25mar 10
M e voici de nouveau à mon banc à Bruxelles. C’est le jour où Trichet fait son rapport. Séance lunaire. L’hémicycle est vide. Il va se remplir à l’heure du vote, comme d’habitude. Reprendre le cours des publications sur ce blog est aussi une épreuve. Par où commencer ?
Mes notes des derniers jours qui ont précédé le vote disent l’essentiel de ce que je pense. Je n’aime guère le genre : « je vous l’avais bien dit ». Même avec le goût délicieux du résultat du Limousin sur les lèvres. Alors, par où re-commencer après le grand chambardement par les urnes de ces deux weekend ? Tant de choses ont déjà été dites avec lesquelles je suis tellement d’accord à propos de la signification de l’abstention insurrectionnelle et de la déroute de la droite ! A quoi bon répéter ? Une première analyse, noir sur blanc, de mon parti est en préparation. Comment m’exprimer sans me substituer ? Je choisis donc d’y revenir petit à petit, à mesure que les évènements m’y inviteront. Ca ne saurait tarder. Aujourd’hui, je me contente de prendre l’actualité là où la voici rendue à cette heure. Sarkozy a parlé. Mais est-ce important ? Etrange silence de sa part sur la crise européenne. Pourtant, l’union européenne agonise dans la crise grecque. A présent voici le Portugal sous l’assaut des vautours bancaires. On prévoit sans mal la suite. Un grand charivari s’avance.
Je ne sais pas si Sarkozy a réellement l’intention de se tenir à la ligne qu’il a énoncée dans son allocution après le conseil des ministres. Peut être est-ce seulement une occupation supplémentaire de l’espace médiatique sans autre but que de donner l’impression d’être bien là, nullement abattu, toujours offensif. Pour se maintenir visible sur l’écran, il se présente lui-même tel qu’en caricature. Et puis je me suis amusé de voir que le pupitre auquel il se tenait devant la caméra avait été placé devant une porte. Entrée, sortie ? Erreur de détail qui fonctionne en image presque comme un message subliminal. Au-delà des apparences, toujours trompeuses, reste le ton général. On a parlé de mise du cap à droite. On se demande où il était avant. Pour moi il va plus loin que ça. C’est autour d’une radicalité à droite qu’il veut reconstruire le rassemblement de son camp. Il a vu que non seulement la fraction d’extrême droite de l’électorat populaire est retournée au bercail mais maints beaux quartiers y emboite le pas. Comme au lendemain de 1981 quand la bourgeoisie la plus rance et violente voulait en découdre avec la populace du programme commun. Pour autant, selon moi, la lepenisation du projet Sarkozyste n’est pas tenable. En tous cas pas par lui. Elle implique une offensive dont il n’a plus les moyens politiques. Pour organiser une nouvelle étape de confrontation sociale comme celle qu’il formule il lui faudrait une autorité personnelle sur son camp, un rapport de confiance dans l’opinion qui se sont perdues de façon irréversible ces deux dimanches passés. Mais que peut-il faire d’autre ? Faire semblant d’être toujours le même homme en espérant que cela sera comme si c’était toujours la même situation, celle du lendemain de sa victoire.
Ici, à Bruxelles, c’est le ronron. Dans l’hémicycle vide, Trichet répond aux honorables orateurs qui se sont succédés avec une ou deux minutes de temps de parole. Trichet, lui parle comme un livre. Un peu en français, c’est remarquable. Beaucoup en anglais. Le diagnostic est terrible. «Si nous n’avions pas réagi ce serait la situation la pire depuis la deuxième guerre et même la première» L’avenir tout noir : « nous ne sommes pas sortis d’affaire, loin de là » Mais rien ne doit changer : « nous faisons le choix de la stabilité ! Notre message reste le même. Ce sont les réformes structurelles ! C’est cela l’essentiel pour nous ». L’épouvantail grec est là pour faire peur. « Nous avons besoin de surveillance des politiques budgétaires des Etats! » Et enfin une invite : «La Grèce a un modèle et c’est l’Irlande. L’Irlande a pris son problème au sérieux ». «Je le répète le jugement de la BCE est que les décisions prises par la Grèce sont convaincantes et courageuses. » Mais après ce satisfecit de commande qui ne mange pas de pain l’avertissement tombe : « Tous les membres de la zone euros savent que l’inflation restera à deux pour cent ! Chacun doit en tirer des leçons pour lui-même et ne peut pas s’abstraire des obligations qui en découlent pour tous.» Dans cet univers de tricheurs irresponsables, seule la banque est pure et parfaite. «En ce qui concerne la transparence de nos décisions, il faut dire que nous sommes les plus transparents du monde ! Le seul point sur lequel nous avons décidé de nous taire c’est à propos de qui vote comment ! Car nous ne sommes pas un ensemble d’individus mais un collège. » «Il faut réformer en profondeur les marchés financiers pour ne pas retrouver la situation qui nous a frappés !». Amen. Des phrases convenues, rabâchées mille fois, de la politique hors sol, de la langue de bois absolue. Le rapport qui conclue ce déluge de libéralisme en acier chromé est naturellement une horreur et je vote contre, cela va de soi. On trouvera la note correspondant à cette question dans la rubrique que j’ai ouverte récemment sur ce blog pour y rassembler mes explications sur les sujets qui passent au parlement et les votes que j’y formule.
En feuilletant le journal je me sens tout bizarre. D’une page à l’autre je vois glisser le pays vers le démantèlement que j’ai observé sous tant de latitudes. Ici une grande entreprise, la SNCF, qui s’affole de voir son modèle économique s’écrouler sous ses pieds. Là, c’est tel grand avionneur, EADS, qui décide d’aller construire au Mexique plutôt qu’en zone euro pour se protéger des taux de change avec l’euro dans lequel il perd sa chemise (bonjour bonjour « l’Europe qui protège » !). et ainsi de suite, au fil des colonnes et des brèves. Et le gaz qui augmente de 9,7 %. Ca fait 70 euros en moyenne par famille ! Pendant ce temps, la société GDF-SUEZ a fait en 2009 4,5 milliards de bénéfices ! C’est tellement beau la privatisation ! Ca marche tellement mieux ! Ces poules aux œufs d’or fabriquées avec l’argent public pondent à présent pour les omelettes privées ! La honte. Ainsi va la France sous Sarkozy !
#
149
ermler dit:
26 mars 2010 à 22h28
"@ descartes (144)
« L’esprit du CNR », comme tu dis, c’est d’abord l’idée que tous les républicains, de gauche et de droite peuvent s’entendre sur un programme politique et s’engager ensemble à l’appliquer.
C’est pas faux à l’origine.
Sauf que notre droite a piétiné depuis longtemps cet esprit et que le PS l’a suivi quelques années après.
Reste plus que le Front de Gauche pour l’incarner !"
Ça me fait doucement rigoler ce fétichisme du CNR et l'idée qu'on pourrait mélanger la droite et la gauche pour prendre des mesures sociales.
Qui, à droite, est pour le partage des richesses, parce que c'est bien de cela qu'il s'agit ?
S'il s'en trouvait, ils seraient de gauche, parce que ce qui différencie d'abord la gauche de la droite, c'est bien l'idée du refus de l'exploitation capitaliste. Que je sache, ni Bayrou, ni Villepin, ni même Dupont-Faignant ne se mobilisent pour des nouveaux droits sociaux.
Je ne les ai jamais entendu dire qu'il fallait revenir à un écart des revenus qui ne dépasse pas 1 à 20 par exemple.
@ermler post 149 et @descartes post 144 :
« L’esprit du CNR », comme tu dis, c’est d’abord l’idée que tous les républicains, de gauche et de droite peuvent s’entendre sur un programme politique et s’engager ensemble à l’appliquer.
C’est pas faux à l’origine.
Hum presque pour ma part...
OUI à une alliance avec Chevènement ;
NAN NAN NAN à Villepin et autres "gaullistes" en peau de lapin.
I had a dream !
Les futures "têtes" d'un front de gauche fédéré.</strong>
En rêvant un peu :
Un Président : Chevènement (pour rallier descartes à la cause) ou Emmanuelli (S'il quitte le
PS), ou Braouzec (si sa démission du PC se confirme) ou C.Autain (si elle trouve une bonne nourrice). Au choix.
Trois vice-présidents : Buffet - Besancenot - Mélenchon
Secrétaire : Picquet ou C.Autain (Si elle n'est pas présidente)
Candidat à la présidentielle : Mélenchon
Je sais, réunir Chevènement et Besancenot dans la même structure, ça ne sera pas de la tarte.
Mais j'ai bien précisé :"en rêvant un peu" ! ;-)
Avant même de vouloir faire adhérer directement au FdG, faudrait-il encore que le PG ait fait son congrès (sans cesse repoussé), que le PC fasse le sien et tranche clairement sur sa stratégie d'un FdG national.
Le FdG est avant tout une coalition électorale qui a pu exister dans le cadre de deux élections à liste. Il en sera tout autrement pour les élections à venir.
Les 2 composantes PC et PG devront élaborer une "programme commun" et clarifier leurs rapports au PS.
Sans ce travail préalable, à quoi ou à qui adhérer? sans parler du fonctionnement démocratique de cette structure.
La meilleure approche, sans vouloir s'enfermer dans des structures plaquées, c'est de marcher séparément et de frapper ensemble...au même moment, sur le même clou.
Le rôle des partis politiques ne peut se limiter au seul grossissement mathématique de ses adhérents (même si cela pése), mais à la mise en œuvre de volontés convergentes pour développer un mouvement de masse qui dépasse le seul poids des partis additionnés... C'est tout l'enjeu des batailles à venir, et plus particulièrement sur le bras de fer que Sarkozy et le Medef vont engager sur les retraites, un des symboles fort du choix de type de société. Et dans ce cas précis, c'est bien dans la rue et non dans les urnes que cela va se passer.
Et plus qu'une revendication purement syndicale, c'est bien un choix politique de société qui est en jeu. Ce n'est pas la simple coalition de partis qui fera reculer Sarkozy, mais le mouvement de masse encarté ou non syndicalement ou politiquement.
@ Ermler
- N° 150 Hold-up
@ hold-up (150)
J'ai un peu de mal à tu suivre, là
Moi " j'invente, je m'en rends compte, mais je n'y crois pas" ?
Que veux-tu dire ?
Et après tu me dis que "finalement tu es d'accord avec descartes "....
Tu fais un coup de blues, camarade ?
@ermler
Camarade, as tu un coup de blues ? as tu des raisons pour ça depuis Spartacus ? dis -moi tout.
Ermler, j'apprécie éminemment tes contributions mais on va s'arrêter là pour ce soir, je vois que je ne me
fais plus comprendre. Pas grâve. L'unité est un combat !
@ hold-up
C'est un rêve modeste et fou
Il aurait mieux valu le taire
Vous me mettrez avec en terre
Comme une étoile au fond d'un trou
(Aragon)
,-)
@Thaumasios post 133
Oui enfin, je serais toi que je ne me réjouierais pas trop vite. Pour l'instant rien n'est fait et les débats pour le futur congrès en novembre ne font que commencer. Tout dépend beaucoup de la façon dont se mèneront les débats. Il y a toujours un risque que pour ménager les uns et les autres, et l'unité du parti, certains en arrivent à penser que le mieux serait de dégager une ligne molle, de faux compromis, en jouant la montre jusqu'à ce que l'on n'ait plus d'autre choix à l'approche des présidentielles de se mettre à chercher des signatures pour Besancenot pour 2012.
Mais, c'est vrai que je suis bien plus optimiste depuis que j'ai lu les bulletins de débats.
@ André Assiétoi
Vérification de l'adage contemporain qui vaut société, à savoir : "Si tout le monde n’est pas poursuivi, chacun doit se sentir coupable "
"Zemmour : «c'est vrai, j'ai perdu mon calme"
Vérification de l'adage : Son " calme"...pas sa vilénie personnelle ni ses propos racistes... mais ceci dit, il fait "amende honorable"...si tout le monde n'est pas poursuivi chacun doit se sentir coupable.... de quoi exactement ?... de son " calme" ?
Article :
http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/zemmour-c-est-vrai-j-ai-perdu-mon-calme-26-03-2010-864629.php
Descartes, je crois que tu t'amuses bien ici, en tout cas belle dialectique!
Ça devient pas lassant à force?
A propos de l'abstentionnisme, je reste étonnée qu'aucun politique ou journalisme ne soit revenu sur le dénit de démocratie et de mépris du vote de la population française lors du referendum de 2005 sur le traité de Lisbonne.
Pour avoir militer pour le front de gauche en Languedoc, j'ai souvent entendu "a quoi bon aller voter, ILS font ce qu'ils veulent qu'ils soient socialistes ou UMP.On a voté non au reférendum et la gauche et la droite ont ratifié la traité de Lisbonne qui accentue le délitement des protections sociales et des services publics?
@ Langue-rouge
D'accord avec toi. Il nous faut pour agir, oublier - ou faire semblant - La "Présidentielle" pestilentielle...et viser l'après :
LES LÉGISLATIVES ! Un temps d'avance, un encombrement en moins.
ben evidemment qu'au sein d'une organisation la question de la distribution du pouvoir est première! il ne s'agit pas de pragmatisme, il s'agit simplement de la notion même d'organisation ou de "structure".
d'ailleurs, la question n'est pas forcément "qui" détient le pouvoir, mais aussi "quoi": c'est souvent la structure elle même..
Bonne nuit tout le monde
Norman McLaren
http://www.youtube.com/watch?v=sBPn9i6DVU4&feature=related
Se réjouir de l’annonce du départ de dix élus du PCF ? Mon avis sur le post (article) d un membre du NPA apparemment heureux de cette défection !
Faut pas se réjouir de l'affaiblissement de ses partenaires ou de ceux avec qui on voudrait s’allier ! Cette attitude peut revenir en Boomerang ! Que chaque composante de la gauche radicale se renforce et le PS sera obligé de se plier à une politique vraiment de gauche et le mouvement social en sera renforcé ! ! Tu sais très bien que ces Posts réjouis sur ces départs du PCF, sont des attaques contre la direction du PCF, qui a fait lentement, le choix de la stratégie d'extrême gauche (front de gauche), ces articles sont malveillants pour le PCF, en s'appuyant sur la trahison, façon Besson, d apparatchiks du parti qui n'ont qu une obsession, leurs réélections avec les voix du PS… Or, pour ces opportunistes, rester dans un PC qui s allierait a la gauche anti-capitaliste, pour leurs réélections (députés, maire etc...), çà fait tache et compromet leur chance de récupérer les voix PS aux deuxièmes tours ! Tu devrais au contraire condamner ces dissidents qui vont aller, comme robert Hue, au PS et pas vers l extrême gauche ! En plus sais tu que les asensi, zarka, gayssot, hue, Perreux, etc …. étaient la ligne dure du PC soutenant Marchais, il y a kelkes années ? Stalinien,oui !... Vraiment, moi, je ne soutiens pas ces gens là qui vont aller « grossir » le PS ou Europe écologie pour garder leurs mandats d'élu !Je préfère parler du Limousin plutôt que de me réjouir de ces trahisons ! Tu ne peux pas d'un coté critiquer ces élus ou ministres "communistes" qui vont à la soupe du PS, et en même temps proposer à ces "traîtres Bessoniens" l'alliance, ou leur donner la parole, qu ils vont bien avoir et longuement, sur TF1, t inkietes ! OU alors pourquoi et dans kelle intention publies tu ces Posts ? On ne fait pas l unité avec l autre en le pillant, en l affaiblissant ! Moi je ne me suis pas réjoui de la déroute du NPA aux dernières élections, car je veux m allier avec lui, et, plus chaque composante sera forte, plus le mouvement sociale aura un aboutissement politique anti-capitaliste ! ! Pour finir, si ces messieurs quittent leur parti, alors qu'ils ont été élus sous les couleurs du PCF en succédant souvent à un élu du PCF, qui leur a donné les clefs de la « maison», ils devraient démissionner de leur mandat et se faire réélire (ou pas d'ailleurs) avec leur nouvelle appartenance politique, çà serait l'honnêteté même ! Et on pourrait réélire d authentiques révolutionnaire à leurs places. Lol....Amicalement …
Xavier Darcos pressenti pour présider le château de Versailles ! Prenez la tannée aux élections ! Faites que de la m**** en tant que ministre ! et vous aurez un bon boulot : Roi-Soleil ! Comme je le mettrais prof'dans un lycée de ZEP (zone d'éducation prioritaire) dans le 93... çà serait du vite fait !
Pour que Sarkommence pas, Diffuse cette arme de distraction massive ! Envoie ce lien à tes amis : http://www.dailymotion.com/video/xamcsb_ferme-ta-gueule-pour-voir-ah-oue-c_music
Je pense également qu'il faut préparer dans l'unité la séquence présidentielles-législatives.
Pour la présidentielle, je crois qu'il n'y a pas photo: Besancenot est le meilleur candidat de la gauche radicale.
Sa candidature doit être préparée et débattue avec nos camarades du Front de Gauche, dans le cadre d'un accord politique global visant à affirmer une gauche radicale et indépendante du social libéralisme.
Aux législatives, nous devons présenter partout des candidats en respectant le pluralisme organisationnel.
Un vrai front de gauche est possible! Commençons dès maintenant à le construire!
@dudu87 (#164)
Descartes, je crois que tu t’amuses bien ici, en tout cas belle dialectique! Ça devient pas lassant à force?
La seule chose qui devient "lassante", c'est les gens qui commentent sur la forme et jamais sur le fonds....
@ermler (#156)
Les futures « têtes » d’un front de gauche fédéré.En rêvant un peu : Un Président : Chevènement (pour rallier descartes à la cause) (...)
Je crois que tu n'as toujours pas compris... je me fous de savoir qui sera "président", aussi longtemps que tu ne m'auras pas expliqué quels seront les pouvoirs de ce "président". Ce n'est pas en mettant Chevènement en potiche que tu me "gagneras à la cause". Et si tu en fais un président avec de véritables pouvoirs (par exemple, celui de trancher les conflits entre les différentes "lignes"...), alors tu auras du mal à "gagner à la cause" les autres...
En fait, ta proposition est un peu trop transparente... car parmi ces "têtes" il n'y a qu'une seule dont le "poste" soit clairement et précisément défini... et ne se réduit pas à un honorifique!
@Annie (#155)
Hum presque pour ma part…
OUI à une alliance avec Chevènement ;
NAN NAN NAN à Villepin et autres « gaullistes » en peau de lapin.
Mais alors, tu n'est plus dans l'esprit du CNR. Parce que l'esprit du CNR, c'est à la base l'idée que ce qui est important, c'est le programme et non pas les positions politiques d'untel ou d'untel. C'est l'idée même qu'on peut s'entendre même avec la droite sur un certain nombre de choses, sans pour autant que chacun des participants abandonne sa ligne politique propre.
On ne peut pas faire de la division gauche/droite l'alpha et l'oméga du positionnement politique, et en même temps se réclamer de l'esprit du CNR.
@André Assétoi (#154)
Ça me fait doucement rigoler ce fétichisme du CNR et l’idée qu’on pourrait mélanger la droite et la gauche pour prendre des mesures sociales.
Et pourtant, ça eu marché...
Qui, à droite, est pour le partage des richesses, parce que c’est bien de cela qu’il s’agit ?
Beaucoup de monde. Les keynésiens, ce n'était pas la gauche. Bismarck, créateur du premier régime européen de sécurité sociale, n'était pas vraiment de gauche. Le gaullisme triomphant a bien plus "partagé" que la gauche au pouvoir dans les années 1980.De nos jours, des économistes comme Cotta ou Guaino sont pour un partage des richesses sur un modèle gaullien. Juste par curiosité: est-ce que tu as pris la peine de lire quelques penseurs et économistes de droite avant de postuler que personne à droite n'est pour le partage des richesses ?
S’il s’en trouvait, ils seraient de gauche, parce que ce qui différencie d’abord la gauche de la droite, c’est bien l’idée du refus de l’exploitation capitaliste.
Parce que tu crois que DSK "refuse l'exploitation capitaliste" ? Reviens sur terre... seule une minorité de ce qu'on appelle la gauche en France "refuse l'exploitation capitaliste". Si pour toi c'est ce critère qui distingue la droite et la gauche, tu vas finir par réduire la gauche à une toute petite fraction...
D'ailleurs, faut se faire à l'idée qu'on peut admettre l'exploitation capitaliste tout en étant favorable à un partage de la richesse. Il y a beaucoup de manières de partager la richesse, heureusement...
Que je sache, ni Bayrou, ni Villepin, ni même Dupont-Faignant ne se mobilisent pour des nouveaux droits sociaux.
Tandis que DSK et Ségolène...
Je ne les ai jamais entendu dire qu’il fallait revenir à un écart des revenus qui ne dépasse pas 1 à 20 par exemple.
Je te conseille de relire "l'Etrange Renoncement" de Guaino, et tu trouveras un commentaire sur cette question.
@ermler (#152)
Sauf que notre droite a piétiné depuis longtemps cet esprit et que le PS l’a suivi quelques années après.
C'est drôle combien tu évites d'aborder le rôle de la "gauche radicale" dans ce piétinement. A ton avis, les "enragés" de 1968 étaient dans l'esprit du CNR ?
Reste plus que le Front de Gauche pour l’incarner !
Tu rigoles ? Après avoir répété que la division droite/gauche restait LE critère structurant en politique, tu veux faire du FdG l'incarnation de l'esprit du CNR, qui était fondamentalement hostile à cette idée ? Faudrait quand même lire le projet du CNR avant de s'en réclamer...
L'esprit du CNR, c'est l'idée d'union nationale (droite et gauche réunies) autour d'un programme de gouvernement et d'un certain nombre de principes. L'esprit du CNR c'est l'effort et la sélection d'une élite par le mérite. L'esprit du CNR, c'est l'idée que même dans la pire des situations on est toujours acteur de son avenir, et jamais "victime". L'esprit du CNR, c'est l'autorité de l'Etat, c'est l'ordre, c'est la "grandeur de la France". Est-ce que le Front de Gauche est pret à "incarner" cela ? Si je le croyais, j'adhérerais demain.
Mais je ne le crois pas un instant. Je ne vois pas les dirigeants du FdG me parler ni de mérite, d'élite ni de sélection. Pas plus que d'effort ou d'autorité de l'Etat. Par contre, je les vois débiter un discours victimaire et pleurnichard à longueur de journée...
@stack (#171)
Pour la présidentielle, je crois qu’il n’y a pas photo: Besancenot est le meilleur candidat de la gauche radicale.
Et sans doute, tu trouveras beaucoup qui te diront "je crois qu'il n'y a pas photo: Laurent est le meilleur candidat de la gauche radicale". Ou bien Mélenchon. Ou Sivardi. Ou la nouvelle Arlette. Ou José Bové. Ou Clementine Autain. Ou Braouezec. Tu sais, en matière de croyances, ce n'est pas la diversité qui manque.
Le problème, c'est qu'il va falloir choisir. Quelqu'un est prêt à proposer une procédure ? Ah, pardon, excuse moi Ermler, j'avois oublié que par la magie de la Fédération on "trouvera bien une procédure équitable"...
Putain, camarades, l'échec des "collectifs" ne vous a donc rien appris ?
Soyons sérieux! Laurent ou Marie Georges, ou tous les autres ne dépasseront pas les 2 ou 3%.
Seul Besancenot peut, de par son image (et oui, malheureusement l'image compte plus que le programme!) et sa popularité, dépasser les 10%.
Alors débattons, au sein de la gauche radicale.
Il va de soi que les centristes du Modem, les bonapartistes républicains ou les sociaux libéraux n'ont rien à faire avec nous!
@stack (#178)
Soyons sérieux! Laurent ou Marie Georges, ou tous les autres ne dépasseront pas les 2 ou 3%. Seul Besancenot peut, de par son image (et oui, malheureusement l’image compte plus que le programme!) et sa popularité, dépasser les 10%.
Si c'est une question "d'image", alors mieux vaut présenter Johnny. Lui, il ferait au moins 25%... Ou bien Zidane, pourquoi pas ? Si on commence à raisonner en termes de pipolisation...
Je pense d'ailleurs que tu te fais beaucoup d'illusions si tu penses que le facteur de Neuilly ferait aujourd'hui 10% à une élection présidentielle. Il y a des limites à la crédulité des gens...
Alors débattons, au sein de la gauche radicale.
Si l'on suit ton raisonnement, il n'y a rien à "débattre": on fait un sondage de popularité, et on choisit celui qui ferait le plus de voix. Si pour toi c'est l'image qui compte plus que la substance...
Il va de soi que les centristes du Modem, les bonapartistes républicains ou les sociaux libéraux n’ont rien à faire avec nous!
Je vois... "seuls mais purs"... c'est bien parti pour un large rassemblement...
@ermler (156):
Pour le coup, ce rêve-là (rave-là) il est est pas du tout prémonitoire et plutôt anxiogène voire hallucinatoire ;)
Bonjour à vous,
Pour parlez de "fond"!
L'union du peuple de France</em>
LA LONGUE MARCHE DE TRAHISON NATIONALE DES MARIONNETTES US et L’ERRANCE STRATEGIQUE DES PARTISANS D’UNE FRANCE LIBRE, REPUBLICAINE ET SOCIALE - Claude Beaulieu
"Plus tard, face aux contradictions de la politique de programme commun, Georges Marchais dès l’automne 1974, et le 21 ème congrès du PCF, revint à plusieurs reprises, mais de manière velléitaire, sur l’hypothèse d’un rassemblement populaire liant la question sociale et la question nationale. Il lança le mot d’ordre d’union du peuple de France qui s’adressait aussi aux gaullistes, et aurait pu ouvrir une perspective et une alternative crédibles à la politique suicidaire d’union de la gauche, qui à toujours consisté à mener au pouvoir la fraction social- libérale des représentants de la bourgeoisie financière pro américaine et atlantiste.
Parmi les dirigeants politiques qui refusèrent la démarche de renoncement national et républicain, il faut citer Pierre Mendès France qui, s’abstint lors du vote sur la CED puis s’opposa au Marché Commun, avec une argumentation lumineuse, le 18 janvier 1957 à l’Assemblée Nationale.
« Le projet de Marché Commun tel qu’il nous est présenté est basé sur le libéralisme classique du XXème siècle selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les problèmes. L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit elle recourt à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit à la délégation de ses pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle au nom de la technique exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement une politique au sens le plus large du mot nationale et internationale. »
Aujourd’hui, les ralliements des Kouchner et autres Strauss-Kahn à Sarkozy, confirment qu’il n’y a rien à attendre de nouvelles variantes d’une politique dite d’union de la gauche autour des sociaux libéraux, ou d’alter- mondialistes souvent hostiles à l’Etat, à la Nation et à la République.
La majorité populaire, patriotique et de progrès social, du non à la constitution européenne, n’indique-t-elle pas la direction à prendre, celle du rassemblement et du renouveau de l’esprit de la Résistance, de l’exemple du CNR et de son programme, si actuels ? C’est le chemin de l’union du peuple de France !"
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article19
@langoureau (169):
Asensi, Brard, Braouzec à la fois staliniens et sociaux-libéraux (sinon, pourquoi iraient-ils au PS, on se le demande) ? Faudrait arrêter de fumer la moquette et de lire Spirou le soir en cachette sous tes draps, dis donc :D
Pourquoi quitter l’OTAN ?
Voici un résumé des conclusions du grand historien autrichien professant à l’Université de Londres, Eric Hobsbawm, sur l’avenir de la surperpuissance américaine ; elles terminent un livre, traduit en 2007, « L’Empire, La Démocratie, Le Terrorisme ».
L’historien achève ses considérations par une série de réflexions concernant l’avenir de l’empire américain. Il est à noter d’emblée que ce livre fut écrit avant la crise qui frappe le monde actuellement.
Déjà, il souligne le fait que l’économie américaine n’occupe plus, dans le monde, la position dominante qu’elle avait à la fin du XXe siècle : c’est un des points faibles de l’empire américain du XXIe siècle. L’Amérique, championne du libre échange, est en contradiction avec son protectionnisme croissant dû à l’épuisement de ses matières premières. La solution trouvée se trouve dans le développement du commerce des armes :
« Depuis la seconde guerre mondiale en particulier, l’accumulation d’armement en temps de paix a atteint aux Etats-Unis un niveau inouï, sans précédent dans l’histoire moderne, et qui peut expliquer la domination exercée par le complexe militaro-industriel, dénoncé en son temps par le président Eisenhower. »
La puissance militaire américaine s’est accrue sans cesse et a transformé les Etats-Unis en puissance hégémonique du monde occidental.
« Toutefois, cette suprématie s’exercait à la tête d’une alliance. (…) Le pouvoir se trouvait à Washington et nulle part ailleurs. (…) Actuellement, Washington s’indigne que son empire ne soit plus vraiment accepté. (…) Il n’y a plus de coalition de bonnes volontés, car la politique américaine est la plus impopulaire jamais menée par un gouvernement américain et probablement par toute autre grande puissance. »
« La politique qui domine depuis peu à Washington paraît tellement insensée aux observateurs extérieurs qu’il est difficile d’en saisir la finalité réelle. (…) Il s’agit manifestement d’affirmer une suprématie globale par la force militaire, mais le but de cette stratégie demeure obscur. »
« Le monde est trop compliqué pour être dominé par un seul état. Les Etats-Unis dépendent de ressources qui se réduisent ou menacent de le faire ».
L’auteur estime que les USA sont vulnérables à court comme à long terme de par leur appauvrissement en richesses naturelles.
« Les Américains, bien sûr, n’envisagent théoriquement pas d’occuper toute la planète. Leur but est de faire la guerre, de mettre en place des gouvernements amis et de rentrer chez eux. » En accord avec Hobsbawm, nous ajouterons que leur but est aussi de faire marcher le complexe militaro-industriel. « Cela ne marchera pas », affirme l’historien. « La démocratie modèle que les Américains veulent offrir au monde entier à travers l’Irak n’a, en réalité, rien d’un modèle. »
« La guerre en Irak représente un exemple de la frivolité des décideurs de Washington(…) La novlangue (voir Orwell 1984) qui déferle sur le monde depuis 18 mois trahit l’absence de politique réelle. George Bush ne fait pas de politique, il joue. Une seule chose compte : la toute-puissance américaine. »
Hobsbawm estime que la transformation de l’OTAN en force de politique militaire mondiale au service des Etats-Unis relève de la farce.
« Washington a délibérèment saboté l’Union Européenne et cherche systématiquement à liquider l’une des grandes réalisations de l’après-guerre, à savoir l’Etat providence démocratique et prospère ».
L’historien estime qu’il n’est pas possible d’évaluer le temps que va durer la supériorité américaine, mais il est absolument certain qu’il s’agira d’un phénomène temporaire dans l’histoire, comme l’ont été tous les empires.
« Depuis 1997-1998, l’économie capitaliste mondiale connaît une crise. Elle ne va pas s’effondrer, bien sûr, mais il est improbable que les Etat-Unis continue de mener une politique étrangère ambitieuse si de graves problèmes se posent sur le plan intérieur. »
Eric Hobsbawm, « L’Empire, la Démocratie, le Terrorisme »,Paris, Le Monde Diplomatique, édit., 2007 p163-170.
Nous sommes arrivés, fin 2008, au point d’ effondrement que n’osait envisager Hobsbawm. La grande crise a éclaté. La décroissance de la puissance américaine va apparaître.
L'Europe doit quitter l'alliance atlantique.
@stack post 171
Les présidentielles, ça va être très compliqué. La difficulté du choix du candidat unique c'est justement de choisir un candidat représentatif de la pluralité de la gauche de la gauche. Pas sûr que Besancenot le soit malgré sa popularité, pas sûr que Pierre Laurent ou MGB le soient non plus.
Reste le cas de Mélenchon qui cherche à se présenter comme le point d'équilibre entre le PCF et le NPA. J'avoue qu'à titre perso, j'ai du mal avec son côté républicain et laïcard tout en respectant évidemment cette sensibilité présente au sein de la gauche radicale. Mais bon à la rigueur, je pourrais passer par dessu cela s'il consent à reconnaitre qu'il n'est pas que le candidat du PG et donc qu'il ne peut pas dire tout ce qu'il dirait en tant que représentant du PG.
Le pb principal c'est que Mélenchon c'est aussi le dirigeant du PG et le choix de Mélenchon ce serait aussi la reconnaissance de la centralité du PG. Le PCF et le NPA se mettraient de fait à la remorque et il y aurait un risque à ce que la dynamique ne profite principalement qu'au PG. Dans ce cas ce ne serait rien d'autre qu'une OPA de Mélenchon et du PG sur la gauche de la gauche et le projet de l'unité serait un échec. Cela serait aussi valable pour le NPA si le choix se portait sur Besancenot ou pour le PCF s'il se portait sur Pierre Laurent.
Bref, il faudrait un candidat du mouvement social n'appartenant ni au PCF, ni au PG, ni au NPA et qui serait à la fois populaire et représentatif de la diversité du rassemblement. Pas facile donc. Mais cela évitera en plus de voir le processus de désignation se transformer en foire d'empoigne entre PG, NPA et PCF chacun essayant d'imposer son candidat.
Donc commençons par discuter du projet en lien notamment avec la question des résistances sociales. Discutons ensuite des caractéristiques que devrait avoir ce candidat, l'essentiel étant pour que ça marche que ce candidat ne soit ni NPA, ni PG ni PCF. Ensuite on pourra choisir.
@stack (171):
Entièrement d'accord avec toi : à un psycho-rigide de droite drogué du néolibéralisme, opposons vaillamment un psycho-rigide d'extrème-gauche dopé aux feux de la rampe de Drucker... On n'est pas sûr de rallier toutes les voix des mémères de plus de 50 ans (électorat favori du Sarkozisme) mais au moins on fera rire la France entière (et même au-delà ;)
http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-comment-l-europe-nous-protege-47474185.html
@ descartes
Chevènement en "potiche" ? On dirait que tu ne le connais pas !
L’esprit du CNR c’est l’effort et la sélection d’une élite par le mérite. L’esprit du CNR, c’est l’idée que même dans la pire des situations on est toujours acteur de son avenir, et jamais « victime ». L’esprit du CNR, c’est l’autorité de l’Etat, c’est l’ordre, c’est la « grandeur de la France »
Voilà une définition très "zemmourienne " de l'esprit du CNR.
C'était aussi une forte protection sociale, des droits nouveaux pour les travailleurs, le contrôle des services publics, les nationalisations... tout ce qui a été patiemment détricoté par les gouvernements depuis trente ans et à quoi Sarkozy (conseillé par ton ami Gaino) veut porter le coup de grâce.
Quant aux "enragés" de 68, ils se sont casés au PS, à EE ou au Medef... C'est ça que tu nommes "la gauche radicale" ?
Ceci dit Assietoi a un peu raison. La référence au CNR ne doit pas tourner au fétichisme.
"La grandeur de la France" n'est plus pour des types comme toi, Zemmour, Finkielkraut, Elisabeth Lévy... que prétexte à pleurnicheries nostalgiques sur un temps qui n'est plus et ne peux plus être. Les vrais pleurnichards, les vrais "victimaires", c'est vous. Quelle idée nouvelle, quel projet politique reconstructeur portez vous...? Aucun ! A part de "rêver" que disparaisse de votre horizon toutes ces couleurs, odeurs, bruits, signes, "symboles" qui dérangent votre vision figée d'une France "d'avant !" Sans mouvement, sans élan, scotchés sur votre mélancolie vaguement post-gaullienne, vous n'avez STRICTEMENT RIEN à proposer ! Si ce n'est de vous recycler bon gré mal gré dans le sarkozisme. Hélas, votre nouveau "héros" est en train d'exploser en plein vol, vous le savez et vous revoilà seuls, dépités, cultivant votre amertume en pointant du doigt un minaret, un voile, un délinquant un peu trop noir, un "dealer" trop arabe...
C'est toi qui me fait rigoler, descartes avec ta droite de "reconquête républicaine" ? Ou est-elle ? Nulle part ! Dans son vide, dans son néant.
La clé, l'espoir (si tu valides ce mot) pour redonner à la France, non pas sa "grandeur" passée, mais au moins sa dignité républicaine, ce n'est certes pas d'entretenir de perpétuels face à face entre les" victimes identitaires" des deux bords. "Touche pas à mon particularisme" contre "touche pas à ma France éternelle". C'est bien là où le pouvoir veut nous fourvoyer. Avec le concours, j'en conviens, d'une mouvance exclusivement moralisante, qui laisse croire que LE combat politique prioritaire serait la lutte en "face à face" contre le racisme, la discrimination ethnique...et en s'épuisant, par exemple, dans de vaines et tonitruantes stigmatisations contre des "pauvres types"
(au sens compassionnel du terme) comme Zemmour ou autres "dérapeurs" de la sarkozie déclinante.
La clé, elle est sociale ! la clé est dans la capacité à assommer (et pas seulement à freiner) la logique de l'économie capitaliste libérale. Voilà le principal adversaire commun de la période historique que nous vivons !
C'est cette logique-là qui est la cause principale de la déstructuration sociale et de l'abandon des valeurs républicaines. C'est ça l'urgence du" combat républicain". Le voilà le socle à partir du quel quelque chose pourra se reconquérir.
Ce combat, ce défi, qui l'incarne sur la scène politique ? Des types comme Mélenchon, oui ! Les militants du Front de Gauche et de la gauche radicale ! Est-ce ma faute à moi, s'ils sont les seuls ?!
Ce combat-là n'est pas celui d'une "secte" ou d'un "groupuscule ". C'est celui de l'intérêt général !
Alors s'il faut une avant-garde républicaine à ce combat d'intérêt général, et bien que cette avant garde se développe, s'élargisse se répande aussi loin que possible dans les couches d'une société tétanisée par trente ans de capitulations libérales et vingt ans de focalisation sur de faux-débats "identitaires" stériles et contre-productifs.
Ce combat-là, ne se gagnera certes pas avec des cyniques-nostalgiques résignés dans ton genre.
(Tu peux me répondre bien sûr. Je sais que tu n'y manqueras pas. Mais, de grâce, pour une fois, épargne moi ton sempiternel "C'est beau d'avoir la foi".)
En fait, ta proposition est un peu trop transparente… car parmi ces « têtes » il n’y a qu’une seule dont le « poste » soit clairement et précisément défini… et ne se réduit pas à un honorifique!
LA VOIE LIMOUSINE
Excusez moi mais ce n'est pas tous les jours que l'on parle de mon pays. (surtout pas les "médiats" en ce moment)
Pour ce qui fut des engagements des partenaires des formations politique de la liste « Limousin terre de gauche » les accords politiques réalisés en limousin sont exemplaires ainsi que le déroulement de la campagne électorale, jusqu’au bout. Cette réussite est due au fait que le NPA de la région s’est prononcé clairement pour engager des négociations en vue d’une alliance avec ses partenaires éventuels, après le vote des communistes limousins s’engageant à aller à cette élection régionale sur une liste indépendante du Parti Socialiste. Ces ingrédients se sont ajoutés à la ligne du Parti de Gauche pour qui la bataille en vue de rassembler les forces antilibérales et alternatives au système capitaliste constitue son fondement même, ses militants ont donné tout ce qu’ils avaient d’arguments et de volonté. Il faut également souligner que si la délégation du parti de gauche à été dés le départ le catalyseur, les partenaires que sont le PCF et le NPA ont su faire les concessions nécessaires pour réaliser l’unité de la gauche anti libérale et mener une campagne de terrain dans une réelle fraternité. Lors du commencement des négociations les dirigeants des trois fédérations du PCF étaient sur des positions différentes ce qui pouvait laisser augurer un échec. Le positionnement du candidat du PCF tète de liste a su faire rallier la direction régionale de son parti sur les positions unitaires. Il a ainsi gagné sa légitimité de chef de fil de la liste.
En ce qui concerne l’apport du NPA si ce n’est pas forcément par un apport conséquent en voix à proprement parlé et apriori, sachant que ce genre d’élection ne lui ait pas très favorable a été conséquent de part la garanti que sa présence a apporté, qu’il n’y aurait au final aucunes compromissions avec le social libéralisme. De plus sa présence a permis de réaliser et d’affirmer l’unité du courant de la gauche radicale pour ce qui est des forces organisées se réclamant de cette orientation politique. En offrant une nouvelle perceptive politique nous avons ramené des abstentionnistes vers les urnes et contribué à redonner de l’espoir.
L’unité sur un programme clair et combatif, la solidarité de liste, la loyauté totale entre les partenaires, voila les bases d’un succès, certes relatif, mais qui en appelle d’autres !
Je sais que les conditions si dessus énoncées, n’ont pas étés réalisées à bien des endroits, nous ne pourrons pas faire l’impasse de l’analyse. (Quid du Languedoc Roussillon, quid de la région centre, quid des exécutifs dans des conditions qui nient la déclaration du 28 Octobre …..) Parce que mettre fin à toute cuisine électorale est la condition pour réussir l’unité.
La voie limousine n’est pas une situation à part, c’est l’exemple qui doit guider notre action dans tout le pays !
IL faut écouter la voix limousine pour ouvrir la voie aux changements !
@ tous
re-zut !
Mon post précédent : ne pas tenir compte des deux dernières lignes.
Problème de nettoyage. Encore désolé
@ claude PG35
Pour le coup, ce rêve-là (rave-là) il est est pas du tout prémonitoire et plutôt anxiogène voire hallucinatoire
C'est possible ,-)
Mais peux-tu développer ? Qu'est-ce qui t'angoisse ? Qu'est-ce qui t'hallucine ?
Tu dis que Ascensi, Braouzec s'apprêtent à rejoindre le PS ? D'où tiens-tu cela ?
Alors là c'est la meilleure ! Citer Guaino à tout bout de champ quand on évoque le CNR alors que c'est ce type qui écrit les discours de Sarkozy, le président le plus anti-social qu'on ait eu depuis... le CNR ! Descartes ferait mieux de fermer sa gueule plutôt que raconter des conneries plus grosses que lui. Dire qu'il s'en trouve encore pour répondre à ses énormités. En plus il est d'une mauvaise foi incommensurable. On lui dit qu'à droite on ne veut pas partager les richesses, il répond DSK, comme si, ici, c'était le fan club des sociaux-traîtres. Pourquoi pas Besson ou Bockel, tant qu'on y est ? Si encore il avait cité Séguin pour l'union gauche-droite. N'eut-été son état de santé un peu déficient, ç'aurait pu passer...
Catastrophe pour la Culture en Ile-de-France avec la nomination de Julien Dray.
Parny (PCF) avait fait un excellent boulot et aidé tant qu'il a pu les compagnies de théâtre. Il avait soutenu également les intermittents et précaires.
La Région le remplace par Julien Dray qui, tout au long de sa carrière a pratiqué un clientélisme éhonté.
Voir cet article de Libération :
24/08/2006 à 23h02
Quand la musique dissone en Ile-de-France
Polémique autour de la généreuse enveloppe accordée par le conseil régional à la chaîne MTV pour organiser des tremplins musicaux.
PERRIN Ludovic
Au conseil régional d'Ile-de-France, les méthodes de Julien Dray étonnent. Le 6 juillet, le vice-président chargé de la politique de la ville, de la sécurité et de la jeunesse faisait voter en commission permanente une subvention de 627 902 euros à MTV, chaîne musicale ciblée ados et jeunes adultes, afin de soutenir son opération «Révélations MTV 2006» en Ile-de-France, un tremplin de jeunes talents musiques actuelles. Si le principe choque subventionner la filiale française d'une multinationale ultralucrative (1) , il est parfaitement légal.
La majorité de gauche a donné son feu vert à la proposition du porte-parole du PS. L'UDF et l'UMP se sont abstenus et le FN a voté contre. Pour Roger Karoutchi (UMP), «ce n'est pas la première fois que le conseil régional intervient dans des domaines où il n'a rien à faire». Anne Souyris (Verts) voit là «une aberration de système» : «On est en train de financer un haut-parleur médiatique au lieu de soutenir les associations sur le terrain. Une politique de la ville, normalement, c'est effectuer un travail de médiation dans les quartiers sensibles. Est-ce la réponse que donne le plus gros parti de gauche au problème des banlieues ?» Olivier Thomas (PS) non plus ne voit pas pourquoi son «ami» Julien Dray s'occupe de culture :«Il s'y connaît comme moi en boucherie chevaline.»
Boycott. Julien Dray avait sollicité la commission culture, mais le vice-président Francis Parny (PCF) a refusé d'être associé à l'opération MTV : «Le privé ne m'effraie pas forcément, mais là je suis tout de même gêné par les critères de choix.» Depuis sa prise de fonctions en 2004, Francis Parny dit vouloir défendre une politique de long terme autour du spectacle vivant. Il a passé 104 conventions avec des lieux et compagnies de théâtre, danse, cirque et arts de la rue, soit 7,5 millions d'euros. Sur les 50 millions de crédit de fonctionnement de la Culture, les musiques actuelles reçoivent, elles, 1,4 million dont seulement 250 000 euros pour les huit réseaux d'Ile-de-France, à savoir la kyrielle de petits lieux et associations accompagnant musiciens amateurs et professionnels émergents (studios de répétition, cours d'instruments, etc.). 250 000 euros, c'est à peu près le budget du site des Révélations MTV...
Témoignage d'Arnaud Monnier, directeur de l'espace Michel-Berger à Sannois (Val-d'Oise), 500 places : «De la mi-septembre à la fin juin, nous accueillons 120 artistes (Camille, Pauline Croze, etc.) et une trentaine de créations sur scène. Je vois des gens trouver leurs repères, s'épanouir, des copains de lycée qui répètent, des jeunes de tous les milieux sociaux car c'est un lieu de rencontre.»
Une semaine après le vote de la subvention, Vincent Rulot, président du Réseau des musiques actuelles amplifiées d'Ile-de-France (RIF), a exprimé son indignation à Jean-Paul Huchon, président PS du conseil régional. Pour lui, ce projet est une insulte aux publics comme aux réseaux soutenus par la région : «Il repose sur l'idée mensongère que la finalité pour un musicien est de se retrouver dans une major.» Eric Boistard, président de la Fédurok (regroupant au plan national une soixantaine de petites et moyennes salles rock, électro, reggae...) : «Une collectivité n'est pas là pour vendre des produits, elle est là pour accompagner la population sur son territoire. Depuis dix ans, il y a une forte augmentation des pratiques amateurs. Souvent sans ambition professionnelle. Il faudrait privilégier un travail de proximité. La jeunesse a plus besoin de socialisation que de vedettariat.» Ce n'est pas la première fois que le RIF proteste. En 2002 et 2003, il avait déjà dénoncé un manque de concertation lors de tremplins MCM et France 3 pareillement soutenus.
Julien Dray a refusé de commenter l'affaire : «Nous n'avons rien à dire, il y a une opération, on jugera sur pièce.» On n'en saura donc pas plus sur les liens tissés avec l'organisateur des tremplins. En effet, si le diffuseur change d'une année sur l'autre, le producteur reste toujours le même : Eric Basset. Cette année, c'est à travers Viva Productions, structure à laquelle il a revendu son label Créon Music, que celui-ci contrôlera régie, captations des 24 live et enregistrement du double CD et DVD des finalistes. Et c'est Patrick Basset, son frère, engagé en free-lance par Viva Productions, qui est chargé de booker les salles. Ce qui s'annonce difficile car plusieurs lieux franciliens ont appelé au boycott. «On est pris en otage, déplore Eric Basset. Est-ce que le RIF doit avoir le monopole sur les musiques actuelles ?»
Catalyseur. Eric Basset connaît bien le spectacle vivant. Avant de produire Zouk Machine ou Kassav, ce spécialiste des musiques antillaises s'occupait des concerts de Malavoi ou Dédé Saint-Prix. C'est ainsi que Julien Dray le contacte au milieu des années 80. Jeune rocardien, il organisera les concerts de SOS Racisme, place de la Concorde ou place de la République.
Si le zouk est passé de mode, les musiques actuelles demeurent un catalyseur extraordinaire pour s'adresser à la jeunesse des banlieues pauvres et moins pauvres (70 % des 16-25 ans jouent d'un instrument). Thierry Cammas, directeur général MTV France, le confirme : «L'Ile-de-France possède un vivier majeur de jeunes talents. Ça nous semblait être un bon terrain pour être acteurs en profondeur sur une stratégie d'artistes en développement. Notre bouquet de chaînes touche potentiellement 7 millions de foyers avec le câble, le satellite et l'ADSL. MTV France est une chaîne qui s'exprime en français et qui expose des talents francophones sur des registres aussi divers que le hip-hop, le rock ou la variété. Il est important pour nous d'aller plus loin dans le live que des captations de concerts et des partenariats avec des festivals.»
«Crédulité». Pour sélectionner ses talents, MTV se base sur l'originalité de leur blog. Le 20 septembre, une soirée de présentation se déroulera à Paris. Puis, finales départementales à l'automne et grande finale en décembre. Le gagnant (15 000 euros à investir dans un projet musical) pourra, de juin à août 2007, se produire dans les différents festivals dont MTV est partenaire (Furia Sound Festival, Solidays, Rock en Seine). François Missonnier, programmateur de Rock en Seine, n'en a pourtant pas encore été officiellement informé. «Le principe de base d'un festival c'est qu'il décide lui-même de sa programmation. Et nous ouvrons déjà notre troisième scène à des groupes repérés en partenariat avec les réseaux associatifs RIF et Zébrok.» Rien ne semble confirmé non plus du côté de la Sacem et de la Fnac, mentionnées comme partenaires.
Brune, du groupe Rubybrune, a gagné le tremplin France 3 en 2003. Elle en garde un sale goût. «Ils nous ont manipulés en jouant sur notre bonne foi et notre crédulité. On était censés faire une compile, avoir des affiches, jouer à Solidays, Rock en Seine, avoir un suivi et une formation professionnels. De tout ça, on n'a eu qu'un concert de vingt minutes à Solidays. La formation, c'est nous qui sommes allés la quémander à l'Irma [centre d'informations des musiques actuelles créé par Jack Lang, ndlr] ; ils n'étaient pas au courant.» Mais, cette année ? «Il ne faut pas se faire d'illusions, affirme Olivier Thomas. MTV, c'est une grosse boîte qui fait du pognon avec de la soupe. Les jeunes Franciliens, ils s'en foutent. Il y a beaucoup d'amateurs, certains sont à la lisière de la professionnalisation, il faut les accompagner. Sinon, on les livre à la "marchandisation".» Comme une Star Ac du pauvre (rockeur) ?
(1) La maison mère Viacom affiche un bénéfice net de 341,3 millions d'euros au deuxième trimestre 2006, en hausse de 23,6 % sur un an.
@langue rouge (184)
A la présidentielle, le problème n'est pas d'appréhender la prise d'empoigne de chaque composante du FG pour imposer son candidat, le problème est de comprendre et de prévoir qui a le plus de chances de l'emporter (un gouvernement composé de représentants de chaque composante du FG bien évidemment)
Le PC : Croire qu'une majorité de français est prêt a mettre un communiste à la tête du pays, fut-il Pierre Laurent, est-ce envisageable ?
Le NPA : idem pour une extrème gauche, fut-ce le mignon Besancenot ?
Où on veut faire avancer les carrières de ses champions ou on veut vraiment y mettre le paquet pour changer cette société pourrie !
Aujourd'hui, une évidence : C'est Mélenchon, eurodéputé et ex-sénateur, qui, objectivement, est le plus à même de faire le meilleur résultat et peut-être remporter la mise face à Sarko si on prépare bien notre coup d'ici 2012.
@ Hélianthe (192)
Une fois de plus, on tombe dans le piège de la vedettarisation. Pourquoi ne pas faire désigner le candidat par les sondages des journaux, tant que vous y êtes ?
Je reste persuadé que le meilleur candidat... c'est le programme. Et que si tout le monde était d'accord pour défendre un programme enthousiasmant, on pourrait choisir un candidat inconnu, qui ne serait pas forcément quelqu'un de malhabile. Je prends l'exemple d'Yves Salesse. On lui a préféré Bové parce que Bové était plus connu médiatiquement. Mais fallait le voir, Salesse, dans les meetings, c'était pas un manchot. S'il avait été choisi et porté avec enthousiasme par tout le monde, son déficit de notoriété n'aurait pas été un handicap. Il se serait révélé comme Besancenot s'est révélé lors de sa première'campagne présidentielle.
@ Annie (136)
@Descartes post 58 : Tu pointes justement un paradoxe chez Jean-Luc Mélenchon à propos de son idée de « Constituante Européenne »
« C’est bien plus grave: l’idée d’une « constituante européenne », c’est la fin des nations »
Je croyais que Jean-Luc Mélenchon avait définitivement renoncé à cette idée absurde d’une constituante européenne qu’il avait imaginée pour sortir de l’impasse du TCE. Descartes a raison, reconnaître à une assemblée européenne le pouvoir de voter une constitution reviendrait à nier la souveraineté des nations. A moins que cette assemblée soit seulement chargée d’élaborer un projet de constitution qui devrait être ensuite ratifié par les différentes nations…
@ ermler
« Que l’enjeu ne sera pas : qui détient le pouvoir, mais comment ces énergies réunies travailleront ensemble pour fonder ce socle commun qui nous ouvrira d’autres horizons politiques que la misérable alternative » libéralisme dur /libéralisme mou » que nous proposent le duo UMP / PS ? »
Fonder un « socle commun » me paraît, à moi aussi, indispensable. Toutefois, je ne crois malheureusement pas que d’« autres horizons politiques » puissent s’ouvrir en 2012. Le Front de gauche, même élargi au NPA, ne pourrait pas gouverner seul dans l'hypothèse -peu vraisemblable- où Jean-Luc Mélenchon remportait la présidentielle. Pour moi, la question qui se pose aujourd’hui est de savoir ce qu’il faudrait exiger de l’alliance PS/Verts (ou éventuellement refuser de lui concéder) en contrepartie d’un soutien avec ou sans participation.
La priorité serait selon moi la reconquête de la souveraineté nationale puisque, dans le cadre de l’Europe telle qu’elle existe, il n’est pas possible de sortir de « la misérable alternative "libéralisme dur /libéralisme mou"».
Mais je ne crois pas qu’un accord soit possible sur ce point, y compris avec le NPA, et je ne suis même pas sûr que ce soit une priorité pour Jean-Luc Mélenchon dont l’idée -absurde- d’une Constituante européenne ne va pas du tout dans ce sens.
A défaut, je serais favorable à une réforme constitutionnelle dont l’un des objectifs pourrait être de rendre enfin possibles des choix politiques que la logique de nos institutions a pour effet, sinon pour but, d’impossibiliser. L’un des axes prioritaires de cette réforme devrait être, selon moi, le retour à un véritable régime parlementaire.
@dud87 (#181)
Plus tard, face aux contradictions de la politique de programme commun, Georges Marchais dès l’automne 1974, et le 21 ème congrès du PCF, revint à plusieurs reprises, mais de manière velléitaire, sur l’hypothèse d’un rassemblement populaire liant la question sociale et la question nationale. Il lança le mot d’ordre d’union du peuple de France qui s’adressait aussi aux gaullistes, et aurait pu ouvrir une perspective et une alternative crédibles à la politique suicidaire d’union de la gauche, qui à toujours consisté à mener au pouvoir la fraction social- libérale des représentants de la bourgeoisie financière pro américaine et atlantiste.
O tempora! O mores!
Oui, c'étaient les dernières protestations du PCF avant de se laisser engouffrer par "l'union de la gauche" et cette croyance naïve que selon laquelle la victoire de la gauche (fut elle social-libérale) est toujours préférable à celle de la droite (fut elle républicaine et progressiste), et que les étiquettes sont plus importantes que les programmes ou les bilans. Croyance qui encore aujourd'hui emprisonne la gauche...
La question du leadership n'est pas superfétatoire.Compte tenu des institutions qui sont les nôtres et du calendrier électoral (Présidentielles avant Législatives) elle s'imposera tout autant au FdG qu'aux autres forces politiques Que Mélenchon apparaisse pour la première fois dans un sondage pour les Présidentielles et obtienne d'emblée 7% (journal Sud Ouest) et le Landerneau politique s'affolle A mon avis les fusils à canon courbe qui tirent dans les coins vont sortir pour dégommer l'impudent ! Il faut du temps pour installer une figure politique dans l'opinion et on ne s'étonnera pas qu'ici et là,au nom de nobles et moins nobles motifs,on ne veuille pas aborder la question qui fâchera de toutes façons
2012 : le programme avant les candidatures
par Jacques Sapir
(...) Une telle politique est la seule pouvant offrir un réel espoir aux classes populaires, qui ont vu leurs revenus stagner depuis maintenant dix ans, mais aussi aux classes moyennes auxquelles elle ouvre la perspective d’un rééquilibrage de la pression fiscale et, via le retour à une forte croissance, d’une reprise de l’ascenseur social. C’est donc autour de cette politique que doit se construire l’alternative politique faisant écho à l’alternative économique.
Dès lors, la question du choix du candidat est relativement secondaire. Elle doit donc être posée après, et non avant le choix d’une politique, et lui être subordonnée.
http://medelu.org/spip.php?article342
@Pulchérie D
@ Tous
http://socio13.wordpress.com/2010/03/27/faites-donc-cette-experience-par-danielle-bleitrach/
Sondage 6%,pas 7% pour JLM
Déclaration du Parti de Gauche sur les exécutifs régionaux
Bravo pour la prise d'indépendance du PG
Cela demande du courage.
Cela devrait permettre un rapprochement avec le NPA.
Il est dit:
Dans la plupart des régions, nous n’avons pu tomber d’accord pour que l’ensemble des partenaires de nos listes, dont notre principal partenaire le PCF, reprenne à leur compte ces propositions, ou toute autre proposition, à adresser au PS et à Europe Ecologie
Question: quels étaient les désaccords avec le PC qui ont empêcher de prendre une position commune "Front de gauche" ?
@ 28,37 Darthé-Payan
Bien d'accord avec vos orientations.
Mais faut-il un mouvement de plus ?
Pourquoi ne pas attendre, le congrès, programme du PG pour savoir ce qui va en sortir ?