05avr 10
Mardi 6 avril 2010 Parmi les erreurs et manques de ma défense contre le lynchage médiatique ininterrompu dont j'ai fait l'objet depuis sept jours pleins, il y en a un qui est spécialement impardonnable! C'est de n'avoir jamais mentionné le combat de ceux qui luttent avec constance et précision contre la nouvelle Gorgone qu'est la meute médiatique considérée comme système. Je veux parler d'associations et sites tels qu'ACRIMED. Je suis rappelé à mon devoir de fraternité militante par des camarades qui me signalent un papier très documenté publié sur le site d'ACRIMED au sujet de l'affaire du siècle qu'est mon crime de blasphème contre un apprenti lyncheur. Je vous y renvoie avec gourmandise. A déguster lentement.
B on, ma semaine de repos a été entièrement fichue. Et même ces trois jours de Pâques puisque France Info a attaqué de nouveau la matinée de dimanche avec l’affaire de cette pitoyable vidéo volée. J’ai du rentrer à Paris. Non pour « m’expliquer » comme dit la journaliste du «Monde» d’une façon qui souligne assez bien l’intention incriminatoire de son papier corporatiste (je raconte ça plus loin). Non pour «m’expliquer», donc, mais pour mener la contre offensive ! Comme il m’est impossible d’exercer mon droit de réponse (une hypocrisie de plus du système médiatique), ni de lutter contre les innombrables raccourcis que cette vidéo a permis, j’utilise mon espace d’expression pour argumenter. Dans la précédente note je montrais la racine sociale du comportement moutonnier et lyncheur du système médiatique. Cette note est mon décryptage de ce qui m’est arrivé et dont je suis davantage le prétexte que la cause. Evidemment, je ne présente pas d’excuse. Au contraire. J’en demande à l’école de journalisme qui a monté ce coup! Car je montre qu’il s’agit d’un coup monté, relayé dans des conditions qui sont la négation des règles que ces mêmes belles personnes du système prétendent défendre.
Ce n’était pas une interview. Une personne qui se présentait comme étudiant en journalisme m’a posé des questions. En les récusant il y a eu une polémique qui a tourné à l’algarade. Cet étudiant avait déjà provoqué un incident quelques instant auparavant avec une autre personnalité avec le même procédé de la question provocatrice. Je n’ai donc pas fait de « déclaration » à propos du métier de journaliste. J’étais dans une prise de bec avec tout ce que ce type de situation implique. Tout cela est banal. C’est la vie réelle avec ses prises de bec et ses fous rires. Les utiliser c’est de la manipulation pure et simple. On se souvient peut-être de cette photo d’un président de la république qui faisait une grimace en entrant dans un cimetière militaire parce qu’il avait le soleil dans les yeux. Un journal hostile titra « l’homme qui rit dans les cimetières ». Ici c’est « l’homme qui insulte la profession ».
Un étudiant en journalisme n’est pas un journaliste et un exercice d’école de journaliste n’a pas vocation à devenir un document mis en circulation pour l’information du public. Si on renonce à ce distinguo, on renonce à l’idée même que le journalisme soit un métier. Car si n’importe quelle prise de son et d’image est une information journalistique et si la personne qui les produit n’a aucune importance, à quoi bon des professionnels et des règles ? C’est si vrai que l’entretien pris une tournure très spéciale dont témoigne sur son blog Alexis Corbières présent sur place pendant l’altercation. Je le cite: « Comble du non-professionnalisme du jeune homme, des amis témoins m'ont rapporté qu'il rétorquera à Jean-Luc : "Mais, je suis de gauche, et puisque vous me répondez ainsi, je ne voterai pas pour vous". Navrant. Il est donc clair que cet interview était totalement "hors normes". » C’est bien parce que cette différence entre un étudiant et un journaliste professionnel est essentielle que la «journaliste» du « Monde » l’escamote pour crédibiliser sa posture d’indignation. Pour elle il s’agit d’un journaliste un point c’est tout. Elle titre donc : « les invectives de Jean Luc Mélenchon contre un journaliste etc.…». Mais elle n’en était déjà plus à une usurpation près, après avoir inventé des citations de moi. Disons à sa décharge qu’elle n’est pas la seule à utiliser ce raccourci qui sauve une démonstration qui, sans cela, n’a plus de fondement.
La différence entre un étudiant et un pro, ne tient pas seulement à la qualification de l’intéressé et à la qualité de l’info produite. Elle fait la différence des règles du jeu. On peut choisir de répondre ou de ne pas répondre à un pro. Cette décision doit être prise. A l’inverse, dans tous les cas un élève d’une école, du fait de son statut n’est censé produire que pour son école, ses professeurs à qui il rend des exercices. Un pro n’utilise pas de photos ou films volés ou de propos volés. S’il le fait, il tombe sous le coup de la loi. Un pro ne règle pas un compte personnel en mettant en ligne des images volées. Sinon la loi et sur le droit à l’image est là pour frapper les contrevenants. Si je porte plainte contre Félix Briaud et contre son école, les conditions de ce tournage de vidéo et mon droit à l’image me garantissent une sévère punition pour les coupables et un juste et ample dédommagement financier mis à la charge personnelle des coupables. Ca va, Félix, tu la sens celle-là ? Je vais dire comme toi, avec la même hypocrisie « non ce n’est pas une vengeance, mais je pense que le statut de journaliste crée des devoirs donc je vais lancer une action en justice qui va ruiner pour longtemps Félix ». Je lance un appel pour que des étudiants en droit et école d’avocats viennent préparer ce dossier avant de que je confie à un professionnel. J’ai trois mois pour porter ma plainte. Dans trois mois la meute courra après un autre lièvre et c’est bien le diable si la condamnation de Félix fera mieux qu’une brève. Qu’en pensez-vous ? Voila pourtant bien ce qui se passerait si tout le monde agissait sur le mode de ce genre de petite
Cet étudiant journaliste était en service commandé. C’est ce qu’affirme « l’express.fr » (publié le 30/03/2010 à 15:47 ) sous la plume de Delphine Dyèvre. Elle s’est renseignée à la source. Je cite et chacun pourra aller vérifier. « Au-delà du caractère anecdotique du violent et injurieux coup de gueule de l'élu, cette vidéo a un double objectif pour l'école de journalisme de Sciences Po Paris. Il s'agissait, dans un premier temps, de montrer que ce ne sont pas les journalistes qui poussent à la petite phrase. C'est en effet Mélenchon seul qui s'y adonne, sans y être poussé par le jeune journaliste. Deuxièmement, la diffusion ultra-rapide de cet extrait devait montrer aux étudiants quel format de vidéos fonctionne sur Internet. »
La meute qui m’est tombé dessus est juge et partie. La plupart des journalistes qui se sont mis à me vilipender sur leurs médias sont également enseignants dans l’école pour laquelle travaillait à cette heure là Félix Briaud. Cette liste est accessible, évidemment sur internet et chacun peut aller faire son recoupement. Le zèle de nombre d’entre eux s’explique par cet esprit de caste aggravé. A l’inverse cela explique pourquoi d’autres, beaucoup d’autres, non seulement n’ont pas suivi la meute mais m’ont appelé pour me dire qu’ils avaient refusé de le faire. Sans parler de ceux qui m’ont dit leur soutien. Mais oui ! Et pas seulement des ouvriers du rang. Aussi le haut de la hiérarchie !
Le sieur Félix Briaud n’est pas un nouveau né. D’abord au plan
L’école de journalisme de sciences po n’est pas considérée comme un modèle par la profession et en particulier par les autres écoles de journalisme. C’est pourquoi plusieurs journalistes notoires m’ont exprimé leur soutien ? Ce n’est pas seulement parce qu’ils ont trouvé grotesque de monter un tel « non évènement » en épingle pendant six jours de suite. Pas seulement parce que la manœuvre pour exciter un esprit de caste qu’ils n’aiment pas les a rebuté. Ni non plus seulement parce qu’ils n’approuvent pas le choix fait pour régler un compte avec un homme politique que certains confrères détestent. Mais parce que l’école de journalisme de Sciences Po d’où est parti le coup n’est vraiment pas en odeur de sainteté dans la profession. Depuis le premier jour. Elle a été créée quand le Centre national de formation des journaliste de Paris (CFJ) était en cessation de paiement. C’était censé être le coup de grâce, attitude moyennement apprécié par la profession. Et attitude sévèrement contestée par l’UNEF dès l’origine qui contestait à la fois la création de cette école dans une logique de business et le contenu de l’enseignement prévu du point de vue du formatage des esprits qu’elle y voyait !
L’école de journalisme de Sciences Po a un intérêt matériel que lui procure l’action malhonnête du coupe jarret Briaud : la publicité gratuite de masse que lui vaut la diffusion de cet épisode. En effet l’école intervient sur le marché des écoles de journalisme car il s’agit d’un commerce éducatif comme un autre. Les droits d’inscription s’étalent de 0 euros (pour les boursiers) à 12500 euros annuels… On se rend compte du genre de règle d’éthique et de professionnalisme que cette école dispense quand on lit le témoignage de Briaud qui affirme avoir décidé de publier cette séquence pour me punir de lui avoir mal parlé sur Agora Vox : « je trouvais inquiétant qu’un homme public manque de respect envers une personne, qu’elle soit journaliste ou non. Quand on est un homme politique cela pose des questions. S’il s’était excusé je n’aurais pas publié cette vidéo. Ce n’est pas une vengeance, mais je considère que c’est une personnalité publique qui a une responsabilité. » On voit le niveau du donneur de leçon ! Mais cette version « bien pensante » est annulée par le fait que la bande vidéo parait avec en incrustation initiale de titre sur Daily motion « école de journalisme de Sciences Po », ce qui veut dire que cela s’est fait avec l’accord de l’école et pour sa propre publicité.
Les leçons de bonnes manières que l’on me donne, avec toute la condescendance des belles personnes, sont très mal venues de la part de nombre de ceux qui les assènent. Quand je lis que cette épave de Phillipe Alexandre me fait la morale dans tel grand journal de la presse régionale, j’ai la nausée. En 1988 cet homme ironisa sur mon « teint jaune » et mon « sourire de hyène » dans le journal « l’évènement du jeudi ». Et quoique j’ai dit et écrit à l’époque aucun de ses confrères n’exprima aucune remarque publique contre ces assertions « nauséabonde », comme on dit maintenant. Et l’intéressé ne s’en excusa pas, bien que je sois allé le lui demander les yeux dans les yeux. Ce même besogneux se déchaina contre Martine Aubry avec une délicatesse qui força le dégout des plus mal intentionnés à l’égard de Martine Aubry. Quand à la dame Béatrice Gurrey du journal « Le Monde », seule volontaire pour faire la basse besogne corporatiste qui occupe une page du monde elle pratique une forme de trivialité du même acabit. Voici comment cette dame a procédé pour obtenir de quoi fabriquer des citations de moi. A 22heures 30 mon portable vibre et affiche un « numéro privé ». J’attends précisément depuis le matin un coup de fil d’un membre de ma famille qui a ce genre d’affichage parce qu’il s’agit d’une personne âgée qui appelle d’un fixe. Je décroche « allo ? Bonsoir, c’est Beatrice Gurrey du journal « Le Monde » je suis désolé de vous appeler si tard mais il faut qu’on parle de l’affaire, vous savez bien ». Moi, interloqué : « je ne vous dérange pas au moins, il est 22 heures 30 tout de même et je suis en vacances et j’attends un coup de fil ? ». Elle : « mais je viens de vous dire que je m’excusais ! ». Moi « mais moi je ne vous excuse pas ! Je ne veux pas répondre à cette heure et à vous. Je parlerai demain dans deux émissions de télé vous vous y reporterez ! » Bref, vous devinez la suite : je lui dis que je ne veux pas m’exprimer avant ces émissions, que je ne lui répond que par courtoisie et pour éviter qu’elle écrive que j’ai refusé de lui parler, que je ne lui donne pas d’interview car je relis mes interview et que là je n’ai pas le temps de le faire. De tout cela évidemment elle se contre fou. Elle en tire quelques phrases rangées selon ses gouts mais qui lui permettent de donner à son poulet une allure « d’enquête ». Son article parait le lendemain matin. Ce n’est pas beau ça comme méthode de journalisme professionnel ? La veille à 22 heures trente pour le lendemain sans qu’aucun motif d’urgence ne soit en cause ? Et les citations, en dépit du fait que j’ai refusé de m’exprimer avant mes passages télé ? Ces sortes de gens n’ont aucune autorité morale pour donner des leçons de bonnes manières.
Les mêmes qui me reprochent d’attaquer « toute » la profession sont ceux qui parlent eux même de la « classe politique » comme d’un tout, pour mieux flétrir ses comportement supposé liés à sa position dans la société. Je récuse le concept de « classe politique » qui fait fi des clivages idéologiques et des niveaux de responsabilités si différent entre élus, militants et dirigeants. Mais je sais que le concept sert à valider le droit de la corporation médiatique à sa propre existence en tant que telle et aux droits de regard qu’elle s’attribue. Je suis frappé de lire dans la page du «Monde» qui fonctionne en fait comme un manifeste corporatiste, un encadré qui sous le titre « attaquer un journaliste n’est pas anglais ». Bien sûr, on pense d’abord que le journal rappelle là son intime lien anglo-saxon qui le conduit à publier en anglais chaque semaine un supplément « New York Time ». Mais non !! Il s’agit de montrer qu’aucun anglais ne se permettrait ce que Mélenchon se permet. Et pourquoi ? Parce que plus personne n’en a les moyens face à la puissance de la presse. Tel quel ! Le cri du cœur révèle un effarant gout de la domination : «la peur des représailles, de la part de titre aux tirages colossaux et la puissance de propriétaires de journaux – en particulier le magnat australo-américain Rupert Murdoch dont les quotidiens contrôlent 40% de la diffusion nationale – ainsi que la faiblesse de la commission de plaintes en matière de presse, expliquent le flegme des politiques face à la bourrasque. Un comportement anglais sommes toute».
C’est dans cette soif de reconnaissance et de pouvoir qu’il faut chercher l’obsession de tirer de moi des excuses ! Le mécanisme est très insidieux. Je le décris. Quand une vague de cette ampleur se lève, il est vrai que dans un premier temps la victime de la meute intériorise ce qui arrive. C’est le piège. Je pense que ceux qui déclenchent ce genre d’effet de meute le savent. Peut-être que c’est tout simplement évident. Je n’y avais jamais pensé. En tous cas un grand professionnel de la presse que j’ai eu au téléphone a commencé par ça : « n’intériorisez pas ça, ça n’en vaut pas la peine ». Cette intériorisation c’est le pire, en effet. L’ennemi entre en vous et vous suggère mielleusement la capitulation. J’ai été frappé de voir que c’était partout le même refrain. Par exemple c’était la première question de la « journaliste » du Monde : « est-ce que vous ne regrettez pas ce que vous avez dit ? » La même question est venue sur le plateau du Grand Journal à Canal Plus où pourtant l’ambiance n’est pas à l’agression. Et ainsi de suite. Je me suis souvenu d’une discussion avec Vincent Peillon à ce sujet. Je l’avais accusé sur ce blog d’avoir reculé et de s’être excusé vis-à-vis de Chabot. Je le faisais sur la foi d’une brève lue dans « Le Monde ». Il me le reprochait. Il me dit qu’il ne s’est nullement excusé et que le journal avait retenu une phrase dans un entretien très long. On voit que les méthodes ne changent pas… En général, à la manie des excuses est attelée tout un vocabulaire dont le mot « dérapage », utilisé à tout bout de champ, résume bien l’idéologie sous jacente : il y a une route, c’est elle qu’il faut suivre, sinon on dérape et on sort de la route. La route est toute tracée. Le bon sens exige de la suivre ! Vu ? Ce n'est pas une formule, c'est mot pour mot ce qu'écris a mon sujet "la Voix du Nord: "à force de déraper, le délicat M. Mélenchon a fini par sortir de la route". La route! Tout est dit. Présenter des excuses - à qui? au provocateur Félix Briaud? à la corporation? – pour ce «dérapage» ce serait légitimer toute la manœuvre et tous les moyens utilisés pour me frapper dans cette circonstance alors même que c’est en les examinant qu’on comprend ce que je dénonce.
Nombreux sont ceux qui ne sont plus dupes des effets de meutes dans les médias. Nombreux sont ceux qui voient comme moi combien le problème est dorénavant senti de l’intérieur du métier. Ce métier connait une évolution foudroyante. La précarité et le star système sont les outils d’une déstabilisation sans précédent. Je dirai mal ce qu’expliquent si bien tant de sociologues et de militants. La mise à la norme de tous les gouts vaut autant dans l’agriculture que dans les médias. Quand un logiciel peut d’ores et déjà remplacer un journaliste de salle de rédaction (voir le chapitre d’Ignacio Ramonet sur le sujet), les prompteurs peuvent faire de n’importe qui un « présentateur ». Tout cela ne fait que souligner le caractère suicidaire de ce qui a été entrepris contre moi, en rabâchant cette vidéo. Certes elle m’atteint dans la bonne société. Mais elle déclenche un tonnerre de rigolades et de connivence avec moi dans les chaumières et des dizaines de messages de sympathie me parviennent après chaque passage de la vidéo. Qui va expliquer à la profession quel problème elle a avec le grand nombre et non pas de la faute « des politiques » comme le pense les vieilles badernes du journalisme de papa mais du fait même de la faillite évidente d’une certaine manière de faire moutonnière, corporatiste, uniformisée, bien pensante, donneuse de leçon, voyeuriste, piégeuse. Le dire est-ce un tabou ? En me prenant de bec avec Félic Briaud je disais mon dégout de voir un jeune esprit si tôt perverti par ces façons de faire. Son impuissance à le comprendre, sa soumission à l’idéologie professionnelle dominante me consternent.
La vigilance à l’égard des « écoles de journalisme » est une question très actuelle. Il faut savoir qu’il n’existe aucun diplôme national unique de journalisme. Tout au contraire il y a un maquis de titres et de filières concurrentes. D’abord les diplômes d’écoles dont certains sont homologués par le ministère de l’enseignement supérieur. Mais ils sont très diversement reconnus dans les faits si l’on en juge par le résultat de la cooptation dans les salles de rédaction qui sert d’étalon de mesure de la valeur d’une formation dans la profession. Il y a ensuite les diplômes universitaires du niveau bac plus deux, délivrés en IUT. C’est le DUT information et communication, option journalisme. Et enfin les diplômes universitaires de niveau master (master information et communication, spécialité journalisme). Mais la profession est essentiellement dominée par les diplômes d’écoles privées, et notamment le diplôme du CFJ de Paris et de l’ESJ de Lille. Jusqu'à l’arrivée de l’école de Sciences Po sur ce marché, le diplôme le plus prestigieux était celui du CFJ-Paris. Le CFJ est le « centre de formation des journalistes » de Paris, centre privé créé à
Ill faut savoir qu’il n’y a aucune condition de diplôme exigé pour l’exercice du métier de journaliste, pour bien comprendre la situation. Ce qui fait le journaliste et lui crée des droits particuliers (niveau de salaires, privilèges fiscaux, brassard de presse etc) c’est la carte de presse. Et la carte de presse est accordée à toute personne exerçant son activité principale et régulière comme journaliste et rémunérée par une entreprise de presse. Sans autre condition de niveau ou de qualification. Dès lors tous les débordements qui s’observent dans cette période d’internet ascendant vont faire florès.
La méthode de la vidéo volée est à présent un effet très recherché. Après moi qui ? Martine Aubry selon , selon slate.fr. Puis qui ? En fait je m’en fiche. Cet épisode m’a rendu un fameux service. Il m’a assuré une cote d’inflexible qui n’a peur de personne en béton armé. Quelques puissants esprits qui ont tout compris m’ont déjà démasqué. Ainsi « l’express.fr» : "L'expérimentation est réussie. Coup réussi également pour le président du Parti de Gauche, qui a très largement fait parler de lui sur le Web. Par ailleurs, sa colère est à relativiser. Jean-Luc Mélenchon a pour habitude de verser dans la caricature lorsqu'il s'agit des médias. Il est par ailleurs connu pour être une "grande gueule". N'aurait-il pas sur joué la colère pour s'assurer une plus large diffusion? » Ciel je suis découvert ! J'adresse un salut admiratif à l’école qui a formé cette jeune journaliste stagiaire sous payée et esclavagisée mais qui se montre un chien de garde du système aussi pervers.
Je vais maintenant donner de mes nouvelles personnelles. Passé le premier moment de surprise j’étais cependant perplexe. Je ne me souvenais pas du tout de la scène. J’ai tant de prises de bec ! Je suis comme ça. Je ne veux pas changer. Je ne me mettrai pas dans le moule des belles personnes. La politique lisse, sans odeur ni bruit c’est bidon. Bon alors, où eu lieu cette engueulade ? D’abord la vidéo ne me disait rien. Bien sur, je me suis vite rappelé. Amnésie de confort. En fait après trois mois de campagne électorale et à la veille d’un long et épuisant voyage en Amérique latine, je voulais surtout avoir quelques jours de vacances. Bref, je n’avais guère envie de remettre l’armure et de remonter sur le cheval. Je pensais que cette histoire, compte tenu de sa base nulle et misérable, s’arrêterait assez vite. Mais l’emballement a eu lieu. C’est comme un feu. Plouf ! Quand ca part c’est fulgurant. C’est ce que l’on appelle un "effet de système". Je reviens à mon récit personnel. La scène d’abord. Le jour de la vidéo. Quand on est dehors il y a toujours quelqu’un qui surveille aux alentours pour éviter que des gens trop excité m’approchent ou des dérangés comme il y en a de plus en plus qui sont très agressifs et parfois dangereux. La routine. On m’avait prévenu qu’il y avait un «provocateur». Dans notre vocabulaire ça veut dire une personne qui veut créer des incidents. On m’a même dit "un étudiant journaliste". J’ai oublié. Avant moi il s’était adressé à Pascale Le Néouannic, candidate et secrétaire nationale du Parti de gauche. Il lui a demandé « le Front de Gauche est un échec, que comptez vous faire ? ». Il avait déjà été fraichement accueilli. La question est tellement absurde qu’on comprend l’intention assez facilement : il s’agit de quelqu’un qui doit ramener à l’école un «sujet». Donc on doit se méfier. Je ne l'ai pas fait. j'ai oublié la mise en garde. Je me suis dit "bof! c'est juste un étudiant, il faut que je fasse un effort"… J'ai eu tort. Je ne parlerai plus jamais à ce genre de personne, c'est promis! A cette heure, cependant, j'ai envie de sourire. Le judo politique ça existe. La nouvelle inquisition médiatique s’en est pris plein la figure dans les chaumières. Et moi les chaumières c’est le monde qui m’intéresse. Ceux là sont de mon côté. S’il est incontestable que cet épisode m’a sali et défiguré dans les milieux quoi comptent en haut lieu, il n’est pas moins incontestable que la haine contre mes agresseurs a également monté d’un cran comme je le constate partout en promenant et en lisant le courrier que je reçois. Mais ça, ce n’est pas moi qui l’ai voulu ni organisé. La meute s’est tiré une balle dans le pied !
Avant de conclure, je voudrai adresser des remerciements très chaleureux à un certain nombre de personnes.. D’abord je remercie tous ceux d’entre vous qui m’ont exprimé un soutien personnel. On a beau être en armure les trois quart de son temps dans la vie, parfois, elle pèse. Ce qui m’a plu c’est que vous avez parfaitement compris, vous aussi, le procédé utilisé. Souvent vous vous êtes mobilisés sur la toile. Les clameurs d’indignation préfabriquées et convenues ne vous ont pas plus impressionnés que moi. Je veux remercier aussi les nombreux journalistes qui ne se sont pas joints, volontairement, à la curée, parce qu’elle leur paraissait ridicule ou que le procédé utilisé contre moi les dégoutait. Mention spéciale à ceux qui ont dit, publiquement, sur leurs médias respectifs, le contraire de la meute et surtout ceux qui ont poussé le courage jusqu'à dire que j’avais raison. Au moins ceux là ne seront plus suspects quand ils inviteront les autres catégories sociales à voir plus loin que le bout de leur nez corporatif. Du coup j’en profite pour remercier aussi les syndicalistes des médias et des syndicats ouvriers qui m’ont écrit pour me dire ce qu’ils pensaient de la façon dont ils ont été traités par le système médiatique : les « preneurs d’otages » de la SNCF, les métallos « bluffés par Sarkozy » de Grandange et ainsi de suite. Toute cette rage impuissante qui est contenue partout et qui doit, bien sur, se formuler politiquement pour devenir un fait positif. Ce blog accueille évidemment vos témoignages avec bonheur. N’oubliez pas de donner les noms des personnes concernées. Leur photo aussi pour qu’on puisse les reconnaitre si on les rencontre. La mienne est partout.
@jennifer (#603)
Oui Pulchérie c’est l’horreur.
Ca c'est ben vrai ça !
Waouh, Descartes fais de l'humour et en plus...en sms! J'en reviens pas... S'il entre dans l'entreprise familiale D.P. et Co il pourra se recycler et donner des cours d'éducation populaire sur les sms. Cela aura peut être plus d'avenir que ses grands discours sur le blog...
à le Prolo du Biolo (10 avril 2010 à 23h29)
Désolé, aucun second degré.
@ jennifer
Tu as raison : Fratrie, embrassades.... c'est le CSP qui commence à déteindre sur nous !
Faudra que j'en parle à Pulchérie.
N ° 606 - LE MEDIACIDEUR dit: 10 avril 2010 à 23h35
"Tordant : notre omniscient lourdingue confond Lafargue et Lafarge (et par 7 fois, ce qui exclut la faute de frappe…) obnubilé qu’il est par les ciments du même nom. Le lapsus est assez révélateur ma foi…"
N° 611 - DESCARTES dit: 11 avril 2010 à 0h31
@jennifer (#603) "Oui Pulchérie c’est l’horreur " - Descartes dit : " Ca c’est ben vrai ça ! "
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CONCLUSION : LE MÉDIACIDEUR NE DÉCIDE DE RIEN
Bien le bonjour de Montréal, au Québec.
Je suis un journaliste indépendant, oeuvrant depuis une bonne décennie au service de l’information dédiée aux affaires urbaines. Difficile d’exercer ce métier, en marge des grandes salles de presse et sans privilèges aucuns, dans un contexte où l’information dérive de plus en plus du côté de la sensation. J’interviens, ici, par souci de solidarité avec ceux et celles qui ont le courage d’exercer leur métier [de journalistes ou de politiques] avec honnêteté.
D’entrée de jeu, je ne commenterai pas les effets de la réaction de J-L Mélenchon vis-à-vis des élucubrations de l’aspirant journaliste. Je recentre le débat sur l’effet de dérive [déviation] qui consiste à pervertir – ou polluer – une conversation. Le principal intéressé voulait, d’entrée de jeu, signifier à son jeune interlocuteur la désolante dérive des sujets d’information sur des sentes glauques et insignifiantes. L’autre, intéressé [par quoi… au juste?], n’aura pas pris la peine de saisir la perche et d’entreprendre un réel dialogue. Il préféra, du coup, tendre un traquenard à Mélenchon en espérant que … le torchon brûle.
En fait, ce que plusieurs analyses ont omis de mentionner, c’est que sous l’ingénuité ce cachait un habile calcul lié à ce que l’on pourrait qualifier d’effet cascade. Provoquant la colère de l’honnête joueur, l’aspirant «reporter» aura réussi son coup. Créer de la nouvelle à partir du vide.
L’homme politique est tombé dans le traquenard à son corps défendant. L’autre [intéressé] recherchant la controverse à tout prix.
Au-delà de l’émotion brouillant les pistes, de l’effet calculé ou de l’ingénuité d’un intéressé ou d’un autre, un GRAND malaise subsiste.
Les médias, qu’ils soient à grand tirage, dits «alternatifs», ou citoyens, recherchent de plus en plus l’effet «controverse». Question de tirages, de monitorages de l’affluence en ligne ou autres scories de l’idéologie marchande ? Une chose est certaine : la profession souffre d’un discrédit qui n’est pas pour se dissiper. D’ici peu.
Sans m’improviser théoricien ou censeur, je souligne le courage et l’intégrité de Monsieur Mélenchon. Point à la ligne.
Mr Mélanchon, on s'en fou de votre altercation avec un journaliste, tout ça c'est du parisianisme tout comme la rumeur élyséenne, arrêtez de jouer sur votre victimisation. Souvenez-vous des meutes qui ont "massacré" Ségolène Royal en la rabaissant à de "petites histoires" de langage ou d'attitude (en faisiez vous parti ?). J'espère que, comme elle, vous avez du fond dans votre démarche politique parce qu'un jour faudra bien se retrouver tous ensemble pour arrêter les injustices sociales grandissantes et les désagréments de votre interviews......sont rien face au problèmes des licenciements, des femmes de la grande distribution obligées au temps partiel (ma fille en fait parti). Alors Mr Mélanchon, la Révolution que vous pronez après avoir cotoyé les palais doré de la République, moi personnellement, je reste septique. Ne faite pas du Le Pen "grande gueule", vous vallez mieux que cela. Sur certaines idées de la laïcité je suis 100%.d'accord avec vous. En tout cas j'espère que comme en Allemagne, le partie de Gauche ne sera pas le "fossoyeur" des espérances d'une "gauche solidaire" et comme disait Le Drian au Régionales, "a tout vouloir on fini par ne rien avoir..!"
@descartes # 596
Je ne suis pas en désacord avec ton analyse, elle souligne mieux que je ne l'ai fait la difficulté à construire un modèle socialiste. Oui la phrase de K. Marx est une méthaphore, mais puissante car tout est dit dans cette phrase.
La voie est difficile, mais si on regarde d'où on part on a déjà fait un petit bout de chemin vers le "socialisme" et à mons sens c'est une évolution lente mais inéluctable, même si le processus n'est pas linéaire et enregistre des reculs violents.
@ Hold-up (621)
Une des monomanies de dieukartz : la présence de la harpie Pulchérie sur ce blog.
Son immense orgueil commence à essuyer de méchantes petites plaies (on le compare maintenant à un joueur de bonneteau intellectuel !), qu’il faut panser.
A l’inverse de Descartes, il dit : « J’essuye donc je panse ».
Sacré dieukartz !
Hypothèse : a-t-il été opéré d’un méningiome d’un lobe cérébral frontal ?
Les suites opératoires produisent des symptômes comportementaux pareils à ceux qui apparaissent dans ses messages. Mal barré, l’infortuné !
Soyons gentils pour lui.
BA : le vrai esprit cartésien, clair et méthodique.
Jennifer j'ai le même souci que toi. (613) Comment faire l'unité à gauche du PS.
Et mis à part quelques poissons pilotes de la droite que les habitués de ce blog connaissent nous avons peu ou prou tous la même problématique.
Je suis tout autant que toi navré de notre éparpillement et c'est la raison pour laquelle j'ai rappelé l'existence de la FASE comme un pôle de rassemblement possible des égos partisans qu'ils viennent du PG du PCF du NPA ou d'autres mouvances.
Tout comme pour toi c'est le PG et le F de G qui ont mes faveurs mais je vois mal comment ces deux entités assez fortement marquées politiquement pourraient être rassembleuses des égos venus des autres formations. Souviens toi des interventions de Vergnes et Langue-rouge au nom du NPA.
Comme tu le soulignes toi même les égos ont leur part d'irrationnel et sont un obstacle majeur au rassemblement, chacun se croyant indispensable et surtout meilleur que l'autre.
D'où mon rappel de l'existence de la FASE rassembleuse de courants tels que (ACU, ADS,AlterEkolo, Alternatifs, La Fédération (collectifs locaux), CNCU, Mai, Utopia). Il suffit d'aller sur leur site pour connaitre la signification de ces sigles. Je me dis que peut-être il serait plus facile de s'agréger dans un rassemblement existant et fort divers et à la couleur politique moins marquée.
Reste à savoir comment s'intégrer à une telle structure sans y perdre son âme! Il y a là un risque réel qui n'est pas pire que celui qui consiste à camper sur ses positions.
Je termine mon post comme tu as terminé le tien:"Les choses sont graves, ne pas comprendre la nécessité absolue de s’unir me fatigue."
Il serait intéressant que Jean-Luc Mélenchon fasse un billet consacré à cette problématique de l'union comme urgence absolue. Je suppose que des contacts entre formations existent dédiés à cette question.
@ BA
François Leclerc en remet une couche chez Jorion. Extraits:
"Qu’importe si la BRI, pour étayer sa démonstration, considère que le vieillissement de la population dans les pays occidentaux est à lui seul la source de la hausse de la dépense publique
(...)
Les marchés, eux, auront trouvé un nouveau gisement d’actifs à bon rendement et à faible risque. Risquant à force de faire de ce placement de père de famille de véritables junk bonds à l’arrivée ! L’industrie financière, décidément, n’est pas fréquentable. Elle nous prépare un nouveau méga transfert financier en sa faveur.
(...)
Fermer les portes des salles de jeu du casino pourrait y remédier, mais cela n’en prend pas le chemin : le grand écart va donc se poursuivre, s’installer et risque de s’accentuer. Cela va s’accompagner de lourdes conséquences sociales et politiques, si cette logique s’impose.
(...)
L’industrie financière va utiliser ses énormes capitaux afin d’assouvir en priorité et à sa manière ses besoins insatiables. Car, moins que jamais dans la période qui s’annonce, l’économie réelle va se révéler en mesure de lui offrir les rendements de ses rêves. "
Question: on les enferme quand ces malades ?
"http://www.pauljorion.com/blog/?p=10159
Suspension indéfinie
de l’utilisation de la base de Manas (Kirghizistan) par les Américains.
Cette base était pourtant considérée comme un « site-clé dans la logistique d’approvisionnement des troupes de l’OTAN en Afghanistan. » (Rue 89).
La chute du gouvernement du Kirghizstan fait ressortir la rivalité entre la Russie et les Etats-Unis, qui ont chacun une base militaire dans ce pays stratégique d'Asie centrale, où les derniers bouleversements sont à l'avantage du Kremlin, estimaient jeudi des experts.(Le Point).
Et tulipe, elle n’a duré que ce que dure une tulipe : l’espace d’un lustre.
C’est l’épitaphe de la révolution des tulipes, fomentée en 2005 par Bakiev.`
Exit Bakiev
Le pouvoir de Mikheïl Saakachvili (révolution des roses) est chancelant, en Géorgie.
Quant à la révolution orange, en Ukraine, elle a été anéantie par les urnes en février de cette année.
Toutes bonnes choses pour la Russie.
La Pologne vire elle aussi de cap. Hier, Poutine et Tusk se sont donné l’accolade, pas loin des débris de l’avion présidentiel.
Je remets le lien:
http://www.pauljorion.com/blog/?p=10159
@cvnes (#607)
J’avoue t’avoir provoqué. Mais cela vaut pour toi qui ne cesse d’apporter une contradiction dont je peux t’affirmer que quelquefois elle nous fatigue tant elle est empreinte de contradiction pour la contradiction,
Les gens qui pensent avoir toujours raison ont une certaine tendance à penser que ceux qui le contredisent le font par pur esprit de contradiction ou par mauvaise foi... Personnellement, je pense que le début de la sagesse c'est admettre que les autres peuvent avoir d'excellentes raisons de ne pas être d'accord avec moi.
Dans ce débat serein, si je m’en souviens, au départ il s’agissait de savoir s’il fallait abandonner l’idée d’équité au profit exclusif de la notion d’égalité. Comme d’habitude, tu tentes de modifier le dialogue qui s’était instauré pour nous entrainer vers d’autres notions qui si elles peuvent apparentés sont différentes. J’ai dit et je maintiens que les « récompenses » et les « punitions » ne sont pas à placer sur le même plan que l’équité et l’égalité.
Pas du tout, justement. L'équité et l'égalité, dans le sens ou les termes étaient utilisés dans cette discussion, ne sont en fait que des règles de répartition. Mais de répartition de quoi, exactement ? Restreindre au salaire ou au revenu me paraît n'avoir qu'une vue très partielle du problème, parce qu'il y a dans la problématique des éléments qui échappent largement à ces catégories: la reconnaissance sociale, les bénéfices en nature... c'est pourquoi le terme de "récompense", qui recouvre un champ bien plus large, m'a paru approprié. Si tu préfères un autre, je ne vois pas d'inconvénient...
La notion de "punition" nous est aussi nécessaire parce qu'une réflexion sur l'égalité pose la problématique des incentifs, c'est à dire, des moyens dont une société dispose pour induire et encourager certains comportements. Si la problèmatique de la punition est toujours présente, dans un système ou les récompenses (bénéfices, reconnaissance, salaire, rémunération...) sont également réparties (c'est à dire, sans rapport avec le comportement individuel des acteurs), il ne reste que la punition comme instrument pour obtenir ce résultat.
L’équité peut-être assimilée à une unité de mesure, la récompense sa matérialisation.
Un "instrument de mesure" qui mesure quoi, exactement ? Je crois que tu fais erreur: l'équité (et l'égalité aussi) est une règle de répartition, qui prescrit que chacun doit recevoir conformément à son mérite (alors que l'égalité prescrit que chaque humain doit recevoir la même chose). Mais à quoi s'applique cette règle ? A la base, aux "récompenses"...
ll faut définir ce qui peut-être attribuer en récompenses et en punitions, leurs champs d’action, leur niveau, qui les attribue. Car là aussi, il n’y a pas de limites, ce sont des notions abstraites à qui chacun donne des valeurs différentes en fonction de sa propre conception culturelle et sociale de la vie et pas seulement en fonction de références uniquement économiques (bien que).
Bien entendu. L'idée d'équité, dans le sens où on l'utilise dans cette discussion, est intimement liée à une échelle de "mérite". Et le "mérite" est défini par chaque société en fonction des besoins de celle-ci. Dans une société féodale, la fidélité au clan est récompensée, parce que l'ordre social repose sur cette notion. Alors que dans une société individualiste, la fidélité n'est plus une valeur qu'on récompense. Par contre, certains comportements sont récompensés dans pratiquement toutes les sociétés, ce qui fait penser que ces comportements sont nécessaires à la vie sociale elle même.
Par exemple, devons nous récompenser un jeune qui laisse sa place à une personne âgée dans un bus, un métro. Ces deux exemples ne sont pas liés au processus productif.
On peut évidement réfléchir aux récompenses dans le contexte large des comportements sociaux, ou la limiter à l'organisation du processus productif. Il me semble que ces deux réflexions sont nécessairement parallèles. On ne peut imaginer une société qui pratiquerait l'équité dans la distribution des récompenses partout sauf sur le lieu de production. Si je traite différemment le jeune qui se lève pour céder sa place de celui qui ne se lève pas, j'admets un principe d'équité, qui consiste à adapter la récompense au comportement. Au nom de quoi je refuserait ce principe à l'heure de fixer les rémunérations ?
Il n’y pas je crois d’équité ou de récompenses à attendre, ce sont seulement des règles de vie qui peuvent-être codifiées, et nous permettent de vivre ensemble égalitairement.
Mais si le respect de ces règles n'est associé à aucune récompense, et leur violation d'aucune punition, qu'est ce qui garantit leur observance ? C'est là que se trouve le point crucial du raisonnement, et j'avoue que je n'arrive pas à comprendre ta position sur ce sujet. Est-ce que tu crois que ces règles sont "naturelles" ? Qu'une société humaine où elles seraient observées "spontanément" est possible ? Si ce n'est pas le cas, il faut bien se poser la question des leviers pour assurer leur respect. Et si c'est le cas...
D’autre part une règle morale porte-t-elle en elle la notion d’équité ou/et d’égalité ou simplement une valeur bien plus haute, celle qui fait de nous des êtres intelligents ? Nous devons donc aussi admettre que nous ne pouvons pas tout légiférer.
Une règle n'en est pas moins une pour être implicite. Mais la question est ici: existe-t-il une seule "règle morale" dont le respect ne soit garanti par un système de récompense/punition ? En d'autres termes, peut-il exister une règle qui serait respectée "pour la beauté du geste" ? Je pense que ce genre de règles existent, mais ce sont des règles qui nécessitent un conditionnement absolu des individus (généralement depuis l'enfance). Ce sont des choses qu'on fait "parce que c'est comme ça", des interdits qu'on respecte parce que "ça ne se fait pas". Parce que la société nous a inculqué l'idée que violer ces limites, c'est flirter avec une Grande Catastrophe dont on ne conçoit pas les limites. Mais est-ce une société d'individus conditionnés qu'on veut ?
Si je peux comprendre et non admettre comme axiome que, dans le cadre de deux personnes du même âge, ayant les mêmes capacités physiques et intellectuelles, occupant le même emploi, ayant le même horaire, la même histoire familiale, etc. mais des comportements différents dans un process productif, il soit envisagé un traitement offrant la possibilité d’une « récompense » pour l’un et non pour l’autre peut-être concevable temporairement. A l’évidence « la récompense » modifie la place des personnes occupée dans la vie sociétale et ce qui pouvait apparaitre comme une égalité mesurée par une grille de salaire, disparait. C’est là qu’a mon sens que doit intervenir l’égalité afin que chacun des individus puissent continuer à bénéficier de richesses crées en commun.
Mais si les richesses sont "crées en commun", elles ne sont pas crées également par chacun. Pourquoi celui qui fait le choix d'apporter plus (et ce point est essentiel: je ne parle que du cas ou c'est par choix personnel que certains apportent plus que d'autres) au processus productif devrait à la fin bénéficier à égalité avec les autres ? Et je ne pose pas une question morale, mais une question purement pratique: pourquoi quelqu'un irait faire un effort supplémentaire si cet effort ne sera "reconnu" d'aucune façon ?
J'ai l'impression que vous posez "l'égalité" dans la répartition des fruits du processus productif comme objectif. Mais est-ce vraiment ce qu'il faut viser ? Pourquoi ?
Car à moins que je me trompe la vie ne se divise pas entre les êtres fainéants ou travailleurs. A moins de se trouver en présence d’un être qui se marginalise volontairement, il faut penser que toute action ne se répercute pas exclusivement de manière directe sur un individu, mais qu’elle atteint l’ensemble de son environnement.
J'avoue ne pas comprendre le rapport entre les deux phrases. Bien entendu que l'humanité ne se divise pas entre "êtres fainéants ou travailleurs". Si la société nous payait un salaire indépendamment de notre choix de travailler ou pas, nous serions tous fainéants. Mais placés devant le besoin de travailler, certains individus décident que puisqu'il le faut, autant le faire bien, et d'autres cherchent à en faire le moins possible. Je pense que tous ceux qui ont eu à animer un collectif de travail savent de quoi je parle...
Mais quel rapport avec "l'ensemble de son environnement" ?
Je continue à te dire que je combats ces notions de récompenses et punitions. Pour ma part et c’est ma conviction elles n’appartiennent pas à une vision socialiste de la société.
Très bien. Mais il faut quand même admettre que récompenses et punitions ont une fonction: celle de pousser les gens à assumer les comportements dont la société a le plus besoin et au contraire d'éviter les comportements qui lui sont nuisibles. Si tu "combats ces notions", alors il te faut proposer un mécanisme alternatif capable de remplir ce rôle. Qu'est ce que tu proposes concrètement ?
Je ne crois pas en la punition, mais en la réparation (même si quelquefois elle parait impossible)
En d'autres termes, tu crois que j'ai a le droit d'arracher les arbres de ton jardin, à condition de les replanter après ?
Oui dusse être traité d’idiot, de simpliste, la récompense et la punition me font penser à l’enfer et au paradis,
Eh bien, plus qu'idiot ou de simpliste, je pense que tu as mal compris le rôle de l'enfer et du paradis dans la pensée religieuse. Tu confonds la menace avec la réalité. L'enfer et le paradis ne sont pas des punitions et des récompenses, parce qu'ils ne sont pas réels. On est là en présence d'un autre mécanisme, ou l'on induit des comportements non pas par des punitions et des récompenses, mais par la promesse des uns et des autres. Et il faut croire que ce n'était pas suffisant, puisque malgré le ciel et l'enfer, il a fallu maintenir toute une série de punitions et récompenses terrestres...
@argeles39 (#624)
La voie est difficile, mais si on regarde d’où on part on a déjà fait un petit bout de chemin vers le « socialisme » et à mons sens c’est une évolution lente mais inéluctable, même si le processus n’est pas linéaire et enregistre des reculs violents.
Désolé, mais je ne peux plus à mon âge me contenter de promesses de lendemains qui chantent. Il me faut comprendre comment, par quel processus, on les fera chanter. On ne peut pas se contenter, sur le problème de la répartition des rémunération (ou sur tout autre problème de fonds) de dire "on verra bien", ou bien "la voie est difficile, mais c'est une évolution inéluctable". Il faut proposer une vision de société cohérente, et donc proposer des solutions concrètes aux problèmes qu'une telle vision pose. On ne peut pas de construire des visions qui ne peuvent marcher que grâce à un "homme nouveau". Toutes les utopies construites sur ce présupposé se sont effondrées, tout simplement parce que l'homme est ce qu'il est, et qu'il résiste très efficacement à toutes les tentatives de le "renouveler".
La Grèce va couler.. C'est un "fait"... Ce n'est pas la énième réunion "télévisée" qui va la sauver, les décisions ne seront pas prise de "fermer le casino" parce qu'elle sont contraire au dogme libéral.. Ils spéculeront, ils laisseront faire, ils constateront... Et les Grecs seront en "enfer"..
Ensuite a qui le tour ?
Alors le premier Mai il faudra faire entendre nos voix ! Ils faudra être nombreux a défiler ! ce sera le moment ou jamais de s'élever contre ce système !
Il n'y a pas que lui qui a honte..
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/04/10/moi-claude-dilain-maire-de-clichy-sous-bois-j-ai-honte_1331612_3224.html
Désolé, mais je ne peux plus à mon âge me contenter de promesses de lendemains qui chantent. Il me faut comprendre comment, par quel processus, on les fera chanter. On ne peut pas se contenter, sur le problème de la répartition des rémunérations (ou sur tout autre problème de fonds) de dire « on verra bien », ou bien « la voie est difficile, mais c’est une évolution inéluctable ».
L'évolution est trop lente, de ton vivant tu ne verras pas un système socialiste abouti, mais je maintiens que l'évolution va dans le bon sens, même si depuis 2 ou 3 décennies on a perdu du terrain. Je ne vais pas rentrer ici dans un long débat, mais regardons simplement l'évolution en France sur les 100 dernières années. Ce qui reste des acquis du front populaire, du CNR, des luttes (sécurité sociale, congés payés, garanties collectives, filets de sécurité du type assurance chômage ou RSA.....) est loin d'être négligeable et à mon sens ce sont des avancées vers un modèle socialiste. En tout cas, ces avancées étaient considérées comme utopiques il n'y a pas si longtemps.
Il faut proposer une vision de société cohérente, et donc proposer des solutions concrètes aux problèmes qu’une telle vision pose. On ne peut pas de construire des visions qui ne peuvent marcher que grâce à un « homme nouveau ». Toutes les utopies construites sur ce présupposé se sont effondrées, tout simplement parce que l’homme est ce qu’il est, et qu’il résiste très efficacement à toutes les tentatives de le « renouveler ».
Toutes les tentatives de construire un modèle de socialisme intégral (ou communisme) ont globalement échouées, certes, mais sur un laps de temps relativement court (un laps de temps epsilonesque dans l'histoire de l'humanité).
"L'homme nouveau" ne sortira pas d'une génération spontanée, c'est une lente évolution.
Sur le court terme on a déjà pas mal de travail, continuons à bâtir le socialisme de façon pragmatique, sur les retraites, par exemple, démontrons que le financement est possible sans affaiblir le niveau de vie des retraités et sans aller aux 65 ou 70 ans, affirmons dans notre programme de 2012 que en cas de victoire on remettra les pendules à l'heure, faisons en un préalable pour un rapprochement avec le PS en vue du 2ème tour (sans les sociaux démocrates on n'avancera pas........).
@ Argeles 39 :
d'accord avec toi sur 99% de ton com, mais non aux sociaux démocrates.. Ils défendent le même dogme libéral et avec eux demain sera pareil qu'hier !
Si quelque chose doit "arriver" c'est avec l'idéal de 1981 a 1984 ! et cet idéal n'est absolument pas représentatif des sociaux démocrates ! Le FdG pourrait représenter cet idéal, alors faut avancer dans ce sens et être capable de se rapprocher de ceux au P.S. qui sont dans cette optique... La motion "Mélenchon" (motion C) avait réuni 18 % des voix des militants, donc le réservoir est encore grand ! rêvons et travaillons a aspirer l'aile gauche du P.S. !
Jean-Luc Mélenchon au CFJ (résumé)
http://www.youtube.com/watch?v=iaAWhGv9fak&feature=player_embedded#
Nouvelles d'Irak
En mars 2003, sous un prétexte des plus fallacieux, les Etats-Unis envahissaient l’Irak.
Après une période de quelques semaines, la victoire éclair ne semblait plus aussi brillante.
Depuis, ce pays voué à la souffrance n’a cessé de connaître l’horreur. L’essai de mise en place d’un gouvernement dévoué aux USA est un échec total et a suscité une guerre civile qui s’amplifie de mois en mois.
Cette année, le mois de mars 2010 a été plus sanglant que le mois précédent : 367 personnes (216 civils, 101militaires et 50 policiers) ont été tuées ; le nombre total de blessés s’élevait à 699 ; 1.487 Irakiens étaient victimes de violences diverses, dont des enlèvements et des disparitions.
Au mois de février, le nombre de tués était de 352.
(NOVOSTI)
En ce début d’avril, des attaques contre des ambassades, à Bagdad, ont tué 30 personnes.
C’est par centaines de milliers qu’on évalue les pertes de la population irakienne, depuis 2003.
Le site http://www.justforeignpolicy.org/iraq/iraqdeaths_fr.html (site étasunien indépendant) donne le chiffre effarant de un million trois cent soixante six mille trois cent cinquante Irakiens, dix fois supérieur à celui admis par les médias officiels US qui reconnaîtraient ainsi la mort, par faits de guerre, de 130.000 habitants, ce qui est déjà un beau tableau de chasse.
Le site en question fait circuler une pétition expliquant au Congrès que près d’un million d’Irakiens ont péri par fait de guerre, depuis 2003.
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer.
Paulo Coelho écrivain brésilien.
Alors on se lance, on la fait cette union? Rien de pire que de ne pas essayer encore et encore pour ne plus être des nains politiques certes pleins de bonnes intentions mais impuissants. La pilule bleue ne suffira pas!
http://lafederation.org/index.php?option=com_content&view=section&layout=blog&id=1&Itemid=49
"L'Europe aide la Grèce" : en lui prétant aux mêmes taux que ceux du marché !
Les mêmes agences de notation qui ont créé la spéculation sur la dette en Grèce, aujourd'hui se plaignent que la Grèce ne pourra pas diminuer son déficit public puisque toutes les économies réalisées en plan de rigueur vont passer en paiement d'intérets. Alors ces mêmes agences vont encore dégrader la notation de la Grèce. Relancer la spéculation... Le serpent se mord la queue. La preuve est faite que les plans de rigueur ne sont pas la solution. Ou la solution pour que les banques fassent de super bénéfices. La BCE leur prête à 1% et ces banques repretent à la Grèce à 7%. Bon rapport ! Parce que ce qui se passe en Grèce revient au niveau économique à retirer d'un côté (le peuple) et à donner de l'autre (aux banques par l'intermédiaire des taux d'intérets). Mais aucune réduction de déficit public n'a eu lieu. Juste un système de vase communicant entre les salariés et les banques pour le plus grand profit de ces dernières.
A qui le tour ? Personnellement, je crois que le prochain visé sera la Grande-Bretagne. A suivre dans les semaines à venir. La spéculation contre la livre a déjà commencé.
Pour Argeles et les autres, sur Cuba.
Déclaration de Patrick TREMEGE, ancien député, Conseiller de Paris, Vice Président du Groupe UMP.
http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/article-cuba-declaration-de-patrick-tremege-48219556.html
Toto
Oui, j'entends bien mais c'est ça le problème quand même. Moi j'ai choisi un parti parce que la question politique est la clef de tout. Les mouvances où on fait tout: luttes, débats etc... en fait ça ne mène nulle part. En plus, ça ne marche pas! Nous sommes à une époque où il faut redonner ses lettres de noblesse à la question politique, à savoir: qui détient le pouvoir? La question du gouvernement est cruciale
.
L'altermondialisme aussi n'a pas compris cela et s'en est éteint. L'écologie aussi.
Autre question: personne ne parle du fait extrêmement étrange qu'aux élections régionales depuis longtemps la gauche gagne et aux présidentielles c'est la droite. Il me semble que la réponse pour les 2 dernières présidentielles: c'est la dispersion des listes de gauches (les 2 gauches) au premier tour. Le premier tour, c'est incontestable crée une dynamique (pour 2002 c'était plutôt un fait brut) qui va se ressentir au deuxième tour. Une seule 2ème gauche qui explique qu'elle est là pour gouverner ça redéfinit autrement le 2ème tour.
Waouh, le webmestre a pris les grands moyens! Je vois s'afficher "caractères restants". Les logorrhées vont en prendre un coup! MERCI WEBMESTRE
L'État raciste d'Israël pète un nouveau plomb
Article 20 minutes.fr :
"Les Palestiniens de Cisjordanie menacés d'expulsion massive? "
PROCHE-ORIENT - C'est ce que prévoit un nouveau décret militaire israélien...
http://www.20minutes.fr/article/396998/Monde-Les-Palestiniens-de-Cisjordanie-menaces-d-expulsion-massive.php
Les israéliens iront jusqu'au bout de leur "logique" destructive... Jusqu'au jour ou il y aura le soulèvement général de leurs voisins... Après ce sera surement le bain de sang..
Voilà le titre d'un colloque qui fait réfléchir:
"Les traces post-coloniales en France. Négation coloniale, trous de mémoire ou trop de mémoire ?"
Beaucoup s'offusquent ici du devoir de mémoire, et pourtant il y a un passé difficile à effacer pour ceux dont les parents ont vécu le colonialisme. Alors, oui, pourquoi ne veut-on pas en parler. On entend que toujours se souvenir, c'est entrer dans la victimisation masochiste etc... Et si c'était tout simplement parce qu'on veut nier la colonisation. Il y a bien les négationistes de la shoah, peut être voit-on poindre de nouveaux négationistes.
Les débats récents sur ce blog me mènent à me poser cette question.
colloque organisé par "Pari(s) du vivre ensemble" et GETM
http://calenda.revues.org/nouvelle16128.html
@ jennifer
C'est quoi cette histoire de "caractères restants" ?
@ermler
C'est le nouveau cadastre de la parole.
@jennifer # 642
Merci pour ton lien sur Cuba, il démontre que même en étant à droite on peut avoir un certain respect pour Cuba.
Echange de bon procédé (je crois que tu lis et parle l'Espagnol)
http://larepublica.es/firmas/blogs/index.php/antonioromero/2010/03/30/la-ue-ataca-a-cuba-y-calla-ante-los-crim
http://www.larepublica.es/spip.php?article19379
@ ermler : il y a un petit compteur de caractères... Les posts sont limités a 3000 caractères... Ce qui va rendre la tâche de certains trés difficile.. :-)
@ Jennifer :
Voila des sites ou tu pourras te documenter au mieux sur les "bienfaits" de la colonisation...
Mémoires antillaises de l’esclavage
http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETHN_024_0601
Versions papier et électronique : les numéros sont expédié par posteau fur et à mesure de leur parution.Tous les numéros en ligne sont immédiatement accessibles.
José le Moigne :
http://www.potomitan.info/lemoigne/index.php
Raphaël Confiant :
http://www.montraykreyol.org/spip.php?rubrique22
Je remets le lien de Ydaho
Cet article est proprement hallucinant :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/04/10/moi-claude-dilain-maire-de-clichy-sous-bois-j-ai-honte_1331612_3224.html
Que tout celles et ceux qui se disent ou se pensent " Républicains " méditent longtemps sur cet état de la République délabrée qui laisse en "liberté les marchands de sommeil" et criminalisent les délégués syndicaux.
M.Sarkozy s'est réclamé des " Valeurs de la 5 ° République " dernièrement.
Non seulement les choses apparaissent de plus en plus claires mais elles sont urgentes à penser au delà des conséquences immédiates. Des linéaments neufs sont à penser et à créer.
Non seulement nous abattrons le pouvoir de l'immondice Sarkozyste mais il nous faudra aussi abattre la 5° République des nantis, des patrons voyous, du "marché- libre- et- non- faussé -qui- nous- assujetti- toujours- un- peu plus" et inventer la 6° République, sociale, démocratique, humaniste, libre et véritablement populaire.
@Ydaho # 637
On est en phase, pour peser sur les sociaux démocrates nous devons nous mêmes étre forts.
A mon sens c'est notre challenge pour 2012, tout seuls (FG, NPA.....) on ne prendra pas le pouvoir.
Je suis bien conscient que ce n'est pas gagné, nombreux sont ceux au PS qui sont sur la ligne "jospin millésime barcelonne 2002", mais il n'y a pas que des Valls ou des DSK au PS, il y aussi des militants comme G. FILOCHE qui sont réellement socialistes et avec qui on peut bâtir un programme.
Amitiés.
Ah, d'accord ! j'ai vu !
3000 signes maximum !
On peut en dire des c... en 3000 signes !
Et puis pour les tartineurs de logorrhées, il leur suffira de couper la tartine en deux !
juste un petit test scientifique (mon post précédent, en numérique, si le Modérateur l'accepte)
mais j'ai le résultats :
les "carriage return" comptent comme caractère
ça va être dur...
RETRAITES / EXPLOITATION et PRÉCARISATION DE LA JEUNESSE
Il faut lier ces deux problématiques pour se faire entendre comme la dit et répété M.Harribey d'ATTAC à la conférence qu'il a donné dernièrement en Gironde.
Il faut que le thème des " Retraites " soit compris de la jeunesse en ce sens que c'est de la leur dont il est question pas de celles de leurs parents !
C'EST DE LA LEUR DANS LE FUTUR DONT IL EST QUESTION.
Ils auront vécu précarisés dans leur jeunesse, s'imaginent -ils vivre dans des conditions pires et aggravées dans un âge plus avancé ?
LE COMBAT COMMENCE. Derrière celui bien d'autres se profileront pour un renversement de société.
A LIRE :
Dix contrevérités sur les retraites
http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article314
Cet homme ne peut pas être entierrement mauvais :
http://www.legrandsoir.info/Sur-le-IXeme-Congres-des-Jeunes-Communistes-de-Cuba.html
@ Webmestre
Maintenant que vous avez mis en place la limitation des signes, ne pourriez-vous rétablir la lecture sur une page unique ?
Quant on recherche un post ou un lien ancien, ça devient vraiment compliqué.
Voici un entretien exclusif que Jean-Luc Mélenchon a accordé à La Télé-de-Gauche77 lors du CN du PG le 10 04 2010
@ Argelès 39 : c'est bien le "challenge" il faut commencer dés aujourd'hui ! la "révolution cubaine aurait pu être le modèle, le blocus a pourri le système, et c'était le but ! Il ne faut pour s'en convaincre que regarder les "proffesion de foi" des éxilés Cubains.. Si cela venaient au pouvoir, le peuple Cubain s'apercevrait vite de la différence... Et ce blocus est toujours en vigueur ce qui est proprement scandaleux quand on voit le soutient apporté par les USA et l'Europe a des "tyrans de pacotille"...
@ Hold up : oui proprement hallucinant ! et je crois "volontaire" c'est en laissant péricliter la situation qu'on peut après agiter le chiffon "rouge" devant les futurs électeurs du Sarkozysme ou de l'extrême droite..
petite info "rigolote"...
http://guybirenbaum.com/20100411/souriez-la-police-dinternet-nous-regarde/#more-1450
Ici les poulets sont "sur place"... ;-)
Mais ou sont donc passés les long fleuves tranquilles de ce blog.. ;-).. Je n'ai RIEN oublié !
Finalement je vais « adopter » ce pseudo afin d’essuyer les plâtres de descartes et consorts..
@ cvnes : j’aime bien ta « profession » de foi !
@ descartes :Je ne vois pas bien ce qu’a « oublié » « ydaho » (me :-)) avec le programme du comité national de résistance ? un copié/coller des 6 premières lignes avec un extrait reproduit « intégralement » et un lien vers le « sujet » tout entier.. je viens de relire et je confirme !
Pour faire dans le « cartésien » et essayer d’être encore plus complet voilà un lien fort instructif sur le programme (très en avance sur son temps) du Conseil National de la Résistance … Un programme qui tiendrait la route encore aujourd’hui !
Ta république « une et indivisible » (toi ou darté ont ecrit ça par ailleurs), c’est pas dans ce programme cité mais dans le premier article de la constitution de 1958 …sauf erreur que tu vas peut être réparer au plus vite !
Constitution française de 1958 ; article 1 : « La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans (…)
Voici un lien vers ce programme du C.N.R. … Il est entièrement reproduit ici :
http://www.avenirdattac.net/spip.php?article213
@ Olivier de Parcevaux : tu as raison, on ne profère pas de m…., désolé j’ai la « tête près du bonnet ».. je m’en excuse..
toujours @ descartes : le borgne 20 % peut être en PACA … mais rien ne dit que ce soit un vote « ouvriers », cette région est la plus habitées par les retraités et les professions libérales.. qui sont les principaux supports de Sarkozy si j’en crois les estimations faites a partir des résultats des présidentielles.. et qui sont un peu décues si j’en crois les dernières nouvelles.. Il n’en reste pas moins que le chiffre global du FN est a 9,2 % …
Bilan : je n’ai en aucun cas « retenu » ce qui m’arrangeait, en en aucun cas falsifié quoi que ce soit ! tu n’avais qu’a lire le tout et je t’invite a le faire, bien que cela te donnera surement beaucoup de boutons ! Tu as la mauvaise habitude de prendre un mot dans une phrase et d’en détourner le sens afin de l’adapter a tes vues.. C’est un des principes de la manipulation.. Quand a l’insulte suprême du « bobogauchisantlibertariensatisfaitunique ».. c’est assez lamentable pour n’en tenir aucun cas..
@ autres : dans la plupart des cas j’apprécie énormément votre culture politique, que je n’ai pas d’ailleurs, la mienne est plutôt « intuitive a base d’humanisme », je fais avec c’est comme ça, mais ici je m’instruit un max ! merci !
P.S. : le « débat » fainéants/productifs » … est d’une puanteur peu commune !
@ ermler (#301)
"Alors, adresse-toi à tous ceux qui cultivent le « descartes » avec bien plus de constance que moi, sur ce blog. "
En ce qui me concerne, je ne fais plus partie de "ceux qui cultivent le « descartes »" ainsi qu'en témoigne l'extrait suivant de mon post 85:
Descartes : « Plusieurs fois dans votre texte vous vous êtes permis de vous moquer de mes modismes d’expression. »
carlo: Je ne me suis pas du tout moqué de vos « modismes d’expression ». J’ai simplement voulu vous signifier que je n’appréciais pas beaucoup le ton inutilement ironique de certaines de vos réponses.
« Je ne vais pas perdre mon temps à relever les vôtres »
Faites-le. Cela me permettra de me corriger…
« mais sachez que nous en avons tous… »
Je vous remercie de bien vouloir « perdre votre temps » à m’instruire.
« Cela étant dit, je m’abstiendrai désormais de répondre à tout commentaire préfacé de cette façon »
Bref, vous vous abstiendrez donc de répondre chaque fois que j’aurai l’outrecuidance de m’exprimer comme vous…
Dans la mesure où la discussion exige une parfaite symétrie entre les interlocuteurs, je suis au regret d’interrompre sur le champ cet échange.
Bravo, Webmaster !
Dans l’économie des mots, il y a une force et une énergeia merveilleuses, dans la brièveté, la clarté et l’éclat (in parcimonia verborum, mira energeia atque efficacia sit, in brevitate, claritas et splendor). Sénèque.
dieukartz tient son inspiration de Schopenhauer, aux antipodes de Sénèque : l’art d’avoir toujours raison.
http://www.philo5.com/Mes%20lectures/Schopenhauer,%20L'art%20d'avoir%20toujours%20raison.htm
@ Pulchérie : "page not found"...
http://www.philo5.com/Mes%20lectures/Schopenhauer,%20L%27art%20d%27avoir%20toujours%20raison.htm
;-)
@Pulchérie
Excellent!
Je lui ai trouvé 28...
@ 563 Flo
Mais c’est quoi être de gauche aujourd’hui ?
@ # 464
Ceux qui se réclament de gauche ponctuent toujours leurs discours ou commentaires de références historiques et/ou philosophiques. On attend toujours qu’ils se définissent simplement et dans le présent.
@ 585 Raymond Thiebaut
Vous en avez trop dit ou pas assez !
@ 655 hold up
L’urgence ne me semble pas le système de retraite, il y a déjà un système en place. Il y a d’autres priorités telles que l’emploi et les salaires. Si le nombre d’actifs continue de diminuer ainsi que le nombre d’heures de travail et que la précarisation s’étend et perdure, le financement des retraites sera effectivement un sérieux problème !
Par ailleurs, il y a un problème qui n’a été évoqué ni par les gouvernements, syndicats, partis politiques nationaux et citoyens nationaux de chaque pays ni par les eurodéputés depuis l’implémentation du Traité de Maastricht (presque 20 ans !) c’est la situation des travailleurs migrants de l’UE qui sont soumis à différents systèmes de retraite et assurance médicale qui sont source d’inégalités. En revanche les eurodéputés sont à égalité en termes de revenus et autres avantages y compris les avantageux plans de retraites.
Quant à parler de retraite, si on réclamait un système de retraite identique à celui des eurodéputés ?!
@ 152 lemexicain
Qu’est-ce que vous pensez des différents régimes de sécurité sociale et de retraite auxquels sont soumis les travailleurs migrants de l’UE, dont certains peuvent avoir travaillé dans plusieurs pays de l’UE, depuis 1993 ?