16avr 10
S i vous êtes de mon point de vue à propos des retraites, ce matin vendredi, lisez « Libération » et faites connaitre mon « rebond » sur le rapport du COR. On peut aussi l’afficher dans la salle des profs, par exemple. Le papier est meilleur support pour discuter que l’écran d’ordinateur. Dans cette note je fais la voiture balai de mes dernières aventures politiques avant de monter dans l’avion (s’il part) pour le sommet des peuples à Cochabamba. Je boucle la séquence sur « l’affaire » qui m’a opposé au «malheureux» jeune étudiant en provocation médiatique. Je jubile, comme je vous l’ai dit aussitôt sur ce blog. La meute s’est tiré une belle balle dans le pied ! Une enquête d’opinion parue dans « Paris Match » et réalisé par L’IFOP montre que j’ai gagné deux points d’opinion positive ! Rigolade ! J’ai gagné le bras de fer avec les zozos ! A la prochaine les amis ! Visiblement le public ne vous suit pas. Notre peuple n’a jamais été trop ami des curés, quelque soit leur soutane. Ce matin je vais au siège de VSD soutenir des journalistes en lutte pour sauver leur journal et l’idée qu’ils se font de leur métier. La meute, elle, reste à la niche quand il s’agit de s’occuper non pas de ses privilèges symboliques mais de luttes concrètes pour l’exercice concret d’une liberté concrète. Ou est le « buzz » à ce propos ? Ou est passé « l’école de journaliste de sciences politiques » et sa horde de mendiants en information au calibre twitter ?
Pour terminer je parle aussi de la façon dont des dirigeants communistes ont décidé de me traiter pour faire passer le gout à leurs adhérents de me trouver intéressant. Cette fois ci me voila repeint en «autocrate». Ces bassesses me blessent, vous le savez et je ne cherche pas à le cacher. Mais elles ne me font pas perdre de vue mes objectifs politiques.
Dans les deux cas, je propose une trêve. Je dis halte au feu! On stoppe et on repart sur des bases plus tranquilles. Car j'ai bien d'autres sujets à traiter sur ces colonnes.
Mercredi j’ai reçu au siège du PG un groupe de blogueurs que j’apprécie. Ils sont de tous horizons de pensée. Mais nous partageons deux ou trois choses, davantage culturelles que formellement politiques. On verra bien ce qu’ils vont tirer de notre entretien. On a parlé de médias. Evidemment. Ne croyez pas que cela me lasse. Pas du tout. Il s’agit d’un front de lutte essentiel de notre société. Il y a très longtemps que je l’ai identifié comme tel avec mes amis de combat politique. Au club « pour la république sociale », François Delapierre dirigeait des stages sur le thème. Il a écrit un très bel article sur le sujet dans la revue du mouvement. Dans le même numéro de cette revue, j’avais fait un papier de doctrine sur le « monde globalitaire » de notre époque. Ensuite, en application de cette orientation de « bataille culturelle », je suis monté en ligne de très nombreuses fois. Contre une page de « Libération », contre Jean Marc Sylvestre, contre Arlette Chabot et d’autres, combien d’autres, que j’ai oublié ! Je connais donc le mécanisme de la meute, de ses déclenchements et ses principales figures de combat. D’où mon amusement de voir le nombre de ceux qui ont pensé me déstabiliser avec des méthodes aussi frustres que le bourdonnement et la répétition en boucle. En particulier ceux qui ont cru à l’idée que tout le monde s’écarterait de moi avec horreur sous l’effet du harcèlement en boucle. Quelle sottise ! C’est le contraire qui s’est produit et il ne fallait pas être très malin pour le deviner. Autre bêtise : croire que la profession allait se solidariser au carré contre l’affreux imprécateur. C’est raté. Les gens de médias comportent une proportion non négligeable d’opprimés et d’humiliés qui haïssent le système qui avilit leur métier et méprise leur personne davantage que moi qui n’ai pas en connaitre chaque jour ! La profession vit un profond malaise actuellement. Tous commencent donc par condamner mon style, ma colère, tel ou tel de mes mots pour cotiser à l’esprit de corps. Mais un grand nombre s’arrête aussitôt là et n’hésite pas à dire que je pose de « vrais problèmes » et ainsi de suite. Les meneurs de meute se trompent donc sur toute la ligne. Le public est moins bête qu’ils le croient. Leurs collègues de même.
Je ne peux oublier la tentative risible de disqualification sophiste (« pas vous pas ça » !) qui m’a été faite. Elle a pris cette fois ci les traits de la fable du grand méchant qui s’attaque au petit jeune. Ce refrain ne m’a pas fait blêmir un seul instant. Je suis trop familier du contact humain pour ne pas être capable d’apprécier au coup d’œil sur un visage bien des subtilités qui échappent à ceux pour qui ce n’est pas comme pour moi un besoin vital. Au cas particulier je n’avais pas besoin d’être très fin pour comprendre que ça sentait le coup monté. A la fin de l’algarade « le pauvre petit jeune « journaliste » me dit « pourquoi vous me parlez comme ça ? Moi je votais à gauche et bien maintenant on verra ». Ou est passé ce petit moment de la vidéo ? Il a du passer dans la même poubelle que le début de l’entretien. Tous ces montages, pourtant beaucoup signalés dans la blogosphère, n’ont pas ému les vociférateurs médiatiques. C’est un signe de plus que tout ceci n’avait rien à voir avec la bonne ou la mauvaise foi mais seulement avec la lutte. Je me suis bien moqué de ce numéro larmoyant. J’ai bien fait d’ailleurs.
Le petit jeune est un militant de longue main. Il a fait monter la sauce sur twistter pendant plusieurs jours à propos de sa vidéo. Je ne le savais pas. Ce sont les blogueurs qui me l’ont dit car eux sont familiers de ces réseaux. Cela veut dire qu’une partie de ceux qui m’ont fait la danse et qui ont joué le grand air de la surprise outrée le savaient aussi. Que cela nous aide tous à comprendre qu’il s’agit bien d’une bataille avec chausse trappe mensonges, guet-apens et ruses. J’ai cherché dans mes grimoires quelle était la recette de lutte contre cette sorte de bête qu’est la bête médiatique. Je crois que j’ai trouvé la bonne page. C’est la légende de la Gorgone. Le monstre dont le regard fige dans sa posture, transformé en statue, celui quelle regarde dans les yeux. La médiasphère est la figure actuelle de la Gorgone. Elle fige sa victime dans la posture qu’il occupe à l’instant où elle le regarde dans les yeux. L’image médiatique voulait me réduire à la posture que son regard m’avait donnée : un homme méchant avec un petit jeune, qui insulte une noble et digne profession. J’ai vaincu la Gorgone. Exactement avec les armes que la légende prête à son vainqueur. Allez chercher vous-même le récit mythologique pour vous faire une idée. Mais la première de ces armes c’est le bouclier d’une détermination sans faille. La mienne l’est.
Lundi paraissait mon entretien avec Lilian Alemagna du journal Libération. Evidemment « Libération » m’a posé une question sur les élections présidentielles et ma candidature. De ma réponse, pourtant fort prudente, il a été tiré au Parti Communiste le prétexte à une agression contre moi. Cet entretien a en effet d’abord déclenché l’ire de Patrick Bessac porte parole du Parti communiste. Il me traite « d’autocrate » dans le même journal «Libération» Puis le même jour Pierre Laurent, me brocarde et convoque un sommet du Front de Gauche au cours d’un déjeuner de presse. Il s’agit de deux éminents membres de la direction communiste. On ne peut croire qu’ils expriment un avis personnel. Beaucoup le comprennent comme moi. Du coup on est troublé par cette hargne qui s’exprime contre moi sur un mode aussi volontairement personnel et blessant. Surtout que c’est la seconde fois après l’épisode de la candidature en Ile de France. Ce fut un précieux apprentissage pour moi. Pourtant, ici, je veux rassurer ceux qui s’inquiètent. Ces sorties sont ce que l’on appelle du « billard à deux bandes ». Avec les pierres de ma démolition se construit la route de la candidature commune du front de gauche à l’élection présidentielle. Vous allez voir que la vraie info n’est pas où le croit d’abord. En fait, on fédère contre Mélenchon, pour faire ce qu’il propose, sans le dire et …sans lui. Habile, non ? Voyons.
La question de la candidature aux présidentielles est une figure incontournable dans les entretiens de presse. On peut toujours crier et protester que ce n’est pas le moment et ainsi de suite. Notre protestation est fondée, dans l’abstrait. Mais elle ne sert à rien. Tant que dure la Cinquième République toute la vie politique est polarisée par cette élection. A mesure qu’on s’éloigne de la précédente, puis qu’on s’approche de la suivante tout le champ politique se déforme et se reforme autour de cet évènement. Dès lors que le Front de gauche a fait sa percée dans la cours des grands, il est légitime qu’on l’interroge à propos de la présidentielle. C’est un signe de bonne santé. Nous devrions en être fiers. Qui se serait soucié de savoir s’il y aura un candidat du PC ou du PG il y a seulement huit mois ? Donc, on nous demande si nous serons présents à cette élection. Ne haussons pas les épaules ! Cela ne va pas de soi. Voyez les Ecologistes ! Cohn Bendit propose de se joindre aux socialistes. Et nous ? Bien sur nous connaissons la réponse. Mais il est normal qu’un journaliste la pose. Car le grand public, lui n’est au courant de rien. Deuxième question : aurons nous un candidat commun au Front de gauche ? C’est aussi une question sérieuse ! La preuve c’est que nous en avons fait le cœur de notre proposition de «paquet». Et la preuve c’est que le Parti communiste avait prévu d’en parler en 2011. Notre préférence est qu’il en parle maintenant pour que nous sachions à quoi nous en tenir. Mais il est possible qu’il ne le fasse pas car ce n’était pas prévu quand la convocation de ce congrès d’étape s’est faite. Cependant, il est vraisemblable qu’il le fera dès juin. C’est ce qu’annonce le prétexte de l’algarade ou je figure dans le rôle de « l’autocrate ».
Certes, ces deux agressions sont une fin de non recevoir personnelle. Dès lors que je le sais, je serais bien naïf de ne pas agir en conséquence. Soit, me voila prévenu. Si j’avais besoin de l’être. Les dirigeants communistes ne veulent pas de moi comme candidat. C’est dit. Sur un plan personnel, je ne me plains de voir en face la vérité de ma situation dans l’estime des communistes. Je ne sais pas ce qui justifie cet ostracisme. Mais en toute hypothèse il reste une énigme. En fait, je n’ai jamais été candidat. On m’a posé la question des dizaines de fois déjà. Mais je ne l’ai jamais sollicitée. Et je n’y ai en fait jamais répondu. Parfois j’ai même dit que je ne voulais pas répondre…Le plus souvent, je n’ai dit ni oui, ni non. Si je dis oui, j’irrite. Je dis non, je déçois. Si je dis oui, je dérange, si je dis non, je ramène notre camp dans le néant de visage ou il est jusqu’à ce que nous ayons trouvé quelqu’un. En politique il faut incarner une ligne si on ne veut pas que la personnalisation vide la ligne. Je suppose que Pierre Laurent et Patrice Bessac ont du connaitre eux aussi cette difficulté quand on leur a posé la question. Ils m’aideraient mieux en me disant que répondre plutôt que de me sauter à la gorge.
Je suis sur qu’ils ne m’en veulent pas sérieusement de répondre que « je me sens capable de l’être ». Qu’ils me montrent l’exemple d’une plus grande modestie en déclarant, quand on leur pose la même question, que, pour leur part, ils s’en sentent incapables et je serai plus attentif à leurs critiques. Mais en quoi le fait de se dire « capable » de défendre ses idées est-il le fait d’un « autocrate », en quoi est-ce du lobbying médiatique ? Je demande d’apprécier la hauteur de la riposte en lisant la question et la réponse parue dans « Libération ». Question : « Et ce candidat vous aimeriez l'incarner? » Réponse : « Je m'en sens capable. Mais je refuse d'entrer dans les habits de l’homme providentiel, un rôle de statue de bronze. Quelle prison ! Quel poison ! Pour autant, arrêtons de flinguer une personne dès qu'elle semble se distinguer. Je suis prêt à être utile. Dans la crise, c'est l'heure des personnes qui ont du caractère, pas des « fromages pasteurisés » ou des « poissons lyophilisés ». Que fallait-il répondre pour complaire aux camarades qui n’aiment pas les autocrates ? « Non je n’aimerai pas incarner cette position car chacun voit bien que je n’en suis pas capable ».
Cette mauvaise manière s’accompagne d’un habillage que je trouve si offensant que je m’interroge sur sa violence. Ainsi quand le même Bessac dit qu’il faut renoncer à la « querelle des égos ». Quelle querelle ? Quels égos ? Ou est la compétition ? Avec qui ? Tout cela n’est fait que pour mettre en avant le fait que je serai obsédé par mon égo. Dans « l’humanité », décidément très décevante ces temps, on note entre guillemets que j’aurais dit que ma candidature « ferait peur aux communistes ». Ah bon ? Ou ça ? Lisez plutôt le passage ou il est question de peur dans «Libération» : Question (à propos des dirigeants communistes qui ne veulent pas d’une candidature hors de leurs rangs): « Ne craignent-ils pas, en cas de candidature de votre part, de ne pas être représenté à la présidentielle… » Réponse : « Pourquoi ont-ils peur de cela? Le PCF est co-fondateur du Front de gauche. Ce label le représente, tout comme nous. Quant au mythe de la personnalité consensuelle, quel aveu d’échec ce serait ! Ce n'est pas avec une personnalité associative ou syndicale sortie du chapeau qu'on va pouvoir crédibiliser une révolution citoyenne ! Le candidat doit être aguerri à la lutte politique. Le PCF et le PG doivent proposer ensemble une candidature aux militants du Front de gauche qui diront s'ils l'acceptent ou non. » On voit que pour tirer de ces phrases l’idée que je me vante de « faire peur » aux communistes, il faut beaucoup de volonté de nuire. A la fin, en réalité il s’agit de faire croire aux militants communistes que je suis un personnage imbu de lui-même, qui propose la dialectique limitée « le paquet ou le projet », comme titre l’Humanité Dimanche. Je ne crois pas que ça fonctionnera. En tous cas ça ne suffira pas pour nous faire perdre de vue l’essentiel.
En effet Le discours creux sur la « construction du projet le plus large possible » et ainsi de suite, nous le connaissons. Dans ce registre, on se souvient des ateliers déjà organisé à l’automne dernier par les dirigeants communistes sans demander l’avis de personne, ni sur l’idée, ni sur les dates, ni sur les thèmes, ce qui en dit long sur les postures actuelles selon lesquelles le Front de gauche « ne consiste pas à suivre tel ou tel ». Le but de ces initiatives est toujours le même : explorer des convergences avec les socialistes. Nous avons déjà, dit sur tous les tons que c’était non. Notre intention est que le Front de gauche ait sa propre personnalité, son propre programme, « partagé » ou « commun » peu importe l’adjectif. D’abord le programme du Front de Gauche ensuite la discussion avec les socialistes et seulement en vue du deuxième tour. Nous sommes très sensibles sur ce point. On ne nous rassurera pas avec des promesses orales de coulisse comme la dernière fois. Car nous nous souvenons comment les mêmes dirigeants communistes avaient déjà annulé le « forum » prévu pour février dernier, au cours duquel nous devions mettre au point une plate forme partagée du Front de Gauche sur les institutions (tiens, tiens !) et installer une assemblée du Front de Gauche. Pour nous donc c’est maintenant un préalable. On rédige le programme d’abord, puis on discute, si les communistes y tiennent, avec qui ils veulent. On s’accorde pour commencer ce travail et on annonce en même temps quel est le niveau de notre ambition en affirmant que nous aurons des candidats communs à toutes les élections. Sinon tout ce qu’on écrira ne serait qu’un imprimé sans adresse, disponible pour n’importe quelle boite aux lettres ! C’est en ce sens que le paquet précède le projet, oui ! Cela signifie que l’objectif précède le moyen. Inutile de ruser. C’est exactement ce que nous avons fait pour les régionales ! On a d’abord conclu l’alliance après les cinq mois de débats des communistes sur le sujet puis on a écrit le programme en même temps qu’on faisait les listes. Personne n’a demandé qu’on fasse autrement à l’époque.
Il est très contre-productif de marcher d’une élection à l’autre en faisant semblant de ne pas savoir à quoi on aboutira. C’est une perte de temps, d’abord, qui nuit à la maitrise des compte de campagne qui on commencé à courir pour les cantonales par exemple et qui doivent être impérativement synchronisés avec ceux des législatives et même ceux de la présidentielles pour que le rendement maximum soit assurés à nos candidats. Trainer et tergiverser c’est s’interdire de construire une base de masse consciente et éduquée sur les objectifs communs. C’est surtout organiser une perte de confiance dans l’opinion. Nous ne sommes pas le PS. Notre lutte nécessite de rassurer les gens sur notre compte : ils ont besoin de savoir que nous sommes vraiment unis dans la durée pour se mettre dans nos pas. Sinon ils sentent bien que nous ne serions capables que de faire de la figuration. Ils ont besoin de voir les visages de ceux qui emmènent le mouvement parce qu’ils savent que c’est l’heure des caractères, pas du témoignage. Tout ceci posé j’en reviens à moi et à mon « ambition présidentielle » comme disent les bonnes âmes, qui me font ainsi, sans s’en rendre compte, l’amitié de penser que je serai capable de gagner cette élection !
Quoiqu’en disent Pierre Laurent et Patrice Bessac, je n’ai jamais déclaré que je serai candidat. Ces dirigeants communistes le savent bien. Ils savent lire. Donc, quel est le sens de s’opposer à quelque chose qui n’est pas ? La réponse est dans le reste de leur discours. Les décibels à mon sujet sont en réalité un biais pour dire autre chose. La nouveauté est là. Les deux dirigeants s’expriment clairement tous deux en faveur d’un candidat commun du front de gauche. C’est un fait absolument nouveau. Jusque là on avait eu une déclaration de Roland Muzeau, député communiste et président du groupe à l’assemblée sur ce point, commentée par Marie George Buffet à qui une réaction avait été demandée sur I Télé. Là, le premier dirigeant du PC et le porte parole parlent comme si la candidature commune allait de soi et formulent même des hypothèses. L’un évoque une personnalité syndicale ou associative, l’autre « plusieurs candidat possibles ». Mais le fait nouveau c’est que les deux disent la même chose sur une question essentielle : il y aura un candidat commun du Front de Gauche. C’est pourquoi, par delà les questions que posent les attaques personnelles contre moi, j’estime avoir obtenu ce que nous sommes si nombreux à vouloir : l’émergence d’une nouvelle force politique unie à gauche qui présente des candidats à toutes les élections et affirme son ambition de gouverner le pays. Comme moi de milliers de gens, organisés ou pas, au PS, hors du PS, sont épuisés de faire de la figuration dans la vitrine des sociaux libéraux. C’est pourquoi la charge lourde de Patrick Bessac et Pierre Laurent contre moi est quand même un grand jour pour moi puisque j’enregistre que j’ai atteins mon but: avoir convaincu les dirigeants communistes de prolonger la présence électorale du Front de gauche aux présidentielles et du coup, parce que c’est la logique de situation, dans toutes les élections d’ici aux législatives. Le reste est détail sans importance, les bruits de la circulation pendant qu’on écrit un poème.
J’ajoute ici le repiquage de mon interview dans « Direct Matin » quasiment sur les mêmes sujets quoique cette note soit déjà bien longue. Certes elle est déjà classée dans la rubrique ad hoc de ce blog. Mais je vous évite trois clics en la redonnant ici.
"Pourquoi ne pas créer un parti pour pérenniser le Front de gauche (alliance PG-PCF-Gauche unitaire) ?"
Les dirigeants communistes ne veulent pas d’un parti commun et leur décision doit être respectée. J’ai proposé une autre formule pour montrer que le Front de gauche s’inscrit dans la durée. Ce serait d’installer une assemblée permanente du Front et d’instaurer l’adhésion directe. Chacun pourrait ainsi participer au Front de gauche sans adhérer à l’un des partis. De plus nous aurions des candidatures communes à toutes les élections des cantonales aux législatives.
"Que pensez-vous de la “gauche solidaire” souhaitée par Martine Aubry ?"
C’est pour l’instant une expression, rien de plus. Si ça signifie être solidaire au deuxième tour pour battre la droite, nous sommes d’accord. Si ça veut dire faire l’ornement de gauche pour la vitrine socialiste, c’est non. Quant aux primaires, on voit bien que la scène est déjà saturée par le pullulement des candidats socialistes.
"Il faut donc un candidat du Front de gauche en 2012. Serez-vous celui-ci ?"
Nous sommes clairement partisans d’un candidat commun au Front de gauche. Mais je n’ai jamais fait acte de candidature ; je constate que mon nom est avancé. Curieusement, cette idée a seulement été relayée par ceux qui s’y opposent. Je suis confiant : il y a peut-être une force d’évidence qui va s’imposer.
Video (six minutes) :
Après le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites, Bernard Thibault au congrès des retraités CGT
Petite lecture :
Rapport du COR
Oui, il faut un programme, un "autre nom" peut être, ça c'est moins nécessaire, mais un programme "simple", un programme d'alliance avec le ou la personnalité social démocrate qui arrivera au second tour...genre :
- quelle lois doivent être abrogées ?
- le niveau des minimaux sociaux ?
- Hausse des salaires ?
- quid de l'Europe ? (les anglais vivent bien sans l'Euro) ?
- position du front de gauche vis a vis des référendums ?
- Nationalisation des banques ?
- Nationalisation des grandes entreprises ?
- Quid des subventions vis a vis des délocalisations ?
- Chômage ? précarité ? retraites ?
- Politique de la famille ?
En gros : Quelle sont les valeurs que le front de gauche mettra "en avant" et sur lesquelles ils ne discutera pas ? avant d'accorder "ses voix" a cet éventuel candidat social démocrate, si il y en a un(e) qui sinon gouvernerait comme l'UMP ?
Note a l'attention des modos : je n'ai pas un langage très châtié.. Je sais.. :-(
Une info "sous réserve".. Je viens de la gare, et visiblement après 10 jours de grèves, il semblerait que cela continue encore après lundi ! (aucun plan de circulation prévus...)
Ils continuent de se battre ! essayez d'aller les soutenir sur leur site !
je découvre avec une certaine consternation que les commentaires tournent autour du fait qui ne peut pas être discuté que Mélenchon est le meilleur candidat du front de gauche...aucune hésitation pour eux et elles hors Mélenchon point de salut avec des critiques tres acerbes à l'égard du méchant loup que constituerait l'appareil du pcf...si certains s'imaginent en adherant au front de gauche ils poursuivent l'objectif de dissoudre le pcf autant le dire tout de suite ça ne marchera pas la majorite des adherents du pcf n'en veut pas... par ailleurs on ne peut pas être front de gauche et être anticommuniste c'est de mon point de vue antinomique à distinguer bien sûr de la critique normale des orientations de la direction du pcf...par ailleurs croire que le pcf n'a pas de candidats capables de rassembler c'est se tromper c'est rester bloqué comme dirait quelqu'un de celebre dans son microcosme médiatique mais alain bocquet dans le nord, andre chassaigne en auvergne et andre audoin dans le limousin ont fait la preuve (plus de 10% que le pcf n'etait pas une sorte de repoussoir que certains presentent avec une certaine délectation dans ce blog ce qui ne veut pas dire que je sois necessairement pour un candidat communiste en 2012...mais d'ici 2012 la priorite est de faire monter la résistance anti Sarkozyste en puissance et notamment pour les retraites afin de creer les conditions d'une alternative et non assister à une simple alternance...c'est le meilleur moyen à mes yeux de sortir du piège presidentiel.............
@Mario Morisi
Je ne comprends pas trop ce que tu essaies de me dire...
Il faut comprendre, analyser,étudier, le passé. Mon combat est pour aujourd'hui et demain et je m'inspire de ce passé. Car je me situe à la fois dans le quotidien, l'actuel, le futur, le devenir mais également dans l'Histoire, dans le processus historique, dans la perspective historique. Cela peut te paraître gandiloquent mais pour moi c'est vital sinon à passe à côté de beaucoup de choses et on fait les mêmes erreurs, les mêmes renoncements, les mêmes pensées binaires et manichéennes.
Il faut une cohérence et une cohésion claires et continues de la pensée, de l'idéologie (d'où mon appel incessant à définir un corpus idélogique et à bâtir notre projet qui découle de ce corpus.
Le Front d'Unité Populaire que j'appelle de mes voeux doit être cohérent et viable. Pourquoi, je préfère Front d'Unité Populaire à Front de Gauche unitaire ou Front unitaire de Gauche ou encore Front de gauche élargie etc... Parce que je pense qu'il faut se situer pas seulement au niveau d'un parti ou d'un front constitué de parti mais au niveau de l'ensemble du peuple citoyen. Rassemblement, unité, convergeances, mobilisation des forces politiques de l'autre gauche (et qui sait la gauche dans son ensemble si la dynamique populaire est là et l'exige...), des forces syndicales, des forces du mouvement sociall, des forces des associatifs, de la force des ctioyens, de la force des intellectuels. Rassemblons nous, unissons nous convegeons, mobilisons-nous, bâtissons ensemble la républqiue sociale, faisons société et citoyenneté, mettons en perspective la république sociale pour l'émancipation de la personne humaine.
Tu sais j'ai des tonnes d'idées, de propositions. Avec d'autres nous faisons un boulot de recherche, d'études, d'analyse, de réflexion, de propositions, de conceptualisation, d'éducation, de rédaction (réarmement idéologique et programmatique de la gauche en général et de la gauche radicale en particulier). Ici avec le Manifeste Jacobin là avec contributions et propositions. Le but c'est servir l'action et la réalisation concrète de notre projet politique.
Et dans ma liste publié plus haut, j'ai oublié un truc essentiel :
- Quid des droits du citoyen lambda ? Il serait bon que dans ce pays un citoyen lambda, puisse invoquer et faire valoir ses droits y compris contre le gouvernement ! ou contre une "grosse" société !
@ 119 André Assiétoi
Tout à fait d'accord avec toi.
Le programme d'abord.
Le choix du candidat ensuite.
De toute façon ça ne pourra pas être le premier dirigeant d'un des partis du Front de Gauche (pas de Mélenchon ni de Laurent c'est sûr). Il y a à l'intérieur et à l'extérieur du PCF et du PG assez de candidats potentiels. Il faudra le désigner assez longtemps à l'avance (dès 2011) pour qu'il ait le temps d'être connu nationalement. Néanmoins il ne faut pas s'obnubiler sur le nom : ceux qui voteront pour le Front de Gauche voteront d'abord politique, ils ne voteront pas pour une image, ils voteront Front de Gauche avant de voter pour un nom. Ca sera d'ailleurs toute la difficulté de la campagne : faire une campagne politique et pas d'image. (C'est la grosse différence avec le NPA qui présentera son Olivier habituel).
Par ailleurs, le nom de Front de Gauche commence doucement à être connu et reconnu. Ce n'est pas le moment de changer d'appelation. C'est beaucoup trop tôt.
(Enfin, conseil aux camarades du PG suite à la lecture de nombreux post sur ce blog, faites attention à ne pas transformer votre parti en fan club de Mélenchon et faire du PG une machine au service d'une candidature à la présidentielle pour Mélenchon. Posez vous vraiment la question : pourquoi pas un autre candidat ?)
Le " Monde " a mal.
Ce journal a été longtemps le recueil des informations, des enquêtes, c'est là que plus jeunes nous allions chercher la documentation dans des articles de fond.
Aujourd'hui, la direction négocie l'arrivée de l'Espagnol Prisa (El Païs) lui même racheté par un fond d'investissement américain.
Le groupe " le Monde " est endetté à hauteur de presque 100 millions d'Euro suite à 10 années consécutive de perte.
La liberté de la presse se réduit comme peau de chagrin. Plus de journaux d'opinions, une poignée de possédants, s'approprient le droit à l'information de masse.
Informer signifiera quoi ?
Le journal a connu un président du Conseil de surveillance: Alain Minc,un président du Directoire Jean Marie Colombani, que disent ils ?
Il est grand temps que les citoyens se fassent entendre, qu'ils expriment leurs opinion sur un sujet de démocratie.
@Jean-Luc Mélenchon
@ Tous
Les premiers pas du blog du Manifeste Jacobin. En cours de construction...
http://manifeste-jacobin.blogvie.com/2010/04/17/manifeste-jacobin-pour-la-republique-et-le-socialisme/
Merci d'avance de venir nombreux et commenter pour un débat fructueux.
Fabien
Aujourd'hui sur l'huma :
http://www.desirsdavenir.org/s-gol-ne-royal/le-blog/lhumanit-edgar-morin-et-andr-tosel-y-d-battent-de-lactualit-de-marx/17-04-201
La SACEM dit :
Voler de la musique sur le réseau, c'est malhonnête.
Pour les malhonnêtes :
http://www.numerama.com/magazine/15531-seedfuck-l-arme-anti-hadopi-a-maintenant-son-interface-web.html
http://www.numerama.com/magazine/15527-hadopi-une-liste-publiee-des-oeuvres-recherchees-sur-emule.html
http://forum.emule-project.net/index.php?showtopic=149221
@ néoexjacobins
Utilisons une métaphore, presque une parabole.
Nous arrivons de toutes parts pour cerner la forteresse de Troie, qui est au top de sa superpuissance.
Nous étions quelques navires grecs, d'autres nous ont rejoints, des navires venus de toute la Méditerranée. Des navires, enfin, des esquifs, des barques, des canots... quelques beaux vaisseaux aussi, des vaisseaux qui ont abandonné la Vincible Armada du PS et le navire amiral des galères communistes.
Les Troyens nous dominent et jettent sur nous un regard ironique : ils sont les maîtres du monde, ils sont alliés avec les riches Phéniciens, les Perses, les Grecs, les Chinois. Ils envoient leurs supplétifs qui nous bombardent de tout côté en multipliant les banquets et en faisant rentrer sur le mur des caravanes pleines des tributs et des dîmes qu'ils imposent au bas monde et à leurs soumis.
La colère monte dans nos rangs, il n'y a presque plus rien à manger.
Un pilote courageux se dresse, moque Achille qui fait la tronche dans sa tente (Besançenot), Agamemnon qui veut qu'on s'y prenne autrement (Chevènement)... Ce qu'il y a de bien avec Homère, c'est qu'il nous a légué un beau jeu de société valable ad libitum
... Bref, ça va barder, les gosses pleurent, les centurions sont prêts à en découdre... et le pilote courageux (Jean-Luc Mélenchon) rameute les troupes, s'avance devant nous avec un quarteron de braves...
Et toi, là, tu nous racontes le bon temps où tu causais avec Agamemnon, Achille et Ulysse...
Tu rêves d'antan et de jadis, tu remets en question les armes, les boucliers, la stratégie, comparant la prise de Troie avec je ne sais quelle bataille passée et déjà perdue...
Tu crois que c'est ce que les enfants qui pleurent et les paysans qui crèvent attendent ?
Et pendant ce temps-là, Marianne-Hélène, elle se fait... ou quoi ?
(Improvisation citoyenne, non révisée et sans copyright...)
"Front de Gauche Unitaire" c'est bien,
mais Front de Gauche Unitaire Uni serait mieux non ?
Et avec une Union du Front de Gauche Unitaire Uni, pour sûr, même LO serait dans le coup !
@ 99 Guillot
Je ne fais pas de procès d'intention au NPA, je ne connais pas assez pour me permettre.
Je soulignais l'interview de Ingrid HAYES qui laisse présager des discussions internes permettant un recentrage sur les orientations, notamment en matière d'alliance. Ce sont les militants du NPA qui nous éclairerons sur la démarche.
J'ai idée, à la lecture de la déclaration que le NPA va se positionner par rapport au PC, en prenant acte de l'état de celui ci après les mouvances qu'il a subit. D'ailleurs à ce propos, @ 103 de Jean 28 est édifiante sur la ressenti des militants communistes.
L'exemple du Limousin concerne tous les partis de la Gauche, c'est peut être cela qui va engendrer les transformations.
Vu de l'extérieur de la France (Wallonie), c'est Monsieur Mélenchon qui apparaît aux gens vraiment de gauche comme le candidat le plus indiqué pour redresser la situation de la gauche française.
à Mario Morisi (17 avril 2010 à 16h29)
Le webmestre supprime un de mes commentaires, je le re-poste et vous appelez ça un bégaiement ?
@Jean ai mare, Bonjour,
Aujourd’hui, la direction négocie l’arrivée de l’Espagnol Prisa (El Païs) lui même racheté par un fond d’investissement américain.
Il y a longtemps que le groupe Prisa est dans le capital du Monde, à hauteur de 15%, si bonne mémoire!
Je te conseille la lecture de "La face cachée du Monde,du contre-pouvoir aux abus de pouvoir" de P. Péan et P. Cohen
Edifiant, les manipulateurs d'opinion...
@ydaho
1.En premier lieu le bouclier fiscal. Puis la loi Tepa qui défiscalise les heures supplémentaires et avec le chômage de masse cela devient catastrophique. La loi qui facilite les licenciements d'un commun accord. Dans le domaine de l'éducation la loi LRU. Voilà quelques exemples.
2.Le Smic à 1500 euros net en deux hausses le 1er juillet de l'année en cours et 1er janvier suivante. Les minimaux sociaux relevés dans un premier temps de 25 % puis une seconde augmentation dans les 12 mois suivants de 25 %.
3.Reinstituer une politique de revenus. Faire des négociations par branche dans le cadre des nouvelles institutions qui mettra en place un parlement social au niveau de chaque branche. Augmentation de 5 % pour relancer la consommation mais avec de pair une politique de reconquête du marché intérieur et de protections. Aide sélective pour les pme-pmi et les coopératives.
4.Il nous faut sortir de l'Europe. Sortir du traité de Lisbonne et du GMT comme de l'Otan. Reconquérir notre indépendance et notre souveraineté tant en matière politique, législative, économique, monétaire, culturelle. Retour de la Banque de France sous la tutelle de l'Etat sous contrôle parlementaire et citoyen.
5.Nous devons instituer le référendum sur les questions institutionnelles et d'organisation générale de la politique. Par exemple, un referendum sur l'organisation politico-administrative de la france ; Referendum sur le droit de vote des étrangers ; référendum sur un nouel état providence etc...
6.Oui nationaliser les banques et les compagnies d'assurances. Création de banques coopératives et mutualistes. Création d'une banque nationale d'investissement.
7.L'armement, les services publics (transports, télécom, énergie, médicament, formation professionnelle, santé, etc...) mais également l'industrie automobile, la sidérurgie, les chantiers navals, la chimie etc...
Ne pas oublier la nationalisation des terres et du sol.
8.Remboursement après mise sous tutelle et séquestre des biens et des livres de comptes de l'entreprise. Nationalisation, reprise par les salariés, coopératives, commission de pilotage. Eviter les subventions. Utiliser les outils bancaires de financement dans le cadre des contrats de plan et des financements par la banque nationale d'investissementts.
9.Priorité de l'urgence sociale. Retour à un 10.à un volontarisme industriel et agricole. Développement et recherche à 5 % du PIB, revalorisation des métiers (grand livre universel des métiers), réduction du temps de travail, politique de revenus et de solidarité, sécurité sociale professionnelle, nouvel état providence, remettre les gens au travail plutôt que de les assister, création d'ateliers sociaux, d'économats coopératifs dans les quartiers.
"L’exemple du Limousin concerne tous les partis de la Gauche, c’est peut être cela qui va engendrer les transformations."
Si seulement tu pouvais dire vrai, mais vois-tu, j'ai demandé sur leur site de le réactiver afin que nous puissions élargir le débat non seulement régional mais aussi national. Que se soit clair, non pour parloter, mais pour construire déjà une analyse de notre société dans ses compartiments pour aller sur un projet de société...J'attend toujours!
C'est bien triste...et maintenant ON PARLE DU CANDIDAT... mais bon dieu pourquoi faire?
ydaho
(suite et fin)
10.Politique permettant la solidarité et l'épanouissement familial. Accueil de la petite enfance dans le cadre d'un service public de l'enfance, école dès 2 ans, revalorisation des prestations familiales de 50 % dans les 18 mois. Création d'un service publique de la solidarité aux personnes âgées. Etc...
Bien sur toutes ses mesures, réformes, politiques de transformation, de reconquêtes devront être financées. Une autre répartition des richesse et une autre redistribution des richesse devra être entreprise. L'outil fiscal, budgétaire, législatif, planificateur doit permettre au politique de se réapproprier l'économie. L'impôt républicain, direct, progressif, redistributeur et financeur de l'intérêt général est l'outil essentiel d'une nouvelle politique économique d'intérêt général. Rechercher de nouvelles ressources fiscales en frappant de manière progressive et non alienante les revenus tout les revenus de l'ensemble des citoyens et des producteurs. Prèlever sur la richesse produite, sur la somme des plus values réalisées la part nécessaire au financement de l'intérêt général et ou de la solidarité.
Il faut savoir que la mise en place de telles réformes de structures ou d'urgence coûte chers et devra être financée par l'impôt et l'emprunt d'intérêt national. Ne rien cacher au peuple !
Final :
Les valeurs républicaines de liberté, d'égalité, d'égalité des droits et des conditions, de fraternité, de solidarité, de justice, d'acquisition de savoirs, de travail, de mérite, de vertu, de rigueur, de citoyenneté, de souveraineté, d'émancipation et d'universalité.
@ Mohamed de tizi ouzou
Vous dites : " si certains s’imaginent en adhérant au front de gauche, ils poursuivent l’objectif de dissoudre le pcf autant le dire tout de suite ça ne marchera pas la majorité des adhérents du pcf n’en veut pas… par ailleurs on ne peut pas être front de gauche et être anticommuniste c’est de mon point de vue antinomique "
Personne n'aspire à dissoudre un PCF qui n'a eut besoin de personne à part le PS pour le dissoudre ou l'amoindrir. Crier encore au méchant loup et ne pas faire le bilan de l'histoire avec une grande hache, c'est décidément vouloir rester un indécrottable obtus. Qui parle sérieusement de dissoudre le PCF ? Quel est ce phantasme à la mort-moi-l'noeux, Mohamed ? Crois-tu que nous y aspirerions au PG ? Nous serions bien bêtes si c'était vrai cette histoire, nous qui avons besoin de cette jambe pour avancer. Mais nous parlons bien de marcher et d'avancer et pas de claudiquer, hein !
Quand à l'"anticommunisme " il est un vaste sujet et un phénomène complexe. Nous n'allons pas y revenir perpétuellement. Nous en avons tant parler ici. Chacun je l'espère a pu cribler le bon grain de l'ivraie. Pour te répondre dans la lignée de tes vues, je te dirais que plutôt que de le formuler comme tu le fais, nous pourrions bien aussi dire : " par ailleurs on ne peut pas être front de gauche et être stalinien c’est de mon point de vue antinomique " - Voilà qui éclaircit les idées en même temps que la voix, non ?
Comment ne pas comprendre qu'une plateforme - fédération de partis qui se nommerait : Front de Gauche Unitaire serait plus que le rassemblement des partis fondateurs ? Il ouvrirait à des citoyens non encartés
ainsi qu'à d'autres mouvements, permettrait une redistribution des cartes au delà des turpitudes de l'Histoire, française et internationale. Les partis existant dans ce vaste ensemble à la fois ouvert mais construit, ne perdraient pas leur dites " identités " ; ils participeraient à une somme idéologique qui dépasserait la limite des partis consacrés. Avec le concours des autres citoyens serait produit un travail collaboratif et participatif pluriel. Les partis " traditionnels " seraient comme des " courants politiques " dépositaires d'une mémoire, de savoirs-faire hérités de l'Histoire mais mobilisés pour celle que nous écrivons ensemble au présent.
L'esprit fétichiste qui gèle les forces populaires plutôt que de les déployer dans l'urgence du combat présent n'a aucun avenir ni aucun rôle " révolutionnaire " à jouer. Nous n'inventerons notre puissance renouvelée que rassemblés, conscients et soucieux d'inventer encore, après bilans et perspectives. Attendre encore plus longtemps c'est ruiner non seulement l'avenir, mais c'est désespérer le présent. Le temps des dénigrements partagés est obsolètes depuis bien longtemps. Y revenir,...
@Darthé-Payan,
Il est beau ton catalogue...syndical Mais AVEC QUELLE DÉMOCRATIE ET QUELLE CONSTITION, pour quelle société?
TANT QUE PERSONNE NE SE METTRA À CETTE TACHE PAS DE SALUT! Nous serons à 5% et certains viendront nous dire, il ne reste plus que la révolution armée...
@Médiacideur
On fait attention, on regarde le compteur de mots et l'on se dit que lorsque le Zéro apparait, tout est OK, tout rendre bien "comme il faut" dans la case et qu'on a pas ajouté même une virgule à l'ensemble. Rien ne dépasse, tout est parfaitement calibré.
Et bien non, notre message apparait tronqué. Lamentablement tronqué. C'est quoi la couille dans le potage là ?
2500 signes. Pourquoi pas 100 ? 10 serait d'une plus grande efficacité encore.
@ Hold-up
Sortons de la confrontation inter partis. Adressons nous directement et conjointement aux forces politiques de l'autre gauche, aux forces syndicales et sociales, aux associatifs, aux intellectuels, aux citoyens (mobilisés en cercles civiques). Mobilisons nous, convergeons et faisons "société". La république nous appelle...
Je me sens très à l'étroit dans le front de gauche, le front de gauche unitaire,...C'est pour cela que je propose le front d'unité populaire ! (rappelle toi c'est celle belle organisation qui pemit à Allendé d'être élu et de commencer à transformer la société. Commencer à faire passer les choses d'une classe à l'autre. Commencer à faire passer l'économie de la classe bourgeoise à la classe prolétarienne. Si cela s'est stoppé c'est par la destabilisation des firmes yankees telles que ITT, avec l'aide de la Cia, du département d'Etat qui ont formenté, troubles et sabotages et offert ainsi la possibilité aux militaires de faire le coup d'Etat.
@ Dudu 87
Tu te réveilles la constitution qu'avec d'autres on a proposé date de trois ans. Elle est en contribution alternative sur le forum interne du PG résumé sous forme de chapitre traitant de l'éxécutif collégial, du parlement, des ateliers civiques, de la démocratie représentative, directe, participative, sociale. Du processus constituant avec en préalable des Etats généraux. etc...Vers une sixième république démocratique, parlementaire, sociale, laïque, jacobine, une et indivisible et universaliste.
Suppression de l'élection présidentielle et de la fonction présidentielle.
Executif collégial composé par un comité de la république de 5 membres (élus par le parlement) pour une durée de cinq années.
Collège gouvernemental dirigé par le premier ministre (nommés par le comité de la république). Ce collège recevra l'investiture du parlement et fera valider son contrat de législature.
Le comité de la république et le collège gouvernemental représenteront le conseil de la république.
Le parlement élu à la proportionnelle départementale de liste (cf scrutin de 1986) sera prééminent et auront des pouvoirs de contrôle, d'enquête et d'audit renforcés.
Une cour constitutionnelle sera créee et le conseil d'Etat et la cour des compte seront maintenus.
Les citoyens pourront dans le cadre d'atelies civiques la possibilité de faire évoluer les lois ou de faire changer les lois.
Le réferendum sera étendu et plus souvent utilisé pour que directement le peuple donne son avis sur ce que constitue l'intérêt général.
Je parle aussi de démocratie sociale (parlement social au niveau des branches élu pour 2 ans. Election tout les 4 ans aux organismes sociaux et de l'Etat providence (securité sociale, Pôle emploi, etc...).Au niveau de l'entreprise, il y a une contribution sur le site du forum interne du PG qui traite du sujet avec droit de véto du CE, Elargissement des compétences des CE des CHSCT; Comité d'entreprise dès 20 salariés, délégué du personnel dès 5 salariés, gestion démocratique et collective de l'entreprise dans le cadre des conseils de gestion. Gestion socialisée des bénefices et des réserves des entreprises etc... Je m'arrête là. Plus de caractères disponibles.
Il vous arrive de contourner le FISC français?
EUX le font!
L’e-commerce contourne la fiscalité française
Rabreau, Marine | JDF | 07.04.2010 | Mise à jour : 16H53
L’Etat aurait manqué d’empocher 400 millions d’euros de recettes en 2008, et pourrait passer à côté d’un milliard d’euros en 2014, selon le rapport de Greenwich remis au Sénat mercredi.
http://www.jdf.com/societes/2010/04/07/02035-20100407ARTJDF00040-le-commerce-contourne-la-fiscalite-francaise.php
Et ce journal...sensa! Ajoute ou +tot conclus:
« Quoiqu’il en soit, seule, «la France ne peut rien faire». Il faut donc une régulation au niveau européen. «
Elle est pas belle, la vie!
Darthé,
Merci, au moins une bonne nouvelle, j'irai voir, je pense beaucoup de lecture!
@170 dudu87
C'est à nous à dire et à faire.!
bonjour
faudrait bien, un jour, arêter de s'entre déchirer...essayons d'abord de grandir un peu !
le PCF...ceci, Mr Untel....celà... clap, clap, clap...
la récré est finie, tirons ensemble vers un même but ! que diable !
d'abord, tous dans la rue au 1 ier Mai...
conjuguons nos efforts, après, on fera notre programme d'UNION !
SUR LES RETRAITES
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3035
Les Retraites
Les syndicats des salariés et le gouvernement vont s'affronter sévèrement, car les enjeux sont de taille,
Les Syndicats, même catégoriels jouent gros sur cette affaire, ils savent qu'ils risquent d'hypothéquer leur avenir, Ils ont donc intérêt à jouer serré,
Pour le gouvernement et le patronat c'est l'idéologie de la société libérale qu'il faut défendre, y compris les intérêts économiques et les enjeux financiers de certains,
En filigrane, on voit poindre donc deux aspects de la réforme : le système de répartition et le système de capitalisation,
La droite en sourdine a avancé ses pions, préparant la réforme,
Le Fonds de Réserve des Retraites mis en place en 1999 par L, Jospin pour pallier au financement des retraites en 2020 a été boudé pendant 5 ans, : De mai 2002 à mai 2007, aucun versement n'a été effectues par les gouvernements Raffarin et Villepin,
En 2008 N, Sarkozy confie à la Caisse de dépôt et de Consignation, (qui gère l'épargne placée sur les livrets A, Bleus et de développement durable, les retraites des fonctionnaires et joue le rôle de banque de la Sécurité Sociale) la gestion du Fonds de Réserve des Retraites !
La stratégie se poursuit en avançant le pion Mederic, qui est l'un des organismes de Retraites Complémentaires transformé en un gigantesque ovni financier, et nous y trouvons à sa tête Guillaume Sarkozy, le frère de Nicolas,
Méderic est alliée avec la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC)et sa filiale la CNP pour créer un « joint – venture « (co-entreprise) pour jouer un rôle majeur dans le marché des retraites complémentaires,
L'enjeu est de taille, il faut s'approprier le taux de remplacement, c'est à dire le rapport entre le niveau de la rente de la retraite versée et le niveau du dernier revenu d'activité brute.
Selon le C,O,R, « à l'horizon 2020, une baisse du taux de remplacement de l'ordre de 8 % est attendue pour une carrière complète, Un complément d'épargne annuel de 40 milliards à
110 milliards d'euros en 2020 serait nécessaire pour maintenir le niveau de vie des futurs retraités,
Mederic a le sourire,, Voila l'enjeu, Une affaire juteuse,
Le but du jeu : il faut étrangler les régimes de retraites par répartition et mettre en place la capitalisation, Simple.
Retraites 2% du revenu national
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3033
Pour renflouer les caisses d'assurance maladie, les caisses de retraite, il faudrait repenser leur financement sur de nouvelles bases.
Actuellement, les contributions sociales sont versées par les entreprises en fonction de la masse salariale.
Donc moins il y a d'employés, moins fortes sont les charges... et meilleur est le bénéfice pour les actionnaires. Les entreprises sont donc tentées par la délocalisation de leurs activités dans des pays à faibles coûts de main d'oeuvre.
Et à terme, quelque soit les augmentations de charges pour les entreprises, la réponse sera la "variable d'ajustement"
et les payeurs seront toujours les salariés.
soit on va allonger le temps de travail, par exemple la retraite après 45 ans de travail...
soit on augmente les prélèvements sur les salaires... ou les deux.
la plupart des partis politiques de notre pays, notamment comme le souligne J-Luc, sont les mêmes qui ont passés outre notre vote du dernier référendum...et vont demander aux plus faibles l'essentiel des efforts.
personne ne veut toucher la folle mondialisation du commerce et la souveraineté des marchés boursiers !
c'est toujours pareil, un kopec pour les producteur... les milliards pour les "fonds d'investissements" et de bons bénefs pour les commerciaux...le consommateur est resté le pigeon !
seul une taxation du chiffre d'affaire commercial peut éclairer les voies de notre avenir !
et oui,on y est, même a gauche vous déranger,je suis convaincu comme bcq des sans parti,sans syndicat,que la politique doit- être organisée autrement et on voudrait(la main invisible qui gouverne le monde) que nous soyons toujours pris pour des cons pour reproduire les divisions au sein de l'autre gauche ! or les faits vous donnent raisons,(2005 euro- pennes,2010 régionale)nous représentons 7%des votants sur les régionales,grâce a la patience, pugnacité, des force militante de tout ordres pour faire vite; et des"barons"de structure partisanes voudraient encore nous garder sur une vue de leur société dépassée ? De même a plusieurs reprise, lors de vos entretiens depuis le début de l’aventure politique, aucune ambiguïté dans vos propos, vos actes, ne laissent penser que vous vous dérouterais de l’objectif fixé, rassembler le peuple de gauche a la gouvernance de ses affaires !oui vos analyses, vos prise de position, sont un espoir pour les sans voix,(gagnant ≤1500euros,non représentés a l’assemblée nationale…) et si le front de gauche a une candidature commune pour une réelle volonté de nuire a la droite,alors qu’elle soit de designer dans la clarté, à l’ensemble de l’autre gauche ! Et votre candidature n’est pas une voie sans issue,pour battre la droite qui est au pouvoir depuis trop longtemps !, pour une gauche de combat, vite une autre république ! bonne rencontre en Amérique latine.
Cette réforme sent la pelade de MEDERIC.
Au fait Médédric c'est un roi mérovingien où une compagnie d'assurance qui c'est le PDG au fait ?
Une réforme pour une mérédiquisation des retraités.
@ dudu87 : La constitution, il faut en parler mais c'est pas le primordial, l'élection du président aux suffrage universel, si tu vas aux urnes en annonçant
que tu vas retirer cette possibilité aux électeur.. A mon avis tu passes pas la barre des 2 %.. Et encore.. Je suis indulgeant, avant de faire un truc comme ça, il faudra que les français aient une bien meilleure opinion de leur parlementaires.. Et c'est pas demain la veille..
Ensuite le programme Jacobins.. Oui, c'est un peu ce que je voudrais, mis a part le "bémol" sur le prix a payer et les impôts.. La aussi, la barre des 2 %, elle aura du mal a être atteinte..
Le Français aujourd'hui, il veux travailler, avoir un salaire décent qui lui permette de nourrir sa famille, et ne plus etre pris pour une vache a lait.. Alors que d'autres bien moins nombreux s'en mettent pleins les fouilles et lui donne de surcroit des leçons de morale..
Pour finir je dirais que pour ma part je ne taperais pas sur le P.C.? Jusqu'à aujourd'hui c'était la seule force représentative, qui nous défendais.. Ainsi que la CGT dans les entreprises.. donc.. Plutôt a leur honneur !
Maintenant il y a le PG, mais il n'est réellement efficace que dans le fdg.. dont acte !
@181 Zemir @ 183 Zemir
Si mon post @ 182 ne vous fait pas réfléchir, je vous propose
pour une plus saine lecture, l'argumentaire de JL Mélenchon, et ce site qui vous attend pour vous faire entendre.
http://petition.exigences-citoyennes-retraites.net/
@ jean ai marre
Justement j'allais te rejoindre sur la pelade de MEDERIC.
MEDERIC c'est pas un roi mérovingien mais une compagnie d'assurance étonnant non ?
Salut fraternel.
Les medias (qui mentent) unanimes : "Chômeurs en fin de droit, un accord a été trouvé entre l'Etat et les partenaires sociaux"
En fait : accord signé entre l’état, le patronat, et des confédérations syndicales (mais pas la CGT...)
Concrètement, cet "accord" qui fait se pâmer nos propagandistes, c'est :
- Des contrats aidés de 8 mois pour 135 000 personnes (qui sont, mais chut, souvent à mi-temps, et les employeurs exemptés de cotisations sociales...)
- Des formations rémunérées de 8 mois maximum pour 70 000 personnes (formations de m**** et bidons pour la plupart, et dans le même temps on bousille les organismes de formation type AFPA...)
- Un versement de 456 euros par mois pendant six mois pour 70 000 à 110 000 chômeurs sans droits (à condition qu’ils acceptent n’importe quoi...).
à mediacideur : Hier j'ai mis une vidéo qui nous montre le chef suprèeme expliquer ça aux journaliste..
@
jean ai marre 182
Il n'y a pas que les syndicats qui jouent gros dans la réforme des retraites.
La gauche est aux premières loges
Main basse sur la france:édifiant
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/main-basse-sur-la-france-73541#commentaires
@ zimir : ça c'est bien clair, la gauche est aux premières loges.. Venant de "l'ennemi".. ça va rendre amer.. Mais venant du présumé "ami".. ça va révolter !
Dans le même temps que la journaille assure le service après vente elle s'efforce de donner le change, en tâchant de trouver le bon angle, le micro-trottoir spécial chômeur, par exemple. A cet effet on bombarde les assoces de chômeurs d'appels à témoignage pour trouver le plus croustillant :
Il est beau, mon chômeur, il est beau !
@ carole G : edifiant ! oui ! a diffuser largement !
Bonjour Mr Mélenchon,
Dans leur rapport, les membres du COR avouent bien volontiers s'être plantés dans le rapport précédent (2007 à peine). Donc forts d'une expérience qui a démontré leur incapacité à faire des prévisions économiques valables sur 3 ans, ne voilà-t-il pas qu'ils remettent le couvert (à horizon 2050, ben tiens!) au lieu de remettre en question la méthode ou avouer que mieux vaut se battre sur des principes que sur des hypothèses faussement rationnelles.
@ mediacideur : c'est OK !
@ Carol DEBY
17 avril 2010 à 16h47
Vous dites:
"Vu de l’extérieur de la France (Wallonie), c’est Monsieur Mélenchon qui apparaît aux gens vraiment de gauche comme le candidat le plus indiqué pour redresser la situation de la gauche française."
Je partage entièrement votre observation. J'habite Bruxelles, les discussions que j'entends dans mon entourage portent sur ce même Mélenchon.
Je ne suis pas français (mais pas besoin de l'être) et je mènerai une campagne avec toute mon énergie pour soutenir Mélenchon dans la "diaspora" française en Belgique. Aux élections de 2007, il y avait pas mal de français au vote, en Belgique. Chaque voix compte et mieux encore, chaque conscience compte.
J'ai une sacrée envie que Mélenchon gagne les élections et sincèrement, je ne ressens pas la moindre trace de fatalisme. Mélenchon sera le prochain président.
:-)
@ydaho
Ho que oui et si on échoue ce que je ne veux ni ne peux pas croire, car ça serait pas beau à voir, un vrai Titanic politique.