13mar 10


205 commentaires à “De plaines en forêts…”
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  1. marj dit :

    "Les textes et musiques de Ferrat appartiennent au patrimoine culturel de la France pas à la politique"

    C'est un peu plus compliqué, Ferrat a toujours mélé sa création artistique à son engagement "je ne chante pas pour passer le temps "...ou alors vous n'avez pas compris les paroles de ses chansons. Dans sa vie, il s'est également engagé puisqu'il a été conseiller municipal et candidat à plusieurs reprises puis il a toujours fait savoir clairement qui il soutenait (j'ai d'ailleurs pas tjs été d'accord notamment lors de la dernière présidentielle ou il a soutenu Bové)...mais bon, maintenant qu'il est mort tout le monde est libre de dire n'importe quoi !
    Certains veulent minimiser cet engagement parce qu'il a toujours dérangé et continue à le faire, la preuve ! Tant mieux c'est le propre des artistes !

  2. toto dit :

    Hommage du vice à la vertu.

    Sarko tel qu'en lui-même termine son communiqué de presse en hommage à Jean Ferrat par cette phrase: "Farouchement attaché à sa liberté et son indépendance, il a toute sa vie pensé et vécu son art comme un artisanat, privilégiant constamment l'authenticité et l'excellence à la facilité consumériste des standards commerciaux.
    S'il y en a un qui est le digne représentant du consumérisme c'est bien Sarkozy et il se tire ainsi une balle dans le pied!

    Toute l'humanité de Jean Ferrat dans le dessin d'Ernest Pignon Ernest qui vaut tous les discours: http://img176.imageshack.us/img176/2228/ferrat2je9.jpg

  3. anna dit :

    @146 le Prolo du Biolo

    Moi non plus je ne prétends pas pouvoir faire des statistiques sur les raisons des abstentionnistes. Ce que j'ai dit c'est que pour un certain nombre d'entre eux (mais je ne sais pas quelle peut être leur proportion) ils ne sont pas d'accord avec ta phrase
    "- Aussi parce-que quand on est politisé et qu’on sait analyser la situation en termes de choix et de stratégie politiques, il me paraît difficile de s’abstenir juste parce-qu’on n’a pas trouvé 100% de ses revendications citées (ici le problème des euro-régions) dans les projets des listes de gauche présentes.
    Ce sujet est important, mais ne justifie pas à lui seul un rejet".

    Hier soir Jean Luc a dit, comme d'habitude, la chose la plus valable de la soirée quand il a parlé d'insurrection civique. Il reconnaissait là une vraie raison politique à l'abstention. Ce ne sont pas seulement les euro régions qui sont importantes, c'est toute l'attitude envers l'Europe. Je connais un certain nombre de gens, et j'en fais partie, pour qui ce sujet est très important et justifie à lui seul un rejet. Ne comprends tu pas qu'on puisse avoir envie de s'insurger quand en même temps on entend "ma France", on la voit disparaître partout, même des plaques d'immatriculation de nos voitures, et aucun parti (même le PG) n'émet même timidement l'idée de la faire renaître de ses cendres?

  4. jennifer dit :

    @abendm****alors

    Tu écris "En 2010, PC + PG c’est moins en pourcentage que le PC seul en 2004.Et alors même que l’abstention est plus forte.
    En nombre de voix c’est pire.
    Le « Front de Gauche » 2010 est donc plus faible encore que le chétif PC de 2004…
    C’est une sacrée réussite !"

    Sur ma ville c'est le cas mais je n'en tire pas du tout les mêmes conclusions que toi. En 2004 le PCF (seul) chez nous faisait, oui, plus de voix et moins en pourcentage (tout cela car la participation était plus grande).Donc par rapport à hier, il y a des voix qui ont été perdues et on ne sait pas où elles sont. On peut supposer qu'elles ont été dans l'abstention ou au FN?

    Néanmoins par rapport aux européennes de l'an dernier avec un même taux d'abstention (énorme) le FdG a fait plus de voix et on a même augmenter un peu notre pourcentage: de 7, 22% à 7, 50%. Donc on n'a toujours pas récupérer les voix du PCF perdues depuis 2004 mais on se rapproche petit à petit de ce nombre. C'était la blague hier soir au local du PCF. A ce rythme-là dans 20 ans on aura des scores intéressants.

    Il faut aller au-delà des chiffres pour comprendre. Si le PCF n'avait pas été avec nous, ils n'auraient jamais fait les scores de l'an dernier et d'hier. Ils auraient continué à perdre dans cette chute inéluctable où leur sectarisme les menait. Il faut se rappeler de leur 2, 3 % aux présidentielles!

    Il est aussi évident que les gens qui votent FdG sur notre commune quand on les rencontre dans les tractages ne sont pas des gens qui auraient voté PCF. C'est le cas dans les quartiers plus pavillonnaires ou moins délabrés de notre ville, voire certains voisins avec qui j'ai parlé. Par ailleurs dans un quartier populaire on a fait 12% ce qui est très encourageant car peu de gens se hasardent à aller distribuer là-bas, ce que nous avons fait. Et on fait un travail de fond sur ces cités, en dehors des élections, même si les résultats de ce que nous avons semé ne seront pas perceptibles dans l'immédiat.

    Enfin nous avons recruté de nouvelles personnes au PG, des personnes qui sont très réticentes par rapport au PCF, dans le dernier mois, ce qui montre une ouverture dans des couches différentes que celles du PCF, un autre type de radicalisation.

    En conclusion c'est beaucoup un nouvel électorat et je suis plutôt optimiste. Ce sont de nouvelles idées qui prennent: celles de l'unité, celles des urnes et des luttes. On est devenus la 3ème force de gauche avec les écolo. Et on n'a présenté des candidats que dans 17 régions sur 26. Donc il faut mettre à la hausse nos résultats pour vraiment se faire une idée, car nationalement forcément avec toutes ces régions manquantes ça diminue notre score.

    On a encore 2 ans pour s'impliquer dans les luttes sociales et se faire vraiment connaître. Ce n'est pas évident de s'implanter en particulier dans les luttes quand on est un nouveau parti, quand ce parti vient en gros du PS et que le PS est un parti surtout électoral et ne fait aucun travail d'implantation en continu dans les quartiers, les luttes. C'est sûr que quand on ne découvre les partis que pour les élections, ça ne donne pas confiance en eux. C'est à nous de prouver qu'on est là et qu'on est là au quotidien dans les luttes, pas juste pour récuperer les voix le jour des élections et qu'on reste.

    Il y a donc beaucoup de travail à la base à faire en lien avec nos élus et on a maintenant le dispositif pour le faire. Personnellement je trouve que les militants du PG qui viennent du PS n'ont pas de facilités à faire ce travail à la base. Ils ont la volonté mais peu d'expérience encore. Mais avec la volonté, on y arrive même si parfois on fait des erreurs tactiques.

    C'est pour moi le grand chantier auquel doit s'atteler le PG maintenant. Et pour y rester et le lier aux urnes. Yes we can!

  5. benhamour dit :

    J'avais promis sur ce blog que je le ferrai (car on ne m'a pas cesuré sur ce que j'ai dit).
    Moi qui me suis égaré à voter sarko pour que ça change. La moindre des choses que je pouvais faire pour toi jean, toi LE poète à mon avis, c'était de voter pour le front de gauche. Et enfin, une bonne nouvelle, le front de gauche va exister!

  6. langue-rouge dit :

    L’analyse de RD post 147 est intéressante. Elle montre que là où on peut comparer, le FdG permet de maintenir voir d’augmenter légèrement les scores du PCF en 2004. Je précise que dans le Limousin contrairement à ce que les médias, le ministère de l’intérieur et certains militants du FdG considèrent il ne s’agit pas d’une liste FdG mais d’une alliance FdG-NPA. Le NPA faisant plus de 4% à côté en Auvergne, ça ne m’étonnerait pas que ce soit l’apport du NPA plus une petite dynamique unitaire qui permette le franchissement de la barre des 10%. Sans cette unité cela aurait pu faire 3-4% pour le NPA, 7-8% pour le FdG.

    Maintenant, il s’est passé beaucoup de choses depuis 2004 et il serait plus juste de comparer avec des scores plus récents, les européennes par exemple et là, force est de constater que le FdG se maintient certes (baisse même légèrement en pourcentage) mais n’est pas en mesure (pour l’instant peut-être) de créer une dynamique.
    Le NPA (2.5% en moyenne nationale) a de mauvais résultats mais on s’attendait à pire en interne. J’avancerais trois explications pour ces mauvais résultats : la difficulté à crédibiliser une orientation en positif en particulier par rapport au FdG, une ligne nationale floue résultat d’un équilibre précaire entre les différentes orientations existant en interne et l’affaire Ilham qui nous coûte peut-être 1%.

    Il est trop tôt pour faire des analyses précises mais si je devais faire une analyse très rapide tirée à la fois de mes impressions de campagne et de certaines observations plus générales, je dirais que le FdG a perdu des électeurs au profit du vote utile pour le PS et pour EE mais en a gagné parmi l’électorat petite classe moyenne du NPA (profs, fonctionnaires catégorie B et A…) celui qui est le plus sensible aux arguments de l’unité. Ce qui lui permet de se stabiliser par rapport aux européennes. Par contre le NPA n’a gardé essentiellement que la partie de son électorat très prolo et très jeune (celui qui s’abstient le plus, celui qui est le protestataire et celui qui est le moins stable par ailleurs) perdant une partie de son électorat vers le FdG, une partie avec l’affaire Ilham, et la plus grosse partie selon moi vers l’abstention.
    Maintenant, ça ne m’étonnerait pas qu’aux présidentielles si Besancenot se présente (je ne désespère pas d’une candidature unitaire), il fasse 6-7% devant le ou les candidats FdG (3-4%) ce qui n’empêchera pas derrière le NPA de retomber après les présidentielles dans des scores à 3-4%.
    Pour les mêmes raisons que les présidentielles ne sonnaient pas le glas du PCF en 2007, pour les mêmes raisons que le score de Besancenot entre 2002 et 2007 n’était que de 2.5% aux européennes allié pourtant à LO, pour les mêmes raisons que les discussions internes sur notre stratégie continuent de plus belle au sein du FdG et au sein du NPA, l’espace politique à gauche du PS est loin d’être figé les positions acquises par les uns peuvent être très rapidement perdues au profit des autres et vice-versa.

  7. christophe dit :

    Gros mal de tête ce matin, un FN toujours au dessus de 10 %, l'arrogance des umpistes sur les plateaux télé, La France de Ferrat n'est pas celle d'une majorité de Français.
    Le printemps arrive, moi je reste au coeur de l'hiver.
    Quel travail à accomplir. C'est titanesque.

  8. thomas dit :

    Bonjour à tous,

    J'ai essayé de faire un savant calcul sur nos résultats nationaux d'hier soir et
    je voudrais votre avis sur la pertinence de mon calcul.

    Je compare nos résultats d'hier avec ceux des européennes de juin dernier. Voilà
    ce que j'en conclue :

    44,5 millions de Français sont inscrits sur les listes électorales.
    En juin 2009, 18 millions seulement s'étaient déplacés et nous avions obtenu
    6,47 % des voix, soit 1 164 600 électeurs.
    Hier, ils ont été 20,6 millions a voter, et si nous extrapolons nos 5,88 % sur
    22 régions, cela donne en fait 7,6 %, soit 1 565 600 électeurs.
    Nous avons donc 400 000 nouveaux électeurs par rapport à juin 2009, ce qui est
    plutôt très bien en seulement 9 mois.

    Je crois aussi qu'il ne faut pas oublier l'une des vocations du FdG : faire
    pencher le PS vers sa gauche plutôt que sa droite. Le score du Modem montre que
    c'est en bonne voie, le réservoir de voix étant bel et bien de notre côté. Le PS
    le sait et il va être intéressant de suivre les alliances de l'entre deux tours.
    Ensuite, il me semble que le FdG a surtout un modèle de société autre à
    proposer, et que cette démarche apparaîtra nettement plus lors d'élections
    nationales (Présidentielle, par exemple) que lors d'élections régionales. Les
    électeurs savent qu'on ne remettra pas en cause le système libéral avec les régions, ou alors à la marge.

    Après, il est évident qu'il ne faut pas verser dans le satisfecit non plus. Par les temps qui courent, les antilibéraux devraient faire bien davantage d'adeptes parce que les conditions sont réunies (malheureusement). Il nous reste évidemment beaucoup de travail pour sensibiliser les abstentionnistes. Bref, si le FdG est consolidé (imaginons s'il n'avait fait que 3 ou 4 %), tout reste à faire. Il ne tient qu'à nous de continuer à échanger pour convaincre, partout et tout le temps.

    Que pensez-vous de tout ça ?

    Amitiés,

  9. langue-rouge dit :

    Je viens de me rendre compte d'un truc en regardant les résultats officiels sur le site du ministère de l'intérieur.

    Les 3 listes unitaires NPA-FdG sont comptabilisées comme des listes FdG (http://elections.interieur.gouv.fr/)
    L'appelation officielle pour le ministère de l'intérieur pour les listes FdG c'est LCOP (listes du parti communiste et du parti de gauche).
    Or:
    En LR, la liste unitaire est considérer comme une liste LCOP (http://elections.interieur.gouv.fr/091/091.html)
    Dans le Limousin, la liste unitaire est aussi considérée comme une liste LCOP (http://elections.interieur.gouv.fr/074/074.html)
    En Pays de Loire même chose (http://elections.interieur.gouv.fr/052/052.html)

    Par contre en Champagne-Ardenne avec une liste d'alliance NPA-PG et une tête de liste NPA, c'est comptabilisé DVG (http://elections.interieur.gouv.fr/021/021.html)

    Comment dire ?
    Déjà le NPA fait peu et l'écart entre le FdG et le NPA est conséquent, si en plus le ministère de l'intérieur s'y mette pour accroitre un peu plus cet écart, il y a de quoi être dégouté.

    Je conseillerais donc à ceux du FdG qui estiment être lésés par la façon dont le ministère de l'intérieur comptabilise le FdG de la mettre en veilleuse.

  10. MAX dit :

    la FRANCE et les français n'ont que ce qu'ils meritent !
    assez de tous ces "veaux" qui n'arretent pas de se plaindre des conditions extremement difficiles qu'ils endurent ts les jours,de l'avenir totalement bouche,des conditions de vie atroces et ils ne sont meme pas capables de se bouger le c.. le jour d'election pour au moins essayer de faire changer les choses !
    tous ça m'exaspere et je pense que les categories les plus faibles n'en prennent pas encore assez dans la g..... pour commencer a les faire se bouger un peu !
    comment peut-on voir la FRANCE sombrer ts les jours un peu plus dans la pauvrete,l'injustice,et continuer chez soi a subir...
    ce n'est pas en s'enfouissant la tete ds le sable que ca fera changer les choses....c'est en se battant que ça changera et la premiere arme c'est le bulletin de vote et meme ça certain n'arrive plus a le faire...a desespere !
    desole d'avoir investi ce post dedie a notre ami FERRAT mais j'avais besoin de ce coup de gueule

    salut l'artiste.

  11. guillot dit :

    @lLangue Rouge.

    Le cumul des voix obtenues dans les 3 régions où un accord unitaire a pu avoir lieu entre le NPA le FdG atteint
    172000 (1/6° du total national de ses voix). Il n'y a pas eu de dynamique unitaire en dehors du Limousin (et sans doute aucun élu en PDL, liste non fusionnable, ainsi qu'en LR)

    JL Mélenchon prépare-t-il le terrain pour fusionner dans les régions où c'est possible en déclarant sur le plateau de FR3: "On va se rencontrer, on va faire une liste et on va faire un programme", a-t-il expliqué, reconnaissant qu'"il va falloir pour nous faire un compromis" car le programme sera marqué par "ceux qui ont gagné" ?

    Le Modem est n'est plus un obstacle mais les autres conditions permettant d'appliquer "les éléments essentiels de du programme" (rapport des forces électoral avec le PS notamment) vont-elles passées à la trappe ? En Aquitaine, en défendant le moratoire-et non le retrait-du projet LGV- est aussi une façon de faire un "compromis"

    Dans 2 régions, l'Aquitaine et Midi Pyrénees "Sud Ouest" résume bien les marges de négociation du FdG pour fusionner avec le PS s'il veut bien : " Il est vrai que le Front de gauche, avec à peine plus de 5%, ne devra pas avoir des exigences élevées et qu'il sera assez aisé de les satisfaire".

    Je reviens sur le mauvais score national du NPA (2,5%, un score rappelant celui des législtatives de l'ex LCR) en utilisant les résultats des européennes (niveau d abstention voisin: 53,65 % contre 59%). La crise économique et sociale ouvre manifestement un boulevard électoral aux courants racistes et populistes, ce qui n'est visiblement pas le cas pour les anticapitalistes et le FdG; Le FN (re) mobilise fortement son électorat dans les classes populaires(sans doute il récupère aussi une partie de sa base qui avait voté Sarkozy).

    Le maintien des scores du FdG (par rapport aux européennes s'explique selon moi en grande partie par la sociologie de son électorat et en IDF par l'implantation de ses élus (voir les analyses faites par un institut au moment des Européennes: un électorat plus âgés avec une forte proportion de retraités, plus stable et moins volatile que celui du NPA). Il serait intéressant aussi de connaître l'impact dans l'électorat féminin de l'exploitation médiatique autour de notre candidate Ilham Mousaïd.

    Dans sa politique unitaire, le NPA devra admettre l'existence d'une force politique ayant son orientation propre, diffèrente de la sienne entre le PS et lui. Même si les "compromis" que le FdG va passer avec le PS dans de nombreuses régions hypothèqueront lourdement son autonomie politique réelle en lui faisant jouer le rôle de caution gauche dans la gauche institutionnelle (et non d'aiguillon), nous nous retrouverons tout de même ensemble dans les luttes sociales à venir et dans d'autres occasions.

  12. guillot dit :

    @Langue Rouge.

    Le cumul des voix obtenues dans les 3 régions où un accord unitaire a pu avoir lieu entre le NPA le FdG atteint
    172000 (1/6° du total national de ses voix). Il n'y a pas eu de dynamique unitaire en dehors du Limousin (et sans doute aucun élu en PDL, liste non fusionnable, ainsi qu'en LR)

    JL Mélenchon prépare-t-il le terrain pour fusionner dans les régions où c'est possible en déclarant sur le plateau de FR3: "On va se rencontrer, on va faire une liste et on va faire un programme", a-t-il expliqué, reconnaissant qu'"il va falloir pour nous faire un compromis" car le programme sera marqué par "ceux qui ont gagné" ?

    Le Modem est n'est plus un obstacle mais les autres conditions permettant d'appliquer "les éléments essentiels de du programme" (rapport des forces électoral avec le PS notamment) vont-elles passées à la trappe ? En Aquitaine, en défendant le moratoire-et non le retrait-du projet LGV- est aussi une façon de faire un "compromis"

    Dans 2 régions, l'Aquitaine et Midi Pyrénees "Sud Ouest" résume bien les marges de négociation du FdG pour fusionner avec le PS s'il veut bien : " Il est vrai que le Front de gauche, avec à peine plus de 5%, ne devra pas avoir des exigences élevées et qu'il sera assez aisé de les satisfaire".

    Je reviens sur le mauvais score national du NPA (2,5%, un score rappelant celui des législtatives de l'ex LCR) en utilisant les résultats des européennes (niveau d abstention voisin: 53,65 % contre 59%). La crise économique et sociale ouvre manifestement un boulevard électoral aux courants racistes et populistes, ce qui n'est visiblement pas le cas pour les anticapitalistes et le FdG; Le FN (re) mobilise fortement son électorat dans les classes populaires(sans doute il récupère aussi une partie de sa base qui avait voté Sarkozy).

    Le maintien des scores du FdG (par rapport aux européennes s'explique selon moi en grande partie par la sociologie de son électorat et en IDF par l'implantation de ses élus (voir les analyses faites par un institut au moment des Européennes: un électorat plus âgés avec une forte proportion de retraités, plus stable et moins volatile que celui du NPA). Il serait intéressant aussi de connaître l'impact dans l'électorat féminin de l'exploitation médiatique autour de notre candidate Ilham Mousaïd.

    Dans sa politique unitaire, le NPA devra admettre l'existence d'une force politique ayant son orientation propre, diffèrente de la sienne entre le PS et lui. Même si les "compromis" que le FdG va passer avec le PS dans de nombreuses régions hypothèqueront lourdement son autonomie politique réelle en lui faisant jouer le rôle de caution gauche dans la gauche institutionnelle (et non d'aiguillon), nous nous retrouverons tout de même ensemble dans les luttes sociales à venir et dans d'autres occasions.

  13. kilobug dit :

    Qu'il est triste, cher Jean Ferrat, qu'il ne soit pas venu le temps des cerises, avant qu'on ne te pousse dans le dernier train, comme tu le chantais si joliment. Tu aurais tant mérité de le voir, ce temps des cerises. Mais nous resterons nous aussi fidèle à l'esprit qu'on a vu paraitre avec la Commune. Le Front de Gauche se lève, entre les communistes dont je fais parti et tous les autres, Parti de Gauche, Gauche Unitaire, Alternatifs, qui lui restent fidèle, à cet esprit. Et nous n'abandonnerons pas, jusqu'à ce qu'il vienne, le temps des cerises. Jamais nous ne nous résignerons comme des hommes aigris ni nous ne retournerons notre veste. Ensemble, nous réaliserons ton rêve, mais s'il sera trop tard pour toi.

  14. Cédric Mulet-Marquis dit :

    Avec Jean Ferrat s'en va un artiste engagé en faveur de la gauche de transformation (cette gauche qui veut agir pour changer la vie, et pas seulement protester). Il dénonçait férocement la dérive libérale d'une certaine gauche : dans l'Album "Dans la jungle ou dans le zoo", écoutez "Les Jeunes Imbéciles" et sa conclusion sur les pseudo-révolutionnaires d'hier qui se complaisent à droite aujourd'hui :

    "C'est toujours avec les jeunes imbéciles, qu'on le veuille ou non
    C'est toujours avec les jeunes imbéciles qu'on fait des vieux cons"

  15. colère et espoir dit :

    A Jean,

    Ta France est la notre et tu l'as si bien chantée ; Tu seras toujours cette lumière qui illumine et montre le chemin, sans jamais faillir. Je suis triste à jamais de ton absence et je pleure.
    Tu avais appelé à voter Front de Gauche ; nous continuerons la bataille même si rien n'est gagné et surtout pas en ce lendemain d'élection face au deuxième tour mais là est la raison et il faut convaincre encore et toujours.

    Tu as été "le compagnon de route" du PC, clairvoyant et lucide et hier dans l'émission que Drucker a rediffusée tu disais que l'idée du communisme restait une belle idée - à mettre en oeuvre.

    Merci Jean.

  16. ermler dit :

    @ abenm****alors (145)

    Résumons :
    En 2010, PC + PG c’est moins en pourcentage que le PC seul en 2004.

    RD (147) t'a répondu, chiffre à l'appui, que ton "résumé" était archi-faux !
    Le score du Front de gauche est médiocre. (C'était, hélas, prévisible). Mais ce n'est pas la peine d'en rajouter en racontant n'importe quoi !
    Merde alors...!

  17. carol dit :

    Languedoc-roussillon
    Pour moi dimanche prochain ce sera abstention, pour la 1ère fois de ma vie.

  18. Vincent dit :

    Beaucoup de tristesse... et, systématiquement et depuis toujours, des larmes d'émotion à l'écoute de Ma France. Un peu plus encore peut-être depuis cette funeste nouvelle.
    Un géant qu'on aurait bien revu une dernière fois à la fête de l'Huma...

  19. Inquiet dit :

    A ceux qui trouvent le score du FdG médiocre, je voudrais dire que je me demande bien à quoi vous vous attendiez. Cela aurait été quand même miraculeux qu'il dépasse les 10%. Le score qu'il a fait montre qu'il y a quelque-chose à faire là. Il faut rendre ce parti ou ce "Front" le plus populaire possible (je n'ai pas dit populiste, je vous vois venir) et prendre des voix qui devraient être à nous (si "les gens" s'intéressaient un peu plus à la politique), càd europe-écologie et PS.

    A M. Mélenchon d'affuter son discours et son programme pour gagner des voix. La petite remarque désagréable que j'aurais à lui faire est qu'il ne pourra pas tout miser sur sa gouaille et sa répartie, certes plaisante à entendre en interview, il faudra que les positions qu'il prend paraissent évidentes aux électeurs.

    Haut les cœurs !

  20. Nipontchik dit :

    ARS : Le ministère, inquiet, impose le silence en interdisant une conférence de presse.

    Aujourd’hui, jeudi 11 mars 2010, la CGT organisait à 10 h, une conférence de presse au ministère portant sur la création des ARS.

    Afin de donner la parole des professionnels et des usagers nous avions invité André Grimaldi (mouvement de défense de l’hôpital public), Patrick Pelloux (président de l’association des médecins urgentistes de France), Daniel Le Scornet (appel des appels), Michel Chauvière (sociologue), M. Cesbron (défense hôpitaux de proximité), Joël Henri (spécialiste des questions européennes).

    Il s’agissait d’informer la presse sur les conséquences néfastes pour les usagers et l’organisation du sanitaire, du médico-social et du social de la mise en place des ARS. Nous voulions rompre le silence des médias sur cette question. Et, c’est d’ailleurs à cette fin que les différents participants avaient souhaité intervenir.

    Nous avions prévenu l’administration depuis quelques jours sans que cela n’amène aucune réaction de sa part.

    Or, ce matin, à notre arrivée, nous avons appris que la ministre interdisait la tenue de notre conférence !

    Les vigiles, qui depuis quelques années, surveillent et contrôlent les entrées et sorties, faisaient barrage aux personnes dont le nom était porté sur une liste dressée par l’administration.

    Interdire l’accès aux journalistes et aux personnalités invitées par la CGT, constitue une atteinte scandaleuse au droit syndical et la liberté d’expression et d’information, principes fondamentaux de notre République.

    C’est inadmissible !

    Après maints appels infructueux au cabinet de la ministre et l’entrée nous étant toujours interdite, c’est finalement sur les marches du ministère, debout et dans le froid, que nous avons tenu un point presse !

    En agissant ainsi, le ministère montre sa très grande inquiétude de voir la véritable nature des ARS exposée au grand public.

    Jamais ce ministère n’avait pratiqué de la sorte.
    Jamais une conférence de presse organisée par un syndicat n’avait été interdite.
    Jamais notre ministère n’avait interdit l’accès des personnes qualifiées dans le champ sanitaire et social.
    C’est une régression démocratique considérable que nous n’acceptons pas. Ce serait reculer encore et encore devant la vigueur de l’attaque contre l’hôpital public et les services de l’Etat dans le domaine sanitaire et social.

    Ceux qui pensaient ainsi empêcher les agents de s'exprimer et maintenir les usagers dans l'ignorance se sont trompés. Nous ne nous tairons pas.

    Nous organiserons sans délai une nouvelle conférence de presse.

    <>

  21. Nipontchik dit :

    Les pablistes ont été 1 fois de plus (bip bip)!
    Maintenant il faut (bip bip) les ouiouistes libéraux!
    Et au fait le punching ball préféré de Jean-Luc Mélenchon, Bayrou, il a fait pschiiiiiiiiiitttt; faudra trouver autre chose pour appeler à voter PS au 2nd tour.

  22. Descartes dit :

    @Le prolo du Biolo (#129)

    le scoop du Pr Descartes. « Jean Ferrat anti-soixanthuitard »

    Comme d'habitude, tu falsifies ce que l'autre dit. Je te mets au défi de trouver sous ma plume une telle affirmation. Ce que j'ai dit, c'est que "Ferrat a été brocardé par les soixante-huitardS, et il leur a bien rendu". Ferrat était certainement "anti-soixantehuitardS", ce qui n'est pas la même chose que d'être anti-soixantehuitard...

    le Prolo du Biolo, Soixanthuitard, fier de l’être,

    Eh bien, Ferrat avait vu juste:

    Ce n'était alors que des jeunes imbéciles
    Le poil au menton
    Ce n'étaient alors que des jeunes imbéciles
    Les voilà vieux cons.

  23. PascalL dit :

    Merci Mr Mélenchon et VIVA la France

  24. Nipontchik dit :

    "Pour les mêmes raisons que les présidentielles ne sonnaient pas le glas du PCF en 2007, pour les mêmes raisons que le score de Besancenot entre 2002 et 2007 n’était que de 2.5% aux européennes allié pourtant à LO, pour les mêmes raisons que les discussions internes sur notre stratégie continuent de plus belle au sein du FdG et au sein du NPA, l’espace politique à gauche du PS est loin d’être figé les positions acquises par les uns peuvent être très rapidement perdues au profit des autres et vice-versa." (LR)

    Le PCF a été fondé en 1920, il a des pages glorieuses à son histoire (1936, 1945), il atteint alors 28%; de sa splendeur lui restents des mairies, etc...qui aident quand même à réaliser des scores électoraux en certaines circonstances.
    Le NPA n'a pas tout ça, il a une ligne (et même 1 ancrage idéologique qui n'est plus ce qu'il était) floue, 1 direction qui n'est légitimée ni par les luttes ni par les urnes!
    C'est 1 peu la subprime de la "gauche radicale" française! Ses concurrents PG, LO et POI s'en sont moins pris dans la tronche ces temps ci.
    En bref je n'investirai pas 1 kopeck dans ce projet fumeux (car c'est resté à l'état de projet avec déjà 1 flop au bout de 2 ans d'existence...).

  25. Descartes dit :

    @Le prolo du biolo (#137)

    La cuve des réacteurs d’EDF a été conçue pour résister à 30 ans d’irradiation à pleine puissance, soit environ 40 ans d’exploitation compte tenu des arrêts

    En d'autres termes tu admets toi même que dès le départ l'exploitation était possible pour 40 ans, sans qu'il soit besoin de décider une prolongation... C'est drôle, parce que dans un autre message tu me soutenais dur comme fer que la durée de 30 ans était une durée maximale. Mais bon, on n'est pas à une contradiction près...

    L’acier est (=reste) résistant au-delà d’une certaine température, et (=devient) cassant en deçà. À Fessenheim, cette température dite « de transition ductile-fragile » est de 80°C. Elle est largement atteinte lorsque la centrale fonctionne, mais en cas d’arrêt du réacteur, on est obligé de maintenir la cuve au-delà de 80°C, car en dessous, elle risquerait (aujourd’hui) de se briser.

    La transition ductile-fragile existe dans les cuves neuves aussi. C'est pourquoi lorsqu'on "chauffe" un réacteur à partir de la température ambiante, on règle la pression dans le circuit primaire de manière à ne pas dépasser une certaine pression tant que la température n'est pas supérieure à la température de transition. Dans les Règles Générales d'Exploitation (qui est la "bible" des opérateurs d'une centrale nucléaire) se trouve un diagramme pression-température avec la zone autorisée (la fameuse "chaussette").

    Avec l'exposition aux neutrons, la température de transition fragile-ductile tend à devenir de plus en plus haute. Ce qui rend la "chaussette" de plus en plus étroite. Au delà d'un certain vieillissement, il serait impossible de trouver une trajectoire permettant de chauffer le réacteur sans sortir de la zone permise. Lorsqu'on s'approchera de cette situation, il sera temps d'arrêter l'exploitation. Il y aura alors le choix entre remplacer la cuve ou bien démanteler le réacteur.

    A l'heure actuelle, le consensus des exploitants est qu'il n'est pas économique de remplacer une cuve... mais la chose n'a rien d'impossible. Pendant longtemps on a cru que le remplacement des générateurs de vapeur (le second composant le plus gros après la cuve) ne serait pas rentable, et pourtant on a trouvé une façon de le faire et aujourd'hui c'est pratiquement une question de routine, au point que la plupart des réacteurs français du palier 900 MW ont aujourd'hui des générateurs de vapeur neufs. Pourquoi pas la cuve demain ?

  26. ermler dit :

    Et les trois grands vainqueurs sont :

    1. Le allez tous vous faire f....! 53%
    2 Le vote "utile"./ 30%
    3. le bras d'honneur poujado-xénopobe 11%

    Trois désastres en une élection. Ca fait beaucoup !
    Inutile de stigmatiser les électeurs en les traitants de "veaux", d'incultes sans conscience politique etc.
    Ce désastre reflète l'absence d'alternative politique visible. Le Front de gauche à été incapable de se faire entendre.
    1. Par manque d'unité, par défaut de rassemblement.
    2. Par absence de propositions fortes, inscrites dans un projet politique d'ensemble crédible et à long terme de véritable rupture avec la logique libérale.

    Les prestations et l'éloquence de Mélenchon, ses brillantes démonstrations sur le maintien possible de la retraîte, ne suffisent pas à conquérir un électorat.
    Tant que la gauche radicale (NPA compris) se contentera de défendre les "résultats acquis" (la retraîte, le statut de la poste...) sans jamais s'engager dans une démarche de conquêtes sociales nouvelles, le vote "gauche radicale" restera un vote de protestation.(Protestation affaiblie d'ailleurs par une participation minoritaire, donc impuissante, à des exécutifs largement dominés par le PS).

    En 1972, la gauche, laminée sous de Gaulle, s'était faîte entendre grâce:
    1. Son unité
    2. un programme commun de vraie rupture popularisé par des mesures fortes: Smic à 1000 F, retraîte à 60 ans, 5e semaine de congée payée, nationalisations des banques et des secteurs clés de l'industrie...
    C'est ce double mouvement-là qui a permis la victoire de 81.

    Certes, il y a eu après le retour de bâton et, en 83, la dérive libérale d'un PS devenu le parti dominant de la gauche.
    Qu'on me comprenne bien. Je ne préconise par le retour au "Programme Commun" de l'époque, d'autant que ce programme devra se faire, cette fois, SANS le PS.
    Mais, un vrai programme de gouvernement de rupture, éllaboré par l'ensemble de la gauche anti-libérale (encartée ou non), me paraît indispensable si l'on veut qu'un jour, notre pays se remette à croire en la politique, et que le vote reprenne un vrai sens pour tous ces électeurs qui fuient vers le néant....

    Je vous dis ça avec toute l'humilité d'un simple sympathisant engagé, non d'un militant, encore moins d'un "expert en faisabilité..."
    Je crois en outre, que ce programme, s'il est nécessaire, ne saurait être suffisant...Je crois que les luttes sous toutes ses formes, (et pas seulement pour "sauvegarder les avantages acquis") doivent participer à ce rassemblement. Il y a quelque chose à réinventer dans la lutte sociale, culturelle, politique... Il y a des ponts à créer entre les partis et la majorité du corps social qui n'attend qu'une chose : Sortir de la logique libérale, inégalitaire, a-démocratique dans la quelle on nous plonge depuis 25 ans.
    Comment créer ses ponts ? réinventer un vrai projet politique?
    L'agglomération (qui a d'ailleurs échoué) du potentiel électoral de trois partis, n'y suffira pas.
    Surtout quand on sait que deux de ces partis sont encore plombés par des décennies de pratiques et de vieux "réflexes"....

    Bon, je m'arrête-là, car j'en entends déjà me demander : " Oui mais concrètement, on fait comment ? tu proposes quoi ?"....Et par quoi on commence ?..."
    Ce sont de bonnes questions, je l'admets.

  27. 4 Août dit :

    en IDF:

    UMP=27,76%
    EE+FdG+NPA=26,26%
    PS=25,26%

    On tente la triangulaire ? (Foutu pour foutu, hein !)

  28. Descartes dit :

    @Reykj-on-Thames (#141)

    Les textes et musiques de Ferrat appartiennent au patrimoine culturel de la France pas à la politique,

    L'un n'empêche pas l'autre. Les textes politiques font aussi partie du "patrimoine culturel de la France". "J'accuse" est elle une œuvre qui appartient à la littérature ? Ou plutôt à la politique ?

    c’était un artiste engagé au côté des citoyens ordinaires. Je ne crois pas qu’il ait jamais appartenu au monde de ceux qui font de la politique, il n’a peut-être même jamais été membre d’un parti politique.

    En ce moment ou tout le monde fait d'immenses contorsions pour parler de Ferrat sans jamais mentionner le mot "communiste", il faut remettre les choses à leur place: Ferrat fut, au moins jusqu'aux années 1990, un "compagnon de route" du PCF. Qu'il ait eu ou pas sa carte est une pure question administrative. Par ses chansons, Ferrat ne s'est pas contenté d'etre "engagé au côté des citoyens ordinaires". Il a participé au débat et même commenté dans ces chansons des questions qui étaient en fait des débats internes au PCF ("Le Bilan", "Camarade"). C'est du pur révisionnisme que de faire de Ferrat un gentil poète défenseur des "citoyens ordinaires". Je te rappelle les paroles du "Bilan": "Ah, il nous en ont fait avaler des couleuvres (...)", "Ah, il nous en ont fait applaudir des injures", "Ah, il nous en on fait approuver des massacres", et pour finir, "Au nom de l'idéal qui nous faisait combattre/Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd'hui". Cette utilisation du "nous" est révélatrice: Ferrat a beau ne pas avoir eu sa carte, il se place parmi ceux qui ont "avalé des couleuvres", "approuvé des massacres" et "applaudi des injures", et qui partagent cet "idéal" qui était celui du PCF...

  29. Descartes dit :

    @guillot (#157)

    La crise économique et sociale ouvre manifestement un boulevard électoral aux courants racistes et populistes, ce qui n’est visiblement pas le cas pour les anticapitalistes et le FdG;

    C'est un peu simple de rejeter la faute sur "la crise économique". Ce n'est pas elle qui "ouvre un boulevard électoral aux courants racistes et populistes". C'est l'incapacité de la gauche en général et de la "gauche radicale" en particulier à répondre aux problèmes des gens. La crise ne fait qu'amplifier le sentiment de vulnérabilité de l'électorat populaire. C'est parce que la gauche, et tout particulièrement la "gauche radicale", se désintéresse totalement de leur situation et se montre incapable de proposer quelque chose pour y répondre que cet électorat se tourne vers le FN. Ce n'est pas par hasard si le FN dépasse les 20% dans deux régions traditionnellement ouvrières et populaires (Nord-Pas de Calais, PACA), alors que le FdG fait ses meilleurs scores dans des régions traditionnellement paysannes et rurales (Limousin, Auvergne).

    Aussi longtemps que la gauche continuera sur le "sociétal" et qu'elle se fera le défenseur d'une conception postmoderne et "politiquement correcte" des affaires publiques, elle n'arrivera pas à "mordre" sur l'électorat populaire. C'est cela, le grand enseignement du scrutin...

  30. ermler dit :

    @ Inquiet

    A ceux qui trouvent le score du FdG médiocre, je voudrais dire que je me demande bien à quoi vous vous attendiez.

    Il y a ce qu'on attend et il y a ce qu'on espère.
    Ce que j'espérais après les européennes, ce n'est certainement pas que le FdG se retrouve avec cinq fois moins d'électeurs que le PS !

  31. rosay dit :

    La droite vous ment,
    Le P.S aussi.

    Rosay à +

  32. André Assiétoi dit :

    Dans la réflexion sur l'abstention, il ne faut pas oublier de tenir compte de la part prise par ces journalistes politiques qui méprisent les vraies questions politiques au profit de la politique politicienne. Il n'y a pas qu'Arlette Chabot. Dans le genre fat, méprisant, faux derche, faut pas oublier l'ancien porte-parole du mouvement étudiant de 1986, Jean-Michel Aphatie (RTL et Canal +). Cette outre vaniteuse est incapable de se remettre en cause. Il a toujours raison, sur tout.
    C'est donc Acrimed qui s'en charge ce matin. Avec un vrai travail d'analyse des questionnements du "grand" journalistique.

  33. Descartes dit :

    @ermler (#171)

    Inutile de stigmatiser les électeurs en les traitants de « veaux », d’incultes sans conscience politique etc.
    Ce désastre reflète l’absence d’alternative politique visible.

    Bravo! Tout à fait d'accord, avec une petite divergence: ce n'est pas une "alternative politique visible" qui a manqué, mais une alternative politique crédible. Le déficit n'est pas dans la visibilité, mais dans la crédibilité.

    Le Front de gauche à été incapable de se faire entendre.
    1. Par manque d’unité, par défaut de rassemblement.
    2. Par absence de propositions fortes, inscrites dans un projet politique d’ensemble crédible et à long terme de véritable rupture avec la logique libérale.

    Je pense qu'on peut oublier le premier point. Lorsque la perspective et le programme sont là, la question de l'unité ne se pose pas de la même façon. C'est le deuxième point qui devrait mériter toute l'attention. Maintenant qu'il n'y aura pas d'élection pendant deux ans, ce serait peut-être le moment d'ouvrir le débat et de préparer ce "congrès programmatique" que le PG avait promis puis reporté sine die...

    Tant que la gauche radicale (NPA compris) se contentera de défendre les « résultats acquis » (la retraîte, le statut de la poste…) sans jamais s’engager dans une démarche de conquêtes sociales nouvelles, le vote « gauche radicale » restera un vote de protestation.

    C'est vrai, mais il faut aller au fonds du problème: contrairement au syndicat, dont la finalité est d'arracher le plus possible à un patron qui reste tout de même le maître de son entreprise, un parti politique aspire à conquérir le pouvoir. Il ne peut donc pas se contenter d'une attitude revendicative, que ce soit pour maintenir des acquis ou pour en conquérir d'autres. Un parti politique doit pouvoir proposer une cosmogonie, c'est à dire, une explication du monde et une vision de son évolution. Et c'est cela qui manque cruellement à la gauche radicale, "NPA compris"...

    En 1972, la gauche, laminée sous de Gaulle, s’était faîte entendre grâce:
    1. Son unité
    2. un programme commun de vraie rupture popularisé par des mesures fortes: Smic à 1000 F, retraîte à 60 ans, 5e semaine de congée payée, nationalisations des banques et des secteurs clés de l’industrie …
    C’est ce double mouvement-là qui a permis la victoire de 81.
    Certes, il y a eu après le retour de bâton et, en 83, la dérive libérale d’un PS devenu le parti dominant de la gauche.

    Là, tu réécris curieusement l'histoire...
    D'abord, si la gauche "s'était fait entendre", c'est parce qu'elle bâtissait sur un socle solide. Tant le PS que le PCF avaient fait l'investissement au cours de décennies de travail politique de définir des "cosmogonies". Les deux partis ne se contentaient pas de crier "SMIC a 1000 F" ou "retraite à 60 ans". Ils étaient capables de proposer une analyse de la société et de ses mécanismes. Le programme commun n'est pas seulement un catalogue de mesures, c'est aussi une explication du pourquoi et comment ces mesures doivent être prises. Rien de tel n'existe aujourd'hui, alors que les partis politiques sont devenues des machines au service de leurs "notables".

    C’est ce double mouvement-là qui a permis la victoire de 81.
    Certes, il y a eu après le retour de bâton et, en 83, la dérive libérale d’un PS devenu le parti dominant de la gauche.

    La encore, tu réécris l'histoire. "L'unité" a permis la défaite de 1974. C'est la rupture de l'unité (et donc la garantie donnée par Mitterrand aux classes moyennes qu'il ne serait pas "l'otage du PCF") qui a "permis la victoire de 81". Victoire qui contenait en germe le retour de bâton de 1983, puisque le "programme de vraie rupture" n'était pas adapté à la situation réelle de l'économie.

    Mais, un vrai programme de gouvernement de rupture, élaboré par l’ensemble de la gauche anti-libérale (encartée ou non), me paraît indispensable si l’on veut qu’un jour, notre pays se remette à croire en la politique, et que le vote reprenne un vrai sens pour tous ces électeurs qui fuient vers le néant….

    Il est illusoire de croire que "l'ensemble de la gauche antilibérale encartée ou non" puisse élaborer un programme. Tout simplement parce que l'élaboration suppose qu'on partage une vision de la société, ce qui est très loin d'être le cas au sein de la gauche antilibérale. Quel "vrai programme de rupture" pourrait convenir aux républicains jacobins et aux gauchistes impénitents ?

    Le travail d'élaboration ne peut se faire avec des gens "encartées ou non". C'est quelque chose que seul un parti politique, avec des gens qui s'engagent, peut faire. Mais avant d'élaborer un "programme", il est impératif d'élaborer une une analyse du réel (et quand je dis "analyse", cela veut dire regarder les faits, pas les inventer pour qu'ils rentrent dans une dogmatique). Sans une telle analyse, aucun programme, aussi beau et "de rupture" soit il, ne sera jamais crédible.

  34. RD dit :

    @170, 4 Août

    Mouarf, même si c'était possible, non quand même pas. Je n'aime pas Huchon, encore moins ses prises de positions, mais ça me ferait quand même mal au c.. de donner la région à la droite, à des gens comme Poniatowski ou Santini.

    Déjà que ça fait mal de savoir que le Languedoc-Roussillon va devoir choisir entre Frêche, le FN, et l'UMP... ça me fait aussi mal que les Polonais qui ont à choisir entre la droite dure catho-conservatrice, et la droite libérale...

  35. jean ai marre dit :

    @ 91 Descartes dit :
    "
    "Je pense qu’il laisse bien peu de doutes sur la considération que lui méritaient les « soixante-huitards »…

    @ 100 Pulchérie D, @ 129 Le Prolo du Boilo, Hold-up,, Le " je pense " ne n'engage que notre fossoyeur de mai 68,, il aurait du aller le lui demander !

    La réponse se trouve dans dans la bouche de mon ami G. Brassens : "Le temps n'arrange rien à l'affaire" http://www.dailymotion.com/video/xyhd0_georges-brassens-quand-on-est-con_music

    Pour ce qui est mai 68, il faut arrêter de manipuler l'amalgame entre le mouvement étudiant et le mouvement ouvrier.
    Ou l'on parle de la révolte étudiante, où étaient mêlés les groupuscules gauchistes, anarchistes, ect.., ou on parle du mouvement ouvrier, avec les grandes luttes, la démonstration de la maturité ouvrière, l'occupation des usines, le déploiement d'ingéniosité, la création branche par branche des revendications.
    Il faut être clair.

    Jean Ferrat a soutenu le mouvement ouvrier, et les soixante- huitards, l'on remercié.

    Pour ce qui des centrales nucléaires, il faut dire à notre nimbus, que plusieurs phénomènes physiques et mécaniques sont approchés mais pas parfaitement maitrisés.

    La porosité du bêton, c'est pour cela q'à force de lisser les parois, on est arrivé à amoindrir la résistance.
    Surtout, les pb liés aux dilatations.
    Les différences entre t ° extérieures et intérieures jouent un très grands rôles.
    Mais même sur la même enceinte, il faut prendre en compte les différents paramètres.
    Par exemple, dans la vallée du Rhône pour la fabrication un ouvrage circulaire en béton, nous avons du prendre en considération le mistral. La partie exposée au vent, a une épaisseur supérieure de celle diamétralement opposée.
    Pas à cause de la force du vent, mais à cause de la différence de température extérieure..
    Le calcul - heureusement que des modules existent - sont toujours fait par excès.

    Voila ma modeste contribution.

  36. 4 Août dit :

    leap2020.eu/GEAB N°43 est disponible !

    "L'ensemble de ces tendances est en train de former très rapidement un « cocktail socio-politique explosif » qui conduit directement à des conflits entre composantes de la même entité géopolitique (conflits états fédérés/état fédéral aux Etats-Unis, tensions entre Etat-membres dans l'UE, entre républiques et fédération en Russie, entre provinces et gouvernement central en Chine), entre groupes ethniques (montée des sentiments anti-immigrés un peu partout) et recours au nationalisme national ou régional (23) pour canaliser ces tensions destructrices. L'ensemble se déroulant sur fond de paupérisation des classes moyennes aux Etats-Unis, au Japon et en Europe (en particulier au Royaume-Uni et dans les pays européens et asiatiques (24) où les ménages et les collectivités sont les plus endettées).

    Dans ce contexte, LEAP/E2020 considère que la phase de dislocation géopolitique mondiale va se dérouler selon cinq séquences temporelles, qui sont développées dans ce GEAB N°43, à savoir :... "

    LEAP/E2020

  37. Hold-up dit :

    @Thomas

    "Hier, ils ont été 20,6 millions a voter, et si nous extrapolons nos 5,88 % sur
    22 régions"...

    Non, en fait c'est 17 régions. Il faut recalculer...

  38. marj dit :

    Un peu d'air frais pour remonter le moral à tout le monde, le Front de Gauche recueille 33,59% des suffrages à Antraigues-sur-Volane, le village de Jean Ferrat !

  39. catqantara dit :

    Je pleure aussi, j'ai aussi dédié mon vote d'hier à Jean Ferrat, je suis aussi d'accord pour que cette chanson devienne la chanson du Parti de Gauche. Elle vient me rappeler que la colère seule est mortifère, il faut l'accompagner de la force et de la douceur qui se trouvent dans cette chanson. Je ne l'avais pas entendue depuis 30 ans, je pleure.

  40. abenmerdealors dit :

    @ RD (03h08)

    Merci pour les précisions (même si je suis pas vraiment convaincu : dans les 7 exemples, seuls 3 (et la Corse, hum, c'est vraiment particulier, hein) sont probants, que les 4 autres détruisent, mais passons...) et pour le mal que tu t'es donné à vérifier. Chose que je n'ai pas faite, me contentant de cet article*, qui me semblait correspondre à ce que je ressentais de l'issue de cette élection. Si les chiffres me donnent tort tant mieux. Mais enfin si peu de différence avec 2004 alors que pourtant alliance, c'est consternant, non ? Surtout que depuis y'a quand même eu le referendum 2005 et surtout la trahison de 2008...

    Bref je reste sur mon impression : aucune dynamique, en un mot échec.

    (voir aussi celui-ci, aujourd'hui)

  41. Annie dit :

    Comme j'étais en vadrouille ce week-end, je rends tardivement mes hommages au Poète Ferrat.

  42. Reykj-on-Thames dit :

    @ 178 Descartes

    Je ne vois pas Ferrat comme "un gentil poète" mais pour la plupart des Français il était perçu avant tout comme un artiste avec une forte conscience politique, des idées communistes pas comme un militant ou membre de parti politique. Avoir des amis dans un parti politique et discuter avec eux ne fait pas de quelqu'un un militant politique. C'est à travers ses chansons et en tant que citoyen qu'il a soutenu le PCF, qu'il s'est emporté contre la classe politique et certains évènements. La plupart de ses chansons ne sont pas à connotation politique et celles à forte connotation politique ne sont pas les plus connues du public.

    @ 160 Max

    http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/15/j-irai-voter-lorsque-les-elus-feront-leur-devoir_1319724_1293905.html

    @ 151 Marj

    Ce n'est pas compliqué, chacun a son propre souvenir du répertoire de Ferrat (ou d'autres artistes d'ailleurs), peu importe l'homme qu'il était en privé et que la majorité du public ne connaissait pas ni pour qui il a voté. Je ne me souviens et ne me rappellerai que le chanteur compositeur (Deux enfants au soleil, c'est beau la vie, la montagne, Oural...). Pour moi, il n'appartenait pas au monde de la politique.
    Sur LCI il y a une video où les gens de son village le décrivent comme un citoyen simple et un artiste avant tout.

    @ 148 lou passejaïre

    Chacun a le droit de préférer telles chansons du répertoire de Ferrat, vous n'avez pas à nous imposer votre perception. Ses chansons n'étaient pas un programme politique, et il avait choisi la chanson pas la politique. Il avait choisi une vie discrète pas celle des feux de la rampe du show business et de la politique ! !

  43. Erick dit :

    J'ai pleuré de chaudes larmes sans pouvoir m'arrêter.
    Dans ma famille où le communisme portait et porte encore au travers des génération des moissons d'espérance, la voix de Jean Ferrat n'était pas seulement celle d'un compagnon de route lucide, visionnaire, critique, enthousiaste. Il était la voix qui chantait ces menus constats du quotidien, une voix qui parlait de nous, modestes, ouvriers, fils d'ouvriers, en donnant à cette dimension intime une portée universelle.
    Je me sens orphelin pour la troisième fois. Je ne le connaissais pas personnellement, mais il était aussi proche qu'un ami en chair et en os. Son verbe est et restera notre substance.
    Et maintenant que la déferlante des pleurs se tarit, j'écoute sa poésie, et bien, n'en déplaise, Jean Ferrat était un des plus grands poètes de notre temps, avec une richesse d'écriture qui vaut bien celles de nombreux "poètes officiels".
    Je pense à cette chanson...

    Mon pays était beau
    D'une beauté sauvage
    Et l'homme le cheval et le bois et l'outil
    Vivaient en harmonie
    Jusqu'à ce grand saccage
    Personne ne peut plus simplement vivre ici

    Il pleut sur ce village
    Aux ruelles obscures
    Et rien d'autre ne bouge
    Le silence s'installe au pied de notre lit
    O silence
    Tendre et déchirant violon
    Gaie fanfare
    Recouvre-nous
    Du grand manteau de nuit
    De tes ailes géantes

    Mon pays était beau
    D'une beauté sauvage
    Et l'homme le cheval et le bois et l'outil
    Vivaient en harmonie
    Jusqu'à ce grand saccage
    Personne ne peut plus simplement vivre ici

    Rime et refus de la rime, soutenue par une musique douloureuse. Ses mélodies imposaient sa colère sans qu'il n'ait à pousser sa voix pourtant si puissante.

    "Qui donc est de taille / à pouvoir m'arrêter"... Personne, Jean. PERSONNE.

  44. Erick dit :

    J'associe à Jean Ferrat la perte du grand cinéaste communiste Paul Carpita, qui révolutionna le cinéma français bien avant l'heure avec " Le Rendez-vous des Quais". Un cinéaste censuré, brisé, avant sa re-connaissance vers 70 ans, quand on retrouva son film dont la police lui avait dit qu'elle l'avait détruit.
    Il me disait un jour qu'un film n'était pas un tract, mais la vie.
    Les chansons de Ferrat rejoignent à mon sens son propos. Si ces textes peuvent avoir une franchise politique aussi directe qu'un upercut, d'autres chantent l'amour, le chagrin, le bonheur, la beauté, l'émerveillement, les riens de l'existence qui font tout. Son répertoire si varié nous parlait à l'oreille avec la voix de l'ami. Chacun y trouve une amitié intime qui le rend unique et universel à la fois.
    Quelle influence sur ma vie ! Je suis inconsolable.

  45. marj dit :

    @151Reykj-on-Thames et Descartes

    "Peu importe l’homme qu’il était en privé "...tu retiens sans doute ce qui t'arrange mais justement ses engagements Ferrat ne les a jamais caché à son public, bien au contraire, il les a clamé courageusement dans ses chansons, ses interviews quitte à être souvent censuré (c'est d'ailleurs en grande partie pr ça que public ne connait pas ttes ses chansons), son engagement se confond avec son oeuvre et avec l'homme.Biensûr il a chanté l'amour, son chien Oural ds une trés belle chanson, mais il a aussi chanté la résistance et la lutte, bref il a chanté tout ce qui fait que la vie est belle et vaut la peine d'être vécue...et puis il a mis en pratique ce qu'il chantait et disait et c'est assez rare pour être souligné ! C'était un homme bon, ouvert aux autres, honnête et engagé...chacun est libre d'en prendre ce qu'il veut mais respectons sa mémoire, toute sa mémoire !

  46. Jean-Paul PG13 dit :

    Merci camarade Jean-Luc,

    Effectivement Jean Ferrat et cette France sont bel et bien l'image de notre PG. Faisons de cette chanson l'hymne du parti.

    Merci pour ta magnifique campagne.
    Continuons le combat.

  47. Georges - PG 69 dit :

    Oui de "Ma France" faisons-en notre hymne,
    Jean était le Parrain de Ressources Hummaines, l'association que humblement je présidais ; en 98 il avait donné le feu vert pour collecter de tout médicament, jouets, vêtements pour les Gosse de Cuba, sa photo restera jusqu'à ma fin audessus de mon ordinateur, dessus il avait écrit :
    "Oui, il faut être solidaire de l'Asssociation des Ressources Humaines"
    nom que j'avais choisi comme un coup de pied au cul des licencieurs
    Ce fut des tonnes de médicaments, jouets vêtement puis 4 wagons pleins pour le bateau pour Cuba ; tous ceux qui venaient chez nous reparaient avec la Photo de Jean Ferrat
    Quelle perte " sa chanson et son poème " Tu aurais pu attendre un peu, mon ami, mon frère, mon camarade,,,,,"
    Vendredi chez un imprimeur de tablatures de Guitare je disais pour celle de Jean Ferrat j'irai les photocopier à Antraigues,
    J'ai envie de hurler ma haine à la France de m**** , oui nous l'aiderons celle-là à crever,
    Dans une semaine nous irons nous recueillir sur sa tombe, et pour retrouver l'humilité une fois l'an retourner sur sa Terre.
    Jean Luc merci
    RG

  48. Benhamour dit :

    nous qui sommes en deuil. Si on sortait de l'abattement en plaçant une nouvelle chanson de Jean LE poète, sur le blog de notre plus fort camarade Jean -Luc? Si on rajoutait: "Je ne chante pas pour passer le temps"? Alors et c'est vrai qu'il ne voulait pas que l'on fasse un culte de sa personnalité. Ne l'oublions jamais. Je soutiens le front de gauche des deux mains car il a mis le "clip" de Ma France.
    Vous savez que les communistes d'Argenteuil avaient tellement la classe, que sachant que j'étais un peu faible, ils ne m'ont jamais parlé de Jean. Ni mes parents d'ailleurs. Je ne l'ai connu qu'à l'age de 21 ans.
    Et je ne l'"ai jamais quitté. Je crois que c'est mon meilleur ami, Isabelle Aubret, tu es belle! On est une meme famille.
    Dignité, respect, deuil, et maintenant silence Cyril

  49. FABIEN dit :

    Âgé de 43 ans, mon père et ma mère, communistes humanistes m'ont bercés sur les chansons de Ferrat et sur les valeurs distillées dans ses textes.
    Aujourd'hui, j'ai pleuré, seul, chez moi devant l'écran de ma télévision qui retransmettait les images de la cérémonie car pour moi j'ai perdu un poète, un homme intègre quelqu'un qui aurait pu être a ma table tant il me semblait proche et tant je me reconnait dans ses chansons mais encore plus que cela j'ai le sentiment d'avoir perdu mes parents une seconde fois.
    je continuerai à porter ses chansons et les valeurs politiques auxquelles il croyait et ce entre autre en votant front de gauche


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