05avr 10

Suite de l'affaire cruciale de la vidéo: les preuves du complot enfin révélées!

Mince! Les cloches sont de retour!

Mardi 6 avril 2010 Parmi les erreurs et manques de ma défense contre le lynchage médiatique ininterrompu dont j'ai fait l'objet depuis sept jours pleins, il y en a un qui est spécialement impardonnable! C'est de n'avoir jamais mentionné le combat de ceux qui luttent avec constance et précision contre la nouvelle Gorgone qu'est la meute médiatique considérée comme système. Je veux parler d'associations et sites tels qu'ACRIMED. Je suis rappelé à mon devoir de fraternité militante par des camarades qui me signalent un papier très documenté publié sur le site d'ACRIMED au sujet de l'affaire du siècle qu'est mon crime de blasphème contre un apprenti lyncheur. Je vous y renvoie avec gourmandise. A déguster lentement.  

B on, ma semaine de repos a été entièrement fichue. Et même ces trois jours de Pâques puisque France Info a attaqué de nouveau la matinée de dimanche avec l’affaire de cette pitoyable vidéo volée. J’ai du rentrer à Paris. Non pour  « m’expliquer » comme dit la journaliste du «Monde» d’une façon qui souligne assez bien l’intention incriminatoire de son papier corporatiste (je raconte ça plus loin). Non 230720096232pour «m’expliquer», donc,  mais pour mener la contre offensive ! Comme il m’est impossible d’exercer mon droit de réponse (une hypocrisie de plus du système médiatique), ni de lutter contre les innombrables raccourcis que cette vidéo a permis, j’utilise mon espace d’expression pour argumenter. Dans la précédente note je montrais la racine sociale du comportement moutonnier et lyncheur du système médiatique. Cette note est mon décryptage de ce qui m’est arrivé et dont je suis davantage le prétexte que la cause. Evidemment, je ne présente pas d’excuse. Au contraire. J’en demande à l’école de journalisme qui a monté ce coup! Car je montre qu’il s’agit d’un coup monté, relayé dans des conditions qui sont la négation des règles que ces mêmes belles personnes du système prétendent défendre.

Ce n’était pas une interview. Une personne qui se présentait comme étudiant en journalisme m’a posé des questions. En les récusant il y a eu une polémique qui a tourné à l’algarade. Cet étudiant avait déjà provoqué un incident quelques instant auparavant avec une autre personnalité avec le même procédé de la question provocatrice. Je n’ai donc pas fait de « déclaration » à propos 19082009657du métier de journaliste. J’étais dans une prise de bec avec tout ce que ce type de situation implique. Tout cela est banal. C’est la vie réelle avec ses prises de bec et ses fous rires. Les utiliser c’est de la manipulation pure et simple. On se souvient peut-être de cette photo d’un président de la république qui faisait une grimace en entrant dans un cimetière militaire parce qu’il avait le soleil dans les yeux. Un journal hostile titra « l’homme qui rit dans les cimetières ». Ici c’est « l’homme qui insulte la profession ».

Un étudiant en journalisme n’est pas un journaliste et un exercice d’école de journaliste n’a pas vocation à devenir un document mis en circulation pour l’information du public. Si on renonce à ce distinguo, on renonce à l’idée même que le journalisme soit un métier. Car si n’importe quelle prise de son et d’image est une information journalistique et si la personne qui les produit n’a aucune importance, à quoi bon des professionnels et des règles ? C’est si vrai que l’entretien pris une tournure très spéciale dont témoigne sur son blog Alexis Corbières  présent sur place pendant l’altercation. Je le cite: « Comble du non-professionnalisme du jeune homme, des amis témoins m'ont rapporté qu'il rétorquera à Jean-Luc : "Mais, je suis de gauche, et puisque vous me répondez ainsi, je ne voterai pas pour vous". Navrant. Il est donc clair que cet interview était totalement "hors normes". » C’est bien parce que cette différence entre un étudiant et un journaliste professionnel est essentielle  que la «journaliste» du « Monde » l’escamote pour crédibiliser sa posture d’indignation. Pour elle  il s’agit d’un journaliste un point c’est tout. Elle titre donc : « les invectives de Jean Luc Mélenchon contre un journaliste etc.…». Mais elle n’en était déjà plus à une usurpation près, après avoir inventé des citations de moi. Disons à sa décharge qu’elle n’est pas la seule à utiliser ce raccourci qui sauve une démonstration qui, sans cela, n’a plus de fondement.

La différence entre un étudiant et un pro, ne tient pas seulement à la qualification de l’intéressé et à la qualité de l’info produite. Elle fait la différence des règles du jeu. On peut choisir de répondre ou de ne pas répondre à un pro. Cette décision doit être 19082009658prise. A l’inverse, dans tous les cas un élève d’une école, du fait de son statut n’est censé produire que pour son école, ses professeurs à qui il rend des exercices. Un pro n’utilise pas de photos ou films  volés ou de propos volés. S’il le fait, il tombe sous le coup de la loi. Un pro ne règle pas un compte personnel en mettant en ligne des images volées. Sinon la loi et sur le droit à l’image est là pour frapper les contrevenants. Si je porte plainte contre Félix Briaud et contre son école, les conditions de ce tournage de vidéo et mon droit à l’image me garantissent une sévère punition pour les coupables et un juste et ample dédommagement financier mis à la charge personnelle des coupables. Ca va, Félix, tu la sens celle-là ? Je vais dire comme toi, avec la même hypocrisie « non ce n’est pas une vengeance, mais je pense que le statut de journaliste crée des devoirs donc je vais lancer une action en justice qui va ruiner pour longtemps Félix ». Je lance un appel pour que des étudiants en droit et école d’avocats viennent préparer ce dossier avant de que je confie à un  professionnel. J’ai trois mois pour porter ma plainte. Dans trois mois la meute courra après un autre lièvre et c’est bien le diable si la condamnation de Félix fera mieux qu’une brève. Qu’en pensez-vous ? Voila pourtant bien  ce qui se passerait si tout le monde agissait sur le mode de ce genre de petite cervelle de donneurs de leçon

Qui a  fait le plus de mal à l’image de la profession de journaliste dans cette affaire en particulier ? ? Moi, en utilisant mes mots dans une prise de bec devant dix témoins ? Ou bien Félix Briaud qui a mis en ligne la scène ? Ou bien la meute qui l'a diffusée et rediffusée, commentée tout ou partie ? La réponse saute aux yeux, non ? Pourtant cette contre performance n’est vue d’aucuns de ceux qui m’accablent. Ils sont persuadé que c’est moi le plus atteint. Ils pensent que ce qu’ils flétrissent l’est du seul fait qu’ils le veulent et qu'ils le répètent sans trève. Cela en dit long sur l’idée qu’ils se font de l’information. Mais surtout ca montre leur aveuglement total. Du fait même de la diffusion a répétition des milliers de gens sont convaincus par mon propos et non par l’intention de stigmatisation des mes détracteurs. Et moi, j'en suis désolé parce que des mots de polémiques tels que ceux là ne sont pas le raisonnement que je propose à propos des médias. 

Cet étudiant journaliste était en service commandé. C’est ce qu’affirme « l’express.fr » (publié le 30/03/2010 à 15:47 ) sous la plume de Delphine Dyèvre. Elle s’est renseignée à la source. Je cite et chacun pourra aller vérifier. « Au-delà du caractère anecdotique du violent et injurieux coup de gueule de l'élu, cette vidéo a un double objectif pour l'école de journalisme de Sciences Po Paris. Il s'agissait, dans un premier temps, de montrer que ce ne sont pas les journalistes qui poussent à la petite phrase. C'est en effet Mélenchon seul qui s'y adonne, sans y être poussé par le jeune journaliste. Deuxièmement, la diffusion ultra-rapide de cet extrait devait montrer aux étudiants quel format de vidéos fonctionne sur Internet. »

La meute qui m’est tombé dessus est juge et partie. La plupart des journalistes qui se sont mis à me vilipender sur leurs médias sont également enseignants dans l’école pour laquelle travaillait à cette heure là Félix Briaud. Cette liste est accessible, évidemment sur internet et chacun peut aller faire son recoupement. Le zèle de nombre d’entre eux 19082009659s’explique par cet esprit de caste aggravé. A l’inverse cela explique pourquoi d’autres, beaucoup d’autres, non seulement n’ont pas suivi la meute  mais m’ont appelé pour me dire qu’ils avaient refusé de le faire. Sans parler de ceux qui m’ont dit leur soutien. Mais oui ! Et pas seulement des ouvriers du rang. Aussi le haut de la hiérarchie !

Le sieur Félix Briaud n’est pas un nouveau né. D’abord au plan  professionnel. Présenté souvent comme un jeune tout juste arrivant à l’école dans le but de souligner la disproportion des forces entre lui et moi, il n’est en réalité pas vraiment un  petit « nouveau » sans expérience. Sa biographie sur internet en témoigne. « Stagiaire à temps plein » successivement à l’international Hérald Tribune, puis à Rue 89, il est actuellement sous contrat d’apprentissage pour Europe 1. Il y a bas bleu plus convaincant. Politiquement, non plus il ne s’agit pas d’un innocent lambda. Dans le milieu étudiant il n’est pas un inconnu. Son approche d’un militant politique comme moi n’était pas vraiment une première pour lui.

L’école de journalisme de sciences po n’est pas considérée comme un modèle par la profession et en particulier par les autres écoles de journalisme. C’est pourquoi plusieurs journalistes notoires m’ont  exprimé leur soutien ? Ce n’est pas seulement parce qu’ils ont trouvé grotesque de monter un tel « non évènement » en épingle pendant six jours de suite. Pas seulement parce que la manœuvre 230720096236pour exciter un esprit de caste qu’ils n’aiment pas les a rebuté. Ni non plus seulement parce qu’ils n’approuvent pas le choix fait pour régler un compte avec un homme politique que certains confrères détestent. Mais parce que l’école de journalisme de Sciences Po d’où est parti le coup n’est vraiment pas en odeur de sainteté dans la profession. Depuis le premier jour. Elle a été créée quand le Centre national de formation des journaliste de Paris (CFJ) était en cessation de paiement. C’était censé être le coup de grâce, attitude moyennement apprécié par la profession. Et attitude sévèrement contestée par l’UNEF  dès l’origine qui contestait à la fois la création de cette école dans une logique de business et le contenu de l’enseignement prévu du point de vue du formatage des esprits qu’elle y voyait !

L’école de journalisme de Sciences Po a un intérêt matériel que lui procure l’action malhonnête du coupe jarret Briaud : la publicité gratuite de masse que lui vaut la diffusion de cet épisode.  En effet l’école intervient sur le marché des écoles de journalisme car il s’agit d’un commerce éducatif comme un autre. Les droits d’inscription s’étalent de 0 euros (pour les boursiers) à 12500 euros annuels… On se rend compte du genre de règle d’éthique et de professionnalisme  que  cette école dispense quand on lit le témoignage de Briaud qui affirme avoir décidé de publier cette séquence pour me punir de lui avoir mal parlé sur Agora Vox : « je trouvais inquiétant qu’un homme public manque de respect envers une personne, qu’elle soit journaliste ou non. Quand on est un homme politique cela pose des questions. S’il s’était excusé je n’aurais pas publié cette vidéo. Ce n’est pas une vengeance, mais je considère que c’est une personnalité publique qui a une responsabilité.  » On voit le niveau du donneur de leçon ! Mais cette version « bien pensante » est annulée par le fait que la bande vidéo parait avec en incrustation initiale de titre sur Daily motion  « école de journalisme de Sciences Po », ce qui veut dire que cela s’est fait avec l’accord de l’école et pour sa propre publicité.

Les leçons de bonnes manières que l’on me donne, avec toute la condescendance des belles personnes, sont très mal venues de la part de nombre de ceux qui les assènent. Quand je lis que cette épave de Phillipe Alexandre me fait la morale dans tel grand journal de la presse régionale, j’ai la nausée. En 1988 cet homme ironisa sur  mon « teint jaune » et  mon « sourire de hyène » dans le journal « l’évènement du jeudi ». Et quoique j’ai dit et écrit à l’époque aucun de ses confrères n’exprima aucune remarque publique contre ces assertions « nauséabonde », comme on dit maintenant. Et l’intéressé ne s’en excusa pas, bien que je sois allé le lui demander les yeux dans les yeux. Ce même besogneux se déchaina contre Martine Aubry avec une délicatesse qui força le dégout des plus mal intentionnés19082009656 à l’égard de Martine Aubry. Quand à la dame Béatrice Gurrey du journal « Le Monde », seule volontaire pour faire la basse besogne corporatiste qui occupe une page du monde elle pratique une forme de trivialité du même acabit. Voici comment cette dame a procédé pour obtenir de quoi fabriquer des citations de moi. A 22heures 30 mon portable vibre et affiche un « numéro privé ». J’attends précisément depuis le matin un coup de fil d’un membre de ma famille qui a ce genre d’affichage parce qu’il s’agit d’une personne âgée qui appelle d’un fixe. Je décroche « allo ? Bonsoir, c’est Beatrice Gurrey du journal « Le Monde » je suis désolé de vous appeler si tard mais il faut qu’on parle de l’affaire, vous savez bien ». Moi, interloqué : « je ne vous dérange pas au moins, il est 22 heures 30 tout de même et je suis en vacances et j’attends un coup de fil  ? ». Elle : « mais je viens de vous dire que je m’excusais ! ».  Moi « mais moi je ne vous excuse pas ! Je ne veux pas répondre à cette heure et à vous. Je parlerai demain dans deux émissions de télé vous vous y reporterez ! » Bref, vous devinez la suite : je lui dis que je ne veux pas m’exprimer avant ces émissions, que je ne lui répond que par courtoisie et pour éviter qu’elle écrive que j’ai refusé de lui parler, que je ne lui donne pas d’interview car je relis mes interview et que là je n’ai pas le temps de le faire.  De tout cela évidemment elle se contre fou. Elle en tire quelques phrases rangées selon ses gouts mais qui lui permettent de donner à son poulet une allure « d’enquête ».  Son article parait le lendemain matin. Ce n’est pas beau ça comme méthode de journalisme professionnel ? La veille à 22 heures trente pour le lendemain sans qu’aucun motif d’urgence ne soit en cause ? Et les citations, en dépit du fait que j’ai refusé de m’exprimer avant mes passages télé ?  Ces sortes de gens n’ont aucune autorité morale pour donner des leçons de bonnes manières.

Les mêmes qui me reprochent d’attaquer « toute » la profession sont ceux qui parlent eux même de la « classe politique » comme d’un tout, pour mieux flétrir ses comportement supposé liés à sa position dans la société. Je récuse le concept de « classe politique » qui fait fi des clivages idéologiques et des niveaux de responsabilités si différent entre élus, militants et dirigeants. Mais je sais que le concept sert à valider le droit de la corporation médiatique à sa propre existence en tant que telle et aux droits de regard qu’elle s’attribue. Je suis frappé de lire  dans la page du «Monde» qui fonctionne en fait comme un manifeste corporatiste,  un encadré qui sous le titre « attaquer un journaliste n’est pas anglais ». Bien sûr, on pense d’abord que le journal rappelle là son intime lien anglo-saxon qui le conduit à publier en anglais chaque semaine un supplément « New York Time ». Mais non !! Il s’agit de montrer qu’aucun anglais ne se permettrait ce que Mélenchon se permet.  Et pourquoi ? Parce que plus personne n’en a les moyens face à la puissance de la presse. Tel quel ! Le cri du cœur révèle un effarant gout de la domination : «la peur des représailles, de la part de titre aux tirages colossaux et la puissance de propriétaires de journaux – en particulier le magnat australo-américain Rupert Murdoch dont les quotidiens contrôlent 40% de la diffusion nationale – ainsi que la faiblesse de la commission de plaintes  en matière de presse, expliquent le flegme des politiques face à la bourrasque. Un comportement anglais sommes toute».

C’est dans cette soif de reconnaissance et de pouvoir qu’il faut chercher l’obsession de tirer de moi des excuses ! Le mécanisme est très insidieux. Je le décris. Quand une vague de cette ampleur se lève, il est vrai que dans un premier temps la victime de la meute intériorise ce qui arrive. C’est le piège. Je pense que ceux qui déclenchent ce genre d’effet de meute le savent. Peut-être que c’est tout simplement évident. Je n’y avais jamais pensé. En tous cas un grand professionnel de la presse que j’ai eu au téléphone a commencé par ça : « n’intériorisez pas ça, ça n’en vaut pas la peine ». Cette intériorisation c’est le pire, en effet. L’ennemi entre en vous et vous suggère mielleusement la capitulation. J’ai été frappé de voir que c’était partout le même refrain. Par exemple c’était la première 230720096235question de la « journaliste » du Monde : « est-ce que vous ne regrettez pas ce que vous avez dit ? » La même question est venue sur le plateau du Grand Journal à Canal Plus où pourtant l’ambiance n’est pas à l’agression. Et ainsi de suite.  Je me suis souvenu d’une discussion avec Vincent Peillon à ce sujet. Je l’avais accusé sur ce blog d’avoir reculé et de s’être excusé vis-à-vis de Chabot. Je le faisais  sur la foi d’une brève lue dans « Le Monde ». Il me le reprochait. Il me dit qu’il ne s’est nullement excusé et que le journal avait retenu une phrase dans un entretien très long. On voit que les méthodes ne changent pas… En général, à la manie des excuses est attelée tout un vocabulaire dont le mot « dérapage », utilisé à tout bout de champ, résume bien l’idéologie sous jacente : il y a une route, c’est elle qu’il faut suivre, sinon on dérape et on sort de la route.  La route est toute tracée. Le bon sens exige de la suivre ! Vu ? Ce n'est pas une formule, c'est mot pour mot ce qu'écris a mon sujet "la Voix du Nord: "à force de déraper, le délicat M. Mélenchon a fini par sortir de la route". La route! Tout est dit. Présenter des excuses - à qui? au provocateur Félix Briaud? à la corporation? –  pour ce «dérapage» ce serait légitimer toute la manœuvre et tous les moyens utilisés pour me frapper dans cette circonstance alors même que c’est en les examinant qu’on comprend ce que je dénonce. 

 Nombreux sont ceux qui ne sont plus dupes des effets de meutes dans les médias. Nombreux sont ceux qui voient comme moi combien le problème est dorénavant senti de l’intérieur du métier.  Ce métier connait une évolution foudroyante. La précarité et le star système sont les outils d’une déstabilisation sans précédent. Je dirai mal ce qu’expliquent si bien tant de sociologues et de militants. La mise à la norme de tous les gouts vaut autant dans l’agriculture que dans les médias. Quand un logiciel peut d’ores et déjà remplacer un journaliste de salle de rédaction (voir le chapitre d’Ignacio Ramonet sur le sujet), les prompteurs peuvent faire de n’importe qui un « présentateur ». Tout cela ne fait que souligner le caractère suicidaire de ce qui a été entrepris contre moi, en rabâchant cette vidéo. Certes elle m’atteint dans la bonne société. Mais elle déclenche un tonnerre de rigolades et de connivence avec moi dans les chaumières et des dizaines de messages de sympathie me parviennent après chaque passage de la vidéo.  Qui va expliquer à la profession quel problème elle a avec le grand nombre et non pas de la faute « des politiques » comme le pense les vieilles badernes du journalisme de papa mais du 230720096233fait même de la faillite évidente d’une certaine manière de faire moutonnière, corporatiste, uniformisée, bien pensante, donneuse de leçon, voyeuriste, piégeuse. Le dire est-ce un tabou ? En me prenant de bec avec Félic Briaud je disais mon dégout de voir un jeune esprit si tôt perverti par ces façons de faire.  Son impuissance à le  comprendre, sa soumission à l’idéologie professionnelle dominante me consternent. 

La vigilance à l’égard  des « écoles de journalisme » est une question très actuelle. Il faut savoir qu’il n’existe aucun diplôme national unique de journalisme. Tout au contraire il y a un maquis de titres et de filières concurrentes. D’abord les diplômes d’écoles dont certains sont homologués par le ministère de l’enseignement supérieur. Mais  ils sont très diversement reconnus dans les faits si l’on en juge par le résultat de la cooptation dans les salles de rédaction qui sert d’étalon de mesure de la valeur d’une formation dans la profession. Il y a ensuite les diplômes universitaires du niveau bac plus deux, délivrés en IUT. C’est le DUT information et communication, option journalisme. Et enfin les diplômes universitaires de niveau master (master information et communication, spécialité journalisme). Mais la profession est essentiellement dominée par les diplômes d’écoles privées, et notamment le diplôme du CFJ de Paris et de l’ESJ de Lille. Jusqu'à l’arrivée de l’école de Sciences Po sur ce marché, le diplôme le plus prestigieux était celui du CFJ-Paris. Le CFJ est le « centre de formation des journalistes » de Paris, centre privé créé à la libération pour former les journalistes de manière indépendante. Il est  homologué par le ministère de l’enseignement supérieur et dépend du CFPJ (Centre de formation et perfectionnement des journalistes). Ces titres de gloire ne valent pourtant pas certificat de perfection. En effet le CFJ offre une confusion qui pose problème : il mélange formation des journalistes et formations à la communication pour les entreprises et les institutions. Ce n’est pas du pareil au même pourtant ! Il n’y a donc aucun contrôle démocratique sur le contenu de la formation des personnes qui s’apprêtent à faire le premier des métiers de formation de l’esprit public des citoyens ! Les formations données sont donc prévues pour être attractive dans  la concurrence des écoles. La norme de résultat est donc le rendement du placement que représentent les frais d’inscription et de scolarité pour celui qui les acquitte et non la valeur professionnelle, philosophique ou civique de l’enseignement reçu. 

Ill faut savoir qu’il n’y a aucune condition de diplôme exigé pour l’exercice du métier de journaliste, pour bien comprendre la situation. Ce qui fait le journaliste et lui crée des droits particuliers (niveau de salaires, privilèges fiscaux, brassard de presse etc) c’est la carte de presse. Et la carte de presse est accordée à toute personne exerçant son activité principale et régulière comme journaliste et rémunérée par une entreprise de presse. Sans autre condition de niveau ou de qualification. Dès lors tous les débordements qui s’observent dans cette période d’internet ascendant vont faire florès.

La méthode de la vidéo volée est à présent un effet très  recherché. Après moi qui ?  Martine Aubry selon , selon slate.fr. Puis qui ? En fait je m’en fiche. Cet épisode m’a rendu un fameux service. Il m’a assuré une cote d’inflexible qui n’a peur de personne en béton armé. Quelques puissants esprits qui ont tout compris m’ont déjà démasqué. Ainsi « l’express.fr» : "L'expérimentation est réussie. Coup réussi également pour le président du Parti de Gauche, qui a très 19082009662largement fait parler de lui sur le Web. Par ailleurs, sa colère est à relativiser. Jean-Luc Mélenchon a pour habitude de verser dans la caricature lorsqu'il s'agit des médias. Il est par ailleurs connu pour être une "grande gueule". N'aurait-il pas sur joué la colère pour s'assurer une plus large diffusion? » Ciel je suis découvert ! J'adresse un salut admiratif à l’école qui a formé cette jeune journaliste stagiaire sous payée et esclavagisée mais qui se montre un chien de garde du système aussi pervers.

Je vais maintenant donner de mes nouvelles personnelles. Passé le premier moment de surprise j’étais cependant perplexe. Je ne me souvenais pas du tout de la scène. J’ai tant de prises de bec ! Je suis comme ça. Je ne veux pas changer. Je ne me mettrai pas dans le moule des belles personnes. La politique lisse, sans odeur ni bruit c’est bidon. Bon alors, où eu lieu cette engueulade ? D’abord la vidéo ne me disait rien. Bien sur, je me suis vite rappelé. Amnésie de confort. En fait après trois mois de campagne électorale et à la veille d’un long et épuisant voyage en Amérique latine, je voulais surtout avoir quelques jours de vacances. Bref, je n’avais guère envie de remettre l’armure et de remonter sur le cheval. Je pensais que cette histoire, compte tenu de sa base nulle et misérable, s’arrêterait assez vite. Mais l’emballement a eu lieu. C’est comme un feu. Plouf ! Quand ca part c’est fulgurant. C’est ce que l’on appelle un "effet de système".  Je reviens à mon récit personnel. La scène d’abord. Le jour de la vidéo. Quand on est dehors il y a toujours quelqu’un qui surveille aux alentours pour éviter que des gens trop excité m’approchent ou des dérangés comme il y en a de plus en plus qui sont très agressifs et parfois dangereux. La routine. On m’avait prévenu qu’il y avait un «provocateur». Dans notre vocabulaire ça veut dire une personne qui veut créer des incidents. On m’a même dit "un étudiant journaliste". J’ai oublié. Avant moi il s’était adressé à Pascale Le Néouannic, candidate et secrétaire nationale du Parti de gauche. Il lui a demandé « le Front de Gauche est un échec, que comptez vous faire ? ». Il avait déjà été fraichement accueilli. La question est tellement absurde qu’on comprend l’intention assez facilement : il s’agit de quelqu’un qui doit ramener à l’école un «sujet». Donc on doit se méfier. Je ne l'ai pas fait. j'ai oublié la mise en garde. Je me suis dit "bof! c'est juste un étudiant, il faut que je fasse un effort"… J'ai eu tort. Je ne parlerai plus jamais à ce genre de personne, c'est promis! A cette heure, cependant,  j'ai envie de sourire.  Le judo politique ça existe. La nouvelle inquisition médiatique s’en est pris plein la figure dans les chaumières. Et moi les chaumières c’est le monde qui m’intéresse. Ceux là sont de mon côté. S’il est incontestable que cet épisode m’a sali et défiguré dans les milieux quoi comptent en haut lieu, il n’est pas moins incontestable que la haine contre mes agresseurs a également monté d’un cran comme je le constate partout en promenant et en lisant le courrier que je reçois. Mais ça, ce n’est pas moi qui l’ai voulu ni organisé.  La meute s’est tiré une balle dans le pied !

Avant de conclure, je voudrai adresser des remerciements très chaleureux à un certain nombre de personnes.. D’abord je remercie tous ceux d’entre vous qui m’ont exprimé un soutien personnel. On a beau être en armure les trois quart de son temps dans la vie, parfois, elle pèse. Ce qui m’a plu c’est que vous 19082009662avez parfaitement compris, vous aussi, le procédé  utilisé. Souvent vous vous êtes mobilisés sur la toile. Les clameurs d’indignation préfabriquées et convenues ne vous ont pas plus impressionnés que moi. Je veux remercier aussi les nombreux journalistes qui ne se sont pas joints, volontairement, à la curée, parce qu’elle leur paraissait ridicule ou que le procédé utilisé contre moi les dégoutait. Mention spéciale à ceux qui ont dit, publiquement, sur leurs médias respectifs, le contraire de la meute et surtout ceux qui ont poussé le courage jusqu'à dire que j’avais raison. Au moins ceux là ne seront plus suspects quand ils inviteront les autres catégories sociales à voir plus loin que le bout de leur nez corporatif. Du coup j’en profite pour remercier aussi les syndicalistes des médias et des syndicats ouvriers qui m’ont écrit pour me dire ce qu’ils pensaient de la façon dont ils ont été traités par le système médiatique : les « preneurs d’otages » de la SNCF, les métallos « bluffés par Sarkozy » de Grandange et ainsi de suite. Toute cette rage impuissante qui est contenue partout et qui doit, bien sur, se formuler politiquement pour devenir un fait positif. Ce blog accueille évidemment vos témoignages avec bonheur. N’oubliez pas de donner les noms des personnes concernées. Leur photo aussi pour qu’on puisse les reconnaitre si on les rencontre. La mienne est partout.


705 commentaires à “Mince! Les cloches sont de retour!”
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  1. Le webmestre dit :

    Bon,

    Je m'emploie à tenir ce blog debout malgré des difficultés liées à une fréquentation plus importante qu'à l'accoutumée, j'en appelle par deux fois à la responsabilité des habitués pour réduire la longueur de leurs commentaires et rester dans le sujet...
    Rien n'y fait, quelques trolls tiennent le haut du pavé et commencent à se fritter joyeusement.

    Je n'ai aucune consigne particulière concernant la modération.
    Pour tout dire, ce n'est même pas moi qui en suis chargé.

    En revanche, j'ai la responsabilité technique de ce blog, et les commentaires, lorsqu'il cessent de commenter les billets de Jean-Luc Mélenchon, sont en ce qui me concerne aussi néfastes que du spam.
    Je vous remercie d'en tenir compte dorénavant, ou de vous apprêter à hurler à la censure.

  2. carole G dit :

    @Webmestre
    Supprimez les trolls...

  3. janba dit :

    @ydaho
    Quelques chiffres et recettes nouvelles pour combler le "déficit" de la Caisse des retraites:
    Déficit 5Milliards€ sur un Budget de 1200Milliards€ soit 2.5% c'est à dire pas grand chose,rapporté a un SMIG à 1000€
    25€ de déficit,j en connais beaucoup qui seraient heureux de n'avoir que 25€ de découvert PAS VOUS!
    Comment trouver ces fameux 5Milliards?
    1)Une taxe sur les Stocks Options :3Milliards
    2)La même cotisation retraite appliqué(que celle des salariés)aux autres revenus d'investissement:5Mlliards
    Vous en voulez d'autres?

  4. ydaho dit :

    @ janba

    merci, c'est de l'info.. c'est bien pour ça qu'ils n'aiment pas la gauche.. Elle veut leur "soutirer" quelques euros..

    @ webmestre : victime du "succès" peut être..

  5. janba dit :

    Aux autres qui doutent
    Les cadeaux de Sarkozy
    1)Le bouclier fiscal,et les niches fiscales(demandez à JF COPE)et les exonérations pour les entreprises(posez la question au MEDEF)
    2)les privatisations(demandez à Veolia et qq autres)

  6. ydaho dit :

    Les privatisations, c'est un scandale.. On a vendu (a bas prix) tout le système "eau" au privé avec disait-on a l'époque un contrat en béton ! Aujourd'hui le réseau est de plus en plus en mauvais états faute d'entretien et d'investissements et certaines communes envisagent de le "re-nationaliser", on va payer deux fois et les impôts serviront a rénover ce réseau que les "privés" ont laissé péricliter !...

  7. Darthé-Payan dit :

    Vers un grand 1er mai revendicatif (appel intersyndical)
    mardi 6 avril 2010.

    Les cinq organisations syndicales (CGT, Unsa, CFDT, FSU et Solidaires) réunis en intersyndicale mardi à Paris vont interpeller le gouvernement le 20 avril par un texte commun et des initiatives locales, qui serviront de tremplin à "un grand 1er mai revendicatif".

    Les syndicats vont adresser le 20 avril une "déclaration commune pour interpeller le président de la République pour le sommet social" prévu fin avril début mai

    A l’issue du point de presse dans les locaux de la CFDT, Nadine Prigent, secrétaire confédérale qui conduisait la délégation CGT a souligné : "Nous avons besoin de rassembler, d’élargir, on souhaite un engagement le plus uni possible" dans la perspective d’organiser "un grand 1er mai revendicatif".

    "Nous voulons réussir une mobilisation au-delà de nos réseaux militants sur les questions d’emploi, de pouvoir d’achat et de retraites, pour que les mobillisations soient le relais de ce qui se vit", a déclaré Marcel Grignard (CFDT)

    Pour Jean Grosset (UNSA), "le 23 mars a prouvé que la mobilisation et le rapport de force passent par l’intersyndicale. On souhaite (faire) le 1er mai (mieux que) ce qui a été fait ce jour-là".

  8. ermler dit :

    Et bien, si ça compte, j’attends tes excuses.

    Farceur, va !

    Fin de série.

  9. le Prolo du Biolo dit :

    @ 260 - Le Webmestre

    S'en tenir au sujet

    D'un autre côté, on en a un peu fait le tour du non-événement, non ? ;-)

    P.S.
    On ne peut plus remonter le fil complet de tous les commentaires à la fois comme avant.
    On est désormais obligé apparemment de le remonter par tranches de 10.
    Moins pratique. Définitif ? Ou aussi dû à l'affluence ?

  10. Pulchérie D dit :

    @ Webmestre (260)

    Bravo !

  11. Le webmestre dit :

    "D’un autre côté, on en a un peu fait le tour du non-événement, non ? "

    Et donc?
    A moins d'un besoin compulsif d'intervenir à tout propos, si vous trouvez que vous avez correctement commenté, non pas l'événement, mais le point de vue exposé par Jean-Luc Mélenchon, personne ne vous oblige à persévérer.
    Il suffit d'attendre qu'un nouveau billet appelle vos commentaires. Ou pas.

    PS:
    Vous confirmez ma crainte que certains d'entre vous affichaient effectivement sans aucun complexes les 700 ou 800 commentaires de certains billets.
    Ce n'était pas définitif, mais grâce à vous ça l'est.
    Vous me direz si vous trouvez ailleurs un site qui affiche sur une seule page 800 posts !

  12. Hold -up dit :

    @ Webmestre

    Ne craquez pas. Merci pour votre travail bénévole sur le blog - le dernier envoi de "Darthé Payan" a du vous faire péter les plombs mais il est très beau et il faut bien avouer, jubilatoire. Oui, certes très long aussi. Le blog est en surchauffe, c'est ça ? Trop de personnes qui lisent Jean-Luc Mélenchon, et écrivent...Il n'y a pas de mauvaises nouvelles sans une autre excellente. De nouvelles personnes enrichiront demain ce blog et en parleront à d'autres. Bonsoir. Je n'écris plus pour ce soir.

  13. ydaho dit :

    ♫♫♫♫... ٩(͡๏̯͡๏)۶

  14. le Prolo du Biolo dit :

    @ 270 - Le Webmestre

    Ce que je dis c'est que ce blog est aussi un espace d'expression dont il existe peu d'équivalents à Gauche (la plupart son verrouillés) et pour cela précieux.
    Et que c'est pas mal aussi de pouvoir y échanger aussi des idées sur tout ce qui préoccupe les artisans de l'autre Gauche.
    Même si parfois hors sujet par rapport au texte initial de Jean-Luc.

    A l'image du parti "creuset" auquel chacun participe pour construire ensemble une nouvelle force, dans l'échange et la discussion.

    Et qu'une fois que toutes les tendances ont donné leur version et leur analyse, et commencent à tourner en rond sur le sujet du jour, rien ne devrait empêcher qu'on puisse aussi aborder d'autres sujets tout aussi importants et urgents.

    Je n'ai pas l'impression que ce soit inutile.
    Mais ce que j'en dis...

    Pour ce qui est du P.S., c'est juste que je ne suis pas devant cet ordi 24h sur 24, et que le fait de pouvoir remonter les posts permet de voir ce qui est arrivé ou ce qui s'est dit pendant que j'étais occupé ailleurs, et donc de se tenir au courant.

    PS bis
    Je comprends mal votre ton acerbe.

  15. Hold -up dit :

    @Webmestre

    Une contribution adressé à Darthé Payan a disparu du blog - Elle parlait de la 6° République.
    Je veux bien croire que le site est en surchauffe mais deux textes - dont un sur le socialisme posté par Darthé Payan - tentent une analyse politique et ils ont été éliminés tandis que les longues palissades de certains sont toujours couvertes de cheveux en quatre. J'espère que ces deux contributions réapparaitront car je n'en ai pas gardé copie et je le regrette.

  16. ydaho dit :

    Soit dit en passant ce serais bien d'avoir les stats de fréquentation suite a ces billets de Jean-Luc Mélenchon... (postèrieurs aux régionales par exemple.?)

  17. Descartes dit :

    @Darthé-Payan (#252)

    Il y a les bons ostracismes sur ce blog. L’ostracisme envers Dercartes « dieukartz » comme envers Demetrio ou de moi-même est le bon ostracisme tolléré et encouragé.

    Faut quand même pas exagérer... il n'y a pas vraiment "d'ostracisme" sur ce blog. Les fatwas lancées contre tel ou tel participant (en général par la harpie qui soi-disant "ne lit plus mes posts" mais les commente en permanence...) n'ont en général donné aucun résultat. On se fâche, on se rabiboche, mais le débat suit son cours.

  18. Descartes dit :

    @ermler (#267)

    Farceur, va ! Fin de série.

    Alors c'est ça ton "ethique" ? Même pas la décence de reconnaître ton erreur. Car c'était une erreur, n'est ce pas ? Ou peut-être pas... maintenant que je vois ta réaction, je me dis que plus vraisemblablement tu as inventé l'accusation que tu m'as attribué en parfaite connaissance de cause...

    Ce que tu as fait est méprisable. Je n'ai rien d'autre à ajouter.

  19. André Assiétoi dit :

    #
    260
    Le webmestre dit:
    6 avril 2010 à 20h34

    "En revanche, j’ai la responsabilité technique de ce blog, et les commentaires, lorsqu’il cessent de commenter les billets de Jean-Luc Mélenchon, sont en ce qui me concerne aussi néfastes que du spam.
    Je vous remercie d’en tenir compte dorénavant, ou de vous apprêter à hurler à la censure."

    Pas d'inquiétude. J'ai l'habitue de voir la moitié de mes commentaires censurés. Même les plus anodins...
    J'ai bien compris que ce blog est un blog personnel. Le maître de céans fait ce qu'il veut. Tout comme il est libre de poser la question des médias de manière personnelle, à grands coups de "moi, je" (sans doute parce que ça n'intéresse personne au PG).

  20. jennifer dit :

    Jean Luc sur le Venezuela et la Bolivie

    http://www.larevolucionvive.org.ve/spip.php?article1355

  21. pierolab dit :

    Le gros problème avec les médias à mon sens est qu'ils vendent de l'information d'où les dérives buzz, people et autres au détriment de leur rôle premier d'informer et se trouvent au final en train de faire souvent de la communication.
    La plupart des journalistes ont des contrats précaires et les journalistes d'investigation n'ont d'autre choix que d'être des francs tireurs isolés puisque les médias ne les soutiennent pas:Pierre Carles et Denis Robert par exemple.Leur indépendance leur coute cher et du coup ils se trouvent parfois à la place que les intellectuels devraient occuper.Ceux qui ont des faits et des idées à faire passer sont muselés et les autres qui communiquent dans le sens du poil et de l'appauvrissement des esprits ont un tapis d'or pour eux s'ils rentrent dans le star système des plumitifs.
    Votre coup de gueule est justifié et votre argument aussi: "Personne ne me dit: "tiens je préfèrerai aller dans une maison close plutôt que d'aller chercher des putes au coin de la rue..."" Le baveux confond fait politique et fait mineur de société.

  22. rosay dit :

    Bonsoir a tous,

    Les povs gars n'ont pas encore compris que celui qui fera m'être un genoux à terre à J.L.M n'est pas encore Né
    A + Rosay.

  23. Le webmestre dit :

    @Lettre aux aveugles

    Le post supprimé commençait par ce commentaire
    "Je joins ci-après la contribution de Pierre Assante mise sur le site de la Sociale. Site animé notamment par Denis Collin."
    Ce n'était qu'une copie conforme de cet article.

    Balancer un pavé pareil sur ce blog juste après que je vous aie demandé très calmement de limiter au moins temporairement le volume de vos écrits est au mieux une grosse maladresse.
    Par ailleurs, si ce texte doit être débattu, il me semble que c'est sur le site ou il a été publié en première intention.

    Cessez donc de parler "censure" quand il ne s'agit que d'un rappel à l'ordre.

    @Hold-up
    Qu'est-ce qui peut bien vous laisser croire que mon intervention sur ce blog est bénévole?

  24. Hold -up dit :

    @ Techno-Webmestre

    Oui, j'ai confondu avec le modérateur et vous êtes technicien et je suis très heureux que vous soyez bien évidemment rémunéré pour votre travail.

    Mon regret est que j'ai lu effectivement mon texte de réponse à "Darthé Payan" sur le blog- une réponse sobre et argumentée qui ouvrait sur une analyse politique et elle a malencontreusement
    disparue - Un peu trop longue peut-être.

    Je ne vois plus ce texte et je n'en ai pas gardé copie et je le regrette. Pourriez-vous je vous prie - quitte à ce que ce soit dans le futur billet de Jean-Luc Mélenchon - le faire réapparaitre prochainement - Merci - Ou alors de me le renvoyer par courriel afin que j'en garde trace. Je ne cherche pas à juger de votre bien fondé ou pas et je ne veux pas polémiquer, je veux juste voir mon texte réapparaitre. Bien à vous.

  25. Darthé-Payan dit :

    @ Webmestre
    @ Tous

    Mon post avec le long document produit par Pierre Asante sur le site de Sociale avait pour but de porter à la connaissance des personnes intervenantes ou visiteuses du blog. Certe, et je te l'accorde, j'y ai mis le paquet le texte entier car je ne me sens pas autoriser de coupe le document plus deux liens. Oui, cela a du te paraître lourd. Désolé pour cela.

    Pour ce qui est de débattre du dit document, bien sur qu'il doit l'être sur le site de la Sociale mais aussi,il peut l'être ici par des militants du PG ou d'autres intervenants n'étant pas membres du PG. Je fais de même en postant des tribunes, interventions et contributions de JL Mélenchon en y mettant les liens correspondant sur d'autres sites ou blog afin que la démarche, le point de vue, le travail de réflexion de JL Mélenchon ou du PG soit connu du plus grand nombre, appréhender et peut être soutenu. Travail d'éducation populaire utile à l'information, à la formation, à la réflexion et à l'action.

    Pour ce qui est du texte de P. Assante je ne suis pas en totalité sur son point de vue. Il semble oublier l'origine du socialisme français et notamment sa branche républicain s'inspirant des idéaux de la révolution française de 1789-1793, de la synthèse jaurésienne dont s'inspire notre camarade JL Mélenchon.

    Qu'en penses-tu ?

    Bien fraternellement à toi.

    Bon courage et bonne fin de soirée.

    Fabien

    nb : merci d'avoir publier le lien.

  26. Mario Morisi dit :

    L'ambiguïté vient du post 160

    "Je n’ai aucune consigne particulière concernant la modération.
    Pour tout dire, ce n’est même pas moi qui en suis chargé."

    Quant à votre avertissement, il est légitime dès lors que les "Corses du blog" occupent les lieux en de multiples interventions croisées qui font penser à un écran destiné à écoeurer les internautes curieux d'en savoir plus sur Jean-Luc Mélenchon, le Pg et l'autre Gauche.

    Bien sûr, personne n'aime Anastasie...
    A suivre

  27. Hold -up dit :

    @ Darthé Payan

    Personnellement je ne te trouve pas " plus dangereux que Descartes ", pour moi tu n'es même pas dangereux, bien au contraire. D'ailleurs " Descartes " pour moi n'est pas dangereux. Il est de droite et publie des rectificatifs policiers sur les propos de chacun - Nuances - Il a l'esprit procédurier comme on dit. Il y a toujours un manque de perfection dans ce bas monde n'est-ce pas ? Les virages existent. Certains aimeraient que toutes les routes fussent droites et comme dit Michel Houellebecq " que notre " cœur soit clarifié ". Pour certains,
    "Complètement". (Ce qui fait peur) -

    Je pense que tu es au PG mais très proche du POÏ... et alors ? Cela ne me dérange pas outre mesure car nous sommes appelés un jour à converger si nous voulons être une force puissante et devenir un pôle incontournable à Gauche. Car maintenant la Gauche, c'est " nous " !

    Je l'ai dit. Ce que je " vous" " reproche " c'est votre machisme qui heurte sur le blog. Votre côté " brut de décoffrage" : " Et vas - z-'y -que- j'- t'y- pousse- la- p'tite -dame que je m'y mette". Détestable.
    Et si votre pensée est rude mais structurante, ce sont vos manières que je n'aime pas. Après bien sûr, tu peux me traiter de lopette, " de moraliste " si ça te chante, ou de " gauchiste boboïsant " ce que je sais que je ne suis pas.

    Car je sais que lorsque l'on subit une offense, l'autre est toujours un salaud tandis que lorsque l'on offense nous -même et qu'on entend quelques plaintes surgir à proximité, l'autre est indéniablement un pauvre "moralisant" qui chiale. Pardonne - moi si j'évite autant que faire se peut, d'agir ainsi ou de penser comme ça.

    On appelle ça "l'Humanisme" il me semble. Je sais que ça faisait rire hier pas mal de marxistes. Pas tous.Je m'adresse à ceux -là qui ont bien compris qu'il ne pourrait y avoir de révolution sans un humanisme comme socle premier de valeurs. Dites encore hier stupidement " bourgeoises " - On sait où cela a mener ce genre de blague de peu de goût. Vers le stalinisme et le colonialisme. Au choix. Pour ma part je veux jeter les deux.

    Socialisme ou barbarie.

    Jennifer - elle l'a dit, elle-même, alors je me permets de le rappeler - est directement liée à l'histoire de la République Espagnole alors quand je vois vos passes d'armes, je me dis que le problème se situe ailleurs que dans l'ordre politique "pur" et que décidément nous ne savons pas nous parler, les nerfs à vifs. Bonjour la raison républicaine ! Les vrais Républicains ne sont pas des soudards ! Même s'ils ont mal interprété un propos qui a ouvert des plaies vives ou parce que des avis divergent de leur principes, ils ne peuvent pas se conduire comme des soudards. Point.

    Aussi, je me contente de lire tes textes sur les révolutionnaires Corses ou autres. Cela me convient. J'estime que mon rôle ici n'est pas d'en rajouter dans la haine des uns ou des autres, les caricatures ou les noms d'oiseau. Je préfère réserver cela à nos adversaires politiques ou à nos ennemis. Car aujourd'hui nous ne sommes plus dans le cadre du pur affrontement politique classique. Nos ennemis sont à la barre et ils veulent nous faire payer une deuxième fois la crise financière et nous regarder crever la bouche ouverte.

    Quelqu'un a dit : les Retraites, parler des Retraites ! Il a raison bien sûr !... mais je trouve qu'au point où nous en sommes, c'est rester encore beaucoup trop sur la défensive et demain se faire encore complètement laminer.

    Et quoi ? Dans un an, quelqu'un criera dans la nuit : " la Sécurité Sociale, parlez de la Sécurité Sociale ! "

    Il est temps je crois de lancer une plateforme politique de reconquête républicaine et d'en appeler sans plus tarder AUX ASSISES POUR UNE 6 ° REPUBLIQUE !

    Trop c'est trop ! On va faire encore un tour de quartier sous le soleil printanier et attendre que les 12% représentatif de l'UMP tonde tous les Français un par un ?

    Ce n'est que parce qu'il y aura un nouveau " Transcendental " en politique que ça réveillera les esprits ; il y faut pour cela un vecteur politique neuf afin d'abattre comme le dit " Nipontchik " cette 5° pseudo-république bonapartiste héritière d'un coup d'état militaire très feutré en 1958 suite au putch d'Alger.

    Le jour où l'on mettra en parallèle ce biais institutionnel pourri dès l'origine qui vit la transformation parlementaire de la République en " monarchie républicaine " (?), c'est à dire au retour bonapartiste du pouvoir exclusif à l'exclusion des autres forces vives par divers moyens appropriés....

    ......avec le couvre -feu de 2005 qui vit tout un pays ligué contre une jeunesse écœurée et complètement abandonnée depuis une trentaine d'année et dont chacun des insurgés montrait sa carte d'identité Française aux caméra de télévision, présentes sur les lieux, et dont les journalistes tentaient d'être les témoins de la révolte et d'en transmettre le contenu POLITIQUE...

    ......le jour oui, où l'on mettra en parallèle le racisme d'état aujourd'hui perpétré par le Sarkozyme revanchard et la
    " Crise de la Représentation Générale " de notre démocratie malade et impuissante à agir pour régler les problèmes des Françaises et des Français, nous aurons alors accompli un grand pas vers l'humanité - La nôtre et vers la 6° République. Sociale et Démocratique.

    Bonsoir.

  28. Darthé-Payan dit :

    @ Hold-up

    Je n'ai pas lu ton post à mon intention. Il a du être supprimé. Peux-tu me le résumer en quelques mots ?

    désolé, je viens juste de rentrer d'une réunion de mon comité.

    D'avance merci.

    Fabien

    @Webmestre

    Pourriez-vous remettre si c'est possible le post de Hold-up à mon attention suite au long post ?

    D'avance merci.

    Fabien

  29. Darthé-Payan dit :

    @ Webmestre

    Merci d'avoir mis le post de Hold-up.

  30. Darthé-Payan dit :

    @ Hold-up

    Je te repondrais demain soir assez tard car j'irrais soutenir des camarades cheminots en grève et en soirée je participe a un réseau d'échange et de savoirs. Donc il sera peut-être tard et je te répondrais en plusieurs paragraphes pour limiter la lourdeur des textes.

    Bonne nuit et à plus;

    Fabien

  31. Hold-up dit :

    @ Techno - webmestre

    Recevez mes chaleureux remerciements. Bonsoir.

  32. ermler dit :

    @ Webmestre.

    Votre "saillie" sur les posts qui "sortent du sujet", (à savoir le dernier billet de Jean-Luc Mélenchon) assimilés à des "spams", me paraît une peu étrange. A raison d'un billet tous les quatre jours, et vu que les deux deniers billets de Jean-Luc Mélenchon traitent du même sujet, le débat risque de s'épuiser assez vite, non ? On va se retrouver à 40 commentaires par billet au lieu de 400 !
    Techniquement ça va sûrement vous simplifier la tâche, mais question débat, ça risque d'être un peu pauvre.
    Depuis que je fréquente ce blog, la multiplicité des débats a toujours été la règle. De grâce, ne la remettez pas en cause.
    Par contre, d'accord avec vous sur la suppression des copiés-collés interminables ! Y'a qu'à mettre le lien sur le texte qu'on veut faire connaître.... et basta !
    Bon courage à vous.

  33. julie dit :

    @ ermler
    comme tu te sens un peu visé par les "recommandations" du webmestre, je te suggère de poursuivre tes dialogues avec pseudo-descartes temporairement sur son propre blog, qui offre un espace propice et accueillant. Et puis il manque d'animation....

  34. Mario Morisi dit :

    Merci Julie,

    tu es de bon conseil.

  35. ydaho dit :

    (tout va bien dans le meilleur des mondes.. sur le blog, je précise)

    @ hold up..

    Tes "conclusions" sont excellente et le rappel du "fameux" couvre feu de 2005 ! chapeau ! J'avais presque oublié cet épisode pour n'en garder que les "images" des incendies.. La crise de la représentation générale.. On est en plein dedans ! et a tous les niveaux, aujourd'hui le "sommet" de l'état n'est représentatif que d'une très faible frange de la population, et le seul moyen qu'a trouver ce "sommet" pour subsister est d'exciter les sentiments les plus vils de l'être humain.. et ça marche, parce que les "gens" ont faim, parce qu'ils veulent travailler, parce qu'ils n'ont plus le temps ou trop de temps pour gamberger ! (etc..)
    Et ce "sommet", cette frange, ils se serrent les coudes, ils sont la en rangs serrés toujours pret a plus nous diviser, pour mieux nous pressurer !
    Ce n'est pas que du "racisme d'état", c'est une volonté délibérée dans tous les domaines, c'est de la lobotomisation d'état pour mieux nous asservir.. je ne trouve pas le mot, mais cela s'apparente a de la régression programmé ! L'état n'est pas complice, il met en scene cette régression !
    en tout cas bravo !

  36. Hold-up dit :

    @ Ydaho

    Je te remercie beaucoup pour ces mots. Je revenais par là car je suis tombé sur un article qui peut jeter un autre pont entre mes analyses ou perceptions personnelles et tes propos qui me prouvent que je ne délire pas puisqu'ils ont un certain échos chez toi - Un article à lire très intéressant qui rééclaire parfaitement ce que tu dis toi dans ton dernier message à propos de la " régression programmée " et la mise en scènede cette régression. A mon tour de te féliciter. Tout cela renvoie aussi aux vues de Jean-Luc Mélenchon sur les médias. Tout est lié si l'on sait voir.

    " Nous ne vivons plus dans un monde diversifié, ni même dans un monde globalisé, ni même dans un monde tout court. Nous vivons sous l’empire d’un système qui a acquis, grâce à sa puissance, une complète autonomie, à un point où l’on peut se demander s’il ne s’agit pas d’un phénomène en soi, d’un artefact universel, qu’aucune entité humaine ne maîtrise et qui dispose sans doute d’une pensée automatique, voire peut-être plus, au demeurant tout à fait nihiliste dans ses ambitions.

    Deux forces régissent ce système : l’une est le système du technologisme, cette dynamique d’une puissance extraordinaire qui est dispensée par les technologies et anime l’essentiel de ces choses qu’on persiste à nommer “des politiques”. L’autre est le système de la communication, qui régit un flot d’informations qui ont le plus souvent la forme de consignes dont le but est d’“habiller” d’une manière convenable pour l’esprit les effets du système du technologisme, de façon à le préserver de toute attaque et critique fondamentales. "

    Article : " Réseaux sociaux: les outils suprêmes de la révolte générale ? "
    Analyse / Interview DE DEFENSA :
    http://owni.fr/2010/04/06/reseaux-sociaux-les-outils-supremes-de-la-revolte-generale/

  37. ydaho dit :

    Oui, le "système" a besoin de "nous" pour survivre.. Si ce "nous" dans sa grande majorité faisait preuve d'un peu de bon sens, et décidait de "retirer les doigt", alors le système s'écroule.. Le rôle de Gorbatchev a bien toujours été "minimisé" pour ne garder de lui que la "tentative de coup d'état".. et le système s'est plu a designer J.P. 1er comme artisan principal de la chute.. Mais ce n'était que de l'habillage..
    Quand aux réseau sociaux, oui, il y a la dedans un inconscient collectif qui lutte contre ces systèmes..

    C'est un bon article ! merci ! Je vais essayer de le diffuser plus loin.

  38. ermler dit :

    @ julie (296)

    Je ne me sens pas plus visé par les recommandations du webmestre que 90% des intervenants" hors sujet" sur ce blog.
    Quant à mes dialogues avec descartes, je t'ai déjà répondu sur ce sujet. Alors, adresse-toi à tous ceux qui cultivent le "descartes" avec bien plus de constance que moi, sur ce blog. Et "lâche-moi" un peu avec descartes, si je peux, à mon tour, te faire une suggestion.... ;-)

  39. ermler dit :

    @ julie

    ... ceci dit en toute camaraderie, bien sûr ! ;-)

  40. catherine dit :

    Ouah ! Un vrai régal ! Pour une fois que quelqu'un remet en place un "prêt-à-penser", on ne va pas bouder son plaisir...
    Merci Jean-Luc d'avoir pu faire entendre la voix de ceux qu'on n'écoute pas...
    Information ? Mon oeil ! Je me souviens de tous ces empaffés qui ricanaient béats devant Sarko lorsqu'il était au sommet. Maintenant, ils rigolent moins, mais à aucun moment ils ne leur viendraient à l'esprit de remettre en cause les atteintes permanentes aux principes démocratiques et républicains. Ca ne fait peut-être pas partie de leur boulot ? Ou alors l'information ne doit pas intéresser les "gens" (Ah ! ces "gens" qui s'intéressent aux broutilles que les journalistes leur vendent... Seraient pas un peu cons sur les bords ? Et si de surcroît, ils sont provinciaux, alors là, on touche les frontières de l'abrutissement) Les journalistes n'ont pas le respect et l'admiration qu'ils espèrent, qu'ils attendent ? Au nom de quoi ? de qui ? Rude concurrence que celle d'internet qui leur échappe totalement et qui leur montre qu'on peut parfaitement fonctionner sans eux ou presque et je comprends que ça leur fasse mal, persuadés qu'ils sont de leur omniscience et de la prépondérance de leur esprit éclairé ! Bon, je tombe dans l'excès inverse, je m'égare, mais après tout, ne sont-ce pas les mêmes qui mettent tous les nantis dans le même panier, que l'on soit haut-fonctionnaire ou auxiliaire de bureau dans une administration ? Alors pardon aux journalistes qui font leur boulot, je pense à ceux du "canard" entre autres, mais la plupart de ces scribouillards ne font même pas de papiers dignes d'entrer dans mes toilettes !

  41. Joël Minois dit :

    Une telle tartine pour un incident aussi anodin ! Vous avez bien du temps à perdre, Monsieur Mélanchon.

  42. clarazed dit :

    @ ydaho (post 300)
    Cela me rappelle une interview de Keny Arkana : "Il faut arrêter d’attendre" parue dans Politis, le jeudi 8 mars 2007. Je me souviens avoir été impressionnée par l'analyse de cette jeune rapeuse, 24 ans à l'époque, qui répondait ainsi à la question :
    "Comment peut-on agir en tant que citoyen, selon toi ?
    Je crois à un changement par le bas. Je ne crois pas qu’on nique le système par la révolution ou en essayant de s’y introduire pour le modifier. Mais on peut arriver à le détruire en essayant de construire à côté de lui, en créant des poches de résistance et des réseaux. Si demain, on parvient à s’organiser sans le système, il sera vidé de sa substance et s’effondrera de lui-même."
    L'intégralité de l'interview est

  43. marc.malesherbes dit :

    puisqu'il le faut...

    le webmestre invite à commenter le billet de JL Mélenchon.
    Allons-y.

    Certes le billet est bien meilleur que le précédent et même "convaincant".
    Mais que cherche JL Mélenchon en insistant sur ce sujet ?
    A se faire de la pub chez les "bien-pensant" de gauche ? à grimper dans les sondages, et être en position de force pour sa candidature en 2012 ?
    Quand je lis ses soutiens sur ce blog, je vois des "intellos" divers, qui au moment décisif voteront à droite, ou PS, ou Europe écologique (difficile à prouver, mais une analyse du contenu sémantique des messages devrait l'indiquer)

    Bref rien qui intéresse l'électorat populaire. JL Mélenchon, après son tournant "Vert" (rappelez vous son émission tété avec Cohen Bendit, et ses explications postérieures fumeuses), prépare-t-il son tournant "Starac" ?

  44. ydaho dit :

    @ marc malesherbes

    non, non, l'électorat ça l'intéresse de voir un politique qui "l'ouvre" ! il y a les programmes, bien sur, mais la qualité des hommes compte, parce que l'électorat il est "fa-ti-gué" de voir les mêmes stéréotype "humanoïdes politicards" se succéder devant son écran.. Le "lisse", le "parfait", et tutti quanti..y'en a marre !

  45. Alin dit :

    Cela fait une semaine que je suis cette affaire, depuis la Belgique. Mélenchon - Médias, score de 5 à 0. Un but de Mélenchon, 4 auto-goals des médias. C'est tout de même incroyable comment à partir d'une claque de Mélenchon, les médias arrivent à se donner des claques en rafale, sans l'aide de personne. Mélenchon qui dit une chose, les médias le confirment en pratique, tout en ayant la prétention de faire le contraire. Amusant de voir comment ce cas devient un cas d'école, mais encore faudrait-il que la corporation se remette en question pour s'étudier... Ami Mélenchon, avec regret je vous déclare vainqueur de cette histoire. Je dis bien avec regret, car j'aurais aimé donner les médias victorieux, en disant "ils se sont remis en question, ils en parlent ouvertement, bravo aux médias qui entendent la critique, bla bla, bla bla....". Hélas, rien de tout ça.

  46. Mario Morisi dit :

    La question de la violence

    Au-delà de... "l'affaire Mélenchon.".. (tout de même, ça fait rire, on est loin de l'affaire Dreyfus !)

    se pose pour nous tous les militants de la gauche de transformation, la question de la violence.

    Verbale ou matérielle, physique ou organisée, se peut-elle, est-elle une arme ou un boomerang, à partir de quel moment devient-elle légitime ?

    L'histoire nous le montre. Sans elle, pas de bouleversement, pas de transformation radicale, pas de retournement de la domination.

    Cela dit, elle ne se décrète pas, elle survient comme le tribut de trop longs déséquilibres, d'une trop grande et trop longue injustice. Pis, elle est contre-productive dans la plupart des situations. Attaquer les chiens de garde de la domination et de l'état des choses à l'endroit où ils sont les plus solides (la violence physique, technologique, pseudo légale) ne fait souvent que renforcer la tyrannie, légitimer la répression.

    Et pourtant, il arrive toujours un moment où la violence devient légitime.
    Dans le droit naturel symbolique et supposé, la légitime défense est plus qu'un droit, c'est un devoir : tout ce qui vit lutte, peut lutter, doit lutter pour ne pas disparaître.

    A partir de quand peut-on arguer la légitime défense ?
    A mon avis, dès que le corps est entamé, touché, menacé, vilipendé, réduit, miné...
    Or c'est dans le corps des chômeurs, des précaires, des travailleurs, des secrétaires à mi temps... qu'on peut lire la domination féroce que le Capital et ses rats savants exercent sur les 10/15 millions de personnes qui vivent sous ou au limite de la pauvreté, qui craignent l'avenir plus que tout au point qu'ils refusent d'y penser...
    Suicides, cachetons, soutien psy, dépressions, divorces, accès de violence incontrôlées, parano, isolement pathologique... ce sont les nerfs, la peau, le foie, les coeurs qui morflent.

    Pas seulement le corps de la bidoche, la tête et le coeur aussi, et l'âme - qu'on la considère comme une étincelle divine (ils ont le droit, on ne sait rien) ou comme le siège de la dignité humaine et républicaine. Et "ils" la menace par la réduction drastique des efforts dans le domaine de l'éducation et de la culture, de la morale publique et de la philosophie...

    Alors voilà, resitué dans ce contexte, comment peut-on accuser Jean Luc Mélenchon de quoi que ce soit ?
    La violence verbale ! Quelle pantalonnade ! 1/100 millionième des outrages infligés à nos concitoyens ! Un râle furieux proféré par empathie, par sympathie pour les corps souffrant, pour le grand corps malade de la Nation dans la République

  47. pascalL dit :

    Bonjour JLM
    Comme je le disais en commentaire dans le sujet précédent, tout cela nous éloigne de l'essentiel.
    Je ne me reconnais pas dans ce bla-bla alors que des gars jouent leurs peaux dans des usines (GODYEAR,...)
    Que de temps perdu (et d'ernergie) sur ce coup de gueulle (grossier) dont on a du mal à reconnaitre Jean-Luc Mélenchon.

    Je suis déçu qu'on est pas oublié cela aussi vite que cela a été filmé.
    J'aurais souhaité qu'on parle de ce blog pour de bonne raison (et elles ne manquent pas, les miliers de chomeurs en fin de droit, le prix du gaz,...)

    vraiment, que de temps perdu
    ++
    PascalL

  48. ydaho dit :

    @ Pascal : Il se parle de bien d'autre chose que que de cette altercation dans ce billet ! (faut lire)

  49. 4 Août dit :

    @ pascalL

    "Que de temps perdu (et d’ernergie) sur ce coup de gueulle"

    Sachant que les médias font l'opinion, et l'opinion le vote... ce coup de pied dans la fourmilière est à classer dans ce que vous appelez l'"essentiel". M'enfin c'est juste mon avis, hein !


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