16avr 10

Pour solde de tout compte avec "l'affaire" et avec la perte de sang froid des porte parole communistes contre moi.

Ma voiture balai a bien du mérite

S i vous êtes de mon point de vue à propos des retraites, ce matin vendredi, lisez « Libération » et faites connaitre mon « rebond » sur le rapport du COR. On peut aussi l’afficher dans la salle des profs, par exemple. Le papier est meilleur support pour discuter que l’écran d’ordinateur. Dans cette note je fais la voiture balai de mes dernières 8429_1267860095559_1201514343_30819091_2388837_naventures politiques avant de monter dans l’avion (s’il part) pour le sommet des peuples à Cochabamba. Je boucle la séquence sur « l’affaire » qui m’a opposé au «malheureux» jeune étudiant en provocation médiatique. Je jubile, comme je vous l’ai dit aussitôt sur ce blog. La meute s’est tiré une belle balle dans le pied ! Une enquête d’opinion parue dans « Paris Match » et réalisé par L’IFOP montre que j’ai gagné deux points d’opinion positive ! Rigolade ! J’ai gagné le bras de fer avec les zozos ! A la prochaine les amis ! Visiblement le public ne vous suit pas. Notre peuple n’a jamais été trop ami des curés, quelque soit leur soutane. Ce matin je vais au siège de VSD soutenir des journalistes en lutte pour sauver leur journal et l’idée qu’ils se font de leur métier. La meute, elle,  reste à la niche quand il s’agit de s’occuper non pas de ses privilèges symboliques mais de luttes concrètes pour l’exercice concret d’une liberté concrète. Ou est le « buzz » à ce propos ? Ou est passé « l’école de journaliste de sciences politiques » et sa horde de mendiants en information au calibre twitter ?

Pour terminer je parle aussi de la façon dont des dirigeants communistes ont décidé de me traiter pour faire passer le gout à leurs adhérents de me trouver intéressant. Cette fois ci me voila repeint en «autocrate».  Ces bassesses me blessent, vous le savez et je ne cherche pas à le cacher. Mais elles ne me font pas perdre de vue mes objectifs politiques.

Dans les deux cas, je propose une trêve. Je dis halte au feu! On stoppe et on repart sur des bases plus tranquilles. Car j'ai bien d'autres sujets à traiter sur ces colonnes.

Mercredi j’ai reçu au siège du PG un groupe de blogueurs que j’apprécie. Ils sont de tous horizons de pensée. Mais nous partageons deux ou trois choses, davantage culturelles que formellement politiques. On verra bien ce qu’ils vont tirer de notre entretien. On a parlé de médias. Evidemment. Ne croyez pas que cela me lasse. Pas du tout. Il s’agit d’un front de lutte essentiel de notre société. Il y a très longtemps que je l’ai identifié comme tel avec mes 012amis de combat politique. Au club « pour la république sociale », François Delapierre dirigeait des stages sur le thème. Il a écrit un très bel article sur le sujet dans la revue du mouvement. Dans le même numéro de cette revue, j’avais fait un papier de doctrine sur le « monde globalitaire » de notre époque. Ensuite, en application de cette orientation de « bataille culturelle », je suis monté en ligne de très nombreuses fois. Contre une page de « Libération », contre Jean Marc Sylvestre, contre Arlette Chabot et d’autres, combien d’autres, que j’ai oublié ! Je connais donc le mécanisme de la meute, de ses déclenchements et ses principales figures de combat.  D’où mon amusement de voir le nombre de ceux qui ont pensé me déstabiliser avec des méthodes aussi frustres que le bourdonnement et la répétition en boucle. En particulier ceux qui ont cru à l’idée que tout le monde s’écarterait de moi avec horreur sous l’effet du harcèlement en boucle. Quelle sottise ! C’est le contraire qui s’est produit et il ne fallait pas être très malin pour le deviner. Autre bêtise : croire que la profession allait se solidariser au carré contre l’affreux imprécateur. C’est raté. Les gens de médias comportent une proportion non négligeable d’opprimés et d’humiliés qui haïssent le système qui avilit leur métier et méprise leur personne davantage que moi qui n’ai pas en connaitre chaque jour ! La profession vit un profond malaise actuellement. Tous commencent donc par condamner mon style, ma colère, tel ou tel de mes mots pour cotiser à l’esprit de corps. Mais un grand nombre s’arrête aussitôt là et n’hésite pas à dire que je pose de « vrais problèmes » et ainsi de suite. Les meneurs de meute se trompent donc sur toute la ligne. Le public est moins bête qu’ils le croient. Leurs collègues de même.

Je ne peux oublier la tentative risible de disqualification sophiste (« pas vous pas ça » !) qui m’a été faite. Elle a pris cette fois ci les traits de la fable du grand méchant qui s’attaque au petit jeune. Ce refrain ne m’a pas fait blêmir un seul instant. Je suis trop familier du contact humain pour ne pas être capable d’apprécier au coup d’œil sur un visage bien des subtilités qui échappent à ceux pour 170620081182qui ce n’est pas comme pour moi un besoin vital. Au cas particulier je n’avais pas besoin d’être très fin pour comprendre que ça sentait le coup monté. A la fin de l’algarade « le pauvre petit jeune « journaliste » me dit « pourquoi vous me parlez comme ça ? Moi je votais à gauche et bien maintenant  on verra ». Ou est passé ce petit moment de la vidéo ? Il a du passer dans la même poubelle que le début de l’entretien. Tous ces montages, pourtant beaucoup signalés dans la blogosphère, n’ont pas ému les vociférateurs médiatiques. C’est un signe de plus que tout ceci n’avait rien à voir avec la bonne ou la mauvaise foi mais seulement avec la lutte. Je me suis bien moqué de ce numéro larmoyant. J’ai bien fait d’ailleurs.

Le petit jeune est un militant de longue main. Il a fait monter la sauce sur twistter pendant plusieurs jours à propos de sa vidéo. Je ne le savais pas. Ce sont les blogueurs qui me l’ont dit car eux sont familiers de ces réseaux. Cela veut dire qu’une partie de ceux qui m’ont fait la danse et qui ont joué le grand air de la surprise outrée le savaient aussi. Que cela nous aide tous à comprendre qu’il s’agit bien d’une bataille avec chausse  trappe mensonges, guet-apens et ruses. J’ai cherché dans mes grimoires quelle était la recette de lutte contre cette sorte de bête qu’est la bête médiatique. Je crois que j’ai trouvé la 240220094770bonne page. C’est la légende de la Gorgone. Le monstre dont le regard fige dans sa posture, transformé en statue, celui quelle regarde dans les yeux. La médiasphère est la figure actuelle de la Gorgone. Elle fige sa victime dans la posture qu’il occupe à l’instant où elle le regarde dans les yeux. L’image médiatique voulait me réduire à la posture que son regard m’avait donnée : un homme méchant avec un petit jeune, qui insulte  une noble et digne profession. J’ai vaincu la Gorgone. Exactement avec les armes que la légende prête à son vainqueur. Allez chercher vous-même le récit mythologique pour vous faire une idée.  Mais la première de ces armes c’est le bouclier d’une détermination sans faille. La mienne l’est.

Lundi paraissait mon entretien avec Lilian Alemagna du journal Libération. Evidemment « Libération » m’a posé une question sur  les élections présidentielles et ma candidature. De ma réponse, pourtant fort prudente, il a été tiré au Parti Communiste le prétexte à une agression contre moi. Cet entretien a en effet d’abord déclenché l’ire de Patrick Bessac porte parole du Parti communiste. Il me traite « d’autocrate » dans le même journal «Libération» Puis le même jour Pierre Laurent, me brocarde et convoque un sommet du Front de Gauche au cours d’un déjeuner de presse.   Il s’agit de deux éminents membres de la direction communiste. On ne peut croire qu’ils expriment 010720081463un avis personnel. Beaucoup le comprennent comme moi. Du coup on est troublé par cette hargne qui s’exprime contre moi sur un mode aussi volontairement personnel et blessant. Surtout que c’est la seconde fois après l’épisode de la candidature en Ile de France. Ce fut un précieux apprentissage pour moi. Pourtant, ici, je veux rassurer ceux qui s’inquiètent. Ces sorties sont ce que l’on appelle du « billard à deux bandes ». Avec les pierres de ma démolition se construit la route de la candidature commune du front de gauche à l’élection présidentielle. Vous allez voir que la vraie info n’est pas où le croit d’abord. En fait, on fédère contre Mélenchon, pour faire ce qu’il propose, sans le dire et …sans lui. Habile, non ? Voyons.

La question de la candidature aux présidentielles est une figure incontournable dans les entretiens de presse. On peut toujours crier et protester que ce n’est pas le moment et ainsi de suite. Notre protestation est fondée, dans l’abstrait. Mais elle ne sert à rien. Tant que dure la Cinquième République toute la vie politique est polarisée par cette élection. A mesure qu’on s’éloigne de la précédente, puis qu’on s’approche de la suivante tout le champ politique se déforme et se reforme autour de cet évènement. Dès lors que le Front de gauche a fait sa percée dans la cours des grands, il est légitime qu’on l’interroge à propos de la présidentielle. C’est un signe de bonne santé. Nous devrions en être fiers. Qui se serait soucié de savoir s’il y 12042008220aura un candidat du PC ou du PG il  y a seulement huit mois ? Donc, on nous demande si nous serons présents à cette élection. Ne haussons pas les épaules ! Cela ne va pas de soi. Voyez les Ecologistes ! Cohn Bendit propose de se joindre aux socialistes. Et nous ? Bien sur nous connaissons la réponse. Mais il est normal qu’un journaliste la pose. Car le grand public, lui n’est au courant de rien. Deuxième question : aurons nous un candidat commun au Front de gauche ? C’est aussi une question sérieuse ! La preuve c’est que nous en avons fait le cœur de notre proposition de «paquet». Et la preuve c’est que le Parti communiste avait prévu d’en parler en 2011. Notre préférence est qu’il en parle maintenant pour que nous sachions à quoi nous en tenir. Mais il est possible qu’il ne le fasse pas car ce n’était pas prévu quand la convocation de ce congrès d’étape s’est faite. Cependant, il est vraisemblable qu’il le fera dès juin. C’est ce qu’annonce le prétexte de l’algarade ou je figure dans le rôle de « l’autocrate ».

Certes, ces deux agressions sont une fin de non recevoir personnelle. Dès lors que je le sais, je serais bien naïf de ne pas agir en conséquence. Soit, me voila prévenu. Si j’avais besoin  de l’être. Les dirigeants communistes ne veulent pas de moi comme 147candidat. C’est dit. Sur un plan personnel, je ne me plains de voir en face la vérité de ma situation dans l’estime des communistes.  Je ne sais pas ce qui justifie cet ostracisme. Mais en toute hypothèse il reste une énigme. En fait, je n’ai jamais été candidat. On m’a posé la question des dizaines de fois déjà. Mais je ne l’ai jamais sollicitée. Et je n’y ai en fait jamais répondu. Parfois j’ai même dit que je ne voulais pas répondre…Le plus souvent, je n’ai dit ni oui, ni non. Si je dis oui, j’irrite. Je dis non, je déçois. Si je dis oui, je dérange, si je dis non, je ramène notre camp dans le néant de visage ou il est jusqu’à ce que nous ayons trouvé  quelqu’un. En politique il faut incarner une ligne si on ne veut pas que la personnalisation vide la ligne. Je suppose que Pierre Laurent et Patrice Bessac ont du connaitre eux aussi cette difficulté quand on leur a posé la question. Ils m’aideraient mieux en me disant que répondre plutôt que de me sauter à la gorge.

Je suis sur qu’ils ne m’en veulent pas sérieusement de répondre que « je me sens capable de l’être ». Qu’ils me montrent l’exemple d’une plus grande modestie en déclarant, quand on leur pose la même question, que, pour leur part, ils s’en sentent incapables 07 06 2006et je serai plus attentif à leurs critiques. Mais en quoi le fait de se dire « capable » de défendre ses idées est-il le fait d’un « autocrate », en quoi est-ce du lobbying médiatique ? Je demande d’apprécier la hauteur de la riposte en lisant la question et la réponse parue dans « Libération ». Question : « Et ce candidat vous aimeriez l'incarner? » Réponse : « Je m'en sens capable. Mais je refuse d'entrer dans les habits de l’homme providentiel, un rôle de statue de bronze. Quelle prison ! Quel poison ! Pour autant, arrêtons de flinguer une personne dès qu'elle semble se distinguer. Je suis prêt à être utile. Dans la crise, c'est l'heure des personnes qui ont du caractère, pas des « fromages pasteurisés » ou des « poissons lyophilisés ». Que fallait-il répondre pour complaire aux camarades qui n’aiment pas les autocrates ? « Non je n’aimerai pas incarner cette position car chacun voit bien que je n’en suis pas capable ».

Cette mauvaise manière s’accompagne d’un habillage que je trouve si offensant que je m’interroge sur sa violence. Ainsi quand le même Bessac dit qu’il faut renoncer à la « querelle des égos ». Quelle querelle ? Quels égos ?  Ou est la compétition ? Avec qui ? Tout cela 02042005(001)n’est fait que pour mettre en avant le fait que je serai obsédé par mon égo. Dans « l’humanité », décidément très décevante ces temps, on note entre guillemets que j’aurais dit que ma candidature « ferait peur  aux communistes ». Ah bon ? Ou ça ? Lisez plutôt le passage ou il est question de peur dans «Libération» : Question (à propos des dirigeants communistes qui ne veulent pas d’une candidature hors de leurs rangs): « Ne craignent-ils pas, en cas de candidature de votre part, de ne pas être représenté à la présidentielle… » Réponse : « Pourquoi ont-ils peur de cela? Le PCF est co-fondateur du Front de gauche. Ce label le représente, tout comme nous. Quant au mythe de la personnalité consensuelle, quel aveu d’échec ce serait ! Ce n'est pas avec une personnalité associative ou syndicale sortie du chapeau qu'on va pouvoir crédibiliser une révolution citoyenne ! Le candidat doit être aguerri à la lutte politique. Le PCF et le PG doivent proposer ensemble une candidature aux militants du Front de gauche qui diront s'ils l'acceptent ou non. » On voit que pour tirer de ces phrases l’idée que je me vante de « faire peur » aux communistes, il faut beaucoup de volonté de nuire. A la fin, en réalité il s’agit de faire croire aux militants communistes que je suis un personnage imbu de lui-même, qui propose la dialectique limitée « le paquet ou le projet », comme titre l’Humanité Dimanche. Je ne crois pas que ça fonctionnera. En tous cas ça ne suffira pas pour nous faire perdre de vue l’essentiel.

 En effet Le discours creux sur la « construction du projet le plus large possible » et ainsi de suite, nous le connaissons. Dans ce registre, on se souvient des ateliers déjà organisé à l’automne dernier par les dirigeants communistes sans demander l’avis de 03112005(002)personne, ni sur l’idée, ni sur les dates, ni sur les thèmes, ce qui en dit long sur les postures actuelles selon lesquelles le Front de gauche « ne consiste pas à suivre tel ou tel ». Le but de ces initiatives est toujours le même : explorer des convergences avec les socialistes. Nous avons déjà, dit sur tous les tons que c’était non. Notre intention est que le Front de gauche ait sa propre personnalité, son propre programme, « partagé » ou « commun » peu importe l’adjectif. D’abord le programme du Front de Gauche ensuite la discussion avec les socialistes et seulement en vue du deuxième tour.  Nous sommes très sensibles sur ce point. On ne nous rassurera pas avec des promesses orales de coulisse comme la dernière fois. Car nous nous souvenons comment les mêmes dirigeants communistes avaient déjà annulé le « forum » prévu pour février dernier, au cours duquel nous devions mettre au point une plate forme partagée du Front de Gauche sur les institutions (tiens, tiens !) et installer une assemblée du Front de Gauche. Pour nous donc c’est maintenant un préalable. On rédige le programme d’abord, puis on discute, si les communistes y tiennent, avec qui ils veulent. On s’accorde pour commencer ce travail et on annonce en même temps quel est le niveau de notre ambition en affirmant que nous aurons des candidats communs à toutes les élections.  Sinon tout ce qu’on écrira ne serait qu’un imprimé sans adresse, disponible pour n’importe quelle boite aux lettres ! C’est en ce sens que le paquet précède le projet, oui ! Cela signifie que l’objectif précède le moyen. Inutile de ruser. C’est exactement ce que nous avons fait pour les régionales ! On a d’abord conclu l’alliance après les cinq mois de débats des communistes sur le sujet puis on a écrit le programme en même temps qu’on faisait les listes. Personne n’a demandé qu’on fasse autrement à l’époque.

Il est très contre-productif de marcher d’une élection à l’autre en faisant semblant de ne pas savoir à quoi on aboutira. C’est une perte de temps, d’abord, qui nuit à la maitrise des compte de campagne qui on commencé à courir pour les cantonales par exemple et qui doivent être impérativement synchronisés avec ceux des législatives et même ceux de la présidentielles pour que le rendement maximum soit assurés à nos candidats. Trainer et tergiverser c’est 13062005s’interdire de construire une base de masse consciente et éduquée sur les objectifs communs. C’est surtout organiser une perte de confiance dans l’opinion. Nous ne sommes pas le PS. Notre lutte nécessite de rassurer les gens sur notre compte : ils ont besoin de savoir que nous sommes vraiment unis dans la durée pour se mettre dans nos pas. Sinon ils sentent bien que nous ne serions capables que de faire de la figuration. Ils ont besoin de voir les visages de ceux qui emmènent le mouvement parce qu’ils savent que c’est l’heure des caractères, pas du témoignage. Tout ceci posé j’en reviens à moi et à mon « ambition présidentielle » comme disent les bonnes âmes, qui me font ainsi, sans s’en rendre compte, l’amitié de penser que je serai capable de gagner cette élection !  

Quoiqu’en disent Pierre Laurent et Patrice Bessac, je n’ai jamais déclaré que je serai candidat. Ces dirigeants communistes le savent bien. Ils savent lire. Donc, quel est le sens de s’opposer à quelque chose qui n’est pas ? La réponse est dans le reste de leur discours.  Les décibels à mon sujet sont en réalité un biais pour dire autre chose. La nouveauté est là. Les deux dirigeants s’expriment clairement tous deux en faveur d’un candidat commun du front de 070520074941gauche. C’est un fait absolument nouveau. Jusque là on avait eu une déclaration de Roland Muzeau, député communiste et président du groupe à l’assemblée sur ce point, commentée par Marie George Buffet à qui une réaction avait été demandée sur I Télé. Là, le premier dirigeant du PC et le porte parole  parlent comme si la candidature commune allait de soi et formulent même des hypothèses. L’un évoque une personnalité syndicale ou associative, l’autre « plusieurs candidat possibles ». Mais le fait nouveau c’est que les deux disent la même chose sur une question essentielle : il y aura un candidat commun du Front de Gauche. C’est pourquoi, par delà les questions que posent les attaques personnelles contre moi, j’estime avoir obtenu ce que nous sommes si nombreux à vouloir : l’émergence d’une nouvelle force politique unie à gauche qui présente des candidats à toutes les élections et affirme son ambition de gouverner le pays. Comme moi de milliers de gens, organisés ou pas,  au PS, hors du PS, sont épuisés de faire de la figuration dans la vitrine des sociaux libéraux. C’est pourquoi la charge lourde de Patrick Bessac et Pierre Laurent contre moi est quand même un grand jour pour moi puisque j’enregistre que j’ai atteins mon but: avoir convaincu les dirigeants communistes de prolonger la présence électorale du Front de gauche aux présidentielles et du coup, parce que c’est la logique de situation, dans toutes les élections d’ici aux législatives. Le reste est détail sans importance, les bruits de la circulation pendant qu’on écrit un poème.

J’ajoute ici le repiquage de mon interview dans « Direct Matin » quasiment sur les mêmes sujets quoique cette note soit déjà bien longue. Certes elle est déjà classée dans la rubrique ad hoc de ce theire dans le metroblog. Mais je vous évite trois clics en la redonnant ici.

"Pourquoi ne pas créer un parti pour pérenniser le Front de gauche (alliance PG-PCF-Gauche unitaire) ?"

Les dirigeants communistes ne veulent pas d’un parti commun et leur décision doit être respectée. J’ai proposé une autre formule pour montrer que le Front de gauche s’inscrit dans la durée. Ce serait d’installer une assemblée permanente du Front et d’instaurer l’adhésion directe. Chacun pourrait ainsi participer au Front de gauche sans adhérer à l’un des partis. De plus nous aurions des candidatures communes à toutes les élections des cantonales aux législatives.

"Que pensez-vous de la “gauche solidaire” souhaitée par Martine Aubry ?"
C’est pour l’instant une expression, rien de plus. Si ça signifie être solidaire au deuxième tour pour battre la droite, nous sommes d’accord. Si ça veut dire faire l’ornement de gauche pour la vitrine socialiste, c’est non. Quant aux primaires, on voit bien que la scène est déjà saturée par le pullulement des candidats socialistes.

"Il faut donc un candidat du Front de gauche en 2012. Serez-vous celui-ci ?"
Nous sommes clairement partisans d’un candidat commun au Front de gauche. Mais je n’ai jamais fait acte de candidature ; je constate que mon nom est avancé. Curieusement, cette idée a seulement été relayée par ceux qui s’y opposent. Je suis confiant : il y a peut-être une force d’évidence qui va s’imposer.


329 commentaires à “Ma voiture balai a bien du mérite”
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  1. jennifer dit :

    Darthé Payan

    Je n'ai rien contre le fait de discuter avec le PS, au contraire je suis pour, d'ailleurs en général ce sont eux qui n'acceptent pas de discuter avec nous. Mais là le PCF ce n'est pas de discussion qu'il s'agit, d'affûter les arguments, de faire un vrai débat "idées contre idées" avec le PS, non c'est seulement de les caresser dans le sens du poil.

    Donc personnellement j'ai toujours défendu le fait de discuter avec le PS, même si on est en désaccord et surtout parce qu'on est en désaccord, c'est le seul moyen de démontrer aux yeux du plus grand nombre leurs capitulations. Mais eux refusent le débat. Mais le PCF lui ne cherche pas à débattre en ce moment avec le PS, il me semble.

  2. zimir dit :

    @294 ydaho

    D'accord avec toi je ne penses pas que si tu m'as bien lu auparavant que tu puisses imaginer une seule seconde que je suis si idiot au point de croire les appel au peuple d'une certaine gôche libérale qui n'a de gauche que le nom.
    C'est juste un retour de manivelle un rappel aux belles paroles si clean si politiquement correcte et si....généreuses non ?

  3. jennifer dit :

    @ ceux qui me reprochent de trop tancer le PCF, j'appelle un chat un chat et c'est la meilleure façon de créer l'unité sur des bases claires. Mais contrairement à certains qui voudraient éliminer le PCF de nos alliances, je dis non. Je pense qu'ils sont importants et qu'on a vraiment des points de convergence, c'est juste leurs pratiques qui sont insupportables et je parle de cela en connaissance de cause. Mais quand on dit les choses en général ça s'arrange localement. Sinon on garde nos frustrations et eux croient que leurs pratiques sectaires sont tout à fait normales, au nom de "construire le PCF quand même". L'unité c'est toujours à la portion congrue chez eux. Ils voient jamais en grand.

    Pierre L, ton lien ne marche pas.

  4. ydaho dit :

    Ne t'y trompe pas zimir, Royal rassemble large et donne de l'espoir Il est fort possible que ce soit elle qui soit en position au deuxième tour, et de nombreux militants socialistes sont derrière elle, d'autant que Bayrou semble avoir sombré, et que donc "l'alliance" ne se discutera pas.. ce qui est une "nouvelle donne" pour les militants que cette alliance rebutaient..
    Alors si le front de gauche n'a qu'un candidat et un programme nébuleux.. ce sera difficile de peser sur le programme de royal, qui sera peut être plus social que celui de la droite UMP, mais qui restera viscéralement libéral.. D'ou l'intérêt de convaincre dés aujourd'hui avec un programme qui rejettera le libéralisme mais qui propose du concret aux français.. En résumé des sous et a manger ! (pour de vrai..).. Il reste un large réservoir de voix a gauche, reste a savoir comment convaincre ce réservoir de ne pas rester "a la maison" ? ou de s'en aller, mortifié, rejoindre l'autre gôche.. Si tu veux l'appeler comme ça.

  5. mediacideur dit :

    "jennifer dit:
    18 avril 2010 à 22h20 : Pierre L, ton lien ne marche pas."

    Si, si

  6. Darthé-Payan dit :

    @ Jennifer

    Le PCF ne veut pas insulter l'avenir notamment l'avenir des législatives. Faciliter et soutenir un candidat comme JL Mélenchon risque de les brouiller avec le PS aux législatives. Le PCF a perdu la moitié de ses élus aux régionales, il avait perdu pas mal d'élus aux municipales et en 2011 aux cantonnales que vont-ils faire ? Prévoir des candidatures éligibles donc avec investiture du PS (à la place d'un PS) avec des gages d'avoir des élus ou bien des candidatures Front de Gauche avec beaucoup à perdre. Idem pour les législatives. Le PCF est coincé perdre encore avec le Front de Gauche ou avoir quelques miettes sures à manger avec une investiture soutenue par le PS. l'annonce sans ambage et un peu cavalier de notre camarade JL Mélenchon (que par ailleurs je souhaite vu que nous sommes dans ce sysème présidentiel hyper personnalisé. Ce système que je souhaite voir disparaitre et remplacer pour une nouvelle constitution, une nouvelle république et un exécutif collègial issu du parlement.) fracasse les choses. Le PCF pour leur survie (survie aux législatives c'est à dire un nombre de députés) va t-il choisir aux présidentielles pour un candidat issu de leurs rangs, pour un candidat issu du Front de gauche (JL Mélenchon), un autre candidat extérieur au FdG ou carrément se rallier à l'un des candidats socialsites du concours des primaires. Les quatre choix sont envisageables celui qui sera choisi sera par pure intérêt de survie. Et c'est normal et compréhensible ! Le PG ne ferait il pas de même ?

    Ce que je déplore c'est que le FdG ne cherche pas à s'immerger dans le peuple et se donner des marges supplémentaires dans le cadre du rapport de force qu'il engagera avec le PS et EE. Actuellement, soyons honnêtes et lucides (et malgré JL Mélenchon), ce rapport nous est très largement défavorable.

    En septembre on a cédé à la direction du PCF sur les ateliers organisés avec la présence du PS puis on a laissé le PCF faire sa ligne dure pour éviter que le NPA soit dans le front de gauche radicale (sachant que du côté du NPA certains voulaient inconsciemment que le PCF domine l'échange avec le PG) maintenant on a les crispations, le retoure aux guerres'puniques" d'appareils. Bref sans refaire l'histoire sortons de tout cela et alors vers le peuple ! Avanti !

  7. Transfo dit :

    Après les catastrophes en chaine provoquées par les électoralistes du PC et du NPA, brisant à qui mieux mieux l'unité urgentissime à gauche, aujourd'hui c'est vous qui me catastrophez. Après la burqa, les maisons closes, voici que vous qualifiez Zemmour de brillant intellectuel ? J'ai bien lu ? Viscéralement républicain (je vous crois là dessus car je me sens visceralement républicaine et il me semble reconnaitre cette sensibilité quand je la croise chez les autres) vous êtes aussi finalement un mâle blanc qui s'accommode fort bien du squattage de "l'universel" par la vision hétéro-masculine et qui pire, la pratique !

    Aujourd'hui il me faut bien me rendre à l'évidence, vous êtes au degré zéro du féminisme.
    Ce n'est pas acceptable de la part de quelqu'un qui prétend mener un mouvement de transformation sociale et d'émancipation.
    Alors halte au feu si vous voulez, mais ressaisissez-vous de toute urgence sur ces questions !
    Pour débuter, je vous conseille cette lecture d'un brillant intellectuel (lui) : http://www.chiennesdegarde.com/article.php3?id_article=429

  8. Pierre L dit :

    à Jennifer (18 avril 2010 à 22h20)
    Ben si y marche.

    Sinon un truc qui ne vas pas vous plaire : Windows est misogyne.
    Si !
    Essayer de créer un dossier nommé "con".
    Puis essayer de créer un dossier nommé "conne".

  9. Descartes dit :

    @red2 (#239)

    Certes les candidature multiples ne permettaient pas de l’emporter mais ça positionnerait clairement le rapport de force a la gauche de la gauche, avec le PG loin devant le PC, le NPA et LO…

    Faut revenir sur terre. Une campagne présidentielle, ça ne se fait pas seulement à la télé. Jean-Luc Mélenchon est un excellent tribun, mais ce n'est pas seulement dans les tribunes que se fait un score à une élection présidentielle. Il faut des militants, il faut des élus, il faut des moyens, il faut une logistique. Sans cela, on se plante. Tu as raison de rappeler que Marie-George Buffet à fait 1,93% après l'échec de la candidature unique des CUAL. Ce que tu ublies de rappeler, c'est que ceux qui ont proposé la candidature alternative de José Bové ont fait un résultat encore pire.

    Le PG "loin devant le PC" ? Laisse moi rire. Dans les élections européennes et régionales, le FdG a fait à peine mieux que ce que le PCF a l'habitude de faire tout seul. Le PG apporte dans la corbeille entre 1% et 2%, guère plus. Faudrait tout de même pas oublier qu'une campagne présidentielle, ça coûte cher. Rappelle moi, c'est quoi le budget annuel du PG ?

  10. Descartes dit :

    @J. Halpern (#240)

    Le Front de Gauche ne sortira du ghetto de l’ « extrême-gauche » traditionnelle et de son capital électoral de 8-10% qu’à condition d’adopter un discours et une image cohérents et attrayant pour la masse de la population étranglée par le néolibéralisme et sa crise. Cette perspective ne peut qu’effrayer les appareils des partis, c’est d’une remise à plat radicale des stratégies, de la doctrine et des positions acquises qu’il s’agit.

    Le Front n'a aucune chance d'adopter "un discours et une image cohérents et attrayant pour la masse de la population" si ses militants ne la portent pas. Et pour le moment, l'essentiel des militants du FdG sont bien les militants communistes. Il est absurde de croire qu'un "front" peut porter un message contre les organisations qui le constituent.

    Je crois que l'erreur que tu commets ici est de croire qu'il y a une césure entre les "appareils des partis" et les militants de ces mêmes partis. Ce n'est pas le cas: les militants sont avant tout légitimistes, et gardent un lien fort avec leur organisation. C'est vrai pour le PG, c'est encore plus vrai pour le PCF. Il faut tout de même apprendre de l'expérience: tous ceux qui ont essayé de jouer les militants du PCF contre leur direction se sont cassés le nez.

    Il faut qu’à un moment de nouvelles générations de militants et d’électeurs transcendent les vieilles organisations et leurs routines.

    Et pourquoi donc ? Ce sont ces "vieilles organisations et leurs routines" qui portent l'élaboration politique. Le FdG en tant que tel n'a pas et n'aura jamais cette capacité, tout simplement parce qu'il est trop hétérogène idéologiquement pour cela. Élaborer une vision et un projet nécessite qu'on soit d'accord sur un cadre idéologique. Ce n'est pas le cas aujourd'hui au FdG.

  11. Descartes dit :

    @Annie (#241)

    Jean-Luc Mélenchon devrait également reprendre l’intense travail diplomatique avec les dirigeants de chacune des fédérations communistes pour se proposer.

    Je pense qu'il est malheureusement trop tard. Après le coup de la candidature en Ile de France, les échanges de noms d'oiseau sur la candidature présidentielle a éveillé la méfiance des communistes. La question n'est pas tant de convaincre les communistes que Jean-Luc Mélenchon peut faire un bon score (ça, ils le savent), mais qu'une fois le bon score fait, Jean-Luc Mélenchon ne les trahira pas et n'utilisera pas la légitimité ainsi acquise pour faire pression sur eux. Malheureusement, je ne vois pas quel geste pourrait aujourd'hui faire Jean-Luc Mélenchon qui puisse rassurer les communistes sur ce point. Je crois donc qu'on sera obligé d'aller chercher quelqu'un d'autre...

    Pour la question secondaire : mon avis tout à fait personnel, c’est que le meilleur candidat serait… Jacques Généreux

    Personnellement, je pense que le meilleur candidat serait Jean-Pierre Chévennement... surtout s'il avait dix ans de moins.

  12. nicolas PG03 dit :

    ma chérie me dit qu'apparemment, conS ça marche...

  13. LAURET Gilbert dit :

    1- programme commun de l'autre gauche
    2- candidats les mieux placés pour porter et appliquer ce programme
    3- faire voter les militants sur cette candidature
    4- application de ce programme commun par le candidat élu par les militants.
    PS: aprés toutes ces années de travail et d'abnégation de Jean-Luc Mélenchon pour amener le Front de Gauche au succés il serait normal que sa candidature soit autant légitime que celles nos amis du PCF. Si nous voulons gagner en 2012 la lucidité doit prévaloir sur les querelles d'appareils.

  14. JuanK dit :

    Et bien Jean-Luc...tu comprends sans doute mieux la situation en Alsace maintenant.....toute proportion gardée c'est la même attitude de nos amis ici et là-bas.......

  15. Claude PG35 dit :

    @maxou (292):

    Je pense qu'au contraire, tu devrais venir plus souvent donner ton point de vue militant : c'est dans la confrontation des idées qu'on peut avancer... Même si, comme toi, je regrette que certains confondent "confrontation" de points de vue et "pugilat" ;)

  16. chantal Robillard Puvinel dit :

    Pour éviter beaucoup de turpitudes, il faudrait songer à changer de république et accorder moins de pouvoir au président, ça éviterait sans doute beaucoup de querelles d'ego; ceci dit je trouve que par ses idées et ses prises de positions J Luc Mélanchon incarne un espoir pour une nouvelle gauche efficace

  17. jorie dit :

    Je rejoins certaines analyses sur ce forum. Primo, les militants sincères du pc sont conscients de la nécessité de faire front commun pour battre la droite et se démarquer du ps. Secondo, les querelles d'appareil au pc sont totalement désuètes, parce que jamais les français ne choisiront un clampin inconnu encarté au pc comme président de la république, donc, les communistes qui ont déjà fait la gueule lorsque Mélenchon s'est proposé pour sa candidature en ile de france ont eu tort à mon avis. C'était une plateforme géniale pour les théories du FdG, parce que le programme de Mélenchon rejoint les aspirations d'une gauche radicale et républicaine. Si le PC recommence ce cinéma pour les présidentielles, c'est tout simplement FOUTU. Mélenchon est le seul à pouvoir rassembler les français autour du FdG, sûrement pas un communiste. Ne serait ce que par principe. Alors si le PC veut bien se compromettre avec le PS, en quoi serait-ce indigne d'accepter que Mélenchon représente le FdG?
    Ce n'est plus une erreur stratégique, c'est de la bêtise. Le PC doit se rassembler sur ses idées de gauche mais cesser de croire que l'idéologie communiste a une seule chance au sein de la société. Par conséquent, Mélenchon gauche radicale et républicain est bien le seul à pouvoir construire une légitimité. De toute façon, si ce n'est pas lui qui représente le FdG, moi je ne vote plus pour ce parti. En plus, Mélenchon a assez d'honnêteté politique pour accepter dans sa gouvernance des communistes et ces derniers auront sûrement mieux q ue les miettes que peut leur accorder le ps. Vous imaginez des postes avec Valls ? ne rêvez pas. Soyez pragmatiques et raisonnables. L'idéologie même du pc est morte. Il reste l'idéologie républicaine et sociale qui peut encore fonctionner quand le ps a déjà mangé toutes les couleuvres de la droite. Ensemble, vous n'atteignez que 7 % au mieux. Il est temps de présenter un programme fiable et d'accepter Mélenchon pour le représenter. le temps passe et le FdG stagne. Qattendez-vous?

  18. Burner dit :

    A fond avec Jean-Luc!

    je suis pour ma part convaincu que s'il faut un candidat commun, tu es celui qui porte le mieux les couleurs d'une vraie gauche! Et je ne voudrais pas d'un candidat que l'on accepte pour ne déplaire à personne, càd un "mou" qui puisse apporter un nom consensuel et rien de plus. L'heure est aux débats, aux combats et à une victoire. le moment est trop grave pour "jouer".

  19. David dit :

    Bonsoir M. Mélenchon,

    Je suis militant du PCF et, personnellement, je souhaite que vous soyiez candidat en 2012. J'ai 21 ans, et, pourtant, déjà beaucoup de désillusions politiques au PCF. C'est la création du Front de gauche, duquel vous êtes partie prenante, qui m'a redonné envie de continuer à militer, et de rester au PCF. En choisissant de co-fonder le Front de gauche en s'associant au PG, je trouvais qu'il allait dans la bonne direction.
    Je suis à 100 % derrière vous car lors d'une élection présidentielle, qui plus est dans un pays comme la France, on a besoin d'un personnage charismatique, crédible et expérimenté. Jouer la gagne, c'est présenter un homme d'Etat, qui ferait un bon président de la République, et non pas une candidature témoignage.
    Je souhaite que Jean-Luc Mélenchon soit candidat de toute la gauche en 2012 (Front de gauche + NPA).

  20. Olivier ADDA dit :

    @ 267 Michel Matain 18 avril 17h10: pourquoi ce mensonge? : dans les régions où malheureusement la majorité des communistes s’étaient prononcé pour l’alliance avec le PS au premier tour. (...)Les résultats sont catastrophiques. Ces listes ne font ni le pourcentage du Front de Gauche aux élections précédentes ni le pourcentage du NPA seul. C'est faux. En basse Normandie et en Champagne-Ardenne (où j'étais candidat PG), les listes d'alliance PG-NPA au régionales ont fait plus que les listes du Front de Gauche pour changer d'Europe aux Européennes. Il s'en est fallu de très peu que nous puissions fusionner. En Haute-Marne, où le PG était quasiment seul, le NPA n'étant pas construit, nous avons fait plus de 1000 voix de plus seuls (3266) qu'avec le PCF (2220) ! Quand je dis sans je devrais dire contre car les communistes ont fait campagne pour le PS comme si les Européennes n'avaient jamais eu lieu. Quant aux négociations avec le NPA, majoritairement tendance Convergences et Alternative en Champagne-Ardenne, elle se sont passées dans une ambiance chaleureuse et fraternelle. Le Front de Gauche ne souhaite pas se passer des communistes, au contraire, mais s'il doit le faire il le fera; Pour la présidentielle osez seulement vous présenter contre Mélenchon et le PCF est mort, car pouvez-vous vous permettre de refaire 1% comme Marie-Georges Buffet? Pierre Laurent en est conscient, il me semble. Mais comment vous le faire comprendre? Comment vous le faire accepter pour que vous vous fassiez une raison? Le PCF a été bon à la présidentielle avec Jacques Duclos et avec Georges Marchais, mais depuis?

  21. Pensez BiBi dit :

    Monsieur Mélenchon,
    Vous avez reçu des bloggeurs " de tous horizons de pensée" Avec eux, "vous avez partagé deux ou trois choses, davantage culturelles que formellement politiques".
    BiBi n'était pas invité mais permettez qu'à ces deux, trois choses partagées culturellement, il vous offre une quatrième chose : "Le KARAOKE du Président Sarkozy" qui - je l'espère - animera vos repas de fin de soirée, là où l'arrière grand-père chante les chansons du Front Populaire.
    Une vidéo de BiBi qui participe un peu à la Chouchou Demolition.

    Bon visionnage.

  22. divay pascal dit :

    Bonjour,

    Beaucoup de commentaires, va-t-on jouer à celui qui est le plus vertueux(commentaire de Jorie-pas terrible la fin de ton intervention!), le plus "pur", le plus "charismatique " dans les médias, le plus je ne sais quoi!
    Jean-Luc Mélenchon a des qualités, certes- mais il peut aussi ètre critiquable (je n'ai pas trop apprécié sa réaction dans la petite histoire de l'apprenti-journaliste monté en épingle par des médias, un non-événement peut-ètre!, n'a-t-on pas tendance à justifier la position de la personne que l'on soutient...oui, mais c'est parceque ceci ou cela...!), qui ne l'est pas; c'est "sur" si on soutient Jean-Luc Mélenchon..il est possible de voir en lui la meilleur candidature; n'y at-il pas des personnes connues ou moins connues qui ont des qualités.....tant au PCF, qu'une candidature issue de l'associatif (probablement on peut penser à la FASE?...) que du mouvement social (syndical...); serions-nous en recherche d'un homme -ou d'une femme- fort, d'un sauveur, charismatique, d'une "forte" personnalité;je crois me souvenir pendant les collectifs anti-libéraux que nous avions dit :le projet et le programme d'abord; Pourquoi pas en lien avec la candidature officiel un collectif de "personnalités"?
    Pourquoi cet obstracisme à l'égard d'une candidature venant du PCF? Le PCF tient à son existence...et alors...personne ne demande la disparition du nouveau Parti de Gauche ou du NPA; il me semble que le Pcf a joué et joue un rôle non-négligeable en étant co-fondateur du Front de Gauche;
    Le PCF a été échaudé avec les candidatures d'union avec le PS? cela peut se comprendre; Probablement il doit faire un effort pour se dépasser sur cette question, il n'en sera que plus estimé, enfin peut-être; il est vrai que l'on ne voit pas beaucoup de dirigeants du PCF dans les médias (bien sur! une espèce de censure);
    Il y a une large convergeance pour défendre et proposer pour les retraites, c'est notre énergie du moment;
    à plus Pascal

  23. max dit :

    je ne sais pas qui est le modo de ce forum mais j'ai mis un post hier et je ne retrouve pas...peut-on m'expliquer?

  24. miele dit :

    aller bon courage jlm tes sur la bonne voie....bravo pour la clarete concernant les retraites..belle prestation chez ruquier........

  25. maurin dit :

    Merci MR MELENCHON

    J'ai vu votre intervention sur le plateau de Ruquier ce samedi. C'est plaisant de voir qu'il y a encore des hommes en politique, votre exposé sur les retraites, m'a fait du bien, voir qu'il y a des gens qui y croient encore et qui ne sont pas résignés ça fait du bien. Je n'adhère à aucun parti, la politique actuelle ne me parle pas, alors j'écoute les idées des uns et des autres, et jusque là je n'est rien trouvé de clair et de juste. J'ai repris espoir en vous écoutant, je compte vous suivre davantage, voir même vous soutenir, car je crois que vous ne serait pas de ceux qui visent le trône et qui un fois dessus font dedans.

    Merci encore MONSIEUR MELENCHON.

  26. Hubaud dit :

    Retraites :
    Faire combler le trou aux salariés n'est plus possible, seuls les revenus du travail sont taxés, il faut également prélever au niveau des revenus financiers.
    Il n'est pas acceptable qu'en quelques heures l'on puisse gagner des millions voir des milliards d'euro sans produire aucun travail, c'est bien pour cela que le systeme ne fonctionne plus.
    Donc il faut taxer les mouvements financiers et mettre ces prelevemet dans les caisses de retraites et d'assurance chomage.
    Il faut également taxer les entrée de produits très peu cher en provenance des marches hors Europe.

    Jean Claude

  27. jorie dit :

    Pascal a raison. Je comprends bien les réserves du PC qui a peur de se voir engloutir par le FdG et de voir Jean-Luc Mélenchon assurer la dynamique PG au détriment du PC alors que les militants du PC sont majoritaires, comme le dit Descartes, et qu'ils veulent soit leur représentant, soit un indépendant. Ok, comptablement les communistes ont raison. Mais ce n'est pas une histoire de chiffres, c'est l'histoire tout simplement. Du point de vue idéologique, le communisme est mort et ne sera jamais au pouvoir en France. Le peuple n'en voudra jamais. Je dirais même pire, la montée du "communisme" provoquerait un ras de marée conservateur, voire d'extrême droite et une explosion civile. Les idées communistes (analyse du capital, luttes sociales) ne sont pas erronées et restent d'actualité. Le passé des communistes (résistance) n'est pas contesté. Les communistes français ont presque sauvé leur âme quand on pense aux horreurs perpétrées en Roumanie ou en Sibérie. Mais l'histoire a tranché. Malheureusement, et c'est là que je rejoins pascal, il faudrait que les militants sincères du PC sacrifient leurs chiffrages au profit de Jean-Luc Mélenchon, tout simplement, parce que c'est l'homme le plus à gauche que nous ayons et qui soit assimilable par les français. Parce que c'est un républicain avéré, donc, rassurant. On ne peut pas reconstruire un pays "tout seul". Il faut réconcilier tout le monde et ça ne sera pas simple. Ce n'est pas demain la veille, mais si les communistes sont sincères, ils vont comprendre tout simplement que l'appareil communiste ne peut pas rester en première ligne s'il veut avoir une chance de servir les intérêts du plus grand nombre, de mettre en place une politique de gauche. On s'en fout que "l'élu" soit issu d'autres partis que le PC, l'essentiel est qu'il soit élu et accepté par la plus grande partie de la population. Vous pouvez choisir un communiste ""pur jus et plus conforme à l'appareil communiste et après ? jamais il ne sera élu en France!. Quelle que soit la logique comptable de votre participation, on a besoin de vous mais vous avez besoin de nous aussi et qui plus est, vous avez besoin de l'assentiment de la population française. Jean-Luc Mélenchon peut apporter ça, pas vous. Mais Jean-Luc Mélenchon et le PG ne peuvent rien sans votre aide. Triste siamoiserie !
    mais qu'est-ce qui compte au final ? le programme de vraie gauche ou la survie du pc ? Drôle de dilemne. uN PARti est il capable de se sacrifier et de disparaître pour la réalisation d'un idéal plus important que le parti ? Posez-vous la question en tant que communistes. Tellement d'opportunités ont été ratées dans l'histoire à cause de mauvais choix! Or, reconnaissez-le, Mélenchon est bien plus à gauche que mitterand lui-même. rien à voir avec les socialistes caviar ! totalement conscient des dérives socio démocrates. Ce n'était pas le cas dans les années 80.

  28. jorie dit :

    Front de gauche unitaire (si on doit débattre cette querelle sémantique) me paraît plus raisonnable que front de gauche populaire. Cela rappelle trop le "front populaire", si l'on peut s'en ennorgueillir, sachez que cette appellation est trop marquée par l'histoire, trop connotée, et pas toujours dans le bon sens. ce parti "front de gauche" tout simplement (ça suffirait bien d'ailleurs) doit rassembler à l'avenir des intellos, des travailleurs, des employés, des scientifiques, bref, doit développer aussi une idéologie de rassemblement de gauche et attirer également des couches plus favorisées de la population (notamment les classes moyennes). Savoir que ces classes là détiennent une bonne partie du capital économique et culturel. Important si l'on veut avoir une assise plus forte dans la population française. Quelles que soient les revendications du "front de gauche", il faut déjà que son appellation ne revienne pas au calquage du passé. Ne pas oublier non plus que la culture de classe, telle qu'on pouvait la trouver dans les grandes usines des années 70, a totalement disparu. Aujourd'hui, cette population a été sous-prolétarisée, disséminée, éclatée dans sa culture et dans sa survie, au point parfois de flirter avec le FN. Il faut également compter sur d'autres. j'espère n'avoir choqué personne dans cette analyse.


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