10fév 10
Cette note parle de Frèche, du parlement européen, de Nancy, de Charles le téméraire, du froid, du train et de l’industrie automobile. Ca fait quand même beaucoup. Mais quand j'écris, j'écris pour de bon.
NERON ET LES ELEPHANTS
Je n’ai pas vu mais on m’a raconté. Frèche en majesté sur la Quatre ! Il joue sa partie avec pugnacité. Il parait qu’il va faire le tour des plateaux de télé et radio. Les médias ont décidé que ce serait le match Mandroux/Frèche. Le reste n’existe pas pour eux. Toute la vie politique, péniblement reconstruite en dehors du cirque local, est ravagée en quelques jours ! Tout ça par ce que Frèche a trouvé avec Mandroux pire éléphant que lui pour circuler dans les magasins de porcelaine ! Saluons l’immense talent des stratèges de la rue de Solferino ! Depuis qu’ils ont décidé de faire la liste Mandroux, Frèche a gagné cinq points dans les sondages et toutes les listes de gauche sont rabattues à la limite de la barre des dix pour cent. Seuls de graves paranos diraient que de tels stratèges sont en train d’assurer la réélection de Frèche. Ils auraient alors empêché qui que ce soit d’autre qu’eux d’ouvrir une alternative. Ainsi ne seraient-ils pas privés demain de l’accès au pouvoir régional. Des gens normaux diront juste que c’est une manœuvre particulièrement mal conçue. Il est vrai qu’en faisant campagne contre une personne on ne va pas bien loin. Mais le PS n’a rien à perdre dans cette affaire. Pile ses mandroutistes sont élus, face ses fréchistes sont élus. En effet dans cette histoire pas un des membres de la liste Frèche, c'est-à-dire les 90 % du PS réel de la région, n’est exclu du PS. A tous les coups on gagne ! Nous tous qui avons des années de lutte contre ce système nous serions alors sacrifiés sur l’autel de l’image de Martine et des autres pures bonnes consciences certes un peu tardives et poussives de la rue de Solférino. Le fétiche pantelant de Mandroux sera abandonné des stratèges solfériniens aussi vite qu’ils l’ont lancé dans le jeu de quilles ! Bien sur, chaque jour qui passe, les grands esprits qui sont en train de créer ce gâchis nous pressionnent pour que nous courrions tous nous inscrire sur la liste de «la seule qui, peut gagner», celle là même qui est en train de faire perdre tout le monde ! Mais nous sommes pugnaces et méthodiques. La campagne avance, les soutiens s’affirment. Revol a de bons nerfs d’acier. Son attitude tranquille et sa patience à décliner dans tous les registres son programme sont entendues et appréciées. Le reste nous sera donné par surcroit.
NANCY DANS LE FROID
Il y avait déjà quelque temps que je n’avais pas senti cette sorte de bise glaciale sur le visage. Avec quelques flocons qui virevoltent le tableau est complet qui me ramène à ces jours de Jura ou je courais la campagne avec le chien. Le froid n’a pas la même qualité dans l’est de la France et à Paris. Ici c’est Nancy. Je me doutais que cette sorte de froidure donnerait de la neige. Je me souviens soudain que Charles le téméraire fut tué ici dans au cours d’une bataille à peine livrée où les siens étaient déjà mi-morts avant d’avoir commencé. Il faisait très froid. Autant qu’à présent sans doute. On retrouva la dépouille du grand duc d’Occident à demi mangée par les loups. Sa superbe avait été vaincue par la longue patience à la manœuvre du roi Louis XI. Et par sa propre bêtise et fatuité. A Nancy, je suis venu soutenir le Front Lorraine de gauche. C’est un nid de rebelles. En plus des miens, des écolos alternatifs (dont la tête de liste régionale), gauche unitaire, m’pep et ainsi de suite, il y a les communistes du bassin sidérurgique qui ont décidé de faire équipe avec le «Front Lorraine de gauche», sept conseillers généraux communistes sur huit en Meurthe et Moselle, la jeunesse communistes et bien d’autres. On ne sait pas ce que ça donnera sur le plan électoral. Mais tout ce qui est gagné en fraternité n’est pas près de se perdre.
LORRAINNE CŒUR D’ACIER
J’ai fait le saut ici, à Nancy, depuis Strasbourg. Par la même occasion je découvre les militants locaux du Parti de Gauche venus en délégation des quatre départements de la région. Ceux-là ne montent jamais à Paris. Et ils sont si loin des circuits de transport rapide ! Puisque j’y suis, je dois mentionner, à l’intention des amoureux du rail comme je le suis moi-même, que j’ai découvert aussi la gare «lorraine TGV». Une merveille avec une enseigne lumineuse gigantesque, pas écolo pour un rond! Mais elle est installée en plein champs selon la tradition des coins de France où l’on n’a pu s’accorder entre villes pour l’arrêt du train. Comme en Picardie ou à Montchanin en Saône et Loire ! Dans ce coin sinistre, battu par une bise sibérienne, il faut donc venir en voiture, pour prendre le train. Hum ! Dans l’obscurité gelée l’imagination va son chemin. Peut-être est-ce là que gisait le cadavre du téméraire et peut-être y a-t-il des loups qui dévorent encore les voyageurs assommés par le froid. On poireaute avec Brigitte, Rémy son couteau suisse, et François. Pas de buvette à l’horizon ! Un hall de gare. Mais un cadre somptueux qu’illuminent d’improbables lustres. 180 kilos pièces ! De toute beauté, il est vrai. Un écriteau m’apprend qu’ils ont été fabriqués par l’entreprise Saint Louis et je me promets d’y faire un saut, la prochaine fois que je reviendrai dans ces parages, si on m’y invite. Le chef de gare, que je croise tandis qu’il prépare l’arrivée du train, d’entrée m’appelle Jean-Luc. Je ne le connais pas et lui non plus. Je suis ému par cette familiarité qui n’était nullement irrespectueuse, bien au contraire. Je reviens au Parti de gauche en Lorraine. Ici pas de querelle de personnes pour les places, pas de geyser de discours fielleux sur la démocratie tenus par les battus des investitures, pas de trotskistes infiltrés qui terrorisent du verbe de maigres cohortes d’aigres coupeurs de cheveux en quatre. Le parti de gauche en Lorraine est une petite troupe opiniâtre et militante, composée d’élus de base, conseillers généraux et municipaux, de prof retraités ou pas et de responsables syndicalistes cégétistes, du textile notamment et du transport. Il ya aussi, plus un groupe de jeunes, étudiants et dirigeants de l’UNEF, et de jeunes ouvriers. Surprise agréable, les jeunes sont tous marxistes (marxien précise un étudiant !) Un bol d’oxygène intégral !
LE PERE PEINARD
J’ouvre le journal et je tombe sur le portrait de mon ancien ami et collègue sénateur, Jean-Pierre Masseret que j’ai connu partisan d’Henri Emmanuelli avant de le trouver groupie de Ségolène royal. Aujourd’hui il prétend « unir du NPA au Modem » ! Je déplore qu’il ne mentionne pas le Père Noël et la fée Clochette pour son projet car l’un et l’autre suivront surement aussi le mouvement derrière Masseret le jour où ses trouvailles stratégiques auront un sens concret. Les nôtres ici sont en bataille pour empêcher la gauche de finir en pantoufles politiques ! Car la dynamique impulsion du président Masseret est celle dont le journal du coin annonce qu’elle crée une campagne « peinarde » ! Pas pour dire qu’il se la coule douce puisqu’il est certain de gagner comme tous les socialistes, mais pour dire qu’il est à la peine parce que personne ne vient à ses réunions. Ni supporters ni opposants, que des obligés réunis dans une ambiance ouateuse de semi coma politique ! Moi, pour être entendu dans la salle comble du bistrot où l’on se réunissait, j’ai du grimper sur un banc aux côtés de Philippe Leclerq notre tête de liste et de Serge de Carli le président de notre comité de soutien, un communiste grand teint, président du groupe communiste au conseil général de Meurthe et Moselle. Les deux ont fait le tour des questions politiques du coin dans leurs discours. Et moi ? Le reste. Ici, dans cette salle, c’est Lorraine cœur d’acier. On se remplit les poumons de l’air de la lutte implacable et du salariat à tête de pioche. Je recharge les batteries !
BOUILLIE EUROPEISTE
A présent je suis écœuré ! Et pourtant je suis blindé ! Dans l’hémicycle du parlement de Strasbourg, viens de parler le lamentable Martin Schultz, grand chef de « l’alliance progressistes des socialistes et des démocrates ». Beuark ! Il vient d’annoncer sa capitulation sans condition à la commission qui vient chercher son investiture. Il ne faut pas que « l’idéologie bloque l’Europe» caquète-t-il dressé sur ses ergots de pseudo réformiste! On a bien ri sur les bancs de gauche ! Et il a conclu «vous avez notre confiance pour les cinq ans qui viennent» après avoir rappelé que trois des sept vices présidents sont sociaux démocrates ! Ce que Cohn Bendit a qualifié d’un mot : « nous avons assisté à la coalition des hypocrites » Brocardant les pauvres sociaux démocrates, il lance « ils sont incapables de dire pourquoi ils soutiennent cette Commission mais moi je vais vous le dire : c’est parce qu’ils soutiennent leurs commissaires ». Ce que le Martin Schultz confirme lamentablement : «quand on exige 100% de résultat et qu’on obtient 50% notre tache n’est pas de voter contre… Même dix pour cent c’est bien !» avec des adversaires pareils la droite n’a pas besoin d’amis ! Car je rappelle qu’il s’agit de participer à une commission totalement dominée par les néo libéraux ! Et que même dans cet attelage contre nature les sociaux démocrates sont très loin de former 50% du collège !
LE VER SE TORTILLE SUR L’HAMECON
Inutile de préciser que la droite n’a pas finit de rire de ce genre de palinodie. Le Martin Schultz se tortillait comme un vers sur son hameçon au cours d’une allocution ponctuée de ricanements et d’éclats de rire. Si bien que, au nom du PPE, la droite européenne, l’UMP Joseph Daul a pu déclarer moqueur : « le PPE était le seul à présenter un candidat à la présidence de la commission avec monsieur Barroso ! La prochaine fois les autres groupes devraient aussi en présenter un, ce serait mieux pour la démocratie et ça éviterait à certains de faire une campagne « stop Baroso » et de voter pour sa commission après ! » C’est exactement ce que j’ai moi-même dit ! Sauf que ce n’est pas «la prochaine fois» qu’il faudrait présenter un candidat, mais cette fois ci ! On se souvient que les sociaux démocrates ne se sont évidemment pas précipités pour présenter une alternative à Baroso. De leur côté les socialistes français qui avaient d’abord juré par la voix de Martine Aubry qu’il y aurait un candidat ont ensuite disparus du paysage sans autre forme d’explication! Pourtant les sociaux démocrates dirigent trois gouvernements. Ils sont donc en état de proposer un candidat. Et ils sont ici le deuxième groupe de députés. Le bilan est nul ! Les trois chefs de gouvernement sociaux démocrates ont soutenus la candidature de Baroso !
BAVARDAGES SOCIALISTES
Dans ce contexte le reste des interventions venant de ces bancs notamment celles des socialistes français est tellement en dessous de la main que c’est à pleurer. Ainsi quand Catherine Trautmann s’indigne : « les auditions ont confirmé nos craintes » Ah ! Mais quelles craintes ? La politique sociale, l’atlantisme ? Non ! Rien de tout cela. Son indignation est totalement formelle : «les auditions ont confirmé nos craintes : la seule priorité de ce collège sera de ne pas gêner le conseil ». Travailleurs de tous les pays, mobilisez vous pour que la commission ne soit pas au service des gouvernements que vous avez élu, c’est le nouveau drapeau de lutte que vous propose les socialistes français. Sans oublier la mise en garde d’Harlem Désir qui condamne l’approbation « d’une commission faible qui ne sortira pas l’Europe de la crise ». Plus politicien tu meurs ! Ne pleurons pas trop, les socialistes français ont voté contre Baroso et sa commission. Au contraire de tous les autres socialistes européens. Je pourrais moquer leur isolement, leurs hypocrisies et le reste. Mais je ne le ferai pas et je pense qu’il ne faut pas le faire. En effet, tant qu’ils conservent cette distance avec la capitulation pure et simple de leurs homologues sociaux démocrates européens, l’avenir de la gauche reste ouvert en France. Décrocher le Parti socialiste français du bloc européiste social démocrate est un objectif politique en vue de la refondation de la gauche en France.. Bon après cela, que sauront les français de tout cela ? Rien, comme d’habitude. Le dégout est général, il est vrai ! Le Quotidien «Les dernières nouvelles d’Alsace» appelle cela « la guéguerre des étoiles » et folklorise ce débat. Ce qui signifie que les grands champions du bourrage de crane européiste eux-mêmes pensent que tout cela est une mauvaise plaisanterie. « Le parisien », autre journal populaire y consacre une brève de dix lignes.
UN RUDE MOMENT
Je voudrai revenir sur le grand jury «RTL-Le figaro-LCI» Finalement il a été moins question de ce qui avait été prévu et davantage de sujet étaient totalement imprévus. Ce n’est pas grave mais frustrant pour ce qui a été préparé sans venir sur la scène. C’est risqué quand on vient sur des sujets que l’on a moins préparé ou pas du tout. Il faut alors improviser. Ce n’est rien quand il s’agit de dossiers thématiques car il est bien rare qu’il y en ai d’absolument neuf et qui n’ai pas déjà donné à travailler dans un passé récent. Mais quand on vient sur des questions à la frontière des personnes et de la politique, c’est plus périlleux. Par exemple si la première dépêche qui est tombée portait sur ce que j’ai dit a propos de Strauss Kahn, je peux avouer que cela a été totalement improvisé quand aux formules utilisées. Je suis assez satisfait de la réplique et je n’y changerai rien s’il fallait y revenir. Mais je le signale pour la gourmandise des lecteurs de ce blog.
UN BON MOMENT
Mais ce « Grand Jury » RTL Le Figaro LCI a été un moment que j’ai apprécié parce qu’on y a pas mal parlé du fond. En particulier j’ai été ravi de pouvoir enfin une fois parler de politique industrielle grâce aux questions de Revel de LCI ! J’ai donc apprécié l’émission en dépit des erreurs que je me reproche d’y avoir fait : termes erronés, mots oubliés, raisonnements inachevés. Et en dépit des sujets que l’on n’a pas eu le temps de traiter comme la crise financière en Europe ou la question de la dette en France. Ce qui est réconfortant c’est le nombre des échos, mails et sms reçus en retour. Mais je reste sur ma faim a propos d’une question. Je veux donc y revenir. Il s’agit de la question de l’automobile. Je trouve que je n’ai pas su me donner le temps de développer mes arguments. Je refusais de me dire « d’accord avec Estrosi » pour la raison que cette façon de formuler ma pensée sur le sujet aurait dénaturé ma façon de voir les choses. Et comme je savais qu’il n’y avait plus le temps de venir sur le fond du dossier, j’ai botté en touche. Quand Aphatie me demande si les voitures françaises doivent être fabriquées en France, « comme le dit Estrosi » je réponds « ca se discute ». Mais justement on n’a pas eu le temps d’en discuter. Ce qui se discute c’est ce que dis monsieur Estrosi. J’y viens donc.
FAITS ET MOUVEMENTS DE MENTONS
Ici je mets de côté le modèle de civilisation que portent l’automobile et son impact écologique. Je m’en tiens à la logique interne du dossier Commençons par rappeler l’enjeu de ce secteur sur l’emploi. La France est le quatrième producteur automobile mondial. La Chine vient en effet de nous prendre la troisième place. Ce secteur génère 2,5 millions d’emplois soit 10 % du total des emplois du pays. On décompte 700 000 emplois dans la production automobile en général entre les constructeurs et les équipementiers. A ceux là il faut ajouter 1,8 millions d’emploi qui en dépendent directement dans les garages, routes etc. On comprend pourquoi Estrosi se sent tenu de dire quelque chose, dans le style des mouvements de menton familiers à l’équipe Sarkozy. La réalité aurait mérité qu’on s’y arrête. A en croire l’UMP, Sarkozy et Estrosi auraient empêché la délocalisation de la production de la Clio IV vers la Turquie. Que vaut cet engagement ? Ce que valent les paroles de patrons et de d’UMP en général. Pas grand-chose. Car la production de la Clio 4 ne devrait commencer que dans 3 ans. D’ici là, Renault a donc le temps de changer d’avis. Comme l’avait fait Mittal en dépit de ses promesses à Sarkozy de sauver l’emploi à l’aciérie de Gandrange. D’autant que la délocalisation de la production des Clio (génération 3 actuellement) est déjà bien avancée. 60 % des Clio sont déjà fabriquées à Bursa en Turquie. Il s’y produit 175 000 voitures par an. Et il ne reste plus à Flins que 40 % de la production 125 000 voitures par an. Ce qu’ont obtenu Sarkozy et Estrosi, c’est donc juste le statu quo sur cette situation déjà très dégradée. Voila pourtant comment Claude Guéant sur Europe 1 le 16 janvier 2010 a présenté les choses : « La décision prise par Renault nous donne tous les apaisements. »Apaisés de tous les pays réjouissez-vous.
SARKOZY INVENTE L’EAU CHAUDE et FROIDE
Ce n’est pas tout. Sarkozy aurait aussi obtenue davantage de Renault selon le même Claude Guéant toujours sur Europe 1 le 16 janvier 2010. Une prouesse pour celui qui avait oublié de prendre des actions et des sièges au conseil d’administration des banques quand il était en train de les gorger d’argent. Cette fois ci, changement de tableau. Il aurait obtenu « la proposition que désormais un représentant de l'Etat siège au comité stratégique de Renault » ! Quel exploit ! Malheureusement pour la crédibilité de monsieur Guéant: un tel comité stratégique existait déjà chez Renault. Il s’appelle Comité de stratégie internationale et il compte déjà un représentant de l’Etat en la personne de Catherine Bréchignac ! La pauvre ! Son patron l’a oublié ! 2videmement le ridicule était très grand. C’est sans doute pourquoi, histoire de jouer le jeu de la communication de l’Elysée, Renault a annoncé la création d’un nouveau comité stratégique … Mais attention, une précision fondamentale a été donnée : ce comité sera certainement rattaché ou fusionné avec celui qui existe déjà. Ouf ! On a frôlé la dépense inutile. De toute façon à quoi bon s’énerver. Renault a en effet précisé qu’il n’aurait qu’un rôle d’ « information et consultation ». Et nullement de décision. Les décisions sur la stratégie industrielle de Renault sont en effet prises ailleurs … aux Pays-Bas où se tient chaque mois le directoire de la holding Renault-Nissan. Sans l’Etat français qui n’est représenté que dans le conseil d’administration de Renault SA qui entérine ce que décide la holding mère.
ET LES AUTRES DELOCALISATIONS DE RENAULT
Cette affaire concernant la Clio n’est que l’arbre qui cache la forêt des délocalisations organisées par Renault, et sur lesquelles Sarkozy et Estrosi n’ont rien dit. En attestent deux exemples récents. Au Maroc d’abord. En 2008, Renault a signé un accord avec le Maroc pour construire une gigantesque usine sur 300 hectares à Tanger, pour 600 millions d’euros d’investissements. L’objectif étant de passer de 30 000 véhicules produits au Maroc à 200 000 puis 400 000 par an. Mais ces voitures ne seront pas destinées aux marocains. 90 % de la production, centrée sur la gamme économique Logan, sera destinée à l’exportation hors du Maroc. Renault a présenté ce projet comme ayant vocation à devenir « le site le plus compétitif du monde » pour le groupe. Ce n’est pas tout. Voici l’Inde ! Toujours en 2008, Renault a finalisé avec l’Inde un accord industriel pour construire une grande usine à Chennai pour sa filiale Nissan. Pour 780 millions d’euros d’investissements et un objectif de 400 000 véhicules produits par an. Et ces voitures ne sont pas seulement destinées au marché indien comme l’a indiqué le n°1 de Nissan lui-même : « l'Inde sera une nouvelle base d'export qui permettra à Nissan d'être compétitif dans la chaîne d'approvisionnement internationale. » Les premières voitures sont sorties de l’usine en janvier 2010. Estrosi ment donc ouvertement quand il affirme : « une voiture française, destinée à être vendue en France, doit être fabriquée en France ! » On comprend pourquoi je ne pouvais accepter, même pour une simplification de fin d’émission de me dire d’accord avec l’idée que les voitures françaises doivent être produites en France, « comme le dit monsieur Estrosi ».
L’EUROPE ? UNE NUISANCE PERMANENTE
De toutes les façons, quelques soit le mauvais coup, l’union Européenne, «qui protège » gnagni gnaga n’est jamais loin pour donner le coup fatal. La commission est le meilleur allié des délocalisateurs à la direction de la régie Renault. Dès l’annonce du Plan français d’aide à l’automobile, la Commission avait déclaré le 10 février 2009 que « toute obligation de garder une unité de production en France rendrait ces aides illégales ». Et à l’issue du Sommet européen du 2 mars 2009, la Commission s’était réjouie d’avoir obtenu de la France que « les conventions de prêt avec les constructeurs automobiles ne contiennent aucune condition relevant de la localisation de leurs activités en France. » En clair : au nom de la libre concurrence, les constructeurs doivent avoir le droit de délocaliser. C’est ce que Nelly Kroes, la commissaire à la concurrence a encore rappelé à la France début janvier 2010. Un zèle libéral qui lui vaut d’être promue vice-présidente dans la nouvelle commission Baroso. Celle que viennent d’investir… les députés européens de l’UMP !
LES FRANCAIS ONT DES DROITS SUR RENAULT !
L’argent public des français est fortement mis à contribution dans Renault. Cela nous donne des droits. L’Etat possède encore 15 % du capital de Renault et il dispose de 18 % des droits de vote. Deux administrateurs de l’Etat siègent pour cela au Conseil d’administration de Renault. L’Etat est donc le premier actionnaire de Renault. Pour mémoire, la part de l’Etat était majoritaire jusqu’en 1996. Là, l’excellent monsieur a bradé les avoirs de l’Etat en le faisant passer de 54 % à 46 %). Puis les gouvernements de droite ont encore réduit la part de l’Etat en 2002 et 2003 en la faisant alors descendre de 28 % à 15 %. Par contre, 4 milliards d’euros d’aides ont été versés par l’Etat en 2009, sous forme d’avances remboursables à Renault. L’entreprise et ses actionnaires privés peuvent encore dire merci pour les 500 millions d’euros de primes à la casse payées par l’Etat en 2009 puisque Renault en est un des principaux bénéficiaires. Surement aussi qu’ils auront une pensée émue pour les braves gens qui vont payer à leur place les 300 millions d’euros que Renault va économiser en 2010 grâce à la suppression de la taxe professionnelle.
LE PILLAGE DES FRANCAIS
En dépit de toutes ces participations publiques, l’influence stratégique de l’Etat sur Renault est quasi nulle, alors qu’elle devrait contribuer à réorienter ses productions. Notamment pour tenir compte de la crise écologique. Et ce serait l’occasion de voir un vrai débat a propos du véhicule individuel de l’avenir. Sans autre forme de procès il semble convenu que ce soit la voiture électrique qui ait les faveurs de l’Etat et de la firme… Le moins qu’on puisse dire c’est ça se discute. Pourtant l’Etat a subventionné la future voiture électrique de Renault, la Zoé. Une fois de plus sans avoir aucune garantie à propos de la localisation de l’activité. Et pas de petites sommes ! 100 millions d’euros en capital, 150 millions pour la chaîne de fabrication des batteries, sans parler du bonus fiscal de 5 000 euros qui sera offert à l’achat. Or même si la Zoé doit être assemblée à Flins, Renault avait prévu de produire l’essentiel de ses composants en dehors de France. Et Estrosi n’a obtenu qu’un engagement pour que 60 % des composants viennent de France … ce qui veut dire que près de la moitié seront produits à l’étranger ! Un comble pour un projet subventionné par les français.
LE DUMPING DE RENAULT
Les aides de l’Etat n’ont rien changé à la stratégie de dumping de Renault. Le plan de 6 000 suppressions d’emplois annoncé en 2008 n’a pas été remis en cause, alors même que l’entreprise est bénéficiaire ! Sournoisement, Renault considère qu’il n’a aucun compte à rendre à l’Etat sur sa mise en œuvre car officiellement le plan a été lancé avant que Renault reçoive les aides. Rusé, non ? Pire, Renault a provisionné 600 millions d’euros de stocks options dans ses comptes 2008, à distribuer à ses plus hauts cadres et dirigeants, alors que les salaires ouvriers de l’entreprise ont chuté en moyenne de 15 % en 2008 du fait du chômage partiel. Et l’entreprise exige par-dessus le marché des syndicats le gel des salaires pour 3 ans, l’allongement du temps de travail et de nouvelles mesures de flexibilité. Le tout pour remplir l’objectif d’être «être le constructeur généraliste européen le plus rentable ». Face à cela quel crédit donner à ce que promet Etrosi ? Aucun bien sur.
@pierre L ton p.403
merci de regarder au-délà des frontières
petite correction qui a cependant son importance: le mouvement anti-nazi en général et à l'occasion des marches nazi à Dresden existe également depuis plus de 10 ans. ici un lien avec images de 2009.
http://www.geh-denken.de/joomla/2009/nachlese-14-februar-2009.html
Actualités afghanes
Tout se déroule normalement, l’OTAN est satisfaite : dès le deuxième jour, les dégâts collatéraux ont commencé de manière habituelle. Deux roquettes ont manqué leur but de 300 mètres et tué 12 civils.(source : le Monde).
« Le commandant de l'Isaf, le général (américain) Stanley McChrystal, a présenté ses excuses au président (afghan) Hamid Karzaï pour cet accident "malheureux" ».
Cette grande offensive s'accomplit donc selon les règles.
@ Descartes 441
Une expression dans mon propos m’a laissé songeur… il s’agit du « rançonnement sur la route », auquel se livrerait la police. Pourrais-tu être plus spécifique ?
Enfin une question sur laquelle on peut ne pas être sérieux :
« heureux qui comme Ulysse, après un long voyage, reviens chez lui et n’a jamais eu affaire aux cerbères de la route et amendes diverses … »
(n’a jamais traversé en dehors des passages pour piéton pour se retrouver en garde à vue …)
(n’a jamais déplu à un policier en achetant ses paquets de cigarette, et fini roué de coups …)
(poursuivi par une voiture de police, fini à l’hôpital …)
(a été arrêté dans un supermarché, et s’est retrouvé à la morgue …)
Sur 800 000 gardes à vue, la grande majorité (à préciser, je n’ai pas fait le calcul) d’innocents, vérifiable par les non poursuites et relaxes à l’issue des gardes à vue ou des jugements induits (sans parler des nombreux innocents condamnés à des années de préventives, vérifiable par les « indemnités » versées chaque année par l’état).
En tout cas je connais personnellement de nombreuses personnes importunées plus ou moins gravement par la police (nationale, municipale, vigiles …), y compris moi-même, et qu’une par la délinquance (un cambriolage). C’est pourquoi je voudrais qu’il y ait des enquêtes sur les désagréments, dols induits par la police.
C’est comme à l’hôpital : il y a inévitablement des « bavures », mais quand elles deviennent trop nombreuses, on ferme le service. Mais pour cela il ne faut pas fermer les yeux, il faut enquêter.
nb : il n’y a pas « 500 000 gardes à vue », mais environ 800 000 actuellement (j’ai entendu le chiffre de un million, mais je ne sais pas d’où il vient ; Cela sans doute du fait que lorsque l’on est retenu pour moins de 4h au poste, ce n’est pas légalement de la garde à vue ; sachant que « 4 heures » est très élastique, car le policier n’est pas tenu de lancer le chrono à l’entrée du poste avant la garde à vue. C’est seulement lorsqu’il décide de la garde à vue, qu’à postériori il décide d’indiquer l’heure qui lui convient)
(quand on a été retenu 6h, et relâché, on ne va pas porter plainte, au risque d’être placé en garde à vue pour 48h …C’est de plus difficilement prouvable, les policiers présents, bizarrement, bien qu’assermentés, ont un souvenir toujours très précis qu’on est là depuis moins de 4h)
@ jean ai marre (447)
Un grand merci de nous sortir de ces rengaines sur la burqua et de ces attaques entre gens de gauche.
Je crois que ce qui se passe en pays afghan est important.
Encore merci.
@marc.malesherbes (#444)
Je ne suis pas un ange, et j’ai souvent bien envie que mes « ennemis » soient maltraités, y compris avant tout jugement. Ceci dit je me raisonne, et me dit que ce serait la voie ouverte à la guerre de tous contre tous. Pour en revenir au fond, je voulais simplement dire qu’au moment de l’expulsion, ils n’étaient pas condamnés comme maffieux, donc présumés innocents, donc avaient droit à un relogement décent
Faut choisir. Soit on se place du point de vue de la loi, soit on se place du point de vue des opinions étiques de chacun. Du point de vue de la loi, il est exact qu'il n'était pas prouvé qu'ils soient "maffieux", et à ce titre ils étaient présumés innocents. Il est aussi exact qu'il était abondamment prouvé qu'ils étaient occupants sans droit ni titre d'un immeuble, et à ce titre ils étaient expulsables. La loi, donc, a été respectée, puisque le fait qu'ils soient "maffieux" n'intervient nulle part dans la décision d'expulsion.
Reste le coté étique. Que le squatt en question était le siège d'activités maffieuses, de trafic de stupéfiant et de prostitution était "vox populi". Est-ce qu'un maire sort de son rôle lorsqu'il prend des mesures devant une telle situation ? Je ne le pense pas.
Si d’après certains (voir le communiqué de la mairie de Bagnolet) il était de notoriété publique depuis des années que c’était des maffieux, pourquoi la police n’avait-elle pas enquêté, rassemblés les preuves, et envoyé les dits maffieux à la justice ?
Elle l'a fait (Assiétoi fait référence à une dernière perquisition il y a quinze jours, au cours de laquelle on a trouvé deux barrettes de "shit" et 1500€ en liquide, ce qu'il semble d'ailleurs trouver parfaitement normal...). Seulement, il n'est pas si évident de réunir des preuves capables de tenir devant une cour de justice, étant donné ce principe fondamental de notre droit pénal qui veut que le doute profite à l'accusé. On n'est pas dans le monde des bisounours, ou les coupables sont toujours punis à la fin. Certains criminels ne seront jamais traduits en justice, parce qu'ils sauront utiliser efficacement les gardes-fous qui protègent nos libertés pour se protéger. C'est le prix que nous payons pour notre liberté, et je serais le dernier à dire que cela n'en vaut pas la peine.
Oui, pourquoi la police dans les banlieues difficiles et autres, fait du contrôle d’identité au facies, perdant son temps, plutôt que d’enquêter sur les délits et crimes ?
Parce que, contrairement à ce que toi et beaucoup de personnes ont l'air de croire, le contrôle des identités a un rôle important dans la prévention de la délinquance. Franchement, tu crois qu'ils le font pour s'amuser ?
(d’après ce que j’ai compris cela se voit à la priorité à « montrer du bleu » pour des raisons électorales, plutôt que de résoudre les problèmes ; cela se voit également au faible pourcentage de policiers affectés à la recherche du crime organisé (ex : trafic de drogue), à l’éclaircissement des crimes et délits)
Croire qu'on "montre du bleu pour des raisons électorales" c'est vraiment se foutre le doigt dans l'oeil. Crois-tu que les habitants des cités, ceux qui sont le plus souvent les sujets du "contrôle au faciés" iront voter pour le gouvernement parce qu'ils voient du bleu ? Et les autres, ceux qui habitent ailleurs, qu'est-ce qu'ils en savent de la présence policière dans les cités ? Quand au "faible pourcentage de policiers affectées à la rechere du crime organisé", je me demande d'où tu le sorts...
@jean ai marre (#446)
Encore une fois, pourquoi une réponse qui n’amène rien ? et en plus tu t’incruste.
Comment ça ? J'applaudis ton initiative, et tu trouves que cela "n'amène rien" ? Et beh... faut savoir ce que tu veux. On te contredit, t'es pas content, on t'approuve, et t'es pas content quand même...
Ce n’est pas à toi que je m’adresse : @ A tous les camarades du PG qui militent sur ce blog.
Et alors ? Ceci est un blog public. Tu ne te gênes d'ailleurs pas pour commenter les messages qui ne te sont pas adressés. La preuve:
Et tu as le toupet d’écrire : @ 422 « J’avoue par ailleurs trouver tout ce débat sur la « qualité du blog » assez déprimant. Vous n’avez qu’à nous ignorer. »
Toi, en tout cas, tu as le "toupet" de répondre à un message qui était destiné à Ermler deux lignes après m'avoir reproché de répondre à un message qui ne m'était pas adressé...
Olivier Besancenot a appelé la gauche à s'unir au sein d'un "collectif unitaire" pour défendre la retraite à 60 ans.
"Je m'adresse aujourd'hui à tous les responsables politiques de gauche: Martine Aubry, Marie George Buffet, Jean-Luc Mélenchon, Cécile Duflot, Arlette Laguiller. Voyons-nous au plus vite pour monter un collectif unitaire pour défendre la retraite à 60 ans"
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/02/14/besancenot-veut-unir-la-gauche-pour-defendre-les-retraites_1305715_3224.html#xtor=RSS-3208
Quand est-ce que ce faussaire d'extrême-droite va enfin fermer sa gueule ? Où et quand ai-je dis que c'était normal que les flics aient trouvé un peu de shit et un peu de liquide dans un squatt ?
C'est pas non plus le crime du siècle qui justifierait qu'on jette tout le monde, gosses compris, à la rue, en détruisant leurs affaires dans la foulée, comme à l'époque du bulldozer de Vitry.
Ce lieu devient d'une puanteur insupportable. Il parait que c'est le forum d'un membre éminent d'un parti qui se situe à gauche. Le PG est peut être à gauche, mais qu'est-ce qu'il racole comme connards de droite ! Je suis sûr que sur les forums des partisans de de Villiers ou du blond borgne, c'est pas pire.
André Assietoi
Pourquoi n'as-tu que des mots grossiers à la bouche? Ca n'aide pas à la clarté des débats. Peux-tu faire un petit effort de contrôler ton langage, stp? Toi aussi par tes sorties intempestives tu n'améliores pas le blog.
Par ailleurs si quelqu'un de droite vient sur ce blog (Descartes) cela n'est pas la faute à Mélenchon. Il semblerait que Descartes s'intéresse vachement à essayer de démonter le PG. c'est donc que le PG représente un réel enjeu ce qui est plutôt flatteur.
J'ai lu dans le Figaro d'hier la deuxième page entièrement consacrée à la chute de Besancenot. C'est incroyable comment le Figaro s'acharne contre le NPA ces derniers temps, après déjà la candidate voilée. C'est sans doute qu'il représente un danger. M'est avis que c'est d'abord le NPA pour mieux viser le PG. La droite commence à baliser. Ils vont bientôt trouver un truc contre le FdG ou le PC ou que sais-je encore? Ils ont basé toute leur campagne électorale sur l'islamophobie, puis maintenant contre le NPA et je prédis qu'ils vont attaquer toutes les petites listes. Forcément avec un Sarko à 31% de popularité, il y a panique sur le navire et tout y passe. Ils ont plus rien à dire. La crise s'approche avec la Grèce. Combien de temps vont-ils mentir aux gens encore sur leur responsabilité dans la crise? Pas longtemps. Alors le racisme et la chasse aux sorcières prennent le relai d'une absence totale de perspective politique.
Descartes 443
@Mazan (#428)
mdr : Jamais entendu parler de la guerre d’indépendance américaine contre le joug colonial britannique, libérant ainsi le développement des forces productives
Mais tout à fait… comme il y eut une « guerre d’indépendance » pour se libérer contre le « joug colonial » dans la plupart des pays d’Amérique Latine. Bolivar, O’Higgins, San Martin, ça vous dit quelque chose ? Et pourtant, il semblerait que dans certains cas les guerres d’indépendence ont « libéré le développement des forces productives », et d’ans d’autres cas, non. Ce qui laisse ouverte la question de ce qui fait la différence…
mdr : 1) « mais tout à fait », donc concernant ta question qui portait uniquement sur us et canada t'admets tout a fait que tu t'es planté
mdr : 2) « Et pourtant, il semblerait que dans certains cas les guerres d’indépendence ont « libéré le développement des forces productives » et d’ans d’autres cas, non », hé ben mon p'tit gars, dans tous les cas, il y a eu développement des forces productives. Ce n'est pas parce que l'on classe un pays dans la catégorie « sous-développée ». Sous-développée » ça veut pas dire retour à l'âge de pierre, c'est une notion relative par rapport aux pays les plus développés et non par rapport à une situation antérieure, ça veut dire bêtement qu'ils n'ont pas atteint certains niveaux de référence par rapport aux pays développé, niveaux de référence qui n'incluent pas uniquement le critère du développement industriel (un pays peu avoir une immense richesse est être dans la catégorie sous-développée" - voir l'Afrique)
mdr : Tu te plantes grave, d'autant que « la plupart des pays d’Amérique Latine », puisque c'est ta référence dans ce débat, sont issus de la revendication de l'indépendance et ne sont pas classé dans la catégorie « sous-développés » mais au dessus ou largement.
mdr : Si l'on prend le Brésil, Inde, Chine sont tous issus de l'indépendance contre le colonialisme est sont classés pays en développement. Leur taux de croissance affole même la planète.
« Seulement, le développement est le résultat du couple « colonialisme-anticolonialisme ». Parce que sans colonisation anglaise, il n’y aurait pas eu les « forces productives » que l’anti-colonialisme a libéré. Si l’Amérique du Nord était restée aux mains des Sioux, je doute fort que ce serait à l’heure actuelle une puissance mondiale… »
Figure toi que les « Sioux » ont participé activement, dans un camp ou dans l'autre, à la guerre d'indépendance et que les colons blancs (artisans, médecins, industriels, commerçants, banquiers, investisseurs etc..) favorable à l'angleterre durent quitter l'amérique du nord et n'ont donc pas participé au développement des forces productives. Ils sont partis avec armes et bagages.
« En tout cas », t'as raison « Il faut chercher un peu plus profond les raisons pourquoi dans certains cas, surtout le tien, la libération du « joug colonial » de la connerie ne permet pas un développement rapide de des neurones »
@Assiétoi:
« Le troll change souvent d’état. Ici, victime ou génie incompris, là, sympathique bonhomme cherchant du soutien, là encore, agressif et provocateur ou encore conseiller désintéressé. Il est toujours pugnace, il abandonne parfois le débat mais jamais le sujet qui l’obsède. Ainsi, un troll ignoré ou insatisfait tentera à plusieurs reprises d’enflammer la discussion. Le troll obsessionnel est attaché à un sujet et ramène les débats toujours à lui, en général un concept, une idée simpliste ou même un mot d’ordre. Généralement, si la discussion s’envenime suffisamment et que les arguments viennent à manquer, le troll ou l’un de ceux qui le nourrissent finissent par atteindre le point Godwin. » Source: Wikipedia.
2ème tentative
Descartes pour le métissage
« Seulement, le développement est le résultat du couple « colonialisme-anticolonialisme ». Parce que sans colonisation anglaise, il n’y aurait pas eu les « forces productives » que l’anti-colonialisme a libéré. Si l’Amérique du Nord était restée aux mains des Sioux, je doute fort que ce serait à l’heure actuelle une puissance mondiale… »
Maintenant, un concept descartien : « le développement est le résultat du couple « colonialisme-anticolonialisme ». Tiens ce n'est plus le colonialisme mais le couple machin truc. En fait, t'es pour le métissage!
@Descartes
Sur l’action policière
Il est vrai que je manque de chiffres, n’étant pas un spécialiste. Mes informations viennent d’une émission d’Y Calvi sur la délinquance (FR 5). Il réunissait des policiers (ou assimilés), spécialistes et bien à droite. C’est pourquoi j’ai tendance à les croire (en effet les gens de droite sont souvent pro « ordre » pro « police », aussi je ne pense pas qu’ils dénigrent, d’autant qu’ils en font partie). Ceci dit ce n’est pas une garantie.
Je reconnais donc que je ne fais qu’exprimer un point de vue « peu informé ». Mais n’est-ce pas peu ou prou la condition du citoyen qui doit voter «dans un océan d’ignorance » ? (avec l’espoir que le point de vue agrégé rectifie les erreurs individuelles ; ainsi je trouve, à travers mon expérience personnelle que la police est peu efficace, mal dirigée dans ses objectifs ; si je suis le seul à le ressentir, c’est une erreur ; si beaucoup le ressente, c’est que la question est réelle ; idem pour l’emploi, idem pour les revenus ; idem pour tous les sujets dont chacun peut avoir une expérience personnelle)
Si j’exprime cette opinion sur ce blog, c’est dans l’espoir justement que l’on me donne des informations plus documentées sur cette question, et non filtrée par les médias auxquels j’ai accès.
@jennifer: "Ils vont bientôt trouver un truc contre le FdG ou le PC ou que sais-je encore?"
Hé, Bagnolet qu'est ce que c'est d'autre?
Mais ça foire, faute de substance et les mensonges ne prennent plus comme jadis. La presse n'en fait quasiment plus état.
Ceci dit, Assiétoi fait ici tout ce qu'il peut pour "démonter" le FdG et le PCF. L'idiot utile.
Tu as raison. Les attaques vont continuer et s'amplifier. Que va-t-on nous sortir prochainement ?
@ tous
Ne soyez pas trop exigeants et pas trop censureurs
En ce qui me concerne, j’apprends beaucoup sur ce blog (y compris sur des sujets sur lesquels je ne suis pas intervenu).
des exemples : grâce à Assiétoi Doran Annie j’ai mieux compris ce qui s’était passé à Bagnolet; grâce à Prolo du bio et Descartes, j’ai appris plus sur le nucléaire, grâce à Langue rouge sur le NPA (je ne cite pas tout le monde, car il me faudrait faire des recherches)
Aussi, bien que cela soit ingrat, pensez à tous ceux qui vous lisent, et apprennent grâce à vous, même si ils n’interviennent pas.
(les gens de droite sont utiles, car lorsque leur argumentation est faible, on se dit que l’on tient le bon bout, ex : Descartes sur le squat de Bagnolet, Descartes sur l’aide à la construction des mosquées ; dans d’autres cas, ils aident à se clarifier les idées, à faire face à ce que l’on a pas envie de voir)
#
461
dorant dit:
14 février 2010 à 18h30
"@jennifer: « Ils vont bientôt trouver un truc contre le FdG ou le PC ou que sais-je encore? »
Hé, Bagnolet qu’est ce que c’est d’autre?
Mais ça foire, faute de substance et les mensonges ne prennent plus comme jadis. La presse n’en fait quasiment plus état.
Ceci dit, Assiétoi fait ici tout ce qu’il peut pour « démonter » le FdG et le PCF. L’idiot utile.
Tu as raison. Les attaques vont continuer et s’amplifier. Que va-t-on nous sortir prochainement ?"
De quels mensonges parles-tu ? De celui qui consiste à confondre les engins de chantier ? La mairie communiste a pondu un communiqué pour dire qu'elle n'avait pas utilisé un bulldozer comme à Vity il y a 30 ans. Dont acte. Ce n'était pas un bulldozer, c'était un tractopelle. Toujours est-il que les "trafiquants" qui étaient partis au boulot ont perdu toutes leurs affaires et leurs papiers.
Allez, maintenant à la niche le petit caniche à ses mai-maitres.
Tu bosses à la mairie de Bagnolet pour colporter ainsi tous leurs ragots infames ?
@ 454 Descartes, j'en ai que faire de tes applaudissements, et même je m'en méfie.
Depuis quand t'intéresses tu à mes états d'âme ?
Je pose des questions aux camarades du PG, bien sur que les réponses vont faire dresser tes oreilles de chien loup, pour mordre et essayer de déstabiliser.
Je n'ai pas ta culture politique, ton sens du contre pied, et je m'en réjouis. Ce que je cherche, c'est l'appartenance à un groupe démocratique, où chacun a le respect de l'autre et pas une entreprise de démolition.
J'ai confiance à ce jeune parti de Gauche, et oui, et tu vas dire : encore une profession de foi et alors?
Choisi ton camp, fais le gagner, mais ne viens pas emboucaner celui de ton adversaire.
@ Jennifer 457)
Il faut être un peu de bonne foi. Il n'y a pas que Descartes qui véhicule ici des idées puantes d'extrême droite. Certains, qui font l'apologie du colonialisme et d'autres (ou les mêmes) qui tapent sur les "bougnoules" se disent de gauche. Tu es choquée par mon langage ? Dénoncer l'ordure, ce n'est pas tenir un langage ordurier. Quels sont les mots que j'emploie qui te choquent ? Pour ma part, je n'ai pas de ces pudeurs de jeune fille, je ne confonds pas les mots et les choses. Je suis choqué par certains actes odieux de la part de gens qui se disent de gauche. Pas par les mots qui les désignent. J'appelle un chat un chat, ne t'en déplaise. Je ne m'abrite pas derrière des figures de rhétorique pour édulcorer ma pensée.
Et quand tu parles de campagne du Figaro, je me demande ce que tu cherches à dissimuler ? Tu n'as pas remarqué que cette campagne contre le NPA a été relayée par le PG et le PCF (alors même que le PCF a dans ses rangs une élue qui porte un foulard) ? Tu devrais lire les billets de Mélenchon avant de faire des commentaires.
@andré
Le PC assume tellement que c'est le seul parti qui n'a jamais changé de nom et qui répond donc de TOUT son passé y compris le moins reluisant...pas de leçons là- dessus STP.
Regardes toi d'abord parce que personnellement, je ne trouve pas que tu sois ni trés nuancé ni regardant envers l'information que tu reçois, et encore moins critique envers toi même, par contre tu emploies une grande énergie à démontrer que les méchants cocos sont des salauds de racistes, ça semble même tourner à l'obsession et donc peut-être un bon séjour sur le divan permettrait de dénouer ce qui se joue dans cette obsession (perso je suis pas trés pour les médicaments)!
@marc.malesherbes
(#451)
"Une expression dans mon propos m’a laissé songeur… il s’agit du « rançonnement sur la route », auquel se livrerait la police. Pourrais-tu être plus spécifique ?" Enfin une question sur laquelle on peut ne pas être sérieux :
Ah bon ? On peut ?
« heureux qui comme Ulysse, après un long voyage, reviens chez lui et n’a jamais eu affaire aux cerbères de la route et amendes diverses … »
(n’a jamais traversé en dehors des passages pour piéton pour se retrouver en garde à vue …)
(n’a jamais déplu à un policier en achetant ses paquets de cigarette, et fini roué de coups …)
(poursuivi par une voiture de police, fini à l’hôpital …)
(a été arrêté dans un supermarché, et s’est retrouvé à la morgue …)
J'avoue avoir beaucoup de mal a saisir le rapport entre les quatre derniers points et le "rançonnement sur la route". Je pense que tu essayes de noyer le poisson... parce qu'en fait, je pense que tu faisais référence au premier: "les cerbères de la route et amendes diverses". Mais qui a décidé de limiter la vitesse sur les routes ? Pas les policiers. Qui a décidé qu'il était interdit de conduire bourré ? Pas les policiers. Qui a décidé des "amendes diverses" que les "cerbères de la route" appliquent ? Ce sont nos élus, qui démocratiquement ont voté les lois en question. Qui d'ailleurs sont fort raisonnables. Est-ce que tu contesterais ces lois ? Et sinon, que reproches tu aux "cerbères de la route" qui ne font que les appliquer ?
Ce commentaire de ta part est drôle parce qu'il montre l'ambiguïté de ta position envers la police...
Sur 800 000 gardes à vue, la grande majorité (à préciser, je n’ai pas fait le calcul) d’innocents, vérifiable par les non poursuites et relaxes à l’issue des gardes à vue ou des jugements induits (sans parler des nombreux innocents condamnés à des années de préventives, vérifiable par les « indemnités » versées chaque année par l’état).
Soyons raisonnables: l'immense majorité des jugements ne donnent lieu à aucune "indemnité". La justice, comme toute activité humaine, est faillible. Mais il ne faut pas exagérer la probabilité d'erreurs. L'immense majorité des condamnés ne sont pas victimes d'une erreur judiciaire.
Quant aux gardes à vue, il est impossible de déterminer combien d'entre elles touchent des "innocents". Au sens légal du terme, elles touchent toujours des innocents, puisqu'elles interviennent à un stade de la procédure ou tous les acteurs du délit sont présumés innocents. Le fait qu'elles ne soient pas suivies de poursuites n'implique pas qu'elles soient injustifiées. Simplement, que les preuves recueillies ne permettent pas d'engager des poursuites. C'est d'ailleurs le contraire qui serait inquiétant: les systèmes où la quasi-totalité de ceux gardées à vue finit condamnée sont ceux ou la police a le pouvoir de faire condamner qui elle veut...
En tout cas je connais personnellement de nombreuses personnes importunées plus ou moins gravement par la police (nationale, municipale, vigiles …), y compris moi-même, et qu’une par la délinquance (un cambriolage). C’est pourquoi je voudrais qu’il y ait des enquêtes sur les désagréments, dols induits par la police.
Lis le rapport de la CNDS, qui est là pour ça. Le rapport en question est public. Quand tu dis "y compris moi même", pourrais-tu être plus précis ? A quel type de "désagrément" fais-tu référence ?
nb : il n’y a pas « 500 000 gardes à vue », mais environ 800 000 actuellement (j’ai entendu le chiffre de un million, mais je ne sais pas d’où il vient ;
Je m'en tient aux statistiques officielles: le rapport "criminalité et délinquance constatées en France en 2008" (La documentation Française, consultable ici. Tu y trouveras d'ailleurs des réponses à beaucoup de tes questions.
Cela sans doute du fait que lorsque l’on est retenu pour moins de 4h au poste, ce n’est pas légalement de la garde à vue
Alors, ce n'est pas des gardes à vue, point. Effectivement, si on transforme n'importe quoi en garde à vue, alors on peut les multiplier à l'infini.
sachant que « 4 heures » est très élastique, car le policier n’est pas tenu de lancer le chrono à l’entrée du poste avant la garde à vue. C’est seulement lorsqu’il décide de la garde à vue, qu’à postériori il décide d’indiquer l’heure qui lui convient)
Il y a toujours un peu de "jeu" dans les horaires dans toutes les corporations: les trains ne partent pas toujours à l'heure, les profs ne commencent pas leurs cours toujours à l'heure... et on leur enlève pas de leurs salaires. Dans la mesure où les dépassements d'horaire ne portent pas atteinte au principe fondamental (qui est celui que la police ne peut pas retenir n'importe qui pour le temps qu'elle veut), je trouve que c'est un pêché mineur. Et je l'ai dit d'autant plus à l'aise que cela m'est arrivé d'être la "victime"...
(#460)
Il est vrai que je manque de chiffres, n’étant pas un spécialiste.
Je ne suis pas un "spécialiste" (tout au plus, un amateur éclairé). Je t'ai donné plus haut une bonne référence ou tu trouveras un grand nombre de chiffres. Autrement, les sites du ministère de l'Intérieur et de l'Insee ont aussi des chiffres sur la question.
Mes informations viennent d’une émission d’Y Calvi sur la délinquance (FR 5). Il réunissait des policiers (ou assimilés), spécialistes et bien à droite. C’est pourquoi j’ai tendance à les croire (en effet les gens de droite sont souvent pro « ordre » pro « police », aussi je ne pense pas qu’ils dénigrent, d’autant qu’ils en font partie). Ceci dit ce n’est pas une garantie.
Ça dépend sur quel sujet. Il faut décoder le discours syndical: jamais un syndicaliste n'admettra que les salaires sont bons ou que les effectifs sont suffisants.
Je reconnais donc que je ne fais qu’exprimer un point de vue « peu informé ». Mais n’est-ce pas peu ou prou la condition du citoyen qui doit voter «dans un océan d’ignorance » ?
Mais... je ne te reproche rien, au contraire. Je pense que c'est en se faisant corriger qu'on apprend, et c'est justement à cela que sert le débat.
ainsi je trouve, à travers mon expérience personnelle que la police est peu efficace, mal dirigée dans ses objectifs ; si je suis le seul à le ressentir, c’est une erreur ; si beaucoup le ressente, c’est que la question est réelle ;
Je pense qu'il y a un problème réel avec le travail de police, mais ce n'est pas celui-là. Le problème, c'est qu'on place sur la police des demandes contradictoires qu'elle ne peut, par définition, satisfaire. Toute société à besoin de règles, et de mécanismes de répression pour s'assurer qu'elles sont appliquées. La répression n'est donc pas une fonction accessoire et méprisable, mais une fonction nécessaire. Jusqu'à il y a pas si longtemps, cette fonction était éclatée: elle s'exerçait dans la famille, dans l'école, dans la rue... et seulement quand tout cela ne suffisait pas, on faisait intervenir la police et la justice. Quand j'étais petit, l'idée d'un "couvre-feu pour les mineurs" légal aurait été impensable, pour la simple raison que ce couvre-feu existait déjà et était mis en œuvre par les parents eux mêmes. Je n'ose imaginer ce que mon paternel aurait fait si j'avais osé sortir après la tombée de la nuit sans lui demander sa permission, et avoir justifié de la raison, l'endroit et la compagnie. J'ai eu l'honneur de connaître l'un des gardiens de la cité des 4000 à La Courneuve lors de sa construction: aux gamins qui marchaient sur les pelouses, il appliquait une amende uniforme de 5 F de l'époque. Et j'imagine pas le gamin allant se plaindre à ses parents, s'il ne voulait prendre une fessée en plus!
Mais depuis mai 1968, la fonction répressive est devenue tabou. Dans une atmosphère de culpabilité générale, personne ne veut l'assumer. Professeurs, parents, voisins... tout le monde veut être bon et gentil, et laisser quelqu'un d'autre dans le rôle du méchant. Et du coup, la fonction répressive a été concentrée sur un seul organisme, la police. Or, c'est une tâche impossible: d'une part, il est extraordinairement difficile de faire un bon travail de police si la population donne toujours raison au délinquant. Et d'autre part, l'éclatement des fonctions répressives permettait naguère d'adapter les outils de la répression à la situation, évitant ainsi de prendre des gros canons pour tuer des mouches. La police, elle, n'a a sa disposition que des gros canons: l'interpellation, la garde a vue, le déferrement au juge. Elle ne peut pas imposer une "petite amende" (comme le gardien des 4000), elle serait illégale et certainement contestée par les parents indignées.
On demande donc au policier d'être en même temps le parent, le gardien d'immeuble, l'instituteur et le voisin. Ça fait un peu beaucoup, non ?
An fait tu dois te souvenir de ça :
le 21/11/2002
C'est une trahison ! Lettre de la Section SYndicale CGT de Nogent à la FNME
REFORME DES RETRAITES DES IEG: POUR UN VRAI DEBAT DEMOCRATIQUE!
Par l'action sans précédent du 3 octobre 2002 (80% de grévistes, 80 000 manifestants dans la rue) les agents ont clairement exprimé leurs revendications.
NON à la privatisation et à l'ouverture du capital d'EDF GDF
OUI au maintien du régime particulier de retraite des IEG dans sa structure actuelle
Retraites:
Le conseil général du 17/10/2002 a mandaté la fédération à participer au groupe de travail sur le diagnostic afin d'en faire part aux syndicats pour alimenter le débat. Un axe fort était retenu: le maintien, l'amélioration et l'extension du régime particulier des retraites de la branche IEG. A aucun moment la fédération n'a été mandatée pour négocier avec les directions.
Concernant notre régime de retraite; aucun élément apporté par les directions ne démontre quelconque difficulté insurmontable pour son financement.
Nous exprimons notre désaccord avec les propos tenus par notre secrétaire fédéral dans la presse et avec sa volonté affichée d'entrer dans les négociations sur l'avenir de notre régime de retraite.
Nous considérons que la direction fédérale n'a pas respecté le mandat qui a été émis le 17 octobre:
C'est une trahison!
Nous exigeons:
L'arrêt de toute négociation, tant avec les unions patronales, les directions d'EDF-GDF qu'avec le gouvernement.
L'arrêt de toute expression personnelle de nos dirigeants fédéraux dans les médias en contradiction avec les mandats donnés.
Un appel clair et suffisamment anticipé de notre fédération pour une action de grande envergure afin de défendre nos retraites et notre statut d'agent du service public nationalisé.
Le maintien du Congrès Fédéral en Mai 2003 et la réunion de la CE Fédérale pour tirer toutes les conclusions des dysfonctionnements actuels, y compris en changeant la direction fédérale.
PO la section syndicale
Désolé, adressé à Descartes post 467 Mazan
@Descartes
"Quand j’étais petit, l’idée d’un « couvre-feu pour les mineurs » légal aurait été impensable, pour la simple raison que ce couvre-feu existait déjà et était mis en œuvre par les parents eux mêmes. Je n’ose imaginer ce que mon paternel aurait fait si j’avais osé sortir après la tombée de la nuit sans lui demander sa permission, et avoir justifié de la raison, l’endroit et la compagnie."
C'est bien mais ça n'a jamais empêché la majorité des gamins de sortir et de faire des conneries...comme si les générations précédentes n'étaient que des anges ! Dans ma famille j'en ai entendu des histoires sur mes oncles, un coup ils avaient foutu le feu, une autre fois planté la voiture de leur père etc etc (et pourtant mon grand père était trés sévère et respecté), dans ma ville natale (petite et campagnarde) il s'en ai passé des choses et parfois pas trés reluisantes notamment chez les rejetons de certaines familles bien en vue ! Alors pas la peine de raconter des salades,par contre c'est vrai que l'éclatement des familles, l'isolement des individus qui sont précarisés, le manque de collectif, de lien n'aident pas à assoir une autorité et à créer des repères.Les gamins d'aujourd'hui n'ont plus de repères, ils sont désespérés.
Ensuite, les pays qui appliquent la répression sans se poser de questions sur les causes de la délinquance (cf les caméras Anglaises ou la police US), n'obtiennent rien d'autre que la multiplication de la délinquance, des gangs.
Quand une société sécrète autant de violence, il faut peut-être se poser les questions du pourquoi ?
On enferme 10 délinquants, il en sort 100...Peut-être qu'il faudrait alors se poser des questions sur les valeurs de cette société : individualisme, règne de l'argent et de la consommation à tous les niveaux y compris les plus hauts, pauvreté, exclusion...bref, et vous vous voulez que cela engendre des agneaux ?
André Assietoi
"Il n’y a pas que Descartes qui véhicule ici des idées puantes d’extrême droite." oui je suis d'accord avec toi.
"Quels sont les mots que j’emploie qui te choquent ? " si tu es d'accord je te les signalerai à l'occasion, non pour t'embêter mais pour te rappeler que cela ne fait pas avancer le débat ni ne convainc. Des arguments et des idées oui. Appeler un chat un chat je suis tout à fait d'accord et je suis la première à dire que Reikj on Thames est raciste. Je dis ce qui est. Mais je ne la "traite" pas. Je caractérise ses propos pour ce qu'ils sont. Dire les choses, oui. Insulter, non.
Sur les pudeurs de jeune fille, oui je vois bien, que tu n'es pas une jeune fille mais est-ce pour cela qu'il faut montrer tes gros biscotos et gare ta gueule à la récré? je trouve que cela n'est pas efficace pour convaincre les gens.
Sur la campagne du Figaro, je ne cherche à rien cacher. Oui cette campagne a été relayée en partie par Jean Luc quand il a critiqué (de bonne foi) la candidate voilée (d'ailleurs sa position se retrouve aussi chez des camarades du NPA) mais il y a été mollo. Personnellement, je ne suis pas d'accord avec lui, bien qu'étant au PG, et je l'ai dit ici. Oui cette campagne du Figaro a été relayée par le PCF et le PS, à mon avis de façon démagogique car ils ont dans leurs rangs des candidates voilées. La vraie raison étant que c'était une bonne occasion pour casser du sucre sur le dos du NPA qui habituellement, leur fait la guerre.
Je lis les billets de Mélenchon et je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il dit. Par ailleurs ce qu'il dit n'est pas forcément la position officielle du PG non plus.
Sur cette campagne anti NPA je ne suis pas d'accord, sur la question de la candidate voilée et le reste. Je l'ai dit clairement plusieurs fois sur ce blog. Ce qui ne m'empêche pas d'être en désaccord avec la tactique électorale du NPA pour les régionales. Mais cette attaque du Figaro ne laisse rien présager de bon. On avait eu déjà Julien Coupat, la fameuse "ultragauche" etc... Je pense qu'on doit s'attendre à des choses moches encore... Sarkozy perd pied et donc il attaque.
A propos de l'expulsion à Bagnolet et de ce ce papier paru dans L’Huma signé Rosa Moussaoui (voir plus haut, 13 février 2010 à 0h35) signalons que ladite Rosa Moussaoui, en plus d'être" témoin", "journaliste" et "habitante de Bagnolet" comme le souligne L'Humanité, est aussi (mais ça L'Huma se garde de le préciser) la compagne du 1er adjoint de la commune. Ce qui fait beaucoup quand même...
Non ?
La croix de Maryse et le foulard d’Ilham : l’une laïque, l’autre pas ?
jeudi 11 février 2010 - par Vincent Geisser
L’une s’appelle Maryse Joissains-Masini. Elle est députée-maire d’Aix-en-Provence, membre éminente de l’UMP et se dit « laïque » au point de ne pas vouloir de mosquée de sa commune : « « Aussi longtemps que les représentants de l’islam ne reconnaîtront pas sans ambiguïté les règles de la République, notamment la laïcité, je ne faciliterai pas les choses »[1]. Signe particulier : l’élue provençale porte une grande croix bien visible autour du cou, qu’elle exhibe en permanence, lors des séances du conseil municipal, des réunions politiques, des cérémonies officielles ou encore sur les plateaux de télévision.
L’autre s’appelle Ilham Moussaïd. Elle est étudiante, militante de gauche, trésorière départementale du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Signe particulier : elle porte un foulard et se dit « laïque » au point de vouloir défendre ses convictions politiques antilibérales et féministes au sein de l’espace public. Deux femmes, deux militantes, deux croyantes et pourtant deux traitements politico-médiatiques totalement différents. C’est le moins qu’on puisse dire.
Hystérie politico-médiatique : haro sur la « candidate voilée » !
En effet, si la grande croix chrétienne de la députée-maire d’Aix-en-Provence a parfois été raillée par ses opposants locaux, elle n’a jamais déclenchée la moindre polémique médiatique et encore moins de réprobation de la part des leaders politiques nationaux. En revanche, le foulard d’Ilham Moussaïd, simple militante et candidate trotskiste en position inéligible aux élections régionales, a suscité une hystérie politico-médiatique qui n’a sûrement rien à envier au débat émotionnel sur le voile intégral ou aux débordements xénophobes sur l’identité nationale[2].
Le pire, c’est que la gauche socialiste et la droite gouvernementale, après s’être déchirées sur ces deux débats, se retrouvent pour communier dans une même dénonciation de ce qu’elles considèrent comme une « atteinte suprême » à laïcité du champ politique français. Du PS à l’UMP, en passant par le PCF et le MoDem, les dirigeants des partis se sont livrés à une véritable surenchère de déclarations, stigmatisant à la fois le NPA, accusé de se livrer à une manipulation de l’opinion publique et la jeune candidate, dont on soupçonne d’être une adepte du « double langage ». Féministe, gauchiste et voilée, vous n’y pensez pas !
(...)
Un « sexisme à peine voilée » : les filles issues de l’immigration postcoloniale sont nécessairement manipulées et manipulables, thèse qui nous rappelle étrangement les arguments qu’avançaient les adversaires résolus du droit de vote pour les femmes sous la Troisième République : à quoi bon faire voter des femmes qui n’ont aucune conscience politique, si ce n’est celle de leur curé de campagne ?
http://www.oumma.com/La-croix-de-Maryse-et-le-foulard-d
Une majorité d'Allemands prête à exclure Athènes de la zone euro.
Une majorité d'Allemands veut que la Grèce soit, le cas échéant, expulsée de la zone euro et plus de deux tiers d'entre eux sont contre l'octroi de milliards d'euros de prêts à Athènes, montre un sondage publié dimanche.
D'après l'enquête Emnid, dont Bild am Sonntag a fait état, 53 % des Allemands interrogés estiment que l'Union européenne devrait, si nécessaire, exclure la Grèce de la zone euro.
Le plan présenté par Athènes pour réduire son déficit budgétaire, qui a reçu l'aval de la Commission européenne, n'a guère convaincu les investisseurs, qui redoutent toujours de voir le pays filer tout droit vers la faillite.
Ces inquiétudes ont conduit les dirigeants de l'Union européenne à apporter jeudi un soutien politique sans ambiguïté à la Grèce tout en restant dans le flou quant aux modalités pratiques d'une aide à Athènes.
Les ministres de Finances européens devraient encore discuter du cas grec lundi et mardi, mais plusieurs sources ont dit à Reuters que ces rencontres n'avaient guère de chances de déboucher sur un plan de sauvetage concret.
Angela Merkel, la chancelière allemande, a opté pour une position prudente, disant d'une part que la Grèce ne serait pas laissée à son sort mais d'autre part qu'Athènes devait tâcher de régler ses problèmes seul.
D'après le sondage publié par Bild, 67 % des Allemands interrogés ne veulent pas que l'Allemagne ou d'autres Etats européens accordent des milliards d'euros à la Grèce.
Certains représentants de la coalition au pouvoir en Allemagne ont également exprimé leur réticence à venir en aide à Athènes.
"Si nous commençons maintenant, où allons-nous nous arrêter ? Comment expliquer aux Allemands au chômage que leurs indemnités ne seront pas augmentées d'un centime mais que les Grecs peuvent partir à la retraite à 63 ans ?", s'interroge dans le journal Welt am Sonntag Michael Fuchs, un des chefs de file au Parlement de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) d'Angela Merkel.
Au cours de son premier mandat, cette dernière a relevé l'âge de la retraite de 65 à 67 ans afin de contenir les déficits publics dans les limites fixées par l'Union européenne.
Un membre du partenaire de coalition de la CDU, les libéraux du FDP, s'est montré encore plus hostile à toute aide à la Grèce.
"La résolution de ce problème ne passe pas par une aide à la Grèce. Il s'agit surtout de préserver les contribuables allemands des éventuelles conséquences des difficultés d'Athènes", déclare Otto Fricke, expert budgétaire du FDP, également au Welt am Sonntag.
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-02-14/une-majorite-d-allemands-prete-a-exclure-athenes-de-la-zone-euro/916/0/424059
Pronostics :
- l'Allemagne ne versera pas un seul euro pour sauver la Grèce ;
- la zone euro va éclater en 2010.
Une synthèse bien faite par Nadj Popi titrée La fin de la contrerévolution libérale, compréhensible par tous les non-initiés http://www.pauljorion.com/blog/?p=8047
J'aime beaucoup ce qu'il dit de la dépolitisation des états, et de l'inconnue sur la réaction à venir des classes moyennes, j'espère que certaines d'entre elles ouvriront les yeux sur la façon dont elles se font tondre, non pas par les "zimigrés ou fainéants", mais bien par ceux dont ils avaient l'espoir qu'ils rejoindraient leur classe, en compensant leur déflation salariale par ces politiques de crédit condescendantes.
L’article sur la dette : La dette est-elle un boulet ou un prétexte ?, publié dans le supplément Économie du journal « Le Monde » daté du mardi 9 février, rompt incontestablement avec la peur panique que semblent s’employer à répandre tous les économistes de la doxa néolibérale qui ont fait montre jusqu’ici de la plus grande incompétence et d’une indubitable propension à nier l’échec d’un modèle qu’ils avaient pourtant porté au pinacle.
Pourquoi la dette aujourd’hui ?
D’abord un simple constat : l’origine de la crise mondiale n’est pas financière, mais réelle puisque c’est une crise de la dette privée qui visait à compenser trente ans de modération salariale et de transfert de plusieurs dizaines de points de la valeur ajoutée du travail vers le capital, la finance n’étant qu’une technique visant à produire de l’inflation dans la sphère financière là où l’on interdisait toute inflation des salaires en vertu du sacrosaint acronyme friedmanien NAIRU (Non Accelerating Inflation Rate of Unemployment : théorie de la modération salariale).
Pour résorber la dette privée, les gouvernements ont donc creusé la dette publique entérinant ainsi l’idée que le néolibéralisme est un modèle léonin puisqu’il privatise les gains et socialise les pertes.
Ensuite, la dette publique n’est pas un poids que l’on fera peser sur les générations futures.
Le modèle (à anticipations rationnelles comme celui de l’équivalence rocardienne) qui sous-tend cette assertion hâtive est erroné, mais l’argument qu’il faut pointer c’est que la dette publique est un problème de répartition de la charge de la dette et donc de répartion des richesses. En effet, pour financer la lente, durable et inéluctable, déperdition des recettes de l’Etat liée aux cadeaux fiscaux accordés aux ménages très riches, qui viennent ainsi subséquemment nourrir la demande de titre de la dette publique du fait de leur propension à épargner très forte, on met en place un système d’impôt proportionnel (rompant ainsi avec la progressivité de l’impôt) supporté par l’ensemble de la population (c’est la CSG de Rocard et la CRDS de Juppé).
C’est ainsi que les classes moyennes voient s’alourdir leur bulletin de salaire pour financer le manque à gagner de l’Etat. L’alourdissement de la fiscalité proportionnelle est en réalité un transfert de richesse des plus modestes vers les plus riches.
Enfin, ce discours alarmiste autour de la dette publique démontre clairement que l’on n’a pas rompu avec le néolibéralisme en tant qu’utopie (contrairement à ce que nous raconte Mr. Casanova – Hayek dans son article « The Intellectuals and Socialism » 1949) réaffirme la volonté d’élaborer une utopie libérale).
Nous sommes en effet passés du marché comme contrainte de la politique économique (c’est le tournant de la rigueur de 1983 et la « contrainte extérieure ») pour aboutir au marché qui oriente la politique économique de l’État (en témoigne les termes d’« État en faillite », etc.) ce qui pose la question cruciale de la Démocratie et de la souveraineté des États (l’expression de « courage politique » assénée, martelée, n’est de ce point de vue qu’un déni de démocratie).
En substance, le problème de la dette publique est l’expression du marché comme régime de véridiction (la réforme des retraites est réalisé à l’aune du marché du travail ; la politique sociale ou workfare par opposition au welfare, est construite pour assurer une meilleure flexibilité du marché du travail…, la politique urbaine voit s’affirmer la multiplication des petites unités au détriment des grands ensembles.
Ce sont les marché financiers qui jugent (marché comme régime de vérité) les politiques économiques des États, lesquels sont réduits à la forme entreprise (le néolibéralisme c’est, d’une certaine manière, l’extension à l’ensemble de la société de la forme entreprise), d’ou le recours à l’expression « État en faillite ».
Plus largement, la dette publique est un problème de sociologie politique, les classes moyennes qui ont soutenu la contrerévolution libérale de ces trente dernières années, ont toujours considéré que l’alourdissement de leur fiscalité provenait des dérives de l’État-providence qu’il convenait de stigmatiser par la dénonciation de la figure du chômeur fainéant ou des immigrés fraudeurs (rhétorique qui fut au cœur de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy).
Or, force est de constater que les classes moyennes sont les premières victimes de cette politique menée depuis une trentaine d’année et leur lent mais sûr déclassement peut être l’une des clés de la fermeture de la parenthèse néolibérale.
Le néolibéralisme se fonde sur la double opposition au libéralisme du laissez faire et à la planification soviétique comme au keynésianisme.
Le néolibéralisme est donc une doctrine de la troisième voie, une doctrine de la « politique de dépolitisation » qui vise à étendre le marché par l’intervention active de l’État.
La crise marque donc l’échec patent du néolibéralisme mais aussi la fin de la séquence politique marquée par le social-libéralisme théorisé par Anthony Giddens, le conseiller de Mr. Blair (The Third Way).
@ 471 abenmerdalors
Là on tombe au niveau de Voici, Gala,...
Rosa Moussaoui, journaliste de l'Huma, vit sa vie avec qui elle veut.
Avec le premier adjoint de Bagnolet si c'est son choix.
Quel rapport avec le problème de l'expulsion du squatt ?
Si tu penses qu'il faut critiquer ce qu'elle écrit, très bien, démontre que ce qu'elle écrit est mensonger, faux, inexact,... tout ce que tu veux.
Mais argumente !
Argumente vraiment.
Argumente sur ce qu'elle écrit, mais pas sur sa vie privée !
Tu avais donné le lien pour qu'on puisse lire son témoignage. Très bien.
Est-il faux ? Et en quoi ? Peux-tu démonter avec des arguments ce qu'elle a écrit ?
@BA post 373 qui pronostique :
- l’Allemagne ne versera pas un seul euro pour sauver la Grèce ;
- la zone euro va éclater en 2010.
Je ne sais pas si on verra le démantèlement de l'Euro cette année, mais ce qui est sûr pour moi, c'est que l'autre gauche doit cesser de minauder "il fô faire de l'anti-sarkozysme utile" et autres "luttons contre le patronat", et prendre le taureau par les cornes en lançant une réflexion pour une éventuelle sortie française de l'Euro.
Au lieu de miauler ces slogans inchangés depuis X années, qu'elle parle de souveraineté monétaire.
Sinon, on subira l'histoire au lieu de la devancer.
BA
Merci de cette synthèse très éclairante.
Si l'Allemagne ne verse pas un euro pour la Grèce, alors la Grèce va emporter toute l'Europe dans sa chute car les institutions financières et autres sont liées de toute façon. Si elle l'aide, alors elle devra aussi aider les autres pays: le Portugal, l'Espagne etc... et ce sera sans fin et donc ça capotera aussi. En gros la crise pour les capitalistes est bien là, très concrète!
En attendant ce sont les peuples, en particulier, les grecs qui vont raquer pour leur crise! Les fonctionnaires et les services publics. On va saigner le peuple grec à chaud...
Comment expliquer aux Allemands au chômage que leurs indemnités ne seront pas augmentées d’un centime mais que les Grecs peuvent partir à la retraite à 63 ans ?
Je ne crois pas qu la zone euro éclate à cause de la Grèce. Par contre cette crise va être utilisée pour faire un peu plus de dumping social. L'alignement par le bas. Les fonctionnaires grecs, ces paresseux, ces artisans grecs, tous des fraudeurs,.. c'est à cause de leurs privilèges que la crise est venue !
Aujourd'hui la BCE se refuse à prêter directement à la Grece. Alors au taux merveilleux de 1 % la BCE prête aux banques privées qui prêtent à la Grece à plus de 6 %. La crise grecque est d'abord une supersource de profit pour les banques privées avec l'aide de la BCE. Si la BCE prêtait à la Grece au taux de 1 %, il n'y aurait plus de "crise" de l'euro. Crise entre parenthèses parce que pour le moment il n'y a pas vraiment crise. La Grèce trouve des prêteurs lorsqu'elle a besoin d'argent, à un taux élevé mais elle trouve. L'euro est redesendu de 1,51 par rapport au dollar à 1,36. Ne nous expliquaient-ils pas hier tous ces beaux messieurs que l'euro était trop haut par rapport au dollar ? Se plaignent-ils vraiment de cette baisse ? Non, sinon, ils seraient déjà intervenus.
Pourquoi ce qui est permis à la FED aux USA est-il interdit à la BCE ? Une raison de plus de changer les traités et constitutions ultralibérales !
@Gennifer
Le JDD du 14 février a fait un article (avec photo) sur l'élue voilée "communiste, musulmane et laïque d'Echirolles. Le titre: "Echirolles adoube son élue au fichu" (35000 hab).Bechta Mechtta, communiste "musulmane et laïque" a fait acepter son foulard." Photo de l'élue à l'appui. Article favorable à l'élue: elle aurait réussie à faire acceptée son "turban" par les admnistrés. Elle joue sur les mots:elle ne porte pas un voile, mais un "turban" ou un "fichu". Le maire la défend dans l'article "les électeurs ont voté pour moi en connaissance de cause", affirme-t-elle.
Aujourd'hui, elle ne comprend pas pourquoi la candidature d'Ilham Moussaïd déchaîne autant de passion !
Sur le pourquoi l'existence de foulard, elle refuse de dévoiler son "cheminement personnel".
Dans ma commune (34000 hab), une jeune élue sur la liste d'opposition "gauche plurielle" porte le foulard elle aussi mais personne n'en parle. Tant mieux pour elle.
En 2008 au moment des municipales, je l'avais déjà croisée dans un bureau de vote d'une zone sensible où elle était assesseur et nous avions discuté. Elle m'avait déclarée être proche des idées d'Olivier Besancenot, n'était pas encartée mais avait accepté de figurer sur la liste PS-PC-Verts-MRG en ! Une personnalité représentant sur cette liste la diversité (et les quartiers sensibles) en quelque sorte.
@ Michel Matain
Ne change pas, surtout. Continue de nous faire rire. Quand toute la gauche proteste quand c'est Mme Borloo qui présente le JT, celle-ci convient qu'effectivement il vaut mieux se mettre en retrait, et quand c'est la légitime du 1er adjoint du maire de Bagnolet qui fait un papier hyper complaisant sur l'évacuation dégueulasse d'un squatt par la mairie de Bagnolet, il ne faudrait pas, au minimum, s'interroger (et là, je suis gentil...)
C'est à l'Huma qu'elle bosse ou à la Pravda ?
@ 470 Jennifer
Si vous avez un peu de temps pourriez-vous s’il vous plaît me dire ce que vous pensez de ceci :
1 - Dans Le Monde : Heurts entre Algériens et immigrés Chinois (qui ne sont paraît-il que quelques milliers et non quelques millions !)
http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1093513&clef=ARC-TRK-NC_01
2 - Un Sikh âgé de plus de 70 ans, prof. en retraite qui a immigré en GB en 1967, supporte le BNP (parti d’extrême droite britannique) dans sa campagne anti-islamique et sera peut-être le premier non blanc à adhérer à ce parti. Il pourrait même se porter candidat sur la liste du BNP en 2010. Il rend les musulmans responsables de la mort de son père lors de la scission de l’Inde en 1947.
http://www.guardian.co.uk/politics/2009/nov/20/sikh-man-bnp-member
Déjà en 2001 en GB, des extrêmistes Sikhs et Hindus se seraient joints à des membres du BNP lors d’une campagne anti-islamique.
http://www.guardian.co.uk/uk/2001/dec/23/race.politics
http://www.dailymail.co.uk/debate/article-1195052/Why-I-British-Muslim-woman-want-burkha-banned-streets.html
Une Britannique qui se dit de confession musulmane, et qui veut que le port de la burqa dans les lieux publics et du hijab par les petites filles dans les écoles soient interdits en GB, suggère aux femmes musulmanes qui refusent de s’intégrer à la société britannique d’aller vivre dans un pays islamique.
Merci infiniment pour votre réponse.
@ 426 – Pulchérie
Qu’est-ce qui est important, le contenu du commentaire ou celui ou celle qui le rédige ?
@ Dorant – 396 (et @ Ermler – 393, suite à ma lecture rapide du post #422)
Je me permets de vous adresser une remarque suite à vos propos #396 et à d’autres propos similaires que j’ai pu voir sur ce site de la part d’autres militants ou sympatisants : ce blog est bien celui d’un eurodéputé, et non d’un parti politique, d’un député national, sénateur, maire ou homme politique ayant une autre fonction nationale et se présentant notamment à des élections régionales. Est-ce que je me trompe ?
Je me demande aussi pourquoi certains comme vous perçoivent dans les commentaires argumentés, mais non flatteurs de citoyens lambdas non militants et non sympatisants, une volonté d’affaiblir un parti ou groupe politique qui se proclame de gauche. Ces commentaires seront de toute façon beaucoup plus nuisibles à vos partis sur d’autres blogs. Et je crois que vous n’avez pas besoin de commentaires critiques de non militants ou non sympatisants pour affaiblir vos groupes ou partis. Par vos commentaires et vos attitudes vous contribuez à détourner définitivement les citoyens de vos partis et candidats, citoyens qui ne font que se renseigner sur vos idées afin de savoir pour qui ils ne voteront pas et voteront peut-être.
Un parti ou groupe politique n’est pas un club fermé d’initiés, il doit être ouvert à la discussion et à la remise en cause de ses idées, il se doit également d’appliquer les grands et beaux principes que ses membres prêchent, ne serait-ce que parce qu’il ne gagne que grâce à des électeurs convaincus de sa sincérité et de ses compétences, et qu’il bénéficie d’argent public.
@ 416 – Jean ai marre
1 - C’est quoi au juste la réflexion politique ?
2 – Qu’est-ce qui permet de dire d’un citoyen s’exprimant sur un blog quelconque qu’il est un imposteur ou un provocateur ?
@ 422 – Descartes
Je pense qu'il n’est pas toujours indispensable d’avoir des connaissances même minimes sur un sujet pour intervenir dans une discussion d’intérêt général sur un blog. Il est parfois difficile de se libérer de ses connaissances pour “penser latéralement” et émettre des idées originales qui peuvent faire progresser.
Par ailleurs, les discussions ne servent à rien si elles ne génèrent pas d’actions. En quoi finalement un blog (politique ou média) est-il efficace ?
Concernant les actions et les banques, il y a eu dernièrement en Angleterre un chanteur compositeur et activiste, Billy Bragg, qui a fait savoir qu’il ne paierait pas ses impôts tant que le gouvernement ne se décidera pas à limiter les bonus des banques notamment de la banque écossaise RBS (nationalisée à 84%). Son action serait efficace s’il était suivi par d’autres travailleurs indépendants et si les entreprises faisaient la même chose avec les impôts à la source des salariés.
Sinon, cela ne servira qu’à lui faire un peu de pub…et s’il persiste dans son refus il se retrouvera en prison.
http://www.guardian.co.uk/music/billy-bragg
En fait, à peine plus d’un an après la crise financière et ses conséquences économiques, les bonus ne devraient pas être restreints mais interdits.
Est-il indifférent, hors-sujet, people, de savoir d'où l'on parle ?
L'Huma nous sort un "témoignage" d'une de ses journalistes en précisant qu'elle habite Bagnolet, je me contente de compléter en disant qu'elle y habite avec le 1er Adjoint...
Comme par hasard le "témoignage" de la journaliste vient à l'appui du communiqué du 1er Adjoint...
Pouvait-il en être autrement ?
La femme à Borloo qui présente le JT... Celle à Kouchner qui... Celle à Baroin... La meuf à DSK... à Levaï... etc etc
Cela ne nous regarde pas ? C'est de la vie privée ?
Tu dis "Argumente sur ce qu'elle écrit". Je fais mieux : je donne à lire ce qu'elle écrit en 2 exemples. Dans les 2, pour qui sait lire, on voit clairement que l'auteure écrit sur commande. L'argumentation serait superfétatoire. Mais libre à toi de ne pas vouloir voir...
Un témoignage, quel qu'il soit, n'est-il pas sujet à caution ? Et particulièrement lorsqu'il s'avère que le témoin vit avec un des principaux protagonistes de l'histoire ? Il serait permis de donner quelques éléments à propos dudit témoignage (pour le légitimer) mais interdit d'en donner d'autres, qui les précisent ?
Est-ce que ce témoignage a la même portée présenté comme il l'est par L'Huma que comme suit :
La meuf du 1er Adjoint communique...
?
Je m'adressais à Michel Matain 22h33
@ 481
abenmerdealors dit:
"Est-il indifférent, hors-sujet, people, de savoir d’où l’on parle ?"
Laisse tomber. Contre la mauvaise foi, il n'y a pas d'armes.
@ Carlo - 423
1 - Non, j’ai simplement une mauvaise opinion de certains de vos arguments.
C’est un contre-argument à mes arguments ? Intéressant !
2 - En disant « surtout », vous paraissiez sous-entendre que le port d’un voile intégral est aliénant pour toutes les femmes (mais plus particulièrement pour celles « qui le portent sous la contrainte ou qui ne le remettent pas en question »). Vous affirmez maintenant que ce n’est pas ce que vous avez voulu dire. J’en prends acte.
Je me suis sans doute mal exprimée dans ce commentaire. Mais dans mes arguments en faveur de l’interdiction du port du voile, l’aliénation n’y figure pas. Mes précédents commentaires concernant l’aliénation ou la négation de soi mise en avant par d’autres étaient :
Le port de ce voile n’est pas vécu comme dégradant par celles qui le portent de leur plein gré (femmes d’origine musulmane ou occidentales converties à l’islam)
Le voile les différencie certes mais il n’est pas nécessairement vécu comme aliénant.
Le port de ces voiles ne portent atteinte à la dignité humaine que d’après nos valeurs occidentales, c’est pourquoi il est étonnant qu’il ait été toléré jusque là.
Concernant l’interdiction du port du voile j’ai apporté mes arguments (…) et en plus cette pratique est associée à des mentalités et comportements des hommes envers les femmes qui bafouent le combat et les acquis des Françaises et Européennes…
3 - Absolument. Et alors ? Dire « il fait beau » est aussi un jugement. Devrait-on s’interdire de faire une telle affirmation ?
Dans une discussion, le jugement n’apporte rien (c’est en effet comme dire qu’il fait beau) mais il est utile pour ne pas répondre à une question ou apporter un contre-argument.
4 - Je ne m’adressais pas à vous. J’ai donné mon sentiment. Ceux que cela intéresse pourront se faire une idée par eux-mêmes en consultant vos posts, par exemple ce que vous dites à propos du goût des femmes pour le ménage qui expliquerait, selon vous, l’inégale répartition des tâches domestiques entre les hommes et les femmes.
C’est bien le problème, vous ne vous adressiez pas à moi mais vous interprétiez des commentaries que j’ai pu faire en réponse à vos commentaires et à plusieurs reprises sur ce même fil. Des arguments que je n’ai et n’aurais pas formulés spontanément parce qu’ils ne sont pas pour moi les principales raisons que je mettrais en avant pour justifier l’interdiction du voile. Laissez donc aussi les autres se faire leur propre opinion à mon sujet.
Par ailleurs, c’est vous qui supposez qu’il y a inégale repartition des tâches domestiques entre les femmes et les hommes. En ce qui me concerne je n’en sais rien et de toute façon c’est s’éloigner du sujet du port du voile. Ma dernière réponse alors que vous me suggériez de me renseigner était :
Suggestion rejetée parce que la lutte pour l’égalité de droits et traitement entre les genres ne se réduit pas à des tâches ménagères que des femmes aussi bien que des hommes rechignent à effectuer que ce soit dans un couple ou un groupe. Et ce n’était pas le sujet du commentaire…
5 - Sur ce fil, je vous cite :
Soit, mais il n’est pas pour autant dépourvu de signification religieuse puisque les femmes le portent pour respecter une obligation religieuse.
Sur un autre fil, vous dites :
Elles ne portent pas la burqa en raison de sa signification religieuse.
Excusez-moi, mais mon manque de rigueur sans doute fait que je m’y perds…
Vous dîtes encore :
La burqa a une signification religieuse, certes, mais elle n’est pas portée parce qu’elle est un symbole ; les femmes la portent pour se soustraire au regard et respecter, ce faisant, une obligation religieuse.
Vous ne faîtes que jouer sur les mots. Une religion est faite de rites et de symboles. Symbole, signification, représentation, expression, manifestation…cela ne change rien au message idéologique que ce voile (ou autres accessoires et pratiques) transmet à la société civile.
Elles le portent en raison de la signification qu’elles et les idéologues religieux lui attribuent. Elles le portent (ou leurs partenaires/ leur famille leur demandent de le porter) parce qu’il est un symbole (la représentation) d’une idéologie, parce qu’il signifie telle idéologie, qu’il fait savoir aux autres qu’il y a telle idéologie religieuse qui fait que je veux me “soustraire au regard” ou autre chose, peu importe. Une religion n’impose rien, ce sont les hommes ou femmes qui l’imposent ou se l’imposent. La burqa ou niqab = "se soustraire au regard des autres" (ou autre chose peu importe) = signification d’ordre idéologique, religieux.
Les chaussures à crampons ont une utilité, contrairement au voile qui symbolise, matérialise les principes ou préceptes d’une idéologie ou a une signification…
6 - Or, les étrangers ne sont certainement pas dans une situation de domination. Du reste, si c’était le cas, ils n’auraient nul besoin de nous demander de tolérer leurs coutumes. Celui qui domine ne demande pas qu’on soit tolérant à son égard.
Ils n’ont rien demandé, ils ont poursuivi leurs rites et coutumes de façon bien visible comme dans leur pays d’origine. Ils ont testé notre tolérance. Ils ne demandent la tolérance que parce que l’on se rebelle du fait que l’on perçoit leur comportement comme un abus de notre tolérance.
7 - Il est dommage que vous ne commentiez pas le reste de mon commentaire qui était :
a) Il y a un autre exemple illustrant le refus de la colonisation de peuplement, cf par ex. article dans Le Monde : Heurts entre Algériens et immigrés Chinois (qui ne sont paraît-il que quelques milliers et non quelques millions !)
http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1093513&clef=ARC-TRK-NC_01
b) Quant à votre pédagogie pour les femmes voilées, je ne sais toujours pas par qui et auprès de qui (femmes voilées mais aussi entourage ?), elle devrait être faite et si ce serait du bénévolat ou si cela nécessiterait un budget conséquent.
Comme je l’ai déjà dit sur un autre fil, je me demande aussi si ceux de gauche comme de droite (partis politiques et leurs cotisants et sympatisants) ont envisagé la possibilité que le processus pédagogique puisse être inversé, i.e. que les pédagogues pourraient se laisser endoctriner, convertir par les femmes voilées, leur entourage masculin et imams au lieu de réussir à les détourner de leur idéologie et de ses rites.
J'en profite également pour assurer un suivi d’information sur les réactions concernant le port du voile en GB :
Le nombre de pétitions a légèrement augmenté.
Pour l’interdiction:
http://petitions.number10.gov.uk/Ban-the-Burkha/
http://petitions.number10.gov.uk/noburkhadriving/
http://petitions.number10.gov.uk/veilban/
http://petitions.number10.gov.uk/OutlawTheBurqa/
Pour celle-là je suis en désaccord avec l’auteur car il fait référence à l’interdiction du port de cette tenue vestimentaire dans les édifices publics en Turquie pour démontrer que cette interdiction n’a pas de caractère islamophobe et qu’elle est cohérente avec des états islamiques. Il s’agit de l’Europe pas du reste du monde.
Contre l’interdiction :
http://petitions.number10.gov.uk/Muslimahs/
Si j’en note de nouvelles d’ici quelques semaines et notamment des farfelues, je ne manquerai pas de les poster.
Une différence fondamentale nous différencie du dénommé Geisser allié de longue date au communautarisme et d’un de ses sites oumma.com (oumma = communauté des croyants, les autres étant, par opposition des mécréants). Nous nous adressons à tous les CITOYENS sur le terrain de la politique (gestion de la cité) et dans ce cadre, refusons résolument le mélange « polico-religieux » que nous renvoyons à la liberté de conscience, affaire privée en République.
Que la droite n’ait jamais eu cette position ne doit étonner personne (abbé Pierre élu poujadiste au parlement, chanoine Kir RPR etc..). C’est bien elle qui est revenue sur la loi de 1905 à plusieurs reprises : Debré – Guermeur – Carles.
Un des marqueurs du chemin vers la droite par le PS est l’accord Lang-Cloupet.
La croix « bien visible » de la députée maire est l’emblème de son cléricalisme (et ses propos dénotent sa volonté de réactionnaire de bouter les « infidèles » hors de France).
Plus choquant est de retrouver ce type d’emblème religieux mis en avant par un parti qui se réclame de l’émancipation de l’humanité alors qu’il devrait s’en abstenir pour plus sérieusement œuvrer à la résolution de nos problèmes très concrets : emploi, salaire, retraite…liés à ce système capitaliste produit toujours plus de misère.
Une réponse d'un dirigeant historique de la LCR à la campagne xénophobe visant Ilhem Moussaïd.
Elle s'adresse avant tout à Laurent et Mélenchon.
Bonjour Annie. je me suis promis il y a quelques temps de ne plus laiser passer le vocable "Classes moyennes" sans demander une définition détaillée, voire chiffrée. Merci
Tu as écrit:
"et de l’inconnue sur la réaction à venir des classes moyennes, j’espère que certaines d’entre elles ouvriront les yeux sur la façon dont elles se font tondre, non pas par les « zimigrés ou fainéants », mais bien par ceux dont ils avaient l’espoir qu’ils rejoindraient leur classe, en compensant leur déflation salariale par ces politiques de crédit condescendantes."
@Taïgo_Jaïme post 486 : tu fais bien de poser la question, je trouve cette tentative de synthèse pas mal http://www.betapolitique.fr/Une-definition-des-classes-01789.html car elle parle des critères différents (sociologique, revenus, modes de vie). Ensuite, il faut choisir quel critère nous choisisssons pour en parler.
Pour faire parallèle avec le mot de Popi post 474, ici Mémoire des Luttes parle des perspectives de 2012 avec des graphiques bien pensés http://www.medelu.org/spip.php?article342
(...)Ceci permet de comprendre la grande peur qui a saisi les classes moyennes vers la fin des années 1980 et par la suite. Voyant le fonctionnement de l’« ascenseur social » progressivement s’interrompre devant elles, elles ont alors acquiescé à des politiques anti-sociales dont elles espéraient être épargnées afin de tenter de maintenir la part relative de leurs revenus dans le partage global de la richesse. Mais, aujourd’hui, il est clair que même les classes moyennes sont frappées. Certes, elles ne le sont pas encore autant que les classes populaires, qui ont été les grandes perdantes des trois dernières décennies. Mais on peut constater, sur la base des statistiques, que les transferts fiscaux se sont fait à leur détriment parce que les classes les plus riches ont été progressivement libérées d’une taxation en rapport avec leurs revenus.
Le gouvernement a réussi, pour un temps, à convaincre les classes moyennes que leur ennemi était les classes populaires, que l’on qualifiait alors de « budgétivore » et de dévoreur d’allocations sociales. Cependant, la part des allocations sociales n’a fait que compenser la disparition de revenus du travail. Classes populaires et classes moyennes se sont ainsi entre-déchirées autour d’un gâteau qui se réduisait sans cesse, et cela pour la plus grande satisfaction des plus riches… Il faut toute l’impudence d’un Alain Minc, dans son entretien au Figaro du 4 janvier dernier, pour affirmer : « Si la France a bien traversé la crise, c’est parce qu’il n’y en pas eu pour 90% de la population ».
Le discours qui tend sciemment à opposer les travailleurs les uns contre les autres, en présentant certains comme des « privilégiés », est démenti par les statistiques de l’INSEE. Ce petit marquis n’en a cure car c’est très consciemment qu’il pratique le « diviser pour régner ». De fait, c’est dans une nouvelle alliance des classes populaires et des classes moyennes que se forgeront les armes de la défaite de ceux qu’Alain Minc représente, les plus riches et les plus repus.(...)
Face à l'inéluctable "solution" de l'austérité que vont nous proposer le gouvernement actuel et ses alliés objectifs chez les "socialistes", Modem et certains verdâtres", Mémoire de luttes indique :
(...)Il existe pourtant une situation qui, sans être la « meilleure », nous assure au moins de ne pas nous résigner au pire. L’Europe ne se changera pas sans un affrontement, voire un éclatement. Nous ne ferons pas l’économie d’une épreuve de force. Il faut s’en convaincre et s’y préparer afin d’en tirer le meilleur parti. Nous n’avons pas à la redouter. Ce sera l’occasion de remettre à plat l’architecture de la construction européenne. Il n’est pas d’autre choix possible que d’avancer, pour un temps, seul. Mais, l’ébranlement que provoqueraient des actions unilatérales de la France aurait comme effet immédiat d’ouvrir un immense débat en Europe. Si nous aurons à prendre nos premières décisions seuls, gageons que nous ne le resterons pas longtemps.
Disons le tout de suite, cette épreuve de force a pour but de faire évoluer nos partenaires. Une occasion a été perdue en 2005. À la suite du référendum sur le TCE, il aurait été possible d’avancer dans une autre direction. Tout s’y prêtait, entre autres, la légitimité que confère un vote aux résultats nets. Ceci n’a pas été le choix de Jacques Chirac, et il en porte l’entière responsabilité. Mais il est également vrai que tout ce qui pouvait être dit à l’époque s’est depuis vérifié. Nous pouvons désormais faire le tri des discours et des expériences.
Une politique alternative devra alors, au départ, être conçue pour être exécutée par la France de manière unilatérale. Elle devra s’inscrire simultanément dans une perspective de long terme et de court terme. Elle devra se fixer comme objectif de reconstituer l’alliance indispensable entre les classes populaires et les classes moyennes.
Un tel objectif implique une confrontation directe avec le sommet des couches aisées et, en particulier, avec celles qui se sont dénationalisées dans la mesure où leurs revenus et leurs conditions de vie ne sont plus liés au territoire national.(...)
à 4 AOUT et à tous ceux qui publient
ou donnent des liens sur la crise en Grèce
merci à vous tous pour le travail d'information que vous faites
... toujours d'après le Point Goldman SAchs aidait l'ancien gouvernement
à truqyer les comptes;;;
je crois que la crise grecque et demain portugaise etc;
finira par faire exploser l'euro et l'europe..
mais je crois aussi que le PG devrait prendre les devant
pour accélerer la sortie de l'Europe
Comparé à autres pays, le marché du travail allemand affiche une certaine résistance en cette période de crise grâce à une "économie sociale de marché qui s’est montrée forte" et que le monde nous "envie", explique la ministre chrétienne-démocrate Ursula von der Leyen.
"Pendant que dans d’autres pays, le chômage augmente considérablement, on parle à l’étranger de miracle allemand de l’emploi", a souligné cette mère de sept enfants. Et ce, du fait que "les sociétés ayant recours au chômage partiel ont conservé leur personnel", a-t-elle expliqué.
Le dispositif du chômage partiel, où l’Etat prend en charge deux tiers du salaire des employés concernés, existe en temps normal pour un maximum de six mois mais a été étendu devant l’ampleur de la crise.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jpnkHeRKJLQUXJEqqaSBXOf4A_Iw
Conclusion :
En Allemagne, c’est grâce à l’Etat que le chômage n’a pas explosé.
Les entreprises privées allemandes demandent à leurs salariés de rester chez eux, et l’Etat paie deux tiers du salaire des employés concernés.
Ce chômage partiel payé par l’Etat permet de ne pas comptabiliser des millions d’Allemands dans les statistiques du chômage.
Si l’Etat ne payait pas les deux tiers de tous ces Allemands en chômage partiel, l’économie allemande s’effondrerait.
En Allemagne, comme aux Etats-Unis, comme au Royaume-Uni, comme en France, etc, etc, l’Etat soutient l’économie à bout de bras.
Le libéralisme économique est mort.
Partout, l’interventionnisme d’Etat est en train de prendre le relais.
@ BA (494)
Toujours aussi intéressant en Euroéconomie. Bonne continuation et merci.
L'industrie nucléaire "propre" ne sait plus quoi faire de ses déchets.
Tiens, en voilà une bonne idée pour résoudre le problème:
http://www.youtube.com/watch?v=1vXs7q6nOnc&feature=player_embedded
Un excellent aricle de l économiste Jacques Sapir,qui propose des solutions:à lire absolument
http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/media/00/02/975766929.pdf
ce matin Canal + : l'éditorialiste confirme que Goldman Sachs
a aidé le gouvernement grec à fausser ses comptes... c'est le N.T. qui
le révèle....
Au delà de cette affaire des requins qui vampirisent nos économies
il reste que l'EURO va mal.
Cela nous ferait une belle jambe s'il s'agissait d'une monnaie dans son abstraction.
Mais comme l'EURO va mal les libéraux de tous poils et de tous pays, s'unissent
pour faire payer aux peuples européens le coût des leurs rapines et saccages :
Moins de retraites, - d'hôpitaux, - d'écoles, - de services publics, et...
+ de chômage.
Allons nous payer pour une crise dont la finance mondiale porte l'entière responsabilité?
SORTONS de l'euro, proposons de nouvelles perspectives qui mettent fin
aux criminels financiers, au capitalisme assassin !