05avr 10
Mardi 6 avril 2010 Parmi les erreurs et manques de ma défense contre le lynchage médiatique ininterrompu dont j'ai fait l'objet depuis sept jours pleins, il y en a un qui est spécialement impardonnable! C'est de n'avoir jamais mentionné le combat de ceux qui luttent avec constance et précision contre la nouvelle Gorgone qu'est la meute médiatique considérée comme système. Je veux parler d'associations et sites tels qu'ACRIMED. Je suis rappelé à mon devoir de fraternité militante par des camarades qui me signalent un papier très documenté publié sur le site d'ACRIMED au sujet de l'affaire du siècle qu'est mon crime de blasphème contre un apprenti lyncheur. Je vous y renvoie avec gourmandise. A déguster lentement.
B on, ma semaine de repos a été entièrement fichue. Et même ces trois jours de Pâques puisque France Info a attaqué de nouveau la matinée de dimanche avec l’affaire de cette pitoyable vidéo volée. J’ai du rentrer à Paris. Non pour « m’expliquer » comme dit la journaliste du «Monde» d’une façon qui souligne assez bien l’intention incriminatoire de son papier corporatiste (je raconte ça plus loin). Non pour «m’expliquer», donc, mais pour mener la contre offensive ! Comme il m’est impossible d’exercer mon droit de réponse (une hypocrisie de plus du système médiatique), ni de lutter contre les innombrables raccourcis que cette vidéo a permis, j’utilise mon espace d’expression pour argumenter. Dans la précédente note je montrais la racine sociale du comportement moutonnier et lyncheur du système médiatique. Cette note est mon décryptage de ce qui m’est arrivé et dont je suis davantage le prétexte que la cause. Evidemment, je ne présente pas d’excuse. Au contraire. J’en demande à l’école de journalisme qui a monté ce coup! Car je montre qu’il s’agit d’un coup monté, relayé dans des conditions qui sont la négation des règles que ces mêmes belles personnes du système prétendent défendre.
Ce n’était pas une interview. Une personne qui se présentait comme étudiant en journalisme m’a posé des questions. En les récusant il y a eu une polémique qui a tourné à l’algarade. Cet étudiant avait déjà provoqué un incident quelques instant auparavant avec une autre personnalité avec le même procédé de la question provocatrice. Je n’ai donc pas fait de « déclaration » à propos du métier de journaliste. J’étais dans une prise de bec avec tout ce que ce type de situation implique. Tout cela est banal. C’est la vie réelle avec ses prises de bec et ses fous rires. Les utiliser c’est de la manipulation pure et simple. On se souvient peut-être de cette photo d’un président de la république qui faisait une grimace en entrant dans un cimetière militaire parce qu’il avait le soleil dans les yeux. Un journal hostile titra « l’homme qui rit dans les cimetières ». Ici c’est « l’homme qui insulte la profession ».
Un étudiant en journalisme n’est pas un journaliste et un exercice d’école de journaliste n’a pas vocation à devenir un document mis en circulation pour l’information du public. Si on renonce à ce distinguo, on renonce à l’idée même que le journalisme soit un métier. Car si n’importe quelle prise de son et d’image est une information journalistique et si la personne qui les produit n’a aucune importance, à quoi bon des professionnels et des règles ? C’est si vrai que l’entretien pris une tournure très spéciale dont témoigne sur son blog Alexis Corbières présent sur place pendant l’altercation. Je le cite: « Comble du non-professionnalisme du jeune homme, des amis témoins m'ont rapporté qu'il rétorquera à Jean-Luc : "Mais, je suis de gauche, et puisque vous me répondez ainsi, je ne voterai pas pour vous". Navrant. Il est donc clair que cet interview était totalement "hors normes". » C’est bien parce que cette différence entre un étudiant et un journaliste professionnel est essentielle que la «journaliste» du « Monde » l’escamote pour crédibiliser sa posture d’indignation. Pour elle il s’agit d’un journaliste un point c’est tout. Elle titre donc : « les invectives de Jean Luc Mélenchon contre un journaliste etc.…». Mais elle n’en était déjà plus à une usurpation près, après avoir inventé des citations de moi. Disons à sa décharge qu’elle n’est pas la seule à utiliser ce raccourci qui sauve une démonstration qui, sans cela, n’a plus de fondement.
La différence entre un étudiant et un pro, ne tient pas seulement à la qualification de l’intéressé et à la qualité de l’info produite. Elle fait la différence des règles du jeu. On peut choisir de répondre ou de ne pas répondre à un pro. Cette décision doit être prise. A l’inverse, dans tous les cas un élève d’une école, du fait de son statut n’est censé produire que pour son école, ses professeurs à qui il rend des exercices. Un pro n’utilise pas de photos ou films volés ou de propos volés. S’il le fait, il tombe sous le coup de la loi. Un pro ne règle pas un compte personnel en mettant en ligne des images volées. Sinon la loi et sur le droit à l’image est là pour frapper les contrevenants. Si je porte plainte contre Félix Briaud et contre son école, les conditions de ce tournage de vidéo et mon droit à l’image me garantissent une sévère punition pour les coupables et un juste et ample dédommagement financier mis à la charge personnelle des coupables. Ca va, Félix, tu la sens celle-là ? Je vais dire comme toi, avec la même hypocrisie « non ce n’est pas une vengeance, mais je pense que le statut de journaliste crée des devoirs donc je vais lancer une action en justice qui va ruiner pour longtemps Félix ». Je lance un appel pour que des étudiants en droit et école d’avocats viennent préparer ce dossier avant de que je confie à un professionnel. J’ai trois mois pour porter ma plainte. Dans trois mois la meute courra après un autre lièvre et c’est bien le diable si la condamnation de Félix fera mieux qu’une brève. Qu’en pensez-vous ? Voila pourtant bien ce qui se passerait si tout le monde agissait sur le mode de ce genre de petite
Cet étudiant journaliste était en service commandé. C’est ce qu’affirme « l’express.fr » (publié le 30/03/2010 à 15:47 ) sous la plume de Delphine Dyèvre. Elle s’est renseignée à la source. Je cite et chacun pourra aller vérifier. « Au-delà du caractère anecdotique du violent et injurieux coup de gueule de l'élu, cette vidéo a un double objectif pour l'école de journalisme de Sciences Po Paris. Il s'agissait, dans un premier temps, de montrer que ce ne sont pas les journalistes qui poussent à la petite phrase. C'est en effet Mélenchon seul qui s'y adonne, sans y être poussé par le jeune journaliste. Deuxièmement, la diffusion ultra-rapide de cet extrait devait montrer aux étudiants quel format de vidéos fonctionne sur Internet. »
La meute qui m’est tombé dessus est juge et partie. La plupart des journalistes qui se sont mis à me vilipender sur leurs médias sont également enseignants dans l’école pour laquelle travaillait à cette heure là Félix Briaud. Cette liste est accessible, évidemment sur internet et chacun peut aller faire son recoupement. Le zèle de nombre d’entre eux s’explique par cet esprit de caste aggravé. A l’inverse cela explique pourquoi d’autres, beaucoup d’autres, non seulement n’ont pas suivi la meute mais m’ont appelé pour me dire qu’ils avaient refusé de le faire. Sans parler de ceux qui m’ont dit leur soutien. Mais oui ! Et pas seulement des ouvriers du rang. Aussi le haut de la hiérarchie !
Le sieur Félix Briaud n’est pas un nouveau né. D’abord au plan
L’école de journalisme de sciences po n’est pas considérée comme un modèle par la profession et en particulier par les autres écoles de journalisme. C’est pourquoi plusieurs journalistes notoires m’ont exprimé leur soutien ? Ce n’est pas seulement parce qu’ils ont trouvé grotesque de monter un tel « non évènement » en épingle pendant six jours de suite. Pas seulement parce que la manœuvre pour exciter un esprit de caste qu’ils n’aiment pas les a rebuté. Ni non plus seulement parce qu’ils n’approuvent pas le choix fait pour régler un compte avec un homme politique que certains confrères détestent. Mais parce que l’école de journalisme de Sciences Po d’où est parti le coup n’est vraiment pas en odeur de sainteté dans la profession. Depuis le premier jour. Elle a été créée quand le Centre national de formation des journaliste de Paris (CFJ) était en cessation de paiement. C’était censé être le coup de grâce, attitude moyennement apprécié par la profession. Et attitude sévèrement contestée par l’UNEF dès l’origine qui contestait à la fois la création de cette école dans une logique de business et le contenu de l’enseignement prévu du point de vue du formatage des esprits qu’elle y voyait !
L’école de journalisme de Sciences Po a un intérêt matériel que lui procure l’action malhonnête du coupe jarret Briaud : la publicité gratuite de masse que lui vaut la diffusion de cet épisode. En effet l’école intervient sur le marché des écoles de journalisme car il s’agit d’un commerce éducatif comme un autre. Les droits d’inscription s’étalent de 0 euros (pour les boursiers) à 12500 euros annuels… On se rend compte du genre de règle d’éthique et de professionnalisme que cette école dispense quand on lit le témoignage de Briaud qui affirme avoir décidé de publier cette séquence pour me punir de lui avoir mal parlé sur Agora Vox : « je trouvais inquiétant qu’un homme public manque de respect envers une personne, qu’elle soit journaliste ou non. Quand on est un homme politique cela pose des questions. S’il s’était excusé je n’aurais pas publié cette vidéo. Ce n’est pas une vengeance, mais je considère que c’est une personnalité publique qui a une responsabilité. » On voit le niveau du donneur de leçon ! Mais cette version « bien pensante » est annulée par le fait que la bande vidéo parait avec en incrustation initiale de titre sur Daily motion « école de journalisme de Sciences Po », ce qui veut dire que cela s’est fait avec l’accord de l’école et pour sa propre publicité.
Les leçons de bonnes manières que l’on me donne, avec toute la condescendance des belles personnes, sont très mal venues de la part de nombre de ceux qui les assènent. Quand je lis que cette épave de Phillipe Alexandre me fait la morale dans tel grand journal de la presse régionale, j’ai la nausée. En 1988 cet homme ironisa sur mon « teint jaune » et mon « sourire de hyène » dans le journal « l’évènement du jeudi ». Et quoique j’ai dit et écrit à l’époque aucun de ses confrères n’exprima aucune remarque publique contre ces assertions « nauséabonde », comme on dit maintenant. Et l’intéressé ne s’en excusa pas, bien que je sois allé le lui demander les yeux dans les yeux. Ce même besogneux se déchaina contre Martine Aubry avec une délicatesse qui força le dégout des plus mal intentionnés à l’égard de Martine Aubry. Quand à la dame Béatrice Gurrey du journal « Le Monde », seule volontaire pour faire la basse besogne corporatiste qui occupe une page du monde elle pratique une forme de trivialité du même acabit. Voici comment cette dame a procédé pour obtenir de quoi fabriquer des citations de moi. A 22heures 30 mon portable vibre et affiche un « numéro privé ». J’attends précisément depuis le matin un coup de fil d’un membre de ma famille qui a ce genre d’affichage parce qu’il s’agit d’une personne âgée qui appelle d’un fixe. Je décroche « allo ? Bonsoir, c’est Beatrice Gurrey du journal « Le Monde » je suis désolé de vous appeler si tard mais il faut qu’on parle de l’affaire, vous savez bien ». Moi, interloqué : « je ne vous dérange pas au moins, il est 22 heures 30 tout de même et je suis en vacances et j’attends un coup de fil ? ». Elle : « mais je viens de vous dire que je m’excusais ! ». Moi « mais moi je ne vous excuse pas ! Je ne veux pas répondre à cette heure et à vous. Je parlerai demain dans deux émissions de télé vous vous y reporterez ! » Bref, vous devinez la suite : je lui dis que je ne veux pas m’exprimer avant ces émissions, que je ne lui répond que par courtoisie et pour éviter qu’elle écrive que j’ai refusé de lui parler, que je ne lui donne pas d’interview car je relis mes interview et que là je n’ai pas le temps de le faire. De tout cela évidemment elle se contre fou. Elle en tire quelques phrases rangées selon ses gouts mais qui lui permettent de donner à son poulet une allure « d’enquête ». Son article parait le lendemain matin. Ce n’est pas beau ça comme méthode de journalisme professionnel ? La veille à 22 heures trente pour le lendemain sans qu’aucun motif d’urgence ne soit en cause ? Et les citations, en dépit du fait que j’ai refusé de m’exprimer avant mes passages télé ? Ces sortes de gens n’ont aucune autorité morale pour donner des leçons de bonnes manières.
Les mêmes qui me reprochent d’attaquer « toute » la profession sont ceux qui parlent eux même de la « classe politique » comme d’un tout, pour mieux flétrir ses comportement supposé liés à sa position dans la société. Je récuse le concept de « classe politique » qui fait fi des clivages idéologiques et des niveaux de responsabilités si différent entre élus, militants et dirigeants. Mais je sais que le concept sert à valider le droit de la corporation médiatique à sa propre existence en tant que telle et aux droits de regard qu’elle s’attribue. Je suis frappé de lire dans la page du «Monde» qui fonctionne en fait comme un manifeste corporatiste, un encadré qui sous le titre « attaquer un journaliste n’est pas anglais ». Bien sûr, on pense d’abord que le journal rappelle là son intime lien anglo-saxon qui le conduit à publier en anglais chaque semaine un supplément « New York Time ». Mais non !! Il s’agit de montrer qu’aucun anglais ne se permettrait ce que Mélenchon se permet. Et pourquoi ? Parce que plus personne n’en a les moyens face à la puissance de la presse. Tel quel ! Le cri du cœur révèle un effarant gout de la domination : «la peur des représailles, de la part de titre aux tirages colossaux et la puissance de propriétaires de journaux – en particulier le magnat australo-américain Rupert Murdoch dont les quotidiens contrôlent 40% de la diffusion nationale – ainsi que la faiblesse de la commission de plaintes en matière de presse, expliquent le flegme des politiques face à la bourrasque. Un comportement anglais sommes toute».
C’est dans cette soif de reconnaissance et de pouvoir qu’il faut chercher l’obsession de tirer de moi des excuses ! Le mécanisme est très insidieux. Je le décris. Quand une vague de cette ampleur se lève, il est vrai que dans un premier temps la victime de la meute intériorise ce qui arrive. C’est le piège. Je pense que ceux qui déclenchent ce genre d’effet de meute le savent. Peut-être que c’est tout simplement évident. Je n’y avais jamais pensé. En tous cas un grand professionnel de la presse que j’ai eu au téléphone a commencé par ça : « n’intériorisez pas ça, ça n’en vaut pas la peine ». Cette intériorisation c’est le pire, en effet. L’ennemi entre en vous et vous suggère mielleusement la capitulation. J’ai été frappé de voir que c’était partout le même refrain. Par exemple c’était la première question de la « journaliste » du Monde : « est-ce que vous ne regrettez pas ce que vous avez dit ? » La même question est venue sur le plateau du Grand Journal à Canal Plus où pourtant l’ambiance n’est pas à l’agression. Et ainsi de suite. Je me suis souvenu d’une discussion avec Vincent Peillon à ce sujet. Je l’avais accusé sur ce blog d’avoir reculé et de s’être excusé vis-à-vis de Chabot. Je le faisais sur la foi d’une brève lue dans « Le Monde ». Il me le reprochait. Il me dit qu’il ne s’est nullement excusé et que le journal avait retenu une phrase dans un entretien très long. On voit que les méthodes ne changent pas… En général, à la manie des excuses est attelée tout un vocabulaire dont le mot « dérapage », utilisé à tout bout de champ, résume bien l’idéologie sous jacente : il y a une route, c’est elle qu’il faut suivre, sinon on dérape et on sort de la route. La route est toute tracée. Le bon sens exige de la suivre ! Vu ? Ce n'est pas une formule, c'est mot pour mot ce qu'écris a mon sujet "la Voix du Nord: "à force de déraper, le délicat M. Mélenchon a fini par sortir de la route". La route! Tout est dit. Présenter des excuses - à qui? au provocateur Félix Briaud? à la corporation? – pour ce «dérapage» ce serait légitimer toute la manœuvre et tous les moyens utilisés pour me frapper dans cette circonstance alors même que c’est en les examinant qu’on comprend ce que je dénonce.
Nombreux sont ceux qui ne sont plus dupes des effets de meutes dans les médias. Nombreux sont ceux qui voient comme moi combien le problème est dorénavant senti de l’intérieur du métier. Ce métier connait une évolution foudroyante. La précarité et le star système sont les outils d’une déstabilisation sans précédent. Je dirai mal ce qu’expliquent si bien tant de sociologues et de militants. La mise à la norme de tous les gouts vaut autant dans l’agriculture que dans les médias. Quand un logiciel peut d’ores et déjà remplacer un journaliste de salle de rédaction (voir le chapitre d’Ignacio Ramonet sur le sujet), les prompteurs peuvent faire de n’importe qui un « présentateur ». Tout cela ne fait que souligner le caractère suicidaire de ce qui a été entrepris contre moi, en rabâchant cette vidéo. Certes elle m’atteint dans la bonne société. Mais elle déclenche un tonnerre de rigolades et de connivence avec moi dans les chaumières et des dizaines de messages de sympathie me parviennent après chaque passage de la vidéo. Qui va expliquer à la profession quel problème elle a avec le grand nombre et non pas de la faute « des politiques » comme le pense les vieilles badernes du journalisme de papa mais du fait même de la faillite évidente d’une certaine manière de faire moutonnière, corporatiste, uniformisée, bien pensante, donneuse de leçon, voyeuriste, piégeuse. Le dire est-ce un tabou ? En me prenant de bec avec Félic Briaud je disais mon dégout de voir un jeune esprit si tôt perverti par ces façons de faire. Son impuissance à le comprendre, sa soumission à l’idéologie professionnelle dominante me consternent.
La vigilance à l’égard des « écoles de journalisme » est une question très actuelle. Il faut savoir qu’il n’existe aucun diplôme national unique de journalisme. Tout au contraire il y a un maquis de titres et de filières concurrentes. D’abord les diplômes d’écoles dont certains sont homologués par le ministère de l’enseignement supérieur. Mais ils sont très diversement reconnus dans les faits si l’on en juge par le résultat de la cooptation dans les salles de rédaction qui sert d’étalon de mesure de la valeur d’une formation dans la profession. Il y a ensuite les diplômes universitaires du niveau bac plus deux, délivrés en IUT. C’est le DUT information et communication, option journalisme. Et enfin les diplômes universitaires de niveau master (master information et communication, spécialité journalisme). Mais la profession est essentiellement dominée par les diplômes d’écoles privées, et notamment le diplôme du CFJ de Paris et de l’ESJ de Lille. Jusqu'à l’arrivée de l’école de Sciences Po sur ce marché, le diplôme le plus prestigieux était celui du CFJ-Paris. Le CFJ est le « centre de formation des journalistes » de Paris, centre privé créé à
Ill faut savoir qu’il n’y a aucune condition de diplôme exigé pour l’exercice du métier de journaliste, pour bien comprendre la situation. Ce qui fait le journaliste et lui crée des droits particuliers (niveau de salaires, privilèges fiscaux, brassard de presse etc) c’est la carte de presse. Et la carte de presse est accordée à toute personne exerçant son activité principale et régulière comme journaliste et rémunérée par une entreprise de presse. Sans autre condition de niveau ou de qualification. Dès lors tous les débordements qui s’observent dans cette période d’internet ascendant vont faire florès.
La méthode de la vidéo volée est à présent un effet très recherché. Après moi qui ? Martine Aubry selon , selon slate.fr. Puis qui ? En fait je m’en fiche. Cet épisode m’a rendu un fameux service. Il m’a assuré une cote d’inflexible qui n’a peur de personne en béton armé. Quelques puissants esprits qui ont tout compris m’ont déjà démasqué. Ainsi « l’express.fr» : "L'expérimentation est réussie. Coup réussi également pour le président du Parti de Gauche, qui a très largement fait parler de lui sur le Web. Par ailleurs, sa colère est à relativiser. Jean-Luc Mélenchon a pour habitude de verser dans la caricature lorsqu'il s'agit des médias. Il est par ailleurs connu pour être une "grande gueule". N'aurait-il pas sur joué la colère pour s'assurer une plus large diffusion? » Ciel je suis découvert ! J'adresse un salut admiratif à l’école qui a formé cette jeune journaliste stagiaire sous payée et esclavagisée mais qui se montre un chien de garde du système aussi pervers.
Je vais maintenant donner de mes nouvelles personnelles. Passé le premier moment de surprise j’étais cependant perplexe. Je ne me souvenais pas du tout de la scène. J’ai tant de prises de bec ! Je suis comme ça. Je ne veux pas changer. Je ne me mettrai pas dans le moule des belles personnes. La politique lisse, sans odeur ni bruit c’est bidon. Bon alors, où eu lieu cette engueulade ? D’abord la vidéo ne me disait rien. Bien sur, je me suis vite rappelé. Amnésie de confort. En fait après trois mois de campagne électorale et à la veille d’un long et épuisant voyage en Amérique latine, je voulais surtout avoir quelques jours de vacances. Bref, je n’avais guère envie de remettre l’armure et de remonter sur le cheval. Je pensais que cette histoire, compte tenu de sa base nulle et misérable, s’arrêterait assez vite. Mais l’emballement a eu lieu. C’est comme un feu. Plouf ! Quand ca part c’est fulgurant. C’est ce que l’on appelle un "effet de système". Je reviens à mon récit personnel. La scène d’abord. Le jour de la vidéo. Quand on est dehors il y a toujours quelqu’un qui surveille aux alentours pour éviter que des gens trop excité m’approchent ou des dérangés comme il y en a de plus en plus qui sont très agressifs et parfois dangereux. La routine. On m’avait prévenu qu’il y avait un «provocateur». Dans notre vocabulaire ça veut dire une personne qui veut créer des incidents. On m’a même dit "un étudiant journaliste". J’ai oublié. Avant moi il s’était adressé à Pascale Le Néouannic, candidate et secrétaire nationale du Parti de gauche. Il lui a demandé « le Front de Gauche est un échec, que comptez vous faire ? ». Il avait déjà été fraichement accueilli. La question est tellement absurde qu’on comprend l’intention assez facilement : il s’agit de quelqu’un qui doit ramener à l’école un «sujet». Donc on doit se méfier. Je ne l'ai pas fait. j'ai oublié la mise en garde. Je me suis dit "bof! c'est juste un étudiant, il faut que je fasse un effort"… J'ai eu tort. Je ne parlerai plus jamais à ce genre de personne, c'est promis! A cette heure, cependant, j'ai envie de sourire. Le judo politique ça existe. La nouvelle inquisition médiatique s’en est pris plein la figure dans les chaumières. Et moi les chaumières c’est le monde qui m’intéresse. Ceux là sont de mon côté. S’il est incontestable que cet épisode m’a sali et défiguré dans les milieux quoi comptent en haut lieu, il n’est pas moins incontestable que la haine contre mes agresseurs a également monté d’un cran comme je le constate partout en promenant et en lisant le courrier que je reçois. Mais ça, ce n’est pas moi qui l’ai voulu ni organisé. La meute s’est tiré une balle dans le pied !
Avant de conclure, je voudrai adresser des remerciements très chaleureux à un certain nombre de personnes.. D’abord je remercie tous ceux d’entre vous qui m’ont exprimé un soutien personnel. On a beau être en armure les trois quart de son temps dans la vie, parfois, elle pèse. Ce qui m’a plu c’est que vous avez parfaitement compris, vous aussi, le procédé utilisé. Souvent vous vous êtes mobilisés sur la toile. Les clameurs d’indignation préfabriquées et convenues ne vous ont pas plus impressionnés que moi. Je veux remercier aussi les nombreux journalistes qui ne se sont pas joints, volontairement, à la curée, parce qu’elle leur paraissait ridicule ou que le procédé utilisé contre moi les dégoutait. Mention spéciale à ceux qui ont dit, publiquement, sur leurs médias respectifs, le contraire de la meute et surtout ceux qui ont poussé le courage jusqu'à dire que j’avais raison. Au moins ceux là ne seront plus suspects quand ils inviteront les autres catégories sociales à voir plus loin que le bout de leur nez corporatif. Du coup j’en profite pour remercier aussi les syndicalistes des médias et des syndicats ouvriers qui m’ont écrit pour me dire ce qu’ils pensaient de la façon dont ils ont été traités par le système médiatique : les « preneurs d’otages » de la SNCF, les métallos « bluffés par Sarkozy » de Grandange et ainsi de suite. Toute cette rage impuissante qui est contenue partout et qui doit, bien sur, se formuler politiquement pour devenir un fait positif. Ce blog accueille évidemment vos témoignages avec bonheur. N’oubliez pas de donner les noms des personnes concernées. Leur photo aussi pour qu’on puisse les reconnaitre si on les rencontre. La mienne est partout.
@ darthé - descartes
Ah, vous formez une sacrée paire tous les deux !
Je pose une question à darthé, c'est descartes qui me répond.
Et quelle réponse ! D'accord, les duettistes, je vais vous la chercher la" preuve" sur zemmour.
Eh, darthé, t'es trop petit pour répondre tout seul ? T'as besoin d'un gourou ?
On dirait Mireille Mathieu et Johnny Starck. (Clin d'oeil aux "anciens" !)
@ ermler (98)
Ce quelqu'un pourrait être l'universel dieukartz, mais il n'y a pas de réponse dans Google, et dieukartz va rester à quia
C'est un problème de biologie moléculaire, qui, au fur et mesure qu'on avance, rend difficile, dans beaucoup de cas, non seulement les problèmes de race, mais même d'espèce (les hybridations spontanées entre les orchidées, par exemple).
Ydaho
Très bien l'article que tu cites du Monde. Il y a peu je parlais moi aussi d'étoile jaune et je suis devenue l'ennemie n°1 du père du triumvirat car il s'est senti visé, alors que je ne parlais pas de lui mais de la communauté musulmane de plus en plus attaquée, désignée comme le bouc émissaire tout trouvé de tous nos maux.
"Le président de la République lui-même n'a pas craint de recommander aux musulmans la discrétion. Ceux-ci sont priés de ne pas relever la tête, de ne pas se faire trop entendre. Faudra-t-il demain qu'ils rasent les murs comme les juifs du temps de l'affaire Dreyfus ?"
je remets le lien au cas où certains l'auraient loupé:
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/12/22/apres-l-etoile-jaune-faudra-t-il-un-jour-porter-une-etoile-verte-par-jean-francois-bouthors_1284164_3232.html
@Jean-Luc Mélenchon
A propos des "étudiants " en journalisme de science-po, voilà un
travail demandés à des étudiants de l'IEP Paris: vandaliser wikipédia pour montrer que n'importe qui peut y écrire n'importe quoi, qui relève du même niveau que de vandaliser un espace public (ou y déféquer pour prendre une image plus forte) pour voir combien de temps les agents de la voirie vont mettre pour nettoyer.
A noter, ce blog d'un administrateur de l'encyclopédie en ligne wikipédia, qui est aussi enseignant-chercheur à polytechnique et au CNRS parle souvent des problèmes avec les journalistes que vous soulignez dans ce blog: autorité conférée par la carte de presse, qui n'est que le symbole du fait que les gens la possédant tirent la majeure partie de leurs revenus par leur travail de journaliste, mais qui n'est en rien une preuve de compétence et d'honnêteté intellectuelle, déformation des propos des interlocuteurs pour favoriser le biais que veut introduire le journaliste, effets de meute dans la médiacratie...
Il va même jusqu'à comparer, avec raison, les mauvais journalistes à des étudiant paresseux qui n'ayant pas envie de faire leurs exposés se contente de recopier des dépêches d'agences, peu importe si celle-ci contient des erreurs, et le cas échéant, se décharger de la responsabilité de la propagation d'informations erronées sur ces mêmes agences. Le problème étant que les mauvais étudiants ne se targuent pas d'être le quatrième pouvoir, celui qui doit informer les masses...
argeles
Oui j'ai entendu cela sur Castillo mais en fait je cherche plus un témoignage individuel et donc Tanguy devrait faire l'affaire. C'est comme Jorge Semprun, son livre "l'écriture ou la vie" (j'espère ne pas me tromper dans le titre) est pour moi un "must" mais ses positions politiques ensuite, non. J'ai pas compris pourquoi il se considère "rojo" car il est vraiment plutôt rose (l'eurocommunisme qui s'est transformée en social démocratie)
si tôt qu'un article utilise une formule telle "il a dérapé" ou "syndicalistes preneurs de patrons en otage", pouf, je lâche l'article et je pars voir ailleurs. c'est fou non ?
Hold-up a écrit "Lorsqu’une dite république enfermait les républicains Espagnols" et aussi dans ma famille, on se souvient que le Front populaire n'a pas aidé la République espagnole. C'est resté en travers de la gorge à beaucoup.
J'ai vu récemment Mourir à Madrid. C'est une véritable horreur! Comment la France, le front populaire a pu laisser faire cela?
Bonsoir, je suis moi même étudiant en journalisme (à Toulouse). Et la lecture de votre longue tribune me fait m'interroger.
Pourquoi faire l'amalgame sur l'ensemble des étudiants en journalisme quand vous dénoncez l'amalgame fait par les médias sur "la classe politique"?
Quelque soit les intentions de Félix Briaud (que je connais pas), pourquoi le considérer comme un étudiant? Parce qu'il n'a pas la carte de presse? N'est-ce pas le meilleur moyen de justement ne pas le mettre en position de faire "correctement" son (futur) métier?
Enfin, puisque vous estimez le métier si "uniforme", pourquoi n'iriez pas débattre avec des étudiants de ses écoles? Je suis sur que le débat serait intéressant...
D-P
C'est quoi MlJ-PRS? Tu vas fonder un nouveau parti? je croyais que tu étais au PG?
@jennifer : MIJ-PRS : c'est la fraction "jacobine" au sein du PG, nostalgique peut-être de PRS
@descartes : j'ai écrit "milieu social" pas familial. Celui qu'il a fréquenté quand il préparait l'ENA...Quant au milieu rapatrié, dont il est issu, fut et est toujours un des principaux foyers de la droite ultra, de l'apologie du colonialisme, de la haine anti-algérienne et du machisme.
Quant à l'islamophobie, tu fais toujours semblant de ne pas comprendre qu'il s'agit d'un masque pour exprimer la haine des peuples du Maghreb.
@ dorant
Quant au milieu rapatrié, dont il est issu, fut et est toujours un des principaux foyers de la droite ultra, de l’apologie du colonialisme, de la haine anti-algérienne et du machisme.
C'est pas une "généralité... Mais c'est trés vrai ! On n'a pas besoin d'expliquer pourquoi, je ne pense pas...
Descartes
J'ai plusieurs fois mis des posts avec des actes d'islamophobies et des faits qui le montrent. Mais tu ne lis ce que tu veux.
Tu n'as qu'à lire la presse, les exemples en regorgent. Quand il y a un an on parlait d'islamophobie, on se faisait critiquer. Maintenant tout le monde en parle, même Jean-Luc Mélenchon (tout en n'utilisant pas ce mot). Donc soit tu es sourd ou aveugle, soit tu es de mauvaise foi. Mais je refuse d'entrer dans une discussion "en tête à tête" si je peux dire avec toi. Tu as l'art de la rhétorique. J'ai mené une discussion avec toi, à l'époque sur les effets modernisateurs de la colonisation (selon toi). C'était bien. On ne s'est pas insultés. Mais je n'ai plus envie.
Et puis arrête de poser en professeur à qui on doit des explications comme hier D.P. qui m'enjoignait de faire une dissertation théorique sur ma vision du socialisme! Vous n'avez pas de temps en temps les chevilles qui gonflent du haut de votre hauteur théorique et rhétorique?
Mr Mélenchon,
Je ne suis pas d'accord avec vous sur la politique.
J'étais pour le traité en 2005, je n'apprécie pas trop votre mouvement qui est en fait une action opportuniste.
J'ai visionné le début de votre video.
Mais sur le fond, vis à vis du journaliste vous aviez raison, cet homme a été un mauvais journaliste.
Volontairement ou pas il n'a cherché qu'à vous provoquer, un peu comme un Baffie, ça n'est pas du journalisme.
Mais vous, vous avez tout le temps essayé de lui faire faire du journalisme en essayant de lui faire parler de sujet pertinents.
Vous même n'avez pas vu qu'il ne le ferait jamais (ça se voit bien dans la video, il ne comprends pas votre argument, et vous contrarie systématiquement), qu'il ne changerait pas d'angle, vous auriez du cesser de lui parler.
c'est un manque de discernement de votre part, ça peut arriver à tout le monde, mais vous un homme politique expérimenté, bien plus que ce journaliste, n'avez pas discerné qu'il était vain d'essayer de lui faire percevoir, ce que son inexpérience lui empêchait de comprendre.
Ensuite je pense qu'il faut raison garder, il n'a pas été un bon journaliste, il y en a des dizaines, un de plus ou de moins, vous même n'avez pas été bon, ça peut arriver, mais vous n'avez pas vu son jeu, si vous le poursuivez vous allez lui faire de la publicité, en faire un pseudo martyr des média, alors que sa cause ne le mérite pas et vous allez vous discréditer à lutter contre un stagiaire.
vous avez été Sénateur retrouvez en la sagesse, il faut passer au dela de cela, je ne pense pas que votre image ait été atteinte encore par cette affaire, alors passez au dessus.
OK Dorant
Mais dans le PG il n'y a pas de fraction et en plus il parle d'assises fondatrices. Quezaco?
Réponse très détaillée comme d'hab dans son prochain post...
Dorant
Je ne sais pas si c'est à moi que tu réponds "réponse très détaillée dans son prochain post" en parlant de descartes mais en fait il y a 2 possibilités:
- soit une réponse très rapide, méprisante et insultante envers moi,
- soit une réponse à rallonge comme d'hab, où il se fait plaisir à montrer combien il est habile dans l'art de la polémique, un truc hypernarcissique quoi
Je penche pour la première possibilité car il n'arrive pas à me faire entrer dans la polémique du coup il m'insulte.
On parie?
@Jennifer : comme toi, première possibilité, mais quand même avec quelques explications faussement bien argumentées, une ou deux références wikipedia et in fine, oui, une remarque désobligeante !
Ah non tu parlais de D.P.
Alors là oui, ça m'intéresse de savoir ce que c'est que ses assises fondatrices de MIJ-PRS où il va inviter Jean Luc.
MIJ: Mouvement, I= c'est quoi?, J=jacobin
Si I c'est internationaliste, il va falloir qu'il revoit un peu sa copie car la francophonie ça passera pas comme internationalisme. L'internationalisme serait la grandeur de la France et de ses idées diffusées à ses anciennes colonies?
Avez-vous remarqué les analogies frappantes entre les propos de Bouvard et Pécuchet, et les réflexions profondément filousofiques de dieukartz, inspiré par ses explorations de Google ?
@jennifer : je pensais bien à "Descartes" car il prend aussi l'habitude de répondre pour D-P : voir réponse à Ermler
Dorant
T'as sûrement raison!
Hold-up
Peine perdue, le médiacideur a mis la "commande automatique" si je puis dire. Il ne lit plus les posts depuis belle lurette! De toute façon il n'y a rien de mal dans tes posts, on ne voit aucune adresse électronique, ça doit venir de ton ordi qui a dû enregistrer ton adresse mais nous, on ne voit rien.
@Mario Morisi (86):
"Et si le PG et plus largement le FdG élargie aux acteurs de la lutte sociale et républicaine créait un Bureau de Presse Solidaire dans tous les cantons. Une agence chargée de rassembler les infos sur les luttes, des témoignages, des projets, un index des forces de transformation, etc. Ceci doublé d’une véritable veille appliquée à tous les Saigneurs du peuple ? Du boulot, des obstacles à franchir, une déontologie à élaborer, mais également une sacrée machine à contrarier la pensée dominante + les économies d’échelle…"
C'est marrant, suite à des questions de camarades du PG qui n'ont guère de temps pour s'informer correctement (ou plutôt qui ne le prennent pas, puisqu'en l'occurrence, l'info était disponible sur ce blog ;) je me suis fait la même réflexion... La Commission Medias avait déjà lancé un appel en ce sens au moment de la Convention de décembre dernier. Peut-être qu'il faudrait le renouveler plus largement et lui donner une plus large dimension : les médias sont pourris, ils ne nous informent pas (pas sur ce qui nous intéresse en tout cas), créons nos propres médias :)
Si nous sommes dans cette situation c'est bcp de la faute de ces journalistes asservis.
Bravo Jean-Luc.
en attendant voici une vidéo qui "explique" un peu comment historiquement, finalement Sarko a "inféodé" la presse..
http://www.bu2z.com/video/reportage-sarkozy-censure.html
Oui peut être que c'est Descartes qui me répondra sur le MIJ et D.P. sur l'islamophobie.
Et peut être bien que descartes adhèrera au MIJ mais j'en doute fort. Descartes est un sceptique endurci. Il n'est pas prêt d'adhérer à quoi que ce soit. Ce qu'il aime c'est polémiquer pour le plaisir d'embêter la gauche qui se croit à gauche afin de lui démontrer qu'elle est nulle et non avenue et surtout pas du tout "cultivée" comme lui. Il s'y croit donc mais en soi c'est rien de grave si on le remet à sa juste place et qu'on ne se laisse pas prendre à ses joutes verbales écrites. Ne pas lui donner une importance qu'il n'a pas. Il s'amuse avec les idées, c'est tout et ne soyons pas naïfs avec cela.
Le seul problème c'est qu'il cause beaucoup, trop et monopolise le blog pour des choses pas très intéressantes en soi, des polémiques futiles, crées de toute pièce.
@Darthé-Payan
salut et fraternité,
vendredi soir j'ai reçu ton mail avec le Manifeste Jacobin.
dès vendredi soir j'en ai parlé aux camardes de La Libre Pensée qui étaient au banquet du vendredi gras.
Certains ont été intéressés et ce matin je leur ai envoyé des photocopies. Je vais les trouver dans les jours prochains et nous en discuterons.
Je peux te dire dès maintenant que je serai présent à Vincennes le 19 Juin car certains camarades de la Libre pensée m'ont invité. Pareillement je compte être présent en septembre pour la fondation du manifeste jacobin et si Jean-Luc Mélenchon y sera j'en serais râvi et fier !
Je vois donc que les cloches sont toujours présents sur le blog, pas les cloches de Pâques mais un cerrtain nombre qui nous traitent de petits pois, d'infiltés et qui font les gorges chaudes sur nos vieilleris poussieureuses
q'uon ne trouve même plus en loge, qu'ils disent !
Le fascisme veut réduire son ennemi par la force, l'humour féroce dont il nous gratifie s'apparente au fascisme car vouloir détruire son ennemi en le ridiculisant à force de mensonges c'est vouloir tuer l'esprit du débat.
Mais n'ayons pas cure de ces cloches bruyantes et fascistoides : si nous sommes des petits pos qu'ils nous mangent à la sauce Buitoni et que bien leur fasse ! ! !
Et après tout puisque ils font dans l'ironie et l'humour mechant, rendons leur la pareille !
je vais donc te raconter l'histoire de MADAME PIROUETTE !
Faible croissance du niveau de vie sur 2010-2017 ? (+0,5% par an ?)
Résumé
«mes » prévisions me font penser à une légère croissance du niveau de vie sur la période 2010-2017 (que ce soit le PS ou l’UMP qui gagne la présidentielle de 2012).
Conclusion : dans cette configuration je ne vois pas une « autre » politique envisageable en 2017 (dur dur)
++++++++++++++++++++++++++++
Si on regarde l’évolution de vie passée concernant 80% des Français (entre le 1er et le 10ème décile, on constate que celle-ci s’est ralentie après les années 60 :
années 50 +2,9% par an
années 60 +3,7% par an (le pic de croissance)
années 70 +2,7% par an (hausse pétrole 74)
années 80 +1,0% par an (la rigueur socialiste l’a emporté sur les acquis 81-83)
90-97 +0,8% par an (rebelote avec les socialistes : l’entrée dans l’euro, la récession 93-94)
97-2007 +1,5% par an (Chirac lâche un peu de lest)
2008-2009 +0,5% par an (Sarko commence fort !)
Nb : j’ai redressé « à la louche » les chiffres de l’INSEE pour les rendre plus cohérents. Si cela intéresse qq, je peux donner le détail des redressements (en sachant bien que l’INSEE aurait plus de moyens que moi de faire ce travail, mais curieusement cela ne l’intéresse pas)
Pour le futur, je suis parti du point de vue qu’Ydaho (478, 3 avril 2010 à 17h16) a mieux résumé que je n’aurai su le faire :
« Françaises, Français, Ne vous lamentez pas trop sur votre sort actuel, car le plus dur reste à venir. D’abord, le chômage ne va pas baisser. Les Chinois, avec leur coût du travail vingt fois plus faible et leur yuan sous-évalué, vont s’attaquer à de nouveaux produits et monopoliser de nouveaux marchés. Ce qu’ils vont gagner en niveau de vie, vous allez le perdre. Les délocalisations vont s’accélérer. La seule chance, pour la France, d’améliorer sa compétitivité et de rester dans la course, ce sera de se serrer très fort la ceinture sur les salaires, comme le font les Allemands depuis des années. Vous allez gagner moins, mais vous allez devoir travailler plus et plus longtemps, pour espérer toucher une retraite à peine décente. Avec une protection sociale réduite, car l’Etat-providence, étant donné notre niveau de dette publique, c’est terminé. Terminé. Pour réduire nos déficits et rembourser nos emprunts, vous allez aussi devoir payer plus d’impôts. Vous, mais aussi vos enfants et vos petits-enfants. C’est à peu près le seul moyen d’échapper, et ce n’est même pas sûr, au sort de la Grèce. »
Il faut savoir que la redistribution représente environ 30% du revenu net des ménages ; Toute baisse de cette redistribution aura des effets significatifs.
Dans ce contexte, je pronostique donc la poursuite des 0,5% par an, avec ces remarques :
En 2012, il est vraisemblable que Sarko va lâcher un peu de lest (élection 2012 en vue)
Sur 2012-2017, ce sera sans doute pire avec les socialistes « 0% » serait plus probable. (depuis Reagan, il y a une inversion des traditions : la droite est devenue dépensière, et c’est les socialistes qui « redressent » les comptes) (il suffit d’écouter Aubry sur les retraites, de savoir que les socialistes DSK et Lamy sont patrons du FMI et de l’OMC, de voir ce qu’ont fait les socialistes en Allemagne, et maintenant en Grèce).
A ma connaissance, l’INSEE ne donne aucune prévision du niveau de vie à venir. Curieux, alors qu’elle a de « gros » modèles économétrique. Curieusement, cela ne l’intéresse pas !
(et certains vont me dire que l’INSEE n’est pas soumise à l’idéologie dominante !)
Conclusion : on ne va pas vers une autre logique pour 2017. C’est quand les « 80% » des Français auront une décroissance du niveau de vie, que la question sera sérieusement posée, et encore à condition que les conditions politiques soient réuni (un projet, un parti, un leader). D’ici là on sera à gauche dans une position à la « Jennifer » « tous les pays du monde ensemble pour un monde sans frontières et plus social ».
@ marc.malesherbe
Le texte n'est pas de moi, marc, mais du comité Valmy.. J'essayerai de retrouver le lien..
l’INSEE n’est pas soumise à l’idéologie dominante
Non, plutôt a un énorme plan de restructuration.. Ce qui a tendance a a obliger "de ne pas trop en faire"... (voir un post précèdent)
@ Claude PG 35 (123)
J'en ai un souvenir. Là, pour faire avancer la chose, j'imagine, pour occuper le terrain dans un maximum de canton, un appel par cooptation aux camarades, amis et compagnons de routes, associatifs, alternatifs, personnalités, et la base d'une Affiche, d'une feuille, d'un quatre pages élaboré par un comité de rédaction validé à la base et chargé de faire circuler les infos du terrain au Bureau et du bureau au terrain, à l'horizontal, puis à la verticale. Une Affiche, une feuille, un quatre ou huit pages qui ne serait pas qu'un tract, mais un vrai titre (Pourquoi pas le Hussard sans culotte, ou quelque chose comme ça) s'appuyant sur les talents de plume, de dessin, d'infographie des uns et des autres. Le moyen de bosser et de lutter sur le terrain par delà les alliances au sommet de la pyramide... Et ce dans nos campagnes comme dans les quartiers... Avec le net pour amplificateur...
Cela poserait des problèmes de contrôle intelligent, mais rien n'est indépassable...
Ché ne pensi ? What would you think of it ? Qu'en penses-tu ? Qu'en pensez vous ?
J'adhère pleinement à votre combat et vous souhaite bon courage !
Merci beaucoup pour la vidéo Ydaho
J'ai l'impression que ce genre de censure existe moins maintenant ou alors ils ont intériorisé et s'autocensurent?
@ Demétrio
Je ne suis pas toujours d'accord avec Jennifer, mais bien souvent je le suis sur tout un tas de problématiques. De toute façon, l'avis contraire fait penser à condition qu'il ne soit pas " mécanique " et monomaniaque. Les avis sur certains sujets soulevés par Jennifer n'ont pas complètement révisé mes vues mais elles les ont tempéré. Il y a bien souvent derrière un problème, toute une foule d'autres que nous ne voyons pas et que nous nous proposons d'écraser par " l'Ultrasolution " - Jennifer m'aide pour ma gouverne personnelle à ne pas tomber par effet de système dans le piège de " l'Ultrasolution ".
Oui, "Demetrio", je te le dis comme je le pense ; Ta haine t'égare. Tu insultes en premier lieu une femme et en second lieu une militante du PG. Tu fais de Jennifer un étrange bouc-émissaire. Reste sur le terrain des idées "Démetrio " - les idées, la raison - pourquoi ces insultes ? ni bon ni très beau.
Mr Mélenchon j'ai entendue sur RMC se document sonore et sur le coup je me suis dit "l'étudiant est quand même tordu dans le fait qu'il insiste lourdement sur la même question". De nos jour ont dirais que l'ont est obligé d'aller dans le sens des gens qui nous parle. Je trouve ça déloyale d'avoir utilisé cette enregistrement pour vous nuire.
Cher Monsieur Mélenchon,
Vue d'ici, l'Italie, on ne peut pas dire que le problème soit différent.
Je ne connais pas les détails de la politique française, mais il est claire que la manipulation de l'information est une arme politique vielle comme le monde.
Ce n'est pas votre Napoléon qu'y malgré l'échec militaire de la campagne d'Egypte en a fait un succès politique grâce au journaux de l'époque ? Et que dire des Egyptiens avec leur classe de scribe.
Le problème est vieux comme le monde, probablement depuis que les humains savent écrire.
Donc oui c'est injuste, mais pourquoi demander au journaliste d'être correct ?
Ils ne le sont pas tous et ne le seront jamais.
Tout ce que vous pouvez faire c'est d'encourager ce qui le sont et décourager ce qui ne le sont pas.
La presse aussi a son marchée et les clients en on mare de l'information-poubelle.
C’est peut-être ma vision d’étudient en économie, mais moi je la vois dans ces terme.
Un monopole des canal d'information porte a ce type de dérive.
En tout cas bon courage dans votre lute.
Je viens de vous lire, puis j'ai regardé alors la'fameuse'video de l'étudiant. C'est dommage que le service miltaire ne soit plus, je pense qu'il est nécessaire pour certain'jeune':-), c'est juste une prise de bec et pas plus. Je comprends peu (presque pas: à part vendre du papier ou de la pub) l'emballement médiatique autour de cela, et je suis désolé pour vous que cela vous touche comme je viens de le lire. Justement, je pensais que'science-po'était un label de qualité.., mais on ne parle pas de produit manufacturé ;), et je descend donc de mon nuage. Vous avez mon soutien, mince il est vrai, mais je ne suis pas le seul, et vous avez'gagné'à ce que je m'abonne au flux Rss de votre site internet :-). Bon courage ! :)
Sarkozy veut nous faire pleurer avec son scandaleux bouclier fiscal.
Sarkozy nous répète que chaque Français ne doit pas payer plus de 50 % d’impôt.
Mais les plus riches sont très loin de payer 50 % d’impôt.
En réalité, les Français les plus riches ne paient que 20 % d’impôt !
Lisez cet article :
Le nombre de personnes à très hauts revenus a explosé.
Pour l’ensemble du 1 % de très hauts revenus, le taux moyen d’imposition est de 20 %. Une situation rendue possible par le jeu des niches fiscales.
Des chiffres qui donneront du grain à moudre aux partisans d’une réforme des niches fiscales, alors que le gouvernement s’est engagé à trouver 6 milliards d’euros d’économies.
http://www.lesechos.fr/patrimoine/impots/300421411-le-nombre-de-personnes-a-tres-hauts-revenus-a-explose.htm
@Jennifer
Maintenant ils ont peur !
@ hold up :
Pourquoi des insultes ? Parce que "salissez, salissez, ils en reste toujours quelques chose"... Et ainsi le doute s'insinue, la rumeur se propage, et la crédibilité se réduit.. C'est une recette vieille comme le monde..
Demetrio
J'ai parcouru le début de ton post. J'avais un doute. Y aurait-il quelqu'un d'autre à qui tu vouerais à qui tu porterais toute attention autre que moi? Et bien non je suis rassurée: je suis toujours l'objet exclusif de tes pensées et de ta chasse aux sorcières. Pour t'informer je sévis sur le blog depuis 3 ans et non depuis le coup d'Etat au Honduras. On dirait que tu as mal digéré ce coup d'Etat, que je passe mon temps à traduire de l'espagnol, ce qui s'y passait quand nous n'avions ici aucune information. Peut être cela ne t'intéressait pas le Honduras. Pourtant il y était question de démocratie et de légitimité.^
Quant au reste de ton post, je ne le lis pas, car j'y suis sûre d'y trouver autant de bêtise que de méchanceté. Ton frère D.P. devrait être content: enfin tu cours à sa défense!
C'est sans doute passionant pour toi de jouer aux petits soldats, ou aux indiens et aux cowboys mais c'est pas mon truc. Plutôt un truc de garçons en cour de récréation maternelle. T'as pas un autre jeu plus drôle, plus "mixte"?
@ermler (#98)
Quand on affirme que les hommes appartiennent à des « races » différentes et que c’est la couleur de leur peau qui définit cette « race » (Zemmour), on dit une énormité.
Cette "énormité" semble pourtant partagée y compris par des éminents représentants de la gauche "antiraciste" (terme qui prend ici tout son sens... ironique). Prends par exemple le CRAN, une organisation qui de toute évidence estime que la couleur de peau est à elle seule suffisante pour définir l'individu... on trouve parmi ses "parrains" des personnalités comme le vert Stéphane Pocrain, l'ancien président de SOS racisme Fodé Sylla, Manu Dibango ou Christiane Taubira. Pourquoi ces gens-là ne méritent pas l'anathème que tu réserves à Zemmour ? Peut-être parce qu'ils eux tous une certaine couleur de peau qui les met à l'abri de l'accusation de racisme ?
Quelle « race » commune peut bien lier un avocat noir new-yorkais à un cultivateur gabonais ou à un pêcheur sénégalais ? Qu’ont – ils en commun qui les distingueraient « communément » des autres humains ? Rien ! Absolument rien, si ce n’est qu’ils ont la même couleur de peau.
Faudrait le demander à Patrick Lozès. Ou a Taubira. Ou à Pocrain. Où à Sylla. Parce que de toute évidence, eux ils le croient.
La thèse de Zemmour, jovialement adoptée par descartes, outre qu’elle est la marque d’une inculture crasse, n’est PAS raciste au sens qu’une « race » serait supérieure à une autre, elle EST raciste dans le sens où elle laisse entendre que les couleurs des peaux à elles seules, traceraient entre les hommes une ligne de démarcation, si ce n’est de fracture, indépassable.
Comme d'habitude, tu fais dire à Zemmour ce qui t'arrange pour mieux le diaboliser. Zemmour n'a jamais dit que "les couleurs de peau traceraient à elles seules une ligne de démarcation indépassable". C'est vraiment n'importe quoi. Finalement, ce que dit Zemmour est bien moins grave que ce qu'on pu dire les thuriféraires du CRAN ou les partisans de la statistique ethnique (qui elle aussi nécessite d'admettre l'existence de "races" différentes auxquelles chaque individu est supposé se rattacher). Dois-je comprendre que ces gens méritent de ta part les mêmes injures que Zemmour (et que ton serviteur) ?
@BA (#138)
Sarkozy nous répète que chaque Français ne doit pas payer plus de 50 % d’impôt. Mais les plus riches sont très loin de payer 50 % d’impôt. En réalité, les Français les plus riches ne paient que 20 % d’impôt !
Si c'est vrai, alors le bouclier fiscal n'a aucun effet, et son abolition ne devrait pas rapporter un sou à l'Etat...
Ydaho
Tu as très bien vu sur la calomnie. C'est drôle que tout un chacun soit choqué par ce que les medias font subir à Jean-Luc Mélenchon mais qu'ici même ils usent des mêmes armes contre moi. Demetrio dit que c'est de l'ironie alors que c'est vraiment comme tu le dis, me salir au maximum, des procédés incroyables. Pour aucune raison particulière d'ailleurs, juste le plaisir de faire du mal. Le débat d'idées, il passe à l'as complètement.
Merci de relever et aussi Hold-up.
Merci camarade Jean-Luc de nous faire partager tes analyses à chaud de la vie politique, étant un jeune militant politique cela nourrit intensément et agréablement ma réflexion, continue à etre un homme de gauche sans concession ! Merci pour tout !
@Marc.malesherbes (#129)
Il faut savoir que la redistribution représente environ 30% du revenu net des ménages ; Toute baisse de cette redistribution aura des effets significatifs.
Il n'y a pas vraiment de baisse à l'horizon. Pour ne prendre qu'un exemple, les dépenses de la Sécurité Sociale ont depuis plus de trente ans augmenté plus vite que le PIB (ce qui implique que leur poids dans le PIB augmente régulièrement).
A ma connaissance, l’INSEE ne donne aucune prévision du niveau de vie à venir. Curieux, alors qu’elle a de « gros » modèles économétrique. Curieusement, cela ne l’intéresse pas !
Ca n'a rien de "curieux", et ce n'est pas la peine d'aller chercher des conspirations... ce n'est pas vraiment dans la mission de l'INSEE que de faire de la prospective. La prospective implique de faire des choix politiques (parce qu'il est impossible de "prévoir le niveau de vie à venir" sans introduire dans le modèle la politique économique...), et ce n'est pas la mission d'un organisme de statistique et d'études public de faire ce genre de choix. Traditionnellement, c'était le Commissariat Général au Plan qui faisait ce travail, mais j'ignore ce que valent les études de l'organisme qui lui a succédé (le CAE) lorsque Jospin a décidé de suprimer le Plan. Tu peux toujours voir leur site ici.
@dorant (#112)
@descartes : j’ai écrit « milieu social » pas familial. Celui qu’il a fréquenté quand il préparait l’ENA…
Et tu sais quel "milieu social" fréquentait Zemmour quand il préparait l'ENA ?
Quant à l’islamophobie, tu fais toujours semblant de ne pas comprendre qu’il s’agit d’un masque pour exprimer la haine des peuples du Maghreb.
Il n'y a rien à comprendre. Pour le moment, personne n'a été foutue de m'expliquer clairement ce qu'est "l'islamophobie", et d'en donner quelques exemples précis. L'islamophobie, c'est un fantasme.
@ Jennifer
L'association qui sera créee en septembre s'appelle Mouvement Jacobin Pour la République et le Socialisme.
MJ-PRS. Un i de trop s'est glissé par erreur entre le M et le J. Toutes mes excuses.
J'ai problème souvent à l'écran car j'ai une maladie dégénérative du nerf optique depuis ma naissance et cela modifie la vision notamment quand je regarde un écran, un livre, la télé, ou que je prends des clichés avec un appareil à photos. Cela entraîne dess courbures et donc ne facilite pas les choses pour un texte de qualité. J'en suis désolé mais j'y peux pas grrand chose même avec des verres spécifiques correcteurs adaptés.
J'en reviens à MJ-PRS c'est une association d'éducation populaire pour servir la réflexion, la programmation et l'action. Adhéreront tous ceux qui feront du Manifeste Jacobin leur déclaration de principes. Je suis pour la rupture avec le capitalisme, la refondation républicaine de la France et de la société, le retour de la pleine souveraineté de notre pays dans tout les compartiments qui fait d'elle un état nation, un développement et une coopération avec les pays dits du Sud sur trois types de développement : autonome, partagé ou de coopération, solidaire, je suis pour des droits et protections concomittentes et mutuelles, Je me situe également dans une perspective internationaliste de solidarité avec les peuples pour leur émancipation. Pour finir, je suis pour que l'universalité des Lumièrs et des idéaux de la Révolution Française 1789-1793 et de la république rayonnent de nouveau sur le monde ce qui n'a rien à vor avec un quelconque néocolonialisme ou un nouvel impérialisme. En résumé, mon objectif est le socialisme républicain jacobin, patriote et internationaliste, universaliste pour l'émancipation de la personne humaine par l'acquisition de la pleine citoyenneté et la pleine souveraineté.
Notre MJ-PRS avance avance c'est de bonne augure pour la suite.
@ Jennifer
@ aux autres qui fantasmes sur moi
Pourquoi voir en moi un POI ?
Pourquoi voir en moi un infiltré provocateur payé par l'Elysée ?
Pourquoi voir en moi un flic ?
Pourquoi voir en moi un provocateur ?
Pourquoi voir en moi un agent du PS ?
Pourquoi voir en moi un droitier zemmourien colonialiste ?
Pourquoi voir en moi un fractionnaire au sein du PG ?
Pourquoi êtes vous binaire et si manichéen ?
@jennifer (#114)
J’ai plusieurs fois mis des posts avec des actes d’islamophobies et des faits qui le montrent. Mais tu ne lis ce que tu veux.
Dans ce cas, aurais-tu l'obligeance de m'en donner une ou deux références ? Ils ont du échapper à mon attention...
Tu n’as qu’à lire la presse, les exemples en regorgent.
Dans ce cas-là, pourquoi trouves-tu si difficile de donner ici un ou deux exemples ? A des questions précises, tu réponds toujours la même chose: "j'ai déjà donné des exemples" (sans référence, bien entendu) ou "t'as qu'à lire la presse". Mais jamais un exemple concret, précis, analysable.
Quand il y a un an on parlait d’islamophobie, on se faisait critiquer. Maintenant tout le monde en parle, même Jean-Luc Mélenchon (tout en n’utilisant pas ce mot).
Aurais-tu l'obligeance d'indiquer où Jean-Luc Mélenchon a "parle d'islamophobie tout en n'utilisant pas ce mot" ?
Donc soit tu es sourd ou aveugle, soit tu es de mauvaise foi.
Moi, tu sais, l'argument d'autorité ne me fait pas peur. Qu'aujourd'hui tout le monde parle d'islamophobie n'implique pas que la chose existe. Une mode n'en fait pas une vérité.
Mais je refuse d’entrer dans une discussion « en tête à tête » si je peux dire avec toi. Tu as l’art de la rhétorique.
J'ai surtout l'art de poser des questions précises. C'est cela, plus que la rhétorique, qui a l'air de te gêner.
Et puis arrête de poser en professeur à qui on doit des explications comme hier D.P. qui m’enjoignait de faire une dissertation théorique sur ma vision du socialisme! Vous n’avez pas de temps en temps les chevilles qui gonflent du haut de votre hauteur théorique et rhétorique?
En matière d'attitude professorale et de chevilles qui gonflent, t'es bien mal placée pour donner des leçons...
141 Descartes dit: 5 avril 2010 à 23h13
" @BA (#138)
Sarkozy nous répète que chaque Français ne doit pas payer plus de 50 % d’impôt. Mais les plus riches sont très loin de payer 50 % d’impôt. En réalité, les Français les plus riches ne paient que 20 % d’impôt !
Si c’est vrai, alors le bouclier fiscal n’a aucun effet, et son abolition ne devrait pas rapporter un sou à l’ État…"
- Du grand art à la "Descartes" - Il ne prouve rien, il insinue. Pourquoi penser que si l'on abolissait le bouclier fiscal cela ne rapporterait rien de plus à l'État - c'est à dire aux Françaises et aux Français en majorité - si on taxait le capital comme le dit Jacques Généreux, l'un des économistes du P.G, à hauteur de 70, 80, 90 % des bénéfices... des bénéfices... pas de leurs richesses réelles aux capitalistes......ça devrait aller non, pour les riches en temps de crise ?
L'UMPiste "Descartes" court toujours sur le blog de Jean-Luc Mélenchon.
Pour écouter Jacques généreux dans une vidéo lors des Européennes. Souvenir - souvenir...
Jacques Généreux : Ecologie et Libéralisme :
http://www.dailymotion.com/video/x9bva6_jacques-genereux-ecologie-et-libera_news
Jacques Généreux, premier ministre pour 2012 ? C'est comme on voudra. Ce que peuple veut, peuple peut.
@ Demetrio
Salut mon frère républicain
Merci pour ton post et de ton soutien.
Oui notre MJ-PRS avance !
La vision manichéenne dont certains fort preuve mais c'est un peu la façon de faire et de procéder d'une certaine gauche en général et d'une certaine gauche radicale en particulier. Lorsque j'étais au PS, je ne procédais pas ainsi et j'avais applaudi Villepin sur son discours à l'onu en février 2003 contre la seconde guerre du Golfe. J'avais aussi dit du bien de tout son ministère des affaires étrangères et bien certains "gauchards" du PS y compris dans mon courant de l'époque Nouveau Monde (pas ceux qui se retrouveront autour de PRS en 2004) me disaient que je soutenais la droite que je filais droitiste et chiraquien. Et bien là je retrouve le même procédé manichéen et binaire sur le manifeste jacobin, sur le fait colonial, sur Zemmour, sur la sortie de la France de l'Europe, sur ce que dit NDA de bien etc... pour certains qui ont le marxime bien pendu et le pablisme en étendard je suis le traite, le mec qui amène la confusion et qui brouille les cartes. Je suis libre, libre penseur et je me refugie pas dans un dogme même marxiste ou même socialiste.
A bientôt de lire et merci pour tes moments humouristiques ou espiègles qui vont surement faire dresser les cheveux sur la tête des bien pensants !
Salut fraternel
Fabien
Et dire qu'avec sa carte de presse, il pourra déduire 7500 euros de ses revnus imposables !
à bas les privilèges même ceux des journalistes !