05avr 10
Mardi 6 avril 2010 Parmi les erreurs et manques de ma défense contre le lynchage médiatique ininterrompu dont j'ai fait l'objet depuis sept jours pleins, il y en a un qui est spécialement impardonnable! C'est de n'avoir jamais mentionné le combat de ceux qui luttent avec constance et précision contre la nouvelle Gorgone qu'est la meute médiatique considérée comme système. Je veux parler d'associations et sites tels qu'ACRIMED. Je suis rappelé à mon devoir de fraternité militante par des camarades qui me signalent un papier très documenté publié sur le site d'ACRIMED au sujet de l'affaire du siècle qu'est mon crime de blasphème contre un apprenti lyncheur. Je vous y renvoie avec gourmandise. A déguster lentement.
B on, ma semaine de repos a été entièrement fichue. Et même ces trois jours de Pâques puisque France Info a attaqué de nouveau la matinée de dimanche avec l’affaire de cette pitoyable vidéo volée. J’ai du rentrer à Paris. Non pour « m’expliquer » comme dit la journaliste du «Monde» d’une façon qui souligne assez bien l’intention incriminatoire de son papier corporatiste (je raconte ça plus loin). Non pour «m’expliquer», donc, mais pour mener la contre offensive ! Comme il m’est impossible d’exercer mon droit de réponse (une hypocrisie de plus du système médiatique), ni de lutter contre les innombrables raccourcis que cette vidéo a permis, j’utilise mon espace d’expression pour argumenter. Dans la précédente note je montrais la racine sociale du comportement moutonnier et lyncheur du système médiatique. Cette note est mon décryptage de ce qui m’est arrivé et dont je suis davantage le prétexte que la cause. Evidemment, je ne présente pas d’excuse. Au contraire. J’en demande à l’école de journalisme qui a monté ce coup! Car je montre qu’il s’agit d’un coup monté, relayé dans des conditions qui sont la négation des règles que ces mêmes belles personnes du système prétendent défendre.
Ce n’était pas une interview. Une personne qui se présentait comme étudiant en journalisme m’a posé des questions. En les récusant il y a eu une polémique qui a tourné à l’algarade. Cet étudiant avait déjà provoqué un incident quelques instant auparavant avec une autre personnalité avec le même procédé de la question provocatrice. Je n’ai donc pas fait de « déclaration » à propos du métier de journaliste. J’étais dans une prise de bec avec tout ce que ce type de situation implique. Tout cela est banal. C’est la vie réelle avec ses prises de bec et ses fous rires. Les utiliser c’est de la manipulation pure et simple. On se souvient peut-être de cette photo d’un président de la république qui faisait une grimace en entrant dans un cimetière militaire parce qu’il avait le soleil dans les yeux. Un journal hostile titra « l’homme qui rit dans les cimetières ». Ici c’est « l’homme qui insulte la profession ».
Un étudiant en journalisme n’est pas un journaliste et un exercice d’école de journaliste n’a pas vocation à devenir un document mis en circulation pour l’information du public. Si on renonce à ce distinguo, on renonce à l’idée même que le journalisme soit un métier. Car si n’importe quelle prise de son et d’image est une information journalistique et si la personne qui les produit n’a aucune importance, à quoi bon des professionnels et des règles ? C’est si vrai que l’entretien pris une tournure très spéciale dont témoigne sur son blog Alexis Corbières présent sur place pendant l’altercation. Je le cite: « Comble du non-professionnalisme du jeune homme, des amis témoins m'ont rapporté qu'il rétorquera à Jean-Luc : "Mais, je suis de gauche, et puisque vous me répondez ainsi, je ne voterai pas pour vous". Navrant. Il est donc clair que cet interview était totalement "hors normes". » C’est bien parce que cette différence entre un étudiant et un journaliste professionnel est essentielle que la «journaliste» du « Monde » l’escamote pour crédibiliser sa posture d’indignation. Pour elle il s’agit d’un journaliste un point c’est tout. Elle titre donc : « les invectives de Jean Luc Mélenchon contre un journaliste etc.…». Mais elle n’en était déjà plus à une usurpation près, après avoir inventé des citations de moi. Disons à sa décharge qu’elle n’est pas la seule à utiliser ce raccourci qui sauve une démonstration qui, sans cela, n’a plus de fondement.
La différence entre un étudiant et un pro, ne tient pas seulement à la qualification de l’intéressé et à la qualité de l’info produite. Elle fait la différence des règles du jeu. On peut choisir de répondre ou de ne pas répondre à un pro. Cette décision doit être prise. A l’inverse, dans tous les cas un élève d’une école, du fait de son statut n’est censé produire que pour son école, ses professeurs à qui il rend des exercices. Un pro n’utilise pas de photos ou films volés ou de propos volés. S’il le fait, il tombe sous le coup de la loi. Un pro ne règle pas un compte personnel en mettant en ligne des images volées. Sinon la loi et sur le droit à l’image est là pour frapper les contrevenants. Si je porte plainte contre Félix Briaud et contre son école, les conditions de ce tournage de vidéo et mon droit à l’image me garantissent une sévère punition pour les coupables et un juste et ample dédommagement financier mis à la charge personnelle des coupables. Ca va, Félix, tu la sens celle-là ? Je vais dire comme toi, avec la même hypocrisie « non ce n’est pas une vengeance, mais je pense que le statut de journaliste crée des devoirs donc je vais lancer une action en justice qui va ruiner pour longtemps Félix ». Je lance un appel pour que des étudiants en droit et école d’avocats viennent préparer ce dossier avant de que je confie à un professionnel. J’ai trois mois pour porter ma plainte. Dans trois mois la meute courra après un autre lièvre et c’est bien le diable si la condamnation de Félix fera mieux qu’une brève. Qu’en pensez-vous ? Voila pourtant bien ce qui se passerait si tout le monde agissait sur le mode de ce genre de petite
Cet étudiant journaliste était en service commandé. C’est ce qu’affirme « l’express.fr » (publié le 30/03/2010 à 15:47 ) sous la plume de Delphine Dyèvre. Elle s’est renseignée à la source. Je cite et chacun pourra aller vérifier. « Au-delà du caractère anecdotique du violent et injurieux coup de gueule de l'élu, cette vidéo a un double objectif pour l'école de journalisme de Sciences Po Paris. Il s'agissait, dans un premier temps, de montrer que ce ne sont pas les journalistes qui poussent à la petite phrase. C'est en effet Mélenchon seul qui s'y adonne, sans y être poussé par le jeune journaliste. Deuxièmement, la diffusion ultra-rapide de cet extrait devait montrer aux étudiants quel format de vidéos fonctionne sur Internet. »
La meute qui m’est tombé dessus est juge et partie. La plupart des journalistes qui se sont mis à me vilipender sur leurs médias sont également enseignants dans l’école pour laquelle travaillait à cette heure là Félix Briaud. Cette liste est accessible, évidemment sur internet et chacun peut aller faire son recoupement. Le zèle de nombre d’entre eux s’explique par cet esprit de caste aggravé. A l’inverse cela explique pourquoi d’autres, beaucoup d’autres, non seulement n’ont pas suivi la meute mais m’ont appelé pour me dire qu’ils avaient refusé de le faire. Sans parler de ceux qui m’ont dit leur soutien. Mais oui ! Et pas seulement des ouvriers du rang. Aussi le haut de la hiérarchie !
Le sieur Félix Briaud n’est pas un nouveau né. D’abord au plan
L’école de journalisme de sciences po n’est pas considérée comme un modèle par la profession et en particulier par les autres écoles de journalisme. C’est pourquoi plusieurs journalistes notoires m’ont exprimé leur soutien ? Ce n’est pas seulement parce qu’ils ont trouvé grotesque de monter un tel « non évènement » en épingle pendant six jours de suite. Pas seulement parce que la manœuvre pour exciter un esprit de caste qu’ils n’aiment pas les a rebuté. Ni non plus seulement parce qu’ils n’approuvent pas le choix fait pour régler un compte avec un homme politique que certains confrères détestent. Mais parce que l’école de journalisme de Sciences Po d’où est parti le coup n’est vraiment pas en odeur de sainteté dans la profession. Depuis le premier jour. Elle a été créée quand le Centre national de formation des journaliste de Paris (CFJ) était en cessation de paiement. C’était censé être le coup de grâce, attitude moyennement apprécié par la profession. Et attitude sévèrement contestée par l’UNEF dès l’origine qui contestait à la fois la création de cette école dans une logique de business et le contenu de l’enseignement prévu du point de vue du formatage des esprits qu’elle y voyait !
L’école de journalisme de Sciences Po a un intérêt matériel que lui procure l’action malhonnête du coupe jarret Briaud : la publicité gratuite de masse que lui vaut la diffusion de cet épisode. En effet l’école intervient sur le marché des écoles de journalisme car il s’agit d’un commerce éducatif comme un autre. Les droits d’inscription s’étalent de 0 euros (pour les boursiers) à 12500 euros annuels… On se rend compte du genre de règle d’éthique et de professionnalisme que cette école dispense quand on lit le témoignage de Briaud qui affirme avoir décidé de publier cette séquence pour me punir de lui avoir mal parlé sur Agora Vox : « je trouvais inquiétant qu’un homme public manque de respect envers une personne, qu’elle soit journaliste ou non. Quand on est un homme politique cela pose des questions. S’il s’était excusé je n’aurais pas publié cette vidéo. Ce n’est pas une vengeance, mais je considère que c’est une personnalité publique qui a une responsabilité. » On voit le niveau du donneur de leçon ! Mais cette version « bien pensante » est annulée par le fait que la bande vidéo parait avec en incrustation initiale de titre sur Daily motion « école de journalisme de Sciences Po », ce qui veut dire que cela s’est fait avec l’accord de l’école et pour sa propre publicité.
Les leçons de bonnes manières que l’on me donne, avec toute la condescendance des belles personnes, sont très mal venues de la part de nombre de ceux qui les assènent. Quand je lis que cette épave de Phillipe Alexandre me fait la morale dans tel grand journal de la presse régionale, j’ai la nausée. En 1988 cet homme ironisa sur mon « teint jaune » et mon « sourire de hyène » dans le journal « l’évènement du jeudi ». Et quoique j’ai dit et écrit à l’époque aucun de ses confrères n’exprima aucune remarque publique contre ces assertions « nauséabonde », comme on dit maintenant. Et l’intéressé ne s’en excusa pas, bien que je sois allé le lui demander les yeux dans les yeux. Ce même besogneux se déchaina contre Martine Aubry avec une délicatesse qui força le dégout des plus mal intentionnés à l’égard de Martine Aubry. Quand à la dame Béatrice Gurrey du journal « Le Monde », seule volontaire pour faire la basse besogne corporatiste qui occupe une page du monde elle pratique une forme de trivialité du même acabit. Voici comment cette dame a procédé pour obtenir de quoi fabriquer des citations de moi. A 22heures 30 mon portable vibre et affiche un « numéro privé ». J’attends précisément depuis le matin un coup de fil d’un membre de ma famille qui a ce genre d’affichage parce qu’il s’agit d’une personne âgée qui appelle d’un fixe. Je décroche « allo ? Bonsoir, c’est Beatrice Gurrey du journal « Le Monde » je suis désolé de vous appeler si tard mais il faut qu’on parle de l’affaire, vous savez bien ». Moi, interloqué : « je ne vous dérange pas au moins, il est 22 heures 30 tout de même et je suis en vacances et j’attends un coup de fil ? ». Elle : « mais je viens de vous dire que je m’excusais ! ». Moi « mais moi je ne vous excuse pas ! Je ne veux pas répondre à cette heure et à vous. Je parlerai demain dans deux émissions de télé vous vous y reporterez ! » Bref, vous devinez la suite : je lui dis que je ne veux pas m’exprimer avant ces émissions, que je ne lui répond que par courtoisie et pour éviter qu’elle écrive que j’ai refusé de lui parler, que je ne lui donne pas d’interview car je relis mes interview et que là je n’ai pas le temps de le faire. De tout cela évidemment elle se contre fou. Elle en tire quelques phrases rangées selon ses gouts mais qui lui permettent de donner à son poulet une allure « d’enquête ». Son article parait le lendemain matin. Ce n’est pas beau ça comme méthode de journalisme professionnel ? La veille à 22 heures trente pour le lendemain sans qu’aucun motif d’urgence ne soit en cause ? Et les citations, en dépit du fait que j’ai refusé de m’exprimer avant mes passages télé ? Ces sortes de gens n’ont aucune autorité morale pour donner des leçons de bonnes manières.
Les mêmes qui me reprochent d’attaquer « toute » la profession sont ceux qui parlent eux même de la « classe politique » comme d’un tout, pour mieux flétrir ses comportement supposé liés à sa position dans la société. Je récuse le concept de « classe politique » qui fait fi des clivages idéologiques et des niveaux de responsabilités si différent entre élus, militants et dirigeants. Mais je sais que le concept sert à valider le droit de la corporation médiatique à sa propre existence en tant que telle et aux droits de regard qu’elle s’attribue. Je suis frappé de lire dans la page du «Monde» qui fonctionne en fait comme un manifeste corporatiste, un encadré qui sous le titre « attaquer un journaliste n’est pas anglais ». Bien sûr, on pense d’abord que le journal rappelle là son intime lien anglo-saxon qui le conduit à publier en anglais chaque semaine un supplément « New York Time ». Mais non !! Il s’agit de montrer qu’aucun anglais ne se permettrait ce que Mélenchon se permet. Et pourquoi ? Parce que plus personne n’en a les moyens face à la puissance de la presse. Tel quel ! Le cri du cœur révèle un effarant gout de la domination : «la peur des représailles, de la part de titre aux tirages colossaux et la puissance de propriétaires de journaux – en particulier le magnat australo-américain Rupert Murdoch dont les quotidiens contrôlent 40% de la diffusion nationale – ainsi que la faiblesse de la commission de plaintes en matière de presse, expliquent le flegme des politiques face à la bourrasque. Un comportement anglais sommes toute».
C’est dans cette soif de reconnaissance et de pouvoir qu’il faut chercher l’obsession de tirer de moi des excuses ! Le mécanisme est très insidieux. Je le décris. Quand une vague de cette ampleur se lève, il est vrai que dans un premier temps la victime de la meute intériorise ce qui arrive. C’est le piège. Je pense que ceux qui déclenchent ce genre d’effet de meute le savent. Peut-être que c’est tout simplement évident. Je n’y avais jamais pensé. En tous cas un grand professionnel de la presse que j’ai eu au téléphone a commencé par ça : « n’intériorisez pas ça, ça n’en vaut pas la peine ». Cette intériorisation c’est le pire, en effet. L’ennemi entre en vous et vous suggère mielleusement la capitulation. J’ai été frappé de voir que c’était partout le même refrain. Par exemple c’était la première question de la « journaliste » du Monde : « est-ce que vous ne regrettez pas ce que vous avez dit ? » La même question est venue sur le plateau du Grand Journal à Canal Plus où pourtant l’ambiance n’est pas à l’agression. Et ainsi de suite. Je me suis souvenu d’une discussion avec Vincent Peillon à ce sujet. Je l’avais accusé sur ce blog d’avoir reculé et de s’être excusé vis-à-vis de Chabot. Je le faisais sur la foi d’une brève lue dans « Le Monde ». Il me le reprochait. Il me dit qu’il ne s’est nullement excusé et que le journal avait retenu une phrase dans un entretien très long. On voit que les méthodes ne changent pas… En général, à la manie des excuses est attelée tout un vocabulaire dont le mot « dérapage », utilisé à tout bout de champ, résume bien l’idéologie sous jacente : il y a une route, c’est elle qu’il faut suivre, sinon on dérape et on sort de la route. La route est toute tracée. Le bon sens exige de la suivre ! Vu ? Ce n'est pas une formule, c'est mot pour mot ce qu'écris a mon sujet "la Voix du Nord: "à force de déraper, le délicat M. Mélenchon a fini par sortir de la route". La route! Tout est dit. Présenter des excuses - à qui? au provocateur Félix Briaud? à la corporation? – pour ce «dérapage» ce serait légitimer toute la manœuvre et tous les moyens utilisés pour me frapper dans cette circonstance alors même que c’est en les examinant qu’on comprend ce que je dénonce.
Nombreux sont ceux qui ne sont plus dupes des effets de meutes dans les médias. Nombreux sont ceux qui voient comme moi combien le problème est dorénavant senti de l’intérieur du métier. Ce métier connait une évolution foudroyante. La précarité et le star système sont les outils d’une déstabilisation sans précédent. Je dirai mal ce qu’expliquent si bien tant de sociologues et de militants. La mise à la norme de tous les gouts vaut autant dans l’agriculture que dans les médias. Quand un logiciel peut d’ores et déjà remplacer un journaliste de salle de rédaction (voir le chapitre d’Ignacio Ramonet sur le sujet), les prompteurs peuvent faire de n’importe qui un « présentateur ». Tout cela ne fait que souligner le caractère suicidaire de ce qui a été entrepris contre moi, en rabâchant cette vidéo. Certes elle m’atteint dans la bonne société. Mais elle déclenche un tonnerre de rigolades et de connivence avec moi dans les chaumières et des dizaines de messages de sympathie me parviennent après chaque passage de la vidéo. Qui va expliquer à la profession quel problème elle a avec le grand nombre et non pas de la faute « des politiques » comme le pense les vieilles badernes du journalisme de papa mais du fait même de la faillite évidente d’une certaine manière de faire moutonnière, corporatiste, uniformisée, bien pensante, donneuse de leçon, voyeuriste, piégeuse. Le dire est-ce un tabou ? En me prenant de bec avec Félic Briaud je disais mon dégout de voir un jeune esprit si tôt perverti par ces façons de faire. Son impuissance à le comprendre, sa soumission à l’idéologie professionnelle dominante me consternent.
La vigilance à l’égard des « écoles de journalisme » est une question très actuelle. Il faut savoir qu’il n’existe aucun diplôme national unique de journalisme. Tout au contraire il y a un maquis de titres et de filières concurrentes. D’abord les diplômes d’écoles dont certains sont homologués par le ministère de l’enseignement supérieur. Mais ils sont très diversement reconnus dans les faits si l’on en juge par le résultat de la cooptation dans les salles de rédaction qui sert d’étalon de mesure de la valeur d’une formation dans la profession. Il y a ensuite les diplômes universitaires du niveau bac plus deux, délivrés en IUT. C’est le DUT information et communication, option journalisme. Et enfin les diplômes universitaires de niveau master (master information et communication, spécialité journalisme). Mais la profession est essentiellement dominée par les diplômes d’écoles privées, et notamment le diplôme du CFJ de Paris et de l’ESJ de Lille. Jusqu'à l’arrivée de l’école de Sciences Po sur ce marché, le diplôme le plus prestigieux était celui du CFJ-Paris. Le CFJ est le « centre de formation des journalistes » de Paris, centre privé créé à
Ill faut savoir qu’il n’y a aucune condition de diplôme exigé pour l’exercice du métier de journaliste, pour bien comprendre la situation. Ce qui fait le journaliste et lui crée des droits particuliers (niveau de salaires, privilèges fiscaux, brassard de presse etc) c’est la carte de presse. Et la carte de presse est accordée à toute personne exerçant son activité principale et régulière comme journaliste et rémunérée par une entreprise de presse. Sans autre condition de niveau ou de qualification. Dès lors tous les débordements qui s’observent dans cette période d’internet ascendant vont faire florès.
La méthode de la vidéo volée est à présent un effet très recherché. Après moi qui ? Martine Aubry selon , selon slate.fr. Puis qui ? En fait je m’en fiche. Cet épisode m’a rendu un fameux service. Il m’a assuré une cote d’inflexible qui n’a peur de personne en béton armé. Quelques puissants esprits qui ont tout compris m’ont déjà démasqué. Ainsi « l’express.fr» : "L'expérimentation est réussie. Coup réussi également pour le président du Parti de Gauche, qui a très largement fait parler de lui sur le Web. Par ailleurs, sa colère est à relativiser. Jean-Luc Mélenchon a pour habitude de verser dans la caricature lorsqu'il s'agit des médias. Il est par ailleurs connu pour être une "grande gueule". N'aurait-il pas sur joué la colère pour s'assurer une plus large diffusion? » Ciel je suis découvert ! J'adresse un salut admiratif à l’école qui a formé cette jeune journaliste stagiaire sous payée et esclavagisée mais qui se montre un chien de garde du système aussi pervers.
Je vais maintenant donner de mes nouvelles personnelles. Passé le premier moment de surprise j’étais cependant perplexe. Je ne me souvenais pas du tout de la scène. J’ai tant de prises de bec ! Je suis comme ça. Je ne veux pas changer. Je ne me mettrai pas dans le moule des belles personnes. La politique lisse, sans odeur ni bruit c’est bidon. Bon alors, où eu lieu cette engueulade ? D’abord la vidéo ne me disait rien. Bien sur, je me suis vite rappelé. Amnésie de confort. En fait après trois mois de campagne électorale et à la veille d’un long et épuisant voyage en Amérique latine, je voulais surtout avoir quelques jours de vacances. Bref, je n’avais guère envie de remettre l’armure et de remonter sur le cheval. Je pensais que cette histoire, compte tenu de sa base nulle et misérable, s’arrêterait assez vite. Mais l’emballement a eu lieu. C’est comme un feu. Plouf ! Quand ca part c’est fulgurant. C’est ce que l’on appelle un "effet de système". Je reviens à mon récit personnel. La scène d’abord. Le jour de la vidéo. Quand on est dehors il y a toujours quelqu’un qui surveille aux alentours pour éviter que des gens trop excité m’approchent ou des dérangés comme il y en a de plus en plus qui sont très agressifs et parfois dangereux. La routine. On m’avait prévenu qu’il y avait un «provocateur». Dans notre vocabulaire ça veut dire une personne qui veut créer des incidents. On m’a même dit "un étudiant journaliste". J’ai oublié. Avant moi il s’était adressé à Pascale Le Néouannic, candidate et secrétaire nationale du Parti de gauche. Il lui a demandé « le Front de Gauche est un échec, que comptez vous faire ? ». Il avait déjà été fraichement accueilli. La question est tellement absurde qu’on comprend l’intention assez facilement : il s’agit de quelqu’un qui doit ramener à l’école un «sujet». Donc on doit se méfier. Je ne l'ai pas fait. j'ai oublié la mise en garde. Je me suis dit "bof! c'est juste un étudiant, il faut que je fasse un effort"… J'ai eu tort. Je ne parlerai plus jamais à ce genre de personne, c'est promis! A cette heure, cependant, j'ai envie de sourire. Le judo politique ça existe. La nouvelle inquisition médiatique s’en est pris plein la figure dans les chaumières. Et moi les chaumières c’est le monde qui m’intéresse. Ceux là sont de mon côté. S’il est incontestable que cet épisode m’a sali et défiguré dans les milieux quoi comptent en haut lieu, il n’est pas moins incontestable que la haine contre mes agresseurs a également monté d’un cran comme je le constate partout en promenant et en lisant le courrier que je reçois. Mais ça, ce n’est pas moi qui l’ai voulu ni organisé. La meute s’est tiré une balle dans le pied !
Avant de conclure, je voudrai adresser des remerciements très chaleureux à un certain nombre de personnes.. D’abord je remercie tous ceux d’entre vous qui m’ont exprimé un soutien personnel. On a beau être en armure les trois quart de son temps dans la vie, parfois, elle pèse. Ce qui m’a plu c’est que vous avez parfaitement compris, vous aussi, le procédé utilisé. Souvent vous vous êtes mobilisés sur la toile. Les clameurs d’indignation préfabriquées et convenues ne vous ont pas plus impressionnés que moi. Je veux remercier aussi les nombreux journalistes qui ne se sont pas joints, volontairement, à la curée, parce qu’elle leur paraissait ridicule ou que le procédé utilisé contre moi les dégoutait. Mention spéciale à ceux qui ont dit, publiquement, sur leurs médias respectifs, le contraire de la meute et surtout ceux qui ont poussé le courage jusqu'à dire que j’avais raison. Au moins ceux là ne seront plus suspects quand ils inviteront les autres catégories sociales à voir plus loin que le bout de leur nez corporatif. Du coup j’en profite pour remercier aussi les syndicalistes des médias et des syndicats ouvriers qui m’ont écrit pour me dire ce qu’ils pensaient de la façon dont ils ont été traités par le système médiatique : les « preneurs d’otages » de la SNCF, les métallos « bluffés par Sarkozy » de Grandange et ainsi de suite. Toute cette rage impuissante qui est contenue partout et qui doit, bien sur, se formuler politiquement pour devenir un fait positif. Ce blog accueille évidemment vos témoignages avec bonheur. N’oubliez pas de donner les noms des personnes concernées. Leur photo aussi pour qu’on puisse les reconnaitre si on les rencontre. La mienne est partout.
@julie (#413)
Je reste dubitatif quant aux motivations de continuer le dialogue avec D si par ailleurs ses partenaires habituels de dialogue ne réagissent pas aux propos tenus.
Décidément, la chasse aux sorcières continue...
@jean ai marre (#418)
Ton post est parfait, par ce que à mon gout.
Maintenant, il suffit qu'un post soit "à ton gout" pour qu'il soit "parfait" ? "Parce que c'est mon bon plaisir", aurait dit Louis XIV...
@ Descartes
Drôle de débateurs qui veulent débattre qu'avec ceux qui sont d'accord. Ils vont finir par débattre tout seul et avec eux-même. Le vision binaire et manichéenne, politiquement correct, de pensée unique leur empeche de s'échanger avec la catégorie des non "référents" ceux qui'ils appellent "les autres". Ils ont une drôle de conception du débat, du mot tolérance et de l'argumentation. Bref, chacun fait avec ce qu'il a.....
Je vais me confronter, débattre, échanger sur d'autres blogs, sur des forums, où il y a des intervenants de droite, de gauche,des citoyens "perdus", etc...
496
Descartes dit:
9 avril 2010 à 22h06
@cvnes (#422)
Certainement pas. L’égalité de traitement implique que deux personnes qui sont dans la même situation vis-à-vis du travail soient traités de la même manière. Mais un type qui bosse bien et un type qui tire au flanc ne sont pas du tout dans la même situation vis-à-vis du travail. Que le premier reçoive une augmentation et pas le second ne viole en rien le principe d’égalité de traitement…
Mais ce qui est sûr dans ce cas précis, est que l’équité a été utilisée entre autre, pour individualiser au maximum le contrat de travail, les acquis collectifs perdent de leur efficacité, la grille de salaire disparait, les salarié(e)s s’opposent, etc…
Non. Les grilles ne sont pas faites pour protéger les tire-au-flanc (et qui d’entre nous n’a jamais eu dans son collectif de travail ce genre de personnage…). Et c’est lorsqu’on commet l’erreur de les utiliser de cette façon que l’on créé les conditions pour que les travailleurs admettent qu’elles sont injustes. Va expliquer à une équipe que le mec qui est toujours en retard, qui ne nettoie jamais l’atelier, qui met tout le monde dans la m**** parce qu’il n’est pas fiable et que ses camarades doivent couvrir pour lui, qu’il faut que le « boulet » aie les mêmes augmentations de salaire et les mêmes avancements que les autres. Et tu verras comment tu te feras recevoir.
Arrêtons de voir tout en blanc et noir. Il existe une performance du collectif, et il existe aussi une contribution individuelle au collectif. Récompenser les gens de la même manière quelque soit leur contribution (et même leur volonté à contribuer), c’est une conduite irrationnelle.
C'est marrant, ceux qui tiennent ce genre de discours pour justifier l'individualisation des salaires ou "la prime au mérite" ou tout autre dispositif qui ne peut que diviser les salariés ne mettent jamais en cause les fortunes colossales amassées par ceux dont on aurait bien du mal à démontrer l'utilité sociale ou leur apport au progrès "collectif". C'est ainsi que l'on a pu voir, sans que le prétentieux usurpateur du nom d'un mathématicien et philosophe de génie (ça va les chevilles ?) ne s'en émeuve, des PDG s'octroyer des stocks options pharamineuses après avoir quasiment coulé leur boite...
@jean ai marre (#464)
Le taux et le type d’inégalités tolérables dans la socièté que nous voulons vivre.
Dans quels cas l’égalité doit être absolue ?
Je vais te donner ma réponse personnelle:
Dans quel cas l'égalité doit être absolue ? Je ne vois qu'un cas: l'égalité devant la loi.
Quel type d'inégalités sont tolérables ? Toutes celles qui sont fondées sur l'utilité sociale et le choix individuel libre: si A produit plus que B parce que A est travailleur et B fainéant, il est normal que A soit mieux payé que B (parce que le choix de l'attitude devant le travail est libre). Si A produit plus que B parce que B est handicappé (mais qu'il fait le même effort que A), alors ils doivent être payés également, parce que la moindre productivité de B ne résulte pas d'un choix, mais d'une circonstance sur laquelle il n'a pas de contrôle.
Quel taux ? Celui qui résulte de l'utilité sociale.
Voilà, pour lancer la discussion.
Aller vous coucher, ça vous fera du bien...
@Ydaho (#495)
20 % pour le borgne ! c’est pas les ouvriers et employés ! cette fois ils sont resté a la maison ! et ce n’est pas 20 %, la moyenne nationale est très en dessous..
Je te parle du score du Borgne, pas de la moyenne nationale. Le Borgne s'est présenté en région PACA et a fait 20%. Et je peux te dire que là bas le FN est le premier parti ouvrier. Et de loin!
C'est bien de ne se cantonner qu'au revenu du travail.
C'est dans l'air du temps.
Ça fait média raisonnable.
Moderne.
Pas archaïque.
Et cela redonne de la crédibilité à un blog trop longtemps dominés par des élucubrations gauchistes.
@ydaho (#501)
Et ne me gonfle pas avec tes « bobos » !
Qui se sent morveux se mouche...
si on était en face je te mettrais un pain !
Et ça démontrerait quoi ? Qu'est ce qui te fait croire que les bobos ne savent pas "mettre un pain" ?
des bobos comme moi, tu n’en as surement jamais vu !
Comme tous les bobos, tu te crois unique ?
Le programme du conseil de la résistance, c’était le programme des courageux contre les laches ! ne le salit pas, et n’en parle même pas !
Ce n'est pas "le salir" que de le citer exactement. Ce que toi tu ne fais pas, censurant les objectifs qui ne te conviennent pas et ne retenant que ceux qui t'arrangent. C'est toi qui falsifie la position du CNR. Pas moi.
@Darthé-Payan (#504)
Oui le premier objectif c’était l’indépendance nationale et le plein retour à la souveraineté nationale.
Exactement. Je trouve scandaleuse la manière dont une certaine "gauche" essaye de s'annexer le programme du CNR en sélectionnant les paragraphes qui l'arrangent et en les arrangeant de façon a faire passer le programme du CNR pour un programme gauchiste. Loin de là, le programme du CNR était de claire empreinte jacobine (et j'utilise le terme avec beaucoup de prudence): rétablissement de l'indépendance nationale, plein retour à la souverainété, mais aussi "rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle" (II.1 du programme du CNR, j'écris cela pour Ydaho...). Et ce n'est pas par hasard si le CNR a placé cette ligne en premier, avant tous les autres objectifs...
@ Descartes
Raison raisonnante
"Un personnage sceptique à un patriote enragé, pendant la Révolution :
J'ai l'amour de la raison, je n'en ai pas le fanatisme, répondit Brotteaux.
La raison nous guide et nous éclaire; quand vous en aurez fait une divinité, elle vous aveuglera et vous persuadera de crimes. "
Anatole France, Les dieux ont soif.
Descartes et Darty Payant planent vite et haut.
C'est normal, ils sont à réaction.
@André Assétoi (#509)
C’est marrant, ceux qui tiennent ce genre de discours pour justifier l’individualisation des salaires ou « la prime au mérite » ou tout autre dispositif qui ne peut que diviser les salariés ne mettent jamais en cause les fortunes colossales amassées par ceux dont on aurait bien du mal à démontrer l’utilité sociale ou leur apport au progrès « collectif ».
Ce n'est pas vrai. Il y a plein de gens qui sont favorables à une certaine individualisation des salaires et une prime au mérite, et qui pourtant mettent en cause les "fortunes colossales". Je pense par exemple à Fidel Castro, qui dans le célèbre débat avec Guevara sur la question des "incentifs matériels" avait soutenu la nécessite de maintenir le lien entre le "mérite" et la rémunération, politique qui est toujours appliquée à Cuba.
En fait, toutes les expériences "socialistes" ou même coopérativistes qui ont commencé par pratiquer l'égalité absolue des rémunérations sans aucune référence au "mérite" ont du assez rapidement renoncer devant le poids croissant des tire-au-flanc qui se disent, fort naturellement, "a quoi bon me crever le cul à bosser si je suis payé la même chose que je bosse bien ou mal ?". Ce fut le cas dans les Kibboutz, par exemple, ou les kibboutzim ont fini par en avoir marre de trainer collectivement des boulets, des bons à rien qui n'apportaient rien à la collectivité et prenaient leur part à la table commune. Ce fut le cas des cubains, qui comprirent assez vite que la société "sans incentifs matériels" allait se fracasser contre la réalité. Ce fut le cas des bolchéviks.
Je voudrais quand même que tu m'expliques, dans une société sans différenciation des salaires en fonction d'un "mérite" (on pourra ensuite discuter sur les moyens d'apprécier le mérite), comment tu fais pour que les gens bossent...
@Ydaho
Cher ami, on ne profère pas des menaces ("si on était en face, je te mettrai un pain") comme ça, bien lâchement caché derrière son pseudo et son écran. C'est vraiment bas de gamme. Que fait le webmestre? Il dort?
@ Pierre L
Pierre L ne vole pas et reste au sol. C'est normal, il n'a jamais décolé !
C'est là qu'on voit l'anguille, qui répond toujours à côté (c'est pour ça que je refuse le dialogue direct avec de tels faussaires). Jamais, à aucun moment, je n'ai revendiqué l'égalité de salaires. Et c'est là-dessus que l'escroc intellectuel répond. Je pointais bien évidemment le fait que l'escroc ne s'alarme pas de l'explosion des revenus des plus riches (sans aucun mérite particulier, bien sûr, c'est le prolo qui doit faire preuve de mérite) mais s'en prenait à ceux qui sont au bas de l'échelle.
C'est toujours le même procédé ! Il est éventé, tout le monde l'a remarqué que le joueur de bonneteau est à poil.
Pour conclure, sur la question des salaires, je reprendrais la formule célèbre qui viendrait d'un ouvrier russe :
"quand on arrêtera de faire semblant de me payer, j'arrêterais de faire semblant de travailler".
@ Descartes
Et oui le programme du CNR était d'inspiration républicaine,jacobine et universaliste. Ydaho l'adapte à sa vision qu revisitée l'Histoire.
Jean-Moulin s'appuyait dans ses écrits sur la constitution de 1793.
« C’est d’une guerre et d’une bataille dont nous parlons plutôt que d’un débat rationnel » dit un article de Libé signé L.E.Q., qui vous cite et renvoie à votre blog (Mélenchon veut «lutter» contre la «cléricature médiatique», 09/04/2010 à 20h15 en ligne). Je suis bien d’accord. Le programme social du CNR prévoyait « une presse libre et affranchie des féodalités » : nous en sommes loin ! Tandis que la doctrine de guerre américaine inscrit elle dans son programme la guerre de l’information, comme stratégie contre-subversive… Hors la doxa, point de salut ! Ainsi avez-vous donc été, Mr Mélenchon, victime d’un hacèlement (mobbing) médiatique orchestré…
Cependant, et c’est quand-même réjouissant, « ils » ne maitriseront pas la rumeur (qui peut aussi véhiculer la vérité quand l’information est censurée), pas plus que son véhicule Internet (même si avec l’ACTA, c’est au programme)…
;-)
Avec l’assurance de mon soutien.
Jean-Pierre Mouls,
webmestre de Geomance Editions
@André Assiétoi (#520)
C’est là qu’on voit l’anguille, qui répond toujours à côté (c’est pour ça que je refuse le dialogue direct avec de tels faussaires). Jamais, à aucun moment, je n’ai revendiqué l’égalité de salaires.
C'est toi qui réponds à côté. Ici, par exemple, tu réagis comme si je t'avais accusé d'avoir "revendiqué l'égalité de salaires", alors que je n'ai jamais dit rien de tel. Tu inventes une accusation pour te faire passer pour une victime, tactique devenue classique sur ce forum (ermler le menteur utilise la même).
Ce genre de tactique de chasse aux sorcières ne fait que montrer l'indigence de l'argumentation de ceux qui l'utilisent. Il est bien plus facile de justifier le "refus du dialogue" sur la base d'une offense (inexistante) que de construire une argumentation rationnelle. Et si tu crois que tu fais illusion... ca peut marcher avec les "groupies" de ce forum du style "ton post est parfait parce qu'il me convient". Mais pas vraiment pour ceux qui lisent avec un minimum d'esprit rationnel.
Je renvoie à la réponse de l'escroc. Toute sa démonstration tourne autour des inconvénients de l'égalité des salaires, comme si c'était là-dessus qu'il était interpellé. Non seulement il est pris les deux mains dans le pot de confiture, mais il ose dire "c'est pas moi !" Le même aplomb qu'un Chirac ou un Sarkozy. Il est à bonne école, le roublard.
@ " Descartes "
Tu reparles des " fainéants " et des " productifs ". C'étaient tes premiers mots lorsque tu as déboulé sur ce blog. Je m'en souviens parfaitement. J'ai tout de suite compris qui tu étais. Et maintenant tu réinstilles tes propos à la con sur l'inégalité sociale et sur la nécessité de la cultiver.
Tu passes par bien des chemins alambiqués pour la promouvoir, la légitimer, la définir, tu iras même ignoblement chercher un exemple du côté de la Shoah pour ça, et bien sûr, par la bande, pas directement, tu instrumentaliseras V. Fry pour alimenter ton argumentaire pervers. Tu " rationaliseras à mort " pour arriver à tes fins sans voir les biais logiques et les vérités artificielles que tu livres en pâture sur ce blog, sûr de ton fait, à tout coup. Tu te feras même " donneur de leçons " pour " toujours avoir raison ", sûr de ton cristal intellectuel infaillible.
Ainsi 8 mois après, tu nous ressors tes propos sur " la Productivité " de l'individu et tes propos sur les
" Improductifs " sans jamais définir ce que tu entends par là ni pourquoi certains le sont encore, tandis que d'autres ne le sont pas ou plus etc.... Trop triviale sans doute encore, cette volonté de savoir, ce que toi, tu mets dans ces termes.
Les suicidés de France Télécom ont -il été suffisamment " productifs " à ton goût ou penses-tu que leur suicide ne fut au fond qu'un goût un peu trop prononcé pour une indécrottable paresse naturelle ?
J'imagine très bien ta définition de la "productivité" et tes idées sur la "paresse", tes vues sur les " producteurs " et celles sur les " improductifs "...L'ennemi a abattre ou à saquer sera l'individu qui rentrera dans la case "improductif " selon des critères " rationnellement " définis...
Tu es un vrai manager " Descartes ", un pur de chez les " purs " -
Rien de nouveau sous le soleil. - On a déjà entendu ça quelque part il me semble. Dans les années 1930, dans ces eaux là. Idées Remises au goût du jour sous Reagan Thatcher et maintenant Sarkozy.
Et tu te prends pour un " hérétique " ? Quelle blague.
@ André Assiétoi
" Il est à bonne école, le roublard "
Et comment !
@Hold-up (#524)
Tu reparles des » fainéants » et des » productifs «. C’étaient tes premiers mots lorsque tu as déboulé sur ce blog. Je m’en souviens parfaitement.
Alors je te conseille de faire réviser ta mémoire, parce que tes souvenirs sont faux. Une phrase qui commence par "faineants" et "productifs" a d'ailleurs toutes les chances d'être bancale. Je pense que le premier mot que j'ai écrit dans ce forum à toutes les chances d'être "Le"...
Trêve de plaisanteries... franchement, je me fous de ce que tu peux penser de moi. Je suis ici pour échanger des arguments, pas des insultes. Le problème, c'est que des arguments, tu en donnes très peu. A part des insinuations ou des accusations plus ou moins inventées, il n'y a pas grande chose à en tirer.
Ainsi tu écris: "Les suicidés de France Télécom ont -il été suffisamment » productifs » à ton goût ou penses-tu que leur suicide ne fut au fond qu’ un goût un peu trop prononcé pour une indécrottable paresse naturelle ?" Franchement, quel est le rapport avec la choucroute ? Est-ce que tu crois vraiment qu'avec cet "exemple" tu as montré ou démontré quelque chose en ce qui concerne l'ardeur au travail plus ou moins grande de notre espèce ?
Ce genre d'effets de manche mélodramatiques, ca te gagnera les applaudissements de quelques groupies sur ce site, mais ça n'avance à rien. La problématique des incentifs (matériaux ou autres) pour faire travailler les gens s'est posée à tous ceux qui ont voulu organiser la société (ou même une partie de celle-ci) autrement. Et si ce problème se pose, c'est que nous mêmes et la plupart de nos congénères ne travaillent pas "naturellement", sans aucun incentif. Si le travail n'était pas une condition nécessaire pour survivre, la plupart d'entre nous se la coulerait douce les pieds en éventail. Or, dans toute société le travail est une nécessité. Conclusion: il faut bien qu'il y ait une différentiation dans la rémunération de ceux qui travaillent "bien" par rapport à ceux qui travaillent "mal". Si l'on touche la même chose quelque soit la qualité de son travail, alors l'immense majorité choisira la voie du moindre effort. Franchement, est-ce si difficile à comprendre ?
J’imagine très bien ta définition de la « productivité » et tes idées sur la « paresse »
Quant on veut tuer son chien, on imagine qu'il a la rage...
L’ennemi a abattre ou à saquer sera l’individu qui rentrera dans la case « improductif » selon des critères » rationnellement » définis…
Tu dis n'importe quoi (comme d'habitude). J'ai pourtant été très clair: là ou "l'improductivité" résulte d'une circonstance sur laquelle l'individu n'a aucun contrôle, il devrait être rémunéré comme le "productif". Lorsque "l'improductivité" résulte d'un choix, alors il est normal qu'elle soit moins rémunéré. C'est toi, pas moi, qui parle "d'abattre" ou "de saquer". Ce sont tes fantasmes, pas les miens...
@André Assiétoi (#523)
Je renvoie à la réponse de l’escroc. Toute sa démonstration tourne autour des inconvénients de l’égalité des salaires, comme si c’était là-dessus qu’il était interpellé.
Pas du tout. Toute ma démonstration tourne autour de la problématique des "incentifs", c'est à dire de la rémunération au mérite. C'est toi qui une fois de plus falsifie ce que j'ai dit pour te poser en victime. C'est toi "l'escroc", pas moi...
Comme on dit, le lecteur jugera...
@ 504 - Darthé-Payan
Le Maître-étalon du Pavillon de Breteuil du Jacobinisme a encore frappé:
Cela fait des mois et des mois, que je fais des posts pour démontrer que ce que toi tu appelles la gauche boboïsée et que moi j’appelle la gauchardise et les libertariens. Qui sont des propagandistes de la pensée unique post soixante huitarde, politiquement correct, binaire et manichénne. C’est la vrai rupture que j’aie avec eux. Ils sont dans l’idélogie décomposée du PSU, du pablisme, du guévarisme et du communautarisme. L’adversaire, l’ennemi c’est la république Laïque une et indivisible et la nation et la patrie, donc l’indépendance et la souveraineté.
Quelle soupe !...
Des mots, et rien derrière.
@ Le Prolo du Biolo
Ah bon rien derrière ?
Et le manifeste jacobin ?
Et mes propositions en matière de triple option de déveoppement ?
Et mes propositions sur les coopératives, l'entreprise socieale ?
Et lmes propositions sur l'agriculture et notamment les offices par produits, les offices fonciers ?
Et mes propositons en matière instittutionnelles (parlement péeminent, exécutif collégial, parlement social, atelier civique etc...) ?
Et mes propositions sur les banques ?
Et mes propositons sur l'école publqiue ?
ETC.....
tu manques pas d'air !!
Mauvais fois du gauchard libertarien politiquement correct et pensée unique stérile et puérile !
Pro du Biolo tu vois la paille qui est dans mon oeil mais tu ne vois pas la poutre qui est dans le tien. Pourtant elle est bien enfoncée. La poutre du libertarisme poltiquement correct, pensée unique gaucharde et qui ne sert à rien sauf à facilité la victoire de la droite tant électorale, politique, idéologique que culturelle. Moi de soupe (soap) je n'en veux point !
Le débat sur les fainéants et les productifs me semble assez nauséabond, on est toujours le fainéant de quelqun.......Encore que l'actionnaire qui s'enrichie en dormant est rarement traité de fainéant.
Mais je nie pas la réalité de notre condition humaine, dans tout collectif cette question se pose inévitablement.
On atteindra un dégré supérieur de civilisation lorsque on fonctionnera sur le mode A CHACUN SUIVANT SES BESOINS, DE CHACUN SUIVANT SES TALENTS (Marx), mais la route est longue car ce n'est pas la pente naturelle de l'homme. A contrario, ce qui fait la force du capitalisme c'est qu'il correspond parfaitement à nos instincts d'animaux dotés de raison.
La route est longue et pas linéaire (on avance et on recule) mais si on fait le bilan sur les 200 dernières années on note quand même des progrès de civilisation et on peut être optimistes pour les générations futures.....
Socialisme ou Barbarie.....
@ Descartes (496) réfutant mon post 448 concernant la FASE.
La sentence de l'omniscient omniprésent: La FASE est un club d’accueil aux « notables » en rupture de ban. En dehors de ça, elle ne sert strictement à rien.
O toi disciple d'Onan, tu devrais arrêter la branlette intellectuelle. Ca va finir par te rendre complètement sourd et aveugle. Déjà que tu es pas mal bouché!
Je peux te conseiller un appareillage tout simple et qui a déjà fait ses preuves.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/46/Corset-onanisme.png/180px-Corset-onanisme.png
Sur le site de la RTBF, le 14 novembre 2009, un article qui explique beaucoup de choses :
Herman Van Rompuy se dévoile devant le groupe de Bilderberg.
Le Premier ministre Herman Van Rompuy (CD&V), jusqu'ici très discret sur ses ambitions européennes, a présenté jeudi 12 novembre 2009 sa vision sur l'Europe au groupe de Bilderberg, qui réunit des personnalités de l'élite mondiale de la politique et des affaires, lors d'un dîner à Val-Duchesse.
Il a notamment expliqué, "avec toutes les nuances possibles", devant ce club très "select", que les esprits mûrissaient parmi les dirigeants européens en faveur d'un impôt "vert" propre à l'Union européenne, afin de réduire les contributions financières des Etats-membres.
La reprise économique ne suffira pas à réduire les déficits budgétaires "gigantesques" de nombreux pays de l'Union Européenne, a ajouté M. Van Rompuy.
Le journal'De Tijd'rapporte également que l'actuel Premier ministre belge a semblé "embêté" par une question d'un participant italien sur ce nouvel impôt "vert" - alors que la question d'une fiscalité européenne propre reste très délicate.
Ses propos circulent désormais dans toutes les capitales européennes, au risque d'hypothéquer ses chances dans la course à la présidence du Conseil de l'Union, à quelques jours du sommet européen extraordinaire du 19 novembre, souligne le journal.
Les discrètes conférences Bilderberg réunissent des décideurs et des leaders d'opinion occidentaux pour une sorte de Forum de Davos secret et interdit à la presse. La première réunion a eu lieu en 1954 aux Pays-Bas, dans l'hôtel Bilderberg de Oosterbeek (centre des Pays-Bas), dont elle a gardé le nom.
http://www.rtbf.be/info/economie/m-van-rompuy-se-devoile-devant-le-groupe-de-bilderberg-lecho-de-tijd-160590
Après avoir passé son examen oral devant le jury de Bilderberg, le petit Herman Van Rompuy est rentré chez lui. Il a attendu le résultat des délibérations du jury.
Le jury a rendu son verdict : le petit Herman Van Rompuy est conforme à la pensée Bilderberg.
Cinq jours après avoir passé cet examen oral, le 19 novembre 2009, Herman Van Rompuy est choisi par les 27 chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne, réunis en conseil à Bruxelles, pour devenir le premier président permanent du Conseil européen.
Le groupe Bilderberg 2010 se tiendra en Espagne, à 30 km de Barcelone, du 3 au 6 Juin 2010.
Titre laconique du Monde de ce 10 avril, à 9h35.
L'avion dans lequel se trouvait le président polonais Lech Kaczynski s'est écrasé, samedi, à l'approche de l'aéroport de Smolensk, dans l'ouest de la Russie, selon un responsable polonais sur place. On ignore si des passagers ont survécu.
Bien que ne partageant pas du tout vos visées politiques, je suis de votre combat sur le traitement de la politique par les médias qui a atteint des sommets de vacuité lors des Régionales.
Mon article à ce sujet :
Haro sur Mélenchon : l’indignation des hypocrites ---> http://tinyurl.com/ygtw7p9
Avec tout mon soutien,
Yves Delahaie.
@ 536 - Darthé-Payan
Je ne te parle pas du manifeste ou d'autres arguments que tu peux proposer ici, et qui sont eux tout aussi légitimes que d'autres, mais de cette phrase précise que j'ai citée.
Phrase creuses du genre de celles avec lesquelles tu te crois apparemment obligé d'emballer tes arguments et qui alourdissent ton discours pour rien.
Juste pour le plaisir de traiter de noms d'oiseaux ceux qui ne partagent pas tes positions.
Et fatalement ça t'attire en retour des volées de bois vert...
Bonjour, Jean-Luc,
J'arrive un peu tard pour t'affirmer mon soutien...
Mais cette tornade médiatique nous a fait du bien...Démonter les rouages de l'information actuellement,démontrer le rôle de chiens de garde et d'enfumeurs...
Sur le net, il y a eu des discussions passionnantes autour de ta mésaventure.Il en a été de même avec Vincent Peillon et sa façon de ne pas tomber dans le piège tendu par A.Chabot et sa direction....
Bien amicalement..."auguste "
540 (suite)
Lech Kaczynski se rendait dans le cimetière de Katyn, pour une visite privée, afin de rendre hommage aux milliers d'officiers polonais massacrés en 1940 par l'armée soviétique.
Premier bilan : 87 morts.
Donajd Tusk était-il dans l'avion crashé ? On affirme que l'élite gouvernementale polonaise s'y trouvait.
Réforme des retraites: l'appel à signer c’est par là
Erreur de manip!
http://blog.exigences-citoyennes-retraites.net/
Selon l'Agence Tass, le président polonais était accompagné de son épouse, du chef de l'état-major polonais, et du vice-ministre des Affaires étrangères Andrzej Kremer de Pologne.
Apparemment, Donald Tusk n'était pas dans le Tupolev écrasé.
@descartes
Dans ma réponse à Jean ai Marre, je n'ai pas parlé de "récompense" le temps des rois et des argentiers m'insupportant tant'il reste très présent dans la pratique quotidienne de ce que tu appelles la récompense. Si tu as bien lu, je considère qu'il est possible de combiner équité et égalité des droits. Dans une égalité de traitement, je n'ai jamais écris ou pensé que chaque élément ne devait pas être examiné. L'équité peut effectivement en un instant T être un élément déterminant, mais il ne peut être durable.Les qualités et la singularité de chaque être lui faisant jouer des rôles différents. Prenons un autre exemple tout aussi significatif ou emblématique que le tien. Une femme enceinte qui a une grossesse difficile, absente souvent de son travail, doit-elle être sanctionnée ? (voire dans certains cas vécus licenciée) Non Ce que j'essaie de développer que ce type exclusif de référence pour une société porte en lui de graves dérives qui si elles ne sont pas corrigées par des principes universels peuvent transformer notre société en vaste champ de bataille ou chacun joue sa partition.
Même si je ne partage pas tes idées.
Amicalement
@André Assiétoi (#534)
Comme on dit, le lecteur jugera…
Laissons donc le juger...
Cependant, je voudrais attirer ton attention sur un point. En posant la question sur les "inégalités admissibles", Jean ai Marre (#400) avait posé une question tout à fait fondamentale. Quelques jours plus tard, il n'a reçu que deux réponses constructives: celle de Claude PG35 (#450), qui suggère une inégalité de rémunération basée uniquement sur la "pénibilité et les contraintes" du travail, et la mienne, fondée sur "les efforts individuels et utilité sociale" (je laisse de côté la réponse de cnves, qui ne faisait que reposer la question mais sans vraiment proposer une réponse). De toute évidence, la question n'intéressait pas beaucoup les grands ténors de ce blog...
Deux jours plus tard, dans son message (#467), Jean ai Marre repose la même question d'une manière plus précise, en indiquant qu'il est pour lui prioritaire que la gauche réponde à deux questions: Quels sont le taux et le type d’inégalités tolérables dans la socièté que nous voulons vivre ? Dans quels cas l’égalité doit être absolue ?
La encore, personne ne répond... sauf moi. Par contre, les cadors du blog se déchainent sur mes réponses, non pas pour argumenter contre elles, mais sur la base de toute une série d'offenses réelles ou imaginaires. Aucun ne prend position, mais tous aboient contre la mienne...
J'aimerais connaître ta position. Tu écris: "Jamais, à aucun moment, je n’ai revendiqué l’égalité de salaires" (c'est toi qui soulignes). Sans trahir ta pensée, on peut en déduire que tu est prêt à accepter, dans ta société idéale, une inégalité des salaires. Reste donc à savoir les critères qui pour toi pourraient fonder cette "inégalité", et quel pourrait en être le taux admissible.
Prenons la première question. Tu as clairement rejeté ma proposition de fonder l'inégalité des salaires sur le mérite. Il ne te reste donc comme fondement que des critères objectifs indépendants des choix de l'individu (par exemple, la pénibilité du travail), car un critère qui dépend des choix individuels implique d'établir une échelle de "mérite" entre ces choix.
Le problème, c'est qu'une inégalité fondée sur des critères extérieurs aux choix individuels n'a aucun caractère incitatif. L'inégalité salariale est socialement nécessaire pour pousser les gens à exercer les métiers dont la société à le plus besoin. Si je rémunère en fonction de la pénibilité ou des contraintes, par exemple, je pousse les gens à choisir les métiers les plus pénibles et les plus contraints (c'est d'ailleurs ce qu'on observe dans les organisations industrielles qui accordent des primes de pénibilité à certains postes de travail). Mais est-ce que la société doit encourager tous ses jeunes à devenir éboueurs ? Je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée...
Mélenchonneries *
* petites friandises médiatiques
Je pense qu'il ne faut pas s'inquiéter outre mesure. L'image de Mélenchon est sortie grandie de cet incident. Les hommes qui tiennent tête sont une poignée aujourd'hui. Les français veulent qu'on montre une direction. Cette anecdote se retourne contre ceux qui veulent nuire. Les dialecticiens pratiquent l'aïkido cérébral et c'est leur force de frappe.
Les ardissonades et les fogielleries ont vampirisé toutes les formes d’expression audiovisuelles sur le PAF. C’est une sorte de barnum qui fonctionne en vase clos, étranger au monde réel et qui s’autoalimente de ses propres frasques.
La somme de tous les buzz forme un immense brouhaha planétaire, un charivari assourdissant, boucans qui couvre les bruissements de la vie des vrais humains dans le monde réel.
C’est une pollution auditive, visuelle et cérébrale généralisée qui sert à la promotion commerciale d’une écurie de snipers-vedettes. Façon Zeillon et Guimour, les duettistes en chef du moment.
Ceci induit une perte totale de la hiérarchie des valeurs, en particulier pour éduquer au discernement les jeunes générations… Ce qui produit l’impossibilité de transmettre le « common decency » d’Orwell, c'est-à-dire le bon sens commun collectif.
Les buzz servent à tout un chacun, car le buzzeur peut vite devenir buzzeur abusé ! Car dialectiquement, le buzz contient son anti-buzz : ex Mélenchon… c’est une sorte d’Aïkido du buzz… mais au bout du compte il y a une complète perte du sens. On peut même se demander parfois si le buzz, n’est pas déclenché par le buzzé lui-même qui ayant besoin de se vendre trouve un buzzeur couillon pour le buzzer. Ce dernier se retrouvant buzzé malgré lui, à l’insu de son plein gré, comme l’arroseur arrosé !
Michel Grosman
Agence Entre Deux Mondes
Presse francophone et Production broadcast
Adresse française :
10, rue Saint Fargeau, 75020 Paris-France-
Carte de presse francophone : UPF F 17294
Carte de presse internationale : IFJ CA 314
Tél : 00 33 (0)6 88 54 84 62
Tél / fax : 00 33 (0)1 40 30 04 89
e-mail : michel.grosman@libertysurf.fr
N'hésitez pas à m'inclure dans votre liste de presse et plus si affinité...je suis près à m'investir sur la question des médias dans un groupe de travail. A bon entendeur salut et fraternité!
Cher camarade !
En t'informant de l'ouverture de la page "Front de Gauche secteur de Saintes" en Charente-Maritime sur le réseau FACE BOOK.
Avec notre soutien fraternel.
@argeles39 (#537)
On atteindra un dégré supérieur de civilisation lorsque on fonctionnera sur le mode A CHACUN SUIVANT SES BESOINS, DE CHACUN SUIVANT SES TALENTS (Marx),
Possible. Mais comment fait-on pour que chacun donne à la société "suivant ses talents" ? Car il faut faire gaffe à cette phrase de Marx, elle dit beaucoup plus que tu ne le crois. Prenons par exemple un éminent chirurgien qui travaille 40 heures par semaine. Peut-on dire qu'il donne à la société "suivant ses talents" ? Pas vraiment, puisqu'il pourrait exercer ses "talents" 50 heures par semaine...
Paradoxalement, la phrase de Marx définit une société ou la durée du travail ne serait limitée que par la baisse de la productivité des individus (c'est à dire, le fait qu'on exerce moins bien ses "talents" au bout d'un certain nombre d'heures quotidien), puisque l'individu est censé donner à la société tout ce que ses "talents" permettent...
Le débat sur les fainéants et les productifs me semble assez nauséabond, on est toujours le fainéant de quelqu'un…
Il y a des fois où je me demande dans quel monde vivent les participants de ce blog. Vous avez tous été, à un moment où un autre, dans un collectif de travail. Vous avez tous, à un moment où un autre, eu à travailler en collaboration avec des gens qui "n'en foutaient pas une", comme on dit populairement. Qui rendaient en retard leur travail, qui n'étaient pas fiables, et dont en fin de comptes, pour faire avancer les choses, les collègues étaient obligés de faire une partie du boulot. Je ne parle pas d'un cas théorique, je parle d'un cas concret.
Je n'ai pas opposé "fainéants" et "productifs". Car tous les "improductifs" ne sont pas des fainéants. Le fainéant est un improductif par choix. Mais il y a des gens qui sont moins productifs que d'autres pour des raisons qui échappent à leur choix: un handicap, un défaut de formation... Ma position est que la société doit encourager l'effort, et donc établir une distinction entre les fainéants et le reste. Sanctionner un handicapé parce qu'il n'est pas "productif" est scandaleux. Sanctionner le fainéant, c'est une nécessité sociale.
Et pour finir, il faut arrêter cette universalisation de la paresse genre "tout le monde est le fainéant de quelqu'un". Non, nous ne sommes pas tous des fainéants. La plupart des gens, au contraire, travaillent correctement. Et ils ne le font pas du fait d'une quelconque vision morale, mais parce que la société, quelque soient les énormes injustices salariales et sociales qu'elle admet, établit un certain parallélisme entre la hiérarchie du "mérite" et celle des récompenses (dont la rémunération). Et je voudrais qu'on m'explique comment, dans la société "idéale" que vous aimeriez construire, on poussera les gens à travailler...
@toto (#538)
O toi disciple d’Onan,
"Disciple d'Onan" ? C'est toi qui est à la FASE, pas moi...
Jean-Luc,
Un soutien admiratif. On les aura!
@ tous !
Je suis vraiment affligée quand je lis tous vos posts. Comme sur tous les blogs que je visite régulièrement,ceux qui sont vraiment de gauche, voire même plus,tout le monde s'engueule, voire, s'insulte.. et je comprends ainsi comment on ne pourra jamais être TOUS ENSEMBLE !
Et pourtant, dans le fond, l'accord est là.. mais dans la forme, c'est désespérément conflictuel.
Dommage;
Bravo ! Même si Carlo a raison quand il dit "Toutefois les normes actuelles de la civilité médiatique exigent de ne jamais se départir de son calme et il est très risqué de ne pas s’y soumettre".... toutes vérités n'est pas bonne à dire... en même temps, seul le courage d'une poignée de personnes permettent de faire avancer les choses.
Encore une fois... Bravo !
C’est la Plate-forme civique polonaise (centre droit) qui va dominer en Pologne, avec Bronislaw Komorowski comme nouveau président et Donald Tusk, premier ministre.
La famille Kaczynski est définitivement expulsée.
Le réchauffement entre la Russie et la Pologne, commencé cette semaine avec la participation de Poutine aux commémorations de Katyn, ainsi que les manifestations d’entente entre ce dernier et Donald Tusk, ne pourra que croître.
On parlera de moins en moins du bouclier anti-missile réclamé à tue-tête par le président défunt.
Les nostalgiques d’intermarium (voir mon post 418 sur ce fil) seront désolés.
La paix en Europe marque un point;
S'il y avait une chose sur laquelle tout le monde etait d'accord il y a quelque temps c'est que Descartes defendait des idees de droite. Darthe Payan lui etait un vrai republicain du PG. Or sans lire en detail tous les posts je vois que ces deux la semblent d'accord sur bien des choses.