18avr 10
D ans cette note il va être question du volcan qui a annulé mon voyage pour le nouveau monde et le sommet des peuples à Cochabamba. Et de luttes des salariés dans les médias. J’adore cette affaire de volcan même s’il m’en cuit. Ombre de la grande révolution, tu t’avances sur nous depuis le même cratère qui te fit naitre en 1783 ! Cette irruption volcanique est un tel clin d’œil à l’histoire dans ce moment !
Laki, bien sur ! J’ai couru me renseigner dès que l’on m’a remis en mémoire l’affaire de l’irruption islandaise qui avait «entrainé la révolution française» comme on dit, pour faire court, dans la langue médiatique. Le volcan Laki en 1783! Je me souviens avoir lu cette histoire dans je ne sais quel livre, il y a longtemps, à propos des volcans en général et de l’impact de leurs irruptions sur l’histoire de l’humanité. J’ai eu ma phase « volcan », étant gamin, en même temps que ma phase «conquête de l’espace». Le diable m’emporte ! Comment ai-je pu oublier quelque chose d’aussi croustillant. La personne qui m’en a parlé est une spécialiste de l’histoire des pays scandinaves et autres contrées la haut, sur la carte du nord de l’Europe. J’aime l’idée que le volcan qui a mis le feu aux poudres chez nous, pour ouvrir l’ère moderne selon le mot de Goethe à propos de la révolution française, viennent du pays où les gens ont voté « non » au dédommagement des banques étrangères qui se sont fait détrousser par des plus vicieux qu’elles. Sitôt de retour chez moi où la valise pour Cochabamba trône dans le salon, j’ai tapé Laki+1783 sur Google et je suis tombé sur une page d’histoire passionnante, incluant un petit film, publiée dans la "Tribune de Genève"
L’éruption commença le 8 juin 1783. Sur une distance de 25 km, s’ouvrirent 110 cratères ! Rien que ça ! Ce fut l'éruption volcanique la plus importante des temps historiques. Ces cheminées émirent 14 milliards de m3 de lave basaltique, d'acide fluorhydrique et de dioxyde de soufre. Quel potage ! Ce qui sort aujourd’hui d’Islande est de même nature. D’abord ca flotte dans l’air et ca fait écran au soleil. Il fait plus froid et ca commence tout de suite à perturber le système climatique. Puis, tout ça dégringole ensuite en pluies acides qui détruisent la végétation et polluent les sources. Quand il en sort un bon paquet, et si par hasard ca se combine avec d’autres irruptions ailleurs, le climat est modifié parce que les particules en suspension font beaucoup écran au soleil et la température baisse. Mauvaise nouvelle pour l’agriculture et la consommation d’énergie. Bonne nouvelle pour les glaciers et tout ce qui s’en suit.
J’ai lu le récit à propos de l’irruption de 1783, et j'en reproduis de quoi vous épargner un clic. « Au début elle fut explosive, puis elle continua en émission de lave pendant des mois, jusqu’en février 1784. Les cendres recouvrirent l’île, et de 50% à 80% des animaux d’élevages moururent. La famine qui suivit décima environ 20% de la population islandaise. Mais ce n’est pas tout. En cet été 1783, un anticyclone puissant et centré durablement sur le nord de l'Atlantique envoya les fumées vers le reste de l’Europe, comme ces jours. (…) Un nuage de poussière recouvrit les 2/3 de la France et se déposa en partie au sol. Les années qui ont suivi l'éruption du Laki en 1783 furent marquées par des phénomènes météo extrêmes, dont des sécheresses et des hivers très rigoureux, puisqu’on disait que le pain et la viande gelaient sur la table de la cuisine et les corbeaux en plein vol. On vit une accentuation du petit âge glaciaire. La ligne de grain orageux qui traversa la France du sud au nord, en été 1788, détruisit presque toutes les récoltes du pays. On pesa des grêlons de 10 livres (5 kg). Ces modifications climatiques et le volcan Laki ne sont peut-être pas seuls en cause, mais les historiens admettent que leur influence fut considérable dans les événements politiques qui mirent fin à la royauté. On estime que le nuage de cendre modifia le régime des moussons en Afrique, faisant baisser le niveau du Nil et l’irrigation de la plaine céréalière d’Egypte. »
Apparemment l’affaire pourrait ne pas en rester là. « Quand à l'éruption actuelle, les autorités craignent que cette éruption ne déclenche le réveil du volcan voisin, le Katla situé sous le glacier Myrdalsjokull. Une éruption sous-glaciaire serait bien plus destructrice à cause des violentes explosions phréato-magmatiques et des inondations résultant de la fonte massive de glace. Les séismes observés ces dernières semaines sous l'Eyjafjallajokull résultaient de la montée du magma. Jusqu'à présent, le Katla ne présente aucune activité inhabituelle, ni séisme si gonflement, mais ces deux volcans ont des réservoirs magmatiques qui communiquent et l'histoire a montré que chaque éruption de l'Eyjafjallajokull avait été directement suivie par une éruption du Katla.» Ce volcan qui menace est qualifié de « vicieux » ! Ca promet. En tous cas on peut penser que la série des tremblements de terre dont on entend parler signale une activité de toutes les plaques tectoniques de notre chère veille boule.
Par conséquent on peut s’attendre à ce que les volcans s’agitent et que ca pète de plusieurs côtés. De cela nous ne pouvons, sans doute, rien dire. En tous cas pas moi, bien sur, qui ne suis pas un savant de ces choses. Ce que je sais par contre c’est que, si c’est le cas, nous avons la certitude d’un impact politique sous toutes les latitudes. Car si le climat est un système instable, la société humaine, ébranlée par le n’importe quoi libéral, l’est tout autant, sinon davantage. Partout les systèmes locaux d’interdépendance on été détruits au profit des grands systèmes globalisés. Les productions les plus diverses dépendent de circuits longs de transport. On voit ce qu’il en est du transport aérien ces temps. Mais on doit aussi considérer que les changements climatiques produisent des pénuries agricoles que la délocalisation des productions aggrave. Si tel produit devient plus rare sur le marché du fait du climat là où il est produit, il n’est pas sur que son remplacement soit possible ailleurs où on l’attendait ! Soit par ce qu’on ne s’y soit pas préparé, soit par ce que de toute façon le même ou un autre similaire n’existe plus localement. Je ne mentionne ici qu’un des innombrables exemples de déstabilisations que cette affaire suggère. Ce qui conforte, d’une façon inattendue, la pertinence du scénario du « bug » maintes fois décrit sur ce blog.
Avions bloqués : nous n’irons pas à Cochabamba, au sommet des peuples convoqué par Evo Morales. Des dizaines d’heures de travail de plusieurs équipes du Parti de Gauche sont perdues. Notes, échanges sur les forums, textes et traductions préparés, tout est en suspend, nuage de papiers que la présence sur place devait cristalliser et faire converger. Le travail de mes collaborateurs-camarades, notes, traductions, contacts, planification des rendez vous et déplacements, tout est par terre ! On n’ira pas à Cochabamba ! On devait y être à cinq du Parti de Gauche. Les hôtels réservés au prix d’heures de tractations, les billets d’avions, la débrouille sans fin pour faire baisser les couts, les transferts dans quatre pays, la mobilisation des ambassades de France pour m’aider en Bolivie, au Paraguay, en Uruguay, en Argentine, pchouf : plus rien ! Comme si ça n’avait jamais été. Nous n’irons pas à Cochabamba L’énormité de l’évènement tient, bien sur, tout le monde en haleine et chacun regarde le volcan. Mais je vois la peine dans les yeux de ceux qui ont travaillé, la déception de ceux qui voit tout disparaitre dans le néant du temps qui passe. J’y suis spécialement sensible. Personne ne sait mieux que moi combien notre force est dans le collectif. Ce constat s’applique à moi d’abord. Moi, qui ai pris l’habitude de dire « je », pour être dans le style de communication de notre temps qui disqualifie les collectifs, et qui devrait dire « nous » le plus souvent car j’agis sur des pistes balisées par le défrichage des autres, entourés d’évaluations croisées produites par des réseaux infatigables, et combien d’autres réalités de cette sorte, toutes choses qui me donnent ma force et font mes performances quand je ne gâche pas leur travail par des erreurs personnelles. Je m’amuse de voir ceux qui n’ont jamais connu cette force du collectif, ironiser sur ses aspects négatifs souvent fantasmés – l’embrigadement, la discipline, la soumission aux consignes- méconnaitre l’inouïe puissance de l’action coordonnée, de l’accumulation des énergies, de la réflexion collective, de la cohérence d’action qui applique au même point des milliers d’efforts de toutes dimensions. Sans oublier la possibilité d’avoir une stratégie et une tactique qui tiennent dans le temps et accumulent ainsi dans la durée le bénéfice de l’action pensée.
Comme on le sait, la critique sur les médias que j’ai enchainée à l’incendie provoqué par l’étudiant en provocation médiatique s’appuie sur une analyse sociale de la nécrose de la vie médiatique. Mon point de vue, à la suite de celui du PG, diffère de la critique classique des autres partis à gauche sur ce thème. Pour eux tout est de la faute des méchants propriétaires de journaux. Ce point de vue est extrêmement frustre. Il est censé permettre de concilier la critique du système et le copinage avec ceux qui le font fonctionner au quotidien. Il permet de se concilier les gens de médias, repeints en salariés victimes impuissantes des odieuses pressions du propriétaire. Facile, trop facile. Maintes fois il a été signalé ce que ce point de vue a, d’ailleurs, d’insultant pour les personnels. Victimes, ceux-ci consentiraient sous la contrainte à truquer la vérité et à déformer la réalité pour quelle entre dans le prisme que nous connaissons ? Cette pensée mécanique à propos de l’interaction des super-structures intellectuelles comme simple reflet contraint des infrastructures matérielles de la propriété du moyen de production, c’est du marxisme de comptoir du café du commerce. Nous, nous interrogeons tout le système. A supposer que tout parte du méchant patron, comment se fait-il que de haut en bas tout le monde suive, s’adapte et se répète ? C’est l’effet de système qu’il faut interroger si on veut le briser. C’est au modèle qui produit cette soumission qu’il faut opposer un autre modèle, aussi global que celui que nous combattons. Mais, bien sur, encore faut-il combattre. C’est ce que nous avons entrepris au parti de gauche. Aucun autre parti de gauche ne le fait. Dans cette lutte nous mêlons ruses et opportunités.
L’invitation au CFJ a été un moment privilégié pour ouvrir le débat dans des conditions qui atteigne le gros de la troupe médiatique et notamment tous les prolétaires du métier. L’incident a fonctionné comme un révélateur, un ouvreur de discussion. L’onde de choc a porté. J’ai eu beaucoup de messages de journalistes. D’un autre côté, nombre de mes propres camarades se sont réinvestis sur la question. La commission média du Parti de Gauche s’est sentie légitimée par le fait que les camarades comprenaient l’enjeu de leur travail. Des adhésions à la commission sont arrivées. Je vais rencontrer cette commission d’ici peu pour participer à une séance de travail. D’un autre côté des discussions ont eu lieu partout dans le parti sur la place particulière du système médiatique dans la vie d’une société démocratique à forme républicaine. Je crois que c’est très important pour notre évolution en tant que nouveau parti. La pensée sur les médias ne peut pas être l’angle mort de notre projet. Ce serait renoncer à avoir une ambition pour la société toute entière à ce sujet. Il a été frappant de voir pour moi que la question est plus simplement abordée dans la jeune génération de mon parti qu’elle l’était dans la mienne au même âge. Les points de vue sont à la fois plus fascinés par la puissance médiatique et son effet miroir sur les personnes qu’elle montre et plus décontracté sur l’idée que « d’autres média sont possibles». Evidemment j’y vois l’écho de moments passés que j’ai vécu avec le même idéalisme. La vogue de la presse libre dans les années 70, la vague des radios dites libres dans les années 80, par exemple. Il est important de constater que la pensée critique sur les médias et la volonté d’y faire vivre d’autres pratiques a accompagné les vagues révolutionnaires dans notre pays. La sphère médiatique est la deuxième peau du système économique et politique. Chaque brèche qu’on y ouvre fait respirer l’organisme tout entier. En situation de pouvoir, l’insurrection civique doit atteindre la sphère médiatique. Mais comment ?
J’ai donc été contacté par la rédaction du journal VSD, en grève contre la refonte du projet éditorial de leur journal. Au premier coup d’œil on pourrait dire que c’est « juste » le licenciement de dix journalistes qui mobilise leurs collègues. Ce serait une lutte classique adaptée la situation particulière d’un média. Sur place, ce n’est pas à cela que j’ai assisté, même si, à l’évidence, c’est le fond de tableau. J’ai lu déjà des commentaires acerbes sur le fait que VSD ce serait un des nombreux porte parole de l’idéologie dominante et que, donc, un homme de gauche n’a rien à faire dans ces parages. Avec un tel raisonnement, quel journal, à part l’Humanité, Politis, Le Monde Diplomatique et les journaux de l’extrême gauche, seraient dignes de notre intérêt ? Quel que soit la situation cela revient à dire que nous croyons absolument vain tout projet éditorial non engagé politiquement qui se propose d’informer ou de vulgariser, fusse de façon légère, et d’entrer très avant dans les actualités quotidiennes, la mode, la vie des objets et ainsi de suite ? Pour ma part je ne rêve pas d’un monde ou il n’y aurait à lire que des organes de presse politiques. J’apprécie que des espaces d’expression politique soient présents partout, dans tous les types de presse. Bien sur. Mais je sais aussi que les êtres humains ne vivent pas que de politique. Au fond la politique est une résultante, me semble t-il. On décide politiquement après s’être imprégné de tout le reste. Encore faut-il pouvoir s’imprégner décemment, honnêtement. C’est autour de cette idée que se construit ma vision de la fonction d’une presse émancipée dans une société républicaine.
Emanciper les médias ? De l’argent bien sur. Mais pas seulement. De l’idéologie dominante, des conformismes de la pensée, du sensationnalisme, du voyeurisme. Et ainsi de suite. Toute la définition du métier de journaliste et des conditions de son exercice est en cause. Et même la nature des supports en tant qu’ils sont, de par leur nature même, normatifs. C’est compliqué. Toutes sortes de paramètres entrent en jeu, nous en sommes tous d’accord. Ce qui m’a plu, par-dessus tout, dans la discussion avec la rédaction de VSD c’est que nous avons parlé de cela. De cette difficulté. Des solutions. Je ne sais pas si quelqu’un a filmé. J’aimerai bien. J’ai trouvé l’échange très formateur pour moi. Je crois que j’ai aussi appris des choses aux gens qui se trouvaient là. Mais ce qui m’a frappé c’est qu’au cœur de ce qu’on peut considérer comme le noyau dur de la petite bourgeoisie de notre temps, s’exprime une conscience si âpre des dégâts de la financiarisation sur toute la vie intellectuelle. Par exemple l’une dit « ce qui ne va plus dans la presse c’est que ce sont des financiers qui dirigent nos journaux et plus des journalistes. Ces gens ne connaissent rien à notre métier » Un autre dit « la façon dont est cloisonnée la façon de produire un journal cloisonne notre propre expression et notre pensée» Un autre «nous devons nous réapproprier notre outil de production c'est-à-dire notre capacité à penser nous même nos sujets sans préoccupations extérieures à ce sujet» Ce qui s’est dit de cette façon je l’ai souligné sur place c’est exactement ce que disent les ouvriers et les ingénieurs d’Airbus, par exemple. Hélène, la collaboratrice de la sénatrice Marie Agnès Labarre, m’accompagnait dans cette visite. Elle me dit : « ils parlent comme les Contis » qu’elle était aller soutenir avec une délégation du parti la semaine précédente. Ensuite nous avons évoqué la question de l’exigence ou non de diplôme pour établir l’aptitude à être journaliste. Pas simple. Le formatage par les écoles de journalisme est très discuté dans la profession, alors même que les élèves de ces écoles sont encore très minoritaires dans les salles de rédaction. Si j’évoque cette question c’est parce qu’elle m’a amené à parler de la capacité des gens ordinaires à devenir producteurs eux mêmes de messages médiatiques. J’ai évoqué l’exemple de « télé-vive » au Venezuela et de ses écoles de formation en direction des personnes du terrain. C’est aussi l’expérience de René Balme maire de Grigny dans le Rhône. Est-ce une évolution imaginable de la profession ? Nous avons aussi évoqué la forme de propriété des médias qui conviendrait à une émancipation par rapport au capitalisme. Est donc venue la question des coopératives. Bref, tout y est passé. Mon constat est que la profession est très déstabilisée par l’évolution de la sphère médiatique. Elle est disponible pour en parler et nous avons un bon terrain pour y faire vivre le moment venu une révolution citoyenne très ardente.
Le fait frappant est le suivant. Pas un journal n’a rendu compte de ma visite ni ne l’a suivi. Pourtant, ce serait un sujet excitant de voir comment je suis accueilli dans une rédaction entière après mon lynchage, non ? Où sont passés tous les gros nuls corpos qui ont vociféré pour défendre « la profession toute entière » ? Et les étudiants en journalisme ? Vous le croyez si vous voulez, il y en avait trois au pied de l’immeuble de VSD qui ont voulu m’interroger sur… l’architecture du quartier ! Bravo les petits ! Ils doivent venir de l’école de Sciences Politiques ! Pourtant là il s’agit d’une rédaction qui dénonce l’évolution du projet éditorial vers une presse « low cost ». Qu’on lui donne raison ou tort est-ce que ce n’est pas autrement plus significatif du malaise de la profession que « le malaise » cucul la praline décrit par la noctambule du journal « Le Monde » qui m’appelle à 22heures 30 pour faire son reportage de déjantée sur « le malaise des politique face aux médias » ? Et le malaise des médias qui la ferment sur le malaise des médias ? Quelle est la cause de ce silence ? Pourquoi s’exposent-ils au retour de bâton si facile auquel je me livre en se laissant prendre en flagrant délit de double langage et de cécité volontaire ? L’argent mes petits ! L’argent ! La soumission au patron, la peur d’être obligé demain de parler des conflits dans sa propre entreprise ! L’obligation de devoir dire que le problème dans la profession c’est précisément celui dont ces médias nient qu’il existe dans la société ! Ma visite à VSD est la démonstration de ce que racontent comme moi toux ceux qui ont compris le système. Il est donc important que cela se sache dans le milieu et notamment auprès des plus jeunes. Moi je suis allé soutenir une rédaction en lutte ! Les beuglant de mon lynchage n’y sont pas allés, ils n’ont pas signé la pétition, ils n’ont pas défendu les collègues. Leur protestation contre moi ne vaut rien de plus qu’une basse manœuvre politicienne. Et regardez les maintenant se la jouer sur mes prétendues contradictions en jouant les grands méprisant parce que j’ai donné une interview à « Voici ». Je remercie « Voici » de me l’avoir proposée. Je me garde ce sujet pour une prochaine note car l’affaire participe de ma campagne sur le thème. Vous saurez bientôt comment et pourquoi.
@ Descartes
2 - Sur Freud : Tu as trop vite lu, comme bien souvent trop sûr de ton fait. Tu te régales déjà sur la proie avant de bien lire ce qu'autrui écrit. Je n'ai pas dit que L'Inconscient " était rationnel " quelle absurdité ! J'ai dit que les connaissances sur l'Inconscient nous aidaient aussi à mieux comprendre " la Raison " et ce qui pouvaient en découler comme connaissances ou illusions sur l'Humain - Nuances ! ça n'a décidément rien à voir.
Bon par contre, je me sens de ton côté dans ta défense du cartésianisme face à ceux qui n'ont pas compris encore que la séparation du " corps et de l'esprit " chez Descartes était à son époque, en butte à l'Église Catholique toute puissante, une ruse de l'esprit et un commencement pratique pour parfaitement faire entendre ses vues et démontrer une méthodologie qui a plutôt parfaitement réussi jusqu'au XIX °. Des naïfs prennent décidément encore Réné pour un fieffé demeuré...no comment !
@ Descartes
On ne peut réponde à l'aliénation du Je pense du Je suis que par la dialectique de l'énoncé, sinon on serait sur une bande Moebius sans fin.
Reprendre l'énonciation du Cogito.
Ils sont tellement domestiqués que le jour où leur chaîne virtuelle se distend, ils n'arrivent même pas à faire un pas de côté, ils ne pensent même pas à explorer cette parcelle de liberté inattendue tombée du ciel, ils ne parviennent qu'à maudire leur sort, à chercher des lampistes sur lesquels défouler leur angoisse et ne rêvent que du sempiternel retour à la normale. Eux, ce sont les maîtres du monde, les élites du système, concentrés à jouer à saute-mouton d'un continent à l'autre, drapés de leur propre importance, convaincus que sans eux, le monde, leur monde en fait, s'écroulerait dans la minute. Eux, ce sont les naufragés du ciel, éparpillés dans tous les aéroports du monde, les sens paralysés par les derniers couinements de l'Iphone ou du Blackberry, coupé de sa base d'alimentation habituelle. Eux, c'est l'élite internationale et cosmopolite de ceux qui font le monde tel qu'il est et qui martèlent sans cesse qu'il n'est pas possible d'en changer. Parce que c'est le seul monde qu'ils connaissent, parce qu'ils n'ont aucune imagination, ni aucun sens du réel. Eux, c'est Daniel Mermet qui les décrit, goguenard, amusé, coincé à Tokyo dans un terminal aéroportuaire en train de se transformer en jungle de Calais par la grâce d'un lointain, très lointain volcan islandais.
Le chaos, c'est la vie !
Plus les jours passent, plus la Grèce doit emprunter sur les marchés internationaux à des taux d'intérêt de plus en plus élevés.
Plus les jours passent, plus la Grèce se surendette.
- Emprunt à 3 mois :
En janvier 2010, la Grèce a lancé un emprunt à 3 mois. La Grèce a dû verser un taux d'intérêt de 1,67 %. Mardi 20 avril, la Grèce a dû verser un taux d'intérêt de 3,65 % !
- Emprunt à 6 mois :
En janvier 2010, la Grèce a lancé un emprunt à 6 mois. La Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 1,38 %. Mardi 13 avril, la Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 4,55 % !
- Emprunt à 12 mois :
En janvier 2010, la Grèce a lancé un emprunt à 12 mois. La Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 2,20 %. Mardi 13 avril, la Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 4,85 % !
- Emprunt à 10 ans :
Mardi 20 avril, le taux de l'obligation à 10 ans a battu tous les records : il est à 7,851 % !
Lisez cet article :
A 18H00, le taux de l'obligation d'Etat grecque à 10 ans s'établissait à 7,851 %, contre 7,618 % lundi soir. Il a atteint en séance 7,864 %, du jamais vu depuis l'entrée du pays dans la zone euro.
Le différentiel ("spread") avec l'emprunt allemand à 10 ans qui sert de référence au marché s'élevait à 476 points de base contre 455 lundi. Cela signifie que la Grèce doit offrir un surplus de 4,76 points de pourcentage par rapport à l'Allemagne pour emprunter sur les marchés.
http://www.romandie.com/infos/news/201004201852050AWP.asp
Claude PG 35 a dit à "Descartes " :
"Et donc, je continue à prétendre que la réalité n’est pas connaissable, puisque tu reconnais toi-même à l’impossibilité de la distinguer d’une illusion "
Kant : " Critique de la Raison Pure " :http://fr.wikipedia.org/wiki/Critique_de_la_raison_pure
Kant et la " Chose en soi" : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chose_en_soi
Et je continue à ne pas comprendre pourquoi vous êtes si nombreux à tomber dans le piège grossier de Descartes (piège, soit dit en passant, un tantinet psychorigide et sadique-anal), consistant à aller de ratiocination en ratiocination — ce qu'il ne faut pas confondre avec l'usage légitime de la Raison, soit à nouveau dit en re-passant — afin de détourner la majeure partie de l'activité intellectuelle du blog vers tout un tas de sujets à côté de la plaque, de sophismes fumeux, de références qui confinent à la mauvaise pédanterie, et ainsi de suite.
Je suis moi-même un fervent partisan de la réflexion accompagnant l'action, de la formation des militants, de l'émancipation par la connaissance et la prise de conscience, mais là, franchement, ce jeu de ping-pong ne produit rien, et en tous cas, rien d'intellectuellement satisfaisant ou viable. Ignorez-le un bon moment et de façon déterminée, et il ira ruminer ses obsessions ailleurs (ou il tentera de pourrir un autre blog, s'il s'agit bien de commande et non pas de comportement névrotique…).
Mais bon, moi ce que j'en dis… Bonne soirée à tous.
@Hold-up (#153)
Bon, « Descartes », je te l’ai dit depuis le début et tous les malentendus, les attaques contre toi que j’ai pu formuler, viennent du fait que tu prends les gens pour des cons.
Il n'y a que la vérité qui blesse...
Ton air, ton ton, tes réponses puent un tel mépris pour les autres qu’on ne peut que passer son chemin ou parfois comme moi devant tant d’arrogance s’énerver et t’attaquer.
Bien sur. Le "mépris", c'est toujours chez les autres. C'est bien connu. Est-ce que tu prends la peine des fois de relire tes messages avec un peu de distance ? Et je prends un exemple au hasard... tiens, le paragraphe suivant:
1 – Tu dis » Tout d’abord, tu falsifies une fois encore mes dires » … je ne crois pas non, c’est dans ce nouveau message que tu différencies » Romantisme » de » Romantisme Allemand » – Il fallait le dire plus tôt à Bérénice
Je l'ai dit dès le départ. La première référence au romantisme dans l'échange entre Bérénice et moi se trouve dans le message #46 ou j'écris "L’antropomorphisation de « la nature » transformée en un être intelligent avec lequel il serait possible de « dialoguer » est une vision profondément réactionnaire, qu’on trouve à l’origine du romantisme allemand et plus tard des idéologies « naturalistes » dont le nazisme". Je parle encore du romantisme dans le message #65 dans les termes suivants: "une idéologie « naturaliste » qui était celle du romantisme allemand". Ce sont les deux seules références au romantisme dans mon dialogue avec Bérénice, et les deux fois j'ai bien pris le soin de parler de "romantisme allemand".
Maintenant, lorsque tu me reproches de "ne pas l'avoir dit avant à Bérénice", alors que je l'ai fait, c'est qui qui prend l'autre pour un con ? C'est qui qui montre son mépris ? Toi ou moi ? N'est ce pas le minimum de vérifier une accusation avant de la formuler ?
Le coup du "mépris", c'est le gambit classique dans les forums pour se défaire d'un contradicteur gênant. En attaquant non pas le message mais le messager, et grâce au phénomène de meute, on fait coup double: d'un côté on réduit au silence un contradicteur qui aurait la peau tendre, d'un autre on envoie un avertissement à ceux qui s'aviseraient de l'imiter. Seulement voilà, j'ai le cuir trop épais pour que ça marche. Il y a sur ce blog des gens infiniment plus suffisants et "méprisants" que moi (et je ne donne pas de noms pour ne pas faire des jaloux. Je ne t'ai pas vu critiquer leur style. Peut-être parce qu'ils partagent tes opinions/préjugés ?
Je réponds sur le fonds de ton argumentation plus loin...
@151
ydaho
D'accord avec toi la théorie l'explique plus en profondeur si tu veux je prends des raccourcis que dit Trotsky
"La victoire du fascisme traduit l'incapacité du mouvement ouvrier à résoudre la crise du capitalisme de la maturité conformément à ses propres intérêts et objectifs"
http://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/cvf/cvf_intro.html
Michel Clouscard
"Le développement du marché du désir induit une nouvelle détermination politique : le marché du désir doit pouvoir s’accomplir comme moteur du libéralisme libertaire : le fascisme national-socialiste serait un frein à ce développement. Mais deux déterminations nouvelles apparaissent :
- tout un « pré-fascisme comportemental » se met en place autorisant dans le fantasmatique les pires exactions et valorisant le négatif et le nihilisme, en particulier dans le champ culturel-mondain et artistique..."
http://pagesperso-orange.fr/philo-clouscard/pages/concepts.html#anc21
"Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée […]. "
René Descartes, Discours de la méthode, Première partie
@Hold-up (#153)
"sous prétexte de » Nature » au prétexte qu’après que les Hitlériens aient fait copain-copain dès le début avec les hiérarchies religieuses chrétiennes, ils aient par la suite mélangés dans leur fêtes champêtres un paganisme antiquisant avec un paganisme d’opérette germanique. Vas -tu dire la même chose à Bérénice, d’aller jeter l’ Iliade et l’ Odyssée à la poubelle sous prétexte que les nazis faisaient des partouzes entre soldats dans les bois habillés en jupettes grecques ?"
Je crois que tu as manqué le point. La question n'est pas de savoir si les hitlériens faisaient des fêtes de la nature ou aimaient se déguiser en grecs. Le fait est que dans l'idéologie nazi on retrouve une filiation avec le naturalisme romantique allemand. Cette filiation se trouve dans la conception d'une nature "déifiée" (c'est à dire, qui cesse d'être une chose pour devenir un être sensible, capable de colère ou de souffrance), dans le refus de considérer l'être humain comme "singulier" par rapport à l'animal (ce que tu retrouves dans l'idée que les sociétés humaines sont gouvernées par la sélection darwinienne). Et je pourrais continuer longtemps.
Les nazis ont beau se déguiser en grecs (ou du moins en ce qu'ils croyaient être des habits grecs), tu ne trouveras pas dans l'idéologie nazi une filiation avec Homère, Platon ou Aristote. Par contre, la filiation idéologique entre le nazisme et le romantisme allemand est une réalité. Alors, lorsqu'on trouve chez certains une reprise des thèmes des romantiques allemands, on a le droit de se poser des questions.
La » Nature » a bon dos au final.Le Romantisme aussi. Je crois entendre BHL ou Alain Finkielkraut nous dire que Rousseau est le cousin germain de Mengele…
Je te laisse à tes amalgames (la mention ici de BHL et de Finkielkraut n'a ici qu'un but "terroriste"). Mais il faudrait noter que de l'idée que l'homme n'est qu'un animal comme les autres à l'idée qu'on peut le traiter comme un animal comme les autres il n'y a qu'un pas. Si l'homme n'est pas "singulier" dans la nature, pourquoi serait-il la seule espèce "naturelle" sur laquelle on ne peut pratiquer l'eugénisme, l'expérimentation ou l'extermination des nuisibles ? Je n'ai pas dit que ceux qui aujourd'hui nous disent "l'homme n'est pas en dehors de la nature" ou "l'homme est un animal comme les autres" aient l'intention de tirer ces conclusions. Mais il faut à mon avis être conscient que ce genre d'affirmations contiennent en germe un anti-humanisme qui, en fin de comptes, aboutit au Dr Menguele...
@Hold-up (#154)
Je n’ai pas dit que L’ Inconscient » était rationnel » quelle absurdité ! J’ai dit que les connaissances sur l’ Inconscient nous aidaient aussi à mieux comprendre » la Raison »
J'avoue avoir du mal à comprendre comment, si l'inconscient n'est pas rationnel, son étude pourrait nous aider à mieux comprendre "la Raison". Sans être un expert, j'avais compris que l'inconscient avait été introduit par Freud pour expliquer un certain nombre de comportements sans justification rationnelle apparente...
Bon par contre, je me sens de ton côté dans ta défense du cartésianisme face à ceux qui n’ont pas compris encore que la séparation du » corps et de l’esprit » chez Descartes était à son époque, en butte à l’ Église Catholique toute puissante, une ruse de l’ esprit et un commencement pratique pour parfaitement faire entendre ses vues et démontrer une méthodologie qui a plutôt parfaitement réussi jusqu’ au XIX °. Des naïfs prennent décidément encore Réné pour un fieffé demeuré …no comment !
Je savais bien qu'on finirait par être d'accord sur quelque chose... ;-)
Explication de textes : ;-)
Suite de "Explication de textes" :
"Lorsque le troll n’est pas nourri, il meurt…"
Pas plus compliqué que ça.
@Descartes
Je fais court. Je ne nie pas qu'il y ait eu dans une certaine partie du Romantisme Allemand, des ferments particuliers dont se sont emparés les nazis ; Je dis que le Romantisme en général et le romantisme Allemand lui-même en particulier ne peut se résumer à ça. Sinon on arrête aussi d'écouter Brahms,Schumann etc...
Pareil en ce qui concerne l'interprétation de l'époque sur les théories de l'Évolution de Darwin. Ce qu'on a appelé improprement plus tard " darwinisme social " à l'inverse des théories de Darwin lui -même, aida grandement les nazis dans leurs élucubrations sur "les races" et l'extermination de certaines. Devons-nous en finir avec Darwin à cause de disciples peu scrupuleux qui ont ouvert de nouveaux chemins aux nouvelles barbaries ? Évidemment que non, Darwin n'a rien à voir avec ces mauvaises élucubrations, non seulement fausses d'un point de vue scientifiques mais si toxiques qu'elles nous ont conduit à la seconde guerre mondiale dans un contexte de grave crise du capitalisme.
Tu vois, à ce petit exercice, que ce soit la "Nature" ou la "Science", on est pas sorti de l'auberge.
Autre chose que je te reproche. Tu te fais l'écho du philosophe et ancien ministre Sarkozyste, Luc Ferry qui a écrit son bouquin contre les écologistes il y a vingt ans pour empêcher toute conscience écologique démocratique d'émerger. Il a fait peur hier pour ainsi garantir un règne prolongée à sa classe qui détruit quotidiennement la planète et appauvrie les populations au nom de SA liberté et plus vraiment de la nôtre, encore moins au nom de celle de la plupart des personnes sur terre qui crèvent la bouche ouverte.
Cette génération des Ferry, des BHL et des autres fils à papa qui avaient gueulés hier " Je jouis donc je suis " nous fait aujourd'hui la leçon afin de nous refuser - et de jouir et de vivre - sur fond de libéralisme tragique qui voit les extrême-droites partout en Europe et au USA regagner de l'influence et du pouvoir.
Franchement " Descartes ", il n'a rien d'autre à foutre ce cher Luc Ferry que de nous faire peur avec Cécile Duflot ou José Bové ? C'est non seulement un mauvais philosophe mais en plus, c'est un pauvre type !
- (Sur Freud/Descartes (Réné) ce sera pour plus tard) -
Eh bien s'il faut attendre qu'un volcan nous pousse un peu à la roue pour provoquer une Révolution, on n'est pas sorti de l'auberge !
Hold-up dit:
20 avril 2010 à 22h44
"Sinon on arrête aussi d’ écouter Brahms,Schumann etc…"
Ach, on zen fout dé zeula, tant guil nous resteu Fagner....
@Jean-Luc Mélenchon
@ Descartes
Je vous post un excellent document analyse, constat et réflexion puis propositions pour une refondation.
Cela devrait vous intéresser... Les biens pensants gauchards et libertariens (qui font dans l'obscurantisme anthropomorphiste et en romantisme réactionnaire devraient trouver cela hérétique !
L’exigeant idéal républicain ? Oui !
La démagogique idéologie constructiviste ? Non !
http://sites.google.com/site/ecolerepublicaine/home
@ Webmestre
Désolé, j'ai écorché mon pseudo. Mille excuses. Je le reposte.
@Jean-Luc Mélenchon
@ Descartes
Je vous post un excellent document analyse, constat et réflexion puis propositions pour une refondation.
Cela devrait vous intéresser… Les biens pensants gauchards et libertariens (qui font dans l’obscurantisme anthropomorphiste et en romantisme réactionnaire devraient trouver cela hérétique !
L’exigeant idéal républicain ? Oui !
La démagogique idéologie constructiviste ? Non !
http://sites.google.com/site/ecolerepublicaine/home
@clarazed
C'est ce que j'ai cru moi aussi. Mais après 9 mois il est encore là et le " Troll " est bien vivant. Soit on le vire comme je l'avais demandé au vu des propos à la limite de l'extrême droite, de toute façon plus que douteux, soit puisque Jean-Luc Mélenchon l'accueille encore sur son blog,on l'évite ou on lui parle.
D'habitude je l'évite ou lui dis ses quatre vérités. Aujourd'hui j'ai eu envie de répondre. Je comprends qu'on me le reproche. Mais si Jean-Luc Mélenchon le tolère, c'est qu'il a ses raisons que je ne connais pas. Il me faut bien en prendre acte, non ? Peut-être un ami d'enfance à Jean-Luc Mélenchon ? Qui sait ? Donc je réponds occasionnellement à un mec de droite qui squatte le blog depuis 9 mois et que le propriétaire des lieux accepte encore. Au delà de l'anecdote, je refuse de croire que dans certains échanges comme ceux d'aujourd'hui sur le cartésianisme, ceux-ci ne servent pas à d'autres personnes.
L'action oui mais l'échange des connaissances AUSSI ! Une "certaine Gauche " est morte de son anti-intellectualisme foncier, voulons-nous continuer ? Croyons-nous que l'ignorance va nous aider à virer une classe dirigeante qui contrôle tout ? C'est précisément au moment où celle-ci devient vulgaire, stupide et se berlusconnise rapidement qu'il nous faut comprendre que nous avons autre chose à faire que de lui ressembler ? N'est-il pas ?
@hold up (#167)
Je fais court. Je ne nie pas qu’ il y ait eu dans une certaine partie du Romantisme Allemand, des ferments particuliers dont se sont emparés les nazis ; Je dis que le Romantisme en général et le romantisme Allemand lui-même en particulier ne peut se résumer à ça. Sinon on arrête aussi d’ écouter Brahms,Schumann etc…
Je ne dis pas qu'il faille arrêter d'écouter Schumann ou de lire Goethe. Mais il faut comprendre la filiation qu'il y a entre le naturalisme romantique allemand et les nazisme pour se rendre compte que certaines idées qui semblent fort innocentes (la déification de la nature, l'idée que l'homme est "un animal parmi d'autres") sont en fait très dangereuses si l'on tire les conséquences logiques.
Pareil en ce qui concerne l’interprétation de l’époque sur les théories de l’ Évolution de Darwin. Ce qu’on a appelé improprement plus tard » darwinisme social » à l’inverse des théories de Darwin lui -même, aida grandement les nazis dans leurs élucubrations sur « les races » et l’extermination de certaines.
Sans doute, mais le cas est différent, parce que pour aboutir à ce résultat il a fallu au nazisme déformer grotesquement la théorie de l'évolution. Et un penseur n'est pas responsable des déformations qu'on fait subir à sa théorie. Par contre, un penseur est (un peu) responsable de ce que font ceux qui lisent leurs écrits correctement. Et les nazis n'ont en rien déformé les théories "naturalistes" des romantiques allemands. Il y a entre les uns et les autres une véritable filiation idéologique.
Autre chose que je te reproche. Tu te fais l’écho du philosophe et ancien ministre Sarkozyste, Luc Ferry qui a écrit son bouquin contre les écologistes il y a vingt ans pour empêcher toute conscience écologique démocratique d’émerger.
Est-ce que tu as lu son bouquin ? Il est bien écrit, son argumentation et ses références sont sérieuses. Sa conclusion se tient rationnellement. Je ne vois pas pourquoi il faudrait rejeter une travail de qualité parce que son auteur serait "sarkozyste". BHL est un mauvais philosophe non pas parce qu'il est de droite, mais parce qu'il écrit des conneries. Ce n'est pas le cas de Ferry.
C'est ce genre d'étiquetage qui finit par tuer tout débat rationnel dans la "gauche radicale": au lieu de regarder les arguments, on préfère scruter le casier judiciaire politique des gens. C'est ridicule, et on se prive ainsi de beaucoup de choses. Car de l'autre côté, vois-tu, il y a aussi des gens intelligents... Si tu veux critiquer le bouquin de Ferry pour ce qu'il dit, ca me gêne pas. Mais décider que le bouquin est mauvais parce que Ferry est Sarkozyste...
Il y a certainement sa photo là-dedans...
@ Descartes
Tu as dit : "Je ne vois pas pourquoi il faudrait rejeter une travail de qualité parce que son auteur serait "sarkozyste".
J'avais fait très attention dans la formulation de ma phrase parce que je savais que ton " pavlovisme de droite " allait me " tomber dessus " - Même en écrivant correctement et en dissociant " philosophe " de " ministre sarkosyste " puis de " mauvais philosophe " cela ne rate pas. Tu ne lis pas, tu radotes ; cela te permet facilement après d'embrayer sur :
"C’est ce genre d’étiquetage qui finit par tuer tout débat rationnel dans la « gauche radicale »: au lieu de regarder les arguments, on préfère scruter le casier judiciaire politique des gens. C’est ridicule, et on se prive ainsi de beaucoup de choses. Car de l’autre côté, vois-tu, il y a aussi des gens intelligents… Si tu veux critiquer le bouquin de Ferry pour ce qu’il dit, ca me gêne pas. Mais décider que le bouquin est mauvais parce que Ferry est Sarkozyste "
Je n'ai absolument pas dit ce que tu dis que j'ai dit. Absolument pas. Jamais.Tu as lu ce que tu voulais bien y voir. Pas très cartésien tout ça. C'est bon là !
POUR LA TENUE D’ASSISES DU Front de Gauche Socialisme et République
Peronnellement j'ai bien apprécié ce texte parce qu'il est synthétique et lucide sur les différents mouvements qui pourraient composer le "Front Unitaire" à venir. Il précise bien le cap aussi :
Texte adopté par le Conseil National de République et Socialisme le 17 avril 2010
http://www.communique-de-presse.com/201004197654/Politique/POUR,LA,TENUE,DASSISES,DU,FRONT,DE,Gauche.html
Nos élus : qui intervient sur la Palestine ?
J'ai lu avec intérêt votre papier. Concernant les médias, votre position m'intéresse d'autant plus que je suis journaliste. Les méchants patrons ont bon dos en effet !
"Et le malaise des médias qui la ferment sur le malaise des médias ? Quelle est la cause de ce silence ? Pourquoi s’exposent-ils au retour de bâton si facile auquel je me livre en se laissant prendre en flagrant délit de double langage et de cécité volontaire ? L’argent mes petits ! L’argent ! La soumission au patron, la peur d’être obligé demain de parler des conflits dans sa propre entreprise ! L’obligation de devoir dire que le problème dans la profession c’est précisément celui dont ces médias nient qu’il existe dans la société ! "
Bravo !
test
Cogito ergo sum je pense donc je suis...l'univers mathématique de Descartes dans lequel le vivant est exclu.
En effet si je crève donc je ne peux plus être. En premier je suis au monde ce qui me permet de penser et non l'inverse selon la formule de Descartes !
Et là on se tourne vers la phénoménologie.
Et si je suis vivant je pense ce qui est premier c'est être au monde le reste est donné par surcroit.
http://www.viddler.com/explore/Magus/videos/13/
@151
ydaho
Regarde un peu cette video
Sur le point de vue de Miguel Benasayag - «Légitimité de la lutte..
http://www.dailymotion.com/video/xd0cul_news?start=191
@ 109 Descartes
Oui j'y crois toujours,
à la justice sociale, à l'égalité, à la paix...
Oui je suis toujours révolté quand je vois les images de guerre et d'injustice...
C'est d'ailleurs un peu pour ça aussi que je fréquente ce blog, continue à aller aux manifs, à signer des pétitions et à voter à gauche.
Descartes était moins prolixe quand il était encore maire Belfort... :-;
@Hold up (#173)
Tu m'avais bien reproché dans ton message précédent de "me faire l'écho du philosophe et ancien ministre Sarkozyste Luc Ferry". J'imagine que si tu fais figurer le fait qu'il ait été "ministre Sarkozyste" (1), c'est que cela a un rapport avec ton "reproche". Autrement, pourquoi le mentionner ? La deuxième justification que tu donnes à ton "reproche", c'est un procès d'intention: "Luc Ferry qui a écrit son bouquin contre les écologistes il y a vingt ans pour empêcher toute conscience écologique démocratique d’émerger". Seulement voilà, il n'y a pas la moindre évidence que Ferry ait eu cette intention lorsqu'il a écrit son bouquin. Et pour ceux qui l'ont lu, il apparaît au contraire que Ferry dénonce l'apparition d'une conscience écologique qui n'a rien de démocratique.
En d'autres termes, tu me reproches de "me faire l'écho de Luc Ferry" sur deux éléments: l'un est son caractère de "ministre Sarkozyste", le deuxième son intention supposée lorsqu'il a écrit son bouquin. En d'autres termes, tu attaques une fois encore le messager, et non le message. Je te répète la question: est-ce que tu as lu le bouquin de Ferry ? Est-ce que le raisonnement développé dans le bouquin te paraît faux ? Et si oui, pourquoi ? C'est là les seules questions qui vaillent à l'heure de citer un texte.
"Si tu veux critiquer le bouquin de Ferry pour ce qu’il dit, ca me gêne pas. Mais décider que le bouquin est mauvais parce que Ferry est Sarkozyste (..) » Je n’ai absolument pas dit ce que tu dis que j’ai dit. Absolument pas. Jamais.
Mais alors, pourquoi me reproches-tu de citer le bouquin de Ferry ? Tu ne formules aucune critique du contenu de son bouquin... alors, pourquoi ?
(1) Accuser Ferry de "ministre Sarkozyste" est en accessoirement inexact. Ferry a occupé la rue de Grenelle de 2002 à 2004, nommé par Jacques Chirac.
@Michel Matain (#179)
Oui j’y crois toujours, à la justice sociale, à l’égalité, à la paix…
J'en suis ravi pour toi. Il n'y a que la foi qui sauve. Mais ma question portait non pas sur ta croyance dans les bisonours, mais sur le fait de savoir si tu crois vraiment qu'il y a une chance de "gagner la Seine-Saint-Denis à la vraie gauche" aux prochaines cantonales. Le fait que tu sois parti dans les grands envolées au lieu de répondre concrètement à la question me fait penser que l'on est dans le royaume de l'incantation...
@Hold up (#181)
L’action oui mais l’échange des connaissances AUSSI ! Une « certaine Gauche » est morte de son anti-intellectualisme foncier, voulons-nous continuer ? Croyons-nous que l’ignorance va nous aider à virer une classe dirigeante qui contrôle tout ?
Bravo! 100% d'accord. Reste à traduire ces excellents principes dans les faits. Il faut cesser de croire que "urgent" et "important" sont synonymes. Dans toute organisation politique, il y a des tâches imposées par l'actualité, et il y a un besoin de créer une véritable culture politique chez les militants. Le malheur, c'est qu'en donnant la priorité absolue à l'actualité (à l'actualité électorale, pour être précis) la plupart des organisations de la "gauche radicale" ont méprisé et sacrifié l'étude et la réflexion. Comparez le contenu des "formations" disponibles au PCF par exemple: hier, elles consistaient d'un tronc commun de philosophie, d'économie, d'histoire. Aujourd'hui, c'est "comment rédiger un tract" ou "comment faire un site internet". Les plus évoluées arrivent tout juste à l'analyse des "questions d'actualité" ou du "programme du parti".
Ce qui tue le débat à gauche, c'est l'ignorance. On est effaré de voir des militants (et des dirigeants...) dévoués, pleins d'enthousiasme... mais totalement dépourvus de références historiques ou économiques, et donc incapables de soutenir un débat dès que celui-ci sort de l'échange de formules consacrées. C'est dans cette ignorance que s'enracine le réflexe des étiquettes: de la même manière que celui qui n'y connait rien en vins se voit obligé d'acheter en fonction de l'étiquette sur la bouteille, des militants n'ayant pas les éléments pour juger de la qualité d'un discours sont obligés d'aller voir l'étiquette de son auteur. S'il est catalogué "de droite", il dit certainement des conneries (même s'il se contente d'affirmer que la terre tourne autour du soleil). S'il est catalogué "de gauche", alors on applaudit son discours (même s'il contient une faille logique grosse comme une maison). Et du coup, le débat se referme: le militant n'écoute plus que ceux qui sont "dans la ligne", ce qui l conforte dans l'idée qu'il n'existe qu'une seule manière d'analyser les choses.
Imaginez la surprise de ce militant lorsqu'il sort dans le vaste monde et découvre que tout ce qui lui parait "évident" ne l'est pas pour les autres...
@des pas perdus (#181)
Descartes était moins prolixe quand il était encore maire Belfort… :-;
Tu me fais beaucoup d'honneur...
@ 183 Descartes
Aux prochaines cantonales en Seine Saint Denis, les socialistes remettent en jeu beaucoup plus de cantons que les communistes. Le leadership de la gauche dans ce département va se décider sur un ou deux cantons. Donc j'y crois encore.
Bizarre, les écologistes qui aiment tant la nature ne disent absolument rien sur cette éruption volcanique!
En fait cela contredit totalement leur vision du monde sur une nature qui serait "idyllique" sans l'action forcément "néfaste" de l'homme au sens évidemment du genre humain, il y a chez eux un anti-humanisme foncier profondément rétrograde qui est incompatible avec les valeurs de gauche: quand on est de gauche on croit au côté bienfaisant du progrès scientifique et technique qui libère l'homme et lui rend la vie moins dure, c'est pourquoi je n'ai et ne voterai jamais pour un écologiste.
J'espère que Jean-Luc Mélenchon et le parti de gauche mettra en sourdine son catastrophisme écologique qui m'a toujours paru peu républicain dans le sens où la raison politique doit prévaloir sur toute analyse non rationnelle comme elle sévit chez les écologistes.
@ Descartes
Je suis un petit nouveau qui traine sur ce site depuis quelques semaines et qui lit pratiquement tous les commentaires. A mes premières lectures du site, j'ai vite remarqué quelques noms qui laissaient des messages interminables et rarement en rapport avec l'article qui précédait (ce que je fais aujourd'hui...). Ce qui m'agaçait car je venais, comme beaucoup d'autres nouveaux, pour récupérer des infos sur les objectifs et analyses du tonitruant leader du PG.
Mais, une fois surmonté ma répulsion initiale, j'ai appris à apprécier la qualité de tes réponses dans la mesure où elles élèvent toujours la réflexion hors des discours souvent convenus entre militants de gauche. Ces critiques salutaires, évitent également de tomber dans le "Mélenchonisme" béat.
Il faut bien l'admettre, tu es un digne héritier de celui dont tu te réclames et, de ce que j'ai pu lire jusque là, personne ne t'a jamais battu sur le terrain de l'argumentation. Tes interventions me sont donc utiles.
Pour autant, ce que je cherche quand je viens ici, c'est surtout l'espoir de gagner la bataille contre ceux qui sont nos véritables ennemis. Car aujourd'hui ceux là nous frappent plus durement que jamais et le temps est à la riposte et au rassemblement et non au doute ou à l'entre déchirement. Or, celui qui me donne envie d'agir et porte mon espoir de rassemblement à gauche du PS aujourd'hui, c'est Mélenchon.
Pourquoi? Parcequ'il est le seul à sembler y croire et qu'il ne craint pas le combat. Et puis Mélenchon, c'est une bonne synthèse entre l'action et la réflexion. Je ne sais pas pour toi, mais moi là, ce que je veux maintenant, c'est que ça saigne !
L'énergie et les idées, c'est à gauche qu'elles sont et on en aura d'autant plus que l'espoir renaîtra. De l'espoir, il n'y en aura pas sans combat. Une vie c'est court et le doute perpétuel ne peut la combler. Le moment venu on tranche, on s'expose et on donne du sens à ce qu'on fait.
Le programme politique, il émergera de l'ébullition et du rapport de force du mouvement social (comme toujours). Ce qu'il nous faut pour le moment, c'est quelqu'un qui puisse cristalliser et mener ce mouvement contre l'oligarchie.
@cording
quand on est de gauche on croit au côté bienfaisant du progrès scientifique et technique qui libère l’homme et lui rend la vie moins dure
j'ai comme un doute... croire que le "progrés scientifique et technique" rend la "vie moins dure", c'est donc tirer la conclusion qu'il suffit de s'asseoir au bord du chemin et d'attendre que le monde bisounours arrive par la grace de Ford, Taylor, Steve Jobs et quelques autres ? y a même plus besoin de voter socialiste ?...
En prime, parler des "écologistes", qui seraient tous de vilains anti-humanistes, c'est aussi réducteur que de trouver que Mme AREVA est progessiste parce qu'elle est femme, ou Tarick Ramadan parce qu'il est musulman... et vice versa.
Il y a des écologistes qui servent de peintres au "marché" (béni soit son saint nom) pour repeindre ses produits dans des tons tendance... il en est d'autres qui tentent de réver une autre utopie, sans renier les vaccins, les progrés de la médecine, etc, mais avec un peu de lucidité... politique !
Ah, d'accord, j'avais pas compris… En fait, on fait de l'échangisme numérique, ici, pour rigoler un peu ! Donc, si j'ai bien compris… si je vais sur le blog de Descartes, je devrais retrouver le blog de Jean-Luc Mélenchon, c'est ça ? Ok, ok, au temps pour moi.
La grippe A : une affaire en or...
Le groupe pharmaceutique Novartis a annoncé des profits en hausse exceptionnelle pour le premier trimestre de cette année, avec 3 milliards de dollars de profit.
En grande partie grâce aux vaccins contre la grippe A.
Ces vaccins n’ont pas été d’une grande utilité médicale, mais ils ont bien alimenté la pompe à fric des grands groupes pharmaceutiques.
ET QUI PAYE LA FACTURE...LE PEUPLE.
La charité pour les patrons du transport aérien !
Après avoir vu, pendant quelques jours, leurs avions cloués au sol pour cause d’éruption volcanique, les patrons du transport ainsi que ceux du tourisme sont allés pleurer misère chez leur ministre de tutelle. Ce sont tous de bons défenseurs du capitalisme et du marché « libres », mais ils savent aller frapper à la porte de l’État au moindre problème.
Ils ont été écoutés et entendus, et dès lundi prochain, le gouvernement annoncera des mesures pour aider ces pauvres malheureux à sauvegarder leurs profits.
Quand il s’agit d’aider les capitalistes, le gouvernement sait prendre des décisions rapides.
ET QUI PAYE LA FACTURE?...LE PEUPLE.
Combler le « trou » de l’Unedic ?
L’Unedic (l’assurance chômage) devrait accuser en 2010 un déficit de 10 milliards d’euros. Ce qui n’a rien d’étonnant, vu l’explosion du nombre de demandeurs d’emploi : l’organisme a dû indemniser l’an dernier près de 640 000 chômeurs supplémentaires.
Selon la presse, le gouvernement se désespère de ne pas pouvoir faire revenir dans le vert les comptes de l’Unedic cette année.
Il y aurait pourtant plu sieursmoyens simples, comme par exemple : interdire les licenciements et partager le travail entre tous.
@Michel Matain (#186)
Aux prochaines cantonales en Seine Saint Denis, les socialistes remettent en jeu beaucoup plus de cantons que les communistes. Le leadership de la gauche dans ce département va se décider sur un ou deux cantons. Donc j’y crois encore.
J'ai du mal à suivre le raisonnement. La question n'est pas combien de cantons on remet en jeu, mais combien de cantons on est susceptible de gagner. Crois-tu vraiment que dans l'état actuel des rapports de force les communistes soient en état en Seine-Saint-Denis de conquérir même un ou deux cantons sur les socialistes (et cela à supposer que les socialistes n'en gagnent aucun sur la droite, sans compter avec les écolos brillamment conduits par Gatignon...) ?
Je sais que la direction du PCF raconte aux militants depuis les cantonales que la perte de la Seine-Saint-Denis n'est qu'un accident, qu'au coup suivant on regagne le département... mais je suis surpris de trouver quelqu'un qui croit encore à ce genre de discours.
Sarkozy joue les cow-boys en Seine-Saint-Denis
C’était à parier : après le bon score réalisé par le Front National aux régionales, Sarkozy allait en remettre une couche pour tenter de séduire l’électorat de Le Pen.
Cela commence en ce moment, avec la nomination en Seine-Saint-Denis d’un préfet « à poigne », rien moins… que l’ancien patron des « super-flics » du Raid.
De l’autre main, Sarkozy continue de supprimer des postes dans l’Éducation nationale et dans tous les services publics, il ne fait rien contre la montée de la misère et du chômage… et la violence qui en découle continuera donc de s’aggraver.
ET QUI PAYE LA FACTURE?...toujours les mêmes, LE PEUPLE.
@ 187 - Cording
Ste Nature...
Bizarre, les écologistes qui aiment tant la nature ne disent absolument rien sur cette éruption volcanique!
Je ne vois pas ce qu'il y a de bizarre ni ce que les écologistes auraient du dire de spécial sur le volcan islandais.
Ce qu'ils disent, ce n'est pas que la nature est une divinité, mais que c'est tout simplement une réalité incontournable; dont il faut tenir compte sous peine de se casser la gueule.
Ce n'est pas faire une divinité de la nature que de constater objectivement sa place dans notre vie et les impératifs que l'on doit respecter si l'on veut pouvoir poursuivre l'aventure.
Et ce volcan, qui n'a demandé à personne l'autorisation d'envoyer la sauce et dont les manifestations sont bien au-delà des petits bras musclés des humains et de leur prétention à "dominer la nature", est bien la démonstration de ce qu'ils disent en permanence.
Sauf erreur, je ne les ai justement pas vus se prosterner devant le cratère en déposant des offrandes...
Non ? J'ai pas bon ?
@Le prolo du biolo (#191)
Ce qu’ils disent, ce n’est pas que la nature est une divinité, mais que c’est tout simplement une réalité incontournable;
Souviens toi ce qu'écrivait Bérénice dans ce même blog: "La Terre se fâche, tous les signes sont là, personne ne semble les voir". T'en connais beaucoup, toi, des "réalités incontournables" qui se fâchent ?
Ce n’est pas faire une divinité de la nature que de constater objectivement sa place dans notre vie et les impératifs que l’on doit respecter si l’on veut pouvoir poursuivre l’aventure.
Tout à fait. Par contre, c'est en faire une divinité de considérer que la terre "se fâche" ou bien qu'il faut "dialoguer" avec elle.
Sauf erreur, je ne les ai justement pas vus se prosterner devant le cratère en déposant des offrandes …
Bérénice voulait le faire, mais elle n'a pas trouvé de vol...
Les verts m'ont toujours fait rire ! Ha! Ha ! Ha!
Rions c'est de bon ton !
Rosay à +
Une entreprise du CAC 40, en pourcentage, paye quatre fois moins d'impôts sur les bénéfices qu'une les PME. !
Impôt sur les bénéfice pour une PME : 30%
Impôt sur les bénéfices pour une entreprise du CAC 40 : 8% !
Comment cela se fait-il ?
Ce sont les subtilités de "l'optimisation fiscale" abondamment pratiquée par les très grandes entreprises.
Ci-joint l'article du monde. Il est édifiant !
http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/12/14/les-entreprises-du-cac-40-paient-moins-d-impots-sur-les-benefices-que-les-pme_1280148_3234.htm
Vous le saviez, vous ?
Et Jean-Luc Mélenchon, il le sait ?
Pourquoi n'en parle-t-il jamais ?
Impôts du CAC 40
J'essaye avec ce lien-là.
Accédez à l'intégralité de cet article sur Lemonde.fr
http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/12/14/les-entreprises-du-cac-40-paient-moins-d-impots-sur-les-benefices-que-les-pme_1280148_3234.html#xtor=AL-32280340
Impôt sur les bénéfice pour une PME : 30%
Impôt sur les bénéfices pour une entreprise du CAC 40 : 8% !
C'est un des...AVANTAGES d'être au CACA 40! Tous les membres des CCE de ses entreprises le savent, le constatent à la lecture des bilans financiers annuels et l'ont dénoncé souvent avec le syndicats CGT des finances.
Ëtre en bourse est un "risque" donc "provisions pour risque"!