25mar 10

Après vote la lepenisation de Sarkozy. A Bruxelles les aveugles sont rois.

Le jour juste après

M e voici de nouveau à mon banc à Bruxelles. C’est le jour où Trichet fait son rapport. Séance lunaire. L’hémicycle est vide. Il va se remplir à l’heure du vote, comme d’habitude. Reprendre le cours des publications sur ce blog est aussi une épreuve. Par où commencer ?

Mes notes des derniers jours qui ont précédé le vote 250320103308disent l’essentiel de ce que je pense. Je n’aime guère le genre : « je vous l’avais bien dit ». Même avec le goût délicieux du résultat du Limousin sur les lèvres. Alors, par où re-commencer après le grand chambardement par les urnes de ces deux weekend ? Tant de choses ont déjà été dites avec lesquelles je suis tellement d’accord à propos de la signification de l’abstention insurrectionnelle et de la déroute de la droite ! A quoi bon répéter ? Une première analyse, noir sur blanc, de mon parti est en préparation. Comment m’exprimer sans me substituer ? Je choisis donc d’y revenir petit à petit, à mesure que les évènements  m’y inviteront. Ca ne saurait tarder. Aujourd’hui, je me contente de prendre l’actualité là où la voici rendue à cette heure. Sarkozy a parlé. Mais est-ce important ? Etrange silence de sa part sur la crise européenne. Pourtant, l’union européenne agonise dans la crise grecque. A présent voici le Portugal sous l’assaut des vautours bancaires. On prévoit sans mal la suite. Un grand charivari s’avance.  

Je ne sais pas si Sarkozy a réellement l’intention de se tenir 250320103313à la ligne qu’il a énoncée dans son allocution après le conseil des ministres. Peut être est-ce seulement une occupation supplémentaire de l’espace médiatique sans autre but que de donner l’impression d’être bien là, nullement abattu, toujours offensif. Pour se maintenir visible sur l’écran, il se présente lui-même tel qu’en caricature. Et puis je me suis amusé de voir que le pupitre auquel il se tenait devant la caméra avait été placé devant une porte. Entrée, sortie ? Erreur de détail qui fonctionne en image presque comme un message subliminal. Au-delà des apparences, toujours trompeuses, reste le ton général. On a parlé de mise du cap à droite. On se demande où il était avant. Pour moi il va plus loin que ça. C’est autour d’une radicalité à droite qu’il veut reconstruire le rassemblement de son camp. Il a vu que non seulement la fraction d’extrême droite de l’électorat populaire est retournée au bercail mais maints beaux quartiers y emboite le pas. Comme au lendemain de 1981 quand la bourgeoisie la plus rance et violente voulait en découdre avec la populace du programme commun. Pour autant, selon moi, la lepenisation du projet Sarkozyste  n’est pas tenable. En tous cas pas par lui. Elle implique une offensive dont il n’a plus les moyens politiques. Pour organiser une nouvelle étape de confrontation sociale comme celle qu’il formule il lui faudrait une autorité personnelle sur son camp, un rapport de confiance dans l’opinion qui se sont perdues de façon irréversible ces deux dimanches passés. Mais que peut-il faire d’autre ? Faire semblant d’être toujours le même homme en espérant que cela sera comme si c’était toujours la même situation, celle du lendemain de sa victoire.  

Ici, à Bruxelles, c’est le ronron. Dans l’hémicycle vide, Trichet 250320103316répond aux honorables orateurs qui se sont succédés avec une ou deux minutes de temps de parole. Trichet, lui parle comme un livre. Un peu en français, c’est remarquable. Beaucoup en anglais. Le diagnostic est terrible. «Si nous n’avions pas réagi ce serait la situation la pire depuis la deuxième guerre et même la première» L’avenir tout noir : « nous ne sommes pas sortis d’affaire, loin de là » Mais rien ne doit changer : « nous faisons le choix de la stabilité ! Notre message reste le même. Ce sont les réformes structurelles ! C’est cela l’essentiel pour nous ». L’épouvantail grec est là pour faire peur. « Nous avons besoin de surveillance des politiques budgétaires des Etats! » Et enfin une invite : «La Grèce a un modèle et c’est l’Irlande. L’Irlande a pris son problème au sérieux ». «Je le répète le jugement de la BCE est que les décisions prises par la Grèce sont convaincantes et courageuses. » Mais après ce satisfecit de commande qui ne mange pas de pain l’avertissement tombe : « Tous 250320103318les membres de la zone euros savent que l’inflation restera à deux pour cent ! Chacun doit en tirer des leçons pour lui-même et ne peut pas s’abstraire des obligations qui en découlent pour tous.» Dans cet univers de tricheurs irresponsables, seule la banque est pure et parfaite.  «En ce qui concerne la transparence de nos décisions, il faut dire que nous sommes les plus transparents du monde ! Le seul point sur lequel nous avons décidé de nous taire c’est à propos de qui vote comment ! Car nous ne sommes pas un ensemble d’individus mais un collège. » «Il faut réformer en profondeur les marchés financiers pour ne pas retrouver la situation qui nous a frappés !». Amen. Des phrases convenues, rabâchées mille fois, de la politique hors sol, de la langue de bois absolue. Le rapport qui conclue ce déluge de libéralisme en acier chromé est naturellement une horreur et je vote contre, cela va de soi. On trouvera la note correspondant à cette question dans la rubrique que j’ai ouverte récemment sur ce blog pour y rassembler mes explications sur les sujets qui passent au parlement et les votes que j’y formule.

250320103310En feuilletant le journal je me sens tout bizarre. D’une page à l’autre je vois glisser le pays vers le démantèlement que j’ai observé sous tant de latitudes. Ici une grande entreprise, la SNCF, qui s’affole de voir son modèle économique s’écrouler sous ses pieds. Là, c’est tel grand avionneur, EADS, qui décide d’aller construire au Mexique plutôt qu’en zone euro pour se protéger des taux de change avec l’euro dans lequel il perd sa chemise (bonjour bonjour « l’Europe qui protège » !). et ainsi de suite, au fil des colonnes et des brèves. Et le gaz qui augmente de 9,7 %. Ca fait 70 euros en moyenne par famille ! Pendant ce temps, la société GDF-SUEZ a fait en 2009 4,5 milliards de bénéfices ! C’est tellement beau la privatisation ! Ca marche tellement mieux ! Ces poules aux œufs d’or fabriquées avec l’argent public pondent à présent pour les omelettes privées ! La honte. Ainsi va la France sous Sarkozy !


436 commentaires à “Le jour juste après”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Claude PG35 dit :

    @ermler 189):

    Imagines-tu un instant Chevènement ou Emmanuelli président ? Ils ont peut-être été à gauche à un instant de l'histoire, mais justement, c'est de l'histoire ancienne... Presque l'Antiquité (au moins pour ce qui concerne Chevènement ;)

    "Trois vice-présidents : Buffet – Besancenot – Mélenchon" : Qui va péter un plomb le premier à ton avis ? Surtout s'ils sont sous la direction (bienveillante et amicale, n'en doutons pas) de l'un des deux précités ci-dessus ;)

    Ton rêve ressemble à un "bad trip", si tu veux bien me passer l'expression :D

    Quant aux défections vers le PS, je répondais à un autre commentateur et je n'ai jamais suggéré rien de tel... C'est même le contraire : je ne vois pas (mais alors pas du tout) Asensi ou Braouzec aller au PS (ou alors ils sont encore plus rassis du cerveau que celui qui a émis cette idée rocambolesque).

  2. Descartes dit :

    @ermler (#187)

    Chevènement en « potiche » ? On dirait que tu ne le connais pas !

    Au contraire, je le connais très bien. Mais c'est toi, pas lui, qui propose d'en faire le président de ta "Fédération". Je ne doute pas un instant qu'il n'accepterait certainement pas le rôle que tu voudrais, à mon avis, lui proposer.

    "L’esprit du CNR c’est l’effort et la sélection d’une élite par le mérite. L’esprit du CNR, c’est l’idée que même dans la pire des situations on est toujours acteur de son avenir, et jamais « victime ». L’esprit du CNR, c’est l’autorité de l’Etat, c’est l’ordre, c’est la « grandeur de la France »". Voilà une définition très « zemmourienne » de l’esprit du CNR.

    Amalgame, quand tu nous tiens... mais remarque, c'aurait pu être pire: tu aurais pu dire "voila une définition très Le Peniste de l'esprit du CNR". Ou bien "voila une définition très Sarkozyste de l'esprit du CNR". Après tout, à l'heure de diaboliser, ce n'est pas les choix qui manquent...

    C’était aussi une forte protection sociale, des droits nouveaux pour les travailleurs, le contrôle des services publics, les nationalisations…

    Oui... c'était aussi cela... mais dans un "esprit" très clair d'unité programmatique entre des mouvements de droite et de gauche, dans un esprit d'effort, "d'élitisme républicain" (pour appeler un chat un chat) et de confiance dans la "France éternelle". Rien à voir avec le langage pleurnichard et rempli de "haine de soi" qu'on nous sert aujourd'hui à gauche.

    tout ce qui a été patiemment détricoté par les gouvernements depuis trente ans et à quoi Sarkozy (conseillé par ton ami Gaino) veut porter le coup de grâce.

    Encore une fois, tu omets soigneusement de mentionner le rôle de la "gauche radicale" dans le détricotage en question... c'est fou comment on perd la mémoire, avec l'âge... un peu plus, et tu vas m'expliquer que mai soixante-huit, c'était la continuité de l'esprit du CNR.

    Quant aux « enragés » de 68, ils se sont casés au PS, à EE ou au Medef… C’est ça que tu nommes « la gauche radicale » ?

    Krivine est au PS ? Au Medef ?, à EE ? C'est pas gentil pour le NPA...

    Ceci dit Assietoi a un peu raison. La référence au CNR ne doit pas tourner au fétichisme.

    Tiens, tiens... on aurait envie de dépecer le programme du CNR ? Voyons voir:

    « La grandeur de la France » n’est plus pour des types comme toi, Zemmour, Finkielkraut, Elisabeth Lévy… que prétexte à pleurnicheries nostalgiques sur un temps qui n’est plus et ne peux plus être. Les vrais pleurnichards, les vrais « victimaires », c’est vous.

    Je tiens à te rappeller que c'est toi qui a amené dans cette discussion "l'esprit du CNR", pas moi. Alors, faudrait faire un peu gaffe avant d'accuser les autres de "pleurnicheries nostalgiques". Quant à l'idée que le temps du CNR "est un temps qui n'est plus et ne peut plus être", cela s'applique autant à la "grandeur de la France" qu'à la protection sociale ou les droits des travailleurs proclamés par le CNR ? Ne peut-on parler, là aussi, de "nostalgie" ?

    Quelle idée nouvelle, quel projet politique reconstructeur portez vous…? Aucun !

    Toi non plus, si on va par là. Encore une fois, c'est toi qui est allé chercher le CNR, pas moi. En dehors du programme du CNR (ce témoignage "d'un temps qui n'est plus et ne peut plus être", selon toi), qu'est ce que tu as à proposer comme "projet politique reconstructeur" ? La n-ieme'"Fédération" de la carpe et du lapin ?

    Aucun ! A part de « rêver » que disparaisse de votre horizon toutes ces couleurs, odeurs, bruits, signes, « symboles » qui dérangent votre vision figée d’une France « d’avant ! »

    Cette France d'avant... était celle du CNR. Et c'est toi, et non pas moi, qui est allé chercher dans cette France-là tes références. Alors, c'est toi ou moi, le "nostalgique" ?

    Sans mouvement, sans élan, scotchés sur votre mélancolie vaguement post-gaullienne, vous n’avez STRICTEMENT RIEN à proposer !

    Heureusement qu'il y a la "gauche radicale" pour nous proposer des lendemains qui chantent...
    Juste une petite question: quels sont les auteurs "post-gaulliens" que tu as lu pour savoir s'ils avaient quelque chose à proposer ?

    Contrairement à ce que tu crois, il y a des gens qui pensent, qui réfléchissent et qui écrivent en dehors de la "gauche radicale". Peut-être si tu sortais de temps en temps de ton village idéologique, tu découvrirais qu'il y a un vaste monde dehors, où l'on a bien plus de choses à proposer que ce que tu peux imaginer.

    Si ce n’est de vous recycler bon gré mal gré dans le sarkozisme. Hélas, votre nouveau « héros » est en train d’exploser en plein vol, vous le savez et vous revoilà seuls, dépités, cultivant votre amertume en pointant du doigt un minaret, un voile, un délinquant un peu trop noir, un « dealer » trop arabe…(...)

    Ce genre d'effet de manche mérite pas de réponse. Si t'as envie de te bagarrer avec Zemmour, t'as qu'à lui adresser un courrier. Moi, je ne suis pas son avocat et je récuse ta tentative à peine dissimulée d'amalgame.

    La clé, elle est sociale ! la clé est dans la capacité à assommer (et pas seulement à freiner) la logique de l’économie capitaliste libérale. Voilà le principal adversaire commun de la période historique que nous vivons !
    C’est cette logique-là qui est la cause principale de la déstructuration sociale et de l’abandon des valeurs républicaines. C’est ça l’urgence du » combat républicain ». Le voilà le socle à partir du quel quelque chose pourra se reconquérir.

    Je ne suis pas d'accord avec cette vision mécaniste. Croire qu'il suffirait "d'assommer la logique de l'économie capitaliste" (à supposer qu'on puisse "assommer une logique"...) pour que les valeurs républicaines s'imposent à tous et que la déstructuration sociale recule, c'est un rêve. Il y a un rapport dialectique entre l'abandon des valeurs républicaines et le triomphe des idées libérales. Si le triomphe des libéraux à provoqué le recul des valeurs républicaines, c'est aussi le dynamitage des idées républicaines (par exemple, en mai 68) qui a ouvert les portes au libéralisme.

    Ce combat, ce défi, qui l’incarne sur la scène politique ? Des types comme Mélenchon, oui ! Les militants du Front de Gauche et de la gauche radicale !

    Non, et c'est bien là le problème. Et on le voit bien lorsqu'on regarde la place que tiennent les questions "sociales" (et j'ajoute économiques) dans la réflexion de "types comme Mélenchon" et autres dirigeants de la "gauche radicale", et la priorité qu'on leur accorde.

    Ce combat-là n’est pas celui d’une « secte » ou d’un « groupuscule «. C’est celui de l’intérêt général !

    C'est le propre de toute classe de présenter ses intérêts comme étant l'intérêt général. Dans le cas présent, ce sont les classes moyennes qui dictent ce que la "gauche radicale" appelle l'intérêt général. C'est pourquoi, par exemple, le document "ligne d'horizon" consacre dans son chapitre 4 (paragraphe "les luttes"):

    26 lignes à la "question de l'immigration" (2824-2849)
    14 lignes à la "question des libertés et des droits fondamentaux" (2861-2874)
    11 lignes à la "question féministe et identité de genre" (2850-2860)
    9 lignes à la "question républicaine et démocratique" (2875-2883)
    9 lignes à la "question écologique (2807-2815)
    8 lignes à la "question altermondialiste" (2816-2823)
    et...
    7 lignes à la "question sociale" (2800-2806)

    Tu peux constater ou se trouvent les priorités...

    Ce combat-là, ne se gagnera certes pas avec des cyniques-nostalgiques résignés dans ton genre.

    Ce qui ne veut pas dire qu'il se gagnera avec les illuminés naïfs dans ton genre...

    (Tu peux me répondre bien sûr. Je sais que tu n’y manqueras pas. Mais, de grâce, pour une fois, épargne moi ton sempiternel « C’est beau d’avoir la foi ».)

    Ok. "Il n'y a que la vérité qui blesse"...

  3. Ifig dit :

    Sur sa critique des collectifs unitaires anti-libéraux, Descartes n'a pas tort. Les différences entre PC, NPA, AlterEkolo et toute la bande sont trop fortes pour imaginer une organisation commune. Par contre les points communs (en gros, l'anticapitalisme de gauche) sont suffisants pour envisager une alliance électorale. Cette alliance restera très probablement minoritaire mais si son niveau est assez élevé, cela permettra de prendre appui pour les luttes à venir. Alliance électorale implique un candidat unique aux présidentielles et une répartition des circonscriptions aux législatives (qui sont des élections importantes pour les partis parce qu'elles déterminent le montant des subventions étatiques). Le candidat unique le mieux placé à l'heure d'aujourd'hui est Mélenchon, principalement pour des raisons médiatiques, comme Besancenot l'a été en 2007. Langue-rouge propose quelqu'un hors des partis pour éviter les bisbilles entre partis, mais ça me semble impossible de trouver quelqu'un qui puisse prendre ce rôle avant 2012 (Mgr Gaillot aurait pu l'être il y a quelques années :-)). L'important est que chaque organisation conserve son indépendance programmatique, mais mène des campagnes communes et trouve un candidat qui serve de locomotive avant les législatives.

  4. Ifig dit :

    Un texte de Roger Martelli sur le blog de Clémentine Autain qui justifie son départ du PC. Il se pose les mêmes problèmes que ce qu'on lit ici. "Nous ne sommes rien, soyons tout", c'est bien beau mais comment on fait ?

  5. marc.malesherbes dit :

    @ 184 langue-rouge

    réaliste, mais.. désespérant

    vous écrivez
    l’essentiel étant pour que ça marche que ce candidat ne soit ni NPA, ni PG, ni PCF
    cela me paraît impossible qu'en cas d'accord, le PCF, qui reste la principale force des trois organisations, ne revendique, fort "démocratiquement" que son candidat soit retenu. Et je ne vois pas au nom de quoi on pourrait le contester.
    En ce qui me concerne, cela ne me contrarie pas trop, à condition que le programme me convienne et que le candidat "PCF, MGB" défende ce programme, et pas un autre (j'ajouterai une condition supplémentaire: que le PCF par ses actes montre qu'il a envie d"'appliquer le programme qu'il aura signé; je reste inquiet du fait qu'il n'ai pas été d'accord avec les positions du PG sur les executifs régionaux, positions qui n'étaient pas exhorbitantes, pas même anti capitalistes ! (1))

    nb: merci pour l'info sur le blog de RM Jennar

    (1) je les rappelle pour mémoire

    Ces conditions étaient les suivantes:
    - Exiger que la région adopte une clause de conditionnalité sociale et écologique pour ses aides et subventions. Cette clause se serait dès lors appliquée aux entreprises (pas d’aide aux entreprises qui font des bénéfices et licencient), aux villes (pas d’aide aux villes qui n’appliquent pas la loi SRU), et auraient conduit également à supprimer les financements facultatifs à l’enseignement privé
    - Un grand service public de la formation professionnelle rompant totalement avec la logique des appels d’offre aux organismes privés. Il s’agissait de marquer, sur l’une des grandes prérogatives de la Région, la priorité au service public dès lors que l’intérêt général est en jeu.
    - La création d’un comité régional de planification écologique doté de moyens.

  6. Demetrio dit :

    @ tous

    oui, c'est cela qu'il faut : pinailler dès maintenant sur le
    futur candidat de gauche à la présidentielle de 2012 !
    allez- y ! coupez les cheveux en quatre ! enculez des mouches ! enfilez des perles !
    vous finirez par trouver le bon candidat ! l'homme providentiel !
    d'ici là
    - les chômeurs attendrons tranquillement !
    - ceux qui seront en fin de droit encore davantage, sages et muets
    - les petits retraités tranquilles et en silence
    - les smicards aussi dans les rangs
    - l'ecole républicaine et laïque se laissera écharper en silence !
    - les communes de France et le départements se laisseront effacer en silence
    - la Grèce le Portugal et les autres pays attendront pendant deux ans sagement que vous alliez les sécourir
    - tous les estropiés de la grande finance se nourriront de vos belles analyses

    .. encore un effort camarades, et le FN sera au deuxième tour de votre fameuse élection de 2012 !

  7. @descartes 201

    26 lignes à la « question de l’immigration » (2824-2849)
    14 lignes à la « question des libertés et des droits fondamentaux » (2861-2874)
    11 lignes à la « question féministe et identité de genre » (2850-2860)
    9 lignes à la « question républicaine et démocratique » (2875-2883)
    9 lignes à la « question écologique (2807-2815)
    8 lignes à la « question altermondialiste » (2816-2823)
    et…
    7 lignes à la « question sociale » (2800-2806)

    Tu peux constater ou se trouvent les priorités…

    Si ce n'était que dans "lignes d'horizon"... Tu viens de mettre le doigt là où ça gratte... Dans la rupture entre la gauche et ce que je persiste à nommer la classe ouvriére... C'est là tout l'enjeu, regagner cette confiance perdue...

  8. Demetrio dit :

    @ tous

    je resumeci-après un commentaire de Pierre Blotin paru sur le site de
    "Communisme français du XXI siècle "

    " Le pâté d'alouette se compose traditionnellement d'un cheval et d'une alouette réputés mélangés à égalité.
    Le nouveau pâté d'alouette se compose désormais, d'après les "chefs " de la place du colonel Fabien, de 3 ingrédients agrégés selon le même principe :
    1 éléphant socialiste
    1 zèbre écologiste
    1 alouette FdG déplumée ou plutôt plumée

    Quel succès pour ce nouveau plat et pour le FdG ! Celui-ci s'installe comme un rassembleur de gauche pesant
    d'un poids décisif à côté des 2 autres....comme l'indiquent les résultats des élections regionales, à condition de bien les... interpréter ! "

    Bon appétit camarades !

  9. Anny Paule dit :

    Lettre ouverte à Martine Aubry, Secrétaire générale du parti socialiste,

    Madame,

    Votre parti, le Parti socialiste français, vient de remporter les élections régionales du dimanche 21 mars 20010.
    Ceci fait que, sur la France métropolitaine, le PS est à la tête de 21 régions sur 22. Notre pays se trouverait donc dans une situation totalement schizophrénique depuis bientôt une semaine : le pouvoir central aux mains de la Droite Sarkozyste, la quasi totalité du pouvoir local régional entre vos mains. Même si nos régions étaient déjà majoritairement des « fiefs » du PS, même si cette situation inédite est à relativiser par le taux énorme des abstentionnistes, la réalité du pouvoir régional paraît vous appartenir, ou du moins, appartenir à ceux de votre parti qui ont été désignés pour représenter votre courant de pensée. C'est pourquoi je m'autorise, au nom de cette « légitimité », à vous exprimer mes doutes citoyens (doutes partagés par nombre de nos concitoyens).
    Vous n'êtes pas sans savoir, je le suppose, que le gouvernement actuel est en train de concocter, entre autres, une réforme territoriale que je me permets de qualifier de « diabolique ».
    En effet, il s'apprête, si j'ai bien lu, à modifier le découpage administratif de notre pays, à relativiser l'importance des Départements (héritage réfléchi, et jamais remis en cause jusqu'ici, de la Révolution de 1789), à créer des « territoires » dont nul ne connaît, à ce jour, les limites géographiques ni les prérogatives, à dévoyer les cantons de leur fonction initiale... enfin, et surtout, à transformer le mode de scrutin pour les élections régionales afin qu'il devienne un scrutin majoritaire à un seul tour.
    Le 16 décembre dernier, le Sénat a validé le mode de scrutin des « conseillers territoriaux » (Nouveauté ! Puisque jusqu'alors, il n'existait pas de postes ni de divisions de ce type) : « scrutin à un tour, des élus au scrutin uninominal dans des cantons dont le nombre et les frontières seront fixés par décret, et des élus à la proportionnelle sur des listes départementales. Les premiers formeront 80% des assemblées territoriales ; pour les 20% restants, le mode de calcul est complexe : les voix des candidats élus au scrutin uninominal se rattachant à une liste départementale -composée de candidats non présentés dans les cantons – ne seront pas prises en compte pour l'attribution des sièges.
    La répartition proportionnelle se fera sur la base des voix cumulées par les candidats battus ».

    Pour moi, citoyenne de base, ce texte approuvé par le Sénat n'a aucun sens. Les termes en sont complexes, le flou règne (« nombre et frontières à déterminer par décret »..., « répartition proportionnelle se faisant sur la base des candidats battus »)... Au-delà de cette complexité des termes et des ambiguïtés qui les entourent, cette réforme me paraît éminemment dangereuse... d'autant que le texte approuvé par les sénateurs prévoit que « les mandats des conseillers régionaux » qui viennent d'être élus à l'issue du vote de dimanche dernier, 21 mars 2010, et ceux des « conseillers généraux » qui seront « élus en mars 2011 » (en principe, pour six ans), « expireront en mars 2014 ». Autrement dit, le vote des citoyens qui se sont (ou se seront) déplacés n'a plus de réelle valeur : pour quoi, pour qui, pour quelle durée... ont-ils (auront-ils) voté ?

    C'est tout cela qui motive cette « lettre ouverte »... ce mépris de nos institutions, ce mépris des citoyens que le Politique est sensé représenter puisqu'ils ont, théoriquement, et conformément aux règles de notre démocratie représentative, délégué leur pouvoir citoyen à ceux qu'ils ont élus.

    C'est aussi parce que cette Réforme territoriale sera soumise à l'Assemblée très prochainement : « L'examen à l'assemblée aura lieu après les élections de mars 2010 ; quant au projet de loi établissant le mode de scrutin des conseillers territoriaux et les compétences des Départements et des Régions revus et corrigés, ils n'arriveront en lecture qu'à la fin de la session extraordinaire, en juillet ».

    Parce que vous êtes responsable du premier parti d'opposition, je vous demande de faire respecter le Peuple citoyen, le Peuple souverain, et par conséquent, d'inviter vos parlementaires à ne pas rééditer, au sujet de cette Réforme territoriale, le scénario de février 2008 (Congrès de Versailles) qui a permis au Président de la République de s'asseoir sur notre refus massif de l'Europe libérale, lors du Référendum sur le TCE. Ce déni de démocratie de la part du chef de l'Etat et de ceux qui ont refusé de lui faire barrage et se sont abstenus reste gravé dans nos mémoires. Le PS s'est abstenu... nous ne l'oublions pas !
    Pensez, de ce fait, que seule la politique pratiquée depuis près de trois ans par le chef de l'Etat vous a permis le score que vous avez obtenu le week-end dernier. Ce n'est pas un vote en faveur du PS qui s'est exprimé, c'est un vote sanction contre la politique de Nicolas Sarkozy, un vote contre tout ce qui met à mal notre démocratie et notre République, un vote contre ceux qui bradent tous nos acquis sociaux. Ne rééditez donc pas la même erreur que celle de février 2008. Si certains ont voté pour votre parti, le 21 mars, (donc au second tour), c'est très souvent par défaut, et c'est très souvent parce que certains candidats des « petites listes de gauche » avaient été associées aux vôtres... C'est une chose à ne pas perdre de vue ! Dans l'ombre, d'autres guettent ! Et augmentent leur score ! La « bête immonde » prend de l'espace, le FN est au plus haut !
    Nous n'avons aucun désir de nous retrouver dans une situation semblable à celle de mai 2002. Nous avons d'autres désirs, ceux d'une France ouverte, solidaire, fidèle à ses idéaux gravés au frontispice des mairies : « Liberté, Egalité, Fraternité », une France sociale et soucieuse aussi bien de ses citoyens que de son environnement.
    Demain sera un autre jour, mais, très prochainement, vous devrez nous apporter la preuve que vous respectez les citoyens que nous sommes en vous opposant de façon franche et massive à cette loi sur l'architecture de la réforme territoriale. C'est ce que nous attendons de vous !

  10. Descartes dit :

    @Ifig (#203)

    Un texte de Roger Martelli sur le blog de Clémentine Autain qui justifie son départ du PC.

    On s'en fout. Tout le monde s'en fout. Cela fait vingt ans que Braouezec, Asensi, Martelli et consorts jouent à "retenez moi ou je fais un malheur". Aujourd'hui ils annoncent leur départ... et bien, qu'est ce que ça change ? Ca fait bien longtemps qu'ils la jouent perso, jouant les "notables" locaux, plaçant leurs amis et obligés aux postes qu'ils contrôlent (si ça vous intéresse, je peux vous raconter la première élection de Didier Paillard, aujourd'hui maire de Saint-Denis, ça vaut son pesant de cacahuètes) et sortant dans les médias pour dire ce qu'ils ont envie de dire, sans tenir le moindre compte des positions du PCF. Alors, qu'ils soient dedans ou dehors, qu'est ce que ça change ?

    Martelli, apparament, ne s'est pas rendu compte que le monde a changé. Il y a trente ans, on passait à la télé à une heure de grande écoute un homme cagoulé se faisant appeler "Fabien", soi-disant haut dirigeant du PCF, pour baver sur le Parti. Parce qu'à l'époque, le PCF faisait encore peur aux bourgeois, et tout était bon pour le descendre. C'était le temps ou les "contestataires", "réfondateurs" et autres "dissidents" étaient les coqueluches de la société bienpensante de gauche, quand le fait de dire du mal de Marchais ouvrait les pages du Nouvel Obs et de Libération. Mais tout ça c'est fini, Roger. A la rigueur, toi et tes copains auront un quart de page 12 dans "Le Monde", un encadré dans Libération... et puis c'est tout. Vous rejoindrez la longe file des dirigeants qui ont tout compris avant tout le monde...

  11. Bonjour.;
    oui..Cette BCE..cette Europe.., il faut qu'on en démonte davantage la nocivité..

    J'ai eu raison de ne pas faire comme Arlette Laguiller qui s'est abstenu en 1992.;ou comme Laurent Fabius et..Jean Luc Mélanchon qui ont voté OUI..à Maastricht.(sourire indulgent.d'amnisrtie..).

    Parfois quand je me fait "ramasser" par des amis qui me trouvent bien sévère tant avec mes ex camardaes du PCF qu'avec une stratégie de Front de gauche qui dilue l'identité communiste à REFAIRE vivre dans un Parti Communiste qui reste à CONSTRUIRE..,

    ........................................ j'ose rappeler que ne pas avoir mesuré, en 1992 ce que la supranationalité en marche pour un Capitalisme meurtrier préparait de dégâts pour notre peuple, n'est pas, pour moi, un certificat de crédibilité pour bâtir de l'Alternative..

    Certes me dira ton, mais seuls les imbéciles ne changent pas d'avis.

    .Exact..mais trop d'intelligence TUE l'intelligence..

    Quand en plus, comme en Aquitaine, cette nouvelle démarche programmatique du PCF le conduit à se"coucher" tant devant le Parti de Gauche que devant le Parti Socialiste, que personne ici ne m'en veuille trop, mais je persiste et signe: cette façon de "faire de la politique" soi disant au service des gens qui souffrent, cela et les luttes intestines du PCF, les retours de démarche CUAL 2007, voilà qui ne risque pas mobiliser les couches populaires pour LUTTER et s'investir dans le changement.!

    ..On excusera mon "archaisme" mais je suis marxiste, plus que jamais.Et ce sont, selon ce qu'écrivait ce bon vieux Karl "les masses qui font l'Histoire".

    .
    Pas les chefs d'Etats majors de "gauche de la gauche" ou les prétendant au titre de Leader d'Appareils...ménagés.
    Fussent ils de talent comme JL Mélanchon que je salue cordialement

    Alain Chancogne
    Militant DU Communisme...
    MERIGNAC33

  12. Bonjour.;
    oui..Cette BCE..cette Europe.., il faut qu'on en démonte davantage la nocivité..

    J'ai eu raison de ne pas faire comme Arlette Laguiller qui s'est abstenu en 1992.;ou comme Laurent Fabius et..Jean Luc Mélanchon qui ont voté OUI..à Maastricht.(sourire indulgent.d'amnistie..).

    Parfois quand je me fait "ramasser" par des amis qui me trouvent bien sévère tant avec mes ex camardaes du PCF qu'avec une stratégie de Front de gauche qui dilue l'identité communiste à REFAIRE vivre dans un Parti Communiste qui reste à CONSTRUIRE..,

    ........................................ j'ose rappeler que ne pas avoir mesuré, en 1992 ce que la supra-nationalité en marche pour un Capitalisme meurtrier préparait de dégâts pour notre peuple, n'est pas, pour moi, un certificat de crédibilité pour bâtir de l'Alternative..

    Certes me dira ton, mais seuls les imbéciles ne changent pas d'avis.

    .Exact..mais trop d'intelligence TUE l'intelligence..

    Quand en plus, comme en Aquitaine, cette nouvelle démarche programmatique du PCF le conduit à se"coucher" tant devant le Parti de Gauche que devant le Parti Socialiste, que personne ici ne m'en veuille trop, mais je persiste et signe: cette façon de "faire de la politique" soi disant au service des gens qui souffrent, cela et les luttes intestines du PCF, les retours de démarche CUAL 2007, voilà qui ne risque pas mobiliser les couches populaires pour LUTTER et s'investir dans le changement.!

    ..On excusera mon "archaisme" mais je suis marxiste, plus que jamais.Et ce sont, selon ce qu'écrivait ce bon vieux Karl "les masses qui font l'Histoire".

    .
    Pas les chefs d'Etats majors de "gauche de la gauche" ou les prétendant au titre de Leader d'Appareils...ménagés.
    Fussent ils de talent comme JL Mélanchon que je salue cordialement

    Alain Chancogne
    Militant DU Communisme...
    MERIGNAC33

  13. Patrice dit :

    @ Anny Paule :
    Tout à fait d'accord avec vous, il faut mobiliser contre ce projet de réforme territoriale anti-démocratique (même si beaucoup de nos concitoyens se sentent peu concernés).

    Il serait d'ailleurs temps, sur de tels combats, de dépasser certains clivages au sein de la gauche.

    Le 2e tour des élections régionales en Bretagne a connu une triangulaire PS x EE X UMP.

    Plus de 17 % des voix se sont portées sur la liste EE (alliant les Verts et l'Union démocratique bretonne) ; liste dont le programme et la profession de foi demandaient explicitement, entre autres, un statut d'autonomie régionale pour la Bretagne et une République fédérale en France.

    .. ce qui est sans doute dur à entendre pour une partie des usagers de ce blog. Mais ce 2e tour de scrutin a montré que ces mots ne sont plus tabous, et notamment, beaucoup d'électeurs du Front de gauche se sont reportés sur cette liste EE au 2e tour. N'est-il pas temps de dépasser les blocages pour combattre enfin ensemble les méfaits du capitalisme et du libéralisme et avancer vers une VIe République sociale et décentralisée !?

  14. langue-rouge dit :

    @Marc-malesherbes post 204
    « cela me paraît impossible qu’en cas d’accord, le PCF, qui reste la principale force des trois organisations, ne revendique, fort « démocratiquement » que son candidat soit retenu. Et je ne vois pas au nom de quoi on pourrait le contester. »

    Au nom de quoi ? Mais au nom de l’unité pardi !
    Ne recommençons pas les erreurs du passé. J’ai participé aux collectifs antilibéraux jusqu’au fameux vote sur le candidat où évidemment le candidat choisi « démocratiquement » a été celui du PCF. Mais ça a été une victoire à la pyrrus puisque ce choix s’est fait au prix de la rupture de l’unité justement.

    Si on choisit cette manière de faire, nous n’avons pas besoin de discuter. Le rapport de force militant est tel que c’est le congrès du PCF qui décidera du candidat. Or ça ne peut évidemment pas marcher. Pour tout le monde (à part pour certains militants comme toi) ce sera le candidat du PCF.
    L’unité ça ne peut pas être autour du PCF (ni bien sûr autour du NPA ou du PG). Cela permettra peut-être provisoirement de freiner le déclin du PCF mais cela ne permettra certainement pas de créer une dynamique.

    Reconnaissons tout de même que ni le NPA, ni le PG ne sont en mesure d’imposer seuls par le nombre leur candidat même s’ils le veulent. Par contre le PC peut le faire très démocratiquement s’il le veut.
    Maintenant des 3 principaux porte-parole des 3 principales organisations concernées (Pierre Laurent/ Buffet, Mélenchon, Besancenot), il faut bien admettre que Mélenchon est le point d’équilibre. Reste que Mélenchon est aussi à la tête d’un parti et que ça pose le pb de savoir s’il peut représenter la diversité des positions du PCF au NPA en passant par le PG, la GU et la Fase sachant qu’inévitablement aux yeux du plus grand nombre sa candidature signifiera que le PG aura pris la tête du rassemblement et qu’il est normal que les autres orgas, à commencer par le PCF la plus importante des 3 ne soient pas prêtes à jouer à ce petit jeu.

    Certains peuvent être tentés de faire jouer aux sondages un rôle démesuré. Le dernier donne Mélenchon à 6% et Besancenot à 5%. Faut-il donc cesser toute discussion attendre 1 an avant et choisir alors celui qui sera en tête dans les sondages à ce moment ? Bref, le niveau 0 de la stratégie politique.

    De toute façon, il faut éviter de tomber dans le piège du présidentialisme. L’urgence aujourd’hui serait peut-être de commencer par prendre des initiatives communes dans les luttes, tester ensemble les points d’accord programmatique, rédiger un portrait robot du candidat idéal et définir un processus décisionnel pour se donner toutes les chances d’arriver au bout en mettant dans le paquet commun la négociation sur la répartition des circonscriptions pour les législatives.

  15. VERGNES dit :

    Débattre pour savoir qui serait le meilleur candidat de la gauche radicale pour les présidentielles, voilà bien un débat "lunaire" et qui consacre le fait électif comme seul moyen de faire bouger les choses.

    La présidentielle c'est dans 2 ans, d'ici là il va se passer beaucoup de choses. L'aggravation des conséquences de la crise du capitalisme pour le plus grand nombre risque bien de bousculer tous les pronostics et combinaisons électorales faites à froid au jour d'aujourd'hui en dehors de toute lutte sociale d'ampleur.

    L'heure n'est pas à disserter sur la bobine du futur leader de la gauche radicale mais à créer les conditions d'un mouvement de masse puissant face aux nouvelles attaques clairement annoncées par le Medef et son représentant Sarkozy. Un mouvement social sur des revendications précises et unifiantes. Un mouvement social qui testera et vérifiera la capacité ou non du PS et consorts à reprendre à son compte ces exigences sociales.
    Le temps des urnes est passé....

  16. Pulchérie D dit :

    @ Carole (196)

    Merci, Carole, de m’avoir signalé cet article de D. Bleitrach.

    Danielle Bleitrach a cette candeur de l’enfant qui constate que le roi est nu et le proclame, au grand scandale des courtisans qui s’efforçaient de voir l’objet de leur vénération rester dans l’appareil le plus respectable.
    Ce qui est lamentable, c’est que les écrits de cette sacrée Danielle paraissent de moins en moins dans les médias, et même dans les blogs fort courus ayant une réputation d’appartenir à la gauche militante.
    Bleitrach est un test.
    Vous vous proclamez de gauche, mais vous l’écartez, ou vous l’acceptez, malgré ses imperfections de style et sa tendance à mêler un peu les arguments.
    Son article pourrait être réduit au moins de la moitié, bien sûr..
    Mais il n’en reste pas moins que ses principaux arguments restent percutants.
    Mais il faut les trouver.
    Mais la lecture des réponses à son article démontre que peu de gens ont saisi le fond de son message, qui à mes yeux, était :
    L’abstention énorme aux dernières élections est due à l’action des médias, organisés pour maintenir l’opinion des votants dans un strict respect des structures acquises, et à les inciter à ne pas tenir compte des événements internationaux dans lesquels la France est impliquée, tels que la guerre en Afghanistan, et les obligations très coûteuses dans laquelle le pays est engagé : la participation à l’OTAN.
    Mas elle n’a pu s’empêcher de faire un peu de littérature et à diluer son argumentation.
    N’empêche ! J’aime et je respecte Danielle qui montre qu’il ne faut pas se plier aux ordres des médias.
    Et que la gauche reste l'avenir de l'humanité (oui, je suis contaminée par Darthé-Payan et tombe dans la grandiloquence).

  17. Pulchérie D dit :

    Actualités afghanes

    Une action psychologique qui s'étend à l'Europe et particulièrement à la France.

    La CIA essaierait d'instiller un sentiment de culpabilité aux peuples européens qui refusent de s'engager plus avant dans la guerre d'Afghanistan, et notamment parmi ces gens, aux Français qui ne veulent pas augmenter leur effort de guerre.
    Ils devraient, ces renégats, se sentir responsables du malheur des femmes afghanes qui sont persécutées par les talibans, en refusant de contribuer efficavement à leur défaite.
    Comme si seuls en Afghanistan, les talibans imposaient burqa, illettrisme, et servitude.
    Comme Académie de pièges à cons, la CIA s'impose universellement.
    http://lci.tf1.fr/monde/asie/2010-03/afghanistan-comment-la-cia-veut-faire-pression-sur-l-europe-5788617.html

  18. Pulchérie D dit :

    Actualités afghanes (suite)

    D’autres gouvernements sans pitié pour les pauvres afghanes envisagent de terminer toute intervention en Afghanistan : en tête, le Canada.

    En 2011, le pays de l’érable sucrant retirera inexorablement ses troupes, a annoncé Lawrence Cannon, ministre des Affaires Etrangères du Canada, « même si les États-Unis et l’OTAN font une demande officielle en ce sens ».

    « Les Forces canadiennes poursuivent leur préparation pour mettre fin à la mission militaire en 2011» a déclaré le Premier Mininistre Stephen Harper.
    http://www2.canoe.com/infos/international/archives/2010/03/20100325-224047.html

  19. Pulchérie D dit :

    @ Darthé-Payan

    Mais que devient ton père, Gilles ?

  20. Annie dit :

    @Descartes post 174 : Mais alors, tu n’est plus dans l’esprit du CNR. Parce que l’esprit du CNR, c’est à la base l’idée que ce qui est important, c’est le programme et non pas les positions politiques d’untel ou d’untel. C’est l’idée même qu’on peut s’entendre même avec la droite sur un certain nombre de choses, sans pour autant que chacun des participants abandonne sa ligne politique propre. On ne peut pas faire de la division gauche/droite l’alpha et l’oméga du positionnement politique, et en même temps se réclamer de l’esprit du CNR.

    Si j'ai cité Chevènement, c'est parce qu'à gauche il est considéré comme un homme de droite. Pourtant JPC avait raison sur :
    La "parenthèse" libérale
    La 1ère Guerre d'Irak
    Maastricht (où même l'extrème gauchiste Arlette s'était abstenue)
    La 2ème Guerre d'Irak
    le Kosovo
    Le TCE
    L'OTAN
    Rien que pour ça, et son bon goût de démissionner, respect, peu importent les divergeances idéologiques.

    Quant à ces "gaullistes en peau de lapin" type de Villepin and Co qui n'on rien à dire sur le TCE et l'intégration de la France dans l'OTAN et cet asservissement honteux aux barbouzes made in USA, NAN MERCI.

    On oublie une chose de "l'esprit" du CNR : l'indépendance nationale.

  21. Poulmarc'h Jo-Bernard dit :

    Les démissions de Martelli et Braouzec et quelques autres
    Leurs argumentaires font référence à plusieurs reprises à l’épisode des comités antilibéraux ; encore que les arguments de Martelli soient plus structurés, mais passons. Les démissionnaires prennent argument, la tentative avortée de la candidature unique à la présidentielle de 2007 et les différentes tentatives avortées de rassemblement à cause des appareils. Il y aurait long à dire sur ces comités antilibéraux, pour faire court, je vais à l’essentiel : le candidat unique de la gauche antilibérale devait être tout, sauf communiste ; ce candidat devait être désigné par l’ensemble des composantes des comités à partir des militants de base ; mais, pas de chance ces comités, pour l’essentiel étaient composés de militants… communistes ; pour compenser, au sommet de ces comités, fut inventé un calcul savant qui permettait de détourner ce déni de démocratie… (Un homme ou une femme = une voix, n’est-ce pas gênant pour les responsables du sommet ?). Cette carambouille fit long feu, nous connaissons la suite.
    Ces responsables de sommet, en démissionnant – je ne parle pas de tous, mais suivez mon regard – veulent-il s’affranchir de la base, pour mieux guider le bon peuple qui décidemment n’entend rien à la politique ? Est-ce comme cela qu’ils veulent inventer une nouvelle forme de parti ? C’est sûr, la démocratie et la politique y gagneront…du discrédit populaire ! C’est clair, les candidats militants vont se précipiter pour adhérer à ce mouvement démocratique !
    Braouezec indique dans son propos qu’ils veulent être un lieu charnière entre tous ceux qui veulent que les choses changent, indépendamment des jeux d'appareils. Dans mon département, en constituant la liste du Front de gauche pour les régionales, la fédé du Pcf est passé aux actes en privilégiant les premières places aux acteurs du mouvement social, syndical, associatif, les deux responsables fédéraux se situant en fin de liste.
    J’ai suivi avec attention les différents intervenants, sur ce blog, sur la possibilité de la constitution d’une formation réunissant toute la gauche sociale ou radicale ; les différentes contorsions pour avaler les quelques 120 000 militants communistes sans compter les 12 000 jeunes des jeunesses communistes – il y a peut-être quelques personnalités qui fuient le Parti Communiste, mais largement compensées par de nouvelles adhésions à la base, pendant ces élections – ou la difficulté de faire, dans la démocratie sans la démocratie. Je veux bien croire encore que les communistes font peur aux gros bourgeois, je comprends un peu moins qu’ils fassent peur aux petits bourgeois – à ceux-là, il faudra leur expliquer que leur intérêt c’est de s’allier avec la classe des travailleurs pour vaincre le grand capital représenté par la grande bourgeoisie – mais je ne comprend pas du tout qu’ils fassent peur à tous les révolutionnaires qui sont sur ce blog !
    Au fait, ce sont les communistes qui font peur ou c’est le communisme ? Faudrait peut-être lever les contradictions sur le terme « communisme ».
    Jo-Bernard Poulmarc’h

  22. Anny Paule dit :

    @Patrice 210

    Merci de prendre en compte cette lettre ouverte qui est un cri du coeur... ou un cri de rage !
    Nul ne semble (ou presque) se soucier de cette contre-réforme (une de plus) que nous prépare ce gouvernement.
    Dans l'état actuel de notre législation, si le mode de scrutin préconisé par la réforme avait déjà été voté, nous nous trouverions avec une majorité UMP pour ces dernières régionales. Nous n'aurions plus aucune "graine" d'opposition, ni au gouvernement, ni à l'assemblée (UMP très majoritaire, Merci Jospin !), ni dans les régions !
    Ce qui se trame vise à construire un bi-partisme à l'américaine et à fouler au pied toute forme d'opposition (le texte approuvé par le Sénat et qui va être soumis à l'Assemblée, sur la Réforme territoriale, s'il passe, nous privera du dernier rempart)... et UMP et PS sont prêts à se partager le pouvoir en bons libéraux !
    Ce que vous exprimez de la Bretagne me questionne : que le Front de gauche ait voté pour EE me surprend. EE et DCB en particulier sont des gens de droite, des libéraux, à quelques exceptions près. Ils sont en phase avec le capitalisme et l'ultra-libéralisme... C'est tout le talent de DCB d'avoir absorbé les Verts sans qu'ils aient vu plus loin que leur nez ! "DCB est l'homme dont le système a besoin pour casser toute alternative" (Paul Ariès mars 2010). Il s'est associé "les Amis d'Europe Ecologie" chers à Borloo... et son but est d'entraîner les écologistes le plus loin possible de l'écologie antilibérale. S'il est présent en France, c'est parce que la Constitution allemande ne l'autorisait pas à un mandat supplémentaire de député européen !
    Vous parlez de "dépasser les blocages" et de "combattre les effets du libéralisme". Pour moi, la question ne se pose pas en ces termes. Il ne s'agit plus désormais de "combattre les effets", il s'agit de combattre le libéralisme tout court et de créer les conditions de son dépassement. Il n'est plus possible d'aménager quoi que ce soit, chaque jour nous en apporte une preuve supplémentaire. Il s'agit de trouver autre chose.
    Seule une gauche consciente et unie sur un projet pourra mener cela à bien.
    Si j'ai interpellé Martine Aubry, c'est parce qu'elle incarne une gauche d'accompagnement qui a favorisé la situation dans laquelle nous nous trouvons et parce que les derniers résultats des régionales lui confèrent un certain pouvoir que je ne veux pas qu'elle confisque au profit d'un système qu'il faut changer. Sans second tour, sans voix de gauche véritable, nous aurions des résultats plus bigarrés... et elle ne doit pas l'oublier !

  23. Darthé-Payan dit :

    @ Tous
    @ Pulchérie D

    Nous sommes des jacobins c'est à dire que nous voulons aboutir à la pleine souveraineté et citoyenneté du peuple une et indivisible comme nous voulons faire aboutir la république sociale et universelle. C'est pourquoi nous voulons refonder la république qui doit être également une et indivisible partout et pour tous. La même loi commune, le même intérêt général, la même égalité des droits, définis par la volonté populaire ou ses représentants sur le territoire de la patrie républicaine, le même idéal commun d'universalité. De plus le manifeste Jacobin s'inscrit dans une perspective républicaine et socialiste telle que conçue par Jean Jaurès. Oui, l Jean Jaurès qui irait s'asseoir aux Jacobins aux côtés du grand Robespierre et qui sera l'unificateur des socialistes, de la synthèse de la république jacobine, du socialisme, du patriotisme, de l'internationalisme et de l'universalisme.

    J'insère ici une réponse de JL Mélenchon à des lecteurs qui l'interviewer en janvier 2005 dans le magazine Regards. Je la fais mienne :

    « Olivier Lemaire. Etes-vous jacobin ?
    Jean-Luc Mélenchon. Oui, je l’assume. Ça me fait mal quand j’entends, à gauche, l’insulte contre ceux qui ont fait hier notre liberté. On entend dire que les jacobins ont réduit les cultures ! Prenons l’exemple de la Bretagne. Comment la laisser réduire à la Bretagne bretonnante et oublier la Bretagne révolutionnaire, le club des Bretons, ceux de l’île de Sein, qui partirent tous en Résistance… On essaie d’enfermer les gens dans des folklores micro-locaux, qui les coupent de la dimension universelle de l’humanité. On est plus soucieux des racines et des différences que de ressemblances. Ce qui m’intéresse, ce sont les ressemblances. Ça ne signifie pas l’effacement des différences : celles-ci resurgissent spontanément ! Ma préférence va à tout ce que nous avons en commun pour bâtir de l’universel. Autrement, comment se dire frères et égaux ?
    Olivier Lemaire. Est-ce qu’il peut y avoir un jacobinisme européen ? Qui sont les jacobins à l’échelle européenne ?
    Jean-Luc Mélenchon. Chaque ouvrier qui revendique une loi et un code social égal d’un bout à l’autre de l’Union européenne est un jacobin qui s’ignore. Parce que le principe du jacobinisme, c’est l’égalité en droit du sujet politique fondé par l’unité et l’indivisibilité de la communauté légale. La loi est la même pour tous, votée par tous. Voilà le fondement du jacobinisme. Le jacobinisme n’est pas une idéologie tombée du ciel, une utopie… Ce qu’on a défini comme tel est sans cesse recréé par la vie. Chaque fois que la question de l’égalité est posée, le jacobinisme est de retour.
    Mais je reconnais qu’on doit aussi faire notre bilan critique. C’est notamment sur une question aussi sensible que celle du féminisme que le républicanisme socialiste a été le plus pris à revers. Il n’a pas su. Il a eu une vision trop abstraite de l’égalité. Cela a offert un masque à des inégalités qui ne se laissaient pas décrire facilement, comme le patriarcat. D’une façon générale, il ne suffit pas de proclamer des droits universels pour qu’ils le soient effectivement. C’est pourquoi la République sans le socialisme, c’est un couteau sans lame ! Et vice versa. De la même manière, le républicanisme sans le féminisme, c’est une imposture… Au Sénat, par exemple, la droite était devenue universaliste en trente secondes lors des débats pour s’opposer à la parité ! A l’époque, j’ai osé dire dans cette assemblée qu’il fallait créer les conditions pour que chacun accomplisse la part d’homme et la part de femme qu’il a en lui… J’ai été assez fraîchement accueilli. »

    Ma conception du jacobinisme est celle qu'ont pratiquée les jacobins montagnards robespierristes au Comité du Salut Public (Couthon-Robespierre-Saint Just), au Comité de Sureté générae (Lebas), d'autres députés à la convention comme par exemple le frère de l'Incorruptible, Augustin. Parmi les ardents jacobins robespierristes, nous pouvons trouver également Payan qui était Agent national, Joseph Lebon et son adjoint Darthé dans le Pas de Calais, Hanriot à la garde nationale, Les frères Lepeletier de Saint Fargeau dont l'un (rédacteur d'un projet d'instruction publique, gratuite, laïque, obligatoire pour garçons et filles) fût assassiné le 20 Janvier 1993 par un monarchiste, et tant d'autres... Cette conception du jacobinisme est de mettre au centre de tout l'intérêt général de la collectivité nationale et l'individu devenue personne humaine devenue à son tour citoyen et souverain cherchant son émancipation. Je pense qu'être jacobin c'est être central dans l'accomplissement de la République qui a pour but et l'émancipation de la personne humaine citoyenne et souveraine. Ne pas oublier que les Jacobins notamment les montagnards robespierristes furent des patriotes, des démocrates.

    Ma conception du jacobinisme est celle qui se trouve dans la déclaration des droits de 1793 et de la nouvelle constitution de 1793. C'est celle que l'on retrouve dans tout les discours de Robespierre, de Saint-Just, de Couthon et de tant d'autres. Celle de l'égalité des droits, de la centralité du citoyen souverain, le peuple souverain et citoyen, celle de l'intérêt général et de l'unité et de l'indivisibiltié de la république.

    En 1789-1790, c'est la conception, d'une patrie, d'une nation, d'un Etat, d'un territoire, qui est institué par la création des communes, des districts, des cantons, des départements et des circonscriptions. C'est la fin de l'organisation fragmenté et féodal tout comme religieuse qui est abolit. L'ancien régime vit ses dernièrs mois...

    L'organisation jacobine de l'Etat et du territoire, c'est le citoyen souverain et l'intérêt général, c'est les représentants du peuple siègeant ci devant au parlement. Ce parlement prééminent. Un exécutif collégial émanation de ce parlement. Le territoire divisé en départements avec une assemblée élue et un éxécutif émanation de cette assemblée, les communes avec une assemblée communale et un éxécutif émanation de cette assemblée. Les subdivision du département en district et canton. Rappelons que le département est à la base l'assemblée dite conseil général d'où le nom encore utilisé pour nommer les conseillers du département appelés conseillers généraux. Plus pour longtemps... Les conseillers territoriaux les remplaceront. Les fameux territoires qui abolissent la république une et indivisible, l'égalité et la continuité territoriale et qui sent bon l'ancien régime !

    Au temps de l'Ancien régime, les parlements décentralisés de province avaient de pouvoirs et mettaient des batons dans les roues des réformateurs notamment dans les dix dernières années du règne de Louis XVI. Le pays était ordonnancé par une multitudes de territoires ou de pouvoirs. Il y avait tout d'abord les Pays d'Etat et les Pays d'élection puis les provinces ou généralités au nombre de 34, ensuite il y avait gouvernements militaires, 135 diocèses (n'oublions pas le pouvoir puissant du clergé. Il n'y avait pas de séparation de l'Eglise et de l'Etat), 13 parlements judiciaires, 5 juridictions diverses d'impôt sur le sel (la gabelle)qui bien sur ne coincident pas entre elles, sans parler des fermiers généraux, des baillages, de l'échevinage, de l'enclave papale du Comtat Venaissin, sans oublier petit ou grand fief féodaux et de propriétés terriens et de privillèges domaniaux forrestiers.

    Les constituants et notamment les plus démocrates et les plus révolutionnaires (patriotes) les Jacobins ont cherché à donner une unité. Le 15 janvier 1790, la division du pays en 83 départements fut prononcée et votée. Chaque département était lui même en district, cantons, communes, circonscriptions politiques. L'Etat était représenté par le Commissaire, puis également à partir de 1792 par l'Agent national et les députés envoyés en mission. Il fallait cohérence, cohésion. Les lois du 15 janvier 1990 établissement l'égalité territoriale et la continuité territoriale. La république en 1792 réaffirme ces principes est écrit dans son texte constitutif l'unité et l'indivisibilité de la république, l'égalité des droits, l'égalité et la continuité territoriale. Au niveau des circonscriptions politiques les citoyens sont réunis en assemblée primaire. Bonaparte, en 1800 institue les préfets au niveau de chaque département et les sous préfets au niveau de chaque district.

    Pour ce qu'il est des communes c'est les inspirations jacobines et leurs volonté qui permettent de créer et d'instituer le 22 décembre 1789, les Communes. L'assemblée constituante crée 44000 communes. Ce maillage équilibré, égalitaire, continu du territoire concrètement appliquée et affermit en 1871 puis en 1884 sous la fameuse troisième république si décriée sur ce blog. Grèvy et les républicains de gauche, notamment Ferry quelques temps auparavant mettront en place l'organisation communale et du territoire. C'est la loi municipale dit loi du 5 avril 1884 imprégnée de républicanisme égalitaire jacobin et de laïcité. La Révolution 1789-1793, la première république, la troisième république créérent et organisèrent l'unité et l'indivisibilité de la république, l'égalité des droits, l'égalité de territoire, la continuité territorial. Les constituants, les conventionnels, les consulaires et les cens, les constituants et parlementaires avaient l'esprit républicain, révolutionnaire et jacobin chevillé au corps et instituaient la république une et indivisible et surtout l'intérêt général.

    Or aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Depuis le milieu des années 1975, les politiques quelqu'ils soient de droite comme de gauche ne sont plus républicains jacobins pour l'unité et l'indivisibilité de la république. Ils sont sous couvert de déconcentralisation, de décentralisation, de régionalisation, des partisans du territoire au fractionnement du territoire en territoire, à la restauration des provinces, à la disparition des départements puis de nombreuses communes (par l'intermédiaire des communautés de communes, communautés d'agglomérations, fusions de communes), la disparition progressive des cantons, arrondissements et circonscriptions font que le mailage égalitaire et unitaire de 1789-1793, 1800, 1871 et 1884 sont petit à petit détruits. Jaurès ventat l'organisation poltico administrative issue de la grande révolution française 1789-1793 et l'esprit jacobin qui les impreignent comme il rendra plusieurs fois public et très affirmé son soutien à Jules Ferry et au Président Jules Grèvy sur les premières lois laïques de 1879 puis celles sur l'instruction publique 1881 et 1882 puis la loi municipale de 1884. Jaurès est un républicain de gauche ferryste très affirmé.

    La réforme des collectivités locales avec les supers régions (qui ressemblent aux anciennes provinces, les super métropoles qui ressemblent au pays d'etat ou d'élection, tel le grand Paris... la fin des départements, la disparition progressive des communes font que la France républicaine passe d'une république nationale une et indivisible à une semblant de république décentralisée et régionalisée sentant bon l'ancien régime. C'est proprement contre révolutionnaire. L'europe et le GMT organise patiemment l'Europe des régions et des communautés en détruisant parlement, départements, communes, citoyenneté, souveraineté, droits sociaux, services publics et indépendance nationale). C'est sur le plan intérieur le retour à l'ancien régime et la France (comme l'Europe d'ailleurs) devient vasal de la puissance tutélaire qu'est les Etats-Unis. Nous ne serions plus citoyens souverains mais sujet client.

    Oui quand la contre révolution est à nos portes ou dans nos frontières et détruit chaque jour un peu de notre république que fait-on ? Et bien on parle de Fédération de la gauche radicale, du futur candidat du FdG en 2012 et on échaffaude des scénarios qui n'intéressent pas grand monde et surement pas les millions de chômeurs, les milliers de salariés écoeurés de l'industrie détruite votant FN, les milliers de paysans de l'agriculture agonisante qui se réfugient dans le vote d'extrème droite. Quand la poutre contre révolutionnaire est bien enfoncée on voit que le petit bout de la lorgnette qui annonce une fédération ou un énième Front de Gauche ! Au fait camarade où est le programme ? où est le corpus idéologique ? où sont les objectifs de notre projet ? Dans ce nouveau machin en vue de 2012 pas grand chose sur le métier !

    Fabien
    Adhérent du Parti de Gauche
    Corédacteur du Manifeste Jacobin pour la République et le Socialisme.

    @ Pulchérie D et aussi à tous.

    Le site dont tu as donné le lien et que je connais très bien et de très bonne facture. Les animateurs et rédacteurs sont de grandes qualités notamment notre camarade jacobin Florence Gauthier, Historienne et aussi ardente robespierriste.

    Je te recommande aussi le site de la SER et ses anales AHRF. Egalement, tu pourras trouver de la nourriture idéologique dans les livres suivants :

    La Révolution française : une histoire toujours vivante. Ouvrage sous la direction de Michel Biard auquel participe Florence Gauthier, Yannick Bosc, Jacques Guillhaumou, Michel Vovelle, Claude Mazauric...Cet ouvrage est paru chez Tallandier.

    Autre bouquin très utile, L'histoire de la révolution française et la pensée marxiste de Claude Mazauric chez Puf.

    Tu peux aussi contacter la SER sur le contenu des dossiers et des annales qu'elle édite. Egalement à lire d'urgence le livre de Florence Gauthier et de Yannick Bosc et Sophie Wansish sur Robespierre et ses principaux discours « Pour le bonheur et la liberté » paru aux Editions la Fabrique en 2000. Tu peux aussi te renseigner au sujet les oeuvres complètes en cours de réédition ou de réalisation de Robespierre qu'organise Florence Gauthier. Les oeuvres complètes de Saint Just de Miguel Abensour chez Folio histoire sont également d'une utilité rare et féconde.

    J'en viens maintenant à une précision et à une définition.

    L’internationalisme est une théorie du mouvement ouvrier (marxiste, socialiste, libertaire) qui prône la solidarité et l'unité internationale des travailleurs.

    Rappelle toi :« Travailleurs de tous les pays, unissez-vous ! »,qui vient clôturer le Manifeste communiste.

    L'universalisme :C'est une vision de l'humanité reposant sur l'affirmation d'une commune nature de tous les groupes humains et de la légitimité d'exigences universelles. Exigences de liberté, d'égalité, de fraternité, de laïcité, de démocratie, de citoyenneté, de souveraineté, d'intérêt général, de rayonnement culturel, de progrès humain et scientifique....^

    C'est une Doctrine de l'unité fondamentale du genre humain, par-delà toutes les différences biologiques et culturelles
    Doctrine selon laquelle il existe des valeurs transcendantes, universelles (liberté, solidarité, paix, raison,, instruction, justice, santé…...).

    Fabien
    Adhérent du Parti de Gauche
    Corédacteur du Manifeste Jocobin pour la République et le Socialisme.

  24. Darthé-Payan dit :

    @ Pulchérie D
    @ Tous

    Mon père est comme on dit tiré d'affaire et va chaque jour de mieux en mieux. Il a un bon moral - c'est le principal attout - malgré le traitement très obligeant. Il a aussi des problèmes oculaires temporaires et doit surtout se reposer et aussi effectuer une rééducation alimentaire. Il est envisagé une reprise de ses activités professionnelles à mi-temps thérapeutique dès le mois de juillet. Il est toujours inspiré ne vous inquiétez pas ! Il reviendra dans quelques temps. On sera deux pour promouvoir le MJ-PRS, un projet républicain socialiste au PG et débattre.

    Merci à tous ceux qui ont pensé un petit peu à lui.

    Salut et fraternité.

    Fabien

  25. Darthé-Payan dit :

    @ Janba
    Ton post 125

    J'y souscris totalement. Que du bonheur républicain laïque !

  26. claude PG35 dit :

    On le sait, l’idée d’une croissance durable, soutenue, et bien évidemment infinie est éminemment perverse. Elle n’en est reste moins le corollaire du modèle économique dominant et les néolibéraux — de droite comme de gauche — gardent leurs yeux rivés sur leur portefeuille le PIB qui permet de mesurer une « richesse des nations » qui, dans les faits se réduit à la seule richesse des détenteurs des entreprises : les actionnaires.

    Pour en finir avec la croissance

  27. Darthé-Payan dit :

    @
    marc.malesherbes

    Marc,

    Mais il n'est pas question de créer un nouveau parti politique. Le Mouvement Jacobin pour la République et le Socialisme sera une association loi 1901. Elle sera tournée vers la réflexion, les propositions, la formation, les concepts, l'action et l'éducation populaire.

    Déjà ceux qui sont à l'initiative sont membres de différents partis à gauche, d'associations laïques ou de libres penseurs, de syndicats, de simples citoyens non encartés.

    Notre processus et notre objectif sont différents du PG et de son congrès. Pour ma part, je participerais au congrès du PG en espèrant que mon parti se transforme en Parti républicain socialiste, définisse un corpus idéologique cohérent et compréhensible, repérable, des objectifs clairs avec les moyens et le projet, une stratégie adaptée et non la fumeuse que l'on voit depuis un an. Sinon je suis pour des convergeances unitaires et d'action avec le POI, le PCF, le ¨PRCF, le MRC et les citoyens. Pour ces derniers la création de cercles civiques de rencontre, d'échanges et de rédaction de cahiers de doléances.

    Bien d’accord avec vos orientations.
    Mais faut-il un mouvement de plus ?
    Pourquoi ne pas attendre, le congrès, programme du PG pour savoir ce qui va en sortir ?

  28. jennifer dit :

    Julie
    Oui la LDH a les pieds sur terre. J'espère que Jean-Luc Mélenchon se ralliera à cette position;

    VCRL

    Villepin à gauche, comme tous les centristes de tous poils qui essaient de s'unir. La question c'est qu'en temps de crise, il n'y a pas de place pour le centre. Le MoDem en a fait l'amère expérience. Soit c'est du Sarkozy pur jus, soit du fascisme (on verra ce que sera le score de la Ligue du Nord aux élections régionales italiennes de demain), soit une vraie gauche. Le PS devra le comprendre ou disparaître eux aussi...

    Quant à la démission de Braouzzec, c'est à n'y rien comprendre. Au moment où le FdG marque des succès. Par contre je suis d'accord avec lui qu'on a des gens à gagner au PS et à EE. La question c'est comment faire? On verra si sa méthode marche...

  29. jennifer dit :

    Ermler post 80

    "Maintenant la question-clé demeure la capacité à produire d’ici 2012 un vrai programme de gouvernement alternatif, cohérent et crédible."

    Je viens aussi de découvrir cette déclaration du PG comme celle sur les exécutifs (que je ne comprends pas vraiment. Le conseil général est-il un exécutif? Cela veut-il dire que nos élus PG vont démissionner du CR?). Je les trouve formidables et surtout cette idée d'adhérer directement au FdG.

    Un programme de gouvernement oui, mais on ne peut aller dans tous les détails de ce programme (ça me prendrait bien la tête) mais dans les grandes lignes oui. Je vois déjà les débats pointilleux sur tel ou tel point du programme, les débats pour rien, inutiles et que certains adorent..

    Sinon, oui viens au PG à la commission laïcité.

    Pourquoi un parti ou un mouvement? Je pense qu'à l'heure actuelle il y a besoin en France d'un parti, un parti d'action qui agisse d'ensemble et diffuse les mêmes idées. Pas forcément le centralisme démocratique mais un minimum d'idées politiques communes et un outil pour agir. Cela n'empêche qu'il y ait des "mouvements" plus larges, des fronts etc... régis par d'autres principes. A savoir il en faut pour tous les goûts, le principal c'est d'une part de se remettre ou de commencer à militer, et pour cela créer de nouvelles orga ou mouvements, ou rejoindre des organisations existantes.

  30. jennifer dit :

    Conseillers régionaux Ile de France du Front de Gauche appartenant au Parti de Gauche nous n'avons pu nous accorder avec la composante communiste du Conseil régional pour constituer d'un groupe commun du Front de Gauche.

    Cette décision résulte d'une approche divergente de la question des exécutifs. En accord avec le texte stratégique dit du 28 octobre qui a constitué la base du protocole national d'accord des listes « Ensemble pour des régions à gauche » présentées notamment par le Front de Gauche, nous avons voulu poser des conditions de contenu à une participation à l'exécutif.

    Nous avions proposé à nos partenaires de la liste trois conditions « structurelles ».

    - Exiger que la région adopte une clause de conditionnalité sociale et écologique pour ses aides et subventions. Cette clause se serait dès lors appliquée aux entreprises (pas d'aide aux entreprises qui font des bénéfices et licencient), aux villes (pas d'aide aux villes qui n'appliquent pas la loi SRU), et auraient conduit également à supprimer les financements facultatifs à l'enseignement privé

    - Un grand service public de la formation professionnelle rompant totalement avec la logique des appels d'offre aux organismes privés. Il s'agissait de marquer, sur l'une des grandes prérogatives de la Région, la priorité au service public dès lors que l'intérêt général est en jeu.

    - La création d'un comité régional de planification écologique doté de moyens.

    En Ile de France, les dirigeants du PCF nous ont dit leur refus de poser toute condition. Nous les avons cependant soumises à la discussion programmatique qui a eu lieu entre les deux tours entre le PS et Europe Ecologie de façon évidemment moins lisible et efficace que s'il s'était agi de conditions de notre liste.

    Malgré cette approche différente, nous avions choisi de privilégier l'unité du Front de Gauche en décidant de former un groupe commun exprimant la diversité de ces deux approches et en laissant à chacun des partis la responsabilité d'aller ou non dans les exécutifs. Il était possible de gérer cette différence à condition de trouver un équilibre dans la répartition des responsabilités prises par le groupe. C'est ce qu'ont refusé d'assumer les élus communistes du Conseil Régional. Nous le regrettons profondément, d'autant que les premières orientations proposées lors de la séance inaugurale par Jean-Paul Huchon nous confirment le bien fondé, vu les conditions, de notre refus de participer aux exécutifs.

    Nous n'y retrouvons déclinées aucune de nos conditions. Quelques exemples le démontrent.

    En lien avec la clause de conditionnalité demandée, nous proposions de refuser toute aide aux entreprises qui licencient et font du bénéfice : il est proposé uniquement la mise en place d'un vague label de définition haute qualité sociale sans ambitions plus affirmées pour les « entreprises partenaires de la région ».

    Nous demandions un comité de la planification écologique : on nous propose des « Etats Généraux » et l'établissement d'une carte des territoires écologiquement prioritaires laissant supposer que d'autres ne le seraient pas.

    Nous demandions le refus de toute aide de la région aux villes ne respectant pas la loi SRU : on propose un appui régional aux « maires bâtisseurs » qui ne garantit en rien une plus grande égalité des villes sur cette question.

    Nous demandions un refus clair et solennel du Grand Paris : Jean-Paul Huchon propose la présidence de la commission finance à l'UMP Roger Karoutchi, pressenti il y a quelques temps par Nicolas Sarkozy pour présider aux destinées du même Grand Paris,

    Décidément le compte n'y est pas.

    Ne pas participer aux exécutifs, ne nous empêchera pas de prendre toutes nos responsabilités dans la majorité de gauche du Conseil Régional d'Ile de France. C'est pour les élus issus du Front de Gauche, la manière la plus efficace de défendre les positions pour lesquelles ont voté nos électeurs.

    PARIS LE 26 MARS

    Eric Coquerel

    François Delapierre

    Audrey Galland

    Pascale Le Néouannic

  31. Darthé-Payan dit :

    @Jennifer

    Quels sont les succès marqués par le Front de gauche ?

    Est-ce la perte de plus de la moitié des élus régionaux communistes ?

    Est-ce un moindre nombre de conseillers régionaux PG (issus du PS, de Mars-GR, des Verts) ?

    Est-ce que c'est les 6 % ?

    Est-ce que c'est le faible nombre d'ouvriers et d'employés votant FdG ?

    Est-ce que c'est les 30 % du PS ?

    Est-ce que c'est les 12 % d'Europe-Ecologie ?

    Est-ce que c'est les 11 % du FN ?

    Est-ce que c'est les départs par dizaines de communistes de l'un parti ?

    Est-ce que c'est l'absence de débouché politique au mouvement social ?

    Est-ce que c'est le fourvoiement du PG et du FdG dans des executifs sous totale domination socialiste et europe écologie ?

    Est-ce que c'est la participation du PG et du FdG dans les exécutifs régionaux avec des partisans de l'Europe libérale de la concurence libre et non faussée, du GMT, du traite constitutionnel européen et du Traité de lisbonne qui engendrent privatisations, dérèglementations, dérégulations, démantèlement des droits sociaux, démantèlement des services publiques et de la république ?

    Et bien quel succès !

    Pour moi désolé, c'est tout bonnement un échec et en plus certains cadres de la direction de notre parti le dise "en privé" et désepèrent. Au fait as-tu lu Libération d'aujourd'hui ? Le Front de Gauche me semble dans un piteux état et en plus on a mis l'histoire de 2012 sur les rails. Il y a pas 1 mois JL Mélenchon disait parler de 2012 et de la présidentielle c'était pas le moment on verra le moment venu. Il ajoutait : "si j'en parles pas cela veut dire que je ne suis pas intéresser si j'en parle maintenant je suis mort !" Est-ce le moment ? Refaire le cirque que l'on a connu depuis juillet dernier avec quel résultat au final ? Que chique ! c'est relancé une énième guerre punique entre organisations de la gauche radicale et entre leaders politiques des dites formations. Au fait où est le corpus idéologique dans tout cela notamment celui de notre parti le PG ? Où est le projet ? Succès, succès oueh oueh bof ! Cache misère et oriflamme du vide idéologique et programmatique en perspective ! Au fait ne dites pas à ma mère que je suis au nouveau PSU (PG) elle me croit au PG dirais-je ironiquement quoique peut-être idéologiquement pas loin de la réalité.

    Sur ce bonne nuit et n'oubliez pas d'avancer vos montres et pendules d'une heure. Nous passons à l'heure d'été !

  32. Claude PG35 dit :

    @Anny Paule (219):

    Soyons claire : en Bretagne, le FdG n'a pas appelé à voter pour EE mais contre la droite ! Chaque élcteur est resté libre de choisir entre la peste ou le choléra ou encore (comme moi) de voter blanc. Je me permet de citer le petit article que j'avais écrit avant le second tour :

    "
    Alors, si le Front de Gauche a sagement choisi dans son communiqué de s’en tenir à un appel à battre la droite et « la voix de Sarkozy, Bernadette Malgorn », nos électeurs resteront libres de choisir entre peste et choléra, puisqu’il y a fort peu de chances au final que cette droite profite de la triangulaire [3]… Pour ma part, et à titre tout à fait personnel, je n’hésiterai pas un instant : un vote blanc sanctionnera le néolibéralisme dont nous avons trois représentants éminents au second tour !"

    Deuxième tour en Bretagne

  33. Pulchérie D dit :

    @ Darthé-Payan (220)

    Voilà une réponse claire qui situe bien ta position et me rassure.
    Il me semble aussi que le retour au provincialisme risque d’aboutir à la constitution de petits états dans l’Etat qui ne pourront qu’affaiblir celui-ci en créant des groupes d’individus, voire des populations dont les intérêts se sépareront de plus en plus.
    Les gagnants seront les multinationales.
    Le terme d’une telle politique sera une ségrégation du peuple français et un manque progressif d’unité dans l’action populaire : le Midi se désintéressera de plus en plus du Nord, la Bretagne de l’Auvergne, l’Alsace de l’Aquitaine. Une catastrophe sociale se produisant dans une province entraînera de moins en moins de solidarité chez les prolétaires des autres régions. Cela se constate clairement aujourd’hui.
    La troisième république avait pris des mesures générales préparant le chemin aux grandes améliorations sociales qui ont commencé avant la deuxième guerre mondiale. Sa structure d’enseignement, que de nombreux romans contemporains décrivent avec nostalgie, avait dispensé une incomparable formation des cerveaux et surtout, développé le sens critique.
    A côté de ces grandes réalisations de très longue portée, la IIIe a du faire face à l’éruption des nationalismes en 1870, prendre des mesures bellicistes et inculquer un patriotisme qui nous apparaît aujourd’hui patriotard : c’est là une question d’époque : résister ou se soumettre à un adversaire sans pitié. La politique colonialiste faisait partie d’une morale chrétienne dont le prétexte était de sauver des millions d’humains de l’enfer en les baptisant. Les pasteurs protestants et les missionnaires catholiques tracèrent la voie aux troupes coloniales, brandissant un crucifix avec ou sans acrobate.
    Ce fut la IIIe qui initia l’affaiblissement de cet esprit de conquête militaro-religieuse, par la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
    Faire porter la responsabilité du colonialisme par la troisième république et la condamner en bloc, est ridicule.
    Ce que l’on peut reprocher à toutes les formes de gouvernement, tant dans l’Ancien Régime
    qu’après, c’est le rôle trop centralisateur de Paris et il me semble que ce fut le principal prétexte
    pour créer les entités régionales, pour provincialiser le pays.
    Imposer l’enseignement du français et son usage dans tout le pays fut une mesure d’unification particulièrement sage. Maintenant, on déplore la perte des patois, on préconise leur enseignement en primaire, oubliant qu’il y a des milliers de patois.
    Mais toutes ces mesures de division des peuples ne se bornent pas à la France. L’Espagne en est victime, cela va juqu’au terrorisme sanglant. Même chose en Italie. Le peuple d’Allemagne, qui fut divisée en Länder par les Alliés en 1945, manque d’union et la vie y est devenue pénible, non seulement matériellement mais psychologiquement, pour ceux qui ne sont pas « en haut ».
    Il faut sauver l’unité du peuple de chaque pays, puis réaliser un véritable rapprochement de ces peuples, vieux rêve commencé au XVIIIe siècle : est-ce là ton concept universaliste ?
    Une correction dans ton texte : c’est évidemment en 1793 que Lepeletier de Saint Fargeau fut assassiné, et non en 1993. Ceci pour démontrer que j’ai lu ton texte attentivement.
    En somme, c’est une association à but éducatif que tu veux fonder. C’est courageux, car le travail sera énorme.
    Mais il faudrait aussi que lorsqu’un complexe industriel ferme, que des « missionnaires » parcourent la France pour expliquer à la sortie des usines que ce n’est pas un deuil poitevin, ou lorrain, ou jurassien, ou…etc., mais un deuil national pleurant sur un avenir plein de menaces - pour toutes les régions du pays.

    Courage et optimisme, camarade.

    Pulchérie

  34. argeles39 dit :

    @ alain Chancogne (post 208)

    J’ai eu raison de ne pas faire comme Arlette Laguiller qui s’est abstenu en 1992.;ou comme Laurent Fabius et..Jean Luc Mélanchon qui ont voté OUI..à Maastricht.(sourire indulgent.d’amnistie..).

    Comme toi j'ai voté non, ce n'était pas très original compte tenu qu'à cette époque je militais au PCF et à la CGT, deux organisations qui s'étaient farouchement opposées à ce traité, mais quand même, j'avais la conviction que avec ce traité on ouvrait la boîte de pandorre et qu'on prenait une mauvaise orientation vers un libéralisme de type anglo-saxon. C'étaient les années tatcher et reagan, le mur de berlin était tombé, et l'école de chicago était pour beaucoup la seule voie (à cette époque, non seulement Fabius et Mélenchon étaient OK avec ce tournant libéral, comme tu as la cruauté et l'indulgence de le rappeler, mais le premier claironnait dans tous les médias qu'il était favorable à la privatisation des services publics du type EDF ou France Télécom.....).
    Comme toi "j'ai eu les boules" que Arlette aie appellée à l'abstention, d'autant que l'affaire c'est jouée à 0.5 %, mais l'histoire récente lui donne plutôt raison, sur les questions européennes le peuple n'est pas encore souverrain.

    ....... j’ose rappeler que ne pas avoir mesuré, en 1992 ce que la supra-nationalité en marche pour un Capitalisme meurtrier préparait de dégâts pour notre peuple, n’est pas, pour moi, un certificat de crédibilité pour bâtir de l’Alternative..

    Ce n'est pas un certificat de crédibilté, mais ce n'est pas non plus une marque indélébile d'infammie. La marche vers un monde meilleur n'est pas linéaire, il y a forcement des erreurs et des reculs, mais ce qui compte c'est la tendance de fond. Et sans remonter à la fin du servage et du féodalisme, la tendance sur les 100 dernières années est plutôt positive, même si incontestablement depuis 2 ou 3 décennies nous perdons du terrain.

    ..On excusera mon « archaisme » mais je suis marxiste, plus que jamais.Et ce sont, selon ce qu’écrivait ce bon vieux Karl « les masses qui font l’Histoire ».

    A chacun selon ses besoins, de chacun selon ses talents.......
    N'est-ce pas un degré supérieur de civilisation ? Je crois que oui, et comme toi je me sens marxiste et je n'en ai pas honte.

    Amitiés Camarade.

  35. jennifer dit :

    Darthé Payan
    Le FdG gagne sans cesse des voix et en Limousin fait 20%. Oui c'est un succès. Gagner des gens au jour le jour c'est du travail de terrain.

    Le score du FN ce n'est pas le FdG qui en est responsable, de même que le score de EE (qui entre nous recule).

    Une voix de vraie gauche se fait de plus en plus entendre. Oui on n'a pas changé la situation politique globale mais il faut garder un sens des proportions et ne pas être tout puissant.

    Par contre une ligne claire commence à se faire entendre, et pour cette clarification des idées au niveau national, un message que le peuple entend de plus en plus, cela vaut la peine même de perdre quelques élus. Nous portons une idée simple, celle d'une vraie gauche et les gens dans leur démoralisation la perçoivent, certains s'y rallient.

    De toutes façons sans nous, le PCF perdrait aussi. Le PCF sans le FdG n'a pas d'avenir, et nous aussi d'ailleurs car notre raison d'être c'est le FdG, et l'unité de la gauche radicale. Et ça marche. C'est un beau succès.

    Je te trouve idéaliste, d'où ta déception. La politique ça se construit pas à pas même si ces pas demandent un travail gigantesque. Mais ça marche parce qu'il y a une place en France pour une politique de vraie gauche. Parce que cette idée simple, à la die linke est juste. Et les gens commencent à l'entendre. Nous sommes devenus la 3ème force de gauche en seulement un an!

  36. Demetrio dit :

    @ Darthé -Payan

    salut mon frère républicain

    je suis intéressé par la création de ce mouvement Jacobin
    dont tu nous as parlé il y quelques jours.
    comme tu le sais je voudrais en être !
    Comment faire pour participer à le réunion nationale ?
    Comment faire pour procéder à la création au niveau départemental
    Je te serais bien obligé si tu veux bien me tenir au courant

    salutations fraternelles pour toi et Gilles
    demetrio

  37. renault dit :

    Depuis seulement une heure est lancée sur le Net l'idée de rédiger une pétition pour réclamer des élections législatives anticipées !

  38. Annie dit :

    @Darthé-payan post 228 : qund tu dis Est-ce que c’est le fourvoiement du PG et du FdG dans des executifs sous totale domination socialiste et europe écologie ?, je ne peux pas être d'accord, n'as-tu pas lu les déclarations du SN sur les excécutifs (cf post 227 de Jennifer) ?
    Pour rappel : http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/2471-declaration-des-conseillers-regionaux-du-parti-de-gauche-ile-de-france
    http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/2470-declaration-du-parti-de-gauche-sur-les-executifs-regionaux
    Je suis par contre d'accord sur le travail idéologique et programmatique à faire en priorité, et ne plus gaspiller d'énergie, de temps et de militants dans des diplomaties inter-gauchistes.

    Sinon merci de ton rappel historique sur le jacobinisme à dudu87 et Pulchérie D.
    Le mot "progressiste" est pour moi trop lié à "sociétal", et je préfère jacobin qui est connoté historiquement. Comme la gaugôche PS-Verts se revandique "progressiste" sur la même ligne que tous les "démocrates" des pays capitalistes développés, je préfère m'en démarquer.
    L'urgence à gauche n'est pas la légalisation du mariage gay, mais que les travailleurs ne soient plus esclaves dans l'entreprise comme le disait un certain barbu.

  39. Descartes dit :

    @claude PG35 (#223)

    On le sait, l’idée d’une croissance durable, soutenue, et bien évidemment infinie est éminemment perverse.

    Si c'est une idée perverse, alors on est mal barrés. Parce que c'est la recherche d'une "croissance durable, soutenue et bien évidement infinie" qui constitue le moteur du progrès humain depuis la nuit des temps. Les hommes bougent, explorent, construisent, inventent avec en dernier instance un seul but: vivre mieux que leurs parents et permettre à leurs enfants de vivre mieux qu'eux. Ce "vivre mieux" implique définir un indice qui mesure la qualité de la vie, et rechercher la "croissance" de cet indice. Tu peux critiquer l'utilisation du PIB comme unique instrument de mesure (ce qui impliquerait accessoirement en proposer un autre... on attend les candidats!). Mais l'idée de "croissance", elle, fait partie de notre condition humaine.

    Il est d'ailleurs révélateur que toute la gauche en fasse un plat sur l'idée que "pour la première fois dans l'histoire, une génération vivra moins bien que la précédente". Cela te montre à quel point l'idée qu'il est "normal" que le niveau de vie augmente de génération en génération est puissant. Si le désir de "mieux" cesse d'être le moteur du progrès, qu'est ce qu'on mettrait à la place ?

  40. jennifer dit :

    Hervé de Charette interpelle Kouchner à l'AN sur la Palestine

    http://echosdesmontagnes.blogspot.com/2010/03/gaza-palestine-herve-de-charette.html#

  41. Annie dit :

    @Descartes post 234 : Tu peux critiquer l’utilisation du PIB comme unique instrument de mesure (ce qui impliquerait accessoirement en proposer un autre… on attend les candidats!).

    Il y en a qui en ont proposé d'autres, comme l'ONU.
    Sinon, ce livre de Dominique Meda Au-dela Pib - Pour Une Autre Mesure De La Richesse synthétisait la problématique
    http://www.idies.org/index.php?post/Preface-de-Au-dela-du-PIB-Pour-une-autre-mesure-de-la-richesse

  42. Annie dit :

    La Grèce préfigure la Tiers-Mondialisation de l’Europe :

    http://www.cadtm.org/La-Grece-prefigure-la-Tiers

    A nous ne ne pas seulement dire qu'on refuse TINA (there is no alternative), mais d'expliquer concrètement en quoi cette ALTERNATIVE consiste.
    A nous de sérieusement penser l'INDUSTRIE (pas seulement l'écologie politique).
    A nous de sérieusement se positionner sur notre place dans l'EUROPE.

  43. spartacus dit :

    oui! dominique BUCCHINI a été élu président de l'assemblée de CORSE.vous le lisez ça, mr BUCCHINI est communiste,il menait la liste de front de gauche qui a fait 10% de voix aux élections régionales.la gauche gouvernera la corse avec une majorité relative,avec 24 élus il en fallait 26 pour avoir la majorité.mon cher jean-luc il est regrettable que tu ne soit pas venu en CORSE entre les deux tours par exemple peut-être que les quelques voix qu'il manque à la gauche aurait été gagné.tu est allé dans beaucoup de régions tu n'as pas ménagé ta peine;mais la tu as manqué de discernement.la région CORSE était gouverné par la droite depuis 26 ans.c'était un symbole au même titre que l'ALSACE.j'ajoute que la CORSE avait voté Sarkozy à 62% aux élections présidentielles,3 ans aprés un communiste est président de l'assemblée de corse.bravo sarko,vous voyez tout est possible.

  44. Pierre L dit :

    Darthé-Payan dit:
    28 mars 2010 à 0h56
    "Est-ce que c’est l’absence de débouché politique au mouvement social ?"

    Est-ce qu'il n'y a pas "débouché politique au" en trop dans la phrase ?

  45. 4 Août dit :

    @ Descartes (& Annie)

    L'accroissement du PIB informe sur le nombre de rolex qu'on peut acheter en plus par rapport à l'année précédente. C'est l'Indice de Bonheur des abrutis capitalistes, pour qui le "bonheur" se mesure à ce qu'ils ont pu accumuler matériellement, mais pas de ceux qui veulent tout simplement Vivre (ou survivre).

    L'IDH du PNUD contient encore une part de PIB dans son indice (qui donne un chiffre et permet de classer les Etats les uns en fonction des autres).
    Jacques Généreux (du PG) propose un IPH (critères à discuter mais sans le PIB) qui s'intéressera plutôt à l'évolution du Progrès Humain, sans chercher à faire un classement par pays (un SDF à Monaco est-il plus heureux qu'un Indien tranquille dans sa jungle ?)

  46. Thaumasios dit :

    http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/2471-declaration-des-conseillers-regionaux-du-parti-de-gauche-ile-de-france

    Déclaration des conseillers régionaux du Parti de Gauche Ile de France
    Vendredi, 26 Mars 2010, 22:09, Elus PG Ile de France

    Conseillers régionaux Ile de France du Front de Gauche appartenant au Parti de Gauche nous n'avons pu nous accorder avec la composante communiste du Conseil régional pour constituer d'un groupe commun du Front de Gauche.

    Cette décision résulte d'une approche divergente de la question des exécutifs. En accord avec le texte stratégique dit du 28 octobre qui a constitué la base du protocole national d'accord des listes « Ensemble pour des régions à gauche » présentées notamment par le Front de Gauche, nous avons voulu poser des conditions de contenu à une participation à l'exécutif.

    Nous avions proposé à nos partenaires de la liste trois conditions « structurelles ».

    - Exiger que la région adopte une clause de conditionnalité sociale et écologique pour ses aides et subventions. Cette clause se serait dès lors appliquée aux entreprises (pas d'aide aux entreprises qui font des bénéfices et licencient), aux villes (pas d'aide aux villes qui n'appliquent pas la loi SRU), et auraient conduit également à supprimer les financements facultatifs à l'enseignement privé

    - Un grand service public de la formation professionnelle rompant totalement avec la logique des appels d'offre aux organismes privés. Il s'agissait de marquer, sur l'une des grandes prérogatives de la Région, la priorité au service public dès lors que l'intérêt général est en jeu.

    - La création d'un comité régional de planification écologique doté de moyens.

    En Ile de France, les dirigeants du PCF nous ont dit leur refus de poser toute condition. Nous les avons cependant soumises à la discussion programmatique qui a eu lieu entre les deux tours entre le PS et Europe Ecologie de façon évidemment moins lisible et efficace que s'il s'était agi de conditions de notre liste.

    Malgré cette approche différente, nous avions choisi de privilégier l'unité du Front de Gauche en décidant de former un groupe commun exprimant la diversité de ces deux approches et en laissant à chacun des partis la responsabilité d'aller ou non dans les exécutifs. Il était possible de gérer cette différence à condition de trouver un équilibre dans la répartition des responsabilités prises par le groupe. C'est ce qu'ont refusé d'assumer les élus communistes du Conseil Régional. Nous le regrettons profondément, d'autant que les premières orientations proposées lors de la séance inaugurale par Jean-Paul Huchon nous confirment le bien fondé, vu les conditions, de notre refus de participer aux exécutifs.

    Nous n'y retrouvons déclinées aucune de nos conditions. Quelques exemples le démontrent.

    En lien avec la clause de conditionnalité demandée, nous proposions de refuser toute aide aux entreprises qui licencient et font du bénéfice : il est proposé uniquement la mise en place d'un vague label de définition haute qualité sociale sans ambitions plus affirmées pour les « entreprises partenaires de la région ».

    Nous demandions un comité de la planification écologique : on nous propose des « Etats Généraux » et l'établissement d'une carte des territoires écologiquement prioritaires laissant supposer que d'autres ne le seraient pas.

    Nous demandions le refus de toute aide de la région aux villes ne respectant pas la loi SRU : on propose un appui régional aux « maires bâtisseurs » qui ne garantit en rien une plus grande égalité des villes sur cette question.

    Nous demandions un refus clair et solennel du Grand Paris : Jean-Paul Huchon propose la présidence de la commission finance à l'UMP Roger Karoutchi, pressenti il y a quelques temps par Nicolas Sarkozy pour présider aux destinées du même Grand Paris,

    Décidément le compte n'y est pas.

    Ne pas participer aux exécutifs, ne nous empêchera pas de prendre toutes nos responsabilités dans la majorité de gauche du Conseil Régional d'Ile de France. C'est pour les élus issus du Front de Gauche, la manière la plus efficace de défendre les positions pour lesquelles ont voté nos électeurs.

    PARIS LE 26 MARS

    Eric Coquerel

    François Delapierre

    Audrey Galland

    Pascale Le Néouannic

  47. Thaumasios dit :

    Réaction de François Delapierre au conseil régional
    Entretiens
    Installation du nouveau Conseil régional : réaction de François Delapierre.

    François Delapierre, Délégué général du Parti de Gauche et Conseiller régional, revient sur la non participation des élus du Parti de Gauche à l'exécutif du nouveau Conseil régional d'Ile-de-France.

    http://www.dailymotion.com/video/xcq1v6_reaction-de-francois-delapierre-au_news?start=8

  48. Pulchérie D dit :

    @ Annie (237)

    A nous aussi de refuser les accords de Bologne, mettant l'enseignement supérieur à l'entière discrétion de l'industrie
    en le transformant en vivier où elle pourra pêcher des diplômés pour le temps où elle en aura besoin, et qu'elle rejettera
    après usure, comme un vieil engin désuet. Pour devenir docteur en quelque chose, cela coûte maintenant une fortune.

    A nous de sortir de l'OTAN et de nous dégager de nos suzerains US.

  49. Claude PG35 dit :

    @Descartes (234):

    Je passe sur l'argumentation fallacieuse qui montre que tu as, dans le meilleur des cas, lu en diagonale... pour remarquer que tu n'as toujours pas compris comment cliquer sur un lien (et il y en a plusieurs).

  50. le Prolo du Biolo dit :

    @ 234

    Mais l’idée de « croissance », elle, fait partie de notre condition humaine.

    Faudra un de ces jours que Descartes nous explique comment on peut envisager une croissance infinie dans un monde fini.

    qui constitue le moteur du progrès humain depuis la nuit des temps.

    Les dinosaures eux aussi avaient l'impression d'exister "depuis la nuit des temps"...

    Déduire de "l'éternité" (bien courte...) des comportements humains qu'ils peuvent se perpétuer à jamais me semble assez présomptueux.


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive