19mar 10
J e rentre du limousin. De la gare d’Austerlitz, j’ai marché vers Bercy où il a été convenu de se retrouver avec Marie Georges Buffet, Pierre Laurent, Martine Billard et les dirigeants du Parti de gauche pour un tractage. Une pause sympathique pour finir cette campagne et clore cette semaine si frustrante.
Au Zénith, nous n'étions pas chez nous. Ils ne nous aiment pas et nous le leur rendons bien. Entre eux et nous il y a le Languedoc Roussillon, le Limousin et la Picardie ! Il y a l'étrange Michel Vauzelle, à qui j’ai offert de venir donner le coup de main, qui le refuse, puis s’amuse à réduire dans sa profession de foi le Front de Gauche au seul parti communiste. Il y a ce Bartolone qui explique, aux médias qui l’interrogent, mon absence à ses simagrées par le fait que je «boude» ou mieux que je suis « jaloux ». De telles méthodes, de tels personnages montrent si vite ce qu’ils pensent de vous, qu’il est même impossible de faire semblant de pas l’avoir vu. De toutes façons, la pudeur interdit de faire la fête avec la famille des coupables. Bref, les miens, baillant d’ennui, m’adressaient des sms plein d’envie ayant eu écho de l’ambiance survoltée de Limoges. Et moi, depuis la tribune, sur place en limousin, j’observais les deux mille personnes tassées serrées qui entonnaient «Ma France». «Que je chante à jamais celle des travailleurs !» Bien dit, Jean Ferrat. Ici en Limousin se prolonge de façon imprévue, davantage subie que choisie, une démonstration politique essentielle à gauche. J’y étais à ma place, de cœur et d’esprit, mille fois mieux qu’au Zénith des tartufes.
Mais d’abord la scène ! Tous ces gens ! Jamais, m’a-t-on dit, on en avait vu tant ici! En voici assis par terre, debout dans les allées, entourant la tribune sur les trois côtés ! Drapeaux, applaudissements, rires et clameurs de toutes parts et à tous propos quand bien même nous les orateurs n’apprenons nous rien de neuf a ceux qui nous écoutent! Pourtant tout a été convoqué en quarante huit heures ! Et deux cent mètres plus loin à vol d’oiseau, se tient le meeting de François Hollande, mal et peu fréquenté. Mais personne ici ne songe à faire la comparaison. La vérité est qu’il s’agit d’un autre monde qui ne fait guère envie quand il ne fait pas pitié.
Quel ramassis cette gauche officielle ! Pour avoir son os à moelle en bouche, la liste Europe Ecologie a capitulé sans condition. Les traditionnels donneurs de leçon de morale en politique et autre verbeux des « nouvelles exigences des citoyens » se sont montrés tels qu’ils sont: des clochards déclassés qu’un siège et son indemnité tiennent comme chien en laisse. Le maitre a parlé. Et le représentant des comités contre la LGV a été viré de la liste par ses propres amis. Il faut intégrer ce type d’information pour comprendre à quel point notre gauche commence par un haut le cœur de dégout. Mais ce n’est pas seulement cela. Je l’ai déjà décrit me semble-t-il : c’est toute une gauche des catacombes qui a le sentiment de revenir dans la lumière du soleil de la politique visible.
Raison pour laquelle Alain Krivine lui-même, qui parlait aussi ce soir là, fut emporté par l’ambiance. Ses compliments pour la soirée, son appel à prolonger la démonstration sonnaient comme du bon pain de la part de quelqu’un qui a utilisé toute son influence et son intelligence à faire le contraire, y compris ici, en s’opposant de toute ses forces à cette union de l’autre gauche qui est à l’origine de la puissance du mouvement qu’il avait sous les yeux hier soir. A tout pêcheur miséricorde ! Si le cours d’anti capitalisme élémentaire qu’il nous a brillamment présenté péchait un peu par abus de couleurs sombres et d’absence de perspectives, chacun pourtant fut content d’Alain. Moins, il est vrai, ses propres camarades locaux qui s’ébahissaient de le voir parler devant deux mille personnes en sens contraire de ce qu’il professait parmi les siens il y à peine quinze jour de cela. Est-ce l’annonce d’un tournant politique du NPA ? Ce serait tant mieux. Mais je n’y crois guère. J’ai été tellement échaudé ! Sur le quai de la gare le lendemain matin je l’ai retrouvé comme d’habitude, prompt a agonir les communistes et leur parti, rabâchant les formules les plus éculées sur le lien organique du PC avec le PS et les autres sornettes sur la dépendance du PC à ses élus. Aucun changement d’analyse, alors même qu’il vient d’avoir la démonstration du contraire sous les yeux. Mais Krivine est plus têtus que les faits !
Et maintenant du bonheur! Maints parmi nous voyaient se rendre visible et concrète une force politique dont nous étions certains de l’existence mais qui restait comme une matière cachée du champ politique à gauche. La voici ! Elle existe. Le coup de schlag des faces de pierre du PS de la haute Vienne vient de lui donner sa consistance définitive. En ne cédant pas aux chantages, en refusant de se disperser comme on le lui ordonnait, et, pour finir, en se maintenant au second tour pour s’en remettre à la décision des électeurs, l’union de l’autre gauche a fait cristalliser une réalité bien plus grande que l’addition des partis qui la compose. Dès lors, le résultat final, celui de dimanche, va trouver une portée bien au-delà de la région qui va le formuler. Au premier tour nous avons fait vivre le droit à l’autonomie de notre gauche. Au second nous étions disponibles sans ambigüité pour nous mettre au service commun de la défaite de la droite. Cyniquement les socialistes ont voulu commencé cette deuxième période par une domestication.
Le regroupement de la gauche vu par les socialistes se résume à un alignement pur et simple sur le «vainqueur» du premier tour. Autrement dit, à partir du deuxième tour il n’y a plus qu’une gauche et un programme, et c’est le PS qui incarne le tout. Que dis-je le PS ! Ici, en Limousin, il s’agit du cœur de son appareil, la petite poignée autour du Maire de Limoges qui fait la pluie et le beau temps. Comme l’a dit, à l’occasion du conseil fédéral socialiste de la haute vienne, le doberman du maire de limoges au petit garçon qui fait office de président de région : «toi tu te tais, et tu fais ce qu’on te dit». Le reste des socialistes de la région paieront l’ardoise. Et ça passe mal. Dans la presse locale, Robert De Merlia dont tout le savoir faire politique est concentrée dans la mâchoire, écumant de rage, me couvre d’injures. Dans les départements de la Creuse et de la Corrèze des élus socialistes et divers gauche de tous niveaux, maires conseillers généraux, prennent publiquement position contre les diviseurs et appellent à voter pour la liste du Front de gauche et du NPA !
Ceux qui ne le font pas, il est vrai, auront du mal à convaincre les électeurs attachés à l’union des gauches, à l’avenir, de l’intérêt qu’il y aura à voter pour eux au premier comme au deuxième tour. Ainsi François Hollande fait une belle bêtise en faisant du zèle pour aider les basses manœuvres du maire de Limoges. Il serait plus judicieux d’aider la gauche unitaire. Surtout un an avant des cantonales quand on dirige une majorité départementale qui tient à un siège et, par-dessus tout, dans un département où les communes à plus de 20% de Front de gauche sont si nombreuses dorénavant. Mais je sais que de toute façon les dégâts sont faits. Rendez vous compte que, par-dessus le marché, le président de région, socialiste, a appelé les électeurs du Modem (3,2%) à voter pour sa liste !!! Et comme, de plus, à la radio, François Hollande a rappelé que le Modem restait un partenaire possible dans sa vision de l’élection présidentielle, on voit que le vote du Limousin est riche en contenus divers. Même si évidemment tous n’apparaissent pas clairement à la conscience de chacun, tout de suite.
Ce deuxième tour en Limousin joue donc, en concentré géographique et en résumé politique, la forme d'équilibre de la gauche pour l’avenir. Est-il possible de combiner unité et diversité ? Peut-on marier union face à la droite et indépendance mutuelle à gauche ? Non répondent les socialistes. Leur doctrine: «au premier tour vous vous défoulez et au deuxième vous nous obéissez.» C’est là une terrifiante machine à faire de l’abstention et des défaites.. Le vote pour notre liste en Limousin a donc la signification d’un refus positif à cette impasse !
@Pascal PG32 post 399
Merci pour tes corrections concernant l'origine des 30 élus communistes sur les liste PS du 1° tour (j'ignorais que Gayssot avait rejoint le MUP; et les 3 autres communistes de la la liste Frêche ?)
Par contre, en Aquitaine, lors des négociations d'entre les 2 tours, nous savons que le FdG (5,95%) réclamait 8 éligibles au départ.
Après avoir "servi" EE sur les listes (10 éligibles et 10 élus au final, Alain Rousset accordait 5 éligibles et 2 postes "charnières" (source "Sud Ouest"). Au final, le FdG se retrouve avec 3 élus (1 PC et 2 PG)
Dartigolles, le porte parole du PCF a tenté d'arracher un élu supplémentaire en demandant qu'un élu de gauche démissionne pour lui laisser sa place (en tenant une conférence de presse à Pau sans tenir au courant sa tête de liste régionale et qui a fait part à ce sujet de son regret dans "Sud Ouest" !)
Rappel de la mandature 1998 -2004: un groupe communiste au conseil régional de 8 élus avec un permanent.
En Midi Pyrénées, Martin Malvy repropose une vice présidence au PCF (Marziani). 4 élus PCF aujourd'hui ? Il y avait 9 conseillers régionaux sortants du PCF (obtenus en 2004 grâce à la mise à l'écart par Malvy, demandée par Marziani et Vieu, de l'AMP(François Simon) et des Verts qui s'en étaient sortis avec plus de 8 % au premier tour).
Dans la manif agenaise (1500 personnes, on s'attendait à moins que cela!), premiers échanges depuis 3 mois entre certaines militants NPA et FdG à l'occasion des diffages de tracts de parti (NPA, PCF et AL) Pas avec tous car le contentieux des régionales est bien là (on s'évite de parts et d'autres). Pour ces contacts, le Limousin arrive facilement dans la conversation (ce qui nous rapproche), mais aussi l'échec unitaire en Aquitaine ("1 à 1 la balle au centre", un camarade du FdG me répond ainsi à propos des responsablilités respectives dans l'échec aquitain).
Aucun élu FdG, dans le département ; il avait refusé une place "charnière" que le PS lui avait proposé. Il a bien fait ! (par contre les 2 élus EE était en meilleure position sur la liste. Même localement, les relations à ce niveau, informelles, resteront moins compliquées qu'au niveau des directions des diffèrentes organisations.
@ Michel Matain (414)
Bien sûr que ce que tu écris et qui confirme mes posts et celui d'andré assietoi (qui n'est pourtant pas un fan
du PC !) est évident !
Mais sur ce blog, y a deux trois lascars qui s'obstinent consciencieusement à nier les évidences. Je me demande bien pourquoi ?
@Pascal PG32 (#399)
Etudier le nombre d’élus PCF est compliqué, pour savoir si ils en ont perdu, il faudrait savoir combien le PS leur en proposait dans leur discussion préalable de septembre. Le PS, devant déjà faire une grande place aux écolos contrairement à 2004, ne devaient pas être trés généreux…
Ce que tu essayes de faire là c'est d'estimer non pas le nombre d'élus perdus par rapport à 2004, mais ceux "perdus" par rapport à ceux qui auraient été gagnés avec une stratégie de négociation avec le PS avant le premier tour. C'est toujours difficile de faire ce genre d'exercice de politique fiction. Cependant, on a quelques indications de la "générosité" du PS dans les régions ou le PCF a effectivement négocié l'alliance avant le premier tour. Et ces indications confirment une règle générale: la négociation avant le premier tour est toujours plus rentable en termes d'élus pour les "petits partis" que la négociation entre les deux tours... et l'explication est simple: avant le premier tour, le parti dominant achète une assurance, puisqu'il ne sait pas s'il aura ou non besoin d'appoint, et il a donc tendance à se prémunir contre la pire hypothèse. Après le premier tour, on négocie sur les rapports de force réels, qui sont rarement aussi favorables que la pire hypothèse...
@ Darthé-Payan
Hier, lors de la manif, les gens me prenaient le tract en me disant "bonne idée ce Front", "continuez!", "ne lachez rien",... Jean-Luc était très souvent interpellé par des manifestants enthousiastes, allant jusqu'à former des bouchons qui empêchaient les cortèges d'avancer. Mon avis est que le FdG n'est pas un échec. Bien sûr, il ne fallait pas s'attendre à prendre 30% en un an, mais Il a su se maintenir et même progresser, ce qui n'a pas été le cas de toutes les formations.
@ Langue rouge
le PC Limousin ne perd en fait que 2 élus dans l'opération, le groupe PC du CG Limousin n'en comportait que 5.
http://www.region-limousin.fr/Les-43-conseillers-regionaux
Pour certain panseur de cervelle qui se prend pour un Argonaute, je serais une harpie mythomane !
Cette douceur qui me vient du mépris des méprisables ;
Cette assurance que m’ apporte la négation de mes dires
Par des filousophes stipendiés pour nous abuser.
Hoax !. Hoax !. Hoax !. Hoax !. Hoax !. Hoax !. Hoacax !.
@ermler (#402)
Le duo Darthé – descartes est toujours aussi efficace dans la caricature et pour faire dire à ceux qui dérangent leurs « fondamentaux « ce qu’ils n’ont pas dit.
A force de regarder la paille dans l'œil du prochain, tu manques la poutre dans le tiens... et l'exemple ne tarde pas à arriver:
Je n’ai jamais dit que le PC avait » fait exprès » de perdre des élus ni qu’il s’en réjouissait.
Je te mets au défi de m'indiquer où j'aurais écrit pareille chose. On voit donc qui est "aussi efficace dans la caricature et pour faire dire à ceux qui dérangent leurs fondamentaux ce qu'ils n'ont pas dit"... et ce n'est pas moi.
J’ai dit qu’en choisissant la stratégie de Front de gauche, il avait conscience d’en prendre le risque !
Exact. Et je t'ai demandé de m'indiquer la référence d'un document ou d'une intervention du PCF ou figure clairement le fait qu'ils "avaient conscience d'en prendre le risque". Et j'attends toujours... Alors, allons aux faits et aux documents. Par exemple, le Comité National des 24 et 25 octobre 2009 (celui ou fut votée "l'offre nationale" du PCF). On n'y trouve dans le rapport de MGB aucune trace des "risques" de la stratégie du Front. Au contraire, on parle (dans l'inénarrable style féministo-gnan-gnan) de "Tout faire pour élire dans ces majorités de gauche le maximum d’élus à même de porter ces objectifs avec détermination durant tout le mandat, en réélisant notamment le maximum de conseillers régionaux communistes sortants, en favorisant la conquête de nouveaux élus et nouvelles élues, communistes ou autres candidat-e-s de ces listes".
Dans le débat qui s'en est suivi (consultable dans "Communistes" N° 368 ici), aucun intervenant ne signale le risque (en fait, la quasi-certitude) de perte d'élus intrinsèque au choix de la stratégie de Front de Gauche. Silence dans les rangs. Personne n'a pointé la contradiction entre l'objectif de "réélire un maximum de conseillers (les conseillères iront se rhabiller, contrairement aux "élus et élues" et aux "candidat-e-s") communistes" et une stratégie qui de toute évidence ne pouvait pas "maximiser" le nombre d'élus. Je ne vois donc pas d'où tu sorts que le PCF "était conscient du risque"... en tout cas, je persiste et signe: ce "risque" n'a jamais été débattu et assumé comme tel.
Le score (trop) modeste du FdG et le score (trop) élevé du PS a transformé ce risque en réalité et l’a accentué.
Certes. Mais si tu relis le débat en question, tu verras que les chiffres réels ne sont pas très éloignés des prévisions que le PCF faisait du temps où il a choisi sa stratégie. Quels auraient dû être les scores pour permettre au PCF de conserver sa représentation régionale ? Un FdG à 15% ? Une stratégie qui table sur des résultats irréalistes ne mérite pas son nom.
Honneur donc au PCF d’avoir tenu bon quand même, honneur à la tête de liste PCF du limousin d’avoir préféré perdre trois élus plutôt que de céder au chantage du PS et d’avoir respecté ses engagements unitaires !
On en est déjà aux honneurs funèbres.
Parfois, en politique; l’honneur et le courage, ça compte plus que les calculs d’épiciers !
Ah bon ? Quand ? Je suis sur que les travailleurs seront ravis d'apprendre qu'ils auront moins de conseillers régionaux pour les défendre, mais que l'honneur est sauf. C'est avec ce genre d'idées qu'on finit par ouvrir un boulevard à Le Pen. Parce que les travailleurs, ils veulent des résultats, pas des épopées...
N’en déplaise au duo Payan-descartes qui ont au moins un point en commun : Leur hostilité fondamentale à l’idée même du Front de gauche !
C'est toi qui raillait ceux qui étaient "aussi efficace dans la caricature et pour faire dire à ceux qui dérangent leurs fondamentaux ce qu'ils n'ont pas dit" ? Faudrait te regarder dans un miroir, de temps en temps...
Personnellement, je ne suis ni hostile ni favorable à "l'idée du Front de Gauche". Ce que je demande, c'est la clarté. La stratégie du Front de Gauche a coûté (et c'était parfaitement prévisible) au PCF la moitié de ses conseillers régionaux. Si le PCF estime que le jeu en vaut la chandelle, bravo. Seulement, je pense que ce genre de paramètres devraient être discutés avant de choisir la stratégie. Et non pas (comme cela a été le cas) ignoré pendant la phase de prise de décision et dissimulé après l'élection (trois jours après la proclamation des résultats, le site du PCF est toujours muet sur le nombre d'élus communistes... un comble!). Une stratégie, cela se choisit rationnellement avant, et cela s'évalue rationnellement après.
@Michel Matain (#414)
Ca n’est pas une surprise, c’était écrit d’avance. Je ne vois pas comment les dirigeants du PCF n’auraient pas anticipé cette perte d’élus tellement elle était évidente. C’est bien un choix politique qui a été fait.
Ah bon ? Et par qui ce choix politique a-t-il été fait ? Avec qui l'a-t-il discuté ? Pourquoi il n'y a aucune trace de ce débat et de cette décision dans les rapports et les comptes rendus du Comité National ? Est-tu en train de me dire que ce choix crucial a été fait dans le dos des militants ?
Dans cette affaire, tu as le choix: tu peux estimer que la direction du PCF ne s'est pas rendu compte des conséquences des choix qu'elle a recommandé aux militants. Ou tu peux au contraire estimer que la direction savait très bien où elle allait, et qu'elle a caché les conséquences aux militants pour les pousser vers la voie qu'elle entendait poursuivre. Ou bien elle est incompétente, ou bien elle est manipulatrice. Fais ton choix, camarade...
Personnellement, je pencherais pour l'incompétence. Il y a tellement d'exemples qui montrent qu'effectivement la direction actuelle est incapable de compter ses élus, que l'incompétence semble l'explication la plus vraisemblable. Mais si tu préfères la manipulation, libre à toi...
@fresh bush post 406
Dans la mandature précèdente le goupe ADS avait 2 élus régionaux. ADS (groupe de Marcel Rigout),adhérente de la FASE, avait quitté le FdG pour rallier le PS au 1° tour des régionales. Il serait bon de savoir combien d'élus ont-ils cette fois-ci
"Ah bon ? Et par qui ce choix politique a-t-il été fait ? Avec qui l’a-t-il discuté ? Pourquoi il n’y a aucune trace de ce débat et de cette décision dans les rapports et les comptes rendus du Comité National ? Est-tu en train de me dire que ce choix crucial a été fait dans le dos des militants ?"
Pour ma part, bien que n'ayant pas trop participé à ce débat qui me gonflait, je me souviens que le BN du PC voulait partir directement avec le PS au premier tour, et que les militants ont tellement gueulé (et nous aussi) que finalement MGB a été obligée de revoir sa copie. Rentre moi dedans si je me trompe.
@ Pulchérie D. (407)
« Il y a des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. », Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe.
L'UMP a effectivement pris en compte le maigre nombre de voix qui le soutenait, aussi va-t-il se ressaisir en satisfaisant encore mieux ses courtisans. Pendant ce temps les tiraillements à gauche occupent les esprits, n'est-ce pas plus important de gagner pour un mieux être pour tous que pour des directions de partis?
Ainsi se vérifient la meilleure efficacité des associations, des réseaux plûtôt que celle des partis, des élus.
Partis, partisans soumis, engainés dans des luttes stériles.
Ceux qui voulaient un fort % à ces élections n'avaient qu'à militer avec le FN dans certaines régions en flattant des "valeurs" de rejets, de...
Bien sûr que pour l'équilibre du pays et de tous ces habitants les sympathisants et militants du PG auraient espéré mieux, plus, il n'en a pas été ainsi. Pourquoi? Tenter des réponses pour avancer et avancer, agir, se débarrasser aussi de lourdeurs sclérosantes.
Beaucoup de nombrilisme chez les blogueurs, il est peu question des réalités de terrain c'st-à dire de la situation actuelle et des choix catastrophiques.
Rester dans sa sphère, bavasser, ne pas aller voter..
Allons sortons du chapeau une immense question: "la Santé en France", en faire des Etats Régionnaux impliquant chaque citoyen avec cahiers de doléances, questionnaires.
En Midi -pyrénées, le front de gauche obtient 7 élus contre 11 sortants PCF/PG...pour moi ce n'est pas forcément une victoire car ça affaiblit financièrement et politiquement le PCF dans la région.
Ceci dit, la stratégie adoptée de listes séparées d'avec le PS au premier tour a été aprement discutée par les militants dans chaque région et il y a eu des votes,monsieur Descartes, et ce, en toute connaissance de causes !
Personnellement et je l'assume encore (n'ayant aucun poste à préserver je précise), j'étais pour une alliance au premier tour sur des contenus et pour un éventuel refus sur des contenus aussi. C'est l'inverse qui s'est passé, soit une alliance à la va vite au second tour avec des pertes conséquentes...
En Midi pyrénées, le sortant socialise totalise quasiment 68 % des voix et il fallait s'y attendre car Martin Malvy est populaire dans cette région radicale socialiste , en plus, il s'est prononcé contre le TCE. La stratégie de rassemblement au premier tour sur des CONTENUS était sans doute la meilleure donc...(contrairement à d'autres régions ou c'était impossible comme en Languedoc Roussillon)
En désaccord avec ce qui a été écrit ici souvent, je pense que chaque élection est différente de part le mode de scrutin mais surtout porte des enjeux différents : une élection régionale n'est pas une élection européenne.Et comme pr toute élection, Il s'agit d'obter pour la stratégie qui permettra de faire avancer les choses le plus loin possible dans l'intérêt du peuple et non de se faire plaisir personnellement (ou alors on n'est pas communiste)! Et ce n'est pas à "coup de hâche "si je puis dire que cela se fait mais dans "la dentelle"...
Ceci dit, comme aucune solution n'est idéale et qu'un choix collectif difficile a été fait, il est entièrement assumé !
"Pour ma part, bien que n’ayant pas trop participé à ce débat qui me gonflait, je me souviens que le BN du PC voulait partir directement avec le PS au premier tour, et que les militants ont tellement gueulé (et nous aussi) que finalement MGB a été obligée de revoir sa copie. Rentre moi dedans si je me trompe."
Oui effectivement, la stratégie adoptée a été entièrement choisie par la base après discussion dans chaque fédération, même si certains s'en mordent aujourd'hui les doigts ! Les plus opportunistes ne sont pas toujours ce que l'on croit !
je précise que j'ai repris la réponse de 4 aout à Descartes
@ DESCARTES
Je te renvois sur MARJ 414 et suite.
Il y a eu des conférences départementales et régionales au sein du PCF avant le choix du Front de Gauche par la majorité des communistes. Dans les comptes rendus parus dans l'Huma des conférences départementales et régionales, un des arguments de ceux qui étaient contre le Front de Gauche était la perte prévisible du nombre d'élus. Les communistes n'ont pas été pris par surprise ou manipulation. C'était écrit et discuté. Le choix du Front de Gauche allait couter un grand nombre d'élus.
Pas d'incompétence non plus à moins de considérer que les 80 % de communistes pour le Front de Gauche qui ont voté sont tous incompétents.
Quant au Limousin, je veux bien,mais,comme l'a rappelé un intervenant, c'est un bastion de la gauche en général avec une implantation communiste historique...
Pour conclure, oui je pense que nous nous sortirons de l'hégémonie socialiste et je le souhaite mais ça se fera pas en 2 tours de cuillère à pot !
@ descartes (402)
A force de regarder la paille dans l’œil du prochain, tu manques la poutre dans le tiens… etc etc..
Bon ce poncif d'évangile, ça fait 25 fois que tu me le sers ! T'as pas autre chose dans ton magasin ? Quelque chose de plus "laïque" ?
- Je n’ai jamais dit que le PC avait » fait exprès » de perdre des élus ni qu’il s’en réjouissait.
- Je te mets au défi de m’indiquer où j’aurais écrit pareille chose.
Ca y'est ! Revoilà l'éternel "je te mets au défi" !... C'est Darthé-Payan, ton "frère", qui m'a écrit "pareille chose". Je te rappelle que mon post s'adressait à lui autant qu'à toi.
Et je t’ai demandé de m’indiquer la référence d’un document ou d’une intervention du PCF ou figure clairement le fait qu’ils « avaient conscience d’en prendre le risque ». Et j’attends toujours…
Evidemment que ça ne figurait pas dans un document "officiel" ! (Nigaud, vas ! ;-)) T'en connais beaucoup des partis qui annoncent publiquement qu'ils vont perdre des élus ? Ce "risque anticipé" a été exprimé maintes fois, ici même sur ce blog, par des camarades ou sympatisants du PC, comme le confirme Michel Matain (p.421)
D'ailleurs toi même tu écris cette chose étonnante :
Mais si tu relis le débat en question, tu verras que les chiffres réels ne sont pas très éloignés des prévisions que le PCF faisait du temps où il a choisi sa stratégie. Quels auraient dû être les scores pour permettre au PCF de conserver sa représentation régionale ? Un FdG à 15% ?...
Et bien, c'est exactement ce que je te disais dans un post précédent ! Et ça contredit ce que tu prétendais tout à l'heure: à savoir que le PC "n'avait pas conscience" de ce risque, (et même qu'il espérait le contraire.) DONC, on est bien d'accord ! Tout le monde, y compris toi et moi, savions que, dans les conditions actuelles, un tel score était inaccessible et que la stratégie front de gauche ferait perdre des élus au PC. Donc "même" les gens du PC qui ne sont pas plus idiots que toi et moi en avait conscience ! OK ?.
Ca ne te dérange pas d'être aussi incohérent dans tes arguments ?
Je suis sur que les travailleurs seront ravis d’apprendre qu’ils auront moins de conseillers régionaux pour les défendre, mais que l’honneur est sauf.
En vérité, les travailleurs se fichent pas mal qu'il y ait dans leur région un ou deux communistes de moins pour faire de la figuration dans un Conseil écrasé par le PS ! Les travailleurs attendent une alternative crédible aux politiques libérales du PS et de l'UMP. Seul un Front de gauche majoritaire leur offrira cette alternative. Pour l'instant on est loin du compte. (Mais attention, le vent peut tourner très vite !)
Personnellement, je ne suis ni hostile ni favorable à « l’idée du Front de Gauche ».
Sans blague ? J'aurais pas cru. Toujours dans le "ni -ni " alors ? Dont acte.
On finira peut-être par te convaincre alors ? Qui sait ? ;-)
Je viens d'écouter le président de 53% des votants. En substance, ça commence par "le résultat des régionales, c'est à cause de la crise". Ca continue par "profiter de la crise pour réformer plus profondément", "blablabla pas changer de cap", "blablabla..." Ca fini par le "dumping environnemental" pour nous cloquer la taxe CO2 (pas un mot sur le dumping social et fiscal, bien entendu).
Bref, nous voilà prévenus.
@ Thaumasios (412)
Montesquieu, lui, disait :
La plupart des mépris ne valent que des mépris:
@4 aout (#411)
Pour ma part, bien que n’ayant pas trop participé à ce débat qui me gonflait, je me souviens que le BN du PC voulait partir directement avec le PS au premier tour, et que les militants ont tellement gueulé (et nous aussi) que finalement MGB a été obligée de revoir sa copie. Rentre moi dedans si je me trompe.
Mais non, je ne vais pas te "rentrer dedans"... même si tu te trompes. Et dans l'espèce, je crains que ce ne soit le cas: Le BN (qui d'ailleurs n'existe plus, faut se tenir au courant...) n'a jamais proposé de "partir directement avec le PS": les rapports au CN (celui du 24 octobre 2009 dont j'ai donné les références, par exemple, mais aussi celui du 4 septembre 2009 consultable ici) montrent en tout cas le contraire: la proposition a toujours été celle d'un large front à gauche n'excluant certes pas à priori le PS, mais qui était très loin d'une union au premier tour classique. Ainsi, Pierre Laurent disait dans son rapport du 4 septembre:
"C'est cette démarche qui nous a guidés avec réussite pour constituer les listes du Front de gauche pour changer d'Europe. C'est ce que nous voulons poursuivre aujourd'hui, dans les conditions des élections régionales. Nous voulons mettre en débat et construire avec toutes celles et tous ceux qui s'y reconnaîtront, à commencer par nos partenaires du Front de gauche, une nouvelle offre politique qui se fixe des objectifs clairs : barrer la route de la reconquête à la droite ; porter des projets politiques qui fassent des régions des pôles de résistance aux logiques libérales, des pôles de promotion d'un nouveau type de développement social et écologique, solidaire et durable ; conquérir des majorités capables de faire avancer ces projets, comprenant pour cela en leur sein le maximum d'élus déterminés à mettre en oeuvre ces objectifs, notamment de nombreux élus communistes".
On voit mal dans cette proposition une tentative de "partir directement avec le PS"... je me demande si tu ne fais pas une confusion avec l'organisation par le PCF des "ateliers de réflexion" ouverts au PS...
J'ajoute que dans le débat du CN du 4 septembre 2009 on ne retrouve qu'une seule intervention faisant état du risque de perdre des élus, celle de Fabienne Pourre...
@marj (#415)
Oui effectivement, la stratégie adoptée a été entièrement choisie par la base après discussion dans chaque fédération, même si certains s’en mordent aujourd’hui les doigts ! Les plus opportunistes ne sont pas toujours ce que l’on croit !
C'est exact. Et d'ailleurs plusieurs fédérations ont choisi de partir au premier tour avec le PS. Mais au niveau de la direction nationale, la "ligne" officielle était choisie depuis au moins le CN du 24 octobre 2009, et c'était la ligne "Front de Gauche". Je persiste à dire qu'aucun débat n'a eu lieu sur les effets de cette stratégie sur le nombre d'élus communistes, et j'attends toujours que quelqu'un me démontre le contraire... par exemple, en montrant un compte rendu de CN ou un document du PCF ou cette problématique est abordée...
@ michel matain (#417)
Dans les comptes rendus parus dans l’Huma des conférences départementales et régionales, un des arguments de ceux qui étaient contre le Front de Gauche était la perte prévisible du nombre d’élus. Les communistes n’ont pas été pris par surprise ou manipulation. C’était écrit et discuté. Le choix du Front de Gauche allait couter un grand nombre d’élus.
Si c'était "écrit et discuté", comment expliques tu la prudence de la direction nationale à publier les résultats aujourd'hui ? Et pourquoi, si c'était "écrit et discuté", le fait que "le choix du Front de Gauche allait coûter un grand nombre d'élus" ne figure nulle part dans les rapports au CN ?
J'aimerais jeter un œil sur les comptes rendus auxquels tu fais référence. Parce que si je me souviens bien, lorsque l'argument de la perte de sièges était soulevé par des opposants à la ligne officielle, il était toujours balayé d'un revers de manche comme "défaitiste" ou "irréaliste". Jamais, au grand jamais, les partisans du Front de Gauche n'ont admis que "le choix du Front de Gauche allait couter un grand nombre d’élus". Pourrais-tu donner une ou deux références de ces comptes rendus, s'il te plait ?
Pas d’incompétence non plus à moins de considérer que les 80 % de communistes pour le Front de Gauche qui ont voté sont tous incompétents.
Ah... le vieux coup stalinien du "si t'es pas d'accord, tu est contre le peuple"...
Je pense que 80% des communistes ont été trompés, et que la direction ne leur a pas dit la vérité, soit parce qu'elle n'a pas vu venir le coup (et elle était alors incompétente) soit parce qu'elle à choisi de l'occulter (et elle serait alors manipulatrice). On a raconté aux communistes (et les textes de CN sont là pour le prouver) que la stratégie du Front de Gauche permettrait "de réélire un maximum de conseillers communistes" et de "conquérir de nouvaux élus". On n'a pas une seule fois écrit ce que tu tiens aujourd'hui pour évident, que "le choix du Front de Gauche allait couter un grand nombre d’élus".
@marj (#414)
Ceci dit, la stratégie adoptée de listes séparées d’avec le PS au premier tour a été aprement discutée par les militants dans chaque région et il y a eu des votes,monsieur Descartes, et ce, en toute connaissance de causes !
Des votes, oui. "En toute connaissance de cause"... c'est déjà plus discutable. Je ne suis pas persuadé que les militants communistes aient eu conscience, lorsqu'ils ont voté, que « le choix du Front de Gauche allait couter un grand nombre d’élus » (pour reprendre les termes de Michel Matain). En tout cas, ni la direction nationale ni les directions locales n'ont mis noir sur blanc cet avertissement dans les documents et les rapports. Un oubli, sans doute...
@ - 423 Descartes
Logique d'épicerie:
Si c'est le nombre d'élus qui compte et qui est une fin en soi, et non les idées que l'on défend, comme semble le dire Mr Descartes, ils auraient aussi pu adhérer au P.S. tant qu'à faire...
L'épicier en bas de chez moi, il vend du CocaCola. C'est dégueulasse, mais ça se vend très bien. Et après tout, n'est-ce pas, c'est le chiffre d'affaires qui compte...
Où veux-tu en venir, descartes, avec ta rafale de posts (d'ailleurs contradictoires) sur les élus du PCF dans les régions ? Que le PCF a eu tort de choisir le Front de gauche puisqu'il y a perdu des élus ?
C'est probablement ce que dira le PS. C'est aussi la position des anti-unitaires du PCF, style Hue et Gayssot, qui pour "conserver leurs places" sont allés se jeter dans les bras du PS ou de Feorges Frèche.
Te voilà en belle compagnie.
Tu es sûr que tu n'es pas "contre l'idée du Front de Gauche" ?
et pendant ce temps, la taxe carbone sortie par la porte revient par les canalisations de GRDF...
hausse du gaz de 9,5% sans même la contrepartie de l'aumone de chéque vert du dispositif taxe carbone...
le retour des fermiers généraux ?
on va aller causer aux m'âmes michu, avec mes copains du NPA, et du PC... pas de "gréve générale insurectionnelle" mais de HLM, de factures de gaz, de promesses non tenues, de trucs terre à terre... aussi futiles que la place des arréts de bus... parceque c'est par là en bas qu'on va recommencer à construire la gauche....
Pasque, m'ssieur descartes, et quelques autres ici, mâme michu et m'sieur michu, les problémes de mathématique égotique de la gauche de la gauche, y s'en battent encore plus les c**** que de la gréve générale insurectionnelle... y voient juste qu'ils peuvent plus se chauffer ou payer l'actionnaire pansu de GDF-Suez, y voient juste que Jacob Delafon va plier, que bledina modernise, augmente la production et les profits mais a viré leur gamin intérimaire, ce genre de choses futiles...
ah, j'oubliais, y voient aussi qu'on était 4000 dans les rues de Brive, hier, et que ça faisait longtemps que les salariés du privé, même de toutes petites boites, étaient pas descendu dans la rue...
@ 382 - Descartes et sa Logique tortueuse...
Il est vrai que c'est en répondant à Darthé Payan que tu insultais Pulchérie D.
Elle n'était donc pas concernée... Pas du tout c'est évident !...
Imparable...
Directeur de centrale nucléaire paraît-il le Mr ?
Avec une capacité d'analyse aussi tortueuse ?
Me fait un peu souci le gars...
Etudier le nombre d’élus PCF est compliqué, pour savoir si ils en ont perdu, il faudrait savoir combien le PS leur en proposait dans leur discussion préalable de septembre. Le PS, devant déjà faire une grande place aux écolos contrairement à 2004, ne devaient pas être trés généreux… J’ai posé la question aux camarades du PC ici, mais je n’ai pas eu la réponse, juste un sourire quand j’ai émis l’hypothése de 4 pour Midi-Pyrénées ! A comparer avec le résultat aujourd’hui, 4 PC + 1 GU + 2 PG, le pari du cavalier seul n’était pas mauvais.
Sinon, la plus grande désinformation régne : http://www.elunet.org/spip.php?article13712#forum951
Et les 30 communistes élus sur des listes directement avec le PS au premier tour n’inclus pas le Languedoc Roussillon mais Basse Normandie 4 + Bourgogne 4 + Bretagne 6 + Champ Ardennes 6 + Lorraine 5 + Pays de Loire 5.
Gayssot, par exemple a rejoint le MUP (Mouvement d’Usure Politicienne) de Hue.
@ermler (#419)
"A force de regarder la paille dans l’œil du prochain, tu manques la poutre dans le tiens… etc etc.." Bon ce poncif d’évangile, ça fait 25 fois que tu me le sers !
Pas ma faute si ça fait 25 fois que tu le mérites...
Ca y’est ! Revoilà l’éternel « je te mets au défi » !… C’est Darthé-Payan, ton « frère », qui m’a écrit « pareille chose ». Je te rappelle que mon post s’adressait à lui autant qu’à toi.
Je n'ai pas à assumer la responsabilité pour ce que dit Darthé-Payan (que, pour des raisons mystérieuses, tu décris comme mon "frère", alors que je n'ai jamais utilisé ce terme). Cette technique d'attribuer "au duo Darthé-Descartes" quelque chose dite par le premier seulement ne me paraît pas très honnête. Surtout pour quelqu'un qui commence par accuser les autres d'être "toujours aussi efficace dans la caricature et pour faire dire à ceux qui dérangent leurs « fondamentaux « ce qu’ils n’ont pas dit"...
"Et je t’ai demandé de m’indiquer la référence d’un document ou d’une intervention du PCF ou figure clairement le fait qu’ils « avaient conscience d’en prendre le risque ». Et j’attends toujours…" Evidemment que ça ne figurait pas dans un document « officiel » !
Ah bon... mais alors, comment sais-tu que les dirigeants du PCF "avaient conscience du risque qu'ils prenaient" ?
T’en connais beaucoup des partis qui annoncent publiquement qu’ils vont perdre des élus ?
Beaucoup, non. Mais qui débattent ouvertement des risques qu'ils prennent lorsqu'ils font un choix stratégique... oui, j'en connais. Et quand bien même j'en connaîtrai pas, cela ne m'empêcherait pas de penser qu'il est nécessaire de poser ces problèmes clairement si l'on veut que le militant puisse faire ses choix en connaissance de cause.
Ce « risque anticipé » a été exprimé maintes fois, ici même sur ce blog, par des camarades ou sympathisants du PC, comme le confirme Michel Matain (p.421)
Je ne me souviens pas d'avoir lu beaucoup de "camarades ou sympatisants du PC" qui se soient exprimés sur ce "risque anticipé" avec une certaine... anticipation. Mais cela n'a pas la moindre importance, parce que dans notre débat on parlait non pas des "camarades ou sympathisants", mais des décisions du PCF, et donc de sa direction. Je ne connais pas beaucoup de membres de la direction qui se soient exprimés sur ce "risque anticipé".
D’ailleurs toi même tu écris cette chose étonnante : "Mais si tu relis le débat en question, tu verras que les chiffres réels ne sont pas très éloignés des prévisions que le PCF faisait du temps où il a choisi sa stratégie. Quels auraient dû être les scores pour permettre au PCF de conserver sa représentation régionale ? Un FdG à 15% ? …"
Je n'ai peut-être pas été clair: lorsque je parlais de chiffres, je pensais aux résultats en voix et en pourcentage, pas au nombre d'élus. Ce qui explique peut-être la conclusion qui suit:
Et bien, c’est exactement ce que je te disais dans un post précédent ! Et ça contredit ce que tu prétendais tout à l’heure: à savoir que le PC « n’avait pas conscience » de ce risque, (et même qu’il espérait le contraire.) DONC, on est bien d’accord !
Non. La direction du PCF avait donné à ses militants des anticipations justes en pourcentage, mais a convenablement "oublié" de parler des effets sur le nombre d'élus dans les différentes hypothèses...
Tout le monde, y compris toi et moi, savions que, dans les conditions actuelles, un tel score était inaccessible et que la stratégie front de gauche ferait perdre des élus au PC.
Toi et moi peut-être. Tout le monde... j'en suis moins sûr. Si c'était une telle "évidence", pourquoi diable le PCF se refuse dans son site ou ses publications à aborder la question ? Pourquoi la déclaration triomphaliste de MGB et Laurent en "une" de leur site s'abstient prudemment de donner un chiffre d'élus communistes ?
En vérité, les travailleurs se fichent pas mal qu’il y ait dans leur région un ou deux communistes de moins pour faire de la figuration dans un Conseil écrasé par le PS !
Je doute que la direction du PCF et les "militants et sympathisants" communistes soient d'accord avec toi sur ce point. En tout cas, tous les textes du PCF réaffirment à chaque opportunité le rôle insigne des élus communistes et l'importance d'avoir "de nombreux élus communistes" dans toutes les instances. Mais prolongeons ta réflexion: si les travailleurs "se fichent pas mal" qu'il y a des communistes (ou des NPA, ou des PG, le raisonnement est le même) pour "faire de la figuration dans les conseils écrasés par le PS", pourquoi en est on allé négocier avec le PS la fusion des listes au second tour et se battre pour un siège de plus ou de moins ?
Les travailleurs attendent une alternative crédible aux politiques libérales du PS et de l’UMP.
On est d'accord là dessus. Mais je croyais qu'on était en train de discuter stratégie électorale pour les régionales.
Seul un Front de gauche majoritaire leur offrira cette alternative.
Ah bon ? Et pourquoi ça ? Le Front de Gauche aurait-il le monopole de la révélation ?
Pour l’instant on est loin du compte. (Mais attention, le vent peut tourner très vite !)
La méthode Coué conserve ses adeptes...
Sans blague ? J’aurais pas cru. Toujours dans le « ni -ni » alors ? Dont acte. On finira peut-être par te convaincre alors ? Qui sait ?
Qui sait en effet... moi je ne dis jamais jamais, et je suis toujours disposé à entendre des arguments et à changer d'avis sur une base pragmatique. Mais si tu veux me convaincre, il faudra affuter un peu les arguments. Ce n'est pas en me racontant que le PCF avait anticipé la perte de la moitié de ses élus du fait de ses choix stratégiques et qu'il assume cette perte quand il est clair que la direction ne veut surtout pas évoquer le sujet que tu y parviendras...
Sarkozy : «Rien ne serait pire que de changer de cap»Trois jours après la défaite de la droite aux élections régionales, le chef de l'État a dit «comprendre l'impatience des Français», mais a promis de «continuer les réformes»
Article :
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/24/01002-20100324ARTFIG00567-sarkozy-rien-ne-serait-pire-que-de-changer-de-cap-.php
Et là on fait quoi là ? On commence par ne plus recycler nos bouteilles de verre ?
@ermler (#425)
Que le PCF a eu tort de choisir le Front de gauche puisqu’il y a perdu des élus ?
Non. Je l'ai déjà dit et je le répète: il est parfaitement légitime pour un parti politique de sacrifier ses élus dans une stratégie qui privilégie d'autres objectifs. Mais encore faut-il que cette stratégie ait un sens. Le tort du PCF n'est pas, à mon avis, d'avoir choisi une stratégie qui lui fait perdre des élus. Le tort du PCF, c'est qu'on ne voit pas quel est l'objectif stratégique auquel les élus ont été sacrifiés. Car si l'on s'en tient aux documents que tu appelles "officiels" (c'est à dire, ceux qui expriment la position du PCF), l'objectif de la stratégie était justement de faire réélire et élire des conseillers communistes "plus nombreux". Il est pour le moins contradictoire qu'on sacrifie les élus à une stratégie dont le but officiel est de les multiplier.
Ce que je reproche à la direction du PCF, c'est d'avoir mis très discrètement sous le tapis la question du coût de la stratégie du Front de Gauche. Du coup, le débat sur les alliances a été tronqué, parce qu'il n'a pas pris en compte un élément essentiel. Comme je te l'ai dit, je ne condamne pas à priori la stratégie du Front de Gauche. Mais je dois avouer que pour le moment je ne vois pas très bien quel est le but d'une telle stratégie (en dehors du côté "feelgood"). La seule chose que je vois clairement, ce sont les conséquences sur les élus du PCF (et donc sur sa visibilité mais aussi sur ses finances, un éléments à ne pas négliger).
C’est probablement ce que dira le PS. C’est aussi la position des anti-unitaires du PCF, style Hue et Gayssot, qui pour « conserver leurs places » sont allés se jeter dans les bras du PS ou de Feorges Frèche.
Te voilà en belle compagnie.
Ce genre d'amalgames, franchement je m'en fous. Ce n'est pas parce que Frèche, Hue ou Gayssot disent que la terre est ronde qu'il faut soutenir que la terre est plate. Cependant, j'attire ton attention sur le fait qu'en omettant d'informer pleinement les militants des risques, la direction du PCF a joué précisément dans la coupe des anti-unitaires, qui auront beau jeu de dire "nous avions raison".
@ermler (#425)
Tu es sûr que tu n’es pas « contre l’idée du Front de Gauche » ?
La question est intéressante, et mérite une explication.
Personnellement, je suis convaincu qu'il nous faut des partis politiques idéologiquement cohérents et forts, de manière à offrir au citoyen une multiplicité d'options, chacune proposant une cohérence dans son analyse du réel et des voies pour le modifier. L'union n'a de sens que dans le cadre d'un débat entre organisations qui, chacune, a une analyse de la société et un projet pour la changer. L'union d'organisations qui séparément n'ont pas d'idées et qui croient qu'en s'unissant il se passera quelque chose n'a pas à mon sens beaucoup d'avenir.
Que ces partis puissent conclure tactiquement des alliances et des "fronts", pourquoi pas, à condition que le "front" n'empêche pas chacune des organisations concernées de continuer à travailler son corpus idéologique, et que le citoyen soit informé des points d'accord et de désaccord (s'il n'y en avait pas, pourquoi une alliance et pas une fusion ?). Mais le "front" devient toxique lorsqu'il entraine les différentes organisations à cacher leur filiation idéologique ou à enterrer certains débats sous prétexte de ne pas porter atteinte à l'union. Lorsque la tactique du "front" (et c'est une tactique, rien de plus...) se substitue à l'idéologie, lorsque "l'union" devient un but en soi, le "front" devient quelque chose d'éminemment dangereux.
J'avoue que je ne vois pas très bien la cohérence des analyses et encore moins des projets des organisations qui constituent le Front de Gauche. Je me suis procuré enfin le document "lignes d'horizon" que je compte lire ce week-end (je mettrai un commentaire sur mon blog la semaine prochaine, j'espère...). Peut-être que cela me fera changer d'avis ?
Bonjour à vous,
Jacqueline Lhomme-Leomment (ADS) est la seule élue ADS. Je rappellerai que ce courant represante entre 5 et 10% de l'électorat en Hte- Vienne, notamant dans le Sud et l'Ouest du département, circonscription où était élu M. Rigout.
Je ne rajouterai rien sur cette épisode tristounet du communisme en Hte-Vienne, pas très glorieux pour Marcel...
C’est aussi la position des anti-unitaires du PCF, style Hue et Gayssot,
Mais, non, ils vous diront qu'ils sont unitaire pour DEUX mais avec le PS!
Chaque terme a son importance:
- De quelle gauche parlons-nous ou c'est quoi la gauche sur le plan idéologique et stratégique?
- L'Unité de quoi, électorale, l'unité dans les luttes, l'unité gouvernementale...? Et l'unité sur quoi, sur une plate- forme revendicative, sur un programme de gouvernement, sur un proget de loi, sur un projet de société...? Ou encore l'Unité POUR..QUOI, vous avez bien lu, pour quoi? Et là, c'est des moyens dont on parle pour arriver à un Objectif!
@ dudu87 434
Si, quand on parle du Limousin, il faut parler de l'ADS qui fait partie de la Fédération (FASE).
L'ADS est le seul mouvement de tous ceux qui composent la Fédération a avoir une assise populaire, un électorat, des élus, conseillers municipaux, maires, conseillers généraux, conseillers régionaux.
Et ce mouvement a choisi de s'allier au premier tour avec le PS.
Et a mis la pression sur le PCF pour qu'il fasse de même.
Une semaine avant le vote des communistes du Limousin, pour lalliance avec le PS au premier tour ou pour le Front de Gauche,, l'ADS se prononçait pour l'alliance avec le PS. Les communistes avaient le couteau sous la gorge mais ils n'ont pas cédé au chantage de l'ADS et ont pris le risque de partir de façon indépendante du PS. (En toute connaissance de cause pour notre ami Descartes). Ils savaient que ça serait difficile. Ca l'a été et ça a été gagné.
Il serait bien maintenant que la Fédération et l'ADS fassent un peu de ménage chez eux. Parce que souvent la Fédération s'est posée en donneuse de leçon. Et en Limousin, la leçon est ratée.
@ DOMINIQUE
Je comprends votre réaction, mais ça correspond à combien d'euros concrets en moyenne par administré ? Quelles sont les gens qui sont exonérés car trop pauvres pour payer autre chose que des taxes ? La mode est de communiquer à coup de "%" pour décridibiliser les élus, alors que dans les faits, les sommes sont ridicules en soi. Rien à voir avec un impôt sur le revenu ou une redevance audiovisuelle. Ensuite ceux qui paient vraiment sont ceux qui ont des patrimoines ou les moyens de régler des charges importantes. Donc stop aux l'emploi spécieux de "%" et présentation des données réelles pour éviter les effets de levier psychologique. On a déjà le Xavier Bertrand spécialiste de la lecture en boucle de la propagande du Boss (ce qu'il fait très bien d'ailleurs) alors stop merci.
Des données chiffrées précises et pas des "%" volants qui une fois examinés relèvent de la blague !
exemple : base 100 : en T vous payez 1 €. en T+1 augmentation de 9% vous payez 1,09 €. En T+2 augmentation de 10% (base 109), vous payez donc 1,199 €, je tronque et j'arrondis : 1,2 €.
Et là vous criez à la ruinnneeeeeeee ! - En oubliant que l'Etat passe son temps à déléguer aux Régions ses compétences, ses fonctionnaires etc sans la contre-partie en ressources. Tout ça parce que les Régions sont aux mains de l'opposition et que la délégation plombe l'opposition et donne des arguments aux gouvernements contre elle.
Nous sommes gouvernés par un chef de parti.
sortir de l europe?Pistes de réflexion
http://www.pauljorion.com/blog/?p=9416
Avez-vous regardé la vidéo de Mike Prysner, vétéran de la guerre d’Irak ?
Il avait fait partie des 160 personnes arrêtées lors d’une marche contre la guerre d’Irak, le 15 septembre 2007, entre la Maison Blanche et le Capitole.
Cette vidéo (avec sous-titres en français) a été prise, lors d'un récent colloque organisé par l'association "Vétérans d'Iraq contre la guerre" (IVAW) appelant la population à la lucidité, et mise en ligne en janvier 2010.
http://www.dailymotion.com/video/xbruag_hqdes-soldats-americains-partagent_webcam
#
403
ermler dit:
24 mars 2010 à 9h44
@ Michel Matain (414)
"Bien sûr que ce que tu écris et qui confirme mes posts et celui d’andré assietoi (qui n’est pourtant pas un fan
du PC !) est évident !
Mais sur ce blog, y a deux trois lascars qui s’obstinent consciencieusement à nier les évidences. Je me demande bien pourquoi ?"
Je confirme, je ne suis pas un fan du PC pour la simple raison qu'à mon humble avis il n'a jamais été complètement déstalinisé. Je parle du fonctionnement, des pratiques. Il ne suffit pas de condamner 30 ans après le bilan de Staline pour être quitte.
Mais je n'accepte pas les reproches qui m'ont été fait d'être anti-communiste. Les communistes, je les soutiens, surtout lorsqu'il coupent les ponts avec la social-démocratie.
Pour ceux qui lisent l'huma, ils mettent le décompte des élus.
PCF: 95
PG: 17
GU: 7
Divers Frontde Gauche et apparentés 7.
http://www.marmiton.org/
@ermler,
J'ai pris connaissance de ton post 391
Parfois, en politique; l’honneur et le courage, ça compte plus que les calculs d’épiciers !
je te conseille de relire mes post 110 et 227...
http://www.cuisineaz.com/
http://www.delices-defrance.com/
http://www.cuisine.tv/
http://www.supertoinette.com/
Un blogueur à indiqué qu'en région centre le PCF avec le PS avaient éliminé les deux candidats PG qui devaient ètres en positions éligibles au second tour et donc qu'on se retrouvait avec 8 PC et 0 PG au lieu de 6 PC et 2 PG. Qelqu'un peut il confirmer ou infirmer cette info ? Si c'est réel c'est très grave !
@Hold-up (431):
Si c'est pour faire des coktail molotov, les bouteilles plastiques conviennent aussi... Par contre, je sais pas si les agro-carburants qui commencent à envahir les stations-essence, ça va le faire !
@DOMINIQUE (436):
Faux ! Il l'avait annoncé au moment des discussions sur le budget, dès le mois de févrieir : la faute aux baisses de dotation de l'État s'est-il défendu alors. Je n'ai pas l'article sous la main, mais tu pourras facilement le vérifier sur le site de Ouest-France (archives en ligne) ou sur celui du Telegramme ;)
A méditer (Grand paradoxe : attention à l'effet Kiss Cool demain)...
"Partout ailleurs, la gauche cartonne. Elle réalise même des scores phénoménaux, entre 80 % et 90 %, dans les quartiers populaires. Revers de la médaille : ce sont ceux où la participation est la plus faible. Dans un bureau de Reynerie où 92 % des électeurs ont voté Malvy, l'abstention atteignait 76 % ! "
Toulouse :
http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/24/803409-Un-score-jamais-vu-pour-la-gauche-a-Toulouse.html