05avr 10
Mardi 6 avril 2010 Parmi les erreurs et manques de ma défense contre le lynchage médiatique ininterrompu dont j'ai fait l'objet depuis sept jours pleins, il y en a un qui est spécialement impardonnable! C'est de n'avoir jamais mentionné le combat de ceux qui luttent avec constance et précision contre la nouvelle Gorgone qu'est la meute médiatique considérée comme système. Je veux parler d'associations et sites tels qu'ACRIMED. Je suis rappelé à mon devoir de fraternité militante par des camarades qui me signalent un papier très documenté publié sur le site d'ACRIMED au sujet de l'affaire du siècle qu'est mon crime de blasphème contre un apprenti lyncheur. Je vous y renvoie avec gourmandise. A déguster lentement.
B on, ma semaine de repos a été entièrement fichue. Et même ces trois jours de Pâques puisque France Info a attaqué de nouveau la matinée de dimanche avec l’affaire de cette pitoyable vidéo volée. J’ai du rentrer à Paris. Non pour « m’expliquer » comme dit la journaliste du «Monde» d’une façon qui souligne assez bien l’intention incriminatoire de son papier corporatiste (je raconte ça plus loin). Non pour «m’expliquer», donc, mais pour mener la contre offensive ! Comme il m’est impossible d’exercer mon droit de réponse (une hypocrisie de plus du système médiatique), ni de lutter contre les innombrables raccourcis que cette vidéo a permis, j’utilise mon espace d’expression pour argumenter. Dans la précédente note je montrais la racine sociale du comportement moutonnier et lyncheur du système médiatique. Cette note est mon décryptage de ce qui m’est arrivé et dont je suis davantage le prétexte que la cause. Evidemment, je ne présente pas d’excuse. Au contraire. J’en demande à l’école de journalisme qui a monté ce coup! Car je montre qu’il s’agit d’un coup monté, relayé dans des conditions qui sont la négation des règles que ces mêmes belles personnes du système prétendent défendre.
Ce n’était pas une interview. Une personne qui se présentait comme étudiant en journalisme m’a posé des questions. En les récusant il y a eu une polémique qui a tourné à l’algarade. Cet étudiant avait déjà provoqué un incident quelques instant auparavant avec une autre personnalité avec le même procédé de la question provocatrice. Je n’ai donc pas fait de « déclaration » à propos du métier de journaliste. J’étais dans une prise de bec avec tout ce que ce type de situation implique. Tout cela est banal. C’est la vie réelle avec ses prises de bec et ses fous rires. Les utiliser c’est de la manipulation pure et simple. On se souvient peut-être de cette photo d’un président de la république qui faisait une grimace en entrant dans un cimetière militaire parce qu’il avait le soleil dans les yeux. Un journal hostile titra « l’homme qui rit dans les cimetières ». Ici c’est « l’homme qui insulte la profession ».
Un étudiant en journalisme n’est pas un journaliste et un exercice d’école de journaliste n’a pas vocation à devenir un document mis en circulation pour l’information du public. Si on renonce à ce distinguo, on renonce à l’idée même que le journalisme soit un métier. Car si n’importe quelle prise de son et d’image est une information journalistique et si la personne qui les produit n’a aucune importance, à quoi bon des professionnels et des règles ? C’est si vrai que l’entretien pris une tournure très spéciale dont témoigne sur son blog Alexis Corbières présent sur place pendant l’altercation. Je le cite: « Comble du non-professionnalisme du jeune homme, des amis témoins m'ont rapporté qu'il rétorquera à Jean-Luc : "Mais, je suis de gauche, et puisque vous me répondez ainsi, je ne voterai pas pour vous". Navrant. Il est donc clair que cet interview était totalement "hors normes". » C’est bien parce que cette différence entre un étudiant et un journaliste professionnel est essentielle que la «journaliste» du « Monde » l’escamote pour crédibiliser sa posture d’indignation. Pour elle il s’agit d’un journaliste un point c’est tout. Elle titre donc : « les invectives de Jean Luc Mélenchon contre un journaliste etc.…». Mais elle n’en était déjà plus à une usurpation près, après avoir inventé des citations de moi. Disons à sa décharge qu’elle n’est pas la seule à utiliser ce raccourci qui sauve une démonstration qui, sans cela, n’a plus de fondement.
La différence entre un étudiant et un pro, ne tient pas seulement à la qualification de l’intéressé et à la qualité de l’info produite. Elle fait la différence des règles du jeu. On peut choisir de répondre ou de ne pas répondre à un pro. Cette décision doit être prise. A l’inverse, dans tous les cas un élève d’une école, du fait de son statut n’est censé produire que pour son école, ses professeurs à qui il rend des exercices. Un pro n’utilise pas de photos ou films volés ou de propos volés. S’il le fait, il tombe sous le coup de la loi. Un pro ne règle pas un compte personnel en mettant en ligne des images volées. Sinon la loi et sur le droit à l’image est là pour frapper les contrevenants. Si je porte plainte contre Félix Briaud et contre son école, les conditions de ce tournage de vidéo et mon droit à l’image me garantissent une sévère punition pour les coupables et un juste et ample dédommagement financier mis à la charge personnelle des coupables. Ca va, Félix, tu la sens celle-là ? Je vais dire comme toi, avec la même hypocrisie « non ce n’est pas une vengeance, mais je pense que le statut de journaliste crée des devoirs donc je vais lancer une action en justice qui va ruiner pour longtemps Félix ». Je lance un appel pour que des étudiants en droit et école d’avocats viennent préparer ce dossier avant de que je confie à un professionnel. J’ai trois mois pour porter ma plainte. Dans trois mois la meute courra après un autre lièvre et c’est bien le diable si la condamnation de Félix fera mieux qu’une brève. Qu’en pensez-vous ? Voila pourtant bien ce qui se passerait si tout le monde agissait sur le mode de ce genre de petite
Cet étudiant journaliste était en service commandé. C’est ce qu’affirme « l’express.fr » (publié le 30/03/2010 à 15:47 ) sous la plume de Delphine Dyèvre. Elle s’est renseignée à la source. Je cite et chacun pourra aller vérifier. « Au-delà du caractère anecdotique du violent et injurieux coup de gueule de l'élu, cette vidéo a un double objectif pour l'école de journalisme de Sciences Po Paris. Il s'agissait, dans un premier temps, de montrer que ce ne sont pas les journalistes qui poussent à la petite phrase. C'est en effet Mélenchon seul qui s'y adonne, sans y être poussé par le jeune journaliste. Deuxièmement, la diffusion ultra-rapide de cet extrait devait montrer aux étudiants quel format de vidéos fonctionne sur Internet. »
La meute qui m’est tombé dessus est juge et partie. La plupart des journalistes qui se sont mis à me vilipender sur leurs médias sont également enseignants dans l’école pour laquelle travaillait à cette heure là Félix Briaud. Cette liste est accessible, évidemment sur internet et chacun peut aller faire son recoupement. Le zèle de nombre d’entre eux s’explique par cet esprit de caste aggravé. A l’inverse cela explique pourquoi d’autres, beaucoup d’autres, non seulement n’ont pas suivi la meute mais m’ont appelé pour me dire qu’ils avaient refusé de le faire. Sans parler de ceux qui m’ont dit leur soutien. Mais oui ! Et pas seulement des ouvriers du rang. Aussi le haut de la hiérarchie !
Le sieur Félix Briaud n’est pas un nouveau né. D’abord au plan
L’école de journalisme de sciences po n’est pas considérée comme un modèle par la profession et en particulier par les autres écoles de journalisme. C’est pourquoi plusieurs journalistes notoires m’ont exprimé leur soutien ? Ce n’est pas seulement parce qu’ils ont trouvé grotesque de monter un tel « non évènement » en épingle pendant six jours de suite. Pas seulement parce que la manœuvre pour exciter un esprit de caste qu’ils n’aiment pas les a rebuté. Ni non plus seulement parce qu’ils n’approuvent pas le choix fait pour régler un compte avec un homme politique que certains confrères détestent. Mais parce que l’école de journalisme de Sciences Po d’où est parti le coup n’est vraiment pas en odeur de sainteté dans la profession. Depuis le premier jour. Elle a été créée quand le Centre national de formation des journaliste de Paris (CFJ) était en cessation de paiement. C’était censé être le coup de grâce, attitude moyennement apprécié par la profession. Et attitude sévèrement contestée par l’UNEF dès l’origine qui contestait à la fois la création de cette école dans une logique de business et le contenu de l’enseignement prévu du point de vue du formatage des esprits qu’elle y voyait !
L’école de journalisme de Sciences Po a un intérêt matériel que lui procure l’action malhonnête du coupe jarret Briaud : la publicité gratuite de masse que lui vaut la diffusion de cet épisode. En effet l’école intervient sur le marché des écoles de journalisme car il s’agit d’un commerce éducatif comme un autre. Les droits d’inscription s’étalent de 0 euros (pour les boursiers) à 12500 euros annuels… On se rend compte du genre de règle d’éthique et de professionnalisme que cette école dispense quand on lit le témoignage de Briaud qui affirme avoir décidé de publier cette séquence pour me punir de lui avoir mal parlé sur Agora Vox : « je trouvais inquiétant qu’un homme public manque de respect envers une personne, qu’elle soit journaliste ou non. Quand on est un homme politique cela pose des questions. S’il s’était excusé je n’aurais pas publié cette vidéo. Ce n’est pas une vengeance, mais je considère que c’est une personnalité publique qui a une responsabilité. » On voit le niveau du donneur de leçon ! Mais cette version « bien pensante » est annulée par le fait que la bande vidéo parait avec en incrustation initiale de titre sur Daily motion « école de journalisme de Sciences Po », ce qui veut dire que cela s’est fait avec l’accord de l’école et pour sa propre publicité.
Les leçons de bonnes manières que l’on me donne, avec toute la condescendance des belles personnes, sont très mal venues de la part de nombre de ceux qui les assènent. Quand je lis que cette épave de Phillipe Alexandre me fait la morale dans tel grand journal de la presse régionale, j’ai la nausée. En 1988 cet homme ironisa sur mon « teint jaune » et mon « sourire de hyène » dans le journal « l’évènement du jeudi ». Et quoique j’ai dit et écrit à l’époque aucun de ses confrères n’exprima aucune remarque publique contre ces assertions « nauséabonde », comme on dit maintenant. Et l’intéressé ne s’en excusa pas, bien que je sois allé le lui demander les yeux dans les yeux. Ce même besogneux se déchaina contre Martine Aubry avec une délicatesse qui força le dégout des plus mal intentionnés à l’égard de Martine Aubry. Quand à la dame Béatrice Gurrey du journal « Le Monde », seule volontaire pour faire la basse besogne corporatiste qui occupe une page du monde elle pratique une forme de trivialité du même acabit. Voici comment cette dame a procédé pour obtenir de quoi fabriquer des citations de moi. A 22heures 30 mon portable vibre et affiche un « numéro privé ». J’attends précisément depuis le matin un coup de fil d’un membre de ma famille qui a ce genre d’affichage parce qu’il s’agit d’une personne âgée qui appelle d’un fixe. Je décroche « allo ? Bonsoir, c’est Beatrice Gurrey du journal « Le Monde » je suis désolé de vous appeler si tard mais il faut qu’on parle de l’affaire, vous savez bien ». Moi, interloqué : « je ne vous dérange pas au moins, il est 22 heures 30 tout de même et je suis en vacances et j’attends un coup de fil ? ». Elle : « mais je viens de vous dire que je m’excusais ! ». Moi « mais moi je ne vous excuse pas ! Je ne veux pas répondre à cette heure et à vous. Je parlerai demain dans deux émissions de télé vous vous y reporterez ! » Bref, vous devinez la suite : je lui dis que je ne veux pas m’exprimer avant ces émissions, que je ne lui répond que par courtoisie et pour éviter qu’elle écrive que j’ai refusé de lui parler, que je ne lui donne pas d’interview car je relis mes interview et que là je n’ai pas le temps de le faire. De tout cela évidemment elle se contre fou. Elle en tire quelques phrases rangées selon ses gouts mais qui lui permettent de donner à son poulet une allure « d’enquête ». Son article parait le lendemain matin. Ce n’est pas beau ça comme méthode de journalisme professionnel ? La veille à 22 heures trente pour le lendemain sans qu’aucun motif d’urgence ne soit en cause ? Et les citations, en dépit du fait que j’ai refusé de m’exprimer avant mes passages télé ? Ces sortes de gens n’ont aucune autorité morale pour donner des leçons de bonnes manières.
Les mêmes qui me reprochent d’attaquer « toute » la profession sont ceux qui parlent eux même de la « classe politique » comme d’un tout, pour mieux flétrir ses comportement supposé liés à sa position dans la société. Je récuse le concept de « classe politique » qui fait fi des clivages idéologiques et des niveaux de responsabilités si différent entre élus, militants et dirigeants. Mais je sais que le concept sert à valider le droit de la corporation médiatique à sa propre existence en tant que telle et aux droits de regard qu’elle s’attribue. Je suis frappé de lire dans la page du «Monde» qui fonctionne en fait comme un manifeste corporatiste, un encadré qui sous le titre « attaquer un journaliste n’est pas anglais ». Bien sûr, on pense d’abord que le journal rappelle là son intime lien anglo-saxon qui le conduit à publier en anglais chaque semaine un supplément « New York Time ». Mais non !! Il s’agit de montrer qu’aucun anglais ne se permettrait ce que Mélenchon se permet. Et pourquoi ? Parce que plus personne n’en a les moyens face à la puissance de la presse. Tel quel ! Le cri du cœur révèle un effarant gout de la domination : «la peur des représailles, de la part de titre aux tirages colossaux et la puissance de propriétaires de journaux – en particulier le magnat australo-américain Rupert Murdoch dont les quotidiens contrôlent 40% de la diffusion nationale – ainsi que la faiblesse de la commission de plaintes en matière de presse, expliquent le flegme des politiques face à la bourrasque. Un comportement anglais sommes toute».
C’est dans cette soif de reconnaissance et de pouvoir qu’il faut chercher l’obsession de tirer de moi des excuses ! Le mécanisme est très insidieux. Je le décris. Quand une vague de cette ampleur se lève, il est vrai que dans un premier temps la victime de la meute intériorise ce qui arrive. C’est le piège. Je pense que ceux qui déclenchent ce genre d’effet de meute le savent. Peut-être que c’est tout simplement évident. Je n’y avais jamais pensé. En tous cas un grand professionnel de la presse que j’ai eu au téléphone a commencé par ça : « n’intériorisez pas ça, ça n’en vaut pas la peine ». Cette intériorisation c’est le pire, en effet. L’ennemi entre en vous et vous suggère mielleusement la capitulation. J’ai été frappé de voir que c’était partout le même refrain. Par exemple c’était la première question de la « journaliste » du Monde : « est-ce que vous ne regrettez pas ce que vous avez dit ? » La même question est venue sur le plateau du Grand Journal à Canal Plus où pourtant l’ambiance n’est pas à l’agression. Et ainsi de suite. Je me suis souvenu d’une discussion avec Vincent Peillon à ce sujet. Je l’avais accusé sur ce blog d’avoir reculé et de s’être excusé vis-à-vis de Chabot. Je le faisais sur la foi d’une brève lue dans « Le Monde ». Il me le reprochait. Il me dit qu’il ne s’est nullement excusé et que le journal avait retenu une phrase dans un entretien très long. On voit que les méthodes ne changent pas… En général, à la manie des excuses est attelée tout un vocabulaire dont le mot « dérapage », utilisé à tout bout de champ, résume bien l’idéologie sous jacente : il y a une route, c’est elle qu’il faut suivre, sinon on dérape et on sort de la route. La route est toute tracée. Le bon sens exige de la suivre ! Vu ? Ce n'est pas une formule, c'est mot pour mot ce qu'écris a mon sujet "la Voix du Nord: "à force de déraper, le délicat M. Mélenchon a fini par sortir de la route". La route! Tout est dit. Présenter des excuses - à qui? au provocateur Félix Briaud? à la corporation? – pour ce «dérapage» ce serait légitimer toute la manœuvre et tous les moyens utilisés pour me frapper dans cette circonstance alors même que c’est en les examinant qu’on comprend ce que je dénonce.
Nombreux sont ceux qui ne sont plus dupes des effets de meutes dans les médias. Nombreux sont ceux qui voient comme moi combien le problème est dorénavant senti de l’intérieur du métier. Ce métier connait une évolution foudroyante. La précarité et le star système sont les outils d’une déstabilisation sans précédent. Je dirai mal ce qu’expliquent si bien tant de sociologues et de militants. La mise à la norme de tous les gouts vaut autant dans l’agriculture que dans les médias. Quand un logiciel peut d’ores et déjà remplacer un journaliste de salle de rédaction (voir le chapitre d’Ignacio Ramonet sur le sujet), les prompteurs peuvent faire de n’importe qui un « présentateur ». Tout cela ne fait que souligner le caractère suicidaire de ce qui a été entrepris contre moi, en rabâchant cette vidéo. Certes elle m’atteint dans la bonne société. Mais elle déclenche un tonnerre de rigolades et de connivence avec moi dans les chaumières et des dizaines de messages de sympathie me parviennent après chaque passage de la vidéo. Qui va expliquer à la profession quel problème elle a avec le grand nombre et non pas de la faute « des politiques » comme le pense les vieilles badernes du journalisme de papa mais du fait même de la faillite évidente d’une certaine manière de faire moutonnière, corporatiste, uniformisée, bien pensante, donneuse de leçon, voyeuriste, piégeuse. Le dire est-ce un tabou ? En me prenant de bec avec Félic Briaud je disais mon dégout de voir un jeune esprit si tôt perverti par ces façons de faire. Son impuissance à le comprendre, sa soumission à l’idéologie professionnelle dominante me consternent.
La vigilance à l’égard des « écoles de journalisme » est une question très actuelle. Il faut savoir qu’il n’existe aucun diplôme national unique de journalisme. Tout au contraire il y a un maquis de titres et de filières concurrentes. D’abord les diplômes d’écoles dont certains sont homologués par le ministère de l’enseignement supérieur. Mais ils sont très diversement reconnus dans les faits si l’on en juge par le résultat de la cooptation dans les salles de rédaction qui sert d’étalon de mesure de la valeur d’une formation dans la profession. Il y a ensuite les diplômes universitaires du niveau bac plus deux, délivrés en IUT. C’est le DUT information et communication, option journalisme. Et enfin les diplômes universitaires de niveau master (master information et communication, spécialité journalisme). Mais la profession est essentiellement dominée par les diplômes d’écoles privées, et notamment le diplôme du CFJ de Paris et de l’ESJ de Lille. Jusqu'à l’arrivée de l’école de Sciences Po sur ce marché, le diplôme le plus prestigieux était celui du CFJ-Paris. Le CFJ est le « centre de formation des journalistes » de Paris, centre privé créé à
Ill faut savoir qu’il n’y a aucune condition de diplôme exigé pour l’exercice du métier de journaliste, pour bien comprendre la situation. Ce qui fait le journaliste et lui crée des droits particuliers (niveau de salaires, privilèges fiscaux, brassard de presse etc) c’est la carte de presse. Et la carte de presse est accordée à toute personne exerçant son activité principale et régulière comme journaliste et rémunérée par une entreprise de presse. Sans autre condition de niveau ou de qualification. Dès lors tous les débordements qui s’observent dans cette période d’internet ascendant vont faire florès.
La méthode de la vidéo volée est à présent un effet très recherché. Après moi qui ? Martine Aubry selon , selon slate.fr. Puis qui ? En fait je m’en fiche. Cet épisode m’a rendu un fameux service. Il m’a assuré une cote d’inflexible qui n’a peur de personne en béton armé. Quelques puissants esprits qui ont tout compris m’ont déjà démasqué. Ainsi « l’express.fr» : "L'expérimentation est réussie. Coup réussi également pour le président du Parti de Gauche, qui a très largement fait parler de lui sur le Web. Par ailleurs, sa colère est à relativiser. Jean-Luc Mélenchon a pour habitude de verser dans la caricature lorsqu'il s'agit des médias. Il est par ailleurs connu pour être une "grande gueule". N'aurait-il pas sur joué la colère pour s'assurer une plus large diffusion? » Ciel je suis découvert ! J'adresse un salut admiratif à l’école qui a formé cette jeune journaliste stagiaire sous payée et esclavagisée mais qui se montre un chien de garde du système aussi pervers.
Je vais maintenant donner de mes nouvelles personnelles. Passé le premier moment de surprise j’étais cependant perplexe. Je ne me souvenais pas du tout de la scène. J’ai tant de prises de bec ! Je suis comme ça. Je ne veux pas changer. Je ne me mettrai pas dans le moule des belles personnes. La politique lisse, sans odeur ni bruit c’est bidon. Bon alors, où eu lieu cette engueulade ? D’abord la vidéo ne me disait rien. Bien sur, je me suis vite rappelé. Amnésie de confort. En fait après trois mois de campagne électorale et à la veille d’un long et épuisant voyage en Amérique latine, je voulais surtout avoir quelques jours de vacances. Bref, je n’avais guère envie de remettre l’armure et de remonter sur le cheval. Je pensais que cette histoire, compte tenu de sa base nulle et misérable, s’arrêterait assez vite. Mais l’emballement a eu lieu. C’est comme un feu. Plouf ! Quand ca part c’est fulgurant. C’est ce que l’on appelle un "effet de système". Je reviens à mon récit personnel. La scène d’abord. Le jour de la vidéo. Quand on est dehors il y a toujours quelqu’un qui surveille aux alentours pour éviter que des gens trop excité m’approchent ou des dérangés comme il y en a de plus en plus qui sont très agressifs et parfois dangereux. La routine. On m’avait prévenu qu’il y avait un «provocateur». Dans notre vocabulaire ça veut dire une personne qui veut créer des incidents. On m’a même dit "un étudiant journaliste". J’ai oublié. Avant moi il s’était adressé à Pascale Le Néouannic, candidate et secrétaire nationale du Parti de gauche. Il lui a demandé « le Front de Gauche est un échec, que comptez vous faire ? ». Il avait déjà été fraichement accueilli. La question est tellement absurde qu’on comprend l’intention assez facilement : il s’agit de quelqu’un qui doit ramener à l’école un «sujet». Donc on doit se méfier. Je ne l'ai pas fait. j'ai oublié la mise en garde. Je me suis dit "bof! c'est juste un étudiant, il faut que je fasse un effort"… J'ai eu tort. Je ne parlerai plus jamais à ce genre de personne, c'est promis! A cette heure, cependant, j'ai envie de sourire. Le judo politique ça existe. La nouvelle inquisition médiatique s’en est pris plein la figure dans les chaumières. Et moi les chaumières c’est le monde qui m’intéresse. Ceux là sont de mon côté. S’il est incontestable que cet épisode m’a sali et défiguré dans les milieux quoi comptent en haut lieu, il n’est pas moins incontestable que la haine contre mes agresseurs a également monté d’un cran comme je le constate partout en promenant et en lisant le courrier que je reçois. Mais ça, ce n’est pas moi qui l’ai voulu ni organisé. La meute s’est tiré une balle dans le pied !
Avant de conclure, je voudrai adresser des remerciements très chaleureux à un certain nombre de personnes.. D’abord je remercie tous ceux d’entre vous qui m’ont exprimé un soutien personnel. On a beau être en armure les trois quart de son temps dans la vie, parfois, elle pèse. Ce qui m’a plu c’est que vous avez parfaitement compris, vous aussi, le procédé utilisé. Souvent vous vous êtes mobilisés sur la toile. Les clameurs d’indignation préfabriquées et convenues ne vous ont pas plus impressionnés que moi. Je veux remercier aussi les nombreux journalistes qui ne se sont pas joints, volontairement, à la curée, parce qu’elle leur paraissait ridicule ou que le procédé utilisé contre moi les dégoutait. Mention spéciale à ceux qui ont dit, publiquement, sur leurs médias respectifs, le contraire de la meute et surtout ceux qui ont poussé le courage jusqu'à dire que j’avais raison. Au moins ceux là ne seront plus suspects quand ils inviteront les autres catégories sociales à voir plus loin que le bout de leur nez corporatif. Du coup j’en profite pour remercier aussi les syndicalistes des médias et des syndicats ouvriers qui m’ont écrit pour me dire ce qu’ils pensaient de la façon dont ils ont été traités par le système médiatique : les « preneurs d’otages » de la SNCF, les métallos « bluffés par Sarkozy » de Grandange et ainsi de suite. Toute cette rage impuissante qui est contenue partout et qui doit, bien sur, se formuler politiquement pour devenir un fait positif. Ce blog accueille évidemment vos témoignages avec bonheur. N’oubliez pas de donner les noms des personnes concernées. Leur photo aussi pour qu’on puisse les reconnaitre si on les rencontre. La mienne est partout.
@ 46 - 4 Août
En substance:
Selon "le Pos"t, Jean-Luc Mélenchon menace vraiment de porter plainte contre l'apprenti journaliste
Effectivement je l'ai vu reporté ailleurs aussi.
Des gens qui lisent en diagonale ou ignorent le second degré.
Une mise au point s'impose sans doute, sinon c'est reparti pour un tour dans la désinformation.
C’est fou comme vous intéressez les médias,
Sur un coup de gueule d'un homme normalement constitué!
Et c'est bizarre, que vos réunions politiques, élection régionale,
Sont si, comment dire si peu commentées par les mêmes?
C’est tout aussi bizarre,que les 7%du front de gauche,
Ainsi que, le parti de gauche que vous représentez,commencent a porter ces fruits,
Qu’on vous "piège"pour informer la "populace"d'un non évènement,bizarre bizarre!
On lit lors d'une vidéo que votre blog est laisser à l'abandon,et en plus ils se disent journalistes?
de qui ce moques--t-on !
eh bien c'est parti vous déranger! alors avec toute votre équipe du pg je vous dit merci, continuer,vous nous avez prévenue depuis les européennes;le combat de gauche sera semé d’embûches de toutes sortes mais a de l'avenir,
bravo pour vos prises de position sur le fonds et la forme
nous peuple de gauche(comme languedoc,limousin,et bien d’autres..) les sans voix son derrière vous !,a bat la bourgeoisie, vive le peuple, vive la république !
Les compagnons et camarades avec qui vous avez engagé le combat, Jean-Luc, sont avec vous. Nous serons toujours plus nombreux ; j'adhère bientôt, j'arrive.
Voeux de courage et remerciements.
@ Lou passejaire
"La violence faite aux journalistes manquait à l’appel … malgrés les efforts désespérés de Robert « peine de mort » Menard …
Imaginez ce qu’aurait pu être la réaction si le Briaud avait été une femme, mineure, handicapée et issue d’une minorité …"
Comme tu dis "ce qu'aurati pu être la réation si le Briaud avait été une femme, mineure, handicapée et issue d'une minorité". On aurait tous les bien pensants dominants de gauche et droite, communautaristes, politiquement correct monter au créneau et crier au racisme, à la misogynie, à l'islamophobie, à l'homophobie, à la descriminaton et j'en passe est des meilleures... Ils auraient dresser le bùcher pour faire bruler l'hérétique ou le mécréant qui ne se résoud ou n'admet pas la pensée unique, uniforme, formolisée d'une certaine gauche et d'une certaine droite lib lib !
Une différence "notoire" entre le cas "zemmour" et Mélenchon :
Zemmour a très peu de "détracteurs" dans l'establishment, et il plutôt bien soutenu par tous ses petits camarades du paf.. de la presse, de la "justice" et de la politique... et il continue tranquillement ses activités.. Il fait le buzz, mais c'est un buzz "parisianisme".. évidemment par ailleurs il est voué aux gémonies, et qui le voue aux gémonies ? vous, moi, et les personnes du public !
Mélenchon c'est le contraire.. Le buzz est entretenu par les mêmes qui ne trouvent rien a redire au cas zemmour, et qui, prend la "défense" de Mélenchon ?... Hé bien c'est vous, moi, "le public"...etc..etc..
Voila la différence ! (entre un cas de racisme ordinaire et un type en colère !)
@ ydaho
Là tu dis n'importe quoi. Tu oublies que des politiques de droites et de gauches bien pensants, l'Elysée, ses soit disants confrères journalistiques sont intervenus auprès du Figaro, de France 2 et de RTL pour le faire éjecter. Il y a eu même un entretien préalable au Figaro. De plus ll y a des poursuites en justice.
JL Mélenchon lui aussi est mise en cause par le politiquement correct, la pensée unique médiatique de gauche et de droite. Gilles a très bien analysé les choses dans l'un de ses post. Et comme le dit Lou Passejaire si le jeune journaleux avait une femme d'une minorité quelconque, le politiquement l'aurait encore plus descendu et aurait saisi la justice. Là je n'en doute pas.
@ydaho
Zemmour a pris la défense de JL Mélenchon l'autre soir chez Ruquier.
Ne t'en déplaise.
Pourquoi lui demande-t-il de "fermer sa petite bouche" ?
Et pas tout simplement de "fermer sa grande gueule" ?
Bravo Jean Luc, il faut ne faut rien lâcher !
A propos des médias et de ce qu'ils nous donnent aujourd'hui en pâture, je ne peux résister à la tentation de donner deux citations:
"Les médias doivent donner l'apparence de la diversité pour cacher une réelle uniformité". (Dans le cas présent, monter en épingle un incident provoqué pour masquer leur propre indigence... donner l'illusion qu'ils s'intéressent à tous, y compris à Jean-Luc Mélenchon qu'ils boudent par ailleurs, et profiter de ce "scoop" pour ternir son image ! Ce qui paraît visiblement "râté" !)
"Si vous répétez un mensonge inlassablement, les gens finiront par y croire". (C'est la bouillie qui est servie lors de la "grand'messe du 20 heures", et ce que nous servent pas mal de quotidiens, autrefois de renom ! L'inlassable mensonge !)...
Qui est l'auteur de cela ? C'est ça le plus important ! Il s'agit d'un certain Goobels... Etonnant, non ? Analogie de période ! Analogie de "pouvoir" !
C'est pour cela que nous n'avons pas à nous laisser abuser ! Nous sommes dans le vrai !
@ Anny Paule : yes !
@ le Prolo du Biolo :
Pourquoi lui demande-t-il de « fermer sa petite bouche » ?
Et pas tout simplement de « fermer sa grande gueule » ?
Je "pense" qu'il ne souhaitait pas qu'on prenne le risque de le confondre avec lui... ;-)
De retour sur le net après un congé dans le monde réel et le net, je découvre l'histoire. Incroyable!
A propos de journalisme et d'école de journalisme, je conseille la lecture de l'ouvrage de François Ruffin, le créateur du journal FAKIR, qui rapporte son expérience d'apprenti journaliste et des leçons et méthodes dispensés à l'époque (2003) à : Les petits soldats du journalisme
Excellent, sans doute dispo sur des sites de vente en ligne, ou à emprunter en bibliothèque...
Jean-Luc Mélenchon comme Zemmour sont victimes directes ou indirectes du dit système médiatique et à l’insu de chacun deux, le système fait du fric sur du buzz, sur de la petite phrase ou sur des déclarations ou autres.
(Gilles p. 49)
Zemmour n'est pas une "victime" du système médiatique. Il y participe ! Il est embauché et payé par des grands médias (France 2, Le figaro, RTL) pour tenir sa partition de réac pathologique, sensé exprimer toutes les frustrations d'une droite réactionnaire, qui depuis l'entrée en scène de Le Pen, doit faire profil bas. Zemmour est donc utile aux médias dominants. Alors que Mélenchon les dérange !
Mélenchon est un républicain internationaliste et humaniste.
Zemmour se proclame "républicain", ne connait que " La France " et vomit l'humanisme; (Pour lui, forcément "bobo bien-pensant").
Qu'il y ai eu "lynchage" médiatique contre Zemmour, n'en fait pas pour autant un "frère de lutte" de Jean-Luc Mélenchon. Car Hortefeux, Rachida Dati, Nadine Moréno, Frêche et même Sarkozy (tous lynchés médiatiquement suite à des
buzz) seraient eux aussi des " frères de lutte" de Jean-Luc Mélenchon ! Sans parler de Le Pen, grand spécialiste du "dérapage qui dérange" et victime notoire du "lynchage" médatique.
Zemmour, (à qui je ne conteste pas le droit de parole) contre les lois de la république, contre son esprit même, justifie ouvertement :
1. le contrôle systématique au faciès;
2. la discrimination raciale à l'embauche !
Pour être exprimé sincèrement, cette position n'en est pas moins indigne et inacceptable pour un républicain.
Associer, comme certains le font,, Zemmour et Jean-Luc Mélenchon est donc inacceptable et insupportable !
Je ne m'adresse pas à ceux qui ont osé cette comparaison ignoble, mais aux nombreux lecteurs qui, selon le modérateur, parcourent en ce moment, ce blog.
"Erreur d'analyse?"
Zemmour est un essayiste de droite qui n'a jamais eu à faire ses preuves, protégé qu'il l'était par son milieu social et son adhésion très tôt au camp des possédants. A ma connaissance, il n'a jamais écrit à l'Huma ni fait des piges pour Bella Ciao.....
Mélenchon n'a absolument rien à voir avec ce parcours et ces convictions.
Zemmour a lancé un ballon d'essai à partir de stratégies et de discussions en cours au sein de la droite : la racialisation et l'ethnicisation de la vie sociale comme moyen de diviser et d'opposer entre eux les milieux populaires et les classes moyennes. C'est pourtant pas neuf !
Comment ne pas se rendre compte du danger infiniment GRAVE que représentent ces stratégies.... Comme on ne peut pas encore dire franchement ces choses, l'islamophobieest encore la couverture utilisée. Mais Zemmour a franchi une étape vers cette racialisation en parlant de "trafiquantsnoirs et arabes".
Comment dans un blog tel que celui-ci, peut-on trouver des personnes qui peuvent défendre sur la même ligne Zemmour et Mélenchon?
Darthé-Payan en défendant cette position, tu essaies d'affaiblir les dynamiques antiracistes et républicaines de notre société. Je ne sais pas avec certitude si tu le fais consciemment ou si...
Descartes et toi travailler en tous cas dans la même direction, ça j'en suis sûr.
Et les attaques contre Jennifer, attaques venimeuses s'il en est, trouvent leur signification avec ça car vous ne pouvez ni l'un ni l'autre supporter sa dénonciation de l'islamophobie. Or, nier l'islamophobie (cad la stratégie de racialisation) est l'un de vos moyens pour l"anesthésie politique de ce blog.
La ficelle est quand même bien visible... elle nous mène à l'intox.
Descartes et toi travaillez dans la même direction !
Martine Aubry ébauche un programme d'alternance pour 2012 autour d'une "société du bien-être", du "soin mutuel", dans une interview au site Mediapart. Elle affirme qu'aujourd'hui, "on ne parle aux Français que de contraintes et de risques". "Parlons-leur d'opportunités.
Cette "société du bien-être et du respect" vise à passer "d'une société individualiste à une société du Care, selon le mot anglais, que l'on pourrait traduire par le soin mutuel : la société prend soin de vous, mais vous devez aussi prendre soin des autres et de la société".
En fait, Martine Aubry emprunte ces concepts à Anthony Giddens, le sociologue qui a été l’idéologue de Tony Blair… avec les résultats sociaux qu’on sait.
Elle utilise aussi les concepts de « valeur travail » et de « société du respect », que Ségolène Royal, en campagne, avait déjà emprunté à Giddens.
Dans cet article consacré au dernier ouvrage du sociologue anglais : http://www.laviedesidees.fr/Giddens-et-l-avenir-du-modele.html
On peut lire notamment :
La définition classique de Beveridge – où l’Etat-Providence est conçu comme un mécanisme assurantiel destiné à couvrir certains risques – serait remplacée par des objectifs de bien-être.
Giddens adopte une définition fondée sur l’égalité des chances. S’il retient cette conception, c’est en partie parce que l’égalité des chances joue un rôle clé « dans une société différenciée » et correspond aux exigences d’une économie de marché dynamique « où l’aspiration, l’ambition et l’opportunité jouent un rôle central » (p. 110).
Ou encore :
Giddens préconise, par exemple, la disparition de l’âge légal de la retraite et envisage la possibilité d’utiliser des « pensions » à différents moments de la vie.
Ce qui laisse songeur quand on se remémore la « gaffe » de Martine Aubry concernant l’âge légal de la retraite.
Conclusion : 3 candidats aux primaires socialistes (Ségolène Royal, Manuel Valls, et Martine Aubry) ont déjà le même programme. Et ce programme s’appelle le blairisme.
C’est intéressant de voir comment le PS analyse les résultats des dernières élections, et en particulier quelles solutions il préconise face au regain de l’abstention des classes populaires : face à la désespérance sociale, toujours plus de libéralisme et de laisser-faire. Et une interview payante à un site de bobos de gauche !
En tous les cas nous pourrions la porter en guise de solidarité !
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/12/22/apres-l-etoile-jaune-faudra-t-il-un-jour-porter-une-etoile-verte-par-jean-francois-bouthors_1284164_3232.html
"Éric Zemmour déclare sur Arte le 13 novembre 2008 - alors qu’il était invité de l’émission Paris/Berlin : le débat animée par Isabelle Giordano - que Noirs et Blancs appartiennent à deux races différentes et que cette différence est faite par la couleur de la peau, sans pour autant les hiérarchiser. Il affirme que Mélanésiens et Antillais sont de la même race. « S'il n'y a pas de race, il n'y a pas de métissage. » Il poursuit : « À la sacralisation des races, de la période nazie et précédente, a succédé la négation des races. Et c'est d'après moi, aussi ridicule l'une que l'autre. »
art Zemmour, Wikipedia
Que faut-il de plus pour comprendre vraiment qui est Zemmour?
@Pulchérie D et @ Jennifer
En effet, Michel del Castillo est un immense écrivain. Au delà de Tanguy, l'œuvre est considérable :
- la guitare
- Le manège Espagnol
- Rue des archives
- De père Français
- La tunique d'imfamie
- le crime des pères
-............
Seul bémol pour moi, "le temps de Franco", un livre qui m'a mis mal à l'aise à plus d'un titre. Michel del Castillo montre, à juste titre, que les choses n'étaient pas binaires (les bons d'un côté, les méchants de l'autre.....), mais son livre est teinté d'un anti communisme viscéral et outrancier et il est très complaisant envers le dictateur sanguinaire.
Un livre qui a sucisté beaucoup d'indignations et d'écoeurement dans la communauté républicaine espagnole,
http://mer47.free.fr/spip.php?article221
Bravo pour la prise de bec. Le cynisme du pseudo journaliste et des industries des médias nous étouffent. C'est une guerre idéologique. Votre attitude est tout simplement politique et vivifiante. Heureusement que vous ètes là. Je vous écoute avec délectation.
@ Ermler
C"est ton point de vue et ce n'est pas le mien. On moins respecte les points de vue des autres !
Je trouve que vous êtes tous bien dans la pensée unique dominante très confortable dans cette "affaire" et vous avez décidé de voir les choses avec une vision binaire et manichéenne. Libre à toi. Moi, je ne fonctionne pas comme ça.
Zemmour, la quasi totalité des journaiistes et des poltiques ont souhaité l'éjecter du Figaro, de RTL, de France2 et si pour le moment cela n'a pas abouti. Ils y reviendront ne t'in la clique journalistique bien pensante de droite et de gauche comme les politiques de droite et de gauche bien pensant (à l'exception de JL Mélenchon. Je dis bien à l'exception de JL. Mélenchon ont crié à la vendetta médiatico publique. I
JL Mélenchon est aussi la victime de ce système médiatique hypocrite mercantile qui sue par tous ses pores le politiquement correct de la pensée dominante de droite et de gauche. Regardez de plus près ! Voyez tous ces journaleux, l'audiovisuel public, les politiques de droite comme de gauche y compris de la gauche radicale (autre que le PG) qui ont dit pis que pendre de notre camarade JL Mélenchon. Du côté des journalistes un seul a dit qu'il rejoignait JL Mélenchon c'est Zemmour. Je dis bien un seul et c'est Zemmour. Alors continuez si vous voulez à voir que ce que voulez bien voir. Lisez le post de Lou Passejaire si le journaliste avait été une femme issue d'une minorité et bien JL Mélenchon serait poursuivi en justice par exemple pour misogynie, racisme, homophobie, islamophobie, xénophobie etc... OUI le diktat du politiquement correct et la loi du médiatico business régnent en maître et ne tolère pas ceux qui ne marchent pas dans les clous balisés par ce système médiatique de pensée unique. JL Mélenchon et Zemmour en sont les cibles ! Ils n'en sont pas moins des victimes !
Et puis si mon point de vue dérange et bien fait moi taire ou désigne moi à la vindicte ! Le politiquement correct du système médiatico poltiique de pensée unique droite gauche bobo, lib-lib règnerait -il sur le blog de JL Mélenchon le républicain socialiste insoumis à ce type de pensées et pouvoirs dominants ? Ca serait un comble !
@ ermler (63)
Merci de m'avoir récemment ouvert les yeux à propos des républicains universels etc.
J'ai rompu les ponts avec ces bonshommes hier soir.
Ils ne sont pas nécessairement de la droite, mais probablement du PS, droite qui s'ignore.
Mélenchon commence à inquiéter le PS, et ces taupes essaient de discréditer l'indiscutable succès remporté
par le PG et le FdG.
@ dorant (64)
En accord parfait avec tes textes.
@dorant (#68)
« S’il n’y a pas de race, il n’y a pas de métissage. »
C'est une observation intéressante. Effectivement, dans la mesure ou le métissage implique le mélange de deux "races" différentes, parler de "métissage" revient à reconnaître qu'il existe des "races". C'est drôle, quand on pense à certains intellectuels bobos qui font en permanence l'éloge du "métissage"...
@ Dorant et à tous qui voudrait bien que je me tire du blog.
C'est facile de sortir des petities phrases. Il y a aussi des sites où l'on met en ligne des petites phrases de JL Mélenchon sortie du contexte mis comme tu viens de faire !
Ca commence à bien faire depuis quelques temps que je subis entre vos paranoïas sur l'entrisme du POI au sein du PG, vos propos sur le mec qui veut s'accaparer le blog de JL Mélenchon, le provocateur, le flic, le droitiste colonialiste etc... Sachant d'où je viens et ce qu'a subit ma famille dans la dernière guerre et le racisme que j'ai moi même subit à l'école le juif arabe comme on m'appelait)c'est du risible mais à la longue cela devient pénible et surtout cela ne vous grandit pas !
Je resterai sur le blog. J'interviendrai et j'ai quand même le droit d'avoir un point de vue différent ou divergeant sinon c'est quoi le débat, la démocratie pour vous ? et vous me parlez de tolérance et de respect avec ça ?! Vous oubliez un peu vite vos propos écrtis à mon attention. Le POI infiltré, le flic infiltré, le provocateur etc...
LE VRAI TABOU QUE Jean-Luc Mélenchon A TRANSGRESSE, C'EST L'EUROPE DES BANQUES ET DES BANQUIERS.....
Je relisais hier soir, à ce sujet, le numéro hors-série consacré à l’Europe par Alternatives Economiques (3e trimestre 2009) à l’occasion des élections européennes. Il y figure en page 21, ô surprise, le graphique des mêmes constatations que Maurice Allais, mais directement en logarithmique, c’est à dire sur les taux de croissance, sous le titre:
Croissance économique annuelle, et en moyenne par decennie, dans l’Union Européenne (En abcisses, les années avec indication des élargissements successifs).
On y voit le plus fantastique plongeon de croissance entre 1973 et 1975, où l’on passe de prés de 6% à -1%, aprés l’entrée du Royaume Uni dans la Communauté.
Autour de cette dégringolade de 73-75 on retrouve exactement les mêmes constatations sur les moyennes décenniales que celles de Maurice Allais autour de sa “cassure”: la decennie précédente a une croissance de 5%, les suivantes sont à 2,5%, +/- 0,5%, jusqu’en 2008.
Mieux: aprés chacun des élargissements successifs 1986, 1995, 2004 et 2007), on discerne une nouvelle cassure défavorable, mais de bien moindre ampleur, ce qui s’explique par le fait qu’il s’agit de moyennes incluant les nouveaux membres à l’économie moins développée.
La déception est donc criante: non seulement il n’y a aucune synergie européenne, mais l’UE s’est enfoncée chaque fois un peu plus. Cette déception apparaît d’ailleurs dans le fait qu’Alternatives économiques se garde de tout commentaire sur ce sujet tabou, alors que ceux consacrés à la courbe voisine, plus faciles (augmentation des inégalités), s’étalent sur deux pages.
Sur le blog de Jean Peyrelevade "La refondation du capitalisme" (Rien que ça!) je prie donc mon interlocuteur de s’abstenir d’accusations infondées du style: “Hadrien est… obligé de tourner autour du pot sur la question qui est en jeu, il n’y a pas 36 interprétations : il ne sait pas.”
A la vérité, c’est notre Européiste courroucé qui ne sait pas lire ce que j’avais déjà répondu au sujet d’Allais:
“…il reprend sous une forme ramassée bien des idées rassemblées dans ses ouvrages précédents du XXe siècle” (dont vous trouverez référence dans nos discussions de septembre)”
C’est, en effet, dans l’un de ses derniers ouvrages du XXe siècles, référencés en Septembre, en réponse au blogueur alexandre clement:
“Je ne regrette pas d’avoir lu ce blog aujourd’hui, non pas pour ce que dit Peyrelevade, mais pour le commentaire d’Hadrien(s) auquel je conseille de faire un blog. La référence à M. Allais me convient. Notre seul prix Nobel [”d’économie”] français n’est même pas enseigné en France. Et ceux qui se risquent à le citer sont regardés comme des demi-fous. Quant au malheureux auteur de ce blog,..”
que j’écrivais:
“Les références citées étaient, en effet:
[1990] Pour l’Indexation
Editions Clément Juglar, 183 p.
[1999] La Crise Mondiale d’Aujourdhui. Pour de Profondes Réformes des Institutions
Financières et Monétaires
Editions Clément Juglar, 240 p.
[1999] La Mondialisation, La Destruction des Emplois et de la Croissance. L’Evidence
Empirique
Editions Clément Juglar, 650 p.”
Rédigé par : Hadrien(s) | le 06 septembre 2009 à 09:18
Le lecteur peut vérifier que l’on trouve (dans le troisième) les mêmes courbes et les mêmes conclusions que celles qui furent ensuite actualisées pour 2005. On ne peut donc pas accuser Maurice Allais d’opportunisme à l’occasion des élections européennes 2005!
A ce propos, son analyse de la crise (à l’époque) et du crédit y était prémonitoire des évènements actuels, et bien des auteurs se sont disputés a posteriori les mérites d’avoir deviné peu avant Aout 2007 ce que Maurice Allais avait prédit …dès le siècle précédent.
Mais personne ne l’écouta. Notre interlocuteur, lui, en demande plus:
Il nous cite une liste d’articles, tous des années cinquante, extraits du CV d’Allais, en demandant:
“Lesquels avez vous lus qui soutiennent la thèse (pseudo, dans l’état) qui fait l’objet de votre engouement?”
La dite thèse portant sur l’analyse des statistiques de 73-75, et au delà, d’une Europe élargie qui n’existait pas dans les années cinquante,… on s’interroge sur la santé mentale de l'intervenant!
Les Européistes inconditionnels, comme cet interlocuteur, dénient encore à Allais toute rationnalité et lui trouvent même une odeur de soufre, en pratiquant l’amalgame :
“assemblage d’extraits attribués a Maurice Allais… sermon qui prêche aux convaincus et qui ne peut que susciter la distance chez les âmes quelque peu critiques.” “l’Europe en crise, que faire?” qui fait référence a la la fameuse cassure de 1974… Tout est affirmé sur le mode de l’injonction. Rien, absolument rien n’est démontré”
“parquer les immigres dans des camps militaires c’est scientifique, sans doute?”
“je ne vanterais pas de… relations personnelles (de premier ou deuxième degré) avec Maurice Allais”
Etc…
Mais la perle la plus risible est sans nul doute celle qui réclame à la sagacité d’Allais
“un article dans une revue respectée ou elle aurait été validée (mode de calcul)”
Outre le fait que le mode de calcul est déjà donné, même dans le bref passage livré,
l’auteur de cette étrange requête semble ignorer que c’est Allais à qui les revues se référaient comme examinateur, et qui faisait leur crédibilité, et non l’inverse!
Sans doute a t-on affaire à l’un de ces Européistes militants que De Gaulle décrivit comme des cabris sautillant sur leurs sièges (à l’assemblée) pour mieux s’exclamer: “l’Europe, l’Europe, l’Europe!”
La réalité a dû être bien décevante pour tous ceux-là. Mais rien n’y fait: ils sont prêts à dénigrer père et mère si d’aventure ceux-ci prononçaient un mot contre l’Europe des banquiers qu’on leur a inculquée… le tabou absolu!
Car la cabale contre Allais, dont le blog en question se faisait l’écho, est bien connue: il a osé… !
Comme le disait Mélenchon en quittant le PS: Ici, dés qu’on prononce le mot d’Europe, tout le monde doit avoir le doigt sur la couture du pantalon!
C’est d’ailleurs pour cela que Mélenchon lui-même, tout comme Allais, fait l’objet d’un ostracisme sans pareil, sur les médias… et ailleurs. Jugez-en par la réponse de Jean Peyrelevade dès le lendemain de l'échange èvoqué plus haut:
“Cher Hadrien
1/ Oui, j’ai supprimé votre dernier commentaire. Ce blog, dont je suis responsable, est un blog économique, pas un blog politique. Jean-Luc Mélenchon, à ma connaissance, n’est pas un grand économiste et je ne vois pas l’intérêt de publier trois pleines pages de sa littérature partisane…”
Rédigé par : peyrelevade | le 07 septembre 2009 à 10:09
Anne
Le PS toujours de plein pieds dans la ligne "démocrate".
Le PS ne s'intéresse pas à la classe ouvrière (mais je pourrais faire égalementce constat pour toute la gauche y compris la gauche radicale) et c'est pourquoi le FN prospère dans les anciens bastions ouvriers comme il prospère das les zones rurales ou les paysans sont en morte lente ignorés par la gauche et abandonnés par la droite.
Le PS fidèle à sa ligne européiste ne peut que continuer dans la voie démocrate initiée par les proches de Clinton et de Blair et Giddens en est un parfait et très démonstratif idéologue.
Le PS que ce soit Aubry, Royal, Straus Khan, Valls, Hollande ou Colomb c'est le même fond "démocrate" de remise en cause des droits sociaux et des services publics, c'est la soumission continue du politique à l'économie, c'est le lbire échange et c'est aussi la négation de la république et de la souveraineté.
Rien de nouveau sous le soleil de Solférino ! Rien de bien beau s'annonce sous le soleil de Solférino !
@ darthé payant (70)
J'aurais bien du mal à te faire taire et je ne désigne personne à la vindicte. Je ne vis pas en l'an II, moi.
Une question. Une seule :
Soutiens-tu Zemmour lorsqu'il justifie :
1. Le contrôle systématique au faciès
2. La discrimination raciale à l'embauche
Oui ou non ?
Bravo MONSIEUR MELENCHON, je ne suis pas spécialement intéressé par vos idées, ni par votre idéologie politique,mais quand même, la vision de cette vidéo (que j'ai reçu par mail) m'a fait rechercher votre BLOG....
OUI vous avez eu RAISON, OUI, les pseudos journalistes font ce qu'ils veulent étant donné qu'ils ont une main mise sur les médiats. Les "maisons closes", je ne crois quoi que cela soit le sujet dont on parle au quotidien dans la rue, dans l'entreprise, au bistro etc etc etc....Tout le monde verse des larmes sur l'abstention énorme lors des dernières élections, personne ne s'interroge du pourquoi. Je suis comme tout le monde, à la fin du mois, je regarde "en bas à droite" combien j'ai gagné! le problème est là!
Croissance du niveau de vie jusqu’en 2009 d’après l’INSEE
@ Descartes
Résumé :
Incontestablement, d’après l’INSEE, le niveau de vie de 80% des Français (entre le 1er et le 10éme décile) a cru, y compris dans la période récente (2008-2009)
Il s’agit du niveau de vie « monétaire », c’est à dire sans prendre en compte les conditions de l’environnement, la qualité des services publics … Toutefois une prise en compte de ces éléments accroîtrait plutôt la croissance du niveau de vie (voir ci-dessous)
Conclusion : cela explique assez bien les évolutions politiques qui ont eu lieu ces dernières années
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Références :
pour la période 1997- 2007 http://www.chomage-et-monnaie.org/?p=938
pour la période 2008-2009 http://www.insee.fr/fr/indicateurs/cnat_trim/series/t_818.xls
Il faut toutefois noter un ralentissement net 2008 et 2009 cumulé (mais tout le monde sait que ces 2 années ont été particulièrement « noires »)
Correction « éléments non monétaires »
Il me semble qu’il y a, globalement, des éléments négatifs et positifs :
- Négatifs :
o le pourcentage croissant de contrats de travail précaires, et de travaux à temps partiel « imposés ». Il me semble que pour la majorité des gens, cela introduit une incertitude sur l’avenir, plus ou moins difficile à vivre en fonction des caractères
o l’insécurité « physique » croissante (cela touche une minorité de personnes, mais quand on en connaît autour de soi, cela ne rassure pas)
- Positifs :
o l’amélioration des logements,
o l’amélioration de l’environnement urbain (incontestablement nos villages et villes sont de plus en plus plaisants)
o l’amélioration de la durée de vie
Il me semble que pour la majorité des « 80% » les éléments positifs (et principalement l’amélioration de la durée de vie) l’emportent largement sur les éléments négatifs.
Conséquence :
Pour la grande majorité, le système actuel conduit à une amélioration continue de leur situation, et cela explique bien, sur la période concernée, la dominance UMP/PS, qui propose la poursuite de la logique actuelle, moyennant quelques aménagements.
Le seul groupe social qui a eu à souffrir dans la période 1997-2007 me paraît être celui des ouvriers/employés du privé soumis à la concurrence étrangère. Ils ont vu leur emploi menacé, et souvent perdu, avec des possibilités de réemploi très difficiles. Et même ceux qui ont gardé leur emploi craignent pour leur avenir (je n’ai pas les moyens de prouver ce que je dis, n’ayant pas trouvé de statistiques sur le sujet ; ayant vécu dans ce milieu, j’extrapole mes observations). Leur situation est assez comparable à celle qu’on connu les petits commerçants dans les années 50-60 avec la percée du poujadisme. Une partie d’entre eux ont voté FN, ou s’abstiennent, faute de trouver une expression politique à gauche qui prennent en charge leurs problèmes (Jennifer, que j’apprécie sur plein de sujets, me paraît typique : peu d’ouvriers/employés du secteur concurrentiel se sentiraient rassurés en la lisant, pas plus qu’en lisant les blogs de JL Mélenchon, si brillants par ailleurs).
nb 1: si mon hypothèse sur le groupe social « ouvrier/employé du secteur privé concurrentiel » est vrai, cela veut dire que pour les autres c’est encore mieux, l’INSEE donnant une moyenne
nb2 : je ne sais comment considérer la population des ZUS (zone urbaine sensible). Comment sa situation évolue-t-elle ? Comment est-elle prise en compte dans les statistiques ? (je vois mal un gentil « enquêteur » aller demander à un dealer ses revenus et tutti quanti)
nb3 : je ne sais pas comment l’INSEE prend en compte les SdF Comme ils sont en nombre croissant ce point pourrait changer les « moyennes » (à nouveau je ne vois pas un « gentil » enquêteur » aller les interroger)
nb4 : l’INSEE explique très mal la définition précise de ses chiffres, les méthodes qu’elle utilise pour les établir. On ne risque pas de pouvoir le contredire … (peut-être que je n’ai pas passé suffisamment de temps sur son site)
nb5 pour Descartes : je reconnais que cela m’a été pénible de me plonger dans ces chiffres, et surtout de constater qu’ils ne vérifiaient pas mes hypothèses : j’ai été beaucoup trop pessimiste sur la période concernée (cela tient sans doute au milieu d’ouvriers employés du secteur privé concurrentiel que je côtoie. Un post suivant à venir sur le futur « prévisible »
remarquable analyse de jacques SAPIR
http://www.legrandsoir.info/Causes-reelles-de-la-crise-et-chomage-2-2.html
Peut-on vivre en circuit férmé, à la maille europpéenne, voir française ? Je n'en ai pas la certitude, mais c'est une question qui me parait pertinente.
@ermler (#77)
Une question. Une seule :
Soutiens-tu Zemmour lorsqu’il justifie :
1. Le contrôle systématique au faciès
2. La discrimination raciale à l’embauche
On se croirait devant l'inquisition. La question ainsi posée sous-entend que Zemmour a justifié "le contrôle systématique au faciès" et "la discrimination raciale à l'embauche", en dispensant le questionneur de prouver qu'il l'a fait effectivement. Or, lorsqu'on lit les commentaires de Zemmour, on voit qu'en fait il n'a "justifié" spécifiquement ni l'un ni l'autre.
@ Gilles
1/ Bonjour - Santé à toi.
2/Je me souviens d'un meeting des régionales où Jean-Luc Mélenchon a levé un lièvre. Tout est paru soudainement clair.
Dans les années 80, tout le monde s'est mis à vomir le dit " Jacobinisme" etc... à droite comme à "gôche".
Mais comme le disait Jean-Luc Mélenchon, tout cela ne fut qu'une sale ruse pour en finir avec la République et surtout avec
son projet politique émancipateur. Ce que Jean-Luc Mélenchon a repéré c'est que l'adversaire affublait le soi-disant " Jacobinisme"
des oripeaux et de toutes les tares du " Bonapartisme". Une façon comme une autre pour l'adversaire de Droite de faire oublier ses péchés et son goût prononcé pour la dictature au cours de l'histoire.
3/ " l'affaire JLM" monté en épingle par les médias n'a rien à voir avec " l'affaire Zemmour ". M. Zemmour est un pilier du Figaro - Journal de droite pro-sarkzosyte - et la colère contre lui vient d'une partie du peuple - plutôt le
" peuple de gauche " qui refuse ses visions racialistes et ethnicistes de la république et du peuple Français. M. Zemmour le divise en tranches, il le subdivise en tribus, il le coupe en petits morceaux de couleurs de peaux et lui dénie le droit de se fondre dans un ensemble appelé " République sociale et démocratique ".
4/ M. Zemmour regrette un âge béni - un âge d'or - lequel est -il et pour qui ? De qui parle-t -il ? De quelle république idéale se fait -il le promoteur ? Lorsqu'une dite république exterminait les communards ? Lorsqu'une dite république militariste broyait 100 000 hommes par jour sur les champs de batailles nationalistes de 14 - 18 ? Lorsqu'une dite république enfermait les républicains Espagnols, ceux là mêmes qui libéreront plus tard et pour ceux qui auront survécus, la France ? Une dite république qui avait, avant même qu'une dictature se mette réellement en place, interné tous ses étrangers et monté des listes d'antifascistes qui plus tard iront grossir les convois vers les camps de la mort ? Une dite république qui refusait la liberté à des peuples qu'elle avait autrefois décimé et assujetti ? De quel âge d'or parle M.Zemmour ?
5/ M. Zemmour étrangement tente, au vu de sa propre personne et existence et sous le prétexte qu'un décret lui aurait permis en Algérie vichyste de ne pas être déporté (à vérifier), une bien étrange réécriture de l'histoire. Ne le voilà t-il pas qu'il tente à nouveau une réhabilitation du Maréchal Pétain par la bande ? De quoi M.Zemmour est -il le nom ? De qui est -il l'avant poste ? Et de quelle force politique ?
6/ M. Zemmour de prénom " Eric " regrette que certains compatriotes ne transforment pas leur état civil ou ne donne pas de prénoms " chrétiens " à sa progéniture et s'entête à lui donner des prénoms à consonnance
" orientale "... Éric et Chantal, oui, mais pas Mounir ou Maryam, ni Munîra " la lumineuse " ni Maha la " gazelle".
7 / M.Zemour est un journaliste de droite. Nationaliste BCBG il trempe sa plume au Figaro dans une encre coloniale antique ou arctique selon la météo. Il contente son électorat de la haute bourgeoisie et il la rassure dans son passif et son histoire criminelle d'occupation, de pillages et de désolation. M. Zemmour flatte la mouvance "christianniste" obtuse et fondamentaliste qui préfèrera toujours le Parti de l'Ordre - Bonapartiste - au salut républicain et fraternel promis en 1789 par les insoumis confédérés.
8/ M. Zemmour est la petite tête de pont qui préfigure l'alliance de Marine Le Pen et de Nicolas Sarkozy en 2012 ou en 2017, selon que le borgne casse sa pipe ou pas. M.Sarkozy peut devenir rapidement le Wolfgang Schüssel
Français qui fera alliance avec le FN. Plus rien ne les distingue maintenant fondamentalement. M.Zemmour acclimate les esprits. Ce n'est pas la caste médiatique qui s'en est pris à lui, c'est un large front de téléspectateurs et d'internautes qui ont refusé sa vision racialiste qui distingue les " bons Français " des mauvais Français " selon des critères "christiannistes fondamentalistes".
Comme le dit et le répète Jean-Luc Mélenchon - même dans son propre camp - pas de religion en politique !
La religion est d'ordre privé et ce n'est pas parce que l'on s'appelle Christophe ou Patrick que l'on est pour autant
" chrétien". Ce n'est pas parce que l'on est chrétien que l'on est nécessairement " bonapartiste ", et ce n'est pas parce que l'on est athée et marxiste que l'on est foncièrement unidimentionnel et adorateur de la " société de consommation matérialiste". Tout est toujours plus simple ou plus compliqué.
M.Zemmour n'est pas un fasciste certes, et ce n'est pas parce qu'il dénie à certaines personnes aujourd'hui d'être Français et d'apporter un autre capital culturel à la France et une nouvelle dimension à son identité déjà bien plurielle qu'il est comme ces hordes haineuses d'hier qui voulaient " purifier " la France de tout " corps étranger" en exterminant des millions d'individus. Oui, M. Zemmour n'est pas fasciste, certes, mais c'est un conservateur mélancolique qui médite sur l'Empire impossible et qui n'aide en rien les vrais républicains qui eux rêvent d'émancipation des hommes et des femmes et non pas de leur assujettissement à une puissance qui les dépasserait en les écrasant. Et en perpétuant le crime à la surface de la terre comme une Amérique malade d'elle-même. M.Zemmour rêve solitairement de puissance. Tous ses livres en témoignent même ceux sur la puissance phallique qu'il juge défaite ; d'où sa haine des " féminismes"...
M.Zemmour n'est pas républicain. C'est un bonapartiste. Comme tous les bonapartistes, il se pare des ors de la République, sait en reprendre tous les élans pour mieux en trafiquer les formes afin d'annuler ou abattre les fondamentaux et les idéaux d'émancipation que s'étaient donné de réaliser ses principaux initiateurs dès les origines.
Il est temps de ne plus confondre les uns avec les autres. Oui. Jean-Luc Mélenchon a parfaitement raison.
Les bonapartistes ne sont pas les jacobins.
Tous les républicains ne sont d'ailleurs pas Jacobins mais Mounir a le droit s'il le veut de devenir un Jacobin s'il en a envie. Français, Mounir a même le droit de devenir bonapartiste si ça lui chante. Il peut même ne pas être républicain et promouvoir la monarchie catholique, allez savoir.
M.Zemmour travaille au Figaro. Il ne faudrait tout de même pas trop vite l'oublier.
A part le fait d'être français comme M. Zemmour, je n'ai rien à voir personnellement avec lui. Je combats même ses idées. Démocratiquement. Je fais de la politique. Pas question pour moi de rentrer en religion. Si un jour ça m'arrivait, je ne préviendrais pas le Figaro, cela ne regardera que moi.
Les idées de M.Zemmour sont irrespirables. Elles sont politiques et elles sont à combattre. A moins d'être de droite. Évidement.
De toutes façons l'insee est au plus mal, ce qui explique la "relativisation" de la situation et le manque de clarté de ses "approches".. Comment faire plaisir au "bailleur de fonds" et donner une image de la réalité.. Choix cornélien..
http://www.facebook.com/topic.php?uid=19735765963&topic=16670
M. Mélenchon,
Pour moi l'affaire est close. Vous venez pour répondre à une interview concernant les grands problèmes politiques de l'heure. Vous êtes, vous et les autres représentants du Front de Gauche, MG BUFFET par exemple, les seuls empêcheurs de penser libéral en rond et en ce sens j'attends de vous les arguments, que vous développez fort bien, qui me permettent à moi aussi de jouer mon rôle dans cette partition. Et la question qu'on vous pose, c'est sur l'ouverture des maisons... Hors sujet. Vous auriez pu vous contenter de répondre que ce n'était pas le moment, que vous meniez un combat qui vous emmène loin de cet événementiel, mais c'est vrai que le journaliste s'est servi de l'effet de surprise provoqué par le décalage de sa question.Je suis bien sûr que vous avez une opinion sur cette question, mais qu'on vous la pose dans le cadre d'une émission sur la morale, les moeurs...
Ceci pour vous dire que je vous soutiens à fond. Les chiens aboient, la caravane passe. Si m'en croyez, ne portez pas plainte. Ils vont encore vous faire porter le chapeau. Vous avez mieux à faire, et vous le faites.
Merci d'avoir ressuscité l'esprit de la "vraie" gauche en évitant le piège dans lequel tombent les NPA et autres LO. Vous avez redonné espoir à des tas de gens politiquement désespérés par la dictature de la pensée unique.
N'oubliez pas de montrer à quel point COHN BENDIT et ses affidés participent à l'entreprise, ne cherchant que des places... Bon courage.
@ Descartes (#18)
« Un homme cagoulé et armé a vraisemblablement plutôt l’intention de braquer la caisse ». « Ou bien c’est un agent du RAID qui rentre délivrer un otage. Je le répète, il peut y avoir des présomptions, des probabilités plus ou moins grandes, mais il n’y a pas de critère objectif pour connaître les intentions d’une personne. »
Bien sûr, mais « ces présomptions, ces probabilités plus ou moins grandes », se fondent sur des données objectives. Il n’y a pas de critères absolument certains, mais il y a bien « des critères objectifs pour connaître les intentions d’une personne ».
« Là vous vous contredisez: si vous courez pour maigrir, selon votre raisonnement, ce que vous avez « choisi » c’est de maigrir (le but) ou tout au plus de courir (le moyen), mais pas de « transpirer » (qui est une « conséquence prévisible » du choix). N’avez vous essayé de me convaincre que lorsqu’on choisit de porter le voile, on ne choisit pas de transmettre un message (conséquence prévisible du port du voile) ? »
Il n’y a aucune contradiction. J’ai choisi de transpirer dès lors que j’ai décidé de maigrir et que je crois qu’il est utile de transpirer pour perdre du poids. Une femme voilée ne choisit pas de transmettre un message dans la mesure où elle ne croit pas, symétriquement, que la transmission d’un message est un moyen de se soustraire au regard.
« Vous ne répondez pas à la question. Le port d’une telle arme étant prohibé, vous pouvez être poursuivi pour port d’arme prohibée. Mais ma question était: « peut on vous poursuivre pour exhibition d’un symbole nazi » ? »
Bien sûr. De même qu’une femme voilée pourrait être poursuivie pour port de vêtement prohibé…si le port d’un voile était interdit.
Toutefois, en ce qui concerne les femmes voilées, le problème n’est pas de savoir si des poursuites sont possibles à leur encontre. Il est de savoir si une interdiction, sur la base de laquelle des poursuites seraient ensuite possibles, est ou non légitime. Je soutiens que, du fait de sa dimension essentiellement utilitaire, le voile est « un symbole par accident » et qu’à ce titre -mais aussi pour d’autres raisons- il ne saurait être mis sur le même plan que des symboles nazis.
« Si vous n’allez pas chercher vos gains, c’est que vous croyez que ce geste produit pour vous une utilité »
Si je ne vais pas chercher mes gains parce que je suis négligent, le fait d’avoir gagné n’aura en tout cas produit aucune utilité, du moins pour moi.
« Je précise enfin qu’il est certainement plus utile de porter un voile si l’on pense que la vie dans l’au-delà en dépend que d’acheter un billet gagnant parce qu’on croit pouvoir se procurer un « avantage moral » en refusant d’aller chercher ses gains. » « Je dirais au contraire que c’est également utile: dans les deux cas, vous retirez un plaisir moral, mais rien de plus. »
L’enjeu n’est pas le même : la vie dans l’au-delà, d’un côté, un plaisir momentané, de l’autre. Or l’utilité d’un acte s’apprécie au regard de la fin poursuivie. C’est pourquoi, par exemple, se soigner est en général plus utile que de se raser.
Vous m’objecterez sans doute que se soigner est utile car cela permet de se maintenir en bonne santé alors que porter un voile ne garantit pas le bonheur dans l’au-delà. Mais les femmes voilées ne voient pas du tout les choses ainsi. Or, pour qu’un objet ait une fonction utilitaire, il n’est pas nécessaire qu’il soit « objectivement » utile ; il suffit qu’il soit utilisée par la personne concernée afin d’accomplir un acte. Ainsi, une baguette de sourcier est un objet utilitaire dès lors qu’elle est utilisée pour découvrir de l’eau, que cette technique soit ou non efficace.
« Plusieurs fois dans votre texte vous vous êtes permis de vous moquer de mes modismes d’expression. »
Je ne me suis pas du tout moqué de vos « modismes d’expression ». J’ai simplement voulu vous signifier que je n’appréciais pas beaucoup le ton inutilement ironique de certaines de vos réponses.
"Je ne vais pas perdre mon temps à relever les vôtres "
Faites-le. Cela me permettra de me corriger…
"mais sachez que nous en avons tous… "
Je vous remercie de bien vouloir « perdre votre temps » à m’instruire.
« Cela étant dit, je m’abstiendrai désormais de répondre à tout commentaire préfacé de cette façon »
Bref, vous vous abstiendrez donc de répondre chaque fois que j’aurai l’outrecuidance de m’exprimer comme vous...
Dans la mesure où la discussion exige une parfaite symétrie entre les interlocuteurs, je suis au regret d’interrompre sur le champ cet échange.
Bonjour @ tous
Ces séances de lecture des posts par séquence est bien instructive.
1. merci la médiation, le côté café du commerce (ou boulevard des entrepreneurs) menaçait la vitalité du blog.
2. dans l'affaire du faux vrai apprenti journaliste et des petits cervelles, il n'y a plus de doute, Jean-Luc Mélenchon gagne au point, même si certaines victoires laissent des cicatrices invisibles.
3. C'est en 1737, au retour de l'expédition de Maupertuis au Nord de l'Europe que l'on a su de manière définitive que Descartes étaient surclassé par Newton, lui même dépassé par Eistein en attendant le futur champion du monde des poids lourds en cosmogonie. De Descartes, reste l'arbre de la connaissance et le doute systématique, dut-ce certains de ses clones s'en souvenir... Toutes choses restant égales par ailleurs, Descartes étaient le champion du Vatican et de la droite conservatrice, Newton celui de la nouvelle vague et des forces de l'attraction complexes..
4. Le terrain de l'information est crucial. Berlusconi est parvenu à redresser la barre des sondages en une seule journée de forcing médiatique à la télé, sur le web et dans ses journaux. En France, on sait par qui sont contrôlés 95% des titres et des chaînes. S'ajoutent à cela les alliés objectifs de la quête du buzz et de la célébrité pour un quart d'heure... Aux tueurs à gages et aux porte-papier/micro/caméra des gros médias s'ajoute la kyrielle des sicaires auto-déclarés et des chasseurs de primes... sans patron, sans déontologie, avec le rêve d'une Star Académie du point de presse
5. Alors un idée de réaction. Et si le PG et plus largement le FdG élargie aux acteurs de la lutte sociale et républicaine créait un Bureau de Presse Solidaire dans tous les cantons. Une agence chargée de rassembler les infos sur les luttes, des témoignages, des projets, un index des forces de transformation, etc. Ceci doublé d'une véritable veille appliquée à tous les Saigneurs du peuple ? Du boulot, des obstacles à franchir, une déontologie à élaborer, mais également une sacrée machine à contrarier la pensée dominante + les économies d'échelle...
Quid donc ?
Pardonnez moi pour les fôtes, j'en suis honteux mais là je n'ai pas tout mon temps...
sourire
@ hold up :
Exactement ! je l'avais écrit précédemment : l'establishment "protège" zemmour, le peuple l'attaque.. et vice versa pour Mélenchon !
Quand aux "fameux" entretient préalable pour licenciement, il n'a jamais eu lieu ! Un écran de fumée.. tout simplement ! Le figaro a toujours eu des "éditorialistes" ou "chroniqueurs" de ce type.. cathos, intolérants !
Et de l'alliance dont tu parles, je ne sais si elle se fera, elle est probable mais pas sur, moi perso je "revois" le scénario de 2002.. et les 80% pour Sarko cette fois.. si l'alliance n'est pas "physique" elle peut être dans la communauté des idées, ce qui les emmènerait tout deux au second tour.. Le vote "républicain" faisant le reste..Ce débat sur l'identité nationale a miné le terrain, et cela va continuer de plus belle ! Et le but c'est 2012 !
@ 55 Ydaho; @Anny Paule; @ 63 Ermier; @ 66 Dorant
Continuons ne lachons rien.
@ 49 Gilles
Tout ce que tu écris sur le mercantilisme journalistique, peut se résumer en qqs mots :
Trouver le scoop qui fait vendre.
Pas la peine de 30 lignes !
Le copain ZZZémour, a écrit un livre il a le droit de donner ses opinions. Nous avons le droit d'acheter ou non son livre.
C'est un repenti, il s'est couché.
JL Mélenchon, s'est fait agresser, il s'est fait tirer par la manche, l'apprenti lui a fait un croche pied.
Notre Camarade est debout.
Voilà la différence., ce n'est pas pareil.
Toi, le jacobin, le républicain, le ........universaliste, tu ne peux pas faire l'amalgame. Tu protèges qui ?
Ceux qui viennent sur ce blog s'informer, allez sur les commentaires de cette presse à embaler le poisson et dites leur: la liberté de la presse c'est quoi ?
Faire du chiffre ? Informer ?
Allez, ne lâche rien JEAN LUC.
@marc.malesherbes (#78)
Incontestablement, d’après l’INSEE, le niveau de vie de 80% des Français (entre le 1er et le 10éme décile) a cru, y compris dans la période récente (2008-2009)
Si tous les déciles ont vu leur niveau de vie s'accroître, alors c'est 100% des français qui sont concernés, et non pas 80% (en fait, la question est un peu plus compliquée parce que le fait que tous les déciles aient vu leur niveau de vie s'accroitre ne suffit pas pour garantir que tous les individus à l'intérieur du décile ont fait de même).
Il s’agit du niveau de vie « monétaire », c’est à dire sans prendre en compte les conditions de l’environnement, la qualité des services publics … Toutefois une prise en compte de ces éléments accroîtrait plutôt la croissance du niveau de vie (voir ci-dessous)
Exactement. Il reste une zone obscure, celle des conditions "immatérielles" (la confiance dans l'avenir, la capacité à comprendre le monde...) dont on peut raisonnablement penser qu'elles se sont dégradées. Mais sur l'aspect matériel, je constate que tu arrives à la même conclusion que moi, donc:
Conclusion : cela explique assez bien les évolutions politiques qui ont eu lieu ces dernières années
Oui! Mille fois oui! Et cela souligne donc le danger qu'il y a à ignorer les faits et leur préférer notre propre préconception du monde: on se prive d'une opportunité de comprendre le pourquoi des évolutions politiques. C'était là pour moi le point fondamental. Une vision du monde "misérabiliste" est peut-être politiquement rassurante, mais il nous empêche de comprendre le monde réel.
Conséquence :
Pour la grande majorité, le système actuel conduit à une amélioration continue de leur situation, et cela explique bien, sur la période concernée, la dominance UMP/PS, qui propose la poursuite de la logique actuelle, moyennant quelques aménagements.
Là, par contre, tu tires une conclusion bien plus pessimiste que la mienne. Car tu ne prends pas en compte une contradiction: d'une part, le niveau de vie de tous s'améliore, et cela explique d'une certaine façon la stabilité sociale de notre société. Mais d'un autre côté, les chiffres montrent un creusement des inégalités. En d'autres termes, tout le monde progresse... mais pas à la même vitesse. C'est comme quand deux trains avancent sur deux voix parallèles: les passagers du plus lent ont l'impression de reculer... C'est de là que vient l'impression d'appauvrissement que souffrent certains de nos concitoyens. Et cette impression est un facteur d'instabilité, qui alimente le rejet de l'UMP et le PS perceptible dans les couches populaires. Un rejet qui ne va pas jusqu'à les encourager à remettre en cause le système, pour le moment. Je ne suis pas non plus forcément d'accord avec toi sur le poids des éléments immatériels. La prévisibilité du futur, l'ordre public et la sécurité sont des facteurs importants pour la vie de nos concitoyens, particulièrement ceux des couches populaires.
On peut donc tirer quelques conclusions de cette analyse: la possibilité de contester la domination politique de UMP/PS passe pour la "gauche radicale" par la possibilité de proposer une vision qui fasse au moins aussi bien que le capitalisme libéral du point de vue économique, et qui apporte des améliorations significatives dans le domaine de l'ordre public, la sécurité et la prévisibilité.
Le seul groupe social qui a eu à souffrir dans la période 1997-2007 me paraît être celui des ouvriers/employés du privé soumis à la concurrence étrangère. Ils ont vu leur emploi menacé, et souvent perdu, avec des possibilités de réemploi très difficiles. (...) Une partie d’entre eux ont voté FN, ou s’abstiennent, faute de trouver une expression politique à gauche qui prennent en charge leurs problèmes (Jennifer, que j’apprécie sur plein de sujets, me paraît typique : peu d’ouvriers/employés du secteur concurrentiel se sentiraient rassurés en la lisant, pas plus qu’en lisant les blogs de JL Mélenchon, si brillants par ailleurs).
Là encore, je souscris à ton analyse. Pour moi, la priorité des priorités serait de construire une vision et un discours qui soit entendable par ces groupes sociaux. L'ennui, c'est qu'un tel discours ne peut que heurter les classes moyennes. C'est là que la "gauche radicale" se trouve politiquement devant un choix difficile.
nb2 : je ne sais comment considérer la population des ZUS (zone urbaine sensible). Comment sa situation évolue-t-elle ? Comment est-elle prise en compte dans les statistiques ? (je vois mal un gentil « enquêteur » aller demander à un dealer ses revenus et tutti quanti)
Une partie de l'économie "noire" est incluse dans les indices statistiques au moyen d'estimations. Mais lorsqu'il s'agit de personnes, c'est bien entendu beaucoup plus difficile. Les estimations des revenus et de niveau de vie sous-estiment donc le niveau de vie.
nb3 : je ne sais pas comment l’INSEE prend en compte les SdF Comme ils sont en nombre croissant ce point pourrait changer les « moyennes » (à nouveau je ne vois pas un « gentil » enquêteur » aller les interroger)
Les enquêtes dont on parle sont toutes basées sur le revenu. Les personnes qui n'ont aucun revenu "légal" ne sont donc évidement pas comptées. Mais leur nombre est beaucoup trop petit pour avoir une incidence réelle. A titre de comparaison, l'ensemble des SDF totalise quelques centaines de milliers, alors que le premier décile statistique dépasse les six millions.
nb4 : l’INSEE explique très mal la définition précise de ses chiffres, les méthodes qu’elle utilise pour les établir. On ne risque pas de pouvoir le contredire … (peut-être que je n’ai pas passé suffisamment de temps sur son site)
Si tu prends le temps, tu verras au contraire que l'INSEE définit très soigneusement ses termes, et que tu trouves dans les rapports une explication complète des méthodes utilisées. On peut parfaitement les contredire, et un certain nombre d'économistes d'ailleurs ne se gênent pas pour le faire.
nb5 pour Descartes : je reconnais que cela m’a été pénible de me plonger dans ces chiffres, et surtout de constater qu’ils ne vérifiaient pas mes hypothèses : j’ai été beaucoup trop pessimiste sur la période concernée (cela tient sans doute au milieu d’ouvriers employés du secteur privé concurrentiel que je côtoie.
Découvrir qu'on s'est gourré c'est toujours pénible. Mais c'est souvent profitable. J'espère t'avoir convaincu de l'intérêt de l'exercice qui consiste de temps en temps à prendre les "vérités acceptées" et à les tester à l'épreuve des faits. C'est la seule manière d'enrichir notre analyse. Si je t'ai convaincu de cela, mon boulot sur ce blog n'aura pas été en vain... ;-)
Tout changer, rien lâcher.. Je crois que j'ai vu ça quelque part.. ;-)...
le webmestre a un mail pour vous dans le billet précèdent.. (faut faire court !)
Syndicaliste dans une grande multinationale, on s'est rencontré en mai 2005 au super meeting de Fréjorgues (prés de Montpellier) lors des élections pour la constitution européenne.
Dés que j'ai entendu les premiers reportages à la radio dans ma voiture, même si ceux ci étaient tronqué, je me suis dit bravo, bien fait, pour ce jeune arrogant bien dans le moule...
Après j'ai suivi toutes tes interventions (télé). BRAVO, BRAVO : une voix différente... dans la bonne voie !
ydaho
Faire court :
" Si vous ne lisez pas les journaux vous n'êtes pas informés; si vous lisez les journaux vous êtes mal informés "
Mark Twain
Source : http://www.seriatimonline.com
Le pouvoir veut nous faire taire.. mais on ne lâchera rien!
@ Ermler
Descartes t'a répondu.
Ensuite le contrôle systèmatique au faciès et les descriminations à l'embauche existent depuis des lustres et des lustres !
J'ai raconté que l'enfant juif-berfère (à l'école on faisait de différence on me traitait de juif-arabe. Babar le bébére (j'étais un peu enveloppé à l'époque) ou bébére le barbare ! J'ai les yeux verts et la peau mate ce qui n'arrageait pas mes affaires. Hors de nos jours dans les cours de récrée des écoles primaires il y a beaucoup plus de tolèrance qu'à l'époque. Après avec humour et aprè avoir pris connaissance du mot beur, black et feuij du temps du politiquement correct de sos racisme, je me définissais comme margarine !
A l'époque dans les années 80, le racisme et les contrôles au faciès étaient très présents aussi présents qu'aujourd'hui. Je te dis pas les années Giscard. Mon père m'a raconté que le racisme était plus que partagé. Les travaileurs immigrés étaient fustigés qu'ils soient marocains, algériens, portugais. Les discriminations à l'embauche (à part le btp) cela fonctionné et le travail au black aussi.
On a parlé moins. Il y avait des propos forts peu respectueux dans le monde syndical à propos des travailleurs étrangers. Or aujourd'hui les syndicats se battent pour eux et ces immigrès sont des leaders sont parfois délégués ou repsonsbles syndicales et même politique. On ne parlait beaucoup moins mais le racisme était là et je pense qu'il étati plus prèsent qu'aujourd'hui. Zemmour n'a rien inventé ni souhaité quoique se soit dans cette affaire. Sous la gauche comme sous la droite les contrôles et les descriminations ont bien été faits et pratiqués; Aujourd'hui n'en déplaise à certains les choses avancent et les migrants sont beaucoup mieux acceptés que dans les années 30, 70 ou 80.
Je suis républicain et donc je suis pour l'assimilation qui pemet la citoyenneté. C'est le credo originel de la république française. L'intégration a échoué et surtout maintient les gens dans leurs références communautaires. Moi je suis le fruit de cette assimilation républicaine. Je dois beaucoup à la république et à l'école publique.
Donc arrêter de faire de Zemmour le bouc émissaire de vos fantasmes manichéens et binaires.
Y-a-t-il des sondages secrets qui ferait de JL Mélenchon un Président de la République, ou un dangereux concurrent à d'autres candidats. A moins que, la corporation des médiocres et frelatés journalistes spécialistes en médias se sentant menacés aient décidés de l'éliminer ? Car quel déferlement ! Il faut noter que ceux qui sont les zélés opposants les plus hargneux pour dénoncer cette situation utilisent des arguments plus violents que les propos de JLM
Ce déchainement médiatique fait oublier la situation catastrophique de la France et particulièrement dans le domaine de la démocratie et des libertés. Il est plus facile de s'en prendre aux défenseurs du peuple, des sans emplois, des sans papiers, des privés de ressources, des retraités, etc. plutôt que de s'en prendre aux banquiers, aux financiers. Mais après tout cela ressemble à " Plutôt Hitler que le Front Populaire". Vive Munich. Jean Luc tu as raison de ne pas t'excuser, de les affronter, après tout ça s'appelle "la lutte de classe". Il y en a qui voudrait le faire oublier pour ne pas discuter du fond mais parler seulement de la forme.
@ 4 Août (n° 46)
@ le Prolo du Biolo (n° 51) :
L'article publié par le Post est effectivement en dessous de tout... J'ai répliqué :
http://www.lepost.fr/article/2010/04/05/2019881_la-redaction-du-post-aurait-elle-un-probleme-avec-jean-luc-melenchon.html
@ Pulchérie D
Je t'invite à venir aux assises fondatrices du MlJ-PRS tu verras si nous sommes des PS. Surtout que nous comptons inviter JL Mélenchon.
Aller tes fantasme t'empêchent de bien voir et crois moi, le délégué PG que je suis n'a rien à voir avec le PS. Je l'ai quitté à la fin de 2005. Et aux régionales, j'étais contre que le PG et le FdG fassent accord ou alliance avec le PS et EE. Donc évite de faire croire. Est-ce que moi, je dis que tu es peut-être quelqu'un d'infiltré au PG par exemple quelqu'un envoyé par les Talibans ou les insurgés afghans pour orienter ou discréditer le blog de JL Mélenchon ? Je pourrais jouer le même petit jeu que toi ! Ok ? Alors, si tu veux plus dialoguer et bien tant pis. Personne n'est indispensable ici ou là dans le débat comme dans la politique. Si tout le monde faisait comme toi et certains qu'ils veulent procéder de la même manière que toi faisait ainsi et bien plus personne ne se parlerait. Fais comme cela te chane mais moi j'imformerai et je m'informerai, je discuterai, je débattrai, je proposerai, je soutiendrai, je désapprouverai ! Libre à toi et à d'autres de m'ostraciser ! ma liberté n'a pas de prix et mon opiniatretté militante ne s'arrêtera pas à vos comportements fantasmatiques, puérils et stériles. Bonne nuit quand même.
Effectivement, dans la mesure ou le métissage implique le mélange de deux « races » différentes, parler de « métissage » revient à reconnaître qu’il existe des « races ». C’est drôle, quand on pense à certains intellectuels bobos qui font en permanence l’éloge du « métissage »… (descartes 72)
Ce qui est indiscutable c'est que :
- Il existe parmi les humains des couleurs de peau différente : Noirs, blanches, jaunes....
- Il existe des "cultures" différentes selon le pays où la région d'où on vient, mais aussi selon le milieu social où l'on a grandi, selon ce que vos parents ou vos maîtres vous ont transmis.
Quand on affirme que les hommes appartiennent à des "races" différentes et que c'est la couleur de leur peau qui définit cette "race" (Zemmour), on dit une énormité. On laisse entendre que la couleur de la peau seule définirait une appartenance définitive à une "race", donc à un groupe constitué d'un patrimoine génétique commun qui le distinguerait à jamais de tous les humains ayant une couleur de peau différente. Donc que cette couleur de peau définirait pour "l'éternité" un comportement culturel et social "différent".
C'est scientifiquement d'une telle aberration qu'il m'étonne qu'un esprit fin comme descartes n'ai pas pensé à la relever.
Quelle "race" commune peut bien lier un avocat noir new-yorkais à un cultivateur gabonais ou à un pêcheur sénégalais ? Qu'ont - ils en commun qui les distingueraient "communément" des autres humains ? Rien ! Absolument rien, si ce n'est qu'ils ont la même couleur de peau.
Le métissage, ce n'est pas le mélange des races. C'est un mélange de couleur de peau, éventuellement de cultures ou de traditions.
La thèse de Zemmour, jovialement adoptée par descartes, outre qu'elle est la marque d'une inculture crasse, n'est PAS raciste au sens qu'une "race" serait supérieure à une autre, elle EST raciste dans le sens où elle laisse entendre que les couleurs des peaux à elles seules, traceraient entre les hommes une ligne de démarcation, si ce n'est de fracture, indépassable.
Evidemment, face aux métissages coissants, nos savants incultes, sont un peu désemparés. Où est passé la "race", à présent ? (Dans le temps on appelait ça des bâtards !).
Vive le métissage ! Non pas en tant que" mélange de races". Mais en tant que modification des apparences visibles. Du fait qu'il transgresse, déstabilise les préjugés fondés sur l'apparence, la couleur, le faciès... et qu'il nous oblige à nous regarder les uns les autres pour ce que nous sommes et non pas sur ce que nous "semblons" être".
Il n'existe qu'une race. Celle des humains.
Ce n'est pas un slogan de "bobo". Juste une réalité scientifiquement démontrée.
(J'en entends déjà un qui va me demander "cite tes sources !". Va-t-il oser ?) ;-)
@Dorant
Zemmour est un essayiste de droite qui n’a jamais eu à faire ses preuves, protégé qu’il l’était par son milieu social et son adhésion très tôt au camp des possédants.
Ah bon ? C’est quoi le « milieu social » privilégie de Zemmour ? Né à Montreuil-sous-bois, d’un père ambulancier et d’une mère au foyer, dans une famille rapatriée d’Algérie, c’est ça le « milieu social » qui l’a protégé ? Faudrait quand même pas dire n’importe quoi. Zemmour doit sa carrière à beaucoup de choses, mais certainement pas à son « milieu social »…
A ma connaissance, il n’a jamais écrit à l’Huma ni fait des piges pour Bella Ciao…..
Et c’est tout à son honneur, vu ce qu’on peut lire sur Bellaciao.
Comment ne pas se rendre compte du danger infiniment GRAVE que représentent ces stratégies…. Comme on ne peut pas encore dire franchement ces choses, l’islamophobie est encore la couverture utilisée. Mais Zemmour a franchi une étape vers cette racialisation en parlant de « trafiquants noirs et arabes ».
Là encore, il faut faire son examen de conscience. Ce n’est pas la droite qui la première a « racialisé » les rapports sociaux. Ce sont au contraire les sempiternels « défenseurs des minorités » qui ont ouvert la boîte de Pandore. Est-ce la droite qui a défendu les statistiques ethniques ? Non. Est-ce que c’est la droite qui a lancé des opérations style « marche des beurs » ? Non. Et pourtant, obliger les gens de s’identifier statistiquement en fonction de caractéristiques ethniques ou convoquer à une manifestation en l’identifiant ethniquement, c’est bien plus sérieux comme « ethnicisation » que parler des « tranfiquants noirs et arabes », non ?
Mais que voulez vous, il y a un racisme « politiquement correct », et un racisme « politiquement incorrect ». Dites « black is beautiful », et on louera votre progressisme. Ecrivez « white is beautiful », et vous serez taxé de suppôt de l’extrême droite.
Comment dans un blog tel que celui-ci, peut-on trouver des personnes qui peuvent défendre sur la même ligne Zemmour et Mélenchon?
Va falloir te résigner. Jean-Luc Mélenchon n’est la propriété de personne. On peut trouver très valable ce qu’il fait, sans pour autant se sentir obligé de se joindre à la curée contre Zemmour.
Darthé-Payan en défendant cette position, tu essaies d’affaiblir les dynamiques antiracistes et républicaines de notre société. Je ne sais pas avec certitude si tu le fais consciemment ou si…
Est-ce un traître ou seulement un idiot utile ? L’éternel dilemme du stalinien…
Descartes et toi travailler en tous cas dans la même direction, ça j’en suis sûr.
De là à déduire que nous sommes payés par le même service de renseignements (de préférence étranger) il n’y a qu’un pas…
Et les attaques contre Jennifer, attaques venimeuses s’il en est, trouvent leur signification avec ça car vous ne pouvez ni l’un ni l’autre supporter sa dénonciation de l’islamophobie.
D’une façon générale, j’ai beaucoup de mal à supporter les dénonciateurs. Les gens qui passent leur temps à se chercher des ennemis, cela m’a toujours paru nuisible et dangereux. Parce quel les gens qui ont besoin d’ennemis finissent toujours par en inventer. « L’islamophobie » que dénonce Jennifer est un ennemi imaginaire. D’ailleurs, cela fait des mois que je lui demande des exemples concrets ou même une définition de l’islamophobie, et j’attends toujours…
Or, nier l’islamophobie (cad la stratégie de racialisation) est l’un de vos moyens pour l »anesthésie politique de ce blog.
C’est une accusation parfaitement gratuite. D’abord, c’est drôle de transformer « l’islamophobie » (dont malgré le refus catégorique de définition, on devine que c’est un rejet basé sur un critère religieux) en une question de « racialisation ». Mais surtout, ce genre d’accusation sert à cacher un fait essentiel: que les partisans de la théorie de « l’islamophobie » sont incapables d’en démontrer l’existence. Pour un individu rationnel, les choses sont réputées ne pas exister jusqu’à preuve où argumentation contraire, et non l’inverse. C’est à Jennifer (ou a toi, si tu y crois) de démontrer que l’islamophobie existe, et non pas à nous de démontrer qu’elle n’existe pas. Or, chaque fois que la question est posée, on sort l’arsenal habituel des argumentations staliniennes style « si tu n’y crois pas, c’est que tu veux anesthésier politiquement le blog », et autres du même acabit.