30mar 10
S amedi, j’allais et je venais dans Paris sur des chemins de crêtes. D’abord place de la République au départ de la manifestation du «no Sarkozy Day». Je déteste ce titre en anglais, ridicule concession au style soit disant moderne des marchands de hamburger. Grrr !! Un manque total d’imagination de la part des organisateurs qui pourtant n’en manquent pas. Car j’en connais quelque uns. Ils m’avaient demandé de passer. Je suppose qu’ils l’ont fait auprès de tous les autres responsables de parti. Je n’en ai pas vu d’autres que moi et ceux du Parti de Gauche parisien qui m’accompagnaient, d’aucuns étrennant fièrement leur écharpe tricolore de conseillers régionaux, toutes neuves. C’est bien. Il faut tremper l’écharpe dans la lutte. Je ne me moque pas. J’ai moi-même une écharpe que je conserve depuis bien longtemps et qui sort pour les super mobilisations historiques (Carpentras, loi Falloux, etc.…). Elle a les glands d’or, attributs des maires et des parlementaires dans le protocole républicain. L’or est terni par l’usage militant. Je la baise comme une étole de curé quand je la mets. Chacun ses rites !
Je suis allé voir, donc, puisqu’il était question d’une manifestation d’opposition et qu’elle avait été convoquée par l’intermédiaire du réseau social Face Book. Je papillonne de loin en loin sur ce réseau et je sais donc à peu près de quoi il retourne au contraire de twiter dont je ne sais rien mais qui m’a l’air assez chronophage et espionnant. Ce modèle de mobilisation est une première, je crois, dans notre pays. Il me semble que le fait doit être noté. J’avais envie de savoir qui venait, quelle sorte de personnes. En fait toutes sortes de gens, et des plus variés, se trouvaient là à l’heure à laquelle je m’y suis trouvé.
Mais c’était en début de manifestation. Il m’a d’abord semblé qu’on voyait beaucoup de drapeaux noirs et la mouvance libertaire m’a paru très engagée dans cette mobilisation. Tout était bon enfant. Pas mal de gens m’ont accosté pour faire des photos avec moi. C’est un exercice nouveau pour moi. Mais je ne peux trouver cela ridicule compte tenu de la passion que j’ai moi aussi pour la photo en général et pour le clin d’œil kitch en particulier. J’ai repéré plusieurs militants du parti de gauche ici où là. Certains avaient même amené leur drapeau. Le parti est comme ça. Il repose sur la mobilisation spontanée et personnelle de ses membres. Celle –ci donne son sens réel à toute sa structure d’action collective. C’est ce qui me convient. Faites ! Mieux vaut avoir à corriger les erreurs de l’action que celles de l’inaction. N’empêche : j’ai lu que la mobilisation était un échec. Ce n’est pas mon avis. Les quelques milliers de personnes qui sont venues là ont ouvert une nouvelle page de l’histoire des manifestations d’opinion. Je les en félicite.
L’engagement peut prendre toutes sortes de formes. Celle là en est une. Ceux qui ont pensé utiliser le réseau Face Book de cette façon ont fait davantage que les innombrables «appel» et «initiatives» que l’on rencontre sur ce média. Là il fallait passer de l’adhésion virtuelle à l’acte réel. Les autres «initiatives», en effet, ne demandent pas plus qu’un clic comme forme d’action. Ce ne sont donc pas des actions mais juste des ostentations. Il est frappant de voir comment l’ostentation est devenue une valeur en soi. Par exemple les «jour de la fierté» sont devenus très nombreux. Souvent intitulé en anglais. Par exemple «gay pride». Ceux là sont très militants en général. Le principe en est reproduit, invariant d’échelle, en toutes circonstances. Sorti du contexte de lutte, c’est souvent grotesque. Combien de fois faut-il s’entendre dire qu’il faut «assumer» telle ou telle de nos manières d’être, quand bien même ne s’agit-il souvent que de manies ? C’est du Freud de comptoir. Nous sommes supposés être malades de refoulement permanent et universel. Nous nous en libérerions en «assumant», si possible avec «fierté». La vie publique serait donc un divan où les particularités fièrement portées seraient toutes convoquées pour s’afficher. Dans ces conditions l’espace public est alors radicalement privatisé. Il n’est plus l’agora où se met en mots par le collectif le bien commun mais la foire ou se juxtaposent les vitrines de soi. La ruse de l’ennemi est de faire croire à chacun que l’autre n’est pas son semblable, et que ce serait tant mieux.
Puis je suis allé au Trocadéro avec le groupe de militants qui m’entouraient place de la république déjà. Face au champ de mars les associations de "personnes en situation de handicap" tenaient un rassemblement pour la défense de leurs revendications, notamment celle d’un revenu minimum d’existence. Je suppose que chacun comprend bien de quoi il retourne dans ce genre de rassemblement. Je peux dire que sur le plan humain on prend une grande claque roborative. C’est tant d’énergie requise pour se mobiliser quand il en faut déjà tellement pour le plus commun des actes du quotidien ! Bien sur on ne doit pas juger de tout cela sur un registre compassionnel parce que la démonstration vise au contraire à faire réfléchir du point de vue politique. N’empêche qu’après la manifestation, je suis allé boire un chocolat avec les copains car on pelait de froid ; on est entré et sorti dans divers bistrots après être allés et venus, et juste en face, pendant tout ce temps, les camarades dans les fauteuils roulants ont seulement pu se regrouper ici et là pour remonter dans les véhicules qui les avaient amené eux et leurs accompagnateurs. Vivre sur ses deux jambes, tout simplement, m’a semblé être une suave capacité extraordinaire. Je n’en dis pas plus mais je suis certain d’être compris.
Mais pour le reste j’en reviens à la méthode de pensée qui doit être la notre, me semble-t-il. En toutes circonstances s’exprime un intérêt général humain. Ici nous savons que tout ce qui sera fait par exemple pour la mobilité des personnes en situation de handicap tournera pour le bien de tous. Il suffit d’aller dans un métro pour le savoir. Par exemple à la gare Montparnasse ou plusieurs psychopathes endurcis qui haïssent les gens qui portent de valises, les landaus et les personnes âgées ont pris les dispositions pour fabriquer un piège brise rein d’une rare perversité.… De même tout ce qui sera fait pour l’accès au logement social autonome des handicapés. Penser le logement social par la qualité nécessaire qui le rend habitable, tout de même est-ce si extravagant ?
Quelle est l’alternative ? Des logements en résidences spécialisées ? Ou est l’économie, chers habituels comptables ? Qui paye et comment ? Mais surtout est-ce le mode de vie dont nous voudrions qui permet de rendre à la société toute entière la part que chacun peut y apporter ? S’astreindre à produire du logement au niveau humain compatible avec la situation physique de ceux qui l’occupent c’est travailler contre la logique brutale qui prévaut à présent où la qualité n’a aucune place et où ne reste que le prix de revient instantané. Je dis instantané car j’ai pu constater, du temps où j’étais élu local quel est le prix de revient global, dans la durée, du logement social «boite à chaussure». Et ainsi de suite. Mes camarades à l’Assemblée et au Sénat ont déposé une proposition de loi sur le thème de la condition de vie des personnes en situation de handicap. On la retrouve sur le site du parti de gauche. L’inspirateur de ce texte est Vincent Assante, un des dirigeant nationaux de notre parti qui est également, par ailleurs, un des porte parole de la mouvance des organisations du monde du handicap.
Samedi se tenait la réunion du conseil national du Parti Socialiste. J’en parle parce que plusieurs de mes amis personnels y siègent et me racontent les journées auxquelles j’ai tant participé autrefois et dont ils savent bien combien elles m’intéressent toujours. Cette fois ci, je devrais me réjouir d’apprendre que la gauche du parti a enfin dit quelque chose contre le Modem au lieu de la molle résignation d’avant la bataille. Naturellement je trouve que c’est un courage de poule mouillée de commencer un combat contre un adversaire déjà à terre. Mais c’est bien quand même ! Car ça montre que les camarades ont enfin compris que ce n’était pas une affaire de personnes ni même de niveau électoral de l’allié potentiel mais une question de prix à payer pour réaliser cette alliance en termes de programme. Mais la vérité est que je suis plutôt consterné, en connaisseur de ce Parti qui a été si longtemps le mien de ce que tout cela est devenu. Le conseil national proprement dit a duré une heure. Quasi sans débat politique si l’on excepte les cinq minutes de temps de parole accordées à la gauche du parti. Il parait que c’est par modestie compte tenu du résultat ! Quelle sottise ! Le résultat c’est d’abord la crise politique qu’il contient ! La situation c’est la Grèce qui l’annonce, c’est l’impasse de l’Union Européenne, c’est le fait que le président de l’internationale socialiste est le premier ministre de la Grèce et qu’il est l’exécuteur des basses œuvres des banques qui étrangle son pays. A quoi se consacre le grand conseil national du PS du lendemain de la plus grande défaite de la droite et du plus violent choc européen depuis la fondation de l’union européenne ? A un sujet certes important. Qui va changer beaucoup de choses dans le mauvais sens s’il aboutit c’est absolument certain. Mais quand même ! Dans ce contexte ! La réforme des collectivités locales. Fermez le ban. Les retraites attendront aussi que la CFDT donne au PS la caution syndicale dont il a besoin pour se ranger du côté de la «réforme».
La «com» du Front de Gauche ne vaut pas un clou. C’est ce que je me dis chaque jour en voyant passer sans que nul ne réagisse la même « analyse » sur les résultats des élections régionales. Evidemment, une fois de plus il s’agit de minimiser ce résultat. Comme pour les européennes, certains «commentateurs» comparent le résultat aux précédentes régionales. Quelle pertinence ! Bien sur, à l’échelle de l’histoire c’est comme ça qu’il faut faire. Et il est exact également qu’une élection régionale n’est pas une municipale ni une présidentielle. Mais il y a une limite à ce genre de raisonnement. Le même argument qui s’applique à la différence d’élections s’applique à la différence des contextes politiques. Quoi de comparable entre le contexte de l’élection de 2004, sous Chirac, après le désastre de 2002, et celle-ci sous Sarkozy dans les conditions de crise du capitalisme, après l’émergence du modem et d’Europe écologie ? Pour ma part j’analyse en considérant successivement deux critères. Pour le premier j’évalue la situation en sièges, pour mémoire et évaluation du rapport de force dans l’assemblée considérée en comparant d’une élection de même type à l’autre. Pour le second je regarde d’une élection à la suivante. Pour ces régionales, plus que jamais, c’est le bon critère. Car sinon comment comparer sérieusement les deux résultats, celui de 2004 et celui de 2010, à partir du « résultat des communistes », en 2004, quand on sait qu’en 2004 il n’y avait de listes communistes autonomes que dans 5 régions ! Et comment comparer ces listes communistes de 2004 avec des listes du Front de Gauche, parfois élargies au NPA ? Cela ne dérange pas ces brillants analystes !
Moi je fais le constat suivant : entre les européennes et les régionales, trois partis ont gagné des voix : le PS, le front national, et le front de gauche. Tous les autres en ont perdus, un peu ou vraiment beaucoup ! Le Front de Gauche est une « offre » qui n’existe que depuis les européennes. Les gens qui sont venus voter pour le Front de gauche aux européennes ne trouvaient pas souvent des listes sous cette étiquette devant eux aux régionales. Soit parce qu’elles avaient un autre nom sur les bulletins (trois régions avec le NPA). Soit parce que le Parti communiste allié au PS interdisait l’usage du sigle (Bretagne, Bourgogne, Lorraine etc.), soit parce que les communistes, même engagés dans le Front de Gauche avaient en même temps des élus sur la liste socialistes qui usurpaient le sigle du et les emblèmes du PCF (Pays de la Loire) ou appelaient à voter pour les socialistes (Charente Maritime). Malgré ce capharnaüm, et ces trous dans la carte, il est venu 189 000 personnes de plus qu’aux européennes voter pour nos listes ! Pendant ce temps, la mine sucrée, tels chefaillons de groupuscules qui n’ont pas fait une minute de campagne et qui de leur vie n’ont jamais été élus et n’ont dirigé une campagne électorale, pontifient en disant que « la dynamique n’a pas été là ». Surtout quand leur précieuse personne n’était pas sur la liste ! Et davantage encore si ceux là critiquent depuis le premier jour le Front de Gauche auquel ils n’ont jamais cru ni donné le moindre coup de main. Pour ma part je m’en tiens à la question suivante : quoi à part le Front de gauche ? L’ambiance mortifère des comités Théodule. Bon appétit !
Pour autant cela ne signifie pas que tout soit bien en l’état. Au contraire. Une étape est franchie, il faut aborder la suivante en tirant les leçons de ce qui ne marche pas mais aussi de ce qui marche! Pas besoin d’être un aigle pour savoir quoi faire et voir plus loin. Nous devons reformater le Front de Gauche. Pour cela, il faut à la fois élargir sa base d’action, en accueillant les organisations et réseaux qui ont fait ensemble cette dernière campagne, il faut approfondir l’intégration des composantes qui le forment, et enfin il est urgent de permettre à tout un chacun d’y adhérer pour s’impliquer sans être membre d’un des partis qui constituent le Front. Par conséquent je crois que le mieux à l’égard de la gauche morbide est de faire comme nous avons fait jusqu’à présent : marcher notre chemin, avancer, militer compter sur la vie et l’audace.
Mon pauvre 4 août
Tu t'enfonces dans la bêtise jusqu'à la c... (bip...). En gros tu m'envoies de beaux noirs et du sexe.
C'est bizarre comment tu as le sexisme à fleur de peau. Encore une façon d'essayer de me faire taire.
@ Annie
L'absention va de 6 ù à 13% selon les villes et les provinces, et fait finalement dans les 8% (64 % à la place de 72 % en 2005)
Pour être plus éloquent : Sur les 41 millions appelés à voter, 3 millions ont barré le noms du président et 16 milions ont voté blanc ou ne se sont pas déplacés...
Ah, une bonne nouvelle tout de même, un grand nombre de villes et communes sont restées à gauche, y compris VENISE, en plein fief ligard néo xenocrate !
Et les composantes de l'autre gauche ont entre 5 et 10 % selon les villes, mais,souvent en miettes...
Tu très bon Mélenchon et une bonne pelletée contre la pensée unique dominante et bien pensante neu neu !
Mélenchon, rageur, trollé mais vaillant !
Bénédicte Charles - Marianne | Mardi 30 Mars 2010 à 14:00 | Lu 6604 fois
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Le leader du Parti de gauche s'est lâché face à la caméra d'un étudiant en journalisme de Sciences-Po.
La scène se passe le 19 mars dernier, en pleine campagne pour les régionales. Jean-Luc Mélenchon participe à une distribution de tracts devant une cantine interprofessionnelle du XIIème arrondissement parisien. Il répond aux questions d'un étudiant en journalisme de Sciences-Po quand soudain…
Mélenchon: Les journalistes sont de "petites cervelles"
envoyé par ecoledejournalisme. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
Comment et pourquoi Arnaud Lagardère est devenu une cible (1) Le "Jeu de la mort", c'est de la télé pas de la science Dossier : Ne tirez pas sur le Zemmour Le journalisme comme «voyeurisme et prostitution de l’esprit public».
Les journalistes, «sale corporation voyeuriste et vendeuse de papier».
Sans parler de l'invective lancée au pauvre étudiant qui n'en peut mais : «Tu fermes ta petite bouche et tu me parles de politique. Moi je te parle de médias et de ton métier pourri» et autres «petite cervelle».
Tout dans cette vidéo a de quoi faire un bon gros buzz bien négatif sur Jean-Luc Mélenchon. Ça a d'ailleurs déjà commencé: la vidéo a été balancée hier soir via Twitter par l'apprenti journaliste qui l'a réalisée. Dans le texte qui l'accompagne sur Dailymotion, on peut lire : «[Mélenchon] n'était visiblement pas dans de bonnes dispositions. Ou peut-être s'est-il dit qu'il n'avait en face de lui qu'un simple "étudiant en journalisme" ? Se serait-il comporté de la même manière avec un "vrai" journaliste ?»
La réponse est comprise dans la question. Pourtant, les étudiants de sciences-Po se trompent. Jean-Luc Mélenchon se serait comporté de la même manière avec un «vrai» journaliste. Il l'a d'ailleurs déjà fait. Ainsi, en 2009, il avait lancé à Arlette Chabot, en plein direct, un sonore «Allez au diable !». Un an plus tôt, il avait accusé Jean-Marc Sylvestre de faire de la « propagande ». Le 7 février dernier, il a taclé le «mauvais esprit» de Jean-Michel Aphatie, sur le plateau du Grand Jury. On ne peut donc pas accuser Mélenchon d'être fort avec les faibles et faible avec les forts : tous les journalistes sont logés à la même enseigne.
Du reste, la colère de Mélenchon contre les médias ne date pas d'hier, et il serait dommage de n'y voir que la réaction épidermique d'un homme politique qui s'estime injustement traité par les journalistes.
Enfin, même si sa façon de le dire est outrancière, Mélenchon n'a-t-il pas raison, au fond? Pourquoi le Parisien, supposé journal populaire, n'a-t-il pas davantage traité la question de l'abstention ? La énième couverture sur les Francs-maçons, l'immobilier ou l'alimentation-qui-fait-vivre-plus-longtemps, la presse qui se dit «féminine», tout cela ne concourt-il pas à faire des journalistes de simples vendeurs de papier?
En savoir plus sur le Pearltree «Mélenchon et les médias»:
Mélenchon et
les Médias
racisme anti blanc:une expression qu’on n’entendait plus chez nous depuis que Finkielkraut, la «belle intelligence française», est devenu muet, mais qui revient dans le journal Libération à propos de fermiers Afrikaners qui s’estiment discriminés.
Le racisme dont souffrent certains Afrikaners n’est que la conséquence des préjugés infects qui ont longtemps servi de doctrine politique à leur pays. Ils ne devraient guère s’en étonner et pourraient comprendre que le gouvernement de l’ANC veuille en ce moment changer jusqu'au nom des villes.
Il faut rappeler que Pretoria a ainsi été baptisée en l’honneur du sieur Pretorius, un colon qui avait gagné une bataille contre les Zoulous en 1838.
Je suis passé là-bas voici quelques années. C’est vrai que les Afrikaners sont plutôt discrets. Soucieux de rester entre eux, ils se barricadent dans leurs luxueuses propriétés.
L’Afrique du Sud est le pays où l’on vend le plus de fil de fer barbelé.
Dans un centre commercial fréquenté par les Afrikaners, j’ai remarqué beaucoup de publicités pour les clubs de tir. Les anciens maîtres de l’apartheid sont désormais armés jusqu’aux dents. Ils ont peur. C’est normal. Comme ils sont « blancs » et riches, et que leurs ex-victimes sont « noires » et pauvres, les tensions sont autant sociales que « raciales ».
Nombreux sont d’ailleurs ceux qui investissent discrètement en France dans de jolies propriétés. Pour en connaître quelques uns, je ne peux pas dire qu’ils sont sympathiques. Surtout à mon égard. En un mot, je n’ai pas envie de plaindre les Afrikaners plus que d’autres.
La fin de l’apartheid a été plutôt heureuse et digne. Pour eux, ni valise ni cercueil.
http://www.claude-ribbe.com
@ Hold-up : y a pas d'mal.
@ ydaho : "Personne ne soutient la délinquance.. ni la « petite » ni la « col blanc ».. C’est de « l’amalgame » dont on parle.." D'accord. Avoues que la délinquance "normalisée" en banlieue n'aide pas la lutte contre l'amalgame. C'est pourquoi j'ai parlé d'elle. Je pense modestement qu'il ne faut pas faire l'impasse là-dessus.
Mario Morisi
Je ne comprends pas: il n'y aurait eu que 6 à 13% d'abstention en Italie? Ne t'es-tu pas trompé dans les chiffres?
@ Annie 90
Tu me fais dire qu'OB est digne, en le comparant à l'attitude de Jean-Luc Mélenchon face aux médias. Je n'ai jamais tenu de tels propos, ce n'est que ta propre conclusion que tu m'attribues généreusement.
Mais puisque dés que l'on critique Jean-Luc Mélenchon, on a droit en droit en miroir à une critique sur OB pour mieux évacuer les dérapages contre-productifs de Jean-Luc Mélenchon, et bien je pense qu'OB utilise au mieux le peu de temps accordé par les médias et ne donne pas une image d'excité de la gauche radicale, image caricaturale dont se délecte les médias pour mieux effrayer un auditoire qui met sur un pied d'égalité l'extrême gauche et l'extrême droite.
Ce n'est pas une question de dignité, mais une question d'efficacité.
@ jennifer (98)
Je parlais évidemment de l'immigration africaine. La plus récente et la plus massive.
Les" arabes et les noirs" pour reprendre les mots de Zemmour.
Qu'ils soient majoritaires dans la population carcérale, j'ai pu le constater moi-même.
Tout cela a une explication sociologique et ne valide en rien les propos de Zemmour ou de descartes qui, au nom de cette réalité, justifient le contrôle au faciès qui est contraire à la loi républicaine et à la dignité humaine.. J'espère que tu as lu mon post jusqu'au bout;
Moi aussi, je suis arrière petit-fils d'immigré. J'ai la peau blanche et j'ai eu la chance de ne pas grandir dans une famille socialement défavorisée.
@ " Inquiet "
" si il n’y avait pas cette « habitude » de la délinquance, peut-être que les classes populaires s’intéresseraient plus aux activités des patrons et aux élections. Pourquoi défendre la délinquance ? "
- Reprenons...le mot " habitude " de la délinquance ? Quézaco ? à 5 millions de chômeurs je ne comprends pas le mot " habitude " ? Es tu un habitué toi et de quoi ou es- tu un candidat " au jeu du travail" sur pôle - emploi ? Dans ces cas là si l'on veut calmer le jeu, on demande les rehaussements des minimas sociaux et du Smig pour ne pas désespérer les millions de Français et en jeter certains dans les solutions foireuses du pénal et on ouvre les perspectives pour " le travail d'intérêt de salubrité publique à buts civils " dans lesquels on embauchent les jeunes et on les rémunère correctement. Enfin on déploie une vaste réforme sociale de la Formation Professionnelle et on lui donne des grands moyens financiers de sa politiqueet. Un plan quinquennal pour la formation des jeunes sans emploi, cela n'est -il pas de Gauche ?& On invente des cercles de parole et de décisions locaux dans les salles communales régulièrement et on fait participer la population, ce qui l'aidera à résoudre ses propres problèmes. On hésite pas à déléguer et à responsabiliser les gens plutôt que de les regarder de haut ou à ne pas leur faire confiance.
En 2005 les insurgés des banlieues montraient leur carte d'identité Française, histoire qu'ils étaient bien Français et que ça, il fallait se le mettre bien dans la tête une bonne fois pour toute - droit qu'ils estimaient bafoué à juste titre, on leur déniait encore après TROIS GÉNÉRATIONS le droit au travail et à un logement décent hors des ghettos de la misère ! Ce refus de leur intégration par la population Françaises de ses enfants de "seconde zone" et le mépris dans lesquelles les élites journalistiques les tiennes encore a de quoi faire péter un plomb non ? Ils réclamaient à la suite des deux enfants morts par la police le droit de vivre en France enfin libre sans qu'on les pourchasse systématiquement dans leur pays et qu'on cesse de les emm****r continuellement par 17 contrôles réguliers par jour ils voulaient travailler, fonder une famille, bref, être comme " tout le monde " et avoir les signes extérieurs d'une certaine " identité Française dites normale" " tandis que d'autres comme le Président UMP, grand délinquant devant les Jacobins et Grand Casseur de la République Sociale devant les Français ne cesse de les insulter pour faire monter ses voix aux élections ; Ne trouves- tu pas pitoyable, puéril et criminelle une telle démarche politicienne ? - La stratégie de la Tension - au lieu de parler sérieusement des problèmes pour mieux les résoudre avec tous les acteurs de la vie locale et pas seulement par une répression plus inepte et stérile qu'efficace ?. C'est la droite qui a dissous les polices de proximité qui connaissaient le terrain, alors pourquoi répéter une fois de plus que la Gauche n'a pas d'idées en ce qui concerne les faisceaux de la petite délinquance ?
Pourquoi les " Colonies de Vacances" et autres " Centres aérés " sont-ils démantelés sur tous le territoires de la République dans ce beau pays ? Pourquoi les Régions ou les Département revendent -ils ces vases territoires au Privé ? Pourquoi le ministère de la Jeunesse et des Sport n'en dit rien ? Il y avait autrefois là tout une possibilité de cohésion sociale et mentale, structurant pour l'enfant. Offrir des activités pluriels et un autre horizon aux jeunes afin qu'ils se socialisent mieux en étant acceptés et en visitant d'autres régions n'était -ce pas performatif comme lieux de vies et ouverture sur la vie future ? Bien sûr que si ! La droite est passée par là et a jugé ça " trop couteux " ! La bonne blague ! Les colonies de vacances incluaient l'enfant dans les réseaux symboliques de la république. Les dégâts aujourd'hui sont considérables. La première fois qu'un gamin de banlieue m'a dit qu'il n'avait jamais traversé le pont à 300 mètre de chez lui pour aller dans la "Grande ville" tant celle-ci l'intimidait et que ses parents ne l'avait jamais amené non plus, j'ai personnellement compris que depuis vingt ans tout est fait pour que des Français ne se rencontrent jamais, non seulement par les hasards de l'existence mais aussi par les inerties préméditées de la topographie dans une géographie surveillée et immobile, comme figée à distance irrémédiable d'une autre jugée inaccessible et tout aussi devenue invisible.
- Qui intéresse qui ? Première question à se poser. Qui intéresse qui ? et pourquoi les classes populaires n'ont pas accès à une presse libre ? Les classes populaires ont -ils leurs propres médias qui soulèvent d'autres problématiques que les habituels marronniers de la presse saisonnière de caniveaux ?
Pourquoi toujours les mêmes thèmes ressassés à longueurs de colonnes et l'oubli de bien d'autres dans les journaux et magazines de la Bourgeoisie parisienne qui n'a jamais mis les pieds dans une prison puisque celle-ci - la prison - est essentiellement mise au service du peuple dans ses trois quart ?
Il faut parler du bourrage de crâne administré de nos bureaucrates médiatiques. Les gouvernements de droite aujourd'hui laisse pourrir la situation pour relancer l'état d'urgence et remporter les élections de 2012... mais il y tellement en vérité de choses à dire - Vas- te renseigner, lis les différentes sources qui décrivent les processus législatifs votés depuis le XIX ° s ou après la seconde guerre mondiale, la création de la vie dans ces banlieues ou les résidences populaires s'amélioraient régulièrement parce qu'elles étaient financées à la hauteur de l'enjeu citoyen. Les divers phénomènes psycho-politiques de périclitation accélérées au fur et à mesure des crises économiques est passées par là et la république a baissée les bras. Il est triste de voir le travailleur, celui qui bosse dur se faire insulter dès qu'il ouvre la télévision...En république Française en plus ! Sous des prétextes fallacieux de racialité (!) voire d'ethnie (!) en République Française entre Français. Il y a des idéologues du Figaro en culottes- courtes qui gueulent leur haine sans plus de retenue ni aucun distinction depuis combien de décennies maintenant ?
- Et puis enfin " Inquiet " ce n'est pas parce que l'on analyse une problématique des plus compexes que l'on " défend " la délinquance ? Qui t'a mis ces sales idées dans la tête ? Les médias ? Relis
l'Histoire sociale de France, ce sont les combats des Gauches qui ont toujours initiés les combats pour le recul de la misère, de l'exclusion, qui ont lutté pour le droit aux rémunérations de chômages pour ne pas crever la bouche ouverte, les luttes pour la santé en général et celle des enfants en particulier, les luttes pour des logements décents, l'instruction publique gratuite et obligatoire etc... les élus de Gauche poursuivent QUOTIDIENNEMENT oui, quotidiennement ces combats pour endiguer et éradiquer les phénomènes de violence partout où ceux- se trouvent ramassés en un faisceau de facteurs hérités ou construits par l'environnement; Et Pendant que Jean Sarkozy hier a hérité d'un environnement favorable et d'une rolex, le petit Christophe et le petit Mouloud et bien ils arrêtaient pas de se prendre des torgnoles dans la gueule, ça n'aide pas au début du film de la vie. La maladie du saturnisme non plus, le chômage endémique encore moins, la lobotomie télévisuelle et la disparition du goût de la lecture encore moins. Bien d'autres phénomènes d'humiliation quotidiennes aggravent l'ensemble et n'aident pas à postuler pour l'Epad et prendre le pouvoir de décision du Grand Paris concocté par
" papa ".
Demande toi pourquoi les dits " pauvres " ont été relégués depuis des siècles par la droite dans des ghettos à la sortie des villes comme on cachait autrefois les fous au milieu des forêts pour ne pas les voir. Les "chrétiens" sont gentils mais diablement exploiteurs bien souvent et il ne fallait pas trop qu'ils se culpabilisent quotidiennement d'exploiter leurs prochains. Ces pauvres " prochains" dont tu voudrais toi encore accabler leur existence étant donné que les voyous internationaux de la délinquance financière sont devenus bien trop " lointains " eux, pour les atteindre. Il est marrant tout de même que tu ne veuilles rien changer au logiciel de l'assommoir répressif policier qui vient de loin et qui laisse agir les forts en toute impunité pour que l'on frappe sans plus d'hésitation sur les plus faibles. D'autres façons de faire existent " inquiet", elles sont plurielles et il n'y a pas une " ultrasolution ".
- même si tu ne le penses pas vraiment au fond de toi -même dis -moi pourquoi tu véhicules alors certaines expressions et certains schémas entendu mille fois ailleurs ? La télévision parlerait -elle à ta place " Inquiet " ?
Pose -toi la question et fait ton enquête sur le désengagement des pouvoirs publics sous tous les gouvernements de droite pour les parcs sociaux à loyers modérés. Le refus des 20 % dans les villes importantes. Demande toi alors pourquoi ils laissent encore pourrir la situation en vendant 1 % des logements sociaux à des instances privées (la mère Boutin de la mouvance Christianniste) -
" Inquiet " - Il faut se décoloniser à la fois de l'imaginaire Sarkoziste mais aussi des mots qui l'alimente et tournent au massacre. Pose toi les bonnes questions. Que fait Madame Fadéla Amara par exemple au ministère de la Ville, payée par les contribuables et où sont ses actions et ses fameux résultats qu'elle avait annoncé par tambours d'enfers et trompettes parnassiennes interposées ? Le bilan de Madame Boutin n'a pas été jugé bon après le premier scandale de son ministère et où est il consultable ? La dame fut virée et qui la remplace maintenant ? Que fait -on pour avoir une vision globale, une perception d'ensemble ?
Tiens j'aimerais que tu lises ce sacré bouquin sur les ghettos, sur " la Zone " autrefois dans un temps pas si lointain : Louis Calaferte - " Requiem des innocents", 1952, éditeur : Collection Folio (No 3388) (2000), Gallimard
Ermler
Oui j'ai tout ton post. J'avais juste envie de préciser, ou te faire préciser.
Hold-up
Je suis d'accord 100% avec ton post. Merci++ Je le citerai dans le prochain billet.
@ hold up (et les autres) : merci pour ton post..
@ inquiet : La délinquance n'est pas normalisée, elle est activement encouragée.. (pas directement bien sur)... Mais "on" laisse faire, parce que ça sert les intérêts du pouvoir.. Le niveau de pauvreté est masqué par un "vivier" de délinquants..
@ tous : Les retraites, ce sera dur de revenir a 37,5.. Pourquoi ne pas commencer par stopper l'ascension vers les 43 ans de cotisations ? et stabiliser a 40 ? (environ une moitié de vie ?)
Une piste : pourquoi pas un fond "genre allocs, prime aux enfants, assurance.." qui servirait a verser une cotisation retraite dés la naissance, de façon a emmener les jeunes vers le "marché du travail" avec un "capital" retraite de 10 ans par exemple ? ce qui permettrait de compenser l'arrivée tardive sur ce "marché", les probabilités de ne trouver que des petits boulots, et la réelle implication sur ce "marché" vers l'age de 28 ans.. Nous entrons bien a la sécu dès la naissance ?
Je sais pas si c'est farfelu, mais ça me semble "honnête" ?
On peut sourire deux mn?
Merci.
donc l'ami peupledegauche nous dit:
"Le Front de gauche était une nécessité pour aider à fédérer toutes les forces agissant pour un réel changement, il existe et il doit être pérennisé sous des formes respectant chaque composante, et avec des propositions novatrices dans tous les domaines de la vie..
Tout cela n’a été possible que par la création du parti de Gauche et aussi par choix de la direction du PCF qui a pris le risque de perdre de nombreux élus afin qu’une stratégie d’unité puisse se mettre en place.
A tous merci !!"
C'est vrai?.
c'est vraiment ce type de recomposition qui va donner espoir à ceux qui luttent, ou ceux plus nombreux qui hélas sont désespérés au point de ne plus lutter?
Ce qui est rigolo, c'est que le PCF semble trouver ça très très porteur d'avenir, lui aussi!
Mariejo a perdu la moitiés de ses élus, elle a contribué à faire MRG..(pardon..émerger) un PG qui n'existait quasiment pas, elle a conduit les militants "communistes" à virer schisos, le dernier Conseil national du PCf est une séance de thérapie méthode Coué, Beaouzenc ans C° s'échappent pour rejoindre une" FASE.." coupée totalement des masses et qui n'a pas digéré que l'alliance pc-pg l'ait exclu de la révolution frontiste en marche.., notre peuple va se retrouver comme en Italie ou en Espagne, dans la spirale de la bipolarisation..
............et tu dis " a tous merci", peupledegauche et cher camarade?
Pas moi.
A tous j'ai envie de dire autre chose.
Mais je dirai pas, na!
:)
Pour qu'on me prenne pour type poli...et" politiquement (gôche de gôôche"..) correct!"
Cordialement..
Ac
Accessoirement, cher Jean LUC, tu nous la joues pas oeu trop" victime des médias" à partir d'une plaisanterie certes douteuse mais pas plus que celles qui me font marrer sur Canal avec "Action Discrête"?
@Le Prolo du Biolo
Les colonies de vacances en baissent à cause de l’espirt 68 (en substance …)
Je te laisse la totale responsabilité de ce que tu écris. T'est trop coutumier de ce genre de falsification pour que je perde mon temps avec ça...
Sur le site indiqué comme contenant la preuve par 9, apparemment les chiffres de remontent pas au-delà de 1998.
Le site indiqué, non pas comme donnant la preuve par neuf mais comme donnant des chiffres intéressants sur cette question, donnent des chiffres depuis 1995. J'ai des chiffres depuis 1950 sur un vieux document du CEMEA, mais je n'ai trouvé ces chiffres sur aucun site en ligne, et j'ai pas envie de les retaper in extenso. D'autant plus que c'est un effort inutile: même si je me retapais le tableau complet ici, j'aurais peu de chance d'avoir une réponse intelligente de ta part...
@Jennifer (#193)
Nos pays ne se sont pas développés et nous avons du migrer pour nourrir nos familles.L’agriculture exportatrice européenne et le mode de développement des pays riches qui a accéléré un réchauffement climatique qui dans les pays subsahariens a diminué les pluies des moussons ont contraint les paysans de nos pays africains à fuir les campagnes, aller végéter dans les villes ou migrer vers l’Europe.
J'en ai vu des pleurnicheries victimistes, mais celle-là, c'est vraiment le pompon...
Je voudrais répondre à Alain Chancogne :
Je n'ai pas une vision angélique des choses. Je suis bien conscient que tout n'est pas clair, sur l'ensemble du territoire, entre les composantes multiples de la gauche anticapitaliste, et qu'une réflexion interne est vraiment nécessaire dans chacune de ces organisations.
On peut, bien sur, critiquer tel ou tel aspect des comportements ou des analyses de chacun, mais cela ne fera que perpétuer une action politique sans perspective. J'en ai vraiment assez de n'avoir que la possibilité de voter "contre".
L'alliance anticapitaliste que j'ai vu vivre dans ma région, pendant la dernière campagne comportant le FdG, le NPA, La FASE, les objecteurs de croissances etc........ a été un modèle de combativité, de militantisme, de respect mutuel........... La liste "A gauche Maintenant" qui a décidé de se maintenir en collectif pour agir dans les luttes et être une force de proposition au niveau régional est un exemple à suivre. En tout cas, elle m'a permis de voter enfin "Pour" et c'est déjà beaucoup.
Peut-être que les petites rivières feront les grands fleuves, le temps fait murir les consciences !
La dernière partie de ton article n'est pas brillante, comment qualifier ceux qui n'ont pas participé au front de gauche de personnes n'ayant jamais été élues et passer sous silence l'attitude du PCF dan ces négociations? Cela augure mal de l'avenir, dommage!
Une des tactiques du pouvoir et des vaches sacrées médiatiques,c'est-à- dire les journalistes (ou journaleux...) qui lui sont soumises: épuiser les opposants et dégoûter les citoyens par des chiffons rouges anecdotiques dont l'agitation répétitive masque les graves dégâts de la politique actuelle:démolition systématique des services publics,de la retraite par répartition,de la laïcité.
Or il sont le socle de la liberté et du bonheur des gens de ce pays et de la République(qui en ce moment n'est plus qu'un nom).Tout le reste est bla-bla.
Vive la République sociale et... J.L.Mélenchon qui a l'audace et le courage de la défendre encore.
Inspirons - nous des régionales italiennes. J'ai constaté que l'Italie avait très fréquemment une élection d'avance (les deux principaux dirigeants, la gauche plurielle... pour exemples marquant), malgré des systèmes électoraux différents (peut-être la culture politique l'emporte t elle sur l'infrastructure?)
Que nous enseignent lesdites élections régionales italiennes : que le désespoir à gauche est tel qu'il vaut mieux essayer une (nouvelle?) droite crypto fasciste, égoïste et séparatiste (tendance ex-Yougoslavie) plutôt qu'une gauche libérale et européenne dont le message n'a plus rien à voir avec la tradition communiste italienne auquel elle se rappelle, ou plutôt qu'une droite libérale que les "affaires" (tendance ex-Démocratie Chrétienne) rattrapent.
Une seule voie est possible : l'authenticité sociale et républicaine, et non les faux-semblants démocrates-écolos-centristes.
Courage, l'espoir est encore gratuit