12mar 10
Voici les dernières heures avant la trêve du silence qui précède le vote. Nous aurons passé la journée en manifestation à Paris. Hopital public, Education. Le jour est glacé. Les 3 derniers sondages nationaux publiés ce matin sont totalement contradictoires : Sofres dit qu'on baisse (5,5%), OpinionWay qu'on monte (à 7%) et CSA qu'on est stable (6 %). On restera là-dessus pour passer les heures de veille finale… Pour nous cependant c’est davantage qu’une élection régionale que celle-ci. Si le Front de gauche atteint ses objectifs, nous croyons que le futur de notre pays peut être changé. Cette ambition parait démesurée rapportée à un scrutin pour élire des assemblées territoriales. Mais elle dit une vérité qui nous tient lieu de viatique. Nous pensons que le pays va au devant de grands évènements et nous voulons qu’existe une autre voie pour y faire face que celle qui a prévalu jusqu'à ce jour en France et en Europe, a droite et à gauche. Il faut, pour cela, rencontrer avec succès l’avis des électeurs. Ce sera notre feuille de route pour la suite si chargée qui s’annonce.
DES OBJECTIFS PRECIS
Depuis le début de cette campagne nous avons nos objectifs bien clairs écrits au feutre rouge sur nos tablettes. D’abord nous-mêmes : un Parti de Gauche autonome et unitaire partout. C’est fait. Ensuite confirmer le Front de gauche. C’est fait dans dix sept régions sur vingt deux. Enfin élargir l’union de l’autre gauche. C’est fait à peu près partout et spécialement dans trois régions jusqu’au NPA. Quand aux objectifs de l’action ils ont également été fixés sans ambigüité : passer devant le Modem pour casser la tentation centriste du PS, passer devant le Front national pour faire pencher vers la gauche toute la colère populaire. Le bilan de tout cela doit être d’infliger une sévère déculottée à la droite et de commencer à changer réellement la gauche en inscrivant notre Front de gauche dans la crédibilité électorale. Avec l’espoir que cette réussite amène enfin l’autre gauche toute entière à s’unir. Rendez vous dimanche soir.
LA GRECE, MERE DE TOUTE LES BATAILLES
Ces mouvements en Europe, en Grèce, Islande et ailleurs, sont si terriblement annonciateurs de grosses tempêtes. Je m’ébahis de l’indifférence qui, somme toute, les entoure tandis qu‘il ne faudrait scruter que cela. Moi, je tiens qu’il ne faut jamais perdre de vue la thèse de la latino américanisation de la crise. Et plus que jamais, je suis frappé des effets de parallélisme. Je suis chaque jour plus certain de voir venir le bug qui bloquera l’une ou l’autre de ces sociétés. Comme je me suis expliqué de nombreuses fois sur le sujet ici même je n’y reviens pas sinon pour poser ces lignes comme des balises. Quand j’entends le président Sarkozy parler de «pause» dans les réformes je suis partagé entre l’idée qu’il a connaissance du point de tension auquel parvient notre pays et le fait qu’il ait conscience du point où nous sommes rendus sur le vieux continent et spécialement dans les sociétés du sud de l’Europe qui sont les plus explosives. Et comme notre pays foisonne de gens aussi malfaisants que veules, qu’ils soient plein de haine raciale à peine masquée ou de lâche disponibilité à laisser tout piller et partir au gré des mouvements de l’argent, c’est beaucoup de choses concentrées pour nuire. Mais comme il n’y a pas de fatalité à que tout aille mal et de travers, nous pouvons aussi penser que ce sera, dans tout cela autant d’occasions de faire tout aller du côté vers lequel on n’espérait pas qu’il soit possible d’aller il y a peu encore.
UNE OPA SANS OBJET
A Lyon, il y avait davantage de gens que j’en avais vus dans cette même salle en 2005 pour le meeting du non. 2000 facile ! Marie Georges Buffet a laissé tomber son discours écrit. Elle était magistrale. D’une réunion à l’autre nos arguments se resserrent, ils s’homogénéisent. Les mots, les concepts se mettent en partage. Qui a commencé à parler de ceci ou de cela ? Le revoici dans la bouche de l’une ou de l’autre. Pour ne pas avoir d’histoires, il est de bon ton de laisser dire que ce sont les dirigeants communistes qui ont eu l’idée avant tous. Surtout ici où on me dit, sur le plateau de France trois, qu’André Gérin, en colère, renvoie vers moi quand on pose une question sur l’orientation du PCF. Naturellement, ça, pour le coup, c’est une parfaite vue de l’esprit. Pour autant l’inverse n’est pas davantage vrai. Je vois de près que l’alchimie est plus complexe. Une culture partagée se met en mots. Je sais cependant qu’il y a une limite et les communistes ne la franchiront jamais. Ils ne veulent pas de la fusion de leur parti avec le notre, quoi que nous fassions pour cela. Il est donc vain de courrir davantage après cette formule. Au reste les socialistes sont là en meute enragée aboyant à tout moment que je veux faire une «OPA» sur le PCF. Leurs amis et leurs clients, perroquets sans cervelle, relaient cette formule sans se rendre compte qu’elle est empruntée au vocabulaire de la bourse, ce qui signale en soi une façon d’être. Et surtout elle suppose que nous voulions nous «emparer» du PCF ! Quelle idée ! Pourquoi faire ? Le PCF est à lui-même un problème dont ses adhérents ne cessent de discuter. Nous ne nous en mêlerons pas. Nous ne voulons nous emparer de personne. Nous sommes justes à la recherche d’une formule de dynamique qui nous permette de former une nouvelle majorité de gauche. Pour cela nous devons construire une nouvelle majorité à gauche. Le moyen ne peut être de réduire l’autre gauche. Ni même de l’absorber. Nous mêmes qui voulons être un parti creuset nous comprenons parfaitement que toute l’autre gauche ne peut se reconnaître en nous. Pour l’heure dans cette salle lyonnaise, c’est au Front de gauche que le grand nombre s’identifie davantage qu’à n’importe lequel des partis qui le composent même si les appartenances ne manquent pas. En même temps, je vois bien que ce sera une identité politique pour toute une génération.
GENERATION FRONT DE GAUCHE
Tandis qu’elle parle en fin de meeting, Elisa martin, la tête de liste du front de gauche pour la région Rhône Alpes me semble tellement à l’aise ! Dans sa peau, dans son rôle et dans son incarnation du Front de gauche. On ne lui a pas facilité la tache en lui donnant la parole si tard, après tous les nationaux. Elle semble pourtant voler au dessus de la salle et de ses lassitudes. J’observe que les oratrices du Parti de Gauche semblent avoir en commun une façon particulière de danser tout en parlant tandis que les hommes donnent l’impression de vouloir marteler leurs mots. J’ai parlé un peu avec Elisa pendant qu’on préparait nos discours dans la loge qui nous avait été réservée. Elisa est sérieuse. Elle bosse. Je l’ai vu relire ses fiches, enlever, rajouter. C’est une professeure. Ca se voit. Je l’ai toujours connue sérieuse. Je la connais depuis qu’elle a vingt ans. Elle faisait philo à la fac et elle participait à un stage d’été de la gauche socialiste. J’y avais présenté les thèses sur le capitalisme financier transnational. Elle était de mon avis contre les puristes du mouvement qui voyait dans cette analyse un relent de structuralisme aberrant. Là, comme tête de liste régionale, elle vient de franchir une haute marche, dans l’adversité. Car personne ne doit imaginer qu’en Rhône Alpes davantage qu’ailleurs on donne du galon à une femme, jeune de surcroit, naturellement et sans plaies ni bosses. On parle. Je lui dis qu’en Languedoc Roussillon René est prêt s’il faut diriger la région. Il saura quoi faire et par où commencer. Elle me dit : « moi aussi ». Je sais qu’elle ne plaisante pas. Elle ne fait pas la grosse tête non plus. Je suis content. «Le triomphe du disciple est la gloire du maître». Zut ! Je viens de citer un pape. Mais il était français.
REVOL DE NUIT
Il est tard. Très tard. J’appelle René Revol, comme souvent, au delà des heures raisonnables. Mais ce sont les seules ou nous avons le temps d’une respiration. Il me dit qu’il y avait mille personnes à Grabels, la commune dont il est maire pour le meeting de clôture "en famille" qu’il y a organisé. Peut-être sommes nous parvenus à desserrer l’étau de silence et de mépris des importants et de leurs médias grâce a cette incroyable activité. Il y a eu trois cents réunions de notre liste dans la région. En tous cas on ne peut rien se reprocher. Le travail a été mené. A fond. Jusqu’au bout. Dans la discussion il m’apprend une nouvelle qui me laisse pantois. Georges Frèche sera l’invité d’Arlette Chabot, dimanche soir sur le plateau de France 2. Consternant ! Mais tellement parlant ! Comme la gauche va gagner, il faut pourrir cette victoire. La brouiller ! La relativiser. Donc on sort Frèche ! Naturellement Revol n’aura pas le droit à la parole. Ni personne ! Ca, c’est le service public de l’information ! Pour ma part j’ai reçu une invitation à participer à un plateau des « Quatre vérités » de télé matin. Pas avant le premier tour, bien sûr. La semaine entre les deux tours. Sans précision de jour. J’ai donc écrit a la directrice, madame Chabot. « Madame
UNE LISTE POUR SE REPERER
Comme je suis saisi de nombreux courriers qui me demandent comment s’y retrouver dans les listes pour savoir laquelle soutenir par son vote, si l’on veut suivre les consignes de vote du parti de Gauche, je me dois de publier une liste qui permette de savoir quoi faire. Je reconnais sans peine que ce n’est pas idéalement simple. Voici donc les listes soutenues par le Parti de Gauche dans les 21 régions métropolitaines (hors Corse) :
Languedoc Roussillon liste « A Gauche maintenant » conduite par René Revol,
Pays de Loire : liste « Tous ensemble, la gauche vraiment » conduite par Marc Gicquel,
Limousin : liste « Limousin Terre de gauche » conduite par Christian Audoin,
Ile de France : liste « Ensemble pour une Ile de France à gauche » conduite par Pierre Laurent,
Rhône-Alpes : liste « Ensemble pour des régions à gauche » conduite par Elisa Martin,
Provence Alpes Côte d’Azur : liste « Front de Gauche Ensemble » conduite par Jean-Marc Coppola,
Alsace : liste « Ensemble pour une Alsace à gauche » conduite par Jean-Yves Causer,
Haute Normandie : liste « Un nouveau souffle à gauche pour
Nord Pas de Calais : liste « L’humain d’abord » conduite par Alain Bocquet,
Picardie : liste « Ensemble pour une Picardie à gauche », conduite par Thierry Aury,
Aquitaine : liste « L’union fait l’espoir » conduite par Gérard Boulanger,
Poitou-Charentes : liste « Ensemble pour un Poitou Charentes à gauche » conduite par Gisèle Jean,
Midi-Pyrénées : liste « Ensemble pour Midi-Pyrénées à gauche » conduite par Christian Picquet,
Auvergne : liste « L’humain avant tout » conduite par André Chassaigne,
Centre : liste « Ensemble pour une région à gauche » conduite par Marie-France Beaufils,
Franche-Comté : liste « Ensemble pour une région à gauche » conduite par Evelyne Ternant,
Bretagne : liste « Ensemble pour une Bretagne à gauche » conduite par Gérard Perron,
Lorraine : liste « Front lorrain de Gauche » conduite par Philippe Leclercq.
Basse-Normandie : liste « Unitaire, anticapitaliste, antilibérale et écologiste » conduite par Christine Coulon,
Bourgogne : liste « L’autre gauche en Bourgogne » conduite par Sylvie Faye-Pastor,
Champagne-Ardenne : liste « Tous ensemble à gauche » conduite par Anthony Smith.
Les listes dans les 22 régions selon l’étiquette du Ministère de l’Intérieur sont présentées differemment de ce que vous verrez sur vos bulletins. Donc le décompte des pourcentages qui seront annoncés le soir du résultat sera celui qui correspond à cette nomenclature. Nous serons comptabilisés sur dix huit régions et ce chiffre sera reporté sur les vingt deux, donc minoré. Ne l'oubliez pas en lisant les résultats qui s'afficheront à ce moment sur vos écrans. Donc pour le ministère il y a 18 listes " LCOP (listes du PCF et du Parti de Gauche) ":
- Languedoc Roussillon liste « A Gauche maintenant » conduite par René Revol,
- Pays de Loire : liste « Tous ensemble, la gauche vraiment » conduite par Marc Gicquel,
- Limousin : liste « Limousin Terre de gauche » conduite par Christian Audoin,
- Ile de France : liste « Ensemble pour une Ile de France à gauche » conduite par Pierre Laurent,
- Rhône-Alpes : liste « Ensemble pour des régions à gauche » conduite par Elisa Martin,
- Provence Alpes Côte d’Azur : liste « Front de Gauche Ensemble » conduite par Jean-Marc Coppola,
- Alsace : liste « Ensemble pour une Alsace à gauche » conduite par Jean-Yves Causer,
- Haute Normandie : liste « Un nouveau souffle à gauche pour
- Nord Pas de Calais : liste « L’humain d’abord » conduite par Alain Bocquet,
- Picardie : liste « Ensemble pour une Picardie à gauche », conduite par Thierry Aury,
- Aquitaine : liste « L’union fait l’espoir » conduite par Gérard Boulanger,
- Poitou-Charentes : liste « Ensemble pour un Poitou Charentes à gauche » conduite par Gisèle Jean,
- Midi-Pyrénées : liste « Ensemble pour Midi-Pyrénées à gauche » conduite par Christian Picquet,
- Auvergne : liste « L’humain avant tout » conduite par André Chassaigne,
- Centre : liste « Ensemble pour une région à gauche » conduite par Marie-France Beaufils,
- Franche-Comté : liste « Ensemble pour une région à gauche » conduite par Evelyne Ternant,
- Bretagne : liste « Ensemble pour une Bretagne à gauche » conduite par Gérard Perron,
- Corse : liste du Front de gauche conduite par Dominique Bucchini
- Champagne-Ardenne : liste « Tous ensemble à gauche » conduite par Anthony Smith.
- Lorraine : liste « Front lorrain de Gauche » conduite par Philippe Leclercq.
2 listes LEXG (listes d’extrême gauche) :
- Basse-Normandie : liste « Unitaire, anticapitaliste, antilibérale et écologiste » conduite par Christine Coulon,
- Bourgogne : liste « L’autre gauche en Bourgogne » conduite par Sylvie Faye-Pastor
@ 41 Descartes
L'écrivain chilien Sepulveda, longtemps exilé en Allemagne, a écrit "on est de là où on se sent bien". Et lui, Sepulveda se sentait bien à Hambourg et c'est dans les cafés de Hambourg qu'il a beaucoup écrit. Jean Ferrat lui se sentait bien en Ardèche. Question nationalité, appartenance,... il existe le droit du sol, le droit du sang et aussi et surtout le droit du coeur.
Nucléaire
Rubrique: ce que ne vous dira pas le Pr Nimbus.
6 - @ Pr Descartes dixit :
"Il n’y a pas eu de « décision de prolonger la durée d’utilisation des centrales nucléaires ». Les centrales subissent tous les dix ans une inspection en profondeur, et en fonction des résultats l’Autorité de Sûreté Nucléaire autorise (ou pas) de continuer l’exploitation pour une période qu’elle fixe (en principe pour dix ans), autorisation qu’elle peut assortir de conditions (par exemple, des inspections plus rapprochées de certains composants".
Ceci est absolument faux !
Les centrale sont été programmées sur 30 ans et leur démantèlement devait suivre après cette période.
Seulement vu le coût astronomique de leur démantèlement comme de leur remplacement par des centrales neuves, opération de plus largement sous-provisionné dans les comptes d'EDF, ces messieurs se sont dit qu'ils y mettraient bien une petit rallonge....
Prêt à raconter n'importe quoi pour défendre sa soupe ce type.
J'ai toujours voté PS. Mais c'est fini.
C'est le front de gauche maintenant et j'ai aussi de l'espoir. L'espoir de voir un jour le front de gauche participer à la défaite de la hideuse politique libérale conduite par la droite.
Mille fois merci.
Fred
P.S. Nucléaire
Pr Descartes, ex-Prix Nobel, dixit, en substance: "plus une centrale est ancienne, plus elle est sûre".
Devrait faire un tour dans celle de Fessenheim le gars...
Tu râcles la peinture, elle s'écroule...
@le Prolo du Biolo (45):
D'autant que le coût du démantelement n'est pas uniquement financier... Une petite recherche sur Brenilis vous en apprendra bien plus qu'un Descartes dont la mauvaise foi en matière de nucléaire (comme en bien d'autres domaines dont il est pourtant spécialiste - mais à être spécialiste en tout on finit par n'être plus bon en rien) n'est plus à prouver. Allez, un premier lien pour aiguiser appétit de lecture : Site nucléaire de Brennilis
Une recherche google est également très instructive, le dernier incident en date : février 2010 ! (pour une centrale dont le réacteur est stoppé depuis 1985, c'est cool non ?)
Il faut toujours qu'il ait le dernier mot, ce mec! (Des...cartes)
@ Jean-Luc Mélenchon, merci pour l’hommage à notre Jean Ferrat.
@ marc.malesherbes
Carnet de campagne post 16, vous dites : « Bien d’accord avec vous, malheureusement je n’ai pas entendu JL Mélenchon dans ses interventions publiques (à la TV, à la radio) dire qu’il était pour nationaliser les grands secteurs industriels et financiers. »
Je réponds ceci : Mon objectif n’est pas de faire de la propagande pour le PG, mais d’examiner, pour l’instant, dans le programme de ce parti, tout ce qui est en accord avec mes idées, tout ce qui peut faire programme unitaire pour la gauche de transformation, c'est-à-dire pour le FdG. Dans les déclarations générales du PG, notamment dans son manifeste, je peux affirmer que j’y souscris pour l’essentiel ; mais là encore, il ne s’agit que de déclarations d’intention générale. Pour les détails programmatiques nous verrons plus tard, lorsqu’il s’agira de proposer une nouvelle gouvernance au pays. Néanmoins je voudrai, ici, citer le manifeste du PG au sujet de l’économie :
« Le Parti de gauche défend une politique de relocalisation de la production y compris industrielle. Il s’oppose au libre-échange. (…) Pour le PG, les régions devront aussi contribuer au déploiement d’une économie sociale solidaire et notamment développer des outils permettant aux salariés de reprendre à leur compte l’activité de l’entreprise. (…) S’engager en faveur de la création d’outils économiques volontaristes consacrés à l’intérêt général (banques régionales, fond d’investissement public, participation publique dans certaines entreprises…) ». Alors bien sûr, peut-être que pour vous, cela ne suffit-il pas, pour moi cela n’est pas suffisant, mais cela va dans la bonne direction pour ouvrir une nouvelle voie politique au peuple français. Il faut ajouter que le PG est partisan de la désobéissance civique des régions vis-à-vis de l’Etat et de l’Etat vis-à-vis de l’Europe néolibérale, voici encore un extrait du manifeste : « Lorsque nous refuserons d’appliquer telle ou telle loi, ce sera au nom de l’intérêt général, s’inscrivant dans l’esprit du Conseil National de la Résistance. Ce ne sera pas pour échapper à la loi mais anticiper son changement. En cela, nous sommes fidèles à la constitution jacobine de 1793, qui rappelait le devoir d’insurrection des citoyens et donnait la possibilité à un nombre suffisant de collectivités locales de contester une loi qui leur apparaissait injuste (…) ». A vous de lire le reste, c’est de la même veine républicaine sociale.
Jo- Bernard Poulmarc’h
@ 47 Claude PG35 et 48 dudu87
Pilote de centrale nucléaire ce bonhomme qu'il disait ?
Ca fait souci...
En réalité juste pilote de marketing chez Areva.
Ouf ! !...
En écoutant les politiques, j’ai de plus en plus l’impression qu’ils prennent les internautes pour une sorte de sous-race qui serait en dehors du monde réel. Ils ne seraient pas des citoyens « normaux », et n’auraient donc pas les mêmes droits que les « vrais » citoyens. Quand madame Brunel, dont je parlais plus haut, parle des internautes en disant « Rien ne justifie que l’on cherche à préserver leurs libertés », elle me fait peur, car pour moi, ça signifie« Rien ne justifie que l’on cherche à préserver la liberté des citoyens ». Et c’est justement les problèmes actuels : Avec la Loppsi et la vidéo-surveillance (et non le terme novlangue « vidéo-protection » du gouvernement), on arrive à une restriction drastique des libertés fondamentales sous le couvert d’une (fausse) augmentation de la sécurité.
Avons-nous tous le même Internet ?
Bien sûr officiellement le PCF est parti avec le PS en Bourgogne ; donc le Front de Gauche n'apparaît pas dans notr erégion. La réalité est assez différente : la liste de l'Autre Gauche en Bourgogne regroupe bien toute l'autre gauche puisqu'une grande partie des communistes de Bourgogne est avec le PG, le NPA et la FASE après que la base ait refusé de suivre la décision prise par la "direction régionale" du PCF. Ainsi il y a plus de candidats communistes sur la liste unitaire que sur celle du PS et plus de militants pour la soutenir. Le PS a dû se passer complètement du soutien communiste pour sa campagne. Les militants étaient soit avec l'Autre Gauche soit les bras croisés. C'est un bel exemple des mouvements de fond qui se passent sur le terrain dans le sens de la recomposition d'une vraie gauche. Bien sûr cela rend encore plus compliqués les classements du ministère de l'intérieur... au point que même le PG et Jean-Luc Mélenchon n'ont semble-t-il pas remarqué ce cas de figure qui n'a jamais été commenté nationalement.
@ Jean-Luc Mélenchon, merci pour l’hommage à notre Jean Ferrat.
@ marc.malesherbes
Carnet de campagne post 16, vous dites : « Bien d’accord avec vous, malheureusement je n’ai pas entendu JL Mélenchon dans ses interventions publiques (à la TV, à la radio) dire qu’il était pour nationaliser les grands secteurs industriels et financiers. »
Je réponds ceci : Mon objectif n’est pas de faire de la propagande pour le PG, mais d’examiner, pour l’instant, dans le programme de ce parti, tout ce qui est en accord avec mes idées, tout ce qui peut faire programme unitaire pour la gauche de transformation, c'est-à-dire pour le FdG. Dans les déclarations générales du PG, notamment dans son manifeste, je peux affirmer que j’y souscris pour l’essentiel ; mais là encore, il ne s’agit que de déclarations d’intention générale. Pour les détails programmatiques nous verrons plus tard, lorsqu’il s’agira de proposer une nouvelle gouvernance au pays. Néanmoins je voudrai, ici, citer le manifeste du PG au sujet de l’économie :
« Le Parti de gauche défend une politique de relocalisation de la production y compris industrielle. Il s’oppose au libre-échange. (…) Pour le PG, les régions devront aussi contribuer au déploiement d’une économie sociale solidaire et notamment développer des outils permettant aux salariés de reprendre à leur compte l’activité de l’entreprise. (…) S’engager en faveur de la création d’outils économiques volontaristes consacrés à l’intérêt général (banques régionales, fond d’investissement public, participation publique dans certaines entreprises…) ». Alors bien sûr, peut-être que pour vous, cela ne suffit-il pas, pour moi cela n’est pas suffisant, mais cela va dans la bonne direction pour ouvrir une nouvelle voie politique au peuple français. Il faut ajouter que le PG est partisan de la désobéissance civique des régions vis-à-vis de l’Etat et de l’Etat vis-à-vis de l’Europe néolibérale, voici encore un extrait du manifeste : « Lorsque nous refuserons d’appliquer telle ou telle loi, ce sera au nom de l’intérêt général, s’inscrivant dans l’esprit du Conseil National de la Résistance. Ce ne sera pas pour échapper à la loi mais anticiper son changement. En cela, nous sommes fidèles à la constitution jacobine de 1793, qui rappelait le devoir d’insurrection des citoyens et donnait la possibilité à un nombre suffisant de collectivités locales de contester une loi qui leur apparaissait injuste (…) ». A vous de lire le reste, c’est de la même veine républicaine sociale.
Jo- Bernard Poulmarc’h.
ma réponse d'hier à Descartes n'a pas été publiée, c'est génant.
(Dis-moi qui sont tes alliés je te dirai qui tu es...)
Juillet 2008 : Projet d’inauguration d'une "Esplanade Ben Gourion" à Paris. Projet adopté à l'unanimité, Parti Communiste inclus.
C'était passé inaperçu à l'époque. Mais voilà que l'inauguration approche et qu'elle se retrouve sous les feux médiatiques (elle aura lieu en présence de Shimon Pérés...) en même temps que des élections... Ni une ni deux ce même PC qui a approuvé publie (discrètement) un communiqué (à l'usage des sites pro-palestiniens) dans lequel, sans complexe, il déclare désapprouver, condamner, ose même trouver ça inacceptable et affirme son opposition à cette initiative... qu'il a votée !
C'est pas le PCF mais le PFC (Parti Faux Cul)
J'ai l'impression que le Front de gauche est comme ce fameux papillon qui dans le Pacifique en battant des ailes procure une tempete Xinthia aux antipodes.
Une bonne tempète sur UMP+PS ne ferait pas de mal!
Une nonne alliance contre cette pensée unique qui parlemente dans les cercles privés de "Le Siècle" ou du Bildelberg, serait un véritable renouveau.
Tout mes voeux.
"Une nonne alliance" ?
On va tenté de se la vivre moins religieuse et plus raisonnée, mais dans le fond je suis d'accord avec toi :
Les croyants monétaires à schlagues, c'est le camp d'en face, celui avec les barbelés.
Il va falloir décoloniser les esprits, ouvrir l'histoire, en chasser définitivement toutes les puanteurs, en saisir les joies diamantaires et reprendre la marche.
@ 5 GeoTrouvetout (Campagne de Lyon Paris – ligne d’arrivée!)
Eh bien je me suis perdue dans le marathon électoral (que j’ai suivi en différé) et j’ai attrapé le mal des transports…
@ 52 Carlo (champagne Rodez Carcassonne)
Le ton dont vous usez pour me répondre montre à quel point cette discussion vous irrite. Je ne vois donc pas pourquoi vous vous obstinez à poursuivre cet échange.
Pour ma part, j’estime que la possibilité d’une discussion purement intellectuelle est conditionnée par le respect d’un certain nombre de règles auxquelles vous refusez de vous soumettre.
C’est en effet irritant d’avoir une discussion avec quelqu’un qui ne répond jamais aux arguments qui dérangent. Je n’ai donc pas à me soumettre à vos règles, à savoir discuter dans l’abstrait, sur des sujets sans rapport avec le point de départ de la discussion, technique qui permet de faire diversion.
“Discussion purement intellectuelle” ? Parce qu’une discussion n’est pas du domaine de l’intellect ?
Je vous laisse donc à vos “discussions purement ou hautement intellectuelles” avec les grands intellectuels de gauche !
@ 34 Pierrre L (Carnet de campagne Orly Rodez)
Et Mélenchon qui a largué les amarres avec le PS (parce qu’il ne pouvait sans doute pas espérer un avenir brillant) et qui veut pourtant une alliance de la Gauche au deuxième tour des élections régionales ! Pourquoi Mélenchon et la Gauche n’ont pas suivi S. Royal quand elle a voulu rassembler les partis d’opposition pour former un contre-pouvoir efficace, crédible face au pouvoir qui venait d’être élu ?
Quand je vois comment toute la Gauche s’est comporté depuis 2007, quand j’entends ses discours et prises de position sur certains sujets ces derniers mois, je me dis que c’est sans doute une chance finalement que ce soit Sarkozy qui ait été élu !
@ 14 - Carol Deby (Carnet de champagne Orly-Rodez)
J’ai fait six ans de « coopération » en Algérie, de 64 à fin 69, et je suis revenu avec l’impression d’avoir apporté un savoir-faire qui est revenu avec moi. Je prône maintenant l’octroi de bourses pour former des gens en Europe, pour leur donner une base théorique solide leur permettant d’adapter leur nouveau savoir-faire aux moyens locaux.
Pourquoi ne prônez-vous pas le développement du système éducatif des pays moins développés, (d’ailleurs n’ont-ils pas des universités en Algérie ?) au lieu de prôner l’octroi de bourses pour former des étrangers en Europe pendant que de nombreux Européens ne peuvent se former faute de moyens financiers et de parents suffisamment éduqués pour les accompagner dans leurs études ? Par ailleurs, combien de ces étudiants étrangers vont travailler pour financer leur séjour à l’étranger et donc mettre un peu plus le marché de l’emploi européen sous tension ?
En outre, combien de ces étrangers formés repartent vers leur pays respectif, à quelle classe sociale appartiennent-ils et dans quelle mesure ce savoir technologique, médical ou autre va servir quand Ieur pays ne possède pas la technologie et les infrastructures des pays occidentaux ? Le savoir des Occidentaux est-il adapté à celui des pays d’autres continents ?
@ 10 Annie (Campagne Rodez Carcassonne)
Tous les pays européens ne partagent pas l’esprit laique de la France (enfin plus exactement d’une partie de la France), alors pourquoi leur imposer votre vision de la société ? Je crains que vous ne voyez l’Europe à l’image de la France. Où est donc aussi cette tolérance tant prêchée par les militants de la Gauche sur ce site Jean-Luc Mélenchon.com ? Et la politique de diversité prônée notamment par la Gauche et la Droite françaises ne devrait-elle pas s’appliquer au Parlement européen par hasard ?
Quant à la souveraineté : je fais une différence entre souveraineté nationale et souveraineté d’un peuple.
Par ailleurs, JL Mélenchon c’est le même eurodéputé qui s’insurgeait parce que le nouveau Parlement tenait sa 1ère session le 14 juillet, fête nationale française. Pourquoi le Parlement aurait-il dû tenir compte de la fête nationale d’un seul pays parmi les 27 de l’UE ?
La messe au PE est-elle un évènement plus grave que “l’enseignement du fait religieux” à l’école des messieurs de la gauche, Lang et Debray (année 2002) ? Comme si cela ne faisait déjà pas partie de l’enseignement de l’histoire, de la littérature et de la philosophie, et que les programmes scolaires n’étaient pas suffisamment riches ? C’est aussi un autre homme politique de gauche (Kouchner) qui a décidé que le religieux serait aussi intégrer à la diplomatie.
@ 55/58 Julie (sur une étape de campagne mais je ne sais plus laquelle !)
[il me semble que Jean-Luc Mélenchon en tant que sénateur comme en tant que eurodéputé est et était contre le traite de lisbonne dans son ensemble, des protocoles particulières, y en a des tonnes, pourquoi faudrait-il dénoncer un en particulier si on refuse la totalité?
t’as déjà été plus inspiré….]
Dénoncer le Traité de Lisbonne n’était pas dénoncer le protocole irlandais qui lui était joint !
Non, il n’y a pas des tonnes de protocoles, tous les pays de l’UE n’ont pas exigé de dérogations (seulement l’Irlande, la Pologne, le RU et Rep. Tchèque) et l’Irlande a été le seul pays à ratifier par un second referendum ce dernier Traité. Dénoncer le protocole irlandais était un moyen de stopper le Traité.
Oui l’eurodéputé Mélenchon et ses collègues auraient dû dénoncer ce protocole pour les raisons que j’ai citées et aussi par respect pour ces femmes qui participent au paiement des salaires élevés de ces europarlementaires dont certains sont plus préoccupés de politique et élections à l’échelle nationale.
Oui, encore une fois ce protocole était à dénoncer parce qu’ il préserve l’interdiction de l’avortement et de ce fait constitue une violation des droits fondamentaux des femmes européennes et étrangères travaillant en Irlande ?
Ce protocole irlandais attaché au Traité de Lisbonne est une violation du droit fondamental de ces femmes de recevoir un traitement médical ou chirurgical y compris l’avortement en Irlande, pays où elles travaillent et paient une assurance médicale, des cotisations sociales, impôts sur le revenu et taxes locales.
Ces femmes ne bénéficient pas en effet du même droit à l’avortement que les femmes vivant dans d’autres pays européens (y compris les Irlandaises expatriées). Ces femmes européennes et étrangères vivant en Irlande n’ont pas toutes la possibilité de subir un avortement à l’étranger pour des raisons financières ou parce qu’elles ne bénéficient pas d’un visa.
Je rajoute aussi que lorsqu’elles subissent un avortement dans un autre pays européen, elles augmentent la pression sur les services de santé financés par les nationaux, services de santé déjà mal en point, sans parler du coût pour les services de traduction ou interprétariat.
Votre second commentaire :
[p.56]
carrément abjecte:
« Pour moi, cela démontre d’une part que l’ingérence internationale de citoyens, organisations et gouvernements qui ne vivent pas un conflit peut être nuisible, et d’autre part qu’il y a un curieux paradoxe à vouloir défendre les Palestiniens colonisés contre finalement un peuple d’ex-immigrés, les Israeliens et en même temps refuser de voir l’immigration massive dans certains pays d’Europe comme une colonisation. Les immigrés de confession juive n’étaient pas armés… »
quel plaisir de se promener toujours sur ces mêmes terrains boueux!]
Encore faudrait-il définir ce qui est abject et en quoi cela est abject. C’est tout ce que vous êtes capable de faire comme analyse ? et… recopier des infos AFP sur le Honduras sans lien avec le texte du blog ou un commentaire de blogueur et surtout sans commentaire personnel !
Quel enrichissement me procure le survol des commentaires d’une militante ou sympathisante de gauche comme vous !
Voila... Du bout du monde le tumulte de la politique est comme un cyclone lointain. L'alerte est donnée mais les effets ne se font pas sentir immédiatement...
Continue Jean-luc, La méthode du débat argumenté met les autres dans le vent...
Je suis déçu de la volonté de M Mélenchon de faire alliance avec le NPA.
Beaucoup d'anciens électeurs de la LCR ne se reconnaissent plus dans M Besancenot (cf action directe) et voient en Le parti de gauche la seule piste crédible et respectable; encore faudrait-il que celui ci prenne ses distances avec ceux qui ne condamnent pas clairement l'action politique fondée sur l'assassinat.