18avr 10

Du volcan, de Cochabamba, de VSD et des médias, encore et c'est pas fini

Laki est de retour ! L’histoire sent le soufre

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D ans cette note il va être question  du volcan qui a annulé mon voyage pour le nouveau monde et le sommet des peuples à Cochabamba. Et de luttes des salariés dans les médias. J’adore cette affaire de volcan même s’il m’en cuit. Ombre de la grande révolution, tu t’avances sur nous depuis le même cratère qui te fit naitre en 1783 ! Cette irruption volcanique est un tel clin d’œil à l’histoire dans ce moment !

Laki, bien sur ! J’ai couru me renseigner dès que l’on m’a remis en mémoire l’affaire de l’irruption islandaise qui avait «entrainé la révolution française» comme on dit, pour faire court, dans la langue médiatique. Le volcan Laki en 1783! Je me souviens avoir lu cette histoire dans je ne sais quel livre, il y a longtemps, à propos des volcans en général et de l’impact de leurs irruptions sur l’histoire de l’humanité. J’ai eu ma phase « volcan », étant gamin, en même temps que ma phase «conquête de l’espace». Le diable m’emporte ! Comment ai-je pu oublier quelque chose d’aussi croustillant. La personne qui m’en a parlé est une spécialiste de l’histoire des pays scandinaves et autres contrées la haut, sur la carte du nord de l’Europe. J’aime l’idée que le volcan qui a mis le feu aux poudres chez nous, pour ouvrir l’ère moderne selon le mot de Goethe à propos de la révolution française, viennent du pays où les gens ont voté « non » au dédommagement des banques étrangères qui se sont fait détrousser par des plus vicieux qu’elles. Sitôt de retour chez moi où la valise pour Cochabamba trône dans le salon, j’ai tapé Laki+1783 sur Google et je suis tombé sur une page d’histoire passionnante, incluant un petit film, publiée dans la "Tribune de Genève"

L’éruption commença le 8 juin 1783. Sur une distance de 25 km, s’ouvrirent  110 cratères ! Rien que ça ! Ce fut l'éruption volcanique la plus importante des temps historiques. Ces cheminées émirent 14 milliards de m3 de lave basaltique, d'acide fluorhydrique et de dioxyde de soufre. Quel potage ! Ce qui sort aujourd’hui d’Islande est de même nature. D’abord ca flotte dans l’air et ca fait écran au soleil. Il fait plus froid et ca commence tout de suite à perturber le système climatique. Puis, tout ça dégringole ensuite en pluies acides qui détruisent la végétation et polluent les sources. Quand il en sort un bon paquet, et si par hasard ca se combine avec d’autres irruptions ailleurs, le climat est modifié parce que les particules en suspension font beaucoup écran au soleil et la température baisse. Mauvaise nouvelle pour l’agriculture et la consommation d’énergie. Bonne nouvelle pour les glaciers et tout ce qui s’en suit.

J’ai lu le récit à propos de l’irruption de 1783, et j'en reproduis de quoi vous épargner un clic. « Au début elle fut explosive, puis elle continua en émission de lave pendant des mois, jusqu’en février 1784. Les cendres recouvrirent l’île, et de 50% à 80% des animaux d’élevages moururent. La famine qui suivit décima environ 20% de la population islandaise. Mais ce n’est pas tout. En cet été 1783, un anticyclone puissant et centré durablement sur le nord de l'Atlantique envoya les fumées vers le reste de l’Europe, comme ces jours. (…) Un nuage de poussière recouvrit les 2/3 de la France et se déposa en partie au sol. Les années qui ont suivi l'éruption du Laki en 1783 furent marquées par des phénomènes météo extrêmes, dont des sécheresses et des hivers très rigoureux, puisqu’on disait que le pain et la viande gelaient sur la table de la cuisine et les corbeaux en plein vol. On vit une accentuation du petit âge glaciaire. La ligne de grain orageux qui traversa la France du sud au nord, en été 1788, détruisit presque toutes les récoltes du pays. On pesa des grêlons de 10 livres (5 kg). Ces modifications climatiques et le volcan Laki ne sont peut-être pas seuls en cause, mais les historiens admettent que leur influence fut considérable dans les événements politiques qui mirent fin à la royauté. On estime que le nuage de cendre modifia le régime des moussons en Afrique, faisant baisser le niveau du Nil et l’irrigation de la plaine céréalière d’Egypte. »

Apparemment l’affaire pourrait ne pas en rester là. « Quand à l'éruption actuelle, les autorités craignent que cette éruption ne déclenche le réveil du volcan voisin, le Katla situé sous le glacier Myrdalsjokull. Une éruption sous-glaciaire serait bien plus destructrice à cause des violentes explosions phréato-magmatiques et des inondations résultant de la fonte massive de glace. Les séismes observés ces dernières semaines sous l'Eyjafjallajokull résultaient de la montée du magma. Jusqu'à présent, le Katla ne présente aucune activité inhabituelle, ni séisme si gonflement, mais ces deux volcans ont des réservoirs magmatiques qui communiquent et l'histoire a montré que chaque éruption de l'Eyjafjallajokull avait été directement suivie par une éruption du Katla.»  Ce volcan qui menace est qualifié de « vicieux » ! Ca promet. En tous cas on peut penser que la série des tremblements de terre dont on entend parler signale une activité de toutes les plaques tectoniques de notre chère veille boule.

Par conséquent on peut s’attendre à ce que les volcans s’agitent et que ca pète de plusieurs côtés. De cela nous ne pouvons, sans doute, rien dire. En tous cas pas moi, bien sur, qui ne suis pas un savant de ces choses. Ce que je sais par contre c’est que, si c’est le cas, nous avons la certitude d’un impact politique sous toutes les latitudes. Car si le climat est un système instable, la société humaine, ébranlée par le n’importe quoi libéral, l’est tout autant, sinon davantage. Partout les systèmes locaux d’interdépendance on été détruits au profit des grands systèmes globalisés. Les productions les plus diverses dépendent de circuits longs de transport.  On voit ce qu’il en est du transport aérien ces temps. Mais on doit aussi considérer que les changements climatiques produisent des pénuries agricoles que la délocalisation des productions aggrave.  Si tel produit devient plus rare sur le marché du fait du climat là où il est produit, il n’est pas sur que son remplacement soit possible ailleurs où on l’attendait ! Soit par ce qu’on ne s’y soit pas préparé, soit par ce que de toute façon le même ou un autre similaire n’existe plus localement. Je ne mentionne ici qu’un des innombrables exemples de déstabilisations que cette affaire suggère. Ce qui conforte, d’une façon inattendue, la pertinence du scénario du « bug »  maintes fois décrit sur ce blog.

Avions bloqués : nous n’irons pas à Cochabamba, au sommet des peuples convoqué par Evo Morales. Des dizaines d’heures de travail de plusieurs équipes du Parti de Gauche sont perdues. Notes, échanges sur les forums, textes et traductions préparés, tout est en suspend, nuage de papiers que la présence sur place devait cristalliser et faire converger. Le travail de mes collaborateurs-camarades, notes, traductions, contacts, planification des rendez vous et déplacements, tout est par terre ! On n’ira pas à Cochabamba ! On devait y être à cinq du Parti de Gauche. Les hôtels réservés au prix d’heures de tractations, les billets d’avions, la débrouille sans fin pour faire baisser les couts, les transferts dans quatre pays, la mobilisation des ambassades de France pour m’aider en Bolivie, au Paraguay,  en Uruguay, en Argentine, pchouf : plus rien ! Comme si ça n’avait jamais été. Nous n’irons pas à Cochabamba L’énormité de l’évènement tient, bien sur, tout le monde en haleine et chacun regarde le volcan. Mais je vois la peine dans les yeux de ceux qui ont travaillé, la déception de ceux qui voit tout disparaitre dans le néant du temps qui passe. J’y suis spécialement sensible. Personne ne sait mieux que moi combien notre force est dans le collectif. Ce constat s’applique à moi d’abord. Moi, qui ai pris l’habitude de dire « je », pour être dans le style de communication de notre temps qui disqualifie les collectifs, et qui devrait dire « nous »  le plus souvent car j’agis sur des pistes balisées par le défrichage des autres, entourés d’évaluations croisées produites par des réseaux infatigables, et combien d’autres réalités de cette sorte, toutes choses qui me donnent ma force et font mes performances quand je ne gâche pas leur travail par des erreurs personnelles. Je m’amuse de voir ceux qui n’ont jamais connu cette force du collectif, ironiser sur ses aspects négatifs souvent fantasmés – l’embrigadement, la discipline, la soumission aux consignes- méconnaitre l’inouïe puissance de l’action coordonnée, de l’accumulation des énergies, de la réflexion collective, de la cohérence d’action qui applique au même point des milliers d’efforts de toutes dimensions. Sans oublier la possibilité d’avoir une stratégie et une tactique qui tiennent dans le temps et accumulent ainsi dans la durée le bénéfice de l’action pensée.

Comme on le sait, la critique sur les médias que j’ai enchainée à l’incendie provoqué par l’étudiant en provocation médiatique s’appuie sur une analyse sociale de la nécrose de la vie médiatique. Mon point de vue, à la suite de celui du PG,  diffère de la critique classique des autres partis à gauche sur ce thème. Pour eux tout est de la faute des méchants propriétaires de journaux. Ce point de vue est extrêmement frustre. Il est censé permettre de concilier la critique du système et le copinage avec ceux qui le font fonctionner au quotidien. Il permet de se concilier les gens de médias, repeints en salariés victimes impuissantes des odieuses pressions du propriétaire. Facile, trop facile. Maintes fois il a été signalé ce que ce point de vue a, d’ailleurs, d’insultant pour les personnels. Victimes, ceux-ci consentiraient sous la contrainte à truquer la vérité et à déformer la réalité pour quelle entre dans le prisme que nous connaissons ? Cette pensée mécanique à propos de l’interaction des super-structures intellectuelles comme simple reflet contraint des infrastructures matérielles de la propriété du moyen de production, c’est du marxisme de comptoir du café du commerce. Nous, nous interrogeons tout le système.  A supposer que tout parte du méchant patron, comment se fait-il que de haut en bas tout le monde suive, s’adapte et se répète ? C’est l’effet de système qu’il faut interroger si on veut le briser.  C’est au modèle qui produit cette soumission qu’il faut opposer un autre modèle, aussi global que celui que nous combattons. Mais, bien sur, encore faut-il combattre. C’est ce que nous avons entrepris au parti de gauche. Aucun autre parti de gauche ne le fait. Dans cette lutte nous mêlons ruses et opportunités.  

L’invitation au CFJ a été un moment privilégié pour ouvrir le débat dans des conditions qui atteigne le gros de la troupe médiatique et notamment tous les prolétaires du métier. L’incident a fonctionné comme un révélateur, un ouvreur de discussion. L’onde de choc a porté. J’ai eu beaucoup de messages de journalistes. D’un autre côté, nombre de mes propres camarades se sont réinvestis sur la question. La commission média du Parti de Gauche s’est sentie légitimée par le fait que les camarades comprenaient l’enjeu de leur travail. Des adhésions à la commission sont arrivées. Je vais rencontrer cette commission d’ici peu pour participer à une séance de travail. D’un autre côté des discussions ont eu lieu partout dans le parti sur la place particulière du système médiatique dans la vie d’une société démocratique à forme républicaine. Je crois que c’est très important pour notre évolution en tant que nouveau parti. La pensée sur les médias ne peut pas être l’angle mort de notre projet. Ce serait renoncer à avoir une ambition pour la société toute entière à ce sujet. Il a été frappant de voir pour moi que la question est plus simplement abordée dans la jeune génération de mon parti qu’elle l’était dans la mienne au même âge. Les points de vue sont à la fois plus fascinés par la puissance médiatique et son effet miroir sur les personnes qu’elle montre et plus décontracté sur l’idée que « d’autres média sont possibles». Evidemment j’y vois l’écho de moments passés que j’ai vécu avec le même idéalisme. La vogue de la presse libre dans les années 70, la vague des radios dites libres dans les années 80, par exemple. Il est important de constater que la pensée critique sur les médias et la volonté d’y faire vivre d’autres pratiques a accompagné les vagues révolutionnaires dans notre pays. La sphère médiatique est la deuxième peau du système économique et politique. Chaque brèche qu’on y ouvre fait respirer l’organisme tout entier. En situation de pouvoir, l’insurrection civique doit atteindre la sphère médiatique. Mais comment ?  

J’ai donc été contacté par la rédaction du journal VSD, en grève contre la refonte du projet éditorial de leur journal. Au premier coup d’œil on pourrait dire que c’est « juste » le licenciement de dix journalistes qui mobilise leurs collègues. Ce serait une lutte classique adaptée la situation particulière d’un média. Sur place, ce n’est pas à cela que j’ai assisté, même si, à l’évidence, c’est le fond de tableau. J’ai lu déjà des commentaires acerbes sur le fait que VSD ce serait un des nombreux porte parole de l’idéologie dominante et que, donc, un homme de gauche n’a rien à faire dans ces parages. Avec un tel raisonnement, quel journal, à part l’Humanité, Politis, Le Monde Diplomatique et les journaux de l’extrême gauche, seraient dignes de notre intérêt ? Quel que soit la situation cela revient à dire que nous croyons absolument vain tout projet éditorial non engagé politiquement qui se propose d’informer ou de vulgariser, fusse de façon légère, et d’entrer très avant dans les actualités quotidiennes, la mode, la vie des objets et ainsi de suite ? Pour ma part je ne rêve pas d’un monde ou il n’y aurait à lire que des organes de presse politiques. J’apprécie que des espaces d’expression politique soient présents partout, dans tous les types de presse. Bien sur. Mais je sais aussi que les êtres humains ne vivent pas que de politique.  Au fond la politique est une résultante, me semble t-il. On décide politiquement après s’être imprégné de tout le reste. Encore faut-il pouvoir s’imprégner décemment, honnêtement. C’est autour de cette idée que se construit ma vision de la fonction d’une presse émancipée dans une société républicaine.  

Emanciper les médias ? De l’argent bien sur. Mais pas seulement. De l’idéologie dominante, des conformismes de la pensée, du sensationnalisme, du voyeurisme. Et ainsi de suite. Toute la définition du métier de journaliste et des conditions de son exercice est en cause. Et même la nature des supports en tant qu’ils sont, de par leur nature même, normatifs. C’est compliqué. Toutes sortes de paramètres entrent en jeu, nous en sommes tous d’accord. Ce qui m’a plu, par-dessus tout, dans la discussion avec la rédaction de VSD  c’est que nous avons parlé de cela. De cette difficulté. Des solutions. Je ne sais pas si quelqu’un a filmé. J’aimerai bien. J’ai trouvé l’échange très formateur pour moi. Je crois que j’ai aussi appris des choses aux gens qui se trouvaient là. Mais ce qui m’a frappé c’est qu’au cœur de ce qu’on peut considérer comme le noyau dur de la petite bourgeoisie de notre temps, s’exprime une conscience si âpre des dégâts de la financiarisation sur toute la vie intellectuelle. Par exemple l’une dit « ce qui ne va plus dans la presse c’est que ce sont des financiers qui dirigent nos journaux et plus des journalistes. Ces gens ne connaissent rien à notre métier » Un autre dit « la façon dont est cloisonnée la façon de produire un journal cloisonne notre propre expression et notre pensée» Un autre «nous devons nous réapproprier notre outil de production c'est-à-dire notre capacité à penser nous même nos sujets sans préoccupations extérieures à ce sujet» Ce qui s’est dit de cette façon je l’ai souligné sur place c’est exactement ce que disent les ouvriers et les ingénieurs d’Airbus, par exemple. Hélène, la collaboratrice de la sénatrice Marie Agnès Labarre, m’accompagnait dans cette visite. Elle me dit : « ils parlent comme les Contis » qu’elle était aller soutenir avec une délégation du parti la semaine précédente. Ensuite nous avons évoqué la question de l’exigence ou non de diplôme pour établir l’aptitude à être journaliste. Pas simple. Le formatage par les écoles de journalisme est très discuté dans la profession, alors même que les élèves de ces écoles sont encore très minoritaires dans les salles de rédaction. Si j’évoque cette question c’est parce qu’elle m’a amené à parler de la capacité des gens ordinaires à devenir producteurs eux mêmes de messages médiatiques. J’ai évoqué l’exemple de « télé-vive » au Venezuela et de ses écoles de formation en direction des personnes du terrain. C’est aussi l’expérience de René Balme maire de Grigny dans le Rhône.  Est-ce une évolution imaginable de la profession ? Nous avons aussi évoqué la forme de propriété des médias qui conviendrait à une émancipation par rapport au capitalisme. Est donc venue la question des coopératives. Bref, tout y est passé. Mon constat est que la profession est très déstabilisée par l’évolution de la sphère médiatique. Elle est disponible pour en parler et nous avons un bon terrain pour y faire vivre le moment venu une révolution citoyenne très ardente.

Le fait frappant est le suivant. Pas un journal n’a rendu compte de ma visite ni ne l’a suivi. Pourtant, ce serait un sujet excitant de voir comment je suis accueilli dans une rédaction entière après mon lynchage, non ? Où sont passés tous les gros nuls corpos qui ont vociféré pour défendre « la profession toute entière » ? Et les étudiants en journalisme ? Vous le croyez  si vous voulez, il y en avait trois au pied de l’immeuble de VSD qui ont voulu m’interroger sur… l’architecture du quartier ! Bravo les petits ! Ils doivent venir de l’école de Sciences Politiques !  Pourtant là il s’agit d’une rédaction qui dénonce l’évolution du projet éditorial vers une presse « low cost ». Qu’on lui donne raison ou tort est-ce que ce n’est pas autrement plus significatif du malaise de la profession que « le malaise » cucul la praline décrit par la noctambule du journal « Le Monde » qui m’appelle à 22heures 30 pour faire son reportage de déjantée sur « le malaise des politique face aux médias » ? Et le malaise des médias qui la ferment sur le malaise des médias ? Quelle est la cause de ce silence ? Pourquoi s’exposent-ils au retour de bâton si facile auquel je me livre en se laissant prendre en flagrant délit de double langage et de cécité volontaire ? L’argent mes petits ! L’argent ! La soumission au patron, la peur d’être obligé demain de parler des conflits dans sa propre entreprise ! L’obligation de devoir dire que le problème dans la profession c’est précisément celui dont ces médias nient qu’il existe dans la société ! Ma visite à VSD est la démonstration de ce que racontent comme moi toux ceux qui ont compris le système. Il est donc important que cela se sache dans le milieu et notamment auprès des plus jeunes. Moi je suis allé soutenir une rédaction en lutte ! Les beuglant de mon lynchage n’y sont pas allés, ils n’ont pas signé la pétition, ils n’ont pas défendu les collègues. Leur protestation contre moi ne vaut rien de plus qu’une basse manœuvre politicienne. Et regardez les maintenant se la jouer sur mes prétendues contradictions en jouant les grands méprisant parce que j’ai donné une interview à « Voici ». Je remercie « Voici » de me l’avoir proposée. Je me garde ce sujet pour une prochaine note car l’affaire participe de ma campagne sur le thème. Vous saurez bientôt comment et pourquoi.


440 commentaires à “Laki est de retour ! L’histoire sent le soufre”
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  1. Darthé-Payan dit :

    @ Descartes @ Hold-up

    Très intéressant votre échange.

    La science doit elle échappée à la délibération collective ?

    Je prends exemple de Descartes sur la bombe atomique.

    Le peuple n'a pas à se prononcer sur la manière de concevoir l'arme nucléaire.

    Le peuple peut par contre délibérer sur le choix de savoir si le pays doit pouvoir fabriquer la bombe atonomique ou encore sur la politique de dissuasion nuclléaire en matière de défense que se soit par l'intermédiaire de ses représentants ou directement par référendum (par exemple : l'abandon de la dissuasion ou encore le retour à des essais nucléaires...).

    Je prends un autre exemple l'IVG le peuple en aucun cas ne doit délibérer sur la chirurgie obstétrique en matière d'IVG. Par contre le peuple peut être amené à délibérer sur la durée maximale de grossesse pour pratiquer l'IVG ou de rétablir l'IVG si un gouvernement avait décidé de le supprimer.

    Faire délibérer le peuple sur une science est proprement iconcevable et risque d'entraîner les pires obscurantismes, les pires refus du progrès scientifique.

    La subtilité de l'écologie, Au départ science qui étudie les relations des êtres vivants entre eux et avec leur milieu et devenu par dérive plus ou moins sectaire, plus ou moins obscurantiste une idéologie politique qui est devenue une pensée dominante, un poltiquement correct, une pensée partagé par tous les partis de l'extrème gauche à l'extrème droite. Or aujourd'hui l'idéologie de l'écologie dérive gravement vers une nouvelle religion "une sainte église" qui procéde par excommunications et dénaturations; Elle commence à compartimenter les gens.

    L'Ecologie politique en quelque chose d'irrationnel, de totalitaire et de regressive.

    Le principe de précaution inscrit dans nos tables de lois constitutionnelles est une absurdité et le parfait exemple de pensée dominante totalitaire et irrationnelle. L'affaire des avions cloués au sol et des aéroports fermés pour cause du Volcan Ejafjoll, cracheur, montre que ce principe de précaution devient poussé à l'absurde la négation de la vie moderne. C'est du régressisme politique !

    A propos du Romantisme allemand. Il fut l'un des premières philosophies ou expressions critiquant et remettant en cause l'esprit rationnel et humaniste des Lumières. En faisant de la nature "un dieu nature" une forme d'animisme naturaliste, ce romantisme allemand inspirera l'idéologie nazie. Descartes a très bien fait de le rappeler.

    Les propos de Bérenice ont quelque chose d'inquiétant, d'obscurantiste, d'anti Lumières, pour un militant de gauche rationnel, humaniste et se servant tant du matérialisme historique que du matérialisme dialiectique. Quand la pensée dominante de la gauche libertarienne qui se proclame gauchiste et écologiste compose allègrement des partitions irrationnelles et franchement réctionnaire !

  2. André Assiétoi dit :

    La CIP-IDF (Coordination des intermitents et précaires) et d'autres organisations de chômeurs ont envahi le plateau de Guillaume Durand. Des images sont visibles ici.

    Il faut dire que Guillaume Durand a tendu le bâton pour se faire battre en organisant un casting parmi les organisations de chômeurs pour trouver quelqu'un qui poserait "les bonnes questions", choisies par les organisateurs, aux invités (Frédéric Mitterrand et Michel Drucker.

  3. Darthé-payan dit :

    @ Annie

    Je partage tes deux post.

    Oui il fat mettre en chantier le projet du PG et en préalable définir clairement notre corpus idéologique.

    Oui les militants du PG ont l'urgente nécesité de réflechir, de rédiger, d'étudier, de proposer et aussi de se former.
    J'appelle encore et toujours à la création d'une école de formation.

    L'action sans l'étude, la lecture, la formation, la conceptualisation, la réflexion et la rédaction de propositions ou de contributions c'est du moulin à prières ou de la vente de trèfles à quatre feuilles ! Ce n'est pas du boulot d'éducation populaire Prenons le temps de réfléchir et d'acter cela par écrit. Le report du congrès à l'automne, l'affaiblissement contributifs sur le forum interne, la confusion conceptuelle actuelle au PG montre que notre parti est sur la mauvaise pente. Fait ou un parti de supporters qui participe aux élections et qui se montre dans les manifs ou bien on fait un vrai parti de militants et tout le processus d'éducation populaire que cela entraine. Il faudra choisir; Si c'est le premier cas, le PS, EE ou Désirs d'Avenir de la Sainte Ségolène iront fort bien pour cela. Si c'est faire un parti de militants conscients de faire oeuvre d'éducation populaire et de res publica; alors le PG peut -être demain un parti de la République et du Socialisme seront la structure et l'outil efficace pour mener à son terme l'oeuvre entreprise.

  4. Hold-up dit :

    @ Descartes

    Je n'ai pas dit que Bachelot s'était enrichit ce serait vraiment insultant de dire ça, j'ai dit que ton exemple dans un cas où il y a des milliards de dollars en jeu à l'échelle planétaire et qui concerne des multinationales du médicament n'a rien à voir avec le problème soulevé nationalement par Allègre d'évacuer 70 000 personnes en 1976. Si tu rapproches corrélativement les deux évènements c'est sans doute que nous parlions de décision politique en cas de danger imminent. Mais dans un cas il y avait du fric à se faire dans un minimum de temps en ce qui concerne les multinationales qui ont poussé à la roue dans l'hystérie générale (plus les gens et les gouvernements auront peur, plus il y aura du fric à se faire), et dans l'autre plutôt un gouvernement responsable soucieux de sa population mais qui devait prendre une rapide décision devant l'éruption d'un volcan. Il n'y avait aucun enjeu financier ni de près ni de loin. C'est ce biais qui ne m'aurait pas fait rapprocher les deux évènements immédiatement.

    [En ce qui concerne Kant, mort en 1804, tu comprendras qu'il fut capital pour la science qui allait venir et pas pour celle qui était déjà là. Ta précision sur les dates et le siècle ne vaut pas raison pour autant. Il ouvre sur un autre futur de la science; celle du XIX° et du XX° siècle, et c'est de cela dont je voulais parler essentiellement pas des détails anecdotiques qui le situe effectivement de son " vivant" au XVIII° s. Il parait qu'il aimait la moutarde aussi. La faisait -il lui même ? Kant était-il un écologiste qui s'ignorait ? Quel recette de moutarde utilisait -il ? Quels outils, quel pressoir, quels autres aromates, acidifiants... etc....]http://fr.wikipedia.org/wiki/Moutarde_%28condiment%29

  5. Hold-up dit :

    @ Darthé-payan

    Tu as dit : " L’Ecologie politique a quelque chose d’irrationnel, de totalitaire et de régressive "

    Il y a toujours dans toute " idéologie politique " qu'elle soit laïque ou religieuse la possibilité d'une dérive
    totalitaire. Nous le savons bien maintenant et il n'y a pas lieu de croire qu'il en serait autrement pour une
    nouvelle écologie politique. C'est pourquoi nous devons éviter qu'une dictature écologique devant les nécessités à venir, régissent demain les êtres et les corps. L'écologie politique ne peut être que délibérative, rationnelle, démocratique.

    Car à ce petit jeu là, nous pourrions écrire tout aussi bien :
    " Le Capitalisme politique a quelque chose d’irrationnel, de totalitaire et de régressif "
    Des guerres à en plus finir depuis son règne, deux guerres mondiales au XX°s, l'esprit prédateur si exacerbé qu'il met en joue toute la planète et tout ses habitants et organise la destruction écologique globale, quel malheur sans nom ! Hélas cela continue et nous voyons tous les jours son ordre grandir sans partage...
    " Le Socialisme politique a quelque chose d’irrationnel, de totalitaire et de régressif "
    Hélas, cela s'est vu sous bien des aspects divers et variés dans l'Histoire et le seul chemin qui vaille est celui du socialisme démocratique. Libre, délibérateur et émancipateur...
    " Le républicanisme politique a quelque chose d’irrationnel, de totalitaire et de régressif "
    Les colonisés s'en souviennent encore lorsque celui-ci s'accoquinait avec le capitalisme industriel et financier.
    " le bonapartisme politique a quelque chose d’irrationnel, de totalitaire et de régressif "
    Les peuples ont bonne mémoire et l'absolutisme de Droite n'a plus grande vogue comme encore au XIX° et au XX°.
    " Le monarchisme politique a quelque chose d’irrationnel, de totalitaire et de régressif "
    A qui le dites-vous ! Bon débarras ! Nous ne sommes plus des serfs mais des êtres libres !
    " Le catholicisme politique a quelque chose d’irrationnel, de totalitaire et de régressif "
    Et comment ! Et dire que ça a duré 2000 ans ! Mon dieu !

    Etc...

  6. Mario Morisi dit :

    Infernal !

    Tu vaques à tes occupations, tu bosses, tu participes à des réunions unitaires sur les retraites, tu téléphones, tu "mailes" pour réveiller les potes endormis, pour tanner les abstentionnistes, pour dresser des pare-feux aux tiédeurs malsaines de Moscovici et consorts ;

    tu remontes le moral aux camarades de la SNCF; tu organises des ateliers de lecture pour décrypter la question des retraites, pour protéger tes voisins, tes concitoyens de la future réforme des retraites coproduite par le PS et la droite...

    et tu retrouves les Trois Corses (qui sont au moins quatre)

    toujours attablés devant leur tisane au salon,

    en train de gloser, de se gargariser, de se pâmer, de se fâcher...

    pendant que les gonzesses et le petit personnel s'occupe du service...

    Non mais les gars, je répète :

    Vous n'avez pas de famille ? pas de petite copine ? pas de hobby ?
    même pas une petite balade à faire pour prendre l'air ?
    Vous ne pouvez pas proposer vos services gratis dans une Zep, aider à l'alphabétisation, jouer les écrivains publics pour les clandestins, aider ATD Quart Monde, les Restau du Coeur, le Secours populaire...
    aller à Gaza soutenir les Palestiniens, par exemple...

    "Me miserum !" - Vous me faites penser à une escouade d'oies sans Capitole

    Rien à faire avec vous, vous êtes indécrottables : une armée de nuisibles plus ou moins involontaires...

    Des postillons à la surface du monde

  7. Michel D. (PG11) dit :

    Pendant ce temps, à Cochabamba, Bolivie... :
    Bolivian President Blames Capitalism for Global Warming
    http://www.commondreams.org/headline/2010/04/21

    et au Brésil :
    Awarding of Brazilian Dam Contract Prompts Warning of Bloodshed
    Indigenous leader says men are preparing their bows and arrows to prevent construction of the Belo Monte dam

    http://www.commondreams.org/headline/2010/04/21-8 (article du Guardian)

  8. dudu87 dit :

    Bonjour à vous,

    Autrement dit, Morisi,: "A VOTRE BON COEUR, MESSIEUX, DAME"!

  9. des fois, j'aurais tendance à donner raison à Mario Morisi, même si le débat Descartes versus quelques autres est plus qu'intéressant, dans le sens ou il met à jour l'escroquerie intellectuelle qu'est "l'expertise citoyenne tous azimuts" si chére à pas mal de nos jours...

    oui Descartes a raison quand il affirme que les seuls à pouvoir questionner "la Science" sont les Scientifiques, et chacun dans son domaine...

    oui Descartes a raison quand il affirme que les seuls à pouvoir questionner "la technique" sont les techniciens, et chacun dans son petit domaine...

    oui, il a infiniment raison quand il affirme (à mots couverts) que le champ du questionnement citoyen, c'est le champ politique... utiliser ou pas le possible...

    oui, affirmer le droit du citoyen à l'exercice de son "expertise" (de café du commerce) sur la science et la technique, c'est le détourner de son champs, d'intervention, le politique...

    Sur ce, je retourne IRL... non sans avoir rappelé à ceux qui chouinent pour avoir l'option "tous les commentaires" auprés du webmaster qu'il est dans un choix technique sur lequel les chouineurs n'ont pas plus d'expertise que j'en ai en terme de fision nucléaire...

    (je vais finir par lancer une pétition pour la sauvegarde des webmasters dans leur environnement naturel, moi !)

  10. toto dit :

    Mario Morisi (262),

    Infernal!
    Je ne savais pas comment le dire, mais toi tu l'as dit, bien plus sévèrement que je n'aurais pu le faire.
    En outre il y a un effet pervers consécutif au verbiage incontrôlé, c'est la fuite de ceux qu'on peut appeler les "modestes participants". Les petits "postilloneurs" quoi!

  11. Michel D. (PG11) dit :

    @269 Thaumasios
    Oui, et attention : si on voulait vider ce blog de ses visiteurs on ne s'y prendrait pas autrement.
    Franchement, ça devient très ch... !
    Même si nous avons la solution que signale Lisée (@266), et dont je ne me prive pas, c'est dommage car comme toto le dit si bien (@268) :"En outre il y a un effet pervers consécutif au verbiage incontrôlé, c’est la fuite de ceux qu’on peut appeler les « modestes participants »".

  12. Carol DEBY dit :

    A dudu87

    Suite promise du 226

    Le paraquat est une vieille molécule connue avant 1940 sous le nom de méthylviologène, utilisée comme stabilisatrice des potentiels d’oxydo-réduction. Nom chimique exact dimethyldipyridilium.C’est dans les années 1960 que des agronomes anglais ont découvert ses propriétés herbicides. Dès 1964, des empoisonnements mortels étaient décrits
    (Bullivant, British Medical Journal, 1966, pp.1272-1273).
    Pendant ce temps, de curieuses maladies pulmonaires apparaissaient en Irlande : fibrose pulmonaire provoquant une sorte d’emphysème menant à la mort en 6 mois. Il s’agissait d’agriculteurs, qui, tous, avaient utilisé le paraquat en pulvérisation. Depuis, des milliers d’articles sont parus sur ce terrible toxique
    Le mécanisme d’action est décrit dans l’initiation au métabolisme de l’oxygène, chapitre XIV, paragraphe c :
    http://www2.ulg.ac.be/cord/initiation%20au%20met%20oxygene/toxicite.html
    Le danger du produit réside dans le fait qu’il catalyse la formation de radicaux libres agressifs dans les tissus vivants (plantes et animaux) et qu’il se retrouve intact après la réaction, pouvant ainsi agir pendant des semaines après son absorption.
    Les dégâts peuvent concerner les tissus nerveux.
    Bonne étude microscopique dans Smith et Heath, The pathology of the lung in paraquat poisoning, Journal of clinical pathology, suppl, 1975, vol 9, pp.81-93.
    Question : comment as-tu été alerté par la question du paraquat ?
    Je croyais que son interdiction était chose faite depuis des années.
    Merci d’avance pour ta réponse.

    Carol DEBY

  13. dudu87 dit :

    @Carol, bonjour,
    Je ne connaissais pas le terme Paraquat mais Gramoxone qui est une marque déposée. Etant issue du milieu agricole, j'ai eu l'occasion d'en entendre parler. Il y a quelques années dans une discussion "jardinage" avec des collègues, l'un d'entre-nous a parlé de ce produit qu'un membre de sa famille, agriculteur, avait encore dans un fond de bidon. Maintenant ma mémoire se réactive et le produit était bien interdit à ce moment là. Existe-il encore quelques "fond de fût" dans certaines fermes, c'est possible? C'est comme les anciens billets de la banque de France!

  14. bobodegauche dit :

    ... "On ne la voit pas, mais pourtant, on baigne dedans. L’huile de palme s’épanouit dans les céréales du petit-déjeuner, la pâte à tartiner et les bretzels. Dans le chocolat, la margarine mais aussi les pâtes fraîches ou une banale soupe en brique. D’après le Fonds mondial pour la nature (WWF), la moitié des produits alimentaires emballés des supermarchés contiennent de l’huile de palme. Même constat dans la salle de bains : l’huile se glisse dans nos dentifrices, crèmes hydratantes et savons. Avec plus de 40 millions de tonnes en 2008, l’huile végétale la plus produite au monde est celle du palmier à huile, juste devant le soja. Problème : elle est accusée d’encourager la déforestation"..
    Et quel est l'herbicide le plus couramment utilisé pour la culture de ces palmiers ?

    "Autre source d’inquiétude : l’autorisation du paraquat, un herbicide. Pourtant interdite au sein de l’Union européenne depuis 2007 et utilisée avec des pincettes aux Etats-Unis, cette substance peut entraîner des lésions au cerveau. Avec des critères aussi peu contraignants, comment peut-on vraiment qualifier cette huile de durable ? « On pousse le RSPO pour que la certification interdise les plantations sur les tourbières », assure Boris Patentreger, du WWF. L’objectif affiché est donc de tirer les critères vers le haut avec de nouveaux amendements.

    http://www.terra-economica.info/A-quand-des-cookies-et-des-chips,9351.html

  15. Descartes dit :

    @Hold up (#260)

    Je n’ai pas dit que Bachelot s’était enrichit ce serait vraiment insultant de dire ça, j’ai dit que ton exemple dans un cas où il y a des milliards de dollars en jeu à l’échelle planétaire et qui concerne des multinationales du médicament n’a rien à voir avec le problème soulevé nationalement par Allègre d’évacuer 70 000 personnes en 1976.

    Non. C'est peut-être ce que tu voulais dire, mais ce n'est pas ce que tu as dit. Encore une fois, je ne suis pas devin, et tu ne peux pas me reprocher de réagir à ce que tu écris, et pas à ce que tu penses. Tu as écrit, en référence à la comparaison Allègre-Bachelot que "Allègre ne s’est pas enrichit en profitant de la peur des gens ou en vendant des produits douteux en signant au dernier moment une irresponsabilité juridique totale". Ce qui revient à affirmer que Bachelot l'a fait.

    Nous sommes donc d'accord que Bachelot a pris la décision d'achat des vaccins sans avoir rien à gagner personnellement dans l'affaire, de la même manière qu'Allègre n'avait rien à gagner personnellement à faire évacuer 70.000 personnes. Les deux ont pris une décision de "prudence" qui s'est révélée scientifiquement contestable. Je ne vois pas au nom de quoi on irait condamner l'un alors qu'on approuve l'autre... Et le fait que d'autres aient profité des décisions (et c'est vrai dans les deux cas, demande aux compagnies de bus de Guadeloupe...) n'a rien à voir dans l'affaire.

    En ce qui concerne Kant, mort en 1804, tu comprendras qu'il fut capital pour la science qui allait venir et pas pour celle qui était déjà là. Ta précision sur les dates et le siècle ne vaut pas raison pour autant. Il ouvre sur un autre futur de la science; celle du XIX° et du XX° siècle, et c'est de cela dont je voulais parler essentiellement pas des détails anecdotiques qui le situe effectivement de son " vivant" au XVIII° s.

    Le fait est que Kant est un philosophe du XVIII siècle, et donc lorsqu'on parle des "l'idée de la science qu'on avait au XVIII siècle", on parle (entre autres) des idées de Kant. L'influence que Kant a eu sur les sciences du XIX, XX et XXI siècle n'en fait pas pour autant un philosophe contemporain. Et donc me reprocher d'avoir "des idées du XVIII siècle" et ensuite me recommander "de lire plus souvent Kant" est assez contradictoire. Et ça n'a rien d'anecdotique...

  16. le Prolo du Biolo dit :

    L'homme, le 1er mammifère qui empoisonne délibérément ses petits

    http://www.dailymotion.com/widget/jukebox?list=%2Fbookmarks%2Fnatjeamad&skin=default

    Mais non les pesticides c'est pas dangereux.
    Ils nous enquiquinent ces écolos.

  17. le Prolo du Biolo dit :

    Pesticides

    Erreur de manip.
    Véritable adresse:

    http://www.dailymotion.com/video/x9skvx_paul-francois-sur-les-pesticides_news

  18. le Prolo du Biolo dit :

    @ 264 - lou passejaire

    oui Descartes a raison quand il affirme que les seuls à pouvoir questionner « la technique » sont les techniciens, et chacun dans son petit domaine …

    Ben c'est bien-sûr. C'est comme pour l'amiante, les "techniciens" nous disaient que ce n'était pas dangereux et il fallait les croire, c'était des "techniciens" qui le disaient.
    Plus qu'à fermer notre gueule.
    "Ayez confiance...". On "sait" pour vous.

    Un truc que je me demande c'est si tous ces choix techniques qu'on voudrait nous imposer sont toujours aussi techniques que ça et si le problème qu'on doit déceler est toujours "technique" et hors d'atteinte des neurones du citoyen de base.

    Dabord le dit citoyen de base n'en est pas forcément resté au niveau du certificat d'études, et puis il n'est souvent pas besoin d'être "technicien" pour comprendre ce qui cloche.

    Pas besoin d'être "technicien" par exemple pour savoir que les déchets nucléaires s'accumulent depuis 30 ans et qu'on ne sait toujours pas quoi en faire (à part les mettre sous le tapis, aux bons soins des générations qui suivent).

    Non ?

  19. boudiou dit :

    Intéressant article, je ne connaissais que la théorie de la modification du Gulf Stream. En tout cas, les seuls à rappeler qu'on a besoin d'études scientifiques, de concertations rationnels, sont les cinéastes qui remplissent leurs salles d'un public dégouté de ne pas voir pris au sérieux les déséquilibres et les délabrements de ce monde (il y a aussi la montée du vote écologiste, même si je trouve que ce mouvement politique oublie ses racines scientifiques). Mais la démarche scientifique doit sûrement déranger les tactiques politiques, et aussi la stratégie politique (le court terme, le court terme...).

    Quand à l'altercation avec "l'apprenti" journaliste que j'ai visionnée très tardivement (j'ai du mal avec ce bruit absurde qu'on appelle l'actualité), rien d'infâme des deux cotés, un journaliste a toujours été à cheval entre la recherche du sensationnel et la dénonciation de faits injustes, et le rugueux appel de votre part à travailler pour le deuxième objectif est un aimable aléa par rapport à, par exemple, une confrontation avec un AK 47 en cours de travail. Il me semble bien qu'il ne faut pas oublier le courage d'une partie de la profession. On ne pourra pas dire que vous l'avez poussé à publier, c'est lui qui a publié, à ses "risques et péril", et c'est bien de voir que ça ne s'est retourné pas contre lui, mais ça s'est tourné en votre faveur.

  20. dudu87 dit :

    @lou passejaire

    Des nouvelles de notre FdG au CR:

    Le Conseil régional du Limousin à l'heure de commencer...

    La première séance plénière de la mandature a planté le décor de ce que seront sans doute les quatre prochaines années dans l'hémicycle de l'assemblée régionale.
    Certes, le parti socialiste possède à lui seul la majorité en sièges au conseil régional du Limousin, et c'est finalement heureux pour lui, mais ses "partenaires" de gauche lui ont fait savoir sans attendre qu'ils ne se contenteraient pas de faire de la figuration.

    http://www.lepopulaire.fr/editions_locales/limoges/le_conseil_regional_du_limousin_a_l_heure_de_commencer_@CARGNjFdJSsGFRoMBB4-.html

  21. Descartes dit :

    @Darthé-Payan (#256)

    L’Ecologie politique en quelque chose d’irrationnel, de totalitaire et de regressive.

    Pour une fois, je vais être du moins en partie d'accord avec Hold-up. On ne peut pas généraliser, parce que "l'écologie politique" est une fausse catégorie politique, qui regroupe des gens extraordinairement divers. "Sortir du nucléaire", une association qui au nom de sa marotte refuse toute discussion avec ceux qui ne sont pas d'accord avec elle, mérite certainement les qualificatifs d'irrationnel, totalitaire et régressive. Mais que dire d'une association comme Robin des Bois, qui tout en s'opposant au nucléaire accepte de participer dans les instances de concertation et d'information sur le nucléaire pour faire avancer ses points de vue par le débat ?

    Il y a une "écologie politique" qui s'étale tous les jours dans les médias et qui prend ses racines dans une conception des rapports de l'homme à la nature éminemment réactionnaire, souvent héritée du romantisme allemand et des travaux de Jonas ou Heidegger. Mais il existe une autre "écologie politique", plus discrète, qui tout en adhérant à l'humanisme des lumières s'interroge sur la prise en compte dans les décisions politiques des éléments qui font à la préservation de notre environnement. Et celle-là est dans beaucoup de cas rationnelle et progressiste. On peut admettre que l'homme est "maître" de la nature, et soutenir qu'il doit gérer son domaine en "bon maître"...

  22. Descartes dit :

    @Mario Morisi (#262)

    tu remontes le moral aux camarades de la SNCF; tu organises des ateliers de lecture pour décrypter la question des retraites, pour protéger tes voisins, tes concitoyens de la future réforme des retraites coproduite par le PS et la droite… et tu retrouves les Trois Corses (qui sont au moins quatre) toujours attablés devant leur tisane au salon, en train de gloser, de se gargariser, de se pâmer, de se fâcher…

    Encore une victime du syndrome "moi-je-suis-un-grand-militant-et-les-autres-ne-font-que-bavasser"...

    Vous ne pouvez pas proposer vos services gratis dans une Zep, aider à l’alphabétisation, jouer les écrivains publics pour les clandestins, aider ATD Quart Monde, les Restau du Coeur, le Secours populaire… aller à Gaza soutenir les Palestiniens, par exemple…

    Et toi donc ? Toi aussi, il me semble, tu préfères écrire sur ce blog ce message inutile, dont le seul et exclusif but est d'attaquer personnellement d'autres intervenants plutôt que d'offrir tes services à ATD ou aux Restau du Coeur. Qu'est-ce que t'attends pour partir à Gaza ?

    Rien à faire avec vous, vous êtes indécrottables : une armée de nuisibles plus ou moins involontaires… Des postillons à la surface du monde

    Heureusement qu'il reste des militants comme toi... si humains, si convaincants, si modestes...

  23. argeles39 dit :

    Eric WOERTH vient de m'écrire, pour me demander ma contribution annuelle au fonctionnement de l'état.
    C'est avec plaisir que je vais m'acquitter de ma participation (je n'ai aucuns regrets du temps où je ne payais pas d'impôts, si ce n'est d'avoir perdu ma jeunesse, et pour être franc j'aimerais en payer d'avantage.......).
    Après une analyse macro de son courrier je me pose néanmoins quelques questions.
    Dépenses 2010 : 419.7 Milliards €
    Recettes 2010 : 270.5 Milliards €
    Déficit 2010 : 149.2 Milliards €

    Les dépenses de l'état c'est donc environ 22 % du PIB et ses recettes 14 % du PIB.
    Je suis loin d'être un expert en économie (ne me demandez pas si 1930 M€ c'est du PIB 2009 nominal ou autres ?), mais au prime abord le delta de 8 % ne me semble pas être hors de portée du budget de l'état. Lorsqu'on regarde un peu la provenance des recettes on voit que l'impôt sur les sociétés c'est 34.9 M€, soit 1.8 % du PIB. Je m'interroge car j'étais persuadé que l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux était normé à 33 %. Sachant que bon an mal an les bénéfices du CAC 40 c'est une centaine de M€, soit il n'y a que le CAC40 qui paye des impôts sur les bénéfices, ou bien l'ensemble des sociétés échappe copieusement à l'impôt ?
    L'impôt sur les revenus c'est seulement 48.9 M€, soit 2.5 % du PIB (d'instinct je me dis que ce n'est pas que le bouclier fiscal qui rabote les recettes.......).

    Par ailleurs, le même Eric WOERTH nous dit sans vergogne qu'il manque 10 M€ pour les retraites 2010 (je suppose inclus dans les 149.2 M€ ?), et qu’on est « au taquet » sur les recettes fiscales.
    Il est urgent qu'on leur "botte le cul" en 2012.

    Socialisme ou Barbarie.

  24. Descartes dit :

    @Le prolo du biolo (#273)

    Ben c’est bien-sûr. C’est comme pour l’amiante, les « techniciens » nous disaient que ce n’était pas dangereux et il fallait les croire, c’était des « techniciens » qui le disaient.

    Et qui penses-tu qu'il aurait fallu croire, à l'époque ? A ton avis, si on avait demandé son avis à Mme Michu, on aurait obtenu une meilleure réponse ?

    Les techniciens ne sont pas infaillibles. Mais ils se trompent nettement moins souvent que les non-techniciens quand ils parlent dans leur domaine d'expertise. C'est pour cela qu'il est rationnel à priori de suivre leurs conseils. Pour décider s'il faut t'opérer d'une appendicite, en qui aurais tu plus confiance: l'avis d'un médécin (qui n'est qu'un "technicien" de la médecine) ou un référendum des habitants de ton quartier ?

    Parler de "délibération citoyenne" dans les questions techniques, c'est supposer que Mme Michu a plus de chances qu'un médecin à l'heure de savoir si l'amiante est ou non dangereux pour la santé. Or, l'expérience montre chaque jour que ce n'est pratiquement jamais le cas...

    Un truc que je me demande c’est si tous ces choix techniques qu’on voudrait nous imposer sont toujours aussi techniques que ça et si le problème qu’on doit déceler est toujours « technique » et hors d’atteinte des neurones du citoyen de base.

    Question tout à fait légitime. Il arrive souvent qu'on essaye de faire passer une question politique en la déguisant en question technique. Mais sommes nous d'accord qu'une fois établi qu'il s'agit d'une question technique il faut laisser l'arbitrage aux techniciens ?

    D'abord le dit citoyen de base n’en est pas forcément resté au niveau du certificat d’études (...)

    Le citoyen n'est pas resté au niveau du certificat d'études, mais les questions techniques elles mêmes se sont compliquées bien au delà du baccalauréat...

    (...) et puis il n’est souvent pas besoin d’être « technicien » pour comprendre ce qui cloche.

    Dans ce cas, on se demande pourquoi dépenser tant d'argent à former des techniciens, à entretenir des laboratoires et des bibliothèques, vu que Mme Michu peut "comprendre ce qui cloche" en discutant au Café du Commerce...

    Il y a une bonne dose de démagogie à faire croire au peuple qu'il peut, sans l'appui des savants et des techniciens, "comprendre ce qui cloche" (et pire, qu'il peut trouver les solutions...). La véritable question qu'il faut se poser n'est pas comment chasser les experts, mais comment les utiliser au service de l'intérêt général.

    Pas besoin d’être « technicien » par exemple pour savoir que les déchets nucléaires s’accumulent depuis 30 ans et qu’on ne sait toujours pas quoi en faire

    Je dirais même que pour "savoir" ça, il est impératif de ne pas être "technicien". Celui qui connait un minimum le domaine sait...

  25. Descartes dit :

    @Le prolo du biolo (#279 suite)

    Pas besoin d’être « technicien » par exemple pour savoir que les déchets nucléaires s’accumulent depuis 30 ans et qu’on ne sait toujours pas quoi en faire

    Je dirais même que pour « savoir » ça, il est impératif de ne pas être « technicien ». Celui qui connait un minimum le domaine sait pertinemment "quoi en faire"...

    La question des déchets nucléaires est peut-être la meilleure illustration du danger qu'il y a à faire croire que les questions techniques doivent être confiées à la "délibération citoyenne". Une fois ce principe admis, la "délibération" se trouve entre les mains des marchands de peur, qui ont tout loisir d'utiliser l'ignorance des gens pour vendre des idées qui ne tiendraient trois minutes dans un débat entre techniciens.

    La question des déchets nucléaires est une question techniquement résolue (même s'il y a encore bien des choses susceptibles d'amélioration). Il est donc faux de dire qu'on "ne sait pas quoi en faire". Trois solutions au moins ont été proposées (dilution, stockage géologique profond, entreposage en sub-surface), chacune avec ses avantages et ses inconvénients. Ça, tous les "techniciens" le savent, et c'est pourquoi on n'en trouve pratiquement pas pour répéter ce genre de bêtise.

    Mais les marchands de peur n'ont pas besoin de convaincre les techniciens. En répétant "on ne sait pas quoi en faire" et en agitant le spectre de tous ces déchets qui s'accumulent, on ne convainc pas un expert, mais on arrive sans difficulté à terroriser Mme Michu. Et comme ce n'est pas l'expert, mais Mme Michu qui a le plus de poids dans la "délibération citoyenne"... le tour est joué.

    La "délibération citoyenne", lorsqu'elle s'applique à des sujets techniques, devient très rapidement l'arme de celui qui sait manipuler l'opinion. Elle finit par profiter aux marchands de peur, parce que la peur reste le levier idéal pour manipuler les foules, et que sur un sujet dont il est difficile à comprendre les tenants et les aboutissants il est infiniment plus facile d'emporter une "délibération citoyenne" en brandissant des épouvantails qu'en recherchant l'adhésion rationnelle...

  26. bobodegauche dit :

    (désolé, il manquait le lien...)

    Pour les puristes le récit détaillé de l’éruption de la soufrière..

    http://www.ipgp.fr/~beaudu/soufriere/forum76.html

    Il est a noter tout de même que suite a l’évacuation des populations, certains n’ont jamais retrouvés leurs maisons … Pour cause d’expropriation.. (je vous laisse deviner la « couleur » de ces expropriés) … D’où aussi la grande popularité de Tazieff …

  27. toto dit :

    Les experts et les techniciens je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire... Quoique !
    Accommodement à la Coluche pour ma modeste participation dans cette docte assemblée d'experts!

  28. jefmergen dit :

    bonjour
    souvent, je décroche de la lecture de ce blog,
    trop "salon de thé" pour... ego !
    cordialement

  29. zimir dit :

    @284
    jefmergen

    Un peu d'humour dans ce monde de brute
    http://www.dailymotion.com/video/x74v27_paulo-anarkao_music

  30. Abel dit :

    Il me souvient d'un certain garagiste devenu Ministre de l'économie, président du comité intérimaire du FMI et aussi, j'allais oublier, ministre de l'éducation nationale. J'en ai connu un autre qui, de cantonnier, est passé député puis président d'un conseil général pendant de longues années.
    Le vieux Bismarck (créateur de la Sécu) disait que " l'art de la politique c'est de promettre ce qu'on ne peut pas tenir ".
    Et aussi ceci, lu il y a quelques années au CNRS :
    " Théorie ist wenn man alles weiss und nichts laüft, Praxis ist wenn man nichts weiss und alles laüft " ce qui, en bon français se traduit par " la thérie c'est quand on sait tout et que rien ne marche, la pratique c'est quand on ne sait rien et que tout marche ".
    Et encore ceci, " pas difficile d'occuper le créneau quand il n'y a pas de vrai spécialiste ".
    Autant de boutades qui disent que pour faire de la politique, pas besoin d'être un grand spécialiste. Il suffit d'avoir un bon chef de Cabinet et d'aller dans le sens des intérêts des grandes firmes.
    Pour être plus sérieux, disons qu'il est nécessaire d'avoir de bons techniciens, ce que les politiques français ont toujours ignoré en ne donnant pas la place et les moyens qu'il mérite à l'enseignement technique. Encore faut-il que ces techniciens ne soient pas contraints uniquement dans les secteurs dits rentables (pour qui, et avec quelles conséquences !). Mais au bout du compte, rien ne vaut un bon spécialiste pour faire de la divulgation scientifique. Tout en gardant bien à l'esprit ques les théories scientifiques ne sont pas immuables.

  31. Paco Alambron dit :

    Je viens de parcourir quelques fils de commentaires sur quelques articles de ce blog.
    Je ne viens pas spécialement ici pour les commentaires, mais je pensais y trouver quelques remarques intéressantes.

    Cruelle déception.

    La première chose qui frappe lorsqu'on arrive, c'est l'omniprésence de la personne qui se présente sous le pseudo de Descartes. Que ce camarade ait raison ou tort dans ce qu'il raconte importe peu. On cesse très rapidement de le lire, et ce qui est dommage, on ne lit plus les autres non plus.

    Il se comporte comme un troll en rebondissant sur chaque commentaire pour en juger le plus souvent la forme que le fond. Il est en train de tuer le blog en confisquant la parole.

    Personnellement je ne reviendrai plus lire les commentaires. Je me contenterai de lire les billets fort instructifs de Jean-Luc Mélenchon.

    Mais si j'ai un conseil à vous donner, c'est de cesser de nourrir le troll...

  32. 4 Août dit :

    1 semaine que mes posts sont bloqués. Encore une tentative pour voir...

  33. zimir dit :

    @ Tous les potes du blog
    Pensée du jour
    Un Reichstag libéral.
    Déficit record : la Grèce se rapproche de la faillite.
    Une crise c’est 100% bénéf ça mange pas de pain, ça fout la trouille et ça permet sans négociations ni perte de temps en deux temps trois mouvements la liquidation du système de retraite grec, le licenciement des fonctionnaires et la baisse des salaires.
    Elle est pas chouette la vie libérale hein ?

  34. bobodegauche dit :

    Et celle la de vie elle est pas belle ?

    Prix du baril : 85 dollars
    Euro : 1,33 dollars

    sans plomb 95 : 1,39 euros
    sans plomb 98 : 1,44 euros
    gazoil : 1,21 euros !

    On est a peu prés revenu au prix d'il y a un peu plus d'un an, lorsque le baril était a 150 euros et le l'euro a 1, 50 dollar !
    y s'en mettent plein les fouilles dans le silence le plus total !

  35. le Prolo du Biolo dit :

    @ 281 - Descartes

    Le scoop de la semaine:

    Le problème des déchets nucléaires est résolu

    On croit rêver...

  36. jennifer dit :

    Où sont passés nos intellectuels subversifs? A coups de Filkenkraut, de droite décomplexée sarkozienne, d'enterrement de mai 68, du marxisme, de revalorisation du colonialisme, bientôt de l'impérialisme et du racisme, et maintenant d'attaques continues contre la psychanalyse, on va vite en arriver à une intelligentsia qui défend l'ordre existant et utilise ses neurones pour empêcher le peuple de penser et de s'émanciper.
    Dernier né dans cette longue liste de renégats: Onfray

  37. le Prolo du Biolo dit :

    @ 281 - Descartes dixit

    Déchets nucléaires: le problème est réglé !

    Trois solutions au moins ont été proposées (dilution, stockage géologique profond, entreposage en sub-surface),

    Respect.
    On admirera l'imagination débordante et incontournable du "technicien" qui "sait".
    Sous le tapis les déchets, hop là ! Loin des yeux, loin du coeur...
    Plus originale comme solution, plus innovante, on ne peut pas c'est sûr.

    Maintenir la surveillance là-dessus pendant des centaines de siècles, c'est peut-être un peu optimiste quand on connait l'instabilité des sociétés humaines et des cycles géologiques, mais bon, puisque c'est le'technicien" qui cause...

    Oh et puis après nous le déluge moi je dis.
    On ne va quand même pas lui casser son beau joujou au "technicien".

  38. jean ai marre dit :

    Les Elections en Angleterre.

    Un outsider politique va agiter la tamise ? Nick Clegf, fils de banquier, descendant des Russes blancs proches de Tsar, élu au parlement Eropeen, dénonce la vielle politique et le duople Conservateurs - Travaillistes.
    Les sondages indiquent une progression croissante des libérals Démocrates (Lib Dems)
    Les Lib Dems sont pour le retrait d'Afghanistan, veulent diminuer les frais universitaires, souhaitent réformer les banques en séparant les activités d'investissement et les prêts. Ils sont à gauche des travaillistes.

    La projection de ces élections est intéressante, car elle réveille les électeurs et donne un nouveau visage à la politique anglaise.

    A quand un débat anglais sur la fin de la Monarchie et une République éventuelle ?

    Wait and See

  39. le Prolo du Biolo dit :

    @ 282 - Bobodegauche

    Marrant ce lien.
    Encore un "expert-technicien" qui s'est planté le petit père Allègre, et qui n'en parle plus trop.
    Pourtant sa propre spécialité les volcans et la géologie....

  40. jennifer dit :

    j'en ai marre
    Pas vraiment à gauche, mais parfois sur certaines thèmes comme bayrou a pu dire des choses plus à gauche que le PS parfois ou Dupont d'Aignan

  41. jean ai marre dit :

    @ 296 Jennifer,

    le Mouvement Démocrate en France, siège dans le même groupe parlementaire européen que les Lib'Dem : l'ADLE

    Bien sûr que l'on ne peut pas parler de Gauche, mais les travaillistes sont allés tellement à droite, que ce type se retrouve à gauche !.

  42. zimir dit :

    Bon c'est pas tout ça je vous laisse vous souhaite bonne chance à toutes et tous et une bonne année 2012. Qui ne manquera certes pas d'être surprenante.
    Despedida

  43. Pierre L dit :

    jean ai marre dit:
    22 avril 2010 à 18h59
    "A quand un débat anglais sur la fin de la Monarchie et une République éventuelle ?"

    Quoi ? C'est de la vie que t'en à marre ?
    Non ?
    Alors arrière, mangeur de grenouille,

    ET PAS TOUCHE A NOTRE BABETTE !

  44. Annie dit :

    @loupassejaire post 264 : Eh bé nan, j'en remets une couche (en plus j'ai vu que Hold-up est d'accord avec moi) :

    @Webmestre : Por Favor, Siou Plait, Plize, *smiley de yeux de cocker implorant*

    Pouvez-vous remettre la fonction « lire tous les commentaires » ?

  45. Annie dit :

    @Jean-Luc Mélenchon : Les grands esprits se rencontrent ; Dedefensa a fait hier le même rapprochement que vous entre ce qu'ils nomment "le volcan islandais au nom imprononçable" et la Révolution Française

    http://www.dedefensa.org/article-l_islande_et_ses_volcans_et_le_rappel_de_1783-1789_21_04_2010.html

  46. Inquiet dit :

    @ Annie

    Si j'étais toi, j'essaierais plutôt smiley à yeux de biche... :mrgreen:

  47. Pierre L dit :

    à Annie (22 avril 2010 à 21h26)

    La menace peut-être ?

    Webmestre, si vous ne remettez pas la fonction « lire tous les commentaires » mes amis gauchistes et moi-même allons inonder ce blog de photos pornographiques et obscènes.


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