19mar 10
J e rentre du limousin. De la gare d’Austerlitz, j’ai marché vers Bercy où il a été convenu de se retrouver avec Marie Georges Buffet, Pierre Laurent, Martine Billard et les dirigeants du Parti de gauche pour un tractage. Une pause sympathique pour finir cette campagne et clore cette semaine si frustrante.
Au Zénith, nous n'étions pas chez nous. Ils ne nous aiment pas et nous le leur rendons bien. Entre eux et nous il y a le Languedoc Roussillon, le Limousin et la Picardie ! Il y a l'étrange Michel Vauzelle, à qui j’ai offert de venir donner le coup de main, qui le refuse, puis s’amuse à réduire dans sa profession de foi le Front de Gauche au seul parti communiste. Il y a ce Bartolone qui explique, aux médias qui l’interrogent, mon absence à ses simagrées par le fait que je «boude» ou mieux que je suis « jaloux ». De telles méthodes, de tels personnages montrent si vite ce qu’ils pensent de vous, qu’il est même impossible de faire semblant de pas l’avoir vu. De toutes façons, la pudeur interdit de faire la fête avec la famille des coupables. Bref, les miens, baillant d’ennui, m’adressaient des sms plein d’envie ayant eu écho de l’ambiance survoltée de Limoges. Et moi, depuis la tribune, sur place en limousin, j’observais les deux mille personnes tassées serrées qui entonnaient «Ma France». «Que je chante à jamais celle des travailleurs !» Bien dit, Jean Ferrat. Ici en Limousin se prolonge de façon imprévue, davantage subie que choisie, une démonstration politique essentielle à gauche. J’y étais à ma place, de cœur et d’esprit, mille fois mieux qu’au Zénith des tartufes.
Mais d’abord la scène ! Tous ces gens ! Jamais, m’a-t-on dit, on en avait vu tant ici! En voici assis par terre, debout dans les allées, entourant la tribune sur les trois côtés ! Drapeaux, applaudissements, rires et clameurs de toutes parts et à tous propos quand bien même nous les orateurs n’apprenons nous rien de neuf a ceux qui nous écoutent! Pourtant tout a été convoqué en quarante huit heures ! Et deux cent mètres plus loin à vol d’oiseau, se tient le meeting de François Hollande, mal et peu fréquenté. Mais personne ici ne songe à faire la comparaison. La vérité est qu’il s’agit d’un autre monde qui ne fait guère envie quand il ne fait pas pitié.
Quel ramassis cette gauche officielle ! Pour avoir son os à moelle en bouche, la liste Europe Ecologie a capitulé sans condition. Les traditionnels donneurs de leçon de morale en politique et autre verbeux des « nouvelles exigences des citoyens » se sont montrés tels qu’ils sont: des clochards déclassés qu’un siège et son indemnité tiennent comme chien en laisse. Le maitre a parlé. Et le représentant des comités contre la LGV a été viré de la liste par ses propres amis. Il faut intégrer ce type d’information pour comprendre à quel point notre gauche commence par un haut le cœur de dégout. Mais ce n’est pas seulement cela. Je l’ai déjà décrit me semble-t-il : c’est toute une gauche des catacombes qui a le sentiment de revenir dans la lumière du soleil de la politique visible.
Raison pour laquelle Alain Krivine lui-même, qui parlait aussi ce soir là, fut emporté par l’ambiance. Ses compliments pour la soirée, son appel à prolonger la démonstration sonnaient comme du bon pain de la part de quelqu’un qui a utilisé toute son influence et son intelligence à faire le contraire, y compris ici, en s’opposant de toute ses forces à cette union de l’autre gauche qui est à l’origine de la puissance du mouvement qu’il avait sous les yeux hier soir. A tout pêcheur miséricorde ! Si le cours d’anti capitalisme élémentaire qu’il nous a brillamment présenté péchait un peu par abus de couleurs sombres et d’absence de perspectives, chacun pourtant fut content d’Alain. Moins, il est vrai, ses propres camarades locaux qui s’ébahissaient de le voir parler devant deux mille personnes en sens contraire de ce qu’il professait parmi les siens il y à peine quinze jour de cela. Est-ce l’annonce d’un tournant politique du NPA ? Ce serait tant mieux. Mais je n’y crois guère. J’ai été tellement échaudé ! Sur le quai de la gare le lendemain matin je l’ai retrouvé comme d’habitude, prompt a agonir les communistes et leur parti, rabâchant les formules les plus éculées sur le lien organique du PC avec le PS et les autres sornettes sur la dépendance du PC à ses élus. Aucun changement d’analyse, alors même qu’il vient d’avoir la démonstration du contraire sous les yeux. Mais Krivine est plus têtus que les faits !
Et maintenant du bonheur! Maints parmi nous voyaient se rendre visible et concrète une force politique dont nous étions certains de l’existence mais qui restait comme une matière cachée du champ politique à gauche. La voici ! Elle existe. Le coup de schlag des faces de pierre du PS de la haute Vienne vient de lui donner sa consistance définitive. En ne cédant pas aux chantages, en refusant de se disperser comme on le lui ordonnait, et, pour finir, en se maintenant au second tour pour s’en remettre à la décision des électeurs, l’union de l’autre gauche a fait cristalliser une réalité bien plus grande que l’addition des partis qui la compose. Dès lors, le résultat final, celui de dimanche, va trouver une portée bien au-delà de la région qui va le formuler. Au premier tour nous avons fait vivre le droit à l’autonomie de notre gauche. Au second nous étions disponibles sans ambigüité pour nous mettre au service commun de la défaite de la droite. Cyniquement les socialistes ont voulu commencé cette deuxième période par une domestication.
Le regroupement de la gauche vu par les socialistes se résume à un alignement pur et simple sur le «vainqueur» du premier tour. Autrement dit, à partir du deuxième tour il n’y a plus qu’une gauche et un programme, et c’est le PS qui incarne le tout. Que dis-je le PS ! Ici, en Limousin, il s’agit du cœur de son appareil, la petite poignée autour du Maire de Limoges qui fait la pluie et le beau temps. Comme l’a dit, à l’occasion du conseil fédéral socialiste de la haute vienne, le doberman du maire de limoges au petit garçon qui fait office de président de région : «toi tu te tais, et tu fais ce qu’on te dit». Le reste des socialistes de la région paieront l’ardoise. Et ça passe mal. Dans la presse locale, Robert De Merlia dont tout le savoir faire politique est concentrée dans la mâchoire, écumant de rage, me couvre d’injures. Dans les départements de la Creuse et de la Corrèze des élus socialistes et divers gauche de tous niveaux, maires conseillers généraux, prennent publiquement position contre les diviseurs et appellent à voter pour la liste du Front de gauche et du NPA !
Ceux qui ne le font pas, il est vrai, auront du mal à convaincre les électeurs attachés à l’union des gauches, à l’avenir, de l’intérêt qu’il y aura à voter pour eux au premier comme au deuxième tour. Ainsi François Hollande fait une belle bêtise en faisant du zèle pour aider les basses manœuvres du maire de Limoges. Il serait plus judicieux d’aider la gauche unitaire. Surtout un an avant des cantonales quand on dirige une majorité départementale qui tient à un siège et, par-dessus tout, dans un département où les communes à plus de 20% de Front de gauche sont si nombreuses dorénavant. Mais je sais que de toute façon les dégâts sont faits. Rendez vous compte que, par-dessus le marché, le président de région, socialiste, a appelé les électeurs du Modem (3,2%) à voter pour sa liste !!! Et comme, de plus, à la radio, François Hollande a rappelé que le Modem restait un partenaire possible dans sa vision de l’élection présidentielle, on voit que le vote du Limousin est riche en contenus divers. Même si évidemment tous n’apparaissent pas clairement à la conscience de chacun, tout de suite.
Ce deuxième tour en Limousin joue donc, en concentré géographique et en résumé politique, la forme d'équilibre de la gauche pour l’avenir. Est-il possible de combiner unité et diversité ? Peut-on marier union face à la droite et indépendance mutuelle à gauche ? Non répondent les socialistes. Leur doctrine: «au premier tour vous vous défoulez et au deuxième vous nous obéissez.» C’est là une terrifiante machine à faire de l’abstention et des défaites.. Le vote pour notre liste en Limousin a donc la signification d’un refus positif à cette impasse !
@ermler (#284)
Un accord est un accord. La répartition des places s’est faîte en fonction du résultat des européennes. la représentativité du NPA en limousin est donc méritée.
Si elle est le résultat d'un accord, alors la représentativité du NPA est peut être "due", mais cela ne suffit pas pour qu'elle soit "méritée". Une organisation ne "mérite" que la représentativité que lui accordent les électeurs. Je ne crois pas que les électeurs du NPA dans le Limousin représentent 1/3 des électeurs du FdG.
Te te rappelle qu’en 2007, le « groupusculaire » Besancenot avait 2,5 fois plus de voix que la candidate du PCF.
Exact. A une élection présidentielle. Je ne vois pas très bien le rapport. Besancenot n'était pas candidat dans le Limousin.
Visiblement l’alliance avec le NPA, t’es pas trop « pour » …?!
L'expérience montre que le mariage de la carpe et du lapin produit rarement des résultats heureux. Je ne vois pas très bien comment une alliance entre le PCF, le PG, le NPA et divers groupuscules gauchisto-carriéristes pourrait produire le genre de projet et de vision crédibles qui permettraient la reconquête de l'électorat populaire. Mais bon, l'avantage d'être pessimiste, c'est qu'on ne peut qu'être agréablement surpris.
@lou passejaire (#289)
Il faut ramener le politique dans les lieux que la société a déserté, il faut faire nos preuves, montrer que nous sommes capables de tenir les promesses que nous faisons, se préoccuper de ces questions qui nous semblent futiles pour nous, mais qui sont centrales pour m’ssieur t m’âme Michu … C’est pas gagné …
Et tu crois qu'avec un PS qui a la majorité absolue à lui tout seul et sans participer à l'exécutif tu vas pouvoir "faire tes preuves" ou "montrer de quoi t'es capable" ? Franchement, tu rêves. C'est très bien de s'occuper de Mme Michu. Mais si tu crois que le NPA va s'occuper des arrêts de bus, tu te fous le doigt dans l'œil. Et quand t'iras avec ton copain du NPA expliquer à Mme Michu que de toutes façons la grève générale insurrectionnelle va tout arranger, je te dis pas comment elle va te regarder.
Extraits de La Riposte du 22 mars 2010-03-22
Battue, la droite maintient les contre-réformes
Ce gouvernement travaille au service et pour les intérêts exclusifs de la poignée de parasites qui contrôle les principaux leviers de l’économie. Or, les intérêts de la classe dirigeante exigent des coupes budgétaires et des contre-réformes drastiques. Sarkozy et sa clique défendront ces intérêts coûte que coûte. C’est le principal message des responsables de l’UMP : « Votez comme il vous plaira, nous poursuivrons notre politique de destruction des services publics et des acquis sociaux ». Pour tenter de résorber la dette publique, qui s’est envolée à plus de 80% du PIB, le gouvernement ne s’attaquera pas aux plus riches, mais à la masse de la population.
(…)
Les conclusions qui en découlent, pour le mouvement ouvrier, sont très claires : seule une vaste offensive extra-parlementaire du salariat peut faire obstacle aux contre-réformes que prépare le gouvernement Sarkozy, à commencer par une nouvelle casse des retraites. Plus précisément, seul un grand mouvement de grève généralisé peut faire échec à la droite au pouvoir. Demain, 23 mars, une journée d’action interprofessionnelle est organisée, dans tout le pays. La lourde défaite de la droite pourrait encourager la mobilisation, dans la rue. Mais même si elle est massivement suivie, une nouvelle « journée d’action » sans lendemain n’aura aucun effet sur la politique du gouvernement. Du point de vue de la stratégie syndicale, la journée du 23 mars doit être le point de départ d’une campagne pour expliquer la nécessité d’un mouvement de grève général et illimité.
(…)
Normalement, c’est aux dirigeants de la gauche et du mouvement syndical d’aiguiser cette conscience et de renforcer la confiance des salariés en leurs propres forces. Or, dimanche soir, les dirigeants socialistes n’ont même pas évoqué la mobilisation du 23 mars. A 48 heures de cette grande journée d’action syndicale, Martine Aubry aurait pu et dû appeler la jeunesse et les salariés à se mobiliser massivement. Elle a demandé à Sarkozy de « changer profondément de politique », mais sans indiquer aux salariés par quels moyens le mouvement ouvrier pourrait contraindre Sarkozy à renoncer à ses attaques. Ce faisant, Martine Aubry a raté une occasion de mettre en pratique ses engagements à « renouer avec le mouvement social », lors du dernier Congrès du Parti Socialiste.
Ce matin, le PCF appelle à participer à la mobilisation du 23 mars. La Riposte se joint à cet appel. L’exaspération de millions de jeunes et de travailleurs doit trouver le chemin des luttes. Face à la crise du capitalisme et aux attaques redoublées de la droite au pouvoir, il n’y a pas d’autre issue que la lutte collective.
@ Pascal PG32 (# 294)
Pour la région Centre, je confirme 2éme tour PC : 8 PG : 0
Jean-Luc Mélenchon dénonce les méthodes de voyous de France 2 sur le blog de Reversus.
"« La machine à produire de l’austérité, c’est-à-dire du chômage et de la misère, se mettra en route à partir de 2011 ou de 2012, » avertit Jacques Sapir, qui dénonce le mécanisme actuel du mode de financement de la dette d’Etat, avec des banques qui peuvent emprunter à 1% auprès de la BCE des fonds qui sont ensuite réinvestis dans des bons du Trésor rapportant 3%... Au-delà d’une nécessaire suppression des privilèges fiscaux, la question centrale, juge-t-il, reste celle d’une redistribution plus juste des fruits du travail, dont les revenus stagnent depuis les années 1980 par rapport aux gains de productivité, et que l’Europe..."
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3010
Pascal PG32
Aquitaine: PCF 1 élu et PG : 2 élus (en comptant La tête de liste Gérard Boulanger, proche du PG sans y être).
Dans les Pyrénées Atlantiques, Les 2 éligibles FdG possibles (Larrouy et Dartigolles) se sont retrouvés,en fait sur 2 postes "tangeants".
Conséquences sans doute du résultat de liste de rassemblement de la gauche (-4% par rapport à 2004), gênée par le score impressionnant de Jean Lassalle(Modem, 24 %)
Ce matin, un camarade du NPA du 64 a entendu à la radio Olivier Dartigolles demander au PS la démission d'un élu de la liste au profit de lui même (alors qu'il y a la tête de liste FdG, une femme devant lui; excuse moi d'être (encore)mauvaise langue, Langue Rouge)
Rappelons que le PS avait accordé 7 éligibles (dont 2 sur un poste "tangeant", celui du 47 avait finalement été refusé par le FdG. bilan (provisoire, puisque Dartigolles demande au PS de faire un effort) : 3 élus.
.@Langue rouge
Sinon, Langue Rouge, tu as raison de souligner que le seul cas d'unité "pur" a été le Limousin et merci pour toutes tes précisions sur les PDL et le LR. J'avais moi même remarqué que LO avait progressé de 5600 voix (+ 40% par rapport aux européennes) en PDL, ce qui ne s'était pas produit en LR, au contraire
Si je peux paraître "professeur rouge", je l'ignorais jusqu'à présent et ce n'est pas forcément volontaire de ma part. Disons que j'ai (très) mal vécu l'utilisation de pratiques du genre coup de coûteau dans le dos pendant cette campagne. Exemple, des tentatives de débauchage individuel de militants dits "unitaires" du NPA pour figurer sur leurs listes. Un d'entre eux m'a dit son écoeurement devant les pratiques dont il a été l'objet. Il y a eu aussi d'autres coups tordus contre les "sectaires" du NPA Aquitain, provenant des diffèrentes composantes du FdG, qui n'oubliaient pas de rappeler à chaque rencontre leur respect du partenaire éventuel !
Tout cela n'a fait qu'élargir encore plus le fossé entre organisations en Aquitaine, même entre des camarades qui se connaissent depuis plusieurs dizaines d'années pour certains. Au départ, j'étais très attaché à la démarche unitaire, mais à la fin, cela a pris un tournure trop écoeurante. Il faudra sans doute laisser un peu de temps pour oublier tout cela, en Aquitaine (et en Poitou Charentes, il suffit d'aller sur le blog de notre camarade tête de liste décédé pour découvrir d'autres cas)
Sinon, pour te rassurer, je ne me suis jamais reconnu dans les campagnes à tonalité dominante "supersyndicaliste" menées par l'ex LCR (notamment en 2004 avec LO) et aujourd'hui par le NPA dans plusieurs endroits aux régionales. Ni d'ailleurs dans la vision sectaire des alliances lorsqu'on propose aux éventuels partenaires de rallier notre stratégie de fédérer une gauche anticapitaliste et restant indépendante du PS dans les institutions (la question de siéger ou pas dans les exécutifs sous domination du PS tel qu'il est). La position nationale du PCF, tout aussi sectaire, est en miroir de la nôtre.
Mais cela ne m'empêche pas de voir de la lumière dans un autre région en ce moment et de souhaiter qu'elle ne s'éteigne pas !
C'est pour cela que j'admire le sens tactique dont ont fait preuve nos camarades du Limousin sur cette question en proposant le libre choix aux partenaire et en disant aussi pour le NPA : "mettre la main dans le cambouis, c'est ni non ni oui".
Articuler les critiques à une stratégie(et un programme); il me semble que défendre le principe d'une gauche anticapitaliste indépendante vis à vis du PS, en refusant de passer sous ses fourches caudines, comme le démontre le Limousin, c'est de la stratégie, What else ?
@ Pulcherie D.
Ca rejoint mon post. Les racailles de Chéreque et Co vont nous balader demain (en plus il fera beau, chouette !) et vont ensuite se dém****r pour lutter contre la convergence des luttes. Il faut donc les dépasser.
297
langue-rouge dit:
22 mars 2010 à 16h18
il convient de rappeler que le seul cas d’unité « pur » c’est le Limousin.
Simplement très juste cet argumentaire.
à lire tranquillement pour ceux qui seraient passé à côté.
Une alliance de toute l'Autre gauche claire, large, équilibrée, nationale et de long terme (paquet de luttes et d'élections) peut être un très puissant levier... C'est la solution pour la mise en mouvement globale du peuple de gauche, pour un regain d'espoir pour les franches conscientisées, espoir nécessairement communicatif aux masses de travailleurs qui ne vont pas manquer de chercher une issue à la situation. Jusqu'où irait le processus lancé?
L'idée est à travailler sérieusement dans toutes les organisations. Au boulot.
Sur les plateaux Dimanche soir:
Le PS ne perdra pas une minute.
Et effectivement le PS est déjà dans la lutte. La preuve :
"Certains socialistes veulent avancer les Primaires, pour "surfer sur la dynamique unitaire". (entendu cet après-midi)
Ben tiens en voilà une idée qu'elle est bonne pour lutter contre les licenciements et changer de société !
C'est la Primaaaaire finaaaaale... etc...
Ca c'est sûr, ils ne vont pas perdre une seule minute avant de faire leur prochaine connerie.
M'est idée que si on les laissent faire ces barjots du neurone, on va encore se prendre un bon gadin dans les années qui viennent.
France Inter :
Celui qui lèche les bottes.
Celui qui botte les culs.
Info en continu (source Sud Ouest)
L’appel du Front de gauche pour avoir une place au Conseil régional
Pau - (Béarn) Le lundi 22 mars 2010 à 15h58
Isabelle Larrouy, tête de liste Front de gauche dans les Pyrénées-Atlantiques et son colistier, Olivier Dartigolles, secrétaire départemental de la fédération du parti communiste, n’acceptent pas qu’aucun membre de leur liste ne soit élu au Conseil régional.
Le résultat du deuxième tour des élections régionales a en effet permis à onze candidats de la liste PS-Europe écologie-Front de gauche des Pyrénées-Atlantiques de devenir conseiller régional. Or le premier membre Front de gauche figurait à la 12e place. Deux membres d’Europe écologie ont en revanche accédé à un poste.
Lundi après-midi, Isabelle Larrouy et Olivier Dartigolles, ont donc lancé un "appel à la raison" au parti socialiste pour "que la victoire de toute la gauche soit la victoire de tous".
Seule une démission d’un élu de gauche des Pyrénées-Atlantiques permettrait à un membre du Front de gauche d’être présent à l’assemblée régionale. "Nous sommes confiants" ont conclu les intervenants
Besson, taupe du FN !
:) :)
@ Jean-Luc Mélenchon
@ Tous
J'introduis mon propos par cette question " Et maintenant que va faire la gauche et de sa victoire face à Sarkozy ?" que me posa en m'interpelant un cheminot - qui préparait avec ses camarades la grève de demain qui débute dès ce soir à 20 H - sur le quai de la gare à mon retour de mes cours que je donnais à la fac de la grande ville de la région.
Avant que je puisse lui répondre, il ajouta : "Rien comme d'habitude !"
J'opinais de la tête. Je lui répondis que la victoire de la gauche sera qu'en fera la gauche ! un peu bottage en touche ou litote bien utile pour dire que j'en espèrais pas grand chose. Car, si la gauche et le PS qui gère les régions avec Verts et PC étaient capables d'affronter la poltique réactionnaire, libérale et antirépublicaine de Sarkozy cela se saurait depuis longtemps.
Nous avons dons à l'exception de l'Alsace, la gauche aux commandes dans les régions de la France métropolitaine. Le PG et le Front de gauche y siègeront dans ces majorités de gauche "plurielle" qui continueront à faire la poltique "démocrate libérale" du PS, à faire la poltique européiste du PS, à faire la politique antirépublicaine du PS. De plus le PG et le Front de gauche devra s'accomoder des dérives du libertarisme et de l'européisme de la nébuleuse Europe Ecologie.
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE vote en faveur de la libération du rail (notamment des TER) conformément aux directives transports de Bruxelles ? Quitteront-ils l'exécutif ?
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE vote en faveur du financement des école privées confessionnelles ou commerciales ? Quitteront-ils l'exécutif ?
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE privatise ou concéde au privé (contrat de concession) des parties ou la totalité de services publics ? Quitteront-ils l'exécutif ?
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE donne de l'argent (subventions, aides sélectives, prêts) aux entreprises sans réelles contreparties ni contrôles ? Quitteront-ils l'exécutif ?
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE démantèle le service public de la formation professionnelle (tels que l'Afpa ou les Greta) ou favorisent des organismes patronaux ?
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE réduit les crédits des DRAC, des missions culturelles et éducatives ? Quitteront-ils l'exécutif ?
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE soutient le démantèlement de communes via les Communautés d'Agglomérations ou les Communautés de communes ? Quitteront-ils l'exécutif ?
J'ai des doutes.... Car en 12 ans le PCF n'a pas causé de gros soucis au PS gestionnaire d'ailleurs les Verts n'ont jamais rompu. Et pourtant la politique libérale et antirépublicaine (atteinte à la laïcité, à l'intérêt général, clanisme, notabilisme) qu'a mené le PS surtout depuis les 6 derniers années (mandat régional 2004-2010).
Des élus PCF et même PG (élu au départ sous étiquette PS) cogèrent'loyalement" sans trop se rebeller contre le pouvoir socialiste régional. J'ai bien peur que cela continu et vu notre poids politique (à part le Limousin ou va essayer de garder son autonomie vis à vis du PS-EE) nous ne pouvons pas trop la ramener et nos'rebellions" plus ou moins passagères selon les sujets et les moments n'éffaroucheront guère PS et EE
Je pense qu'il ne fallait pas aller dans ces exécutifs et assumer notre score. Il est faible ! J'ai dit et je le redis ici que c'est un échec. A quoi bon crier contre les Socialos et les Ecolos si on cherche et réclame des droits à cogérer un exécutif dominé par ceux que l'on critique vivement. La confusion n'amènera rien si à terme l'épuisement et l'affaiblissement de notre volonté révolutionnaire. Croyez-vous être des révolutionnaires en cogérant avec un PS (démocrate, libéral et européiste libre échangiste) et des Verts-EE (libertarien, européiste et libre échangiste) ?
Il est temps de reprendre le combat et la construction d'un véritable parti républicain socialiste et de définir un corpus idélogique correspondant. Le projet dépendra de ce que l'on décidera concrètement en fonction de notre corpus idélogique et aussi des objectifs fixés. Mon objectif c'est la république sociale et universelle pour l'émancipation de la personne humaine par la citoyenneté, l'égalité, la souveraineté. Bref; le Socialisme du XXI ème siècle ! Analyser les résultats, réflèchir, se former (école de formation et université républicaine, socialiste et laïque à créer) définir notre corpus idéologique, bâtir notre projet, associer les citoyens, les instruires et faire partager notre idéal et notre espoir. Avanti !
@le Prolo du Biolo
"M’est idée que si on les laissent faire ces barjots du neurone, on va encore se prendre un bon gadin dans les années qui viennent."
C'est clair. Il ne faudra jamais aller dans cette tambouille ; elle ne nous regarde pas. Il faut la leur laisser si nous voulons amplifier notre visibilité auprès des Françaises et des Français. Les " Primaires à la con " ne regardent que le PS ! On s'en fout ! Qu'il la mange leur tambouille avariée !
La création d'un Programme Politique est la première pierre à sculpter avant de reprendre le chemin du combat électoral. Nous ne devons plus être l'ombre portée du PS mais bien tels de nouveaux Prométhées être une source de lumière politique majeure, diffusant autour d'elle et au delà de son aire d'origine les rayons du renouveau idéologique : La 6 ° République : La République Sociale -
Quand on voit certains se mettre déjà au travail pour créer une "Coopérative Politique" (Europe Écologie) - idée que je trouve personnellement intéressante - ou...et là c'est pitoyable, lorsqu'on voit se dessiner la préparation de
" La nuit des blancs manteaux " qui verra la prise de Solférino par l'axe Frèche, Royal et consort pour la prise de Solférino - on sent bien l'accélération de l'Histoire en France. Attention l'axe " démocrate-à-l'américaine " va s'exprimer avec encore plus de vigueur maintenant que ses forces se sont reconstituées au delà des espérances des protagonistes en question. N'oublions pas le scénario à "la Prodi " et la disparition de la Gauche en Italie ! La problématique est encore plus d'actualité après ces résultats électoraux...avec 49 % d'abstention (!) -
Nous ne devons pas être en reste. Et vite ! Il faut d'emblée être porteur d'un projet à venir et initiateurs d'audaces : Pourquoi pas des ASSISES DE L'AUTRE Gauche EN LIMOUSIN ces prochains mois ?
Bilan - Stratégie - Projet....Il y a extrême urgence.
@ Guillot @ Tous
Si l'objectif du FdG est d'aller réclamer un ou deux places d'élus en demandant la démission d'un élu du PS et bien on est vraiment tombé bien bas au FdG. Je n'ai pas était cofondateur du PG pour arriver à être des petits quémandeurs de place, de sièges avec le puissant chef domanial du coin fut-il (et surtout) socialiste ! Où est le PG parti creuset là dedans ? où est la dynamique renversante (que certains annonçait et qui affirmait il y a un peu plus d'un an que le FdG serait en tête de la gauche ? Moins je trouve cela misérabiliste et signe que l'on est bien dans l'échec et que l'on cherche uniquement à avoir un siège dans la maison commune de la gauche voulu par Aubry. Pourquoi avoir quittés le PS et pour certains les Verts pour en arriver là ? Pourquoi avoir créer le FdG pour en arriver à quémander une place au puissant PS qui nous tendra la main et nous donneras de quoi manger s'il le veut bien et si EE n'y trouve pas ombrage ? Si c'est cela la suite que propose le PG et le FdG est bien on est vraiment mal parti pour la suite ! Pour ce que j'en dis....
Ermler
Pas d'idée pourquoi je suis passée au "vous". Je préfère le "tu" certainement.
@Darthé Payan,Hold Up,
Tout à fait d accord avec vos posts.
Résultat des élections régionales 2010 comparé à celui de 2004.
Le nombre d'inscrits passe de 40 982 500 à 43 355 000 = augmentation de 2 355 500
Les voix du groupe PS : de 12 897 000 à 9 833 000. Baisse de 3 000 000
" " UMP : de 9 519 000 à 7 500 000. Baisse de 2 000 000
" " FN : de 3 200 200 à 2 000 000. Baisse de 1 200 000
Abstention : de 14 074 000 à 21 148 000. Augmentation de 7 100 000
82 milliards par an de cadeaux fiscaux:
http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2010/03/15/vive-l%e2%80%99impot/
Bonsoir chers camarades,
1/ Sur le "remaniement" qui vient d'être annoncé
Ridicule !
Arrivent George TRON,le député villepiniste et Marc-Philippe DAUBRESSE (c'est qui celui-là?).
Revient François BAROIN le Chiraquien à la mèche folle mais cette fois il est au Budget ! Ils vont doucement rigoler à Bercy !
Viré le DARCOS ! Le Périgourdin qui s'est pris une veste après avoir déjà pris une sacrée torgnole aux précédentes élections paie cette fois pour l'ensemble des ministres battus qui eux restent en poste. SARKO ne nous avait-il pas promis en 2007 que ses ministres ne pouvaient être maintenus que s'ils n'étaient pas battus? Confère la "jurisprudence" JUPPÉ? Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent et sont assez cons pour y croire...
Ah oui, y'a aussi Martin HIRSH qui s'en va, il prend une présidence de je ne sais plus quoi.
Y'a enfin le "grand argentier", "chambellan de Bercy", Éric WOERTH, qui arrive au Ministère du Travail. Ca va être chaud les relations entre les partenaires sociaux avec ce type qui a des épines dans les poches !
Avec ce remaniement nous v'là rassurés. SARKO a bien compris le message populaire... !
Allez, va. Du vrai foutage de gueule ! Une fois de plus. Je rigole d'avance de la suite car je vois de plus en plus que tous les ingrédients de mon intuition de 2007 sont en train d'être réunis. SARKO ne finira pas son quinquennat. Une crise politique majeure se produira avant...
2/ Sur Canal plus, ce soir, au Grand journal, un mot gentil de Franz Olivier GIESBERT sur MÉLENCHON. En gros, il a dit que Jean-Luc MÉLENCHON a créé avec le Front de gauche l'outil durable pour battre la droite et changer la gauche (sous-entendu socialiste).
Laurent JOFFRIN a lui expliqué que le PS, malgré sa nette victoire, n'a pas pour autant été choisi avec enthousiasme et qu'il a bien du boulot avant d'espérer l'emporter aux élections futures.
Dany COHN-BENDIT a ensuite mis le doigt là où ça fait mal: il a relevé que la gauche ferait bien d'étudier les résultats détaillés et la "géographie" du vote car entre les voix du Front national et l'énorme taux d'abstention notamment dans les banlieues et les zones pauvres, sa base électorale fondamentale, c'est un vrai problème politique qui se pose à elle.
A plus tard.
Demain, il faut qu'on soit tous dans la rue pour enfoncer le clou. Un mouvement social massif après la bérézina électorale de la droite. Et c'est un citoyen de 35 ans qui n'a jamais pris part à la moindre manif de sa vie qui le dit. Ce n'était pas ma culture que de manifester. Ca va le devenir... Depuis que je suis adhérent du PG, je commence à voir les choses autrement. Si pour l'instant, je souffre d'une totale inculture en matière de vie syndicale, je vais me soigner et apprendre en partageant ces moments de lutte.
@Darthé-payan @Hold-up
C'est tout simplement le respect des accords
Oui a des assises de la Gauche antilibérale avant le congrès du PG,cela pourrait permettre de clarifier certaines positions
@lou passejaïre (289):
Bien d'accord avec toi ! chez moi, c'est encore mieux, y'a pas de bus... Vitré a des cars (privés) gratuits que toutes les communes (21) financent par la bande - via la taxe sur les ordures ménagères - ce qui permet à Méhaignerie de ne pas augmenter ses impôts locaux. Mais lorsqu'une commune demande une extension de ligne (les plus proches sont à 3/4 kms) Môsiieur Méhaignerie n'est pas d'accord parce que cela donnerait un maquvais signal : s'il accepte pour une commune, il faudra l'accepter pour les autres !
Ramener le politique à sa juste dimension passera forcément par des luttes pour ce genre de choses, mais c'est vrai que c'est pas gagné (le Pays de Vitré est le seul où l'UMP est devant le PS en Ille-et-Vilaine :
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/regionales-en-bretagne-les-resultats-definitifs-cartes-21-03-2010-834919.php
@ Janba
Prétexte plutôt pour camoufler l'échec du FdG et de mon parti le PG ! Alors on quémande une place ici une place. Au front de Gauche on est passé de la luttes des classes à la lutte des places ! Plus dure sera la chute Camarade Janba ! S'il n'y avait pas le Limousin ce serait la Bérézina ! Il faut se resaisir camarades !
@ VCLR (320), comme à tous ceux qui seraient compétents en la matière.
Quel est le mécanisme qui conduit à la dissolution des Chambres, comme en 1997 ?
Merci de m'éclairer.
J'ai bien apprécié ta communication, VCLR. Je suis trop vieille pour trouver moi-même ce style -là, mais je l'apprécie "vachement".
@Tous
Maintenant que la fièvre électorale est retombée, le temps de l'analyse est venu. Et on peut anticiper quelques soucis pour le Front de Gauche.
Il y a un détail dont personne ne semble avoir envie de parler: c'est le fait que le PCF a perdu dans cette élection la moitié de ses élus. Pourtant, la situation n'était pas à priori plus défavorable qu'en 2004: on peut par exemple comparer les scores du PCF dans les (rares) régions où il est allé tout seul. On retrouve des scores largement inférieurs à ceux du FdG. Et pourtant, le PCF enregistre des pertes d'une élection sur l'autre qui, si ma mémoire ne me trompe pas, sont uniques dans l'histoire électorale de ce parti, à l'exception des législatives de 1958.
Lorsque le Comité National se réunira pour examiner les résultats, il sera difficile d'esquiver le débat sur la pertinence de la stratégie choisie. Certes, elle a permis au PCF de gagner l'amitié indéfectible (jusqu'au prochain coup, ne nous faisons pas trop d'illusions) du PG, de la GU et d'une dizaine de groupuscules qui ne représentent que les espoirs de carrière de quelques notables. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ?
Mélenchon dénonce les méthodes de voyous de France Télévisions sur le blog de Reversus.
Unitaire?
Contrairement à ce qu'écrit Langue-rouge, je ne suis pas "faussement unitaire" mais tout simplement non unitaire pour tout ce qui touche au NPA.
Bien que j'apprécie personnellement les militants NPA et que je leur trouve un militantisme syndical plutôt intense, je pense que rechercher une alliance politique avec ce parti est une chimère, une impasse.
Les divergences sont majeures sur les objectifs politiques et la conception de la société à transformer, entre par exemple le PCF et le NPA.
Elles sont insurmontables.
Pourquoi perpétuer un tel aveuglement? La clé du changement est ailleurs.
@ Descartes
Je partage ton point de vue et c'est triste que certains au sein du PG et au sein du FdG ne serendent pas compte de l'échec. Je sais que je vais me faire écharper car d'abord je tombe d'acccord avec ton analyse et de plus je suis membre du PG et je ne cesse de dire qu'il y a échec depuis le 1er tour. En fait le résultat calamineux du PG et à fortiori du FdG date notamment de septembre dernier. J'ai été avec d'autres un de ceux qui alertaiant qu'on allait droit dans le mur. Et là on est dans le mur et on essaie de faire croire que l'on a gagné. JL Mélenchon fait une triste mine que je comprends et qui signale que ce qu'il a entrepris ne marche pas et nombreux sont les partisans du PG qui au lieu d'analyser les résultats avec de bonnes lunettes, de bonnes grilles d'analyse et de lecture continue la méthode couée. Le PCF à l'agonie, le PG en calle sèche et le Front de Gauche ressemblant au si inutile et stérile PSU. A déseperer !
@ Darthé-Payan
Il est temps de prendre tes médicaments… Ou ta carte au POI…
@ Darthé-Payan
Par moments je me demande si ton nouveau dada ce n'est pas de nous ficher le bourdon et moral à bas à tous ici.
L'idiot utile du descartisme, en somme.
Je sais qu'avant l'élection tu prédisais une défaite cuisante parce-que le FdG ne faisait pas ceci, ne disait pas celà, en bref ne suivait pas 100% de ta ligne.
Difficile donc de te déjuger maintenant et de dire que finalement le score n'est pas si mal finalement.
Mais arrête un peu de démolir.
Tu ne vas pas me faire croire que tu espérais un score national uniforme de 15 % pour le FdG ?!
Après 2 ans d'existence, et toutes les difficultés que l'a connues pour seulement exister, c'est pas un peu tôt pour dire que 7% c'est la fin des haricots ?
Une fois n'est pas coûtume un petit dessin :
Les breton-nes ont dit à Bernadette Malgorn
N'hésitez pas à regarder ses autres dessins, certains valent vraiment le coup :D
#
329
Darthé-Payan dit:
22 mars 2010 à 21h15
"@ Descartes
JL Mélenchon fait une triste mine que je comprends et qui signale que ce qu’il a entrepris ne marche pas et nombreux sont les partisans du PG qui au lieu d’analyser les résultats avec de bonnes lunettes, de bonnes grilles d’analyse et de lecture continue la méthode couée. Le PCF à l’agonie, le PG en calle sèche et le Front de Gauche ressemblant au si inutile et stérile PSU. A déseperer !"
Le PCF n'est pas du tout à l'agonie. Tu n'as pas vu les jolies photos de Marie-George avec ses nouvelles copines ?
Ne me dis pas que ce que Jean-Luc Mélenchon a entrepris et qui ne marche pas, ce serait de faire en sorte que le PCF ne retourne pas dans le giron du PS... On va t'accuser d'être anti-communiste.
@ Pulchérie message n°324 (comme je suis un juriste passionné des questions touchant au politique et donc aux règles constitutionnelles, je vais vous répondre)
La dissolution est en France une prérogative du Président de la République et de lui seul. C'est un droit qu'il peut utiliser une fois par an au maximum. Et seule l'Assemblée Nationale peut être dissoute. Pas le Sénat. La constitution ne fixe pas de condition particulière au droit de dissolution mais historiquement, sous la Vè Rép, elle a été utilisée dans deux cas:
1/ pour trancher une crise politique :
1er exemple en 1962 : le gouvernement du Premier Ministre George POMPIDOU a proposé à l'Assemblée Nationale la réforme, voulue par le Président DE GAULLE, de l'élection présidentielle. Il s'agissait de faire désormais élire le Président au suffrage universel direct alors qu'auparavant, depuis l'entrée en vigueur de la constitution en octobre 1958, le Président était élu par un "collège" de grands électeurs parmi lesquels on trouvait notamment les maires et divers élus nationaux ou locaux. L'Assemblée a refusé ce texte et a même renversé le gouvernement (ce fut la seule fois depuis 1958). Du coup, le Président a dissout l’Assemblée et a demandé au peuple de trancher le différend entre les députés et l'exécutif. DE GAULLE a aussi organisé un référendum et ce sont les Français qui ont approuvé la réforme. La nouvelle Assemblée était composée de députés favorables au Président et à sa réforme et avait préalablement validé le projet qui est entrée en vigueur.
2ème exemple: en 1968, après les "évènements" de mai, DE GAULLE a dissout l'Assemblée Nationale pour demander au peuple s'il avait toujours sa confiance. Et ce fut le cas puisque la nouvelle Assemblée fut très largement gaulliste.
2/ hors crise politique, il faut se référer aux exemples mitterrandiens de 1981 et 1988
Quand MITTERRAND a été élu en 1981, l'Assemblée Nationale (élue en 1978, sous la présidence de GISCARD qui a bien failli alors connaître une cohabitation) était majoritairement de droite. Il est évident qu'il ne pouvait mettre en oeuvre son projet dans ces conditions. Il a donc logiquement usé de son droit de dissolution. L'Assemblée qui fut élue connut la première vague rose de la Vè Rép.
En 1988, ce fut exactement le même phénomène. MITTERRAND réélu s'est retrouvé avec l'Assemblée de droite élue en 1986. Cette année-là, la majorité de gauche fut battue et cela provoqua deux ans de cohabitation avec le gouvernement CHIRAC. En 1988, MITTERRAND fut réélu contre le Premier Ministre CHIRAC et donc il a dissout l'Assemblée pour avoir une majorité parlementaire favorable, ce que les Français lui ont offert assez logiquement après l’avoir réélu.
3/ le cas de 1997 n'entre dans aucun des deux que j'ai présentés ci-dessus et il est donc exceptionnel, ce qui ne veut pas dire qu'il ne se reproduira pas un jour !
Cette année-là, CHIRAC était Président de la République et a dissout l’Assemblée alors que la France ne connaissait pas de crise politique et que l'Assemblée était de droite. Il y a eu un très vif débat au sein de la classe politique et même chez les juristes pour déterminer si cette dissolution était conforme ou non à la Constitution.
Mais je l‘ai dit plus haut, le texte de la constitution ne définit pas les conditions pour pouvoir dissoudre. C’est donc que le Président a un droit régalien, qu’il peut en user sans avoir à se justifier.
Cela dit, les considérations politiques jouent évidemment. Un abus serait sans doute sanctionné par le corps électoral…et c’est ce qui s’est passé sans qu’on sache vraiment si les électeurs ont puni CHIRAC de cette dissolution malvenue ou s’ils l’ont sanctionné pour des raisons plus profondes tenant à ce qu’il avait fait (ou pas fait) depuis deux ans. Il y a de bonnes raisons de penser que la seconde explication est plus solide, plus crédible que la première qui n’intéressa vraiment que les juristes ou les médias.
Il y a, en gros, deux manières de juger cette décision chiraquienne et les deux ont leurs arguments convaincants. Mais dans les deux cas, il y a aussi des non-dits.
Certains (les proches du Président CHIRAC et du Premier Ministre JUPPÉ) considéraient que les députés n'avaient plus, en 1997, de véritable légitimité politique même s’ils conservaient leur légitimité juridique. En effet, ils avaient été élus pour 5 ans en 1993 et donc pouvaient rester en fonction jusqu’en 1998. Mais on ne peut nier que depuis 1993, le pays avait bien changé. En 1993, les députés avaient été élus alors que la gauche au pouvoir était en déroute et en discrédit. Ce n’était plus tout à fait le cas en 1997. JOSPIN avait fait une campagne assez remarquée en 1995 et son score était loin du ridicule. En 1997, il avait un avenir certain. Les députés de la majorité parlementaire d’alors avaient, pendant deux ans, de 1993 à 1995, soutenu le gouvernement de cohabitation dirigé par Edouard BALLADUR et s’étaient vite déchirés entre ceux qui soutenaient la future candidature de CHIRAC et ceux qui voulaient voir BALLADUR comme candidat unique de la droite à l’élection présidentielle de 1995.
Ils avaient de plus été élus en 1993 sur un projet assez différent de celui défendu par CHIRAC en 1995 et qui avait été approuvé par les Français. On se retrouvait de fait avec deux légitimités contradictoires, celle, parlementaire, de 1993 et celle, plus récente, et présidentielle, de 1995. Le projet de 1993 était porté par l’opposition d’alors formée par le RPR de CHIRAC, JUPPÉ, SÉGUIN, BALLADUR, PASQUA… et l’UDF de GISCARD, MADELIN, LEOTARD, BAYROU…tous unis aux élections législatives de 1993 mais en guerre ouverte deux ans plus tard.
En 1995, le paysage politique de la droite avait été chamboulé suite au duel fratricide CHIRAC-BALLADUR. BALLADUR avait été battu et CHIRAC avait été élu dans les conditions et sur le projet que l'on sait (contre son ami de trente ans et ancien Premier Ministre de cohabitation BALLADUR sur le projet de lutte contre la fracture sociale). Or chacun se souvient de ce qu’il advint de ce beau projet et de ce que le gouvernement JUPPÉ fit, ce qui conduisit le pays à connaître les grandes grèves de décembre 1995.
1996 n’ayant pas amélioré l’image de CHIRAC et de son gouvernement, le pouvoir en 1997 était en perdition et mieux valait redemander au peuple son avis avant d’entamer une nouvelle phase du septennat.
De ce point de vue, on peut se dire que finalement CHIRAC et JUPPÉ agissaient comme bien des gouvernements d’Europe qui avancent les dates des élections législatives quand ils sentent qu’ils n’ont plus d’autorité ou de légitimité dans l’opinion. Et on pourrait donc dire que c’est un beau geste de respect de la démocratie.
MAIS d’autres voyaient les choses sous un autre angle. On disait de plus en plus que se préparait une politique d’austérité. Et cela semblait de plus en plus crédible depuis que, en ce funeste mois de septembre 1995, CHIRAC avait dit, lors d’une interview, que les déficits et la dette étaient dans un tel état calamiteux qu’il fallait d’abord lutter contre eux plutôt que de dépenser pour l’emploi. L’intelligence du projet initial était ainsi écartée au profit de l’habituel raisonnement comptable et strictement financier que la droite a toujours défendu mais pas vraiment pratiqué...
De plus, approchait la date où l’on devait passer à l’euro avec toutes les exigences que cela imposait en termes de respect des fameux critères de convergence (comme les 3% maximum de déficit public et une dette publique ne devant pas dépasser 60% du PIB).
Du coup, certains (surtout la gauche) ont éveillé l’attention des Français sur le risque de virage sévère de la politique économique et sociale du gouvernement après les élections si celles-ci amenaient de nouveau une majorité de droite. Et les Français se sont méfiés et ont donc éconduit la droite en votant pour la gauche plurielle.
Cette situation est un peu comparable à ce qui s’est produit à l’occasion des Législatives de 2007. Vous vous souvenez qu’après une assez nette avance de l’UMP Sarkozyste au soir du 1er tour, le ministre Jean-Louis BORLOO a fait la bourde du siècle en lâchant devant FABIUS qui a réussi à lui faire cracher le morceau que se préparait une TVA sociale. Du coup, si la droite n’a pas perdu les élections législatives car c’était impossible dans le contexte d’alors (on était quelques semaines à peine après la nette victoire de SARKOZY à la présidentielle), il n’en reste pas moins qu’il y a eu une « correction » et que la droite n’a pas eu tous les sièges qu’elle escomptait.
André Assiétoi dit:
22 mars 2010 à 22h22
"...On va t’accuser d’être anti-communiste."
Allons André, Où allez vous chercher des trucs pareils...
@Thaumasios
Comme médicament, ce n'est pas l'actuel Front de Gauche qu'il me faudrait ! JL Mélenchon et d'autres de la direction du PG ont beaucoup d'amis et de bonnes relations avec les camarades du POI. JL Mélenchon est issue de cette branche. Et ce parti a quitté les oripeaux trostkystes pour un républicanisme socialiste que partage bien souvent JL Mélenchon. Au fait JL Mélenchon et une bonne vingtaine de dirigeants de PRS ont été présents aux obsèques de Lambert. Les drapeaux et oriflammes de PRS flottaient et claquaient au vent tandis que résonnait l'internationale.
@ Le Prolo du biolo
Je préfère être l'idiot utile du Descartisme que d'être le cocu borné de l'échec que l'on ne veut point reconnaitre.
Je ne croyais rien. Mais, je réfléchis, j'analyse et je me rends compte que le Front de Gauche en l'état actuel, que le PG actuel est incohérent, stérile et s'il ne se remet pas en question on va droit dans le mur et en entendre certains on klaxonne de plaisir tellement que l'on trouve ce que l'on a fait (projet, stratégie, alliance, participation aux exécutifs) est merveilleux. Bonjour le devenir d'une telle stratégie à courte vue. Au fait combien le PCF a gagné d'élus ? Il vaut mieux dire : Combien le PCF a perdu d'élus régionaux ? Combien d'élus du PG (ex ps, ex mars-gr, ex Verts) ont ils perdu dans cette affaire ?
@ André Assietoi
Les trois copines hilares (Buffet-Aubry-Duflot) de choc qui regènéreront la gauche demain (au fait pourquoi JL Mélenchon a t-il était exclu de cette photo ?) et qui vont renverser le système capitalisme transnational et les riches fortunes d'ailleurs commencent déjà à trembler ! la révolution approche....
Je plaisante ! Faut pas charrier ! C'est plutôt l'inverse qui se prépare le retour de la gauche plurielle domestiquée qui en son temps a plus privatisé que la droite et qui s'est enfoncé dans l'Europe libérale des traités d'Amsterdam, de Nice. Et Marie George qu'on voté les Verts et le PS à propos du TCE, du traité de Lisbonne et du Grand Marché Transatlantique ? Le PCF combien d'élus régionaux après ces élections ?
L'unité (de façade) sur ce genre de compromission et de future domestiquation comme dit mon frère républicain Demetrio Ca Pu !
Peut importe si l'on me traite d'anticommuniste, de droitier, de colonisateur....
Je dis ce que je pense. Je préfère la dure réalité que la gentille méthode couée. Le militant républicain socialiste ne satisfait pas de 6 %, désapprouve la participation du PG dans les exécutifs (vous vous rendez compte, avec de tels choix, que l'on peut soutenir et participer à une gestion faite pas des Ségolène Royal ? Comment peut-on après aller constester avec rigueur les propagandistes chistiques et new age de la Soeur supérieure Ségolène ?), refuse de s'en tenir à la méthode couée et reconnait l'échec.
@Darthé-Payan
@Descartes
@ autres pessimistes.....
@tous
Pour une vision positive de la politique
A vous entendre les camarades de gauche (La Gauche commençant à gauche du PS) élus sur des listes communes ne devraient pas y être...
On peut bien sûr se poser des questions sur l'existence d'un mouvement politique sans élus, il existe des choses intéressantes sur le sujet.
Ne devrait-on pas tirer profit de cette situation sachant que la présence sur le terrain de ces élus est un formidable outil pour diffuser plus largement nos idées républicaines, anti libérales?
Camarades élus, on compte sur vous. Bon courage, le plus dur reste à faire.
VCLR dit:
22 mars 2010 à 22h49
"La dissolution est en France une prérogative du Président de la République et de lui seul. "
Par contre y foutre le feu, ça...
"Et seule l’Assemblée Nationale peut être dissoute. Pas le Sénat."
D'où l'avantage de l'incendie !
Commentatrices, commentateurs, élisez-moi Président et je me débrouille pour mettre dans la constitution le droit des gueux à bruler l'Assemblée ET le Sénat.
Promis.
(Mais pas touche à mon Élysée, sinon gare !)
@Pierre L p.337
d'autres l'ont fait jadis, cela ne nous a pas réussi...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_du_Reichstag
@ Patrick Pelcerf
En réponse à ton post je remet mon commentaire
314
Darthé-Payan dit:
22 mars 2010 à 19h31
"@ Jean-Luc Mélenchon
@ Tous
J’introduis mon propos par cette question » Et maintenant que va faire la gauche et de sa victoire face à Sarkozy ? » que me posa en m’interpelant un cheminot – qui préparait avec ses camarades la grève de demain qui débute dès ce soir à 20 H – sur le quai de la gare à mon retour de mes cours que je donnais à la fac de la grande ville de la région.
Avant que je puisse lui répondre, il ajouta : « Rien comme d’habitude ! »
J’opinais de la tête. Je lui répondis que la victoire de la gauche sera qu’en fera la gauche ! un peu bottage en touche ou litote bien utile pour dire que j’en espèrais pas grand chose. Car, si la gauche et le PS qui gère les régions avec Verts et PC étaient capables d’affronter la poltique réactionnaire, libérale et antirépublicaine de Sarkozy cela se saurait depuis longtemps.
Nous avons dons à l’exception de l’Alsace, la gauche aux commandes dans les régions de la France métropolitaine. Le PG et le Front de gauche y siègeront dans ces majorités de gauche « plurielle » qui continueront à faire la poltique « démocrate libérale » du PS, à faire la poltique européiste du PS, à faire la politique antirépublicaine du PS. De plus le PG et le Front de gauche devra s’accomoder des dérives du libertarisme et de l’européisme de la nébuleuse Europe Ecologie.
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE vote en faveur de la libération du rail (notamment des TER) conformément aux directives transports de Bruxelles ? Quitteront-ils l’exécutif ?
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE vote en faveur du financement des école privées confessionnelles ou commerciales ? Quitteront-ils l’exécutif ?
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE privatise ou concéde au privé (contrat de concession) des parties ou la totalité de services publics ? Quitteront-ils l’exécutif ?
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE donne de l’argent (subventions, aides sélectives, prêts) aux entreprises sans réelles contreparties ni contrôles ? Quitteront-ils l’exécutif ?
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE démantèle le service public de la formation professionnelle (tels que l’Afpa ou les Greta) ou favorisent des organismes patronaux ?
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE réduit les crédits des DRAC, des missions culturelles et éducatives ? Quitteront-ils l’exécutif ?
Que feront le PG et le FdG si la majorité PS-EE soutient le démantèlement de communes via les Communautés d’Agglomérations ou les Communautés de communes ? Quitteront-ils l’exécutif ?
J’ai des doutes…. Car en 12 ans le PCF n’a pas causé de gros soucis au PS gestionnaire d’ailleurs les Verts n’ont jamais rompu. Et pourtant la politique libérale et antirépublicaine (atteinte à la laïcité, à l’intérêt général, clanisme, notabilisme) qu’a mené le PS surtout depuis les 6 derniers années (mandat régional 2004-2010).
Des élus PCF et même PG (élu au départ sous étiquette PS) cogèrent ‘loyalement » sans trop se rebeller contre le pouvoir socialiste régional. J’ai bien peur que cela continu et vu notre poids politique (à part le Limousin ou va essayer de garder son autonomie vis à vis du PS-EE) nous ne pouvons pas trop la ramener et nos ‘rebellions » plus ou moins passagères selon les sujets et les moments n’éffaroucheront guère PS et EE
Je pense qu’il ne fallait pas aller dans ces exécutifs et assumer notre score. Il est faible ! J’ai dit et je le redis ici que c’est un échec. A quoi bon crier contre les Socialos et les Ecolos si on cherche et réclame des droits à cogérer un exécutif dominé par ceux que l’on critique vivement. La confusion n’amènera rien si à terme l’épuisement et l’affaiblissement de notre volonté révolutionnaire. Croyez-vous être des révolutionnaires en cogérant avec un PS (démocrate, libéral et européiste libre échangiste) et des Verts-EE (libertarien, européiste et libre échangiste) ?
Il est temps de reprendre le combat et la construction d’un véritable parti républicain socialiste et de définir un corpus idélogique correspondant. Le projet dépendra de ce que l’on décidera concrètement en fonction de notre corpus idélogique et aussi des objectifs fixés. Mon objectif c’est la république sociale et universelle pour l’émancipation de la personne humaine par la citoyenneté, l’égalité, la souveraineté. Bref; le Socialisme du XXI ème siècle ! Analyser les résultats, réflèchir, se former (école de formation et université républicaine, socialiste et laïque à créer) définir notre corpus idéologique, bâtir notre projet, associer les citoyens, les instruires et faire partager notre idéal et notre espoir. Avanti !"
à julie (22 mars 2010 à 23h50)
Rien à voir : l'affaire aura lieu en plein jour et en pleine transparence...(vous me direz, la transparence, avec la fumée...)
Bonne nuit tout le monde.
"On ne comprendra rien au capitalisme sans se pencher sur les Suzan Kelleher "
Blog de CSP : http://comite-de-salut-public.blogspot.com/2010/03/suzan-kelleher.html
Ca y est, ça commence: sur LCI, un florilège de doléances sur les méchants grévistes qui empêchent les zentils travailleurs d'aller se faire exploiter.
325 Descartes : c'était sans doute le prix d'une autonomie nationale retrouvée pour le PCF pour ne pas finir comme le PRG.
Darthé-Payan : les résultats sont dans la continuité des européennes dans une élection qui ne nous était pas favorable. Je constate que le FdG s'est élargi, qu'il commence à être connu (on ne bénéficie de la même surface médiatique que les autres) et que de toute manière, le PG ne pouvait pas y aller tout seul comme Lutte ouvrière ou le NPA... Et a priori, les deux formations précitées se sont marginalisées. Maintenant, c'est aux élus de PG de montrer qu'ils existent en ne pratiquant pas la cogestion pépère.
Salut les amis
J'ai mis une pétition en ligne pour protester contre le temps de parole ridicule qui à été laissé au front de gauche sur france télévision le soir des régionales.
Pour un maximum d'impact il faudrait que chacun puisses la relayer le plus largement possible a ses contacts, blogs, médias de toute sorte.
Courage et fraternité les amis
ps si vous avez des suggestions : christophe69500@gmail.com
http://www.mesopinions.com/Respect-du-temps-de-parole-du-Parti-de-Gauche-petition-petitions-5bda25f07371c22618d8a6ad15fc3f86.html
@ le Prolo du Biolo (330)
Enfin, quelqu’un qui l’a remarqué : Darthé –Payan serait devenu « l’idiot utile du descartisme ».
Comme le descartisme n’existe pas, mais bien le dieukartisme, un savant embrouillamini ressemblant à celui créé dans l’état-major nazi, relatif au point de débarquement en Normandie (voir Gilles Perrault), Darthé-Payan perd les pédales, freine dans la choucroute et dérape dans la béchamel.
dieukartes a joué son rôle dans ce blog auprès d’un quarteron de naïfs.
Comparez l’exposé clair, cartésien lui, de VCLR (333) sur le processus de dissolution des chambres, aux raisonnements bourrés de sophismes de dieukartes.
Il a raison d’ être pessimiste, ce guignol grotesquement omniscient : ses protecteurs sont occupés à se casser la margoulette ; son avenir est en jeu.
Allons Darthé, du nerf et un peu moins de grandiloquence.
Le FdG dispose de deux années pour améliorer sa cote.
@ VCLR (333)
Un grand merci pour cette leçon de constitution et mes humbles félicitations.
1 peu d'ambiance chez les "stals"...:
"DECLARATION
Présidentielle de 2012
Dernière chance pour le PCF
23 mars 2010
L’élection présidentielle, en 2012, sera la dernière chance pour l’avenir du PCF. La victoire du PS et des verts dans les régions confirme la marginalisation du PCF avec, cerise sur le gâteau, la promotion de Jean-Luc Mélenchon avec le Front de gauche*. A l’Ile de la Réunion, le PS a préféré la division pour donner la région à la droite, pour battre le communiste Paul Vergès. Et je ne parle pas de l’alliance du PS avec la responsable de l’UMP à la Guadeloupe.
Une volonté boulimique de participer à l’exécutif des régions, hormis dans le Nord Pas de Calais et, peut-être, le Limousin, nous entraîne tout droit sous les fourches caudines du PS. On nous joue le mauvais remake de notre participation au gouvernement Jospin, de 1997 à 2002 et notre fatal alignement pendant ces cinq ans.
Tout se met en place pour 2012, autour du PS. Martine Aubry poursuit une politique sociale libérale. Elle obtient le renfort des verts qui prônent la décroissance et reçoit la caution de Marie-George Buffet qui est devancée par les Robert Hue et autres Gayssot.
Je veux d’autant moins bouder le résultat de dimanche que le champ, l’espace sont ouverts pour un parti communiste régénéré. A condition de tourner la page des abandons, des mensonges, des couleuvres que nos dirigeants nous ont fait avaler depuis le congrès de Martigues, en mars 2000, il y a dix ans jour pour jour, avec la contribution active des refondateurs. De la mutation de ces années, il ne reste que la mutilation de tout ce qui fait les valeurs, les idéaux, les symboles, les racines du Parti communiste français. En fait de modernité, nous avons vécu une décennie de déglingue.
Le résultat électoral dépasse le décompte des présidents de région. L’absence du PCF ouvre la voie à l’émergence d’une gauche à l’américaine, d’une gauche refondée qui n’a plus pour seule ambition que la gestion loyale du capitalisme, se distinguant à la marge des pratiques de la droite.
Les faits sont là. La baisse du nombre d’élus communistes dans les régions s’ajoute à la perte de 30 villes, en 2001, dont vingt villes de plus de 30 000 habitants. Nous en avons regagnées quelques-unes unes dont Dieppe et Arles. Mais la plupart ont été données aux socialistes ou laissées à la droite. N’oublions pas non plus les résultats calamiteux des présidentielles de 2002 et de 2007. Rappelons-nous la perte du conseil général de la Seine Saint Denis, livrée aux socialistes. On voyait les choses venir depuis longtemps. Mais aucune analyse, aucun enseignement n’a été tiré. Rappelons-nous, enfin, les pertes des villes importantes comme Calais, Montreuil, Aubervilliers Peyrefitte, Denain, en 2008. On tourne la page et basta.
Nous vivons confrontés à la dureté et à l’injustice sociale des politiques conservatrices à l’œuvre depuis 30 ans, avec actuellement un président pétainiste au service de l’argent, accompagnant une concentration inédite des pouvoirs autour des décideurs du capital économique et financier. Cette politique est mise en cause y compris par une partie de la droite française, sa frange humaniste et républicaine.
Le vote de dimanche 21 mars, nous engage, cristallise l’inquiétude face au désastre du système capitaliste.
- Va-t-on avoir le courage de prendre en compte le vote FN dans lequel, on le sait, se retrouve un tiers des électeurs communistes des années 1970, 1980 ?
- Va-t-on avoir le courage d’affronter la tempête de l’abstention dans les milieux populaires ?
- Va-t-on enfin avoir le courage, l’honnêteté de dire que les politiques menées depuis 15 ans, place du Colonel-Fabien ont abandonné le combat, ont abandonné les classes populaires pour un parti communiste édulcoré, dans des problématiques électoralistes se fondant dans les institutions, des cuisines d’appareil et de marketing ?
Je veux le dire haut et fort, les premiers dirigeants du Parti communiste français portent une lourde responsabilité dans l’effacement de notre parti du paysage national. De fait, ils ont une part de responsabilité dans le vote FN et l’abstention. Nous avons laissé un grand vide, une friche sociale et politique. En abandonnant un parti communiste de combat, c’est la France, la Nation, le projet d’émancipation engagé en 1789 par les humanistes que nous avons mis de côté.
Le moment est venu de rompre avec trente ans de démarche programmatique sous peine de devenir seulement une sensibilité communiste sans saveur, sans colonne vertébrale, dans le magma de l’hégémonie socialistes-verts.
Il faut un PCF d’opposition, dans l’opposition, dégagé délibérément d’un système politique à bout de souffle et mortifère, où PS et UMP se tiennent par la barbichette, avec des dirigeants qui se moquent comme d’une guigne de la France profonde et laborieuse.
Il faut Un PCF qui élabore un projet neuf de rupture, un projet de société en correspondance avec la souffrance et la révolte qui gronde :
- Construire une révolution sociale dans l’union du peuple de France.
- Revenir à nos fondamentaux marxistes, à nos valeurs et aux idéaux du communisme, nos principes philosophiques générateurs d’idées neuves qui puisent leur inspiration dans les attentes de notre peuple, bafoué, frustré, mutilé par la voracité du capital.
- Reconstruire un parti communiste français de notre temps, fidèle aux choix de classe décidés à Tours, en 1920 avec une stratégie nouvelle à l’échelle nationale
Il faut rompre avec cette dérive organisée. C’est la stratégie de la dernière chance.
Il y a deux impératifs immédiats :
Premier impératif : à son départ, en juin prochain, Marie-George Buffet, doit être remplacée par un collectif de personnalités charismatiques pour diriger, organiser, redonner au PCF sa vocation de parti du peuple et de la Révolution. Toute autre hypothèse avec d’autres dont Pierre Laurent, au-delà de l’estime personnelle, conduirait à un enterrement de première classe. Pour ce qui me concerne, je serai à nouveau candidat à la candidature au poste de secrétaire national. Il faut organiser une consultation nationale, voire même un référendum pour que les adhérents puissent décider.
Deuxième impératif : Décider tout de suite du principe d’une candidature du PCF aux présidentielles de 2012. Décider tout de suite d’un programme élaboré avec les acteurs de notre pays, en retissant nos liens avec les classes populaires. Soyons la gauche authentique et décomplexée avec un projet porteur de l’idée communiste. Il n’y a pas de fatalité à la bipolarisation. Il suffit de se rappeler ce qui s’est passé aux élections présidentielles de 2002. Le PCF doit affronter l’obstacle : présenter un candidat à l’élection présidentielle et de le faire de manière conquérante, sans attendre. Cette élection est l’élément central de la vie politique française, il faut aborder cette échéance sous nos couleurs. Rompre avec le capitalisme de l’échec est un défi considérable. Ce défi magnifique à relever concerne au premier chef le PCF, ses militants, ses adhérents et les dizaines de milliers de communistes qui n’ont plus – ou pas encore – leur carte.
Premières réflexions à chaud. Je prépare une suite pour définir des pistes et des axes d’action politique pour un PCF de combat.
Vénissieux, le 22 mars 2010
* Toute critique du Front de gauche fait l’objet, dans certaines fédérations, d’attaques personnelles contre les camarades qui émettent ces critiques, voire de menaces d’exclusion. (Se rappeler que des dirigeants qui ont appelé à voter Bové aux présidentielles sont toujours en place.)
André GERIN "
@des pas perdus (#344)
325 Descartes : c’était sans doute le prix d’une autonomie nationale retrouvée pour le PCF pour ne pas finir comme le PRG.
Si c'était une stratégie clairement évaluée et assumée, cela ne me dérangerait pas. Mais c'est très loin d'être le cas. Pour moi, c'est cela le problème du PCF. C'est devenu un navire sans capitaine et surtout sans cartes. Une organisation qui n'agit plus en fonction d'une stratégie, mais des intérêts, amitiés et inimitiés personnelles de ses "notables" et du "feeling" de chacun, plus un certain nombre de dogmes ("battre la droite", "union de la gauche"...) que personne n'ose mettre en question. Et sans aucune anticipation des résultats probables des tactiques pratiquées. Au PCF, on est toujours surpris...
La stratégie du PCF ne pouvait conduire qu'à la perte de ses élus. Pourquoi ? Parce que négocier ses voix avant le premier tour est toujours plus avantageux que le faire après. C'était donc parfaitement prévisible (et beaucoup de gens l'avaient écrit) que le PCF ne retrouverait pas ses élus. Maintenant, qu'on me dise "on a décidé de sacrifier les élus à tel ou tel objectif politique", je n'ai rien contre. Seulement, il faut le dire avant, pour que la discussion puisse s'ouvrir sur l'intérêt de faire un tel sacrifice. Mais la discussion en question n'a jamais eu lieu, et pour cause: le PCF n'a jamais pris une décision claire de sacrifier les élus. La décision, comme souvent au PCF, a été prise par défaut: ils se sont laissés entrainer dans une stratégie de "front" dont on n'a jamais évalué le coût, et lorsque celui-ci devient évident, il est trop tard pour reculer. La même erreur avait été commise avec les "collectifs antilibéraux" (le recul a coûté les 1,9% à la présidentielle), et on s'apprête à commettre la même erreur demain avec la candidature "front de gauche" à l'élection de 2012.
Obnubilés par la question des alliances (normal, beaucoup de "notables" ont une peau à sauver, voir Dartigolles...), les dirigeants du PCF sont incapables d'amorcer le travail du Parti sur lui même. Lors du dernier congrès, une commission avait été mise en place en grande pompe pour travailler sur le fonctionnement du Parti. Elle s'est réunie une ou deux fois... et plus rien. Réfléchir aujourd'hui sur les questions de fonctionnement interne, de méthodes de travail, c'est assimilé à "se regarder le nombril", alors que l'important se passe ailleurs, dans les "luttes". C'est le détestable principe de la primauté de l'action sur la réflexion, mis en place par le père UbHue dans les années 1994-2000. Il faut dire en honneur de la vérité qu'ailleurs ce n'est guère mieux: après tout, le fameux "congrès programmatique" du PG a été reporté sine die pour cause d'élections, et son travail d'institutionnalisation interne est inexistant. Et ne parlons pas du NPA, qui a érigé la primauté de l'action en principe.
Si le PCF ne veut pas devenir un PRG, il aurait intérêt à s'attaquer à sa véritable faiblesse: le fait qu'il n'a rien de bien nouveau et de bien bandant à proposer. Ce n'est pas le fait d'être sur telle ou telle liste qui fera la différence. La tactique, ce n'est qu'une réflexion sur la manière d'atteindre des objectifs.
Répartition des 9 sièges obtenus au 2è tour en Auvergne par le FdG et par département :
Allier : 2 PC - Cantal : 0 - Haute-Loire : 1 PC - Puy de Dôme : 1 GU, 2 PG, 3 PC.
EE en obtient 7, répartis sur les 4 départements, en étant arrivé derrière le FdG (14,24 % contre 10,69 %).
Et au total, je le signale en passant, 22 femmes élues pour 47 sièges… comme souvent, la parité penche du côté masculin, on se demande bien pourquoi…
Révélateur aussi : dans la presse "locale" papier ou net, il n'y en a que pour le PS et pour EE, on se demande bien pourquoi… Allez, manif cet après-midi à 15 heures à Vichy, je suis en grève aujourd'hui. Et je ne me demande pas pourquoi !