27fév 10
L’EPREUVE DU FEU
La journée en Poitou Charente commence donc avec de la barbouille au ventre. En campagne électorale, les petits aléas de santé font de gros ennuis d’organisation. On doit donc tenir bon. Autant qu’on peut. Car la cadence est sévère. Elle l’est pour tous. Chaque tête de liste départementale et davantage souvent la régionale, est aussi soumise à une cadence d’enfer. Je ne pense pas avoir la plus mauvaise part. Car on prend mieux soin de moi que ce n’est le cas souvent pour celle ou celui qui au plan départemental doit tout faire en même temps. Tenons compte du conjoint qui souvent paye cher aussi l’engagement de son partenaire de vie commune. Je vois que partout des équipes se forment et s’endurcissent à l’épreuve. Sur le plan humain, tout cela me semble d’une grande richesse et densité. Sur le plan politique, une campagne permet d’apprendre plus vite que jamais ce qu’est l’état de notre pays. Il y a tellement à faire pour ramener à l’action politique les milliers de désorientés et désemparés qui se détournent de tout parce que la seule survie dévore leur énergie ! C’est la priorité de l’action politique de gauche! C’est la notre. Au Parti de Gauche, tous improvisent, découvrent, apprennent. Je suis conscient de l’ampleur de l’épreuve que subit notre toute jeune formation. Ici où là, dans un mélange de bonheur de situation et d’épuisement, on me dit aussi l’angoisse du résultat. Il est bien certain qu’une nouvelle fois nous allons jouer l’existence politique d’un très grand projet sur une élection. Mais ce risque est la marque de notre situation. La flamme que nous animons est fragile. Mais sa contagion est évidente. Les salles pleines, les réseaux mis en mouvement, tout l’atteste. Bien sur la tache semble disproportionnée. Mais c’est un tel bonheur de l’accomplir ! Nous combinons la présence dans les luttes sociales et un intense effort d’intervention politique dans le but de regrouper sur nos listes un maximum d’électeurs. Si nous le faisons, le reste nous sera donné par surcroit. Surtout que la marche des évènements en Europe et dans le pays fait entendre de grands orages qui avancent vers nous.
LA THEORIE DU BLOCAGE
Comme vous le savez, la ligne de «la révolution par les urnes» qui résume (un peu en auto-simplification) la méthode de notre projet de refondation du pays, part d’un constat : la société est mise en impasse par la domination des intérêts particuliers. Le capitalisme et le productivisme sont deux figures à bout de souffle. Littéralement. L’image ne vise pas seulement à pointer le caractère absurde de la logique bornée que le système contient. Accumuler, accaparer, créer de la rareté ; tout marchandiser : le moteur de cette société est spécialement frustre. Mais l’idée d’impasse va plus loin. Cela veut dire que sous cet empire la société se disloque peu à peu, dans une régression générale. Des comportements individuels à ceux des rouages de la production et de l’échange «tout fou le camp» comme le dit l’expression populaire. Jusqu'à atteindre ici ou là des points de blocage, des effondrements. En géopolitique on parle de zone grise. L’équivalent moderne des « terra incognita » de jadis. Vastes territoires qui sombrent dans l’anomie. Ces zones grises se reproduisent, invariante d’échelle, à l’intérieur de nos sociétés avancées, non seulement par territoires mais par compartiment d’activité. Des services s’interrompent, des fonctions ne sont plus remplies. La fragilité de la chaine des petites choses qui font la vie tous les jours se révèle aux yeux de tous. Alors le stress qui accompagne la peur du néant gagne de partout et s’infiltre dans toute activité. Même le médiateur de la République l’écrit. Je m’ébahis de voir la puissance du système pour récupérer le résultat de ses propres turpitude. Ainsi le journal «La nouvelle république» en Poitou Charente.
LE STRESS C’EST LA FAUTE A L’ETAT
La une de la « Nouvelle République » rend compte de cette montée du stress et de l’alerte lancée par le médiateur. Il le fait avec un dessin à prétention humoristique. On voit des gens grimaçant qui font la queue devant un bureau où se tient une préposée au téléphone. Elle rétorque au plaignant « vous n’avez pas fait tamponner le formulaire B-143 bis qui atteste de l’acharnement de l’administration contre vous. » Et hop ! L’administration voila l’ennemi. L’état ! Les fonctionnaires. Tout le stress vient de là, c’est bien connu. Il est probable que le dessinateur n’en pense pas un mot. Il est juste payé pour sourire dans le sens du poil de la haute direction qui l’emploie. Mais, lui aussi, a du connaître un de ces fournisseurs voyous avec sa soi-disant « hot line » qui vous fait poireauter des heures au téléphone, vous embrouille la demande la plus simple, vous prélève arbitrairement avant de vous proposer au centième appel de protestation un « geste commercial » qui ressemble à un doigt d’honneur, vous expédie vers des plate forme téléphonique au Zanzibar pour régler le problème d’une installation défectueuse par le revendeur de votre impersonnelle grande surface ! Et ainsi de suite. Partout où je passe, les discussions avec le tout venant, à la frontière de la politique, me montrent les mêmes symptômes : entre abattement total et rage noire. En ce qui concerne le dessinateur de la «Nouvelle république», je l’invite à lire la dernière page de son journal. On y lit une enquête passionnante concernant le sort des gens qui paient des «extensions de garantie» à leurs fournisseurs et qui se trouvent marrons quand celui-ci pose la clef sous la porte et disparait. L’état, lui au moins, il est toujours là ! Et quand il fonctionne mal, on dispose d’un bulletin de vote pour sanctionner les fautifs. Ce dont rend compte à sa façon un autre dessin sur cette page. On y voit un client qui propose à son fournisseur : «vous pouvez me signer une déclaration sur l’honneur garantissant votre existence dans cinq ans ?». Non bien sur il ne le peut pas. Ca s’appelle l’économie de marché. Mais que faire ?
LE FLOU
Que faire ? La gauche plutôt que la droite ? Dans l’esprit du grand nombre, la gauche c’est la gauche visible à la télé et à la mairie. C’est surtout le PS et ses disputes de personnes. Et sinon ce sont les visages familiers de la collectivité du coin. La France est couverte de collectivités gérées à gauche. Parfois tous les niveaux sont de gauche : la mairie, le département, la région Il s’y fait de bonnes choses le plus souvent. Mais qu’est ce que ça change par rapport à l’idée qu’on pourrait tourner la page du présent angoissant que nous vivons? En quoi est-ce que cela illustre qu’on pourrait faire vivre un autre modèle de société ? Au plan local les élus ne cherchent pas du tout à faire cette démonstration. Au contraire ils veulent être consensuels.. Dans mon journal du jour, «La Nouvelle République», je découvre un article ou un élu local en épectase assumée devant Ségolène Royal déclare « je ne suis pas un ayatollah du PS ». Ah bon ? Juste un dévot de la madame. Il la célèbre avec des accents de culte de la personnalité qui prouvent que le «fréchisme» est une maladie bien répandue. Et la légende de la photo qui illumine l’article précise la pensée de ce grand audacieux. Il s’est toujours orienté d’après «le bons sens et le respect des autres». Roule bouboule, l’histoire te mord la nuque ! Leurs critiques de la droite sont techniciennes. Ils accusent les «insuffisances de financement», le «manque de concertation», « les transferts de charge non financés». C’est juste. Mais où est le contre-modèle ? Il n’y en a pas. Au plan national cela ne vaut guère mieux. La gauche social libérale, dont le parti domine la gauche, est incapable de formuler quelque solution de rechange que ce soit. Sa critique reste à la surface des problèmes, sur la forme des décisions. Sur le fond elle semble le plus souvent d’accord. On se souvient de l’épisode de la retraite à soixante deux ans. Cela accroit le sentiment de décomposition de tous les repères. Des séquences comme celles de l’ouverture, la mise sur le pavois de grandes figures de renégats type Besson, et, à présent, les nominations au Conseil Constitutionnel et à la tête de la cour des comptes achèvent de brouiller le tableau en diluant tous les traits du dessin.
L'IMPLOSION
Ce fond de scène n’est pas un à côté de la situation que nous vivons. Il en est le cœur. On a vu en Amérique latine comment cela pouvait finir par se combiner en un tout. Ici ou là un disfonctionnement bloque la machine du quotidien et par contagion la société se paralyse dans son ensemble. Alors le système politique implose lui aussi car il n’était que la seconde peau de cette organisation de la société. Une "implosion" c'est un autre processus qu'une "explosion". Je crois qu'on sent la différence pour cette description. En France, la paralysie qui a menacé venant de l’affaire de la raffinerie Total du nord, a donné une illustration de ce que peut vouloir dire le scénario du « blocage » dont j’ai parlé. Je n’en dis pas davantage ici puisque le conflit court toujours et que le choix du Parti de Gauche est de soutenir les décisions des syndicalistes dans les conflits sociaux. En tous cas, pour moi, la démonstration est faite qui permet de comprendre comment un scénario réputé impossible peut se concrétiser. C’est pourquoi je pense que le pouvoir de droite capitulera sans condition sur ce coup. Trop dangereux. Reste que je vous invite à ne pas perdre des yeux la Grèce ou l’Espagne. Là bas, c’est une certitude, le point de blocage approche. La violence de la saignée réclamée par les banques, la capacité de résistance manifestée sur le terrain par des manifestations monstres dans les deux pays sont de sacrés signaux politiques ! La vitesse à laquelle les gouvernements sociaux démocrates s’usent et se discréditent dans de telles circonstances ouvrent une brèche béante. Le point suivant de montée de température est celui ou l’on entendra le célèbre « que se vayan todos » (qu’ils s’en aillent tous) qui a été le mot d’ordre de départ de toutes les révolutions démocratiques en Amérique latine.
SYSTEMES CRITIQUES AUTO ORGANISES
Seuls demeurent totalement imprévisibles le «où» et le «comment». Une banque qui craque ? Un train qui déraille ? Un barrage qui cède ? Un manifestant malmené ? Quoi ? On ne sait pas. On sait juste que toutes les conditions sont remplies pour qu’un évènement déflagrateur ait lieu. S’il y a parmi vous des amateurs d’analogie entre sciences dures et sciences humaines je les renvoie pour la compréhension de ce que je décris à ce que l’on appelle les «systèmes critiques auto organisés». J’en donne un exemple. Imaginez un petit tas de sable sur un petit plateau.. Des grains de sable continuent à tomber dessus, un par un. A certains moments une avalanche a lieu. Une partie du tas de sable dévale la pente et des grains sont chassés hors du plateau. On ne sait pas prévoir ni quand ni de quelle ampleur sera cette avalanche. On sait juste, avec certitude, qu’elle aura lieu. On est capable de repérer l’état « sur critique » où la probabilité de l’avalanche augmente terriblement et l’état «sous critique» qui en est le contraire. De tels systèmes pullulent autour de nous. Ils ont même une «signature » qui permet de les reconnaitre disent les scientifiques. Ils sont à l’œuvre, dans leur splendide simplicité, dans des milliers de phénomènes dit complexes. Le croirez-vous : la propagation d’un incendie de forêt, la percolation de l’eau dans une roche perméable et ainsi de suite. La société fonctionne comme ce tas de sable dont tous les éléments sont corrélés les uns aux autres et qui continue à recevoir des éléments supplémentaires continuellement. Peu importe le genre d’éléments supplémentaire qu’on voudra considérer. Nombre de chômeurs ? Informations ? Dans une vision matérialiste des crises sociales, l’effet de système est déterminant. Nous y sommes ?
PLUS FORT QUE LES COTERIES.
Le soir à Niort, dans cette zone des congrès gaie comme une plaine de permafrost, la salle est pleine. Pourtant le meeting a été préparé en cinq jours. La tête de liste régionale et une femme, Gisèle jean, syndicaliste enseignante, la tête de liste départementale est une femme, Christine Antoine, militante féministe de première ligne. Dans la salle beaucoup de socialistes sont présents. Ils viendront me voir et me parler à la fin. D’aucuns ont de l’âge. Mais d’autres sont vraiment très jeunes ! Normal ce sont des MJS ! Il y a même deux candidats de la liste Royal ! Le plus remarquable de ce Front de gauche c’est qu’il est vraiment plus fort que tout. Vérification faite ici de façon spectaculaire. D’obscures raisons personnelles et d’appareil ont conduit le groupe dirigeant du PCF en Charente Maritime à quitter le Front de Gauche en dernière limite, deux jours avant le dépôt de la liste. Il faut dire alors que la colère et l’angoisse furent grandes. Puis vint aussitôt le soulagement. La colère parce que ce groupe avait eu un comportement très agressif dans la négociation préalable, contribuant largement à faire échouer la négociation avec le NPA. L’angoisse était de voir le dispositif du Front de Gauche ébranlé dans la région car ce départ de dernière minute, sans crier gare, était évidemment destiné à plomber la liste. Le soulagement c’est évidemment qu’aussitôt, dans des conditions incroyables d’énergie militante, des communistes du département ont occupé le créneau déserté par ces dirigeants. Ils ont courageusement assumé la tête de liste départementale et fourni le quota de douze candidats qui revenait au PCF, principale force militante de la coalition dans le département. La jeunesse communiste a emboité le pas. La brèche est comblée, aux applaudissements de tous et surtout des communistes des autres départements ! Au meeting, c’étaient les stars de la soirée à l’applaudimètre! Car le PCF, ici comme ailleurs est au cœur du dispositif du Front de Gauche. Depuis, piqués au vif, les sympathisants et adhérents communistes de Charente Maritime multiplient les initiatives et soutien à la liste départementale. Par contre les dirigeants félons multiplient les déclarations publiques contre la liste du Front de gauche, et parasitent les réunions publiques. Le principal résultat est de stimuler l’ardeur des nôtres. Leur défi est de faire meilleur score, ici aussi, qu’il a été fait aux européennes. J’y crois. Le mouvement et la dynamique du Front de Gauche sont plus forts que toutes les coteries. Ségolène Royal va se rendre compte elle aussi qu’il est vain de mener cette sorte de manœuvre car elles ne débouchent sur rien.
LE CAS HEULIEZ
Quand je suis arrivé sur place, le sujet du jour c’était le feuilleton de la reprise de l’équipementier automobile Heuliez. Comme on le sait, nous ne nous mêlons pas de la conduite syndicale des luttes. Donc je n’ai répondu à aucune question posée sous cet angle. Ségolène Royal venait en effet d’annoncer que la mutuelle MACIF acceptait d’entrer au capital de l’entreprise. Et le matin où j’arrivais sur place, la mutuelle démentait. Je ne voulais ni participer au cœur des railleries qui se leva aussitôt contre cet effet d’annonce, ni ajouter a l’exaspération du syndicat CFDT de l’entreprise, ni cautionner non plus la gestion médiatisée et étroitement compassionnelle de la présidente de région. Ni, non plus, lui dénier la part de solidarité appréciable de son action. Mais la vérité de fond est que nombre de gens et de syndicalistes sont très mal à l’aise devant la façon dont l’affaire est conduite. Le matin j’avais fait le point avec Gisèle Jean pour préparer l’entretien que m’a proposé la radio France Bleue. J’ai passé ensuite un bon moment à discuter avec les communistes du secteur. Ils connaissent évidemment leur affaire sur le bout des doigts. Ce qu’ils disent me parait très significatif de ce que nous pouvons craindre dans de telles circonstances. Je trouve la situation de bien des façons très exemplaire. C’est le texte de leur journal que je reprends en large extrait, à présent.
SAUVER HEULIEZ ! OUI MAIS ……
« (…) Depuis plus d’un an, la marche chaotique du sauvetage de l’entreprise Heuliez défraie périodiquement la chronique médiatique. Cette histoire mérite quelques éléments d’analyse et de réflexion.
Si l’on s’en tient aux proclamations d’auto satisfaction, l’entreprise Heuliez est sauvée. Pourtant, presque quotidiennement, des informations viennent indiquer que l’affaire est malheureusement loin d’être terminée. Pour la deuxième fois, le repreneur choisi par le tribunal de commerce « peine » à remplir ses obligations financières. Mais, il fallait être naïf pour croire que le seul objectif de ces prédateurs est de sauver une entreprise. Après Argentum Motors, voilà donc BKC (Bernard Krieff Consultant) qui repousse de mois en mois l’abondement financier permettant de recapitaliser Heuliez, élément pourtant essentiel du dossier présenté au tribunal.
Pas d’étonnement à avoir ; nous sommes face à un comportement devenu classique de ces « repreneurs » d’entreprises dont l’objectif unique demeure la prédation financière. Pour preuve, le fait que, si BKC n’a toujours pas mis les 15 millions d’€uros prévus, il a par contre déjà récupéré la même somme en vendant 10% de l’entreprise. Et aujourd’hui, on annonce la recherche d’un plan « B », dans le cas plus que probable où BKC viendrait à jeter l’éponge.
Le débat qui secoue le Landernau politique régional autour de la participation des fonds publics (nos impôts) dans le sauvetage d’Heuliez, mérite aussi réflexion. Comment peut on se lancer tête baissée dans une démarche qui, de fait, exonère totalement le principal actionnaire, la famille Heuliez, de ses responsabilités ? En voilà pourtant qui ont su se servir au passage, puisque, si l’on en croit le site Internet du journal Challenge, peu connu pour ses penchants collectivistes, la fortune de la dite famille est passée de 28 à 100 millions d’€uros entre 2003 et 2008. C’était bien là la première et la plus importante lutte à mener, plutôt que de sombrer dans la facilité de faire payer des contribuables qui n’en peuvent mais.
Nous sommes devant une situation particulière qui se traduira, si les choses vont à leur terme, par le fait que cette entreprise sera plus capitalisée par les deniers publics que par ses propriétaires. Et la question ne se poserait pas de savoir qui doit y détenir le pouvoir ? Les communistes pensent le contraire : à fonds publics, gestion et propriété publiques.
Au total, le gâchis qui se joue tout les jours devant des salariés aux abois, pris en otage de démarches qui les oublient complètement, se consomme un peu plus à chaque instant. Si nous formulons des vœux pour que l’irréparable ne se produise pas, nous en appelons aux collectivités pour qu’elles prennent leurs responsabilités, en faisant preuve envers ceux qui sont les premières et principales victimes de la situation, de la même prodigalité dont elles ont fait bénéficier l’entreprise et ses actionnaires. (…)».
L’EMBROUILLE, LA DEBROUILLE !
En Poitou Charente, la veille, il y avait déjà eu des files d’attente aux stations essence. Et il y avait eu quelques cas de rupture de stock. J’apprends que si la situation durait, un plan est prêt. Huit stations seront réquisitionnées et une hiérarchisation de priorité serait mise en œuvre pour trois catégories d’utilisateurs. Je passe les détails. J’en reste à l’intérêt que l’existence de ce genre de plan me suggère. Je vois à cela que le scénario de l’auto-blocage de la société n’est pas qu’un thème de réflexion pour le président du Parti de Gauche. C’est aussi un contre plan préfectoral. Mais c’est une chose que les dispositions matérielles pour contrebalancer un blocage d’approvisionnement énergétique et une tout autre que de parer à son équivalent politique. En faisant de sa région et de sa campagne le laboratoire de l’alliance au Centre avec le Modem, Ségolène tord tant le champ politique qu’elle le fractionne et pousse à sa dislocation. Le Modem lui-même se fractionne entre ceux qui veulent s’allier au premier tour et ceux qui veulent le faire au second seulement. Le Parti socialiste se fractionne. Deux cent socialistes signent une pétition pour protester contre cette stratégie d’alliance. Le secrétaire de la section socialiste d’Angoulême vient sur la liste du Front de Gauche. Des responsables de tous niveaux de ce parti viennent récupérer du matériel à distribuer auprès des militants du Parti de Gauche. Aussitôt d’autres radicalisent leur allégeance et entretiennent un culte de la personnalité absolument ahurissant. Pendant ce temps Europe Ecologie explose entre ceux qui vont dès le premier tour et ceux qui s’enragent au point de parler du deuxième tour comme nous le faisons nous même : « nous ou le centre mais pas les deux ». La jeune troisième de liste quitte l’attelage des Verts, adhère au Parti de Gauche et rejoins le Front de Gauche. Ségolène sait ce qu’elle fait. Cette dislocation participe de sa stratégie. Elle pense pouvoir la dominer, l’instrumentaliser. Elle n’envisage pas l’hypothèse où elle ferait tout imploser, dans des conditions où elle-même serait emportée. Elle pousse donc les feux, à fond. Ici elle refait toute une liste départementale dans son bureau pour éliminer qui lui déplait en fonction de dosage politique que forme sa seule intuition. Là, elle annonce que, s'il ya de la triche (comment n’y en aurait-il pas) pour les primaires, elle ne se laissera pas faire et il y aura des «recompositions». Cette offensive fonctionne en parallèle avec la concentration de ses moyens et hommes liges en soutien à Frèche. Lequel Frèche écrit un livre qui vient de paraitre et que pas un des amateurs de scandales médiatique n’a été lire ! Et pourtant ! Frèche y dit noir sur blanc que son modèle politique est le modèle « démocrate ». Il décrit pour se l’approprier mot pour mot ce que j’ai analysé dans mon livre «enquête de gauche». Je vous renvoie pour en savoir davantage au blog de mon ami Alexis Corbières qui en a fait l’analyse. Eux, poussent leurs pions. L’agitation médiatique n’y voit que du feu, que des questions de personne, rien de la grave affaire de fond qui se joue à gauche en France après le reste de l’Europe ! Et nous aussi, nous avançons. Parce que nous avons créé à temps le Parti de Gauche et fondé avec les communistes le Front de Gauche. Ainsi, en parallèle à la décomposition Frécho-Ségoléniste de la gauche une réorganisation complète s’opère. Je la vis comme une course de vitesse entre les deux, face à la crise et à ce qu’elle déchaine. Et à mesure que je vois les salles se remplir, les militants apparaitre, les gens jeter aux orties leurs vieux uniformes de la comédie sociale libérale pour mettre le blouson de combat, je me dis que nous sommes dans les temps. Si les urnes nous mettent en progression la dynamique ne s’arrêtera plus.
" Bienvenue à toutes les volontés anhistoriques et formatées au côté de Ségolène Royal pour un luminisme de soumission exacerbé et consenti "...
On a déjà voté pour la dame au second tour en 2007. On ne s'en souvient plus tant l'Histoire s'accélère. Même David n'a jamais achevé son tableau " Le serment du jeu de paume ", c'est dire comme ça va vite
l'Histoire en marche.
@ Tous
L'exemple Grec est là pour nous montrer que les dirigeants politiques de droite et de gauche (la gauche en l'occurence en Grèce avec le PASOK) est entrain d'organiser le rationnement économique et social. Pour sa survie le système préfera le rationnement que une hypothétique croissance feu de paille. Le pouvoir politique grec _mais ne nous méprenons nous pas en Espagne ou en France cela pourrait arriver aussi - a décidé coup su coup aujourd'hui la hausse de la Tva de 19 à 21 %, des taxes sur les tabacs et l'alcool, une baisse de 30 % du 13ème mois et de 60 % du 14ème mois. Il avait déjà contracté le crédit et la production de monnaie de plus de18% sans précédent.
Il en ressort de cette politiique qui est flagrante aujourd'hui :
- démantèlement des acquis sociaux et recul sans précédent des salaires et des compléments de salaires et donc demain des retraites et de la protection sociale tant en ressources de financement de la dite protection sociale que des futures retraites de demain.
- hausse de la tva impôt sur la consommation qui va frappait notamment les petits et moyens salariés mais également les entreprises.
- Taxe sur l'alcool et le tabac qui va frapper une grande majorité de grecs.
Tout cela est constitutif d'une politique de rationnement (même tendance qu'en temps de guerre) de la production (réduction massive de l'injonction de crédit et de monnaie dans l'économie), de la consommation (baisse des salaries, hausse des taxes) de manière clairement décidée par un pouvoir politique sous ordre du pouvoir économique avec le soutien de la commission de Bruxelles.
Quand le capitalisme organise son propre rationnement pour survivre devinez qui mourra le premier ?
Et là le marché il n'en est plus question ni l'intérêt général d'ailleurs. L'intérêt supérieur du si particulier capitalisme n'est que l'unique centre d'intérêt et d'inquiétude des dirigeants grecs et européens.
@ Asse42
"Ce n’est pas parce que nous sommes ouverts à toutes les bonnes volontés démocratiques et républicaines de gauche que nous sommes centristes. Nous sommes fiers d’être socialiste et le projet de SR est profondément socialiste. C’est d’ailleurs la raison essentielle qui fait que le PC, qui a participé au bilan, ne veut pas s’enterrer avec le NPA".
Le désir d'avenir c'est pas l'ouverture à toutes les bonne volontés démocratiques et républicaines de gauche c'est l'ouverture à tout les vents les bons comme les mauvais et plus souvent les mauvais.
Je n'oublie l'ordre juste directement sortie de l'encyclique papale.
Je n'oublie pas la surveillance des jeunse dans des centres surveillés par des miltaires ;
Je n'oublie pas sa sortie sur les 35 H et sur la hausse du Smic (la hausse du Smic qu'elle ne trouvait pas crédible) ;
Je n'oublie pas sa mascarade des jurys citoyens ;
Je n'oublie pas ses propositions de décentraliser la gestion des prisons en la confiant aux régions et également celle da l'Anpe (d'ailleurs Sarkozy l'écoutera car la gestion des anpe est régionalisée et en plus avec la fusion avec l'assedic dans pôle emploi c'est le démantèlement du service public de l'emploi et du service public de l'indemnisation du chômage et de la solidarité avec les privés d'emploi ;
Je n'oublie pas ses postures christiques et new age sentant bon l'esprit secaire et passablement obscurantiste mais également fortement encouragé par la toute dominance showbizz française.
Je n'oublie les appelle à Bayrou et le cirque grotesque du pardon au nom de la France.
Je n'ai pas voté Royal au premier tour de 2007, j'ai voté Marie-George Buffet. Au deuxieme tour, j'ai voté blanc.
Donc moi, je n'ai pas à me tortiller l'esprit ni à avoir regrets, remords et désillusions.
Le républicain socialiste jacobin laïque patriote internationaliste et universaliste fera en sorte de combattre cette orientation poltique new age d'inspiration néodémocrate et catholique. Vouloir en avaler beurk ! même pas en goûter tellement que c'est indigeste.
Le cynisme des riches. Pourquoi y-a-t-il tant de chômage disent-ils? A cause du prix du travail en France... entendu ce matin à la radio
@ Descartes (#186)
« Pour le dire précisément, le manteau est toujours « utile pour se réchauffer », mais il ne produit une utilité que lorsqu’il fait froid. »
Un manteau est toujours utile pour se réchauffer, mais il n’est pas toujours utile de se réchauffer. C’est par exemple inutile s’il ne fait pas froid ou si j’ai de la fièvre ou encore si j’ai décidé de m’endurcir. L’utilité est toujours relative et renvoie en dernière analyse à des fins subjectives. Des médicaments conventionnels sont utiles pour guérir, mais ils sont inutiles à un malade qui ne veut pas guérir.
« Un pendule de radiesthésie ne produit jamais une utilité (comme thérapie, s’entend). »
Il possède une utilité pour celui qui veut se faire « traiter » de cette façon quoiqu’il n’ait, en effet, aucune utilité thérapeutique. De même, une voiture est utile pour se déplacer même si elle n’est utilisée que pour effectuer des déplacements inutiles.
« Le fait de « satisfaire les demandes d’un dieu » n’intervient pas dans l’affaire. Que le besoin vienne d’une prescription religieuse ou d’une laideur particulière, l’utilité sera exactement la même. »
On est parfaitement d’accord jusque là. Un voile est utile pour se dissimuler, et ce quelle que soit la raison pour laquelle on veut se dissimuler.
« Maintenant, mon point est que le fait de se soustraire au regard d’autrui n’est pas en soi une utilité suffisante pour que le caractère symbolique de l’objet passe au deuxième plan. »
Je ne peux pas vous accorder ce point pour deux raisons.
1) L’utilité de l’acte est sans incidence sur l’utilité de l’objet qui permet de l’accomplir, ainsi que le démontrent les exemples précédents.
2) Se soustraire au regard d’autrui est utile, et même absolument indispensable, pour qui veut respecter une prescription religieuse qui l’exige.
« Mais je vous rappelle que je soutiens que le port du voile (en tant que symbole religieux et communautaire) est un comportement nuisible à la société. »
Nous sommes également en désaccord sur ce point bien que nous considérions tous les deux que la loi ne peut interdire que les actions nuisibles à la société.
« Je pense que … que celles qui portent [un voile] le portent essentiellement pour des raisons symboliques. »
Je soutiens l’idée exactement inverse pour différentes raisons que j’ai déjà eu l’occasion d’exposer…sans avoir pu vous convaincre. Je les résume rapidement.
1) La plupart des femmes concernées disent qu’elles portent un voile pour des motifs d’ordre religieux et non pour révéler leur appartenance communautaire. Or je n’ai aucune raison de mettre en doute leur sincérité. Comme vous l’avez vous-même reconnu, la bonne foi se présume, la mauvaise foi se prouve.
2) Le voile n’est qu’un « symbole par accident ». Dans la mesure où il est utilisé pour soustraire tout ou partie de son corps au regard, conformément à une prescription religieuse, le voile a une fonction essentiellement utilitaire. Il faut soigneusement distinguer deux catégories d’objets: ceux qui sont (devenus) des symboles parce qu’ils sont utilisés à des fins religieuses (c’est le cas du voile) et ceux qui sont utilisés à des fins religieuses parce que ce sont des symboles (c’est le cas des croix).
3) Le fait que ces femmes transmettent un message en portant un voile n’implique nullement qu’elles agissent dans ce but. Tout ce que nous faisons lorsque nous agissons intentionnellement n’est pas intentionnel, même lorsque les conséquences de nos actes sont prévisibles.
« Si j’ai l’intention de vous punir, et pour cela je vous ouvre la tête avec une hache, je ne peux pas sérieusement affirmer que je n’avais pas l’intention de vous tuer. »
Vous ne pouvez pas dire que vous n’avez pas l’intention de me tuer puisque vous avez l’intention de me punir justement en me tuant (ce qui, au passage, en dit long sur les effets que produit sur vous cette discussion 8)). En revanche, le médecin de mon exemple n’a pas du tout l’intention de soulager les douleurs de son malade en le tuant (il ne le tue pas pour soulager ses douleurs).
"Petite digression: il est intéressant de noter qu’on accepte plus facilement de séparer l’acte et ses conséquences lorsque l’acte est jugé positivement et la conséquence est négative (cas de l’euthanasie) alors qu’on trouve la séparation plus difficile à admettre lorsque l’acte et la conséquence sont tous deux négatifs (cas de la punition expliquée plus haut)."
Lorsque l’acte et la conséquence sont de même valeur, leur séparation présente moins d’intérêt. Il nous arrive néanmoins de les dissocier car la conséquence négative d’un acte lui-même négatif peut constituer un élément aggravant. Ce serait par exemple le cas si je décidais de me venger d’un ennemi en incendiant sa maison et que le feu se propage, comme c'était prévisible, à la maison de son voisin.
Par ailleurs, il est possible que l’acte soit négatif et la conséquence positive. Par exemple, je peux me comporter intentionnellement comme un avare et transmettre inintentionnellement une fortune à mes héritiers.
« Non. Dans mon exemple, je « tue quelqu’un pour toucher son héritage ». Mais je ne décide pas de « le tuer pour toucher son héritage ». »
Si. Et c’est d’ailleurs ce que vous écrivez quelques lignes plus bas (« lorsque je fais le choix de tuer quelqu’un dans le but de toucher un héritage »).
« Soyons précis: la question de savoir si j’ai « décidé de le tuer » ou seulement « décidé de toucher son héritage » est justement celle en discussion. La manière dont vous avez repris mon exemple montre d’ailleurs que vous même faites porter la décision sur la conséquence (la mort) et non pas sur l’objectif (toucher l’héritage dans mon exemple, calmer la douleur dans le votre). »
Dans votre exemple, la décision porte à la fois sur la fin (hériter) et le moyen (tuer). Or la question en discussion n’est pas celle-là. Elle est de savoir si les conséquences prévisibles d’un acte intentionnel sont elles aussi intentionnelles. Dans mon propre exemple, il y a deux événements distincts dont l’un est la fin de l’acte accompli (soulager la douleur) et l’autre une conséquence prévisible (la mort du malade).
« Lorsque je fais le choix de tuer quelqu’un dans le but de toucher un héritage, je décide du même coup d’infliger une souffrance terrible à sa veuve. »
Pas du tout. Il s’agit là d’un aspect de la situation que vous ne prenez pas en considération au moment de votre choix et qui ne fait donc pas partie de vos motivations. De fait, vous agiriez exactement de la même façon si vous pensiez que la mort de ce malheureux ne devait causer aucun chagrin à sa veuve.
« Du point de vue de la responsabilité, je dois assumer, oui, la responsabilité de la souffrance de sa veuve »
Tout à fait. Nous sommes responsables des conséquences prévisibles de nos actes dès lors qu’il est en notre pouvoir de les empêcher. Que nous ne nous soyons pas abstenus d’agir afin qu’elles ne se réalisent pas ne signifie cependant pas que nous avons agi pour qu’elles se produisent.
« Car nous ne sommes, en principe, responsables que de nos choix »
Non. Nous sommes également responsables des conséquences non voulues de nos actes dès lors qu’il était en notre pouvoir de les empêcher.
« Je suis contre le mandat impératif, parce que je pense que le mécanisme de délégation est essentiel au dégagement de l’intérêt général par rapport aux intérêts particuliers »
La délégation ne me paraît pas constituer une garantie. Un élu peut très bien être au service d’intérêts particuliers (ceux d’une région, d’une profession, voire les siens). Il n’y a aucune raison de penser qu’une volonté particulière puisse coïncider avec la volonté générale qui est celle du peuple souverain.
« Pire: comme [l’élu révocable à tout moment] sera donc tenté de « coller » à la volonté de ses électeurs non pas dans l’ensemble de son action, mais à chacune de ses décisions (car chacune de ses décisions pourrait amener sa chute), il y aurait un effet de privilégier le court terme par rapport au long terme. »
Absolument. Il n’en demeure pas moins que le principe selon lequel le peuple est dessaisi de sa souveraineté hors période électorale n’est pas satisfaisant. Le référendum d’initiative populaire est une façon de remédier, certes en partie seulement, à ce problème.
@ Jennifer
Les riches cyniques devraient faire tout de même attention à ne pas trop réveiller le cynisme "des Pauvres".
Ce n'est pas parce que les riches ne sont plus démocrates qu'on va les imiter.
Pour se faire respecter et leur rappeler que nous ne sommes pas des chiens, votons aux Régionales prochaines : Front de Gauche ! POINT BARRE.
la direction de la CGT défent-elle les ouvriers du privé ?
Trés surpris du discours ce matin à la radio de B Thibault (le patron de la CGT). Il était interviewvé sur la désindustrialisation de la France. Pas un mot sur la responsabilité du libre-échange. Il est vrrai que le même B Thibault s'était prononcé pour le oui au référendum sur le TCE. Il avait été désavoué par le Cté Nl de la CGT, mais toujours pas débarqué.
Implicitement, il a soutenu les gesticulations de N Sarkozy ("il faut appliquer les décisions du Grenelle sur le sujet"); Comme on disait autrefois, quand on veut enterrrer une question, on fait un Grenelle.
@marc.malesherbes (#289)
Souvent on prétend que quelque chose est « impossible », uniquement pour faire perdurer la situation actuelle qui vous arrange.
C'est vrai. Et pourquoi le fait-on ? Parce que le citoyen est un être raisonnable, et comprend très bien qu'il est inutile de s'engager dans des projets impossibles. D'où le besoin, pour être crédible, de démontrer que ce qu'on propose est possible. Et donc de réfléchir au coût et aux moyens pour réaliser ce qu'on propose. Le fait que "souvent on prétende que quelque chose est impossible pour faire perdurer la situation actuelle" n'implique pas que ce soit toujours le cas.
Et puis, tout d’un coup, miracle, cela devient possible si on y est « obligé » (exemple célèbre: les congés payés).
Sauf que la question des congés payés avait été retournée dans tous les sens, et que d'éminents économistes (dont Keynes, rien de moins...) en avaient calculé le coût et les avantages et avaient même déduit que c'était avantageux pour l'économie. D'ailleurs (et c'est un élément qui mérite réflexion) le patronat n'a pas cherché à postériori à les supprimer ni même à les raccourcir (contrairement à la journée de travail, qui elle a subi des va-et-vient continuels). Tu ne t'est jamais demandé pourquoi ?
Je vous rappelle que les premiers « intéressés » à ce qu’il y ait des clandestins sont les patrons du BTP, les restaurateurs, les agriculteurs (pour la cueillette), les ateleirs clandestins...
Pourquoi ? Ce qui intéresse les patrons, c'est qu'il y ait une offre massive de main d'œuvre, pour faire baisser le prix du travail sur le marché. Qu'elle soit "clandestine" ou pas ne change rien à leurs intérêts. Que le travailleur ait une vraie carte d'identité ou une fausse, il paye les mêmes cotisations sociales, est soumis aux mêmes conventions collectives.
@ Jennifer (345)
quand JL Mélenchon dénoncera-t-il le libre-échange ?
le problème, c'est que si on ne remet pas en cause le libre échange, ils ont raison. Avec le salaire et les prestations sociales des Chinois, on sera compétitif et rentables pour les patrons.
Dernier exemple : le TGV Sud Coréen.
Fascist-management :
"Se disant harcelé, l'employé de La Poste se suicide :
"Dans la banlieue de Rouen, un employé de 39 ans s'est jeté du quatrième étage de son immeuble en laissant une lettre où il dénonçait, selon RTL, le harcèlement de sa hiérarchie. Sa veuve accuse : "Ils se sont acharnés contre lui" : http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-03/se-disant-harcele-l-employe-de-la-poste-se-suicide-5757142.html
Un suicide et une tentative de suicide à Disneyland Paris:
Un salarié d'Eurodisney, âgé de 22 ans, a tenté de se suicider le 20 février dans le parc d'attractions suite à des «pressions» et l’«annonce de son licenciement», a-t-il raconté mercredi à l'AFP, l'acte désespéré étant confirmé par la direction du site de Walt Disney.
Cette tentative est intervenue au lendemain du suicide d'un autre salarié de Disneyland Paris, âgé de 30 ans, lui aussi confirmé par la direction, alors que le syndicat FO qui l'a révélé fait le lien avec des conditions de travail «humiliantes» " -
http://www.20minutes.fr/article/388498/France-Un-suicide-et-une-tentative-de-suicide-a-Disneyland-Paris.php
@ Descartes
En me relisant, je constate que ma réponse est ambiguë sur un point (au moins). En effet le mot « en » n’a pas le même sens dans les deux phrases suivantes : « ces femmes transmettent un message en portant un voile » et « vous avez l’intention de me punir justement en me tuant ».
Dans le premier cas, il signifie « en même temps » (« je lis le journal en prenant mon café). Dans le 2ème, « par le moyen de » (« je m’instruis en lisant »)
Propositions du M’PEP: Mouvement Politique d'Éducation Populaire -
1.- Des référendums se tenant le même jour, sur les mêmes sujets, dans toutes les régions de gauche, sur la « désobéissance européenne » pour refuser les directives libérales
2.- Installation d’un service régional d’intervention économique auprès des salariés, des syndicats, des élus locaux, des petites entreprises, notamment pour relocaliser la production
3.- Création d’un Livret E, identique au Livret A, qui servirait à financer l’emploi de qualité dans les PME et PMI régionales, et les coopératives
4.- Mise en place d’un service administratif régional de l’environnement et d’un service public interrégional de l’environnement
5.- En attendant la nationalisation de Dexia, organisation d’une « Banque d’investissement des collectivités locales » indépendante du système bancaire
A lire : http://www.m-pep.org/spip.php?article1647
Bonjour à vous,
Outre le foulard (ma grand-mère portait...si,si un foulard appelé fichu en patois saintongeais), la burka en nano minorité en france, les élections régionales, que pensez-vous de la tempête sur la cote atlantique? Fait...EXCEPTIONNEL? Et quelles mesures devraient prendre un gouvernement dirigé par l'"Autre gauche"?
Allez un pavé dans la mare, savez vous que la RATP sera soumise à concurrence vers 2018 et que sa privatisation est envisagée... Et le "Grand Paris", cette ENORME PLACE FINANCIERE que Zébulon veut créer!
@ Descartes (309)
vous écrivez:
Ce qui intéresse les patrons, c’est qu’il y ait une offre massive de main d’œuvre, pour faire baisser le prix du travail sur le marché. Qu’elle soit « clandestine » ou pas ne change rien à leurs intérêts. Que le travailleur ait une vraie carte d’identité ou une fausse, il paye les mêmes cotisations sociales, est soumis aux mêmes conventions collectives.
Ce qu'il faut voir, c'est que le clandestin est souvent (et pour cause) non déclaré, (donc non soumis aux conventions collectives), sous-payé, ce qui aggrave considérablement la pression sur les salaires. De plus il lui est trés difficile de se battre pour l'augmentation de son salaire (et pour cause, en cas de conflit, il va se faire ramasser par la police).
Ceci dit, il est vrai qu'une immigration légale massive pèse également sur les salaires et accroit le chômage. D'ou l'importance de la limiter au maximum, comme l'immigration illégale.
Le cynisme des riches. Pourquoi y-a-t-il tant de chômage disent-ils?
A cause des dividendes.............. mais ils ne le disent pas!
http://www.auxarmescitoyens.fr/media/blogs/maitre/divers/Evolution-dividendes.pdf
Sondage national, TNS-Sofres-Logica
1000 personnes
Intentions de vote au premier tour :
UMP- NC et divers droite : 31 %
PS et divers gauche (Frêche, Giaccobi) : 30 %
EE : 12 %
FN : 8 %
FdG : 7 %
Modem : 4 %
LO : 2,5 %
NPA : 1,5 %
Autres listes: 4 %
Beaucoup d'incertitudes statistiques et politiques - notamment sur les classements des listes.
Toutefois en terme d'évolution interne à l'institut de sondage concerné, le FdG est la seule formation qui gagne 1 point, passant de 6 à 7.
Frémissement ou variation liée à l'échantillon?
Je penche pour la première réponse, étant donné ce que j'observe : pas mal de monde aux réunions FdG, oui beaucoup de cheveux gris mais aussi pas mal de jeunes très motivés quand on discute avec eux. Et décidés à s'engager dans la durée...
@Darthé Payan (#292)
l’organisation des banques coopératives renforçe la proximité avec le sociétaire permet une bonne connaissance des besoins, induit une prise de décision à la base et une maîtrise des risques, tout en contribuant significativement au développement local ou de l’économie sociale et participe à la cohésion sociale ;
Je suis très loin de partager ton optimisme quant au rôle et au fonctionnement des banques coopératives. Au fonds, le but de l'actionnaire est toujours le même: que son investissement soit le plus rentable possible.
Les banques coopératives ou mutualistes seront soumis à la planification et aux contrats de plan au même titre que les banques publiques.
Dans ce contexte, on peut se demander ce que veut dire le mot propriété. Si ce que je dois faire de mon bien m'est dicté par d'autres, je n'en suis plus propriétaire.
Faire que le marché soit soumis aux règles de l’intérêt général.
Et comment tu comptes aboutir à ce résultat ? Des propositions concrètes, s'il vous plait. Les envolées lyriques style "Le marché ne doit plus être le renard libre dans le poulailler libre géré par une main invisible. Il est temps que là la république soit jusqu’au bout" ne font pas avancer la réflexion.
La société ne corrompt pas et bien Descartes on voilà une nouvelle ?!
Tu vois, avec moi, on apprend toujours quelque chose... ;-)
La société qui plus est marchande est faite de corruption et altération de l’homme.
Non. La société qui plus est marchande est faite par l'homme. Qui devait donc être assez corrompu et altéré originalement. La vision à la Rousseau d'un homme "naturellement" pur et bon qui serait "corrompu" par une société méchante est très bien adapté à la vision "victimiste" qu'on aime tant aujourd'hui, mais présente une inconsistance fondamentale: cette "société" si corrompue n'est pas descendue du ciel, elle n'a pas été imposée aux hommes par les martiens. Elle est bien une production humaine. Comment se fait-il alors que ces hommes si "naturellement" bons aient produit une société si mauvaise ? Qui est venu les corrompre du temps ou la "société" n'existait pas encore ?
Ta vision, paradoxalement, contient encore un fort élément réligieux, celui de la chute de l'homme corrompu par les "plaisirs". Ainsi tu écris:"Les arts et la culture ont affecté les hommes dans le vie routinière en les libérant tout en les faisant « esclave » de nouveaux plaisirs qui corrompent la nature humaine". Désolé, mais je ne te suis pas là dedans.
Le but c’est que chaque citoyen devenu souverain se transcende pour pouvoir porter cet intérêt général qu’il aura défini par l’intermédiaire de ses représentants.
Ce but est inatteignable. La collectivité peut "trascender" les intérêts individuels. Certains individus peuvent éventuellement le faire. Mais exiger que chaque citoyen le fasse, c'est une utopie. Au risque de me répéter: il faut penser des systèmes qui puissent fonctionner malgré les "imperfections" humaines. Les systèmes qui ne peuvent fonctionner qu'avec des "citoyens transcendants" sont non seulement irréalisables, mais dangereux, parce qu'ils font surgir des tentations de transformer les hommes en saints...
Le parlement est le meilleur endroit et institution pour procéder aux contrôles. Il faudra bien que l’intérêt général s’applique aux faiseurs de loi ‘les législateurs » c’est à dire nos parlementaires. Ce serait la moindre des choses ! Non ?
Je crois qu'on ne met pas le même sens dans le mot "contrôle". Pour moi, avoir le "contrôle" implique avoir le pouvoir de décision. Toi tu limites le terme à l'usage du verbe "contrôler", qui est une mission de vérification. Je te rappelle que le mot "contrôle" avait surgi dans le contexte de la fixation administrative des prix. Je me fous pour le moment de savoir qui "contrôle" les prix (au sens de les vérifier), je veux savoir qui les "contrôle" (au sens de les fixer).
« Je persiste: il ne suffit pas de dire « il faut du contrôle ». Encore faut-il préciser qui et comment prendra les décisions. C’est là qu’on réalise qu’un mécanisme aveugle (comme le marché) a bien des avantages… » La décision sera politique et votée par le parlement expression de la volonté populaire.
Les prix des denrées et des capitaux fixés par vote du parlement ? Est-ce raisonnable ?
" (...) La gauche n’a fait que des constructions de prestige (les « grands travaux »), mais du point de vue des programmes industriels, elle s’est contenté de s’efforcer à conserver l’existant. Et sans grande conviction. » Non et c’est là que nous divergeons car la gauche n’a pas conservé l’existant.
Je n'ai pas dit que la gauche ait "conservé l'existant". J'ai dit qu'elle s'est "efforcé de conserver l'existant". Qu'elle ait échoué, qu'elle ait été obligée "malgré elle" à fermer les industries existantes, c'est une autre question. Mais que sa vision idéale était le statu-quo, c'est incontestable. Crois-tu vraiment que si au lieu d'entrer en crise la sidérurgie de grand-papa avait continué à vivoter (et à conserver les emplois) la gauche aurait fait quelque chose pour la moderniser ? Tu rêves. La gauche n'avait pas le moindre projet industriel: elle s'était concentré sur la nationalisation des entreprises, avec la croyance naïve qu'une fois nationalisées et "démocratisées" dans leur gestion, un plan industriel surgirait magiquement.
Elle a fait la reconversion à marche forcée de l’ancienne industrie lourde et des mines. Mais cette reconversion s’est transformée en liquidation.
Dès le départ, il s'agissait de liquidation. La gauche n'avait aucune idée d'activités alternatives a développer dans les anciens bassins miniers et sidérurgiques.
La droite pompidolienne, giscardienne n’avait rien transformé de l’appareil de production.
Ah bon ? Construire 59 réacteurs nucléaires en seulement 20 ans ce n'est pas "transformer l'appareil de production" ? La construction des aciéries "en bord de mer" (Dunkerque, Fos) ce n'était pas "transformer l'appareil de production" ? On peut reprocher beaucoup de choses à la "droite pompidolienne", mais pas de ne pas avoir une politique industrielle, bonne ou mauvaise.
« Et elle a bien raison. Parce que la gauche n’a guère tiré les leçons de cet échec, et elle est toujours prête à recommencer les mêmes erreurs. » Mais c’est toute la gauche qui semble ne pas avoir tiré le bilan de cet échéc économique, social, industriel et agricole. Jospin en 1997 fait du sopoudrage et vit au jour le jour.
Tout à fait. Et c'est en partie du à une évolution de la manière dont la France est gouvernée. Il faut bien comprendre que les qualités nécessaires pour vous faire élire ne sont pas nécessairement celles requises pour bien gouverner. Nos hommes politiques sont (et l'ont toujours été, avec des rares exceptions) des machines à gagner des voix, pour qui gouverner est "une pénible corvée entre deux élections".
Pour résoudre cette contradiction, on a inventé en France la technocratie: des "grands commis de l'Etat", des techniciens agissant sous le contrôle et la direction des politiques, mais conservant une large marge d'autonomie quant à la gestion des moyens. La politique industrielle de la Libération et de la république gaullienne et pompidolienne n'aurait été rien sans les Galley, Guillaumat, les Pecqueur, les Dautry, les Delouvrier, les Besse. Et ce n'est pas d'aujourd'hui, ils ne sont après tout que les continuateurs des Colbert, Vauban et Turgot d'hier. Sans la puissance du corps des Mines, le programme nucléaire n'aurait probablement pas été le succès éclatant qu'on connait.
Seulement voilà, la frontière entre la décision politique et la conduite technique d'une politique publique a été effacée, et la gauche a puissamment contribué à cet effacement. L'imaginaire de la gauche post-soixante-huitarde est fait d'une confiance sans limite dans le "peuple", et son pendant est la méfiance, elle aussi illimitée, envers le pouvoir de "ceux qui savent", des élites techniques et scientifiques (l'ambiguïté de la "gauche radicale" envers l'assassinat de Georges Besse est une bonne illustration de ce phénomène). La gauche au pouvoir, ce fut la dévalorisation du "grand commis de l'Etat": ce n'est pas une coïncidence si ces personnalités sont essentiellement marquées "à droite". Les politiques ont pris les manettes, pour s'apercevoir qu'ils ne savaient pas quoi en faire. Et ils ont alors fait ce qu'on fait toujours dans ces cas: suivre la ligne de moindre résistance.
« Le programme commun était un programme magnifique. Dommage que personne ne se soit posé la question de sa faisabilité. Quant on le lit aujourd’hui on se rend compte que même « avant la crise », il fait des paris sur le comportement des acteurs économiques qui sont aberrants. En tout cas, en 1981 il était devenu clairement irréalisable. Que la gauche ne s’en soit pas rendue compte montre à quel point le dogmatisme et la pensée grégaire de la gauche sont un danger pour elle même". Il n’était pas si irréaliste que cela mais il a butté sur l’abandon du volontariste politique,
Non. Une relance par la consommation dans un contexte de libre-échange revenait à chauffer la maison avec les portes et les fenêtres grand ouvertes. Ca ne pouvait que conduire au désastre, quelque fut le "volontarisme politique".
Les deux périodes sont fort différentes. Il y a la première période où transforme l’existant (retraite à 60 ans, 5ème de congés payés, 39 heures, services publics, nationalisations, lois Quillot sur les droits des locataires, titre de séjour de 10 ans pour les étrangers, démocratie sociale (élection de représentants aux caisses de sécurité sociale, droits pour les travailleurs, abolition de la peine de mort, office par produits…. c’est un peu pelle mêle et la liste n’est pas exhaustive.
En fait, on a "transformé" beaucoup moins que cette énumération le laisse croire. Plusieurs de ces mesures ne faisait qu'écrire dans la loi ce qui était largement pratiqué dans les conventions collectives (par exemple, la 5ème semaine de congés payés), d'autres n'étaient que des mesures symboliques (abolition de la peine de mort). Plusieurs n'ont été que des fausses mesures, qui n'ont eu aucun effet dans la pratique (élection des représentants aux caisses de sécurité sociale, "droits pour les travailleurs" (lois Auroux). Et beaucoup se sont traduit en fait par des reculs (tu ne le cites pas, mais il y a eu la libéralisation et la privatisation de la radio et la télévision).
Actualités en pays asiatiques occupés
La paix en Irak ? Vous voulez rire ! ricanez plutôt... et diaboliquement!
Washington a flanqué l’énorme pagaille en Irak, en mars 2003, déclenchant une instabilité politico-religieuse que le régime baasiste, laïc et décidé à élever la condition féminine, avait réussi à éviter, malgré des conditions inhumaines de blocus durant une dizaine d’années.
Certes, depuis quelques années, la production de pétrole avait repris en Irak occupé, atteignant un record depuis 1990 comme nous l’a annoncé Le Matin (Suisse) du 2 mars et la télévision suisse. L'Irak a signé depuis novembre dix contrats avec des compagnies pétrolières étrangères.
Ce pays possède les troisièmes réserves du monde (115 milliards de barils), devrait produire 10 à 12 mbj par jour, ce qui fera de l'Irak l'égal des plus grands. (SWISS TXT).
Mais pendant ce temps–là, ha! ha! ha !
Les kamikazes s’en donnent à cœur broie !
En 3 attentats contre des bâtiments de police et un hôpital, ils viennent de tuer 33 personnes à Bakouba.
Il faut allez consulter l’Agence de presse angolaise de ce 4 mars pour apprendre que les sunnites s’opposent à l’hégémonie perse au parlement.
« Si la paix est revenue après quatre années de guerre entre chiites et sunnites, les rancoeurs restent vives. Pour beaucoup de sunnites, qui se considèrent comme d'authentiques Arabes, les chiites ne sont que l'émanation de l'Iran, qu'ils surnomment "Perse" pour rappeler le conflit séculaire entre les deux peuples. »
http://www.portalangop.co.ao/motix/fr_fr/noticias/internacional/2010/2/9/Pour-les-sunnites-Anbar-entrer-Parlement-est-opposer-aux-Perses,8109eacc-ab75-431e-a365-a0bf4e871888.html
Décidément, lorsqu’on prédisait en 2003 que les Etasuniens s’enfonçaient dans un « quagmire » (marécage, ou plutôt, dans ce cas-ci, m*****r), on était dans la bonne prédiction.
« Complètement dégoûté, Washington maintient le retrait d’Irak malgré les violences » nous confie l’Express du 3 mars.
Et, un peu plus à l’Est, vous croyez vraiment que la pacification de l’Afghanistan va aboutir ?
Jean-Luc Mélenchon à la mutu.
@Darthé-Payan (#296)
Sur la francisque, De Gaulle et la France libre de Londres puis basée à Alger recommandait aux récipiendaires de la francisque qui était passé à la résistance d’accepter.
Admettons. Cela expliquerait pourquoi il l'a acceptée. Mais il reste à expliquer ce qui a poussé Pétain et ses ministres à proposer la francisque à Mitterrand... car avant de l'accepter, il fallait bien que quelqu'un la lui propose, non ? A moins qu'il n'ait trouvé la francisque dans un paquet Bonux...
C'est drôle: ni les Aubrac, ni Moulin, ni d'Estienne d'Orves, ni Paul, ni Krasucki, ni... n'ont eu besoin de savoir s'ils devaient accepter ou refuser la francisque. Parce que personne ne leur avait même proposé. Quelqu'un dans le gouvernement de Vichy a pensé que les services rendus par Mitterrand méritaient cette insigne décoration. Car c'était une décoration insigne. Rappelons qu'elle a été instituée comme "une marque personnelle d'estime du maréchal Pétain" (arrêté du 26 mai 1941, acte dit loi du 16 octobre 1941). Elle était conférée par le Maréchal lui même ou par un "conseil" de douze personnalités présidé par le Chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur. Il fallait être "parrainé" par deux membres de l'ordre (on aimerait savoir qui ils étaient dans le cas de Mitterrand...) et ne fut accordée qu'à quelque 2500 individus. C'était donc loi d'être une formalité...
Mais Mitterrand a évolué de Vichy vers la résistance puis de la droite vers le centre gauche puis vers le socialisme.
Et dans les deux cas, cette évolution l'amena à quitter le bateau des vaincus et à monter dans le bateau des vainqueurs. On peut dès lors se demander jusqu'à quel point ces évolutions répondaient à des convictions profondes autres que son amour pour le pouvoir.
Descartes, là avec des si tu fais une extrapolation à la sauce neu neu des moralistes « politiquement correct « que tu dénonces régulièrement. Mais taper sur Mitterrand est commun à la droite et à la gauche et c’est une posture de facilité qui surtout évite de réfléchir sur l’époque et sur l’évolution du bonhomme, son côté sombre, son côté ombre, son côté lumière, la complexite et l’ambivalence du personnage et du politique. L’humanisme et l’immense culture dont il était pénétrés.
Personne ne conteste "l'immense culture" de Mitterrand (même si elle avait des "lacunes" assez révélatrices, mais enfin, passons). Mais "Humanisme" ? Quel "humanisme" ? Celui de faire mousser le Front National pour emm****r la droite ? Toute la carrière de Mitterrand est au contraire parsemée d'actes et de réflexions bien loin de l'esprit humaniste. C'était un homme qui détruisait tout ce qu'il touchait. Il n'y a qu'à voir le nombre de ses amis disparus dans des circonstances troublantes: Bousquet (assassiné peu avant d'être entendu par un juge), de Groussouvre (suicidé à l'Elysée), Roger-Patrice Pelat (mort d'une crise cardiaque providentielle lui aussi avant d'être entendu par un juge), Bérégovoy (encore un suicidé...). C'était un manipulateur, un homme qui n'aimait personne et pour le dire en un seul mot, une ordure. Un homme qui ne mérite aucun respect. Cela n'empêche pas qu'il puisse être intéressant de "réfléchir sur l'époque et l'évolution du bonhomme" comme on peut le faire pour Laval, Pétain ou Bousquet lui même, par exemple. Mais en faire une référence ? Beurk!
Mitterrand malgré les insuffisances, les abandons, les erreurs fut quand même celui qui fut porté au pouvoir par le peuple citoyen et en grand partie par le salariat.
Pas plus que Sarkozy.
Aucun candidat de la Gauche n’a pu réitérer cette synergie entre le peuple citoyen et le salariat.
Heureusement !
Au pouvoir; il promulgua d’importantes avancées sociales (retraite à 60 ans, 39 heures, 5ème semaine de congés, embauche massive de fonctionnaires, nationalisations, abrogation de la peine de mort, suppression de la cour de sûreté de l’Etat, de la loi anticasseurs, des tribunaux d’exceptions notamment les tribunaux militaires en tant de paix, le droit d’association pour les étrangers, le titre de séjour de 10ans, le remboursement de l’Ivg, la départementalisation de l’hôpital public, les lois Quillot sur le logement, les lois Auroux etc…
Promulguer ne suffit pas. Moi je regarde la France avant, et je regarde la France après. Et j'établis un bilan. Les lois symboliques qui n'ont rien changé (comme les lois Auroux), les lois qui ne faisaient que rendre législatif ce qui était avant conventionnel (39 heures, 5ème semaine de congés), les lois symboliques qui ont changé la vie de dix personnes par an (abolition de la peine de mort, des tribunaux d'exception), c'est très joli mais ça nourrit pas son homme. Et le reste, on l'a payé du chômage de masse et de la "libéralisation", de la destruction de l'Etat (lois de décentralisation, corruption galopante, privatisations), de l'ecole publique, l'arrêt des programmes industriels, la réintégration de fait de l'OTAN et la subordination stratégique aux USA et le sacrifice de la souveraineté en Europe. Le bilan est donc largement négatif.
Je le dit très nettement: tout candidat qui se réclamerait d'une quelconque filiation avec Mitterrand n'aura jamais ma voix.
Moi, je préfère que l’élève dépasse un jour le maître et là, à Gauche, dans toute la gauche, on n’a pas trouvé d’élève capable de dépasser le maître.
Si pour toi Mitterrand est un "maître", on est mal barrés.
Depuis la mort de Mitterrand, quel est le bilan de la gauche ?
Bien meilleur qu'avant, je dirais. Si le seul espoir pour la gauche d'arriver au pouvoir est de continuer dans la ligne de Mitterrand... alors je vote à droite.
@Jennifer (#297)
Il n’y a pas à opposer classe ouvrière et couches opprimées. Les plus exploités de la classe ouvrière sont justement les femmes et les immigrés. Les immigrés font partie de la classe ouvrière.
Non, Jennifer. Les immigrés ne font pas partie de la classe ouvrière. Les immigrés qui travaillent comme ouvriers dans une usine font partie de la classe ouvrière. Ceux qui tiennent un commerce, sont "créatifs" dans une agence de publicité ou sont chefs d'entreprise ne font pas partie de la classe ouvrière. C'est drôle de voir combien ton misérabilisme t'empêche de concevoir que tous les immigrés ne sont pas pauvres et précaires. Il y a des immigrés qui malgré leur passeport gagnent très bien leur vie, sont même chefs d'entreprise et exploitent des ouvriers tant français qu'immigrés. Ces patrons immigrés appartiendraient ils eux aussi à la classe ouvrière ?
Comme ils [les immigrés] sont sans papiers, clandestins, en situation de grande précarité, il est possible de leur imposer les pires conditions de travail.
Et on continue avec le misérabilisme. Les immigrés, dans leur immense majorité, ne sont pas "sans papiers". Les sans-papiers constituent en fait une minorité parmi les immigrés en France. Tu continues à plaquer sur les immigrés ta vision. Qui est fausse.
La presse grecque rapporte l'état de choc du pays après l'annonce la veille de mesures d'austérité draconiennes.
Des députés Allemands leur proposent de vendre leurs îles !- Trop drôles ces députés Allemands n'est-ce pas ? Qui sont ces salauds ? Qu'on nous donne leurs noms à ces enfoirés ! C'est quoi cette Europe de connards qu'on nous a vendu ?
Bon, en tous cas, certains ici comprennent mieux les propos de Jean-Luc Mélenchon, maintenant, lorsqu'il faisait allusion aux quatre pays visés et aux quatre gouvernements " socio-démocrates " qui les gouvernaient. On va pas faire un dessin. Sans préjuger de ce que précisait exactement Jean-Luc Mélenchon, il est clair que ces gouvernements se couchent et obéissent aux marchés financiers contre la volonté des populations qui les ont élu. Comme Obama aux USA...
Des bouffons socio-démocrates qui ne sont plus ni " sociaux " et quant à être " démocrates"... bof, allons savoir. Si être "démocrate" c'est se soumettre aux marchés financiers et trahir le peuple qui vous a élu...étrange vision de la démocratie en vérité. Il est clair que le néocapitalisme ne s'embarrasse plus de la façade "démocratique" et par toute sorte de subterfuges conserve le pouvoir même quand ses VRP politiciens qui le servent viennent de le perdre dans les urnes. Alors quoi ? Que faire ?
En France, aux prochaines élections, nous allons voter Front de Gauche.
Et les Grecs ? Ils leur reste quoi ? La désobéissance civile comme le préconise le M'PEP ?
La sortie de l'U.E ? Ou la Révolution Démocratique ?
La Grèce se réveille avec la gueule de bois :
http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/2010-03/la-grece-se-reveille-avec-la-gueule-de-bois-5757224.html
...et si "la faute" (sous-entendu des régressions mentales, matérielles, environnementales) actuelle incombait aux "pauvres", c'est à dire aux personnes dépourvues de ressources à la durée delta t, laissons l'instant t (très minuscul) ((e) omis involontairement et pourquoi pas), oui pourquoi ne pas considérer que les gens pauvres ont un rôle à jouer, avant d'être complètement non identifiés, inexistants. Ainsi, avant d'entrer dans la torpeur (ventre vide, position survie, isolé), une personne peut et doit se faire une opinion sur ce qui l'entoure, faits, causes, conséquences...Or les grands écrans (offerts ou achetés avant la chute), les grasses nourritures agrémentées de féculents calants, l'avachie intellectuelle (quel mot)... ne concourent qu'à l'acceptation de propositions simplifiées, binaires portées par les discours d'exclusion, de fermeture à la fois de sa porte et de son mental, repli sur soi..
Cette dégringolade est parfois innée chez quelques-uns mais pour de nombreux c'est le sentiment d'abandon qui vectorise cette attitude. La citoyenneté c'est le collectif, le groupe à penser, celui qui est lâché par son boulot ne doit pas rester seul. Comme les syndicats se focalisant sur des détails et flirtant un peu trop avec des murs diaboliques, ils optent pour des actions justifiant leur existence et perdent leur efficacité, leur combativité, lâchent trop vite leur base... savoir ce que l'on veut et être prêt à aller jusqu'au bout (à définir au départ connaissant l'adversaire) ou ne pas y aller. Donc le salarié ne pouvant seul résoudre des questions (pas assez posées en problèmes) se dérobe, s'isole, vote FN, comme pour se venger d'être oublié, ou déprime ou se suicide si la situation lui devient impossible à vivre, lui qui a toujours choisi de vivre dignement, en accord avec des convictions...
Comment peut-on demander à un Salarié de "pôle emploi" (climat polaire) de considérer comme "client" Celle ou Celui qui est jeté à la rue sans boulot, avec quelques euros en poche et à qui ce Salarié n'a rien à lui proposer (c'est la crise (de nerfs oui)), mais qui de plus dit au Rejeté, "mais sans voiture", vous ne pouvez pas songer à trouver quoi que ce soit comme travail....?
Les services publics sont dénaturés, en face des clients, plus de collectif, plus d'intérêt général, plus de liant, de liens, des âmes errantes à la merci de vampires souriants.
En écrivant "vampires souriants" je revois les ingénieurs d'AREVA, vive le nucléaire qui va apporter à la planète la bonne électricité salvatrice aux pauvres gens qui en sont dépourvus, Africains par exemple! Oui la belle Lumière celle émise par cette magnifique Envolée des champignons solaires des essais nucléaires par exemple. Mais en attendant (l'application de ce prodigieux mensonge), en France terrain miné par les gentils, propres, performants réacteurs nucléaires, l'électricité est coupée à de nombreux Français parce qu'ils ne peuvent plus payer leurs factures! Eh bien je pense que les personnalités politiques engagées ne doivent pas craindre de "marcher sur les plates bandes des syndicats pour soutenir les groupes sinistrés, et le plus tôt sera le mieux. Etre présent, aux côtés de ceux qui sont dignes, courageux mais exclus, ce n'est pas de récupération, c'est de l'action.
Retrouver les vertus du courage, de l'engagement hors des sentiers battus, sortir du moule, filer dans les traces de personnages lumineux comme Monsieur Stéphane Hessel, qui à plus de 90 ans conserve une vitalité gourmande, une réactivité extraordinaire...
Peu croyaient aux résultats du référendum et pourtant il y a eu une telle vitalité avant le vote que....
Mais hélas les égos ont joué aux c--s au mépris de l'intérêt général!
Donc ne voyons que ce sur quoi il est possible d'agir, les Riches arrogants (il existe quand même quelques exemples de riches (un en Allemagne..) qui cèdent leurs fortunes pour des causes disons humanistes, sociales), donc les Riches qui débordent ne continuent leur chemin que parce qu'il y a des personnes qui considèrent que c'est normal qu'il y ait des pauvres = battus d'avance (je pense au pauvre Domenech! qui ne s'inquiète, pauvre par la décadebce qu'il véhicule).
Donc dopons (dop, dop) les gens aux faibles revenus, les gens vulnérables (de plus en plus nombreux) par un véritable soutien tous azimuts et que tout soit fait pour sortir de cette conversion des noyaux instables en déplacements ordonnés d'électrons pour trop éclairer, mal chauffer, écrire sur des claviers(murs de lamentations)...
Quant aux fonds de pensions, paradis (!) fiscaux, gros actionnaires....pauvres bougres nous ne pouvons rien contre eux, sauf à changer nos modes de vie, de consommation. Développement de coopératives que les régions (aux maigres budgets hélas) peuvent encourager! Etre pessimiste pour agir, mais pas dans l'urgence!
Titres de la Presse et Articles :
Les Grecs vont en baver :
http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/2010-03/les-grecs-vont-en-baver-5755302.html
Contre l'austérité, les Grecs s'en vont en grève
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2010-02/contre-l-austerite-les-grecs-s-en-vont-en-greve-5705505.html
Signification de l’offensive de Marjah, en Afghanistan
Voici un résumé d’un article de Gareth Porter, paru (en anglais) dans Asia Times du 25 février 2010.
http://www.atimes.com/atimes/South_Asia/LB25Df01.html
G. Porter est un Américain, journaliste et historien d’investigation indépendant, spécialisé dans la politique US de sécurité. Voir Wikipedia et surtout The Huffington Post, qui le présente comme un activiste anti-guerre :
http://www.huffingtonpost.com/dr-gareth-porter
Pour ce journaliste, l’offensive sur Marjah avait pour but de « formater » l’opinion américaine, de lui faire prendre patience, en lui laissant entendre que ce n’était qu’un début.
Il rapporte les cogitations de 2 reporters « officiels », Greg Jaffe and Craig Whitlock, du Post :
« Le but premier de l’offensive était de convaincre les Américains qu’une nouvelle phase était survenue dans cette longue guerre de 8 ans ».
« Le deuxième but était de démontrer aux Afghans que les forces US éaient capables de les protéger contre les talibans. »
Pourtant, le General en chef Stanley McChrystal avait confié en juin dernier que Kandahar était, de loin, d’une importance stratégique bien plus grande que Marjah.
Steve Coll, spécialiste de la politique US en Afghanistan, écrivait la semaine dernière dans The New Yorker, qu’il ne comprenait pas le choix de Marjah.
Pour Jaffe et Whitlock, il fallait une victoire rapide pour soutenir McChrystal.
La résistance des talibans fut plus grande que prévue, mais lorsque l’Alliance pénétra dans Marjah, les résistants s’étaient évanouis.
Mais McChrystal verse dans la métaphysique militaire (expression de Pulchérie).
Il affirme : « C’est entièrement une guerre de perceptions. Ce n’est pas une guerre physique s’exprimant en nombre de gens tués, en étendues de territoires conquis, en nombre de ponts détruits. Tout se passe dans l’esprit des participants ».
Un jeu macabre, quoi, dirait Pulchérie.
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En somme, il fallait rassurer Washington,et son Prix Nobel de la Paix, par une victoire facile parce que sans grande importance stratégique, qui serait suivie, dans un avenir aussi brumeux que les propos éthérés de McChrystal, d’une attaque plus ambitieuse.
...Quand va-t-on changer l'expression délicate de "plan social" en par exemple "plan de casse sociale"?
Ce mot de "social" a une connotation de "charité", On vous donne 1000euros, bénissez-nous!
Et ici en France sous Sarkozy ?Que fait -il l'ami du Fouquet's ?
Tenez-vous bien !
Taxation de 3% des allocataires du RSA sur leur petite épargne !
"RSA et épargne disponible : Nous saisissons les Députés "
http://www.actuchomage.org/2010030110611/L-actualite-du-site/rsa-et-epargne-disponible-nous-saisissons-les-deputes.html
Il parait qu'à Athènes le café est déjà à 5 euros !c'est dire tout le reste...
Mais c'est pas grave ! Les marchés financiers parasites de l'économie veulent que les grecs crèvent !
La Grèce va augmenter sa TVA à 21%
http://fr.news.yahoo.com/3/20100303/twl-grece-economie-crise-1be00ca_4.html
@alain93 (#300)
« Je persiste: il ne suffit pas de dire « il faut du contrôle ». Encore faut-il préciser qui et comment prendra les décisions. C’est là qu’on réalise qu’un mécanisme aveugle (comme le marché) a bien des avantages… » Crois tu reellement Descartes à la cécité de ce mécanisme ?
J'aurai tendance à répondre qu'un mécanisme est aveugle par définition... ce qui ne veut pas dire que ceux qui y participent le soient.
Et si il est vraiment aveugle, et bien, je préfère confier la mission de contrôle un contrôleur borgne et imparfait (politque que mon vote pourra sanctionner), à un contrôleur aveugle (économique, que mon vote ne pourra pas sanctionner).
Je crois que tu mélanges tout. La question n'est pas ici la "mission de contrôle" mais la prise de décision. Si tu le permets, raisonnons à partir d'un exemple. Supposons que dans une collectivité de vie j'aie à décider lequel des individus doit faire la vaisselle chaque jour. Je te propose deux méthodes:
1/ un "mécanisme" de rotation, chacun faisant la vaisselle à son tour.
2/ un "contrôleur politique", élu par les membres de la collectivité et révocable par eux.
Lequel des deux te paraît préférable ?
Il est évident que le "mécanisme" (aveugle) garantit la distribution équitable de la corvée. Le second, par contre... imaginons que la collectivité soit constituée d'une majorité de gens de même origine, alors que la minorité est constitué de gens d'origines différentes. Le risque que se forme une coalition de la majorité pour élire un "contrôleur" en échange de sa promesse d'attribuer la corvée seulement aux membres de la minorité est assez évident...
Maintenant, si l'on se pose la question de la fixation des prix et de l'allocation des ressources, on s'aperçoit qu'un marché "pur et parfait" aboutit à l'allocation optimale des ressources et des prix. Le problème est que le marché "pur et parfait" n'existe pas dans la réalité. Selon les domaines, on peut construire des marchés qui s'éloignent plus ou moins de celui-ci. Et certains s'éloignent tellement qu'ils finissent par être moins efficients que le "contrôleur politique" élu. Mais dans d'autres cas, on observe qu'on arrive à construire des marchés très efficients, beaucoup plus en tout cas que ton "contrôleur politique".
D'ailleurs, essaye de te mettre dans la peau du "contrôleur élu". Imagine que c'est à toi de fixer le prix des carburants, par exemple: si tu le fixes trop haut, tu réduiras la capacité des gens à se déplacer. Si tu le fixes trop bas, les pétroliers décideront qu'il n'est pas rentable de raffiner et tu produis la pénurie. Comment ferais-tu pour trouver le "bon" niveau ?
L’économie ne devrait pas diriger la société.
C'est un choix. L'économie te dit ou se trouve l'optimum économique. C'est le droit des citoyens de s'éloigner de l'optimum économique pour privilégier un optimum social. Seulement, il faut être conscient que chaque fois qu'on s'éloigne de l'optimum économique, on réduit la quantité de richesse totale disponible à partager. Je peux par exemple décider de rapatrier la production des T-shirts que nous portons de la Chine vers la France pour aider l'emploi. Mais dans ce cas, je sais que je serai obligé de payer mes T-shirts plus chers, et donc j'en achèterai moins. On ne peut pas tout avoir. L'important, c'est que le citoyen fasse ces choix en connaissance de cause.
La Grèce va augmenter sa TVA à 21%..........c'est pas le projet du MODEM ça ? Sans doute que Sarko y pense déjà !
"C’est un choix. L’économie te dit ou se trouve l’optimum économique. C’est le droit des citoyens de s’éloigner de l’optimum économique pour privilégier un optimum social. Seulement, il faut être conscient que chaque fois qu’on s’éloigne de l’optimum économique, on réduit la quantité de richesse totale disponible à partager. Je peux par exemple décider de rapatrier la production des T-shirts que nous portons de la Chine vers la France pour aider l’emploi. Mais dans ce cas, je sais que je serai obligé de payer mes T-shirts plus chers, et donc j’en achèterai moins. On ne peut pas tout avoir. L’important, c’est que le citoyen fasse ces choix en connaissance de cause."
Vous trouvez pas ça mignon tout plein ?... ces petites images d'Épinal de notre ami " Descartes" ? C'est mignon-mignon tout plein non, ces petites contributions de cours élémentaires de première année à l'attention des enfants Afghans sous les bombes, non ? vous ne trouvez pas ? L'économie en première année avec tee-shirt chinois à la clef ? Mignon non ?
Blog de Paul Jorion :
"Il faut pour cela savoir distinguer les ruptures des continuités et si les premières l’emportent sur les secondes, l’époque est au changement radical. Et c’est pourquoi cette capacité à lire l’histoire est moins essentielle quand on est aux premiers temps d’une époque nouvelle que quand, comme aujourd’hui, une époque épuisée touche à sa fin."
Le capitalisme (I) – Les nervures de l’avenir :
http://www.pauljorion.com/blog/
Le capitalisme (I) – Les nervures de l’avenir :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=8740
@marc.malesherbes (#315)
Ce qu’il faut voir, c’est que le clandestin est souvent (et pour cause) non déclaré, (donc non soumis aux conventions collectives), sous-payé, ce qui aggrave considérablement la pression sur les salaires. De plus il lui est trés difficile de se battre pour l’augmentation de son salaire (et pour cause, en cas de conflit, il va se faire ramasser par la police).
Le français est aussi "souvent" non déclaré. D'ailleurs, la majorité des affaires de travail dissimulé (vulgairement appelé "travail au noir") ne concernent pas des travailleurs clandestins, mais des travailleurs tout ce qu'il y a de plus réguliers. Par ailleurs, les récentes grèves de sans-papiers montrent que beaucoup d'entre eux travaillent avec des faux papiers et sont donc régulièrement déclarés et bénéficient de toutes les protections de la loi (y compris de la possibilité de "se battre pour son salaire".
Ceci dit, il est vrai qu’une immigration légale massive pèse également sur les salaires et accroit le chômage. D’ou l’importance de la limiter au maximum, comme l’immigration illégale.
Ok... mais comment dans ce cas rendre acceptable une "régularisation de tous les sans-papiers" ?
"Connaissez-vous Guillaume Sarkozy ? C'est un des frères de Nicolas. C'est aussi le DG d'un groupe d'assurance. Il y a quelques années, Guillaume dirigeait une entreprise de textile. Mais il s'est reconverti dans l'assurance santé et l'assurance retraite. C'est plus rentable. D'autant que Guillaume a des projets pour développer son affaire et il connaît quelqu'un, au sommet de l'Etat, qui veut l'aider à réaliser ses projets."
http://www.rue89.com/2010/03/03/retraites-la-reforme-revee-de-nicolas-et-guillaume-sarkozy-141278
Comme les grecs sont contents maintenant d'avoir élu des socialistes !
Et oui, avec la droite ce serait PIRE !
Alors n'oubliez pas : le raisonnable c'est le vote PS au deuxième tour des régionales, le bonheur c'est savoir se contenter du "moins pire" et des miettes qu'il nous octroie.
VOTEZ PS !
@Pierre L
Pourrais-tu me rappeler le billet de Jean-Luc Mélenchon où tu m'expliquais très sympathiquement comment je pouvais mettre des images comme toi sur le blog. Juste la rubrique que je m'y penche sérieusement cette fois-ci. Merci encore !
La chaîne ARTE a diffusé un documentaire intitulé « Pax Americana »
qui est visible jusqu’au 9 mars 2010.
http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=3080418,scheduleId=3054338.html
C’est remarquable de courage, projetant une nouvelle lumière sur le fameux complexe militaro-industriel, dénoncé par FD Roosevelt et par Eisenhower.
Ne pas regarder avant de se coucher.
A diffuser au maximum.
@carlo (#306)
Un manteau est toujours utile pour se réchauffer, mais il n’est pas toujours utile de se réchauffer. C’est par exemple inutile s’il ne fait pas froid ou si j’ai de la fièvre ou encore si j’ai décidé de m’endurcir. L’utilité est toujours relative et renvoie en dernière analyse à des fins subjectives. Des médicaments conventionnels sont utiles pour guérir, mais ils sont inutiles à un malade qui ne veut pas guérir.
C'est toute la logique de la notion de "produire une utilité" en économie. Le manteau est toujours "utile", mais ne "produit une utilité" que dans certaines circonstances. Par contre, ces circonstances ne sont pas toujours "subjectives": le fait qu'une somme d'argent produit un intérêt est un exemple de production "objective" d'une utilité.
« Un pendule de radiesthésie ne produit jamais une utilité (comme thérapie, s’entend). » Il possède une utilité pour celui qui veut se faire « traiter » de cette façon quoiqu’il n’ait, en effet, aucune utilité thérapeutique.
Exactement comme le voile: il est peut être "utile" pour se cacher, mais il ne produit aucune utilité.
« Maintenant, mon point est que le fait de se soustraire au regard d’autrui n’est pas en soi une utilité suffisante pour que le caractère symbolique de l’objet passe au deuxième plan. » Je ne peux pas vous accorder ce point pour deux raisons:
1) L’utilité de l’acte est sans incidence sur l’utilité de l’objet qui permet de l’accomplir, ainsi que le démontrent les exemples précédents.
2) Se soustraire au regard d’autrui est utile, et même absolument indispensable, pour qui veut respecter une prescription religieuse qui l’exige.
Sur le premier motif, j'avoue ne pas comprendre comment peut-on séparer l'utilité de l'acte et l'utilité de l'objet qui permet de l'accomplir. Ce serait supposer que les objets ont une utilité "en soi" indépendante des actes qu'ils permettent d'accomplir. Or, la définition que vous avez proposé de l'utilité est le fait pour un objet de rendre possible un acte (de "faire quelque chose").
Sur le deuxième motif, une fois encore la question de savoir si c'est utile ou indispensable n'est pas le problème. Même si le voile est "indispensable" pour se cacher, encore faudrait-il que le fait de se cacher produise une utilité suffisante pour qu'on puisse tenir pour négligeable le rôle symbolique de l'objet (comme dans le cas du manteau frappe des insignes nazies).
« Si j’ai l’intention de vous punir, et pour cela je vous ouvre la tête avec une hache, je ne peux pas sérieusement affirmer que je n’avais pas l’intention de vous tuer. » Vous ne pouvez pas dire que vous n’avez pas l’intention de me tuer puisque vous avez l’intention de me punir justement en me tuant
Pas du tout: j'ai l'intention de vous punir en vous faisant mal. En vous mutilant, par exemple. Je peux certes prévoir qu'une mutilation de la tête a toutes les chances de vous être fatale, mais "ce n'est pas mon intention de vous tuer"... Dès lors qu'un acte entraîne des conséquences certaines, on ne peut pas séparer les deux.
« Soyons précis: la question de savoir si j’ai « décidé de le tuer » ou seulement « décidé de toucher son héritage » est justement celle en discussion. La manière dont vous avez repris mon exemple montre d’ailleurs que vous même faites porter la décision sur la conséquence (la mort) et non pas sur l’objectif (toucher l’héritage dans mon exemple, calmer la douleur dans le votre). » Dans votre exemple, la décision porte à la fois sur la fin (hériter) et le moyen (tuer). Or la question en discussion n’est pas celle-là. Elle est de savoir si les conséquences prévisibles d’un acte intentionnel sont elles aussi intentionnelles. Dans mon propre exemple, il y a deux événements distincts dont l’un est la fin de l’acte accompli (soulager la douleur) et l’autre une conséquence prévisible (la mort du malade).
C'est là où l'on n'est pas d'accord. Pour moi, dans les deux cas (l'héritage ou l'euthanasie) la mort est bien le moyen d'atteindre un but. Et dans les deux cas, l'utilisation de ce moyen doit être considéré comme volontaire. Le cas du voile serait un peu différent parce que l'élément symbolique n'est pas à proprement parler un moyen mais un effet secondaire. Mais cela ne change pas, à mon avis, l'analyse: dès lors qu'un effet secondaire est certain (ou hautement prévisible), l'auteur de l'acte principal doit en assumer la responsabilité. C'est du moins le point de vue retenu de manière constante par notre droit.
« Du point de vue de la responsabilité, je dois assumer, oui, la responsabilité de la souffrance de sa veuve » Tout à fait. Nous sommes responsables des conséquences prévisibles de nos actes dès lors qu’il est en notre pouvoir de les empêcher. Que nous ne nous soyons pas abstenus d’agir afin qu’elles ne se réalisent pas ne signifie cependant pas que nous avons agi pour qu’elles se produisent.
On est donc d'accord que la personne qui porte un voile doit assumer la responsabilité des conséquences qui dérivent des éléments symboliques qu'il contient ?
« Je suis contre le mandat impératif, parce que je pense que le mécanisme de délégation est essentiel au dégagement de l’intérêt général par rapport aux intérêts particuliers » La délégation ne me paraît pas constituer une garantie.
Je n'ai pas dit que c'en était une. C'est pour moi un élément nécessaire, mais pas suffisant.
Absolument. Il n’en demeure pas moins que le principe selon lequel le peuple est dessaisi de sa souveraineté hors période électorale n’est pas satisfaisant. Le référendum d’initiative populaire est une façon de remédier, certes en partie seulement, à ce problème.
Je ne suis pas d'accord avec l'idée que la délégation "à temps fixe" implique un "dessaisissement de la souveraineté" pendant le temps du mandat. Le peuple conserve des moyens importants pour peser sur les décisions: le droit de pétition, de manifestation, de grève. L'expérience française a d'ailleurs bien montré que la délégation électorale reste une délégation "sous surveillance", et que lorsque le peuple n'est pas satisfait de la manière dont les affaires publiques sont conduites, il a les moyens de le faire savoir.
Par contre, je suis totalement opposé au référendum d'initiative populaire, et en général à tout référendum qui porterait sur des sujets autres que les questions constitutionnelles (principes constitutionnels, fonctionnement des pouvoirs publics). D'une part parce que l'intromission permanente du souverain dans le processus normatif détruit la notion même de hiérarchie des normes, et d'autre part parce qu'elle consacrerait la primauté de la coalition des intérêts particuliers sur l'intérêt général.
A trop vouloir presser les grecs, ils vont sortir de la zone euro.
A trop vouloir presser les portugais, ils vont sortir de la zone euro.
A trop vouloir presser les espagnols, ils vont sortir de la zone euro.
A trop vouloir presser les français (Aprés 2012) ils vont sortir de la zone euro.
Alors l'Euro=Mark, et BCE=Bundesbank.
On les laissera tout seul et on créera une nouvelle monnaie, calée sur le dollar voire moindre comme en 2000.
Résultat: L'Allemagne coule devenue trop chere...
Alors Merkel?
Consequence de la démonstration: Sarkozy n'est qu'un nul sans aucun pouvoir, aux ordres d'Obama et de Merkel (L'Allemagne est un pays vaincu sous domination US depuis 1945) et cire pompe de Brown (GB, ruinée et soutenue par la City/Wall-Street, militairement sous domination US depuis les années 60). Comme Berlusconi: Un guignolo.(Italie, vaincue en 1945, sous domination US, manipulée par les "stay behind" de la CIA)
Français, vous avez élu un charlatan formé par le Department Of Defense US dans sa jeunesse.
Le virer en 2012 est un acte de patriotisme.
@Descartes (278):
Comme je n'ai que très peu de temps disponible, je répond très rapidement : je parle bien évidemment d'actifs comptables et non de la fiction que sont les actifs boursiers... Si tu ne comprends pas de quoi je parle, il existe d'excellents manuels de comptabilité sur le net et le site de référence en la matière est la DGI.
Tout de même une bonne nouvelle dans ce monde de brutes :
"La libéralisation des armes à feu bientôt étendue à tout le territoire américain".... cherchez l'erreur avec déjà 200 millions d'armes à feu en circulation aux USA ".......
C'est l'avis de Neuf " Sages ".... Quelle sagesse !
Y'a pas à dire. Ils sont trop fort ces américains pour régler la crise économique qui ravage leur pays.On change
pas une recette qui fait de l'effet sur les campus américain... 30 000 morts par armes à feu chaque année ne leur suffisent pas. Ils en veulent encore plus ! Ce n'est plus de la statistique, c'est une guerre civile !
Oui, qui ne dit pas son nom.
C'est le grand nettoyage de printemps. On va encore plus " libéraliser " le meurtre et les tueries collectives. Qui a dit que la révolution américaine était bien plus supérieure à la révolution Française ? M.Alexandre Adler ? BHL ?
M. Alain Gérard Slama ? Alors que nous avions - nous les Français - aboli l'esclavage, les Américains en faisait une institution mais cela n'a pas empêché M.Furet de dénigrer la nôtre pour mieux vanter l'américaine. Et ne voilà t- y pas qu'aujourd'hui on nous en vante encore le modèle et les grands mérites insoupçonnés, bien supérieurs au modèle " Européen ", beaucoup trop encore " Humaniste et Social " et pas assez " Realistic "........
Ni assez précaire comme " la vie " (plutôt la mort !) comme nous le susurre la Madame Parisot en pays de France, bien planquée derrière ses grilles et ses caméras de surveillance dans sa forteresse blindée en haut sur la colline. Elle va pouvoir contempler les massacres collectifs " aux States " - Grâce aux " Neuf Sages" (Les neuf portes du royaume des ombres ?) cela ne devrait plus trop tarder. En mondiovision sur une télé " High tech ".
La libéralisation des armes à feu bientôt étendue à tout le territoire américain:
http://www.20minutes.fr/article/388726/Monde-La-liberalisation-des-armes-a-feu-bientot-etendue-a-tout-le-territoire-americain.php
Bowling for Columbine :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bowling_for_Columbine
Le 25 février, le Sénat a définitivement adopté la loi promulguant l’obligation d’installer des détecteurs de fumées dans tous les lieux d’habitations. En jeu, quelques 800 vies par an.
Enfummage avec les détecteurs de fumée
claude PG35
Les socialos sont plus efficaces en Wallonie.
Cette loi est passée depuis plusieurs années, mais c'est au propriétaire qu'incombent les frais.
@ Descartes (334)
sur l'immigration
je ne comprend pas vos remarques, car j'ai bien insisté sur la nécessité de lutter contre le travail au noir qui
effectivement tire les salaires vers le bas, qui que ce soit qui effectue le travail au noir, français, immigré légal,
immigré illégal.
Si c'est des remarques uniquement pour "meubler", alors ok.
L'essentiel me paraît être votre accord implicite (1) sur le fait que la police, si elle en a l'objectif et les moyens,
peut parfaitement diminuer de façon très importante l'immigration illégale, et qu'a partir de là mes propositions sont
réalistes, si on veut les appliquer.
(1) vous n'avez fait aucune objection à mes préconisations d'action de la police.
@ Pierre L (336)
tout à fait d'accord pour voter PS au deuxième tour (parce que c'est le moindre mal et non parce qu'il sont de gauche, ce qu'ils ne sont pas; comme je voterai Bayrou dans un duel hypothétique Bayrou-Sarkozy)
A une nuance prés: si je vois que, chez moi, le socialiste est sûr de gagner, je m'abstiendrai, pour l'inciter à faire mieux au prochain mandat, et lui signifier mon désaccord avec les orientations du PS
(comme les bureaux de vote ferment chez moi à 20h, j'ai sur internet Belgique et Suisse les premiers sondages sortie des urnes, trés fiables, à partir de 18h30; c'est comme cela que j'ai pu me dispenser de voter S Royal voyant qu'elle était dans les choux, Ouf, cela me faisait vraiment mal au coeur de devoir voter pour elle)
Mauvaise nouvelle pour les islamistes.
A Londres, Muhammad Tahir-ul-Qadri, a lancé une volumineuse fatwa de 600 pages démontrant que " les kamikazes
ne peuvent pas prétendre que leur suicide sont des actes commis par des martyrs qui deviendront des héros de l'oumma [la communauté musulmane], mais au contraire, qu'ils ils deviendront des héros du feu de l'enfer".
"Cette fatwa peut être considérée comme l'argumentaire théologique le plus complet contre le terrorisme islamiste à ce jour, selon la fondation londonienne Quilliam, qui combat l'extrémisme musulman." (Le Monde, 2 avril 2010).
Mais tous les attentats commis le sont-ils par des musulmans ? Les engins automobiles peuvent être téléguidés avec un cadavre à bord. On verra.
@Claude PG35 (#341)
Comme je n’ai que très peu de temps disponible, je répond très rapidement : je parle bien évidemment d’actifs comptables et non de la fiction que sont les actifs boursiers… Si tu ne comprends pas de quoi je parle, il existe d’excellents manuels de comptabilité
Et bien, je ne saurais trop te conseiller de les lire, alors. Parce que justement les "actifs comptables", selon la norme comptable internationale en vigueur (IAS/IFRS), doivent être estimés "à la valeur du marché" dès lors qu'un marché existe. Les éléments financiers des "actifs comptables" sont donc estimés en fonction de leur valeur en bourse... dommage pour ta théorie des "actifs comptables" qui seraient distincts de "la fiction que sont les actifs boursiers"...
sur le net et le site de référence en la matière est la DGI.
Pourrais-tu indiquer l'url exacte de ce "site de référence" ?
http://www.dailymotion.com/video/x589lv_quilapayun-pueblo-unido_music
Bonjour, un peu de musique...Quilapayûn, groupe chilien créé en 1965.
" EL PUEBLO UNIDO JAMAS SERA VENCIDO"
Ce serait bien dans les manifs, les meetings, les grèves..." LE PEUPLE UNI JAMAIS NE SERA VAINCU "...
@marc.malesherbes (#345)
je ne comprend pas vos remarques, car j’ai bien insisté sur la nécessité de lutter contre le travail au noir qui
effectivement tire les salaires vers le bas, qui que ce soit qui effectue le travail au noir, français, immigré légal,
immigré illégal.
Mes remarques visaient à vous signaler que, contrairement à ce que vous semblez croire, le "clandestin" ne se trouve pas vis à vis de son patron en situation plus difficile que beaucoup de français ou d'immigrés en situation régulière. Et que donc votre théorie selon laquelle c'était le patronat qui avait le plus à gagner dans la multiplication des clandestins est peu vraisemblable. Au contraire, le patronat a un intérêt à avoir une offre abondante de travailleurs en situation régulière. Car il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas que le salaire qui compte: faire travailler des clandestins implique pour le patron un risque réel (en plus du risque légal), puisqu'il peut difficilement se retourner contre son employé si celui-ci commet une faute personnelle qui engage la responsabilité de l'entreprise. Si le vigile "clandestin" laisse rentrer les voleurs, si le maçon "clandestin" provoque un dégât des eaux, si le cuisinier "clandestin" provoque une intoxication alimentaire, c'est le patron qui morfle. Et c'est pourquoi le patronat a toujours été favorable à une politique migratoire ouverte. Ce sont au contraire les organisations ouvrières qui ont milité pour les restrictions dans l'immigration.
L’essentiel me paraît être votre accord implicite (1) sur le fait que la police, si elle en a l’objectif et les moyens,
peut parfaitement diminuer de façon très importante l’immigration illégale, et qu’a partir de là mes propositions sont
réalistes, si on veut les appliquer.
Pourtant, il me semblait avoir été clair: avec ta proposition "d'absoudre" l'immigrant clandestin dès lors qu'il réussit à se maintenir sur le territoire 3 mois après l'expiration de son visa, la police n'aura pratiquement aucun moyen dissuasif, sauf à exercer une surveillance sur chaque citoyen susceptible d'héberger un clandestin, ce qui me semble incompatible avec les libertés publiques telles que nous les concevons.
Allez, une autre pour la route... la route des élections prochaines et futures, pour un front de gauche uni et solidaire !
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