom desquelles nous sommes censés être présents. Chaque mois nos avions tirent des munitions à trois cent mille euros pièces sur des charrettes et d’improbables grottes, comme on le lit dans maints témoignages. Nous français y dépensons donc dorénavant quatre cent millions d’euros par an alors que nous en étions seulement à cent au début de l’intervention. Un argent qui serait plus utile ailleurs ou autrement, même sur place. L’aide à l’Afghanistan est dans le rapport de un à cent entre l’aide civile et l’aide militaire. L'argent européen qui va par là-bas est le cinquième poste dans l'aide mondiale de l'Union. Pour quoi faire d'utile? L’intervention a couté la vie à onze mille civils afghans et mille six cents combattants de la coalition. Bombes au phosphore et à l’uranium appauvri ont été copieusement déversées. Voila le bilan. Pour quel résultat ? Partir est légitime et urgent. D’ailleurs Obama a annoncé le début du retrait pour 2011. De quoi parle-t-on alors quand on fait mine de s’interroger sur le point de savoir s’il faut rester ! La guerre est perdue. Les «occidentaux» vont mettre en place n’importe quel équilibre précaire le temps de s’en aller. Puis aussitôt après le départ un dictateur quelconque s'installera qui se chargera du maintien de l’ordre et des bons accords à propos de pipe line. Comme en Irak.
UNE SEMAINE SANS FIN
Je veux à présent faire un petit retour en arrière sur la semaine passée en France. J’ai trouvé cette semaine tellement significative de ce qu’est devenue la scène politique en France ! Lundi : Sarkozy sur TF1. L’affaire Proglio dévore de l’intérieur la parole présidentielle. Vient ensuite une séquence grotesque de contact soit disant direct avec des personnes censées être des experts de leur dossier. Mardi, on commente. Mais personne n’a vraiment le temps de travailler le flot de bobards débités pendant la séquence où le président parlait aux « vrais gens » invités sur le plateau avec un journaliste en proie à une lourde crampe des zygomatiques. Excellent pour sourire sans trêve le bonhomme ! Mais nul pour parler. De toute façon voici déjà mercredi : nouveau sketch ! Cette fois ci le président de la République française s’exprime à Davos. C’est tout juste un titre dans le Figaro le lendemain. Pluie de truismes, cataracte de refrains éculés. Passons sur les salades à propos de la moralisation du capitalisme ! Personne ne prend ça pour autre chose qu’une parlote. Plus drôle le moment où il se plaint : «en mettant la liberté du commerce au-dessus de tout, nous avons affaibli la démocratie ». Cool ! C’est l’homme qui a écrit (puisqu’il s’est vanté de l’avoir fait à l’époque !) 47 fois le mot «concurrence» et 109 fois le mot «marché» dans le traité de Lisbonne qui parle ! Oublions car voici jeudi. C’est la fin du tome 1 de l’affaire Clearstream et, presque aussitôt le début du tome 2. Un, la relaxe de Villepin. Sarkozy furieux annonce qu’il pousse la bonté jusqu'à ne pas faire ce qu’il n’aurait pas le droit de faire de toute façon : faire appel. Dès le lendemain le parquet le fait à sa place. Deux décisions de justice deux râteaux pour le président. Pendant ces quelques jours si emblématiques, que pèse la parole surabondante du chef de l’état ? Rien. Tout le monde s’en moque. Un coup chasse l’autre. Ne flotte à la surface des souvenirs qu’une impression générale d’agitation. Il faut placer ce constat dans l’ensemble qui l’entoure. La crise s’étend. Le système politique qui repose sur le président est bloqué. Ce que dit le premier responsable du pays est considéré comme n’ayant pas de valeur. Donc pas d’importance. Personne ne se souvient de ce qu’il a dit. Et personne ne croit ce qu’il promet au hasard de son humeur et des circonstances. Tel est le contexte. Et il va encore se dégrader pour l’autorité du pouvoir. Dans quelques semaines, le camp présidentiel va subir une lourde défaite, si l’on en croit ce qui est annoncé. La magie du verbe ne fonctionnera plus puisqu’elle est usée jusqu'à la corde. Il ne sera donc pas possible de recommencer le coup des européennes. La droite et Sarkozy avaient alors fait passer l’arrivée en tête de leurs listes comme une victoire d’autant plus grande que le PS avait subi une terrible défaite. Pourtant l'UMP avait perdu sept millions de voix depuis la présidentielle. Mais cette fois ci ? Quoi ? D’autant que le PS considère qu’il a déjà gagné les vingt deux régions. Supposons que ce soit le cas, quand bien même les Verts ou nous, le Front de Gauche, pouvons cependant espérer prendre parfois l’avantage. Alors ? Qui peut croire que la droite va rester collée unie ? Surtout maintenant qu’elle dispose d’un martyr d’aussi grande classe que monsieur de Villepin. Il est donc à prévoir que la situation politique soit très instable d’ici seulement quelques semaines. Très. Car, de ce fait même, le sieur président va en rajouter. Et avec les retraites au menu, sa méthode du "rentre dedans" va faire du bruit ! Et des secousses!
Le débat sur l'identité nationale dans les mains de Fillon 02.02.10
PARIS (Reuters) - Le calendrier du débat en France sur l'identité nationale, qui ne cesse de provoquer des controverses, est désormais dans les mains de François Fillon.
Le Premier ministre va en effet devoir trancher sur le maintien d'un séminaire censé tirer un premier bilan de ce débat en février ou son report au-delà des élections régionales des 14 et 21 mars, comme le souhaitent des élus centristes.
L'opposition a vu lundi dans le report d'un colloque initialement prévu le 4 février le signe de l'embarras du gouvernement face à un débat de plus en plus controversé.
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a démenti mardi tout enlisement, rappelant avoir annoncé le 14 janvier que le colloque en question serait remplacé par un séminaire gouvernemental, à une date qui restait à fixer.
Il a redit mardi, dans les couloirs de l'Assemblée nationale, que le calendrier serait fixé par François Fillon.
"Je vous rassure, il y aura séminaire du gouvernement. Le calendrier sera fixé par le Premier ministre, il ne m'appartient pas", a-t-il déclaré.
"Vous serez fixés incessamment sur la date, elle ne m'appartient pas et par ailleurs le président de la République s'exprimera dans les semaines qui viennent", a-t-il ajouté.
Mais François Sauvadet, président du groupe du Nouveau Centre (NC) à l'Assemblée, a dit sa préférence pour un report après les élections régionales d'un débat qui, de l'aveu même d'Eric Besson", a été "peu constructif".
"On était réservés, non pas sur le sens qu'il faut donner à ce débat, mais sur l'opportunité de le faire au moment des élections régionales", a plaidé François Sauvadet.
"Qu'aujourd'hui on remette au lendemain des élections un débat qui est essentiel, qui concerne le vivre ensemble, qu'on le fasse de manière apaisée, sereine !", a-t-il ajouté.
Jean-François Copé, président du groupe UMP, a évoqué de son côté un "débat dans la durée", sans préciser s'il souhaitait un report du séminaire gouvernemental.
"C'est un débat qui doit s'inscrire dans la durée avec des étapes qui doivent permettre à l'ensemble de nos concitoyens d'avoir une réflexion existentielle sur ce que cela exige d'être français, sur ce que c'est qu'une Nation rassemblée", a-t-il dit à des journalistes. "Je pense pour ma part que ca sera un des grands enjeux des années qui viennent", a-t-il ajouté.
Alain Vidalies, porte-parole du groupe socialiste, a ironisé sur un "fiasco politique assez exceptionnel."
"On peut supposer que l'idée de lancer ce débat a été largement nourrie à l'Elysée avec des préoccupations politiques qui sont assez évidentes", a-t-il dit.
"Résultat: on est arrivé à un débat qui a divisé, y compris les gens de bonne volonté qui se disaient après tout'pourquoi ce débat n'aurait-il pas lieu'", a-t-il ajouté.
Emile Picy et Gérard Bon, édité par Yves Clarisse
C'était la petite logorrhée du soir. Désolé…
Je retourne à mes bouquins.
Bonne nuit tout le monde !
Extrait de l'article du Monde de ce soir : Racisme, le syndrôme Rosarno
3Vérone, 260 000 habitants, dans la très riche Vénétie, à 1 000 km au nord de Rosarno. Ici, règne le parti anti-immigré de la Ligue du Nord. A l'hôtel de ville, Flavio Tosi, le jeune maire leghiste, élu en 2007 avec 60 % des voix, vient d'être condamné définitivement pour propos racistes à trois ans d'interdiction de meeting. Y aurait-il un lien de cause à effet entre son discours et celui de son parti et les événements de Rosarno "La Ligue n'existe pas en Calabre. Pourquoi voulez-vous que nous soyons responsables ?"
Pourtant, c'est bien ce parti, fort de quatre ministres dont celui de l'intérieur, qui multiplie les provocations racistes. La "criminalisation" de l'immigration clandestine, passible aujourd'hui de six mois de prison, c'est la Ligue. La légalisation des "rondes citoyennes" pour faire régner l'ordre et la tranquillité ? C'est elle. L'opération "Noël blanc" dans une petite ville de Lombardie pour recenser et expulser les immigrés clandestins avant les fêtes ? Encore elle.
La thématique électorale est gagnante : la Ligue pèse près de 30 % des voix dans certaines provinces du Nord et son influence gagne du terrain. "Pour la première fois en Italie depuis le fascisme, des formes de racisme sont assumées au sommet des institutions, explique Enrico Pugliese, sociologue à l'université La Sapienza, à Rome. Cette légitimation de la xénophobie conduit à des orientations violentes et de plus en plus explicites."
Dans la ville de Romeo et Juliette, les immigrés représentent 13 % de la population. Ils sont devenus invisibles, relégués dans les quartiers périphériques. La paix sociale, pour le maire, repose sur un seul pilier : la règle. "Le maire précédent était trop laxiste, explique-t-il. Il a laissé les immigrés s'installer partout, dans les parcs et les jardins de la ville. Les habitants avaient peur. Nous, nous avons multiplié les contrôles. Les étrangers doivent savoir qu'ils ne peuvent pas vivre chez nous comme ils vivaient chez eux. L'Italie n'est pas un pays raciste, mais ceux qui ne sont pas en règle doivent être punis."
Mardi 2 février 2010 :
Allemagne : de nombreuses communes au bord de la ruine.
Les communes allemandes ont une nouvelle fois tiré la sonnette d'alarme sur leur situation financière désespérée mardi, et prévenu qu'un certain nombre d'entre elles étaient "au bord de la ruine".
La fédération allemande des communes table sur un déficit cumulé de 12 milliards d'euros cette année, le plus élevé de l'après-guerre.
La crise économique et financière a sérieusement amputé leurs revenus, dont la taxe professionnelle, proportionnelle aux bénéfices des entreprises, représente le plus gros. Les recettes fiscales de la taxe professionnelle ont chuté de plus de 18 % sur un an en 2009.
En parallèle les dépenses des communes, auxquelles incombe notamment une partie de l'indemnisation des chômeurs, ont augmenté.
Et cette tendance devrait nettement s'aggraver cette année alors que le marché du travail allemand, pour le moment relativement épargné par la crise, va se dégrader.
"Nous allons devoir faire face à la deuxième vague de la crise", a prévenu Petra Roth, présidente de la fédération et maire de la capitale financière du pays, Francfort (ouest), lors d'une conférence de presse.
http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00226984-allemagne-de-nombreuses-communes-au-bord-de-la-ruine.htm
Message transmis aux naïfs qui croient encore que l'Allemagne va payer pour sauver la Grèce.
Message transmis aux naïfs qui ne comprennent toujours pas pourquoi les dirigeants politiques allemands ne veulent pas payer pour sauver la Grèce.
@Jennifer post 94
Hum ! Des militants du NPA qui surtout prennent leurs désirs pour la réalité.
Une dynamique au FdG ? Evidemment que non comme il n'y en a pas non plus au NPA d'ailleurs.
C'est le calme plat y compris dans les sondages qui s'ils sont mauvais pour le NPA le sont tout autant pour le FdG qui pour l'instant flirte avec les 5% en ayant pourtant réalisé l'unité de tout le monde sauf du NPA. Ce qui est bien plus inquiétant pour le FdG vu que d'un côté il y a l'appui de près de 200 élus régionaux et de l'autre de...2.
Mais bon le NPA comme déjà la LCR en son temps qui tolérait que des militants ne fassent pas campagne ouvertement voir fassent une autre campagne sans être virés, est suffisament souple pour accepter ces "escapades". Ils feront leur expérience et puis ils verront bien que sans rapport de force, isolés ils seront à la remorque du PCF et du PG et ne pourront pas apporter leurs spécificités.
La quasi totalité des membres de Convergences et Alternatives (courant minoritaire parmi ceux qui ont voté C et courant le plus hostile à la direction du NPA) ont décidé finallement de ne pas faire campagne pour le FdG, certains faisant la campagne NPA, d'autres ne faisant aucune campagne.
Pour les mêmes raisons que des ralliements de membres du PG et même d'un comité départemental à la liste NPA ne fait pas une campagne unitaire, le ralliement de quelques individus isolés du NPA à une campagne FdG sans dynamique ne le fera pas non plus.
Cela va en faire frémir certains mais tant mieux.
Le Conseil Politique National du NPA a adopté cette motion contre la loi sur la burqa. Il y aura au moins un parti qui sauvera l'"honneur" de la gauche de la gauche.
"Motion contre la loi sur la burqa:
Le NPA exprime son opposition totale à un éventuel projet de loi ou de texte réglementaire interdisant le port de la burqa. Le NPA lutte contre toutes les formes d'oppression dont la burqa mais c'est d'abord en luttant toutes ensembles pour le droit à disposer de leur corps que les femmes s'émancipent.
La mission parlementaire est à l'initiative d'André Gérin, député communistedu Rhône, qui est malheureusement bien connu pour ses prises de position en faveur de lois sécuritaires pour les mineurs et pour ses stigmatisations récurrentes à l'encontre des jeunes des quartiers. Cette mission parlementaire a rendu ses conclusions en plein débat nauséabond, raciste et islamophobe sur l'identité nationale.Ce débat lancé par le gouvernement a pour objectif en pleine période électorale la stigmatisation d'une partie de la population, notamment celle d'origine maghrébine et les personnes de confession musulmane.Les partisans au gouvernement d'une loi contre la burqa se targuent dedéfendre les droits des femmes alors que la politique menée va àl'encontre de leurs droits :
-Le droit à l'avortement est de fait remis en cause par les velléités desupprimer les subventions au planning familial, et par la mise en place dela loi Bachelot dont une de conséquences est la fermeture de centresd'interruption volontaire de grossesse.-
-Le droit à un véritable emploi, à une retraite complète, est lui aussi remis en cause avec les politiques libérales qui détruisent ou précarisentles emplois dans le privé, suppriment les postes dans la fonction publiqueoù les femmes sont majoritaires, alors qu'elles subissent particulièrementla précarité : temps partiel imposé, inégalités salariales.....
-Un manque de moyens criants pour développer un service public d'accueil des femmes victimes de violence.
Avec la mission parlementaire sur la burqa et le débat sur l'identité nationale, le gouvernement cherche à détourner l'attention de sa politique libérale et capitaliste et les conséquences de celle-ci sur la population :licenciements, chômage, discrimination, accentuation des inégalités, endésignant comme principal bouc émissaire les musulmans et en cherchant àdresser une partie de la population contre une autre..
Le gouvernement ose invoquer la défense de la laïcité alors qu'il subventionne largement l'enseignement confessionnel privé avec l'argent public.
Le NPA luttera contre toute loi ou réglementation interdisant le port de la burqa dans l'espace public qui interdira de fait à des femmes de circuler librement et les assignera à domicile."
Hier soir, à Nantes, meeting de lancement de la liste unitaire " Tous ensemble, la gauche Vraiment" (fdg/npa/fédé/alternatifs/r et s) pas de têtes d'affiches, mais une salle archi-comble 500 personnes.
Alors que 4 élus PC partent directement avec le PS.
La gauche se recompose, les lignes bougent. La gauche radicale se cherche, en Pays de la Loire elle commence à prendre forme et trouvera toute sa place que si elle sait rester indépendante du PS. Rompre ou ne pas rompre là est la question.
Me permettez vous de vous demander s’il fallait répondre favorablement à l’interdiction par la loi au port d’un accoutrement (que personnellement j’exècre) dans ce qui est nommé l’espace public ?
Condamnez vous sans appel le financement d’édifices à but religieux par l’argent public ?
De mon côté, j’exige que les graves actes délictueux à l’encontre des personnes que vous citez fassent l’objet de recherches sérieuses concernant les coupables qui doivent être sanctionnées avec toute la rigueur.
Concernant les « débordements » de rue que vous signalez, ne s’agit-il pas, en fait d’une forme de complaisance des autorités de police qui sont responsables de la circulation s’il a lieu ?
Le Front de gauche en Ile de France : rupture, vraiment ?
Un article de Velveth, un militant NPA qui tient un blog sur Médiapart. Quand je pense qu'on disait que j'étais excessif quand je parlais de gamelle. Là, c'est pas de mains dans le cambouis qu'il s'agit, mais de pots de caviar à pleines pognes...
Ile-de-France: les deux faces du "Front" (de Gauche)
02 Février 2010 Par Velveth
http://www.mediapart.fr/club/blog/velveth/020210/ile-de-france-les-deux-faces-du-front-de-gauche
Toute critique ravalée, le groupe des élus du Front de Gauche (PCF-PG) avaient voté le budget 2009 du Conseil régional d'Ile-de-France présenté par Jean-Paul Huchon et le groupe socialiste. Une "leçon" politique à méditer...
« Nous allons voter ce budget de 4,5 milliards d'euros. De la méthode aux contenus nous apprécions le résultat. La Méthode. Ce fut un travail de concertation, sur de longues semaines avec les Vice-présidents, les groupes, pour construire dans un cadre donné les réponses les plus en phases avec les besoins et les demandes. Le Contenu. C'est le prolongement et l'amplification des politiques décidées et mises en œuvre ces dernières années. ». Ainsi parlèrent PCF et PG.(1)
Foin de "rupture" avec la "gauche molle" ou le "social-libéralisme du PS" et pas plus question de lui opposer une "alternative"... Mais il est vrai que ce vote du 19 décembre 2008, c'était "avant"... Avant la ferme décision de la Direction du Pcf de ne pas reconduire son alliance avec Jean-Paul Huchon et d'opter pour des listes du Front de Gauche et « une politique de rupture cohérente ».
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De "rupture", vraiment ?
Qu'il s'agisse des transports ou de l'éducation, domaines-clés dévolus aux Régions, c'est en vain qu'on cherchera cette rupture et le site internet du groupe CACRPG - qui regroupe les 27 élus du Front de Gauche (2) - est édifiant.
Renonçant à revendiquer la gratuité des transports publics qui seule permettrait de conjuguer exigences sociale et écologique, les élus Front de Gauche applaudissent au saupoudrage mené par Jean-Paul Huchon en faveur des seules "catégories défavorisées" (CMU, ASS, API, RMI...) et, alors que les salaires sont bloqués, ils saluent comme une victoire une hausse des tarifs de 2% sous prétexte que le STIF voulait 3%... Fameuse "alternative" !
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Plus épineuse encore est la question de l'éducation tant la politique de la majorité PS-Verts-PC-PG-MRC du Conseil régional diffère peu de celle de la droite. Du coup, le journal du Front de Gauche "Regards" préfère... regarder ailleurs ! L'apprentissage financé par les fonds publics mais laissé aux "bons soins" du MEDEF ? Pas un mot. Et quand le Président Jean-Paul Huchon (PS) affiche fièrement « 782,7 millions d'euros en faveur de 471 lycées publics et 210 lycées privés », le Front de Gauche se félicite d'avoir « bien entendu partagé cette priorité régionale [...] alors que le patrimoine en Ile-de-France est de 471 lycées » en omettant ces 210 lycées privés bénéficiant de fonds publics au-delà même des obligations légales. Omission utile quand on affiche au programme le slogan « Concentrer les moyens sur le service public et laïque » !
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Et si l'enseignement privé est ainsi pourvu, on ne s'étonnera pas, qu'au nom de « la crise, « l'aide aux entreprises privées » soit devenue la règle, même quand certaines d'entre elles licencient.
Quant au logement social, sa situation catastrophique incombe certes aux politiques menées depuis trente ans et aggravées par Sarkozy. Du moins pourrait-on attendre que l'action de CACRPG au sein de la majorité de la région la plus riche du pays ait amélioré la situation. Mais les associations dénoncent au contraire une situation de plus en plus dramatique (3), alors qu'on recense par exemple 136.554 logements vacants rien qu'à Paris, sans parler des immeubles de bureaux vides.
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Alors « alternative pour une politique de rupture cohérente » en Ile-de-France, le Front de Gauche ? Sur les estrades, il le revendique. Mais au Conseil Régional, pour paraphraser Sacha Guitry, s'il est « contre » le PS, c'est « tout contre » ! En douterait-on encore qu'il suffit pour s'en convaincre de lire cette conclusion de la déclaration faite voici seulement un mois, le 18 décembre 2009, au nom du groupe CACRPG par son président, à l'appui de son vote du budget 2010 présenté par la majorité socialiste du Conseil régional d'Ile-de-France :
* « Nous allons voter ce budget parce que ses grandes priorités sont positives même s'il laisse une part des choix à la majorité qui sera issue du scrutin de mars prochain. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que l'emporte une majorité de gauche qui prolonge et amplifie ce que nous faisons depuis 6 ans. »
En fait de "rupture", c'est clairement la volonté de "continuité" qui s'affiche ici et nul doute que ce n'est pas ce qu'attendent du Front de Gauche, nombre de ses militants et de ses électeurs. Le refus opposé aux propositions du NPA d'une alliance véritablement indépendante du PS n'en est que plus regrettable. Même si ce dernier n'est évidemment pas exempt de défauts...
(1) Merci à Philippe Lebrun de m'avoir permis de reprendre les éléments cités.
(2) 27 élus sur les 132 qui constituent la majorité PS-Verts-PCF-PRG-MRC- PG de J-Paul Huchon (PS)
(3) Voir le rapport accablant de la Fondation Abbé Pierre
@Gennifer post 94
Il y a même une militante du NPA qui a accepté d'être débauchée en N°2 sur la liste du FdG en Gironde. Et cette initiative assumée par 3 ou 4 camarades met devant le fait accompli 99% des adhérents NPA en Aquitaine, y compris la quasi totalité de ceux qui avaient soutenu la position "C". Le FdG a tenté de débaucher en Dordogne une seconde camarade "unitaire" mais pour une tête de liste cette fois. Sans succés, la fédé NPA de la Dordogne, pourtant unitaire, à condamné cette forme de débauchage où le FdG choisit son NPA.
Avec le FdG, PG inclu, Il n'y a donc aucun respect mutuel des éventuels partenaires. La liste en Aquitaine s'appelle "Ensemble..." mais la FASE a aussi refusé de s'assembler avec Dartigolles dans le 64 et ailleurs aussi. Il n'y a donc que le FdG, et une camarade du NPA isolée, son matériel électoral ne pourra même pas mentionner son parti, sous peine de retrait des professions de foi ou bulletin de vote.
Aucun respect non plus dans les propositions de configuration de liste faite par le FdG et contre-signé par le PG: 2 places éligibles sur (11/12, alors que 10 serait plus réaliste !) dont zéro tête de liste pour le NPA et rien pour la FASE. Alors que le NPA Aquitain est dans la même clé de répartition "électorale" que le LR,le Limousin et le PDL (40% NPA/60% FdG)
@ Descartes
"Si l’on suit ton raisonnement, ici tu identifies « les membres de l’assemblée qui étaient anti-véto » au « peuple ». Ne trouves pas que c’est légèrement abusif ?"
C'est toi qui fait le mauvais raisonnement, afin de me l'imputer. J'ai pourtant pris la peine de préciser que le clivage était autour du véto (que j'ai d'ailleurs mis en gras), pas du peuple. Que puis-je faire de plus pour contourner ta mauvaise foi ? Remplace "peuple" par "souveraineté populaire", ça ira beaucoup mieux.
Le débat n'était pas en duo mais en trio. C'était JLM/NDA/Balkany sur l'Europe. On y rigole bien, et on y parle clivage. D'ailleurs Balkany parle comme toi, et on voit bien où nous emmène le "ni-gauche-ni-droite".
Article dans Sud Ouest édition Lot-et-Garonne dans la rubrique "indiscrétion":
"Le front de gauche a mal a la tête"
"Les négociations entre les trois composantes de la supposée Union (Parti Communiste, Parti de Gauche et Gauche Unitaire) pour les régionales tournent au vinaigre, chacun voulant imposer ses représentants. La liste est loin d'être bouclée, à tel point que les principaux intéressés se demandent si elle verra le jour..."
Le FdG Aquitain aurait-il vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tuer ? Vendredi,il tenait une conférence de presse arborant fièrement sa prise d'une "NPA unitaire". Et aujourd'hui, dans le même quotidien...
Il y a urgence. Exigeons la levée du blocus de Gaza
Il y a un an les palestiniens de la Bande de Gaza, déjà sous blocus, subissaient une agression meurtrière de l'armée israélienne. Des bombardements massifs avaient provoqué plus de 1400 victimes parmi la population civile et détruit de nombreuses habitations et infrastructures suscitant l'indignation de l'opinion publique internationale. En France, environ 300 000 personnes manifestaient pour exiger l'arrêt immédiat de ces bombardements.
Un an après, les gazaouis sont toujours dans une situation critique. Dans leur prison à ciel ouvert de 400km2, ils sont privés des ressources les plus élémentaires (nourriture, électricité, eau et soins médicaux), et vivent au milieu des ruines, l'armée israélienne bloquant le passage des camions de matériaux qui permettraient de reconstruire.
Et pourtant, les négociations entre Israéliens et Palestiniens sont au point mort, notamment du fait du refus du gouvernement Netanyahou de geler la colonisation des terres palestiniennes.
La communauté internationale ne peut rester les bras croisés à attendre que les gouvernements israélien et palestinien s'engagent enfin sur la voie d'une résolution pacifique du conflit. Trop de vies humaines sont en jeu. Il y a toujours urgence !
Le Parti de Gauche, parti internationaliste, signataire de l'appel du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Israéliens et Palestiniens, exige la levée du blocus de Gaza, le respect des résolutions de l'ONU par le gouvernement israélien et appelle les citoyens à se rendre à la
Manifestation qui partira le SAMEDI 6 FEVRIER 2010 à 14 heures de la Place de la République en direction de l'Ambassade d'Israël.
Guillot
Peut être que ces militants du NPA n'ont pas tous été "débauchés" par le PG? Peut être qu'ils étaient tout simplement d'accord avec une campagne unitaire?
Sinon ça fait beaucoup de militants NPA qui n'auraient pas des convictions très fortes et seraient "influençables", et du PG une organisation qui fait du racket et ne raisonnerait pas politique. Je pense que les choses doivent être lues de façon politique et pas par une question de "pressions" obscures. Les enjeux de la campagne qui est au fond de s'opposer à Sarkozy en profitant des régionales, les gens sont assez intelligents pour comprendre par eux-mêmes que c'est vraiment crucial dans la période actuelle. Il y a urgence à s'unir pour former une force qui vraiment mette à mal à Sarko quand on voit EE et le PS.
Langue Rouge 103
Excellente prise de position du NPA. Ca pointe les vrais problèmes et ça pose la question de façon objective, sans qu'on s'embarque dans des considérations quasiment irrationnelles sur le visage, le regard, etc...
André Assietoi
La gratuité des transports publics n'est pas le programme du FdG. C'est le programme du NPA. Il faudrait que je retrouve ce que préconise le FdG mais pas trop le temps. Sur le reste des revendications il faut voir.
Je trouve alarmant le tournant qu'a pris les USA envers la Chine. Je disais il y a un an sur ce blog que les USA qui ne supportent pas la concurrence économique de la Chine n'avait pas choisi les armes (militaires), en tout cas pas encore. Mais là les choses ont changé. La Chine continue à croître (croissance prévue à 10% cette année), le niveau de vie à augmenter, l'éducation et la santé à s'améliorer et à sortir de la privatisation, mais surtout les USA eux continuent à baisser: aucune perspective de croissance en vue, l'investissement a chuté de façon drastique (comme en France d'ailleurs ce dont personne ne nous cause ici). Alors voilà: les menaces militaires deviennent à l'ordre du jour. C'est un gros pari car cela voudrait dire engager l'ensemble des pays contre la Chine. Ils essaient d'ailleurs de dévoyer l'Inde mais n'ont pas trop de fric pour la convaincre. Ils essaient d'encercler la Chine aussi. L'enjeu: aller vers une 3ème guerre mondiale. Malheureusemnt l'ensemble des pays ne sont pas du prêts à suivre les USA!
Elections régionales : Besancenot (NPA) présente une candidate voilée.
Sur les listes du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) pour les régionales en Paca, une jeune femme voilée se présente. Selon l'information du figaro.fr, il s'agit d'Ilham Moussaïd, étudiante et trésorière départementale de son parti.
Selon Olivier Besancenot, fondateur et porte-parole du NPA, une femme peut être "féministe, laïque et voilée". Et une femme voilée, "c'est l'image de notre intégration dans les quartiers".
http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/regionales-besancenot-npa-presente-une-candidate-voilee
La réalité de l'islamophobie. Article en anglais qui dit en gros que d'après une étude faite dans 11 grandes villes d'Europe (dont Amsterdam, Rotterdam, Antwerp, Berlin, Hamburg, Copenhague, Marseille, Paris, Stockholm, Leicester), il ressort que les musulmans ne se sentent pas acceptés en Europe. Ils se sentent intégrés mais sentent une discrimination à leur encontre.
Ils aimeraient être intégrés mais quoiqu'ils fassent pour le devenir ils ressentent ce rejet. Les attaques contre les minarets et la burqâ en France ont accentué ce sentiment.
http://www.dw-world.de/dw/article/0,,5172062,00.html
Integration | 27.01.2010
Muslims in the EU don't feel accepted, prefer to live in mixed society
Großansicht des Bildes mit der Bildunterschrift: Many Muslims in the EU feel integrated, says a new study. A new survey of 11 cities in Europe finds that the majority of Muslim immigrants feel well-integrated in their new homes but still feel discriminated against.
Debates over Muslim integration in Europe - from Switzerland's minaret ban to France's attack on face-covering veils to Germany's citizenship test - have ignited passionate opinions among Muslims. They have heightened fears, fueled anger, and provoked questions of national identity. Integration is a contentious issue that just keeps re-emerging, in one form or another, across the continent.
Today, an estimated 15 to 20 million Muslims live in the EU, and that number is expected to double by 2025.
Now, a new Europe-wide study aims to dispel some of the "myths" that have been promulgated about Muslim immigrants.
Immigrants would like to integrate
"The very common media populist view that Muslims don't want to integrate, that they don't want to live in societies which are composed of people from different backgrounds, is absolutely not true. The majority of people that we interviewed wanted to live in very mixed and diverse neighborhoods," Nazia Hussain, director of the Cities Monitoring Project at the Open Society Institute in London, told Deutsche Welle.
Researchers surveyed 2,200 Muslims and non-Muslims in 11 European cities, including Amsterdam, Rotterdam, Antwerp, Berlin, Hamburg, Copenhagen, Marseille, Paris, Stockholm, Leicester and Waltham Forest in London.
Among the report's many findings was that Muslims feel well-integrated but not necessarily accepted.
"It was very clear that a lot of people actually feel very integrated in terms of where they live - especially in the city and in a neighborhood - and [they feel] quite a strong sense of identification as well, across the countries that we covered," said Nazia Hussain. "But there was also quite a disjoint in terms of how people then felt they were seen in terms of belonging."
"Discrimination is one of the biggest issues that came out of the report," she added.
Case study: Berlin
The Berlin neighborhood of Kreuzberg was cited as one example.
"In Berlin, what we found [in Kreuzberg] is that people did get on with each other extremely well. Essentially what we had was a strong identification with the district," said Hussain. "With Berlin, for example, we had 80 percent of the Muslim respondents who positively identified with their particular district."
However, only 11 percent of people with immigrant backgrounds in Germany believed they would ever be perceived by their fellow countrymen and women as German, even if they had German citizenship. The average for all European cities surveyed was 25 percent.
Bildunterschrift: Muslims in Berlin hold an open mosque day
"A growing number of Muslims in Germany feel they have been put on the sidelines, no matter how much effort is put in to improving integration," said Berlin's integration commissioner, Guenter Piening, who presented the report in Germany's capital on Monday.
The comparative report initially came out in mid-December, but more details on the findings of the German cities profiled - Hamburg and Berlin - are expected to become available in March.
Germany's growing diversity
Meanwhile, new data released by Germany's Federal Statistical Office on Tuesday found that 19 percent of Germany's population - totaling around 80 million - comes from an immigrant background. In 2005 that figure was 18.3 percent. This rise is due in part to the fact that immigrants typically have more children than non-immigrants in Germany.
The two most prominent minority groups are Turks and people born in the former Soviet bloc, according to the data compiled from 2008 figures.
"I think one of the biggest challenges really for policymakers is how do they create an environment in which members of ethnic minority groups actually feel like they belong in the city - that they are German or that they are French," said Hussain.
"Unequal treatment and discrimination have a corrosive effect on people's sense of belonging."
Author: Vanessa Johnston
Editor: Michael Lawton
@Darthé-Payan (#97)
A quand va t-on se poser la question des barons, des clientèlismes qui sont les consèquences de la décentralisation et de la régionalisation ?
Voilà enfin une question qu'elle est bonne ! Je crains, cependant, que l'on n'ait pas envie, dans la "gauche radicale", de poser cette question. Parce que si on creuse, on sera obligé de mettre en cause l'un des "dogmes" chéris de ce secteur, à savoir, celui de la "proximité" et de la "démocratie participative".
Allez, on va se faire une vache sacrée de plus: la "proximité". On nous répète depuis trente ans qu'il faut "rapprocher les décisions des citoyens". Le problème, c'est que plus l'autorité qui prend la décision est "proche", plus elle est soumise aux luttes d'intérêts locaux, et plus elle est tentée d'en tirer parti. Et je ne parle pas de corruption, mais de mécanismes qui tout en étant légaux ne sont pas moins pervers. Quand le choix de la localisation de la pissotière municipale de Trifouillis-le-Canard est prise à Paris par un fonctionnaire d'Etat, il y a des chances qu'elle soit prise sur des critères purement techniques et sanitaires. Le fonctionnaire n'a rien à gagner à pencher d'un côté ou de l'autre, à la mettre devant le magasin d'untel plutôt que devant le commerce d'unquel. Par contre, lorsque la décision est prise par un fonctionnaire municipal, son choix fera plaisir à certains et pas à d'autres. La tentation pour le maire d'intervenir dans le choix de manière à se faire des "obligés" est énorme, de même que l'intérêt des "obligés" à maintenir ensuite au pouvoir un maire qui sera sensible à leurs intérêts. C'est ainsi que, fatalement, les autorités "de proximité" finissent toujours par reposer sur une clientèle.
La "proximité" n'est pas forcément la garantie que la décision soit la meilleure, ni même qu'elle soit "démocratique", puisque in fine elle finit par traduire l'équilibre des forces entre les différentes "clientèles" du notable au pouvoir. Il y a des cas où il vaut mieux que la décision soit prise par une autorité lointaine...
@ DARTHE-PAYAN
salut et fraternité
je reviens sur ton post concernant le Régions.
Comme tu le sais je n'ai aucune confiance dans ces nouvelles "baronnies".
Pour ma part je crois que le CAPITALISME finissant doit chaque jour trouver
des nouvells recettes pour continuer à se dévélopper.
Les toutes dernières trouvailles ont été l'Europe et le Régions.
Ainsi on affaiblit la Nation et l'Etat de l'extérieur et on le mine de l'intérieur.
Disons que si l'Europe est porteuse de Peste, les Virus des Régions sont aussi
si puissants et mortels.
Les barons Frèche, la marquise Royal et tous les autres machins présidents sont les agents
porteurs de Virus Mortels contre l'unicité de la République, contre l'Egalité, contre la Laïcité.
Au moment où le gouvernement lance son attaque contre les retraites, j'apprends ce matin,
que Monsieur Proglio va toucher de la part de VEOLIA une retraite de 1 million d'euros et
que Monsieur Lombard, de France Telecom continuera à toucher 1600000 euros, comme avant.
C'est vrai que ce dernier est rémunéré en fonction des suicides qui ont dégraissé la Compagnie !
Pendant ce temps nous sommes plus de 1 million à toucher moins de 760 euros par mois.
Je fais partie du lot.
C'est de cela que je voudrais te parler. Comme je te l'annonçais avant hier, j'ai participé hier au soir
à une réunion du POI qui va lancer sa campagne pour la défense des retraites.
Leur appel : TOUS UNIS pour la défense de nos retraites (en fait nos salaires différés).
J'ai trouvé une assemblée assez fournies (environs 40 personnes, important pour un petit parti de 4 militants comme nous l'explique le sages Descartes, surtout si on sait que le PG ne fait que 18 militant environs sur la ville)
Le débat a été vif, intéressant, l'analyse pointue et les échanges fraternels.
Il en ressort que le Capitalisme finissant fait une préssion énorme sur les Etats
pour que ceux ci lui permettent de de saccager la Sécurité Sociale, afin qu'il puisse s'engraisser
de milliards de cotisations allant vers le système privé qu'il veut mettre en place.Les Etats soumis à l'explosion
des déficits publics, à cause de la Crise du Capitalisme finissant, doivent reduire les dépenses
et s'attaquent, sans pitié, aux plus faibles. D'où une lutte de classe où la violence des dominants
prend des allures des prédateurs les plus féroces.
Les intervenants souhaitent donc mener une campagne d'unité avec tous les militants de partis de gauche
et de tous les syndicats ouvriers, pour dire NON à la destruction des acquis du CNR.
Je vais donc me lancer dans cette campagne, et je souhaite que d'autres camarades du PG le fassent, pour défendre les retraites, mais aussi pour me sortir
de cette atmosphère mortiphère des élections régionales qui brûle tant d'energies sur l'hôtel de
l'anti-répuiblicanisme et de l'anti -laïcité. Ces élections dont les Médias nou gavent des futilités frèchiennes, des candidates NPA en burqua. Les médias nous enfument pour qu'on ne parle pas de la Classe Ouvrière, de ses précaires,de ses millions de chômeurs en fin de droits, des fermetures de TOTAL,d'IMPORT PEER, de SPIREL, de RIO TINTO, j'en passe et des meilleures.
L'heure est à la Resistance et à la Revolte ! ! ! Et ce n'est pas en glissant un bulletin dans l'urne des baronnies régionale, qu'on changera notre destin !
salutations fraternelles à toi et à Gilles
demetrio
En PACA, la gratuité des TER fait partie du programme du Front de Gauche.
@bastille (#100)
Le système Frèche est surtout emblématique de la dégénérescence d’un parti où les fiefs et baronnies s’étalent au grand soleil (voir « mémé » guerini par ex).
Pourquoi "la dégenerescence d'un parti" ? Tous les partis fonctionnent exactement de la même manière: dès qu'ils ont des élus, ces élus commencent à se fabriquer des clientèles. Si tous n'aboutissent pas à des "systèmes" aussi développés que celui de Frèche ou de Guérini, ce n'est pas faute de le vouloir, mais faute de le pouvoir. Crois-tu vraiment que le "système" Braouezec à Saint-Denis soit très différent ?
La France n'est pas jacobine par hasard. Si l'Etat central est essentiellement perçu comme une puissance bienveillante et raisonnablement honnête, c'est parce qu'il y a chez nous une vieille tradition de "notables" clientélistes et corrompus qui date au moins de l'ancien régime. Les lois de 1983 n'ont fait que rouvrir en grand les vannes de cette corruption, que l'Etat central avait progressivement refermé au cours de l'histoire. Pas étonnant que ces lois aient été faites sur mesure par un certain Gaston Deferre, pur produit du "clientélisme" local...
@ Descartes post 121
la vérité est révolutionnaire !
je me vois donc dans l'obligation morale de te dire que j'approuve
ton post sur la " proximité"
En quelques lignes et une pissotière tu as brillamment illustré
et condamné avec vigueur les Frechèriennes et le Royalités
qui encombrent et salissent la démocratie ! ! ! ! !
@Bastille et Descartes
Ne pas confondre "mémé Guérini", l'un des trois frères qui régnait sur le milieu marseillais dans les années 1960 et qui est mort depuis belle lurette...
et Guérini, actuel président socialiste du conseil général 13 - aucun lien de famille, même s'ils sont corses - seulement une homonymie.
@ jean ai marre (68)
Actualités afghanes
Pourquoi je me suis tue sur la
Conférence d’Istambul 26 janvier 2010
Les présidents Karzai (Afghanistan) et Zardari (Pakistan) se réunissaient pour étudier les modalités « d’une main tendue » aux talibans, sous l’égide du président de la Turquie, Abdullah Gül.(Le Monde, 25-I-2010). C’est la quatrième rencontre trilatérale de ce genre ; la Turquie vise à réconcilier Afghanistan et Pakistan ; la Turquie refuse d'engager ses troupes dans des missions de combat contre les insurgés islamistes en Afghanistan, par souci de ne pas heurter ses coreligionnaires musulmans, mais s'est dite prête à renforcer son aide en matière de formation et de reconstruction.(Tribune de Genève, 25-I-2010).
Question : Karzai peut-il parler au nom de son pays ?
Le chroniqueur d’Euronews, le 28 janvier, est sceptique quant au plan de réconciliation :
« …en Afghanistan, c’est le pessimisme qui l’emporte auprès de la population. “Nous vivons tous sous la tente, et l’hiver est froid… dit cet homme. Les gens meurent ici, ce qu’on attend de cette conférence, c’est qu’on nous construise des maisons et qu’on ramène la sécurité dans notre pays”
http://fr.euronews.net/2010/01/28/peut-on-croire-au-plan-de-reconciliation-avec-les-talibans-prone-par-hamid-/
Ces conférences me font penser à toutes celles, presqu’innombrables, qui se sont tenues un peu partout pour ramener la paix en Palestine. Pas de représentants talibans.
Pourquoi je me suis tue sur la
Conférence de Londres sur l'Afghanistan, le 28 janvier.
D’après le Monde, ce fut un « temps fort de la diplomatie », inaugurant une phase de transition.
Naturellement, le polichinelle Karzai en faisait partie, le secrétaire de l’ONU, de nombreux ministres des affaires étrangères. Les émirats et le Qatar étaient favorables, mais l’Arabie saoudite « s'est déclaré solidaire des talibans et a dénoncé les pertes civiles causées par les opérations de l'OTAN » (Le Monde). Finalement, l’OTAN présidait cette conférence qui a approuvé les projets de Karzai. Pas de représentants talibans.
C’était pas du vent, mais le simoun !
Sur le terrain : encore 2 soldats étasuniens tués, portant à 50 le nombre de militaires de la coalition abattus depuis le 1er janvier (Le Figaro, 3 février 2010)
Aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon voit sous ses yeux un boulevard qui vient de s'ouvrir : dans le Vaucluse, le NPA présente une candidate portant le voile intégral. C'est la trésorière départementale du NPA.
Jean-Luc Mélenchon devrait sauter sur l'occasion.
Vite.
C'est le moment d'expliquer sa différence avec le NPA. Un boulevard s'ouvre devant le Parti de Gauche.
@4 août (#112)
C’est toi qui fait le mauvais raisonnement, afin de me l’imputer. J’ai pourtant pris la peine de préciser que le clivage était autour du véto (que j’ai d’ailleurs mis en gras), pas du peuple. Que puis-je faire de plus pour contourner ta mauvaise foi ?
Peut-être t'exprimer clairement. D'abord tu me parles d'un clivage "Roi/peuple". Après tu explicites que ce clivage était "autour du véto". Mais la question du véto a créé un clivage entre deux fractions de l'assemblée, et rien de plus. Qu'est ce qui te permet d'assimiler le clivage entre les pro et les anti-véto dans l'assemblée avec un clivage "Roi/peuple" ?
Je crois que tu as perdu de vue ce qu'on discutait. Il était ici question du clivage "gauche/droite" (qui, tu l'auras remarqué, est un clivage qui divise le "peuple"), que tu prétendais tracer historiquement d'un clivage "Roi/peuple". Mais le clivage "Roi/peuple" n'a jamais existé: on n'a jamais eu d'un côté le "parti du Roi" et de l'autre le "parti du peuple". Ne serait-ce que parce qu'une bonne partie du "peuple" était royaliste. Pour parler de clivage, il faut concevoir une ligne de partage idéologique qui divise justement le peuple. La position sur le "véto" a divisé l'assemblée, mais pas vraiment le pays.
@Gennifer
" Peut être qu’ils étaient tout simplement d’accord avec une campagne unitaire?" Même la FASE était d'accord avec une campagne unitaire, et pourtant ses négociations avec le FdG ont aussi tourné court.
78% du NPA Aquitaine s'est positionner pour la poursuite d'une démarche unitaire en Aquitaine. Est-ce une raison de brader le NPA en acceptant 2 strapontins ? Dailleurs cette camarade qui se dit "unitaire" se fiche comme d'un guigne de l'ostracisme du FdG vis à vis de la FASE, puisqu'elle a accepté son débauchage tout en sachant cela. pourtant la FASE a une autre réalité que le PG en Aquitaine ! En comparaison, en rhône Alpes ses camarades de son courant Convergence et Alternative dans le NPA ont refusé cette démarche opportuniste, car la FASE et les alternatifs en étaient écartée (1 place offerte pour tous les trois)
Et qui te dis que c'est le NPA ou la FASE qui ont refusé une campagne unitaire ?
Aujourd'hui, en lisant Sud Ouest nous apprenons que le FdG Aquitain "a mal à la tête" et que ses représentants n'arrivent pas à se mettre d'accord sur les places ! Vive la lutte des places !
@ jennifer (114)
Encore une fois merci de ne pas oublier la Palestine
Pulchérie.
Ce matin, sur internet, je lis cette réaction d'une responsable du NPA, Anne Leclerc. Elle réagit à la candidature d'Ilham, le jeune fille voilée, aux élections régionales dans le Vaucluse.
La réaction d'Anne Leclerc est très importante :
pour Anne Leclerc, membre du comité exécutif du NPA, chargée des droits des femmes, "la candidature d'Ilham la met mal à l'aise". Lors de la dernière université d'été du NPA à Port-Leucate, Anne Leclerc "a promis que les valeurs féministes brandies dans toute l'histoire de la LCR ne seront pas dissoutes au sein du NPA".
Bon.
Le Parti de Gauche devrait maintenant se positionner.
Le Parti de Gauche devrait prendre position sur cette affaire.
oui, 1 occasion voire même 1 "ballon en or" (c'est 1 spécialiste de foot, aux anges depuis la victoire de River sur Boca il ya 15 jours, qui écrit) de (bip bip) les "pablistes"
Mobilisation populaire à Haïti contre les troupes US et brésiliennes:
http://aporrea.org/internacionales/n150126.html
@Descartes 121, comme disait Borges à je ne sais plus qui: "Somos todos unitarios"
@dorant (#126)
Ne pas confondre « mémé Guérini » (...) Guérini, actuel président socialiste du conseil général 13
Je n'ai jamais "confondu". J'ai parlé des "systèmes Frèche et Guérini", alors il était clair qu'il s'agissait de l'élu, Jean-Noël Guérini, et non pas du maffieux "mémé Guérini". Même s'il est opportun de rappeler que mémé Guérini faisait partie du "système" Deferre... et que Jean-Noël Guérini a commencé sa carrière auprès de Gastounet.
@ BA
Il semble que ce soit un voile NON intégral.
@BA (#132)
Le Parti de Gauche devrait maintenant se positionner. Le Parti de Gauche devrait prendre position sur cette affaire.
Pourquoi ? Le NPA met qui il veut dans ses listes. Si le NPA estime que son "intégration dans les quartiers" requiert de caresser dans le sens du poil les secteurs les plus rétrogrades de la communauté musulmane, c'est leur problème. D'ailleurs, ce genre d'opération démagogique en général finit par coûter beaucoup plus cher qu'elle ne rapporte. Pas la peine donc de tirer sur les ambulances...
137 Descartes: bien d'accord, le PG n'a pas à se positionner par rapport au NPA sur cette question-là et sur les autres.
Il parait qu'elle utilise le drapeau rouge pour se voiler : ouf ! :-)
TALBOT 1983
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TALBOT 1983
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Je trouve facile de s'en sortir supérieurement par le souhait d'une loi.
Je lis les écrits de votre bloc ainsi que les différentes interviews que vous donnez avec intérêt soutenu et je l’avoue souvent avec délice Si sur le fond, je ne peux que conclure que l’ensemble de votre démarche plait et convient, je me permets une toute petite digression qui concerne une partie d’un article paru dans le blog de Laure Leforestier dont je donne ici le lien
http://laureleforestier.typepad.fr/blog_de_laure_leforestier/2010/02/jeanluc-m%C3%A9lenchon-le-cadre-a-chang%C3%A9.html
Rien qui ne puisse m’agréer ou venir modifier votre raisonnement sur le fond, mais plutôt quelques observations sur la manière « catastrophisme » de présenter la situation actuelle de la production énergétique issue du « nucléaire ». Donc, afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté sur mes propos, vos dires sont exacts et empreints de véracité. Ce qui aurait pu être intéressant dans ce constat, c’est de parler des solutions immédiates et à long terme pour sortir de cette situation. C’est à ce que j’en perçois ce qu’attendent les citoyens après avoir pris connaissance des réalités. Et là, est-ce le temps imparti, ou le fait que le PG n’a pas encore dans son projet élaboré définitivement les dispositions à mettre en œuvre pour sortir de ce type de productivisme que vous dénoncez qui en sont la cause ? Je me permets donc d’aborder cette question et d’y apporter quelques réflexions. Tout d’abord je suis d’accord sur le contenu de la vidéo de C.M.D a donné à la suite d’une grève des salariés d’une entreprise sous-traitante travaillant sur le site de Cruas en Ardèche et se trouvant sur le site du PG. Pour ne pas quitter ce sujet et traiter de son actualité (car les centrales nucléaires ne vont pas être éradiquées d’un coup de baguette magique- d’ailleurs le démantèlement de Creys-Malville ne fait l’objet d’aucun retour ce qui est bien dommage) et afin de renforcer la sécurité ne serait-il pas judicieux de revenir d’un côté à la maitrise totale par l’opérateur EDF des métiers nécessaires à leur exploitation, au lieu de multiplier la précarité les « nomades du nucléaire » comme l’avait en son temps décrit un journaliste F Simon. D’un autre côté renforcer le rôle et la formation des élus du personnel CHSCT avec des pouvoirs accrus, intégrer les élus locaux au moins comme observateurs, obligation à la sécurité civile de siéger dans cet organisme. Rendre obligatoire et indispensable les rapports tenus confidentiels de « l’observatoire santé » des conséquences de ces types d’entreprises sur les populations et l’environnement. (Particulièrement sur le site de Tricastin ou se trouve aussi Areva). Si la misère est la cause aggravante de la catastrophe d’Haïti, qu’elles sont les dispositions immédiates (non seulement en matière de défense), mais aussi en cas de catastrophe naturelle. Si la région parisienne est impactée par la centrale de Nogent que dire de la vallée du Rhône ? (trois centrales +plus un complexe+un centre de recherche) N’oublions pas non plus que cette vallée est une des principales sinon la principale voie de communication en Europe.
Autre question. Il me semble qu’il y a un grand vide en général sur le sujet de la substitution. A moins de se chauffer en nous exposant au soleil. Pour l’instant il n’y a pas de production d’énergie au sens strict dit « propre ». Nous pouvons déterminer qu’il y en a de moins nocives que d’autres dans leurs effets directs ou indirects et dans la recherche d’équilibres. Sachant aussi que ce type d’énergie ne se stocke pas, et qu’il est difficile de la transporter au-delà d’une certaine distance, et qu’il faut donc des points de production pas trop éloignés pour pouvoir distribuer sans pertes. Certes des pistes existent, mais encore faut-il les valider Ainsi la question de la fiabilité, de la continuité, la qualité, la quantité des énergies produites se posent. Par exemple, si nous voulons développer le ferroutage, il est nécessaire de penser à son mode d’alimentation énergétique qui consomme énormément. (Moins et mieux que la route).
En parallèle bien entendu des efforts considérables doivent-être entrepris en aval sur la diminution des usages des énergies. Et là aussi de multiples pistes existent. Faire toutefois attention que les solutions proposées ne soient pas plus néfastes que celles utilisées actuellement. (Par exemple « cela reste à vérifier », les lampes dite basse consommation)
Enfin, un petit mot sur le Gouvernement Jospin auquel tu as participé. Rien ne peut excuser les privatisations et particulièrement celle d’EDF et GDF au nom d’un bilan global. Pour l’histoire, et ce qui ne pourrait-être qu’une péripétie pour certains, parce que j’ai le cœur un peu en marmelade de parler de cette époque, que je l’ai vécue, mais aussi parce que la destinée des individus cités étaient prévisible, je t’envoie cette petite histoire qui ne fait j’en suis sur de confirmer ton analyse sur l’échec de L. Jospin en 2002. Une grève de trois semaines a été menée par les hydrauliciens du Rhône pour faire échec à ce qui était alors appelé la commercialisation de l’énergie Hydroélectrique de 17 barrages du Rhône à CNR (Compagnie Nationale du Rhône) chargée exclusivement de l’aménagement du Rhône. Je passe sur le montage complexe, chargé d’embrouiller les salariés et les élus locaux, mais comme la CNR n’avait pas les moyens de commercialiser cette énergie dont le prix de revient était plus bas connu, celle-ci la cédé immédiatement à Suez. Et dans un deuxième temps la CNR s’est appropriée les barrages sans avoir investi un centime. Tout cela, c’est passé de connivence entre Gayssot et Fabius avec une bienveillance syndicale. Je vois ce que deviennent politiquement ces deux ex-ministres,et les responsables syndicaux concernés. Mais aussi les salariés qui ont luttés pour un bien public. Cela laisse des traces qu’il nous faut aujourd’hui surmonter pour devenir à nouveau crédible.
Amicalement et cordialement.
Afghanistan,les sociétés militaires privées à l oeuvre:
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article15625
« Pas la peine donc de tirer sur les ambulances… »(Descartes).
Pourquoi donc ? Tu n’as jamais ressenti l’angoisse du gardien de but au moment de….
On a déjà 1 Domenech dans le foot ; pas besoin d’en avoir en politique !
http://www.paraguay.com/deportes/rojas-anota-en-victoria-de-river-sobre-boca-8603
On en est à se demander si le voile de la candidate NPA est intégral, rouge, à carreaux,...
Ca prouve juste que le NPA s'est engagée sur une très mauvaise voie.
Il n'est pas trop tard pour changer.
Sur la position du NPA à propos du voile intégral
On pourrait se féliciter de la position du NPA sur le voile intégrale sauf que cette position pose plus de problèmes qu'elle n'en résout.
Que veut dire dans « Le NPA luttera contre toute loi ou réglementation interdisant le port de la burqa dans l’espace public », « le NPA luttera » et « espace public »?
« Le NPA luttera », cela veut t-il dire que le NPA organisera des manifestation de femmes voilées contre l'interdiction du voile intégral?
Cette question est à comprendre dans sa relation à « espace public ». Qu'entend le NPA par « espace public »?
Faute de donner une définition à ce terme (et ce n'est pas « circuler librement » qui clarifie), la position du NPA ajoute de la confusion à la confusion sur ce sujet.
Le NPA a beau dire (justement mais en évitant l'essentiel) que « Le gouvernement ose invoquer la défense de la laïcité alors qu’il subventionne largement l’enseignement confessionnel privé avec l’argent public » dans son communiqué, comme le PG, il ignore la proposition n°6 de la communication de la mission parlementaire qui est une remise en cause de la loi de 1905.
Comment parler de lutter, mobiliser sérieusement si l'on n'informe pas et si l'on reste silencieux sur ce point?
Deux dangers guettent la loi de 1905 par rapport à la question du voile intégral. Ce sont les 2 faces de la même médaille, l'une et l'autre remettent en cause la loi de 1905 : l'interdiction totale du voile intégrale ou son autorisation totale.
Si l'on ne définit pas la notion « d'espace public » (différenciation ou non entre ce qui est du domaine de l'expression privée - chez soi, à l'Eglise, la rue - et les institutions de l'Etat laïc – l'école, l'Hopital public, les institutions de la représentation politique etc...), on tombe dans la même démagogie que les tenants de l'amalgame et partisans de l'interdiction.
Le silence du NPA est inquiétant. Sa position étant qu'on ne peut pas le savoir à la lecture de son communiqué, la question est : le NPA est-il pour le port du voile intégral partout? Qu'elle est la position du NPA sur la loi de 1905? Le NPA luttera t-il, c'est à dire organisera t-il des manifestations, pour le port du voile à l'école ou dans les institution de la représentation politique?
La question est sérieuse à l'examen de la campagne électorale du NPA présentant une candidate voilée.
Que signifie, du point de vue de "lutter" ou du point de vue « féministe », « qu'une femme peut-être « féministe, laïque et voilée ». (Besancenot)? A ce niveau, pour un parti politique, c'est naïvement infantile. Cette lapalissade comme son contraire qui existe également n'apporte rien en terme de lutte des classes. Ce n'est là aussi que démagogie à usage électoral pour ceux qui croient que tout est dans rien et que rien est dans tout. Si encore cette candidate menait campagne dans le cadre du respect des droits démocratiques à sortir dans la rue comme chacun l'entend. Mais ça n'en prend pas la direction à la lecture du communiqué confusionniste du NPA et comme on va le voir plus loin.
Que signifie, du point de vue de "lutter", contre la stigmatisation des musulmans comme « bouc émissaire » ou que les musulmans sont partie intégrante de la lutte des classes, une candidate qui ne se réclame pas de la religion musulmane mais se présente comme « laïque »?
Que signifie "lutter" contre l'interdiction du voile intégral quand le NPA dénonce le débat sur le voile comme le moyen pour "le gouvernement (de) chercher à détourner l’attention de sa politique libérale et capitaliste"?
Encore une fois, empilement de démagogie sur démagogie alors que ces questions demandent une clarté la plus décisive. Le NPA s'oppose « à dresser une partie de la population contre une autre » mais peut-on y participer en embrouillant tout, sans aucune logique politique.
Ce qui est alarmant dans cette candidature par rapport à la position du NPA sur le voile intégrale, c'est que cette candidate se présente voilée. Cela veut dire que le NPA est pour le port du voile partout, dans tout « l'espace public », en violation de la loi de 1905. Pourquoi : parce que présenter une candidate voilée dans le cadre électorale, c'est prétendre que l'on peut entrer dans les institutions politiques (parlement, fonction présidentielle, mairie, conseil régional, entrer dans une école en tant qu'élue etc...) en manifestant « ostensiblement » ses opinions privées. Ce n'est déjà pas supportable quand il s'agit de Sarkozy, ça ne le serait pas plus d'une élue ou d'un élu du NPA.
Superficiellement, la position du NPA peut sembler « démocratique », « combative », « révolutionnaire » mais, comme celle des partisans de l'interdiction du voile intégral, elle est confusionniste, démagogique et hautement dangereuse.
Le NPA (et le PG) nous dit chercher à éviter « à dresser une partie de la population contre une autre ».
Démonstration : division déjà totale entre le NPA et le PG sur cette question capitale pour l'avenir de la démocratie.
Les 2 camps, les partisans de l'interdiction totale comme les partisans de l'autorisation totale, en perdant de vue la boussole de la loi de 1905, facilitent la décomposition de la laïcité.
A la "gauche de la gauche" la situation est grotesque : la guerre du voile intégral vient de commencer entre le NPA et le PG.
@ 127 Pulchérie D
: Les conférences et après ?
Sur la tenue des différentes rencontres et conférences, une précision, ce n'est pas vous qui vous êtes tu, c'est Jean-Luc Mélenchon qui n'en a pas parlé.
Il est tout de même bon de rappeler que :
1 ° L'idée de réconciliation entre talibans et gouvernement afghan n'est pas nouvelle, en mars 2009 Hillary Clinton à la Haye, l'avait annoncé.
2 ° Gordon Brown a précisé que la communauté internationale se tiendrait aux côtés de M. Karzaï dans 5 domaines : la lutte contre la corruption, le renforcement de la gouvernance, le développement économique, le soutien au programme de réintégration, le renforcement des partenaires régionaux. C'est très clair.
Je pense que le choix ne doit pas être binaire : on part ou on reste.
Partir, c'est laisser la place aux talibans et à la guerre civile.
" Ne pas prendre acte du passé c'est être condamné à re écrire l'histoire ""
Après avoir occupé et fait la guerre de 1979 à 1989, les soviétiques quittent l'Afghanistan et laissent derrière eux la guerre civile, qui verra en 1982 les rebelles prendre Kaboul et installer les talibans !
Et même absent, ils ont continué à investir des sommes importants !
Rester, dans l'état actuel c'est prendre le risque de continuer à déplorer des morts innocents.
Que faire ?
Rester en incorporant les différentes Ethnies dans les affaires du gouvernements ?
Rester en modifiant ce pays, en partageant les provinces aux Patchounes, Tadjiks, Ouzbeks, et Hararas à majorité chiite ?
Rester en créant un plan de stabilisation du pays en y association toutes les ethnies et en développant les 5 domaines cités plus haut et en rajoutant la mise en place d'un gouvernement démocratique avec des lois démocratiques ?
Il serait pertinent d'associer les Etats de la région dans cette construction. Car les infiltrations de l'Iran et du Pakistan ne sont pas neutres. La formation idéologique des jeunes talibans a été faite au Pakistan.
Le rôle de l'ONU est déterminant pour la réussite de ce projet, pas les troupes armées.
C'est cet éclairage que je demande à Jean-Luc Mélenchon.
Qu'en pensez vous ?
@ Mazan
Je trouve que le NPA ne va pas au bout de ses convictions: il aurait dû présenter une femme avec voile intégral, pour faire la démonstration que ce voile ne gène en rien la communication et tout le barratin qu'on a entendu.
@ Jean ai marre
"Que faire"
C'est la question que je me posais aussi (post 57)
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2010/02/lafghanistan-a-sciences-po/all-comments/#comment-56053
La "candidate voilée" du NPA va sans doute relancer les polémiques. Déjà un article du Figaro rapporte les propos de jeunes d'Ile-de-France :"eh, Besancenot c'est le Coran" et rappelle qu'à l'université d'été du NPA on servait des repas "hallal"...
Bien sûr, l'article est orienté négativement, mais cela peut quand même troubler des gens de bonne foi (c'est le cas de le dire). En fait, le religieux pèse de plus en plus (est instillé de plus en plus) dans l'espace politique, avec les risques de confusion qu'on a vu.
Je me demande si, malgré toute son audace sur ce sujet, le NPA ne va pas se faire placardiser là-dessus. Au risque d'accentuer l'islamophobie dans la population. Simple interrogation.
@ jennifer 9
dans le 92 aussi les militants NPA convergences et alternatives soutiennent la liste "ensemble pour une ile de france a gauche, solidaire, ecologique et citoyenne"
Les mots s'autoalimentent. Il est évident que clivage droite-gauche persiste si l'on précise, si l'on choisit un référentiel. Seulement hélas comme cette latéralité est le plus souvent significative de partis dominants (donc uniques) ump et ps, là l'englobage libéral fait son oeuvre, d'où la nécessité de ne pas se référer à droite et gauche pour que les discours fassent mouche.
Car actuellement il y a urgence à réactiver les consciences, à argumenter (oui il faut une bonne formation, de solides informations) avec des mots que chacun peut entendre. L'intérêt de la plupart des habitants est aussi celui d'un pays et inversement. Habileté verbale ne veut pas dire démagogie. Le PG doit avoir des ambitions, persister dans ses ambitions.
L'Afghanistan est loin et proche. Il faut en partir militairement et continuer à aider les associations. Le voile intégral est une tristesse infinie, comme les gens cachés dans les voiles des igloos sans espoir, comme ces personnes perdues à la recherche d'un pays d'accueil, comme ces femmes "chefs de famille" jetées à la poubelle de leur entreprise.
Ne pas se perdre dans des querelles ponctuelles, c'est à chaque fois la dignité de l'être vivant qui est mise en cause
par une trop inégale et injustifiée répartition des ressources et l'absence de soutien d'opposition politique.
Mercredi 3 février : à propos de la candidature d'une jeune fille voilée, sur la liste du NPA, dans le Vaucluse :
la Ligue du droit international des femmes (LDIF), créée en 1983 par des militantes MLF et dont la première présidente a été Simone de Beauvoir, a exprimé "son indignation" et dénoncé "le double langage" du parti trotskiste.
"D'un côté, il se revendique comme le parti des opprimés, mais de l'autre, il adhère à un symbole, le voile islamique, qui sous toutes les latitudes signifie ségrégation entre les sexes, invisibilité du corps des femmes dans l'espace public, statut de second rang pour les femmes", a jugé la LDIF dans un communiqué.