05avr 10
Mardi 6 avril 2010 Parmi les erreurs et manques de ma défense contre le lynchage médiatique ininterrompu dont j'ai fait l'objet depuis sept jours pleins, il y en a un qui est spécialement impardonnable! C'est de n'avoir jamais mentionné le combat de ceux qui luttent avec constance et précision contre la nouvelle Gorgone qu'est la meute médiatique considérée comme système. Je veux parler d'associations et sites tels qu'ACRIMED. Je suis rappelé à mon devoir de fraternité militante par des camarades qui me signalent un papier très documenté publié sur le site d'ACRIMED au sujet de l'affaire du siècle qu'est mon crime de blasphème contre un apprenti lyncheur. Je vous y renvoie avec gourmandise. A déguster lentement.
B on, ma semaine de repos a été entièrement fichue. Et même ces trois jours de Pâques puisque France Info a attaqué de nouveau la matinée de dimanche avec l’affaire de cette pitoyable vidéo volée. J’ai du rentrer à Paris. Non pour « m’expliquer » comme dit la journaliste du «Monde» d’une façon qui souligne assez bien l’intention incriminatoire de son papier corporatiste (je raconte ça plus loin). Non pour «m’expliquer», donc, mais pour mener la contre offensive ! Comme il m’est impossible d’exercer mon droit de réponse (une hypocrisie de plus du système médiatique), ni de lutter contre les innombrables raccourcis que cette vidéo a permis, j’utilise mon espace d’expression pour argumenter. Dans la précédente note je montrais la racine sociale du comportement moutonnier et lyncheur du système médiatique. Cette note est mon décryptage de ce qui m’est arrivé et dont je suis davantage le prétexte que la cause. Evidemment, je ne présente pas d’excuse. Au contraire. J’en demande à l’école de journalisme qui a monté ce coup! Car je montre qu’il s’agit d’un coup monté, relayé dans des conditions qui sont la négation des règles que ces mêmes belles personnes du système prétendent défendre.
Ce n’était pas une interview. Une personne qui se présentait comme étudiant en journalisme m’a posé des questions. En les récusant il y a eu une polémique qui a tourné à l’algarade. Cet étudiant avait déjà provoqué un incident quelques instant auparavant avec une autre personnalité avec le même procédé de la question provocatrice. Je n’ai donc pas fait de « déclaration » à propos du métier de journaliste. J’étais dans une prise de bec avec tout ce que ce type de situation implique. Tout cela est banal. C’est la vie réelle avec ses prises de bec et ses fous rires. Les utiliser c’est de la manipulation pure et simple. On se souvient peut-être de cette photo d’un président de la république qui faisait une grimace en entrant dans un cimetière militaire parce qu’il avait le soleil dans les yeux. Un journal hostile titra « l’homme qui rit dans les cimetières ». Ici c’est « l’homme qui insulte la profession ».
Un étudiant en journalisme n’est pas un journaliste et un exercice d’école de journaliste n’a pas vocation à devenir un document mis en circulation pour l’information du public. Si on renonce à ce distinguo, on renonce à l’idée même que le journalisme soit un métier. Car si n’importe quelle prise de son et d’image est une information journalistique et si la personne qui les produit n’a aucune importance, à quoi bon des professionnels et des règles ? C’est si vrai que l’entretien pris une tournure très spéciale dont témoigne sur son blog Alexis Corbières présent sur place pendant l’altercation. Je le cite: « Comble du non-professionnalisme du jeune homme, des amis témoins m'ont rapporté qu'il rétorquera à Jean-Luc : "Mais, je suis de gauche, et puisque vous me répondez ainsi, je ne voterai pas pour vous". Navrant. Il est donc clair que cet interview était totalement "hors normes". » C’est bien parce que cette différence entre un étudiant et un journaliste professionnel est essentielle que la «journaliste» du « Monde » l’escamote pour crédibiliser sa posture d’indignation. Pour elle il s’agit d’un journaliste un point c’est tout. Elle titre donc : « les invectives de Jean Luc Mélenchon contre un journaliste etc.…». Mais elle n’en était déjà plus à une usurpation près, après avoir inventé des citations de moi. Disons à sa décharge qu’elle n’est pas la seule à utiliser ce raccourci qui sauve une démonstration qui, sans cela, n’a plus de fondement.
La différence entre un étudiant et un pro, ne tient pas seulement à la qualification de l’intéressé et à la qualité de l’info produite. Elle fait la différence des règles du jeu. On peut choisir de répondre ou de ne pas répondre à un pro. Cette décision doit être prise. A l’inverse, dans tous les cas un élève d’une école, du fait de son statut n’est censé produire que pour son école, ses professeurs à qui il rend des exercices. Un pro n’utilise pas de photos ou films volés ou de propos volés. S’il le fait, il tombe sous le coup de la loi. Un pro ne règle pas un compte personnel en mettant en ligne des images volées. Sinon la loi et sur le droit à l’image est là pour frapper les contrevenants. Si je porte plainte contre Félix Briaud et contre son école, les conditions de ce tournage de vidéo et mon droit à l’image me garantissent une sévère punition pour les coupables et un juste et ample dédommagement financier mis à la charge personnelle des coupables. Ca va, Félix, tu la sens celle-là ? Je vais dire comme toi, avec la même hypocrisie « non ce n’est pas une vengeance, mais je pense que le statut de journaliste crée des devoirs donc je vais lancer une action en justice qui va ruiner pour longtemps Félix ». Je lance un appel pour que des étudiants en droit et école d’avocats viennent préparer ce dossier avant de que je confie à un professionnel. J’ai trois mois pour porter ma plainte. Dans trois mois la meute courra après un autre lièvre et c’est bien le diable si la condamnation de Félix fera mieux qu’une brève. Qu’en pensez-vous ? Voila pourtant bien ce qui se passerait si tout le monde agissait sur le mode de ce genre de petite
Cet étudiant journaliste était en service commandé. C’est ce qu’affirme « l’express.fr » (publié le 30/03/2010 à 15:47 ) sous la plume de Delphine Dyèvre. Elle s’est renseignée à la source. Je cite et chacun pourra aller vérifier. « Au-delà du caractère anecdotique du violent et injurieux coup de gueule de l'élu, cette vidéo a un double objectif pour l'école de journalisme de Sciences Po Paris. Il s'agissait, dans un premier temps, de montrer que ce ne sont pas les journalistes qui poussent à la petite phrase. C'est en effet Mélenchon seul qui s'y adonne, sans y être poussé par le jeune journaliste. Deuxièmement, la diffusion ultra-rapide de cet extrait devait montrer aux étudiants quel format de vidéos fonctionne sur Internet. »
La meute qui m’est tombé dessus est juge et partie. La plupart des journalistes qui se sont mis à me vilipender sur leurs médias sont également enseignants dans l’école pour laquelle travaillait à cette heure là Félix Briaud. Cette liste est accessible, évidemment sur internet et chacun peut aller faire son recoupement. Le zèle de nombre d’entre eux s’explique par cet esprit de caste aggravé. A l’inverse cela explique pourquoi d’autres, beaucoup d’autres, non seulement n’ont pas suivi la meute mais m’ont appelé pour me dire qu’ils avaient refusé de le faire. Sans parler de ceux qui m’ont dit leur soutien. Mais oui ! Et pas seulement des ouvriers du rang. Aussi le haut de la hiérarchie !
Le sieur Félix Briaud n’est pas un nouveau né. D’abord au plan
L’école de journalisme de sciences po n’est pas considérée comme un modèle par la profession et en particulier par les autres écoles de journalisme. C’est pourquoi plusieurs journalistes notoires m’ont exprimé leur soutien ? Ce n’est pas seulement parce qu’ils ont trouvé grotesque de monter un tel « non évènement » en épingle pendant six jours de suite. Pas seulement parce que la manœuvre pour exciter un esprit de caste qu’ils n’aiment pas les a rebuté. Ni non plus seulement parce qu’ils n’approuvent pas le choix fait pour régler un compte avec un homme politique que certains confrères détestent. Mais parce que l’école de journalisme de Sciences Po d’où est parti le coup n’est vraiment pas en odeur de sainteté dans la profession. Depuis le premier jour. Elle a été créée quand le Centre national de formation des journaliste de Paris (CFJ) était en cessation de paiement. C’était censé être le coup de grâce, attitude moyennement apprécié par la profession. Et attitude sévèrement contestée par l’UNEF dès l’origine qui contestait à la fois la création de cette école dans une logique de business et le contenu de l’enseignement prévu du point de vue du formatage des esprits qu’elle y voyait !
L’école de journalisme de Sciences Po a un intérêt matériel que lui procure l’action malhonnête du coupe jarret Briaud : la publicité gratuite de masse que lui vaut la diffusion de cet épisode. En effet l’école intervient sur le marché des écoles de journalisme car il s’agit d’un commerce éducatif comme un autre. Les droits d’inscription s’étalent de 0 euros (pour les boursiers) à 12500 euros annuels… On se rend compte du genre de règle d’éthique et de professionnalisme que cette école dispense quand on lit le témoignage de Briaud qui affirme avoir décidé de publier cette séquence pour me punir de lui avoir mal parlé sur Agora Vox : « je trouvais inquiétant qu’un homme public manque de respect envers une personne, qu’elle soit journaliste ou non. Quand on est un homme politique cela pose des questions. S’il s’était excusé je n’aurais pas publié cette vidéo. Ce n’est pas une vengeance, mais je considère que c’est une personnalité publique qui a une responsabilité. » On voit le niveau du donneur de leçon ! Mais cette version « bien pensante » est annulée par le fait que la bande vidéo parait avec en incrustation initiale de titre sur Daily motion « école de journalisme de Sciences Po », ce qui veut dire que cela s’est fait avec l’accord de l’école et pour sa propre publicité.
Les leçons de bonnes manières que l’on me donne, avec toute la condescendance des belles personnes, sont très mal venues de la part de nombre de ceux qui les assènent. Quand je lis que cette épave de Phillipe Alexandre me fait la morale dans tel grand journal de la presse régionale, j’ai la nausée. En 1988 cet homme ironisa sur mon « teint jaune » et mon « sourire de hyène » dans le journal « l’évènement du jeudi ». Et quoique j’ai dit et écrit à l’époque aucun de ses confrères n’exprima aucune remarque publique contre ces assertions « nauséabonde », comme on dit maintenant. Et l’intéressé ne s’en excusa pas, bien que je sois allé le lui demander les yeux dans les yeux. Ce même besogneux se déchaina contre Martine Aubry avec une délicatesse qui força le dégout des plus mal intentionnés à l’égard de Martine Aubry. Quand à la dame Béatrice Gurrey du journal « Le Monde », seule volontaire pour faire la basse besogne corporatiste qui occupe une page du monde elle pratique une forme de trivialité du même acabit. Voici comment cette dame a procédé pour obtenir de quoi fabriquer des citations de moi. A 22heures 30 mon portable vibre et affiche un « numéro privé ». J’attends précisément depuis le matin un coup de fil d’un membre de ma famille qui a ce genre d’affichage parce qu’il s’agit d’une personne âgée qui appelle d’un fixe. Je décroche « allo ? Bonsoir, c’est Beatrice Gurrey du journal « Le Monde » je suis désolé de vous appeler si tard mais il faut qu’on parle de l’affaire, vous savez bien ». Moi, interloqué : « je ne vous dérange pas au moins, il est 22 heures 30 tout de même et je suis en vacances et j’attends un coup de fil ? ». Elle : « mais je viens de vous dire que je m’excusais ! ». Moi « mais moi je ne vous excuse pas ! Je ne veux pas répondre à cette heure et à vous. Je parlerai demain dans deux émissions de télé vous vous y reporterez ! » Bref, vous devinez la suite : je lui dis que je ne veux pas m’exprimer avant ces émissions, que je ne lui répond que par courtoisie et pour éviter qu’elle écrive que j’ai refusé de lui parler, que je ne lui donne pas d’interview car je relis mes interview et que là je n’ai pas le temps de le faire. De tout cela évidemment elle se contre fou. Elle en tire quelques phrases rangées selon ses gouts mais qui lui permettent de donner à son poulet une allure « d’enquête ». Son article parait le lendemain matin. Ce n’est pas beau ça comme méthode de journalisme professionnel ? La veille à 22 heures trente pour le lendemain sans qu’aucun motif d’urgence ne soit en cause ? Et les citations, en dépit du fait que j’ai refusé de m’exprimer avant mes passages télé ? Ces sortes de gens n’ont aucune autorité morale pour donner des leçons de bonnes manières.
Les mêmes qui me reprochent d’attaquer « toute » la profession sont ceux qui parlent eux même de la « classe politique » comme d’un tout, pour mieux flétrir ses comportement supposé liés à sa position dans la société. Je récuse le concept de « classe politique » qui fait fi des clivages idéologiques et des niveaux de responsabilités si différent entre élus, militants et dirigeants. Mais je sais que le concept sert à valider le droit de la corporation médiatique à sa propre existence en tant que telle et aux droits de regard qu’elle s’attribue. Je suis frappé de lire dans la page du «Monde» qui fonctionne en fait comme un manifeste corporatiste, un encadré qui sous le titre « attaquer un journaliste n’est pas anglais ». Bien sûr, on pense d’abord que le journal rappelle là son intime lien anglo-saxon qui le conduit à publier en anglais chaque semaine un supplément « New York Time ». Mais non !! Il s’agit de montrer qu’aucun anglais ne se permettrait ce que Mélenchon se permet. Et pourquoi ? Parce que plus personne n’en a les moyens face à la puissance de la presse. Tel quel ! Le cri du cœur révèle un effarant gout de la domination : «la peur des représailles, de la part de titre aux tirages colossaux et la puissance de propriétaires de journaux – en particulier le magnat australo-américain Rupert Murdoch dont les quotidiens contrôlent 40% de la diffusion nationale – ainsi que la faiblesse de la commission de plaintes en matière de presse, expliquent le flegme des politiques face à la bourrasque. Un comportement anglais sommes toute».
C’est dans cette soif de reconnaissance et de pouvoir qu’il faut chercher l’obsession de tirer de moi des excuses ! Le mécanisme est très insidieux. Je le décris. Quand une vague de cette ampleur se lève, il est vrai que dans un premier temps la victime de la meute intériorise ce qui arrive. C’est le piège. Je pense que ceux qui déclenchent ce genre d’effet de meute le savent. Peut-être que c’est tout simplement évident. Je n’y avais jamais pensé. En tous cas un grand professionnel de la presse que j’ai eu au téléphone a commencé par ça : « n’intériorisez pas ça, ça n’en vaut pas la peine ». Cette intériorisation c’est le pire, en effet. L’ennemi entre en vous et vous suggère mielleusement la capitulation. J’ai été frappé de voir que c’était partout le même refrain. Par exemple c’était la première question de la « journaliste » du Monde : « est-ce que vous ne regrettez pas ce que vous avez dit ? » La même question est venue sur le plateau du Grand Journal à Canal Plus où pourtant l’ambiance n’est pas à l’agression. Et ainsi de suite. Je me suis souvenu d’une discussion avec Vincent Peillon à ce sujet. Je l’avais accusé sur ce blog d’avoir reculé et de s’être excusé vis-à-vis de Chabot. Je le faisais sur la foi d’une brève lue dans « Le Monde ». Il me le reprochait. Il me dit qu’il ne s’est nullement excusé et que le journal avait retenu une phrase dans un entretien très long. On voit que les méthodes ne changent pas… En général, à la manie des excuses est attelée tout un vocabulaire dont le mot « dérapage », utilisé à tout bout de champ, résume bien l’idéologie sous jacente : il y a une route, c’est elle qu’il faut suivre, sinon on dérape et on sort de la route. La route est toute tracée. Le bon sens exige de la suivre ! Vu ? Ce n'est pas une formule, c'est mot pour mot ce qu'écris a mon sujet "la Voix du Nord: "à force de déraper, le délicat M. Mélenchon a fini par sortir de la route". La route! Tout est dit. Présenter des excuses - à qui? au provocateur Félix Briaud? à la corporation? – pour ce «dérapage» ce serait légitimer toute la manœuvre et tous les moyens utilisés pour me frapper dans cette circonstance alors même que c’est en les examinant qu’on comprend ce que je dénonce.
Nombreux sont ceux qui ne sont plus dupes des effets de meutes dans les médias. Nombreux sont ceux qui voient comme moi combien le problème est dorénavant senti de l’intérieur du métier. Ce métier connait une évolution foudroyante. La précarité et le star système sont les outils d’une déstabilisation sans précédent. Je dirai mal ce qu’expliquent si bien tant de sociologues et de militants. La mise à la norme de tous les gouts vaut autant dans l’agriculture que dans les médias. Quand un logiciel peut d’ores et déjà remplacer un journaliste de salle de rédaction (voir le chapitre d’Ignacio Ramonet sur le sujet), les prompteurs peuvent faire de n’importe qui un « présentateur ». Tout cela ne fait que souligner le caractère suicidaire de ce qui a été entrepris contre moi, en rabâchant cette vidéo. Certes elle m’atteint dans la bonne société. Mais elle déclenche un tonnerre de rigolades et de connivence avec moi dans les chaumières et des dizaines de messages de sympathie me parviennent après chaque passage de la vidéo. Qui va expliquer à la profession quel problème elle a avec le grand nombre et non pas de la faute « des politiques » comme le pense les vieilles badernes du journalisme de papa mais du fait même de la faillite évidente d’une certaine manière de faire moutonnière, corporatiste, uniformisée, bien pensante, donneuse de leçon, voyeuriste, piégeuse. Le dire est-ce un tabou ? En me prenant de bec avec Félic Briaud je disais mon dégout de voir un jeune esprit si tôt perverti par ces façons de faire. Son impuissance à le comprendre, sa soumission à l’idéologie professionnelle dominante me consternent.
La vigilance à l’égard des « écoles de journalisme » est une question très actuelle. Il faut savoir qu’il n’existe aucun diplôme national unique de journalisme. Tout au contraire il y a un maquis de titres et de filières concurrentes. D’abord les diplômes d’écoles dont certains sont homologués par le ministère de l’enseignement supérieur. Mais ils sont très diversement reconnus dans les faits si l’on en juge par le résultat de la cooptation dans les salles de rédaction qui sert d’étalon de mesure de la valeur d’une formation dans la profession. Il y a ensuite les diplômes universitaires du niveau bac plus deux, délivrés en IUT. C’est le DUT information et communication, option journalisme. Et enfin les diplômes universitaires de niveau master (master information et communication, spécialité journalisme). Mais la profession est essentiellement dominée par les diplômes d’écoles privées, et notamment le diplôme du CFJ de Paris et de l’ESJ de Lille. Jusqu'à l’arrivée de l’école de Sciences Po sur ce marché, le diplôme le plus prestigieux était celui du CFJ-Paris. Le CFJ est le « centre de formation des journalistes » de Paris, centre privé créé à
Ill faut savoir qu’il n’y a aucune condition de diplôme exigé pour l’exercice du métier de journaliste, pour bien comprendre la situation. Ce qui fait le journaliste et lui crée des droits particuliers (niveau de salaires, privilèges fiscaux, brassard de presse etc) c’est la carte de presse. Et la carte de presse est accordée à toute personne exerçant son activité principale et régulière comme journaliste et rémunérée par une entreprise de presse. Sans autre condition de niveau ou de qualification. Dès lors tous les débordements qui s’observent dans cette période d’internet ascendant vont faire florès.
La méthode de la vidéo volée est à présent un effet très recherché. Après moi qui ? Martine Aubry selon , selon slate.fr. Puis qui ? En fait je m’en fiche. Cet épisode m’a rendu un fameux service. Il m’a assuré une cote d’inflexible qui n’a peur de personne en béton armé. Quelques puissants esprits qui ont tout compris m’ont déjà démasqué. Ainsi « l’express.fr» : "L'expérimentation est réussie. Coup réussi également pour le président du Parti de Gauche, qui a très largement fait parler de lui sur le Web. Par ailleurs, sa colère est à relativiser. Jean-Luc Mélenchon a pour habitude de verser dans la caricature lorsqu'il s'agit des médias. Il est par ailleurs connu pour être une "grande gueule". N'aurait-il pas sur joué la colère pour s'assurer une plus large diffusion? » Ciel je suis découvert ! J'adresse un salut admiratif à l’école qui a formé cette jeune journaliste stagiaire sous payée et esclavagisée mais qui se montre un chien de garde du système aussi pervers.
Je vais maintenant donner de mes nouvelles personnelles. Passé le premier moment de surprise j’étais cependant perplexe. Je ne me souvenais pas du tout de la scène. J’ai tant de prises de bec ! Je suis comme ça. Je ne veux pas changer. Je ne me mettrai pas dans le moule des belles personnes. La politique lisse, sans odeur ni bruit c’est bidon. Bon alors, où eu lieu cette engueulade ? D’abord la vidéo ne me disait rien. Bien sur, je me suis vite rappelé. Amnésie de confort. En fait après trois mois de campagne électorale et à la veille d’un long et épuisant voyage en Amérique latine, je voulais surtout avoir quelques jours de vacances. Bref, je n’avais guère envie de remettre l’armure et de remonter sur le cheval. Je pensais que cette histoire, compte tenu de sa base nulle et misérable, s’arrêterait assez vite. Mais l’emballement a eu lieu. C’est comme un feu. Plouf ! Quand ca part c’est fulgurant. C’est ce que l’on appelle un "effet de système". Je reviens à mon récit personnel. La scène d’abord. Le jour de la vidéo. Quand on est dehors il y a toujours quelqu’un qui surveille aux alentours pour éviter que des gens trop excité m’approchent ou des dérangés comme il y en a de plus en plus qui sont très agressifs et parfois dangereux. La routine. On m’avait prévenu qu’il y avait un «provocateur». Dans notre vocabulaire ça veut dire une personne qui veut créer des incidents. On m’a même dit "un étudiant journaliste". J’ai oublié. Avant moi il s’était adressé à Pascale Le Néouannic, candidate et secrétaire nationale du Parti de gauche. Il lui a demandé « le Front de Gauche est un échec, que comptez vous faire ? ». Il avait déjà été fraichement accueilli. La question est tellement absurde qu’on comprend l’intention assez facilement : il s’agit de quelqu’un qui doit ramener à l’école un «sujet». Donc on doit se méfier. Je ne l'ai pas fait. j'ai oublié la mise en garde. Je me suis dit "bof! c'est juste un étudiant, il faut que je fasse un effort"… J'ai eu tort. Je ne parlerai plus jamais à ce genre de personne, c'est promis! A cette heure, cependant, j'ai envie de sourire. Le judo politique ça existe. La nouvelle inquisition médiatique s’en est pris plein la figure dans les chaumières. Et moi les chaumières c’est le monde qui m’intéresse. Ceux là sont de mon côté. S’il est incontestable que cet épisode m’a sali et défiguré dans les milieux quoi comptent en haut lieu, il n’est pas moins incontestable que la haine contre mes agresseurs a également monté d’un cran comme je le constate partout en promenant et en lisant le courrier que je reçois. Mais ça, ce n’est pas moi qui l’ai voulu ni organisé. La meute s’est tiré une balle dans le pied !
Avant de conclure, je voudrai adresser des remerciements très chaleureux à un certain nombre de personnes.. D’abord je remercie tous ceux d’entre vous qui m’ont exprimé un soutien personnel. On a beau être en armure les trois quart de son temps dans la vie, parfois, elle pèse. Ce qui m’a plu c’est que vous avez parfaitement compris, vous aussi, le procédé utilisé. Souvent vous vous êtes mobilisés sur la toile. Les clameurs d’indignation préfabriquées et convenues ne vous ont pas plus impressionnés que moi. Je veux remercier aussi les nombreux journalistes qui ne se sont pas joints, volontairement, à la curée, parce qu’elle leur paraissait ridicule ou que le procédé utilisé contre moi les dégoutait. Mention spéciale à ceux qui ont dit, publiquement, sur leurs médias respectifs, le contraire de la meute et surtout ceux qui ont poussé le courage jusqu'à dire que j’avais raison. Au moins ceux là ne seront plus suspects quand ils inviteront les autres catégories sociales à voir plus loin que le bout de leur nez corporatif. Du coup j’en profite pour remercier aussi les syndicalistes des médias et des syndicats ouvriers qui m’ont écrit pour me dire ce qu’ils pensaient de la façon dont ils ont été traités par le système médiatique : les « preneurs d’otages » de la SNCF, les métallos « bluffés par Sarkozy » de Grandange et ainsi de suite. Toute cette rage impuissante qui est contenue partout et qui doit, bien sur, se formuler politiquement pour devenir un fait positif. Ce blog accueille évidemment vos témoignages avec bonheur. N’oubliez pas de donner les noms des personnes concernées. Leur photo aussi pour qu’on puisse les reconnaitre si on les rencontre. La mienne est partout.
Pour faire court tout en restant dans le sujet et pour m'attirer les bonnes grâces du Webmestre je rappelle ici une partie de mon post 187.
......................Que reste-t-il finalement du tintamarre orchestré autour de la fameuse vidéo ?
La presse outragée, la presse martyrisée, mais la presse libérée ?...........................
N'est-ce pas Webmestre que c'est moi le roi de la synthétisation? Et dans le meilleur des cas je produis deux posts très courts par jour!
Nouveau "coup de poignard" contre les "petits", le gouvernement aurait l'intention de nous "échanger" un petit "accroc" au bouclier fiscal et a l'ISF contre une augmentation générale de la CSG...
je cite : "-Le président PS de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Jérôme Cahuzac, a mis en garde le gouvernement mercredi sur RMC/BFMTV contre une réforme a minima du bouclier fiscal.
Pour M. Cahuzac, "le gouvernement ou le président de la République s'apprête à s'abriter derrière les syndicats et une cause, celle des retraites, pour écorner le bouclier fiscal" par le biais d'une "hausse des cotisations CSG et CRDS" que "tout le monde acquitterait".
"Le président s'apprête à reculer sur la hausse d'impôts, reculer sur une erreur et il y a plus d'honneur à reconnaître une erreur, sauf que ceux qui sont protégés par le bouclier fiscal paieront quelques centaines d'euros par an (avec la hausse de la CSG et de la CRDS) alors que l'Etat leur reversera quelques milliers d'euros (grâce au bouclier)", a-t-il poursuivi. Pour lui, dans ce cas "le symbole resterait" et le bouclier serait toujours "le caillou dans la chaussure du gouvernement".
Toutefois, et la je m'excuse de vous "imposer" la lecture des échos, le "P.S." aurait lui aussi un texte en préparation qui a moi me semble du même acabit..
http://www.lesechos.fr/info/france/020460544886-une-hausse-de-la-csg-payee-par-les-retraites-envisagee-pour-financer-la-protection-sociale.htm
4 Août (311)
vous écrivez
Sachant que les médias font l’opinion, et l’opinion le vote…
non, mille fois non
sinon comment expliqueriez vous l'abstention, largement fustigé dans tous les médias ?
comment expliqueriez vous le vote FN des couches populaires alors que celui-ci est largement "diabolisé" dans les médias ?
les médias ont de l'influence chez les électeurs des classes sociales les plus "intégrées" au système (les intellos, les fonctionnaires...) (électorat typique d'Europe Ecologie)
Quand vous avez été malmené dans votre entreprise, licencié, tout le baratin sur la mondialisation heureuse, vous n'y croyez pas, les journalistes, les politiques vous n'y croyez pas...
@ 314 marc.malesherbes dit:
7 avril 2010 à 10h33
non, mille fois non
sinon comment expliqueriez vous l’abstention, largement fustigé dans tous les médias ?
comment expliqueriez vous le vote FN des couches populaires alors que celui-ci est largement « diabolisé » dans les médias ?
Diabolisé ? J'aurais plutôt dit "banalisé".
Ceci dit, je reste persuadé que si on assistait à de vrais débats à la télé (du style de ceux que tout le monde attendait avec impatience au siècle dernier) au lieu de programmer "la ferme décérébrée en Afrique", les gens retourneraient aux urnes. Et bien sûr, ces débats, il faut les faire avant les élections, pas le soir des résultats ! Ce qu'il s'est passé lors des régionales, cette non-campagne médiatique, démontre justement l'influence des médias.
comme dit marc.malesherbes 314 : Quand vous avez été malmené dans votre entreprise, licencié, tout le baratin sur la mondialisation heureuse, vous n’y croyez pas, les journalistes, les politiques vous n’y croyez pas …
mais l'opinion émise par 4 aout est typique de cette représentation du prolétariat dans la petite bourgeeoisie qui s'est imposée depuis la libéralisation des esprits.. :
le prolétariat est conservateur (entendez par là : il n'admet pas le dogme libéral de la disparition de la classe ouvriére et son remplacement par les prolétariats de substitution qu'on tente de fabriquer depuis les année 70)
le prolétariat est nationaliste ( entendez par là : il n'admet pas la remise en cause de son savoir faire donc de son emploi, au nom de la mondialisation heureuse...)... etc...
Comme en plus, le prolétariat conserve un rapport à la rugosité des rapports sociaux intact, et que, au nom de pas mal de trucs mal digérés, la dite petite bourgeoisie a excommunié la "violence"... comment dire... ils causent des trucs qu'ils ont vu à la téloche, les minorités, le mariage gay, la parité dans les conseils d'administration, ce genre de trucs...
à défaut d'oser excommunier définitivement les derniers prolétaires (qui représentent quand même plus de 50% de la population)...
Je reste scié quand je discute avec des militants de gauche de leur absence totale de perception de la réalité des conditions de vie et de travail de ce prolétariat qu'ils ne connaissent pas...
Qu'avons nous à dire, par exemple, à ces dizaines (centaines ? millions ?) de milliers de travailleurs ayant plusieurs employeurs, et sortant de ce fait du cadre (relativement) protecteur du code du travail ? Ils font parfois 50 heures dans la plus parfaite légalité, sur 7 jours, sans une semaine de vacances, et sans un centime d'heures sup... pour un smic !
Tiens, un indice, je disais ici, il y a quelques mois, quand ce blog connaissait des difficultés techniques, à ceux qui gueulaient comme des putois à la censure, " pendant que tu épanches tes bleus à l'ame de petit bourge, y a un technicien qui rame, de nuit pour que tu puisses continuer à t'estimer indispensable dans ta contribution à la grande oeuvre...." je constate que ça a pas beaucoup changé...
sur ce je commente plus...
La guerre civile s’épanouit en Irak.
Le terrain labouré durant 7 ans par les soins des USA, fertilisé par le fumier de la CIA, championne de la corruption, donne une floraison d’attentats dont on ne voit pas la fin.
« Des attentats sporadiques se poursuivent en Irak, un mois après les élections législatives » annonce la radio chinoise.
Mais depuis quelques jours, Bagdad a pu admirer de beaux bouquets d’explosions dues à des attentats suicides, faisant 30 morts et 224 blessés, puis mardi, une série de puissantes explosions ont provoqué la mort de 28 personnes et blessant 98 autres.
http://french.cri.cn/720/2010/04/06/301s215831.htm
Voilà le résultat obtenu par la politique guerrière des States. Les troupes américaines s’en vont sur la pointe des pieds, laissant un pays, une population dans un marasme abominable.
Mais la production pétrolière revient en force, nous annonçait les Echos de décembre 2009 :
http://www.lesechos.fr/info/analyses/020251292260-l-irak-revient-en-force-dans-la-production-petroliere.htm
A ce propos, vous lirez avec intérêt un article de désinformation publié le 15 février 2003, 2 semaines avant l’attaque US sur l’Irak « Une guerre pour le pétrole irakien ? Il faut apprendre à compter avant de dire des bêtises ! », dans le n°119 du Québécois Libre, rédigé par un super dieukartz. Ce maître en décérébration concluait :
« L'affirmation selon laquelle « la guerre se fait pour le pétrole » démontre de la part de ceux qui la profère: primo, une ignorance complète des principes élémentaires et de l'économie et de la politique; secundo, une propension à accepter et à répandre des imbécillités sur la foi de l'autorité ou sur des critères émotionnels. L'inanité de cette propagande gauchiste et des arguments étatistes en général, se démontre par des calculs simples ».
http://fare.tunes.org/liberalisme/petrole_irakien.html#SECTION_4
La matinal de Canal+ avec Jean-Luc Mélenchon n'est pas encore en ligne, mais on y apprend néanmoins une bonne nouvelle:
"INVITE POLITIQUE
Jean-Luc Mélenchon
Président du Front de Gauche"
:-)
http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3353-c-p-la-matinale.html
Les infos "oubliées" sur les chaînes de Mme Chabot
En marge du rassemblement-picnic du Plateau des Glières (Hte-Savoie) le 16 Mai prochain autour des valeurs de la Résistance et du programme du CNR :
Qui connaît l’aventure des 15 entreprises réquisitionnées de Marseille de 1944 à 1948 ? Ce n’est pourtant pas tous les jours que 15.000 ouvriers accèdent et participent à la gestion de leur entreprise et réalisent de surcroît d’importants bénéfices ! Dans le bouillonnement social et populaire de la Libération, ils ont inventé une forme de"gestion participative", un modèle démocratique de l’organisation du travail dans l’entreprise.
Voir la suite : http://www.citoyens-resistants.fr/spip.php?article34
@ 317 - Pulchérie D
La ressemblance entre les 2 philosophes d'occaz est en effet frappante...
>@ Webmestre,
Votre avertissement est légitime, Nous sommes sur un blog qui est un espace de liberté; mais comme dans toute liberté chacun veut se l'accaparer pour son profit, Lorsque ce profit est commun c'est de l'émancipation politique,
Le point presse n'est pas terminé, le débat ne fait que commencer, JlM est la goutte qui fait déborder,
Pour être en harmonie avec le billet du Président du Parti de Gauche, nous devons écrire nos ressentis sur France Télévision, sur les mesures qui sont en attentes, comme l'élection du Président, les luttes intestines, et le devenir de l'information de masse,
Est on d'accord sur l'acquisition de de la régie publicitaire par, le producteur Stéphane Courbit, par ailleurs associé en affaire avec Alain Minc et ami de Sarkozi ?
Nous sommes en droit de poser les questions telles que:
Comment la télévision va s'emparer de la politique ?
Comment sera considéré le téléspectateur ?
Quelle part sera donnée à l'information d'opinion ?
Voilà un débat à insérer sur ce blog, et relayé par notre hébergeur.
Perso, a partir de vendredi, je "change d'horaire".. Donc pour moi ce sera très dur de venir poster ici, je vous lirais avec attention le soir très tard ou le matin très tôt... pendant quelques temps.. ça "libèrera" un créneau..
J'espère que le débat intéressant qui se déroule ici sera toujours aussi profitable !
Message à l’attention du ou des responsables du blog (Webmestre...?)
Pourriez-vous s’il vous plaît m’expliquer la raison technique faisant que mon commentaire (en rapport avec le texte et de longueur raisonnable) a été récusé deux fois par le système de modération de façon à ce que je puisse apporter la ou les modifications nécessaires ?
Merci infiniment.
@ Bernard Briançon #240
D'une certaine façon je pense que le “rookie” de votre profession a eu raison de nous faire partager cette video non seulement parce qu’elle est édifiante (qu’elle soit sortie du contexte ou pas) mais aussi parce qu’il a eu le privilège d’obtenir quelques mots de Mr l’eurodéputé Mélenchon. En effet, il y a des citoyens qui l’interpellent régulièrement sur son blog et se heurtent au mur du silence.
@ 163 Ydaho
Merci pour la définition car je ne parle hélas que le français standard !
"On" trouve de l'argent en pagaille pour les banques, "on" rechigne a alimenter les caisses d'allocs !
Les CAF au bord de l’implosion
Le personnel des CAF est surchargé de travail, des allocataires attendent le traitement de leurs dossiers...La colère monte...
Depuis plusieurs mois, rien ne va plus dans les CAF :
De nombreuses caisses ont pris un retard considérable dans le traitement des dossiers ; certaines ont plusieurs jours de retard, d’autres plusieurs dizaines...Des locataires attendent le traitement de leurs allocations logements, voire même de leurs allocations familiales.
La suite ici :
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/les-caf-au-bord-de-l-implosion-72861
@ ydaho (& Jennifer)
http://www.monde-diplomatique.fr/2010/04/HALIMI/18990
A la lecture de ce blog on ne peut qu'être éperdu d'admiration. Quelle hauteur de vue ! Quel style ! Un homme d'Etat est né. Que dis-je : un homme d'Etat ? Non, une figure historique. Nous ne sommes pas très loin de Thucydide et de César, bien au delà du Mémorial de Sainte-Hélène, de Tocqueville, des Mémoires de guerre,...
Depuis que Monsieur Mélenchon a (enfin) trouvé le moyen de faire parler de lui en divisant la gauche, il a tendance à essayer (vainement) de penser plus haut que sa tête comme d'autres pètent plus haut que leur cul. Gageons, comme on disait en bon style journalistique d'autrefois, que Monsieur Mélenchon saura faire prospérer à son profit cette lamentable affaire qui n'aurait jamais du sortir du bac à sable.
@ 4 aout : je connaissais, et c'est exactement ce qui se passe, l'arbre qui cache la foret, et qui permet de diviser pour mieux assener les mauvais coups..
Sans hésiter je viens soutenir votre verve incisive, justifiée, dans cette sombre affaire discourtoise, manipulatrice et sans fond ! En l'endroit de ce jeune étudiant "journaliste". L'enquête d'investigation n'est pas dans ses attributions, cela est une évidence ! Il était à la recherche du "scandale" facile et éphémère, l'"outil" indispensable du moment, pour noyer la mauvaise conduite gouvernementale, empreinte, elle, d'une corruption corrosive (et il y a là matière à dévoiler).. De cette force médiatique à la solde de l'État, formatée, il suffit ! Le trublion journaliste ferait mieux de s'inspirer d'Albert Londres : « Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. ».. Mais avant d'atteindre ce niveau, il lui faudra, à ce jeune apprenti, sortir du caniveau ! Continuez à porter l'estocade face à l'insolence décérébrée, cela enchante le sans droit... d'"expression". Solidairement votre, Botti, l'insoumis.
Bonjour M. JL Mélenchon,
J’ai eu une coupure informatique, en lisant votre article et des images se sont infiltrées en plein milieu et tout a été bloqué pendant cinq minutes … Bizarre …
Oui la puissance des propriétaires des journaux est importante, et des marchands d'armes français possèdent presque la quasi-totalité de la presse française...
Le journal « France soir » hors-la-loi est financé par la mafia russe.
D'où vient l'argent de M. Pougatchev père, riche capitaliste ? Pougatchev fait de la politique et veut soigner l'image du pouvoir russe en France ; De la mafiocratie russe qui dirige d'une main de fer un pays à la dérive.
Des navires « Mistral » contre un bon journal pour le gouvernement français, suppose le Nouvel Obs qui voit, dans les négociations françaises avec la Russie pour la vente de quatre navires, une bonne affaire pour Pougachev père, propriétaire dans les chantiers navals du Nord (Saint-Peterbourg), où seront assemblés les Mistral.
« France soir » s’adresse à une clientèle de "seniors" qui votent Sarko...
Comment lutter contre l'infiltration de la mafia, la puissance de l'argent ? L'enracinement est planétaire du phénomène.
Pendant ce temps, les Français souffrent, la casse sociale s'amplifie, C'est ça, la démocratie irréprochable annoncée par Sarkozy?
Propagande, mensonges, silences : ce sont désormais les grandes caractéristiques de l'information aujourd'hui. Et savez-vous ce qu'il faut faire pour lire l'information ? Aller sur le Net, ou acheter la presse étrangère. Voilà où est tombée la France de Sarkozy...
Merci Jean-Luc pour ce coup de chapeau, même un peu tardif, à ACRIMED, et à toutes les associations et titres de presse réellement indépendants qui mènent bataille, depuis longtemps, contre le système médiatique et sa meute d'éditocrates. ACRIMED, l'OFM, Le Plan B, Le Monde Diplomatique, et bien d'autres encore, seront des alliés essentiels pour "déclencher une bataille politique à propos des médias".
CQFD (titre d'un autre canard déchaîné)
Propos intéressant. Etayez, montrez, faites nous prendre conscience monsieur Mélenchon, on n'attend que ça. Mais gardez votre calme la prochaine fois, évitez les "tu ferme ta petite bouche", même si vous ne pensez pas être filmé. Ca fait pas très tolérant, pas très ouvert, et pour tout dire ça ne vous rend pas plus sympathique. Vous êtes à "ça" de passer pour un con. maudit soit tu, morale bourgeoise de nos couilles! on ne peut pas dire tout ce qu'on veut à n'importe qui, sinon on se fait traîner dans la boue.
allez, bon courage et banzai!
Des relents de Franquisme au pays du roi et de la social démocratie
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100407.FAP7978/le-celebre-juge-espagnol-garzon-inculpe-de-prevarication.html
@ Prolo du Biolo (420)
Merci de ton intérêt.
Complément d'information sur le coût de la guerre d'Irak pour les USA établi à ce jour :
pertes en vie humaines : 4,705 (militaires US)
(lu sur le site officiel : http://www.costofwar.com/) ;
coût en dollars :$979,427,385,665
(http://www.costofwar.com/).
Correction : le message répond au post 320. Distraction.
bonjour
Jean-Luc Mélenchon, je ne suis pas certaine qu'on vous ai fait part de ce soutien
http://www.jeanfrancoiskahn.com/Convaincre-ou-reduire-les-tetes_a99.html
comme disait Voltaire, je ne partage pas vos idées., mais...
quand à moi, plus modestement, je fais partie de ceux que vous avez convaincus, à 1ère lecture de la fameuse vidéo, que la question de fond est "de quoi on cause?"
bonjour
le monde dit "libre" a encore perdu une bataille !
le Web va aussi passer peu à peu sous contrôle des gouvernants :
les infos se font de plus en plus "poeple". Berlusconi gagne par K.O.
@pulchérie
Afghanistan: je lis toujours très attentivement tes posts, mais quoi répondre? comme d'autres je penses nous apprécions ton travail de suivi. Quant aux médias et la façon dont ils informent/déforment ou zappent complètement le sujet, on doit garder en mémoire le rapport de la CIA sur la manipulation nécessaire des opinions publiques, particulièrement France et Allemagne. ça a l'air de marcher!
http://file.wikileaks.org/file/cia-afghanistan.pdf
Vu de l'autre côté de l'Atlantique, ce long, fastidieux et répétitif auto-plaidoyer fait plutôt sourire.
D'abord, l'auteur prend beaucoup de temps, du sien et du nôtre, à essayer de discréditer l'élève-journaliste et son école. Selon lui, en l'absence de carte, le premier ne peut pas être considéré comme un « vrai » journaliste tandis que la seconde étant privée est ipso facto dépourvue de « contrôle démocratique » (sic) et n'existe que pour être « attractive dans la concurrence des écoles », sans se préoccuper de « la valeur professionnelle, philosophique ou civique de l’enseignement » (définie sans doute sous « contrôle démocratique ».
Ce genre de remarques dérisoires ne méritent pas autre chose que de la compassion pour l'auteur qui n'imagine apparemment pas qu'un journaliste puisse l'être, comme dans nombre de pays, sans « carte ». Cela ne surprend pas de la part d'un marxiste attaché à surveiller quiconque pense et écrit, mais fait quand même tache en 2010.
Ensuite, quand comme moi on lit et voit quotidiennement, grâce à Internet, la production des médias français, on s'aperçoit que s'il existe un « lynchage médiatique » dans les médias français, ce n'est pas tant celui de ce pauvre M. Mélanchon mais plutôt celui, systématique, haineux, malhonnête, de Sarkozy et des siens, notamment Besson, et plus récemment celui d'Éric Zemmour. Après un tel plaidoyer, je ne doute pas que M. Mélanchon ne se solidarise avec ces victimes permanentes de la « meute médiatique » qu'il décrit si pertinemment.
@ 240 Bernard Briançon
En tant que journaliste, pouvez nous faire part de votre sentiment sur la crise économique qui fait que la presse écrite perd les électeurs, court derrière la publicité, et prépare des plans sociaux.?
Le rôle de la télévision en information de masse ?
Merci pour votre réponse.
@Pulchérie
pour compléter:
la mobilisation en Allemagne semble plus importante, pourtant lors des traditionnelles "marches de Pâques"
(50ème éditon) dans une soixantaine de villes, les plus grandes manifs étaient de 1200 - 1500 dans les métropoles. Pale souvenir d'une époque où des centaines de milliers de personnes étaient dans les rues.
@ Jean Luc et à tous
Je viens de me faire la Matinale de Canal Plus...
Je n'ai jamais eu d'idoles, excepté au football (Piantoni, Puskas, Rivera, Platini, Baggio)...
mais là, Jean-Luc Mélenchon, tu postules...
Encore un petit régal...
Sur le modèle...
1. Les items Gossip et Rumors sont balayés d'un coup de plumeau énergique
2. Le journaliste tente plusieurs fois sa chance, rougit, bégaie, trouille à mort de peur de se faire traiter de tous les noms
3. La queue de la troisième tentative (l'intervieweur ou euse ferait n'importe quoi pour ne pas se faire planter de peur de ses employeur) est utilisée pour parler de ce que Jean-Luc Mélenchon avait intérêt à aborder.
4. L'animatrice est morte de rire devant l'embarras de la "journaliste politique".
5. Le public applaudit derrière son écran plasma, Guignol donne la triquée au Gendarme et tire les rieurs à lui
6. Ca roule comme un phallus d'étalon dans le fourreau d'une jument excitée par un boute-en-train
7. On en oublie les règles du j'aime/j'aime pas
8. Jean-Luc Mélenchon finit en fanfare, l'animatrice lui fait les yeux doux, et il lance la météo... heureux d'avoir habillé tout le monde pour l'hiver... qui finit.
J'ADORE ! D'autant que les quelques messages de vraie gauche sont passés pur et dur comme des lettres à la poste, qu'on va renationaliser bientôt...
"la matinale de canal" est disponible. Si Jean-Luc Mélenchon était encore un peu tendu, j'ai aimé sa version du "retour du roi". et des explications claires.
@ jennifer, hold-up, 4août, Annie, Claude PG 35 et tous les amis membres du PG.
Question de simple curiosité posé par un sympathisant. :
Que se passe-t-il sur le forum de discussion interne du PG réservé aux adhérents ? Vous n'y faites jamais allusion. Y participez-vous également ? Les messages sont -ils ont aussi nombreux, les discussions aussi "animées" que sur ce blog ? Les sujets abordés sont ils les mêmes ou d'avantage centrés sur la vie interne du
parti ? Pouvez-vous nous en parler un peu ? (à moins que tout cela ne soit classé "top secret ", ce que je pourrais éventuellement comprendre).
(SVP, épargnez-moi la réponse - d'ailleurs pertinente - du genre : " Tu n'as qu'à adhérer, tu verras
toi-même" !) ;-)
Merci
Le lien de "La Matinale": http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3353-c-p-la-matinale.html
NON à une promenade Ben Gourion à Paris
Madame, Monsieur,
Le Collectif National pour une Paix Juste entre Palestiniens et Israéliens tient à manifester son indignation devant la décision du Conseil de Paris d’attribuer à une promenade de la capitale le nom de David Ben Gourion, et de l’inaugurer le 15 avril en présence du chef de l’Etat d’Israël Shimon Peres.
Si David Ben Gourion est le fondateur de l’Etat d’Israël, il est aussi l’homme qui a conçu et dirigé la Naqba (la Catastrophe) palestinienne, avec la destruction de cinq cents villages, l’expulsion de centaines de milliers de Palestiniens, et l’exécution de nombreux civils.
Ces crimes, confirmés de façons très précise par les « nouveaux historiens » israéliens, ne sont à ce jour ni reconnus ni réparés par l’Etat d’Israël.
La politique de répression accrue dans la dernière période, dans toute la Cisjordanie, comme à Bil’in et Ni’lin, la colonisation et l’annexion revendiquées de Jérusalem-Est, le siège de Gaza imposé depuis trois ans à un million et demi de civils, constituent un contexte qui rend insupportable l’honneur qui veut être fait à Shimon Peres, président d’Israël et devrait conduire le maire à annuler cette inauguration.
Cette décision constitue une légitimation inacceptable de la politique d’Israël et est une véritable provocation. Elle ne sert en aucune façon la paix entre les Israéliens et les Palestiniens. La Mairie de Paris devrait au contraire exercer des pressions sérieuses sur l’occupant afin de marquer sa désapprobation d’une telle politique et exiger qu’il respecte le droit international.
Ermler
Je n'y vais pas sur le forum. j'ai essayé un moment et j'ai pas compris le fonctionnement... mais surtout j'ai eu l'impression que c'était pas trop dynamique et que les sujets classés ne m'intéressaient pas. Ici c'est dynamique. Sinon pour la discussion il y a les réunions entre nous et aussi avec les autres forces politiques et ça aussi c'est plein de vie.
Si tu n'adhères pas, libre à toi mais tu peux adhérer au front de gauche car vivre l'unité pour de vrai c'est vraiment chouette mais si on ne rit pas tous les jours, forcément!
Ydaho
Ben tu vas me manquer si tu changes d'horaires. Tu amènes un peu de vrai et de réalité sur le blog.
Merci Hold-up d'avoir pris ma défense.
Webmestre, vous faites fausse route si vous voulez limiter les postes au billet de Jean-Luc Mélenchon. Par exemple j'ai mis dans un post ci-dessus, un lien sur un article de Jean-Luc Mélenchon sur le venezuela. Apparemment aucun rapport, et pourtant ça parle des medias. Ce sont des associations d'idées importantes, à ne pas négliger pour avoir une vision d'ensemble.
Je parle de l'esplanade Ben Gourion que Delanoé veut inaugurer à Paris. Aucun lien a priori et pourtant admirer Ben Gourion comme beaucoup de sionistes (dits "de gauche", qualification qui n'a quasiment plus de sens en 2010 où toute la société israélienne a viré à droite) c'est une falsification de l'histoire, c'est manipuler les faits pour en faire de l'idéologie et je trouve que là encore on est dans le sujet de Jean-Luc Mélenchon.
Donc c'est très difficile de rester sur le billet. Et puis moi personnellement je vais sur le blog pour avoir des informations sur les choses importantes qui se sont passées dans la journée, l'actualité. Il y aura toujours quelqu'un qui aura réagi sur le blog et c'est important. Et j'aime avoir les réactions à chaud, ça m'apprend tout autant qu'un article du monde et c'est plus vivant.
Le fil de L'histoire et l'actualité ne va tout de même pas s'arrêter à "l'incident médiatique". Je trouve cela normal et plutôt sain de laisser évoluer les posts. Ce qui est fortement gênant ce sont des débats construits de toute pièce par des gens comme Descartes, débats qui accaparent les bloggeurs et nous coupent du mouvement vivant de l'actualité. Depuis qu'il est là, je trouve le blog moins vivant car il bloque le fil des échanges entre tous, il accapare et emmène les gens dans des polémiques avec beaucoup de sémantique et rhétorique assez vaines.
Mais c'est mon point de vue. D'autres veulent un blog différent. Ne peut-on laisser les différents points de vue coexister sur ce blog?
@ Ermler
@ jennifer
J'ai assisté a plusieurs "rencontres" du front de gauche avec les électeurs, c'est vrai que c'était pas mal, depuis quelques temps déjà je "cherche mon chemin".. J'ai toujours apprécié Mélenchon et son franc parler donc je le gardais "sous le coude" pour les années de disette.. J'ai toujours été socialiste, mais l'évolution de ce parti fait que depuis le triste soir de 2002 je "reste a la maison", un peu honte, un peu les bras ballants.. avec quelques 2% par ci par la.. très décevant...
J'essaye avec royal "dans le cadre du moins pire", parce que je ne veux surtout pas voir un DSK ou tout autres représentant de solférino devenir le président de la déception finale.. Au moins c'est une femme, et au moins ils ne l'aiment pas ! alors s'il y a des primaires a gauche, je prendrais parti pour elle.. Mais aprés je ne sais pas si meme au premier tour je voterais pour elle.. Si les français en veulent, qu'ils le fassent mais je n'en serais pas.. Sauf retournement de situation très improbable..
Alors souvent je me demande que fera le front de gauche ? Mélenchon et royal, c'est l'eau et le feu.. très très improbable.. quoi qu'il arrive je ne voterais pas pour un ou une des "autres", c'est clair, nous avons bien été assez trahi.. Et je ne suis pas seul dans ce cas, même si beaucoup, hésiterons a rester aussi a la maison, il s'en parle, il s'en parle..
Alors JML... Envoyez un programme ! des idées ! pour faire "fructifier" ces 7 % ! parce que sinon le niko 1 deviendra vite fait niko 2... Et je crois pas qu'on a le temps d'attendre 5 ans de plus après 2012...
Je sais c'est pas bien, ce que j'écris, mais je n'ai même pas voté pour chirac... pour le "sursaut" républicain, et finalement je ne le regrette pas... cela aurait peut être accéléré les choses, si d'autres avaient fait comme moi..
@ jennifer
Merci, mais pour l'instant l'adhésion directe au Front de Gauche n'est pas encore possible.
Enfin pas que je sache.
@ Jennifer
Tout à fait d'accord avec toi. Une certaine liberté s'impose, ce blog étant une sorte d'agora ouverte entre deux interventions de Jean Luc.
Cela dit je pense que le webmestre cherchait surtout à en finir avec les diarrhées verbales organisées (pourquoi, pour qui, dans quel but ?) et les jeux de rôles obstruants.
Pour éviter une censure pure et simple, l'argument du tenez-vous en au post s'expliquait.
Suite au post de Ydaho
C'est tout à fait personnel, mais je pense que l'autre gauche a tout intérêt à conduire une double bataille.
— La première, disciplinée derrière le candidat du Front de Gauche (je ne vois personne d'autre que Jean Luc, ou alors ce sera horrible...)., et visant à un score redoutable (entre 15 et 20%).
— La seconde, la plus importante, en vue des législatives.
Cette dernière, capitale, nous devons la mener dès maintenant avec un Front de Gauche élargi mais vissée autour du Parti de gauche qui a dans son ADN les passerelles en direction de tous les militants de gauche (radicalité, républicanité, écologie, ouverture aux innovations...).
Le problème, c'est l'enchaînement Présidentielle, puis Législatives (Merci Jospin !).
On nous fait chaque fois le coup, vous avez choisi un président à plus de 50%, donnez lui les moyens de gouverner. Et hop, après, patatras !
Il faut donc que le PG se lance, à partir des Cantonale et avant les Municipales, dans la bagarre de terrain, canton par canton, chef lieu par chef lieu, département par département.
De rien il y a quinze mois, nous avons déjà de nombreux élus.
C'est au contact de nos concitoyens, au corps à corps, avec des arguments et de la passion qu'on peut devenir la petite bébète qui monte, qui monte...
Surtout à partir de la bataille pour nos retraites et pour la défense de l'emploi.
De toutes manières notre combat ne peut que s'étaler dans le temps. Roma non fu fatta in un giorno..
Quant à l'idée de voter pour DSK, Peillon, Valls, Segolène e tutti quanti, je n'y pense même pas.
Peut-être, un jour, au bon moment, faudra-t-il d'ailleurs le leur dire : il n'est pas acquis que 100% des militants et des sympathisants et des électeurs du F d G voteront pour eux au deuxième tour des Présidentielles...
Mais ceci est mon opinion personnelle, cela va de soi.
Avez-vous pensé à signer la pétition sur les retraites ?
http://www.exigences-citoyennes-retraites.net/
Merci de la faire circuler !
@ Mario Morisi
On n'a pas le temps, si c'est Niko 2 en 2012... Il laminera le peuple français... c'est clair.. La seule solution, ce sera la "jacquerie"... et c'est mal barré, tous les outils de la répression sont déjà en place..
la question est : que faire des peut être 15 % en 2012 ? (enfin c'est la mienne)
Quand a ton opinion personnelle je la partage, je veux bien leur mettre royal dans les pattes, mais de la a confirmer ensuite... je n'y pense pas...
Mercredi 7 avril 2010 :
A 18H00, le taux de l'obligation d'Etat grecque à 10 ans était à 7,161 %, contre 6,976 % la veille à la même heure.
http://www.romandie.com/infos/news/201004071834230AWP.asp
Lundi 29 mars : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,289 %.
Mardi 30 mars : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,434 %.
Mercredi 31 mars : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,522 %.
Jeudi 1er avril : l'obligation grecque à 10 ans était à 6,529 %.
Mardi 6 avril : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,976 %.
Mercredi 7 avril : l’obligation grecque à 10 ans était à 7,161 %.
La Grèce ne peut pas emprunter à des taux d’intérêt aussi exorbitants.
La Grèce ne peut pas emprunter en versant 7,161 % d’intérêt à ses créanciers.
Cet hyper-endettement ne peut finir que d’une seule façon : la Grèce va se déclarer en défaut de paiement.
@ ermler
Mon point de départ fut ce blog après avoir fait partie des comité Bové. Je suis venu là car je me disais après la Présidentielle que maintenant cela allait se situer là. Pour les échanges véritables et plus fouillés, les initiatives et programmatique il y a son comité, les divers comités... y'a de quoi faire à tous les niveaux, et si l'on veut prendre des responsabilités y'a pas de problèmes, c'est assez horizontal. Les choses devront encore se parfaire au niveau des partages démocratiques, mais c'est en bonne voie.
Tout ça pour te répondre que moi je suis comme Jennifer, je ne vais pas sur les blogs internes (pas bien compris non plus)... qui sont " classés " par thématiques. Bien sûr c'est capital sans doute d'y intervenir pour approfondir ses vues, mais pour ma part je préfère cette interface qui montre ouvertement nos vues à l'extérieur en notre "nom" et vis à vis d'autres intervenants qui ne sont ni de gauche ou pas encore au PG (ou FG). Je crois que chacun a son style d'appréciation, ses compétences et ses envies. J'apprécie pour ma part le rôle de transmission d'informations et comme le dis Jennifer, cet aspect dynamique, contrasté, ouvert sur l'extérieur du blog.
C'est plus qu'un rôle de veille, c'est partager avec autrui - même invisible - des intuitions, idées, propositions ; Venir sur le blog de Jean-Luc Mélenchon, ça me situe je crois aussi et l'on sent plus les mouvements de fonds qui travaillent la société, ses attentes, ses refus, ses espérances, etc... Tout cela reste limité bien sûr mais le lien que j'ai donné sur un article qui montre l'importance capitale aujourd'hui - vu comme les barricades d'hier - des réseaux sociaux, renforce ma volonté de continuer à intervenir ici plutôt qu'ailleurs.
Je suis aussi d'accord avec Jennifer, ce blog marche aussi par " associations d'idées " c'est pour ça qu'il fonctionne du diable et parce que la modération est vraiment modérée et non pas cadenassée comme ailleurs. Le site est très ouvert, il y a passage de relai, transmission d'informations de poids qui peut amener à un travail réel de connaissance si on poursuit soi -même ses recherches.
Bon après, ne pas aller sur des blogs internes, je ne peux pas prêcher pour ça, non plus. Cela regarde les militants. Et de toutes façons, il est vrai qu'il n'est jamais toujours très bon de laisser la réalité au seuls " spécialistes " et " experts " donc.... il faudrait aussi y aller !...Tu feras comme bon te semblera quand tu rejoindras le PG ou le Front de Gauche. Tu décideras ce qui te semble bon pour toi de faire et de ne pas faire. Rassure toi, nous sommes un parti, pas une secte ! A bientôt donc !
Je ne sais pas si quelqu'un a déjà donné ces multiples détails alors je te les offre....
1) L'école de journalisme de Sciences Po est un modèle du genre de larvisation intellectuelle. Instituée à la rentrée 2005, elle n'est pas organisée comme les autres filières de Sciences Po sous forme de Master. En général, en effet, les étudiants de Sciences Po suivent un cursus général qui leur permet d'obtenir le diplôme d'école de Sciences Po et un cursus de Master spécifique (Affaires Publiques, Droits des Affaires, etc...) qui est un diplôme d'Etat.
Les élèves de l'école de journalisme ne sont pas diplômés de Sciences Po, mais uniquement de l'école de journalisme et n'ont fait ce tronc commun de Sciences Po l'un des aspects qui permettait peut-être encore de justifier la honteuse surcote intellectuelle dont bénéficie les formations dispensées par cette grande école.
2) A l'entrée du luxueux bâtiment sis au 117 bld Saint Germain que Sciences Po s'est payé pour l'occasion, on pouvait trouver, trônant en haut de l'escalier d'honneur, la liste des généreux donateurs de l'école de Journalisme : l'Oréal, la BNP, tout le gratin du grand capital, soulignant ainsi les rapports incestueux qu'entretient Sciences Po avec le CAC 40, notamment par l'intermédiaire de Michel Pébereau, le banquier qui dirige son conseil de direction.
3) Il n'existe presque pas de spécialité en presse écrite à l'école de Journalisme, les enseignement sont concentrés dans le domaine audiovisuel, qui, comme chacun sait, n'a pas les mêmes rythmes ni les mêmes impératifs que le journalisme papier (brièveté des sujets, recherche des phrases choc, etc...).
4) Sciences Po, sous couvert de ses bonnes oeuvres de "discrimination positive à la française", mène une honteuse politique de taxation des "classes moyennes", entendues dans un sens très, très extensif. Certes, peu d'étudiants payent le montant maximum de 12500 euros. Mais le barême de quotient familial utilisé pour calculer les frais de scolarité est propre à l'institution et permet de taxer conséquemment des familles aux revenus moyens.
La politique de hausse continue des droits de scolarité, qui renforce la sélection sociale au sein de Sciences Po, est justifiée par une hausse parallèle de l'aide sociale qui ne représente qu'une somme minime des revenus supplémentaires engendrés. Ils servent en réalité à combler l'endettement colossal de l'école, causé par sa volonté de s'ancrer toujours davantage à proximité immédiate des lieux de pouvoirs (le ministère de l'Education Nationale est à 5 minutes à pied...).
5) Last but not least, la liste des enseignants de l'école de journalisme est à mourir de rire : on y trouve tout ce que la galaxie Sarkozyste de l'information (TF1, Europe 1...) a pu produire de caniches décérébrés, dont ton excellent ami Jean-Marc Sylvestre.
Faisons le calcul : des étudiants triés par l'argent, auxquels on n'apprend pas à réfléchir, qui sont formatés pour des supports de communication n'incitant pas à la réflexion, dans une école financée par le gratin du capitalisme et auxquels Jean pierre Elkabbach vient donner des leçons de déontologie professionnelle... Quel journalisme pouvait-on en attendre ?
Suivez mon regard...
@Ydaho
Tu liras les post selon une autre chronologie et nous lirons les tiens selon une autre chronologie. Cela peut aussi avoir du bon. On découvrira tes messages après coup, tu seras comme une vigie pendant que les marins dorment. Et puis parfois quelques minutes le week-end, peut-être. Chez Jean-Luc Mélenchon, le blog ne ferme pas. Tout le monde reste en alarme. On t'attend de pied ferme. Sur le pont.
@ julie (335)
Je suis très sensible à l’intérêt que tu portes à mes messages sur les désastres apportés par les USA en Asie pétrolifère.
Il est tard pour moi pour te répondre de manière plus conséquente. Je t’invite à lire une réponse plus étoffée demain.
Sur ce, je vais me livrer à un sommeil un peu artificiel, mais obligatoire.
A demain,
Pulchérie D.
@ Jennifer
T'as pas lu mon post ou t'as fait semblant de ne pas le lire ?
@ Hold-up
Je réponds à ton post en plusieurs commentaires.
@ Webmestre
Merci de bien vouloir valider les diffèrents posts. Merci de votre compréhension.
Post 289
Hold -up dit:
6 avril 2010 à 23h07
@ Darthé Payan
Personnellement je ne te trouve pas » plus dangereux que Descartes «, pour moi tu n’es même pas dangereux, bien au contraire. D’ailleurs » Descartes » pour moi n’est pas dangereux. Il est de droite et publie des rectificatifs policiers sur les propos de chacun – Nuances – Il a l’esprit procédurier comme on dit. Il y a toujours un manque de perfection dans ce bas monde n’est-ce pas ? Les virages existent. Certains aimeraient que toutes les routes fussent droites et comme dit Michel Houellebecq » que notre » cœur soit clarifié «. Pour certains,
« Complètement ». (Ce qui fait peur) -"
Tu ne me ranges pas dans la catégorie des gens dangereux – contrairement à d'autres – dont acte. Tu le dis et c'est mieux en le disant. Pour Descartes – sans vouloir prendre sa défense, il est majeur et vacciné – il argumente et s'il pinaille parfois, il n'est pas dans une vision manichéenne ou binaire et il brouille les pistes ou les schémas préétablis. Au delà des convergences ou des divergences voire des oppositions ou des contradictions, Descartes exprime un point de vue gaulliste, républicain tantôt de gauche tantôt de droite. Ce qui l'exprime doit nous aider dans la façon d'aborder de manière non manichéenne ou non binaire les choses et le réel existant.
@ 340 -ermler
Pourquoi je préfère venir ici plutôt que sur le blog du P.G. ?
Rencontrer ou se confronter avec d'autres avis fait aussi avancer le smilblic.
Pour soi-même.
Et aussi sans doute aussi pour des tas de personnes de passage pas forcément prêtes à adhérer au PG ni à aller sur son blog.
@Hold-up
(suite)
Hold-up dit :
"Je pense que tu es au PG mais très proche du POÏ … et alors ? Cela ne me dérange pas outre mesure car nous sommes appelés un jour à converger si nous voulons être une force puissante et devenir un pôle incontournable à Gauche. Car maintenant la Gauche, c’est » nous » !"
Bien sur que je suis membre du PG, membre fondateur pour être précis. Est-ce que je suis proche du POI ? sur la république, la laïcité, le jocobinisme, les services publics, le refus de la décentralisation, les retraites et sur le retrait de la France de l'Europe oui je suis proche de la positon du POI. Je suis aussi proche de NDA sur la république, l'intérêt général, la souveraineté et l'indépendance de la France. Mais je suis Mélenchonien, depuis des années et des années ! Oui, je suis pour la convergeance PG – POI est à terme la création d'un véritable Parti Républicain Socialiste.