31mar 10
U ne certaine caste médiatique se déchaîne contre moi! J’ai commis le crime de lèse vache sacrée. Je suis donc mis au pilori médiatique. Il est vrai qu'a force de dénoncer les méthodes d'Arlette Chabot, je devais m'attendre à une réplique de la confrérie des griots. C'est fait! Dix jours après son tournage, un film pris sous le masque d'un travail "d'étudiant en journalisme" est diffusé sur la toile, suivi aussitôt d'une mise en une du "Monde.fr" et d'une dépêche AFP. Puis, par imitation, sans vérifications ni retenue, la dépêche passe sur tous les médias! Une belle opération. Mais l’arrosage se retourne contre les arroseurs. Je jubile. Une pluie de commentaires qui me sont favorables vilipende les utilisateurs de ce chef d’œuvre de manipulation. Vive le buzz! J'attends la consécration : la diffusion de cet important document sur France 2. Pourquoi pas une émission sur le sujet?
Le 19 mars dernier, il y a 10 jours, avant le deuxième tour des élections régionales, à l’occasion d’une diffusion de tracts du front de gauche au village de Bercy, un « étudiant en journalisme » m’a interrogé. Je n’avais guère envie de répondre. Trop fatigué, trop pressé. Mais bon ! Allons-y. c’est un jeune, il apprend, faisons l’effort car on est tous passés par là. J’ai cru que c’était un étudiant. J’ai cru qu’il étudiait le journalisme. J’ai cru qu’il avait des enseignants qui s’occupaient de lui et parlaient avec lui de son travail et des règles de son métier! Non ! C’était une sorte de caméra visible/cachée ! Ruse. Au mépris de toutes les règles de ce métier, sans mon accord, sans dire où, quoi, comment, le film volé est mis en circulation… dix jours plus tard ! Pour moi ce n'était pas un interview mais un essai d'interview qui tournait à la discussion puis a l'engueulade. Je me suis fait piégé. ca me mets en colère. Mais quand j'y pense, ca va m'aider. En fait je ne me plains pas. Vous allez voir pourquoi.
Donc, de façon spontanée et tout à fait innocente, dix jours après la prise de vue, parait spontanément sur internet un extrait de mon « entretien » avec cet « étudiant en journalisme ». Une meute se jette sur moi et consacre à cet « entretien » au contenu, d’une importance fondamentale, la une de leur site. Il s’agit bien sûr de me disqualifier. Car sinon quel intérêt à un tel document ? Il y a même une dépêche de l’AFP selon laquelle je déclarerai que le métier de journaliste est «un métier pourri» ! Tel quel, hors contexte, une fois de plus ! Une dépêche de l’AFP ! Cela revient à faire d’une phrase dans un film d’amateur une déclaration officielle de ma part. Savoir qui a écrit cette dépêche nous assurera sur les motivations de son auteur(e). Aussitôt, tous mes autres «amis» sont là pour relayer la nouvelle : « le monde.fr », le nouvel «obs.fr», et cerise sur le gâteau, même «Ouest France» qui comme chacun le sait suit toujours avec beaucoup d’intérêt mes prises de position! Et même le journal de LCI s’ouvre sur l’évènement !
Vous avez compris le mécanisme. On sort un bout de film sans donner aux visionneurs une indication de contexte ni d’origine. Le site « le monde.fr » valide. Ca classe. Aussitôt une dépêche sort. Ca devient une info pour toute la presse comme si j’avais fait une déclaration officielle. Personne ne vérifie rien. Le reflexe pavlovien fonctionne. La corporation est outrée. Haro sur l’iconoclaste ! Que n’ont-ils téléphoné à Robert Ménard et "Reporters sans frontière" pour terminer le tableau ! Comme je suis en congés, je ne peux pas me rendre compte de tout l’impact de l’affaire. Mais je suis enchanté. Tout simplement enchanté.
Pour moi c’est un buzz inespéré dans une semaine où je ne suis pas là du fait de mes congés. Mais, plus sérieusement, l’incident m’intéresse. Je crois que nous pouvons en profiter si nous l’utilisons correctement. Que l’occasion fasse les larrons. C’est surtout un exercice de démonstration par la preuve de ce que j’avance à propos des dérives de ce métier. Car cette vidéo a immédiatement suscité, m’a-t-on dit, des centaines de témoignages qui me donnent raison et dire que cette profession est en train de sombrer. Il est très important, pour la lutte que nous menons, de faire en sorte que les gens se décomplexent à l’égard des médias et rétablissent un rapport critique à ceux-ci.
La libération des médias dont a besoin notre pays pour sa respiration démocratique ne pourra pas se limiter à quelques arrangements de tuyauteries comme nous le pensions dans le passé (fin du monopole de l’émission, libéralisation des ondes) ni par des restrictions sur le droit de propriété à l’égard de certains. Cela ne peut suffire. Il y faudra une révolution culturelle qui repense ce que sont ces métiers, leur éthique, leur finalité, leur responsabilité. Il y faudra des régulations démocratiques adaptées à chaque cas. Par exemple l’élection du président de France télévisions par les téléspectateurs du service public. La libération culturelle des médias est en soi un front de lutte qui doit bénéficier des mêmes méthodes que les autres. Et d’abord de la bataille culturelle. Il faut donc ouvrir la bouche, décoincer les esprits, ferrailler. De cette façon dans le public mais aussi dans la profession la peur que le corporatisme pavlovien fait régner reculera. Pour cela il faut créer les situations ou les utiliser. Au cas concret il en va ainsi. Notre premier média à propos des médias, c’est nous, nous même. Il faut parler, zapper, écrire, boycotter à bon escient. Je me demande si nous ne devrions pas inventer un système de punitions du genre de celles que le marché que ces gens adorent tellement inflige aux gens. Par exemple des boycotts sélectifs. Des dénonciations sur le site des annonceurs publicitaires et ainsi de suite. Il faut lutter ! Car dans nombre de cas concrets, nous ne sommes pas dans un rapport de coopération en vue de donner une information aux citoyens mais dans un rapport de force, en face de manipulateurs hostiles qui «mettent en scène» leur discours politique.
Arlette Chabot est un monument du genre. Avez-vous vu l’autre soir le « débat » sur les retraites sur France 2 (non pas l’émission de voyeurisme sur la torture) ? Un de droite (la retraite à 65 ans), un socialiste (la retraite à 62 ans), deux experts (la retraite entre 62 et 65 ans) ! Beau comme pendant le référendum de 2005. Et sur un strapontin « en duplex», comme moi le dimanche de élections, donc n’ouvrant la bouche que quand on lui demande de le faire et qu’on lui donne la parole, Bernard Thibaud, le secrétaire général de la CGT première organisation de travailleurs du pays… Pas d’illusions à avoir ! Donc pas de concessions.
L’épisode de « l’étudiant en journalisme » doit donc être cultivé. Il est important que ceux qui ont compris la manipulation le disent à haute et intelligible voix. J’invite tous ceux qui ont de la jugeote politique à se saisir de cet épisode très concret comme d’un cas d’école. Diffusez de tous côtés la séquence, faites connaître vos commentaires, encore et encore sur les médias qui publient cette vidéo édifiante. Au premier degré il y à tous ceux qui sont d’accord avec moi. Mes propos leur feront du bien. Plus mes paroles seront diffusées plus elles se banaliseront et seront reprises par d’autres au quotidien, en toutes circonstances. Ma parole les encouragera à se lâcher, comme on dit en média. Leur clameur contribuera à faire réfléchir. Car la vérité c’est qu’à côté des voyous, comme toujours, il y a les gens bien. Ceux qui aiment leur métier, que ces trafics écœurent et qui sont scandalisés de voir que c’est justement à un étudiant que ses maitres ont enseigné de telles méthodes aussi contraires à la déontologie du métier. Quelques amis du métier m’ont déjà appelé. Sous le sceau de la confidence, car telle est l’ambiance de terrorisme corporatiste aujourd’hui ! Ils m’ont appelé pour me dire qu’ils n’étaient pas d’accord. Donc on ne doit pas désespérer. Il ne faut pas globaliser ni faire un cas général des agissements de quelques puissants manipulateurs. C'est le panneau dans lequel on nous pousse: généraliser notre critique pour encourager le corporatisme. Ce ne serait d'ailleurs pas juste. Je viens de le dire, la ressource professionnelle existe pour que cessent un jour les façons de faire actuelles. D’ici là : feu sur le quartier général !
Que mes amis ne se soucient pas outre mesure pour moi. Je ne suis pas du tout affecté par cet assaut. Il m’amuse trop. Que mes amis soient rassurés j’en tire la leçon qui compte dans le contexte de lutte que nous menons : je ne me laisserai plus jamais approcher par un étudiant en journalisme, ni un journaliste stagiaire. Car il m’est impossible de distinguer entre un étudiant qui fait son apprentissage et un vulgaire provocateur du type de celui qui a abusé de ma disponibilité. Au téléphone je ne leur réponds plus (navré pour la poignée d’entre eux qui chaque semaine m’interrogeait) et dans les manifestations mes accompagnateurs les tiendront à distance. Je vous recommande d’en faire autant si vous êtes sollicités. Ne répondez plus. C’est trop risqué car ils ne respectent aucune règle. Ignorez-les, comme vous le faites avec ces jeunes en haillons qui viennent dans le métro vous proposer de signer une pétition contre l’exploitation des enfants mineurs ! D’ailleurs je crois qu’il faut vérifier à chaque fois qu’il s’agit bien d’un étudiant réel. Car dans le cas de celui qui m’a escroqué je ne suis même pas certain que cela en soit un. Et si s’en est un, je me demande s’il n’est pas militant politique car il m’a dit qu’il était de gauche comme argument pour m’apitoyer tandis que je le rabrouais.
Dorénavant au buzz va correspondre un contre buzz. C’est une règle élémentaire de l’espace de communication politique. Donc des milliers de gens sauront que je suis en effet tout à fait hostile à la façon dont est pratiqué aujourd’hui par certains voyous ce métier qui a été le mien il y a longtemps. Ceux qui voudraient en savoir davantage aux arguments de ma critique à ce sujet peuvent se référer à ce que j’ai écrit sur ce blog il y a déjà quelques temps, et notamment à l’occasion d’une table ronde à l’école de journaliste de Strasbourg. Pour éviter de fastidieuses recherches (plus de trois clics à faire en effet), je reproduis plusieurs textes sur la question comme la fin pour cette note. On verra que je suis constant dans mes formules et analyses. Elles méritent meilleures répliques que des provocations bas de gamme comme celle dont je viens de faire l’objet.
16 octobre 2009
VIE MEDIATIQUE ET VIE SOCIALE
Le débat au parlement européen a donc opposé les partisans du bien et ceux du mal à propos de liberté de la presse et tout ça. Il me parait cependant assez artificiel ! Certes, je partage les critiques sur la concentration des médias comme risque avéré pour la démocratie et la citoyenneté. Ca se comprend facilement. 80 % des informations dont disposent les citoyens viennent des télévisions. Qu’elles soient en mêmes mains et les citoyens ne disposent plus d’aucun moyen de former leur conviction de façon autonome. Mais cette façon de voir est tout à fait formelle. La concentration n’est pas l’unique cause de l’uniformisation de la parole médiatique. Loin de là. Il suffit de voir comment les choses se passent en France pour en avoir idée. Le miracle quotidien qui voit les deux grandes chaines hiérarchiser exactement de la même manière exactement les mêmes sujets doit faire réfléchir. D’ailleurs les partisans de Berlusconi s’amusent de faire des statistiques accablantes pour les imprécateurs : il y a quarante deux chaines de télé et radios et plus de cent journaux en Italie. «Comment expliquez-vous alors qu’il n’y ait qu’une tonalité » raillent-ils. On comprend l’abus que cet argument comporte. Quelle commune mesure entre une chaine nationale et une télé de communauté ? Mais soyons honnête. Comment expliquons-nous l’homogénéisation de la forme et du fond dans nos propres médias ? Quel effet de système est à l’œuvre ? Ensuite, si on veut entrer dans le détail des situations, pourquoi faisons-nous comme si la responsabilité individuelle n’était jamais engagée ? Les journalistes sont-ils des êtres humains ou des créatures d’essence pure et parfaite en contact intime avec la vérité.
BIENTOT LES FAILLITES
On comprend le mécanisme assez rustique qui bloque ce débat. Un corporatisme de mules bloque toute approche sur ce terrain. Les intéressés eux-mêmes ne se sentent plus aucune limite. Ainsi ai-je été appelé au téléphone et fait l’objet de messages longuement injurieux de l’intéressée pour avoir mis en cause la façon dont était présentée comme « liste communiste » à Corbeil la liste du Front de Gauche. Comme si la liberté de parole critique d’un élu politique sur un blog public était par nature illégitime, en face des caractérisations manipulatoires, en tous cas jusqu’au point de mériter une intervention dans la sphère privée qu’est une messagerie téléphonique. Cet épisode conforte l’idée que je me fais de l’immense malaise social et de confusion intellectuelle qui règne dans ce secteur. A présent tout cela va s’aggraver par les défaillances d’entreprise de presse qui vont bientôt se manifester. Aux Etats unis, royaume du Bla Bla sur le pluralisme et la liberté d’être tous d’accord sur tout, plus de cent journaux ont du fermer leurs portes et je ne sais combien de radio. Le papier de Ramonet dans « le Monde diplomatique » décrit tout cela très bien, je crois. La vague passera bientôt sur la France. Ce fait extrême nous rappelle qu’il est absurde de faire comme si la production de l’information n’était pas aussi une activité menée par des personnes socialement déterminée par leur environnement. Et donc que le principe de la responsabilité individuelle est, dans ces conditions, engagé dans cette profession comme dans les autres. Mais avec des conséquences sur lesquelles il est légitime que la société demande des comptes puisque c’est son propre pouvoir d’intervention qui est conditionné par cette responsabilité des professionnels qui la rendent ou non possible.
Jeudi 8 octobre 2009
PERSONNEL ET COLLECTIF
Jeudi après midi j’ai pris l’avion depuis Bruxelles pour aller à Strasbourg. C’est stupide d’aller à Strasbourg depuis Bruxelles un jour où il n’y a pas de session, non ? Pourtant je le fais. Reprenons notre réflexion, mon cher, puisque tu es assez sot pour te faire embarquer dans un aller retour de plus en avion. Donc disais-je, à présent, tout se passe comme si, au contraire de n’importe quelle autre activité humaine, dans les métiers de médias, personne ne serait responsable de rien personnellement. C’est dommage de laisser ainsi bloquer la réflexion. Pourtant elle nous conduirait sur un terrain plus rationnel. Il vaudrait mieux que les généralités débitées pour une confrontation qui oppose des vaches sacrées antagoniques, collées au sol par leurs ruminations dogmatiques. D’un côté les purs et honnêtes journalistes, indépendants, éthiques, et ainsi de suite, de l’autre une dénonciation aveugle et absurdement globalisante au nom d’une improbable liberté de la presse, hors sol social et culturel. Pour moi, la dimension invisible de la vie médiatique est celle de la condition sociale des professionnels des médias d’une part et des conditions matérielles de l’exercice de leurs métiers d’autre part. Eux-mêmes sont le plus souvent incapables de le formuler. C’est bien sur d’abord le fait de l’idéologie dominante dans la profession et dans les écoles de journalistes. Ensuite de l’extrême compétition entre les personnes qui règne dans la profession, bloquant toute introspection raisonnée. Mais surtout, il faut donner leur rôle essentiel aux conditions matérielles de l’exercice de leur profession. Ce sont elles qui rendent impossible la mise à distance que cette réflexion suppose. Telle jeune journaliste qui m’interroge un samedi après midi, après m’avoir couru après dans Paris dans son véhicule qu’elle ne sait où garer, et qui en surgit avec en charge sur les bras la caméra, le micro et la fiche, qui sert à la fois à faire le réglage du blanc et noter les questions, n’est pas en état d’avoir un recul critique sur ce qu’elle accomplit. Surtout quand questions et réponses sont préformatées, surtout quand elle doit encore faire la course à trois autres personnes sur trois autres sujets, surtout quand ca dure depuis le début de la semaine sans pause ni temps de lecture, surtout quand son CDD lui interdit une attitude revendicative quelconque, même d’ordre professionnel.
8 janvier 2010
A STRASBOURG, PETIT JOURNALISTE DEVIENDRA GRAND
Ce sujet là c’était le débat auquel j’ai participé à Strasbourg, à l’ENA. A l’arrivé mon accueil se demandait si j’allais prendre le taxi où le tram. Elle a opté pour le taxi et ça tombe très mal car j’ai horreur de la bagnole. Une fois sur place on tombe sur une petite rangée de bœufs du Front National qui distribuent des tracts contre Frédéric Mitterrand. En fait ils l’attendaient lui ! Mais c’était le jour de son passage sur le plateau de TF1. Donc il n’est pas venu. Dans les murs, devant la salle il y avait un groupe de jeunes qui tiraient vaguement la clope. C’était des apprentis journalistes. Plusieurs ont filmé ce qui se passait. Je pense qu’ils ont mis ça sous plastique et ensuite sur leur télé dans le salon. Ou va savoir quoi. Les gens ne s’expliquent même plus quand ils filment. On croirait que c’est naturel. J’ai chauffé des arguments avec eux avant de descendre au sous sol où se tenait la conférence. Je n’aime pas les sous sol, non plus. La bagnole, plus les sous-sols, plus le Front National ça commence à me chauffer comme séjour ! Mais sur le plateau, devant les jeunes apprentis journalistes, Clémentine Autain, Catherine Trautman, et Jean-Marie Cavada. On était les trois sur les mêmes thèmes, chacun dans son registre, bien sûr. Le plus sévère finalement c’était Jean Marie Cavada, sur le fond, sur ce qui concerne l’exercice du métier. Je dois dire que j’étais assez heureux d’entendre une telle convergence de diagnostics. Je me sentais tout rabiscoulé. Comme dirait monsieur Elkabbach, j’en avais marre de me dire que j’avais raison tout le temps. Tel quel. Il y avait un thème supplémentaire sur le plateau c’était le sexisme dans le métier de journaliste, dans leur rapport aux femmes politiques. Catherine Trautmann et Clémentine Autain ont bien disséqué cet aspect de la réalité et j’avoue que j’écoutais à grand pavillon car je découvrais. Pour ma part j’ai évoqué d’autres dimensions invisibles. Par exemple la composition sociale de l’origine des jeunes journalistes. Donc leurs préjugés idéologiques. Hum ! Mais la salle était si typiquement composée que j’ai eu droit aux applaudissements qui montrent une forte concentration d’esprits frondeurs. Ca c’est bon signe, compte tenu du métier auquel ils se préparent…. Non ? Un peu d’optimisme. Sans doute que demain sera meilleur.
Jeudi 10 janvier 2010
Dimanche soir, une aventure média m’a bien fait rire. En effet, j’ai donné un entretien dans « Le Parisien dimanche », qui est l’équivalent en ile de France des pages saumon du Figaro chez un notaire de province : une référence que personne ne peut effacer du tableau. Ca passera, bien sûr, quand la direction de ce journal aura réussi à faire partir le tiers des effectifs de la rédaction comme elle le prévoit. Mais pour l’instant c’est presque aussi couru que pour une interview dans un gratuit du matin. J’étais donc spécialement satisfait. Donc, dans cet entretien, je dis, pour illustrer mon propos et plaisanter (genre je ne parle pas la langue de bois) : « Avec les lois qu’il a fait voter, Nicolas Sarkozy ne pourrait pas être français ! Il ferait bien d'y réfléchir. Qui sait si un jour il ne trouvera pas plus sauvage que lui, quelqu'un qui contestera la carte d'identité de ses petits-enfants, puisque maintenant il est grand-père ! ». Malheureusement la journaliste a oublié de noter aussitôt « attention ! C’est une vanne (rire) ». Du coup l’agence Associated Press lance une dépêche : «Jean Luc Mélenchon s’interroge : selon les lois en vigueur le président est-il bien français ? » Même un bourrin voit bien que ce n’est pas du tout ce que j’ai dit, mais à quoi bon ergoter ? Encore un journaliste d’agence, de garde le dimanche, avec un contrat d’intermittent du spectacle qui écrit des dépêches avec les pieds pendant que ses mains tournent un reportage en direct ! J’exagère bien sûr. Cette année il y a encore cinquante pour cent des cartes de presse qui ont été attribuée à des journalistes en CDI. Mais c’est une première qu’il y en ait cinquante pour cent en pleine précarité !
Soutien total à Jean-Luc Mélenchon. J’ai beaucoup de mal à comprendre les pleurnicheries du style « mais c’était pour la leçon du petit ! ». Il faut en finir avec l’image d’une jeunesse éternellement valorisante qui aurait droit à toutes les excuses y compris lorsqu’elle commet une petite bassesse allant jusqu’à « cafarder » en balançant sa petite vidéo sur internet pour assouvir sa petite vengeance.
S’il veut interroger des politiques sur la réouverture des bordels (désolé mais je ne parle pas le polliticaly correct), il y a assez de partis de putes pour ça…
L’expérience que j’ai pu avoir, liée à mes fonctions syndicales, me fait fuir la gens journalistique quitte à me le faire reprocher car ces coquins vont jusqu’à se plaindre auprès du secrétaire d’UD pour qui il faut ménager ces gens-là…
Pour ma part, je préfère la notoriété de nos idées sur les lieux de travail.
Une anecdote toutefois : plusieurs années en arrière, nous nous préparions une grève pour sauvegarder notre service public. Un journaleux m’aborde. Question : « Votre syndicat lance une grève mais savez vous que vous allez prendre les usagers en otage ? » Et vlan ! Il me balance le micro sous le nez ! Adrénaline…Après effort, je lâche du ton le plus calme possible : « Nous n’avons pas choisi, que le gouvernement retire ses projets et tout rentrera dans l’ordre… »
Il y a peu, j’ai rapporté ces façons de faire (dont même le souvenir m’irrite encore) à une nièce pigiste, récemment sortie d’une école de journalisme qui m’a naïvement répondu : ON nous dit (à l’école, sans doute) que c’est une façon de faire sortir l’interlocuteur pour qu’il donne le meilleur de lui-même !
Si avec ça il n’y a pas formatage…
@Gilles @Darthé-Payan
Le qualificatif de Républicain socialiste ne peut qu’honorer celui à qui il est décerné et avec lequel nous ne pouvons être qu’en fraternité.
Il est de la conscience (ou de l’inconscience) de chacun de le disqualifier mais alors quel régime souhaiter pour son pays ?
Je prendrai la parole en toute indépendance à un meeting du POI contre la réforme des retraites, j’en ferai de même si d’autres m’invitaient à le faire pour refuser toute régression.
Bien à vous et à vous lire.
Cas d'école pour tout le monde - Pas de pitié au vu de la manipulation générale. Une preuve de plus de la vilénie
du milieu ? Ici :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/melenchon-ne-parle-plus-qu-aux-talibans-professionnels_859263.html
Les journalistes sont des cons! Il n'y a pas à transiger, vous avez raison. De nos jours et depuis de longues années maintenant, choisir ce métier autrefois noble qu'exerce de cette manière de rares représentants dignes de lui comme Serge Halimi par exemple, consiste à cirer des pompes et à lécher des bottes... le regard avide de scoop tous plus débilitants les uns que les autres... la presse de caniveau a envahi la "grande presse"... pas étonnant que le lectorat historique du Monde, du Nouvel Obs, sans parler des "pravda" de l'UMP, l'Express, le Point et last but not least Le Figaro ne renouvelle pas leur abonnement. La presse se meurt ? et bien qu'Internet l'achève! On ne s'en portera pas plus mal, le changement de paradigme sociétal est à ce prix. Quand les boeufs ne seront plus hypnotisé par le perpétuel vomis immoral et anti-intellectuel de TF1, M6 et pis, des chaînes censément être à vocation publique! (on croit rêver! quel scandale permanent cette monstruosité de bêtise et de vulgarité!...) enfin je m'arrête là, bon courage à vous, pour la défense de vos idées!
En grande partie, les médias traditionnels (presse écrite, TV, Radios) appartiennent à de grands groupes financiers, il y a une « berlusconisation » de l’information.
Il ne faut donc pas s'étonner que les journalistes appointés dans ces médias soient très souvent sur un registre du type "La voie de son maître", et qu'ils fassent la promotion des idées dominantes en traitant avec mépris et condescendance ceux qui, comme Mélenchon, défendent un autre mode de société.... C’est dans l’ordre naturel des choses.
Ce ne sont pas forcément des laquais qui servent la soupe pour un plat de lentilles (ou une légion d’honneur), très souvent ils défendent leurs propres idées, consciemment ou inconsciemment ce sont des militants. "Qui se ressemble s'assemble" dit le vieil adage populaire, aussi il y a une sélection naturelle dans les castings de journalistes, celui qui recrute prend quelqu'un qui lui ressemble, et ainsi de suite.......
Avec INTERNET la donne change, on trouve de plus en plus de l'information d'un autre type, tout aussi militante, mais pour un autre projet de société, clairement républicain et de gauche.
Daniel a raison, mais Jean-Luc n'a pas tort de fustiger ces bien-pensants. Mais, il faut bien dire que ces jeunes débutants en butte à la férocité du marché du travail, n'ont guère le choix : pas de vagues, pas de risques, enfiler la veste du bon côté pour éviter la précarité...eh oui !
suite à votre prise de position avec cette pette cevelle j ai decide de devenr adherente à votre parti j y pensai depuis un moment deja
J'approuve Jean Luc Mélenchon à 100%.
Cher DanielScneiderman. Mais de quel côté se trouve la violence de la désinformation et du copinage. Violence subie chaque jour par les lecteurs (de moins en moins nombreux) par des "journalistes indigents, orientés, manipulateurs, présentant des sujets propres à ne pas éveiller les veaux, et accessoirement à faire reluire le poil de l'actionnaire?...
Les gens en ont marre de cette mare fétide pour laquelle vous vous arrogez tous les froits de navigation.
Il est un fait que la plupart des quotidiens sont devenus de vugaires saletés illisibles, sans âme, sans courage.
Que tous ces vieux poissons flottent le ventre en l'air, asphyxiés par manque d'oxygène me ravit.
@ Idaho 100 . Trop peu de voix en effet sur ce blog pour nous parler de la Palestine Et j'ai souvent regretté ici que Jean-Luc Mélenchon,si touche à tout talentueux, n'ait jamais abordé le sujet. Je me suis laissé dire que le PG allait rejoindre l'Appel BDS (Boycot,Désinvestissement, Sanction) J'attends donc avec une certaine impatience une intervention du PG sur ce thème.
Bonjour JLM
Je reste un peu surpris par la vidéo.
Si sur le fond (y'a plus grave que les conneries de maison close dans l'actualité) la forme m'a un peu refroidie. Je vous apprécie vraiment et cette vidéo n'éfface pas toutes les autres ou je vous trouvais vraiment épatant.
Mais là, j'ai eu du mal à vous reconnaitre.
Ce qui m'énerve encore plus c'est la voracité des commentaires, pas vraiment tendre avec vous.
Si je peux me permettre (car cette épisode facheux, ne remet pas en cause mon attachement à votre action) cela vous servira de leçon et vous ne vous laisserez plus déborder par votre fougue.
Je pense que des excuses s'imposent (si ce n'est déjà fait) et repartez du bon pied (le gauche, celui qu'on apprécie chez vous).
Je pense comme beaucoup, que vous êtes trop important (Front de Gauche) pour laisser ternir votre image, par ce dérapage facheux.
Vivement votre prochain discourt, qu'on oublie cette épisode
@micalement
Pascal L
OUF ! Depuis le temps que j'attendais ce jour où quelqu'un "de chez nous" allait claquer sans ménagement, voire très rudement, un représentant (tant pis pour celui qui a trinqué) de cette bande de bouffe-gamelle-libèrale, ça me fait du bien. Combien de politiques et autres bonnes âmes se couchent devant les journaleux pour qu'ils ne disent pas de mal de leur importante personne... Si l'on fait le tour rapide des comportements des médias depuis la création du Parti de Gauche et la projection du Front de Gauche, en passant par l'absence de FR3 pendant les européennes et la neutralisation de Jean-Luc Mélenchon pour les résultats des régionales, on voit bien que, maintenant, il faut y aller sévère ! Démolissons sur tous les terrains le comportement de ces gens-là. On va voir ceux qui auront le courage de sortir du lot, à commencer par les prochains rendez-vous indiqués sur ce blog. J'en ai pris un coup en écoutant France-Inter qui a remis la gomme mercredi midi (pour plaire à qui ?) Je croyais qu'il y avait là une majorité de gens sérieux : raté. Il ne va plus nous rester que nos propres médias de la vraie gauche et quelques publications un peu "intello". Comme le disent d'autres commentateurs, utilisons à fond l'internet pour faire passer nos messages et pour le moment pour attaquer de tous côtés la médiacratie dominante qui nous hait..
@Hold-up (#66)
Si tu relis mon dernier message, je parle du fait que depuis une quarantaine d’années ce que l’on appelait autrefois les » Colonies de Vacances » et autres » Centres aérés » ferment les uns après les autres …et 40 ans plus tard, que faisons -nous ? On ouvre des Centres d’ Éducation Renforcé (Fermé). Zy va ! Réfléchit à tout ça.
Réfléchissons, en effet. Pourquoi les "centres aérés" et autres "colonies de vacances" ferment les uns après les autres ? Et bien, sous le double effet de l'individualisation de l'enfant roi et de la judiciarisation des rapports.
D'abord, l'individualisation: le système de la colonie ou du centre aéré était économiquement viable parce qu'on proposait un nombre fini d'activités aux enfants qui étaient gentiment (mais fermement) priés de se fondre dans un groupe. A la fin des années 1960, les classes moyennes n'était plus prêtes à voir "leur" chéri se fondre dans la masse. Au contraire, à l'heure des pédagogies "individualisées", il fallait s'occuper personnellement de chaque enfant. Et surtout, il était hors de question de voir "son" enfant se mélanger avec n'importe qui. Du coup, il y a eu scission: les classes moyennes envoyèrent leurs enfants à des "stages" (voile, cheval, etc...) dans des structures semi-privées et relativement coûteuses ou l'on est "entre soi", et les colonies et centres aérés publics sont devenues progressivement par l'effet de sédimentation bien connu des "dépotoirs" à cas sociaux.
A cela est venu se greffer un deuxième élément, la judiciarisation des rapports sociaux. Jusqu'il y a trente ans, les parents acceptaient que le fait de confier un enfant à une structure collective entraînait un risque, et assumaient une partie de ce risque. Si leur enfant avait un accident, dès lors que la structure avait respecté les règles normales de la prudence, on acceptait la fatalité. Depuis quelques années, les directeurs de structure et les maires qui gèrent une colonie ont au contraire sur eux une épée de Damoclès permanente. Le moindre accident, même "normal", peut donner lieu à un recours contentieux, voire à un procès pénal long, coûteux et destructeur pour les réputations des personnes concernées.
Rien à voir donc avec le "sarkozysme"... les colonies de vacances comme l'école en général ont été victimes d'une transformation générale de la société: l'apparition d'une classe moyenne obsédée par son statut (et donc opposée à toute mixité sociale) et par l'avenir de ses (rares) enfants, et soucieuse d'individualisation (et donc méfiante envers toute "collectivisation"). La classe 68, en quelque sorte...
A lire..
http://rue-affre.20minutes-blogs.fr/
Un petit extrait :
Mes très chers cons de pauvres, sachez en tout cas que, durant vos tristes et pénibles travaux ordinaires, nos affaires florissantes grâce à vous et à votre subtile collaboration apathique, continuent.
Soyez persuadés que plutôt que de vous laisser vous révolter (à 6 millions contre 1 techniquement ça devrait être jouable) nous vous pousserons joyeusement à vous vautrer dans le populisme le plus primaire, à flatter votre instinct merveilleusement grégaire, et, au besoin, à faire éclater quelques guerres nationalistes et communautaires par ci par là histoire de bien vous réguler la pulsion religieuse et guerrière.
Un grand nombre de Députés et Sénateurs UMP qui dirent Oui au traité de Lisbonne, en mal de siéges à garder ou à perdre attendaient la levée du bouclier fiscal, on supputait sous le manteau, on pensait haut, on accordait même des interwievs dans la Presse en 3éme page juste endessous de la Pub de Cristaline, l'eau qu'elle est bonne pour se refaire une santé.
Bernique, on ne touchera pas à mon boucler fiscal, du haut de toute sa grandeur qui l'a dit le Président des 30 % des Français.
Il convient de s'armer de patience, plus que 26 mois à attendre en faisant grossir nos rang et en affûtant programme et mots d'ordre et nous saurons si nous avons les forces de passer à une autre politique que ce Libéralime, qui chaque jour nous apporte encore plus de misère
Amitiés Partisanes
RG
@ 112 - Descartes
La fin des colonies de vacances.
"Rien à voir donc avec le « Sarkozysme
......
Et donc méfiante envers toute « collectivisation ». La classe 68, en quelque sorte…"
Encore un...
Sûr que le Sarkozysme, c'est l'esprit collectif...
Et rien à voir avec la réduction des budgets sociaux bien-sûr.
ydaho salut camarade, tu sais il faut faire avec les maîtres penseurs et les maîtres d'école.
Ils sont décalés et cherchent la route qui va les libérer. Et lorsqu'ils sont perdus, leurs bras s'agitent comme des sémaphores. Faut s'y faire.
@ 35 " A toi Eric Zemmour également mon soutien N’en déplaise !"
Chacun a le droit de ses opinions., heureusement que le soutiens à notre camarade JLMélenchon ne conditionne pas le soutien au saltimbanque de l'information !
J'ai le sentiment que la défense pour la fouine, est motivée par l'appartenance au frère du pays, et que ça empêche de voir.
Travailler avec ZZZemmour,,Gaino,(conseiller de Sarko, ami de Pasqua,, refoulé de l'ENA, écarté par Jospin) et Max Gallo, illustre cela et les élucubrations de ces penseurs n'ont pas fait de best- sellers.
Pour ceux qui voudraient savoir :Zemmour est un réact, il ne s'en défend pas il le dit.
http://www.acrimed.org/article751.html
@ jean ai marre
voilà ! c'est exactement ça, "l'appartenance au frère du pays".. On dirait que toute cette société n'est maintenant guidée que par ça ! c'est valable pour zemmour, mais pas seulement pour lui..
Un blanc tue un noir, "on" prend le parti du blanc parce que "on" est blanc.. et vice versa..
Un juif tue un palestiniens, "on" prend le parti du juif parce que "on" est juif.. et vice versa...
Et je pourrais continuer comme ça a engrener les fois ou "on" prend parti pour une couleur, une race, une religion, une idéologie.... Sans que "on" ne se demande quoi que ce soit..
Je sais pas pourquoi cela arrive... Trop de télé, trop de solitude, trop de "démocratie".. Je sais pas.. Mais ça fait peur !
Il est très sain de temps à autre de ne pas faire dans la dentelle, ne pas prendre de gants, ne pas tourner sa langue 7 fois, de ne pas se préoccuper de la forme. Marre des analyses savantes de spécialistes es médias. Qui tergiversent, se regardent écrire. La bouillie à la schnedermann... on n'arrive même pas à savoir ce qu'il pense vraiment!
Un mouvement général, disqualifie toute forme de violence, dans tous les domaines. C'est très mal d'être violent. Il faut être cool, à l'écoute, débattre, soft. Mais la violence a aussi ses vertus. réhabilitons la violence politique. Le dire tout fort, tout haut, contre la violence quotidienne, insidieuse, inodore, incolore, muette de la démolition des hommes.
Continuez Mélenchon, à la moindre fenêtre (bientôt soupirail ?) de visibilité à hurler votre colère.
Le front des pauvres en en marche.
Dire tout haut ce à quoi nous mène la médiocrité de certains "journalistes". Le dire avec sérenité et constance.
bonne continuation
Monsieur Mélenchon,
Je ne suis pas un habitué de votre blog mais après ce battage médiatique je vous apporte mon soutien.
Je suis, comme vous, exaspéré par le niveau d'inculture des journalistes débutants et confirmés. Je suis tous les jours scandalisé par le manque de professionnalisme des journalistes qui ronronnent et posent des questions convenues et n'exercent jamais leur droit de suite face à un homme politique. Il savent parfaitement que la réponse qu'il reçoivent est biaisée ou non conforme à la réalité, ou de mauvaise foi, une simple question de relance de bon sens de leur part pourrait permettre au peuple de se faire une bonne idée de la réelle honnêteté intellectuelle de nos gouvernants, mais rien ne vient...
Alors continuons dans la république télévisuelle!
@ Darthe Payan
On est ce soir 132 du PG et avec des membres éminents de la direction et je ne parle pas des camarades d’autres organisations. C’est énorme ! Notre combat avance et donnera l’ampleur de notre démarche et de l’intérêt que l’on porte au manifeste jacobin lors de nos premières assises fondatrices de septembre prochain.
Grace à toi, Darthé Payan j'ai découvert qu'un truc qui s'appelle POI existait. Heureusement que tu le cites à presque chacun de tes mails, sinon je crois que personne n'en connaitrait l'existence. Sur qu'avec plein de machin comme POI et plein de membres éminents de la direction, le combat va super avancer. POI POI POI
Voici un commentaire à l'article du "nouvel Obs" "Mélenchon dénonce une "manipulation" et fustige les "dérives" des journalistes", déposé ce matin vers 9h00, et censuré :
Cet article (non signé) et le précédent sont de belles illustrations des reproches à faire à un certain journalisme, malhonnête, manipulateur et de mauvaise foi. Non JL Mélenchon ne s'en prend pas "gratuitement" à un "étudiant". Il présente clairement son point de vue et développe un argumentaire très cohérent. Le "jeune reporter" s'était présenté comme faisant un travail d'apprentissage. Il était en fait un provocateur comme la suite le montre. Il est de plus stupide au point de ne pas comprendre ce que son interlocuteur disait. Je trouve que JL Mélenchon est resté bien calme face à un pareil imbécille.
@ Hold-up :
Je n'avais (ni n'ai) pas l'intention de t'habiller pour l'hiver (c'est trop tôt, on est au printemps :mrgreen:) mais il faut bien que je te réponde. Apparemment j'ai mal compris sur les gens qui "se sentent de gauche" alors tu peux imaginer mon effarement.
Pourquoi alors, si nous sommes d'accord, cette discussion a eu lieu avec la forme qu'elle a prise ? Parce que tu as entendu "répression et uniquement ça" alors que ce n'est pas ce que j'ai dit. En effet et comme toujours sur les blogs, on a tendance à réagir et participer sur les sujets avec lesquelles nous ne sommes pas d'accord, et rarement pour dire à chaque bonne idée, oui je suis d'accord, oui je suis d'accord. C'est ainsi que les discussions tournent facilement au pugilat. C'est bien dommage parce que les "commentateurs" de ce blog ont surement beaucoup de points communs et que l'heure serait plutôt à l'union des forces.
Tu as entendu ça parce que la politique est organisée de telle manière qu'on ne peut être que pour la répression (soit de droite) ou que pour le social (soit de gauche). Vu que (selon moi) la solution doit prendre les deux en compte, les électeurs ne peuvent tout simplement pas voter pour une bonne solution car elle ne sera jamais complète. Elle n'est jamais proposée. C'est bien foutu hein ? Ainsi les résultats électoraux passent de droite à gauche et de gauche à droite sans que jamais une politique intelligente qui réponde aux aspirations du peuple ne puisse être mise en place durablement. Oui, c'est vraiment bien pensé comme système. Les banques et le patronat peuvent dormir tranquille.
Je me permets un conseil à l'attention de Mélenchon (qui ferait mieux d'y aller mollo avec les petites phrases et les emphases parce qu'il ne construira rien de solide comme ça) : je ne l'entends pas parler de "sécurité" (je préfère parler d'ordre public). Si il veut faire un parti réellement populaire, il faut qu'il se mouille. C'est peut-être un peu nouveau pour la gauche (en fait non...) mais il faut en passer par là avant que la situation ne s'aggrave encore plus. Je crois que les gens veulent voter contre la casse sociale, contre le délitement du corps social, contre les prédateurs financiers, contre la connerie néo-libérale etc... Mais tant qu'on ne leur dira pas qu'il ont le droit de vivre en paix, que c'est JUSTE, alors les votes ne viendront pas. Regarde le score du NPA. Si on a un projet politique basé sur la justice sociale, alors on peut parler d'ordre public ("d'ordre juste" dirait Bécassine. Tu vois elle n'a pas dit ça par hasard). Encore une fois Sarko se fait élire malgré son programme de casse uniquement sur la sécurité et l'immigration, preuve que ça fonctionne. Non seulement on peut, mais même on DOIT en parler. Il y a même d'autres sujets encore plus délicats (car ils ne font pas l'unanimité comme la délinquance) qu'il faudrait mettre sur la table et discuter franchement et sérieusement. Les sujets qui divisent la population française. Je pense notamment à l'immigration, mais si on règle le problème de la délinquance, le sujet va retrouver une place beaucoup moins importante, logiquement, simplement sans diviser la population entière entre gentils et méchants. (Les dirigeants voudraient diviser la population pour mieux régner que ça ne m'étonnerait pas... :mrgreen:). Alors cher Jean-Luc, on les veut les responsabilités ou on les veut pas ?
Pour les fleurs, avoue que c'est drôle. :mrgreen: Je n'ai pas le goût des échanges vengeurs et ne suis pas là pour ça. Il faudrait qu'on (nous mais les autres participants aussi) arrive à parler plus calmement même si on n'est pas d'accord. Ce blog n'est pas trollé (ou alors bien modéré) c'est une bonne chose. Profitons-en pour être constructif.
Paix.
C'est en passant sur "rezo.net" que j'ai découvert la petite tempête médiatique déclenchée par vos propos. En effet, cela fait déjà bien longtemps que je n'écoute ni ne lit les "médias qui mentent". C'est donc avec une certaine délectation que j'ai regardé votre vidéo et la façon dont vous avez parlé de la sphère médiatique. Pour ma part, il en ressort deux réflexions :
- la première est teintée d'un certain reproche. Appeler aujourd'hui à une critique massive des médias est une bonne chose mais le faire sans faire référence au travail effectué par des groupes militants qui luttent activement depuis des années afin que la question des médias redevienne une question politique, je trouve cela un peu gonflé de votre part. Ces groupes qui vont du Plan B jusqu'au Monde Diplomatique en passant par ACRIMED sans oublier le travail de CHOMSKY, subissent les pires attaques depuis des années. Traités tour à tour de fascistes, de voyous, de gauchistes par les médias dominants, ils n'ont eu cesse d'interpeller les tenants de la contestation en France (du NPA jusqu'au PC en passant par le Front de Gauche) afin de leur rappeler de la nécessité de combattre le capitalisme, y compris dans sa dimension médiatique. A savoir, les médias vecteur mais aussi acteur de la mondialisation capitaliste. Je pense donc que votre critique des médias doit s'appuyer sur le travail pharaonique effectué par ces militants si vous voulez être vraiment pertinent.
- Deuxième réflexion, cette radicalisation ne doit pas être un feu de paille et doit s'inscrire dans la durée car la tentation sera grande lorsque les sirènes médiatiques recommenceront à sonner. Je rejoins votre idée d'un boycott et d'une critique systématique des médias dés que l'occasion se présente. Cette ligne devrait être tenue par tous ceux qui militent pour une transformation de notre société et pour cela les partis contestataires doivent s'emparer de la question médiatique et éclairer les gens sur l'enjeu de cette question. Force est de constater que nous sommes loin du compte. Je suis content de voir le parti de gauche s'emparer de cette question mais pour commencer ne faudrait il pas que vous cessiez d'être l'unique représentant de ce parti lorsqu'il est appelé à prendre part à un débat télévisé consacré à la politique. Je m'explique. J'imagine que lorsque les médias sollicitent le PG pour une interview ou un débat, ils exigent que vous soyez le représentant. Pourquoi votre exigence ne serait elle pas de demander, oui au débat mais je vous envoie un autre porte parole du PG que moi même. Cette exigence légitime permettrait de dépersonnaliser la vie politique, de montrer que le PG ne s'arrête pas à la figure de JL MELENCHON et enfin de fixer les conditions d'intervention du PG dans les médias. C'est peu de choses mais c'est déjà énorme.
Allez, bon courage
@ Bruno Anel (31)
C'est vous l'admirateur de Vianney, le "Saint Curé d'Ars " ?
Ce serait un diacre qui admonesterait Mélenchon ?
Pensez-vous que le manque de charité de Jean-Luc Mélenchon risque de lui coûter sa place au Paradis ?
L'encens et la myrrhe commencent à embaumer, sur ce blog !
Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !
Inquiet, je viens de lire ton post. Tu crois sérieusement que la gauche gagnera des voix en parlant de sécurité et d'immigration parce que la droite a gagné en abordant ces thèmes. C'est une blague, il y encore des gens de gauche qui pensent comme cela. Il faudrait que tu apprennes à penser en dehors du périmètre que la classe dominante a délimité. La droite gagne parce qu'elle joue sur le registre de la peur. Observe toutes les campagnes électorales américaines, elles se font toujours sur le registre de la peur et la peur sert la droite. Sarkozy l'a compris et le pratique sans limite. Le rôle de la gauche de gauche n'est pas d'aller sur ce terrain, son rôle c'est de faire comprendre qu'il existe une alternative en opposition au "there is no alternative" de margaret TATCHER. La sécurité et l'immigration ne sont pas des problèmes, ce sont juste les conséquences d'un capitalisme mortifère (c'est un pléonasme)
Bonjour Monsieur Mélenchon,
Oui les médias constituent un pouvoir dont la puissance peut être le principal aliment culturel de ces temps ou a contrario ils peuvent être, et sont aujourd'hui, une puissance anti-démocratique. Peu de personnalités politiques osent affronter cette vérité car on sait ce qu'il en coute : le baillonnement. Vous avez raison d'affronter cet emprisonnement, c'est là lutter pour la démocratie et c'est forcer une parole qui est interdite au citoyen. Ajoutez-y si vous voulez l'organisation des censures sur quasiment tous les forums, censures bien orchestrées, on laisse passer des critiques sans conséquences ce qui leur permet d'afficher une certaine "objectivité". Oui la réinstauration de la démocratie implique la prise des pouvoirs, certes du législatif, de l'exécutif, du judiciaire aussi mais actuellemnt et depuis l'installation des télévisions, il est indispensable de controler les médias ou tout au moins d'organiser la diffusion d'informations justes et équitables. Oh bien sûr nous les entendons déjà crier "LA LIBERTE DE LA PRESSE"...
Continuez, tant de gens gardent silence, contraints!
Bruidelo
Allez les copains, continuez à nous indiquer les blogs ou autres sites de canards qui parlent du sujet pour que l'on aille y faire un tour et vriller un peu ce joli monde. En conséquence, venez publier sur ce blog les commentaires qui auront été censurés. Voilà une excellente occasion de démontrer à tous ces guignols que les reproches sont justifiés.
Mon soutien, Jean-Luc, après ce coup bas. Un de plus. Il faut prendre conscience qu'on est dangereux pour le pouvoir en place et qu'on essaie de nous discréditer pour la suite. Il faut effectivement construire une riposte visible médiatiquement pour répondre aux gens qui nous font du mal.
La gauche peut gagner sans agiter le chiffon rouge "insécuritéimmigration" ! La gauche peut gagner sur ses propres valeurs, et avec un programme ! Un programme clair, un programme qui parlera aux électeurs de son salaire ! le reste suivra !
le président actuel, son programme c'était le pouvoir d'achat d'abord et du travail pour tous.. Mâtiné de sécurité et de charters.. ! même si c'était largement prévisible que cela ne se réaliserais pas... il a gagné.. Tous ce qui n'ont pas voté pour lui, savait que ce qu'il promettait il pouvait déjà le faire parce qu'il était "en place".. Et rien qu'a voir aujourd'hui la façon dont il s'arque-boute sur le bouclier fiscal.. L'électeur lambda devrait bien comprendre a qui il promettait des revenus..
Alors faite un programme avec DES SOUS ! parce qu'il y a 8 millions de précaires dans ce pays.. Et je ne sais combien de smicard.. Et si vous n'avez pas de SOUS a proposer : laisser tomber.. Ne promettez pas, ne décevez pas... Ce sera de toute façon la révolte et peut être la gauche sera un "recours"...
Les évêques exigent l’application pleine et entière du Traité de Lisbonne.
vendredi 2 avril 2010
par federation nationale Nationale de la Libre Pensée.
Le Traité de Lisbonne est entré en vigueur au 1° décembre 2009, malgré la résistance des peuples. Cette entrée en vigueur a été saluée le jour même par la conférence des évêques catholiques qui organise la représentation directe de l’Église romaine auprès due l’UE (COMECE) par un communiqué dont l’objectif programmatique était assez clair :
« Outre la réforme des institutions de l’UE, le Traité introduit dans le droit primaire de l’UE un article très important pour les Églises. Par l’article 17 du Traité sur le fonctionnement de l’UE, l’UE reconnaît l’identité et la contribution spécifique des Églises et mène avec elles, sur cette base, un dialogue « ouvert, transparent et régulier (...)
La COMECE fera prochainement avec ses partenaires de la KEK (Conférence des Églises européennes) des propositions concrètes à la Commission européenne, au Parlement européen et au Conseil afin d’ancrer ce dialogue dans une pratique institutionnelle régulière »
(Communiqué de la COMECE du 1° décembre 2009)
En d’autres termes, il s’agit d’être directement associée à la maîtrise des leviers de commande et non plus seulement consultée.
Autrement dit, l’Église romaine revendique effectivement la place que lui reconnaissait implicitement l’adoption du principe de subsidiarité, défini par les encycliques papales, comme principe fondateur de l’Union européenne.
Il s’agit bien de faire reconnaître l’application de l’article 17, non seulement au niveau de la Commission (ce qui existait déjà, grâce à Jacques Delors, à travers le BEPA : Bureau des conseillers de politique européenne), mais auprès du Parlement européen et surtout du Conseil c’est-à-dire au niveau politique le plus élevé.
LA COMECE réunira son assemblée générale de printemps du 14 au 16 avril 2010 pour préciser publiquement ses exigences.
Pour sa part, la Fédération Nationale de la Libre Pensée considère que l’objectif qui vient d’être ouvertement énoncé constitue effectivement une nouvelle menace pour la liberté de conscience et les libertés individuelles. Elle insiste sur l’importante production du lobby clérical tant en matière de propositions de bioéthique que de normes favorisant la présence institutionnelle des religions ou restreignant la liberté de critique à leur égard.
À l’heure où les peuples souffrent sous le joug des dictats de la Banque Centrale européenne qui impose restrictions et destruction des services publics et des conquêtes sociales, les Églises réclament toute leur place aux commandes de l’Union Européenne pour proposer la charité en lieu et place des droits détruits.
La Fédération Nationale de la Libre Pensée considère que c’est seulement en s’appuyant sur la résistance des citoyens et des peuples que l’on peut défendre et reconquérir la laïcité et la séparation des Églises et des États contre le Traité de Lisbonne, contre l’Europe vaticane.
Paris, le 2 avril 2010.
http://www.fnlp.fr/spip.php?article498
@ marion : Bonjour. Je te suggère aimablement de lire les échanges entre Hold-up et moi qui ont commencé sur le billet précédent. Il n'y en a pas beaucoup.
Ruine du langage ...Dans un article intéressant JC Guillebaud (dans la Vie) analyse'l l'hyperactivité bavarde'des hommes politiques en général et de Sarkozy en particulier.Il pointe "l'incontinence linguistique qui démonétise le langage qui finit par ne plus être que menue monnaie " La leçon vaut pour nous tous sur ce blog qui trop souvent déraille au mépris des uns et des autres .Elle vaut aussi pour J LM qui déploie sur trop de sujets une énergie sidérante mais non exempte de polémiques chronophages et peut-être contre productives Et Guillebaud de conclure citant St Just qui reprenait Tacite " On ne gouverne pas sans laconisme " Transmis donc respectueusement à notre Président (du PG) via St Just,caution qui ne saurait fondamentalement lui déplaire je l'espère.
La preuve par l'exemple.
C'en est presque grotesque, mais finalement lamentable et tout à fait révélateur, d'entendre cet abruti de journaliste sur France Info avancer pour dénigrer Mélenchon que son blog n'avait pas été "remis à jour" depuis le 16 octobre 2009 (en référence à la première archive fournie par Jean-Luc Mélenchon)... Ce qui montre que ce débile mentale n'a même pas été capable d'aller au bout de la note de Jean-Luc Mélenchon et qu'il faut bien supposer qu'il ait lu celle-ci en diagonale pour ne pas se rendre compte qu'il s'agissait d'une archive et non de la dernière note publiée sur le blog. Consternant...
Le traité de lisbonne.. On s'en fout ! on a voté non ! ce sont les "félons" qui nous l'impose..
@ 130 MICHEL S
Bien sûr qu'il faut leur renter dedans,qui veut gagner ?
Il faut se donner les moyens.
On parle souvent des trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire qui sont donc les piliers de notre République. Un quatrième s'incruste dans ce trio et dans nos esprits, il faut le dire, affaiblis des circonstances de la vie. Le mécanisme qui me fait arriver sur ce blog que je n'ai jamais fréquenté est celui de la recherche de ma vérité. LA vérité est trop complexe. La mienne prend sa source dans l'information radiophonique où l'attention est plus grande qu'à la télévision. J'entends donc il y a quelque jours les remarques acerbes de Monsieur Mélenchon et constate que, plus qu'à son habitude, celui-ci se déchaîne sur un étudiant en journalisme. J'en reste là et évoque cet évènement avec mon épouse. J'en entend parler par des journalistes, toujours à la radio (France inter) et je constate qu'à nouveau une forme de défense de la profession s'exerce, à mon avis plus qu'on ne le ferait pour un boucher insulté par une homme politique. Ensuite j'y repense, curieux de connaître les propos et conditions précises de cet échange. Je le trouve en ligne, facilement, le buzz aidant. Je constate plusieurs choses:
-Jean-Luc Mélenchon voit la caméra, elle n'est pas cachée. Il sait donc que ses propos sont enregistrés et qu'ils seront ensuite utilisables.
- On distingue derrière des banderoles, on imagine Jean-Luc Mélenchon participant à une manifestation de soutien à des salariés, une cause a priori et subjectivement "noble".
- La dicussion est courtoise
- Jean-Luc Mélenchon utilise la réouverture des maisons closes comme exemple de sujet d'actualité qu'il condamne, certainement en comparaison de ce qu'il défend à ce moment précis: l'emploi.
- Et la discussion dérape, des mots forts sont utilisés, insultants.
-Mais l'exercice d'approfondissement, de répétition de la "question" torturant trop son destinataire me parait à ce moment contestable et hors-sujet. Malgré tout l'étudiant s'entête dans son erreur et Jean-Luc Mélenchon dans sa violence.
Qu'en retiendrai-je? Le caractère fort d'un homme politique? Ils en ont tous. La perversité journalistique? Il en faut en Démocratie. La défense d'une corporation? Elle n'est manifestement pas nouvelle...
Le pouvoir journalistique fait-il son travail? Le politique ne saisit-il pas une occasion de faire de l'actu?
Un fait est certain, je n'ai pas retenu pourquoi cet homme politique et cet étudiant se sont retrouvés là, ensemble, et c'est certainement cela le drame...
Jean-Luc,
de tout coeur avec toi, ce soir pour tes deux émissions et pour la suite. Attention à toi, toi qui a décidé de jouer la partie en respectant les régles du jeu (les urnes, toujours les urnes ! Les idées, toujours les idées !), ils vont être obligés de tricher pour t'éliminer (je pése mes mots) !
Mais, si ils trichent, préviens les qu'à ce moment là tous les coups seront permis, çà commence à bouillir dans la marmite...
Sois bon ce soir ! comme d'hab.
Je savais qu'il ne fallait pas donner un exemple de plus de débat tabou à gauche. C'est ma faute. Je n'ai pas de certitudes sur l'immigration donc je ne bataillerai pas plus. Mais il se trouve que les gens qui ne pensent pas comme toi (Marion), il y en a aussi beaucoup en France et qu'il va bien falloir s'entendre sur un projet sérieux, digne et intelligent (ce qui vous en conviendrez exclue les thèses d'extrême-droite ou de droite libérale). Mais passons.
Avez-vous regardé les infos aujourd'hui ? Vous avez vu les conducteurs de bus qui se mettent en arrêt à cause de quelques caillassages turbulents et autres coktails molotov taquins. La plupart de ceux que j'ai vu étaient d'ailleurs noirs, d'origine immigrée, très certainement français. Non mais qu'est-ce qu'ils veulent ces facho-réac-sarkozystes ?! De la sécurité ? Non mais quelle bande d'enculés ces travailleurs !
Il ne faut pas être à côté de la plaque...
Je lis tous les commentaires sur cette histoire et vraiment, j'ai du mal a y déceler l'esprit du FG
Je trouve que vraiment (puisque ici la parole est libre) les soutients aux propos (filmés) de Jean-Luc Mélenchon ne tiennent pas la route.
Rentrer dans le lard comme ca d'un (pseudo) journaliste ou toutes autres personnes ne peut pas être justifié et pire décrédibilise le message que SEUL Jean-Luc Mélenchon arrive à passer.
Vraiment votre débat sur la presse ceci ou cela, on le sait très bien et ca apporte rien et légitime encore moins les propos (j'estime décalés) que c'est pris dans le nez l'apprentit journaleux.
Je prefers de loin entendre
'vous savez pas sauver les retraites?
poussez-vous, nous on sait, et on va le faire!'
ca c'a à de la gueulle, ca c'a calme direct;
C'est ainsi qu'on l'aime notre Mélanchon!
encore une fois, tournons vite cette page
++
PascalL
J'avais posté hier à 16h31 le message sujvant qui pour une raison mystérieuse (fausse manoeuvre de ma part? Erreur du modérateu?) n'a pas été publié en ligne. Le voici à nouveau:
La critique des médias, et en particulier la critique des médias dans les médias, quand elle est fondée, est toujours la bienvenue. Même si, en l’occurrence, la médiatisation de l’altercation avec le jeune journaliste n’est pas due à la volonté de Jean-Luc Mélenchon. Sans me prononcer ici sur son contenu précis et sur sa forme, je crois qu’il est légitime de souligner que sa personnalisation n’est pas forcément ce qui peut se faire de mieux. Ouvrez les fenêtres : depuis près de 15 ans – cette critique (menée également, sans leurs registre propre, par Le monde Diplo, Le Plan B, les films de Pierre Carles, mais aussi les médias alternatifs et certains syndicats de journalistes…) est menée avec constance par Acrimed (Action-Critique-Médias). Une association… C’est pas mal, une association. C’est collectif et c’est ouvert. Ouvert à qui partage l’essentiel de son orientation, sans nécessairement adhérer à un parti particulier. Je crois même savoir que des adhérents du parti de Gauche en font partie : ils ont bien raison !
Henri Maler, co-animateur d’Acrimed (qui s’exprime ici à titre personnel)
http://www.acrimed.org
PS. Ceci n’est pas (ou pas seulement) une page de pub ;-)
@Inquiet (#69)
La gauche pour qui je vote encore comme un cocu content de l’être (m**** !) m’a énormément déçu. Et quand je la vois venir avec des programmes rêveurs et romantiques aux bons sentiments frelatés façon SOS Racisme, ça me fout les boules. C’est clair non ? Mélenchon monte le ton, fait les gros yeux, bombe le torse avec AUTORITÉ face à la délinquance en col blanc, aux banques etc… Il fait bien. Il lui manque de faire de même avec la délinquance. Ce problème ne se règlera pas sans autorité. C’est comme ça et tout le monde le sait. Ce sont des gamins qui se retrouve dans la délinquance avant même des fois d’être tout à fait adolescent. Les gamins ont besoin d’autorité, demande aux psychologues. Les gens veulent la paix et la tranquillité, demande-leur.
100% d'accord avec toi. Mais je crois qu'il faut pousser plus loin le raisonnement. Si une certaine gauche propose "des programmes rêveurs et romantiques aux bons sentiments frelatés", ce n'est pas parce qu'elle est bête, mais parce que c'est conforme à sa sociologie. La "gauche radicale", ayant perdu tout contact avec l'électorat populaire, porte aujourd'hui les couleurs des classes moyennes. Et les classes moyennes ont fait le choix d'une société fragmentée. Parce que le modèle "assimilationniste" et républicain à la française est très coûteux: si l'on veut offrir la même école, la même police, les mêmes services publics dans les quartiers populaires que dans les quartiers bobos, il faut y mettre les moyens. Et dans une société comme la notre, cela suppose de faire payer les classes moyennes. C'est une simple conséquence de "l'effet pyramide": les riches ont beaucoup d'argent, mais ils sont très peu nombreux, les pauvres sont très nombreux, mais ils n'ont pas grande chose à taxer. C'est au milieu de l'échelle qu'on trouve des gens nombreux et qui peuvent payer...
Dans ce contexte, les classes moyennes ont choisi la baisse de l'impôt général, et donc nécessairement la baisse des services publics nationaux, c'est à dire, ceux qui servent à faire de la péréquation. Ce qui est pas trop grave (pour elles), puisqu'elles ont le moyen de se payer à travers les impôts locaux (merci la décentralisation) ou bien par le biais des services privés (merci la privatisation) de quoi couvrir les carences de l'Etat. Et les pauvres, les quartiers populaires, ils peuvent crever la gueule ouverte. Et éventuellement, pour se donner bonne conscience, deux solutions: des campagnes style "les enfants de don Quichotte" ou "Restaus du Coeur", ou bien la pureté révolutionnaire de la grève générale insurrectionnelle pour tout de suite. C'est ce modèle que les partis politiques de la gauche, radicale ou pas, portent aujourd'hui.
C'est là qu'il faut chercher l'explication des "programmes rêveurs et romantiques aux bons sentiments frélatés": en fait, ils sont un rideau de fumée commode pour que rien ne change, tout en se donnant l'alibi de vouloir tout changer.
Bonjour,
Une fois de plus, une fois encore, la manipulation de l'information a encore frappé.
Je ne suis pas choqué du tout, pour commencer à vous connaitre et à vous apprécier davantage au fil du temps, par votre réaction qui me semble salutaire.
Comme le dénonçait déjà Paul Moreira, dans un excellent ouvrage "Les nouvelles censures", le pouvoir de modelage de l'information, et donc des esprits, est un danger majeur comme le CO2 : incolore et inodore mais mortel !
Quand à l'utilisation sauvage et clandestine des vidéos volées, c'est le côté obscur de la force... d'Internet.
En tous cas, courage et détermination : continuons le combat et la résistance !
Cordialement,
Oliwanken
@Ydaho (#70)
@ descartes : je suis très tolérant mais chez moi je veux pas entendre de conneries..
On commence comme ça, et en bout de compte on finit par ne supporter que le son de sa propre voix...
Et si nous faisions tous cela, nous aurions peut être moins « d’amis ».. mais ceux qui nous restent seraient plus « fiable »..
C'est vrai qu'on es bien, seul avec soi même...
INCROYABLE !
"les chefs d’Etat et de gouvernement du G2O viennent de faire une annonce qui en a surpris plus d’un. La crise majeure que nous connaissons n’aurait été, depuis son déroulement, qu’un gigantesque Kriegspiel destiné à tester le système, une sorte de stress test en grandeur réelle. "
http://www.pauljorion.com/blog/?p=9780
Réaction au faux scandale engendré par la colère de Jean-Luc Mélenchon contre l'ex beau métier de journaliste !
Je ne porte guère dans mon coeur le métier de journaliste. Ma fille a, pendant quelques temps voulu suivre un cursus menant vers cette bien curieuse profession qui se dit être la garante de la démocratie et qui le plus souvent, pour ne pas dire dans la totalité des cas n'est que l'humble servante des élites de l'argent et du pouvoir. Je n'ai pas vu son choix d'un très bon oeuil. Je n'ai rien fait pour la décourager et rien non plus pour l'encourager. Mais quand cette idée se fut évaporée je m'en suis senti mieux.
Comment en effet apprécier un métier qui aurait tout les moyens de dénoncer les abus, les fautes, les erreurs, les choix idéologiques et économiques délirants des dirigeants politiques et économiques mais qui consacre aux faits divers, aux résultats sportifs, aux aléas de la météo le plus clair de son espace, à moins que ça ne soit à répéter servilement de vieilles idées présentées comme nouvelles, modernes ou révolutionnaires quand tout a été écrits il y a 200 ans par A. Smith, Malthus et D. Riccardo ?
Comment apprécier un système d'information qui le plus souvent déblatère d'affligeantes banalités en les faisant passer pour des lumières ?
Comment prendre au sérieux des journalistes qui ne cessent de faire appel à des "spécialistes" coupés des réalités où à des intellectuels du calibre de... BHL !
Comment considérer avec respect cette folle course aux scoop qui pousse les journaleux à répéter sans recul et sans même prendre le temps de la vérification les nouvelles, les cris, les mots et les hurlements des uns et des autres ?
Comment considérer que cette caste qui fait toujours parler les mêmes, aux mêmes heures, avec les mêmes questions, les mêmes réponses, les mêmes décors et les mêmes sourires, comment croire que cette engeance qui n'ose pas poser les questions qui gênes, où qui ne les pose qu'aux membres des partis politiques non gouvernementaux, comment considérer que ces gens sont les garants de la démocratie ?
Je ne vois en eux que les valets d'un totalitarisme rampant. Celui présent de l'économie libérale qui seule à droit de citer, celui à venir peut-être, de pouvoirs politiques autoritaires.
Quel journaliste d'un grand quotidien ou d'une grande chaîne de TV s'est élevé, a tempêté, vitupéré, hurlé, contre le scandale de contournement de démocratie que fut l'adoption du traité de Lisbonne ? Il est vrai que quelques mois auparavant les citoyens n'avaient pas suivi la presse. Elle avait fait d'autres choix que celui du peuple.
Tient d'ailleurs, quel journaliste emploie encore le mot PEUPLE ?
La presse ne défendrait donc que ses propres intérêts, ses seules convictions ?
Décidément je crois que ce métier inféodé aux puissances de l'argent à perdu tout lustre, tout intérêt. Il est par contre très doué pour être son propre faire-valoir et faire briller de 1000 éclats son indigence intellectuelle et idéologique. Maître dans l'art de faire parler de lui, maître dans celui de manipuler, maître dans l'art d'endormir, maître dans l'art de détourner le citoyen des vrais problèmes... mais qui ne supporte pas la moindre critique et invoque droit de l'homme, démocratie, liberté de penser d'expression dès lors qu'on ose toucher à son saint tabernacle. Toutes choses qu'elle prétend défendre par ailleurs. Fort mal à mon goût, pas du tout diront d'autres que je ne contredirais pas.
La chose étant dite, Ami lecteur, je te souhaite le bonsoir. Ici à Marseille il fait beau et la mer a une sacrée belle couleur.
Corto.
Vous avez totalement raison sur le fond mais n'oubliez pas que vous représentez un espoir comme en 1978 et 1981.
Vous avez participé récemment à de nombreuses émissions où votre prestation a été excellente avec des journalistes qui donnaient la parole, vous écoutaient et vous prenaient au sérieux ; c'était très visible (Demorand, Beytout, Lapix, même Mazerolle, sans oublier Ardisson qui d'habitude "charrie" les politiques mais qui semblait ce soir-là vous respecter). Vous avez fait preuve chaque fois d'un sérieux très ferme et compétent avec une petite touche humoristique parfaite. Mais il ne faut pas aller plus loin dans l'agressivité.
Le front de gauche se met bien en place avec 7% et vous avez dit vous-même que la marche était haute jusqu'à 51%.
Pour atteindre ce score, il faudra dépasser les 20% traditionnels de la "vraie gauche" et il faudra éviter les débordements verbaux qui pourraient rebuter le français moyen qu'il faudra convaincre.
Ce soir, vous intervenez 2 fois à la télévision et il faut réussir ces interventions... Pour nous !
Avec Thierry Guerrier, journaliste intègre, sur France 5, il n'y aura pas de problème. Par contre, le face à face avec Aphatie sera "à risques". Attention à ne pas rentrer dans son jeu de provocation.
Bonjour Monsieur Mélenchon,
Tout a été dit ou presque sur le Système, surtout sur la Toile parce qu'ailleurs...on sert la soupe.
La collusion/connivence/corruption des sphères de Pouvoir au sens large (administration, police, justice...) a atteint de tels sommets ces derniers temps que je serais tenté de dire que ce n'est même plus caché ou étouffé mais simplement tu. Le réseautage/noyautage a atteint un tel niveau que je m'étonne qu'il y ait encore des gens pour l'ignorer. Enfin, jusqu'à ce qu'ils soient eux-mêmes devant une juridiction quelconque. Espérons simplement que la catastrophe ne soit pas aussi proche que ce que je perçois en décryptant les données institutionnelles et économiques.
Mr Mélenchon,
Dommage qu'à la bêtise vous ne répondiez que par l'insulte.
Ceci dit, ce qui est surprenant dans cette affaire, c'est qu'une interview ratée et visiblement pas préparée devienne l'épicentre du débat.
A la place de ce jeune étudiant en journalisme, je me cacherais sous ma couette plutôt que d'exhiber mon incompétence.
C'est là tout le drame. La palme à la médiocrité.
@ermler (#73)
Lorsque j'établis des concordances de positions au delà des clivages politiques traditionnels, tu me renvoies "amalgame" et "étiquettes" ?! C'est précisément tout le contraire de l'"étiquetage " que de reconnaître ces concordances.
Fort bien. Appliquons dont ta méthode:
Ermler se dit républican. Le Pen aussi.
Ermler est contre le TCE. Le Pen aussi.
Ermler est contre Sarkozy, Le Pen aussi.
Mais attention, je ne fais nullement l'amalgame. Je ne fais que marquer une "concordance"... et celui qui pourrait imaginer qu'une telle méthode rechercherait en fait subtilement à suggérer qu'Ermler pourrait être proche de Le Pen dans d'autres domaines, en d'autres termes, de lui appliquer une étiquette infamante, ne sont que des mauvaises langues...
D’accord, pour cette différence de filiation, du moins part à rapport Le Pen père. Ceci dit, je ne penses pas que l’anti-gaullisme soit aujourd’hui le trait dominant du FN.
La question n'est pas là. Tu m'avais mis au défi de trouver une différence "de fonds" entre Le Pen et Zemmour, je t'en ai donné une. Point à la ligne. Je ne vais pas relire les œuvres complètes de Zemmour pour te citer toutes les différences (et elles sont nombreuses) entre les deux personnages. Ce qui est regrettable, dans cette histoire, c'est cette manie d'utiliser l'amalgame comme argument. Parce qu'on n'est pas d'accord avez Zemmour, il devient tout à coup un autre Le Pen. Ça devient lassant. Et surtout, ça empêche de voir les nuances: on peut être de droite et ne pas être d'accord avec Le Pen.
"Non. Je pense que c’est là une pure hypothèse de « bobo » qui, outre pratiquer le terrorisme intellectuel, ne connait pas la situation dont il parle, et qu’il plaque dessus une grille de lecture paternaliste conforme à ses préjugés. Les immigrés honnêtes sont les premières victimes de la criminalité, et donc ceux qui ont le plus d’intérêt à la voir réprimée". Une fois encore, tu montres toute l’arrogance et le mépris dont tu es capable vis à vis de tes interlocuteurs.
Si tu poses des questions pleines "d'arrogance et de mépris", ne te plains pas si l'on te répond sur la même ligne. Les gens qui se permettent de dicter leurs pensées aux autres ("Mais tu penses, sans doute, que c’est là une pure hypothèse de « bobo » pratiquant le » terrorisme intellectuel ») pour ensuite dénoncer le "mépris" et "l'arrogance" chez les autres feraient bien de réfléchir un peu. Je constate par ailleurs, qu'après avoir demandé d'une manière fort méprisante "est-ce que cela te plairait, toi..." tu ne sembles avoir rien à dire de ma réponse. Là aussi, je t'invite à réfléchir sur le "mépris" qui consiste à poser une telle question en des termes personnels, pour ensuite montrer que tu n'as rien à foutre de la réponse.
Si tu veux qu'on te respecte, commence par respecter les autres. Parce qu'en matière de mépris et d'arrogance...
"Si tu racontes aux habitants des cités populaires que les dealers qui proposent du shit à leurs enfants dans le hall de leur immeuble sont des pauvres victimes d’une société méchante, tu vas avoir du mal à te faire entendre". Qu’est-ce qui te fais penser que je puisse de tenir un tel discours ?!
La lecture de tes messages. Mais peut-être me suis-je trompé, et tu estimes au contraire que les dealers des cités, loin d'être des "victimes", sont parfaitement responsables de leurs actes et doivent donc être punis avec toute la rigueur de la loi... dans ce cas, nous serions pleinement d'accord.
Si tu crois que les contrôleurs sont tous des individus sadiques qui jouissent en contrôlant, tu te trompes… Quand et où ai-je écrit celà ?!
J'attire ton attention sur le fait que ma phrase est précédée d'un "Si" conditionnel. "Si" tu ne crois pas cela, ne ne vois pas pourquoi tu te sens visé...
Tu vois, descartes. La technique des étiquettes, c’est toi qui l’emploie. Sous prétexte que mes convictions s’inscrivent dans la gauche radicale, tu m’attribues des propos que je n’ai jamais tenus, des points de vue que je n’ai jamais eus.
Je ne t'ai jamais attribué volontairement un "propos" que tu n'aies pas tenu, et si je l'ai fait par erreur, je m'en suis à chaque fois excusé. Ce n'est pas moi qui aurait inventé un "double imaginaire", recours bien utile pour pouvoir faire dire l'autre des choses qu'il n'a jamais dites... n'est ce pas, Ermler ? Mais bien entendu, ce coup là, ce n'était ni du "mépris", ni de "l'arrogance"...
Avec en plus ce trait de mépris qui te permets de préjuger, par exemple, que je ne connais « rien » des réalités dont je parle, »
Ce n'est pas du mépris, c'est la constatation d'un fait. Quand tu affirmes que cibler le contrôle sur les groupes identifiables ayant le plus de probabilités d'avoir commis un délit est "contraire à la loi", tu ne sais pas de quoi tu parles (et d'ailleurs, je constate que tu as prudemment laissé tomber le sujet et omis de répondre à ma question). Quand tu sembles penser que ce qui pose problème aux habitants des quartiers ce sont les contrôles de police (alors que c'est en fait l'absence de la police qui est le plus durement ressentie), tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu ne fais que répéter les clichés et les dogmes qui sont devenus la "vulgate" d'une certaine couche sociale. Il n'y a aucune "arrogance", ni aucun "mépris" à te le dire. Je ne t'accuse de rien personnellement, sinon de prendre pour argent comptant un certain nombre de sornettes...
Ce dont nous rêvons tous, c’est d’une VRAIE Gauche UNIE.
Il est urgent de former ce grand rassemblement des forces populaire pour rétablir l’équilibre rompu entre ce PS libérale capitaliste et nos valeurs allant du PC/PG/NPA/LO et tous les autres qu’il nome « extrême gauche ». Non seulement nous souhaitons le faire, mais plus que jamais NOUS DEVONS LE FAIRE.
Le PS ne doit plus se sentir comme incontournable. Il faut rétablir l’équilibre des forces qui feras qu’il ne Pourrat plus obtenir le pouvoir sans LA VRAIE Gauche.