31mar 10
U ne certaine caste médiatique se déchaîne contre moi! J’ai commis le crime de lèse vache sacrée. Je suis donc mis au pilori médiatique. Il est vrai qu'a force de dénoncer les méthodes d'Arlette Chabot, je devais m'attendre à une réplique de la confrérie des griots. C'est fait! Dix jours après son tournage, un film pris sous le masque d'un travail "d'étudiant en journalisme" est diffusé sur la toile, suivi aussitôt d'une mise en une du "Monde.fr" et d'une dépêche AFP. Puis, par imitation, sans vérifications ni retenue, la dépêche passe sur tous les médias! Une belle opération. Mais l’arrosage se retourne contre les arroseurs. Je jubile. Une pluie de commentaires qui me sont favorables vilipende les utilisateurs de ce chef d’œuvre de manipulation. Vive le buzz! J'attends la consécration : la diffusion de cet important document sur France 2. Pourquoi pas une émission sur le sujet?
Le 19 mars dernier, il y a 10 jours, avant le deuxième tour des élections régionales, à l’occasion d’une diffusion de tracts du front de gauche au village de Bercy, un « étudiant en journalisme » m’a interrogé. Je n’avais guère envie de répondre. Trop fatigué, trop pressé. Mais bon ! Allons-y. c’est un jeune, il apprend, faisons l’effort car on est tous passés par là. J’ai cru que c’était un étudiant. J’ai cru qu’il étudiait le journalisme. J’ai cru qu’il avait des enseignants qui s’occupaient de lui et parlaient avec lui de son travail et des règles de son métier! Non ! C’était une sorte de caméra visible/cachée ! Ruse. Au mépris de toutes les règles de ce métier, sans mon accord, sans dire où, quoi, comment, le film volé est mis en circulation… dix jours plus tard ! Pour moi ce n'était pas un interview mais un essai d'interview qui tournait à la discussion puis a l'engueulade. Je me suis fait piégé. ca me mets en colère. Mais quand j'y pense, ca va m'aider. En fait je ne me plains pas. Vous allez voir pourquoi.
Donc, de façon spontanée et tout à fait innocente, dix jours après la prise de vue, parait spontanément sur internet un extrait de mon « entretien » avec cet « étudiant en journalisme ». Une meute se jette sur moi et consacre à cet « entretien » au contenu, d’une importance fondamentale, la une de leur site. Il s’agit bien sûr de me disqualifier. Car sinon quel intérêt à un tel document ? Il y a même une dépêche de l’AFP selon laquelle je déclarerai que le métier de journaliste est «un métier pourri» ! Tel quel, hors contexte, une fois de plus ! Une dépêche de l’AFP ! Cela revient à faire d’une phrase dans un film d’amateur une déclaration officielle de ma part. Savoir qui a écrit cette dépêche nous assurera sur les motivations de son auteur(e). Aussitôt, tous mes autres «amis» sont là pour relayer la nouvelle : « le monde.fr », le nouvel «obs.fr», et cerise sur le gâteau, même «Ouest France» qui comme chacun le sait suit toujours avec beaucoup d’intérêt mes prises de position! Et même le journal de LCI s’ouvre sur l’évènement !
Vous avez compris le mécanisme. On sort un bout de film sans donner aux visionneurs une indication de contexte ni d’origine. Le site « le monde.fr » valide. Ca classe. Aussitôt une dépêche sort. Ca devient une info pour toute la presse comme si j’avais fait une déclaration officielle. Personne ne vérifie rien. Le reflexe pavlovien fonctionne. La corporation est outrée. Haro sur l’iconoclaste ! Que n’ont-ils téléphoné à Robert Ménard et "Reporters sans frontière" pour terminer le tableau ! Comme je suis en congés, je ne peux pas me rendre compte de tout l’impact de l’affaire. Mais je suis enchanté. Tout simplement enchanté.
Pour moi c’est un buzz inespéré dans une semaine où je ne suis pas là du fait de mes congés. Mais, plus sérieusement, l’incident m’intéresse. Je crois que nous pouvons en profiter si nous l’utilisons correctement. Que l’occasion fasse les larrons. C’est surtout un exercice de démonstration par la preuve de ce que j’avance à propos des dérives de ce métier. Car cette vidéo a immédiatement suscité, m’a-t-on dit, des centaines de témoignages qui me donnent raison et dire que cette profession est en train de sombrer. Il est très important, pour la lutte que nous menons, de faire en sorte que les gens se décomplexent à l’égard des médias et rétablissent un rapport critique à ceux-ci.
La libération des médias dont a besoin notre pays pour sa respiration démocratique ne pourra pas se limiter à quelques arrangements de tuyauteries comme nous le pensions dans le passé (fin du monopole de l’émission, libéralisation des ondes) ni par des restrictions sur le droit de propriété à l’égard de certains. Cela ne peut suffire. Il y faudra une révolution culturelle qui repense ce que sont ces métiers, leur éthique, leur finalité, leur responsabilité. Il y faudra des régulations démocratiques adaptées à chaque cas. Par exemple l’élection du président de France télévisions par les téléspectateurs du service public. La libération culturelle des médias est en soi un front de lutte qui doit bénéficier des mêmes méthodes que les autres. Et d’abord de la bataille culturelle. Il faut donc ouvrir la bouche, décoincer les esprits, ferrailler. De cette façon dans le public mais aussi dans la profession la peur que le corporatisme pavlovien fait régner reculera. Pour cela il faut créer les situations ou les utiliser. Au cas concret il en va ainsi. Notre premier média à propos des médias, c’est nous, nous même. Il faut parler, zapper, écrire, boycotter à bon escient. Je me demande si nous ne devrions pas inventer un système de punitions du genre de celles que le marché que ces gens adorent tellement inflige aux gens. Par exemple des boycotts sélectifs. Des dénonciations sur le site des annonceurs publicitaires et ainsi de suite. Il faut lutter ! Car dans nombre de cas concrets, nous ne sommes pas dans un rapport de coopération en vue de donner une information aux citoyens mais dans un rapport de force, en face de manipulateurs hostiles qui «mettent en scène» leur discours politique.
Arlette Chabot est un monument du genre. Avez-vous vu l’autre soir le « débat » sur les retraites sur France 2 (non pas l’émission de voyeurisme sur la torture) ? Un de droite (la retraite à 65 ans), un socialiste (la retraite à 62 ans), deux experts (la retraite entre 62 et 65 ans) ! Beau comme pendant le référendum de 2005. Et sur un strapontin « en duplex», comme moi le dimanche de élections, donc n’ouvrant la bouche que quand on lui demande de le faire et qu’on lui donne la parole, Bernard Thibaud, le secrétaire général de la CGT première organisation de travailleurs du pays… Pas d’illusions à avoir ! Donc pas de concessions.
L’épisode de « l’étudiant en journalisme » doit donc être cultivé. Il est important que ceux qui ont compris la manipulation le disent à haute et intelligible voix. J’invite tous ceux qui ont de la jugeote politique à se saisir de cet épisode très concret comme d’un cas d’école. Diffusez de tous côtés la séquence, faites connaître vos commentaires, encore et encore sur les médias qui publient cette vidéo édifiante. Au premier degré il y à tous ceux qui sont d’accord avec moi. Mes propos leur feront du bien. Plus mes paroles seront diffusées plus elles se banaliseront et seront reprises par d’autres au quotidien, en toutes circonstances. Ma parole les encouragera à se lâcher, comme on dit en média. Leur clameur contribuera à faire réfléchir. Car la vérité c’est qu’à côté des voyous, comme toujours, il y a les gens bien. Ceux qui aiment leur métier, que ces trafics écœurent et qui sont scandalisés de voir que c’est justement à un étudiant que ses maitres ont enseigné de telles méthodes aussi contraires à la déontologie du métier. Quelques amis du métier m’ont déjà appelé. Sous le sceau de la confidence, car telle est l’ambiance de terrorisme corporatiste aujourd’hui ! Ils m’ont appelé pour me dire qu’ils n’étaient pas d’accord. Donc on ne doit pas désespérer. Il ne faut pas globaliser ni faire un cas général des agissements de quelques puissants manipulateurs. C'est le panneau dans lequel on nous pousse: généraliser notre critique pour encourager le corporatisme. Ce ne serait d'ailleurs pas juste. Je viens de le dire, la ressource professionnelle existe pour que cessent un jour les façons de faire actuelles. D’ici là : feu sur le quartier général !
Que mes amis ne se soucient pas outre mesure pour moi. Je ne suis pas du tout affecté par cet assaut. Il m’amuse trop. Que mes amis soient rassurés j’en tire la leçon qui compte dans le contexte de lutte que nous menons : je ne me laisserai plus jamais approcher par un étudiant en journalisme, ni un journaliste stagiaire. Car il m’est impossible de distinguer entre un étudiant qui fait son apprentissage et un vulgaire provocateur du type de celui qui a abusé de ma disponibilité. Au téléphone je ne leur réponds plus (navré pour la poignée d’entre eux qui chaque semaine m’interrogeait) et dans les manifestations mes accompagnateurs les tiendront à distance. Je vous recommande d’en faire autant si vous êtes sollicités. Ne répondez plus. C’est trop risqué car ils ne respectent aucune règle. Ignorez-les, comme vous le faites avec ces jeunes en haillons qui viennent dans le métro vous proposer de signer une pétition contre l’exploitation des enfants mineurs ! D’ailleurs je crois qu’il faut vérifier à chaque fois qu’il s’agit bien d’un étudiant réel. Car dans le cas de celui qui m’a escroqué je ne suis même pas certain que cela en soit un. Et si s’en est un, je me demande s’il n’est pas militant politique car il m’a dit qu’il était de gauche comme argument pour m’apitoyer tandis que je le rabrouais.
Dorénavant au buzz va correspondre un contre buzz. C’est une règle élémentaire de l’espace de communication politique. Donc des milliers de gens sauront que je suis en effet tout à fait hostile à la façon dont est pratiqué aujourd’hui par certains voyous ce métier qui a été le mien il y a longtemps. Ceux qui voudraient en savoir davantage aux arguments de ma critique à ce sujet peuvent se référer à ce que j’ai écrit sur ce blog il y a déjà quelques temps, et notamment à l’occasion d’une table ronde à l’école de journaliste de Strasbourg. Pour éviter de fastidieuses recherches (plus de trois clics à faire en effet), je reproduis plusieurs textes sur la question comme la fin pour cette note. On verra que je suis constant dans mes formules et analyses. Elles méritent meilleures répliques que des provocations bas de gamme comme celle dont je viens de faire l’objet.
16 octobre 2009
VIE MEDIATIQUE ET VIE SOCIALE
Le débat au parlement européen a donc opposé les partisans du bien et ceux du mal à propos de liberté de la presse et tout ça. Il me parait cependant assez artificiel ! Certes, je partage les critiques sur la concentration des médias comme risque avéré pour la démocratie et la citoyenneté. Ca se comprend facilement. 80 % des informations dont disposent les citoyens viennent des télévisions. Qu’elles soient en mêmes mains et les citoyens ne disposent plus d’aucun moyen de former leur conviction de façon autonome. Mais cette façon de voir est tout à fait formelle. La concentration n’est pas l’unique cause de l’uniformisation de la parole médiatique. Loin de là. Il suffit de voir comment les choses se passent en France pour en avoir idée. Le miracle quotidien qui voit les deux grandes chaines hiérarchiser exactement de la même manière exactement les mêmes sujets doit faire réfléchir. D’ailleurs les partisans de Berlusconi s’amusent de faire des statistiques accablantes pour les imprécateurs : il y a quarante deux chaines de télé et radios et plus de cent journaux en Italie. «Comment expliquez-vous alors qu’il n’y ait qu’une tonalité » raillent-ils. On comprend l’abus que cet argument comporte. Quelle commune mesure entre une chaine nationale et une télé de communauté ? Mais soyons honnête. Comment expliquons-nous l’homogénéisation de la forme et du fond dans nos propres médias ? Quel effet de système est à l’œuvre ? Ensuite, si on veut entrer dans le détail des situations, pourquoi faisons-nous comme si la responsabilité individuelle n’était jamais engagée ? Les journalistes sont-ils des êtres humains ou des créatures d’essence pure et parfaite en contact intime avec la vérité.
BIENTOT LES FAILLITES
On comprend le mécanisme assez rustique qui bloque ce débat. Un corporatisme de mules bloque toute approche sur ce terrain. Les intéressés eux-mêmes ne se sentent plus aucune limite. Ainsi ai-je été appelé au téléphone et fait l’objet de messages longuement injurieux de l’intéressée pour avoir mis en cause la façon dont était présentée comme « liste communiste » à Corbeil la liste du Front de Gauche. Comme si la liberté de parole critique d’un élu politique sur un blog public était par nature illégitime, en face des caractérisations manipulatoires, en tous cas jusqu’au point de mériter une intervention dans la sphère privée qu’est une messagerie téléphonique. Cet épisode conforte l’idée que je me fais de l’immense malaise social et de confusion intellectuelle qui règne dans ce secteur. A présent tout cela va s’aggraver par les défaillances d’entreprise de presse qui vont bientôt se manifester. Aux Etats unis, royaume du Bla Bla sur le pluralisme et la liberté d’être tous d’accord sur tout, plus de cent journaux ont du fermer leurs portes et je ne sais combien de radio. Le papier de Ramonet dans « le Monde diplomatique » décrit tout cela très bien, je crois. La vague passera bientôt sur la France. Ce fait extrême nous rappelle qu’il est absurde de faire comme si la production de l’information n’était pas aussi une activité menée par des personnes socialement déterminée par leur environnement. Et donc que le principe de la responsabilité individuelle est, dans ces conditions, engagé dans cette profession comme dans les autres. Mais avec des conséquences sur lesquelles il est légitime que la société demande des comptes puisque c’est son propre pouvoir d’intervention qui est conditionné par cette responsabilité des professionnels qui la rendent ou non possible.
Jeudi 8 octobre 2009
PERSONNEL ET COLLECTIF
Jeudi après midi j’ai pris l’avion depuis Bruxelles pour aller à Strasbourg. C’est stupide d’aller à Strasbourg depuis Bruxelles un jour où il n’y a pas de session, non ? Pourtant je le fais. Reprenons notre réflexion, mon cher, puisque tu es assez sot pour te faire embarquer dans un aller retour de plus en avion. Donc disais-je, à présent, tout se passe comme si, au contraire de n’importe quelle autre activité humaine, dans les métiers de médias, personne ne serait responsable de rien personnellement. C’est dommage de laisser ainsi bloquer la réflexion. Pourtant elle nous conduirait sur un terrain plus rationnel. Il vaudrait mieux que les généralités débitées pour une confrontation qui oppose des vaches sacrées antagoniques, collées au sol par leurs ruminations dogmatiques. D’un côté les purs et honnêtes journalistes, indépendants, éthiques, et ainsi de suite, de l’autre une dénonciation aveugle et absurdement globalisante au nom d’une improbable liberté de la presse, hors sol social et culturel. Pour moi, la dimension invisible de la vie médiatique est celle de la condition sociale des professionnels des médias d’une part et des conditions matérielles de l’exercice de leurs métiers d’autre part. Eux-mêmes sont le plus souvent incapables de le formuler. C’est bien sur d’abord le fait de l’idéologie dominante dans la profession et dans les écoles de journalistes. Ensuite de l’extrême compétition entre les personnes qui règne dans la profession, bloquant toute introspection raisonnée. Mais surtout, il faut donner leur rôle essentiel aux conditions matérielles de l’exercice de leur profession. Ce sont elles qui rendent impossible la mise à distance que cette réflexion suppose. Telle jeune journaliste qui m’interroge un samedi après midi, après m’avoir couru après dans Paris dans son véhicule qu’elle ne sait où garer, et qui en surgit avec en charge sur les bras la caméra, le micro et la fiche, qui sert à la fois à faire le réglage du blanc et noter les questions, n’est pas en état d’avoir un recul critique sur ce qu’elle accomplit. Surtout quand questions et réponses sont préformatées, surtout quand elle doit encore faire la course à trois autres personnes sur trois autres sujets, surtout quand ca dure depuis le début de la semaine sans pause ni temps de lecture, surtout quand son CDD lui interdit une attitude revendicative quelconque, même d’ordre professionnel.
8 janvier 2010
A STRASBOURG, PETIT JOURNALISTE DEVIENDRA GRAND
Ce sujet là c’était le débat auquel j’ai participé à Strasbourg, à l’ENA. A l’arrivé mon accueil se demandait si j’allais prendre le taxi où le tram. Elle a opté pour le taxi et ça tombe très mal car j’ai horreur de la bagnole. Une fois sur place on tombe sur une petite rangée de bœufs du Front National qui distribuent des tracts contre Frédéric Mitterrand. En fait ils l’attendaient lui ! Mais c’était le jour de son passage sur le plateau de TF1. Donc il n’est pas venu. Dans les murs, devant la salle il y avait un groupe de jeunes qui tiraient vaguement la clope. C’était des apprentis journalistes. Plusieurs ont filmé ce qui se passait. Je pense qu’ils ont mis ça sous plastique et ensuite sur leur télé dans le salon. Ou va savoir quoi. Les gens ne s’expliquent même plus quand ils filment. On croirait que c’est naturel. J’ai chauffé des arguments avec eux avant de descendre au sous sol où se tenait la conférence. Je n’aime pas les sous sol, non plus. La bagnole, plus les sous-sols, plus le Front National ça commence à me chauffer comme séjour ! Mais sur le plateau, devant les jeunes apprentis journalistes, Clémentine Autain, Catherine Trautman, et Jean-Marie Cavada. On était les trois sur les mêmes thèmes, chacun dans son registre, bien sûr. Le plus sévère finalement c’était Jean Marie Cavada, sur le fond, sur ce qui concerne l’exercice du métier. Je dois dire que j’étais assez heureux d’entendre une telle convergence de diagnostics. Je me sentais tout rabiscoulé. Comme dirait monsieur Elkabbach, j’en avais marre de me dire que j’avais raison tout le temps. Tel quel. Il y avait un thème supplémentaire sur le plateau c’était le sexisme dans le métier de journaliste, dans leur rapport aux femmes politiques. Catherine Trautmann et Clémentine Autain ont bien disséqué cet aspect de la réalité et j’avoue que j’écoutais à grand pavillon car je découvrais. Pour ma part j’ai évoqué d’autres dimensions invisibles. Par exemple la composition sociale de l’origine des jeunes journalistes. Donc leurs préjugés idéologiques. Hum ! Mais la salle était si typiquement composée que j’ai eu droit aux applaudissements qui montrent une forte concentration d’esprits frondeurs. Ca c’est bon signe, compte tenu du métier auquel ils se préparent…. Non ? Un peu d’optimisme. Sans doute que demain sera meilleur.
Jeudi 10 janvier 2010
Dimanche soir, une aventure média m’a bien fait rire. En effet, j’ai donné un entretien dans « Le Parisien dimanche », qui est l’équivalent en ile de France des pages saumon du Figaro chez un notaire de province : une référence que personne ne peut effacer du tableau. Ca passera, bien sûr, quand la direction de ce journal aura réussi à faire partir le tiers des effectifs de la rédaction comme elle le prévoit. Mais pour l’instant c’est presque aussi couru que pour une interview dans un gratuit du matin. J’étais donc spécialement satisfait. Donc, dans cet entretien, je dis, pour illustrer mon propos et plaisanter (genre je ne parle pas la langue de bois) : « Avec les lois qu’il a fait voter, Nicolas Sarkozy ne pourrait pas être français ! Il ferait bien d'y réfléchir. Qui sait si un jour il ne trouvera pas plus sauvage que lui, quelqu'un qui contestera la carte d'identité de ses petits-enfants, puisque maintenant il est grand-père ! ». Malheureusement la journaliste a oublié de noter aussitôt « attention ! C’est une vanne (rire) ». Du coup l’agence Associated Press lance une dépêche : «Jean Luc Mélenchon s’interroge : selon les lois en vigueur le président est-il bien français ? » Même un bourrin voit bien que ce n’est pas du tout ce que j’ai dit, mais à quoi bon ergoter ? Encore un journaliste d’agence, de garde le dimanche, avec un contrat d’intermittent du spectacle qui écrit des dépêches avec les pieds pendant que ses mains tournent un reportage en direct ! J’exagère bien sûr. Cette année il y a encore cinquante pour cent des cartes de presse qui ont été attribuée à des journalistes en CDI. Mais c’est une première qu’il y en ait cinquante pour cent en pleine précarité !
Sarko est un stratège, il n'a pas fini... même s'il n'y avait pas eu la crise il aurait tenté de tout "casser", "TOUT" le montrais, ne serais ce que son leitmotiv a vouloir effacer des tablettes Mai 68... Il savait ce qu'il disait, il savait ce qu'il ferait... Et il a su faire "briller" la lanterne dans la nuit.. les gens l'ont cru.. Ou n'ont pas eu confiance en son adversaire, mais maintenant ils s'en mordent les doigts !
@Jennifer post 545 : c'est le comble du comble, de qualifier les eurosceptiques de "courant anti-Europe" qui est une expression négative, très utilisée dans la pravda, et je te le rappelle, très en vogue durant le référendum de 2005, pour dénigrer tous les opposants au TCE. TCE qu'on s'est bouffé quand même !
Une bonne fois pour toutes :
Les eurosceptiques de gauche ont encore de bonnes notions de géographie : la France ne pourrait jamais quitter le continent européen part sa thallasographie unique, qui en fait un pays incontournable ;
Les eurosceptiques de gauche n'ont AUCUNE animosité envers nos voisins, cousins et frères européens ;
Les eurosceptiques de gauche VEULENT développer des relations fraternelles avec eux, sur des rapports gagnants-gagnants et de respect mutuel ;
Les eurosceptiques de gauche estiment que la DEMOCRATIE est indissociable de la SOUVERAINETE NATIONALE et POPULAIRE (sinon elle est malade) ;
Les eurosceptiques de gauche ont la lucidité d'admettre que le cadre institutionnel européen est un rouleau compresseur qu'il est impossible de détourner en respectant les règles actuelles du jeu (BCE, Commission dictatoriale, OTAN criminogène) ;
Les eurosceptiques de gauche sont prêts à prendre leurs responsabilités au lieu de raconter des salades sur une soi-disante Europe plus sociale avec les institutions actuelles ;
Les eurosceptiques de gauche pensent grand et ambitieux car ils sont aussi universalistes : donner à la France le rôle de Retourneur de l'UE par des manoeuvres unilatérales et entrainer dans son sillon d'autres pays est une perspective plus excitante, plus difficiles certes -car il faut assumer la responsabilté de provoquer un affontement politique au niveau européen-, mais plus grande que les discours éculés sur la solidarité dans le corset européïste.
Moi je déteste le language éssémèsse, je préfère lire des réflexions argumentées plutôt que des slogans simplistes.
@ ydaho
Je ne tiens pas la comptabilité de mes jours de grèves depuis mes premières grèves et manifs à la Fidl et puis étudiant à l'unef. Je vois la conséquence concrète sur ma fiche de paie ! je fais toute les grèves enseignantes et de la fonction publique depuis que je suis statutaire. voilà cela te va tu veux tenir une fiche de police ? Emarges-tu aux RG ?
darté payan et consort : le "raccourci clavier n'est pas une arme politique !
Ceux qui disent que la colonisation a été à la fois terrible et émancipatrice sont des colonisateurs méchants blancs racistes : OUI !
Ceux qui sont pour un protectionnisme sont des nationalistes : OUI !
Ceux qui défendent Zemmour sont des droitiers et autres racistes : OUI !
Ceux qui sont pour la sortir de l’Europe sont un tantinet souverainiste : OUI !
Après, le reste c'est un peu du "mélange"...
Bonjour, je poste ici une réponse à un article de l'Express publié sur Bella-Ciao (qui sera heureux d'être cité sur ce blog), et dont les commentaires m'ont fait réagir. Je poste ici cette réponse car elle n'a pas l'air de vouloir passer (ou être accepté ?). Le lien de cet article : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article100554#forum383501
Est-ce que c'est une maladie contagieuse et virulente cette manie de penser le PARTI comme entité indépassable et infinie ? Ne pas pouvoir accepter la mort en tant qu'être humain ca se comprend et ca s'explique, mais ne pas accepter la transformation d'une structure politique alors que les idéaux portés ne sont absolument pas menacés, c'est grave !
Deux remarques pour ma part par rapport à ce que vous dites ici : vous dites que le PdG n'a pas d'idéologie ou de vrai travail de fond (c'est peut-être une blague à rebourd du 1er Avril), je trouve au contraire qu'il réalise une synthèse du marxisme et de l'écologie politique que je retrouve dans les écrits d'André Gorz.
C'est ma sensibilité, mais je pense que l'éco-socialisme de Gorz est, au vu de ce qui a été produit depuis 1 siècle et demi, l'idéologie la plus prometteuse, à la fois héritière et critique du marxisme.
Deuxième chose : dire que Mélenchon est utilisé par la direction du PS, c'est ridiculement dénué de bon sens, et bourré de mauvaise foi ! Comme si une alliance avec tout les plus radicaux à gauche pouvait faire le jeu du PS. Si le PS l'a emporté avec cet écart aux régionales c'est uniquement à cause du NPA et du PC comme d'habitude. Les directions sont imperméables et "programmés" pour l'échec, 2012 risque de faire mal aux fesses au vu du commencement du relancement des discussions. La candidature de Mélenchon est d'une telle évidence...
Il faut unifier d'urgence, et de manière perenne, toutes les composantes de la gauche radicale/communiste/socialiste/trotskyste/coopératiste/républicaine/libertaire, pour en finir avec ces batailles infantiles !
Là ou Mélenchon par contre me fait douter, c'est au niveau de sa posture ultra-jacobine-républicaine qui me fait me demander quelle sera la place des expérimentations locales en terme légaux (type coopératives intégrales, recherche d'autonomie, etc), mais c'est un autre débat.
ça donne environ un a deux jours de grèves par mois en 15/20 ans.. Les jours de grève quand on est étudiant ça compte pas, monsieur payan, seul compte les jours qu'on paye en monnaie sonnante et trébuchante !
En deux années j'ai fait plus de jour de grèves que toi... et je ne compte pas les 36 autres années... pourtant je suis un tout petit militant.. :-)
ça veut pas dire grand chose je te le concède... Mais ça te permettra peut être de ne pas regarder d'aussi haut les "autres"...
@ ydaho
Tu viens de prouver ce qu'exactement je démontre depuis plusieurs mois Jennifer, toi et certains autres vous êtes dans la posture !
Ce que je relatais c'est ce que m'a sorti Jennifer durant ces post depuis pratiquement trois mois.
Je vois que toi tu préféres le langage SMS et continues tu facilite mon travail républicain socialiste.
Ton post 553 montre exactement ce que je voulais démontrer à propos de Jennifer. Merci d'avoir confirmer ce que je voulais démontrer.
Ne vaut'il pas mieux être dans la posture que dans l'imposture ?...
Enfin, je vais arrêter là.. J'ai remarqué que zemmour ton amour, est dans la lucarne... Je vais aller jeter un oeil...
Toutefois je reste "chagriné" que tu n'aies pas pris la peine de commenter mon post 500... Il faut savoir aussi affronter ses "terreurs"... bonne nuit..
@ ydaho
Je ne regarde personne de haut. Je suis militant et cela semble géner beaucoup que je vienne là mais vous en faites pas il y en aura de plus en plus des républicains et jacobins qui viendront.
Devrais-je m'excuser pour mon jeune âge ? Pour mes 1ou 2 grèves par mois ? Les grèves etudiantes je le faisais et si je n'avais point de salaire c'était quand même une grève et les cours de rattrrapagej'en ai fait. En 2003, contre la réforme fillon sur les retraites et bien j'ai été trois mois en grève !
@ 4 août 513
Je n'ai rien posté sur Marianne 2.... Et le post que tu reproduis, je l'ai mis sur ce site (celui de Jean-Luc Mélenchon) post 419, donc les lecteurs de ce site auront le loisir de le lire 2 fois. De plus je n'ai pas à demander l'autorisation à qui que ce soit la permission de poster sur ou tel tel site.
C'est l'éternel petit jeu de l'usurpation des pseudos sur le net, ce n'est pas la premiére fois. J'ai même retrouvé tout ou partie de mes posts sous un autre pseudo...c'est çà aussi le net
@ VERGNES
VERGNES dit:
4 avril 2010 à 4h53
@ 4 août 513
Je n’ai rien posté sur Marianne 2….
OK. C'est certainement un coup de "véritas" (il traine sur marianne2 en ce moment) pour apporter la confusion. Il l'a reproduit 10 minutes après que tu l'aies rédigé, et est tombé au milieu d'une conversation comme un cheveu dans la soupe. Voilà pourquoi je l'ai signalé, malgré l'omerta prônée par certains sur ce blog.
Cette semaine, le Journal des Mariannautes vous laisse la parole, sans commentaires, sur le cas Mélenchon, l'un des articles les plus commentés de la semaine.
http://www.marianne2.fr/Melenchon-Paroles-de-Marinannautes_a190080.html
@Darthé-Payan # 501
Oui la France évolue vers un pays de services, de sièges sociaux, de banques, d’assurances, de tourisme, d’entrepôts de commerce frangisés, de grands centres commerciaux. C’est le triomphe du tout consommation, du tout futile, du tout immédiat et tout argent. L’industrie lourde est détruite, l’agriculture est en phase de déperissement, les activités rurales meurent lentement, les quartiers ghettoïsés sont laissés aux lois de la jungle de la truanderie et du caïd. La France va t-elle demain l’Angleterre ou l’Espagne en pire ?
Je fait les mêmes observations que toi. J'ajoute que cette politique de court terme profite aux possédants parce que nous sommes encore sur l'inertie des 30 glorieuses (De Gaulle et le CNR), mais cette logique nous projette contre un mur, parce que les vraies richesses c'est justement l'industrie et l'agriculture, sans industrie ni agriculture il n'y a pas d'activités tertiaires qui permette à 65 millions d'habitants de vivre correctement.
Ce qui me fout les boules c'est que j'ai la conviction que dans un pays riche, avec beaucoup de talents, avec un héritage considérable sur le plan technique, culturel, des infrastructures......... on peut mathématiquement faire différemment. Rien ne justifie (au sens pragmatique du terme) que la cupidité et la médiocrité prennent le pas sur l'équité, la justice sociale, et "la grandeur" de notre pays. En 45 dans un pays ruiné le CNR met en place la sécu, les retraites, les grands projets dont on profite encore de nos jours....... Et aujourd'hui dans un pays riche il faudrait se résigner à la paupérisation de notre peuple, en vertu de quoi ?
Hier soir j'ai écouté VALLS chez ruquier, "quel con, quel m****ux !" il m'a écoeuré.......
Salut Ydaho
D'accord avec toi sur ta réponse à D.P. Ses diplomes de militant et ses insultes récurrentes, je les lui laisse. C'est son truc.
Sur Sarko, oui son objectif c'était (et ça reste) de tout casser. Mais y serait-il arrivé, même sans la crise? J'en doute car son pari était de casser les reins aux travailleurs, avec le risque qu'ils répondent - surtout en France, ils sont loin d'être des moutons comparés aux autres pays européens. Alors il fallait aller vite, profiter du desarroi de la defaîte (des travailleurs) pour assommer des coups rapides et tous azimuths. Sous le coup de la surprise et l'habileté de mille réformes toutes pointilleuses et techniques (pour éviter la convergence des revendications qui aurait facilité une riposte d'ensemble), ça a marché.
Mais il s'essoufle: son outil de l'idéologie, de gagner l'hégémonie, les gens commencent à y voir clair. C'est sûr que la crise aide mais de toute façon, au bout d'un moment la logique de sa politique de serrer la ceinture aux travailleurs, on l'aurait compris car les gens voient bien la taille de leur bifsteak dans leur assiette (quand ils ont encore la chance d'en manger). Pas besoin de grands discours pour cela.
@ Annie, oui j'ai remarqué que tu aimes les longs posts. Conclusion: on est différentes; Quand je dis sms c'est évidemment une caricature mais c'est pour tordre dans l'autre sens, une certaine tendance ici. J'ai du mal à lire les longs développements sur un blog, je te l'ai déjà dit, comme ceux de Louise. Dommage. Ca ne facilite pas la communication sur un blog. Je considère qu'un blog ce n'est pas pour faire des dissertations à la descartes (que je ne lis pas pour des raisons différentes). Rien que de voir de longs posts, je suis déjà découragée. Car à part le blog, il y a la vie aussi. Et ça prend du temps la vie, oserais-je dire!
Sur ton rejet de l'Europe, je rejoins Ydaho mais je ne pense pas que c'est une question immédiate, donc excuse-moi ça ne m'intéresse pas vraiment d'en parler. Je préfère parler des questions urgentes d'actualité.
Mélenchon,
Joli le casse toi pauv'con...
@ Argeles39 Michel S Pulcherie
Sur ce site existent de nombreuses informations sur les camps d'étrangers (espagnols mais aussi vietnamiens) en France entre39 et 45
http://memorial.perso.sfr.fr/articles.php?lng=fr&pg=108
@Jennifer post 562 : une ENIEME FOIS, JE NE REJETTE PAS L'EUROPE PAS PLUS QUE LES EUROSCEPTIQUES DE Gauche. Tu utilises la même rhétorique que les propagandistes du OUI au TCE et du Traité de Maastricht pour disqualifier le NON de gauche.
JE REJETTE LA CONSTRUCTION POLITIQUE EUROPEENNE FAITE D'EXPROPRIATION DES SOUVERAINETES NATIONALES ET DE CASSE DES MESURES DE SOLIDARITE DEVELOPPEES APRES GUERRE.
Comme le disait Pierre Mendès France, l'autoritarisme ne peut venir que de 2 manières : soit la remise de tous les pouvoirs à un populiste providentiel, soit par le transfert des pouvoirs à des autorités supranationales qui sous couvert d'efficacité économiques exceceront le vrai pouvoir politique, d'où son vote Non au Traité de Rome en 1957. Nous sommes incontestablement dans le 2ème cas de figure.
Et en plus, tu ne te rends même pas compte que Nickoléon n'est qu'un petit exécutant des Commissaires européens, c'est la machine derrière lui qu'il faut combattre, attaquer LES BONNES INSTITUTIONS (BCE, Commission Européenne en tête). C'est plus facile de s'attaquer à Nickoléon-le-Petit, qu'à la machine européïste, je m'en doute, d'où le fait que la gauche soit lamentablement réduite à faire de l'antisarkozysme utile. Or l'expropriation de notre souveraineté avait commencé bien avant lui, et par un de ses maîtres, Giscard au hasard, qui a privatisé la création monétaire, mesure sur laquelle la gauche, même au pouvoir, n'est jamais revenue.
Dommage que tu ne prennes pas la peine de lire les développements agumentés de certains, ou que le style original et parfois poétique de Louise.
Et si nous nous permettons de le faire, c'est parce que nous sommes sur le blog d'un Lettré.
Le politique par échanges de éssèmesses, très peu pour lui et pour nous.
@Annie
Bravo!
A propos
Bonjour,
Entièrement d'accord avec vous Jean Luc ! trop c trop !
Les journalistes ont malheureusement changé de métiers
Avant ils éclairaient les consciences, maintenant ils sont devenus de vulgaires vendeurs de papier en nous servant jour après jour faits divers et autres infos people
S'informer sur des sujets sérieux relèvent de plus en plus de l'exploit !
C'est déséspérant!
Merci à vous de monter au front contre le pouvoir médiatico économico politique ! c'est tout à votre honneur !
@Jennifer
Je comprends ton agacement vis à vis de DP,il t a beaucoup agressé de manière injistifiée;par contre,sur l europe,pas d accord:ca me semble une urgence,car en lien direct avec la paupérisation galopante...
Jennifer 562
Nous dit: J'ai du mal à lire les longs développements sur un blog.
Moi aussi. Mais reste la liberté de chacun de développer au risque de ne pas être lu!
CONCISION
Qualité du style qui dit ce qu'il veut dire en peu de mots.
La concision diffère de la précision en ce qu'elle est plutôt la brièveté même du discours, que l'exactitude de sa signification
PRÉCISION.
La précision au contraire consiste d'abord dans cette exactitude ; la brièveté n'est plus qu'un moyen pour y arriver.
Tout l'art de l'écriture est donc dans les précisions concises pour ne pas rebuter le lecteur.
@Jennifer
La crise et la position de l'Europe de Bruxelles de la concurence libre et non faussée aggrave cette crise car les Etats nations comme les poltiques quelqu'ils soient, les citoyens, les salariés n'ont plus aucune prise sur cette réalité économique concrète, sur la crise actuelle. Ne pas voir que l'Europe aggrave les choses et bien pour une militante de gauche c'est grave ! Les Greqs ne disent pas la même chose que toi. Ils voient que la seule réponse de l'Europe c'est de demander à Papandréou d'en rajouter dans l'austérité. Des députés Allemands n'ont -ils pas suggérer à la Grèce de vendre leurs Iles ? (surtout les Iles grecques sont fortement touristiques donc source d'énormes bénéfices et spéculations. Le privé en rêverer de les posséder). Le Fmi dirrigé par le camarade social démocrate Dominique Straus Khan complète la panoplie du docteur ordonnant le remède de cheval au peuple grec. Droits sociaux, retraites, prestations, services publics, droits des citoyens tout passe à la trappe. L'épuration des droits et l'apuration du passif sera sur le dos du travailleur, du retraité, du chômeur, du citoyen grec. Quand l'Europe devient l'ennemi des citoyens des pays européens et organise par le rationnement et la brutalité cynique la misère et la destruction de l'outil économique, de l'outil de solidarité, de l'outil d'expression démocratique grec. Demain se sera le tour de l'Espagne, du Portugal; Puis viendra le tour de la France, les 7 % de déficit du PIB pour les comptes publics, le manque de financement du budget de l'Etat et des collectivités locales, l'endettement et la décroissance organisée ou subie font que Sarkozy appliquera les remèdes de cheval de Bruxelles et du FMI comme en Grèce. Et là tu te rendras ocmpte que l'urgence c'est la crise mais aussi l'Europe et pour notre pays l'urgence c'est la sortie de l'Europe. Les questions d'actualités qui sont urgentes c'est la crise et le désarmement des peuples et des nations face à cette crise. L'Europe l'organise et c'est pas quand on sera pieds et poings liés aux USA dans le cadre du grand marché transatlantique qu'il faudra réagir ! Poses toi la question pourquoi la lutte des travailleurs grecs, des citoyens grecs exemplaire ne fait en rien reculer le gouvernement Papandréou dans sa poltique d'austérité et de rationnement destructeur ? Pourquoi la lutte des travailleurs citoyens grecs ne font en rine reculer Bruxelles et le FMI ? Poses toi aussi la question pourquoi il n'y a aucune solidarité internationale et européenne des travailleurs avec leurs frères grecs ? Toi qui te gargarises d'internationalisme tu devrais te la poser la question ? !
Et pourquoi notre Manifeste Jacobin pour la République et le Socialisme marche si bien ? Là aussi tu devrais te la poser la question au lieu de faire de la polémique puérile,stérile et sui plus sans intérêt;
Au fait le Manifeste jacobin JL Mélenchon et François Delapierre l'ont reçu.
Et puis les insultes récurentes tu repasseras car tes propos voir ton post 540 se passent de commentaires supplémentaires.
Heureusement que Jean-Luc et François ne procèdent pas comme toi. Ils lisent, réfléchissent, contactent les gens qui leurs adresses des contributions et ne disent pas que nous sommes de poi "entristes" ou des militants qui ne mette pas la main à la pâte. Ils sont un peu plus "évoluée" que toi et ne sont pas dans le procès ad hominem ou autre.
@ydaho (534):
J'en parlais justement un peu (beaucoup ;) : Pour en finir avec la croissance
@Descartes post 442 : tu dis Jean-Luc Mélenchon montrait depuis déjà quelque temps une sorte de frustration mentale envers les médias. Il avait déjà fait tout un plat de ses rapports avec Chabot… et il a fini, comme c’était prévisible, par péter les plombs (et, circonstance aggravante, avec un plus petit que lui).
Ce n'est pas la personne Arlette Chabotte qui frustre Jean-Luc Mélenchon, on s'en fout de cette vieille vache, c'est le fait qu'elle représente le Service Public (dans un univers où les positions sociales s'identifient à des noms, la critique scientifique doit parfois prendre la forme d'une critique ad hominem). Ce qui à mon avis frustre Jean-Luc Mélenchon c'est le fait de défiler, défendre, argumenter en faveur du principe de Service Public et que ce dernier plante des coups de poignards.
Le comble du comble c'est que les meilleures interventions de Jean-Luc Mélenchon depuis sa sortie du PS ont en général été faites sur des médias télévisuels PRIVES ; derniers exemples en date : LCI-RFI face à 3 représentants illustres de la pravda libérale, ou sur Parlons Net également - l'exception serait les assez longues émissions de Public Sénat mais les journalistes come Grossiord sont du privé. Même si les interviewers peuvent faire montre d'automatismes idéologiques, ils le laissent néanmoins développer ses idées ; on peut même les entendre admettre quand Jean-Luc Mélenchon a raison (par exemple sur le fait qu'en France, les grands projets industriels ont toujours été menés par un état fort, jamais par des initiatives du prvivé).
Effectivement, ça fout les boules d'être mieux traité sur certaines chaines privées que sur les publiques.
Enfin, pour ce que tu dis de ORTF, comme je nai jamais connu cette période, mais uniquement les commentaires en différé, je préfère m'abstenir. Il est vrai que la gauche conspue ORTF, tout comme la droite conspue la "Voix du Venezuela" ou "La Voie de Cuba" qui se posent également comme éducatrices populaires.
Néanmoins, il m'est déjà arrivé de tomber sur des vidéos de débats old school entre un vrai communiste et un vrai mettons giscardien, ça volait bien plus haut que les débats actuels, où on sent les politiciens avoir été brieffés des heures durant par des armées de communicants et les débats biaisés à la source.
@ jennifer (540)
Je suis une couche-tôt. Le lendemain, je visite notre blog en commençant par la fin. Cette nuit, quelle abondante messagerie !
Je fut vite alertée par l’indignation de certains, provoquée par ton post 540. J’ai patiemment remonté le flux, avec cependant une certaine impatience, car il semblait que tu en avais dit des vertes et que la démonstration était faite que tu étais une souverainiste insultante et un tas d’autres choses pas très jolies. Et au fur et à mesure que je me rapprochais du 540, ma curiosité était excitée.
Que pouvait avoir raconté cette satanée jennifer ?
Et j’y arrive, au fameux post.
Las !
Cinq lignes pour dire que certains parlaient beaucoup mais proposaient peu. Certes, le mot
« arrogance » était lâché. Leur reprocher d’avoir minimiser les 7 % obtenus par le FdG était juste ; j’ ai affirmé moi-même que pour un tout jeune parti, ce n’était pas mal.
Mais alors, quel feu d’artifice as-tu déclenché là !
Cette bande fait une réaction anaphylactique au contact de l’antigène jennifer.
dieukartz dirait que c’est de l’amour déçu.
Sacrée jennifer, tu en as des propriétés immunologiques inconnues !
Hausse les épaules et continue à dire ce que tu penses être juste, dénonce l’imminence des catastrophes de plus en plus proches.
Courage ! Ce n’est pas agréable de jouer le rôle de Cassandre.
Sois assurée de toute mon estime.
Pulchérie
@ Annie
J’ai apprécié le post 526. Je crois que dans l’ensemble, les gens de ce blog partagent les grands points de vue, dont le plus important est la sortie de l’OTAN pour activer l’écroulement de cette dangereuse institution, bien dans la ligne du complexe militaro-industriel,moloch avide de guerre pour croître en richesses et en puissance.
Mais que de chamailleries, parfois virulentes, sur de petits points qui pourraient être discutés calmement.
@ Darthé –Payan
507 : Ta défense de dieukartz est brouillonne. La Comedia dell’Arte fait rire, mais ne convainc pas, surtout le rôle de Matamore. Et le style plus ancien de Tranche-Montagne n’est pas de mise non plus.
La nouvelle orthographe continue à écrire obsession et non obssession
524 :Ce n’est pas seulement la gauche européenne qui est désunie, mais la gauche française. Pierre L nous a fait une liste des multiples endroits, en France, où se déroulent des grèves.
Ces manifestations restent isolées, alors qu’elles pourraient être coordonnées à l’échelle du pays. Commençons par faire l’unité chez nous.
@toto post 567 : tu conclues Tout l’art de l’écriture est donc dans les précisions concises pour ne pas rebuter le lecteur.
Il n'empêche que le langage éssèmesse n'est ni de la concision, ni de la précision. C'est uniquement l'appauvrissement de l'information et destiné à faire agir de manière pulsionnelle et non rationelle.
Je suis tout à fait d'accord sur les difficultés à savoir s'exprimer de manière concise et précises, c'était l'exercice du résumé en français à l'école (résumer un texte en un nombre réduit de mots, sans jamais réutiliser un seul mot du texte d'origine, et en rendre les idées de manière fidèle - rétrospectivement, je me rends compte à quel point cet exercice est précieux pour la vie d'adulte, et aussi professionnelle pour ma part).
Je rajouterai qu'avoir du style est pour moi très précieux, et là ce n'est donné qu'à des gens vraiment doués.
Sur le sujet du billet (faut bien en parler un peu quand même), l'avis d'Alexis Corbière :
Ce qui résonne doit aider ceux qui raisonnent....
@Pulchérie D post 572 : tu dis Je crois que dans l’ensemble, les gens de ce blog partagent les grands points de vue, dont le plus important est la sortie de l’OTAN pour activer l’écroulement de cette dangereuse institution, bien dans la ligne du complexe militaro-industriel,moloch avide de guerre pour croître en richesses et en puissance.
Mais que de chamailleries, parfois virulentes, sur de petits points qui pourraient être discutés calmement.
La comparaison avec Moloch est tout à fait appropriée, mais nous ne devons pas nous voiler la face : l'UE et l'OTAN sont la même chose, il ne reste plus que quelques pays pourvoyeurs de chair à canon pour cette armée de mercenaires à engloutir, et on sera au complet. On nous a tenus dans l'illusion d'une "défense européenne" indépendante et commune pendant des décennies, pour mieux nous refourguer cette institution criminogène, dont les responsables doivent être traduits en justice, et nous mettre devant le fait accompli.
Et la honte qu'a été l'acceptation de l'installation de la plus grosse base militaire US en pleine Europe Centrale, au Kosovo, base par laquelle transite l'argent de la drogue afghane, même Staline de son temps n'a pas osé une telle provocation !
Sinon, pour ce que tu dis à propos des chamailleries virulentes, je te rejoins ; d'où le fait de prendre la peine de se lire les uns et les autres...
Jennifer, en principe, le PG est internationaliste ? Il y a eu des articles et déclarations sur la crise grecque et ses conséquences. Si tu connais quelqu'un au PG, demande lui s'il;n'y a pas moyen de lancer une VRAIE initiative européenne ? Ca nous fera gagner du temps pour préparer nos futures réactions sur les coups qui se préparent ici...
@ Tous
Au nom de quoi on devrait décider de la longueur, du style ou autre des intervenants sur le blog de JL Mélenchon ?
Chacun rédige à sa manière. Bon le style SMS cela fait un peu court et limité dans un propos mais bon chacun fait ce qu'il lui plaît et voit midi à sa porte. Je préfère faire long que de faire faire dans l'éruption verbale ou de l'enfilage de petits cris sans contenu !
@ Pulchérie D
Fais semblant de ne rien voir ! fais semblant de rien comprendre ! Le post 540 cherche à disqualifier le ocntradicteur qui plus est militant et qui ne partage pas le point de vue de Jennifer. Mais libre à toi de faire ce que tu veux et de considérer les choses ainsi comme des choses bien.
Ce n'est pas de la désunion c'est de la fragmentation, de l'atomisation (cf situation italienne) et l'impuissance de la gauche française et européenne notamment de la gauche radicale. La gauche social démocrate elle elle gère le système en crise, l'accompagne ou parfois le précéde et applique les rémèdes de cheval (Zapatero, Papandréou...).
L'internationalisme ouvrier et poltiqiue est point zéro en europe comme dans le monde. L'internationale socialiste est une vieille baudruche sans contenu accompagnant le système capitaliste et se sourçant chez les boutiquiers du Département d'Etat. La quatrième internationale est morte ! La cinquième annoncée tarde à être mise en perspectives. Pas le début du commencement malgré des annonces prometteuses il y a quelques mois. On est au point mort. La gauche radicale bien pensante (celles que j'appelle gaucharde et libertarienne) a détruit toute pensée et toute référence internationaliste. Elle parle de guévarisme, d'altermondialisme et qu'est-ce qu'on a au final rien. Si, un guévarisme de salon (qui ne dépasse par les murs de la pièce) ou dernier avatar du pablisme en déomposition !
@Darthé-payan post 568 : tu précises que Les questions d’actualités qui sont urgentes c’est la crise et le désarmement des peuples et des nations face à cette crise. L’Europe l’organise et c’est pas quand on sera pieds et poings liés aux USA dans le cadre du grand marché transatlantique qu’il faudra réagir !
Néanmoins, le document "Lignes d'Horizon" en chapitre 9 est très justement titré "L'auto-désarmement de l'Europe face à la crise", ce qui rejoint bien ce que je dis à propos d'expropriation de souverainetés nationales et leur transfert vers une bureaucratie ant-démocratique.
Des lignes 945 à 1045, LH résume bien ce qu'a été la construction européenne et cette idée d'auto-désarmement. Sauf que comme c'est un document de travail, à la fin de ce chapitre, mis à part parler de manière volontariste, il n'y a pas encore de propositions concrètes pour palier à ce désarmement.
Je suis donc tout à fait d'accord quand LH dit que L’Europe est ainsi désarmée pour affronter la crise du capitalisme : elle l’est institutionnellement par des traités anéantissant la possibilité d’une puissance politique européenne et démocratique. mais la fin de la phrase pourrait laisser à penser que le PG fat partie de cette cohorte de protestataires de gauche pour qui le cadre européen est le seul qui vaille. C'est l'OPTIMAL, mais pas le REALISTE.
@ Annie
Oui, je suis d'accord avec toi et avec le passage du manifeste. Mais bon tu sais comme moi ce que toi ou moi en tire comme conclusions et consèquences. La sortie de la France de l'Europe fédéraliste et européiste accouplée aux Etats unis d'Amérique dans le cadre du Grand Marché Transatlantique. Oui, la France doit reprendre sa souveraineté, se la réapproprier, sortir de l'Europe, de l'Otan et de l'OMC et également du FMI, (le docteur remède de cheval qui soigne les pays en crise en "tuant" les droits sociaux et citoyens des peuples et les services publics.
La Commission de Bruxelles et l'Europe de Lisbonne préambule au GMT organise patiemment son désarrmement face au capitalisme transnational et face à sa nouvelle puissance tutélaire les USA; Et oui nous allons devenir, nous Fançais et habitants de l'Europe un simple territoire marché. Nous sommes les nouveaux vassaux des Etats unis et la zone de libre échange de cet nouvel empire instaurant de nouvelles féodalités et dépendances. Quand la crise économique du XXIème siècle et l'Europe nous ramène furieusement 221 ans en arrière au temps de l'ancien régime et que des militantes comme Jennifer ne s'en rendent pas compte et bien c'est qu'il y a un sacré problème; Pour ce que j'en dis...
@ Tous
Au fait hier soir Zemmour dans l'émission de Ruquier a défendu JL Mélenchon dans "l'affaire du journaliste stagiaire". Il a dit que sur le fond il rejoignait avec JL Mélenchon. JL Mélenchon avait soutenu Zemmour et hier soir Zemmour soutien Jean-Luc.
@Darthé-payan post 580 : Jean-Luc Mélenchon n'a pas "défendu" les propos de EZ ; de mémoire il a juste dit qu'il était intelligent (ou intellectuel, je sais plus), et têtu, mais il n'a pas soutenu les propos de fonds.
En répétant une "proximité" ici entre Jean-Luc Mélenchon et EZ, tu ne lui rends pas service.
Pour ma part, je suis une grosse snob, et je refuse catégoriquement le titre d'intellectuel à EZ, ni même de polémiste de style et de talent. Quand il sera capable d'avoir un style aussi jouissif que Guy Hoqhenghem et être aussi dense dans ses réflexions qu'un Chomsky ou un Bourdieu, je réviserai mon jugement.
Qu'il prenne acte du conseil de Blanrue : c'est à lui de gérer ses contradictions, et à admettre les autres grilles de lectures dans le débat contradictoire pour avoir un bon panoramique, sinon il finira paranoïaque.
Annie a dit : "Qu’il prenne acte du conseil de Blanrue : c’est à lui de gérer ses contradictions, et à admettre les autres grilles de lectures dans le débat contradictoire pour avoir un bon panoramique, sinon il finira paranoïaque."
Ma foi, c'est un bon conseil !
quand cet étudiant en journalisme aura autant de culture que M. Mélenchon, il pourra se poser en contradicteur. Pour l'instant, il ferait mieux de se faire oublier tant son intervention était médiocre. De plus en plus, les petites nouvelles prennent le pas sur les sujets de fond et la presse, qui appartient à des hommes d'affaire, est de moins en moins critique.Oui à des échanges musclés, n'ayons pas peur des mots, merci à M. Mélanchon de mettre les "pieds dans le plat" du politiquement correct.
@ydaho (#500)
C'est bien de citer un texte... ce qui est moins bien, c'est de ne pas donner la référence. Ce texte est la "Proclamation du Général en Chef au peuple d'Haïti" du 1er janvier 1804. Le "général en chef" état JJ Dessalines. Et il est intéressant de lire le texte jusqu'au bout, ou se trouve la formule suivante:
Mais loin de moi cette affreuse idée ; tu seras le soutien de la liberté que tu chéris et l'appui du chef qui te commande. Prête donc entre mes mains le serment de vivre libre et indépendant, et de préférer la mort à tout ce qui tendrait à te remettre sous le joug. (c'est moi qui souligne)
Eh oui... faut lire les textes qu'on cite jusqu'au bout. En fait, cette "proclamation" est un appel à un serment de fidélité personnelle au Chef, et non pas un serment "républicain". Et les haïtiens auraient bien fait de se méfier: quelques mois après les avoir fait jurer'de préférer la mort à tout ce qui tendrait à les remettre sous le joug", Dessalines se fait proclamer gouverneur à vie, puis empereur. Il sera couronné le 8 octobre 1804 sous le nom de Jacques Ier.
Comme quoi, faut toujours se méfier des généraux qui font des proclamations de haine pour ensuite demander de mettre l'avenir entre leurs mains...
@ D-P (577)
Bravo! Au moins une réponse concise, mesurée. Bien exact et lamentable : l'internationalisme comme avant 1914, celui décrit avec la minutie d'un chartiste (qu'il était) par Roger Martin du Gard dans le second volume des Thibaud, où Bruxelles était la capitale des révoltés des nations européennes, n'existe plus réellement.
L'Internationale Socialiste est une pitoyable parodie des Internationales précédentes.
Pourtant les temps devraient être favorables, avec internet.
Mais il est très difficile d'avoir des rapports avec les critiques politiques allemands, alors que c'est si facile de trouver de bons articles en anglais. Curieux.
@ Annie (575)
Merci de revenir sur le Kosovo. Au moins une personne qui sait, sur ce blog, quelles étaient les significations des bombardements pirates ordonnés par Clinton, sans l'aval du Congrès, de Belgrade et autres villes serbes. In fine, construire Camp Bondsteel dans le Kosovo, mais d'abord, se sortir du processus d'empeachment contre lequel se débattait le chaleureux président.
@marc.malesherbes (#502)
mauvais procés dans vos commentaires précédents:
Tu est injuste. Il n'y a aucun "mauvais procédé" de ma part. Tu continues à affirmer qu'il y a "de plus en plus de pauvres", alors que les chiffres disponibles disent exactement le contraire. Je n'ai fait que signaler cette contradiction.
1- j’ai déjà dit que sur la période 1997-2007 l’INSEE enrégistrait une croissance du niveau de vie de 80% des Français (j’ai donné une référence)
Je n'ai pas trouvé dans ta référence cette affirmation. Par contre, on peut trouver sur le site INSEE un tableau qui donne l'évolution des niveaux de vie entre 2002 et 2007 (ici). On voit que le niveau de vie monte dans tous les déciles. La moyenne du niveau de vie dans chaque décile monte aussi pour tous les déciles dans la même période (ici), même si pour le premier décile il s'agit plus d'une oscillation.
(j’ai également dit que certains experts considéraient que cela montrait une quasi stagnation du niveau de vie pour ces « 80% », compte tenu de différents facteurs non pris en compte dans cette étude; il me manque pour l’instant la référence, je la recherche)
J'attends avec impatience...
2- cela laisse ouvert la question de l’évolution sur la période postérieure à 2007. J’ai indiqué mon sentiment que la situation s’était détériorée, que cela allait continuer, et qu’il me fallait le temps de réunir les éléments d’argumentation.
Si c'est un "sentiment", alors ok. Mais il ne faut pas donner aux "sentiments" le statut de fait. J'attire ton attention sur le fait que pendant la période 2002-2007, beaucoup de militants comme toi proclamaient aussi leur "sentiment" que les choses allaient de plus en plus mal (en fait, c'est une constante au moins depuis Ramses II), et que les chiffres les ont démentis...
les délocalisations marginales pour... l'INSEE
@ Descartes (457)
résumé:
pour aboyer dans le sens de l'idéologie dominante, l'INSEE a publié des études sur les délocalisations minimisant volontairement le phénomène.
Comment a-t-elle fait ?
Elle a adoptée une définition trés restrcitive du phénomène, tellement restrective que celui-ci apparaissait tout à fait marginal.
l'INSEE a publié des études sur le sujet
période 1995-2001 http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/docs_doc_travail/g2005-03.pdf
et la période 2000-2003 http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/delocalisations-craintes-relativiser.html)
je cite des morceaux d'anthologie de la première étude
(je n'ai pas trouvé la deuxième) (extrait p19, "résultats")
"en moyenne 13 500 [emploi délocalisés] chaque année. [...] À titre de comparaison, les suppressions d’emplois brutes annuelles dans l’industrie sont de l’ordre de 500 000 ".
"En rythme annuel, 0,35 % des emplois industriels auraient été délocalisés chaque année entre 1995 et 2001"
Tout le monde de raisonnable conviendra qu'il n'y a pas de quoi fouetter un chat ! et que ceux qui parlent d'asphyxie de notre industrie sont des ouvriers/employés obtus !
Comment l'INSEE a-t-elle fait ?
elle a évité de poser le vrai problème: que deviennent les emplois dans l'industrie et les services face à la concurrence extérieure des pays à bas coût de main d'oeuvre; elle a évité de poser la question des entreprises qui fermaient, elle a évité de poser la question de la diminution de la production des entreprises existantes, elle a évité de poser la question des entreprises que nos patrons créent dans les pays à faible salaires, pour se concentrer uniquement sur les entreprises qui transferrait une part de leur production à l'étranger.
@ydaho (#510)
@ carole : Inutile de chiffrer, nous verrions bien après, et est ce que cela serait pire ?
Si tu crois que tu vas convaincre le citoyen français, qui malgré tout continue à jouir d'un niveau de vie fort enviable, qu'il faut tout casser sans prendre la peine avant de "chiffrer" et que "on verra bien après", je crois que tu te fous le doigt dans l'œil...
Voilà un bon exemple des impasses politiques du misérabilisme. A force de se peindre un tableau apocalyptique de la société, on finit par s'auto-convaincre que nos concitoyens vivent si mal que tout changement ne pourrait qu'améliorer les choses. Mais ce n'est pas vrai. Les français dans leur immense majorité bénéficient d'une vie raisonnablement agréable... et n'ont pas forcément envie de la risquer dans une aventure. Et d'ailleurs cela se confirme à chaque élection: les partisans de changements radicaux font des scores ridicules.
Ces scores sont ridicules non pas parce que "les médias sont contre nous" (n'en déplaise à Jean-Luc Mélenchon) ou parce que les gens sont des veaux. Ils sont ridicules parce que la "gauche radicale" propose un saut dans le vide, et que fort rationnellement nos concitoyens n'ont pas envie de l'accompagner dans cette folie. Le jour où la gauche radicale fera des propositions raisonnables, et qu'elle sera en mesure de montrer, chiffres et données à l'appui, qu'elles sont réalisables, alors elle aura une chance. Mais cela suppose d'accepter cette réalité fondamentale: tout ne va pas si mal...
Je suis en colère contre les propos du NPA dans la résolution de son dernier conseil où ils nous traitent de réformistes et de gauche de gouvernement. La question n'est pas celle des réformes car mêmes eux ne sont pas contre les réformes (je ne parle pas des contreréformes) mais c'est la méséducation qu'ils donnent à leurs militants. En gros le NPA ne serait pas pour les réformes mais la révolution, et ne serait pas pour aller au gouvernement. Mais qu'est-ce que ça veut dire de ne pas aller au gouvernement? Lénine n'était pas contre, Chavez y a été etc...
C'est quoi cette position de principe, inamovible. C'est comme cela qu'on forme des générations de gauchistes qui se complaisent dans le "ça bouge et y a que cela qui compte" et désarme l'ensemble des travailleurs car sans perspective politique sauf "c'est dans la rue que ça se passe", c'est-à-dire en fin de compte derrière l'agitation de façade, acceptez les choses telles qu'elles sont. Franchement le Limousin n'aura servi à rien...
@jennifer (#518)
@Ydaho
Tu dis la chose essentielle » il y a des pauvres, il y en a de plus en plus, et le plus terrible c’est que parmi eux ils y ait des salariés ! C’est une « grande descente » qui commence ! »
Bouh! Fait moi peur...
Vous vous fourrez le doigt dans l'œil, les amis. La Grande Catastrophe n'aura pas lieu. Cela fait des siècles que des hommes sandwich se baladent dans les rues avec des écriteaux "La fin du monde est proche", et rien ne se passe. Alors, pourquoi, pourquoi continuer à chanter la même chanson ?
Si autant de gens s'attachent à cette vision catastrophiste, il doit bien y avoir une raison. En fait, il y a plusieurs. La première, c'est une fonction moralisatrice-punitive. Beaucoup de militants, qui après tout consacrent une partie de leur temps à défendre des gens qui ne leur ont rien demandé (et qui souvent n'ont pas envie d'être défendus, ou pas de la manière dont les militants le font), finissent par développer un sentiment envers le vulgum pecus qui tient en même temps de la haine et du mépris. Tous ces gens inconscients qui continuent à aller au cinéma, à faire des enfants et à partir en vacances avec une suprême indifférence aux Grandes-Questions-De-Ce-Monde (que celui qui n'a pas éprouvé ce sentiment devant la salle vide d'une réunion publique qu'on s'est crevé le cul pour organiser me jette la première pierre), on voudrait les voir horriblement punis. C'est pourquoi on conjure cette Grande Catastrophe à venir, qui sera (comme l'apocalypse autrefois) la punition des mécréants.
Mais la Grande Catastrophe, c'est aussi un prétexte pour ne pas réfléchir. Ydaho a illustré ce versant (#510) avec l'idée que "ce n'est pas la peine de chiffrer [les propositions]", puisque du fait de la Grande Catastrophe toute solution sera d'office meilleure que le réel. Cela permet aussi d'affirmer le primat de l'urgence sur le travail de fonds. Combien de fois n'ai je entendu un militant se faire rembarrer sur le ton "les pauvres crèvent de faim et toi tu proposes (au choix) de faire des soirées d'études; de travailler à l'organisation des cellules; etc." ?
Eh non, les amis, la fin du monde n'est pas pour demain...
la destructions des emplois vu par... l'INSEE
@ Descartes (457)
résumé:
pour aboyer dans le sens de l'idéologie dominante, l'INSEE a publié des études sur les délocalisations minimisant volontairement le phénomène.
Comment a-t-elle fait ?
Elle a adopté une définition trés restrictive du phénomène, tellement restrictive que celui-ci apparaissait tout à fait marginal.
l'INSEE a publié des études sur le sujet
période 1995-2001 http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/docs_doc_travail/g2005-03.pdf
période 2000-2003 http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/delocalisations-craintes-relativiser.html (je n'ai pas trouvé la deuxième étude à laquelle il est fait référence)
je cite des morceaux d'anthologie de la première étude (extrait p19, "résultats")
"en moyenne 13 500 [emploi délocalisés] chaque année. [...] À titre de comparaison, les suppressions d’emplois brutes annuelles dans l’industrie sont de l’ordre de 500 000 ".
"En rythme annuel, 0,35 % des emplois industriels auraient été délocalisés chaque année entre 1995 et 2001"
Tout le monde de raisonnable conviendra qu'il n'y a pas de quoi fouetter un chat ! et que ceux qui parlent d'asphyxie de nos entreprises sont des ouvriers/employés obtus ! (ou comme diraient certains, obnubilés par leur "cas particulier")
Comment l'INSEE a-t-elle fait ?
elle a évité de poser le vrai problème: que deviennent les emplois dans l'industrie et les services face à la concurrence extérieure des pays à bas coût de main d'oeuvre; elle a évité de poser la question des entreprises qui fermaient, elle a évité de poser la question de la diminution de la production des entreprises existantes, elle a évité de poser la question des entreprises que nos patrons créent dans les pays à faible salaires plutôt qu'en France, pour se concentrer uniquement sur les entreprises qui transferrait une part de leur production à l'étranger (en faisant semblant d'ignorer qu'une fois transferrée cette production est le plus souvent "baptisée" autrement, ou légèrement différente; et dans ces cas, bien sûr, il n'y a pas délocalisation pour l'INSEE!)
@Annie (#520)
Merci de tes encouragements, en ce qui me concerne, ils sont très appréciés.
Pour la relancer : que faîtes-vous de la problématique des politiques de crédit condescendantes ? Je veux dire si les chiffres de l’INSEE pris sur une décennie concluent à une stagnation, ou une augmentation du niveau général de vie, mais que durant la même décennie, une déflation salariale a été compensée par ce type de politique.
Les chiffres qui ont été échangées sont des chiffres du "niveau de vie", que l'INSEE définit à partir du revenu des individus tout en ramenant ce revenu à la structure du ménage (pour tenir compte du fait qu'à revenu identique deux personnes qui habitent ensemble ont une qualité de vie supérieure que ces deux mêmes personnes si elles habitaient seules). Mais ce n'est pas un "niveau de vie" au sens du niveau de consommation.
Dans la mesure où le crédit n'est pas compté comme un revenu, la politique de crédit n'a pas d'effet sur le "niveau de vie" tel que l'INSEE le définit, alors qu'il peut avoir une influence non négligeable sur le niveau de consommation de certaines couches sociales en particulier.
@ydaho (#527)
@ jennifer et aux « autres ».. Un autre exemple de la pauvreté, cet hiver qui n’est d’ailleurs pas encore fini : combien d’incendie dans vos villes respectives ? ici, une petit ville de province, augmentation de 100% ! et en plus des morts ! Les pauvres prennent des « risques » et le payent aux prix fort !
Ah... tu proposes l'idée qu'il y a une corrélation entre le nombre d'incendies et la pauvreté. Admettons que cela soit vrai. Mais dans ce cas, ton idée que la pauvreté augmente est battue en brèche par les statistiques. Parce que le nombre d'incendies diminue tous les ans depuis au moins 2003 (je n'ai pas de statistiques antérieures, mais on peut consulter celles pour la période 2003-2009 dans le rapport officiel des services d'incendie et de secours ici)
C'est triste tout de même qu'alors que cet outil magique qui s'appelle Internet met à notre disposition toute sorte d'informations factuelles, les militants continuent à raisonner sur des "impressions" sans avoir le réflexe d'aller vérifier les faits...
Merci Pulchérie, et tu as bien de la chance d'arriver à te coucher tôt. Tu as une recette?
Annie, personne ne t'empêche d'écrire de longs posts, mais n'empêche pas ceux qui sont moins bavards d'écrire des textes concis. Il faut de la liberté dans les 2 sens, stp. Par ailleurs, depuis que je fréquente ce blog, plus de 3 ans, c'est un sujet qui revient souvent, certains se plaignant de la longueur des posts, et finalement ceux-là ils quittent le blog, de guerre lasse. Désolée mais après le boulot le soir, je ne peux me lancer dans de longues réflexions. J'ai quelques info et parfois quelques idées à partager, je veux voir ce que certains ont dit des choses de l'actualité mais je n'ai pas la tête à de longues dissertations ou des liens avec des textes à rallonge. Faut aussi se mettre à la place des autres! Et puis il est un fait qu'il y a des sujets qu'on n'a pas envie de développer. Moi l'Europe c'est pas mon truc. J'écris deux mots et j'ai droit à trois posts longs de réponse. Alors désolée, je vous laisse là-dessus car j'ai plein d'autres trucs à faire, à écrire et à réfléchir dessus.
Je ne pense pas que le blog ce soit pour faire des thèses. J'ai une autre idée du blog.
@ Annie
Quand JL Mélenchon dit : "Zemmour n'est pas raciste. C'est un intellectuel...".
Dans le concert de dénonciation calomieuse, de vendetta publique organsé par les journaleux et médias bien pensants et surtout hypocrites, organisé par les poltiques de droite, de gauche, de la gauche radicale (à l'exception de JL Mélenchon), moi, j'appelle ça un soutien clair !
JL Mélenchon accusé, à son tour, dans l'affaire du stagiaire journaliste qui a été monté en épingles et aussi bien manoeuvrée par derrière par des journaleux e médias de droite et de gauche bien pensants et hypocrites y compris dans l'autre gauche, la gauche radicale sans oublier les poltiques de droite et de gauche et de gauche radicale qui ont eu quelques propos assez durs contre notre camarade. Zemmour a apporté son soutien car c'est un des rares journalsite qui a exprimé aussi clairement qu'il rejoignait JL Mélenchon sur le fond. Alors que la pluspart crier au scandale. Moi, j'appelle cela un soutien !
@ darté payan : Tout d'abord je te prie de m'excuser, mon truc sur les jours de grèves était un peu "prétentieux", mais c'était surtout pour te dire qu'ici, la plupart du temps tu t'adresses a des "militants", des gens qui font grève, qui perdent de l'argent, qui se soucie de justice sociale.. Alors il faut leur montrer un peu de respect et surtout ne pas leur parler en les considérant "un peu de haut"... Peut être ne veux tu pas faire cela, mais c'est l'impression que cela donne !..
De toutes façons "mon époque" était plus propice aux grandes grève, d'une part nous avions encore des économies, et nos syndicats étaient beaucoup plus représentatifs... La aussi les "trahisons" successives ont fait bien des dégâts chez les syndiqués..
Tu es un militant, ok, Mais est ce seulement pour exprimer tes idées a toi ou de ton "courant", ou privilégier l'intérêt général d'un front de gauche qui œuvrerait pour une meilleure justice sociale pour tous nos concitoyens ? Ne mettras tu jamais de l'eau dans ton vin ?..Te borneras tu a ce discours "jacobins" qui risque de faire fuir pas mal d'électeurs... Si cela ne sert qu'a exprimer ses idées, sans l'espoir d'un lendemain ou il faut mettre en œuvre un PROGRAMME ? Alors cela ne risque que de servir a rien... C'est dommage !
7 % pour le front de gauche, dans une élection régionale ou 53 % des électeurs se sont abstenus c'est un beau résultat ! c'est un beau résultat au regard de millions de personnes qui sont "restés a la maison" et qui montre là, le peu de confiance qu'ils ont envers la politique...
Aux cours des années passées, je me suis battu, j'ai participé a des grèves longues et dure, au dépend de mon porte monnaie, je n'étais pas seul loin de là.. Et pourtant, nous avons perdu.. Nous avons même été "laminés" par la suite.. Avec le sentiment d'avoir été "trahi" par certains qui tout a coup ont préféré "tirer la couverture" vers eux..
Nous devons être UNIS afin de représenter plus de 7 % ! Il est inutile de rêver aux 51 %, mais arrivons a 18 % et nous pourrons peser sur n'importe quel candidat de la "gauche" rose pale.. Et là nous serons utile a tous ceux qui espèrent en un avenir meilleur !
Je ne sais pas si je me suis bien exprimé.. mais l'intention est la..
@ Descartes : J'avais écris avoir volontairement effacé quelques données : tu constates une évidence ! (le but était que D.P., toi ou d'autres "trouvent"..)
J'ai aussi écrit que ce texte était a prendre a des degrés divers.. remplacer certains mots par libéralisme, patronat... etc et tu te trouve dans le discours "anticapitaliste".. Ce sont aussi des révolutionnaire et le joug qu'il combattaient c'est celui de la france colonialiste !
Le colonialisme, ce texte fait ressentir ce qu'en pensait les colonisés... ça c'est pour les bienfait de la colonisation..
Ensuite tu y a vu le "culte du chef".. Oui, il y est surement, mais ça c'était a l'attention de ceux qui veulent nous "perdre" dans un régime parlementaire, je sais que ça effleure beaucoup d'entre nous, et beaucoup aussi chez les "droitistes durs"... Jamais, pour ma part, je ne voterais pour un parti qui veut me retirer cette élection au suffrage universel ! JAMAIS ! Et je ne suis pas seul.. Le dernier exemple en date de ce que peut faire un "parlement de félons" est suffisamment éloquent pour n'en avoir même pas l'idée ! Un parlement de félons, qui revient sur le résultat d'un référendum sans appel ! Avec comme seule "raison" que le président people en avait reçu le mandat parce qu'il en parlait lors de l'élection présidentielle ! Et les traitres de gauche qui ont fait de même ne valent pas plus cher dans ce cas ! c'était se moquer des français, et démontrer par la même que la "place" vaut mieux que les idées..
Le révolutionnaire Dessalines a trahi son peuple, oui, c'est possible, ce n'est pas le premier, ce n'est pas le dernier.. (voir plus haut pour nos chers parlementaires..)
Et je voudrais vous dire aussi, que lorsque vous défendez zemmour bec et ongle, lorsque vous adhérer a l'idée de la "bonne colonisation", lorsque vous défendez les chiffres qui tendent a montrer que "tout va bien", alors vous êtes sur les lignes de la droite ou de l'extrême droite.. Vous niez la "réalité de l'humain et son vécu", et c'est très grave car ce sont des coups de poignards dans le dos de la gauche.
Pour en finir, votre position sur la "sortie" de l'Europe est défendable, je ne le pense pas, mais je l'accepterais de bonnes grâces... L'Europe libérale et la "zone euro" nous ont fait beaucoup plus de mal que de bien.. Alors "repenser cette alliance" ou en sortir et voir venir sont deux positions acceptables pour l'intérêt général ! je ne ferais pas le même amalgame avec le pen.. (dont acte..) De toutes façon si un pays du "calibre" de la france s'exclu de l'Europe... Les autres suivront immédiatement.. Et en Grèce, en Espagne, au Portugal ou en Irlande la tentation de le faire est intense !
Nous voulons être "gagnant" (représentatif du peuple français) en 2012 ? Alors privilégions l'intérêt général !