05avr 10
Mardi 6 avril 2010 Parmi les erreurs et manques de ma défense contre le lynchage médiatique ininterrompu dont j'ai fait l'objet depuis sept jours pleins, il y en a un qui est spécialement impardonnable! C'est de n'avoir jamais mentionné le combat de ceux qui luttent avec constance et précision contre la nouvelle Gorgone qu'est la meute médiatique considérée comme système. Je veux parler d'associations et sites tels qu'ACRIMED. Je suis rappelé à mon devoir de fraternité militante par des camarades qui me signalent un papier très documenté publié sur le site d'ACRIMED au sujet de l'affaire du siècle qu'est mon crime de blasphème contre un apprenti lyncheur. Je vous y renvoie avec gourmandise. A déguster lentement.
B on, ma semaine de repos a été entièrement fichue. Et même ces trois jours de Pâques puisque France Info a attaqué de nouveau la matinée de dimanche avec l’affaire de cette pitoyable vidéo volée. J’ai du rentrer à Paris. Non pour « m’expliquer » comme dit la journaliste du «Monde» d’une façon qui souligne assez bien l’intention incriminatoire de son papier corporatiste (je raconte ça plus loin). Non pour «m’expliquer», donc, mais pour mener la contre offensive ! Comme il m’est impossible d’exercer mon droit de réponse (une hypocrisie de plus du système médiatique), ni de lutter contre les innombrables raccourcis que cette vidéo a permis, j’utilise mon espace d’expression pour argumenter. Dans la précédente note je montrais la racine sociale du comportement moutonnier et lyncheur du système médiatique. Cette note est mon décryptage de ce qui m’est arrivé et dont je suis davantage le prétexte que la cause. Evidemment, je ne présente pas d’excuse. Au contraire. J’en demande à l’école de journalisme qui a monté ce coup! Car je montre qu’il s’agit d’un coup monté, relayé dans des conditions qui sont la négation des règles que ces mêmes belles personnes du système prétendent défendre.
Ce n’était pas une interview. Une personne qui se présentait comme étudiant en journalisme m’a posé des questions. En les récusant il y a eu une polémique qui a tourné à l’algarade. Cet étudiant avait déjà provoqué un incident quelques instant auparavant avec une autre personnalité avec le même procédé de la question provocatrice. Je n’ai donc pas fait de « déclaration » à propos du métier de journaliste. J’étais dans une prise de bec avec tout ce que ce type de situation implique. Tout cela est banal. C’est la vie réelle avec ses prises de bec et ses fous rires. Les utiliser c’est de la manipulation pure et simple. On se souvient peut-être de cette photo d’un président de la république qui faisait une grimace en entrant dans un cimetière militaire parce qu’il avait le soleil dans les yeux. Un journal hostile titra « l’homme qui rit dans les cimetières ». Ici c’est « l’homme qui insulte la profession ».
Un étudiant en journalisme n’est pas un journaliste et un exercice d’école de journaliste n’a pas vocation à devenir un document mis en circulation pour l’information du public. Si on renonce à ce distinguo, on renonce à l’idée même que le journalisme soit un métier. Car si n’importe quelle prise de son et d’image est une information journalistique et si la personne qui les produit n’a aucune importance, à quoi bon des professionnels et des règles ? C’est si vrai que l’entretien pris une tournure très spéciale dont témoigne sur son blog Alexis Corbières présent sur place pendant l’altercation. Je le cite: « Comble du non-professionnalisme du jeune homme, des amis témoins m'ont rapporté qu'il rétorquera à Jean-Luc : "Mais, je suis de gauche, et puisque vous me répondez ainsi, je ne voterai pas pour vous". Navrant. Il est donc clair que cet interview était totalement "hors normes". » C’est bien parce que cette différence entre un étudiant et un journaliste professionnel est essentielle que la «journaliste» du « Monde » l’escamote pour crédibiliser sa posture d’indignation. Pour elle il s’agit d’un journaliste un point c’est tout. Elle titre donc : « les invectives de Jean Luc Mélenchon contre un journaliste etc.…». Mais elle n’en était déjà plus à une usurpation près, après avoir inventé des citations de moi. Disons à sa décharge qu’elle n’est pas la seule à utiliser ce raccourci qui sauve une démonstration qui, sans cela, n’a plus de fondement.
La différence entre un étudiant et un pro, ne tient pas seulement à la qualification de l’intéressé et à la qualité de l’info produite. Elle fait la différence des règles du jeu. On peut choisir de répondre ou de ne pas répondre à un pro. Cette décision doit être prise. A l’inverse, dans tous les cas un élève d’une école, du fait de son statut n’est censé produire que pour son école, ses professeurs à qui il rend des exercices. Un pro n’utilise pas de photos ou films volés ou de propos volés. S’il le fait, il tombe sous le coup de la loi. Un pro ne règle pas un compte personnel en mettant en ligne des images volées. Sinon la loi et sur le droit à l’image est là pour frapper les contrevenants. Si je porte plainte contre Félix Briaud et contre son école, les conditions de ce tournage de vidéo et mon droit à l’image me garantissent une sévère punition pour les coupables et un juste et ample dédommagement financier mis à la charge personnelle des coupables. Ca va, Félix, tu la sens celle-là ? Je vais dire comme toi, avec la même hypocrisie « non ce n’est pas une vengeance, mais je pense que le statut de journaliste crée des devoirs donc je vais lancer une action en justice qui va ruiner pour longtemps Félix ». Je lance un appel pour que des étudiants en droit et école d’avocats viennent préparer ce dossier avant de que je confie à un professionnel. J’ai trois mois pour porter ma plainte. Dans trois mois la meute courra après un autre lièvre et c’est bien le diable si la condamnation de Félix fera mieux qu’une brève. Qu’en pensez-vous ? Voila pourtant bien ce qui se passerait si tout le monde agissait sur le mode de ce genre de petite
Cet étudiant journaliste était en service commandé. C’est ce qu’affirme « l’express.fr » (publié le 30/03/2010 à 15:47 ) sous la plume de Delphine Dyèvre. Elle s’est renseignée à la source. Je cite et chacun pourra aller vérifier. « Au-delà du caractère anecdotique du violent et injurieux coup de gueule de l'élu, cette vidéo a un double objectif pour l'école de journalisme de Sciences Po Paris. Il s'agissait, dans un premier temps, de montrer que ce ne sont pas les journalistes qui poussent à la petite phrase. C'est en effet Mélenchon seul qui s'y adonne, sans y être poussé par le jeune journaliste. Deuxièmement, la diffusion ultra-rapide de cet extrait devait montrer aux étudiants quel format de vidéos fonctionne sur Internet. »
La meute qui m’est tombé dessus est juge et partie. La plupart des journalistes qui se sont mis à me vilipender sur leurs médias sont également enseignants dans l’école pour laquelle travaillait à cette heure là Félix Briaud. Cette liste est accessible, évidemment sur internet et chacun peut aller faire son recoupement. Le zèle de nombre d’entre eux s’explique par cet esprit de caste aggravé. A l’inverse cela explique pourquoi d’autres, beaucoup d’autres, non seulement n’ont pas suivi la meute mais m’ont appelé pour me dire qu’ils avaient refusé de le faire. Sans parler de ceux qui m’ont dit leur soutien. Mais oui ! Et pas seulement des ouvriers du rang. Aussi le haut de la hiérarchie !
Le sieur Félix Briaud n’est pas un nouveau né. D’abord au plan
L’école de journalisme de sciences po n’est pas considérée comme un modèle par la profession et en particulier par les autres écoles de journalisme. C’est pourquoi plusieurs journalistes notoires m’ont exprimé leur soutien ? Ce n’est pas seulement parce qu’ils ont trouvé grotesque de monter un tel « non évènement » en épingle pendant six jours de suite. Pas seulement parce que la manœuvre pour exciter un esprit de caste qu’ils n’aiment pas les a rebuté. Ni non plus seulement parce qu’ils n’approuvent pas le choix fait pour régler un compte avec un homme politique que certains confrères détestent. Mais parce que l’école de journalisme de Sciences Po d’où est parti le coup n’est vraiment pas en odeur de sainteté dans la profession. Depuis le premier jour. Elle a été créée quand le Centre national de formation des journaliste de Paris (CFJ) était en cessation de paiement. C’était censé être le coup de grâce, attitude moyennement apprécié par la profession. Et attitude sévèrement contestée par l’UNEF dès l’origine qui contestait à la fois la création de cette école dans une logique de business et le contenu de l’enseignement prévu du point de vue du formatage des esprits qu’elle y voyait !
L’école de journalisme de Sciences Po a un intérêt matériel que lui procure l’action malhonnête du coupe jarret Briaud : la publicité gratuite de masse que lui vaut la diffusion de cet épisode. En effet l’école intervient sur le marché des écoles de journalisme car il s’agit d’un commerce éducatif comme un autre. Les droits d’inscription s’étalent de 0 euros (pour les boursiers) à 12500 euros annuels… On se rend compte du genre de règle d’éthique et de professionnalisme que cette école dispense quand on lit le témoignage de Briaud qui affirme avoir décidé de publier cette séquence pour me punir de lui avoir mal parlé sur Agora Vox : « je trouvais inquiétant qu’un homme public manque de respect envers une personne, qu’elle soit journaliste ou non. Quand on est un homme politique cela pose des questions. S’il s’était excusé je n’aurais pas publié cette vidéo. Ce n’est pas une vengeance, mais je considère que c’est une personnalité publique qui a une responsabilité. » On voit le niveau du donneur de leçon ! Mais cette version « bien pensante » est annulée par le fait que la bande vidéo parait avec en incrustation initiale de titre sur Daily motion « école de journalisme de Sciences Po », ce qui veut dire que cela s’est fait avec l’accord de l’école et pour sa propre publicité.
Les leçons de bonnes manières que l’on me donne, avec toute la condescendance des belles personnes, sont très mal venues de la part de nombre de ceux qui les assènent. Quand je lis que cette épave de Phillipe Alexandre me fait la morale dans tel grand journal de la presse régionale, j’ai la nausée. En 1988 cet homme ironisa sur mon « teint jaune » et mon « sourire de hyène » dans le journal « l’évènement du jeudi ». Et quoique j’ai dit et écrit à l’époque aucun de ses confrères n’exprima aucune remarque publique contre ces assertions « nauséabonde », comme on dit maintenant. Et l’intéressé ne s’en excusa pas, bien que je sois allé le lui demander les yeux dans les yeux. Ce même besogneux se déchaina contre Martine Aubry avec une délicatesse qui força le dégout des plus mal intentionnés à l’égard de Martine Aubry. Quand à la dame Béatrice Gurrey du journal « Le Monde », seule volontaire pour faire la basse besogne corporatiste qui occupe une page du monde elle pratique une forme de trivialité du même acabit. Voici comment cette dame a procédé pour obtenir de quoi fabriquer des citations de moi. A 22heures 30 mon portable vibre et affiche un « numéro privé ». J’attends précisément depuis le matin un coup de fil d’un membre de ma famille qui a ce genre d’affichage parce qu’il s’agit d’une personne âgée qui appelle d’un fixe. Je décroche « allo ? Bonsoir, c’est Beatrice Gurrey du journal « Le Monde » je suis désolé de vous appeler si tard mais il faut qu’on parle de l’affaire, vous savez bien ». Moi, interloqué : « je ne vous dérange pas au moins, il est 22 heures 30 tout de même et je suis en vacances et j’attends un coup de fil ? ». Elle : « mais je viens de vous dire que je m’excusais ! ». Moi « mais moi je ne vous excuse pas ! Je ne veux pas répondre à cette heure et à vous. Je parlerai demain dans deux émissions de télé vous vous y reporterez ! » Bref, vous devinez la suite : je lui dis que je ne veux pas m’exprimer avant ces émissions, que je ne lui répond que par courtoisie et pour éviter qu’elle écrive que j’ai refusé de lui parler, que je ne lui donne pas d’interview car je relis mes interview et que là je n’ai pas le temps de le faire. De tout cela évidemment elle se contre fou. Elle en tire quelques phrases rangées selon ses gouts mais qui lui permettent de donner à son poulet une allure « d’enquête ». Son article parait le lendemain matin. Ce n’est pas beau ça comme méthode de journalisme professionnel ? La veille à 22 heures trente pour le lendemain sans qu’aucun motif d’urgence ne soit en cause ? Et les citations, en dépit du fait que j’ai refusé de m’exprimer avant mes passages télé ? Ces sortes de gens n’ont aucune autorité morale pour donner des leçons de bonnes manières.
Les mêmes qui me reprochent d’attaquer « toute » la profession sont ceux qui parlent eux même de la « classe politique » comme d’un tout, pour mieux flétrir ses comportement supposé liés à sa position dans la société. Je récuse le concept de « classe politique » qui fait fi des clivages idéologiques et des niveaux de responsabilités si différent entre élus, militants et dirigeants. Mais je sais que le concept sert à valider le droit de la corporation médiatique à sa propre existence en tant que telle et aux droits de regard qu’elle s’attribue. Je suis frappé de lire dans la page du «Monde» qui fonctionne en fait comme un manifeste corporatiste, un encadré qui sous le titre « attaquer un journaliste n’est pas anglais ». Bien sûr, on pense d’abord que le journal rappelle là son intime lien anglo-saxon qui le conduit à publier en anglais chaque semaine un supplément « New York Time ». Mais non !! Il s’agit de montrer qu’aucun anglais ne se permettrait ce que Mélenchon se permet. Et pourquoi ? Parce que plus personne n’en a les moyens face à la puissance de la presse. Tel quel ! Le cri du cœur révèle un effarant gout de la domination : «la peur des représailles, de la part de titre aux tirages colossaux et la puissance de propriétaires de journaux – en particulier le magnat australo-américain Rupert Murdoch dont les quotidiens contrôlent 40% de la diffusion nationale – ainsi que la faiblesse de la commission de plaintes en matière de presse, expliquent le flegme des politiques face à la bourrasque. Un comportement anglais sommes toute».
C’est dans cette soif de reconnaissance et de pouvoir qu’il faut chercher l’obsession de tirer de moi des excuses ! Le mécanisme est très insidieux. Je le décris. Quand une vague de cette ampleur se lève, il est vrai que dans un premier temps la victime de la meute intériorise ce qui arrive. C’est le piège. Je pense que ceux qui déclenchent ce genre d’effet de meute le savent. Peut-être que c’est tout simplement évident. Je n’y avais jamais pensé. En tous cas un grand professionnel de la presse que j’ai eu au téléphone a commencé par ça : « n’intériorisez pas ça, ça n’en vaut pas la peine ». Cette intériorisation c’est le pire, en effet. L’ennemi entre en vous et vous suggère mielleusement la capitulation. J’ai été frappé de voir que c’était partout le même refrain. Par exemple c’était la première question de la « journaliste » du Monde : « est-ce que vous ne regrettez pas ce que vous avez dit ? » La même question est venue sur le plateau du Grand Journal à Canal Plus où pourtant l’ambiance n’est pas à l’agression. Et ainsi de suite. Je me suis souvenu d’une discussion avec Vincent Peillon à ce sujet. Je l’avais accusé sur ce blog d’avoir reculé et de s’être excusé vis-à-vis de Chabot. Je le faisais sur la foi d’une brève lue dans « Le Monde ». Il me le reprochait. Il me dit qu’il ne s’est nullement excusé et que le journal avait retenu une phrase dans un entretien très long. On voit que les méthodes ne changent pas… En général, à la manie des excuses est attelée tout un vocabulaire dont le mot « dérapage », utilisé à tout bout de champ, résume bien l’idéologie sous jacente : il y a une route, c’est elle qu’il faut suivre, sinon on dérape et on sort de la route. La route est toute tracée. Le bon sens exige de la suivre ! Vu ? Ce n'est pas une formule, c'est mot pour mot ce qu'écris a mon sujet "la Voix du Nord: "à force de déraper, le délicat M. Mélenchon a fini par sortir de la route". La route! Tout est dit. Présenter des excuses - à qui? au provocateur Félix Briaud? à la corporation? – pour ce «dérapage» ce serait légitimer toute la manœuvre et tous les moyens utilisés pour me frapper dans cette circonstance alors même que c’est en les examinant qu’on comprend ce que je dénonce.
Nombreux sont ceux qui ne sont plus dupes des effets de meutes dans les médias. Nombreux sont ceux qui voient comme moi combien le problème est dorénavant senti de l’intérieur du métier. Ce métier connait une évolution foudroyante. La précarité et le star système sont les outils d’une déstabilisation sans précédent. Je dirai mal ce qu’expliquent si bien tant de sociologues et de militants. La mise à la norme de tous les gouts vaut autant dans l’agriculture que dans les médias. Quand un logiciel peut d’ores et déjà remplacer un journaliste de salle de rédaction (voir le chapitre d’Ignacio Ramonet sur le sujet), les prompteurs peuvent faire de n’importe qui un « présentateur ». Tout cela ne fait que souligner le caractère suicidaire de ce qui a été entrepris contre moi, en rabâchant cette vidéo. Certes elle m’atteint dans la bonne société. Mais elle déclenche un tonnerre de rigolades et de connivence avec moi dans les chaumières et des dizaines de messages de sympathie me parviennent après chaque passage de la vidéo. Qui va expliquer à la profession quel problème elle a avec le grand nombre et non pas de la faute « des politiques » comme le pense les vieilles badernes du journalisme de papa mais du fait même de la faillite évidente d’une certaine manière de faire moutonnière, corporatiste, uniformisée, bien pensante, donneuse de leçon, voyeuriste, piégeuse. Le dire est-ce un tabou ? En me prenant de bec avec Félic Briaud je disais mon dégout de voir un jeune esprit si tôt perverti par ces façons de faire. Son impuissance à le comprendre, sa soumission à l’idéologie professionnelle dominante me consternent.
La vigilance à l’égard des « écoles de journalisme » est une question très actuelle. Il faut savoir qu’il n’existe aucun diplôme national unique de journalisme. Tout au contraire il y a un maquis de titres et de filières concurrentes. D’abord les diplômes d’écoles dont certains sont homologués par le ministère de l’enseignement supérieur. Mais ils sont très diversement reconnus dans les faits si l’on en juge par le résultat de la cooptation dans les salles de rédaction qui sert d’étalon de mesure de la valeur d’une formation dans la profession. Il y a ensuite les diplômes universitaires du niveau bac plus deux, délivrés en IUT. C’est le DUT information et communication, option journalisme. Et enfin les diplômes universitaires de niveau master (master information et communication, spécialité journalisme). Mais la profession est essentiellement dominée par les diplômes d’écoles privées, et notamment le diplôme du CFJ de Paris et de l’ESJ de Lille. Jusqu'à l’arrivée de l’école de Sciences Po sur ce marché, le diplôme le plus prestigieux était celui du CFJ-Paris. Le CFJ est le « centre de formation des journalistes » de Paris, centre privé créé à
Ill faut savoir qu’il n’y a aucune condition de diplôme exigé pour l’exercice du métier de journaliste, pour bien comprendre la situation. Ce qui fait le journaliste et lui crée des droits particuliers (niveau de salaires, privilèges fiscaux, brassard de presse etc) c’est la carte de presse. Et la carte de presse est accordée à toute personne exerçant son activité principale et régulière comme journaliste et rémunérée par une entreprise de presse. Sans autre condition de niveau ou de qualification. Dès lors tous les débordements qui s’observent dans cette période d’internet ascendant vont faire florès.
La méthode de la vidéo volée est à présent un effet très recherché. Après moi qui ? Martine Aubry selon , selon slate.fr. Puis qui ? En fait je m’en fiche. Cet épisode m’a rendu un fameux service. Il m’a assuré une cote d’inflexible qui n’a peur de personne en béton armé. Quelques puissants esprits qui ont tout compris m’ont déjà démasqué. Ainsi « l’express.fr» : "L'expérimentation est réussie. Coup réussi également pour le président du Parti de Gauche, qui a très largement fait parler de lui sur le Web. Par ailleurs, sa colère est à relativiser. Jean-Luc Mélenchon a pour habitude de verser dans la caricature lorsqu'il s'agit des médias. Il est par ailleurs connu pour être une "grande gueule". N'aurait-il pas sur joué la colère pour s'assurer une plus large diffusion? » Ciel je suis découvert ! J'adresse un salut admiratif à l’école qui a formé cette jeune journaliste stagiaire sous payée et esclavagisée mais qui se montre un chien de garde du système aussi pervers.
Je vais maintenant donner de mes nouvelles personnelles. Passé le premier moment de surprise j’étais cependant perplexe. Je ne me souvenais pas du tout de la scène. J’ai tant de prises de bec ! Je suis comme ça. Je ne veux pas changer. Je ne me mettrai pas dans le moule des belles personnes. La politique lisse, sans odeur ni bruit c’est bidon. Bon alors, où eu lieu cette engueulade ? D’abord la vidéo ne me disait rien. Bien sur, je me suis vite rappelé. Amnésie de confort. En fait après trois mois de campagne électorale et à la veille d’un long et épuisant voyage en Amérique latine, je voulais surtout avoir quelques jours de vacances. Bref, je n’avais guère envie de remettre l’armure et de remonter sur le cheval. Je pensais que cette histoire, compte tenu de sa base nulle et misérable, s’arrêterait assez vite. Mais l’emballement a eu lieu. C’est comme un feu. Plouf ! Quand ca part c’est fulgurant. C’est ce que l’on appelle un "effet de système". Je reviens à mon récit personnel. La scène d’abord. Le jour de la vidéo. Quand on est dehors il y a toujours quelqu’un qui surveille aux alentours pour éviter que des gens trop excité m’approchent ou des dérangés comme il y en a de plus en plus qui sont très agressifs et parfois dangereux. La routine. On m’avait prévenu qu’il y avait un «provocateur». Dans notre vocabulaire ça veut dire une personne qui veut créer des incidents. On m’a même dit "un étudiant journaliste". J’ai oublié. Avant moi il s’était adressé à Pascale Le Néouannic, candidate et secrétaire nationale du Parti de gauche. Il lui a demandé « le Front de Gauche est un échec, que comptez vous faire ? ». Il avait déjà été fraichement accueilli. La question est tellement absurde qu’on comprend l’intention assez facilement : il s’agit de quelqu’un qui doit ramener à l’école un «sujet». Donc on doit se méfier. Je ne l'ai pas fait. j'ai oublié la mise en garde. Je me suis dit "bof! c'est juste un étudiant, il faut que je fasse un effort"… J'ai eu tort. Je ne parlerai plus jamais à ce genre de personne, c'est promis! A cette heure, cependant, j'ai envie de sourire. Le judo politique ça existe. La nouvelle inquisition médiatique s’en est pris plein la figure dans les chaumières. Et moi les chaumières c’est le monde qui m’intéresse. Ceux là sont de mon côté. S’il est incontestable que cet épisode m’a sali et défiguré dans les milieux quoi comptent en haut lieu, il n’est pas moins incontestable que la haine contre mes agresseurs a également monté d’un cran comme je le constate partout en promenant et en lisant le courrier que je reçois. Mais ça, ce n’est pas moi qui l’ai voulu ni organisé. La meute s’est tiré une balle dans le pied !
Avant de conclure, je voudrai adresser des remerciements très chaleureux à un certain nombre de personnes.. D’abord je remercie tous ceux d’entre vous qui m’ont exprimé un soutien personnel. On a beau être en armure les trois quart de son temps dans la vie, parfois, elle pèse. Ce qui m’a plu c’est que vous avez parfaitement compris, vous aussi, le procédé utilisé. Souvent vous vous êtes mobilisés sur la toile. Les clameurs d’indignation préfabriquées et convenues ne vous ont pas plus impressionnés que moi. Je veux remercier aussi les nombreux journalistes qui ne se sont pas joints, volontairement, à la curée, parce qu’elle leur paraissait ridicule ou que le procédé utilisé contre moi les dégoutait. Mention spéciale à ceux qui ont dit, publiquement, sur leurs médias respectifs, le contraire de la meute et surtout ceux qui ont poussé le courage jusqu'à dire que j’avais raison. Au moins ceux là ne seront plus suspects quand ils inviteront les autres catégories sociales à voir plus loin que le bout de leur nez corporatif. Du coup j’en profite pour remercier aussi les syndicalistes des médias et des syndicats ouvriers qui m’ont écrit pour me dire ce qu’ils pensaient de la façon dont ils ont été traités par le système médiatique : les « preneurs d’otages » de la SNCF, les métallos « bluffés par Sarkozy » de Grandange et ainsi de suite. Toute cette rage impuissante qui est contenue partout et qui doit, bien sur, se formuler politiquement pour devenir un fait positif. Ce blog accueille évidemment vos témoignages avec bonheur. N’oubliez pas de donner les noms des personnes concernées. Leur photo aussi pour qu’on puisse les reconnaitre si on les rencontre. La mienne est partout.
Pas mal vu non?
http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/journalisme-et-mediacratie-un-72843
ça parle entre autre de M. Mélanchthon !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Melanchthon
@Hold-up (#148)
BA écrit: Sarkozy nous répète que chaque Français ne doit pas payer plus de 50 % d’impôt. Mais les plus riches sont très loin de payer 50 % d’impôt. En réalité, les Français les plus riches ne paient que 20 % d’impôt !
Je lui réponds: Si c’est vrai, alors le bouclier fiscal n’a aucun effet, et son abolition ne devrait pas rapporter un sou à l’ État… »
Hold-up commente: Du grand art à la « Descartes » – Il ne prouve rien, il insinue. Pourquoi penser que si l’on abolissait le bouclier fiscal cela ne rapporterait rien de plus à l’ État
Au contraire, la "preuve" est évidente: si c'était vrai que comme le dit BA les riches ne payent que 20% de leur revenu en impôts, l'abolition d'une mesure qui limite l'impôt à 50% au maximum du revenu ne devrait pas avoir d'effet... c'est tellement trivial comme démonstration, que je n'avais pas cru devoir l'expliciter...
Une fois encore, si tu avais lu le message avec attention avant d'y répondre...
Je viens de lire le long blog précédent et oh surprise je retrouve le même sujet...alors je fais juste un copié collé vers mes posts précédents # 738 et #739 (en attente de modération).
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2010/03/un-etudiant-en-religion-mediatique-demasque-un-mecreant/comment-page-74/#comments
bonsoir Jean-Luc,
Vu la vidéo, rien à redire à ce que tu as dit (comme quoi, même énervé!). Si les journalistes continuent à employer les méthodes à la Félix, ils seront autant aimés que les CRS par les manifestants. Des CRS, le dit Félix, par son insistance, en avait d'ailleurs déjà le casque.
salut et fraternité
Patrick
@Reykj-on-Thames
Je me sentais tout rabiscoulé. ? expression Aveyronaise.. ravigoté.. Une forme de rémission..
"Pour bien le connaitre, je dis que Jean-Luc Mélenchon est un intellectuel en politique qui aime le débat d'idées. Par contre, il ne supporte pas le mépris de ceux qui entretiennent volontairement le débat public dans la médiocrité afin d'en tenir éloigner les citoyens. A plus forte raison, s'il s'agit d'un apprenti qui singe les pires travers de ses futurs collègues."
Blog d'Alexis Corbières sur " l'affaire Jean-Luc Mélenchon " : http://www.alexis-corbiere.fr/
François Ruffin : les petits soldats du journalisme :
Extraits :
" Cette actualité, nos formateurs (du CFJ) l'invoquent (et nous bientôt avec eux) comme un phénomène climatique
ou une divinité. On " la suit ". Elle nous "parle ". On se "situe par rapport à elle ", tantôt " en avance ", tantôt "en retard". Trop fugitive, elle risque de nous "dépasser ", alors on lui " colle " et on la "marque à la culotte". finalement, " C'est l'actualité qui décidera de notre une " (le directeur). Elle devient notre messie : " Votre tâche, c'est de reprendre ce qui vous est dicté par l'actualité " (notre responsable).
Discours ressassé d'une actualité qui nous préexiste, plus qu'on ne la fait (collectivement) exister. Tout comme l'évènement s'impose plus qu'on ne l'impose comme évènement. Ainsi l'école nous invite- t-elle (épousant une idéologie professionnelle) à renier notre liberté individuelle : parmi les infinis frémissements du réel, nous n'avons plus le choix. C'est l'actualité qui ordonne, qui nous dicte, qui décide quels faits obtiendront ou non droit de cité dans les médias. Cet impératif, suivre l'actualité, masque une option économiste : est demandé au journaliste de s'abstraire, de renoncer à ses valeurs au profit d'une hiérarchie de l'information plus grand public. Et donc plus vendeuse. (...) " Le premier réflexe dans le métier, c'est de regarder ce que font les confrères " (le directeur) -
On croit suivre l'actualité, on suit en fait le troupeau.
Le responsable du CFJ : " La quantité est au rendez -vous - " Tant pis si c'est de la m**** - C'est peut - être un peu excessif, mais l'idée est là - Mieux vaut ne pas se le cacher, on vous réclame aussi du volume".
La devise au CFJ, " faites chiant mais faites vite " -
" En télé, Stéphane souhaitait tourner un sujet sur le commerce équitable.
Le prof se tâte. Bof. " Je verrais plutôt, tiens, par exemple, un truc du genre : que prennent les Français comme apéritif ?
- Mais c'est nul
- Oui, mais ça sera regardé par huit millions de téléspectateurs. Tandis que ta campagne, là, de " l'éthique
sur l'étiquette" personne ne connaît.
-Mais justement ; ça peut intéresser les gens, leur faire découvrir.
-Ouais (se tirant la paupière jusqu'aux lèvres). Mon œil ! Ils s'en foutent les gens ! "
François Ruffin : les petits soldats du journalisme - ed Les Arènes - 15 €
http://www.acrimed.org/article935.html
Bonjour Jean-luc,
Mes parents sont journalistes dans un pays étrangers et ils risquent leurs vies pour informer les citoyens avec un pouvoir politique qui les persécutent (fermetures temporaires du journal, procès et j'en passe). Mon père est membre de reporter sans frontières. Je suis à 100% d'accord avec ce que vous décrivez.
Le journalisme est un métier qui implique des devoirs vis à vis des citoyens. Ces personnes qui pratiquent des méthodes dignes de barbouzes n'ont aucune foi dans ce métier. En d'autres temps on les trouverait parmi les mercenaires de Bob Dénard. Ou en gendarmes corrompus spécialistes de coup-d'état. Comme la période n'est plus propice, il préfèrent les coup d'éclat visant la "classe politique" parce qu'ils croient que les citoyens en ont marre des hommes politiques.
Malheureusement, ils ont commis une énorme erreur. Il ont participé activement à l'élection de Nicolas Sarkozy qui au fond n'est qu'un produit de leur système médiatique. Sarkozy s'est décrédibilisé et eux avec. Les citoyens commencent à comprendre la supercherie et le système s'écroule de lui-même. Qu'ils continuent et la Droite et ses copains (ceux que tu cites à science Po) vont boire la tasse électorale et franchement il serait temps. Je vous souhaite de continuer à nous éclairer sur leur agissements et j'espère que la gauche reviendra enfin au pouvoir pour qu'enfin dans ce pays un minimum de justice sociale revienne et que les valeurs de solidarité et de camaraderie qui ont toujours fait avancer ce pays s'imposent enfin en France et que la souffrance gratuite des petites gens cesse.
Thierry
je suis à fond avec vous M.Melenchon.
Je vous dis que des videos comme ça il en faut plus encore.
ce que vous accompplissez est salvateur, vous portez une voix reelle qui résonne dans tout le pays.
Et le petit presomptueux qui n'en fini pas de fermer sa petite bouche il s'est pris la honte de sa vie de se retrouver tout piteux comme ça.
@ descartes (140)
1. Je n'ai injurié personne dans le post auquel tu te réfères. Constater une ignorance, n'est pas une injure.
2. Je ne connais pas assez les positions du CRAN pour te répondre. Ca m'étonnerait beaucoup que quelqu'un comme Taubira ou quiconque de censé puisse affirmer qu'une couleur de peau soit " à elle seule suffisante pour définir un individu ". (Si ce n'est de manière négative).
La seule "communauté", le seul point commun que des noirs peuvent légitimement revendiquer, c'est celle que les esclavagistes, les colonialistes et les tenants de l'apartheid leurs historiquement légués : L'exploitation, la spoliation, la ségrégation, l'humiliation et le droit de vie et de mort sur une "race" déclarée inférieure.
Certes, c'est de l'Histoire ancienne. Mais pas si ancienne que ça. (L'apartheid en Afrique du sud sévissait encore il y a moins de vingt ans). Je ne suis pas pour l'entretien de la culture victimaire. Mais tant que la ségrégation raciale, justifiée par Zemmour, restera une réalité patente, ceux qui la dénoncent et la combattent auront une légitimité à le faire. Une légitimité républicaine.
3. Tu sembles bien connaître la pensée zemmourienne pour pouvoir être aussi certain que mes arguments ne sont pas justifiés. Tes-t-elle à ce point familière ?
Question subsidiaire :
A quel titre me réponds-tu à des questions qui ne t'étaient pas adressées ? Es-tu le "tuteur" de Darthé payant, son porte-parole ? Ou as-tu juste pris les devant de peur qu'il ne réponde une énormité ?
Tout d'abord, bien le bonsoir a vous.
Malgré le fait que je ne sois qu'un jeune immigré de 20 an (d'origine Marocaine pour précision), je suis de très prés l'actualité politique et médiatique de la France dans laquelle je me sens très impliqué.
J'ai choisi la France comme suite logique à mes études pour 2 raison, la première étant une facilité d'adaptation compte tenu de la langue et de la culture, et surtout parce que je savais la France sociale, moi même étant un fervent partisan de la gauche.
Mais après 2 ans passés maintenant sur le territoire, je sens de plus en plus mon idéal s'éloigner.
Un idéal de tolérance et surtout une société unie et fermement bâtie sur une base sociale solide.
Car oui, la France est réputée et a juste titre dans le monde comme un pays ayant un système social des plus performants, malgré tout ce que l'on peut en dire.
Cependant, je vois de jour en jour cette base s'effriter.
La France de Léon Blum n'est plus qu'un mirage aujourd'hui, qui s'estompe a vu d'oeil.
Je me cantonne surement à mon entourage, et dieu sais qu'il est diversifié politiquement et socialement parlant, et je constate que la politique dégoute, excusez moi le terme, de plus en plus de gens.
Les dernières régionales m'ont montré que mon entourage n'était pas une exception, tellement l'abstention était importante.
Tel que je vous imagine, vous ayant particulièrement suivi médiatiquement, vous semblez être proche du peuple.
Et le peuple, d'après ce que je retiens des gens qui m'entourent est de plus en plus déçu par cette droite commettant bourde sur bourde et désunie, et cette gauche qu'il juge hypocrite, la gauche caviar comme dit-on.
A coté de ça, les médias n'aidant pas, devenant d'une médiocrité alarmante à meure que le temps avance, censurant l'essentiel pour détourner le regard de Marianne sur des sujets d'une bêtise indécente.
Ces mêmes médias, et comme on peut le remarquer dans la vidéo dans vous êtes acteur, qui ont fait de vous leur attraction principale le temps de quelques jours, vous fouettant allègrement sur la place cathodique publique.
Je comprend parfaitement que vous soyez sorti de vos gonds, vos premières réponse se posant sur des questions de fond essentielles, mais il n'y a qu'a voir les questions du dit journaliste pour se rendre compte que son but n'était pas simplement d'avoir votre avis sur des problématiques importantes pour le pays.
Le journalisme est tombé bien bas.
Sachez qu'après avoir vu vos programmes et suivi pendant plus de 2 ans vos interventions médiatiques, je vous accorde mon soutien le plus sincère, et je crois réellement qu'avec Europe Ecologie dans quelques années, si vous continuez sur la même voie, vous serez deux forces capable de donner une alternative à gauche face a une rose qui se fane depuis quelque années.
Cordialement,
Un jeune étudiant en informatique.
La montée en puissance du capitalisme que nous constatons depuis 25 ans détruit toutes les valeurs sur lesquelles repose la République ; la liberté, l’égalité et la fraternité. L’exacerbation du « moi » (parce que JE le vaut bien !), l’éphémère érigé en règle et l’argent par-dessus tout qui donne liberté et pouvoir pour quelques uns.
Valeurs du capital, l’homme entrepreneur dont Vladimir Jankélévitch nous disait qu’il ne saurait se confondre avec un homme entreprenant. Ephémère de la rotation du capital : un produit chasse l’autre déposant son retour sur investissement.
Cette idéologie envahissante règne aussi sur le journalisme de marché. Culte du moi, chasse au scoop tout est permis où l’essentiel est d’émerger bravant toutes les lois de la morale commune.
Des journaux, nous avons vu disparaître les pages « sociales », grandir les pages à prétention culturelles puis apparaître sournoisement sensationnel, sexe, people et à l’occasion d’évènement graves comme les guerres, « journalistes sous uniformes ».
La télé a suivit le même chemin, ouvrir l’actualité par un fait divers bien saignant, en finir avec les débats raisonnés jugés insipides, mieux vaut une bonne foire d’empoigne où l’opposition reçoit la part de l’alouette dans le célèbre pâté. Même les jeux télévisés où l’on demandait une érudition parfois un peu sotte ont été remplacés par des compétitions où parfois la dignité des individus est mise en cause. Et je ne parle pas de l’exécrable télé « réalité ».
C’est ce monde que nous voulons changer avec la conscience qu’au cœur du système est le capitalisme et son mode de propriété.
Vous nous remerciez pour notre soutien, permettez que je ne voie là que l’effet de vos procédés élégants, car ce combat que vous menez est le nôtre à tous.
Un (parmi tant d’autres) « preneur d’otage ».
Non événement.
Non commentaire.
Je viens juste de voir l'extrait de c'est à dire...Ne te prends pas la tête avec cela...Je te comprends...un petit branleur met en avant la possible réouverture des maisons closes. Il est normal de le dégager dans le contexte.
Cependant la prostitution est une réalité nécessaire. Or tous ceux qui depuis trente ans n'ont pas voulu l'admettre ni donner un statut de reconnaissance d'existence ont ouvert la voix aux futurs notables tenanciers de maison closes et à l'exploitation des femmes qui seront soumises à la libre concurrence non faussée...Vaste sujet à reprendre bien sûr. Mais les abolitionnistes et autres partisans d'interdiction en tous genres laissent des traces.
Pour les media méfiance. On ne me fera pas croire que la majorité des politiques fait passer l'intérêt général avant l'intérêt de leur plan média..... Pourquoi et comment Manuel Vals et Clémentine Autin étaient ils à c politique dimanche? Je n'en sais rien mais je me suis interrogé. J'ai du mal à croire que c'est tout naturel. Alors les media (oui je ne mets pas de s par souci de rigueur mais je trouve que ça fait plutôt pédant...), nous ne les changerons pas.
Il faut une chaîne de télé généraliste et commerciale(peut-être) et de Gauche et pluraliste...
On peut s'interroger sur la diffusion sur Internet... mais pour moi c'est du même acabit que la surveillance vidéo pour laquelle l'opposition de gauche s'effondre.
JE NE VEUX PAS MARCHER DANS LA RUE SOUS L'OEIL D'UNE CAMERA DE SURVEILLANCE.
L'exploitation des propos de Frêche plus ou moins clandestinement enregistrés, exploités au bout d'un mois et qui ont permis à Martine Aubry et à Laurent Fabius d'utiliser l'argument d'antisémitisme avec une désinvolture impressionnante pour contrecarrer "brillamment" Frêche c'est quoi?
En, revanche et à l'occasion d'un meeting je n'ai pas été choqué par l'allégorie osée de la description caricaturale du Néron de Septimanie.
Je tiens à répéter aussi mes félicitations pour tout ce que tu fais à Gauche du PS avec le Front de Gauche. Si la Gauche triomphe à nouveau, nous ferons en sorte que l'histoire se souvienne de celui qui incarne la Gauche d'opposition au pouvoir capitaliste sans âme de N.Sarkozy.
Il ne faut absolument pas penser que ce buzz vidéoInternet puisse avoir la moindre influence négative sur ton image.
A mon avis c'est tout le contraire. Tu es avant tout un homme ! As you said !
Amicalement.
Un étudiant en sciences peut écrire et publier des études scientifiques dans les plus grand journaux, alors pourquoi un étudiant en journalisme ne peut pas interviewer et diffuser comme n'importe quel professionnel ?!
Précision, cher Jean Luc : un "bas bleu" n'est pas un "bleu", un débutant, un novice; c'est une femme pédante, aux prétentions intellectuelles quelque peu ridicules.
Moi je dis bravo M. Mélenchon! grâce à cet incident j'ai appris à mieux vous connaître, et à partager votre combat!
La Française des jeux et le PMU vont devoir subir la concurrence du clan du Fouquet’s. Le gouvernement vient de détruire le monopole de la Française des jeux et du PMU pour favoriser les amis de Nicolas Sarkozy.
Parmi les meilleurs amis de Nicolas Sarkozy, 5 sont directement favorisés par cette nouvelle loi sur les jeux :
1- Bernard Arnault, président de l’entreprise du luxe LVMH.
2- Patrick Balkany, député-maire de Levallois-Perret.
3- Martin Bouygues, PDG de Bouygues, premier actionnaire de TF1.
4- Stéphane Courbit, ex-président d’Endemol France.
5- Dominique Desseigne, PDG du groupe Barrière.
Le 6 mai 2007, ces 5 personnalités étaient invitées au Fouquet’s par Nicolas Sarkozy pour fêter son élection.
Lisez cet article :
Les principaux opérateurs.
http://www.leparisien.fr/economie/les-principaux-operateurs-06-04-2010-875532.php
Tiens bon Jennifer, ignore les détracteurs et en premier lieu Descartes.
Avec dieucartes on a à faire à un psychorigide.
Généralement, quand on fait ce reproche à une personne, on sous-entend qu'elle cumule les "défauts" suivants :
* l'obstination,
* le sentiment d'avoir toujours raison,
* l'incapacité à changer d'avis, à s'adapter, à se plier à un autre fonctionnement que le sien,
* l'incapacité à gérer l'imprévu et la nouveauté, la résistance au changement.
Une personne psychorigide est généralement perçue comme froide, logique, carthésienne, désespérément raide et dénuée de fantaisie, d'impulsivité et d'affectivité.
Le carthésianisme de cet olibrius apparait jusque dans le choix de son pseudo!
Ce type est un malade il faut le laisser à sa masturbation intellectuelle!
le porte-parole de la vermine obscurantiste:
http://www.lepost.fr/article/2010/04/04/2018502_l-archeveque-de-paris-l-interdiction-du-voile-integral-en-france-constituerait-une-erreur.html#xtor=EPR-275-NL_732-20100405-politique
La colère de Jean-Luc Mélenchon et sa médiatisation sur l'excellent site Acrimed
voilà à quoi aura servi la grande réorganisation de la barbouzerie française!
le bonapartisme sénile de la Vème République est vraiment décadent:
http://www.leparisien.fr/politique/rumeurs-sur-le-couple-sarkozy-rachida-dati-craint-d-avoir-ete-placee-sur-ecoutes-06-04-2010-875450.php?xtor=EREC-109
@ jennifer et à toto (164)
Comme Flaubert, dieukartz souffrirait-il d’un dédoublement de lapersonnalité ? Serait-il habité par un Bouvard et un Pécuchet ?
Examinons son « post » 8.
Bouvard : « Le plaidoyer de Jean-Luc Mélenchon serait nettement plus crédible s’il n’était pas « pro domo ». Le problème, dans cette affaire, c’est que les hommes politiques utilisent sans vergogne le manque de professionnalisme du journalisme quand il va dans leur sens, pour ensuite lancer des cris d’orfraie quand c’est eux qui se sont fait prendre au piège. »
« Mais, disait Pécuchet, Mélenchon n’est pas le premier à se faire entortiller par les journalistes. »
« Oui, dit Bouvard.mais pourquoi ne proteste-t-il seulement quand c’est lui qui est attaqué ? «
« C’est simple, disait l’autre, cette plaisanterie était « révélatrice » de la personnalité du ministre, il fallait que le peuple le sache ! »
« Le ministre aurait-il une double personnalité, répondit Bouvard ? »
« La question de fond est simple, dit Pécuchet: toute chose est-elle bonne à savoir quand il s’agit d’un homme public ? «
« Le ministre a-t-il le droit (comme tout un chacun) à cacher une partie de ses actions ? » demanda Bouvard, qui proposa de consulter l’ Ethique de Spinoza, mais il n’avait pas la traduction de Saissel que lui envoya sur le champ le libraire Dumouchel.
Après de longues méditations, pendant lesquels Pécuchet absorbait des prises de tabac et Bouvard était rouge d'attention.
ils abordèrent l'origine des idées.
Pécuchet fit appel à Descartes. Bouvard étonna son ami en lui disant :« Ton Descartes patauge ! ». Pécuchet cita Condillac puis acheva de triompher en citant Voltaire, idole de Bouvard.
Ils rabâchaient ainsi les mêmes arguments, chacun méprisant l'opinion de l'autre, sans le convaincre de la sienne.
Revenant à Mélenchon, ils consultèrent un traité de philosophie dont l’auteur se demandait quelle est la bonne méthode pour raisonner, l’ontologique ou la psychologique ?
Bouvard et Pécuchet se décidèrent pour la seconde.
Ils observèrent, analysèrent, synthétisèrent les pensées qui leur venaient
en réfléchissant sur Mélenchon, sur ce qu’ils avaient appris de ses actions, de ses commentaires, de ses traits de caractère.
Pécuchet était d’avis qu’on ne peut pas répondre d’une manière quand le personnage mis en cause est un ami, et d’une autre quand c’est un adversaire politique. Puis Pécuchet réfléchit, se croisa les bras et dit : « Mais nous allons tomber dans l'abîme effrayant du scepticisme. ».
Il n'effrayait, selon Bouvard, que les pauvres cervelles. « Merci du compliment ! » répliqua Pécuchet. - « Ah ! tu n'es qu'un sophiste ! » dit Bouvard. Et Pécuchet, vexé, bouda pendant trois jours.
Tous deux s'avouèrent qu'ils étaient las des philosophes. Tant de systèmes vous embrouille. La métaphysique ne sert à rien. On peut vivre sans elle.
@ tous
Petites stats sur ici (un simple décompte).
Suite au dernier post de Jean-Luc Mélenchon, voici le résultat des courses...
1. Descartes : 20 posts
2. Jennifer 18
3. Ydaho 15
4. Hold Up 10
5. Darté Payah 9
6. Dorant 7
7. Pulchérie D. 6
8. Ermler 5
9. Les autres de 2 à 4 (cinq ou six)
10. Les passants - une quarantaine
J'aurais dû compter les lignes, mais je n'ai pas le temps.
A vue de nez, cela amplifierait le fossé entre le duo professoral Descartes/Darthé Payan (extrêmement prolixes) et les autres (qui lisent, écoutent et essaient de comprendre, réagissent de temps en temps).
Autre constatation.
Dès que les cadors autoproclamés du blog ont un coup de mou, vont faire dodo ou leurs commissions, les "passants" passent et vont tous dans le même sens, encourageant Jean-Luc Mélenchon, le Pg et le F d g.
Qui prodest ?
Je crois que c'est évident, le rhéteur a horreur du vide..
AH, JE VIENS D'ENTENDRE LE SOMMAIRE DE PATRICIA CLARK à la seconde..
Au programme : après l'incident qui a opposé Jean Luc Mélenchon à un étudiant en journalisme, l'un des deux serait sur le point de porter plainte, devinez lequel ?"
L'approximation coupable, l'idiotie et le décryptage mensonger continue...
C'est contre ces gens qu'il faudrait porter plainte pour incompétence... Car en plus, ILS NE SAVENT PAS LIRE.
Si ça continue, Montesquieu va être esté en justice pour "Iranophobie" !
Bravo Jean-Luc
Tu as fini par faire une preuve par l'absurde du fonctionnement de la machine médiatique, avec des journaliste qui t'invitent à la TV pour parler de cette histoire, et ainsi faire passer le message du caractère "n'importe quoi" de certaines habitudes journalistiques.
Le comble est de faire une "démonstratîon par la preuve" - et par l'absurde - du fonctionnement superficiel du temps médiatique, à partir d'un imprévus. Le mécanisme classique (coup d'éclat, buzz et donc occasion de faire parler de soi et de parler) pour décortiquer de dénoncer le phénomène lui même. Pierre Desproges aurait adoré.
Pendant ce temps la, on ne parle par des vrais problèmes (liberté de la presse au Vénézuela...)
D.P.
OK j'ai compris c'est donc une sorte d'école populaire, un peu ce qu'était PRS et ce qu'est le M'PEP. Ne serait-ce pas néanmoins incompatible avec l'appartenance au PG? Le M'PEP est quasi considéré comme un parti, or comme tu le sais on ne peut être membre du PG et d'un autre parti.
Tu écris: "Pourquoi voir en moi un POI ?" en t'adressant à moi, entre autres. Je te l'ai dit: tu développes des thèses proches des leurs et tu parles, toi et Demetrio, beaucoup d'eux. Quant au reste, agents provocateurs etc... moi je n'ai aucune idée là-dessus, je parle juste de ce que tu dis comme idées. C'est vrai que la stratégie du POI est l'entrisme, et c'est sûr qu'ils ne se seront pas gênés pour le faire dans le PG, comme l'UFAL l'a fait devant mon nez et a aussi essayé de me recruter. La maison est grande, et ouverte et en construction. C'est facile d'y entrer...
Mieux vaut dire les choses. Donc moi pour l'instant c'est au niveau des idées. Par contre, je trouve très bizarre que tu veuilles créer une autre structure. C'est évident que tu te sers du blog pour recruter à cette structure. Appelons un chat un chat. Après je ne sais pas...
Puisque depuis quelque temps tu me parles sans m'insulter, pourrais-tu dire à ton petit copain Demetrio, de faire de même? Il est pénible à se centrer exclusivement sur moi. Qu'il détourne sa haine ailleurs. Je sais qu'au départ il nous a exprimé toute sa haine du PG car il aurait été "viré" du PG dans sa localité (dans le 93 si je comprends bien, Clichy?). OK je comprends qu'il en ait beaucoup à déverser, que sa vie est dure (au niveau financier) et qu'il en veut au monde entier. Tout cela doit se cumuler avec la haine des femmes et des idées que je représente mais son truc n'a rien de politique, et c'est pas joli-joli de m'utiliser comme exutoire. C'est la stratégie du bouc émissaire, celle qu'on utilise contre les immigrés. C'est très puéri, et sur un blog de gauche, où les gens quand même connaissent ce genre de procédés, ça risque, à la fin, de se retourner contre lui, et donc contre vous puisque tu y es associé.
Puissiez lire mon billet avant qu'il ne soit trop tard.
Non, Monsieur Mélenchon, vous avez été parfait ce jour là.
D'abord parce que vous étiez sur le pavé, au combat et ensuite parce que vous avez tenu sur le sens de vos propos.
Ne lachez rien, rendez coup pour coup, c'est vous qui le dites et vous avez bien raison.
Alors, ne faites pas ça (entendu ce matin à la radio) : la justice, c'est comme les journalistes, c'est " de classe" et vous le savez bien.
Il est là le piége et non pas dans un "buzz" qui montre un journaliste en prendre une bien bonne ('"super") et qui la mérite, comme bien d'autres en mériteraient.
Laissez les aller au diable, c'est un non evenement et repartez en vacances.
une idée: reprenez le temps de relire le chat, la belette et le petit lapin. Quant pensez vous?
Puis repartez en campagne.
Reparlez nous de vos séances au parlement européen, reparlez nous des discutions que vous menez pour faire l'union a gauche, inlassablement, avec nos "concurrents": les "poules mouillées" et "les coupeurs de cheveux en 4 ou en 8".
C'est de votre responsabilité.
Reparlez nous d'autres "la celanese", de mettre les camions sur les trains, de comment on finance les retraites et la protection social en générale, des services publiques qui meurent, de donner raison aux ouvriers, techniciens, ingénieurs pour manager des projets industriels, de ceux qui devraient prendre la place au pouvoir parce qu'ils savent comment faire.Reparlez nous des banques profiteuses, de planification écologique.
Reparlez nous de vos succès dans le limousin, du languedoc qui doit rebondir, de vos camarades toujours disponibles pour le combat.
Encore.
repartez en campagne sur le net, les tv, les radios, où vous voulez, avec pédagogie et en distribuant des baffes quand il faut.
merci Monsieur Mélenchon
une suggestion: vous etes un homme de combat, alors blog de combat c'est à dire inaccesible à nos adversaires et soyez prudent en écriture.
Pour la premiere fois, je ne veux pas lire un de vos billets (sur les cloches).
Merci Toto et Pulchérie
J'ai pas lu le post de descartes (peut être après) mais d'après la longueur, je pense qu'il s'est justement contenté de l'insulte.
Tiens Mario, tu peux en rajouter un!
@+
@ermler (#161)
1. Je n’ai injurié personne dans le post auquel tu te réfères. Constater une ignorance, n’est pas une injure.
C'est ça. Et si je venais à dire "Ermler est un sale batard fils de pute", ce ne serait pas une injure, mais une "constatation" de tes habitudes hygiéniques et de ta filiation. N'est-ce pas ?
J'adore d'ailleurs la restriction "dans le post auquel tu te réfères". Seulement voilà, tu n'as pas écrit qu'un seul post sur ce sujet. Et tu as abondamment injurié (je maintiens le mot) Zemmour. Faut assumer ce qu'on fait.
2. Je ne connais pas assez les positions du CRAN pour te répondre. Ca m’étonnerait beaucoup que quelqu’un comme Taubira ou quiconque de censé puisse affirmer qu’une couleur de peau soit » à elle seule suffisante pour définir un individu «. (Si ce n’est de manière négative).
Et bien, le simple fait qu'on puisse nommer son organisation "Comité Réprésentatif des Associations Noires" montre clairement que ses créateurs jugent que le fait d'avoir la peau "noire" non seulement caractérise l'individu, mais caractérise même les associations dont cet individu peut être membre. Car c'est quoi une "association noire", sinon une association dont les membres ont une "certaine couleur de peau" ? Va sur leur site, tu verras le "racialisme" dans toute sa splendeur: le CRAN est un mouvement qui se donne comme objectif "de faire entendre la voix des noirs de France" (ce qui suppose que les individus à la peau noire auraient une "voix" différente de ceux qui ont la peau d'une autre couleur) et se pose la délicate question "les noirs peuvent-ils être citoyens français ?" (ce qui suppose bien que c'est le "noir" qui caractérise l'individu, puisque la question ne prend en compte aucun autre critère...).
Tu me dis "ne pas connaître suffisamment les positions du CRAN pour me répondre". Soit. Ce qui est pour le moins étrange, c'est que tu consacres un tel effort à te tenir au courant des positions "racialistes" d'un Eric Zemmour et à t'en indigner, et que tu soies si peu attentif aux positions bien plus "racialistes" d'un mouvement constitué, né sous le parrainage d'éminentes figures de la gauche. Une vigilance aussi assymétrique pose un certain nombre de questions... et la première est la suivante: le "racialisme" est il plus tolérable lorsqu'il vient des uns que des autres. Lorsqu'il est béni par Pocrain et Taubira que lorsqu'il est exprimé par Zemmour ?
La vigilance antiraciste, pour être crédible (et je suis d'accord avec toi je pense lorsque je dis que c'est impératif qu'elle le soit) doit être universelle. On ne peut tolérer un discours racialiste qui dirait "fier d'être noir" ou "fier d'être maghrébin" et pousser des hauts cris lorsqu'il dit "fier d'être blanc". Ceux qui fondent (et ceux qui parrainent) des organisations destinées à défendre ceux qui ont telle ou telle couleur de peau sont des "racialistes", quelque soit la couleur en question. Imagine toi que quelqu'un fonde un "Comité Représentatif des Associations Blanches". Quelle serait ta réaction ?
La seule « communauté », le seul point commun que des noirs peuvent légitimement revendiquer, c’est celle que les esclavagistes, les colonialistes et les tenants de l’apartheid leurs historiquement légués : L’exploitation, la spoliation, la ségrégation, l’humiliation et le droit de vie et de mort sur une « race » déclarée inférieure.
Ici tu commets le même pêché que tu reproches aux autres: celui de caractériser les individus par leur couleur de peau. Les "noirs" ont eux aussi ont pratiqué "l'exploitation, la spoliation, la ségrégation, l'humiliation et le droit de vie et de mort sur des races déclarées inférieures". Il ne faudrait pas oublier que s'il y a eu des "noirs" esclaves, il y a eu aussi des "noirs" esclavagistes. Que les "noirs" sont eux aussi divers, et qu'ils ont fait preuve les uns envers les autres de la même "cruauté, exploitation et humiliation" que les autres. Sais-tu que l'immense majorité des esclaves exportés ver l'Amérique par les négociants européens leur étaient vendus par des rois et des potentats noirs ? Hutus et Tutsis, ça te dis quelque chose ?
Je ne suis pas pour l’entretien de la culture victimaire. Mais tant que la ségrégation raciale, justifiée par Zemmour, restera une réalité patente, ceux qui la dénoncent et la combattent auront une légitimité à le faire.
La "ségrégation raciale justifiée par Zemmour" n'a pas de différence fondamentale avec celle justifiée par le CRAN. Ce sont les deux faces d'une même monnaie, celle de la racialisation des problèmes sociaux. Il n'y a pas de différence fondamentale entre celui qui dit "un patron a le droit de ne pas embaucher des noirs" et celui qui dit "un patron doit embaucher tel pourcentage de noirs". Les deux proclament le même principe: que la couleur de peau doit être un critère d'embauche. Et cela, pour un républicain, devrait être inacceptable.
Mais le "racialisme" du CRAN est infiniment plus dangereux pour la gauche que celui de Zemmour. Lorsque la gauche introduit un élément racialiste dans sa réflexion, elle devient inaudible. On ne peut pas en même temps combattre le racisme et l'alimenter. On peut vendre à l'ouvrier "blanc" le discours de l'égalité et de l'embauche au mérite, on peut difficilement lui proposer de céder son emploi à un autre sous prétexte de torts historiques dans lesquels il n'a eu aucun rôle. En soutenant que l'embauche et l'accès à certains postes doit être conditionné à la couleur de la peau (ce que la gauche fait ouvertement ou de manière plus subtile depuis des années), on valide l'idée que la couleur de peau caractérise un individu, c'est à dire, l'idée de "race". Et du coup, on légitime les positions comme celle que tu prêtes à Zemmour.
3. Tu sembles bien connaître la pensée zemmourienne pour pouvoir être aussi certain que mes arguments ne sont pas justifiés. Tes-t-elle à ce point familière ?
Aussi familière qu'à toi: si ta connaissance de la pensée Zemmourienne te permet d'être certain que tes arguments sont justifiés... une connaissance équivalente est suffisante pour être certain qu'ils ne le sont pas... ;-)
A quel titre me réponds-tu à des questions qui ne t’étaient pas adressées ?
Au titre de la liberté du blog. Tu devrais savoir que selon la netiquette, quiconque est admis à rentrer dans un débat public. Si vous voulez discuter sans interférence des tiers, je suggère que vous le fassiez par mail privé. Mais si vous voulez que vos échanges soient lus, alors vous donnez du même coup le droit à quiconque veut intervenir de le faire.
Es-tu le « tuteur » de Darthé payant, son porte-parole ? Ou as-tu juste pris les devant de peur qu’il ne réponde une énormité ?
Ni l'un, ni l'autre. Dans ta "question", tu attribuais à Zemmour des opinions qu'il n'a jamais, à ma connaissance, exprimées, et tu le faisais d'une façon détournée que j'estime peu honnête. Comme toi, je sais qu'il y a des tiers qui lisent le blog sans participer, et il y a donc des choses qu'il ne faut pas laisser dire. Je n'ai aucune estime particulière pour Zemmour, mais je n'aime pas les chasses à l'homme, surtout lorsqu'elles se font à coups d'affirmations inventées.
Quant à Darthé-Payan, il n'a pas besoin d'avocat ni de nounou, il répond ce qu'il veut et ce n'est pas mon problème. Si cela plait à certains d'imaginer je ne sais quelle obscure conspiration faisant intervenir ma modeste personne et celle de Darthé-Payan, téléguidée par l'Elysée (qui est supposé arrondir mes fins de mois, ne l'oublions pas), le POI et le Groupe de Bilderberg, c'est leur affaire. "Faire et laisser dire..."
les démocrates US vont (peut-être) montrer la voie au PS (et au PG)
à l'approche des élections de mid-term les démocrates US ont compris que si ils voulaient conserver leur électorat populaire il fallait protéger leurs emplois; D'ou ces deux nouvelles:
05/04/2010 17:19 Obama veut un yuan basé sur le marché, redit la Maison blanche (RTR)
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=298c49a5e1b85e5b2941f2df46b30807
06/04/2010 06:54 Les Etats-Unis veulent une amende record contre Toyota (AFP)
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=3e447419212430175d0aba1125e3fa01
Glané sur le site Acrimed proposé par clarazed au 166
Que reste-t-il finalement du tintamarre orchestré autour de la vidéo (Melenchon) ? La presse outragée, la presse martyrisée, mais la presse libérée ?
Excellent résumé clair net et tout à fait concis en une seule phrase.
Gageons que ce sera la morale de l'histoire!
Jean-Luc, je n'apprécie pas particulièrement votre discours politique (Rien que ce que je lis dans le pied de page sur fond rouge me fait tressaillir) mais vous avez tout à fait raison dans votre analyse même si vos mots vous emmènent sans doute un peu trop loin.
Bon courage pour la suite.
Sur l'émission de Pascale Clark, Comme on nous parle…
Moi aussi, je viens d'entendre l'émission de Pascale Clark (et non pas Patricia :-) !), Comme on nous parle, sur France Inter… C'est juste honteux. Un régal de découpage à la machette d'une bande sonore, de montage à charge, de volonté de faire pleurer Margot sur ce pauvre, pauvre petit étudiant en journalisme sans doute précaire (et puis en plus il a perdu sa mère, il traîne un pied bot et son logeur ivrogne et violent le fait vivre sous l'évier) face à cette brute épaisse et revancharde, ardent idolâtre de tout ce que la Terre compte de dictateurs pourfendeurs de la presse libre et démocratique, j'ai nommé Jean-Luc Mélenchon !
Donc, pour faire court, la nouvelle stratégie médiatique va être de faire semblant de ne pas comprendre que cette "menace" de plainte contre ce cher Félix Briaud n'est autre que du second degré… Lamentable… (Ah oui, au fait, j'oubliais : et en plus, Jean-Luc Mélenchon mange les petits enfants ! Ah, le salaud !)
Je viens personnellement de les appeler pour leur dire ce que j'en pense ! (Malheureusement, le numéro, c'est 3230, donc un numéro payant : faites selon votre conscience, votre degré d'énervement et vos finances…)
PS : Je ne comprends décidément pas pourquoi tout le monde s'échine ici à répondre à Descartes ou Darthé-truc et toute l'équipe, qui polluent régulièrement le blog de leur longue (très longue…) prose. S'il n'y a pas de répondant, ils vont se lasser et les lecteurs de passage sauront reconnaître un troll affamé en comparant leur logorrhées et les posts des autres.
Je n'ai rien à redire à part que je soutiens complétement votre analyse... de nombreux article, parus également dans Rue89, le Monde, le Nouvel Obs, Libération m'ont furieusement écoeuré, ainsi que les propos de Cécile Duflot dans Dimanche + qui profite de la présentation de ce buzz pour défendre la corporation et vous démonter... C'est du beau... Pour lui faire plaisir à Cécile (et au mieux, la rendre "verte"), je poste une vidéo de son camarade Monsieur Noël Mamère... Celui-ci s'était fait piégé par Karl Zéro au sujet de son vélo... Dans une émission de Canal+, M. Mamère dit qu'il a des procédés de petits "voyous" et que c'est un "salopard"... Et à l'époque, je ne me souviens pas que cela est fait autant parlé...
J'espère qu'on parlera très bientôt d'autre chose (et même sur ce blog)...
http://www.youtube.com/watch?v=dZyL1J5SiCY
Pas classe de se moquer
http://www.rue89.com/2010/04/05/apres-les-insultes-les-curieuses-justifications-de-jean-luc-melanchon-146216
@ ermler (61)
Tu vois, dans ce dernier "post" de dieukartz, c'est le gros pataud de Bouvard qui domine, sûr de lui.
le CRAN a-t-il raison de défendre "les noirs" ?
@ descartes
@ emler
on peut dire tout ce qu'on veut, il y a de fait, en France, une discrimination contre les personnes à peau noire. Comme il existe, à un moindre degré (?), une discrimination contre les personnes au physique, au "nom" magrhébin, aux personnes obèses, aux handicapés, aux femmes, et même, encore un peu, aux homos, aux juifs...
Que ces personnes se regroupent, entre elles et avec ceux qui les soutiennent, pour essayer de faire diminuer les discriminations qu'elles subissent me paraît bien naturel. Il n'y a pas de quoi faire appel aux grands principes et à je ne sais quoi pour les disqualifier (bien que dans leurs choix tactiques, elles puissent commettre des maladresses qu'il est parfaitement légitime de dénoncer).
L'exemple des femmes me paraît très bien: elles ont même réussit à faire introduire les quotas en politique (en attendant d'autres quotas ailleurs) et personne ne le leur reproche... (une des raisons pour lesquelles elles ont réussi, c'est qu'avec environ 50% des électeurs, cela pèse...)
nb: je rappelle que les hommes ont été largement discriminés par les juges femmes : quand il y avait séparation, la garde des enfants était largement et scandaleusement quasi interdite aux pères ! Il a fallu qu'ils s'organisent pour se défendre ! A gauche, on devrait quand même savoir que la lutte collective, les syndicats cela existe !
Monsieur, j'ai étudié à l'école de journalisme de Sciences Po et je vous soutiens.
@ marc.malesherbes
Les "quotas".. ça c'est le plus dommageable, en arriver là signifie que l'on a échoué a faire "taire" les tenants de la discriminations.. On maintient les femmes a l'écart et elles arrivent a sortir (un peu) la tête de l'eau grâce a l'application des quotas... Les machos qui n'en voulaient pas, se les voient "imposer" et ça les rends encore plus féroces..
Et tôt ou tard il faudra en venir là... Les "fachos" se verront imposer les quotas raciaux et seront encore plus furieux..
Les états unis ont du en passer par là pour que les différentes composantes de leur population soient "reconnues".. Évidemment je ne critique pas cela, mais si les "gens" connaissaient un peu "la modération" ce serait quand même plus simple la vie !
eh oui monsieur Mélenchon bienvenu au club de ceux qui subissent les foudres de la presse......pensez vous réellement, maintenant que vous ployez sous les coups (bas), que ce que subissent les extrêmes (droite ou gauche) soit véritablement toujours justifié?
je vous laisse à cette réflexion.....
@marc.malesherbes (#178)
Que ces personnes se regroupent, entre elles et avec ceux qui les soutiennent, pour essayer de faire diminuer les discriminations qu’elles subissent me paraît bien naturel.
Tout à fait d'accord. Il est normal pour ces personnes de "se regrouper entre elles et avec ceux qui les soutiennent". Le "racialisme" commence lorsque ces personnes "se regroupent entre elles" et excluent tout ce qui ne leur ressemble pas (même ceux qui les soutiennent). Et c'est le cas du CRAN, dont le but déclaré est de "faire entendre la voix des noirs en France", ce qui exclut qu'au CRAN puisse s'exprimer quelqu'un qui ne serait pas "noir". Le "racialisme" commence aussi lorsqu'au nom d'une "diminution des discriminations" on propose d'établir de nouvelles discriminations, positives celles-ci, basées sur la couleur de la peau.
Il n’y a pas de quoi faire appel aux grands principes et à je ne sais quoi pour les disqualifier (bien que dans leurs choix tactiques, elles puissent commettre des maladresses qu’il est parfaitement légitime de dénoncer).
Eh oui... quand Zemmour parle des "races", c'est un raciste. Quand Lozès fait la même chose, c'est une "maladresse"... Pourquoi pas un "détail", puisque nous y sommes ? Si l'on a de "grands principes", ces principes s'appliquent à tous, y compris aux "pauvres victimes". Il y a des blancs racistes, il faut les dénoncer. Il y a aussi des noirs racistes. Je ne vois pas au nom de quoi on devrait leur pardonner leur racisme en le transformant en "maladresse".
L’exemple des femmes me paraît très bien: elles ont même réussit à faire introduire les quotas en politique (en attendant d’autres quotas ailleurs) et personne ne le leur reproche …
"Personne ne leur reproche" ? Je me demande dans quel monde tu vis. Il faut se souvenir que le débat sur la parité avait été assez violent, avec pas mal de noms d'oiseau échangés. Lis par exemple ce qui avait été écrit par Elizabeth Badinter à l'époque. Si tu n'entends pas beaucoup de politiciens critiquer les "quotas" féminins, c'est parce que dans ce monde ou règne le "politiquement correct", le faire serait un suicide. Mais si tu crois que l'idée des "quotas" féminins va de soi, tu te trompes. De toutes les aberrations constitutionnelles de ces dernières années, c'est peut être la pire. Et on n'a pas fini d'en voir les conséquences: avec ça, on a ouvert la porte à toutes sortes de "discriminations" instituées au nom de l'égalité entre les communautés.
nb: je rappelle que les hommes ont été largement discriminés par les juges femmes : quand il y avait séparation, la garde des enfants était largement et scandaleusement quasi interdite aux pères !
Il est vrai que les hommes ont été "discriminés", mais il est inexact de dire qu'ils l'ont été par "des juges femmes". Les juges confient systématiquement la garde des enfants à la mère en cas de conflit, et cela indépendamment du sexe du juge. Encore une tentative de présenter les phénomènes sociaux en termes de guerre entre des communautés... ;-)
J'ai vu la vidéo dès sa sortie sur le net: les seules choses qui m'ont choqué, c'est la provoc évidente et l'insistance crasse du "journaliste" à te faire disjoncter. J'ai même été surpris que tu passes autant de temps, sur les nerfs, à tant t'expliquer.
Encore une fois avec toi, je souhaite que rien ni personne ne vienne grignoter ton énergie dans le canardage des "systèmes". Merci Jean-Luc
Je crois que le lien vers l'article d'Acrimed, traitant de l'"affaire" de la vidéo, a déjà été mis en ligne précédemment, mais je le reposte quand même, tant il est documenté et critique, sans corporatisme, ni complaisance envers quiconque.
http://www.acrimed.org/article3342.html#nh12
Par ailleurs, ça chie grave sur Rue 89… Les commentaires affichés en bas de l'article ne sont pas du tout représentatifs et font croire que les "pour" et "contre" Mélenchon s'équilibrent… Que nenni ! Il faut afficher "Tous les commentaires" et on s'aperçoit bien vite que c'est, au bas mot, 80% des commentaires qui sont des messages de soutien à Mélenchon et des critiques acerbes du corporatisme de Rue 89, regrettant amèrement cette attitude de la part de ce journal !
http://www.rue89.com/2010/04/05/apres-les-insultes-les-curieuses-justifications-de-jean-luc-melanchon-146216?page=0#commentaires
Tout cela est fort intéressant, remplis de citations, de contre-argumentaire, d'idées avec lesquelles on peut adhérer ou pas.
Mais tout de même mon opinion sincère : il n'y avait pas besoin de lui rentrer dedans de cette façon, de lui répondre aussi durement et aussi péremptoirement, à la limite de l'insulte ("petite cervelle", "cerveau pourri", etc...) en le montrant du doigt d'une façon menaçante.
Ensuite je veux bien imaginer que Jean-Luc Mélenchon était de mauvaise humeur ce jour là, je suis d'accord que ce Félix n'avait pas besoin de poster ces images, mais après que les médias s'en emparent est d'actualité (ils le font avec des gens de droite comme de gauche : Besson, Royal, Hortefeux, Dati, j'en passe... ont eu leurs vidéos "volées" aussi).
Enfin on ne traite pas un ensemble à partir de quelques individus ; faire cela s'appelle de l'amalgame (exemple : le récent propos moisi de Zemmour...). En tout cas pour ce qui est des pratiques douteuses du journalisme, il y aurait fort à dire mais en insulter un, étudiant ou pas, ne résoud rien à l'échelle de la corporation...
Bref il faudrait admettre que, quelquesoit la source des images, elles révèlent souvent autant sur leur sujet que leur(s) auteur(s) ou leur(s) relai(s). Ici c'est le capital sympathie de Jean-Luc Mélenchon qui en prend un coup, et je le dit tout en ayant voté FdG aux 2 dernières éléctions. Voilà.
@ CAROL
Merci, companera, ton post est de ceux qu'il faut copier-coller dans tous nos réseaux et bien sûr au-delà.
Certes, les camarades et compagnons de route ne découvrent rien de radicalement nouveau, mais cela a le mérite de conglomérer dix sujets vitaux dans le même champ de force.
Et cela me réconcilie avec ce blog, la longueur du message se justifiant, ce qui n'est pas le cas lorsque les trois ou quatre Corses pontifiants du blog s'installent au robinet et jonglent avec les gobelets au dépens de ceux qui ont soif...
merci Carol
Bravo jean-Luc pour ce post qui analyse clairement l'évolution dramatique de la presse en France (et certainement en Europe); seul un vrai programme digne de celui du CNR dans ce domaine peut inverser la tendance de la mise au pas des moyens d'expression démocratiques.... Continue on te soutien, fraternité....
ils sont magnifiques ces petits cailloux qui ornent ton message!
je suis de tout coeur avec toi !s'il faut que des abrutis comme le pseudo journaliste t'insulte (oui, je le répète: t'insulte) pour que l'on parle de toi, c'est vraiment dommage!
on voit partout Valls (maire d'Evry).ses interventions seront -elles comptées pour son investiture aux primaires du PS ?
je suis de + en + écoeurée par les journalistes à la botte des 2 partis (ump et ps) soi-disant majoritaires.
et les abstentionnistes qu'en fait-on?
courage, nous vaincrons (je suis au PG). d'ici 2002,il y aura du changement et les citoyens vont ouvrir les yeux (çà commence doucement).
Ne lâche rien!
Jean Luc,
Je veux t'exprimer ma solidarité, les commentaires des journalistes sur "l'affaire de la vidéo" me donnent la nausée
Ce matin sur France Inter, chez Pascale Clark, tu as eu l'honneur d'être comparé à Chavez, mais pour eux ce n'était pas un compliment.Cela fait deux fois en huit jours que j'envoie une protestation., une à France Inter, l'autre sur un forum d"Orange. J'en envoie à peu prés en moyenne une par an quand vraiment ma coupe déborde.C'est te dire dans quel état je suis,
Ce qui me frappe, c'est que pendant toute la campagne des régionales, on se disait, "mais, on ne voit pas Mélenchon, on ne l'entend pas, où il est passé ?"
Ce serait instructif de comparer le nombre d'articles pendant la campagne, avec les propositions du Front de Gauche et l'avalanche actuelle.
Mais comme dirait Bréaud ou, Briaud, je ne sais plus: c'est ça qui intéresse les gens!
Pauvres de nous!
J'espère que tu ne perds pas courage
Pas 100% jacobin pur sucre, mais quand même autre chose que le cinéma des petits pères Hulot et Artus Bertrand.
Solutions locales pour un désordre global.
Un film de Coline Serreau.
Sortie demain Mercredi 7 Avril
http://www.solutionslocales-lefilm.com/
Dans le Confidences+ tourné en marge de l'émission Dimanche+, Vincent Peillon s'exprime sans détours à propos du "buzz-Mélenchon" :
http://www.canalplus.fr/pid1895.htm?nav=1
(à partir de 3'20)
Extraits :
« On est un pays dans lequel on préfère actuellement la lâcheté, courber l'échine, ne pas dire ce qu'on pense... Et surtout plier à la demande, puisque le grand pouvoir est médiatique, les grands groupes etc. : si vous voulez exister comme homme politique il faut faire ce que l'on vous dit. (...) Il y a une injonction de parole vous savez, c'est le pouvoir totalitaire : il faut répondre aux question qu'on vous pose. Enfin même mon fils ne répond pas à toutes les questions que je lui pose ! Mais l'homme politique - qui est dans le fond "un moins que rien" - il doit se soumettre au spectacle, organisé par d'autres.
Donc [Mélenchon] est en révolte. (...) Il a toute ma solidarité, et je lui dis : tiens bon. (...) Vous savez, quand Socrate était dans la Cité, de temps en temps il piquait un peu les gens pour les réveiller. (...) Je pense que c'est pas mal de dire ce qu'on pense aux gens de temps en temps, et de leur renvoyer l'image - parce qu'ils ne s'en rendent pas compte, c'est "les somnambules" de ce qu'ils... ; et puis il faut [le journaliste doit] gagner sa croûte, c'est comme ça qu'on tient tout le monde... [Mélenchon] a renvoyé l'image. »
Vous avez raison d'un bout à l'autre!
@ 195 - Carol
"Le premier fut de se replier sur les seules alternatives individuelles et les expérimentations en petits collectifs. Ces initiatives sont certes nécessaires, mais il est néanmoins évident que les AMAP, les SEL ou les « camps climat » ne suffiront pas à renverser les grandes multinationales et à changer radicalement la société"
On est bien d'accord, le changement doit aussi être global.
Mais une voie n'exclus pas l'autre, le global n'exclus pas le local.
Tout en préparant les grands changements nécessaires, on peut aussi décider de faire dès maintenant un pas de côté là où l'on travaille et là on l'on vit.
Sortir du système partout où c'est possible dès aujourd'hui.
Pour préparer le terrain et amorcer la pompe.
"Ce système ne veut pas de nous, ça tombe bien on ne veut pas de lui"...
Et on le montre aussi de façon concrête: SAMAP, coopératives, etc...
Le changement global ne pourra pas être désincarné et hors-sol, et ignorer la coordination et l'apport des luttes sur le terrain.
Ou alors il sera très fragile.
Non, j'ai pas bon ?