14avr 10
Ils sont de retour ! La meute de 2005, l’année du référendum sur la constitution européenne s’est reformée à propos des retraites. D’un côté tous les biens pensants avec leurs arguments en béton armé en faveur de la « seule politique possible », la stupéfaction à peine feinte en face de qui tient tête, et la raillerie au bord des lèvres pour qui n’est pas d’accord. Le système médiatique, évidemment, s’est aussitôt mis en boucle pour mouliner du sensationnel, au mépris de la vérité, dans un bel exercice de bourrage de crane qui avait déjà fait la gloire de la séquence référendaire. Premier prix de mauvaise foi au journal « Le monde.fr » qui présente une addition de 2600 milliards d’ici 2050 pour le « besoin de financement » supplémentaire pour le système de retraite. « L’info » ainsi prémâchée est aussitôt moulinée à perte de vue chez les collègues qui évoquent «le trou d’environ trois mille milliards». Il est clair que cette vague de propagande est le lever de rideau du débat sur les retraites. Cette mise en scène catastrophique est un conditionnement politique sans fondement. Il est donc urgent dans ces premières heures de commencer tout de suite à tenir le choc et d’engager la contre argumentation. Je l’ai fait ce matin sur «I télé » du mieux que j’ai pu, à partir de ce que mon équipe a pu repérer dans la journée d’hier alors que nous ne disposions que des échos donnés par « Le Monde » et « Le Figaro ». Je donne juste de quoi répliquer aux premières salves de bourreurs de crane. Je sais que de partout, nos amis, les syndicalistes et les associations notamment Attac et la Fondation Copernic vont maintenant étudier de près le texte et que nous aurons très vite des argumentaires serrés et complets ! Sur ce blog on retrouvera aussi de quoi se battre avec les notes déjà consacrées au sujet.
Le rapport du COR est callé à l’horizon 2050. Il est piquant d’interroger scientifiquement cette prétention à prédire l’avenir économique dans 40 ans. Mais d’abord on ironisera à propos de ceux qui montrent du doigt notre « planification écologique » à l’horizon 2020 mais s’autorisent une planification de la régression sociale pour trente ans de plus ! Engrangeons le résultat et proclamons que l’esprit de planification est plus répandu qu’il y paraissait d’abord. Ensuite ironisons sans complexe ! Dire que l’on calcule pour 2050 c’est comme si on affirmait qu’en 1970 on aurait pu prévoir l’état de la société en 2010. Nous serions donc capables de prédire aujourd’hui des événements comme ceux qui ont eu lieu depuis 1970 : disparition du camp socialiste et réintégration dans l’économie de marché de 100% de la population humaine, la révolution informatique qui a permis des bonds de la productivité, le recours massif à l’énergie nucléaire, l’existence d’une industrie spatiale et des technologies de la communication, la réduction à 2% de la population active paysanne et la montée à 85 % de la population urbaine. Et ainsi de suite… Comme si en 1900 on pouvait prévoir deux guerres mondiales, la massification de l’automobile, la généralisation de l’électrification et ainsi de suite. Bref, nous tournant vers le futur, nous sommes capables de prévoir l’impact sur la production de l’émergence des biotechnologies, de l’épuisement des ressources énergétiques fossiles, du changement climatique et ainsi de suite ! Quelle foutaise ! La prévision économique à 2050 est grotesque ! Elle déshonore ceux qui s’y livrent en faisant croire à une autorité du savoir « objectif » totalement infondée. J’ajoute, pour les connaisseurs, que ce genre de vision linéaire de l’histoire tourne le dos à tout ce que la science contemporaine donne à connaitre à propos des « phénomènes linéaires », qui sont une ultra minorité de phénomènes tandis que les phénomènes discontinus sont la quasi totalité des systèmes dynamiques. La bande de joyeux huluberlus qui prétendent ainsi s’être aussi débarrassés du principe d’incertitude dans l’étude de la dynamique de l’histoire humaine est consternante ! Ils feraient mieux de nous dire ce qui se passera dans six mois ! Mais là, personne ne s’y risque ! Car tout le monde sait que c’est impossible. La preuve avec le débat sur la date de la reprise annoncée de l’économie !
Le rapport du COR comporte des hypothèses démographiques qui posent question. Pourquoi avoir choisi comme taux de fécondité des françaises un chiffre d’ores et déjà démenti. En effet le rapport se réfère au taux de 1,9 enfants par femme ? Ce chiffre était déjà celui des projections de 2007 ! Pourtant, l’évènement, largement signalé et amplement commenté ce fut précisément le passage a un taux de fécondité de 2,1 enfants par femme. Cet indicateur a une importance tout a fait essentielle sur l’évaluation de la population active du futur. En particulier il fixe aussi la façon dont se succèderont les générations creuses et pleines dans le futur. Cette succession est vitale pour évaluer le nombre d’actifs par rapport aux inactifs à chaque séquence de la vie du régime des retraites par répartition.
L’évaluation de la population active dans le rapport mérite sévère examen. Pour quelle raison suppose-t-on une population active stable ? Pas d’immigrés à l’horizon ? Pas d’enfants supplémentaires devenant adultes au-delà du seuil de renouvellement de la population ? Evidemment ça ne tient pas debout. Autre chose non moins étrange. Le rapport suppose, sans le dire, que la proportion des femmes présentes au travail salarié restera au niveau actuel, quinze points en dessous de celle des hommes ! Il n’y aura pas davantage de femmes au travail ? L’énorme effort de rattrapage qu’elles ont d’ores et déjà fait dans la formation et la qualification universitaire et professionnelle, au point de les placer en tête pour l’acquisition des diplômes devant les garçons n’aura donc aucun impact sur l’entrée ou non dans la vie active ? Voila une nouvelle qui mérite d’être étudiée de près. Car, quoiqu’en pensent de tels analystes, il se pourrait, même si cette pente était une pente « naturelle », que l’action publique, l’évolution des mœurs et les luttes féministes en plein regain actuellement conduisent à un tout autre résultat. N’est-ce pas là une façon de sous entendre que le problème du chômage se règle en poussant les femmes à rester à la maison, hypothèse économique qui permet aussi de faire baisser les coûts sociaux de garde de la petite enfance, du travail domestique et de la garde des personnes âgées dépendantes, selon le bon vieux modèle archaïque de la répartition sexuée des taches ? Reste que ce paramètre impacte lui aussi la population active finale. Mais surtout la dynamique du système de la répartition sur lequel repose notre système de retraite. Si le pic d’insertion des femmes dans la vie active correspond au pic de la population retraitée le rapport actif inactif est différent. Et l’on voit alors qu’il est de l’intérêt du pays que les femmes puissent travailler et donc que l’accueil des enfants et des personnes âgées soit pris en charge par la collectivité. Cette question ne se résume donc pas un simple raisonnement mathématique. C’est de la politique à l’état pur.
« Le besoin de financement » mis en scène par les affoleurs qui n’hésitent pas à le repeindre en « trou », ou « scénario catastrophe » est grossièrement truqué. Il faut prendre la mesure du trucage que représente le chiffre du titre du « monde.fr » qui proclame : « sans réforme il faudrait 2600 milliards d’euros pour sauver les retraites en 2050 ». Pour arriver a ce chiffre fantastique, « le monde » a additionné le déficit « prévisible » pendant quarante ans comme s’il était possible de ne prendre aucune mesure d’ici là. Ce chiffre n’a donc aucun autre sens que de faire peur. Cette absurdité est confortée par le rapport du COR qui présente ce système des déficits cumulés comme si la répartition ne se faisait pas par années, et même par mois. Si cette stupidité était acceptée il faudrait mettre alors en toute logique mettre en regard les PIB cumulés. En supposant qu’il n’y ait aucune augmentation de celui-ci (ce que le rapport du COR contredit lui-même), le déficit de 2600 milliards serait à comparer aux 80 000 milliards de PIB cumulés sur 40 ans ! Tout cela est ridicule ! Comment les commentateurs font-ils pour ne pas le voir ? « Le Monde.fr » peut-il faire le calcul et constater que ses 2600 milliards rapportés au 80 000 milliards représentent bien seulement 3 % du total !
En fait, à l’instant « t », il s’agit de 72 ou 100 milliards de plus à trouver en 2050, selon les données du rapport du COR lui-même. Cette somme elle-même est présentée dans le vide, sans comparaison qui permette de l’évaluer dans son environnement économique de l’époque. Le ministre du travail a même rapporté cette somme au montant actuel de l’impôt sur le revenu pour montrer qu’elle était impossible à financer par la fiscalité. Une escroquerie intellectuelle que le journaliste n’a pas relevée. Car les 72 ou 100 milliards, c’est en 2050 ! C’est donc à la richesse de l’époque qu’il faut se reporter pour faire des comparaisons. Quelle sera-t-elle ? Personnellement je n’en sais rien. Mais le COR le sait ! Il affirme même que cette somme à trouver représentera au maximum 3% de la production de richesse du moment. Ca mérite qu’on s’y arrête. D’abord pour dire que ce n’est rien, 3 % ! Pas grand chose en tout cas. Quand les puissants ont déplacé en trente ans dix points de richesse produite des poches du travail vers celles du capital, comment peut on dire que la manœuvre inverse, limitée à trois points et étalée sur quarante ans serait impossible ou ruinerait l’économie ? Et comment ne pas observer qu’au jour d’aujourd’hui, la part des retraites sur la richesse produite est de 13,3 %. Mais la population des plus de 60 ans représente 22,6 % de la population. Ce qui veut dire que la population concernée prélève moins que sa part dans la population sur la richesse produite. Trois point de plus ne modifierait pas ce déséquilibre !
J’en reste ici pour cette salve de réplique aux certitudes des docteurs de la foi libérale et de leurs griots ! Il est urgent de ramener sans cesse le débat là où il est en réalité : à la question du partage des richesses. La seule question posée est celle de la part des richesses produites qui ira en salaires et celle qui ira au capital. Le modèle économique dans lequel, en 2050, 115 milliards d’euros seraient prélevés sur 3800 milliards produits est parfaitement viable. Il est même plus performant que celui qui prévoit d’enfoncer dans la pauvreté une part croissante de la population qui alors ne produit ni ne consomme. Pour ceux qui ne suivent pas le calcul et qui se laissent intimider notons que cela laisse 1785 milliard de richesses supplémentaires par rapport à aujourd’hui à partager pour les profits, les salaires et les investissements et les cotisations sociales ! Enfin notons sans relâche l’absurdité du raisonnement sur les économies à faire : ceux qui ne seront pas retraités seront obligatoirement à l’assurance chômage, en préretraite et à tous coups à la maladie. Et rien de tout ça n’est gratuit. Qui paiera ? Retour à la case départ, messieurs les intelligents ! Pour finir méditons sur le monde que nous prévoient pour dans 40 ans les bons esprits de notre temps. Il y règnera un chômage de 7 % de la population active, les femmes n'auront pas amélioré leur situation, les gens de 65 ans seront dans la rue en attendant de liquider des pensions de misère! Je crois que ça vaut la peine d'essayer la révolution citoyenne que je propose plutôt que de vivre sans broncher pour préparer ce futur à nos enfants !
je cherche avant tout des hommes qui vont faire avancer la société. celle-ci est en train de changer à grande vitesse! construire des lignes maginot ne servira qu'a retarder les échéances! je sais que votre temps est précieux! alors si vous passez par notre belle ville, venez discuter autour d'une mousse! saluations républicaines
@ Michel D. et aux autres
J'ignore si les images de "Questions de Génération" sont visibles via podcast (France 4) mais c'était effectivement édifiant...
D'abord, il y avait ce bitonio démago du "pannel de jeunes", qui, s'il n'est pas affirmé, il est lisible :
les jeunes en face de Jean-Luc Mélenchon étaient "représentatifs de la jeunesse",
enfin, prétendument, qui le prouve, comment ça se fait...
sous la direction de qui ? qui est choisi, qui est éliminé ?
Deuxio, le présentateur se la joue "grand pote" de Jean-Luc Mélenchon, qui le tutoie, à ce qu'on entend ou croit entendre vite fait, Jean-Luc Mélenchon l'a vu débuté "tout petit". Je n'ai vu l'émission qu'en direct, mais on dirait même qu'il y a de la connivence...
Cela dit, le jeune pote présentateur en remet une couche sur "le ramdam" des semaines dernières, Jean-Luc Mélenchon joue le jeu comme s'il en avait tiré les conclusions, entre contrition et amertume, histoire de ne pas tomber dans le piège de la vindicte solidaire des jeunes présents.
tout de suite après, le feu roulant des questions, enfin, le feu roulant des questions d'un petit débile genre James Dean de droite, libéro à bas tous les feignants qui sont 99% dans ce pays de m**** assisté il faut tous les mettre au boulot gratis !
Là, ça sent le traquenard et je manque casser ma propre télé, puis je prie pour que Jean-Luc Mélenchon ne craque pas... il y parvient, parce que le gars en fait trop...
En support du James Dean de la vraie droite, une rouquine de la droite de bon sens, et encore un petit tour pour le libéralisme, il faut mettre les gens au travail, on n'a pas le choix...
James Dean n'arrête pas d'en remettre des couches, au point qu'on se dit qu'il est payé pour ça, pour créer un nouveau buzz sur le dos du FdG...
L'animateur feint de lui couper la parole...
Mais c'est Jean-Luc Mélenchon qui lui coupe le sifflet, patiemment, en dépit d'un troisième libérale genre Auteuil Neuilly Passy dandy, qui a le bon sens de ne pas la ramener, sans doute parce qu'une lumière orange signale qu'on va déborder...
Résultat Jean-Luc Mélenchon, selon sa stratégie habituelle, après avoir fait profil bas et encaisser les coups, la joue judo et retourne tout le monde avant le gong...
Mon impression conclusion ? Qu'il est stupide de croire que la jeunesse ressemble en tout point à ces paillasses qu'on a payé pour jouer des rôles. Pourquoi les jeunes, dont ma fille, 19 ans, IEP Aix, fait partie, ne comprendrait-il pas le monde de...
@ tous
Je vous demande de m'excuser pour la pelletée de fôtes, il se trouve que je suis horriblement pressé...
mea maxima culpa
Ce qui faisait la force du système démocratique en Grèce antique, c'était sa faculté d'adaptation face aux changement.
Athènes était en pleine crise politique et sociale lorsque les adversaires se mettent d’accord pour choisir Solon père de la démocratie, comme arbitre. Archonte de -594 à -593, législateur, auteur d’un code de lois, il aurait effacé les dettes, interdit l’esclavage pour dettes et confirmé les lois draconiennes.
@ J-LM
@ tous
La fumisterie des prédictions.
Dans un lot de vieux bouquins, j’avais trouvé un livre signé Serge Groussard, intitulé « Demain est là »(nrf 1956). Le journaliste avait interviewé une série de personnalités de l’industrie et de la recherche scientifique, américains et français, et tentait de mettre à la portée du public des notions que lui-même ne comprenait pas toujours clairement.
Groussard voulait, en 1956, donner une idée du mode de vie futur dans les pays développés, en extrapolant des faits venus à sa connaissance par ses entretiens avec des experts internationaux.
La vie allait être bouleversée par la fission atomique, qui en moins de 20 ans, allait couvrir la planète d’un réseau bienfaisant fournissant de l’énergie à gogo, chauffant les villes à bon marché, avec en prime, des retombées médicales comme le cobalt 60, moins cher que le radium pour le traitement des tumeurs. Les énergies solaire, éolienne et géothermique ne seraient pas négligées. La chimie allait extraire des chlorelles une alimentation qui couvrirait les besoins nutritifs de la planète et, développant la science des polymères, allait rénover l’industrie textile. Et l’astronomie ! les savants de l’observatoire de Paris exaltaient les performances des nouveaux télescopes : ici, longue et laborieuse description du photomultiplicateur, permettant d’amplifier formidablement la lumière.
Les superordinateurs à tubes permettraient de réaliser des opérations mathématiques à une vitesse démentielle. Un réseau de câbles sous-marins étaient en construction.
Une photographie d’une petite fusée grosse comme 4 fois la V2 nazie montrait que le perfectionnement des armes de guerre n’était pas négligé.
Bref, on se dirigeait vers un monde de confort et d’abondance.
Mais en conclusion, il y avait l’interview du mélancolique Oppenheimer, le père de la bombe A, balayé de ses fonctions par la commission McCarthy, pour fréquentation de communistes avant 1942, et qui ne voyait pas l’avenir en rose, sans préciser pourquoi. Nous comprenons maintenant la tristesse d’Oppie,physicien, mathématicien, ancien sympathisant communiste, féru de littérature, connaissant le sanscrit, philosophe, bref, tout le contraire d’un expert.
Duel serait le bilan réel après 40 ans, en 1996 ?
@102 mario morisi
"Mon impression conclusion ? Qu’il est stupide de croire que la jeunesse ressemble en tout point à ces paillasses qu’on a payé pour jouer des rôles."
Non, la jeunesse ne ressemble pas en tout point à ceux-là, mais reconnais que les "opinions" (plutôt les clichés) qu'ils exprimaient, toutes caricaturales qu'elles étaient hier soir, ont fait leur chemin parmi elle, et qu'ils s'expriment ouvertement alors que "de mon temps" (j'ai 58 balais) ils auraient moins (voire pas du tout ?) osé.
Et pourquoi es-tu si sûr qu'on a payé ces deux ou trois-là ? J'en vois toutes les semaines et évidemment pas sur un plateau télé.
@Jennifer (#98)
3% du PIB c’est déjà beaucoup! dit quelqu’un…
C'est pas "quelqu'un" qui l'a dit, c'est moi. Si ça te fait plaisir de jouer le petit jeu "ne ne te réponds pas", c'est ton affaire, mais je trouve ça un peu puéril.
Mais non! c’est justement ce qu’il faut démontrer. Si on veut faire du social forcément ça coûte, forcément ça crée du déficit sur le court terme mais c’est un investissement pour l’avenir. C’est cela que Jean-Luc Mélenchon a toujours expliqué et c’est important de démystifier tout cela
Je ne vois pas trop le rapport. L'argent des retraites peut être beaucoup de choses, mais ce n'est certainement pas un "investissement pour l'avenir". Et quand même le serait-il, cela n'a rien à voir avec l'affirmation de Jean-Luc Mélenchon "ce n'est rien, 3% [du PIB]". 3% du PIB, c'est trois ou quatre ans d'augmentation de la masse salariale. Est-ce que tous les salariés sont d'accord pour renoncer pendant quatre ans à toute augmentation pour renflouer les retraites ? Si "3% ce n'est rien", cela ne devrait pas poser de problème, non ?
C’est important d’expliquer qu’au sortir de la guerre quand on a reconstruit, et bien oui les budgets étaient en déficit. Si on investit au début, forcément ça crée un déséquilibre car on dépense plus. Mais il faut investir pour sortir de la crise. C’est le facteur essentiel.
Tout à fait d'accord. Seulement voilà, il ne faut pas confondre "investir" et "dépenser". L'argent consacré aux retraites n'est pas un investissement (ce qui ne veut pas dire qu'il ne soit pas une dépense légitime, attention!). Faire du déficit pour investir, ou pour relancer l'économie en bas du cycle, c'est parfaitement légitime. Mais ce n'est pas la question dans le débat sur les retraites.
Bonjour,
"Le CAC 40 a franchi hier un nouveau sommet annuel, une semaine après son précédent record. L'indice vedette a gagné 0,64 %, à 4.057,70 points, dans un volume de transactions de l'ordre de 3,4 milliards d'euros."
3,4 milliards de transactions, c'est-à- dire de spéculation en une...seule journée! A la "louche", 700 milliards par an!
Un seul %, c'est le déficit des retraite... Méditez!
Bonjour tout le monde !
Est-ce que quelqu'un saurait si la vidéo de Questions de générations est visible ou accessible quelque part ? Je ne la trouve nulle part…
Il paraît que les deux-trois allumés de l'ultra-libéralisme sauvage, recrutés par France 4, étaient à hurler de rire.
A méditer afin d'en tirer quelques conclusions sur le comportement réel et non supposé de certains "décideurs" :
Retraites : hold up d'état
Retraites : notre mobilisation sera décisive !
mercredi 14 avril 2010
Pour mettre en échec la contre-réforme libérale des retraites concoctée par Sarkozy et son gouvernement, un front unitaire de la gauche antilibérale est indispensable.
C’est donc Éric Woerth, nouveau ministre du Travail, qui donnait lundi 12 avril le coup d’envoi de la contre-réforme libérale des retraites, lors d’une première réunion de « concertation » avec les « partenaires sociaux » reçus successivement rue de Grenelle.On nous dit qu’elle fut « tendue », les organisations syndicales refusant d’emblée le calendrier proposé par le gouvernement. Il est vrai que le Medef et l’UMP piaffent d’impatience et aimeraient bien liquider, au plus tard pour septembre, un des acquis fondamentaux du mouvement ouvrier, misant sur la période des vacances d’été et sur un mois de décervelage de masse à l’occasion de la coupe du monde de football pour faire leur hold up. Sarkozy a l’intention de faire de la contre-réforme des retraites le point d’orgue de son quinquennat.
Sa réélection s’avérant chaque jour un peu plus incertaine, ses jours à l’Élysée sont désormais comptés et il lui reste peu de temps pour mettre en œuvre une politique antisociale de « sortie de crise ». Seule sa capacité à mener à bien le dossier des retraites pourrait rehausser son image au sein d’une majorité lassée par les échecs répétés du gouvernement (travailler plus pour gagner plus, vaccins contre la grippe A H1N1, taxe carbone, bouclier fiscal…). Mais Sarkozy et son gouvernement, qui viennent d’essuyer une cuisante raclée aux élections régionales, ne disposent pas d’une légitimité suffisante pour prétendre s’attaquer seuls à notre système de retraite. Celui-ci constitue, au-delà des conjonctures économiques, un bien commun à tous les salariés fondé sur la solidarité entre générations. Pour parvenir à ses fins, le pouvoir devra compter sur le ralliement d’une partie de la gauche libérale, notamment du Parti socialiste qui multiplie les discours contradictoires : Martine Aubry déclarait en janvier accepter le principe du départ à 61 voire 62 ans, pour être contredite quelques jours plus tard par Henri Emmanuelli qui voit là « un très mauvais signal, un très mauvais symbole ». Benoît Hamon, porte-parole du PS, récent signataire de l’appel Attac Copernic, s’est vu désavoué par sa...
Benoît Hamon, porte-parole du PS, récent signataire de l’appel Attac Copernic, s’est vu désavoué par sa direction nationale dimanche 11 avril.
Les déclarations du front unitaire des organisations syndicales – pourtant indispensable au lancement de la mobilisation – cachent mal la fragilité de cette unité et des orientations contradictoires présentes au sein de l’intersyndicale. Il faudra tôt ou tard que chacun exprime sa stratégie et ses exigences revendicatives face aux propositions gouvernementales et à la montée en puissance de la campagne médiatique libérale. C’est à un véritable travail de pédagogie populaire que les antilibéraux, les anticapitalistes et les équipes militantes de la gauche syndicale doivent se livrer sans tarder. Comme en 2005, lors du référendum sur le projet de Traité constitutionnel européen, nous ne devons pas craindre la confrontation avec les prétendus experts et les vrais gougnafiers qui vont polluer le débat !
Oui, nous mènerons de front la bataille d’idées avec une défense intransigeante des principales revendications que sont : le départ à 60 ans à taux plein, le retour aux 37, 5 annuités de cotisation que nous a volées Balladur, un taux de remplacement d’un minimum de 75 % du salaire, et pas de pension inférieure à 1 500 euros net par mois !
L’appel de la fondation Copernic et d’Attac signé par 400 personnalités : chercheurs, enseignants, économistes, philosophes, écrivains, militant-e-s politiques, associatifs, syndicalistes constitue une base solide pour créer partout des structures de mobilisation unitaires.
Le NPA s’active d’ores et déjà à la mise en place de ces collectifs partout où il est présent. Il mettra également toutes ses forces pour faire du 1er Mai une journée de manifestations massives contre Sarkozy et son gouvernement, contre le racisme pour la régularisation des sans-papiers et pour la défense de nos retraites.
Non, nous ne battrons pas en retraite !
@ J-LM
@ tous
(suite de 104: personne ne répondant à ma question, je donne ma réponse)
Les œillères des experts.de Groussard
Voyons ce que n’ont pas prévu les experts français et américains pour la période allant de 1956 à 1996 (40 ans).
1) Par ignorance de découvertes non sensationnelles, due à leur hyperspécialisation.
- La radiobiologie était née en 1954, avec la compilation géante et ordonnée des propriétés des radiations ionisantes (X et nucléaires) qu’était le traité de Bacq et Alexander, qui allait faire autorité chez les biologistes du monde entier et justifier la crainte des radiations et imposer une stricte discipline dans toute manipulation radioactive, dès la fin des années 60..
- Pas un mot sur la qualité de support du code génétique que possède l’ADN, qui a été découverte en 1953., et qui allait modifier profondément, outre la biologie pure et la biochimie, notre vie.
- Ignorance des balbutiements de la radio-astronomie, qui bouleverserait rapidement l’astrophysique.
- Ignorance des travaux de Quastler qui permettraient la construction du premier Maser en 1958, qui aboutirait aux lasers.
- La microélectronique démarre, ouvrant toute grande la voie vers les computeurs personnels qui se développeront dès la fin des années 80, et permettront dès 1995 un formidable bouleversement : Internet. Formidable aussi, le développement de l’information.
2) Par étroitesse de vue. On ne tient pas compte de la géopolitique, alors qu’il y a eu la guerre de Corée. La Chine n’est pas prise en ligne de compte.
3) Les choses imprévisibles :
- en octobre 1957, les Soviétiques lancent le bébé-lune, le spoutnik., avec les suites que l’on sait.
4) Orientation de l’atlantisme vers une gouvernance mondiale, dominée par les USA qui deviendront une nouvelle Rome pour la durée de la dernière décennie. Création d’armes monstrueuses : agent orange, napalm, utilisées sans scrupules en Algérie, puis, sur une très grande échelle au Viet-Nam, par les Américains
5) La chute progressive des concepts humanitaires réels, peut-être prévue par Oppenheimer, légalisant la torture.
6) Les premières crises pétrolières.
Bref, les prédicteurs étaient à côté de la plaque !
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Actualités afghanes
L’OTAN recourt aux vieilles formules rassurantes qu'utilisait Goebbels, pour annoncer au peuple allemand la débâcle de la Wehrmacht sur le front russe : défense élastique, retrait des troupes sur des positions préparées à l’avance etc.
Effectivement, la presse canadienne nous informe que : « Les forces américaines se retirent de la dangereuse vallée de Korengal dans l'est de l'Afghanistan, afin de se concentrer sur la protection de la population, a annoncé mercredi OTAN. » Pour protéger les populations !
« Les forces de l'OTAN ont qualifié ce retrait de "réalignement", faisant suite à un changement de stratégie dans la manière de s'attaquer à l'insurrection talibane. »
« Cette nouvelle approche a été expérimentée par les forces américaines après une offensive majeure en février à Marjah, dans la province du Helmand (sud-ouest), avec des résultats mitigés. »
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5iJBiM9CIv-CpPEziYKnlNbP8bmcg
Cette vallée est un passage pour le transit d’armes et de combattants insurgés et les « alliés » ont tenté durant cinq ans de colmater cette voie.
Je pose la question : peut-on encore confondre insurgés et talibans ?
Les procédés de ces derniers (enlèvements de journalistes) sont infâmes et relèvent, comme l’a déclaré sans ambages J-LM, du pire des banditismes.
Mais à une époque où le monde semble accepter les prisons d’Abou-Graib, les massacres de prisonniers enfournés dans des containers, le maintien à Guantanamo de prisonniers sans jugement, les scrupules humanitaires sont de plus en plus méprisés.
Les guerres menées par l'Occident en Asie sont une menace aussi grave que le nazisme pour son intégrité morale.
@ mario Morisi
"Je vous demande de m’excuser pour la pelletée de fôtes, il se trouve que je suis horriblement pressé…
mea maxima culpa"
Impardonnable. Tu seras fouetté sur la place publique :-)))
Merci pour ce compte-rendu de l'émission, rien qu'à te lire je sais à quels moments je vais m'énerver :-)
@ Pulchérie D..
Les prédicteurs se sont toujours trompés.. Par contre ils savent prédirent ce que le gouvernement leur dit de prédire.. Un vrai dictaphone ! c'est une simple opération de "désinformation" a l'usage des gogos, et elle est très bien relayé par notre presse "libre".. Au service du libéralisme..
Citoyen non spécialiste des questions économiques, je trouve la démonstration de Jean Luc Mélanchon sur la problématique des retraites très accessible et convaincante.
L'argument sur un autre partage des richesses retrouve une actualité vraiment opportune et y prend une place fondamentale. Simpliste aux yeux des commentateurs se servant de la complexité pour alimenter la machine à faire peur, cet argument politique majeur peut être d'une simplicité à l'efficacité redoutable si il est souvent repris et diffusé à plus grande échelle.
Difficile de compter sur les médias traditionnels pour ça.A nous donc de relayer cette démonstration (et celle qui vont suivre) avec nos moyens sur les réseaux du PG et plus largement ensuite pour combattre les idées toutes faites et alimenter un vrai débat politique de fond.
Une remarque sur la forme : je partage le point de vue de PascalL sur l'usage trop répétitif de certains termes: vulgate, belles personnes, griots,... qui, utilisés trop souvent, peuvent non seulement faire perdre de sa force au texte mais aussi être relevés ensuite comme "tics d'écriture" et nuire au fond à partir de la forme.
@sylvie broussand PG03 (#109)
A méditer afin d’en tirer quelques conclusions sur le comportement réel et non supposé de certains « décideurs » : Retraites : hold up d’état
Il faut vérifier ses sources avant de dire des bêtises. L'article du Point dont tu as donné le lien est un tissu d'absurdités. Il est ridicule de dire que l'Ircantec serait un régime de "privilégiés". C'est au contraire un des régimes dont le rapport cotisations/pension est parmi les moins avantageux. Le Point ne fait, horresco referens, qu'entonner la vieille chanson des "salariés du privé exploités par les fonctionnaires".
Dans un régime par répartition, il est nécessaire, lorsqu'on transfère des cotisants d'un régime vers un autre, d'opérer un transfert d'argent en sens inverse. Car les retraites des pensionnés sont garanties non pas par leurs contributions passées, mais par les contributions présentes des actifs. Imaginons le cas limite suivant: suite à un changement statutaire, tous les cotisants au régime X sont déplacés vers un autre régime. Comment fait le régime X pour continuer à payer ses pensionnés ? Il faudra bien lui transférer de l'argent, représentant le montant des pensions jusqu'à extinction naturelle du régime... et la logique veut que ce soit le régime qui se voit transférer les cotisants qui fournisse cet argent. Rien de scandaleux donc dans la décision de transférer de l'AGIRC-ARRCO vers l'Ircantec une soulte.
Que cet article soit cité sur ce blog de cette manière montre la disponibilité d'une certaine gauche à défendre n'importe quelle position pourvu qu'elle soit contraire à celle du gouvernement. Le problème, c'est qu'avec ce genre de critère, on finit par soutenir n'importe quoi.
@ D.P.
Certains camarades ont eu le privilège de t'expliquer, faut pas se tromper d'adversaire.
Si tu as des difficultés avec ton syndicat c'est ton problème., règles les en interne, ou change de centrale.
@ 36 Carlo, faut pas confondre, ce n'est pas la même boutique.
L'une roule pour Delor et Aubry, L'autre s'engage avec Jean-Luc Mélenchon et la vraie Gauche.
Vieux militant Cégétiste, j'assume et je signe.
Un syndicat n'est pas un parti politique, la différence est de taille.
Le syndicat au quotidien assure la défense des travailleurs, il appuie la revendication, grain par grain, il avance.
Les partis politiques se veulent au dessus de tout cela, ils ont le réflexe d'imaginer le risque à prendre économique de la revendication.les conditions et les conséquences à assumer s'ils arrivent au pouvoir.
D'ailleurs que veut faire Woerth ? Monter un scénario hybride. Alors que la négociation avec les syndicats s'engage, il veut réunir les 10 responsables des partis politiques.
C'est grotesque et cousu de fil blanc.!
Une info pour la méditation :
Eric Aubin (CGT) : «Pour une réforme du financement des retraites»
Eric Aubin est membre de la direction confédérale de la CGT, en charge du dossier retraites.
" Alors que la concertation ne fait que commencer, le gouvernement semble considérer le recul de l'âge légal de départ en retraite ou l'allongement de la durée de cotisation comme le seul choix possible. Si l'objectif du gouvernement est celui-là, nous ne l'accepterons pas.
Nous combattrons ces mesures, il n'y aura pas de compromis possible et l'on risque d'aller vers des mobilisations importantes. Allonger la durée de cotisation, c'est faire baisser le niveau des pensions car de moins en moins de salariés atteignent l'âge de la retraite avec le plein de leurs droits. Au contraire, nous demandons que le niveau des pensions soit rétabli au niveau d'avant 1993.
Bravo, pour la démonstration, vous ramenez le débat à un niveau ce comparaison tout a fait excellent.
Car à force d'entendre de la part d'une grande majorité des médias et du gouvernement que c'est inéluctable, vos arguments sont percutants et très facile à comprendre.
Continuer dans ce sens, car nous avons besoin de gens comme vous pour faire entendre qu'ils y a d'autres solutions plus équitables socialement, que de toujours faire porter le poids des reformes sur les salariés.
Enfin Mélenchon, tout d'abord, si vous n'existiez pas, il faudrait vous inventer ! vous êtes quasiment le seul à contester les fausses évidences qu'on nous assène à longueur de temps, de radios et de journlaux. C'est incroyable de constater à quel point les gens, qui pourtant ne sont guère portés à l'analyse politique, de constater à quel point ces gens là sont convaincus d'office aux théories ultralibérales pourtant cruellement démenties pendant la crise. Comment cela peut il être possible ? vous avez raison de faire de la pédagogie, par des chiffres et des preuves, parce qu'à ce niveau de milliards d'euros, le lambda moyens ne peut pas réaliser la juste proportion des choses. Continuez à vous battre dans les émissions qu'on vous "laisse", j'espère qu'avec le PG ou le FdG, vous larriverez à faire connaître ces chiffres par des tracts simples pour démonter le mensonge et l'hypnose de masse dans lesquels on tente de nous piéger. cependant, pourquoi au FdG, d'autres gens ne défendent pas plus clairement vos positions ? passez le relai! qu'enfin la vérité se fasse entendre. L'interview de M.Aphatie démontre bien la nullité des journalistes actuels.A bout d'arguments, ce monsieur, tellement féru de people-politique, n'a pas d'autres arguments que celui de vous dire "voyez, les riches à taxer, ils servent bien à quelque chose...." et puis "et vous, vous gagnez combien pour votre retraite ?". Ce niveau de débat est digne de l'école maternelle. Moi, personnellement, j'admire votre calme devant de telles bêtises. Vous vous décarcassez à présenter des arguments politiques, chiffrés, et M.Aphatie, contrarié, frustré, n'ayant pas d'autre argument à présenter que la répétition des arguments des autres, n'ayant jamais étudié le dossier sérieusement, en finit par vous tirer la langue en lançant des attaques personnelles ! Je crois qu'il faudra réformer les écoles de journalisme, sortir les étudiants des schémas préformatés et leur apprendre l'esprit critique pour mettre terme à ces incompétents bourrés de clichés et tellement soumis à l'ordre ambiant.
Bon courage en tout cas ! Un autre à débusquer dans sa grande suffisance : le maître à penser Duhamel ! ya du boulot à faire pour persuader que ces journalistes "institutionnels" et autres experts du "prêt à penser", doivent retourner à l'école pour apprendre à bosser leurs dossiers au lieu de répéter sans...
@ydaho (#115)
Les prédicteurs se sont toujours trompés..
C'est plutôt encourageant... quand on songe à la quantité de prédictions catastrophiques qu'on retrouve sur ce blog. Cette semaine, sans aller plus loin, on nous a prédit la faillite de la Grèce. Il y a quelques semaines, on nous prédisait la fin de l'uranium. Et cela sans compter toutes les prédictions de catastrophes écologiques diverses et variées et les vaticinations sur l'avenir de notre jeunesse...
En fait, les "prédicteurs" c'est un peu comme la météo: Il fut un temps où, avant de s'embarquer, les marins regardaient les entrailles des oiseaux ou consultaient les oracles. Aujourd'hui, ils écoutent la météo. Et même si la météo se trompe souvent, elle reste quand même un outil largement plus performant que la boule de cristal. Il est facile de donner à postériori des exemples d'erreurs de prédiction. Mais il y a aussi des prédictions qui sont justes. La question est en fait de connaître le rapport entre les prédictions qui se sont réalisées et les autres...
"Si le gouvernement persiste à vouloir maintenir des discussions telles que le Medef souhaite les avoir, à savoir jouer uniquement sur les curseurs âge de départ et durée de cotisations nécessaire pour avoir ses droits à la retraite, le conflit m'apparaît inévitable", a déclaré B Thibault.
Le mot "uniquement" est important. Il pourrait signifier que la CGT serait prête à accepter que la durée de cotisation soit allongée si le gouvernement acceptait de soin côté de "jouer" également sur d'autres "curseurs"?
Les inquiétudes de Darthé-Payan ne m'apparaissent pas infondées.
Pensez à "partager" tous ces articles sur facebook et tous les autres sites du même genre. Il faut "interpeller" les jugeotes de nos amis et connaissances afin que chacun puissent une fois convaincu dire non et faire barrage à cette réforme des retraites que le gouvernement veut nous imposer.
Ne soyons pas idiots, les RDV du gouvernement avec les syndicats et partis politiques n'ont qu'un seul but : amuser la galerie.
Woert sait ce que le gouvernement veut et la réforme est déjà dans les cartons.
Ils faut que les français convaincus de ces méfaits réagissent en masse pour dire NON !
Tout à fait d'accord avec cette analyse. Mais la révolution citoyenne on la propose nous aussi! Il serait peut-être temps que la gauche commence réellement à penser au pays en se rassemblant sur les idées, et non rester dans des luttes d'ambition personnelle sans fondement.
Car, voyez-vous, je vous aime plutôt bien sénateur, mais je ne pense pas que vous ayez la moindre chance d'être élu président. Donc pas la moindre chance de mettre en application vos idées hors le rôle contestataire. C'est cela votre ambition pour le pays ou c'est de faire en sorte qu'il aille mieux? Pour cela il faudra commencer à rassembler tous ceux qui convergent peu ou prou sur les mêmes idées pour discuter du périmètre d'application. Voilà qui serait plus productif pour le pays que de voir les uns et les autres défendre son petit bout de gras.
Moi-même je suis capable d'ouverture d'esprit. Je voterai Royal ou FdG EN 2012:
http://ow.ly/1yC82
Le genre d'émission de la télé poubelle où il vaut mieux éviter de mettre les pieds :
http://www.acrimed.org/article3357.html
@ 118 jorie
Un autre à débusquer dans sa grande suffisance : le maître à penser Duhamel !
Un peu comme là? :
http://www.marianne2.fr/Melenchon-Sur-l-Europe,-les-idees-de-Duhamel-sont-nulles_a182325.html
:-)
@ Carlo
Oui comme tu dis mes inquiétudes ne sont pas si infondées. Quand je vois le propos de Thibault, mais quand je vois qu'au sein de mon parti le PG et notamment parmi ses dirigeants on ose même pas dire ou écrire : Retraite à 60 ans, 37,5 annuités et non 40 (comme l'a déjà dit JL Mélenchon et comme le dit le tract du PG (on dirait qu'affirmait retour au 37,5 annuités cela leur écorcherait la bouche !)), sur le salaire des dix meilleures années à hauteur de 75 % du salaire de référence. De plus inclusion ou intégration des années d'Etudes post bac, des années de formation professionnelle, de l'apprentissage, de l'alternance, des périodes de chômage dans ces 37,5 annuités.
Elargissement de la source de cotisants, de l'assiette de cotisation. Cela veut dire cotisations sur revenus financiers, boursiers, stocks- options, revenus fonciers et immobiliers, plus values. De plus sipprimer le plafond Sécuité sociale.
Le problème des retraites c'est une question de financement c'est à dire de ressources et non de déficit dù à la dépense. c'est la ressource qui est anihilée par le gouvernement et le patronat. Répartir et redistribuer les richesse et remettre l'outil collectif de solidarité sur le métier pour qu'il reprenne les couleurs et les objectifs définis par le CNR.
@ jean ai marre
Je n'ai aucun problème à régler avec mon syndicat. Je constate simplement qu'ils (les syndicats plutôt les directions syndicales) sont dans l'accompagnement, dans la négociation, dans le compromis qui frise la compromission. Elles sont quelques parts domestiquées, conditionnées par accepter et valider les pires réformes ou contre réformes sociales qui ne sont que de la réaction.
@ 104 Pulchérie D : La fumisterie des prédictions
Il était une fois l'histoire du Fonds de réserve pour les retraites.
Pierre Dac était déjà dans le coup, quand il a dit: «Les prévisions sont d'autant plus difficiles qu'elles concernent le futur plutôt que le passé».
Lionel Jospin dit, le 21 mars 2000:
«En 1999, le Gouvernement a créé un fonds de réserve pour les retraites dans la loi de financement de la sécurité sociale. Le but de ce fonds est de constituer une importante réserve financière, dans laquelle il sera possible de puiser plus tard afin de mieux répartir dans le temps -«lisser», disent les spécialistes- le surcroît de charge résultant du vieillissement démographique...
Je voudrais souligner le symbole que représente ce fonds de réserve : il témoigne de notre volonté d'affirmer et de garantir la solidarité entre générations. Pour alimenter ce fonds, nous allons mobiliser l'ensemble des ressources que le maintien d'une situation démographique favorable jusqu'en 2006, d'une part, la croissance retrouvée et le retour progressif au plein emploi, d'autre part, vont permettre de dégager.
Constitué l'an dernier, le fonds de réserve atteindra déjà un peu plus de 20 milliards de francs à la fin 2000. Sur la base des sources de financement qui lui ont déjà été affectées par les lois de financement de la sécurité sociale 1999 et 2000, ce fonds montera progressivement en puissance.
-les excédents cumulés de la caisse nationale d'assurance vieillesse, du fonds de solidarité vieillesse et de la contribution sociale de solidarité des sociétés devraient atteindre 500 milliards de francs en 2020 ;
-une part des prélèvements sociaux sur les revenus du capital est aujourd'hui affectée au fonds de réserve. Elle pourrait représenter 150 milliards en 2020 ;
- auxquels il faut ajouter 330 milliards d'intérêts et de revenus financiers produits par ces réserves ;
- il pourra enfin y avoir des recettes exceptionnelles. Ainsi, la réforme des Caisses d'épargne va permettre d'affecter 20 milliards au fonds de réserve.
Au total, le fonds de réserve devrait dépasser 1.000 milliards de francs à l'horizon 2020....nous examinerons comment les produits et dividendes tirés de ce patrimoine peuvent être affectés dans le temps à un abondement du fonds de...
Bravo et merci Jean-Luc de défendre cet acquis social essentiel des citoyens français.
D'autre part, et concernant un tout autre sujet, j'ose imaginer qu'un jour, un représentant comme vous, puisse lancer un débat sur le revenu maximum.
Comme il existe un revenu (ou salaire) minimum, ne peut-on pas essayer d'endiguer ses surenchères incroyables :
dans les années 70, un capitaine d'industrie touchait environ 30 fois le salaire de base / aujourd'hui j'ai cru comprendre que les revenus les plus importants peuvent atteindre 800 fois le salaire de base...
Ne faudrait-il pas demander aux français leur avis sur cette question?
@Darthé-Payan (#125)
Je pense que dans tes reproches tu confonds les rôles. Les syndicats, ce n'est pas des partis politiques. Un parti politique peut proposer des solutions globales fondées sur un changement plus ou moins fondamental des rapports économiques et sociaux. Un syndicat défend les intérêts de ses mandants dans un contexte politique qui est ce qu'il est, et qu'il n'a ni la légitimité ni le mandat pour le mettre en cause.
Aujourd'hui, le moins qu'on puisse dire c'est que le rééquilibrage entre la rémunération du capital et celle du travail n'est pas à l'ordre du jour. Il n'y a aucune chance aujourd'hui que la lutte syndicale puisse gagner une extension de l'assiette des cotisations aux revenus financiers. Dans ces limites, le financement des retraites est un compromis entre la durée de cotisation, le montant des cotisations, et le montant des retraites. Déclarer qu'on n'accepte pas de discuter ni la durée de cotisation ni le montant des retraites, c'est décréter dès le départ que la seule solution acceptable c'est l'augmentation des cotisations (et donc une moindre progression voire une diminution du salaire réel des actifs). Je ne suis pas sur qu'une telle position aurait une adhésion majoritaire des salariés.
Un parti politique est là pour défendre une politique et des principes même dans un contexte où le rapport de forces fait que cette politique et ces principes ne peuvent pas gagner (car il y a toujours un lendemain, en politique). Mais un syndicat est là pour arracher le meilleur compromis possible, même lorsque celui-ci est loin de correspondre à ce qu'on souhaite. On se trompe de cible lorsqu'on reproche au syndicat de ne pas se comporter en parti politique...
Pour Thaumasios:
http://www.france4.fr/questions-de-generation/
Mélenchon arrive à la trentième minute de l'émission.
Honnêtement l'émission manque sérieusement d'intérêt. La soi-disant nouvelle génération est une petite brochette de futurs militants ump cuvée école HEC gavés de séries américaines à la con et grand amateur d'un modèle qui s'effondre. Ils enfilent des perles d'une stupidité qui défie l'imagination. Leurs ânonnements ne présentent pas le début d'un commencement d'argumentation et ne s'appuient que sur un ressenti vaguement nourri de discussions avec papa devant le vingt heures. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu autant de connerie étalée à la minute et, semble-t-il, en toute bonne foi, ce qui n'arrange rien. A fuir donc.
Je viens de regarder la prestation de Monsieur Mélenchon sur ITélé le 14 avril, à 13 h.
http://ow.ly/1yC82
Une fois de plus, on sent chez l’interviewer une position d’adversaire. Les questions posées sont insinuantes, comme le sont celles de tous les journalistes de TV qui reçoivent le député européen, et parfois teintées d’ironie.
Le rôle d’un journaliste travaillant dans un média prétendûment non engagé est d’être objectif et non pas de chercher le défaut de la cuirasse.
Cette attitude vis-à-vis du Président du Parti de Gauche est la preuve qu’il est malaisé de trouver un organe d’information qui ne soit pas engagé à droite.
Cela doit donner à réfléchir à tous les tièdes, de tendance « gauche », mais ne sachant pas encore où se situent les réels défenseurs de leurs idées.
Cela ne fait aucun doute. La hargne journalistique vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon, qui date de bien avant l’algarade avec un étudiant en scribouillardise, démontre à satiété qu’il est le véritable adversaire de la droite.
De telles interviews, qui se voudraient être des pièges, mettent en valeur les capacités de cet exceptionnel tribun de résister et, éventuellement d’attaquer.
Bravo Monsieur Mélenchon, je souhaite que votre parti rassemble de plus en plus d’adhérents.
C.DEBY (Wallonie)
@ asse 42
"je ne pense pas que vous ayez la moindre chance d’être élu président."
Parce que SR a une chance d'être élue? Personnellement, je ne le crois pas...et je ne le souhaite pas, non plus.
@ DESCARTE 116
"Il se trouve que le Gouvernement s’est engagé à ce que la situation des personnels employés actuellement par La Poste ne soit pas affectée par le changement de statut de l’entreprise. Il s’agit d’une revendication légitime des syndicats et des élus, comme en témoignent ces quatre amendements. Je vous remercie d’ailleurs de cette contribution. Je suis donc très favorable à l’amendement n°325 rectifié bis, qui apporte une vraie garantie aux salariés de La Poste. Seuls les contractuels qui seront recrutés postérieurement à la date d’adhésion de La Poste au régime de l’AGIRC-ARRCO seront affiliés à ce régime. Les contractuels en place actuellement pourront continuer à être affiliés à l’IRCANTEC. Leurs droits acquis seront intégralement préservés. L’AGIRC-ARRCO versera une soulte financière à l’IRCANTEC." (extrait intervention Estrosi au sénat)
Quant aux bêtises que je (ne) dis (pas) - (écris au Point) - à rapprocher de ce simple fait : l'état provoque une situation de son propre chef, et met à contribution pour pallier à sa responsabilité financière un régime ont les comptes sont déjà dans le rouge qui sert des pensions à plus de 20 millions de retraités. Pour la "certaine gauche", "elle" a un nom et un prénom, sans trop forcer "elle" a aussi une adresse… "elle" cotise depuis l'âge de 16 ans, et a aussi cotisé à l'Ircantec grâce à un CDD de six mois en mairie et à un mandat électif de 7 ans… excuse-moi de me sentir concernée.
@ 125 Darthé-Payan
Mon post @117 à pour intention de t'expliquer la différence entre parti politique et syndicat. Repris de bien meilleure façon par @ 128 Descartes.
Je te répète qu'il ne faut pas mélanger les genres et les mettre tous dans un même panier.
La C.G.T. est un syndicat de masse et de luttes des classes.
Il faut choisir son syndicat...
@ 104 Pulchérie D La fumisterie suite
Sarkozy en octobre 2008, veut faire de la Caisse des Dépots et Consignation le bras armé de sa politique industrielle... La CDC... gère l'épargne des Français placés sur les livrets A, Bleu et de développement durable..., gère les retraites des fonctionnaires et joue le rôle de banque de la Sécurité sociale... Elle intervient aussi dans le secteur de l'assurance... investit dans l'énergie durable et est à la tête d'un portefeuille de 120 milliards d'euros en obligations et 37 milliards en actions cotées. L'État lui a aussi confié la gestion du Fonds de réserve pour les retraites (FRR) destiné à contribuer, à partir de 2020, à l'équilibre du système de retraites par répartition.
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Publié le 29/01/2009 à 20:56 - Modifié le 29/01/2009 à 21:02 AFP
«En définitive, Le Fonds de réserve des retraites a perdu le quart de sa valeur en 2008. Le Fonds a quasiment effacé l'ensemble de ses gains depuis 2004 puisque son rendement ("performance annualisée") est tombé à 0,3% fin 2008, contre 8,8% un an plus tôt."
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Le 11 février 2010, le Fonds de réserve des retraites fait un communiqué de presse: «Le Conseil de surveillance a analysé les performances du Fonds en 2009. Après la chute brutale de 2008, celles-ci sont très positives du fait du rebond marqué de l'ensemble des marchés et en particulier, de celui des actions».
Un billet de JL Mélenchon sur ce thème serait le bien venu.
@ 125 Darthé-Payant,
encore une fois entierrement d'accord avec ce que tu pense et écrit. Tu explique la situation mieux que je ne saurais le faire du haut de mes petites études qui se sont limités à 4 C-A-P. Pour autant, il me reste ma profonde conviction que je me suis forgé tout au long de mon parcours PCF/ PS (j'ai honte de l'avouer),NPA et CGT/FO.
Aujourd'hui, redevunu un électron LIBRE, je n'aspire qu'à une seule solution: L'UNION DES FORCES DE TOUTE LA VRAIE Gauche. Le pouvoir institutionnel, politique et économique AU PEUPLE et POUR LE PEUPLE. Pour cela, une seule solution: LA REVOLTE dans la rue et sans limitation de durée jusqu'à notre victoire, celle DU PEUPLE!
@Denis (#127)
D’autre part, et concernant un tout autre sujet, j’ose imaginer qu’un jour, un représentant comme vous, puisse lancer un débat sur le revenu maximum.
Encore faudrait-il bien poser le problème. Tu sembles partager l'idée, fort répandue, que les écarts de salaire entre le haut et le bas de la pyramide sont très grands, en tout cas d'un facteur supérieur à 20. Ce n'est pas vraiment le cas: selon l'INSEE (ici), la moyenne des nivaux de vie du 1er décile (les 10% les plus pauvres) était de 7.700 €/an, alors que celle du 10ème décile (les 10% les plus riches) était de 51.000 €/an. Soit un rapport de 1 à 7 seulement. Créer un "revenu maximum" qui serait par exemple de 10 fois le SMIC (ce qui fait tout de même quelque 140.000 €/an) ne toucherait donc au fond que quelques milliers de personnes, peut-être même moins! En dehors du contenu symbolique d'une telle mesure, elle n'aurait pas vraiment d'effet direct.
De même, l'idée que les inégalités se creusent avec le temps est un effet d'optique, que les statistiques ne justifient pas. L'étude "Les évolutions de niveau de vie entre 1970 et 2002" de l'INSEE fait un sort à cette idée. La figure 4 du document montre que les indicateurs d'inégalité les plus courants (indice de Gini, rapport entre le 1er et le dernier décile, taux de pauvreté) sont aujourd'hui nettement meilleurs que ce qu'ils étaient en 1970 ou en 1980 (même s'ils ont tendance à stagner depuis 1990). Que certaines formes de pauvreté (très visibles ou très médiatisées) soient plus fréquentes ne doit pas amener à croire à une remontée massive de la pauvreté ou des inégalités en général. Une telle position ne supporte pas l'examen statistique. Et pourtant, c'est le fondement du discours "misérabiliste" actuel de la gauche... pas étonnant que les citoyens ne l'entendent pas de cette oreille.
@ Disjecta (129)
Merci ! :-D
Je vais aller jeter un petit coup d'œil à la catastrophe…
@ jean ai marre
Comment interprétez-vous la déclaration suivante de B Thibault :« Si le gouvernement persiste à vouloir maintenir des discussions telles que le Medef souhaite les avoir, à savoir jouer uniquement sur les curseurs âge de départ et durée de cotisations nécessaire pour avoir ses droits à la retraite, le conflit m’apparaît inévitable »?
Signifie-t-elle, selon vous, que la CGT serait prête à accepter un allongement de la durée de cotisation si le gouvernement accepte, de son côté, de « jouer » également sur d’autres « curseurs »?
Etats-Unis : remontée surprise des inscriptions au chômage.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté de 24.000 aux Etats-Unis lors de la semaine du 10 avril pour s'établir à 484.000, a annoncé jeudi le Département du Travail.
Les économistes attendaient au contraire une baisse du nombre des inscriptions autour de 425.000.
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=e2a37462892aa0fe717d6e3602205ad2
@sylvie boussand PG03 (#132)
Quant aux bêtises que je (ne) dis (pas) – (écris au Point) – à rapprocher de ce simple fait : l’état provoque une situation de son propre chef, et met à contribution pour pallier à sa responsabilité financière un régime ont les comptes sont déjà dans le rouge qui sert des pensions à plus de 20 millions de retraités
L'Etat ne "provoque" rien du tout. Il transfère des cotisants d'un régime vers un autre, et pour compenser transfère dans le sens inverse de l'argent. L'opération est normalement "blanche" pour les deux régimes concernés: l'un se trouve avec plus de cotisants et moins d'argent, l'autre avec moins d'argent et plus de cotisants. Si les calculs sont bien faits (et ni Le Point ni toi ne fournissez un élément permettant de supposer qu'ils ne le sont pas) les cotisations compenseront la soulte.
Pour la « certaine gauche », « elle » a un nom et un prénom,
J'aimerais bien, mais malheureusement, ce n'est pas le cas. Je ne voudrais pas t'offenser, mais la tendance à défendre n'importe quelle revendication (y compris les plus réactionnaires) dès lors que c'est le contraire de ce que propose le gouvernement est très répandue, et loin d'être limité à une personne avec "nom et prénom". Que veux-tu, ta position n'est guère originale...
« elle » cotise depuis l’âge de 16 ans, et a aussi cotisé à l’Ircantec grâce à un CDD de six mois en mairie et à un mandat électif de 7 ans… excuse-moi de me sentir concernée.
Dois-je comprendre que s'il s'agissait d'un régime auquel tu n'as pas cotisé t'en aurais rien à foutre ? Je n'ose le croire...
Ca y est, on y est
Les quatre Corses ont repris le pouvoir.
J'ai une petite idée.
Faisons un serment avec eux :
1. Interdiction de licencier, une grande manif ensemble vers Paris
2. Une grande manif pour le retour des 37 ans et demi de cotisations
3. On fait une autre manif pour le bannissent de la CGT et des cégétistes
4. On s'inscrit tous à la mailing list de Res Publica
5. On se met à genou devant la statue de Chevènement et on prie pour l'avénement de la New Jacobine Revolution
6. On apprend par coeur chacun des posts et des contreposts (vive le bonneteau et les barons !) de D.P, Descartes& Friends
7. On prend d'assaut le Bureau national du Parti de Gauche, les état généraux du Front de gauche, du Front de gauche élargi...
et 8. On met au pouvoir les camarades ultraéclairés du Val de Marne...
Criez ouaiiis avec moi, ouaiss
Ridere non deridere
Le secret d'une bonne négociation sur les retraites? Affaiblir les syndicats
Alors que les négociations sur la réforme des retraites débutent, une décision de justice vient finalement valider une autre réforme, celle de la représentativité syndicale, qui avait permis à Nicolas Sarkozy de passer un printemps social 2009 excessivement calme. Un bon timing en somme…
Hier, la Cour de cassation (saisie d’ailleurs par l'entreprise SDMO Industries et… la CFDT !) a finalement remis sur les rails la loi d’août 2008 chère au chef de l’Etat. Elle estime que « l'obligation faite aux syndicats représentatifs de choisir, en priorité, le délégué syndical parmi les candidats ayant obtenu au moins 10 % des voix ne heurte aucune prérogative inhérente à la liberté syndicale » et « ne constitue pas une ingérence arbitraire dans le fonctionnement syndical ».
Une décision qui va compliquer la vie des «petits» syndicats. Zoran Ilic, avocat spécialisé en droit social au cabinet Grumbach, plaidait régulièrement sur la base de la décision du tribunal de Brest en faveur d’organisations syndicales n’ayant pas obtenu 10% aux élections : « Le tribunal de Brest notait que des engagements pris par la France au niveau international étaient en contradiction avec la loi du 20 août 2008. Désormais, avec la décision de la Cour de cassation, il existe certains points que l’on ne peut plus opposer. » Mais la juridiction suprême n’a pas relancé la réforme de la représentativité dans son intégralité. La cour de cassation ne s’est en effet pas prononcée sur le régime de faveur accordé à la CGE-CGC : « L’arrêt de la cour de cassation n’y répond pas », relève Zoran Ilic.
FO a déjà saisi le Bureau international du travail. Mais il reste aux organisations syndicales se jugeant flouées par la loi du 20 août 2008 une autre fenêtre de tir : le Conseil constitutionnel. Le processus peut-être long et, entre-temps, la réforme des retraites pourrait être déjà bouclée…
@ webmestre
Ca y est, c'est reparti.
Nous avons pu échanger à une vingtaine pendant une journée et demi et les enfumeurs sont de retour.
Ca ne me gêne pas du tout de demander une nouvelle régulation des bavardages à sens unique.
Ce qui se passe est l'équivalent de ce qui se passe dans certaines assemblées générales avec des minorités commanditées qui emm****nt le monde en bavassant debout pour rendre les débats inaudibles.
Ces crétins bêtes et méchants sont là pour empêcher tout échange positif et toute véritable tentative de transfert et d'échange de données.
S'ils se sentent irradiés par la vérité divine, qu'ils établissent des liens argumentés avec leurs propres blogs.
Ici, ils sont invités comme chacun d'entre nous
Or ils ne cessent de mettre les pieds sur la table
rendant le blog merdique, ce qui sert sans doute leurs alliés et nos ennemis.
Que ceux que ça empapahoute autant que moi le disent !
Il y a d'ailleurs une preuve de leur volonté malfaisante.
A l'heure où l'on cherche tous à nous unir, ils passent leur temps à casser la dynamique.
Manifestez vous, nom de chien
N° 119 - @ Descartes
Il a dit : "...quand on songe à la quantité de prédictions catastrophiques qu’on retrouve sur ce blog. Cette semaine, sans aller plus loin, on nous a prédit la faillite de la Grèce. Il y a quelques semaines, on nous prédisait la fin de l’uranium. Et cela sans compter toutes les prédictions de catastrophes écologiques diverses et variées et les vaticinations sur l’avenir de notre jeunesse…"
Heureusement que nous t'avons sur ce blog pour garder raison ! Rien de tel qu'une moule de Droite collée au rocher pendant des mois sur un blog de Gauche pour connaitre la météo gouvernementale. A t'écouter débiter tes conneries on se dirait presque que 48 personnes ne sont pas mortes noyées dans leur chaumières de m**** a cause de la montée des eaux, de la rupture des digues en Poitou-Charente, de la vilénie des promoteurs et la corruption des élus, que la Grèce est le premier pays où chacun des citoyens est hilare comme s'il avait gouté à la méphédrone, et que la crise du système financier nous promet non seulement un avenir somptueux mais qu'1 Million de chômeurs de plus en France depuis 6 mois, c'est peanut's et qu'y a même pas de quoi fouetter un gauchiste.
J'ai beaucoup apprécié la petite phrase subliminale en conclusion qui permet avantageusement sans y toucher de cirer les pompes à l'UMP :" Mais il y a aussi des prédictions qui sont justes. La question est en fait de connaître le rapport entre les prédictions qui se sont réalisées et les autres…" C'est ce qu'on appelle un véritable travail au " C.O. R " sur le blog de Jean-Luc Mélenchon à la gloire de nos chers gouvernants. Trop fort.
@ Mario Morisi (145)
Nous nous sommes pliés à une certaine discipline, le blog redevenait respirable.
Moi, ça ne m'empapahoute pas, cher ami. Révérence parler, ça m'emm****, ça me fait ch..., ça m'embrène.
Le saucissonage (pour reprendre le terme du Webmestre) sévit de plus belle.
J'ai été une des premières à dénoncer ces procédés qui enfument ce blog, de manière à en éloigner les visiteurs.
Webmestre, au secours.
@ Pulchérie
C'est exactement ce que je dis, le retour des brouilleurs de cartes est infernal !
tu as vu que nous étions sur la même longeur d'onde, j'espère ?