18avr 10

Du volcan, de Cochabamba, de VSD et des médias, encore et c'est pas fini

Laki est de retour ! L’histoire sent le soufre

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D ans cette note il va être question  du volcan qui a annulé mon voyage pour le nouveau monde et le sommet des peuples à Cochabamba. Et de luttes des salariés dans les médias. J’adore cette affaire de volcan même s’il m’en cuit. Ombre de la grande révolution, tu t’avances sur nous depuis le même cratère qui te fit naitre en 1783 ! Cette irruption volcanique est un tel clin d’œil à l’histoire dans ce moment !

Laki, bien sur ! J’ai couru me renseigner dès que l’on m’a remis en mémoire l’affaire de l’irruption islandaise qui avait «entrainé la révolution française» comme on dit, pour faire court, dans la langue médiatique. Le volcan Laki en 1783! Je me souviens avoir lu cette histoire dans je ne sais quel livre, il y a longtemps, à propos des volcans en général et de l’impact de leurs irruptions sur l’histoire de l’humanité. J’ai eu ma phase « volcan », étant gamin, en même temps que ma phase «conquête de l’espace». Le diable m’emporte ! Comment ai-je pu oublier quelque chose d’aussi croustillant. La personne qui m’en a parlé est une spécialiste de l’histoire des pays scandinaves et autres contrées la haut, sur la carte du nord de l’Europe. J’aime l’idée que le volcan qui a mis le feu aux poudres chez nous, pour ouvrir l’ère moderne selon le mot de Goethe à propos de la révolution française, viennent du pays où les gens ont voté « non » au dédommagement des banques étrangères qui se sont fait détrousser par des plus vicieux qu’elles. Sitôt de retour chez moi où la valise pour Cochabamba trône dans le salon, j’ai tapé Laki+1783 sur Google et je suis tombé sur une page d’histoire passionnante, incluant un petit film, publiée dans la "Tribune de Genève"

L’éruption commença le 8 juin 1783. Sur une distance de 25 km, s’ouvrirent  110 cratères ! Rien que ça ! Ce fut l'éruption volcanique la plus importante des temps historiques. Ces cheminées émirent 14 milliards de m3 de lave basaltique, d'acide fluorhydrique et de dioxyde de soufre. Quel potage ! Ce qui sort aujourd’hui d’Islande est de même nature. D’abord ca flotte dans l’air et ca fait écran au soleil. Il fait plus froid et ca commence tout de suite à perturber le système climatique. Puis, tout ça dégringole ensuite en pluies acides qui détruisent la végétation et polluent les sources. Quand il en sort un bon paquet, et si par hasard ca se combine avec d’autres irruptions ailleurs, le climat est modifié parce que les particules en suspension font beaucoup écran au soleil et la température baisse. Mauvaise nouvelle pour l’agriculture et la consommation d’énergie. Bonne nouvelle pour les glaciers et tout ce qui s’en suit.

J’ai lu le récit à propos de l’irruption de 1783, et j'en reproduis de quoi vous épargner un clic. « Au début elle fut explosive, puis elle continua en émission de lave pendant des mois, jusqu’en février 1784. Les cendres recouvrirent l’île, et de 50% à 80% des animaux d’élevages moururent. La famine qui suivit décima environ 20% de la population islandaise. Mais ce n’est pas tout. En cet été 1783, un anticyclone puissant et centré durablement sur le nord de l'Atlantique envoya les fumées vers le reste de l’Europe, comme ces jours. (…) Un nuage de poussière recouvrit les 2/3 de la France et se déposa en partie au sol. Les années qui ont suivi l'éruption du Laki en 1783 furent marquées par des phénomènes météo extrêmes, dont des sécheresses et des hivers très rigoureux, puisqu’on disait que le pain et la viande gelaient sur la table de la cuisine et les corbeaux en plein vol. On vit une accentuation du petit âge glaciaire. La ligne de grain orageux qui traversa la France du sud au nord, en été 1788, détruisit presque toutes les récoltes du pays. On pesa des grêlons de 10 livres (5 kg). Ces modifications climatiques et le volcan Laki ne sont peut-être pas seuls en cause, mais les historiens admettent que leur influence fut considérable dans les événements politiques qui mirent fin à la royauté. On estime que le nuage de cendre modifia le régime des moussons en Afrique, faisant baisser le niveau du Nil et l’irrigation de la plaine céréalière d’Egypte. »

Apparemment l’affaire pourrait ne pas en rester là. « Quand à l'éruption actuelle, les autorités craignent que cette éruption ne déclenche le réveil du volcan voisin, le Katla situé sous le glacier Myrdalsjokull. Une éruption sous-glaciaire serait bien plus destructrice à cause des violentes explosions phréato-magmatiques et des inondations résultant de la fonte massive de glace. Les séismes observés ces dernières semaines sous l'Eyjafjallajokull résultaient de la montée du magma. Jusqu'à présent, le Katla ne présente aucune activité inhabituelle, ni séisme si gonflement, mais ces deux volcans ont des réservoirs magmatiques qui communiquent et l'histoire a montré que chaque éruption de l'Eyjafjallajokull avait été directement suivie par une éruption du Katla.»  Ce volcan qui menace est qualifié de « vicieux » ! Ca promet. En tous cas on peut penser que la série des tremblements de terre dont on entend parler signale une activité de toutes les plaques tectoniques de notre chère veille boule.

Par conséquent on peut s’attendre à ce que les volcans s’agitent et que ca pète de plusieurs côtés. De cela nous ne pouvons, sans doute, rien dire. En tous cas pas moi, bien sur, qui ne suis pas un savant de ces choses. Ce que je sais par contre c’est que, si c’est le cas, nous avons la certitude d’un impact politique sous toutes les latitudes. Car si le climat est un système instable, la société humaine, ébranlée par le n’importe quoi libéral, l’est tout autant, sinon davantage. Partout les systèmes locaux d’interdépendance on été détruits au profit des grands systèmes globalisés. Les productions les plus diverses dépendent de circuits longs de transport.  On voit ce qu’il en est du transport aérien ces temps. Mais on doit aussi considérer que les changements climatiques produisent des pénuries agricoles que la délocalisation des productions aggrave.  Si tel produit devient plus rare sur le marché du fait du climat là où il est produit, il n’est pas sur que son remplacement soit possible ailleurs où on l’attendait ! Soit par ce qu’on ne s’y soit pas préparé, soit par ce que de toute façon le même ou un autre similaire n’existe plus localement. Je ne mentionne ici qu’un des innombrables exemples de déstabilisations que cette affaire suggère. Ce qui conforte, d’une façon inattendue, la pertinence du scénario du « bug »  maintes fois décrit sur ce blog.

Avions bloqués : nous n’irons pas à Cochabamba, au sommet des peuples convoqué par Evo Morales. Des dizaines d’heures de travail de plusieurs équipes du Parti de Gauche sont perdues. Notes, échanges sur les forums, textes et traductions préparés, tout est en suspend, nuage de papiers que la présence sur place devait cristalliser et faire converger. Le travail de mes collaborateurs-camarades, notes, traductions, contacts, planification des rendez vous et déplacements, tout est par terre ! On n’ira pas à Cochabamba ! On devait y être à cinq du Parti de Gauche. Les hôtels réservés au prix d’heures de tractations, les billets d’avions, la débrouille sans fin pour faire baisser les couts, les transferts dans quatre pays, la mobilisation des ambassades de France pour m’aider en Bolivie, au Paraguay,  en Uruguay, en Argentine, pchouf : plus rien ! Comme si ça n’avait jamais été. Nous n’irons pas à Cochabamba L’énormité de l’évènement tient, bien sur, tout le monde en haleine et chacun regarde le volcan. Mais je vois la peine dans les yeux de ceux qui ont travaillé, la déception de ceux qui voit tout disparaitre dans le néant du temps qui passe. J’y suis spécialement sensible. Personne ne sait mieux que moi combien notre force est dans le collectif. Ce constat s’applique à moi d’abord. Moi, qui ai pris l’habitude de dire « je », pour être dans le style de communication de notre temps qui disqualifie les collectifs, et qui devrait dire « nous »  le plus souvent car j’agis sur des pistes balisées par le défrichage des autres, entourés d’évaluations croisées produites par des réseaux infatigables, et combien d’autres réalités de cette sorte, toutes choses qui me donnent ma force et font mes performances quand je ne gâche pas leur travail par des erreurs personnelles. Je m’amuse de voir ceux qui n’ont jamais connu cette force du collectif, ironiser sur ses aspects négatifs souvent fantasmés – l’embrigadement, la discipline, la soumission aux consignes- méconnaitre l’inouïe puissance de l’action coordonnée, de l’accumulation des énergies, de la réflexion collective, de la cohérence d’action qui applique au même point des milliers d’efforts de toutes dimensions. Sans oublier la possibilité d’avoir une stratégie et une tactique qui tiennent dans le temps et accumulent ainsi dans la durée le bénéfice de l’action pensée.

Comme on le sait, la critique sur les médias que j’ai enchainée à l’incendie provoqué par l’étudiant en provocation médiatique s’appuie sur une analyse sociale de la nécrose de la vie médiatique. Mon point de vue, à la suite de celui du PG,  diffère de la critique classique des autres partis à gauche sur ce thème. Pour eux tout est de la faute des méchants propriétaires de journaux. Ce point de vue est extrêmement frustre. Il est censé permettre de concilier la critique du système et le copinage avec ceux qui le font fonctionner au quotidien. Il permet de se concilier les gens de médias, repeints en salariés victimes impuissantes des odieuses pressions du propriétaire. Facile, trop facile. Maintes fois il a été signalé ce que ce point de vue a, d’ailleurs, d’insultant pour les personnels. Victimes, ceux-ci consentiraient sous la contrainte à truquer la vérité et à déformer la réalité pour quelle entre dans le prisme que nous connaissons ? Cette pensée mécanique à propos de l’interaction des super-structures intellectuelles comme simple reflet contraint des infrastructures matérielles de la propriété du moyen de production, c’est du marxisme de comptoir du café du commerce. Nous, nous interrogeons tout le système.  A supposer que tout parte du méchant patron, comment se fait-il que de haut en bas tout le monde suive, s’adapte et se répète ? C’est l’effet de système qu’il faut interroger si on veut le briser.  C’est au modèle qui produit cette soumission qu’il faut opposer un autre modèle, aussi global que celui que nous combattons. Mais, bien sur, encore faut-il combattre. C’est ce que nous avons entrepris au parti de gauche. Aucun autre parti de gauche ne le fait. Dans cette lutte nous mêlons ruses et opportunités.  

L’invitation au CFJ a été un moment privilégié pour ouvrir le débat dans des conditions qui atteigne le gros de la troupe médiatique et notamment tous les prolétaires du métier. L’incident a fonctionné comme un révélateur, un ouvreur de discussion. L’onde de choc a porté. J’ai eu beaucoup de messages de journalistes. D’un autre côté, nombre de mes propres camarades se sont réinvestis sur la question. La commission média du Parti de Gauche s’est sentie légitimée par le fait que les camarades comprenaient l’enjeu de leur travail. Des adhésions à la commission sont arrivées. Je vais rencontrer cette commission d’ici peu pour participer à une séance de travail. D’un autre côté des discussions ont eu lieu partout dans le parti sur la place particulière du système médiatique dans la vie d’une société démocratique à forme républicaine. Je crois que c’est très important pour notre évolution en tant que nouveau parti. La pensée sur les médias ne peut pas être l’angle mort de notre projet. Ce serait renoncer à avoir une ambition pour la société toute entière à ce sujet. Il a été frappant de voir pour moi que la question est plus simplement abordée dans la jeune génération de mon parti qu’elle l’était dans la mienne au même âge. Les points de vue sont à la fois plus fascinés par la puissance médiatique et son effet miroir sur les personnes qu’elle montre et plus décontracté sur l’idée que « d’autres média sont possibles». Evidemment j’y vois l’écho de moments passés que j’ai vécu avec le même idéalisme. La vogue de la presse libre dans les années 70, la vague des radios dites libres dans les années 80, par exemple. Il est important de constater que la pensée critique sur les médias et la volonté d’y faire vivre d’autres pratiques a accompagné les vagues révolutionnaires dans notre pays. La sphère médiatique est la deuxième peau du système économique et politique. Chaque brèche qu’on y ouvre fait respirer l’organisme tout entier. En situation de pouvoir, l’insurrection civique doit atteindre la sphère médiatique. Mais comment ?  

J’ai donc été contacté par la rédaction du journal VSD, en grève contre la refonte du projet éditorial de leur journal. Au premier coup d’œil on pourrait dire que c’est « juste » le licenciement de dix journalistes qui mobilise leurs collègues. Ce serait une lutte classique adaptée la situation particulière d’un média. Sur place, ce n’est pas à cela que j’ai assisté, même si, à l’évidence, c’est le fond de tableau. J’ai lu déjà des commentaires acerbes sur le fait que VSD ce serait un des nombreux porte parole de l’idéologie dominante et que, donc, un homme de gauche n’a rien à faire dans ces parages. Avec un tel raisonnement, quel journal, à part l’Humanité, Politis, Le Monde Diplomatique et les journaux de l’extrême gauche, seraient dignes de notre intérêt ? Quel que soit la situation cela revient à dire que nous croyons absolument vain tout projet éditorial non engagé politiquement qui se propose d’informer ou de vulgariser, fusse de façon légère, et d’entrer très avant dans les actualités quotidiennes, la mode, la vie des objets et ainsi de suite ? Pour ma part je ne rêve pas d’un monde ou il n’y aurait à lire que des organes de presse politiques. J’apprécie que des espaces d’expression politique soient présents partout, dans tous les types de presse. Bien sur. Mais je sais aussi que les êtres humains ne vivent pas que de politique.  Au fond la politique est une résultante, me semble t-il. On décide politiquement après s’être imprégné de tout le reste. Encore faut-il pouvoir s’imprégner décemment, honnêtement. C’est autour de cette idée que se construit ma vision de la fonction d’une presse émancipée dans une société républicaine.  

Emanciper les médias ? De l’argent bien sur. Mais pas seulement. De l’idéologie dominante, des conformismes de la pensée, du sensationnalisme, du voyeurisme. Et ainsi de suite. Toute la définition du métier de journaliste et des conditions de son exercice est en cause. Et même la nature des supports en tant qu’ils sont, de par leur nature même, normatifs. C’est compliqué. Toutes sortes de paramètres entrent en jeu, nous en sommes tous d’accord. Ce qui m’a plu, par-dessus tout, dans la discussion avec la rédaction de VSD  c’est que nous avons parlé de cela. De cette difficulté. Des solutions. Je ne sais pas si quelqu’un a filmé. J’aimerai bien. J’ai trouvé l’échange très formateur pour moi. Je crois que j’ai aussi appris des choses aux gens qui se trouvaient là. Mais ce qui m’a frappé c’est qu’au cœur de ce qu’on peut considérer comme le noyau dur de la petite bourgeoisie de notre temps, s’exprime une conscience si âpre des dégâts de la financiarisation sur toute la vie intellectuelle. Par exemple l’une dit « ce qui ne va plus dans la presse c’est que ce sont des financiers qui dirigent nos journaux et plus des journalistes. Ces gens ne connaissent rien à notre métier » Un autre dit « la façon dont est cloisonnée la façon de produire un journal cloisonne notre propre expression et notre pensée» Un autre «nous devons nous réapproprier notre outil de production c'est-à-dire notre capacité à penser nous même nos sujets sans préoccupations extérieures à ce sujet» Ce qui s’est dit de cette façon je l’ai souligné sur place c’est exactement ce que disent les ouvriers et les ingénieurs d’Airbus, par exemple. Hélène, la collaboratrice de la sénatrice Marie Agnès Labarre, m’accompagnait dans cette visite. Elle me dit : « ils parlent comme les Contis » qu’elle était aller soutenir avec une délégation du parti la semaine précédente. Ensuite nous avons évoqué la question de l’exigence ou non de diplôme pour établir l’aptitude à être journaliste. Pas simple. Le formatage par les écoles de journalisme est très discuté dans la profession, alors même que les élèves de ces écoles sont encore très minoritaires dans les salles de rédaction. Si j’évoque cette question c’est parce qu’elle m’a amené à parler de la capacité des gens ordinaires à devenir producteurs eux mêmes de messages médiatiques. J’ai évoqué l’exemple de « télé-vive » au Venezuela et de ses écoles de formation en direction des personnes du terrain. C’est aussi l’expérience de René Balme maire de Grigny dans le Rhône.  Est-ce une évolution imaginable de la profession ? Nous avons aussi évoqué la forme de propriété des médias qui conviendrait à une émancipation par rapport au capitalisme. Est donc venue la question des coopératives. Bref, tout y est passé. Mon constat est que la profession est très déstabilisée par l’évolution de la sphère médiatique. Elle est disponible pour en parler et nous avons un bon terrain pour y faire vivre le moment venu une révolution citoyenne très ardente.

Le fait frappant est le suivant. Pas un journal n’a rendu compte de ma visite ni ne l’a suivi. Pourtant, ce serait un sujet excitant de voir comment je suis accueilli dans une rédaction entière après mon lynchage, non ? Où sont passés tous les gros nuls corpos qui ont vociféré pour défendre « la profession toute entière » ? Et les étudiants en journalisme ? Vous le croyez  si vous voulez, il y en avait trois au pied de l’immeuble de VSD qui ont voulu m’interroger sur… l’architecture du quartier ! Bravo les petits ! Ils doivent venir de l’école de Sciences Politiques !  Pourtant là il s’agit d’une rédaction qui dénonce l’évolution du projet éditorial vers une presse « low cost ». Qu’on lui donne raison ou tort est-ce que ce n’est pas autrement plus significatif du malaise de la profession que « le malaise » cucul la praline décrit par la noctambule du journal « Le Monde » qui m’appelle à 22heures 30 pour faire son reportage de déjantée sur « le malaise des politique face aux médias » ? Et le malaise des médias qui la ferment sur le malaise des médias ? Quelle est la cause de ce silence ? Pourquoi s’exposent-ils au retour de bâton si facile auquel je me livre en se laissant prendre en flagrant délit de double langage et de cécité volontaire ? L’argent mes petits ! L’argent ! La soumission au patron, la peur d’être obligé demain de parler des conflits dans sa propre entreprise ! L’obligation de devoir dire que le problème dans la profession c’est précisément celui dont ces médias nient qu’il existe dans la société ! Ma visite à VSD est la démonstration de ce que racontent comme moi toux ceux qui ont compris le système. Il est donc important que cela se sache dans le milieu et notamment auprès des plus jeunes. Moi je suis allé soutenir une rédaction en lutte ! Les beuglant de mon lynchage n’y sont pas allés, ils n’ont pas signé la pétition, ils n’ont pas défendu les collègues. Leur protestation contre moi ne vaut rien de plus qu’une basse manœuvre politicienne. Et regardez les maintenant se la jouer sur mes prétendues contradictions en jouant les grands méprisant parce que j’ai donné une interview à « Voici ». Je remercie « Voici » de me l’avoir proposée. Je me garde ce sujet pour une prochaine note car l’affaire participe de ma campagne sur le thème. Vous saurez bientôt comment et pourquoi.


440 commentaires à “Laki est de retour ! L’histoire sent le soufre”
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  1. Descartes dit :

    @Le prolo du biolo (#292)

    "Le problème des déchets nucléaires est résolu". On croit rêver

    En effet. Moi, par exemple, je rêve que tu est capable de citer un de mes écrits sans le falsifier. Malhereusement, je me réveille et je constate que ce n'est pas le cas... je te mets au défi de m'indiquer le message ou j'aurais dit ce que tu m'attribues ici. Tu ne le trouveras certainement pas dans le message #281 que tu références, puisque j'y écrivas: "La question des déchets nucléaires est une question techniquement résolue".

    Voilà encore une méthode classique des écolos marchands de peur: déformer ce que les autres écrivent pour ensuite leur reprocher de l'avoir écrit. Pas étonnant qu'ils passent pour des charlots.

    Quant au fond de l'affaire, oui, même si cela te déplait, il n'y a pas de problème technique majeur pour ce qui concerne les déchets. Pour ne parler que des déchets les plus dangereux (haute activité vie longue), prenons la solution la plus probablement choisie chez nous, l'enfouissement en couche géologique profonde. Il s'agit de mettre les déchets à quelque 1500 mètres de profondeur dans une couche argileuse qui n'a pas bougé depuis quelques centaines de millions d'années. L'argile est imperméable, ce qui limite l'écoulement des eaux qui pourraient entrainer les substances radioactives (elles mêmes emprisonnées dans des matrices en verre qui tiendront a minimum quelques milliers d'années). Et voilà, le tour est joué.

    Il ne faudrait pas oublier que notre planète contient de nombreux minéraux radioactifs naturels, dont certains (le radium par exemple) très actifs et à la vie très, très longue (l'uranium naturel, 3 millions d'années). Et ces substances ne présentent pas de danger parce que justement elles sont emprisonnées dans des formations géologiques stables (même si elles le sont moins que les couches profondes sélectionnées par l'ANDRA).

    Voilà la solution, exposée en termes factuels. Si au lieu de répéter comme des perroquets "il n'y a pas de solution" les écologistes acceptaient une discussion rationnelle, elle pourrait encore être améliorée (par exemple, en choisissant le lieu intelligemment, et non pas en fonction du positionnement politique de chaque commune). Malhereusement...

  2. Descartes dit :

    @Le prolo du biolo (#294)

    Sous le tapis les déchets, hop là ! Loin des yeux, loin du coeur …

    C'est ce qu'on fait avec tous les déchets. Une fois récupérée la partie recyclable (pour les combustibles nucléaires usés cela représente 95%), il n'existe aucune autre solution. C'est le cas dans toutes les industries, sans exception. C'est le cas pour le déchets ménagers. Et ce sera le cas demain, même dans la société idéale que tu veux construire. Le rêve de la baguette magique qui fait disparaître les "déchets ultimes" ne risque pas de se réaliser demain.

    J'ajoute qu'il y avait un outil qui aurait permis de réduire encore le volume de déchets ultimes produit par le nucléaire: c'était le projet d'utiliser les réacteurs à neutrons rapides pour "brûler" un certain nombre de ces déchets, dont les actinides mineurs. Ce sont les Verts qui ont exigé l'arrêt de cette filière...

    Maintenir la surveillance là-dessus pendant des centaines de siècles,

    Pour quoi faire ? Une fois le stockage fermé, plus la peine de "surveiller" quoi que ce soit. De quoi t'as peur, que quelqu'un fasse un trou de 1500 mètres à travers la roche dure pour piquer les futs vitrifiés ?

    c’est peut-être un peu optimiste quand on connait l’instabilité des sociétés humaines et des cycles géologiques,

    L'instabilité des "cycles géologiques" ? Désolé, mais les "cycles géologiques" dépassent de très loin en longueur la vie des déchets radioactifs. En géologie, 20.000 ans, c'est rien. Et les formations profondes dans lesquelles l'enfouissement est planifié n'ont pas bougé depuis quelques centaines de millions d'années...

    Les lecteurs apprécieront, dans cet échange, qui apporte des éléments factuels et qui se contente d'agiter des épouvantails... et d'avoir recours aux attaques ad hominem.

  3. Descartes dit :

    @Paco Alambron (#287)

    Tiens... tu coupes les phrases exactement de la même manière que Mario Morisi. Et tu sembles avoir exactement la même obsession. Ne seriez vous pas parents, par hasard ?

  4. Pierre L dit :

    Il y avait sur ce blog un dénommé Claire Stream puis Nipontchick.
    Il aimait Chevenement, il parlait espagnol...
    Il ne vient plus.
    Mais peut-être a t-il encore changé de pseudo, ou laissé la parole à un parent.

  5. Pierre L dit :

    Il y avait sur ce blog un dénommé Claire Strime puis Nipontchick.
    Il aimait Chevenement, il parlait espagnol...
    Il ne vient plus.
    Mais peut-être a t-il encore changé de pseudo, ou laissé la parole à un parent.

  6. Mario Morisi dit :

    Fantastique, il y avait le dialogue, le tétralogue, le pentalogue...

    certains ici inventent l'autologue, un genre de monologue où l'on se répond à soi même de trois ou quatre façons différentes...

    et quand on en a marre, on demande à un clone de répondre à chacune des parties du message...

    de sorte qu'on ne se rappelle plus soi même du post initial de Jean-Luc Mélenchon, des vrais et des faux soi mêmes, et des réponses que les bloggers de passage ont commis l'erreur de vous envoyer...

    Après les clones, les trolls, les lemmings, Avatar et ses drones...

    Fascinant, dira M. Spock dès qu'il aura trouvé le moyen de nous rejoindre ici

    c'est à dire juste après avoir convaincu Kirk et l'Enterprise de venir enlever Descartes, Darté_Payan et quelques autres Aliens...

    En attendant, aucun commentaire sur le pré-programme pasteurisé du PS

    Sur le rigodon néo centriste de Moscovici

    Sur les inconséquences paranoïaques du korrigan teigneux qui nous dégouverne...

    Sur la bataille des retraites et le décryptage de l'arme "notionnelle" venue du Nord...

    et sur l'effondrement prochain de la Grèce, et donc des 17% d'actifs toxiques détenus par la Société Générale...

    Bravo les gars, vous avez tout compris

  7. argeles39 dit :

    @ Descartes

    Pour quoi faire ? Une fois le stockage fermé, plus la peine de « surveiller » quoi que ce soit. De quoi t’as peur, que quelqu’un fasse un trou de 1500 mètres à travers la roche dure pour piquer les futs vitrifiés ?
    Je crois avoir lu quelque part que la loi de 2006 impose que le futur site de stockage souterrain des déchets de haute activité (HA) et de moyenne activité à vie longue (MA-VL) soit réversible (de façon à permettre aux générations futures le choix de modifier ou d'orienter le processus de stockage, avec notamment la possibilité de retirer les colis stockés et de les entreposer si un autre mode de gestion venait à être préféré pour x ou y raisons......).
    Je n'ai pas les compétences pour juger de la validé technique de cette solution, mais à mon sens ce n'est pas gagné sur le plan de l'acceptabilité sociale (il est probable que le futur site se stockage fasse l'objet d'une enquête publique, ce qui laisse augurer des débats très houleux, bref c'est pas gagné.......).

    Nota: La consommation d'énergie électrique en France est assez colossale, de mémoire on doit être autour de 5 à 600 Twh/an, et cette consommation croit chaque année de 2 % en moyenne. Je comprend les inquiétudes de Greenpeace, mais si on stoppe le nucléaire il faudra remplacer par du charbon (car ce n'est pas avec des éoliennes ou du photovoltaïque qu'on va satisfaire les besoins), et à mon sens ce n'est pas mieux. De façon pragmatique je pense que le nucléaire est donc incontournable dans l'état actuel des connaissances, mais que la gestion des déchets est un réel problème, peut-être pas technique comme tu le soulignes (moi je n'ai pas les compétences qui me permettraient d'avoir une certitude), mais certainement social.

  8. Thaumasios dit :

    @ Mario Morisi
    Moi, je suis d'accord avec toi, mais je te parie la prochaine tournée qu'on va retirer ce commentaire… :-D

  9. Annie dit :

    @Pierre L post 305 : dans les images obcènes et dégradantes, tu as oublié "l'escroc" Bob Ménard, le "Propagandiste" Guetta, la "Bête" Alain Duhamel, le Moine tibétain "bon à rien" et le "brillant intellectuel" Eric Z.

    @argeles post 312, tu rappelles fort justement que De façon pragmatique je pense que le nucléaire est donc incontournable dans l’état actuel des connaissances.
    Néanmoins, on peut parfaitement fixer comme objectif au pays de dépasser cet état actuel des connaissances.
    C'est pourquoi, le PG s'il veut convaincre en matière de développement de la géothermie, doit faire une étude de faisabilité crédible.

  10. ydaho dit :

    @ 290

    pour info dit:
    22 avril 2010 à 18h02

    http://www.rue89.com/derriere-le-barreau/2010/04/22/etrange-garde-a-vue-pendant-la-visite-de-sarkozy-a-bobigny-148481

    C'est étonnant que "personne" n'ai relevé le contenu de cet article... Les libertés sont tout de même une des valeurs fondamentale qui anime ce mouvement ? et elles devraient aussi rester un pilier majeur de notre république, qui malheureusement est ébranlée par ce manquement là et bien d'autres depuis quelques années...
    Le "libéralisme" triomphant, sous le prétexte de défendre la démocratie, en sape peu a peu toutes les bases et érigent le "tout sécuritaire" en nouveau principe de fonctionnement !
    Lisez cet article et... PLEUREZ !

  11. ydaho dit :

    @ Annie
    C’est pourquoi, le PG s’il veut convaincre en matière de développement de la géothermie, doit faire une étude de faisabilité crédible....

    le principe de la géothermie est "d'extraire" la chaleur contenue dans le sous-sol afin de l'utiliser pour les besoins en chauffage.. Cette chaleur étant variable selon la "profondeur" de l'extraction.. Pour le moment les applications pratiques de la géothermie sont anecdotiques d'où les "effets induits" sur le comportement du sous sol encore peu connus..
    Mais... que se passera t'il en 2050 lorsque les neuf milliards de terriens que comptera cette planète puiseront la chaleur du sous sol en profondeur, pour la réinjecter rapidement en surface afin de se chauffer ? (alors que dans le cycle normal de la nature cette chaleur se diffuse très lentement vers la surface...) Techniquement, pour paraphraser des posts précédents, la planète va se refroidir au coeur.. a grand vitesse... ce qui précipitera son extinction... Cette "chaleur" est une réserve "comme une autre", elle est un des facteurs principaux de la durée de vie de cette planète.. Je ne pense pas qu'il faille la puiser a outrance..
    Si l'on doit s'orienter vers de nouvelles énergie, il faut aller vers des énergies qui ne "tapent" pas dans des réserves naturelles aussi vitales, mais qui exploitent des "reliquats" non utilisés... par exemple la lumière du soleil qui de toutes façons émettra ses rayons quoiqu'il arrive.. Ou le vent, ou la mer (etc).. Mais, s'il vous plait, perdons l'habitude de puiser dans les réserves, d'autant que ce type de "réflexe" permet a nos grands industriels de passer d'un profit a un autre a nos dépends et assure leur survie financière (surtout) !

  12. Mario Morisi dit :

    Remerciements à ydaho

    Dans ton post (316) tu nous exposes une pensée intéressante.

    Tu réponds à un fil préexistant.
    Tu désarticules une proposition intéressante (la géothermie)
    Tu nous fais sentir que cela pourrait être une fausse bonne idée en la reclassant dans la catégorie'ressource épuisable"
    Et tu rappelles que toutes les ressources, même vertes, même renouvelables, sont la proie potentielle du Capital et des marchés.
    Cela étant dit, il reste un point à aborder et tu le dis (les applications pratiques sont pour le moment anecdotiques, on ignore les effets d'une utilisation de la géothermie à haute dose et à long terme).
    Voilà une bon sujet sur lequel plancher. S'il y a parmi nous des gens compétents en la matière...
    Des liens
    Des sites
    Des pistes
    Ils seraient les bienvenus.

  13. toto dit :

    @ Paco Alambron (287):" Personnellement je ne reviendrai plus lire les commentaires. Je me contenterai de lire les billets fort instructifs de Jean-Luc Mélenchon.
    Mais si j’ai un conseil à vous donner, c’est de cesser de nourrir le troll…"

    Combien sont-ils-elles à ne plus lire les commentaires? Restent les billets instructifs et c'est bien là le principal.
    Le visage du troll enfin identifié. http://i.zdnet.com/blogs/troll.jpg

  14. le Prolo du Biolo dit :

    @ Argeles39 - 312

    Dire que l’énergie nucléaire est incontournable et que c’est là pur pragmatisme commence à être une tarte à la crème que chacun ressasse en boucle sans apparemment prendre le temps d’en vérifier le fondement.

    Ce qui est certain d’une part c’est que si l’on continue à mettre toutes nos billes dans cette filière (avec les EPR on continue de plus belle...), nous ne pourrons pas développer les énergies non fossiles, et nous ne sortiront jamais de ce cercle vicieux.

    Rappelons d’autre part et par exemple qu’en Europe, en une dizaine d’année, 30 000 MWats éoliens ont été
    implantés, soit l’équivalent d’une douzaine de réacteurs nucléaires qui n’ont pas eu à être construits.
    On pourrait aussi parler du développement spectaculaire du solaire en Allemagne qui lui évitera clairement de succomber aux sirènes de Miss Merkel qui voudrait un retour au nucléaire.
    Ou du projet présenté par la Région Bretagne, élaboré notamment avec le groupe NégaWatt, qui montre toutes les possibilités des énergies alternatives dès à présent disponibles, et jusqu’ici largement sous-évaluées.

    Pour ce qui est de la consommation qui augmente, elle augmente beaucoup en raison des gaspillages inutiles de toutes sortes, genre chauffage électrique que l’on a laissé se développer au-delà du raisonnable et dont le rendement énergétique est ridicule (on fabrique de la chaleur pour faire de l’électricité pour refaire de la chaleur + les pertes en ligne).
    De la délocalisation de la productionpar rapport aux lieux de consommation, etc, etc.
    Certains disent que les économies d’énergies et la réorganisation de la production et des échanges, sont le plus gros gisement d’énergie en France.

    J’arrête là, dans le cadre de ce blog pas possible d’être trop bavard, mais le sujet reviendra certainement sur le tapis, vu le positionnement écologiste du P.G. et la présence en face sur ce blog de quelques détracteurs tendance Allègre...

  15. jennifer dit :

    La prise de Jérusalem Est par les israéliens. Ils prennent cm par com, créent le fait accompli! Ils se sont donnés 6 mois pour récupérer entièrement Jérusalem Est, et diminuer la population palestinienne jusqu'à 20%!

    A voir absolument

    http://www.dailymotion.com/video/xcc9jf_jerusalem-la-bataille-de-la-terre_news

  16. Descartes dit :

    @Mario Morisi (#311)

    En attendant, aucun commentaire sur le pré-programme pasteurisé du PS
    Sur le rigodon néo centriste de Moscovici
    Sur les inconséquences paranoïaques du korrigan teigneux qui nous dégouverne…
    Sur la bataille des retraites et le décryptage de l’arme « notionnelle » venue du Nord…
    et sur l’effondrement prochain de la Grèce, et donc des 17% d’actifs toxiques détenus par la Société Générale…
    Bravo les gars, vous avez tout compris

    Heureusement que nous t'avons, toi, pour tout nous expliquer... Mais un doute cruel me taraude... qu'est ce que tu attends, toi, pour écrire sur ces sujets, au lieu de consacrer tes messages exclusivement au fonctionnement de ce blog ? Pourquoi reprocher aux autres ce que tu fais toi même ?

    La vérité, c'est que les sujets dont tu parles n'ont aucun intérêt. Qu'est-ce qu'on pourrait dire ici sur le programme du PS, les inconséquences de Sarkozy ou l'effondrement de la Grèce qui n'ait été déjà dit et redit ? Ça nous avance à quoi de répéter pour la n-plus-unième fois que le PS est social-libéral, que Sarkozy est méchant et que la Grèce va vers la cessation de paiements ?

    La question fondamentale aujourd'hui n'est pas de parler de ce que font les autres, mais de ce que nous voudrions faire nous mêmes. Le discours de la dénonciation permanente, ça a fini par lasser tout le monde, et personne n'y croit plus. Il faut passer au discours de la proposition, et de la proposition crédible.

  17. le Prolo du Biolo dit :

    Nucléaire radieux, suite :

    P.S.

    -Pour ce qui est du stockage sous terre des déchets qui une fois fermé de ferait oublier, c’est parler un peu vite.
    Le principal souci tient au fait qu’on ne sait rien du comportement à long terme des matériaux utilisés pour le stockage (on se souvient des futs «sécurisés» de la Hague qui s’étaient mis à fuir lamentablement) ni de celui de la roche (on a déjà remarqué des fissures non prévues par lesquelles pourraient s’échapper la contamination), et il est faux de dire que la surveillance n’est pas nécessaire et qu'elle n'a pas été prévue par les ingénieurs du site.

    -Pour ce qui est de la fermeture de Superphénix qui devait recycler une part des déchets et qui aurait été fermé à cause des écologistes, disons plutôt qu’il a été abandonné en réalité et plus prosaïquement parce-qu’il ne fonctionnait pas (pannes et arrêts incessants).

    Encore une réalisation mirobolante de l’industrie nucléaire qui en fait ne reste compétitive que grâce aux subventions d’état et au trucage de son bilan réel (pas de prise en charge par ex. du coût de l’inévitable démantèlement en fin de vie).
    Et qui à investissement égal est finalement peu rentable à la fois en terme d’énergie et d’emplois créés.

  18. toto dit :

    Souvent femme varie Mario Morisi aussi.

    Il y a pour le moins contradiction entre le psychodrame du 22 avril à 9h21, le ton désabusé du 22 avril à 23h40 et le je rentre dans le rang de ce jour 23 avril 9h17 où il nous dit de la géothermie: "Voilà une bon sujet sur lequel plancher. S’il y a parmi nous des gens compétents en la matière…
    Des liens
    Des sites
    Des pistes
    Ils seraient les bienvenus."

    Et que çà saute !
    « Me miserum ! » – Vous me faites penser à une escouade d’oies sans Capitole disait-il le 22 avril à 9h21!

  19. Descartes dit :

    @argeles39 (#312)

    Je crois avoir lu quelque part que la loi de 2006 impose que le futur site de stockage souterrain des déchets de haute activité (HA) et de moyenne activité à vie longue (MA-VL) soit réversible (de façon à permettre aux générations futures le choix de modifier ou d’orienter le processus de stockage, avec notamment la possibilité de retirer les colis stockés et de les entreposer si un autre mode de gestion venait à être préféré pour x ou y raisons……).

    Tu as tout à fait raison. La loi de 2006 prescrit la réversibilité pour une période limité du stockage, période qui doit être fixée par une loi. Le problème est que la réversibilité a un coût, d'autant plus grand que la période est longue. Il est paru sage de se laisser ouverte pendant un certain temps (qui sera de l'ordre du siècle) l'option au cas où de meilleurs méthodes pour le traitement des déchets seraient trouvées. Mais la réversibilité ne nécessite pas forcément la surveillance permanente du site.

    Je n’ai pas les compétences pour juger de la validé technique de cette solution, mais à mon sens ce n’est pas gagné sur le plan de l’acceptabilité sociale (il est probable que le futur site se stockage fasse l’objet d’une enquête publique, ce qui laisse augurer des débats très houleux, bref c’est pas gagné…….).

    C'est pourquoi j'ai bien dit que le problème était techniquement résolu. Reste à traiter la problématique sociale. Mais là encore, je pense qu'on fait idéologiquement fausse route en demandant leur avis aux gens. Les déchets nucléaires, comme d'ailleurs tous les autres mais aussi un certain nombre d'installations (incinérateurs, stations d'épuration, etc.) font partie des servitudes nationales. Tout le monde est d'accord pour en profiter, mais personne n'en veut près de chez soi. Il faut donc bien que quelqu'un choisisse, et ce ne peut pas être les citoyens au niveau local. Demande à n'importe qui s'il a envie d'avoir une station d'épuration, une décharge, un entrepôt de déchets nucléaires derrière chez lui, et très naturellement il te dira "non".

    Puisqu'il faut faire un choix, il faut qu'il soit fait par une autorité nationale, ayant la légitimité pour distribuer les servitudes. Et qui prenne ses décisions de préférence en fonction de critères techniques, et non pas en fonction du pouvoir de pression de telle ou telle collectivité locale. Les français le comprennent d'ailleurs parfaitement: lorsque l'Etat choisit un lieu d'implantation sans demander rien à personne, les locaux grognent mais acceptent. Mais dès qu'on ouvre une consultation publique... c'est le bordel et les projets ne se font pas.

  20. le Prolo du Biolo dit :

    95 % des déchets nucléaires sont recyclés.

    L'intox version Areva continue...
    Difficile de dialoguer avec les témoins de Jéhova du nucléaire.
    Ce n'est plus une question d'arguments mais de croyance. Prêt à raconter n'importe quoi pour défendre leur chapelle.

    Pfff les boulets...

  21. Mario Morisi dit :

    A la ligue des Corses et à leurs neveux...

    Il y a des endroits pour faire circuler les nouveautés
    D'autres pour les travailler et les mettre en oeuvre.
    Ici pour ne pas se sentir seul et pour se communiquer des ressources (nous avons chacun notre part d'expertise et de grands trous noirs d'ignorance ou de poncifs).
    Sur le terrain, lors des comités locaux ou régionaux et dans les conseils nationaux.
    Serait-il bien raisonnable de mettre au grand jour, dans le no man's land de la toile...
    les fruits naissants d'un travail at process ?

    Alors messieurs les Corses (je n'ai rien contre les fiers habitants de l'île de Beauté), si vous voulez en savoir plus, rejoignez le comité le plus proche d'un parti anticapitaliste, de préférence partie prenante du Front de Gauche, et si possible le très actif Parti de Gauche.

    Pour conclure (j'ai une réunion), puisque mes messages vous intriguent, relisez le passage sur le point G de l'humour. Comme le vrai, toujours évoqué, jamais trouvé, vous en êtes sans doute privés.

    Salut et Fraternité
    A lire vos conciliabules tard ce soir.
    Oui, ce soir, il y a un Forum Social à Dole (3 jours) et nous nous sommes tous donné rendez-vous du PC au NPA en passant par le POI et tous les autres.
    Et vous ?

  22. Descartes dit :

    @Le prolo du biolo (#319)

    Ce qui est certain d’une part c’est que si l’on continue à mettre toutes nos billes dans cette filière (avec les EPR on continue de plus belle …), nous ne pourrons pas développer les énergies non fossiles, et nous ne sortiront jamais de ce cercle vicieux.

    Il faut tout de même constater que ceux qui ont mis leurs oeufs dans d'autres paniers n'ont pas vraiment beaucoup avancé: l'Allemagne, toute "écologiste" qu'elle est, dépend bien plus lourdement des énergies fossiles que la France.

    Rappelons d’autre part et par exemple qu’en Europe, en une dizaine d’année, 30 000 MWats éoliens ont été
    implantés, soit l’équivalent d’une douzaine de réacteurs nucléaires qui n’ont pas eu à être construits.

    C'est faux. Tu confonds ici "puissance installée" et production réelle. On a beau construire 30 GW d'éolien, qu'est ce qu'on fait le jour où il n'y a pas de vent ? On coupe la fourniture aux consommateurs ? Bien sur que non: on met en marche d'autres moyens de production, qu'il faut donc construire quand même. C'est bien le problème des moyens de production intermittents: chaque fois qu'on construit 1 MW d'éolien, il faut quelque part avoir 1 MW de nucléaire ou de thermique pour le cas ou le vent ne souffle pas... (en fait un peu moins, mais je rentre pas dans les détails techniques).

    On pourrait aussi parler du développement spectaculaire du solaire en Allemagne qui lui évitera clairement de succomber aux sirènes de Miss Merkel qui voudrait un retour au nucléaire.

    On verra. Pour le moment, on voit mal le solaire remplacer le charbon et le lignite...

    Ou du projet présenté par la Région Bretagne, élaboré notamment avec le groupe NégaWatt, qui montre toutes les possibilités des énergies alternatives dès à présent disponibles, et jusqu’ici largement sous-évaluées.

    Et qu'attend le groupe NégaWatt pour lever des capitaux et construire son projet ? S'il est économiquement rationnel, il pourrait gagner beaucoup d'argent...

  23. emma78 dit :

    Communiqué de presse du groupe Front de Gauche, communistes, Gauche unitaire, et Alternatifs et Alternative citoyenne au conseil régional IdF
    Pour un groupe qui rassemble toutes les composantes de la liste « Ensemble… »

    mercredi 14 avril 2010

    Les groupes d’élu-e-s du conseil régional d’Île-de-France seront constitués et officialisés jeudi 15 avril à l’occasion de la séance du conseil régional. Les élu-e-s du parti communiste, de la Gauche Unitaire, d’Alternative Citoyenne et les Alternatifs, appellent à la constitution d’un groupe qui rassemble toutes les composantes de la liste sur laquelle, ils et elles se sont présentées aux élections régionales.

    A ce jour, les quatre élu-e-s du Parti de Gauche n’ont pas décidé de rejoindre ce groupe. Nous le regrettons, mais nous ne nous résignons pas à cette situation. La dynamique de la liste « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » doit se prolonger dans l’institution régionale, c’est ce qu’attendent les électeurs qui nous ont soutenu et c’est le meilleur moyen de respecter le mandat qu’ils nous ont confié. La division actuelle nous affaiblit ! C’est notre capacité à agir et à peser significativement dans des enjeux régionaux, aujourd’hui considérables, qui se trouve réduite Les différences d’appréciation concernant la participation à l’exécutif régional ne peuvent être un obstacle à l’existence et au travail d’un groupe commun. Nous voulons tout faire pour que tous les élu(e)s de la liste « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » trouvent toute leur place au sein d’un groupe commun dans lequel, tous ensemble, nous travaillerons avec détermination à la mise en œuvre du projet sur lequel nous avons été élus au service des Franciliennes et des Franciliens.

    Stéphanie Charret chargée de communication

  24. Descartes dit :

    @Le prolo du biolo (#322)

    Le principal souci tient au fait qu’on ne sait rien du comportement à long terme des matériaux utilisés pour le stockage

    Toi, tu n'en sais rien. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Prenons la vitrification, par exemple: Cela fait trente ans qu'on étudie les matériaux en question. Outre le fait qu'on connaît bien l'évolution des verres archéologiques (sur quelque 5000 ans) et des verres naturels (sur quelques centaines de millions d'années), il existe des techniques pour "vieillir" artificiellement les verres. Ces différentes connaissances permettent de valider des modèles mathématiques qui ensuite projettent le comportement des verres utilisés dans le procédé de vitrification.

    et il est faux de dire que la surveillance n’est pas nécessaire et qu’elle n’a pas été prévue par les ingénieurs du site.

    Tu dis n'importe quoi. La surveillance a été prévue par les ingénieurs aussi longtemps que le site sera ouvert, et pendant les premières années de fermeture. Aucun projet ne prévoit une surveillance ad indefinitum.

    Pour ce qui est de la fermeture de Superphénix qui devait recycler une part des déchets et qui aurait été fermé à cause des écologistes, disons plutôt qu’il a été abandonné en réalité et plus prosaïquement parce-qu’il ne fonctionnait pas (pannes et arrêts incessants).

    Faux. En 11 ans d'exploitation, l'installation n'a été arrêté que 4 ans pour des questions techniques (soit une disponibilité supérieure à 60%, tout à fait convenable pour un prototype, alors qu'un réacteur de série a une disponibilité de l'ordre de 80%). Mais elle a été arrêtée bien plus longtemps (5 ans) pour des raisons administratives, et notamment suite aux recours des différentes organisations écologistes. Il a été finalement arrêté non pas pour des raisons techniques, mais parce que c'était le prix fixé par les Verts à leur entrée au gouvernement de Lionel Jospin.

    Encore une réalisation mirobolante de l’industrie nucléaire qui en fait ne reste compétitive que grâce aux subventions d’état et au trucage de son bilan réel (pas de prise en charge par ex. du coût de l’inévitable démantèlement en fin de vie).

    Encore faux. Les charges de démantèlement (et de gestion des combustibles usés) sont pris en compte dans le calcul du coût du kWh nucléaire.

  25. BA dit :

    Il y a dès lors deux sorties de crise possible pour la Grèce :

    Scénario 1 : les pays européens y vont quand même, aident massivement Athènes, mais sans savoir jusqu'où cette aide va les entraîner. Surtout si d'autres pays ont besoin d'aide dans la foulée. C'est un engrenage dangereux. Or il faut savoir que la Grèce a besoin non pas de 30 milliards (le montant du plan européen) mais au minimum de dix fois plus : 150 milliards d'euros d'ici 2015 au titre du principal de sa dette actuelle, et 90 milliards au titre des intérêts. Ceci sans compter la dette supplémentaire qu'elle va devoir souscrire d'ici là du fait de ses déficits. Le soutien à la Grèce est un enjeu à plusieurs centaines de milliards d'euros. En a-t-on encore les moyens ?

    Scénario 2 : la Grèce fait défaut. Elle reconnaît qu'elle ne peut plus rembourser et on entre dans une négociation pour rééchelonner sa dette sur 15, 20, 25 ans comme on l'a fait jadis pour l'Argentine. Ce scénario évidemment douloureux pour les créanciers, au premier rangs desquels les banques et assureurs européens, était impensable il y a encore 48 heures pour un pays de la zone euro. Il est débattu aujourd'hui. Il est encore tabou chez les dirigeants européens. Les marchés financiers sont en train de les forcer à ouvrir les yeux.

    http://www.lesechos.fr/info/inter/020496841181-point-de-vue-nicolas-barre-grece-le-scenario-de-la-faillite.htm

  26. Descartes dit :

    @Le prolo du biolo (#325)

    "95 % des déchets nucléaires sont recyclés". L’intox version Areva continue …

    C'est surtout l'intox Prolo du Biolo qui continue, à grands coups de falsification de ce que les autres écrivent. Voici précisement ce que j'avais écrit: "Une fois récupérée la partie recyclable (pour les combustibles nucléaires usés cela représente 95%) (...)". On peut constater que grâce à l'intervention providentielle du Prolo, les "combustibles usés" sont devenus "déchets", et le "recyclable" est devenu "recyclé".

    Mais allons au fonds. J'imagine que pour lancer cette accusation, tu dois avoir des informations. J'aimerais bien les entendre. Pourrais tu indiquer quel est pour toi le pourcentage du combustible usé qui est "recyclé", et donner la source de tes informations ? Comme ça, on pourra discuter sur les faits, et non pas à coups d'affirmations gratuites style "l'intox continue"...

    Difficile de dialoguer avec les témoins de Jéhova du nucléaire. Ce n’est plus une question d’arguments mais de croyance.

    Je laisse le lecteur apprécier qui dans cet échange apporte des informations et des arguments, et qui se contente des "l'intox continue"...

  27. jennifer dit :

    Mince mon post n'est pas passé. Il s'agit de la tentative de vider jérusalem de ses palestiniens

    http://www.dailymotion.com/video/xcc9jf_jerusalem-la-bataille-de-la-terre_news

  28. Inquiet dit :

    Mélenchon rules !

    http://vimeo.com/10936481

  29. dudu87 dit :

    Bonjour à vous,
    @TOUTES et TOUS,

    Je repose ma question qui à mon avis est le problème essentiel pour le cyitoyen/ne "lamda":

    "Qu'elle est l'énergie ou les énergies les moins polluantes et compétitives qui puissent fournir de l'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE À NOTRE PAYS EN QUANTITÉ ET QUALITÉ SUFFISANTE 24h/24h ET 7/7 jours? "

    A part Descarte qui défend le Nucléaire, les anti- nucléaires ont-ils des solutions? Très bien de critiquer mais proposer serait mieux, ne vous inquiétez pas, j'ai quelques idées et certaines réalisations se font ou vont se faire dans le Limousin.
    STP, Descartes laisse venir les propositions, merci!

  30. 4 Août dit :

    @ dudu87

    J'avais déjà posté ça, et d'ailleurs Descartes s'était empressé de faire son schtroumpf grognon à propos du projet:

    http://soultz.net/fr/technologie/

  31. ydaho dit :

    - du vent : la force du vent entraîne les pales des éoliennes pour produire de l’énergie.
    - du Soleil : on utilise directement l'énergie fournie par les rayons du Soleil, c'est le cas des chauffe-eau solaires et des cellules photovoltaïques.
    - de l'eau : la force motrice de l’eau est exploitée par les barrages pour les cours d’eau ou encore grâce à des usines marémotrices pour les océans.

    biomasse (végétaux et les micro-organismes de la biomasse sont brûlés pour produire de l’énergie), sous-sol (géothermie) : Attention, ces énergies sont dites renouvelables dans la mesure où nous n'en utilisons pas davantage que ce que la nature produit.

  32. jean 28 dit :

    un site dans le vent...

  33. ydaho dit :

    Les énergies précédentes, couplées a une probable énergie a base d'hydrogène, ça ne fera pas "le tout" bien sur.. Ensuite il faudrait agir sur "la consommation".. Se diriger vers des "habitations" dites passives... c'est a dire très peu consommatrices d'énergie, des projets existent déjà ainsi que des réalisations.. Savez vous par exemple que pour chauffer certaines maisons (bien isolées) il n'est besoin que d'un litre de fuel par jour.. (soit environ deux kilos de pellets)...

  34. emma78 dit :

    réponse au post N° 330 (ydaho) Pas de Front dfe Gauche en IDF

    Il faut être naif pour croire F. Delapierre et Co, le PCF a donné une autre version beaucoup plus réaliste et terre à terre (les élus PG demandaient des présidences et notamment la base de loisirs du 91 pour F. Delapierre).

    Je constate donc que le PG n'a non seulement aucun programme (à part forcer la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour 2012) mais de plus aucun respect pour le mandat de ses électeurs.

    Pour ma part, je ne juge que sur des faits !

  35. ydaho dit :

    @ emma 78 : les faits ce sont les déclarations écrites et signées lues auparavant post 328 de toi et 329 de moi.. Ce que tu as écrit au 340 ça s'appelle des "on-dit"...Et cela n'engage que toi..

  36. Thaumasios dit :

    Mais oui, tu as raison Emma… Les élus PG sont d'horribles carriéristes, affamés de postes chauffés et grassement payés (sans compter les privilèges de fonction) ! S'ils ont refusé d'entrer dans les exécutifs avec le PC et ses satellistes, c'est uniquement pour ça… et pas du tout parce que toutes les composantes du FdG avaient signé un certain texte daté du 28 octobre dans lequel chacun s'engageait à ne pas refuser de participer aux exécutifs par principe, mais que cette participation serait strictement conditionnée à une triple exigence : absence de Modem, contenus, rapport de forces.
    Puisque de façon évidente, le PS a gracieusement accepté les points de contenus que nous souhaitions et que le rapport de force est clairement en notre faveur, je ne vois effectivement pas d'autre explication au comportement du PG que celle qu'a donné le PC…

  37. ydaho dit :

    @ Thaumasios...

    C'est quand même pas facile "d'entamer" une carrière..

  38. @ inquiet... et quelques autres... sur les retraites....

    un truc marrant là

    le visionnage attentif laisse à penser que c'est le même "créatif" qui a bossé sur le spot générali et sur le spot retraites2010.... à moins que la campagne gouvernementale ait été financée par les assureurs ?...

  39. ydaho dit :

    @ lou passejaire : Il y a "synergie" dirait on... :-)

  40. jean ai marre dit :

    @ 221 dudu87 @ 224 Carol Deby.

    En fait, la communauté s'est adressée à Valérie Pécrèsse car c'est la ministre de tutelle. C'est elle, en tant que ministre de la Recherche est " la chef des scientifiques "
    Les 400 scientifiques ont appelé la ministre à arbitrer sur le sujet de la rigueur scientifique, en vertu du pacte moral qui relie les scientifiques et la Société.
    " Rémunérés principalement par les crédits publics, les scientifiques doivent déployer une rigueur maximale pour la conception, la réalisation, la publication de leurs travaux. "

    On peut penser que C Allègre visait qqs climatologues très investis dans le Giec (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat) - Jean Jouzel ou Hervé Le Treut.
    D'autant plus que le Giec s'était trompé sur l'évolution du climat, mais a reconnu son erreur.

    Alliance ou pas, rancoeur ou pas, se sont 400 scientifiques qui se sont estimés insultés et qui réclament réparation à l'autorité de tutelle..

    Pour nous quidam, nous pouvons voir ça sous l'angle de l'information, désinformation, recette de l'électron libre pour vendre!
    Pour nous citoyen responsable, il s'agit de réfléchir sur les méthodes actuelles de libéralisation de l'info.
    Qui contrôle ?
    Et en filigrane c'est la recherche de la vérité qui porte souci.

  41. Michel Matain dit :

    @ 325 Descartes

    Concernant les lieux d'implantation, il en est de même des prisons, des hopitaux psychiatriques, des déchetteries (même pour produits non-nucléaires), des institutions pour enfants, des foyers pour SDF, et la liste est longue... personne n'en veut à côté de chez soi. (Sauf éventuellement une petite commune rurale pauvre à qui l'on va promettre monts et merveilles pour accepter chez elle ce dont aucune commune ne veut). Ca pose effectivement le problème de la démocratie directe en liaison avec l'intéret global de tous.

  42. jennifer dit :

    Le MRAP reste opposé au voile intégral mais condamne toute loi qui ne pourrait que renforcer la stigmatisation à l’encontre des femmes qui le portent

    Passant outre l'avis du Conseil d'Etat et voulant ignorer la possible censure du Conseil constitutionnel, Nicolas Sarkozy, appuyé par Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille, a décidé de présenter dès le mois de mai un projet de loi portant interdiction en France du port de la burka dans tout l’espace public.
    Cette décision, qui renvoie à de semblables initiatives, actuellement envisagées ailleurs en Europe ou au Canada, interpelle la société française.

    Le MRAP, quant à lui, voit deux motifs à un tel empressement du gouvernement :
    - instrumentalisation de cette question par un pouvoir qui, confronté à une grave crise économique et sociale tente de détourner les colères pour les fourvoyer dans un détestable rejet de l'autre érigé en bouc émissaire
    - volonté, après l'échec cuisant aux dernières élections de reconquérir les électeurs qui sont retournés vers le Font national.
    Le Président a choisi la stratégie de la tension en annonçant son choix de faire passer en force une loi qui risque fort de ne pas être applicable. Qu'en sera-t-il d'ailleurs de l'application de cette loi aux visiteuses étrangères, notamment épouses de diplomates ou d’hommes d’affaires ?

    Le MRAP tient à rappeler :

    - qu’il ne peut que condamner toute tentative de passage en force d'une loi fondée sur un phénomène marginal et risquant de produire des conséquences pires que la situation qu’elle serait censée corriger

    - que son interdiction permettra aux extrémistes sectaires de renforcer leur emprise

    - que le fait que le gouvernement soit prêt à prendre le risque de l'inconstitutionnalité montre sa volonté de faire diversion et de chercher des boucs émissaires aux difficultés de la société française, après le débat sur l'identité nationale.

    Le MRAP s'oppose donc à toute loi qui ne ferait que renforcer la stigmatisation de personnes victimes de paroles et actes racistes ou islamophobes.

    Paris 23 avril, 2010

  43. Hold-up dit :

    @ Lou passejaire

    "Retraites: dépenser plus pour intoxiquer plus " : PROPAGANDE UMP CONTRE LA RETRAITE A 60 ANS.

    Campagne de propagande UMPiste avec l'argent public : 8 millions d'Euros parti "en fumée"
    (pas pour tout le monde).

    http://www.marianne2.fr/Retraites-depenser-plus-pour-intoxiquer-plus_a191987.html

  44. Hold-up dit :

    Pour alimenter le débat à l'heure où le PS se blairise rapidement :

    Retraites : un peu de sang froid SVPpar Guillaume Duval
    http://www.alternatives-economiques.fr/retraites---un-peu-de-sang-froid-svp_fr_art_633_49166.html
    Alain Lipietz :
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/lipietz/2010/04/19/cinq-debats-cles-sur-les-retraites/

  45. emma78 dit :

    8 M de personnes vivant en état de pauvreté, sous le joug et les contrôles abusifs de la CAF et les écolos parlent du sexe des anges (la géothermie, la décroissance, la voiture électrique et autres fariboles...certainement passionnantes.. pour eux).

    A quand un revenu minimum d'existence pour tous et une vraie défense des services publics (ce qu'il en reste?)

    Voilà ce qu'on attend des politiques et pour la retraite, les sans-emploi ne se sentent pas concernés.. ce sera peau de chagrin comme d'habitude!

  46. Hold-up dit :

    Pour sauver les retraites, 400 personnalités appellent à taxer les revenus financiers
    http://www.bastamag.net/article972.html

    Dix contrevérités sur les retraites :
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article314

  47. Hold-up dit :

    Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites
    http://blog.exigences-citoyennes-retraites.net/

    Retraites : la France est-elle incapable de mobiliser 2% du revenu national ?
    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3033


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