17mar 10
A h bon ? Il parait que la gauche vient d’inventer une « nouvelle alliance » et « pense déjà à la présidentielle de 2012 » ! Ca s’appellerait « la gauche diverse ». Je l’ai lu dans le journal. Ce n'est pas une bonne idée. Pendant que ça se faisait j’étais en train de m’abimer les yeux à lire et relire l’interview de Sarkozy dans «le Figaro» de vendredi dernier. Je voulais vérifier l’annonce qui s’y trouve à propos de la TVA sociale. Je dis un mot de chaque.
Les analystes ont eu le temps d’affiner leur travail. On reçoit donc des diagnostics de plus en plus précis sur ce qui s’est passé à l’occasion de ce premier tour des régionales. Jean François Kahn note que ce serait là le plus mauvais résultat de la droite depuis 1958 dans une élection locale. Et que sur la base de ce résultat l’UMP n’aurait que 45 sièges aux élections législatives. Dans ces conditions, le deuxième tour va ouvrir une crise sévère de commandement à droite. On se demande comment elle peut en sortir. En effet il n’y a plus d’arbitrage en vue. Car il n’y a plus d’élection générale d’ici 2012, exception faite de la consultation de la moitié des cantons en 2011. Je mentionne ce fait pour relever tous les indices qui confirment l’état de fragilisation du système politique. D’autant que si je crois ce que je lis dans le « Canard Enchainé », le premier ministre craindrait lui aussi « une situation à la grecque » pour les finances publiques françaises. Je pense qu’ils sont un certain nombre à l’avoir souhaité. C’est la fameuse stratégie du « choc », chère aux ultras libéraux. Car on ne doit pas perdre de vue la responsabilité de ces derniers dans la fabrication du déficit public par l’appauvrissement méthodique de l’Etat. Je crois avoir déjà relevé ici que monsieur Balladur premier ministre a augmenté la dette publique de vingt points. Ses successeurs l’ont accrue encore d’autant. Mais une chose est sure et vérifiée. Dans ce cas, les sociaux démocrates ne savent faire qu’une chose : mettre en musique les diktats de la finance. Ca vaut la peine d’y penser avant de faire des plans d’union sans discussion sur la comète présidentielle.
Je croyais qu’on s’accordait pour un deuxième tour des élections régionales. Le rassemblement de la gauche doit y être la règle mis à part les cas d’abus de position dominante comme en Limousin ou d’abus de faiblesse comme en Picardie. L’exception ne modifiait pas la règle posée depuis le premier jour. Mais il semble qu’il s’agisse d’autre chose selon ce que je lis dans « le Monde ». «La gauche réunie pense déjà à la présidentielle» proclame à la une le journalissime qui fait réapparaitre dans la titraille « le Front de Gauche » qui en avait disparu hier. Il parait que «la gauche installe une nouvelle alliance». Et j’apprends que cela se verra par une photo commune des trois patronnes de la gauche d’ici la fin de la semaine. Le féminin lève une ambigüité : je n’y serai pas. Non seulement parce que je n’y suis pas invité. Mais parce que ça ne me parait guère raisonnable. C’est quoi cette nouvelle union ? Que vient faire la présidentielle là dedans ? Quel programme partagé ? Je n’ai pas l’intention d’oublier quoique ce soit de nos sujets de débats ni de nos engagements d’autonomie à la faveur d’un regroupement de deuxième tour aux élections régionales. D’autant que j’ai entendu à la télévision Cécile Duflot dire clairement « on est différents et pas d’accord, mais on sait faire l’effort de se rassembler ». C’est tout à fait raisonnable pour faire une majorité municipale ou régionale. Mais si on se projette au niveau national cela ne correspond à rien sinon a un bégaiement de la gauche plurielle. C'est que je sais aussi le danger du spectacle d’une union à qui on fait dire davantage que ce qu’elle est ! Nos électeurs n’ont pas voté pour ça ! Faire comme s’il en allait autrement peut provoquer un effet boomerang qui serait notamment l’augmentation de l’abstention. Je le dis tranquillement mais fermement.
Quelques détails, et non des moindres, sont passés inaperçus pendant ce temps là. La veille du 1er tour des régionales, le 13 mars, dans un entretien avec le « Figaro Magazine », Nicolas Sarkozy a ressuscité le projet de « TVA sociale » que l’on croyait enterrée depuis l’automne 2007. C’est le Figaro Magazine qui a pris l’initiative du thème. Après une question sur Renault et une sur Total, voici la question posée au Président : « Avez-vous renoncé à votre idée de TVA sociale ? ». Réponse de Sarkozy : « L’expression TVA sociale est incompréhensible et inadaptée. Le sujet est pourtant bien à l’ordre du jour. Il faut continuer à réfléchir au moyen de financer notre protection sociale autrement qu’en taxant le travail ». Preuve que cette annonce ne doit rien au hasard, elle a ensuite été immédiatement relayée par plusieurs parlementaires de la majorité. Ils sont cités dans « les Echos » du 15 mars. Ce sont les deux hommes pivots du débat budgétaire pour la droite dans les assemblées. Gille Carrez, le rapporteur UMP du budget à l’Assemblée a déclaré que « c’est une bonne chose de la remettre à l’ordre du jour ». Et Philippe Marini, le rapporteur UMP du budget au Sénat a ajouté : « une hausse mesurée de TVA serait tout à fait acceptable ». Ainsi, après avoir vidé les caisses de l’Etat en multipliant les baisses d’impôts pour les plus riches (bouclier fiscal, baisse des droits de succession, suppression de la taxe professionnelle, baisse de
Pendant sa campagne présidentielle, Sarkozy avait préparé le terrain en proposant d’ « imposer la consommation plutôt que le travail ». A peine élu, le projet de TVA sociale (baisse des cotisations sociales employeurs compensée par une hausse de
Tout le monde ne voit pas tout de suite en quoi cette TVA sociale est une brutale injustice. Expliquons. Le mécanisme de
La hausse de
En 2004, une étude de Bercy remise à Sarkozy, alors ministre de l’économie, concluait à un effet nul sur l’emploi à long terme de la TVA sociale. Elle concluait même au risque d’une légère baisse de la production en raison du choc négatif produit sur la demande dans ses deux composantes : consommation et investissement ! C’est vraiment le moment de revenir là-dessus ?
L'énergie électrique, point faible de la Bretagne, revient à l'ordre du jour...
Maintenant que la défaite de l’ex-préfète de Région Malgorn apparaît certaine, les affaires reprennent leurs droits et les annonces remises à l’après-régionales commencent sans attendre plus longtemps.
Après les régionales, le combat reprend
@Ifig (#20)
Oui, le PC est la plus grosse partie du Front de Gauche, mais pour des raisons purement médiatiques, un candidat PC aurait beaucoup de mal à, comment dire, « transcender » son appartenance originelle.
Choisir son candidat en fonction de "raisons purement médiatiques", c'est la fin de toute politique de changement. Parce que le changement, vois-tu, n'est pas "médiatique". Avec ce genre de raisonnement, on n'a qu'à présenter Hulot comme candidat.
La rencontre entre "les trois patronnes de la gauche" pour une photo communes est prévue au Café de l'Industrie, 17 rue Saint-Sabin, dans le XIe arrondissement de Paris, demain à 11h30.
Avis aux badauds.
@ Jean-Luc Mélenchon
La TVA sociale c'est une TVA en réalité antisociale. Cest comme tu dis une remise en cause de l'impôt républicain direct progressif et redistributeur est de plus en plus mis à mal par les politiques libérales, antiétatiques et de réduction de coûts (impôts et dépenses publiques doivent être comprimées au maximum Telle le bon vouloir des RGPP et autre LOLF mise en place conjointement par la gauche et la droite.
Cette TVA sociale permet le transfert à la collectivité et aux contribuables la charge qui incombe aux entreprises au titre de la solidarité et du financement de l'Etat providence.
Par contre le cirque électoral pour le second tour des régionales.PS, Europe-Ecologie et FdG m'intéresse pas du tout.
Faire financer la protection sociale (qui est du salaire différé et qui est aussi la propriété de ceux qui n'ont rien) par le consommateur client c'est transformé les cotisants (Salariés, entreprises, Etat, collectivités locales, associations, revenus, patrimoine) en payeur d'acte à l'avance. C'est la logique capitalistique et mercantile qui prime au nom des intérêts privés. C'est le financement de la protection sociale par la consommation et non par le financement mutualisé et solidaire tel que formulé et installé à la suite du programme du CNR en 1945.
Déjà avec la défiscalisation des heures supplémentaires (loi Tepa), c'était transférer, à l'Etat, le financement du pouvoir d'achat des salariés qui incombe normalement aux entreprises.
Egalement, la suppression des tiers provisionnels l'an dernier c'était aussi un moyen de transférer, à l'Etat, le financement du pouvoir d'achat des salariés qui incombe aux entreprises.
La TVA organise un même type de transfert. On transfert la charge aux contribuables ce qui devrait logiquement être du ressort des entreprises.
Le salarié est perçu non comme un producteur, non comme une force de travail cherchant à vendre sa force de travail mais comme un coût financier et comptable.
Proposer l'impôt républicain direct,progressif et redistributeur et financeur de l'intérêt général. Remettre au gout du jour la notion de cotisation pour financer l'Etat providence, la sécuité sociale, les retraites. Parlons, pour la source de revenus du cotisant (salaires (part patronale- part salariale), fonciers, immobiliers, du capital et non de contribuable ou de consommateur.
Par contre le cirque électoral pour le second tour des régionales.PS, Europe-Ecologie et FdG m'intéresse pas du tout.
Je voterai "blanc" (c'est à dire que je mettrais une enveloppe vide dans l'urne) dimanche au second tour des Régionales.
Le FdG a suscité de grands espoirs parmi de nombreux militants qui avaient raccrochés les crampons, et qui ont repris du service depuis les Européennes.
Ce regain d’espoir et d’activité pour un travail unitaire dans certaines régions avec le NPA a créé une dynamique qui risque de contrarier la vison limitée de l’unité que le FdG a voulu imposé avec son dicktat sur la participation au exécutifs.
A l’insu de son plein gré, le FdG a généré une dynamique qui risque bien de le dépasser, et ce plus encore si il se compromet dans les exécutifs PS/EE (wait and see de très près)
Tant au sein du PCF, du PG et du NPA les lignes bougent, les positions au sein de ces organisations vont se clarifier, parfois avec douleur. L’heure n’est plus à l’affrontement mais à la confrontation de nos projets respectifs. Tour ceux et celles qui ont eu la possibilité de mener une campagne unitaire durant ces régionales ont pu constater, au-delà des divergences réelles, que les démarcations n’étaient pas aussi hermétiques que l’on pouvait l’imaginer avant d’avoir porter "le même pot de colle", d’avoir differ,manifester et mener meeting ensemble.
Certes ne pas tomber dans l’angélisme, mais ne pas tomber non plus dans la diabolisation des orgas différentes de la sienne et plus encore des militants qui les composent. Il s’est passé quelque chose, le nier serait du sectarisme stérile.
La pire des erreurs serait de se concentrer sur l’échéance électorale de 2012 comme seul projet "unitaire". Ne nous laissons pas enfermer dans ce débat qui occultera de fait la nécessaire unité dans les luttes, seul curseur pour mesurer la reconstruction d’une gauche de combat et c’est seulement sur ce constat que l’on abordera l’échéance présidentielle. Et en deux ans, il peut s’en passer des choses....
Vergnes
Dans ma commune depuis un an, nous faisons du travail unitaire avec le NPA et le PCF et les pots de colle ensemble, les tracts discutés par les 3 composantes (parfois 4 avec LO) on n'arrête pas. Oui les divergences existent mais on se sent quand même vraiment proches. On organise ensemble des réunions publiques. En fait je parle plus aux camarades du NPA et du PCF dans la semaine qu'à ceux de mon comité qui sont dans d'autres villes. C'est une sorte de symbiose locale. Il n'y a qu'aux élections où on n'a pas bossé ensemble et c'est dur, sauf avec le PCF bien sûr. Mais avec le npa et LO on a continué à communiquer sur nos initiatives locales, nos luttes et on va continuer.
TVA sociale, silence complice dans les médias JT
c'est beau la France d'après....
Il manque, me semble-t-il, à l'analyse ci-dessus, un troisième grief à l'encontre de cette TVA "sociale":
Les protagonistes mettent en avant (Jean Arthuis fut un des premiers) le "basculement" de cotisations sociales payées par l'entreprise française, sur une part de TVA concernant ses produits et donc s'appliquant également aux mêmes importés.
On oublie de dire, comme à chaque fois, que l'on y perd la progressivité (même plafonnée) des charges sociales elles-mêmes en fonction du salaire, de sorte que l'on fait ainsi payer au smicard la même contribution sociale, véhiculée par cette TVA, que celle de son PDG. Sans cette précision, le raisonnement pourrait apparaître correct, ce dont ne se privait pas Jean Arthuis dans son bouquin (Mondialisation: la France à contre-emploi): sans cela, en effet, la répercussion sur le prix final à acquitter par les ménages semble "théoriquement" un simple déplacement!
Cher J-L M
Je n'ai pas pu voter pour vous, n'étant pas français (wallon liégeois).
Croyez- moi, c'est à mes yeux profondément regrettable.
Vous apparaissez maintenant dans les caricatures des journaux satiriques.
C'est un signe de montée en importance nationale qu'il faut prendre avec philosophie comme une rançon obligée de ce qui commence à être la gloire.
Tenez bon.
Vos résultats, pour un jeune parti, sont formidables !
Je vous en prie, continuez le combat.
D'ici 2012, bien des événements surgiront, qui ne pourront que renforcer votre position.
La francophonie européenne compte sur vous.
Bonjour M. Mélenchon,
Je tenais à vous écrire (je vote FdG depuis les dernières européennes) parce que votre discours est clair et que je partage vos idées (je votais précédemment PCF). Un sujet sur lequel je pense que vous devriez davantage travailler (si je peux me permettre...) pour élaborer des propositions concrêtes au niveau européen est la ré-indutrialisation de l'Europe avec vos partenaires politiques français et européens. C'est pour moi un enjeu majeur, extrèmement urgent, au même titre que la re-nationalisation des secteurs clés de l'économie comme l'énergie, les transports, le secteur bancaire, la poste, etc... Des ouvrages comme celui d'Emmanuel Todd (même si je ne partage pas 100% de ses opinions) sont très intéressants sur le sujet. Je serais très intéressé de travailler avec vous et vos équipes sur ce sujet. Merci de votre retour, pour ce que vous faites au quotidien et bon courage. Eric
Bonsoir à vous,
LE 21 MARS JE VOTE LIMOUSIN TERRE DE Gauche
Liste conduite par Christian Audouin:
COURAGE ET LOYAUTÉ POLITIQUE
Unis pour la Justice Sociale, L'ÉCOLOGIE ET LA démocratie
Vous pouvez apporter votre soutien!
http://www.terredegauche.fr/index.php?option=com_petitions&view=petition&id=1
Merci
Jean-Luc Mélenchon, nous t'attendons!
Une petite idée
Pour lutter contre une éventuelle TVA sociale, il y a une solution surréaliste mais qui ferait trembler ledit système sur ses genoux...
Fonder LE PEUPLE SA avec des filiales dans tous les cantons. Les acheteurs du Peuple SA vont faire les courses, les redistribuent mais au prix net, sans TVA, puisqu'une société, SARL ou SA, récupère la tva. Ayant fondé un réseau de Peuple Sa, en plaçant l'argent sur des fonds de développement... on peut même investir... dans les grèves !
Jean-Luc Mélenchon : "Il parait que «la gauche installe une nouvelle alliance». Et j’apprends que cela se verra par une photo commune des trois patronnes de la gauche d’ici la fin de la semaine. Le féminin lève une ambigüité : je n’y serai pas".
Allons, allons, M'sieur Mélenchon, faut pas vous étonner. Vous avez fait un portrait tellement flatteur de M'dame Buffet, normal qu'aujourd'hui on trouve - et elle la première - qu'elle est beaucoup plus photogénique que vous ou le facteur pour figurer sur la photo de mariage. C'est tout de même pas la première fois que son parti servirait de force d'appoint à vos anciens camarades. Chassez le naturel, et il revient à vélo (le vélo, c'est pour faire plaisir aux nouveaux futurs alliés).
Pourquoi croyez-vous que certains ont fait le forcing pour éliminer de l'alliance de gauche ceux qui ne voulaient pas co-gérer le capitalisme avec le PS ?
Je crois, plus que jamais, que l'histoire donnera raison au NPA. Oui à la fusion démocratique des listes, non aux compromissions.
Assietoi, tu n'as pas de femme, d'enfants, de hobby, non ?
Parce que là, tu n'es d'un grand secours pour personne.
12
@ Mario Morisi (12)
17 mars 2010 à 22h11
Oui, c'est vrai, je suis un vermisseau à côté de toi. Heureusement, tu arrives à point nommé pour nous expliquer comment convaincre, tout en étant minoritaire, les socialistes d'adopter un programme anticapitaliste. Vas-y, on t'écoute. Par la même occasion explique-nous pourquoi ça chagrine Jean-Luc Mélenchon de ne pas être sur la photo de famille.
Bonjour,
Au sujet de la TVA l'impôt le plus injuste qui soit, pourquoi ne pas en faire un vrai prélèvement sur la consommation futile:
Suppression de la TVA sur les produits alimentaires (hors plats cuisinés c'est plein de saloperies).
Suppression de la TVA sur les produits de premières nécessité (hygiène, couches...).
Baisse de TVA sur les livres et supports audio.
Augmentation importante de TVA sur les véhicules à forte cylindrée, les 4*4, les coupés, les cabriolés, les jets privés, les hélicos.
Augmentation de la TVA sur les palaces, les Fouquet's et consor, les accessoires de luxe (montre...).
J'ai du en oublier.
C'est ça une TVA sociale.
Comme l'a dit Marj, aucun candidat à la gauche du PS ne gagnera la présidentielle. Alors, pourquoi se présenter ? Pour mener une campagne politique, élaborer un programme de changement radical, le présenter aux citoyens, faire travailler ensemble des militants issus de cultures diverses. On n'est pas obligé d'attendre les élections pour le faire, mais la réalité est que c'est au moment des élections que le système médiatique permet de parler politique au plus grand nombre. Et une des contraintes qu'impose le système médiatique est qu'il vaut mieux avoir un candidat qui a une chance de faire 10 % que 3 qui feront autour de 3 % pour faire passer un certain nombre de messages.
Maintenant, si vous préférez faire de la politique en dehors de ces contraintes, les militants libertaires le font depuis longtemps et seront certainement très contents de voir des renforts :-)
@André Assiétoi post 11, tu dis Je crois, plus que jamais, que l’histoire donnera raison au NPA. Oui à la fusion démocratique des listes, non aux compromissions.
Non, l'Histoire donnera raison aux bonnes volontés qui se retrouveront autour d'une table pour faire un Compromis Historique digne du CNR et de l'alliance des communistes et de De Gaulle après guerre, bonnes volontés qui avaient comme priorité de redresser le pays et de lui donner une perspective sur le long terme crédible.
L'Histoire ne donne jamais raison aux puritains, ni à ceux pour qui la priorité est de préserver leur "identité" (tiens ce genre d'obsession me rappelle un certain "débat" pourri).
L'Histoire donnera raison à ceux qui travailleront sérieusement sur une perspective crédible, et sortiront de l'obsession mentionnée ci-dessus.
Attention, ne pas prendre ce message comme un satisfaicit aux fusions du 2ème tour, mais :
Les gens s'en foutent complètement des histoires de participation ou non aux exécutifs.
Les gens s'en foutent des identités idéologiques des uns et des autres à préserver dans l'autre gauche.
Les gens s'en foutent des vieilles querelles cocos/trotkistes qui ne sont commentées que par les initiés (initiés représentant un très très très faible pourcentage de la population).
Les gens s'en foutent des photos de famille, querelles sur des points virgule et le sexe des anges.
La preuve ils s'abstiennent MASSIVEMENT pour la 3ème élection consécutive.
C'est un DEFI qui nous est lancé pour proposer une projection entrainant tout le pays crédible ; mais comme le NPA est fâché avec l'idée de nation ou de cadre national (par une vision de l'internationalisme prise au pieds de la lettre), ça va être difficile.
La France ne s'est pas rebattie en s'opposant à un pays ou des "valeurs", mais par des bonnes volontés qui ont entrepris sérieusement de lui donner des perspectives industrielles, qui avaient bien jaugé la situation internationale, et qui se sont basées sur les 2 siècles et demi de construction républicaine. Les perspectives industrielles crédibles sont le rêve collectif à travailler pour qu'il se réalise, bien plus que les fantasmes de "grand soir" ou d'utopie capraesque.
Et comme visiblement, tu manques de vision, dans ton affirmation que l'Histoire donnera raison au NPA avec ces histoires de compromissions/fusions technico-démocratiques, tu ne remarques même pas que la Vème république est en train de mourrir ; sur ce point, Jean-Luc Mélenchon a une longueur d'avance sur toi car il parle depuis longtemps de VIème.
@ 13 - André Assiétoi
Ta réponse à Mario Morisi
La vanne sur la photo c'était vraiment nécessaire ?
Je suis d'accord avec toi pour rester vigilant.
Mais faut avouer que tu es un peu systématique dans le négatif. Et je me demande si ça aide vraiment à trouver des solutions.
Tout est toujours foutu, à dégommer, une traîtrise, etc.... Moi ça me ficherait plutôt le bourdon ce genre de réflexe.
Mais ce que j'en dis...
"Le rassemblement de la gauche doit y être la règle mis à part les cas d’abus de position dominante comme en Limousin"
Pas seulement dominante, bien sûr A. Rodet, maire de Limoges et MF Peyrol-Dumont,dit "LA CHATELAINE"présidente du CG de la Hte vienne gouvernent le PS sans partage.
Derrière cette image, il y a leur position de Bourgeois, leur position de Classe! La Fédé PS87 a toujours été une des + réactionnaire de France. Les "maçons à la Chambre" JAMAIS! Avant les années 70, Limoges était gouvernée par les seuls Sociaux depuis l'éviction de Guingnoin (PCF), libérateur de Limoges en 1945. La bourgeoisie de Limoges ne voulait pas des ouvriers à la municipalité. N'oublions pas, c'était un "petit patronat" qui régnait sur la ville (porcelaine, chaussure, textile). les 2 seules grandes entreprises privées étaient: Legrand, patronat paternaliste et Savien (ancien arsenal militaire), filiale de RNUR. Ce petit patronat avec leur complicité, les "sociaux", ne voulaient pas d'implantation nouvelle de grosses entreprises, because salaire, le Limousin dernière région française pour les salaires et convention collective. Un Exemple, nous, Saviem, avions un salaire 15% +élevé que ceux de Legrand et Cie.
Dans les années 70, le PCF,2° force politique (sans peu d'écart) du 87, a du bataillé dur avec le PS pour arriver à faire l'UNION. Combien de pétition avons-nous fait signer pour être reconnu apte à gérer les affaires de la ville, du département et de la région! Je rappelerai que la droite, enfin les réactionnaires de tout poil, représentait à peine 25% quand ils ne votaient pas PS ou ne présenter pas de candidat. En 78, les 3 députés du 87 étaient 3 communistes, J. Jouve, H. Constant ET M. Rigout.
Très peu de responsables PS étaient favorables au Programme Commun, ils n'auraient jamais été en "Vacances avec Marchais ou Krazuky", quelle horreur...
Il n'y a pas si longtemps, le PS a maintenu son candidat face au communiste arrivé en tête lors d'une "cantonale".
Le candidat ne plaisait pas!
@ Annie
Mais on n'est pas dans la situation du lendemain de la guerre. De Gaulle avait besoin des communistes. Le PS n'a rien à foutre des anticapitalistes. C'est pas une question de pureté ou quoi que ce soit, mais d'efficacité politique. Quelle a été l'influence du PCF dans un gouvernement "socialiste" qui a privatisé plus que la droite ? Et pourtant il pesait électoralement largement plus que le Front de gauche.
Ci-dessous l'article du Monde auquel Jean-Luc Mélenchon fait allusion
Mieux qu'une entente cordiale, un nouvel attelage. En tout cas, un nouveau partenariat. Malgré les triangulaires qui auront lieu en Bretagne et dans le Limousin ou l'échec d'un accord en Picardie et à La Réunion, dans 22 régions un accord a été signé entre le PS, Europe Ecologie et le Front de gauche. Les régionales de 2010 pourraient changer la donne à gauche dans la perspective de la prochaine présidentielle.
"Il y avait un climat particulier", s'émerveille Claude Bartolone, chargé au PS des relations avec les autres partis qui s'avoue "très surpris de la confiance qui régnait". "Ce n'étaient pas des négociations d'épiciers entre appareils politiques mais un constat qu'on allait porter partout un projet commun", renchérit Pascal Durand, délégué général d'Europe écologie. "C'est un accord historique", se réjouit Cécile Duflot. La numéro un des Verts devrait avec Martine Aubry et Marie-George Buffet le mettre en scène par une déclaration commune d'ici à la fin de la semaine.
Je comprend la surprise de Jean-Luc Mélenchon de l'apprendre par le journal; Marie-Jo aurait-elle oublié de lui passer un p'tit coup de fil pour le mettre au jus.
C'est le leadership du FdG qui semble être en jeu. Il faut bien avouer que Jean-Luc Mélenchon commençait à faire de l'ombre à Marie-Jo. Le PC veut se réapproprier son bébé qu'il a conçu avant les Européennes et dont Jean-Luc Mélenchon semblait trop apparaitre comme le père naturel. Et c'est bien pour cela qu'il s'en est vu retirer la garde en IDF.
Le féminin lève une ambigüité , écrit Jean-Luc Mélenchon.
Propos un peu sexiste, mais de quelle ambiguïté s'agit-il?
Cela signifie-t-il qu'il y avait déjà une ambiguïté dans la démarche du FdG et que seules des femmes puissent la lever, parce que femme, à l'inverse de Jean-Luc Mélenchon,parce que homme.
Tout cela est très ambiguë, en clair c'est pas clair. Les jours à venir seront riches en enseignements sur le ou les projets du FdG, çà va diversement vitaminer à gauche
@ le prolo du bio (16)
L'histoire de la photo, c'est pas moi, c'est Mélenchon. Tu devrais lire ses papiers. Il ne dit pas les choses gratuitement. Tu verras qu'au lendemain du 2ème tour il va se lâcher plus qu'il ne le fait. Tu me trouveras alors mesuré.
Par ailleurs, Jean-Luc Mélenchon s'étonne de voir la presse qui parle d'une nouvelle alliance. Je voudrais rappeler la déclaration du Front de Gauche d'octobre 2009 :
Notre volonté est de porter des projets de transformation sociale réelle dans les régions. Si les conditions en sont créées nous pourrons travailler à leur mise en œuvre jusque dans les exécutifs régionaux car la gestion des régions s’envisage comme un moyen d’atteindre nos objectifs. Notre participation est donc liée aux conditions qui la rendent possible. Il s’agit de la possibilité de mettre en œuvre les points essentiels de notre programme et du rapport de force permettant effectivement de les appliquer. Cette hypothèse exclut toute participation du Modem ou d’une quelconque organisation de droite.
Ce texte disait bien qu'un accord de fusion ne se ferait que si les conditions programmatiques étaient remplies.
Comme il y a accord dans la majorité des régions, c'est donc que les points essentiels de notre programme sont acceptés et seront appliqués par les futurs exécutifs. C'est pour ça, je pense, que l'on entend parler de nouvelle alliance :-). Autant on a vu dans la presse quelques retours sur les compromis que le PS a fait à EE, je n'ai pas souvenir d'avoir vu les avancées obtenues par le FdG dans les accords de fusion.
"Non, l’Histoire donnera raison aux bonnes volontés qui se retrouveront autour d’une table pour faire un Compromis Historique digne du CNR et de l’alliance des communistes et de De Gaulle après guerre, bonnes volontés qui avaient comme priorité de redresser le pays et de lui donner une perspective sur le long terme crédible."
Avant de se mettre autour de la table en haut, dans le maquis, à la base, nombreux avaient réfléchi à ce que pourraient être un avenir...+confortable et surtout ils avaient fait l'analyse du "POUQUOI ILS ÉTAIENT ARRIVÉS LÀ". Tant que nous laisserons les états major régler ce problème, nous n'en sortirons pas!
D'abord, rétablir la DÉMOCRATIE" DANS CE PAYS PAR UNE 6° RÉPUBLIQUE pour rendre le peuple souverain et ensuite donner les moyens à ce même peuple d'excercer son choix de SOCIÉTÉ
@Vergnes post 20 : ce matin la Duflot était interrogée sur l'idée d'une candidature unique PS/Verts pour 2012... D'un autre côté, comme je considère que les deux forment un parti qui promeut à peu près la même chose (l'européïsme show biz bêlant), ça ne me paraît pas si inconcevable.
@ Annie @ André Assietoi
L'histoire donnera raison à ceux qui remettront le citoyen et l'intérêt général au centre de toute pensée politique et ensuite au centre de toute construction politique, législative et collective. En un mot celui qui remettront au centre de toute chose, de toute action la res publica, la chose publique.
Cette république qu'est notre pays, la France, notre patrie républicaine démocratique, sociale, une et indivisible, parlementaire et laïque.
Cette république qui fait que notre Etat-Nation redevienne souverain en ses frontières et hors des frontières de son territoire national.
Cette république qui fait de l'outil public le fer de lance du développement, du partage, de la redistribution des richesses et de la pleine application de la solidarité.
Celui ou ceux qui concrètement portera et mettra en oeuvre en associant et en faisant participer le peuple citoyen et souverain mobilisé pour définir, appliquer et perenniser l'intérêt général et la république sera ou seront ceux à qui l'histoire donnera raison et que le peuple considérera comme bienfaiteur de l'humanité.
Ma petite perso. Je suis un grand partisan des ateliers civiques où les citoyens seront associés et auront la possibilité de faire évoluer ou de changer la loi. Les partisan du "Manifeste Jacobin" ont mis dans leur texte de déclaration de principe cet objectif et cet outil civique de citoyenneté et de souveraineté.
Tu le regretteras (Pour écouter la chanson, aller ici)
La voix, drôle de voix
Profonde et saccadée
La voix qu'on écoutait tout bas
Les portes bien fermées
La voix qui racontait une France à ton goût
Quand elle va se taire, je te parie cent sous...
Le nom, drôle de nom
Écrit sur l'ouragan
Aux quatre murs de l'horizon
Claquant comme un slogan
Ce nom qui te parlait
De chez toi, de chez nous
Ce nom qui chante clair, je te parie cent sous.... que
Tu le regretteras, Tu le regretteras
Tu le regretteras beaucoup
La vie, la longue vie
Que ton fils apprendra
Pour la leçon du mercredi
Et qu'il ne saura pas
Cette vie qui ne fut pas toujours à ton goût
Quand elle ne sera plus, je te parie cent sous...
C'est vraiment très dommage
Toi qui es mon ami
On n'est plus du même rivage
Quand on parle de lui
Cet homme légendaire
Au milieu des vivants
Le jour où on l'enterre, je te parie cent francs...
Tu le regretteras, Tu le regretteras
Longtemps.
Gilbert Becaud
@ qui veut y penser
Au coeur du parti de gauche, il y a quelque chose d'à la fois très ancien et de très neuf à force d'avoir été oublié. Pour tout être humain digne de ce nom, roseau pensant et rebelle critique, don quichotte et marx à la fois, il y a la certitude qu'il existe ce que les Anglais ont appelé des "commons", des biens communs à toute l'humanité. C'est tellement vrai qu'un monde déchiré par les guerres peu de temps avant à déclaré l'antarticte terre de personne et de tout le monde. Or si j'ai bien compris Jean Luc et quelqu'un comme J. Généreux, il y a un combat sine qua non à mener : extraire jusqu'aux racines de l'idée que l'eau, l'énergie, le blé, les besoins de première nécessité, ainsi que les molécules, la santé et l'éducation peuvent être marchandiser.
Je n'ai rien inventé, c'est sûr. Mais plutôt que nous entre-décerner des brevets de bon ou de mauvais anticapitalistes, de socialiste proto, méta ou néo... On ferait mieux de pousser la porte de nos voisins, de leur dire qu'on n'est ni socialo, ni coco, ni radicalo, ni nenpéo ou pégéo... mais qu'on a bien l'intention d'arracher aux sales mains du soi disant Marché ce qui appartient à tous, y compris aux enfants à naître et à l'univers complexe lui même, dans toutes ses diversités...
Comment s'y prendre ?
Par les armes, on n'a aucune chance. On n'en a ni la force, ni les moyens, ni la bravoure paysanne ou prolétaire.
Alors reste ce que la République nous a donné grâce aux luttes de ceux qui avaient tout ça : les urnes.
Vois-tu, Assiétoi (m****, tu pourrais pas trouver autre chose comme ps !), dans ce cadre là, avec ce genre de combat là, je me contrebranle de l'histoire de la photo, des trois soeurs de Tchekhov et du NPA qui aurait raison...
Et j'aimerais qu'on s'y mette tous une bonne dernière fois pour tous
Quand on a la chance d'avoir quelqu'un de la trempe de Jean Luc, qui prend la peine de nous offrir au jour le jour toute la richesse de ses réflexions et de ses doutes, on ne boude pas son soulagement et on retrousse les manches...
C'est parce que vous n'avez plus cette fureur, que vous voulez ne plus y croire ?
Je dirai que Europe Ecologie remplace facilement le MODEM! Le PS avait besoin de voix, il les a trouvé...
Maintenant je pense que les "Verts" vont avaler nombres de "couleuvres". Déja en Limousin, les Sociaux ou les "Verts" ont écarté leurs opposants à la lignes "LGV" auquel le PS87 souscrit.
@Morisi
Tu oublies de dire que c'est le travail humain qui est une marchandise dans notre société actuelle. Et c'est bien ça la racine de ce qu'on n'apprécie pas dans le capitalisme.
@ Annie 22
Que Duflot et Aubry soit sur la même "photo" n'a rien de choquant, c'est la logique. Ce qui pose problème à Jean-Luc Mélenchon et donc à l'ensemble du FdG, c'est la présence annoncée de la troisième figurante. Et le terme figurante prendrait alors tout son sens.
Par les armes, on n’a aucune chance. On n’en a ni la force, ni les moyens, ni la bravoure paysanne ou prolétaire.
Alors reste ce que la République nous a donné grâce aux luttes de ceux qui avaient tout ça : les urnes.
Oui, enfin les URNES avec les LUTTES
@dudu87 post 22 ; tu dis qu'ils avaient analysé POUQUOI ILS (en ?) ÉTAIENT ARRIVÉS LÀ ; je n'ai jamais dit le contraire, je dis juste que la réponse n'est pas dans les machins fusionnels technico-démocratiques d'une élection que tout le monde a presque déjà oubliée. Je dis juste que l'autre gauche devrait avoir un peu plus le sens de l'Histoire et l'anticiper.
Je pense que l'une des réponses est dans l'expropriation progressive de la souveraineté nationale et populaire au profit d'une entité supranationale bureaucratique absurde logée à Bruxelles.
Comme le disait si justement une de nos vaches sacrées, Pierre Mendès France, pour justifier son Non de 1957 :
L'abdication d'une démocratie peut prendre 2 formes : soit le recours à une dictature interne par la rmise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, excercera en réalité la puissance politique, car au nom d'une saine économie, on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement une "politique" au sens le plus large du mot, nationale et internationale.
Beaucoup comparent Sarko à Pétain et agitent les symboles un peu vite, alors qu'il est évident qu'on est dans le 2ème cas de figure dont parlait Mendès France.
@ Ifig
Naturellement, et le travail... Mais le travail, hélas, n'a pas le statut d'un bien commun, il est le différentiel par lequel on jongle avec les destins, l'humus du profit... la viandasse qu'on fait suer ou qu'on jette au bas du camion quand elle ralentit le camion de livraison...
@ dudu87
urnes et luttes, pour que la source gonfle...
Oui, d'accord, mais pour comprendre les peuples ont souvent besoin de symboles!
Maintenant, j'ajoute aussi ceci:
"Tant que nous laisserons les états major régler ce problème, nous n’en sortirons pas!"
@ Mario Morisi (26)
"Quand on a la chance d’avoir quelqu’un de la trempe de Jean Luc, qui prend la peine de nous offrir au jour le jour toute la richesse de ses réflexions et de ses doutes, on ne boude pas son soulagement et on retrousse les manches…"
Certes, l'homme est de qualité, mais d'une part je n'attends ni dieu, ni César, ni tribun, et d'autre part tu expliqueras aux camarades qui trouveraient que chez eux André Chassaigne* (par exemple) ne vaut pas moins qu'ils peuvent remballer leur candidat. Ils se sont fait avoir une fois, en se rangeant derrière Mitterrand, je crains qu'ils aient quelques réticences à suivre son meilleur disciple.
Mais nous n'en sommes pas encore là...
* personnellement, je l'aime bien, Dédé Chassaigne. Il n'a pas hésité à venir témoigner pour deux copains, Michel (de la Cie Jolie Môme) et Ludovic, poursuivis par la CFDT.
Lorsque des intermittents et précaires ont occupé le toit du Medef, il est venu les soutenir. Comme il n'a pas hésité à soutenir les anciens d'action directe, non pas parce qu'il approuve leurs actes, mais parce que pour lui la justice est passée et il faut pas confondre la justice et la vengeance.
Lors de la Loi Hadopi, il est aussi intervenu pour faire capoter une première version du projet de loi. Bref, pour moi son parcours politique est un sans faute et j'aurais du mal à expliquer aux communistes qu'un meilleur choix existe en dehors de leur parti.
On me reproche assez de taper sur le PCF, je crois que je viens de donner la preuve que je ne fais pas dans le systématime. Peut-être même que j'avais de bonnes raisons...
Point de presse d'Aubry, Buffet, Duflot
AFP
17/03/2010 | Mise à jour : 18:37
Les dirigeantes du PS Martine Aubry, du PCF Marie-George Buffet et des Verts Cécile Duflot, tiendront un point de presse demain matin à 11h30 dans un café parisien dans la perspective du second tour des régionales, a indiqué le PS aujourd'hui.La rencontre est prévue au Café de l'Industrie, 17 rue Saint-Sabin, dans le XIe arrondissement de Paris, indique-t-on.
Hier, le Parti socialiste, Europe Ecologie et le Front de gauche (PCF + Parti de Gauche) ont conclu un accord en vue du second tour des régionales dans toutes les régions métropolitaines à l'exception de la Bretagne (pour EE) et du Limousin (pour le FG).
Dans un communiqué, le PCF souligne que les trois formations ont "décidé de se rassembler autour d'un projet de gauche" visant à "casser la politique injuste et inégalitaire du gouvernement" qui "aggrave la crise au lieu de la combattre, qui fragilise notre pays et qui abîme notre planète.
"C’est dans cet esprit que la gauche dans sa diversité se rassemble", ajoute le PCF.
Il appelle les Français à "se mobiliser pour une large victoire de la gauche" au second tout des régionales".
Bon, Jean-Luc Mélenchon tu connais maintenant l'adresse du café où Martine, Cécile et Marie-Jo (au nom du PC et non au nom du FdG) vont prendre un pot entre copines.
" Garçon un diabolo fraise,menthe,grenadine". A la tienne Jean-Luc,c'est la nouvelle vitamine de la gauche diverse
la délégation de ces pouvoirs
C'est notre grand malheur et la 1° cause de l'abstention!
Dans le fil précédent, je rappelais que le FdG était la seule force de gauche autre que le PS à gagner des voix entre les deux élections de 2009 et 2010, qu'il avait résisté à la tentation du vote utile alors que E.E avait perdu plus de 400 000 voix ce qui montrait une faiblesse structurelle de son électorat petit-bourgeois qui vote mais ne s'abstient pas et peut parce que très volatile se retrouver lors d'une élection présidentielle sur le vote d'un candidat " convenable " (Bayrou ou Royal) qui aura le plus de chance d'être présent au second tour. Je crois que les dirigeants socialistes le savent très bien comme le dit dudu87 dans son post 27.
Il n'y a rien à attendre d'EE. Ils ont montré leur vrai visage comme par exemple dans le limousin où ils ont préféré sacrifier une de leur tête et un de leurs idéaux. Certes, ils ne pouvaient pas se maintenir mais ils pouvaient refuser l'alliance comme le FdG en Picardie ou rechercher une autre allaince avec le FdG (ce qui est pour eux invraisemblable) ou négocier la liberté de vote comme le FdG dans le Nord-Pas de Calais quitte à perdre quelques élus. Pourquoi ne l'ont-ils pas fait ?
J'imagine que ces alliances EE-PS risquent d'être très précaires au fil et à mesure que les tensions internes à l'intérieur de EE et des Verts vont s'exacerber.
Je termine sur le FdG. Personnellement, je me moque des écrits des journalistes du Monde ou de Libération qui se complaisent dans la tambouille politicienne. Ils aiment cela, c'est leur droit. En revanche, Malgré ses 6 à 7 % le FdG a montré en Picardie, en NPC et dans le limousin qu'il pouvait être des partenaires de gauche très exigeants et qu'il n'entendait pas s'assoir sur le mandat que lui avait confié ses électeurs. Ce bras d'honneur, que je trouve bien noble et fier, vaut ce qu'il vaut : A bonentendeur....
@ Tous
Et si un jour nous bâtissons un projet d'une nouvelle république avec des institutions dans lesquelles le parlement serai prééminent, l'exécutif collègial (en finir avec le président de la république et de son élection qui n'a amené que la dilution du citoyen et l'affaiblissement du parlement) issu du parlement, un parlement social (réuni au niveau des branches), des collectivités comme le département, la commune, le canton retrouveraient leurs pleines compétences et leurs pleines attributions définies en 1789-1790, fidèles à l'esprit jacobin, puis 1884. Des ateliers civiques présents au niveau des circonscriptions et des communes. Le préfet, commissaire de la république aura des attributions étendues et sera à la fois le garant de l'intérêt général, le représentant du gouvernement, le coordinateur et coordonnateur des services de l'Etat.
Je crois que l'élection du Président de la République est vétitable plaie, une véritable gangrène de la vie démocraitique qui détruit le corps politique, les valeurs principielles des projets, le rôle du parlement, l'expression du citoyen. Je suis contre l'élection du président de la république au suffrage universel mais également contre un président élu par un parlement comme un régime primo ministériel élu ou émanation du parlement. Je suis un éxécutif collégial issu du parlement souverain. Cet exécutif collégial serait composé d'un comité de la république de 5 membres et d'un collège gouvernemental. Le tout formerait le conseil de la république. Le parlement élirait les 5 membres du comité de la république. Ce dernier nommerait le gouvernement. Ce gouvernement recevrait l'investiture du parlement et la validation du contrat de législature.
Ces quelques propositions sont tirées de la contribution alternative déposée en septembre dernier au PG et présente sur le forum et fait aussi parti du projet jacobin pour la république et le socialisme.
En Pays de la Loire, tous les militants du PC ont reçu un courrier de la part des élus PC partis avec le PS, leur enjoignant de voter pour la liste PS et donc condamnant l’initiative de la liste unitaire FdG/ NPA, alors que la direction nationale du PC avait décidé que seul le PC rejoignant le FdG était légitime à arborer le logo PC. Cette manœuvre à contribué à nous faire échouer à 46 voix prés ! sur 1 178 885 votants
Non seulement aucun article dans l’Huma sur la campagne NPA/FdG, mais aucune condamnation de la part de la direction du PC des pratiques et des pressions exercées par ceux du PC qui se sont opposés au FdG et à l’unité de la gauche de la gauche
Ceci dit, il apparait que des militants du PC qui ont mené la campagne unitaire veulent poursuivre le travail commencé, et çà c’est plutôt une bonne nouvelle. Les réunions unitaires qui ont eu lieu durant la campagne vont donc se poursuivre localement.
Cher Jean Luc, ton dernier article vient confirmer ta dérive antiunitaire depuis 16 mois.
Ensemble avec la Gauche Socialiste, nous défendions l'idée d'un front commun de la Gauche sur un Programme Commun, avec si possible des candidats communs dès le premier tour.
Tu te pronnonces clairement contre.
Qu'opposes-tu à cela ?
ce qu'on lit entre les lignes: ta candidature à la Présidentielle.
Mon cher Jean Luc, comme le dit la chanson: il n'est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni César ni tribun (même si je reconnais que tu es un excellent tribun pour défendre les idées de la Gauche)
Notre "salut" viendra du rassemblement des humbles, des salariés et de leurs organisation.
Ne jamais faire passer ses intérêts de boutiques avant ceux de l'ensemble de la Gauche et des salariés
A la revoyure
Pilou
"les sociaux démocrates ne savent faire qu’une chose : mettre en musique les diktats de la finance. Ca vaut la peine d’y penser avant de faire des plans d’union sans discussion sur la comète présidentielle."(Jean-Luc Mélenchon)
comme s'ils ne mettaient pas aussi en musique les diktats de la finance dans les conseils régionaux!
et puis Bayrou est "out" (+ ou - hors jeu) mais quelle belle jambe ça nous fait! Comme si les Verts (bientôt renforcés par 1 ex ministre de Juppé) n'étaient pas au moins aussi libéraux!
Avec Bayrou et la démocratie chrétienne, on peut au moins trouver certains vieux aspects d'un progressisme minimum inhérents au monothéisme trinitaire (certes ces aspects vaguement progressistes contre la barbarie l'ont surtout été au Haut Moyen Age). Mais avec les Verts c'est l'obscurantisme sur toute la ligne...
Quelle victoire à la Pyrrhus!
Les deux blaireaux ,l'UMP et le PS, sont toujours bien installés sur la colline (vous savez la petite histoire racontée par les Chinois -et Badiou - pour désigner deux voyousqui s'entendent comme larrons en foire et sévissent d'égale manière)..Si je vote Dimanche c'est pour les camarades du PG et du PC qui sur les listes Rhône Alpes ont fait un travail remarquable.Sinon j'aurais fait comme les " blanchards " de la Lucidité de Saramago Ceci dit,cher Fabien, à part l'idée d'un vrai FdG, what else comme dirait l'autre ? On laisse passer ces Régionales foireuses,on salue le Limousin. Et on se retrouve.
@Darthé-Payan (3):
Un effet pervers de la TVA sociale : pour s'assurer une retraite décente il faudra consommer toujours plus ! Ou accepter qu'on augmente le taux de TVA (mais celui-ci a une limite supérieure fixée par les directives de l'UE).
Bjr, J'ai bien peur que le PC (direction + membres ?) soit tenté de rejoindre ouvertement le PS, puisque celui-ci semble le plus fort et que sa'victoire'semble à très court terme rendre caduque la stratégie du FdG.
Qu'en pensez-vous ?
La défaite de la droite programmée et les difficultés de Sarkozy ne font pas le printemps pour la gauche dans la mesure où elle n'a ni chef, ni programme crédibles, ni Ségoène Royal, ni DSK, ni tout autre dirigeant socialiste n'a de projet qui se démarquerait clairement du néolibéralisme ni de l'européisme ambiant.
Dans ces conditions autant aller à la pêche à la ligne!
@44 cording
"La défaite de la droite programmée et les difficultés de Sarkozy ne font pas le printemps pour la gauche"
Eh oui, bien d'accord, mais on entend déjà le PS faire comme si c'était du "tout cuit" pour eux. N'ont rien compris - ou alors le feraient-ils exprès ?!?
Bonjour à vous,
@Cording
"les difficultés de Sarkozy ne font pas le printemps pour la gauche dans la mesure où elle n’a ni chef, ni programme crédibles, ni Ségoène Royal, ni DSK, ni tout autre dirigeant socialiste n’a de projet"
Tout est résumé dans cette phrase!
- La délégation de pouvoir, le chef;
- La gauche, l'électorat et ceux qui luttent tous les jours savent-ils où est la gauche, la "chose" galvaudée à tout và!
- Le PROJET, et oui, une analyse et un projet de société fait par les Français/es entoute démocratie.
Il ne manque que LA PEUR, le peuple de France a peur de l'avenir et les dirigeants politiques qui devraient être les + progressistes ONT PEUR!
Résultat: 50% d'abstention et Le Pen à 15%!