05avr 10
Mardi 6 avril 2010 Parmi les erreurs et manques de ma défense contre le lynchage médiatique ininterrompu dont j'ai fait l'objet depuis sept jours pleins, il y en a un qui est spécialement impardonnable! C'est de n'avoir jamais mentionné le combat de ceux qui luttent avec constance et précision contre la nouvelle Gorgone qu'est la meute médiatique considérée comme système. Je veux parler d'associations et sites tels qu'ACRIMED. Je suis rappelé à mon devoir de fraternité militante par des camarades qui me signalent un papier très documenté publié sur le site d'ACRIMED au sujet de l'affaire du siècle qu'est mon crime de blasphème contre un apprenti lyncheur. Je vous y renvoie avec gourmandise. A déguster lentement.
B on, ma semaine de repos a été entièrement fichue. Et même ces trois jours de Pâques puisque France Info a attaqué de nouveau la matinée de dimanche avec l’affaire de cette pitoyable vidéo volée. J’ai du rentrer à Paris. Non pour « m’expliquer » comme dit la journaliste du «Monde» d’une façon qui souligne assez bien l’intention incriminatoire de son papier corporatiste (je raconte ça plus loin). Non pour «m’expliquer», donc, mais pour mener la contre offensive ! Comme il m’est impossible d’exercer mon droit de réponse (une hypocrisie de plus du système médiatique), ni de lutter contre les innombrables raccourcis que cette vidéo a permis, j’utilise mon espace d’expression pour argumenter. Dans la précédente note je montrais la racine sociale du comportement moutonnier et lyncheur du système médiatique. Cette note est mon décryptage de ce qui m’est arrivé et dont je suis davantage le prétexte que la cause. Evidemment, je ne présente pas d’excuse. Au contraire. J’en demande à l’école de journalisme qui a monté ce coup! Car je montre qu’il s’agit d’un coup monté, relayé dans des conditions qui sont la négation des règles que ces mêmes belles personnes du système prétendent défendre.
Ce n’était pas une interview. Une personne qui se présentait comme étudiant en journalisme m’a posé des questions. En les récusant il y a eu une polémique qui a tourné à l’algarade. Cet étudiant avait déjà provoqué un incident quelques instant auparavant avec une autre personnalité avec le même procédé de la question provocatrice. Je n’ai donc pas fait de « déclaration » à propos du métier de journaliste. J’étais dans une prise de bec avec tout ce que ce type de situation implique. Tout cela est banal. C’est la vie réelle avec ses prises de bec et ses fous rires. Les utiliser c’est de la manipulation pure et simple. On se souvient peut-être de cette photo d’un président de la république qui faisait une grimace en entrant dans un cimetière militaire parce qu’il avait le soleil dans les yeux. Un journal hostile titra « l’homme qui rit dans les cimetières ». Ici c’est « l’homme qui insulte la profession ».
Un étudiant en journalisme n’est pas un journaliste et un exercice d’école de journaliste n’a pas vocation à devenir un document mis en circulation pour l’information du public. Si on renonce à ce distinguo, on renonce à l’idée même que le journalisme soit un métier. Car si n’importe quelle prise de son et d’image est une information journalistique et si la personne qui les produit n’a aucune importance, à quoi bon des professionnels et des règles ? C’est si vrai que l’entretien pris une tournure très spéciale dont témoigne sur son blog Alexis Corbières présent sur place pendant l’altercation. Je le cite: « Comble du non-professionnalisme du jeune homme, des amis témoins m'ont rapporté qu'il rétorquera à Jean-Luc : "Mais, je suis de gauche, et puisque vous me répondez ainsi, je ne voterai pas pour vous". Navrant. Il est donc clair que cet interview était totalement "hors normes". » C’est bien parce que cette différence entre un étudiant et un journaliste professionnel est essentielle que la «journaliste» du « Monde » l’escamote pour crédibiliser sa posture d’indignation. Pour elle il s’agit d’un journaliste un point c’est tout. Elle titre donc : « les invectives de Jean Luc Mélenchon contre un journaliste etc.…». Mais elle n’en était déjà plus à une usurpation près, après avoir inventé des citations de moi. Disons à sa décharge qu’elle n’est pas la seule à utiliser ce raccourci qui sauve une démonstration qui, sans cela, n’a plus de fondement.
La différence entre un étudiant et un pro, ne tient pas seulement à la qualification de l’intéressé et à la qualité de l’info produite. Elle fait la différence des règles du jeu. On peut choisir de répondre ou de ne pas répondre à un pro. Cette décision doit être prise. A l’inverse, dans tous les cas un élève d’une école, du fait de son statut n’est censé produire que pour son école, ses professeurs à qui il rend des exercices. Un pro n’utilise pas de photos ou films volés ou de propos volés. S’il le fait, il tombe sous le coup de la loi. Un pro ne règle pas un compte personnel en mettant en ligne des images volées. Sinon la loi et sur le droit à l’image est là pour frapper les contrevenants. Si je porte plainte contre Félix Briaud et contre son école, les conditions de ce tournage de vidéo et mon droit à l’image me garantissent une sévère punition pour les coupables et un juste et ample dédommagement financier mis à la charge personnelle des coupables. Ca va, Félix, tu la sens celle-là ? Je vais dire comme toi, avec la même hypocrisie « non ce n’est pas une vengeance, mais je pense que le statut de journaliste crée des devoirs donc je vais lancer une action en justice qui va ruiner pour longtemps Félix ». Je lance un appel pour que des étudiants en droit et école d’avocats viennent préparer ce dossier avant de que je confie à un professionnel. J’ai trois mois pour porter ma plainte. Dans trois mois la meute courra après un autre lièvre et c’est bien le diable si la condamnation de Félix fera mieux qu’une brève. Qu’en pensez-vous ? Voila pourtant bien ce qui se passerait si tout le monde agissait sur le mode de ce genre de petite
Cet étudiant journaliste était en service commandé. C’est ce qu’affirme « l’express.fr » (publié le 30/03/2010 à 15:47 ) sous la plume de Delphine Dyèvre. Elle s’est renseignée à la source. Je cite et chacun pourra aller vérifier. « Au-delà du caractère anecdotique du violent et injurieux coup de gueule de l'élu, cette vidéo a un double objectif pour l'école de journalisme de Sciences Po Paris. Il s'agissait, dans un premier temps, de montrer que ce ne sont pas les journalistes qui poussent à la petite phrase. C'est en effet Mélenchon seul qui s'y adonne, sans y être poussé par le jeune journaliste. Deuxièmement, la diffusion ultra-rapide de cet extrait devait montrer aux étudiants quel format de vidéos fonctionne sur Internet. »
La meute qui m’est tombé dessus est juge et partie. La plupart des journalistes qui se sont mis à me vilipender sur leurs médias sont également enseignants dans l’école pour laquelle travaillait à cette heure là Félix Briaud. Cette liste est accessible, évidemment sur internet et chacun peut aller faire son recoupement. Le zèle de nombre d’entre eux s’explique par cet esprit de caste aggravé. A l’inverse cela explique pourquoi d’autres, beaucoup d’autres, non seulement n’ont pas suivi la meute mais m’ont appelé pour me dire qu’ils avaient refusé de le faire. Sans parler de ceux qui m’ont dit leur soutien. Mais oui ! Et pas seulement des ouvriers du rang. Aussi le haut de la hiérarchie !
Le sieur Félix Briaud n’est pas un nouveau né. D’abord au plan
L’école de journalisme de sciences po n’est pas considérée comme un modèle par la profession et en particulier par les autres écoles de journalisme. C’est pourquoi plusieurs journalistes notoires m’ont exprimé leur soutien ? Ce n’est pas seulement parce qu’ils ont trouvé grotesque de monter un tel « non évènement » en épingle pendant six jours de suite. Pas seulement parce que la manœuvre pour exciter un esprit de caste qu’ils n’aiment pas les a rebuté. Ni non plus seulement parce qu’ils n’approuvent pas le choix fait pour régler un compte avec un homme politique que certains confrères détestent. Mais parce que l’école de journalisme de Sciences Po d’où est parti le coup n’est vraiment pas en odeur de sainteté dans la profession. Depuis le premier jour. Elle a été créée quand le Centre national de formation des journaliste de Paris (CFJ) était en cessation de paiement. C’était censé être le coup de grâce, attitude moyennement apprécié par la profession. Et attitude sévèrement contestée par l’UNEF dès l’origine qui contestait à la fois la création de cette école dans une logique de business et le contenu de l’enseignement prévu du point de vue du formatage des esprits qu’elle y voyait !
L’école de journalisme de Sciences Po a un intérêt matériel que lui procure l’action malhonnête du coupe jarret Briaud : la publicité gratuite de masse que lui vaut la diffusion de cet épisode. En effet l’école intervient sur le marché des écoles de journalisme car il s’agit d’un commerce éducatif comme un autre. Les droits d’inscription s’étalent de 0 euros (pour les boursiers) à 12500 euros annuels… On se rend compte du genre de règle d’éthique et de professionnalisme que cette école dispense quand on lit le témoignage de Briaud qui affirme avoir décidé de publier cette séquence pour me punir de lui avoir mal parlé sur Agora Vox : « je trouvais inquiétant qu’un homme public manque de respect envers une personne, qu’elle soit journaliste ou non. Quand on est un homme politique cela pose des questions. S’il s’était excusé je n’aurais pas publié cette vidéo. Ce n’est pas une vengeance, mais je considère que c’est une personnalité publique qui a une responsabilité. » On voit le niveau du donneur de leçon ! Mais cette version « bien pensante » est annulée par le fait que la bande vidéo parait avec en incrustation initiale de titre sur Daily motion « école de journalisme de Sciences Po », ce qui veut dire que cela s’est fait avec l’accord de l’école et pour sa propre publicité.
Les leçons de bonnes manières que l’on me donne, avec toute la condescendance des belles personnes, sont très mal venues de la part de nombre de ceux qui les assènent. Quand je lis que cette épave de Phillipe Alexandre me fait la morale dans tel grand journal de la presse régionale, j’ai la nausée. En 1988 cet homme ironisa sur mon « teint jaune » et mon « sourire de hyène » dans le journal « l’évènement du jeudi ». Et quoique j’ai dit et écrit à l’époque aucun de ses confrères n’exprima aucune remarque publique contre ces assertions « nauséabonde », comme on dit maintenant. Et l’intéressé ne s’en excusa pas, bien que je sois allé le lui demander les yeux dans les yeux. Ce même besogneux se déchaina contre Martine Aubry avec une délicatesse qui força le dégout des plus mal intentionnés à l’égard de Martine Aubry. Quand à la dame Béatrice Gurrey du journal « Le Monde », seule volontaire pour faire la basse besogne corporatiste qui occupe une page du monde elle pratique une forme de trivialité du même acabit. Voici comment cette dame a procédé pour obtenir de quoi fabriquer des citations de moi. A 22heures 30 mon portable vibre et affiche un « numéro privé ». J’attends précisément depuis le matin un coup de fil d’un membre de ma famille qui a ce genre d’affichage parce qu’il s’agit d’une personne âgée qui appelle d’un fixe. Je décroche « allo ? Bonsoir, c’est Beatrice Gurrey du journal « Le Monde » je suis désolé de vous appeler si tard mais il faut qu’on parle de l’affaire, vous savez bien ». Moi, interloqué : « je ne vous dérange pas au moins, il est 22 heures 30 tout de même et je suis en vacances et j’attends un coup de fil ? ». Elle : « mais je viens de vous dire que je m’excusais ! ». Moi « mais moi je ne vous excuse pas ! Je ne veux pas répondre à cette heure et à vous. Je parlerai demain dans deux émissions de télé vous vous y reporterez ! » Bref, vous devinez la suite : je lui dis que je ne veux pas m’exprimer avant ces émissions, que je ne lui répond que par courtoisie et pour éviter qu’elle écrive que j’ai refusé de lui parler, que je ne lui donne pas d’interview car je relis mes interview et que là je n’ai pas le temps de le faire. De tout cela évidemment elle se contre fou. Elle en tire quelques phrases rangées selon ses gouts mais qui lui permettent de donner à son poulet une allure « d’enquête ». Son article parait le lendemain matin. Ce n’est pas beau ça comme méthode de journalisme professionnel ? La veille à 22 heures trente pour le lendemain sans qu’aucun motif d’urgence ne soit en cause ? Et les citations, en dépit du fait que j’ai refusé de m’exprimer avant mes passages télé ? Ces sortes de gens n’ont aucune autorité morale pour donner des leçons de bonnes manières.
Les mêmes qui me reprochent d’attaquer « toute » la profession sont ceux qui parlent eux même de la « classe politique » comme d’un tout, pour mieux flétrir ses comportement supposé liés à sa position dans la société. Je récuse le concept de « classe politique » qui fait fi des clivages idéologiques et des niveaux de responsabilités si différent entre élus, militants et dirigeants. Mais je sais que le concept sert à valider le droit de la corporation médiatique à sa propre existence en tant que telle et aux droits de regard qu’elle s’attribue. Je suis frappé de lire dans la page du «Monde» qui fonctionne en fait comme un manifeste corporatiste, un encadré qui sous le titre « attaquer un journaliste n’est pas anglais ». Bien sûr, on pense d’abord que le journal rappelle là son intime lien anglo-saxon qui le conduit à publier en anglais chaque semaine un supplément « New York Time ». Mais non !! Il s’agit de montrer qu’aucun anglais ne se permettrait ce que Mélenchon se permet. Et pourquoi ? Parce que plus personne n’en a les moyens face à la puissance de la presse. Tel quel ! Le cri du cœur révèle un effarant gout de la domination : «la peur des représailles, de la part de titre aux tirages colossaux et la puissance de propriétaires de journaux – en particulier le magnat australo-américain Rupert Murdoch dont les quotidiens contrôlent 40% de la diffusion nationale – ainsi que la faiblesse de la commission de plaintes en matière de presse, expliquent le flegme des politiques face à la bourrasque. Un comportement anglais sommes toute».
C’est dans cette soif de reconnaissance et de pouvoir qu’il faut chercher l’obsession de tirer de moi des excuses ! Le mécanisme est très insidieux. Je le décris. Quand une vague de cette ampleur se lève, il est vrai que dans un premier temps la victime de la meute intériorise ce qui arrive. C’est le piège. Je pense que ceux qui déclenchent ce genre d’effet de meute le savent. Peut-être que c’est tout simplement évident. Je n’y avais jamais pensé. En tous cas un grand professionnel de la presse que j’ai eu au téléphone a commencé par ça : « n’intériorisez pas ça, ça n’en vaut pas la peine ». Cette intériorisation c’est le pire, en effet. L’ennemi entre en vous et vous suggère mielleusement la capitulation. J’ai été frappé de voir que c’était partout le même refrain. Par exemple c’était la première question de la « journaliste » du Monde : « est-ce que vous ne regrettez pas ce que vous avez dit ? » La même question est venue sur le plateau du Grand Journal à Canal Plus où pourtant l’ambiance n’est pas à l’agression. Et ainsi de suite. Je me suis souvenu d’une discussion avec Vincent Peillon à ce sujet. Je l’avais accusé sur ce blog d’avoir reculé et de s’être excusé vis-à-vis de Chabot. Je le faisais sur la foi d’une brève lue dans « Le Monde ». Il me le reprochait. Il me dit qu’il ne s’est nullement excusé et que le journal avait retenu une phrase dans un entretien très long. On voit que les méthodes ne changent pas… En général, à la manie des excuses est attelée tout un vocabulaire dont le mot « dérapage », utilisé à tout bout de champ, résume bien l’idéologie sous jacente : il y a une route, c’est elle qu’il faut suivre, sinon on dérape et on sort de la route. La route est toute tracée. Le bon sens exige de la suivre ! Vu ? Ce n'est pas une formule, c'est mot pour mot ce qu'écris a mon sujet "la Voix du Nord: "à force de déraper, le délicat M. Mélenchon a fini par sortir de la route". La route! Tout est dit. Présenter des excuses - à qui? au provocateur Félix Briaud? à la corporation? – pour ce «dérapage» ce serait légitimer toute la manœuvre et tous les moyens utilisés pour me frapper dans cette circonstance alors même que c’est en les examinant qu’on comprend ce que je dénonce.
Nombreux sont ceux qui ne sont plus dupes des effets de meutes dans les médias. Nombreux sont ceux qui voient comme moi combien le problème est dorénavant senti de l’intérieur du métier. Ce métier connait une évolution foudroyante. La précarité et le star système sont les outils d’une déstabilisation sans précédent. Je dirai mal ce qu’expliquent si bien tant de sociologues et de militants. La mise à la norme de tous les gouts vaut autant dans l’agriculture que dans les médias. Quand un logiciel peut d’ores et déjà remplacer un journaliste de salle de rédaction (voir le chapitre d’Ignacio Ramonet sur le sujet), les prompteurs peuvent faire de n’importe qui un « présentateur ». Tout cela ne fait que souligner le caractère suicidaire de ce qui a été entrepris contre moi, en rabâchant cette vidéo. Certes elle m’atteint dans la bonne société. Mais elle déclenche un tonnerre de rigolades et de connivence avec moi dans les chaumières et des dizaines de messages de sympathie me parviennent après chaque passage de la vidéo. Qui va expliquer à la profession quel problème elle a avec le grand nombre et non pas de la faute « des politiques » comme le pense les vieilles badernes du journalisme de papa mais du fait même de la faillite évidente d’une certaine manière de faire moutonnière, corporatiste, uniformisée, bien pensante, donneuse de leçon, voyeuriste, piégeuse. Le dire est-ce un tabou ? En me prenant de bec avec Félic Briaud je disais mon dégout de voir un jeune esprit si tôt perverti par ces façons de faire. Son impuissance à le comprendre, sa soumission à l’idéologie professionnelle dominante me consternent.
La vigilance à l’égard des « écoles de journalisme » est une question très actuelle. Il faut savoir qu’il n’existe aucun diplôme national unique de journalisme. Tout au contraire il y a un maquis de titres et de filières concurrentes. D’abord les diplômes d’écoles dont certains sont homologués par le ministère de l’enseignement supérieur. Mais ils sont très diversement reconnus dans les faits si l’on en juge par le résultat de la cooptation dans les salles de rédaction qui sert d’étalon de mesure de la valeur d’une formation dans la profession. Il y a ensuite les diplômes universitaires du niveau bac plus deux, délivrés en IUT. C’est le DUT information et communication, option journalisme. Et enfin les diplômes universitaires de niveau master (master information et communication, spécialité journalisme). Mais la profession est essentiellement dominée par les diplômes d’écoles privées, et notamment le diplôme du CFJ de Paris et de l’ESJ de Lille. Jusqu'à l’arrivée de l’école de Sciences Po sur ce marché, le diplôme le plus prestigieux était celui du CFJ-Paris. Le CFJ est le « centre de formation des journalistes » de Paris, centre privé créé à
Ill faut savoir qu’il n’y a aucune condition de diplôme exigé pour l’exercice du métier de journaliste, pour bien comprendre la situation. Ce qui fait le journaliste et lui crée des droits particuliers (niveau de salaires, privilèges fiscaux, brassard de presse etc) c’est la carte de presse. Et la carte de presse est accordée à toute personne exerçant son activité principale et régulière comme journaliste et rémunérée par une entreprise de presse. Sans autre condition de niveau ou de qualification. Dès lors tous les débordements qui s’observent dans cette période d’internet ascendant vont faire florès.
La méthode de la vidéo volée est à présent un effet très recherché. Après moi qui ? Martine Aubry selon , selon slate.fr. Puis qui ? En fait je m’en fiche. Cet épisode m’a rendu un fameux service. Il m’a assuré une cote d’inflexible qui n’a peur de personne en béton armé. Quelques puissants esprits qui ont tout compris m’ont déjà démasqué. Ainsi « l’express.fr» : "L'expérimentation est réussie. Coup réussi également pour le président du Parti de Gauche, qui a très largement fait parler de lui sur le Web. Par ailleurs, sa colère est à relativiser. Jean-Luc Mélenchon a pour habitude de verser dans la caricature lorsqu'il s'agit des médias. Il est par ailleurs connu pour être une "grande gueule". N'aurait-il pas sur joué la colère pour s'assurer une plus large diffusion? » Ciel je suis découvert ! J'adresse un salut admiratif à l’école qui a formé cette jeune journaliste stagiaire sous payée et esclavagisée mais qui se montre un chien de garde du système aussi pervers.
Je vais maintenant donner de mes nouvelles personnelles. Passé le premier moment de surprise j’étais cependant perplexe. Je ne me souvenais pas du tout de la scène. J’ai tant de prises de bec ! Je suis comme ça. Je ne veux pas changer. Je ne me mettrai pas dans le moule des belles personnes. La politique lisse, sans odeur ni bruit c’est bidon. Bon alors, où eu lieu cette engueulade ? D’abord la vidéo ne me disait rien. Bien sur, je me suis vite rappelé. Amnésie de confort. En fait après trois mois de campagne électorale et à la veille d’un long et épuisant voyage en Amérique latine, je voulais surtout avoir quelques jours de vacances. Bref, je n’avais guère envie de remettre l’armure et de remonter sur le cheval. Je pensais que cette histoire, compte tenu de sa base nulle et misérable, s’arrêterait assez vite. Mais l’emballement a eu lieu. C’est comme un feu. Plouf ! Quand ca part c’est fulgurant. C’est ce que l’on appelle un "effet de système". Je reviens à mon récit personnel. La scène d’abord. Le jour de la vidéo. Quand on est dehors il y a toujours quelqu’un qui surveille aux alentours pour éviter que des gens trop excité m’approchent ou des dérangés comme il y en a de plus en plus qui sont très agressifs et parfois dangereux. La routine. On m’avait prévenu qu’il y avait un «provocateur». Dans notre vocabulaire ça veut dire une personne qui veut créer des incidents. On m’a même dit "un étudiant journaliste". J’ai oublié. Avant moi il s’était adressé à Pascale Le Néouannic, candidate et secrétaire nationale du Parti de gauche. Il lui a demandé « le Front de Gauche est un échec, que comptez vous faire ? ». Il avait déjà été fraichement accueilli. La question est tellement absurde qu’on comprend l’intention assez facilement : il s’agit de quelqu’un qui doit ramener à l’école un «sujet». Donc on doit se méfier. Je ne l'ai pas fait. j'ai oublié la mise en garde. Je me suis dit "bof! c'est juste un étudiant, il faut que je fasse un effort"… J'ai eu tort. Je ne parlerai plus jamais à ce genre de personne, c'est promis! A cette heure, cependant, j'ai envie de sourire. Le judo politique ça existe. La nouvelle inquisition médiatique s’en est pris plein la figure dans les chaumières. Et moi les chaumières c’est le monde qui m’intéresse. Ceux là sont de mon côté. S’il est incontestable que cet épisode m’a sali et défiguré dans les milieux quoi comptent en haut lieu, il n’est pas moins incontestable que la haine contre mes agresseurs a également monté d’un cran comme je le constate partout en promenant et en lisant le courrier que je reçois. Mais ça, ce n’est pas moi qui l’ai voulu ni organisé. La meute s’est tiré une balle dans le pied !
Avant de conclure, je voudrai adresser des remerciements très chaleureux à un certain nombre de personnes.. D’abord je remercie tous ceux d’entre vous qui m’ont exprimé un soutien personnel. On a beau être en armure les trois quart de son temps dans la vie, parfois, elle pèse. Ce qui m’a plu c’est que vous avez parfaitement compris, vous aussi, le procédé utilisé. Souvent vous vous êtes mobilisés sur la toile. Les clameurs d’indignation préfabriquées et convenues ne vous ont pas plus impressionnés que moi. Je veux remercier aussi les nombreux journalistes qui ne se sont pas joints, volontairement, à la curée, parce qu’elle leur paraissait ridicule ou que le procédé utilisé contre moi les dégoutait. Mention spéciale à ceux qui ont dit, publiquement, sur leurs médias respectifs, le contraire de la meute et surtout ceux qui ont poussé le courage jusqu'à dire que j’avais raison. Au moins ceux là ne seront plus suspects quand ils inviteront les autres catégories sociales à voir plus loin que le bout de leur nez corporatif. Du coup j’en profite pour remercier aussi les syndicalistes des médias et des syndicats ouvriers qui m’ont écrit pour me dire ce qu’ils pensaient de la façon dont ils ont été traités par le système médiatique : les « preneurs d’otages » de la SNCF, les métallos « bluffés par Sarkozy » de Grandange et ainsi de suite. Toute cette rage impuissante qui est contenue partout et qui doit, bien sur, se formuler politiquement pour devenir un fait positif. Ce blog accueille évidemment vos témoignages avec bonheur. N’oubliez pas de donner les noms des personnes concernées. Leur photo aussi pour qu’on puisse les reconnaitre si on les rencontre. La mienne est partout.
Je ne vois pas comment M. Mélenchon pourrait gagner un tel proces. Il se savait filme et il a repondu volontiers aux questions posees. Il a donc de facto donne son accord a sa publication. Ce qui choque le public - et ce qui froisse M. Mélenchon - c'est le ton et le vocabulaire qu'il emploie : des mots insultants, un tutoiement intempestif qui n'ont rien de spontane et de fraternel, mais qui renvoient le journaliste a un statut de subalterne, de pauvre type. C'est une reaction de puissant. Bien entendu que les questions du journaliste etaient nulles et idiotes, mais fallait-il pour autant l'interpeler de cette maniere ? C'est ce comportement de chef sur de son droit qui a choque et M. Mélenchon l'a bien compris car il s'emmele depuis dans des auto-justifications bien peu convaincantes pour redresser la barre.
Ermier, sur les races, pour en débattre avec l'autre :
Face à Rokhaya Diallo, présidente (noire, le fait a son importance, du moins quand on a affaire à Zemmour) de l’association « Les indivisibles », à Vincent Cespedes, philosophe (qui s’en était déjà pris à Zemmour par le passé) et à Renan Demirkan, comédienne et écrivaine allemande d’origine turque, l’« impertinent » éditorialiste a argumenté avec un rare aplomb sur le fait qu’il existait des « races » reconnaissables à « la couleur de peau ». Il n’a pas été jusqu’à dire que l’une était supérieure aux autres, mais il s’en est fallu de peu...
Cela mérite bien une vidéo (en attendant une version plus complète...), suivie de sa transcription. La version intégrale de l’émission peut être consultée sur le site d’Arte (lien périmé - mars 2010).
- Éric Zemmour : - « Il y a le métissage racial, c’est-à-dire le mélange des races, physiquement. »
- Rokhaya Diallo : - « C’est, quoi, qu’est-ce que c’est les races ? Qu’est-ce que vous entendez par « races » ? »
- Éric Zemmour : - « Si y a pas de races, y a pas de métissage ! »
- Rokhaya Diallo : - « Ben non, parce que peut-être que le deuxième dont vous avez parlé... » [Allusion au métissage des cultures]
- Éric Zemmour : - « ...donc y a pas de question dans ce cas là ! »
- Rokhaya Diallo : - « Non, parce que vous parlez de deux métissages, donc peut-être que le deuxième existe. »
- Éric Zemmour : - « Oui, le deux... »
- Isabelle Giordano et Éric Zemmour, de concert : - « Parce que pour vous Rokhaya, les races n’existent pas ? »
- Rokhaya Diallo : - « Ben non. Enfin je... »
- Vincent Cespedes : - « Pas pour les scientifiques non plus... »
- Isabelle Giordano : - « On écoute la deuxième... la deuxième... »
- Éric Zemmour : - « Non, mais moi ce qui m’intéresse dans cette histoire - je vais très vite - j’ai le sentiment qu’à la sacralisation des races de la période nazie et précédente a succédé la négation des races. Et c’est d’après moi aussi ridicule l’une que l’autre. Qu’est-ce que ça veut dire que ça n’existe pas ? On voit bien que ça existe ! »
- Rokhaya Diallo : - « Mais comment on le voit ? Je ne comprends pas ce que vous voyez... »
- Éric Zemmour : - « Ben à la couleur de peau tout bêtement. »
- Rokhaya Diallo : « Et donc la couleur de peau selon vous fait que moi j’appartiens à une race différente de la vôtre. »
- Éric Zemmour : - « Mais évidemment ! Non mais... que vous redécouvriez... »
- Rokhaya Diallo : - « Bon ben alors... C’est intéressant... »
- Éric Zemmour : - « Ben évidemment, j’appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire ! »
- Rokhaya Diallo : - « Non, j’appartiens à la communauté française et... »
- Vincent Cespedes : - « Peut-être que ça vous rassure, Éric : ça vous rassure d’appartenir à la race blanche ! »
Logement:
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3024
N °179 - Gilles Vollant
à propos des " Vrais problèmes"...
On ne parle même pas du coup d'état capitaliste au Honduras, des dizaines d'opposants assassinés, de la répression qui s'est abattue sur le peuple Hondurien, ni de la " démocratie d'opérette " qui a remplacé la véritable démocratie assassinée il y a un an. C'est fou, non ?
C'est le premier coup d'état capitaliste le plus invisible de l'histoire du capital, ces dernières années. Même ceux qui se propulsent en ce moment à vitesse "grand v" en Afrique sont un peu mieux relayés par la presse et la télé de marché : une petite ligne en bas de page, une image du dictateur en fin de journal télévisé.
Mais au Honduras, rien, quasiment rien. Même nôt'grand philosophe en mousseline crémeuse et en sourcils aigus qui sévit dans sa chronique régulière au Point n'en a jamais parlé. Il n'a rien vu, rien dit, rien su. A t-il des intérêts financiers personnels au Honduras qui lui interdisent de philosopher en bras de chemise et en treillis seyant ?
Je le rappelle ici si jamais certains ne savent pas. Il y a un an, les Honduriens ont appris que leur président de la république élu par eux-même avait été renversé et qu'un fantoche criminel avait pris sa succession. Et bien figurez-vous que ça n'a pas beaucoup ému nos intellectuels de marché. Dingue, non ?
Avec les conneries qui déboulent dans l'actualité que l'indigence m'interdit de rappeler, oui, c'est vrai qu'il y a plein de problèmes dont on ne parle pas. Ceci explique sans doute cela.
@ j'en ai marre
Gentille vacherie...
Mais tu n'en as pas marre de tomber dans le panneau encore et encore avec Zemmour ? Ca suffit, nom d'un petit bonhomme, on a tous compris à quoi il jouait. Qu'est-ce que ça nous apporte ce qu'il dit ou ce qu'il pense, et ce qu'il oppose à qui que ce soit en pleine vitrine du village global ?
Pendant ce temps-là, et à juste titre, Hold Up, nous renvoie aux Honduriens qu'on abandonne comme des chiens au knout pro US ! C'est un peu plus important, isn't it ?
Si tu estimes que Jean-Luc Mélenchon a eu raison d'envoyer le petit con de faux journaleux dans les pâquerettes parce qu'il le forçait à quitter son terrain de lutte pour squatté un pré-carré pourri, comment peux-tu en remettre une couche avec Zemmour et les carabistouilles qu'il promeut ?
@ ermier, et tous ceux qui trouvent une ressemblance avec l'autre comme l'appelle Pulchérie D
Le bêtisier d’Éric Zemmour (extraits)
Oublions pour cette fois la triomphale affirmation du grand généticien Éric Zemmour sur l’existence des races [2] ou la dénonciation calomnieuse, par le grand enquêteur Éric Zemmour, des enseignants polpotistes qui auraient embrigadé des enfants de huit ans pour les entraîner dans une manifestation [3], pour ne retenir que quelques perles soigneusement cultivées : Sur Karl Marx (samedi 13 décembre 2008, « On n’est pas couché »)
Éric Zemmour, confronté à Jacques Attali, attribue la crise économique à l’immigration, et convoque Karl Marx à la rescousse. (Première minute de la Vidéo)
- Jacques Attali : « L’immigration n’a absolument rien à voir avec la crise […] »
- Éric Zemmour : « Bien sûr que si […] »
- Jacques Attali : « Ça n’a aucun rapport »
- Éric Zemmour : « Marx l’explique très bien… »
- Jacques Attali « Non non. Marx ne parle de l’immigration d’aucune façon. »
- Éric Zemmour : « … "L’armée de réserve du capitalisme, c’est les immigrés et les chômeurs" »
- Jacques Attali : « L’armée de réserve du capitalisme, c’est les chômeurs, ce n’est pas du tout les immigrés. Ça n’a aucun rapport. On sait très bien que chômeurs et immigrés, ce n’est pas la même chose. […] »Le grand marxologue Éric Zemmour a mal révisé ses fiches : même Jacques Attali connaît mieux Marx que lui.Devant tant de connaissances, on est en droit de se demander s’il ne faut pas mettre au crédit de l’ENA le double échec de Zemmour au concours d’entrée. Mais nous n’irons pas jusque-là… Il nous suffit de constater que, en l’occurrence, la déontologie journalistique qu’il partage avec quelques autres peut être résumée en une phrase : peu importe si les faits sont faux puisque les commentaires sont libres.
http://www.acrimed.org/article3340.html
@ Miguel (n° 200) : « Il a donc de facto donne son accord a sa publication ».
Ce que vous dites est faux. Cette entrevue a été accordée dans le cadre d'un travail personnel, elle n'avait pas du tout vocation à être publiée. Normalement cet enregistrement n'aurait dû servir qu'à l'étudiant. Pour moi le procédé dont il a usé pour faire parler de lui — il s'est empressé de revendiquer la paternité de cette vidéo en mettant son nom en avant dès le lancement du "buzz" — est contraire à toute déontologie. Je le trouve d'autant plus absurde que la vidéo n'est clairement pas à son avantage : il ne comprend rien à la démonstration de Jean-Luc Mélenchon et il la coupe en plein milieu (ce qui n'est pas très respectueux), qui plus est en lui opposant des objections à côté de la plaque. Pas besoin d'être étudiant en journalisme pour savoir qu'interrompre son interlocuteur n'est pas très poli, en particulier si on ne cherche même pas à comprendre ses propos.
Ce qui me dérange le plus dans cette affaire c'est la malhonnêteté intellectuelle de certains commentateurs. Par exemple, celle de la rédaction du Post, à la limite de la diffamation, que j'ai critiquée par ici : http://www.lepost.fr/article/2010/04/05/2019881_la-redaction-du-post-aurait-elle-un-probleme-avec-jean-luc-melenchon.html.
Voilà une bonne chose, le débat va-t-il être lancé? Félicitations pour votre courage et votre pugnacité! Je n'ai pas le courage de lire tous les commentaires! mais je pense que d'aucuns vous ont cité ACRIMED et le PLAN B, que vous devez déjà connaître.
J'ai la chance d'habiter la Bretagne,pour ses paysages, certes, mais aussi où, depuis toujours, la famille Hutin nous bassine avec sa déontologie catho de son Ouest-Torchon (comme beaucoup nomment Ouest-France par ici).
Un exemple du "bon travail" d'un de ses journalistes Paul Burel, sur un article "d'information" sur le sujet (un "dossier"!) à la mode, les retraites: sous-titre: "Travailler plus longtemps" (ben, tiens!) "Foncièrement, il n'y a que trois leviers réalistes (pesez le mot!) pour sauver le système de retraite par répartition, qui reste le socle de la retraite plébiscitée par la société française. Baisser les pensions, augmenter les cotisations, allonger la durée de vie active. Nicolas Sarkozy ayant exclu la première solution, il n'en reste donc que deux. Elles seront probablement à mixer pour obtenir la meilleure efficacité. Etc.". Et tout à lavement! (si j'ose dire - c'est une blague qui convient parfaitement bien dans ce cas de figure)
Quelle belle démonstration objective, pour le brave lecteur électeur de base! Quid des chiffres des niches fiscales, du bouclier fiscal, des exo des heures supp, de la tva à 5,5% dans la restauration, et j'en passe. Comme vous le dîtes, on a de quoi payer les retraites, le trou de la sécu...Et on ne parle même pas de taxer les bonus (qui devraient, moralement, être purement et simplement supprimés!)
Encore bon courage, et merci pour les propos forts et nécessaires que vous tenez. Cà fait vraiment du bien!
@ descartes (183)
C’est ça. Et si je venais à dire « Ermler est un sale batard fils de pute », ce ne serait pas une injure, mais une « constatation » de tes habitudes hygiéniques et de ta filiation. N’est-ce pas ?
Et bien, ça y'est ! Tu l'as dit.
Je te défie de trouver dans mes posts une seule phrase qui emploierait des injures personnelles de cette nature vis à vis de Zemmour. Je n'utilise que des termes qui caractérisent un attitude politique.
Il y a plusieurs manières d'insulter, descartes. Celle qui consiste à traiter les gens de "bâtards" ou de" fils de pute" (ou supposer qu'on pourrait être amené à le faire) et celle qui attribue à l'autre, et sans preuve, des injures personnelles qu'il n'a jamais proférées.
Toi tu pratiques les deux.
Quand à la comparaison "racialiste" entre Zemmour et le CRAN, je crois que Marc Malherbes t'a répondu. (Oui, moi aussi j'ai un "porte-parole" !)
Comparer une association qui lutte pour imposer des" corrections" à des situations discriminatoires à quelqu'un qui'justifie" et" approuve" ces discriminations, reconnais que ce n'est intellectuellement pas très honnête.
Venons-en à mes fameux "mensonges". Tu écris :
... il y a donc des choses qu’il ne faut pas laisser dire. Je n’ai aucune estime particulière pour Zemmour, mais je n’aime pas les chasses à l’homme, surtout lorsqu’elles se font à coups d’affirmations inventées.
Affirmations inventées ? "J'affirmais" que Zemmour :
1. Justifiait le contrôle systématique au faciès
2. Justifiait la discrimination raciale à l'embauche.
1. Emission "salut les terriens "
- Murat :...quand tu te fais contrôler 17 fois par jour parce que tu es noir ou arabe...
- Zemmour :...mais pourquoi ils sont contrôlés 17 fois pas jour ? Parce que la plupart des délinquants sont noirs et arabes !... C'est un fait.
2. Débat sur France O :
Zemmour : - On parle des discriminations, moi, ça ne me choque pas : la discrimination, c’est la vie, c’est le choix, et c’est la sélection. Donc, voilà, il n’y a pas à lutter contre les discriminations ; ça, c’est un mythe".....
....Les entreprises ont le droit de demander aux agences d'intérim des candidats qui ne sont ni noirs ni arabes...!
Tout cela est vérifiable en vidéo sur le net. Tu feras l'effort de vérifier si ça t'amuse.
Tu vois descartes, il y a deux manière d'être un menteur. La première c'est de dire, avec aplomb de choses
fausses ! La deuxième c'est d'accuser, avec autant d'aplomb, de "menteur" celui qui dit des choses vraies.
Toi, tu pratiques les deux.
J'ajoute que je ne pratique pas la "chasse à l'homme" vis à vis de Zemmour. J'ai même critiqué les associations qui fonçaient têtes baissées dans la brêche et qui en plus, dans leurs arguments, tapaient à côté de la plaque.
Mais, quand sur ce blog même, certains associent Jean-Luc Mélenchon à Zemmour, laissant entendre que Mélenchon "approuverait" les propos de Zemmour, je réagis ! Moi aussi, je pense qu'il y a des choses "qu'il ne faut pas laisser dire ".
Quant à ta manière de "débattre", je laisse chacun juger de son intégrité. Certains préfèrent parler de toi (avec une certaine pertinence, parfois) sans te répondre. Moi, je choisis, parfois, de te répondre. J'y trouve de moins en moins de plaisir, je l'avoue. Mais laisser passer tant d'arguments falsifiés, de mauvaise foi et de calomnies personnelles... ça doit être au dessus de mes forces. Et puis je pense à tous ces lecteurs de passage.... A l'éthique aussi. Ca compte pour moi.
@ Descartes
Personnellement très soupçonneux vis à vis de toi - je ne m'en cache pas - voici tes dernières paroles :
Tu as dit :« Faire et laisser dire… »
Mais " Faire quoi ? " - Tu fais quoi sur ce blog ? Pourrais -tu définir ton activité en des mots simples ? Si mon esprit est méfiant vis à vis de toi, c'est que tu n'as jamais qualifié ton activité ici.
« Faire et laisser dire… » Pourquoi pas mais que fais- tu ici " Descartes " ?
Oui, c'est vrai, je n'ai pas bien saisi au vu de tes propos de rectification systématique de la parole d'autrui. Sois plus clair - merci.
Sacré Mélenchon ! restez zen, ne vous décrédibilisez pas par vos coups de sang ! Il y a de quoi, je le reconnais et parfois même, je vous trouvais trop gentil, notamment quand un certain Lellouche de l'ump affirmait par 2 fois qu'il vousaurait flingué avec plaisir si l'époque le lui avait autorisé. Personne n'a réagi sur le plateau à une telle flambée de haine pure d'un représentant mandaté de la république !Vous avez été très agressif, vrai, avec ce pseudo journaliste, mais ce qui vous a sauvé, je pense, c'est que vous en avez exposé les raisons : PÄRLEZ MOI POLITIQUE ! cet appel a été entendu par les français qui vous ont suivi depuis des années ! vous avez posé le vrai problème en soulignant le bas niveau des interventions médiatiques! essayez de vous faire entendre davantage sur cette dérive médiatique, notamment le service public qui ne vous laisse jamais la parole et personne n'a l'air de s'en rendre compte, même dans la presse écrite ! bon courage
La meilleure des choses à faire, je crois, c'est de ne plus parler de cette affaire et de passer à des thèmes qui nous préoccupent vraiment....
@ Mario Morisi
Je partage tout à fait ce sue tu dis.
Mais l'autre nous entraîne sur des chemins de traverse; à un moment il faut clore et mon post a cet objectif.
Salut cordial.
@ Le Mexicain
Et cet article proprement dégueulasse c'est quoi ? L'esprit corporatiste - des directions - irrigue toute la France. Quand un philosophe dit une connerie, n'y a t-il aucun philosophe de renom pour lui donner la contradiction ? Pourquoi une telle marche au pas de l'oie chez les journalistes ? Les journalistes ou les directions de journaux et magazines, leurs rédactions aux ordres ? Certains journalistes cependant tremblent en approchant Nicolas Sarkozy, alors quoi ? Se refont-ils une petite santé en rossant Jean-Luc Mélenchon ?
Article d'un obscur Philippe Le claire du journal : " L'Union " - (il vaut mieux ne pas aller effectivement en " Justice " et même si j'ai bien compris que Jean-Luc Mélenchon ne désire pas y aller - je ne m'appelle pas Pascal Clarc - il y aurait avec cet article matière à diffamation " I'm presume " non ? Car est-ce encore de l'information ?)...
Après une rapide recherche, je m'aperçois que l'Union est un torchon du groupe "Hersant" -
Fallait le penser avant de le savoir ! " Le journal l'Union appartient au groupe de Presse "Groupe Hersant Média" (GHM) " (wikipedia)
L'Article de caniveau de M.Le Claire :
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/quel-mechanlon-celui-la
Dans un monde idéal les citoyens s'organiseraient et mettraient sur pied une agence de notation des organes de presse.
Ces agences de notation, comme dans le cas des Etats nourris à l'huile d'olive et de leurs dettes graisseuses, indiquerait au vulgus pecum les journaux à lire et à ne pas lire, les Jt à éviter et les blogs à ne pas fréquenter
Cela provoquerait un sacré turn over dans les rédactions...
Hélas, le pecum étant encore très vulgus, une telle agence n'existe que dans mon imagination
ce qui ne m'a pas empêché, à titre personnel, d'en mettre une en place en mon for intérieur...
Il faut dire que j'ai des potes qui m'ont aidé à décrypter, que peut l'info pourri contre mon gros démodulateur républicain et social, critique et de gauche.
Demain soir,les discussions avec nos partenaires et amis de l'autre Gauche reprennent avec à l'ordre du jour :
Les retraites,nos solutions,nos axes de convergences de lutte.
C'est plus important que le débat sur les Merdias non,vous croyez pas!!!!
@ 213 Mario Morisi
Je suis très attentif à chacune de vos propositions qui mériteraient un écho plus soutenu. Vos vues sont justes car vous parlez de pouvoir autonome du citoyen et des citoyens au regard de l'information et de la connaissance face à la dérive communicationnel de nos médias qui versent de plus en plus dans "la réclame" et le "paparazzisme"... même qu'on a honte pour les journalistes devenus de simples petits exécutants publicitaires précarisés et déclassés au sein du néolibéralisme qui vrille et déspiritualise littéralement son salarié avant de le jeter aux ordures.
Tenez j'étaie mes propos en reprenant l'observation judicieuse des propos d'un internaute sur un site consacré au photojournalisme et à la misère salariale des " artistes "/ photojournalistes devenus de simples exécutants précaires et écœurés de la tournure que prend leur job hier encore " noble métier " à risque - (Je mettrais le lien plus tard) -
" Là où ça devient amusant (...), c’est quand on relit la présentation aux lecteurs du Monde de la nouvelle rubrique “Contre-enquête” par Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction :
“Pour les lecteurs qui veulent aller plus loin, dépasser la petite musique de la communication omniprésente, nous avons inventé les pages ‘Contre-enquête’. Reflet d’une démarche éditoriale volontariste, celle du journalisme de questionnement [...], la contre-enquête emmènera le lecteur derrière l’événement, au-delà des déclarations officielles, des séances photos en trompe-l’œil et des statistiques opaques” (Le Monde daté du dimanche 28 – lundi 29 mars 2010, p. 17).
A t-on besoin d'une plus ample démonstration de ce qu'est devenu le " Journalisme réel " ? Relégué dans un coin du quotidien. On se demande bien par quoi le reste du journal, est envahit.
Permettez -moi de vous proposer un petit pot pourri de la résistance citoyenne qui s'auto-organise de son côté, même si j'ai bien compris que ce n'était pas tout à fait cet esprit là qui commandait vos vues. Disons qu'entre ces blogs indépendants et la " télé de Gauche", il y aurait sans doute d'autres formes à inventer...
Je ne peux mettre que deux liens par message - Je poursuivrais ultérieurement si vous voulez bien- (je ne doute pas que vous en connaissez déjà certains mais mes liens serviront peut- être à d'autres...)
- http://rezo.net/
-http://www.article11.info/spip/index.php
@ Hold -up (n° 212) :
Cet article est à vomir, mais visiblement l'auteur n'en est pas à son coup d'essai : http://www.lunion.presse.fr/article/francemonde/une-journee-sans-immigres. Son "journal" a perdu un procès suite à cet article (source : Bellaciao). Lorsqu'on est confronté à un cas comme celui-là on ne peut même plus parler de malhonnêteté "intellectuelle", et encore moins de journalisme... Le pire c'est qu'il est responsable du service politique de son torchon.
@ Mario Morisi
L'incontournable
- Mad(e) in chateaubourg
http://www.chateaubourg.info/?-Politique-
Le fameux :
- Contreinfo
http://contreinfo.info/
A bientôt...
@ Hold -up : Il n'y a plus de philosophe, maintenant ce sont des entrepreneurs !
@ Carole G. : oui, cet article sur le logement est "édifiant", mais cela aussi on peut le voir en "regardant" autour de nous.. Ils semblerait que depuis 2 ou trois ans notre "regard" est plus en phase.. Je remet le lien au cas "ou"..
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3024
@ Janba : la retraite a 60 ans, ça reste ! Faire un tri pour les personnes qui ont effectués des travaux pénible tout du long de leur vies et leur donner une ristourne de quelques années... augmenter les retraites existantes, (les petites).. L'état lance un emprunt pour financer les retraites dés la naissance ! (je plaisante pas, ni ne suis moqueur, mais je crois que le droit a la retraite est comme le droit a l'assurance maladie, il faut commencer a cotiser immédiatement..), et si "nous" arrivons a nous mobiliser, je parle des gens comme moi, qui ne sont pas "encartés" ou "militants" actif.. Peut être cet été arrivera t'on a sauver ce qui peut l'être.. je ne sais pas..
@ Mexicain
M. Le Claire - Responsable politique ? ha, ça je n'avais pas vu. Prime à l'incompétence, fermez les rangs...une deux une deux...
@ Mario Morisi
Pour la route :
Le génial blog de Paul jorion :
http://www.pauljorion.com/blog/
Le spirituel et vaillant Plume de Presse :
http://www.plumedepresse.net/
@ lemexicain :
J'ai envie de faire un commentaire sur cet article.. Mais bon, je vais pas me "fatiguer".. Il n'est pas signé, mais sa signature est "lisible".. Après tout, quelque part il se qualifie lui même de taré... pas la peine de sortir le violon pour pisser dedans..
@ Mario Morisi
Je remets les mêmes car les liens semblent ne pas fonctionner (et puis je reviendrais bye - bye )
L'excellentissime " portail des copains "
- Rezo.net : http://rezo.net/
Le foudroyant "Article 11" :
- http://www.article11.info/spip/index.php
@ HOLD-UP post 136
j'ai de l'estime pour tes interventions et les analyses militantes que tu fais,
au nom de cette estime laisse- moi te dire que je ne suis pas d'accord avec
ce que tu me dis.
Je suis intervenu la pluspart du temps en bataillant sur des idées.
Je le rappelle au passage :
L'europe et le devoir d'en sortir
les retraites
le chômage
l'école
la region (je suis contre je dis pourquoi)
les ateliers avec le PS
la Grèce et la crise économique en général.
la burqa(je dis pourquoi je suis pour l'interdiction)
le resultat-défaite des regionales.
A chaque fois j'ai essayé d'illustrer mes positions en respectant celles des autres.
Il se trouve que je n'ai eu pas de réactions de la part de tous ceux
qui se sont déchaînés contre le jacobinisme, les frères, les libres penseurs,
les petits pois, l'entrisme, la franc maçonnerie, j'en passe et des meilleures.
Déchaînés, je le souligne, à coup de mensonges pour nous discrétire et ridiculiser.
Ridiculiser un adversaire c'est utiliser des méthodes fascistes !
Laisse- moi te dire que je n'avais jamais insulté personne, mais comme dit Ermler à Descartes,
je cite : "Constater une ignorance n'est pas une injure" !
Quand je lis une phrase telle que :
"Quand il y a un an on parlait d'islamophobie, on se faisait critiquer.
Maintenant tout le monde en parle, même JLM(tout en n'utilisant pas ce mot)"
ET bien devant une pareille dialectique je me dis que si le gauchisme est la maladie infantile
du communisme, dixit Lénine, l'infantilisme qui se prolonge est une maladie qui
peut détruire le militantisme.
J'ai fait dans l'ironie, féroce je te l'accorde, mais parce que le fait que certains aient voulu
me ridiculiser me met en colère
salutations fraternelles
demetrio
Tient... Vous pouvez lire cela si vous avez 5 minutes..Dans le discours dégueulasse on a du mal a faire mieux..
http://www.inversalis-productions.eu/blog/2010/04/un-professeur-de-harvard-preconise-des-mesures-genocidaires-pour-freiner-les-naissances-palestiniennes/
Et si vous voulez sourire un peu après avoir "vomi"...
http://www.inversalis-productions.eu/blog/2009/11/le-negre-vous-emm****-enfin-le-t-shirt-est-sorti/
@ Demetrio
Je suis en accord j'espère que tu l'auras compris, avec pas mal de tes vues, mais pas avec certains moyens employés contre une femme et une militante du PG pour les faire passer. Des moyens employés par toi ou d'autres à partir d'un malentendu douloureux à la base, j'en conviens.
Le PG : PARTI CREUSET - ça veut bien dire ce que ça veut dire. On se côtoie, on se parle, on échange, ça rue parfois dans les brancards entre militant de l'Autre Gauche, y'a cas aller voir sur le blog d'Alexis Corbières pour s'en rendre compte (voir article du "Conseil de Paris") mais pas dans la vindicte injurieuse ni la calomnie ! On a perdu dans cette histoire de "burka" nos nerfs, je te l'accorde, moi aussi - mais il va falloir garder raison et avancer, écouter les " contre-vues " au regard non pas de l'abandon de nos principes que je réaffirme ici, mais sur les moyens de les faire avancer et de les mettre en œuvre dans la concorde Républicaine et pas dans la détestation d'autrui ni le lynchage d'une minorité orchestré par l'UMP pour ficeler demain une alliance avec le Front National.
Par pitié si tu rencontrais Jennifer et si tu connaissais son parcours politique, tu ne parlerais pas ainsi devant elle.
D'abord par respect premier et après par volonté d'échanger et de parfaire ses propres vues. On ne convint pas les personnes en les assommant. Le blog est un excellent média d'échange de vues partielles ; il devient un très mauvais outil dans le partage des litiges. Il devient même une arme de diffusion massive de la "contreproduction " avérée.
Bonne journée.
Presse libre ?
" L'UMP veut mettre fin à la diffusion égalitaire des journaux "
Site rue 89 :
http://www.rue89.com/confidentiels-indiscrets/2010/04/06/lump-veut-mettre-fin-a-la-diffusion-egalitaire-des-journaux-1463
@ Hold up and friends
Je te remercie, non, non, je ne suis pas tout jeune mais je découvre tout un monde en train de se faire et de se défaire.
Merci pour tes pistes.
Et pour avoir remarqué que je préférais tenter, tester, avancer des pistes, certes pas toujours faciles à appliquer dans le réel,
que de théoriser à l'infini, ce qui n'aboutit, en général,
qu'à reproduire des jeux de rôles et d'argumentations qui ont déjà été éprouvés et vécus ad libitum.
je voulais juste te dire jean-luc ('pardonne moi le tutoiement mais tu fais partie un peu de la famille et je tutoies tjr mes amis :-)) que bcp de personnes,et j'en croise ts les jours,te suivent et comprennent parfaitement ta petite montée d'adrenaline contre ce petit journaleux !
continues comme cela.
et si tu pouvais aussi eviter d'aller faire plante verte les soir d'elections sur des chaines comme TF1 ca me conviendrais bien aussi.
il y a bien d'autres moyens de faire passer ton message que d'aller chez ces marchands de cervelle
ton blog en est le meilleur exemple...
au plaisir de te rencontrer un jour !
Oui, d'accord avec vous sur la vanité et la suffisance du "système médiatique". D'accord avec vous aussi sur le fond du débat concernant cette vidéo et ce qu'elle sous entend. Je suis journaliste et je pense qu'un des principes de ce beau métier est la hiérarchie des infos, principe que beaucoup d'entre nous oublient.Mais, bon, avec plus d'humour, peut être auriez vous pu réagir? Mais je peux partager pas mal d'idées avec vous sur notre profession (ça devient du darwinisme inversé).
pour jennifer (post 107)
Hold-up a écrit « Lorsqu’une dite république enfermait les républicains Espagnols » et aussi dans ma famille, on se souvient que le Front populaire n’a pas aidé la République espagnole. C’est resté en travers de la gorge à beaucoup.
J’ai vu récemment Mourir à Madrid. C’est une véritable horreur! Comment la France, le front populaire a pu laisser faire cela?
Ce n'est pas le lieu pour rentrer danc ce débat, mais en deux mots, Léon BLUM, sous la pression des Anglais, pris part à la sinistre farce de la Non intervention, allant jusqu'à ne pas respecter l'accord franco-espagnol de 1935 (accord qui prévoyait la vente d'armes aux républicains espagnols en cas de besoin). Sporadiquement Blum ouvrit la frontière pour laisser passer des armes (essentiellement en provenance de l'URSS, et payées à Stalin avec 580 tonnes d'or de la banque d'espagne), mais globalement il capitula devant les anglais, pour d'un certaine façon trahir les républicains espagnols (les anglais avaient des intérrêts miniers en Espagne, intérrêts qui à leur yeux étaient mieux protégés avec Franco qu'avec la révolution......Au sein du comité de non intervention il y avait sans doute aussi la peur que le conflit dégénére en conflit Européen, voir mondial, on sait ce qu'il est ensuite advenu.........).
Blum exprima des regrets bien plus tard......
A noter que de nombreux Français (essentiellement communistes) se sont engagés dans les brigades internationales, pour combattre aux côtés des nôtres, parfois en y laissant leur vie.
Nous les républicains Espagnols nous sommes reconnaissants......
Pour en savoir plus je te recommande "GUERRE ET REVOLUTION EN ESPAGNE" de Georges SORIA.
Amicalement.
Le fait est que sur de nombreux commentaires sur Marianne 2 ou sur Labération.fr les défenseurs étaient plus nombreux que les détracteurs, lesquels étaient quelques fois simplement choqués ou agacés, mais pour le reste orduriers et haineux à l'égard de Jean Luc.
Je crois qu'encore une fois, l'aphorisme d'Audiard, "les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait" est vérifié. Et c'est tant mieux, à l'avenir il fera davantage attention aux cons !
Et encore bravo Jean Luc, continue, c'est comme ça qu'on t'aime...
(pour reprendre des idées citées précédemment...)
Europe et le devoir d’en sortir : Je sais pas, J'en fais pas une priorité, on peut refondre les traités, ou en sortir, de toutes façons dans les deux cas, il faut "éliminer" l'Europe libérale, et avec la crise qui est loin d'être finie, nous tenons une toute petite chance (de convaincre).. Peut être, justement les "petits" pays (Grèce, Espagne, Portugal, Italie, Irlande... Au bord du gouffre) ne nous attendrons même pas pour quitter le bord !)
les retraites : Pas touche ! Je veux bien imaginer un allongement de la durée des cotisations, mais pas de la durée légale de l'age de départ ! (et DEHORS les assurances !)
le chômage : Il faut faire payer ceux qui organisent la casse de tout les pans de notre industrie pour engraisser des actionnaires rentiers ! durcir les règles du licenciement, cesser de "subventionner" les employeurs qui utilisent l'argent du contribuables pour précariser ce même contribuable en divisant un vrai emploi en 2 ou 3 emplois "d'étudiant"..
l’école : Argent public / école publique.. D'abord !
la région (je suis contre je dis pourquoi) : Je sais pas non plus, cela me semble pas prioritaire.. Y'a trop d'élus c'est sur, on pourrait commencer par le sénat avant de passer au "local"..
les ateliers avec le PS : Une longue fourchette ? le franc parler ? Les militants du P.S. ne sont pas les dirigeants du P.S., Il y a d'autres Mélenchon au P.S., il ne partent pas... "c'est douloureux".. de toutes façons pour discuter avec le P.S. faut dépasser les 15 %..
la Grèce et la crise économique en général : Quand l'argent rentre l'Europe est solidaire, quand ce n'est pas le cas, on "jette" son "ami" dans les bras du FMI.. Ce sont les notions européennes qu'il faut redéfinir.. Et pas seulement en fonction de la crise..
la burqa(je dis pourquoi je suis pour l’interdiction) : La Burqa, soit je m'en fout(par cynisme), soit je me dit que le seul angle d'attaque c'est la liberté des femmes... Le reste c'est de l'ordre de l'intime... Il y a des burqas qui ne se "voient" pas, elles retombent lorsque les volets des "chaumières" sont fermés.. Ce n'est pas l'apanage du musulman, encore une fois l'arbre cache la foret... par les sentiments exacerbés..
le résultat-défaite des régionales : perso je ne suis pas aller voter, j'en ai (avais) marre de faire 2% aux élections..Alors zut !.. Et 7 % ! j'en suis resté pantois... (bravo) Chacun le voit comme il veut après tout..
Quelqu'un a dit : laisser tomber les "Merdias" et PARLEZ DES RETRAITES C'EST VRAI
Mais on attend la " bombe " pour en parler :la bombe médiatique s'entend hein !
Cela est -il paru ?... dans la Presse ?
Quelqu'un a t-il une info sur la question ?
Quoi qu'on pense, on y revient automatiquement sur la problématique " PRESSE ".
Même pour les Retraites.
En attendant de nouvelles parutions militantes sur les Retraites :
Oui, en attendant et en restant sur le sujet " PRESSE " on peut s'informer ( prière de dire aux enfants de rester dans leurs chambres) et lire cet article qui parle de la TERREUR US.
Quand l'armée US assassine une quinzaine de personnes dont des enfants et tue deux journalistes de l'Agence Reuter.
Le cri du fasciste américain en IRAK du haut de son hélicoptère après le massacre collectif : «Regarde-moi ces pourritures crevées»
Vidéo + articles de vrais- journalistes -qui- font- correctement- leur métier :
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2010/04/05/video-deux-journalistes-assassines-par-larmee-us-en-irak/
http://www.lessentiel.lu/news/monde/story/27639544
@ermler
@ydaho (#193)
Et tôt ou tard il faudra en venir là … Les « fachos » se verront imposer les quotas raciaux et seront encore plus furieux..
Mais... comment fait on pour imposer des "quota raciaux", vu que les "races" n'existent pas ? Tu vois, Ermler, le commentaire d'ydaho est une parfaite illustration de ce que je te disais. A gauche aussi, on croit aux "races"... au point de croire qu'elles peuvent servir de base pour des quotas.
Les états unis ont du en passer par là pour que les différentes composantes de leur population soient « reconnues »..
Avec un peu de chances et si on laisse faire les gens comme toi, possiblement nous arriverons à "reconnaître" les "différentes composantes de leur population" (je n'ai pas dit "races"...) aussi bien qu'aux Etats-Unis...
Paul Jorion en ce moment sur France Inter
Sur la crise financière :
Emission téléphone sonne: http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/letelephonesonne/
@ Idaho
"es retraites : Pas touche ! Je veux bien imaginer un allongement de la durée des cotisations"
La capitulation commence comme ça...
@ Hold Up
http://players.tv-radio.com/radiofrance/playerfranceinter.php
@ydaho (193)
Dans cette dernière intervention, dieukartz est sous l'influence inquiète de Pécuchet, il découpe des bites de mouche en rondelles et les enfile sur un bâton surréaliste. Le solide bon sens de Bouvard s'est endormi.
Il est marrant, ce type de schizoîde (orthographe ancienne).
@Jean ai Marre (#202)
Face à Rokhaya Diallo, présidente (noire, le fait a son importance, du moins quand on a affaire à Zemmour) (...)
Je n'ai pas très bien compris en quoi la couleur de la peau de Mme Diallo a la moindre importance dans cet échange. Pourrais-tu élaborer ?
Je ne sais pas si c'est la capitulation ou le fait que nous vivons de toutes façons de plus en plus vieux.. et d'un autre coté le cap des 37.5 est déjà dépassé ? je crois..
@ Hold up
Les reproches que tu fais à Demetrio j'espère que tu les feras à ceux qui par exemple me traite :
- de Poi infiltré ou faisant de l'entrisme ;
- un mec qui cherche à s'accaparer le blog de JL Mélenchon ;
- un imposteur ;
- un flic et un provocateur ;
- un mec payé par l'Elysée comme d'ailleurs l'est "Descartes"
- un mec payé par le PS et travaillant pour le PS et cherchant à saboter le PG;
- de quelqu'un d'encore plus dangereux que Descartes.
- un droitier raciste partisan du colonialisme
etc...
J'aimerai que tu fasses la même intervention après de ceux qui disent de tels propos forts élégants et amicaux à mon égard. Je ne t'ai point entencu. Je me fais guère d'illusions tu ne diras rien. Les reproches et leçons moralistes que tu fais ne sont qu'à l'égard de Demetrio, de moi-même mais pas à l'encontre de ydaho, de Ermler, de Jennifer, de Dorant, de Taumasios, Pulchérie D (qui a décidé de rompre toute conversation avec moi, me retrouvant plus dangereux que Descartes (sic) etc...
Aller Hold-up prouve que je me trompe !
Courbettes et minauderies pour devenir glorieuse carpette, berk! Bravo pour cette vitalité verbale, le moins que chaque individu un tant soit peu engagé, au moins citoyen, c'est oser dire! Et à plus forte raison dénoncer cette ambiance feutrée qui sent le moisi, relatant des faits divers en remplacement de faits essentiels.
Ainsi quels titres dev journaux relatent régulièrement les non emplois de jeunes, de moins jeunes, d'individus sans ressources, de personnes qui ne peuvent plus se soigner avec des dossiers montrant les choix politiques entraînant ces réactions en cascades?
Peu de journaux (il y en a) relatent les gaspillages financiers énormes. Les grandes questions comme celles de l'énergie devraient faire la une, ainsi réclamer un référendum pour le nucléaire serait une revanche très positive face à cette médiatisation intéressante.
@ydaho(238)
N oublie pas qu en trente ans la productivité au travail a énormment augmenté;et,ou est passé l argent de la productivité?Dans la poche des actionnaires...
Bonjour,
En introduction, je tiens à dire que je ne suis pas un de vos supporters politiques.
Je vous soutiens en revanche à 200% sur votre analyse ci-faite, et également sur vos propos "litigieux" enregistrés dans cette vidéo (je passe sur le vocabulaire utilisé, mais j'appuie l'idée qu'il y a derrière).
"Quand le sage pointe la lune, l'imbécile regarde le doigt." Les médias conventionnels d'aujourd'hui jouent réllement le rôle de l'imbécile, au point qu'il devient dangereux de les regarder/écouter si on veut garder une information pertinente et entière.
Cdt,
Shan
@ Demetrio
Salut mon frère républicain
Merci pour le contenu de ton post et sache que je t'apporte mon soutien fraternel dans ton combat politique, laïque et social.
Je suis en accord avec ton post adressé à Hold-up. Je lui ai adressé un commentaire où je souligne ne pas l'avoir entendu faire le moindre commentaire comme il vient de prendre la défense de Jennifer contre tes propos. C'est du deux poids deux mesures. Ici, il est clair que les républicains socialistes jacobins ou ceux qui se disent tout simplement républicain, qui tous ne se réfugissent pas dans la pensée unique, le politiquement correct, la pensée binaire ou manichéenne de gauche ou de droite gênent cette pensée unique du débat et de la politique sur le blog de JL Mélenchon. Nous avançons et chaque jour nous sommes plus nombreux qui se réclament du républicainisme et du républicanisme socialiste.
L'accueil et le retour (vu la quantité d'email reçus et les demandes de Manifeste Jacobin prouvent que notre démarche est le signe que la gauche se cherche et cherche à se ressourcer et se réarmer politiquement, idéologiquement, philosophiquement et culturellement. Notre Manifeste sonne le réveil du républicanisme socialiste, laïque, jacobin et universalisme à gauche et auprès des citoyens.
Tiens bon et laisse braire!
Salut fraternel à toi
A bientôt de te lire.
FAbien.
Bonsoir M. Mélenchon,
je fais partie de ces personnes à qui vous faites entrevoir qu'une vrai gauche au pouvoir, c'est possible, et que je ne serai pas obligée de voter toute ma vie suivant mon idéologie...mais "inutile".
J'atterris ici grâce à un de ces sites qui a diffusé la video (Rue89). Je n'ai pas vu l'intégralité de vos échanges, j'ai lu votre réaction. Vous écrivez bien.
Cet apprenti journaliste semble être au mieux un provocateur, au pire un mauvais professionnel.
Il n'empêche.
J'ai un peu de mal à imaginer qu'un représentant potentiel de la République de mes rêves parle comme un charretier. C'est d'ailleurs une des nombreuses choses qui m'horripile chez Sarkozy.
Ca m'inquiète aussi un peu que vous perdiez si vite patience, comme lui. Vous dites que vous "ne voulez pas changer". Soit.
Moi, j"attends d'un président d'être "au-dessus", et ce n'est pas de l'élitisme, seulement une marque de la sagesse que je crois indispensable à un Serviteur de l'Etat (jolie expression que l'on oublie).
Je regrette de découvrir cette face de votre personnalité, d'autant plus que vous ne semblez pas avoir envie de la remettre en cause.
Au-delà de la caballe médiatique condamnable, je suis attristée, et troublée.
Très.
Cordialement
@ermler (#208)
Je te défie de trouver dans mes posts une seule phrase qui emploierait des injures personnelles de cette nature vis à vis de Zemmour. Je n’utilise que des termes qui caractérisent un attitude politique.
Ah bon ? "Ignorant" c'est un terme qui "caractérise une attitude politique" ? Ça, c'est nouveau... t'as du aussi oublier la fois ou tu m'as qualifié de "gâteux"... ça aussi, c'est une attitude politique ?
Il y a plusieurs manières d’insulter, descartes. Celle qui consiste à traiter les gens de « bâtards » ou de » fils de pute » (ou supposer qu’on pourrait être amené à le faire) et celle qui attribue à l’autre, et sans preuve, des injures personnelles qu’il n’ a jamais proférées.
Toi tu pratiques les deux.
C'est toi, dans le cas présent, qui est en train de pratiquer la deuxième méthode: je te mets au défi de m'indiquer où je t'aurais (toi ou quiconque) traité de "bâtard" ou de "fils de pute". Si t'as envie de trouver des motifs d'offense, c'est ton affaire. Mais monter sur tes grands chevaux à propos d'un exemple hypothétique (tu auras surement remarqué le "si je venais à...") comme s'il était réel, c'est vraiment trop ridicule.
Comparer une association qui lutte pour imposer des » corrections » à des situations discriminatoires à quelqu’un qui ‘justifie » et » approuve » ces discriminations, reconnais que ce n’est intellectuellement pas très honnête.
Des lors que les deux utilisent les arguments "racialistes", la comparaison est parfaitement honnête. Je constate qu'une fois encore les arguments "racialistes" ne te scandalisent que lorsqu'ils sont utilisés par certains, mais te paraissent parfaitement admissibles lorsqu'ils sont utilisés par d'autres. Que Zemmour dise que les races existent, c'est un scandale. Que Lozès le dise...
Venons-en à mes fameux « mensonges ». Tu écris :
Je voudrais savoir pourquoi tu mets "mensonges" entre guillemets. Ce n'est pas une citation, puisque je ne t'ai jamais accusé d'avoir menti. Alors, c'est quoi ?
Comme disait quelqu'un, ce n'est pas très joli "d'attribuer à l’autre, et sans preuve, des injures personnelles qu’il n’ a jamais proférées"...
1. Justifiait le contrôle systématique au faciès
- Murat : …quand tu te fais contrôler 17 fois par jour parce que tu es noir ou arabe…
- Zemmour : …mais pourquoi ils sont contrôlés 17 fois pas jour ? Parce que la plupart des délinquants sont noirs et arabes ! … C’est un fait.
Dans cet échange Zemmour explique la raison pour laquelle une personne se fait contrôler "17 fois par jour", mais il ne le "justifie" rien (il ne condamne rien non plus, d'ailleurs). Il ne dit pas que la police ait raison de procéder ainsi. Il expose un fait (où ce qu'il pense être un fait).
2. Justifiait la discrimination raciale à l’embauche.
Zemmour : – On parle des discriminations, moi, ça ne me choque pas : la discrimination, c’est la vie, c’est le choix, et c’est la sélection. Donc, voilà, il n’y a pas à lutter contre les discriminations ; ça, c’est un mythe »…..
….Les entreprises ont le droit de demander aux agences d’intérim des candidats qui ne sont ni noirs ni arabes…!
Là, il est vraiment difficile de tirer une conclusion. La première partie de l'intervention se réfère aux "discriminations" en général, mais ne parle pas de "discrimination raciale". La seconde parle bien de discrimination "raciale", mais elle ne fait qu'énoncer une opinion factuelle (au demeurant, faux) sans "justifier" quoi que ce soit. Il faudrait voir ce qu'il y a entre les deux phrases pour se prononcer.
Tout cela est vérifiable en vidéo sur le net. Tu feras l’effort de vérifier si ça t’amuse.
Ca m'amuse. Tu peux poster les liens ?
Tu vois descartes, il y a deux manière d’être un menteur. La première c’est de dire, avec aplomb de choses
fausses ! La deuxième c’est d’accuser, avec autant d’aplomb, de « menteur » celui qui dit des choses vraies.
Il y a une troisième: c'est d'inventer une accusation de "menteur" pour pouvoir écrire ce genre de bêtise. Je te mets au défi de m'indiquer ou je t'aurais accusé de "menteur" (et puisque tu mets les guillemets, c'est que j'ai utilisé ce mot, n'est ce pas ?). A défaut de pouvoir l'indiquer, j'espère que tu auras la décence de présenter des excuses.
Quant à ta manière de « débattre », je laisse chacun juger de son intégrité.
Moi aussi. Chacun pourra juger de l'intégrité de celui qui invente une fausse accusation pour pouvoir se poser en victime.
A l’éthique aussi. Ca compte pour moi.
Et bien, si ça compte, j'attends tes excuses.
@Hold-up
Tu fais quoi sur ce blog ? Pourrais -tu définir ton activité en des mots simples ? Si mon esprit est méfiant vis à vis de toi, c’est que tu n’as jamais qualifié ton activité ici.
Mais... je fais l'oeuvre de mon maître Belzébuth (Nicolas de son petit nom). Je suis ici pour corrompre les convictions de gauche de Pulchérie. Elle ne t'a pas encore expliqué ?