16avr 10

Pour solde de tout compte avec "l'affaire" et avec la perte de sang froid des porte parole communistes contre moi.

Ma voiture balai a bien du mérite

S i vous êtes de mon point de vue à propos des retraites, ce matin vendredi, lisez « Libération » et faites connaitre mon « rebond » sur le rapport du COR. On peut aussi l’afficher dans la salle des profs, par exemple. Le papier est meilleur support pour discuter que l’écran d’ordinateur. Dans cette note je fais la voiture balai de mes dernières 8429_1267860095559_1201514343_30819091_2388837_naventures politiques avant de monter dans l’avion (s’il part) pour le sommet des peuples à Cochabamba. Je boucle la séquence sur « l’affaire » qui m’a opposé au «malheureux» jeune étudiant en provocation médiatique. Je jubile, comme je vous l’ai dit aussitôt sur ce blog. La meute s’est tiré une belle balle dans le pied ! Une enquête d’opinion parue dans « Paris Match » et réalisé par L’IFOP montre que j’ai gagné deux points d’opinion positive ! Rigolade ! J’ai gagné le bras de fer avec les zozos ! A la prochaine les amis ! Visiblement le public ne vous suit pas. Notre peuple n’a jamais été trop ami des curés, quelque soit leur soutane. Ce matin je vais au siège de VSD soutenir des journalistes en lutte pour sauver leur journal et l’idée qu’ils se font de leur métier. La meute, elle,  reste à la niche quand il s’agit de s’occuper non pas de ses privilèges symboliques mais de luttes concrètes pour l’exercice concret d’une liberté concrète. Ou est le « buzz » à ce propos ? Ou est passé « l’école de journaliste de sciences politiques » et sa horde de mendiants en information au calibre twitter ?

Pour terminer je parle aussi de la façon dont des dirigeants communistes ont décidé de me traiter pour faire passer le gout à leurs adhérents de me trouver intéressant. Cette fois ci me voila repeint en «autocrate».  Ces bassesses me blessent, vous le savez et je ne cherche pas à le cacher. Mais elles ne me font pas perdre de vue mes objectifs politiques.

Dans les deux cas, je propose une trêve. Je dis halte au feu! On stoppe et on repart sur des bases plus tranquilles. Car j'ai bien d'autres sujets à traiter sur ces colonnes.

Mercredi j’ai reçu au siège du PG un groupe de blogueurs que j’apprécie. Ils sont de tous horizons de pensée. Mais nous partageons deux ou trois choses, davantage culturelles que formellement politiques. On verra bien ce qu’ils vont tirer de notre entretien. On a parlé de médias. Evidemment. Ne croyez pas que cela me lasse. Pas du tout. Il s’agit d’un front de lutte essentiel de notre société. Il y a très longtemps que je l’ai identifié comme tel avec mes 012amis de combat politique. Au club « pour la république sociale », François Delapierre dirigeait des stages sur le thème. Il a écrit un très bel article sur le sujet dans la revue du mouvement. Dans le même numéro de cette revue, j’avais fait un papier de doctrine sur le « monde globalitaire » de notre époque. Ensuite, en application de cette orientation de « bataille culturelle », je suis monté en ligne de très nombreuses fois. Contre une page de « Libération », contre Jean Marc Sylvestre, contre Arlette Chabot et d’autres, combien d’autres, que j’ai oublié ! Je connais donc le mécanisme de la meute, de ses déclenchements et ses principales figures de combat.  D’où mon amusement de voir le nombre de ceux qui ont pensé me déstabiliser avec des méthodes aussi frustres que le bourdonnement et la répétition en boucle. En particulier ceux qui ont cru à l’idée que tout le monde s’écarterait de moi avec horreur sous l’effet du harcèlement en boucle. Quelle sottise ! C’est le contraire qui s’est produit et il ne fallait pas être très malin pour le deviner. Autre bêtise : croire que la profession allait se solidariser au carré contre l’affreux imprécateur. C’est raté. Les gens de médias comportent une proportion non négligeable d’opprimés et d’humiliés qui haïssent le système qui avilit leur métier et méprise leur personne davantage que moi qui n’ai pas en connaitre chaque jour ! La profession vit un profond malaise actuellement. Tous commencent donc par condamner mon style, ma colère, tel ou tel de mes mots pour cotiser à l’esprit de corps. Mais un grand nombre s’arrête aussitôt là et n’hésite pas à dire que je pose de « vrais problèmes » et ainsi de suite. Les meneurs de meute se trompent donc sur toute la ligne. Le public est moins bête qu’ils le croient. Leurs collègues de même.

Je ne peux oublier la tentative risible de disqualification sophiste (« pas vous pas ça » !) qui m’a été faite. Elle a pris cette fois ci les traits de la fable du grand méchant qui s’attaque au petit jeune. Ce refrain ne m’a pas fait blêmir un seul instant. Je suis trop familier du contact humain pour ne pas être capable d’apprécier au coup d’œil sur un visage bien des subtilités qui échappent à ceux pour 170620081182qui ce n’est pas comme pour moi un besoin vital. Au cas particulier je n’avais pas besoin d’être très fin pour comprendre que ça sentait le coup monté. A la fin de l’algarade « le pauvre petit jeune « journaliste » me dit « pourquoi vous me parlez comme ça ? Moi je votais à gauche et bien maintenant  on verra ». Ou est passé ce petit moment de la vidéo ? Il a du passer dans la même poubelle que le début de l’entretien. Tous ces montages, pourtant beaucoup signalés dans la blogosphère, n’ont pas ému les vociférateurs médiatiques. C’est un signe de plus que tout ceci n’avait rien à voir avec la bonne ou la mauvaise foi mais seulement avec la lutte. Je me suis bien moqué de ce numéro larmoyant. J’ai bien fait d’ailleurs.

Le petit jeune est un militant de longue main. Il a fait monter la sauce sur twistter pendant plusieurs jours à propos de sa vidéo. Je ne le savais pas. Ce sont les blogueurs qui me l’ont dit car eux sont familiers de ces réseaux. Cela veut dire qu’une partie de ceux qui m’ont fait la danse et qui ont joué le grand air de la surprise outrée le savaient aussi. Que cela nous aide tous à comprendre qu’il s’agit bien d’une bataille avec chausse  trappe mensonges, guet-apens et ruses. J’ai cherché dans mes grimoires quelle était la recette de lutte contre cette sorte de bête qu’est la bête médiatique. Je crois que j’ai trouvé la 240220094770bonne page. C’est la légende de la Gorgone. Le monstre dont le regard fige dans sa posture, transformé en statue, celui quelle regarde dans les yeux. La médiasphère est la figure actuelle de la Gorgone. Elle fige sa victime dans la posture qu’il occupe à l’instant où elle le regarde dans les yeux. L’image médiatique voulait me réduire à la posture que son regard m’avait donnée : un homme méchant avec un petit jeune, qui insulte  une noble et digne profession. J’ai vaincu la Gorgone. Exactement avec les armes que la légende prête à son vainqueur. Allez chercher vous-même le récit mythologique pour vous faire une idée.  Mais la première de ces armes c’est le bouclier d’une détermination sans faille. La mienne l’est.

Lundi paraissait mon entretien avec Lilian Alemagna du journal Libération. Evidemment « Libération » m’a posé une question sur  les élections présidentielles et ma candidature. De ma réponse, pourtant fort prudente, il a été tiré au Parti Communiste le prétexte à une agression contre moi. Cet entretien a en effet d’abord déclenché l’ire de Patrick Bessac porte parole du Parti communiste. Il me traite « d’autocrate » dans le même journal «Libération» Puis le même jour Pierre Laurent, me brocarde et convoque un sommet du Front de Gauche au cours d’un déjeuner de presse.   Il s’agit de deux éminents membres de la direction communiste. On ne peut croire qu’ils expriment 010720081463un avis personnel. Beaucoup le comprennent comme moi. Du coup on est troublé par cette hargne qui s’exprime contre moi sur un mode aussi volontairement personnel et blessant. Surtout que c’est la seconde fois après l’épisode de la candidature en Ile de France. Ce fut un précieux apprentissage pour moi. Pourtant, ici, je veux rassurer ceux qui s’inquiètent. Ces sorties sont ce que l’on appelle du « billard à deux bandes ». Avec les pierres de ma démolition se construit la route de la candidature commune du front de gauche à l’élection présidentielle. Vous allez voir que la vraie info n’est pas où le croit d’abord. En fait, on fédère contre Mélenchon, pour faire ce qu’il propose, sans le dire et …sans lui. Habile, non ? Voyons.

La question de la candidature aux présidentielles est une figure incontournable dans les entretiens de presse. On peut toujours crier et protester que ce n’est pas le moment et ainsi de suite. Notre protestation est fondée, dans l’abstrait. Mais elle ne sert à rien. Tant que dure la Cinquième République toute la vie politique est polarisée par cette élection. A mesure qu’on s’éloigne de la précédente, puis qu’on s’approche de la suivante tout le champ politique se déforme et se reforme autour de cet évènement. Dès lors que le Front de gauche a fait sa percée dans la cours des grands, il est légitime qu’on l’interroge à propos de la présidentielle. C’est un signe de bonne santé. Nous devrions en être fiers. Qui se serait soucié de savoir s’il y 12042008220aura un candidat du PC ou du PG il  y a seulement huit mois ? Donc, on nous demande si nous serons présents à cette élection. Ne haussons pas les épaules ! Cela ne va pas de soi. Voyez les Ecologistes ! Cohn Bendit propose de se joindre aux socialistes. Et nous ? Bien sur nous connaissons la réponse. Mais il est normal qu’un journaliste la pose. Car le grand public, lui n’est au courant de rien. Deuxième question : aurons nous un candidat commun au Front de gauche ? C’est aussi une question sérieuse ! La preuve c’est que nous en avons fait le cœur de notre proposition de «paquet». Et la preuve c’est que le Parti communiste avait prévu d’en parler en 2011. Notre préférence est qu’il en parle maintenant pour que nous sachions à quoi nous en tenir. Mais il est possible qu’il ne le fasse pas car ce n’était pas prévu quand la convocation de ce congrès d’étape s’est faite. Cependant, il est vraisemblable qu’il le fera dès juin. C’est ce qu’annonce le prétexte de l’algarade ou je figure dans le rôle de « l’autocrate ».

Certes, ces deux agressions sont une fin de non recevoir personnelle. Dès lors que je le sais, je serais bien naïf de ne pas agir en conséquence. Soit, me voila prévenu. Si j’avais besoin  de l’être. Les dirigeants communistes ne veulent pas de moi comme 147candidat. C’est dit. Sur un plan personnel, je ne me plains de voir en face la vérité de ma situation dans l’estime des communistes.  Je ne sais pas ce qui justifie cet ostracisme. Mais en toute hypothèse il reste une énigme. En fait, je n’ai jamais été candidat. On m’a posé la question des dizaines de fois déjà. Mais je ne l’ai jamais sollicitée. Et je n’y ai en fait jamais répondu. Parfois j’ai même dit que je ne voulais pas répondre…Le plus souvent, je n’ai dit ni oui, ni non. Si je dis oui, j’irrite. Je dis non, je déçois. Si je dis oui, je dérange, si je dis non, je ramène notre camp dans le néant de visage ou il est jusqu’à ce que nous ayons trouvé  quelqu’un. En politique il faut incarner une ligne si on ne veut pas que la personnalisation vide la ligne. Je suppose que Pierre Laurent et Patrice Bessac ont du connaitre eux aussi cette difficulté quand on leur a posé la question. Ils m’aideraient mieux en me disant que répondre plutôt que de me sauter à la gorge.

Je suis sur qu’ils ne m’en veulent pas sérieusement de répondre que « je me sens capable de l’être ». Qu’ils me montrent l’exemple d’une plus grande modestie en déclarant, quand on leur pose la même question, que, pour leur part, ils s’en sentent incapables 07 06 2006et je serai plus attentif à leurs critiques. Mais en quoi le fait de se dire « capable » de défendre ses idées est-il le fait d’un « autocrate », en quoi est-ce du lobbying médiatique ? Je demande d’apprécier la hauteur de la riposte en lisant la question et la réponse parue dans « Libération ». Question : « Et ce candidat vous aimeriez l'incarner? » Réponse : « Je m'en sens capable. Mais je refuse d'entrer dans les habits de l’homme providentiel, un rôle de statue de bronze. Quelle prison ! Quel poison ! Pour autant, arrêtons de flinguer une personne dès qu'elle semble se distinguer. Je suis prêt à être utile. Dans la crise, c'est l'heure des personnes qui ont du caractère, pas des « fromages pasteurisés » ou des « poissons lyophilisés ». Que fallait-il répondre pour complaire aux camarades qui n’aiment pas les autocrates ? « Non je n’aimerai pas incarner cette position car chacun voit bien que je n’en suis pas capable ».

Cette mauvaise manière s’accompagne d’un habillage que je trouve si offensant que je m’interroge sur sa violence. Ainsi quand le même Bessac dit qu’il faut renoncer à la « querelle des égos ». Quelle querelle ? Quels égos ?  Ou est la compétition ? Avec qui ? Tout cela 02042005(001)n’est fait que pour mettre en avant le fait que je serai obsédé par mon égo. Dans « l’humanité », décidément très décevante ces temps, on note entre guillemets que j’aurais dit que ma candidature « ferait peur  aux communistes ». Ah bon ? Ou ça ? Lisez plutôt le passage ou il est question de peur dans «Libération» : Question (à propos des dirigeants communistes qui ne veulent pas d’une candidature hors de leurs rangs): « Ne craignent-ils pas, en cas de candidature de votre part, de ne pas être représenté à la présidentielle… » Réponse : « Pourquoi ont-ils peur de cela? Le PCF est co-fondateur du Front de gauche. Ce label le représente, tout comme nous. Quant au mythe de la personnalité consensuelle, quel aveu d’échec ce serait ! Ce n'est pas avec une personnalité associative ou syndicale sortie du chapeau qu'on va pouvoir crédibiliser une révolution citoyenne ! Le candidat doit être aguerri à la lutte politique. Le PCF et le PG doivent proposer ensemble une candidature aux militants du Front de gauche qui diront s'ils l'acceptent ou non. » On voit que pour tirer de ces phrases l’idée que je me vante de « faire peur » aux communistes, il faut beaucoup de volonté de nuire. A la fin, en réalité il s’agit de faire croire aux militants communistes que je suis un personnage imbu de lui-même, qui propose la dialectique limitée « le paquet ou le projet », comme titre l’Humanité Dimanche. Je ne crois pas que ça fonctionnera. En tous cas ça ne suffira pas pour nous faire perdre de vue l’essentiel.

 En effet Le discours creux sur la « construction du projet le plus large possible » et ainsi de suite, nous le connaissons. Dans ce registre, on se souvient des ateliers déjà organisé à l’automne dernier par les dirigeants communistes sans demander l’avis de 03112005(002)personne, ni sur l’idée, ni sur les dates, ni sur les thèmes, ce qui en dit long sur les postures actuelles selon lesquelles le Front de gauche « ne consiste pas à suivre tel ou tel ». Le but de ces initiatives est toujours le même : explorer des convergences avec les socialistes. Nous avons déjà, dit sur tous les tons que c’était non. Notre intention est que le Front de gauche ait sa propre personnalité, son propre programme, « partagé » ou « commun » peu importe l’adjectif. D’abord le programme du Front de Gauche ensuite la discussion avec les socialistes et seulement en vue du deuxième tour.  Nous sommes très sensibles sur ce point. On ne nous rassurera pas avec des promesses orales de coulisse comme la dernière fois. Car nous nous souvenons comment les mêmes dirigeants communistes avaient déjà annulé le « forum » prévu pour février dernier, au cours duquel nous devions mettre au point une plate forme partagée du Front de Gauche sur les institutions (tiens, tiens !) et installer une assemblée du Front de Gauche. Pour nous donc c’est maintenant un préalable. On rédige le programme d’abord, puis on discute, si les communistes y tiennent, avec qui ils veulent. On s’accorde pour commencer ce travail et on annonce en même temps quel est le niveau de notre ambition en affirmant que nous aurons des candidats communs à toutes les élections.  Sinon tout ce qu’on écrira ne serait qu’un imprimé sans adresse, disponible pour n’importe quelle boite aux lettres ! C’est en ce sens que le paquet précède le projet, oui ! Cela signifie que l’objectif précède le moyen. Inutile de ruser. C’est exactement ce que nous avons fait pour les régionales ! On a d’abord conclu l’alliance après les cinq mois de débats des communistes sur le sujet puis on a écrit le programme en même temps qu’on faisait les listes. Personne n’a demandé qu’on fasse autrement à l’époque.

Il est très contre-productif de marcher d’une élection à l’autre en faisant semblant de ne pas savoir à quoi on aboutira. C’est une perte de temps, d’abord, qui nuit à la maitrise des compte de campagne qui on commencé à courir pour les cantonales par exemple et qui doivent être impérativement synchronisés avec ceux des législatives et même ceux de la présidentielles pour que le rendement maximum soit assurés à nos candidats. Trainer et tergiverser c’est 13062005s’interdire de construire une base de masse consciente et éduquée sur les objectifs communs. C’est surtout organiser une perte de confiance dans l’opinion. Nous ne sommes pas le PS. Notre lutte nécessite de rassurer les gens sur notre compte : ils ont besoin de savoir que nous sommes vraiment unis dans la durée pour se mettre dans nos pas. Sinon ils sentent bien que nous ne serions capables que de faire de la figuration. Ils ont besoin de voir les visages de ceux qui emmènent le mouvement parce qu’ils savent que c’est l’heure des caractères, pas du témoignage. Tout ceci posé j’en reviens à moi et à mon « ambition présidentielle » comme disent les bonnes âmes, qui me font ainsi, sans s’en rendre compte, l’amitié de penser que je serai capable de gagner cette élection !  

Quoiqu’en disent Pierre Laurent et Patrice Bessac, je n’ai jamais déclaré que je serai candidat. Ces dirigeants communistes le savent bien. Ils savent lire. Donc, quel est le sens de s’opposer à quelque chose qui n’est pas ? La réponse est dans le reste de leur discours.  Les décibels à mon sujet sont en réalité un biais pour dire autre chose. La nouveauté est là. Les deux dirigeants s’expriment clairement tous deux en faveur d’un candidat commun du front de 070520074941gauche. C’est un fait absolument nouveau. Jusque là on avait eu une déclaration de Roland Muzeau, député communiste et président du groupe à l’assemblée sur ce point, commentée par Marie George Buffet à qui une réaction avait été demandée sur I Télé. Là, le premier dirigeant du PC et le porte parole  parlent comme si la candidature commune allait de soi et formulent même des hypothèses. L’un évoque une personnalité syndicale ou associative, l’autre « plusieurs candidat possibles ». Mais le fait nouveau c’est que les deux disent la même chose sur une question essentielle : il y aura un candidat commun du Front de Gauche. C’est pourquoi, par delà les questions que posent les attaques personnelles contre moi, j’estime avoir obtenu ce que nous sommes si nombreux à vouloir : l’émergence d’une nouvelle force politique unie à gauche qui présente des candidats à toutes les élections et affirme son ambition de gouverner le pays. Comme moi de milliers de gens, organisés ou pas,  au PS, hors du PS, sont épuisés de faire de la figuration dans la vitrine des sociaux libéraux. C’est pourquoi la charge lourde de Patrick Bessac et Pierre Laurent contre moi est quand même un grand jour pour moi puisque j’enregistre que j’ai atteins mon but: avoir convaincu les dirigeants communistes de prolonger la présence électorale du Front de gauche aux présidentielles et du coup, parce que c’est la logique de situation, dans toutes les élections d’ici aux législatives. Le reste est détail sans importance, les bruits de la circulation pendant qu’on écrit un poème.

J’ajoute ici le repiquage de mon interview dans « Direct Matin » quasiment sur les mêmes sujets quoique cette note soit déjà bien longue. Certes elle est déjà classée dans la rubrique ad hoc de ce theire dans le metroblog. Mais je vous évite trois clics en la redonnant ici.

"Pourquoi ne pas créer un parti pour pérenniser le Front de gauche (alliance PG-PCF-Gauche unitaire) ?"

Les dirigeants communistes ne veulent pas d’un parti commun et leur décision doit être respectée. J’ai proposé une autre formule pour montrer que le Front de gauche s’inscrit dans la durée. Ce serait d’installer une assemblée permanente du Front et d’instaurer l’adhésion directe. Chacun pourrait ainsi participer au Front de gauche sans adhérer à l’un des partis. De plus nous aurions des candidatures communes à toutes les élections des cantonales aux législatives.

"Que pensez-vous de la “gauche solidaire” souhaitée par Martine Aubry ?"
C’est pour l’instant une expression, rien de plus. Si ça signifie être solidaire au deuxième tour pour battre la droite, nous sommes d’accord. Si ça veut dire faire l’ornement de gauche pour la vitrine socialiste, c’est non. Quant aux primaires, on voit bien que la scène est déjà saturée par le pullulement des candidats socialistes.

"Il faut donc un candidat du Front de gauche en 2012. Serez-vous celui-ci ?"
Nous sommes clairement partisans d’un candidat commun au Front de gauche. Mais je n’ai jamais fait acte de candidature ; je constate que mon nom est avancé. Curieusement, cette idée a seulement été relayée par ceux qui s’y opposent. Je suis confiant : il y a peut-être une force d’évidence qui va s’imposer.


329 commentaires à “Ma voiture balai a bien du mérite”
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  1. erratum : peu mobilisateur

  2. Pulchérie D dit :

    @ ydaho (40)

    Il vaut mieux pas.
    Je fais confiance au WM : le sujet est brûlant, et certain flic présent sur le forum aurait trop de plaisir à signaler un
    texte qui pourrait être interprété de manière abusive et,avec la malignité de certains avocats, donner lieu à une accusation d'antitruc quelconque.
    Rappelle-toi la chanson de Ferrat: Hou, hou ! Les flics sont partout.

  3. Quentin dit :

    Toujours les mêmes rangaines... :
    - le PCF est un cadavre miteux qui cherche à exister, imbu de son faste passé qu'il veut retrouver
    - le PCF est un parti vendu aux socialistes, c'est son seul moyen de faire vivre un appareil lourd et fatigué
    - les premières critiques sont venues du PCF, c'est eux qui ont commencé, d'abord!
    - sans Mélenchon le PCF n'aurait jamais accepté de candidature commune aux présidentielles
    et j'en passe....

    Cher(e)s ami(e)s! CALMONS NOUS!
    Je suis militant communiste du 2eme arrondissement à Marseille, je pense un peu connaître la machine (ou l'appareil comme il vous plaira!).
    Respectons nous calmement les uns les autres. Le Front de Gauche n'aurait été possible ni sans le Parti de Gauche ni sans le PCF, et toutes les formations le composant (je suis heureux qu'il en existe trop pour les citer). Vous pensez vraiment que si le PCF n'avait pas eu envie de pérenniser le FdG il aurait délibérément perdu plus de la moitié de ses fameux "apparatchiks fatigués et miteux" que sont les élus ?
    Melenchon fait mine de douter du fait qu'une candidature commune était envisageable à 2012 alors qu'aucun membre du parti n'a dit le contraire!
    Ensuite, si nos débats actuels n'intéressent pas monsieur Mélenchon (quel projet plutôt que quel candidat? comment élargir la base du FdG? comment mettre en place un véritable front social uni pour les retraites?), pourquoi ne pas tout simplement nous laisser les trancher et respecter notre calendrier de LOURD et POUSSIF appareil politique?

    Les amis, ne nous fâchons pas pour si peu: nous avons fait ensemble une campagne superbe, et nous en referons d'autres: à quoi nous sert donc la suspicion?
    Bien à vous,
    Quentin

  4. Descartes dit :

    @mario morisi (#47)

    Si tout cela prend de l’ampleur, si la pétition ATTAC/Copernic et cent autres, déclenche le ras de marée, personne ne pourra plus ramer contre le Front de Gauche élargi. Il est le flux, le flot montant qui va balayer les digues…

    C'est comme si c'était fait....

  5. Pulchérie D dit :

    @ des pas perdus (48)

    On pourrait peut-être (demander l'avis à J-LM qui s'y trouve) exiger les pleins pouvoirs pour le parlement européen,
    qui jusqu'à présent est un parlement-croupion. L'UE est sous la tutelle de Bilderberg, comme l'a prouvé la comparution de VanRompuy devant une sélection de dirigeants de cet organisme, quelques jours avant sa nomination totalement inopinée à la présidence de l'Europe.

  6. D'après le post 41 :
    "Concernant la stratégie poursuivie par PCF avec FdG, notamment aux présidentielles de 2012, Laurent Mely, un membre du conseil fédéral du Val de Marne affirme dans un post sur le blogue de Clémentine Autain que « le seul point important est le refus actuel du PCF de la direction et d’un grand nombre de militants (majoritaire ou non, je ne me prononcerais pas) de voir le NPA rejoindre le Front de gauche."

    "Cela fait une belle pierre dans le jardin du PG"

    C'est pas dans le jardin du PG que cela fait, non pas une belle pierre, mais une bombe, c'est dans le jardin encore à construire du FdG ! A ce stade de déni de réalité, on n'est pas prêt de faire la récolte…
    pour le plus grand plaisir de l'UMP et du PS. Si réel, hallucinant : de quoi arranger l'abstention et le dégoût de nos concitoyens qui espèrent encore un (petit) peu un véritable changement.
    On a besoin de tout le monde à gauche (vraiment à gauche) avec des engagements clairs et un programme qui le soit tout autant. La responsabilité est énorme : les attentes populaires ne peuvent être déçues plus longtemps.

  7. 52 Pulchérie D : ça ne changera rien avec un parlement composé à 80 % de députés eurobéats du PPE au PSE...

  8. ermler dit :

    @ JLM
    @ tous

    Bon d'accord.
    Comme tout le monde sur ce blog, et depuis toujours, je pense que l'élection présidentielle est une plaie pour notre démocratie et qu'il faudra la supprimer;
    En attendant, elle est incontournable et il faudra bien en passer par là.
    Je pense aussi qu'en 2012, deux "catastrophes" nous menacent :
    1. Qu'il n'y ait pas de candidature unique rassemblant toute l'autre gauche (NPA compris).
    2. Que ce candidat unique soit un autre que Mélenchon.

    Ceci étant dit le processus ne doit pas se faire l'envers. La priorité n'est pas "quel candidat" mais bien quelle Front, avec quels partenaires et surtout quel projet alternatif ? Quel programme cohérent, crédible et suffisamment démarqués des autres pour que l'"offre" électorale crée une vraie dynamique de bib-bang au près de l'électorat de gauche.

    A toute médaille, son revers. La popularité grandissante de Jean-Luc Mélenchon créé évidemment un problème parmi les partenaires du Front de gauche et les réactions irrités du PC étaient, hélas, prévisibles.
    Il faut que Jean-Luc Mélenchon et son équipe soient très vigilants. Ne pas tomber dans le piège médiatique de la personnalisation, aussi brillantissimes que soient les performances médiatiques du "patron". Je crains que Jean-Luc Mélenchon se laisse griser par son propre talent et oublie qu'il est avant tout un porte parole de la gauche de rassemblement et d'un projet collectif de transformation sociale radicale.
    Qu'il n'oublie pas de rappeler que c'est ce combat de rassemblement qu'il porte avant tout !. Bref, qu'il évite de se la jouer trop perso et qu'il freine un peu sa tendance au "moi, je.. moi je ". Qu'il réapprenne à parler au "pluriel".
    Qu'à la question qu'on ne cessera de lui poser sur sa candidature en 2012, il ne commence pas par dire " je m'en sens capable", mais de rappeler qu'il se bat d'abord pour un projet de rassemblement et de contenu politique. Et que c'est une fois ce rassemblement et ce projet constitués que ce posera la question de qui portera cela à l'élection présidentielle.

    Il ne fait aucun doute que Jean-Luc Mélenchon est le meilleur porte-parole de notre combat et de notre espoir commun. Mais question rassemblement unitaire, question projet de gouvernement. Y'a encore du boulot à faire.

    A quand l'annonce du début des travaux pour l'élaboration d'un véritable programme de rupture ?

    Oublions un peu l'arène médiatique autour des coups de gueule...

  9. ermler dit :

    (suite)..des coups de gueule de Jean-Luc Mélenchon. Priorité au rassemblement et à son projet.

    @webmestre.

    Très irritant le coup des 2500 caractères qui coupent à 2460 !

  10. Greg dit :

    @ydaho

    Evidemment que c'est "typique", c'est tellement typique que ça empire de jours en jours.
    Faut il l'accepter pour autant. Non bien sur. Je ne dis pas que tu l'accepte, j'ai lu tes messages, on ne peut pas dire que tu sois "résigner".

    Il ne reste que 2 ans avant les prochaines présidentiels. Pour moi on aurait déja du faire des élections anticipées....
    Si on veut arrêter de se poser la question de savoir si Sarkozy va se représenter en 2012, c'est à nous de jouer maintenant, le salariat doit se mobiliser contre lui car c'est par une explosion sociale que les "réformes" seront contrées.

    Il faut arrêter de se faire baiser avec les retraites. Pourissez ceux qui vous disent que les salariés du public sont "avantagés" et rappelé bien à ces réacs et ces cocus ce qu'il s'est passé en 1993, 2003, 2007.

    Qaund Sarko a attaqué les "régimes spéciaux" en 2007 c'était pour mieux attaqué le privé par la suite. Maintenant qu'on y est, j'entend les même cons qui gueulent encore que ce qui coutent chère en France c'est la fonction public.
    Dites leurs bien qu'un fonctionnaire ça rapporte plus que ça gagne, que c'est pas avec une privatisation que les salariés et les usagers s'en portent mieux. Je sais bien que sur ce blog tout le monde le sait, mais ça me fait tellement c.... d'entendre autour de moi ce vomit.

    Avec Sarkozy les retraites ce sera 44 ou 45 annuitées si on se laisse faire.

    Ceux qui font entendre comme j'ai entendu sur RMC avec "les grandes gueules" que la retraite à 60 ans ce n'est qu'un symbole, qu'il ne sert à rien, car les gens en moyenne partent à la retraite à 61 ans, sont des petits faux culs qui font de la propagande et qui appelent en plus à la capitalisation.

    Dans une vie professionnelle on a parfois des périodes d'inactivitées, comme être au chômage, en accident du travail, en arrêt de travail pour toutes sortes de raisons....Alors prendre sa retraite après 60 ans c'est pas pour le plaisir de bosser c'est pour toucher une retraite à taux plein. La retraite à 60 ans n'est pas un symbôle, c'est une avancée sociale considérable qui fait partie de la réduction du temps de travail et participe ainsi à l'augmentation de l'espérance de vie.

    La moyenne de céssation d'activité, et non de retraite c'est 58 ans et 8 mois il me semble d'après la CGT.
    Et cela représente 2 salariés sur 3 passé 57 ans. Alors il faut la garder la...

  11. dudu87 dit :

    bonjour à vous,

    Ceci étant dit le processus ne doit pas se faire l’envers. La priorité n’est pas « quel candidat » mais bien quelle Front, avec quels partenaires et surtout quel projet alternatif ? Quel programme cohérent, crédible et suffisamment démarqués des autres pour que l’ »offre » électorale crée une vraie dynamique de bib-bang au près de l’électorat de gauche.

    Il est là le problème et pas ailleurs, le projet avec une analyse ou +tôt une analyse pour un projet.
    Je suis heureux que nombreux en arrivent à cette conclusion; Depuis 3 ans je les réclame!
    Putain, que de temps perdu....

  12. carlo dit :

    @ ermler

    "Comme tout le monde sur ce blog, et depuis toujours, je pense que l’élection présidentielle est une plaie pour notre démocratie et qu’il faudra la supprimer"

    Je ne pense pas qu'il soit possible de la supprimer. Mais on peut limiter les pouvoirs du Président de la République et rétablir un véritable régime parlementaire. Au Portugal, le PR est élu au suffrage universel mais il n'a pas autant de pouvoir que le président de la république française.

  13. Laurent MELY dit :

    Un mot d'un militant communiste.

    Pour moi, comme pour beaucoup de communistes, il faut une candidature du Front de Gauche aux présidentielles.

    Pour moi, la candidature de JL Mélenchon est une des candidatures légitimes. D'autres sont celles de MG Buffet et Pierre Laurent, d'autres peuvent émerger au sein du PCF, du PG ou d'ailleurs. Il faudra définir à terme un processus pour choisir le candidat du front de gauche parmi tous les candidats légitimes.

    Mais que JL Mélenchon se déclare "prêt" est normal et naturel.

    Mais je vois -hélas- ressortir les vieux démons du PCF. Le front de gauche, c'est très bien. Mais pas quand ça pourrait empêcher une candidature communiste à al présidentielle. On nous a déjà fait le coup en 2007 ! Camarades, arrêtez les conneries.
    Si c'est pour refuser par avance qu'un autre qu'un encarté PCF soit candidat, il ne faut pas se lancer dans des processus type Front de Gauche !
    Et c'est un communiste qui le dit !

  14. Descartes dit :

    @JLM

    La crispation du PCF sur la question de la candidature est parfaitement rationnelle. Tu n’as pas oublié la période du beau François, et les communistes non plus. Ils se souviennent parfaitement ce que cela leur a coûté d’avoir fait en 1965 la courte-échelle à un candidat inconnu, dirigeant d’un petit groupuscule. Ils ont commencé alors à nourrir le serpent qui en bout de compte les a dévorés. Je ne crois pas qu’ils aient envie de recommencer.

    Il faut arrêter de se voiler la face. Si le FdG présente un candidat unique en 2012, et que ce candidat fait un bon score, il deviendra une puissance dans la gauche à titre personnel. Fort de cette légitimité, il aura un poids énorme pour la suite des événements, y compris à l’heure de décider de l’avenir du Front. Et c’est pourquoi le PCF ne peut rationnellement confier une telle candidature qu’à l’un des siens, à une personnalité jouissant de sa totale confiance, ou alors à une personnalité « extérieure » aux partis n’ayant aucune ambition politique, dans cet ordre de préférence. Confier la candidature à une personnalité forte, indépendante du PCF et ayant des indéniables ambitions politiques (ce n’est pas une critique, loin de là) revient à se suicider.

    Si le candidat est issu de l’un des partis du FdG, il ne peut être issu que du plus gros des partenaires, c’est à dire le PCF. Si l’on veut éviter ce scénario, il ne reste alors que l’hypothèse d’une personnalité extérieure qui soit jouisse d’une confiance absolue de la part du PCF, soit ait le profil du « vieux sage ». Et malheureusement, Jean-Luc, tu ne tombes dans aucune de ces deux catégories: tu est trop indépendant et individualiste pour inspirer la confiance, trop remuant pour te poser en « vieux sage »…

  15. dudu87 dit :

    @kilobug
    Le PCF a une ligne politique, qui est assez claire, qui a été validée lors du congrès précédant, et sera revalidée (ou non) lors du congrès de juin.
    Oui, très bien, mais tu peux nous là rappeler, STP, car vraiment je la trouve très flou. Pourtant j'ai été dans le sérail pendant de nombreuses années et je pense même être tombé dedans très jeune!

  16. Pulchérie D dit :

    @ ermler (54)
    @ dudu87

    Tout cela est très clair et convergent.
    Qu'attend la vraie gauche pour faire son programme de rupture ?
    Des tenues de congrès par exemple, suivies de discussions sur ce blog ?
    Puis, la diffusion du programme définitif par blog, mail, médias; environ un an pour arriver à ce résultat ?
    Assez de temps perdu, comme le dit dudu87.

  17. H2b1 [PG32] dit :

    Bonjour, Jean-Luc Mélenchon,
    Quel intérêt de se battre pour la république si nous devons nous battre UNIQUEMENT pour laisser survivre le PC ?
    Je voudrais rappeler que le PC existe depuis un siècle, donc si j'avais voulu y adhérer, ce serait fait depuis longtemps!
    J'adhère au PG, AVEC les communistes pour former un Front de Gauche, pas pour leur permettre de subsister.
    Je veux gagner, l'avenir du pays en dépend.

  18. nicolas PG03 dit :

    @Descartes
    Je ne te suis pas... alors il faut que celui qui portera la candidature du FdG fasse un petit score?!

    Des militants de tous les partis (et merci Laurent) pensent qu'il faut juste le candidat qui soit capable de faire le plus gros score dans le cadre bien particulier de cette élection.

  19. Nomenclatura dit :

    L'amère expérience où il difficile de s'exprimer en famille.
    JL Mélenchon répand à ce point la terreur au sein de la gauche qu'on le traiterait pour un peu de Saint-Just.
    1 certain blog archi-connu et soit disant à gauche dès qu'il s'agit de donner un avis positif sur JL Mélenchon, vous censure vite fait bien fait et met votre adresse IP sur liste des personna non grata "on ne peut ne peux plus se gratter".
    Vieux réflexe nomenclaturiste qui démontre que la gauche à sérieusement besoin d'un virage à gauche.
    Opinion perso bien sûr.

  20. Descartes dit :

    @ermler (#55)

    Comme tout le monde sur ce blog, et depuis toujours, je pense que l’élection présidentielle est une plaie pour notre démocratie et qu’il faudra la supprimer;

    "Comme tout le monde sur ce blog" ? Et qu'est ce qui te permet de dire que "tout le monde" sur le blog partage ton opinion ? Moi, personnellement, j'attends de voir quelles sont les alternatives avant de penser qu'il faut "supprimer" l'élection du président au suffrage universel direct. Parce que si c'est pour revenir aux régimes d'assemblée comme la IIIème et la IVème...

    Ceci étant dit le processus ne doit pas se faire l’envers. La priorité n’est pas « quel candidat » mais bien quelle Front, avec quels partenaires et surtout quel projet alternatif ? Quel programme cohérent, crédible (...)

    Tout à fait d'accord, même si je préfère l'idée de "projet politique" à celle de "programme", cette dernière étant trop souvent identifiée à un catalogue de mesures. Mais malheureusement, je ne vois pas comment le Front pourrait produire un tel projet, étant donnée d'une part l'hétérogénéité idéologique de ses composantes, et d'autre part l'incapacité des groupuscules de la gauche radicale à accepter la nécessité de faire des compromis. Et si le NPA devait intégrer le FdG... ce serait encore plus difficile.

    Il ne fait aucun doute que Jean-Luc Mélenchon est le meilleur porte-parole de notre combat et de notre espoir commun.

    Ça dépend qui c'est ce "nous" au nom duquel tu parles... parce qu'au PCF, il semble y avoir plus d'un qui "doute" de la capacité de Jean-Luc Mélenchon à être son porte-parole. Je t'accorde que Jean-Luc Mélenchon est de loin le meilleur tribun de la gauche radicale aujourd'hui, et probablement celui qui a le plus de résonance médiatique. Mais cela ne suffit pas à faire un bon candidat. Quelque soient ses immenses qualités personnelles et politiques, Jean-Luc Mélenchon est un peu trop solitaire, il a trop de mal à la jouer "collectif". Et surtout, il semble avoir des difficultés à se constituer un cabinet de gens compétents sur les différents sujets. Dans une campagne présidentielle, on ne peut pas se permettre les à-peu-près.

    A quand l’annonce du début des travaux pour l’élaboration d’un véritable programme de rupture ?

    En effet...

  21. dudu87 dit :

    @Pulchèrie,
    Puis, la diffusion du programme définitif par blog, mail, médias; environ un an pour arriver à ce résultat ?

    Je vais être obligé de retourner dans les archives du blog pour retrouver les commentaires à ce sujet, c'était 2007 ou 2008 au mois d'avril mai ou juin, si j'ai bonne mémoire. Je proposai même qu'un site soit ouvert sur internet pour débroussailler le terrain d' une ANALYSE vers un PROJET. Ensuite le mettre en discution ici même...Il y avait eu une telle polèmique!
    Alors les anciens/nes vous vous souvenez!

  22. Hold-up dit :

    @ Mario Morisi

    Vous dites : "Le front de gauche doit gonfler, s’amplifier, prendre son vol, avec puissance et détermination, sous forme de multiples métastases intelligentes"

    Votre message m'a intéressé. Je ne reprendrais pas par contre, ni très volontiers, la malheureuse métaphore de la maladie. Nous ne sommes pas la maladie, nous sommes le vaccin.

    La maladie, c'est le "Sarkozysme", cette variante nationale du Thatchérisme International qui broie les nations depuis un quart de siècle et annule la Citoyenneté. Cette idéologie requalifiée " néolibérale" et toute puissante est une nouvelle idéologie politique qui sous prétexte " d'absolutisme économique " fait avorter toute liberté de décision ou annule celle-ci dans des slogans publicitaires jetables entre le " There is no Alternative " et le " Yes We can "...

    Cette idéologie veut détruire la société et les liens qui la fonde afin que chacun, piégé par son petit égo, puisse devenir la proie vacillante des grands consortiums capitalistes, fédérés - eux - par l'idéologie de l'argent, un argent qui détruit plus qu'il ne construit désormais : Un nouveau nihilisme politique est à l'œuvre au niveau mondial. Nous vivons une mondialisation mortifère.

    J'ai cependant parfaitement saisi l'esprit de votre message. Cela corrobore l'excellente nouvelle qui ouvrirait le
    " Front de Gauche " aux citoyens désireux de nous rejoindre pour agir sans passer par l'un ou l'autre parti créateur du FdG.

    Dans le même esprit et pour une ample lisibilité de l'initiative, je me suis aperçu que le terme " Front de Gauche Élargi " ne fonctionnait pas très bien. Il est parfois même écrit comme suit : Front de Gauche (élargi), ça ne va pas. L'ambiguïté de "l'élargissement" dans l'histoire n'aide pas non plus à notre entreprise.

    Au delà des atermoiements de certaines forces, il me semble que le terme de :
    Front de Gauche UNITAIRE préciserait nos vues et éclaircirait le tableau. C'est un terme offensif et positif, il ouvre d'amples perspectives de rassemblement des forces de progrès, ouvertes à toutes les bonnes volontés au delà des seuls appareils politiques. Bref à toutes les Forces Vives de la nation qui ne veulent plus s'en laisser compter, qui ont su transcender les ornières de l'Histoire sans pour autant rejoindre l'idéologie du veau d'or qui tue par la paupérisation,...

  23. Hold-up dit :

    Suite / Rectificatif

    Au delà des atermoiements de certaines forces, il me semble que le terme de :
    Front de Gauche UNITAIRE préciserait nos vues et éclaircirait le tableau. C'est un terme offensif et positif, il ouvre d'amples perspectives de rassemblement des forces de progrès, ouvertes à toutes les bonnes volontés au delà des seuls appareils politiques. Bref à toutes les Forces Vives de la nation qui ne veulent plus s'en laisser compter, qui ont su transcender les ornières de l'Histoire sans pour autant rejoindre l'idéologie du veau d'or qui tue par la paupérisation, la déchéance, le stress, l'exclusion, ou la guerre.

    Une proposition à débattre avec vous et les participants du blog..

  24. Descartes dit :

    @nicolas PG03 (#63)

    Je ne te suis pas… alors il faut que celui qui portera la candidature du FdG fasse un petit score?!

    Pas forcément. Mais si le PCF doit choisir entre une candidature qui fait un excellent score avec un candidat "peu sûr" (du point de vue du PCF, bien entendu), ou alors une candidature "sûre" mais avec un score médiocre, alors il ferait bien d'y réfléchir à deux fois. Parce que la dernière fois que le PCF a choisi la première option, il l'a très lourdement payé: c'était en 1965, et tout le monde connaît la fin de l'histoire...

    Des militants de tous les partis (et merci Laurent) pensent qu’il faut juste le candidat qui soit capable de faire le plus gros score dans le cadre bien particulier de cette élection.

    Ils se trompent. Avec ce genre de critère, on n'a qu'à proposer la candidature à Ségolène. Elle fera certainement plus de voix que Jean-Luc Mélenchon...

  25. Zimir dit :

    Plus je l'entends et plus je le lis JL M et plus JL M me donne l'impression d'un homme de conviction.
    Sûr qu'il a fait des erreurs dans le passé mais qui n'en fait pas, Jean-Luc Mélenchon dans son langage et bien centré sur une idée claire et progressiste de ce que doit être la gauche.
    Ce qui fait une énorme différence avec une certaine gauche qui voudrait nous la jouer Rifondazione Comunista où Die Linke.
    Vas y J LM le peuple est avec toi !

  26. Hold-up dit :

    Message N° 58 @ Laurent MELY

    Merci à vous. C'est important de vous avoir lu.

  27. jean ai marre dit :

    Pas moins que @ 2 de Le méxicain.,
    mais en plus j'ajouterais que l'action décrite par B. Dominique @ 4 ma parait être intelligente, pleine de bon sens, de promesse, et encourageante; c'est le chemin pour aller vers l'assemblée permanente proposée par JL Mélenchon.
    A mon avis c'est ce type d'action tout comme celui proposé par @ 64 Dudu 87 qui allie dynamisme et efficacité.qui est à privilégier.

    " Pas arrogant, juste meilleur "

    Tel pourrait être le label du candidat du Parti de Gauche proposé au Front de Gauche Unitaire@ 66

    Quels sont ou seront les critères de compétence du candidat unique ?
    Quelle sera l'analyse de la valeur ?

    Au fait, le programme intuitivement saisissable par tous quand sera t il écrit, ?

    Allez J L Mélenchon je sens que ça commence à prendre forme....

  28. jean ai marre dit :

    Crise au NPA

    Je viens de prendre connaissance de ce que dit Ingrid Hoyes dirigeante du mouvement.

    S'exprimant sur les démissions elle quantifie à 10 % les démissions qui sont dues en partie à cause des désaccords avec l'orientation mise en oeuvre, et que beaucoup attendent le congrès pour se prononcer.

    La critique porte aussi sur les responsabilités.qui leurs reviennent:
    " Il nous semble que nous nous sommes mal positionnés notamment sur deux aspects. D'une part, nous avons sous estimé la question de l'unité, ainsi que celle du Front de gauche et du PG en son sein, et ce, dès les Européennes, alors que nous avions la main dans la gauche radicale et que nous aurions pu être offensifs en proposant une perspective de rassemblement. L'unité aurait dès lors changé de camp. Au moment des régionales, dans un rapport de forces plus défavorable, convaincus à tort que le PCF allait partir avec le PS dans une majorité de régions, nous n'avons pas fait tout ce qui était possible pour imposer la discussion sur le fond programmatique, dont la question des alliances et des majorités de gestion était la conséquence et non le point de départ
    Une tentation pourrait être d'admettre l'échec et de rejoindre le Front de Gauche mais c'est une logique mortifère sur le plan des perspectives politiques. Mais entre le ralliement et l'éloge de la solitude, il y a une voie qu'il faut emprunter, en revenant à l'idée d'un NPA ouvert, doté d'une véritable politique unitaire sur le terrain social, afin de favoriser la convergence des luttes, et sur le champ politique, un instrument pour rassembler les anticapitalistes et peser pour empêcher que l'ensemble de la gauche radicale soit aspirée dans une nouvelle mouture d'union de la gauche."

    J e pense que des perspectives nouvelles vont apparaitre. Que le sens de l'Unité va être enfin pris en compte.

  29. Anny Paule dit :

    Tout ce qui s'est écrit sur ce blog, aujourd'hui, (depuis Jean-Luc Mélenchon en passant par tous les autres, avec quelques nuances fondées sur des appartenances partidaires ou non), pose les vrais problèmes de la réussite d'un Front de Gauche UNITAIRE (cette dénomination me plait bien plus qu'"élargi")... donc, de l'avènement du Peuple dans un espace républicain enfin restauré.
    La création du Front, concomitante de celle du PG fait que deux partis sont consubstantiels du Front de Gauche, le PC et le PG, et qu'un troisième groupe en est indissociable, la GU.
    Dès cette création, il a existé certaines zones d'ombre qu'il aurait fallu élucider. La place et le rôle de chacun dans une alliance nécessaire et fondamentale... même si insuffisante.
    Les camarades du PC jouent sur leur long passé historique, sur le nombre de leurs militants, sur leur trésorerie (non négligeable lorsqu'il s'agit de monter des campagnes) et entendent peser plus fort, de ce fait. Le PG naissant et la GU (dissidente mais active) ne pouvaient et ne peuvent prétendre "rivaliser" sur ces champs-là.
    Ceci est un premier point : s'est-on regroupés pour être "à la solde" du PC qui, fort du nombre, du passé, et du "fric" dont il dispose ? Et doit-on "obéir" à ce type de règle, contraire à l'idée même de la Gauche ? (Gauche = partage, supériorité de l'intérêt général sur les intérêts particuliers, y compris partidaires, générosité, solidarité, fraternité, égalité).
    Ou doit-on, par le Front de gauche unitaire, créer un nouvel espace transcendant les partis (en tant que corps constitués), mais prenant auppui sur les partis, afin de construire un commun un espace dans lequel le Peuple puisse enfin être représenté ?
    La tâche qui nous attend tous passera nécessairement par cette clarification. Alors, nous pourrons rédiger un programme collectif, alors nous pourrons décider de celui qui sera le plus apte à le porter.
    Les chantiers ne manquent pas... et nous avons des exigences communes (aussi bien le PC, le PG, la GU, que le NPA, la FASE...) même si nous devons reconnaître certaines divergences.
    Alors, mettons-nous tous autour d'une table et ne perdons plus une minute d'un temps qui n'est pas élastique... Ne rééditons pas l'erreur de décembre 2006 qui a produit le résultat qu'on sait !
    Créons partout des groupes unitaires, faisons ensemble le chemin qui nous conduira à la réussite.
    Les citoyens sont premiers, en République. Construisons avec eux et avec nos partis... mais pas autour d'un parti !
    Il suffit d'écouter la détresse de certains, leur désarroi politique pour sentir qu'une porte est prête à s'ouvrir, si nous sommes capables d'entendre et de trouver des réponses justes... La balle est dans notre camp ! Ne la laissons pas filer pour de faux problèmes !

  30. JPR78370 dit :

    Membre du PCF, j'adhère pour une bonne part à ce que dit Jean-Luc Mélenchon, et particulièrement dans ce billet. Par contre, j'ai lu quelques commentaires —pas tous, certes, alors je ne ferai pas de généralités— mais je trouve, pour être dans l'appareil, particulièrement puérile l'opposition faite entre les "méchants dirigeants" et les "braves militants" du PCF. Ça vous a un petit côté bobo-ouvriériste, gauchepat'spontanéiste qui pense religieusement que la base a toujours raison. Et si c'était l'inverse ? Si la direction du PCF ne craignait pas tant Mélenchon que la résistance de sa base qui risque de briser l'unité du parti ? Jean-Luc Mélenchon a son style, mais nombre de militants du PCF ont le sentiment que le PG (qui représente combien d'adhérents, d'ailleurs ?) les maltraite, les considère comme ses porteurs d'eau, veut les brusquer, est trop intransigeant dans les négociations —voire trop politicien à la socialiste— et cela entraine de la défiance, à la base plus qu'à la direction ! La direction, elle a un souci principal : l'unité du parti. Alors attention à ne pas compromettre une construction difficile et à compliquer la tâche de ceux qui à l'intérieur du PCF veulent la réussite du FG, mais ne pourront jamais expliquer à leurs camarades pourquoi le PG ne siège pas dans le groupe FG en IdF…

  31. JC dit :

    Mon cher Jean Luc, il me semble que cela fait longtemps que les "camarades" ainsi que vous les appellez ont choisi leur camp. Celui de la pseudo contestation : les apparachiks du PC préfèrent depuis longtemps la gamelle que leur offre le PS. Le succès du front de gauche s'il fait plaisir à l'électorat ne peut être qu'un caillou dans la chaussure des élus PC du parlement, sauf à ce que le front de gauche passe sous les fourches caudines du PS. Pourtant, il suffirait de regarder les résultats du front de gauche et ceux du PC pour se rendre compte que l'avenir n'est certainement pas du coté du Colonel Fabien. On comprend aussi la crainte du milieu médiatique farouche défenseur du système libéral : sans vaseline pour le Figaro et consorts avec vaseline pour libé et les gauchos bobos. Dans tous les cas les mêmes intérêts sont défendus, il suffit de voir le bel unanimisme sur le dossier des retraites. Rien n'a vraiment changé malgré les postures des uns et des autres depuis le passage de la "crise de financière", comme une tempête Claus ou Xynthia qui une fois passée ne laisserait que qq traces, qui pour être violentes, se refermeraient presque aussi vite. Il vous reste du boulot mais courage.

  32. ermler dit :

    @ carlo (62)

    Et pourquoi ne serait-il " pas possible" de supprimer l'élection présidentielle ?
    Je suis pour un régime parlementaire. Je ne vois pas l'intérêt d'élire au suffrage universel, un président qui aurait des pouvoirs subalternes.

    Bon, ceci dit, si on veut faire comme les portugais.... je ne suis pas prêt à mourir pour m'y opposer.

  33. le Prolo du Biolo dit :

    Sarkozy serait partit pour l'Islande, pour éteindre le volcan.

    (les compagnies aériennes ayant été prises en otages par un nuage de fumée affilié à la CGT)

  34. Zimir dit :

    L'histoire nous l'a montré et démontré à maintes reprises, que bien que les alliances soient déterminantes elles ne peuvent toutefois pas se passer de personnalité et c'est cette alchimie qui en dernière instance s'est révélée payante !
    Vas-y Jean Luc la volonté populaire est avec toi.

  35. baluzo24 dit :

    j'ai 25ans je suis adhérent du PCF depuis 4ans et je suis tres déçu de mon parti sur ses orientation qui fricote avec le PS sans parler de l'image quel dégage par certain représentant notamment MGB quand elle part entre femme dans des café chique avec aubry et duflot.
    la liste et encore long j'en ai marre d'avaler des couleuvres
    l'idée de quitter le parti me trotte dans la tete depuis longtemps mais es ce la meilleure solution
    si toute la gauche du PCF s'en va alors il est sur que celui ci se fondra totalement dans le PS.
    j'ai réfléchi a venir au PG mais il y a pas mal de chose qui me dérange notamment sur les retraites ou le curseur et juste a la défensive et non a la conquête social. apprécie Mr Mélenchon dans certain de ses discours mais j'ai des doutes sur certaine chose le concernant. comment a t'il pu voter oui pour Maastricht comment peut on se battre pour la laïcité alors qu'on est franc maçon...
    le front de gauche partant de tout les partis de la gauche du PS c'est a dire les vrais partie de gauche, me semble le seul recours pour ce pays mais j'ai bien peur que les égos prennent le dessus sur l'intérêt général.
    bref je sais ce que je veux et ne veut pas mais malheureusement ce n'est pas encore ça
    alors comment faire?

  36. Συμεών dit :

    Le volcan c'est gratuit ça mange pas de pain surtout ça coûte pas un radis et ça vous enfume le populo en deux temps trois mouvement...

  37. bertgil dit :

    Bonsoir Mr Mélenchon,
    le pcf n'acceptera pas de candidat à l'élection présidentielle qui ne soit issu de ses rang.Pour les communistes le candidat du front de gauche à l'élection présidentielle ne pourra étre que communiste.C'est le sens des interventions
    de la direction du pcf.Ils ne veulent pas de jlm.La photo de Martine Aubry,de mg Buffet et de la verte intitulée La gauche diverse,confirmait que le pcf n'avait de compte à rendre à personne, concernant ses stratégies
    Je pense personnellement que jlm a trop privilégié le fdg au détriment du pdg;L'instrument de rénovation de la gauche de la gauche ne peut étre que le parti de gauche.Les dirigeants du parti communiste ne seront jamais des partenaires fiables par rapport au parti de gauche.Leurs soucis sont de faire élire le plus longtemps possible,des communistes dans toutes les assemblées.Des semblants d'accords avec les socialistes leurs conviennent tout à fait. Depuis bien longtemps ils n'ont plus de programmes crédibles.Bref, Survivre est leur seul objectif.
    Dans tous les cas,jlm doit étre candidat du pdg si les communistes maintiennent leurs exigences.Il faut un programme précis sur ce que le parti de gauche considére comme prioritaire,nécessaires,pour la rénovation de la France.Dans ce programme il y aura ce qui ne sera pas négociable.Sans acceptation par les socialistes de ces points pas de report des voix au 2éme tour.

  38. argeles39 dit :

    Le PCF a été un grand parti, avec de grands leaders qui se sont illustrés dans le front populaire, les brigades internationales, la résistance, le CNR..... Mais aujourd'hui le PCF est mort.
    Le mot communisme a été galvaudé par tous les régimes staliniens qui s'en sont réclamés, jusqu'au pitoyable effondrement du bloc de l'est dans les conditions que l'on sait.
    Aujourd'hui, les seuls qui font l'apologie du communisme, ce sont les bourgeois, mais le communisme qui leur plait c'est le communisme chinois (remarquable synthèse entre ce qu'il y a de pire dans le capitalisme et dans le communisme).
    Je le regrette, car même si je ne suis plus militant du PCF (petit, de ceux qui collent les affiches ou vendent le muguet), je reste viscéralement marxiste.
    A mon sens le PCF doit se fondre totalement dans le FdG, il faut faire un parti unique sous le label "FdG", et fusionner toutes les composantes du FdG, et plus si affinités. Il ne faut pas être fétichiste sur le mot communisme, le nouveau parti doit s’appeler Front de Gauche.
    Cette fusion me paraît une étape clef pour construire progressivement le socialisme en France, si le communisme doit arriver ce sera bien plus tard, ce sera l’affaire des générations futures, nous on ne le verra pas.
    Au début, comme en Italie, les ennemis de classe diront "les ex-communistes", mais le FdG fera son chemin, et pourquoi pas avec Mélenchon comme leader naturel, c'est le seul à gauche qui a la trempe d'un Maurice THOREZ..... Sur le traité de Maastricht il a fait un bien mauvais choix, mais je le crois sincère dans sa mutation, car en coupant les liens avec le PS il n'a pas opté pour le confort....
    Certains vont sans doute hurler en réagissant à cette analyse, mais bon, l'intérêt de ce blog c'est que chacun exprime ce qu'il pense.

  39. dorant dit :

    Patrice Bessac dans le texte
    Voilà la citation exacte de Patrice Bessac : "Jean-Luc Mélenchon a beaucoup de talent. Mais le Front de gauche n'est pas une autocratie dans laquelle un ou deux individus décident à la place des militants. Au PCF, nous avons un congrès en juin. Il faut se détendre, retrouver de la sérénité",
    Rien de plus, pas d'autocrate mais une mise en garde contre l'autocratie.
    Si c'est évident qu'une candidature commune du FdG est nécessaire, elle doit se décider par les militants. Si c'est Jean-Luc Mélenchon, pourquoi pas? Mais il est évident que cette candidature nécessite un degré élevé de confiance et qu'on doit aussi dépasser les relations un peu déséquilibrées qui marquent le FdG - c'est vrai, beaucoup de militants communistes se sentent comme de bons porteurs de valise et pas plus - ça transparaît chez certains intervenants dans ce blog.
    Le programme est d'abord fondamental, puis le collectif de campagne, ensuite dans la sérénité, comme dit Patrice Bessac, qui a le don du mot juste, il sera débattu du candidat sans a-priori

  40. Quentin dit :

    @ argeles39:

    Tu as vraiment envie d'un nouveau Maurice Thorez?
    Alors là on va pas être d'accord! Et c'est un militant communiste qui te le dit!
    Ensuite si le PCF est mort, alors pourquoi vouloir continuer le FdG? Pourquoi nous fatiguer à faire l'union si pour vous le PCF est un tas d'apparatchiks malhonnêtes corrompus verreux vendus aux social-traitres et puant la naphtaline?
    Y en a marre de ces attitudes belliqueuses et d'opposition, bon sang, la situation est catastrophique et le FdG est à mon sens (et je ne pense pas être le seul) le seul espoir politique de changement crédible.
    Alors soit on accepte que, que ce soit au PG et au PCF (parce que je crois savoir que les relations entre la base du PG et sa direction n'est pas non plus une passion fusionnelle, en témoigne peut-être la non-tenue et le report du congrès?) que les choses bougent différemment, dans le respect de nos différences.
    Les choses ont déjà beaucoup bougé au PCF! La stratégie du FdG va à l'encontre totale d'un lèche-bottisme au PS, qui depuis les dernières cantonales ne nous fait absolument AUCUN cadeau quand il est en position (en témoignent beaucoup de municipalités, et la présidence du conseil général du 93).
    Franchement, arrêtons de tergiverser, de nous soupçonner, de nous invectiver et mettons sur la table chacun nos exigences en essayant de les concilier.
    Au passage, je me console en me remémorant mes souvenirs de campagne avec mes cammarades communistes, "pgistes" (malheureusement pas d'autres formations politiques dans mon secteur) et elle a été extraordinaire en tous points, bien au-dessus de cette cacophonie soupe-au-lait et somme toute RIDICULE!
    A ce propos, qu'est ce qu'on attend pour constituer un front social contre la réforme des retraites? C'est pas plus important que la binette de celui ou celle qui sera à la présidentielle pour le moment?

  41. Zimir dit :

    baluzo24
    Si on ne s'occupe pas de politique la politique elle s'occupe de nous.
    Pour faire simple.
    La révolution Française Les droits de l'homme ont eu lieu et ensuite ?
    Ce n'est parce qu'on à fait la révolution et qu'on a proclamé les droits de l'homme que la partie était gagnée.
    Ce qui montre que rien ne remplace une base forte et active.

    Une force Bolivarienne non ?

  42. ydaho dit :

    @ Nomenclatura

    cite le blog ?

  43. argeles39 dit :

    @Quentin
    Pourquoi nous fatiguer à faire l’union si pour vous le PCF est un tas d’apparatchiks malhonnêtes corrompus verreux vendus aux social-traitres et puant la naphtaline?

    Je n'ai jamais écrit cette saloperie, j'ai trop de respect pour les militants du PCF, j'en connais qui sont des gars extraordinaires d'humanisme et d'abnégation dans leur lutte. J'ai trop de respect pour ceux qui sont mort en Espagne pour défendre mon camp républicain.

    Ensuite si le PCF est mort, alors pourquoi vouloir continuer le FdG?

    Parce que je pense qu'il faut un nouveau parti qui fédére au delà des communistes mais avec ce qui reste du parti communiste, et parce que je pense que les 2 % de MGB à la dernière présidentielle sont révélateurs d'un lente agonie.

  44. baluzo24 dit :

    @zimir
    tu as entièrement raison.

    j'ai lu récemment un numéro du mensuel de Luttes ouvrières tres interressants analyse tres justes qui a pour difference les solutions qui sont tres acceptable mais dans notre contexte de "pays riche ou l'individualisme et le capitalisme sont encré" dificille d'y croire.
    alors comment faire si ce n'est par le vote?
    comment faire pour inciter les citoyens a se renseigner et s'intéresse autre que par les médias pourri?

  45. ermler dit :

    @ hold-up

    J'approuve d'autant plus ton appel à un Front de gauche unitaire ouvert à des adhérents directs que j'avais moi-même appelé à cette initiative dans un message posté il y a plusieurs semaines.
    La question est : Depuis le temps qu'on l'espère, qu'on la réclame, qu'est ce qu'on attend pour la créer cette nouvelle force unitaire?! Ou plutôt, qu'est ce qui y est fait obstacle ?
    Pour l'instant deux partis, deux appareils. le PCF et le NPA. Les premiers ont peur de perdre leur statut de première force de l'autre gauche en terme de militants et d'élus, les seconds ont peur de perdre leur âme et leur "pureté" révolutionnaire.
    Les appareils de ces deux partis, ne bougeront que, si de l'intérieur les forces unitaires les obligent à bouger.
    (Quand je dis "bouger", c'est un euphémisme).
    Je crois, en effet, que le signal envoyé par ceux qui ont récemment quitté le PC (Braouzec, Martelli, Zarka. et les autres).. est clair. Ils ne croient plus au parti communiste dans sa forme actuelle. Le tabou de la dissolution de la "vieille maison" et de sa reconstruction dans un front plus large est posé !

    L'avenir d'un Front de Gauche unitaire ce ne peut plus être PC+PG+quelques groupuscules plus ou moins évanescents qui s'agglomèrent autour.
    Il faudra bien créer un vrai mouvement structuré avec une direction propre, prélude à un futur grand parti de la gauche anti-libérale. Tant que ce projet ne sera pas clairement mis sur la table, et tant qu'il ne se construira pas autour d'un véritable projet-programme pour gouverner autrement, j'ai bien peur que quelques lourde désillusions, une fois de plus, nous attendent.
    Mais ce projet a un prix à payer :
    Casser la vieille maison stalinienne, casser la vieille boutique trotskyste pour reconstruire un vrai projet socialiste autour d'une nouvelle force unifiée
    Je sais qu'on y'est pas encore. Mais ça passera par là, ou ça ne passera pas !
    Alors, le plus tôt serait le mieux.
    J'espère que Jean-Luc Mélenchon, lui aussi, pense un peu à tout ça, le matin en se rasant...

  46. ydaho dit :

    @ JPR78370

    Oui, la base a toujours raison, parce que sans la base il ne reste qu'un "bande de cheffaillons" sans aucun pouvoir ! C'est valable pour tous les partis, c'est aussi valable pour tous les gouvernements en ce qui concerne le peuple.. Sans vouloir "trop en faire" c'est comme ça qu'on est arrivé au mini traité voté par les félons !.. Et alors, le "bobo-ouvriériste, gauchepat’ spontanéiste qui pense religieusement"... merci ! ce "bobo" il est a toutes les sauces...

  47. ermler dit :

    Correction de mon post précédent

    "Le tabou de la dissolution de la « vieille maison » et de sa reconstruction dans un front plus large est levé " (et non pas "posé").
    Avec mes excuses.

  48. Zimir dit :

    @ baluzo24
    Tout le boulot de la propagande médiatique c'est de nous fait croire que l'intérêt particulier "celui des riches" est l'intérêt général celui du peuple, tu le vois bien avec la propagande des retraites avec déficit horizon 2050.
    Mais pour reprendre une très ancienne formule marxiste "j'espère que ce n'est pas un gros mot" la dialectique matérialiste, c'est à dire qu'on ne pense pas de la même manière selon qu'on soit prolétaire ou châtelain, deux réalités différentes est beaucoup plus puissante que la propagande, d'ailleurs cette propagande institutionnelle à coulé de nombreux journaux dans son entêtement à endormir ses lecteurs et même les petits articles de fesse ici où là dans ces journaux n'ont pas suffit à les sauver et leur mort ce n'était pas que le phénomène internet.
    Souviens toi que pendant que le peuple était dans la rue à Caracas les médias diffusaient des séries swap comme si de rien n'était.

  49. guillot dit :

    @jean est marre

    Au sujet de la crise au NPA, tu en déduis que "des perspectives nouvelles vont apparaitre. Que le sens de l’Unité va être enfin pris en compte".

    Si un "sens de l'Unité" sera pris, pour Ingrid Hayes (et non Hoyes) ce ne sera sans doute pas celui du ralliement au FdG ni l'"éloge de la solitude" genre LO.

    Je ne vois donc qu'une seule perspective, celle choisie par le NPA en Limousin lors des régionales: rechercher l'unité avec le FdG sur un programme anticapitaliste et une base d'indépendance vis à vis du PS.

    Un FdG en Limousin qui a finalement refusé d'aller dans l'exécutif régional parce que les points essentiels du programme unitaire n'ont pas été repris par le PS, celui-ci voulant imposer une solidarité de gestion et n'acceptant ni la liberté de vote ni une opposition dans sa majorité.

    Il y a 2 voies possibles pour le FdG: se retrouver dans une nouvelle mouture de la gauche plurielle ou choisir la voie Limousine. Ingrid estime ici que la 1° voie- mortifère pour elle- a les faveurs de la direction du PCF, et c'est aussi mon opinion, et une candidature autonome du FdG en 2012 n'empêchera pas un accord entre lui et le PS aux législatives qui suivront.

    D'ailleurs, ce n'est pas encourageant pour la suite, puisque la grande majorité des 95 élus régionaux du PCF (dont 30 élus présents dès le 1° tour sur les listes PS) sont déjà dans cette voie (2 exceptions: le Nord pas de Calais et le Limousin 12 sur 95 !)

    L'exemple Limousin ne concerne donc pas que le NPA.

  50. Une autre voie dit :

    Idée à développer une action commune et efficace une révolution culturelle ?
    Réfléchissons et créons notre propre monnaie des coupons créons une banque centrale et nous échangerons entre nous des biens et des services en acceptant ces coupons comme véritable monnaie et ça permettrait aussi d'aider des camarades en difficultés et c'est une action concrète et de terrain.


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