16avr 10

Pour solde de tout compte avec "l'affaire" et avec la perte de sang froid des porte parole communistes contre moi.

Ma voiture balai a bien du mérite

S i vous êtes de mon point de vue à propos des retraites, ce matin vendredi, lisez « Libération » et faites connaitre mon « rebond » sur le rapport du COR. On peut aussi l’afficher dans la salle des profs, par exemple. Le papier est meilleur support pour discuter que l’écran d’ordinateur. Dans cette note je fais la voiture balai de mes dernières 8429_1267860095559_1201514343_30819091_2388837_naventures politiques avant de monter dans l’avion (s’il part) pour le sommet des peuples à Cochabamba. Je boucle la séquence sur « l’affaire » qui m’a opposé au «malheureux» jeune étudiant en provocation médiatique. Je jubile, comme je vous l’ai dit aussitôt sur ce blog. La meute s’est tiré une belle balle dans le pied ! Une enquête d’opinion parue dans « Paris Match » et réalisé par L’IFOP montre que j’ai gagné deux points d’opinion positive ! Rigolade ! J’ai gagné le bras de fer avec les zozos ! A la prochaine les amis ! Visiblement le public ne vous suit pas. Notre peuple n’a jamais été trop ami des curés, quelque soit leur soutane. Ce matin je vais au siège de VSD soutenir des journalistes en lutte pour sauver leur journal et l’idée qu’ils se font de leur métier. La meute, elle,  reste à la niche quand il s’agit de s’occuper non pas de ses privilèges symboliques mais de luttes concrètes pour l’exercice concret d’une liberté concrète. Ou est le « buzz » à ce propos ? Ou est passé « l’école de journaliste de sciences politiques » et sa horde de mendiants en information au calibre twitter ?

Pour terminer je parle aussi de la façon dont des dirigeants communistes ont décidé de me traiter pour faire passer le gout à leurs adhérents de me trouver intéressant. Cette fois ci me voila repeint en «autocrate».  Ces bassesses me blessent, vous le savez et je ne cherche pas à le cacher. Mais elles ne me font pas perdre de vue mes objectifs politiques.

Dans les deux cas, je propose une trêve. Je dis halte au feu! On stoppe et on repart sur des bases plus tranquilles. Car j'ai bien d'autres sujets à traiter sur ces colonnes.

Mercredi j’ai reçu au siège du PG un groupe de blogueurs que j’apprécie. Ils sont de tous horizons de pensée. Mais nous partageons deux ou trois choses, davantage culturelles que formellement politiques. On verra bien ce qu’ils vont tirer de notre entretien. On a parlé de médias. Evidemment. Ne croyez pas que cela me lasse. Pas du tout. Il s’agit d’un front de lutte essentiel de notre société. Il y a très longtemps que je l’ai identifié comme tel avec mes 012amis de combat politique. Au club « pour la république sociale », François Delapierre dirigeait des stages sur le thème. Il a écrit un très bel article sur le sujet dans la revue du mouvement. Dans le même numéro de cette revue, j’avais fait un papier de doctrine sur le « monde globalitaire » de notre époque. Ensuite, en application de cette orientation de « bataille culturelle », je suis monté en ligne de très nombreuses fois. Contre une page de « Libération », contre Jean Marc Sylvestre, contre Arlette Chabot et d’autres, combien d’autres, que j’ai oublié ! Je connais donc le mécanisme de la meute, de ses déclenchements et ses principales figures de combat.  D’où mon amusement de voir le nombre de ceux qui ont pensé me déstabiliser avec des méthodes aussi frustres que le bourdonnement et la répétition en boucle. En particulier ceux qui ont cru à l’idée que tout le monde s’écarterait de moi avec horreur sous l’effet du harcèlement en boucle. Quelle sottise ! C’est le contraire qui s’est produit et il ne fallait pas être très malin pour le deviner. Autre bêtise : croire que la profession allait se solidariser au carré contre l’affreux imprécateur. C’est raté. Les gens de médias comportent une proportion non négligeable d’opprimés et d’humiliés qui haïssent le système qui avilit leur métier et méprise leur personne davantage que moi qui n’ai pas en connaitre chaque jour ! La profession vit un profond malaise actuellement. Tous commencent donc par condamner mon style, ma colère, tel ou tel de mes mots pour cotiser à l’esprit de corps. Mais un grand nombre s’arrête aussitôt là et n’hésite pas à dire que je pose de « vrais problèmes » et ainsi de suite. Les meneurs de meute se trompent donc sur toute la ligne. Le public est moins bête qu’ils le croient. Leurs collègues de même.

Je ne peux oublier la tentative risible de disqualification sophiste (« pas vous pas ça » !) qui m’a été faite. Elle a pris cette fois ci les traits de la fable du grand méchant qui s’attaque au petit jeune. Ce refrain ne m’a pas fait blêmir un seul instant. Je suis trop familier du contact humain pour ne pas être capable d’apprécier au coup d’œil sur un visage bien des subtilités qui échappent à ceux pour 170620081182qui ce n’est pas comme pour moi un besoin vital. Au cas particulier je n’avais pas besoin d’être très fin pour comprendre que ça sentait le coup monté. A la fin de l’algarade « le pauvre petit jeune « journaliste » me dit « pourquoi vous me parlez comme ça ? Moi je votais à gauche et bien maintenant  on verra ». Ou est passé ce petit moment de la vidéo ? Il a du passer dans la même poubelle que le début de l’entretien. Tous ces montages, pourtant beaucoup signalés dans la blogosphère, n’ont pas ému les vociférateurs médiatiques. C’est un signe de plus que tout ceci n’avait rien à voir avec la bonne ou la mauvaise foi mais seulement avec la lutte. Je me suis bien moqué de ce numéro larmoyant. J’ai bien fait d’ailleurs.

Le petit jeune est un militant de longue main. Il a fait monter la sauce sur twistter pendant plusieurs jours à propos de sa vidéo. Je ne le savais pas. Ce sont les blogueurs qui me l’ont dit car eux sont familiers de ces réseaux. Cela veut dire qu’une partie de ceux qui m’ont fait la danse et qui ont joué le grand air de la surprise outrée le savaient aussi. Que cela nous aide tous à comprendre qu’il s’agit bien d’une bataille avec chausse  trappe mensonges, guet-apens et ruses. J’ai cherché dans mes grimoires quelle était la recette de lutte contre cette sorte de bête qu’est la bête médiatique. Je crois que j’ai trouvé la 240220094770bonne page. C’est la légende de la Gorgone. Le monstre dont le regard fige dans sa posture, transformé en statue, celui quelle regarde dans les yeux. La médiasphère est la figure actuelle de la Gorgone. Elle fige sa victime dans la posture qu’il occupe à l’instant où elle le regarde dans les yeux. L’image médiatique voulait me réduire à la posture que son regard m’avait donnée : un homme méchant avec un petit jeune, qui insulte  une noble et digne profession. J’ai vaincu la Gorgone. Exactement avec les armes que la légende prête à son vainqueur. Allez chercher vous-même le récit mythologique pour vous faire une idée.  Mais la première de ces armes c’est le bouclier d’une détermination sans faille. La mienne l’est.

Lundi paraissait mon entretien avec Lilian Alemagna du journal Libération. Evidemment « Libération » m’a posé une question sur  les élections présidentielles et ma candidature. De ma réponse, pourtant fort prudente, il a été tiré au Parti Communiste le prétexte à une agression contre moi. Cet entretien a en effet d’abord déclenché l’ire de Patrick Bessac porte parole du Parti communiste. Il me traite « d’autocrate » dans le même journal «Libération» Puis le même jour Pierre Laurent, me brocarde et convoque un sommet du Front de Gauche au cours d’un déjeuner de presse.   Il s’agit de deux éminents membres de la direction communiste. On ne peut croire qu’ils expriment 010720081463un avis personnel. Beaucoup le comprennent comme moi. Du coup on est troublé par cette hargne qui s’exprime contre moi sur un mode aussi volontairement personnel et blessant. Surtout que c’est la seconde fois après l’épisode de la candidature en Ile de France. Ce fut un précieux apprentissage pour moi. Pourtant, ici, je veux rassurer ceux qui s’inquiètent. Ces sorties sont ce que l’on appelle du « billard à deux bandes ». Avec les pierres de ma démolition se construit la route de la candidature commune du front de gauche à l’élection présidentielle. Vous allez voir que la vraie info n’est pas où le croit d’abord. En fait, on fédère contre Mélenchon, pour faire ce qu’il propose, sans le dire et …sans lui. Habile, non ? Voyons.

La question de la candidature aux présidentielles est une figure incontournable dans les entretiens de presse. On peut toujours crier et protester que ce n’est pas le moment et ainsi de suite. Notre protestation est fondée, dans l’abstrait. Mais elle ne sert à rien. Tant que dure la Cinquième République toute la vie politique est polarisée par cette élection. A mesure qu’on s’éloigne de la précédente, puis qu’on s’approche de la suivante tout le champ politique se déforme et se reforme autour de cet évènement. Dès lors que le Front de gauche a fait sa percée dans la cours des grands, il est légitime qu’on l’interroge à propos de la présidentielle. C’est un signe de bonne santé. Nous devrions en être fiers. Qui se serait soucié de savoir s’il y 12042008220aura un candidat du PC ou du PG il  y a seulement huit mois ? Donc, on nous demande si nous serons présents à cette élection. Ne haussons pas les épaules ! Cela ne va pas de soi. Voyez les Ecologistes ! Cohn Bendit propose de se joindre aux socialistes. Et nous ? Bien sur nous connaissons la réponse. Mais il est normal qu’un journaliste la pose. Car le grand public, lui n’est au courant de rien. Deuxième question : aurons nous un candidat commun au Front de gauche ? C’est aussi une question sérieuse ! La preuve c’est que nous en avons fait le cœur de notre proposition de «paquet». Et la preuve c’est que le Parti communiste avait prévu d’en parler en 2011. Notre préférence est qu’il en parle maintenant pour que nous sachions à quoi nous en tenir. Mais il est possible qu’il ne le fasse pas car ce n’était pas prévu quand la convocation de ce congrès d’étape s’est faite. Cependant, il est vraisemblable qu’il le fera dès juin. C’est ce qu’annonce le prétexte de l’algarade ou je figure dans le rôle de « l’autocrate ».

Certes, ces deux agressions sont une fin de non recevoir personnelle. Dès lors que je le sais, je serais bien naïf de ne pas agir en conséquence. Soit, me voila prévenu. Si j’avais besoin  de l’être. Les dirigeants communistes ne veulent pas de moi comme 147candidat. C’est dit. Sur un plan personnel, je ne me plains de voir en face la vérité de ma situation dans l’estime des communistes.  Je ne sais pas ce qui justifie cet ostracisme. Mais en toute hypothèse il reste une énigme. En fait, je n’ai jamais été candidat. On m’a posé la question des dizaines de fois déjà. Mais je ne l’ai jamais sollicitée. Et je n’y ai en fait jamais répondu. Parfois j’ai même dit que je ne voulais pas répondre…Le plus souvent, je n’ai dit ni oui, ni non. Si je dis oui, j’irrite. Je dis non, je déçois. Si je dis oui, je dérange, si je dis non, je ramène notre camp dans le néant de visage ou il est jusqu’à ce que nous ayons trouvé  quelqu’un. En politique il faut incarner une ligne si on ne veut pas que la personnalisation vide la ligne. Je suppose que Pierre Laurent et Patrice Bessac ont du connaitre eux aussi cette difficulté quand on leur a posé la question. Ils m’aideraient mieux en me disant que répondre plutôt que de me sauter à la gorge.

Je suis sur qu’ils ne m’en veulent pas sérieusement de répondre que « je me sens capable de l’être ». Qu’ils me montrent l’exemple d’une plus grande modestie en déclarant, quand on leur pose la même question, que, pour leur part, ils s’en sentent incapables 07 06 2006et je serai plus attentif à leurs critiques. Mais en quoi le fait de se dire « capable » de défendre ses idées est-il le fait d’un « autocrate », en quoi est-ce du lobbying médiatique ? Je demande d’apprécier la hauteur de la riposte en lisant la question et la réponse parue dans « Libération ». Question : « Et ce candidat vous aimeriez l'incarner? » Réponse : « Je m'en sens capable. Mais je refuse d'entrer dans les habits de l’homme providentiel, un rôle de statue de bronze. Quelle prison ! Quel poison ! Pour autant, arrêtons de flinguer une personne dès qu'elle semble se distinguer. Je suis prêt à être utile. Dans la crise, c'est l'heure des personnes qui ont du caractère, pas des « fromages pasteurisés » ou des « poissons lyophilisés ». Que fallait-il répondre pour complaire aux camarades qui n’aiment pas les autocrates ? « Non je n’aimerai pas incarner cette position car chacun voit bien que je n’en suis pas capable ».

Cette mauvaise manière s’accompagne d’un habillage que je trouve si offensant que je m’interroge sur sa violence. Ainsi quand le même Bessac dit qu’il faut renoncer à la « querelle des égos ». Quelle querelle ? Quels égos ?  Ou est la compétition ? Avec qui ? Tout cela 02042005(001)n’est fait que pour mettre en avant le fait que je serai obsédé par mon égo. Dans « l’humanité », décidément très décevante ces temps, on note entre guillemets que j’aurais dit que ma candidature « ferait peur  aux communistes ». Ah bon ? Ou ça ? Lisez plutôt le passage ou il est question de peur dans «Libération» : Question (à propos des dirigeants communistes qui ne veulent pas d’une candidature hors de leurs rangs): « Ne craignent-ils pas, en cas de candidature de votre part, de ne pas être représenté à la présidentielle… » Réponse : « Pourquoi ont-ils peur de cela? Le PCF est co-fondateur du Front de gauche. Ce label le représente, tout comme nous. Quant au mythe de la personnalité consensuelle, quel aveu d’échec ce serait ! Ce n'est pas avec une personnalité associative ou syndicale sortie du chapeau qu'on va pouvoir crédibiliser une révolution citoyenne ! Le candidat doit être aguerri à la lutte politique. Le PCF et le PG doivent proposer ensemble une candidature aux militants du Front de gauche qui diront s'ils l'acceptent ou non. » On voit que pour tirer de ces phrases l’idée que je me vante de « faire peur » aux communistes, il faut beaucoup de volonté de nuire. A la fin, en réalité il s’agit de faire croire aux militants communistes que je suis un personnage imbu de lui-même, qui propose la dialectique limitée « le paquet ou le projet », comme titre l’Humanité Dimanche. Je ne crois pas que ça fonctionnera. En tous cas ça ne suffira pas pour nous faire perdre de vue l’essentiel.

 En effet Le discours creux sur la « construction du projet le plus large possible » et ainsi de suite, nous le connaissons. Dans ce registre, on se souvient des ateliers déjà organisé à l’automne dernier par les dirigeants communistes sans demander l’avis de 03112005(002)personne, ni sur l’idée, ni sur les dates, ni sur les thèmes, ce qui en dit long sur les postures actuelles selon lesquelles le Front de gauche « ne consiste pas à suivre tel ou tel ». Le but de ces initiatives est toujours le même : explorer des convergences avec les socialistes. Nous avons déjà, dit sur tous les tons que c’était non. Notre intention est que le Front de gauche ait sa propre personnalité, son propre programme, « partagé » ou « commun » peu importe l’adjectif. D’abord le programme du Front de Gauche ensuite la discussion avec les socialistes et seulement en vue du deuxième tour.  Nous sommes très sensibles sur ce point. On ne nous rassurera pas avec des promesses orales de coulisse comme la dernière fois. Car nous nous souvenons comment les mêmes dirigeants communistes avaient déjà annulé le « forum » prévu pour février dernier, au cours duquel nous devions mettre au point une plate forme partagée du Front de Gauche sur les institutions (tiens, tiens !) et installer une assemblée du Front de Gauche. Pour nous donc c’est maintenant un préalable. On rédige le programme d’abord, puis on discute, si les communistes y tiennent, avec qui ils veulent. On s’accorde pour commencer ce travail et on annonce en même temps quel est le niveau de notre ambition en affirmant que nous aurons des candidats communs à toutes les élections.  Sinon tout ce qu’on écrira ne serait qu’un imprimé sans adresse, disponible pour n’importe quelle boite aux lettres ! C’est en ce sens que le paquet précède le projet, oui ! Cela signifie que l’objectif précède le moyen. Inutile de ruser. C’est exactement ce que nous avons fait pour les régionales ! On a d’abord conclu l’alliance après les cinq mois de débats des communistes sur le sujet puis on a écrit le programme en même temps qu’on faisait les listes. Personne n’a demandé qu’on fasse autrement à l’époque.

Il est très contre-productif de marcher d’une élection à l’autre en faisant semblant de ne pas savoir à quoi on aboutira. C’est une perte de temps, d’abord, qui nuit à la maitrise des compte de campagne qui on commencé à courir pour les cantonales par exemple et qui doivent être impérativement synchronisés avec ceux des législatives et même ceux de la présidentielles pour que le rendement maximum soit assurés à nos candidats. Trainer et tergiverser c’est 13062005s’interdire de construire une base de masse consciente et éduquée sur les objectifs communs. C’est surtout organiser une perte de confiance dans l’opinion. Nous ne sommes pas le PS. Notre lutte nécessite de rassurer les gens sur notre compte : ils ont besoin de savoir que nous sommes vraiment unis dans la durée pour se mettre dans nos pas. Sinon ils sentent bien que nous ne serions capables que de faire de la figuration. Ils ont besoin de voir les visages de ceux qui emmènent le mouvement parce qu’ils savent que c’est l’heure des caractères, pas du témoignage. Tout ceci posé j’en reviens à moi et à mon « ambition présidentielle » comme disent les bonnes âmes, qui me font ainsi, sans s’en rendre compte, l’amitié de penser que je serai capable de gagner cette élection !  

Quoiqu’en disent Pierre Laurent et Patrice Bessac, je n’ai jamais déclaré que je serai candidat. Ces dirigeants communistes le savent bien. Ils savent lire. Donc, quel est le sens de s’opposer à quelque chose qui n’est pas ? La réponse est dans le reste de leur discours.  Les décibels à mon sujet sont en réalité un biais pour dire autre chose. La nouveauté est là. Les deux dirigeants s’expriment clairement tous deux en faveur d’un candidat commun du front de 070520074941gauche. C’est un fait absolument nouveau. Jusque là on avait eu une déclaration de Roland Muzeau, député communiste et président du groupe à l’assemblée sur ce point, commentée par Marie George Buffet à qui une réaction avait été demandée sur I Télé. Là, le premier dirigeant du PC et le porte parole  parlent comme si la candidature commune allait de soi et formulent même des hypothèses. L’un évoque une personnalité syndicale ou associative, l’autre « plusieurs candidat possibles ». Mais le fait nouveau c’est que les deux disent la même chose sur une question essentielle : il y aura un candidat commun du Front de Gauche. C’est pourquoi, par delà les questions que posent les attaques personnelles contre moi, j’estime avoir obtenu ce que nous sommes si nombreux à vouloir : l’émergence d’une nouvelle force politique unie à gauche qui présente des candidats à toutes les élections et affirme son ambition de gouverner le pays. Comme moi de milliers de gens, organisés ou pas,  au PS, hors du PS, sont épuisés de faire de la figuration dans la vitrine des sociaux libéraux. C’est pourquoi la charge lourde de Patrick Bessac et Pierre Laurent contre moi est quand même un grand jour pour moi puisque j’enregistre que j’ai atteins mon but: avoir convaincu les dirigeants communistes de prolonger la présence électorale du Front de gauche aux présidentielles et du coup, parce que c’est la logique de situation, dans toutes les élections d’ici aux législatives. Le reste est détail sans importance, les bruits de la circulation pendant qu’on écrit un poème.

J’ajoute ici le repiquage de mon interview dans « Direct Matin » quasiment sur les mêmes sujets quoique cette note soit déjà bien longue. Certes elle est déjà classée dans la rubrique ad hoc de ce theire dans le metroblog. Mais je vous évite trois clics en la redonnant ici.

"Pourquoi ne pas créer un parti pour pérenniser le Front de gauche (alliance PG-PCF-Gauche unitaire) ?"

Les dirigeants communistes ne veulent pas d’un parti commun et leur décision doit être respectée. J’ai proposé une autre formule pour montrer que le Front de gauche s’inscrit dans la durée. Ce serait d’installer une assemblée permanente du Front et d’instaurer l’adhésion directe. Chacun pourrait ainsi participer au Front de gauche sans adhérer à l’un des partis. De plus nous aurions des candidatures communes à toutes les élections des cantonales aux législatives.

"Que pensez-vous de la “gauche solidaire” souhaitée par Martine Aubry ?"
C’est pour l’instant une expression, rien de plus. Si ça signifie être solidaire au deuxième tour pour battre la droite, nous sommes d’accord. Si ça veut dire faire l’ornement de gauche pour la vitrine socialiste, c’est non. Quant aux primaires, on voit bien que la scène est déjà saturée par le pullulement des candidats socialistes.

"Il faut donc un candidat du Front de gauche en 2012. Serez-vous celui-ci ?"
Nous sommes clairement partisans d’un candidat commun au Front de gauche. Mais je n’ai jamais fait acte de candidature ; je constate que mon nom est avancé. Curieusement, cette idée a seulement été relayée par ceux qui s’y opposent. Je suis confiant : il y a peut-être une force d’évidence qui va s’imposer.


329 commentaires à “Ma voiture balai a bien du mérite”
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  1. Darthé-Payan dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon
    @ Tous

    Pour participation à la réflexion et aux propositions :
    http://manifeste-jacobin.blogvie.com/2010/04/17/les-jacobins-sont-de-retour/

    Oui les Jacobins sont de retour. Le blog est en construction. Il est sur le métier...

    Manifeste Jacobin au format.pdf

    Fabien

  2. dudu87 dit :

    jean ai marre,

    L’enjeu est de taille, il faut s’approprier le taux de remplacement, c’est à dire le rapport entre le niveau de la rente de la retraite versée et le niveau du dernier revenu d’activité brute.
    Selon le C,O,R, « à l’horizon 2020, une baisse du taux de remplacement de l’ordre de 8 % est attendue pour une carrière complète, Un complément d’épargne annuel de 40 milliards à
    110 milliards d’euros en 2020 serait nécessaire pour maintenir le niveau de vie des futurs retraités,
    Mederic a le sourire,, Voila l’enjeu, Une affaire juteuse,

    Le but du jeu : il faut étrangler les régimes de retraites par répartition et mettre en place la capitalisation, Simple.

    Médéric est la complémentaire retraite des VRP! La CGT dénonce ce processus vers la capitalisation de l'ensemble des caisses de retraite dans un article qui s'appelle "FUSION" sur son site, je l'ai mis en ligne, il y a quelques jours. Il s'agit d'abord de baisser les retraites des cadres pour les faire sortir de la "Répartition" pour les jeter dans les "pattes" des Fonds de Pension via les accords d'entreprise que manqueront pas de leur propser le MEDEF.
    Ça, c'est la 1° étape ensuite viendra le tour des ouvriers.
    Quand je dis cadre, il s'agit des techniciens, employés, agent de maitrise et ingénieurs, pour la Métallurgie au- dessus du coefficient 240. Vous voyez la division qui peut se produire, ATTENTION à l'OUVRIÉRISME de certains. Méfiance aussi aux travaux pénibles, je ne suis pas sûr que tout le monde parle de la même chose!

  3. zimir dit :

    @dudu87
    Si j'ai bien saisi les deux temps de ton explication claire.
    En revanche je comprends pas bien ce que tu veux dire par OUVRIERISME si ce n'est un rappel à la lutte
    des classes ?
    Ca demande une petite précision, parce qu'on qu'aujourd'hui on sait que la lutte des classes traditionnelle est une condition basique de la stabilité de la société capitaliste.

  4. dudu87 dit :

    Pour étayer mon argument sur la capitalisation, voici quelques lectures:

    L'AVIS DE... PHILIPPE PEREZ, DIRECTEUR ASSURANCE ET PROTECTION SOCIALE CHEZ ALTURIA CONSULTING
    " On peut imaginer la création d'un grand pôle retraite "
    http://www.agefi.fr/articles/-On-imaginer-creation-dun-grand-pole-retraite-1116625.html
    Les préparatifs pour 2010 s'accélèrent
    Par Thomas Carlat le 03/12/2009
    Pour pallier leurs déséquilibres financiers, les régimes complémentaires ont engagé une vaste rationalisation.

    http://www.agefi.fr/articles/Les-preparatifs-2010-saccelerent-1116624.html

    AGEFI est un groupe de presse suisse spécialisé dans la FINANCE!

  5. dudu87 dit :

    Zimir, bonsoir,

    " Comme tous les mots en -isme, il désigne la tendance à raisonner et à agir avec pour référence, pour critère et pour objectif l’objet désigné par la racine du mot : l’ouvriérisme est donc la tendance à raisonner et à agir en prenant l’ouvrier pour référence, voire en le plaçant sur un piédestal."

    En un mot, seul l'ouvrier serait exploité et les techniciens, agent de maitrise, les ingénieurs (ces intellectuels) seraient des exploiteurs.

    on sait que la lutte des classes traditionnelle est une condition basique de la stabilité de la société capitaliste.

    Ah! oui tu crois, c'est pour ça que les "libéraux" de tout poil y compris certains dirigeants socialistes ne veulent pas entendre parler de cette lutte des classe et qu'ils l'ont raillé de leur vocabulaire!

    Une image symbolique, Ségolène Royal dans sa campagne présidentielle disait à tout le monde, salariés et patron: "Donant Donant" Ça s'appelle comment ce slogan.... De la collaboration de classe !

  6. ydaho dit :

    Perso je voudrais aussi savoir ce qu'est l'allusion a l'ouvriérisme ?

  7. Descartes dit :

    @Pascal PBH61 (#134)

    ce qui est en jeu ce n’est pas la survie du PCf mais l’avenir des Français susceptibles d’avoir le plus besoin d’une GdG (Gauche de Gauche) forte !

    Ca, c'est ton opinion. Mais je ne connais pas beaucoup de militants du PCF qui seront d'accord avec toi pour juger que "l'avenir des Français" se porterait mieux si le PCF disparaissait. Et c'est logique: aucune institution digne de ce nom n'ira penser que le monde se porterait mieux si elle disparaissait. C'est absurde.

    Je crains que les partisans du FdG ne se rendent pas compte de la différence de fonds qu'il y a entre un "parti" et un "front". Un "parti" est à la base un rassemblement de gens qui sont tous d'accord sur un certain nombre de fondamentaux, qui constituent un cadre idéologique. Un "front" est un rassemblement de gens qui peuvent être fondamentalement en désaccord, mais qui ont réussi à un instant donné de se mettre d'accord sur un programme d'action ou même, de façon plus limitée, sur une liste de candidats. Un "front" est un objet tactique, alors qu'un parti fonctionne au plan stratégique. Un parti se place dans le long terme, alors qu'un "front" se place forcément dans le court terme.

    C'est pourquoi l'adhésion directe au FdG n'a pas véritablement de sens. L'adhérent d'un parti politique a un compromis avec un cadre idéologique. Mais quel est le compromis d'un adhérent du FdG ? S'engage-t-il a défendre l'abandon du nucléaire, comme le propose le PG, ou alors à sa continuation comme le dit noir sur blanc le PCF ? Transformer le FdG en un parti implique aboutir à un cadre idéologique commun au PG, à la GU et au PCF. Je ne crois pas un instant que cela soit possible, ou alors à un coût énorme.

    Toute vélléité de sa part de vouloir régenter l’attribution des (premiers) rôles au sein du FdG (Front de Gauche), pour légitime qu’elle soit du point de vue de la défense de ses propres intérêts, serait contre-productive du point de vue des intérêts des Français qui ont besoin d’un FdG engagé sur une pente ascendante !

    La politique est avant tout une question de rapport de forces. Si tu crois que tu vas convaincre les militants du PCF que le bien-être des français est de se suicider politiquement, je pense que tu fais fausse route. Aujourd'hui, c'est le PCF qui fournit l'essentiel des troupes du FdG. Croire que ce sont les groupuscules qui vont créer la "dynamique gagnante" et qu'au nom de cette dynamique il ne reste plus aux militants communistes que coller les affiches du candidat que les groupuscules auront choisi est se bercer de douces illusions.

    Et dans cette hypothèse, le PCf ne peut être qu’un partenaire de premier choix, qu’un solide pilier de l’édifice, s’il souhaite servir la cause collective avant ses intérêts de boutique.

    Tout le monde défend ses "intérêts de boutique". Si tu crois le contraire,...

  8. Descartes dit :

    @Pascal PBH61 (#134)

    On en vient donc à se demander si dans ces conditions le PCf n’aurait pas davantage à gagner qu’à perdre à voir le FdG plafoner, avec ou sans lui, plutôt qu’à gagner avec lui en seconde ligne !

    Tout à fait. Et si on est convaincu, comme le sont les militants communistes, que ce sont les principes et les projets portés par le PCF qui permettront un véritable changement, lorsque le PCF "perd", c'est les français qui perdent. Tu as tort de poser le problème comme s'il s'agissait des "intérêts du PCF" versus "les intérêts des Français". C'est toujours les intérêts des français... seulement l'interprétation qu'a le PCF de ses intérêts n'est pas tout à fait la même que celle que tu as toi. Toi, tu penses qu'il est dans l'intérêt des français d'avoir une GDG forte. Les militants du PCF pensent que l'intérêt des français c'est au contraire d'avoir un PCF fort. Qu'est ce qui permet de dire que c'est toi qui a raison et que c'est eux qui ont tort ?

    Question ultime dans ce cas : pour qui roule le PCf ? Pour « lui » ? Pour les Français qui ont besoin d’une GdG forte, attractive, visible, audible ?

    Encore faudrait-il savoir qui sont ces français qui ont besoin d'une GdG forte...

    Pour le dire en d’autres termes, le PCf ne fait plus … bander rêver depuis longtemps !

    Vu que le PCF, même affaibli, a toujours un nombre d'adhérents presque dix fois supérieurs à l'ensemble des organisations de GdG réunies, il faut croire que c'est encore lui qui fait (bander) rêver le plus... Encore une fois: si le PCF est aujourd'hui si faible, si peu attractif, en un mot, si c'est un boulet... pourquoi chercher l'alliance avec lui à tout prix ? La GdG n'a qu'a constituer un front sans le PCF, et tenter sa chance sur l'arène électorale. Puisque contrairement au PCF elle fait (bander) rêver tout le monde, ça devrait être facile de créer cette "dynamique" qui selon toi est menacée par la "gourmandise" du PCF...

    Mais peut-être que la GdG a finalement besoin du PCF, la seule organisation à avoir des militants et un appareil national. Seulement, croire que le PCF (ou n'importe quelle organisation) va mettre ses forces à la disposition de d'autres pour que ceux-ci fassent ce qu'ils veulent, c'est se fourrer le doigt dans l'oeil. Celui qui paye les musiciens choisit les morceaux...

  9. Descartes dit :

    @Pascal PBH61 (#135)

    Si c’est pour refuser par avance qu’un autre qu’un encarté PCF soit candidat, il ne faut pas se lancer dans des processus type Front de Gauche !

    Et pourquoi ça ? Lorsque la SFIO se lance dans le Front Populaire, il est hors de question que le premier ministre en cas de victoire ne soit pas encarté SFIO. Lorsqu'une organisation participe à un "front" dont elle constitue l'élément ultra-majoritaire, elle peut s'attendre à juste titre qu'il lui revienne in fine de désigner le candidat unique. S'engager dans un processus du type "front de gauche" tout en exigeant de désigner le candidat n'a rien en soi de contradictoire. Sauf à imaginer que la stratégie du FdG ne trouve son sens que dans le fait d'imposer aux communistes un candidat... ce qui finirait par donner raison aux plus sévères adversaires du FdG!

  10. Descartes dit :

    @olivier33 (#126)

    J’en pense que c’est le même scénario programmatique qui a été celui des CAL, et que ça risque fort de se terminer pareillement en eau de boudin quand le PC s’apercevra qu’il ne peut pas récupérer la couronne.

    En honneur à la vérité, il faut dire que dans l'affaire des CAL ça s'est terminé en eau de boudin quand les autres (Autain, Bové et j'en passe) se sont aperçus qu'ils ne pouvaient pas récupérer la couronne. Parce qu'au niveau du vote, le PCF avait les moyens de récupérer la couronne et l'a d'ailleurs fait...

    Le problème est toujours le même: on fait des "fronts" regroupant le PCF et des groupuscules, et ensuite les groupuscules essaient tous le chantage "ou bien on nous donne la candidature, ou on ne joue plus". Or, le PCF n'a jamais répondu positivement à ce chantage. A juste titre, à mon avis. Il n'y a pas de raison que des groupuscules qui avec de la chance regroupent quelques milliers de militants imposent leur vue à une organisation qui, elle, en a quelques dizaines de milliers. Si les partenaires du FdG essayent ce coup là, il y a toutes les chances que cela se termine de la même manière.

    Faut que le PG et la GU commencent à agir en adultes: Ils comptent pour l'un quelques centaines, peut-être quelques milliers de militants, pour l'autre encore moins. Dans ces conditions, exiger du PCF qu'il abandonne sa prétention à choisir le candidat, c'est ridicule. Que Jean-Luc défende devant les militants communistes l'idée qu'il serait le meilleur candidat, ca me paraît tout à fait correct. Mais ce sont les militants communistes (et leurs dirigeants) qui choisiront en dernière instance le candidat, et personne d'autre. Prétendre le contraire, c'est se foutre de la gueule du monde.

    J’ai adhéré dès le premier jour au PG pour l’idée du creuset du rassemblement de l’autre gauche, mais dès le premier jour aussi je savais que ce jour arriverait où le PC voudrait récupérer la mise à son profit. Désolé pour les copains du PC de dire cela mais c’est à chaque fois pareil.

    T'as pas à t'excuser. Parce que c'est vrai, et qu'en outre c'est parfaitement normal. Ce sont les communistes qui ont la plus grosse "mise", au nom de quoi on leur demanderait de ne pas récupérer leurs gains ? Pourquoi faudrait-il que l'opération ne se fasse qu'au profit des groupuscules ?

    Pour une fois on a un veritable tribun comme Jean-Luc Mélenchon que l’on a pas eu depuis longtemps à gauche pour mener une campagne et il faudrait s’en passer ?

    Si ce tribun n'a pas les moyens de convaincre les militants communistes qu'on peut lui faire confiance, oui.

  11. Descartes dit :

    @Patrick (#136)

    car sans vouloir blesser nos amis du PCF, il y en a assez de leurs crises d’égos incessantes quand il s’agit d’évoquer d’une éventuelle candidature qui sortirait du cadre traditionnel estampillé PCF

    Va falloir être politique sur ce coup-là. Ce sont les militants communistes qui choisiront le candidat, et personne d'autre. Si tu veux que Jean-Luc soit candidat, alors il faut convaincre les militants communistes qu'ils peuvent avoir confiance en lui, non seulement pour porter leurs couleurs dans la bataille électorale, mais aussi pour ne pas utiliser la légitimité ainsi acquise contre eux. Si tu crois que c'est en attaquant leurs dirigeants ou en moquant leurs "batailles d'égos" tu vas obtenir ce résultat, permets moi de te dire que tu te fourres le doigt dans l'œil.

    Le PCF a une très longue mémoire. Et il se souvient très bien de ce qui s'est passé la dernière fois qu'il a fait confiance à quelqu'un qui ne venait pas de son sérail pour porter ses couleurs. Pendant trente ans, il s'en est mordu les doigts. Et crois-moi, avant que les militants communistes avalisent une telle prise de risque, il faudra beaucoup les rassurer. Je pense que Jean-Luc s'y prend très mal: s'il veut rendre sa candidature acceptable, il lui faut trouver des dirigeants communistes qui la proposent eux-mêmes aux militants du PCF, dans le cadre du débat interne. Toute tentative d'imposer la candidature de l'extérieur ne peut qu'alimenter le réflexe de citadelle assiégée, et essayer de passer en force ne peut conduire qu'à la division.

  12. Descartes dit :

    @Darthé-Payan (#176)

    Suppression de l’élection présidentielle et de la fonction présidentielle. Executif collégial composé par un comité de la république de 5 membres (élus par le parlement) pour une durée de cinq années. Collège gouvernemental dirigé par le premier ministre (nommés par le comité de la république). Ce collège recevra l’investiture du parlement et fera valider son contrat de législature.

    Un exécutif conduit par un premier ministre investi par l'Assemblée et responsable exclusivement devant elle, c'est un exécutif faible et une assemblée toute-puissante. Avec en plus un système électoral (la proportionnelle de liste départementale) qui garantit le morcellement de la représentation politique. C'est en fait le retour à la quatrième république... en pire!

  13. Darthé-Päyan dit :

    @Descartes

    Tu m'as mal lu. Je suis pour un éxécutif collégial.

    Je suis jacobin.

    L'exécutif sera composé d'un comité de la république de 5 membres et d'un collège gouvernemental dirigé par un premier ministre. Le parlement élu à la proportionnelle au niveau du département votera le contrat de législature et l'investiture du collège gouvernemental. Le comité de la république et le collège gouvernemental constituent le conseil de la république et c'est aussi l'exécutif et aura des pouvoirs semblables à la cinquième république. Le parlement aura des pouvoirs renforcés certes mais c'est le conseil de la république qui mènera et déterminera la politique de la nation.

    Ce n'est pas le retour de la quatrième république.

    Je te rappelle qu'en 1986, la droite à gouverner avec la majorité absolue et l'assemblée de 1986 a été élue à la proportionnelle intégrale au niveau départementale.

  14. Darthé-Payan dit :

    @ Descartes

    Je suis pour un exécutif fort et un lègislatif fort. Je suis pour que les citoyens soient pleinement impliqués d'où ma proposiiton d'ateliers civiques et de recours au réferendum.

    Je suis aussi pour un pouvoir renforcé du préfet, redevenant le commissaire de la république. Le préfet représentant de l'Etat auprès des départements sera chargé de la cohérence et de la cohésion des services de l'Etat et de l'administration. La tutelle du préfet fera son retour.

  15. jennifer dit :

    Ca me rend furieuse que les communistes ne veulent pas a priori de Jean Luc comme candidat. Ca ressemble à de la jalousie bête et méchante. Peut être je me trompe mais je trouve cela d'une bêtise crasse et révoltante. La seule chose qu'on pourrait reprocher à Jean Luc est qu'il est doué pour communiquer et qu'il a une ligne juste. Et bien c'est son grand tort! S'il était nul, et stupide, alors là peut être que...

    Ou alors c'est le sectarisme? car franchement si on veut gagner Jean Luc fait l'affaire et ce n'est pas pour que le PG tire la couverture à soi. Le sectarisme n'a pas encore pris au PG. On vient tout juste de se créer et on pourrait tout aussi bien se dissoudre pour une unité politique plus grande.

    Ce qui est rageant c'est que déjà des communistes m'ont dit que JL serait le meilleur candidat. Une fois, une dame âgée à un grand meeting. Elle était à côté de moi et regardait les prospectus et me soutenait que Jean Luc était candidat aux régionales. Je lui explique, alors elle rétorque: "et bien ce sera pour les présidentielles car il parle très bien" Le cri du coeur quoi! Tout naturellement.

    Une autre fois dans une manif, une section du PCF, un camarade qui me dit: nous on est dissidents, on voulait Jean-Luc Mélenchon aux régionales.

    Alors ça met en colère car les gens doués, c'est la médiocrité des autres qui les écrase souvent. On n'arrête pas au PG d'être unitaires pour deux, trois etc... Mais Jean-Luc Mélenchon c'est vraiment un super atout. Moi je ne fais pas de la politique pour "au nom de l'unité et de la démocratie et pour ne pas vexer les petits camarades qui pourraient prendre ombrage qu'on les oublie", mettre les gens les plus médiocres comme candidats. On fait de la politique pour réussir. Bon j'arrête car ça ne mène à rien de rager comme cela! Quand on est face à la bêtise!

  16. jennifer dit :

    Remise du « casque colonial » à Eric Besson

    La création d’un ministère chargé de l’immigration et de l’identité nationale est une honte pour la France. Eric Besson, à la suite de Brice Hortefeux, met son administration au service de la diffusion d’une xénophobie d’État, qu’a parfaitement illustré l’ouverture du débat sur l’identité nationale, avec son lot des dérapages et la mise au gout du jour des thèses du Front National.

    Désormais, il ne se passe pas une semaine sans qu’un élu de la République, un ministre, un responsable politique ne prononce des paroles de rejet et d’exclusion. Minarets, port du voile intégral, drapeaux dans les stades ; le débat est transformé en machine à exclure et à stigmatiser.

    Il a organisé des rafles de sans-papiers, instauré le délit de solidarité, décidé l’expulsion des exilés vers l’Afghanistan au mépris du droit d’asile. Il est à l’origine de la multiplication des contrôles d’identité au faciès, avec sa politique du chiffre, et de la naturalisation à la carte, préfecture par préfecture, rompant ainsi avec le principe d’égalité. La politique d’immigration choisie se traduit par un pillage des cerveaux, qui s’ajoute à l’exploitation des ressources naturelles des pays d’immigration.

    Ce mois de février, dans le cadre de la semaine anticolonial, nous avons été 7000 à manifester pour la suppression du « ministère de la honte » et pour « Sortir du Colonialisme ». Un jury associatif a désigné Eric Besson comme lauréat du prix du « colonialiste de l’anneé 2010 ».

    La proclamation du prix du Colonialiste de l'année par un jury associatif a distingué Eric Besson, qui a devancé les pourtant méritant-e-s Guéant, Bolloré et Morano.

    Soyons nombreux, le 27 Avril à 11h devant le ministère de l'immigration et de l'identité nationale à assister à la remise du casque colonial qui lui a été justement décerné.

    Le collectif « Sortir du Colonialisme »

  17. jennifer dit :

    kilobug
    JL a raison de parler ouvertement de tout cela car sinon cela se passe en coulisse et on ne sait pas comment s'est passé la désignation des candidats. Nous à la base on a besoin d'une certaine transparence. On a aussi envie de dire ce qu'on pense. C'est simplement un sentiment profond d'injustice de ne pas mettre le plus doué et tout cela pourquoi? pour les egos de certains dirigeants communistes ou quoi? Moi je veux comprendre, et en détail. Vraiment!

    Il y a déjà le PS avec ces éléphants et les jeux de pouvoir entre les personnalités. On ne veut pas reproduire cela. Il y a quelque chose de malsain. Je préfère la transparence.

  18. Descartes dit :

    @Darthé-Payan (#215)

    Tu m’as mal lu. Je suis pour un éxécutif collégial.

    J'ai bien lu. Tu veux un exécutif collégial (garantie d'irresponsabilité, entre nous soit dit, parce que les membres d'une instance collégiale peuvent toujours se cacher derrière la collégialité...) mais issu de l'Assemblée, puisque c'est l'Assemblée qui le nomme. C'est donc forcément un exécutif faible, puisqu'il n'a pas de légitimité devant l'assemblée. En d'autres termes, tu est en train de proposer un retour au régime d'assemblée, celui dont on a pu voir les avantages entre 1947 et 1958...

    Le comité de la république et le collège gouvernemental constituent le conseil de la république et c’est aussi l’exécutif et aura des pouvoirs semblables à la cinquième république.

    Par exemple, le pouvoir de dissolution ? Le contrôle de l'ordre du jour de l'Assemblée ? Ce serait paradoxal de voir un organisme élu par l'Assemblée ayant le pouvoir de la dissoudre ou de contrôler son ordre du jour... Les pouvoirs exceptionnels de l'article 16 ? On voit mal un organe collectif exercer des pouvoirs prévus précisément pour le cas où les organes normaux de la République ne peuvent pas se réunir. Quid de la dissuasion nucléaire ? Il est évident que pour être efficace, il est nécessaire qu'il y ait un seul doigt sur le bouton du feu nucléaire.

    La gauche a souvent eu ce défaut: elle concentre sa réflexion institutionnelle sur le fonctionnement du pouvoir législatif, mais se préoccupe rarement du fonctionnement du pouvoir exécutif...

    Je te rappelle qu’en 1986, la droite à gouverner avec la majorité absolue et l’assemblée de 1986 a été élue à la proportionnelle intégrale au niveau départementale.

    Je te rappelle que le système n'a vécu qu'une seule élection, et qu'il n'a pas eu le temps de mettre sa marque sur la constitution des partis politiques. Si un tel système avait vécu sur le long terme, il aurait favorisé l'atomisation des partis et les coalitions à géométrie variable (comme ce fut le cas pour les régionales, par exemple...).

  19. jennifer dit :

    Toto post 15

    Mais il faut aussi comprendre que le PCF craint se dissoudre dans un Front de Gauche dont le leader ne serait pas issu de ces rangs.

    Le PCF n'a vraiment pas le seul des proportions! En quoi un tout petit parti comme le PG va bouffer la grosse bête qu'est le PCF? Franchement c'est du délire. Nous on a surtout des idées et de l'énergie au PG. On va pas les bouffer, qu'ils se rassurent!

    J'en ai assez de toutes ces coquetteries ou tracasseries que le PCF fait sans arrêt. On doit toujours faire la danse du ventre devant eux. La vérité c'est pas qu'ils ont peur de nous c'est qu'ils veulent tout pour eux, et que peut être le PS serait mieux que nous.

    Et bien, qu'ils y aillent avec la gauche solidaire. Ils verront s'ils y gagneront! A mon avis c'est là qu'ils se feront bouffer, et qu'ils devront faire des courbettes et des salamalèques à n'en plus finir. Mais qu'ils y aillent!

  20. Descartes dit :

    @Darthe-Payan (#216)

    Je suis pour un exécutif fort et un lègislatif fort. Je suis pour que les citoyens soient pleinement impliqués d’où ma proposiiton d’ateliers civiques et de recours au réferendum.

    Alors tu vas devoir choisir, parce qu'on ne peut pas en même temps avoir un exécutif fort, un législatif fort et une intervention directe et permanente des citoyens par dessus le marché.

  21. jennifer dit :

    Bonsoir Pulchérie

    Peut être tu as simplement mis trop de liens et c'est pour cela que ça n'est pas passé?

  22. jennifer dit :

    Juste sur la retraite

    Personne ne semble reprendre cet argument de Filoche (mais je n'ai pas lu tous les posts) que si les gens meurent tard c'est parce qu'ils ont leur retraite tôt. Quand on travaille au-delà de 55 ans, on s'use beaucoup plus et on peut mourir plus tôt. De là de passer du travail directement à la tombe...

  23. Descartes dit :

    @jennifer (#217)

    Ca me rend furieuse que les communistes ne veulent pas a priori de Jean Luc comme candidat.

    Avant de devenir furieuse, tu ferais bien de t'assurer que tu connais les faits. A ma connaissance, personne au PCF n'a pour le moment dit qu'il ne voulait pas de Jean-Luc comme candidat. Ce que certains dirigeants ont dit, c'est que Jean-Luc avait tort de se mettre en avant et que le candidat serait choisi en temps utile.

    La seule chose qu’on pourrait reprocher à Jean Luc est qu’il est doué pour communiquer et qu’il a une ligne juste.

    On peut lui reprocher bien d'autres choses. Par exemple, de ne pas être "fiable" du point de vue du PCF pour porter porter le programme agrée par tous (et non pas d'exprimer sa propre opinion sans consulter personne, ce que Jean-Luc a un peu trop tendance à faire) et surtout à l'heure de partager le capital politique acquis dans une candidature présidentielle. Le PCF, vois-tu, a eu une très mauvaise expérience dans le passé...

    Ce qui est rageant c’est que déjà des communistes m’ont dit que JL serait le meilleur candidat.

    Alors pas de problème. Il suffit de proposer aux militants communistes d'investir Jean-Luc. Seulement voilà: ce n'est pas parce qu'un candidat est "le meilleur" personnellement (et de ce point de vue je crois que tout le monde est d'accord) qu'il est "le meilleur" politiquement. Et les militants communistes sont très conscients de la différence. Rappelle toi que lorsqu'il s'est agi de choisir le candidat des CAL, les militants communistes ont ratifié à un taux impressionnant Marie-George, et cela malgré tous les arguments. On verra si les militants communistes qui t'ont dit que JL serait le meilleur candidat sont prêts à voir leur parti exclu de la course présidentielle...

    Une autre fois dans une manif, une section du PCF, un camarade qui me dit: nous on est dissidents, on voulait Jean-Luc Mélenchon aux régionales.

    Oui, seulement voilà: la grande majorité des militants du PCF n'est pas "dissidente"... et c'est eux qu'il va falloir convaincre si l'on veut que Jean-Luc soit le candidat. Et à mon avis, c'est très mal barré.

    Moi je ne fais pas de la politique pour « au nom de l’unité et de la démocratie et pour ne pas vexer les petits camarades qui pourraient prendre ombrage qu’on les oublie », mettre les gens les plus médiocres comme candidats.

    Va falloir pourtant que tu te résignes: ce sont les "petits camarades" qui, dans un contexte démocratique, font les décisions. Si tu prétends avoir raison sans essayer de les convaincre, alors pas la peine de faire de la politique...

  24. Descartes dit :

    @jennifer (#221)

    Le PCF n’a vraiment pas le seul des proportions! En quoi un tout petit parti comme le PG va bouffer la grosse bête qu’est le PCF?

    En 1965, le PCF avait mis en selle un obscur député de la Nièvre, président d'un "tout petit parti" (la FDSR). Quarante ans plus tard, il n'a pas fini de s'en mordre les doigts...

    L'élection présidentielle donne aux candidats, même battus, une légitimité importante. Une candidature de Jean-Luc Mélenchon qui ferait 10-12% ou plus ferait de lui un poids lourd pour les futures négociations. Et le PCF n'a aucune raison de faire ce cadeau, ni à Jean-Luc, ni a personne d'autre.

    J’en ai assez de toutes ces coquetteries ou tracasseries que le PCF fait sans arrêt. On doit toujours faire la danse du ventre devant eux.

    C'est ça, ou alors faire le FdG avec les groupuscules et le NPA.

  25. borgnet brigitte dit :

    jean luc Mélenchon
    meilleur candidat pour les présidentielles 2012 représentant le front de gauche
    il a la carrure, la compètence l'aisance dans la réthorique l'esprit combattif et des convictions claires
    pas de doute nous devons le pousser et le soutenir dans cette optique
    je suis sûre qu'il arrivera à trouver une majorité au sein du front de gauche et notamment le PG qui s'organise semble til vers un soutien inconditionnel
    en tous cas c'est mon souhait
    une militante du PG 17...

  26. Hélianthe dit :

    Je ne peux pas tout lire des commentaires, mais je suis à 100 % d'accord avec @jorie(19)
    Comme sans doute d'autres ici, tu dis exactement ce que je voulais dire en relevant le passage de Jean-Luc Mélenchon
    "Le PCF est co-fondateur du Front de gauche. Ce label le représente, tout comme nous. Quant au mythe de la personnalité consensuelle, quel aveu d’échec ce serait ! Ce n'est pas avec une personnalité associative ou syndicale sortie du chapeau qu'on va pouvoir crédibiliser une révolution citoyenne ! Le candidat doit être aguerri à la lutte politique. Le PCF et le PG doivent proposer ensemble une candidature aux militants du Front de gauche qui diront s'ils l'acceptent ou non. » On voit que pour tirer de ces phrases l’idée que je me vante de « faire peur » aux communistes, il faut beaucoup de volonté de nuire. A la fin, en réalité il s’agit de faire croire aux militants communistes que je suis un personnage imbu de lui-même, qui propose la dialectique limitée « le paquet ou le projet », comme titre l’Humanité Dimanche. Je ne crois pas que ça fonctionnera. En tous cas ça ne suffira pas pour nous faire perdre de vue l’essentiel".

  27. Hélianthe dit :

    En tout cas le PC file un mauvais coton en ce moment
    Visiblement le comportement des dirigeants actuels fait fuir de plus en plus de militants et pas des moindres, tels que Braouzec et Barqua....!

  28. dorant dit :

    PCF
    Une fois de plus, lisons, lisons attentivement les textes et déclarations...
    Patrice Bessac n'a jamais dit qu'il ne voulait pas de la candidature Mélenchon, mais qu'il fallait en discuter le temps venu et qu'une candidature ne s'autoproclamait pas...
    Par ailleurs, le PCF est si attaché à la stratégie du FdG qu'il a laissé la moitié de ses 180 élus régionaux dans cette stratégie...ce qui a des incidences lourdes sur son fonctionnement financier puisque les élus reversent leurs indemnités (la totalité...) au parti.
    Réfléchissons à partir des textes et des faits, non en fonction des stéréotypes et des clichés habituels.
    Et puis vraiment, il n'y a pas d'autre urgence aujourd'hui que choisir le candidat dans deux ans?
    Les retraites, les "réformes territoriales", l'atlantisme...non ?

  29. toto dit :

    Soyons clairs Jennifer,

    Post 221 je te sens au bord de la crise de nerf quand tu nous dis:..........."J’en ai assez de toutes ces coquetteries ou tracasseries que le PCF fait sans arrêt. On doit toujours faire la danse du ventre devant eux. La vérité c’est pas qu’ils ont peur de nous c’est qu’ils veulent tout pour eux, et que peut être le PS serait mieux que nous".........

    Comme toi je suis irrité par cette valse hésitation du PCF qui ne peut s'expliquer autrement que par la crainte qu'ils ont de se tromper dans leurs alliances avec le souvenir cuisant de la vampirisation du PS en 81et qui se poursuit depuis lors.
    A nouveau ils sont devant le cruel dilemme où il leur faut choisir entre perdre son identité dissoute dans un front unique ou perdre de sa substance seul isolé face au verdict des urnes.
    Et je répète donc qu'il faudra un grand sens politique aux dirigeants du PCF pour faire le choix utile au bien commun
    en dépassant les intérêts d'appareil. Pas évident et il n'y a aucune certitude pour que leur congrès d'étape en juin nous apporte une réponse qui les engage si loin de l'échéance électorale de 2012.
    A vouloir ménager la chèvre et le choux il y a le risque de rater l'opportunité d'un front de gauche élargi avec Jean-Luc Mélenchon comme porte parole.

  30. jennifer dit :

    Déclaration du représentant de l'Autorité Palestinienne en France:

    17 Avril 2010 : Journée Nationale des prisonniers palestiniens

    Résister à l'occupation, c'est vivre libre.

    La question des prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes ne se limite pas à des chiffres ou à des statistiques, mais pour connaître leur situation, il faut connaitre leur nombre, leurs lieux de détention et leurs conditions de vie. En 2009, des campagnes d'arrestations à grande échelle ont été effectuées parmi des milliers de
    Palestiniens de différentes régions de la Cisjordanie, ainsi que de la bande de Gaza pendant et après la récente agression israélienne.

    L'ensemble des catégories constituant la population palestinienne est touché. Le nombre d'arrestations de l'année 2009 a atteint le nombre de 5200, soit une moyenne de 14 arrestations par jour.

    Ces milliers de prisonniers hommes, femmes et enfants sont retenus dans les 13 prisons et 3 centres d'immobilisation à travers Israël. La plus grande prison de tous est la prison du désert du Néguev, qui peut accueillir 2400 prisonniers. Parmi les prisonniers, on dénombre 20 ministres et députés, 250 enfants de moins de 18 ans et 280 détenus administratifs.

    Depuis 1967, un tiers de la population palestinienne masculine adulte est passé par les geôles israéliennes

    Lire la suite de l'article :
    http://www.palestine-diplo.com/spip.php?article327&var_mode=calcul

    Délégation Générale de Palestine en France
    14, rue du Commandant Leandri
    75015 Paris
    Tel : 00 33 1 48 28 66 00
    Fax : 00 33 1 48 28 50 67

  31. zimir dit :

    @ dudu87 206
    La question que nous devons donc poser, aujourd’hui, est de savoir si une révolution qui cherche à réaliser une société sans classes peut naître d’un conflit entre des classes traditionnelles dans une société de classes, ou si une telle révolution sociale ne peut naître que de la décomposition des classes traditionnelles.
    Pour approfondir le sujet théorique si ça te dis ?
    http://www.robin-woodard.eu/spip.php?article182
    Salut fraternel !

  32. marsouin dit :

    bonjour,

    La solution est de ne pas refaire les FAUTES commises au PS !
    A savoir :
    1/ mettre tout de suite un holà aux querelles de petits chefs en les ignorant carrément
    2/ s'adresser directement à la base, aux militants du PCF qui EUX aussi, comme au PS, en ont ras le bol des décisions partisanes, des injustices, etc, etc........... prises par leur direction (Buffet et consoeur)
    3/ surtout pour 2012 ne pas choisir comme représentant du FdG un élu communiste qui sera rejeté par la majorité des Français car le seul mot m^me de "communisme" ne passe pas dans la majorité des français et génère même un rejet viscéral !
    4/ TOI J.Luc est le meilleur candidat par ton savoir, ta connaissance, ton aisance.... à rassembler toutes les couches de la population, de l'ouvrier au retraité en passant par le médecin et le notaire.....!
    5/ un seul reproche à te faire, je crois qu'il faut que tu n'optes pas pour un langage trop familier en perdant ton sang froid (ce qui t'arrive de temps à autres et même si c'est justifié et compréhensible) de la retenue et de la hauteur, ça portera bien plus et déstabilisera de fait ton interlocuteur !

    Le combat sera difficile,.................. mais surtout GARDER UNE LIGNE CLAIREMENT à Gauche./

  33. jennifer dit :

    Toto
    Non pas proche de la crise de nerfs du tout mais quelle énergie déployée pour avoir en face une telle mauvaise foi. Il faut vraiment s'armer de patience!
    C'est que aussi localement j'ai senti les crispations. Je vais parler à un camarade du PCF du fait que le NPA local vraiment se rapproche du FdG et qu'on pourrait bien faire quelque chose avec eux localement autour de la notion de FdG (en plus de toutes les batailles conjointes qu'on fait dans notre ville et qui sont la norme) et il m'envoie bouler sur le thème en gros "le NPA on s'en fiche, ce qu'il faut c'est un front élargi"! J'en suis restée bouche bée. Au nom du mieux (qu'on n'arrive pas vraiment à voir mais auquel forcément on croit beaucoup et qu'on essaie quand même de créer depuis plus d'un an, en appelant sans cesse les syndicalistes à nous rejoindre et combien de réunions où on les attendait on s'est retrouvés le bec dans l'eau!) et bien on ignore des développements concrets, réels.

    Espérons que ce n'était que ce camarade (ce qui est fort probable car il y a vraiment plusieurs discours dans le PCF) et que les autres ne seront pas aussi "sectaires, au nom de l'unité". Paradoxe tellement fréquent en France: on divise ou on se replie sur soi tout en proclamant que la seule chose qu'on veut c'est rassembler dans l'unité. A moins qu'il ne s'agisse au fond dans cet appel chez eux au front élargi qui me semble fort différent du nôtre, d'un appel au PS. Je le sens très fort ce tournant vis-à-vis du PS.

  34. Kiosk dit :

    Des (pas "les") journalistes n'en finissent pas de se venger. Témoin Jacqueline Rémy dans le dernier Marianne papier ("Enquête sur le commerce sexuel en France", article par ailleurs bien ficelé) :

    Le sujet est à ce point refoulé qu'il provoque quand il sort des réactions irrationnelles, comme celle de Jean-Luc Mélenchon. Après la publication par le Parisien, le 18 mars dernier, d'un sondage CSA sur la réouverture des maisons closes, le président du Parti de Gauche a pris un coup de sang et, tombant sur le premier journaliste venu, qui l'interrogeait sur une autre question, l'a traité de "petite cervelle" issue d'une "corporation voyeuriste" qui s'intéresse à des "sujets de m****".

    Je reste sidéré devant cette présentation complètement déformée des faits !

    Exit les régionales, Mélenchon sortait probablement d'un quelconque bistrot où il avait trompé son ennui en cette période creuse de l'activité politique. Il avait sans doute feuilleté un numéro du i[Parisien]i oublié là par hasard. Tombant sur le sondage, il aura pété un plomb, remonté ses manches et sera parti en fulminant, bien décidé à casser du journaliste à la première occaze.

    Or, au détour de la rue, voilà-t-y pô qu'il tombe sur un type habillé en journaliste, avec l'étiquette "presse" plantée au ruban de son chapeau (et "élève seulement" brodé sur le fond de son pantalon, donc pas visible de face) ? Le jeune futur pisse-copie, ignorant à qui il a affaire, pose cette question innocente "Pardon, monsieur, auriez-vous l'heure, s'il vous plaît ?", ou à la rigueur "Vous en pensez quoi, vous, des régionales ?".

    Jean-Luc Mélenchon, trompé par la future profession indiquée sur l'étiquette du chapeau, aura cru avoir trouvé le défouloir recherché et se sera vengé sauvagement à coups de mots contondants sur le malheureux apprenti journaleux, qui au bout du compte ne saura jamais quelle foutue heure il pouvait bien être...

    L'ai-je bien résumé, madame Rémy ?

  35. Descartes dit :

    @dorant (#229)

    puisque les élus reversent leurs indemnités (la totalité…) au parti.

    Ce que j'aime chez toi, c'est ton humour "pince sans rire"...

    Ya no hay locos, amigos, ya no hay locos,
    Se murio aquel manchego, aquel estrafalario fantasma de la Mancha...

  36. Descartes dit :

    @marsouin (#233)

    2/ s’adresser directement à la base, aux militants du PCF qui EUX aussi, comme au PS, en ont ras le bol des décisions partisanes, des injustices, etc, etc ……….. prises par leur direction (Buffet et consoeur)
    3/ surtout pour 2012 ne pas choisir comme représentant du FdG un élu communiste qui sera rejeté par la majorité des Français car le seul mot m^me de « communisme » ne passe pas dans la majorité des français et génère même un rejet viscéral !

    En d'autres termes, tu te proposes de "t'adresser directement aux militants du PCF" pour leur dire qu'un communiste est par définition "rejeté par la majorité des français" est que "le mot même de communisme génère un rejet visceral". Est-ce que tu crois que des militants qui sont fiers d'être des communistes et de leurs élus peuvent entendre pareil discours ? Si on commence comme ça, on va à la catastrophe. L'argument selon lequel un "les français rejetteront un candidat communiste" a déjà été utilisé par Autain et consorts du temps des CUAL. Conséquence: l'immense majorité des militants communistes ont ratifié au vote direct la candidature Buffet. Tu voudrais faire rejeter une candidature Jean-Luc Mélenchon qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

    Si l'on veut que Jean-Luc Mélenchon soit candidat, il faut que cette candidature soit acceptée par les militants communistes. Et ce n'est pas en les braquant sur le style "vous êtes des nuls, il n'y a que Jean-Luc Mélenchon qui peut vous sauver" ou pire "de toute façon les français ne veulent pas de vous" qu'on y arrivera.

  37. Descartes dit :

    @Jennifer (#234)

    C’est que aussi localement j’ai senti les crispations. Je vais parler à un camarade du PCF du fait que le NPA local vraiment se rapproche du FdG et qu’on pourrait bien faire quelque chose avec eux localement autour de la notion de FdG (en plus de toutes les batailles conjointes qu’on fait dans notre ville et qui sont la norme) et il m’envoie bouler sur le thème en gros « le NPA on s’en fiche, ce qu’il faut c’est un front élargi »! J’en suis restée bouche bée.

    Tu as l'air toujours d'être surprise que les autres ne partagent pas les idées qui te semblent "évidentes". Peut-être ne sont-elles pas si "évidentes" que cela ?

    Au lieu d'attribuer les désaccords à la "mauvaise foi" ou à la défense des "intérêts boutiquiers" (toujours chez les autres, bien entendu, chez toi c'est toujours la bonne foi et le dévouement à l'intérêt général, cela va de soi) il faudrait peut-être consacrer un peu plus de temps à comprendre la genèse et le pourquoi de ces désaccords. Et pour commencer, ce ne serait pas mal d'admettre que les autres sont autant de bonne foi que soi-même, qu'ils ont le même souci de l'intérêt général... mais qu'ils ont des histoires différentes et des intérêts différents. Et qu'ils les défendent avec la même pugnacité que toi tu défends les tiens.

    C'est comme cela qu'on arrivera (peut-être) à se mettre d'accord au moins sur quelques fondamentaux. Et pas en ayant des crises de nerfs ou en essayant de passer en force...

  38. red2 dit :

    Bonjour,

    Nouveau militant PG, juste une question qui me taraude: quand on se rend compte des coups bas du PC notamment dans la campagne des régionales. Et quand on voit la popularité de Mélenchon et du PG comparée à celle d’un PC, trop marqué notamment par une histoire pas toujours très reluisante.
    On se demande un peu l’intérêt de sauver le PC? Est ce vraiment utile électoralement? La marque PC nous fait surement perdre une part de électorat encore échauder par les années d'avant 1989 et leurs structure empêche toute collaboration d’égal a égal, je sais bien que le PC est déjà implanté localement et a déjà des élus mais si mes chiffre sont bon 21 conseillers régionaux front de gauche aux régionales pour 66 communistes ? est ce vraiment raisonnable…

    Surtout qu’aujourd’hui un programme de rupture est en train d'être mis en place au sein du PG, un programme que j'espère cohérent pour changer le système et sortir de cet ultraliberalisme et son moins disant social et écologique qui ne profite qu’a une infime classe de privilégiés. Ce programme ne pourra pas s'accommoder du PC et encore plus du NPA ou alors il perdra sa cohérence et donc toute réele possibilité de vote d'adhésion hors du traditionnel vote contestataire de l'extrême gauche. ET donc toute possibilité de l'emporté au présidentielle ou a une législatives a scrutin majoritaire. Ex typique de désaccord le Nucléaire a Dieppe ou la Mairie communiste est pour l'EPR, L’aéroport notre dame de lande en Loire atlantique…

    Donc ma conclusion le ballon d'essai avec le PC doit être vu comme une échec, prenons en acte et laissons les mourir de leurs belle mort => Buffet 1.93 % en 2007 après avoir foutu par terre l'espoir d'une candidature unitaire de la gauche de la gauche, vous croyez vraiment qu’elle prendra le risque e de se présenter contre un Mélenchon et un Besancenot ? Certes les candidature multiples ne permettaient pas de l’emporter mais ça positionnerait clairement le rapport de force a la gauche de la gauche, avec le PG loin devant le PC, le NPA et LO… Et ferrait peu être clairement comprendre au PC ou se situe l’intérêt pour le Français, dans une vrai force de gauche antilibérale équilibré et pas dans un PC bis…

  39. J. Halpern dit :

    L'analyse de Descartes sur les motivations du PCF est tout à fait pertinente. Compte tenu de la présidentialisation et du charisme de Jean-Luc Mélenchon, sa candidature s'apparenterait à une OPA sur le PCF. Donc les cadres et de nombreux militants communismes se cabrent et défendent leur identité et leurs stratégies d'alliance (Union de la gauche). Jean-Luc Mélenchon semble "incontrôlable",c'est vrai aussi, il parait suivre son inspiration quitte à s'écarter du consensus partisan (qui a décidé l'opération "conflit avec les medias" ?). Tout ceci est de l'ordre du constat.
    Là où je pense que Descartes se trompe, c'est qu'il s'en tient à cette situation pour tenir une candidature de Jean-Luc Mélenchon au nom du front de Gauche pour peu probable, voire (?) peu souhaitable. Car la défense de l'appareil et des positions électorales communistes, pour normales qu'elles soient, ne constituent pas une perspective d'avenir. Ni d'ailleurs les cartels d'organisations forcément basés sur le plus petit commun dénominateur entre le PG, le PCF et éventuellement le NPA.Le Front de Gauche ne sortira du ghetto de l'"extrême-gauche" traditionnelle et de son capital électoral de 8-10% qu'à condition d'adopter un discours et une image cohérents et attrayant pour la masse de la population étranglée par le néolibéralisme et sa crise. Cette perspective ne peut qu'effrayer les appareils des partis, c'est d'une remise à plat radicale des stratégies, de la doctrine et des positions acquises qu'il s'agit. C'est pour cela que c'est difficile et ne passera pas par le consensus des composants du FdG. Il faut qu'à un moment de nouvelles générations de militants et d'électeurs transcendent les vieilles organisations et leurs routines. Mélanchon ne serait-il pas l'"homme providentiel" qui entrainerait cette mutation ? C'est en tout cas la seule perspective sérieuse que je perçoive à l'heure actuelle...
    Je suppose que ma référence à l'"homme providentiel" suscitera quelques réactions indignées sur ce blog. "Il n'est pas de sauveur suprême", etc. Mais quelle autre voie pour bousculer les pesanteurs d'un champs politique fossilisé, catalyser le mouvement social, lui donner une image et une perspective ? Comment intégrer de nouvelles couches de militants qui ne se reconnaissent pas et n'adhéreront pas aux organisations telles qu'elles sont ? Si vous ne voulez pas les laisser dans la nature et dans l'abstention, un comité de soutien à la candidature Mélanchon serait un bon début...

  40. Annie dit :

    @Jennifer et autres autres soutiens de Jean-Luc Mélenchon (dont je fais partie, je précise) :
    Je pense que Descartes a raison sur le fait que si vous voulez réellement que Jean-Luc Mélenchon soit investi de la candidature unique du FdG en 2012, il faut calmement discuter avec les camarades communistes pour les convaincre qu'il défendrait le mieux un programme (à venir...) du FdG devant les français. Et franchement, pour cela, il conviendrait de ne pas utiliser la réthorique des gauchistes infantiles injuriant continuellement les stals (alors que le PCF du temps de sa splendeur a mille fois plus apporté aux travailleurs français que n'importe quel autre groupuscule gauchiste). Jean-Luc Mélenchon devrait également reprendre l'intense travail diplomatique avec les dirigeants de chacune des fédérations communistes pour se proposer.
    Les crispations ou les craintes des communistes sont légitimes, un peu d'empathie à leur égard, et reconnaître déjà leur légitimité.
    Néanmoins, avant toute chose, il me semble primordial de bâtir un Programme, comme le dirent André Assiétoi ou ermler, la question du candidat est secondaire. Le PG est lui prêt à faire son congrès constituant en présence de ses partenaires.
    Pour la question secondaire : mon avis tout à fait personnel, c'est que le meilleur candidat serait... Jacques Généreux ;)

    @Webmestre : pouvez-vous remettre la fonction "lire tous les commentaires" ? Je pense que le buzz débile de Félix Bidule est passé, non ?

  41. En @138, je m'interrogeais sur le "pourquoi" de changer le nom du FdG et des adhésions individuelles. Par contre, je ne m'interroge pas sur les réactions épidermiques, voir compréhensibles, de certains sur la possibilité d'une candidature Jean-Luc Mélenchon. La seule question qui vaille aujourd'hui est ce que le FdG va faire pour les élections à venir (cantonales - présidentielles - législatives - sénatoriales) et quelle sera l'unité dans les luttes pour les retraites, sujet brulant d'actualité. Mélenchon est monté au créneau, on attend les autres bonnes volontés.

    Pour les élections à venir, il faut attendre que le PC et le PG (entre autres) aient tenu leur congrès.

    En guise d'humour, pour 2012, on ne fera jamais d'un "canasson" un cheval de course, même en lui collant sur la casaque un logo de parti ou de rassemblement. Et les canassons sont toujours plus nombreux que les chevaux de course aguerris et capables de gagner. Quelle que soit "l'écurie".

  42. sylvie boussand - PG 03 dit :

    Désolée, me suis mélangé les pinceaux avec le "gras" ; c'était juste pour "possibilité".

  43. jean 28 dit :

    @ Descartes #225

    Je ne suis pas d'accord avec toi sur cette période de 1965. Les communistes n'ont rien à voir dans cette histoire.
    Lorsque la FGDS est constituée en 1965, la SFIO, principal parti, est nettement majoritaire dans cette fédération, Mitterrand responsable de la CIR (Convention des Institutions Républicaines)- petite organisation- en devient président.
    En 1967 la FGDS recueille près de 19% au 1er tour des élections, au second tour il y a des alliances avec le PC et le PSU. La FGDS fait élire 121 députés.
    Comme quoi un dirigeant d'un petit parti peut devenir une locomotive...

  44. jean ai marre dit :

    @ 192, @ 200 Zemir, @ 202 Didu 87

    Si l'on ne veut avoir de déboires, : il faut mettre la préssion

    Dudu 87, merci pour tes liens avec notre conféd. Il nous faut continuer à alimenter de liens, ce blog est de plus en plus lu. Mais attention aux articles que nous faisons références, il y a beaucoup de taupes !
    Salut.

  45. Pierre L dit :

    jennifer dit:
    18 avril 2010 à 9h58
    Je vais parler à un camarade du PCF du fait que le NPA local vraiment se rapproche du FdG et qu’on pourrait bien faire quelque chose avec eux localement autour de la notion de FdG (en plus de toutes les batailles conjointes qu’on fait dans notre ville et qui sont la norme) et il m’envoie bouler sur le thème en gros « le NPA on s’en fiche, ce qu’il faut c’est un front élargi »!

    Élargi à qui ? Insoutenable mystèèèère !

  46. Carol DEBY dit :

    Réponse à Alin, message n° 199.

    J'ai été ravi d'apprendre qu'à Bruxelles existent des sympathisants à la cause de Mélenchon. Je suis un des signataires de l'appel pour la fondation d'une autre gauche en Belgique, mouvement qui m'apparaît de plus en plus
    proche des idées du PdG et du FdG.
    Jusqu'à présent, aucun des buts poursuivis par Jean-Luc Mélenchon n'a paru contraire à mes opinions.
    Il ne faut surtout pas juger ces buts en se basant sur le présent blog, où apparaissent des opinions parfois excellentes, à côté d'autres qui sont plutôt douteuses.
    Mélenchon n'en n'est évidemment pas responsable.
    C'est sur les déclarations de Jean-Luc Mélenchon, ses textes, ses vidéos qu'il faut le juger.
    Je souhaite sa victoire, non seulement pour la France, mais surtout pour l'Europe, dont le virage vers l'extrême-droite se fait sentir un peu partout.
    Je suis assez curieux d'avoir votre avis sur la récente nomination de Van Rompuy, qui a été préalablement l'hôte de Davignon et qui, selon "De Tijd", aurait prononcé un véritable discours d'allégeance avant d'être élevé à cette fonction de Président de l'UE.
    Merci de votre message.

    Carol DEBY, Liège

  47. Darthé-Payan dit :

    @Descartes

    C'est tout à fait possible d'avoir des pouvoirs exécutifs, législatifs et du citoyens forts et ensemble.

    On nom de quoi cela est impossible et il faudrait choisir ?

    Soit l'exécutif est fort et le législatif est faible comme c'est le cas en pratique aujourd'hui ;
    Soit l'executif est faible et le légilslatif est fort comme ce fut le cas sous la IVème république.
    C'est un peu ton schéma.

    Il est un peu manichéen Non ?

    Je recommence :

    Le parlement (exécutif) élira un comité de la république de 5 membres pour la durée de la législature elle même de cinq ans.
    L'exécutif sera composé du comité de la république et d'un collège gouvernemental. Il formera le conseil de la République.

    Ce collège gouvernemental, nommé par le comité de la république, sera animé par l'un des ministres qui en sera le premier ministre. Le collège gouvernemental recevra l'investiture du parlement et son contrat de législature sera soumis à cette même investiture.

    Le parlement sera élu au suffrage universel proportionnel de liste au niveau du département (cf le scrutin de 1986).
    Le parlement sera composé du seule chambre. L'assemblée nationale. Le mandat de député du peuple sera de cinq années.

    En cas de conflit, de différent, entre l'exécutif et le législatif. Soit le contrat de législature est validé ou censuré soit le peuple peut être appelé à tranché par des élections ou sur une question législative d'importance par referendum.

    l'exécutif déterminera et conduira la politique de la nation. il sera chargé de l'administration, des forces armés, de police et de la monnaie etc... Je te renvoie aux attributions dévolués à l'exécutif dans les dernières constiitutions.

    Le parlement aura un rôle accru notamment dans l'ordre du jour mais aussi dans les commissions, les enquêtes et les audits.

    La cour constitutionnelle veillera au bon respect de la constitutionnalité des lois. Il sera saisi par l'Assemblée nationale, le citoyen, l'executif. La cour des comptes aura des compétences élargies (notamment dans le respect et le contrôle des engagements tels que les ocntrats de plan...).

    Le conseil d'Etat sera maintenu.

    Le citoyen aura la possibilité d'exercer son plein pouvoir de souveraineté par l'intermédiaire des élections, de referendum sur des questions constitutionnelles, de l'organisation administrative et des pouvoirs, et également sur certaines lois. Le citoyen aura la possibilité de faire évoluer une loi ou de la changer dans le cadre des ateliers civiques.

    Mon organisation constitutionnelle et institutionnelle est un mixage de la constitution de 1793, de 1946, de 1958 et d'appel au peuple souverain et citoyen.

    Dans mon projet, l'exécutif sera fort et démocratique, le législatif sera fort et démocrate et le citoye, sera pleinement impliqué, acteur et actif dans les nouvelles institutions.

    Je n'entre pas...

  48. Michel Matain dit :

    @ Descartes
    Je te suis totalement dans l'ensemble de tes derniers posts.
    Le PS joue à "on a déjà gagné en 2012" et le PG joue à "Mélenchon candidat du Front de Gauche"...
    Je n'ai pas lu de post ouvrant une autre possibilité que Mélenchon. Pourquoi ?
    Pourquoi ne pas poser comme principe pour ne vexer personne et ne pas bloquer par avance une situation complexe que le candidat ne soit pas le premier dirigeant d'un des partis ?
    Par exemple, on pourrait lancer André Chassaignes, celui qui a fait au premier tour des régionales le meilleur score du Front de Gauche. Ce serait une excellente candidature et très rassembleuse. Chassaignes est un très bon orateur et il passe très bien à la télé.

    Sauf qu'on en est pas encore là. Ce n'est pas encore le moment de désigner le candidat à la présidentielle.
    La première urgence c'est la lutte pour sauver les retraites. Et si on n'y arrive pas, "la stratégie du choc" de la droite risque de conduire à la réélection d'un président de droite (ou assimilé genre DSK) en 2012. Le premier rendez-vous c'est le 1er Mai. 2010 pas 2012.

    Une chose frappante aux dernières élections c'est la faiblesse des résultats aussi bien du Front de Gauche que du soit-disant parti des luttes dans des villes où il y a eu des luttes très fortes autour de la fermeture d'une entreprise. Aujourd'hui le lien n'est pas fait entre lutte et vote ; et surtout les luttes, nombreuses, sont totalement isolées. La crise pèse, elle pèse très fort et empêche jusqu'à maintenant la création de fronts solidaires et de débouchés politiques. Ce verrou le Front de Gauche ne l'a pas encore fait sauté. Une fois que ça sera fait on pourrait peut causer du nom du candidat.

  49. Annie dit :

    @Michel Matain post 248 : Ah moi si, j'ai proposé quelqu'un d'autre en N° 241.

    @Webmestre : pouvez-vous remettre la fonction « lire tous les commentaires » ? Je pense que le buzz débile de Félix Bidule est passé, non ?


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