18avr 10

Du volcan, de Cochabamba, de VSD et des médias, encore et c'est pas fini

Laki est de retour ! L’histoire sent le soufre

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D ans cette note il va être question  du volcan qui a annulé mon voyage pour le nouveau monde et le sommet des peuples à Cochabamba. Et de luttes des salariés dans les médias. J’adore cette affaire de volcan même s’il m’en cuit. Ombre de la grande révolution, tu t’avances sur nous depuis le même cratère qui te fit naitre en 1783 ! Cette irruption volcanique est un tel clin d’œil à l’histoire dans ce moment !

Laki, bien sur ! J’ai couru me renseigner dès que l’on m’a remis en mémoire l’affaire de l’irruption islandaise qui avait «entrainé la révolution française» comme on dit, pour faire court, dans la langue médiatique. Le volcan Laki en 1783! Je me souviens avoir lu cette histoire dans je ne sais quel livre, il y a longtemps, à propos des volcans en général et de l’impact de leurs irruptions sur l’histoire de l’humanité. J’ai eu ma phase « volcan », étant gamin, en même temps que ma phase «conquête de l’espace». Le diable m’emporte ! Comment ai-je pu oublier quelque chose d’aussi croustillant. La personne qui m’en a parlé est une spécialiste de l’histoire des pays scandinaves et autres contrées la haut, sur la carte du nord de l’Europe. J’aime l’idée que le volcan qui a mis le feu aux poudres chez nous, pour ouvrir l’ère moderne selon le mot de Goethe à propos de la révolution française, viennent du pays où les gens ont voté « non » au dédommagement des banques étrangères qui se sont fait détrousser par des plus vicieux qu’elles. Sitôt de retour chez moi où la valise pour Cochabamba trône dans le salon, j’ai tapé Laki+1783 sur Google et je suis tombé sur une page d’histoire passionnante, incluant un petit film, publiée dans la "Tribune de Genève"

L’éruption commença le 8 juin 1783. Sur une distance de 25 km, s’ouvrirent  110 cratères ! Rien que ça ! Ce fut l'éruption volcanique la plus importante des temps historiques. Ces cheminées émirent 14 milliards de m3 de lave basaltique, d'acide fluorhydrique et de dioxyde de soufre. Quel potage ! Ce qui sort aujourd’hui d’Islande est de même nature. D’abord ca flotte dans l’air et ca fait écran au soleil. Il fait plus froid et ca commence tout de suite à perturber le système climatique. Puis, tout ça dégringole ensuite en pluies acides qui détruisent la végétation et polluent les sources. Quand il en sort un bon paquet, et si par hasard ca se combine avec d’autres irruptions ailleurs, le climat est modifié parce que les particules en suspension font beaucoup écran au soleil et la température baisse. Mauvaise nouvelle pour l’agriculture et la consommation d’énergie. Bonne nouvelle pour les glaciers et tout ce qui s’en suit.

J’ai lu le récit à propos de l’irruption de 1783, et j'en reproduis de quoi vous épargner un clic. « Au début elle fut explosive, puis elle continua en émission de lave pendant des mois, jusqu’en février 1784. Les cendres recouvrirent l’île, et de 50% à 80% des animaux d’élevages moururent. La famine qui suivit décima environ 20% de la population islandaise. Mais ce n’est pas tout. En cet été 1783, un anticyclone puissant et centré durablement sur le nord de l'Atlantique envoya les fumées vers le reste de l’Europe, comme ces jours. (…) Un nuage de poussière recouvrit les 2/3 de la France et se déposa en partie au sol. Les années qui ont suivi l'éruption du Laki en 1783 furent marquées par des phénomènes météo extrêmes, dont des sécheresses et des hivers très rigoureux, puisqu’on disait que le pain et la viande gelaient sur la table de la cuisine et les corbeaux en plein vol. On vit une accentuation du petit âge glaciaire. La ligne de grain orageux qui traversa la France du sud au nord, en été 1788, détruisit presque toutes les récoltes du pays. On pesa des grêlons de 10 livres (5 kg). Ces modifications climatiques et le volcan Laki ne sont peut-être pas seuls en cause, mais les historiens admettent que leur influence fut considérable dans les événements politiques qui mirent fin à la royauté. On estime que le nuage de cendre modifia le régime des moussons en Afrique, faisant baisser le niveau du Nil et l’irrigation de la plaine céréalière d’Egypte. »

Apparemment l’affaire pourrait ne pas en rester là. « Quand à l'éruption actuelle, les autorités craignent que cette éruption ne déclenche le réveil du volcan voisin, le Katla situé sous le glacier Myrdalsjokull. Une éruption sous-glaciaire serait bien plus destructrice à cause des violentes explosions phréato-magmatiques et des inondations résultant de la fonte massive de glace. Les séismes observés ces dernières semaines sous l'Eyjafjallajokull résultaient de la montée du magma. Jusqu'à présent, le Katla ne présente aucune activité inhabituelle, ni séisme si gonflement, mais ces deux volcans ont des réservoirs magmatiques qui communiquent et l'histoire a montré que chaque éruption de l'Eyjafjallajokull avait été directement suivie par une éruption du Katla.»  Ce volcan qui menace est qualifié de « vicieux » ! Ca promet. En tous cas on peut penser que la série des tremblements de terre dont on entend parler signale une activité de toutes les plaques tectoniques de notre chère veille boule.

Par conséquent on peut s’attendre à ce que les volcans s’agitent et que ca pète de plusieurs côtés. De cela nous ne pouvons, sans doute, rien dire. En tous cas pas moi, bien sur, qui ne suis pas un savant de ces choses. Ce que je sais par contre c’est que, si c’est le cas, nous avons la certitude d’un impact politique sous toutes les latitudes. Car si le climat est un système instable, la société humaine, ébranlée par le n’importe quoi libéral, l’est tout autant, sinon davantage. Partout les systèmes locaux d’interdépendance on été détruits au profit des grands systèmes globalisés. Les productions les plus diverses dépendent de circuits longs de transport.  On voit ce qu’il en est du transport aérien ces temps. Mais on doit aussi considérer que les changements climatiques produisent des pénuries agricoles que la délocalisation des productions aggrave.  Si tel produit devient plus rare sur le marché du fait du climat là où il est produit, il n’est pas sur que son remplacement soit possible ailleurs où on l’attendait ! Soit par ce qu’on ne s’y soit pas préparé, soit par ce que de toute façon le même ou un autre similaire n’existe plus localement. Je ne mentionne ici qu’un des innombrables exemples de déstabilisations que cette affaire suggère. Ce qui conforte, d’une façon inattendue, la pertinence du scénario du « bug »  maintes fois décrit sur ce blog.

Avions bloqués : nous n’irons pas à Cochabamba, au sommet des peuples convoqué par Evo Morales. Des dizaines d’heures de travail de plusieurs équipes du Parti de Gauche sont perdues. Notes, échanges sur les forums, textes et traductions préparés, tout est en suspend, nuage de papiers que la présence sur place devait cristalliser et faire converger. Le travail de mes collaborateurs-camarades, notes, traductions, contacts, planification des rendez vous et déplacements, tout est par terre ! On n’ira pas à Cochabamba ! On devait y être à cinq du Parti de Gauche. Les hôtels réservés au prix d’heures de tractations, les billets d’avions, la débrouille sans fin pour faire baisser les couts, les transferts dans quatre pays, la mobilisation des ambassades de France pour m’aider en Bolivie, au Paraguay,  en Uruguay, en Argentine, pchouf : plus rien ! Comme si ça n’avait jamais été. Nous n’irons pas à Cochabamba L’énormité de l’évènement tient, bien sur, tout le monde en haleine et chacun regarde le volcan. Mais je vois la peine dans les yeux de ceux qui ont travaillé, la déception de ceux qui voit tout disparaitre dans le néant du temps qui passe. J’y suis spécialement sensible. Personne ne sait mieux que moi combien notre force est dans le collectif. Ce constat s’applique à moi d’abord. Moi, qui ai pris l’habitude de dire « je », pour être dans le style de communication de notre temps qui disqualifie les collectifs, et qui devrait dire « nous »  le plus souvent car j’agis sur des pistes balisées par le défrichage des autres, entourés d’évaluations croisées produites par des réseaux infatigables, et combien d’autres réalités de cette sorte, toutes choses qui me donnent ma force et font mes performances quand je ne gâche pas leur travail par des erreurs personnelles. Je m’amuse de voir ceux qui n’ont jamais connu cette force du collectif, ironiser sur ses aspects négatifs souvent fantasmés – l’embrigadement, la discipline, la soumission aux consignes- méconnaitre l’inouïe puissance de l’action coordonnée, de l’accumulation des énergies, de la réflexion collective, de la cohérence d’action qui applique au même point des milliers d’efforts de toutes dimensions. Sans oublier la possibilité d’avoir une stratégie et une tactique qui tiennent dans le temps et accumulent ainsi dans la durée le bénéfice de l’action pensée.

Comme on le sait, la critique sur les médias que j’ai enchainée à l’incendie provoqué par l’étudiant en provocation médiatique s’appuie sur une analyse sociale de la nécrose de la vie médiatique. Mon point de vue, à la suite de celui du PG,  diffère de la critique classique des autres partis à gauche sur ce thème. Pour eux tout est de la faute des méchants propriétaires de journaux. Ce point de vue est extrêmement frustre. Il est censé permettre de concilier la critique du système et le copinage avec ceux qui le font fonctionner au quotidien. Il permet de se concilier les gens de médias, repeints en salariés victimes impuissantes des odieuses pressions du propriétaire. Facile, trop facile. Maintes fois il a été signalé ce que ce point de vue a, d’ailleurs, d’insultant pour les personnels. Victimes, ceux-ci consentiraient sous la contrainte à truquer la vérité et à déformer la réalité pour quelle entre dans le prisme que nous connaissons ? Cette pensée mécanique à propos de l’interaction des super-structures intellectuelles comme simple reflet contraint des infrastructures matérielles de la propriété du moyen de production, c’est du marxisme de comptoir du café du commerce. Nous, nous interrogeons tout le système.  A supposer que tout parte du méchant patron, comment se fait-il que de haut en bas tout le monde suive, s’adapte et se répète ? C’est l’effet de système qu’il faut interroger si on veut le briser.  C’est au modèle qui produit cette soumission qu’il faut opposer un autre modèle, aussi global que celui que nous combattons. Mais, bien sur, encore faut-il combattre. C’est ce que nous avons entrepris au parti de gauche. Aucun autre parti de gauche ne le fait. Dans cette lutte nous mêlons ruses et opportunités.  

L’invitation au CFJ a été un moment privilégié pour ouvrir le débat dans des conditions qui atteigne le gros de la troupe médiatique et notamment tous les prolétaires du métier. L’incident a fonctionné comme un révélateur, un ouvreur de discussion. L’onde de choc a porté. J’ai eu beaucoup de messages de journalistes. D’un autre côté, nombre de mes propres camarades se sont réinvestis sur la question. La commission média du Parti de Gauche s’est sentie légitimée par le fait que les camarades comprenaient l’enjeu de leur travail. Des adhésions à la commission sont arrivées. Je vais rencontrer cette commission d’ici peu pour participer à une séance de travail. D’un autre côté des discussions ont eu lieu partout dans le parti sur la place particulière du système médiatique dans la vie d’une société démocratique à forme républicaine. Je crois que c’est très important pour notre évolution en tant que nouveau parti. La pensée sur les médias ne peut pas être l’angle mort de notre projet. Ce serait renoncer à avoir une ambition pour la société toute entière à ce sujet. Il a été frappant de voir pour moi que la question est plus simplement abordée dans la jeune génération de mon parti qu’elle l’était dans la mienne au même âge. Les points de vue sont à la fois plus fascinés par la puissance médiatique et son effet miroir sur les personnes qu’elle montre et plus décontracté sur l’idée que « d’autres média sont possibles». Evidemment j’y vois l’écho de moments passés que j’ai vécu avec le même idéalisme. La vogue de la presse libre dans les années 70, la vague des radios dites libres dans les années 80, par exemple. Il est important de constater que la pensée critique sur les médias et la volonté d’y faire vivre d’autres pratiques a accompagné les vagues révolutionnaires dans notre pays. La sphère médiatique est la deuxième peau du système économique et politique. Chaque brèche qu’on y ouvre fait respirer l’organisme tout entier. En situation de pouvoir, l’insurrection civique doit atteindre la sphère médiatique. Mais comment ?  

J’ai donc été contacté par la rédaction du journal VSD, en grève contre la refonte du projet éditorial de leur journal. Au premier coup d’œil on pourrait dire que c’est « juste » le licenciement de dix journalistes qui mobilise leurs collègues. Ce serait une lutte classique adaptée la situation particulière d’un média. Sur place, ce n’est pas à cela que j’ai assisté, même si, à l’évidence, c’est le fond de tableau. J’ai lu déjà des commentaires acerbes sur le fait que VSD ce serait un des nombreux porte parole de l’idéologie dominante et que, donc, un homme de gauche n’a rien à faire dans ces parages. Avec un tel raisonnement, quel journal, à part l’Humanité, Politis, Le Monde Diplomatique et les journaux de l’extrême gauche, seraient dignes de notre intérêt ? Quel que soit la situation cela revient à dire que nous croyons absolument vain tout projet éditorial non engagé politiquement qui se propose d’informer ou de vulgariser, fusse de façon légère, et d’entrer très avant dans les actualités quotidiennes, la mode, la vie des objets et ainsi de suite ? Pour ma part je ne rêve pas d’un monde ou il n’y aurait à lire que des organes de presse politiques. J’apprécie que des espaces d’expression politique soient présents partout, dans tous les types de presse. Bien sur. Mais je sais aussi que les êtres humains ne vivent pas que de politique.  Au fond la politique est une résultante, me semble t-il. On décide politiquement après s’être imprégné de tout le reste. Encore faut-il pouvoir s’imprégner décemment, honnêtement. C’est autour de cette idée que se construit ma vision de la fonction d’une presse émancipée dans une société républicaine.  

Emanciper les médias ? De l’argent bien sur. Mais pas seulement. De l’idéologie dominante, des conformismes de la pensée, du sensationnalisme, du voyeurisme. Et ainsi de suite. Toute la définition du métier de journaliste et des conditions de son exercice est en cause. Et même la nature des supports en tant qu’ils sont, de par leur nature même, normatifs. C’est compliqué. Toutes sortes de paramètres entrent en jeu, nous en sommes tous d’accord. Ce qui m’a plu, par-dessus tout, dans la discussion avec la rédaction de VSD  c’est que nous avons parlé de cela. De cette difficulté. Des solutions. Je ne sais pas si quelqu’un a filmé. J’aimerai bien. J’ai trouvé l’échange très formateur pour moi. Je crois que j’ai aussi appris des choses aux gens qui se trouvaient là. Mais ce qui m’a frappé c’est qu’au cœur de ce qu’on peut considérer comme le noyau dur de la petite bourgeoisie de notre temps, s’exprime une conscience si âpre des dégâts de la financiarisation sur toute la vie intellectuelle. Par exemple l’une dit « ce qui ne va plus dans la presse c’est que ce sont des financiers qui dirigent nos journaux et plus des journalistes. Ces gens ne connaissent rien à notre métier » Un autre dit « la façon dont est cloisonnée la façon de produire un journal cloisonne notre propre expression et notre pensée» Un autre «nous devons nous réapproprier notre outil de production c'est-à-dire notre capacité à penser nous même nos sujets sans préoccupations extérieures à ce sujet» Ce qui s’est dit de cette façon je l’ai souligné sur place c’est exactement ce que disent les ouvriers et les ingénieurs d’Airbus, par exemple. Hélène, la collaboratrice de la sénatrice Marie Agnès Labarre, m’accompagnait dans cette visite. Elle me dit : « ils parlent comme les Contis » qu’elle était aller soutenir avec une délégation du parti la semaine précédente. Ensuite nous avons évoqué la question de l’exigence ou non de diplôme pour établir l’aptitude à être journaliste. Pas simple. Le formatage par les écoles de journalisme est très discuté dans la profession, alors même que les élèves de ces écoles sont encore très minoritaires dans les salles de rédaction. Si j’évoque cette question c’est parce qu’elle m’a amené à parler de la capacité des gens ordinaires à devenir producteurs eux mêmes de messages médiatiques. J’ai évoqué l’exemple de « télé-vive » au Venezuela et de ses écoles de formation en direction des personnes du terrain. C’est aussi l’expérience de René Balme maire de Grigny dans le Rhône.  Est-ce une évolution imaginable de la profession ? Nous avons aussi évoqué la forme de propriété des médias qui conviendrait à une émancipation par rapport au capitalisme. Est donc venue la question des coopératives. Bref, tout y est passé. Mon constat est que la profession est très déstabilisée par l’évolution de la sphère médiatique. Elle est disponible pour en parler et nous avons un bon terrain pour y faire vivre le moment venu une révolution citoyenne très ardente.

Le fait frappant est le suivant. Pas un journal n’a rendu compte de ma visite ni ne l’a suivi. Pourtant, ce serait un sujet excitant de voir comment je suis accueilli dans une rédaction entière après mon lynchage, non ? Où sont passés tous les gros nuls corpos qui ont vociféré pour défendre « la profession toute entière » ? Et les étudiants en journalisme ? Vous le croyez  si vous voulez, il y en avait trois au pied de l’immeuble de VSD qui ont voulu m’interroger sur… l’architecture du quartier ! Bravo les petits ! Ils doivent venir de l’école de Sciences Politiques !  Pourtant là il s’agit d’une rédaction qui dénonce l’évolution du projet éditorial vers une presse « low cost ». Qu’on lui donne raison ou tort est-ce que ce n’est pas autrement plus significatif du malaise de la profession que « le malaise » cucul la praline décrit par la noctambule du journal « Le Monde » qui m’appelle à 22heures 30 pour faire son reportage de déjantée sur « le malaise des politique face aux médias » ? Et le malaise des médias qui la ferment sur le malaise des médias ? Quelle est la cause de ce silence ? Pourquoi s’exposent-ils au retour de bâton si facile auquel je me livre en se laissant prendre en flagrant délit de double langage et de cécité volontaire ? L’argent mes petits ! L’argent ! La soumission au patron, la peur d’être obligé demain de parler des conflits dans sa propre entreprise ! L’obligation de devoir dire que le problème dans la profession c’est précisément celui dont ces médias nient qu’il existe dans la société ! Ma visite à VSD est la démonstration de ce que racontent comme moi toux ceux qui ont compris le système. Il est donc important que cela se sache dans le milieu et notamment auprès des plus jeunes. Moi je suis allé soutenir une rédaction en lutte ! Les beuglant de mon lynchage n’y sont pas allés, ils n’ont pas signé la pétition, ils n’ont pas défendu les collègues. Leur protestation contre moi ne vaut rien de plus qu’une basse manœuvre politicienne. Et regardez les maintenant se la jouer sur mes prétendues contradictions en jouant les grands méprisant parce que j’ai donné une interview à « Voici ». Je remercie « Voici » de me l’avoir proposée. Je me garde ce sujet pour une prochaine note car l’affaire participe de ma campagne sur le thème. Vous saurez bientôt comment et pourquoi.


440 commentaires à “Laki est de retour ! L’histoire sent le soufre”
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  1. Hold-up dit :

    NÉPOTISME et Retraites :
    La Contre réforme rêvée de Nicolas SARKOZY et de Guillaume SARKOSY

    Lire : http://www.rue89.com/2010/03/03/retraites-la-reforme-revee-de-nicolas-et-guillaume-sarkozy-141278

    Les retraites dorées des seigneurs du capitalisme
    http://www.bastamag.net/article990.html

  2. Hold-up dit :

    Pour alimenter le débat critique :

    "Les prévisions du Conseil d'orientation des retraites (COR) sont-elles volontairement catastrophistes ? En vérité, ce qui pose problème, ce sont surtout les interprétations trompeuses qu'en font la droite, le Medef et tous ceux qui veulent faire peur. Pour l'essentiel, le COR s'est contenté de rappeler ce que nous savions déjà. Pour régler le problème des retraites à l'horizon 2030, il suffit d'augmenter le taux de cotisation de 5 points (...) "

    "Retraites : remettons tout à plat Par Thomas Piketty
    http://www.jourdan.ens.fr/piketty/fichiers/presse/LIBERATION_20100420.html

    Autres articles de T.Piketty :http://www.jourdan.ens.fr/piketty/_mpresse/ipresse.php

  3. Descartes dit :

    @dudu87 (#336)

    STP, Descartes laisse venir les propositions, merci!

    Quand bien même j'aurais l'intention de bloquer des propositions, je n'en ai pas le pouvoir, puisque ce n'est pas mon blog ici. Mais demander des "propositions", ça n'avance à rien: il faut des propositions argumentées, appuyées sur des chiffres (ou à minima des ordres de grandeur). Les déclarations du genre "moi je pense que la géothermie, c'est pas mal", ça fait franchement amateur.

    Prenons par exemple la géothermie. Quelle est la puissance qu'on peut raisonnablement extraire par ce moyen ? Des kWh ? des MWh ? des GWh ? Il ne suffit pas que le réservoir soit énorme, encore faut-il qu'on puisse le pomper. Or, parce que la conductivité thermique des roches est faible, la possibilité d'extraire cette énergie est très limitée. C'est un peu comme si on voulait pomper de l'eau dans un réservoir mais qu'on ne dispose que d'un tout petit tuyau... le fait que le réservoir soit grand n'y changera rien.

    Prenons l'éolien: on peut générer des grandes quantités d'énergie avec lui lorsque les conditions sont bonnes (ce qui arrive en moyenne 30% du temps). Mais comme l'électricité ne se stocke pas, il faut se demander qu'est ce qu'on fait le jour où il n'y a pas de vent. On coupe le courant ? On remplace les éoliennes avec des centrales au thermiques (qu'il faut construire quand même et garder à l'arrêt, toujours prêtes à prendre la relève) ? Combien coûte le kWh éolien en tenant compte de cette problématique ?

    Prenons le solaire: outre le fait que les panneaux sont chers et que leur fabrication est très polluante, on se trouve encore une fois avec le problème de la variabilité de la ressource. Qu'est ce qu'on fait le jour ou il n'y a pas de soleil ? Qu'est ce qu'on fait la nuit ?

    Malheureusement, les moyens de production "variables" ne peuvent être qu'une source d'appoint, du moins aussi longtemps qu'on n'a pas trouvé des moyens économiques de stocker de grandes quantités d'électricité. Ils peuvent venir en aide a un parc de centrales capable d'assurer la production de base. Mais si quelqu'un a une idée brillante, il est bien entendu le bienvenu à l'exposer...

  4. jean ai marre dit :

    @ 261 M. Morisi, @ 265 Toto, @ 266 Michel D pg 11
    Si l'on veut vider ce blog continuons, C'est de l'attaque défense.
    M Morisi l'a dit vertement, on peut aussi le dire rouge de colère, il y en a assez de conversation autour du thé. Je préfère finalement les conversations café du commerce, qui rassemble beaucoup plus, car personne ne se prend au sérieux, mais les réflexions sont sérieuses.
    Lorsque je lis : " qu'est ce qu'on pourrait dire ici sur le programme du PS, "
    Ca veut dire quoi ?
    Qu'il faut continuer à être aseptiser par les paroles du fossoyeur ?
    Il nous enfume !

    Alors sur le programme du PS : (que j'ai lu), C'est un document de travail, qui doit appeler notre critique,, car ce programme nous sera soumis au second tour. Lorsque les camarades de la Gauche alertent ceux de la gauche, il peut y avoir débat constructif.

    Sur la philosophie générale du projet, il ne met pas en cause le capitalisme dans son principe, idem avec la critique sur l'économie de marché. Le projet ne parle pas des nationalisations.
    Sur le modèle de développement, le PS est encore loin du raisonnement écologique. le couplet sur la réflexion du modèle de production plus sobre en ressources en est l'illustration. " le choix du nucléaire, inévitable à ce stade, devra s'accompagner d'un renforcement de la sureté nucléaire de son contrôle "

    Un point intéressant sur la transformation raisonnée et biologique de notre agriculture. La juste rémunération des agriculteurs, l'encouragement à la contractualisation entre agriculteurs et consommateurs.
    Sur le droit du travail, le texte manque de netteté, il le faudrait plus rigide, plus hardi, plus nerveux.
    Sur la politique salariale, la question du partage des richesses au sein de l'entreprise est enfin acceptable.
    " fourchette de salaires entre 1 et 20, coup de pouce au SMIC, hausse des salaires reste un objectif "
    Sur la réforme du système banquier,: séparer les activités de dépôt et d'investissement, établir en Europe une agence de notation publique, taxe sur les transactions financières internationales (Tobin)

    Sur les impôts : suppression du bouclier fiscal et création d'un grand impôt citoyen sur le revenu

    En attendant le programme du Parti de Gauche, il serait pertinent de débattre de celui ci.

  5. duval dit :

    http://www.dailymotion.com/video/xd072x_melenchon-a-vsd-en-greve_news

    l'interview a belle et bien était filmé voici le lien

  6. jennifer dit :

    Belgique : l'interdiction totale du voile intégral serait contraire au droit international

    Par Amnisty International
    22 avril 2010

    La Chambre des représentants de Belgique s'apprêtant à voter sur la question jeudi 22 avril 2010, Amnesty International demande instamment au Parlement belge de ne pas adopter un projet de loi qui interdirait le port du voile intégral dans l'espace public.

    « Une interdiction générale du port du voile intégral violerait les droits à la liberté d'expression et de religion des femmes qui choisissent d'exprimer de cette manière leur identité ou leurs convictions, a déclaré Claudio Cordone, secrétaire général par intérim d'Amnesty International.

    « Cependant, les autorités belges doivent être certaines que toutes les femmes qui ont adopté le voile intégral font ce choix sans subir de coercition, de harcèlement ou de discrimination. »

    Quiconque violera la loi sera puni d'une amende (d'un montant de 15 à 25 euros) ou d'une peine de prison (de un à sept jours), ou les deux. Les personnes qui portent des masques en raison de la nature de leur travail ou parce qu'elles participent à des fêtes sont exemptées de ces peines.

    Ces derniers mois, la question du port du voile intégral, notamment burqa et niqab, par certaines musulmanes, a suscité en Europe un débat public de plus en plus animé.

    Hier, le gouvernement français a annoncé qu'il allait bientôt déposer un projet de loi similaire devant le Parlement.

    Le droit international relatif aux droits humains garantit le droit à la liberté d'expression et à la liberté de manifester sa religion ou ses convictions ; ces libertés s'étendent à la manière dont les gens choisissent de se vêtir.

    Les États ne peuvent donc pas obliger de façon globale les femmes à s'habiller ou à ne pas s'habiller d'une certaine façon, et ils doivent protéger les femmes contre les contraintes imposées dans ce domaine par des tiers, et notamment par les proches et l'entourage au sens large.

    « Les femmes ne doivent être forcées à porter un foulard ou un voile ni par l'État ni par des individus, et il n'est pas non plus correct que la législation leur interdise de le porter, a déclaré Claudio Cordone.

    « Toutefois, certaines restrictions clairement définies sur le port du voile intégral aux fins de sécurité publique sont légitimes. Par exemple, il serait tout à fait légitime que les femmes soient invitées à se dévoiler en vue d'un contrôle d'identité. »

    Amnesty International considère que l'interdiction générale du port du voile intégral en public n'est ni nécessaire ni proportionnée, quelle que soit la légitimité de l'objectif visé.

    http://www.amnesty.org/fr/news-and-updates/belgium-full-face-veil-ban-would-breach-international-law-2010-04-22

  7. julie dit :

    Energie:
    les gros du secteur ont déjà bien avancé sur leur nouveau terrain de jeu: le soleil capté en Afrique,transporté en Europe = big business. pou plus de détail: projet DESERTEC

    "Desertec, c’est une centrale solaire de plusieurs milliers de kilomètres carrés à construire dans le désert africain pour produire environ 15 % des besoins énergétiques européens. Un projet très prometteur pour que l’Union européenne atteigne ses objectifs de réduction d’émissions de Co2 et de production d’énergies renouvelables, mais encore un espoir de développement pour les populations locales.

    Pour utiliser l’énergie en provenance du soleil, de nombreux projets sont en cours : centrales solaires de plus en plus grandes, panneaux photovoltaïques géants flottants sur les mers, centrales dans l’espace pour éviter l’intermittence,… et exploitation des immenses surfaces faiblement peuplées et fortement ensoleillées que sont les déserts.
    C’est l’ambition de la Fondation Desertec, soutenue par une vingtaine d’entreprises allemandes (Deutsche Bank, RWE, Siemens,…) qui ont créé un consortium pour construire une centrale gigantesque en Afrique."
    source:http://www.africanmanager.com/articles/127393.html

  8. emma78 dit :

    A'j'en ai marre'qui dit
    En attendant le programme du Parti de Gauche, il serait pertinent de débattre de celui du PS

    Il n'y aura pas de programme du PG puisque en 2 ans, aucun document issu des commissions et autres remue-méninges n'a été diffusé aux adhérents du PG et donc à part des grands principes (versatiles: cf. la nouvelle religion de l'écologie) il n'y aura pas de débat possible autour du mièvre'Lignes d'horizon'(rédigé par un jeune de Sciences-Po?).
    C'est le grand problème du PG, l'absence de programme ! Et ce n'est pas près de s'arranger.

  9. Henri Brosse dit :

    Pour Gilles dans son combat pour vivre

    Dans la souffrance chacun parle même sans le savoir de la vie que lui-même a reçu (Denis Vasse – La chair envisagée)
    Aucun discours scientifique, technique, théorique, politique… dans sa volonté de vérité, d’exactitude, ne peut se confondre avec la vérité de la parole humaine (qui nous constitue comme sujet) et ne peut en rendre compte en tant qu’elle s’origine dans la rencontre des êtres. De l’acte originel de toute vie et de la succession des générations, nous comprenons qu’il se fonde dans un rapport d’intimité de la chair et de la parole. Le corps dans sa limite corporelle, (la maladie, la mort) donne accès à la question de la vérité de la parole, là où dans la souffrance ce rapport entre chair et parole, pensée devient problématique. Il ne s’agit pas de rejeter la pertinence du discours scientifique, son efficacité sur la réalité objective et subjective, dans le n’importe quoi de l’ignorance et des superstitions, mais de poser le caractère fondateur de la rencontre humaine comme la condition fondamentale qui interdit à l’exactitude opératoire des discours, à la compréhension intellectuelle et à la visée de maîtrise du monde par la technoscience (sans parler des sophismes enfilés comme des perles) de se prétendre la connaissance et la vérité.
    Bon courage Gilles et toutes mes pensées dans ce dur combat qui est le tien. Henri

  10. jean ai marre dit :

    @ 363 emma78

    Mais si il n'y a pas de programme, pourquoi y aurait il un candidat à la présidence ?
    Pour défendre quoi ?

  11. emma78 dit :

    à jennifer sur le voile intégral

    Personnellement, je ne supporte pas une femme avec une burqua; elles n'ont qu'à rentrer chez elles puisque cela est plus important que de vivre leur vie de façon indépendante et non asservies à une religion ou à leur mari.Et après tout, leurs histoires m'indiffèrent totalement..;

    L'interdiction dans les écoles a mis fin à la polémique et tant mieux !
    Vivement que ce soit la même chose pour leurs burquas et autres inventions.

    Je n'oublie pas que Jean-Luc Mélenchon a stigmatisé une candidate soi-disant voilée (en fait, avec un foulard) du NPA donc ce n'est pas la peine après de venir nous en faire des tonnes car l'important n'est pas là, un voile de fumée organisé par le pouvoir pour occulter le reste cad une appropriation massive des richesses au profit de quelques-uns.

    Arrêtons de suivre les foulards et autres rideaux de fumée pour nous en tenir à l'essentiel: débusquer toutes leurs manoeuvres et les combattre.

  12. dudu87 dit :

    @Bonjour Descartes,

    Je suis d'accord avec toi, pour mes besoins personnels d'energie j'ai "pioché" le problème. Je ne suis pas tout à fait néophite dans le domaine même je ne suis qu'un "particulier".
    Pour te donner un aperçu en 1984, date de construction'j'ai non seulement renforcé l'isolation mais opté pour le GAZ condensation. Je viens de passer au GRANULÉ, je suis dans le Limousin, 185000 Ha de fôret où le bois pourit sur place!
    " La meilleure des énergie est celle que l'on ne dépense pas!". "L'Installateur" revue professionnelle des instalateurs de chauffage, isolation, estime que nous avons 600000 logements à une conso. de >300Kw/an/M², de vraies passoirs. Les professionels pensent avoir du travail pour 30 ans pour remettre le parc "Habitat" aux normes actuelles, <50 Kw/an/m² et ils estiment la facture à 300Mds €.
    N'est-ce pas là une industrie DURABLE? Toute la fillière est à organiser, matériels français, formation, incitation par le crédit, baisse des prix...ect Il faudra aussi m'expliquer comment nous faisons avec un système économique en "DÉCROISSANCE"

    Mais le sujet est très...vaste: De la source d'énergie à la consommation!
    Je sais très bien que tu n'as pas la possibilité de bloquer les propositions et je sais aussi que ce n'est pas ton attention mais j'attend toujours les propositions des anti et cela m'intéressent...

  13. julie dit :

    @jennifer
    si peu d'écho à tes posts concernant projet de loi sur voile intégrale, je tiens à t'assurer mon soutien sur le principe (pas de loi),mais je ne souhaite relancer ce débat ici même. comme pour le débat sur l'identité nationale, je préfère le laisser de côté pour cause manipulation grossière de la sarkozie. Les urgences sont ailleurs,les posts ici en témoignenet.
    Je soutiens la positon de la Ligue des Droits de l'Homme dont je cite le point 3:

    3- Une surenchère de discriminations n’est pas la solution

    La question du voile intégral renvoie en réalité à un profond malaise des populations concernées, auxquelles la République n’a pas pu ou pas été capable de faire une place. D’où l’apparition de vêtements et de coutumes dont la signification est très complexe, depuis le port du foulard par des adolescentes des banlieues comme signe identitaire jusqu’à ce voile intégral qui est un paradoxe : à la fois dissimulateur de la personne et signe ultra-visible, provocateur, d’un refus de la norme sociale, sous prétexte tantôt de religion, tantôt de pudeur. Même si nous réprouvons ce choix, ce n’est pas une raison pour essentialiser et déshumaniser des femmes qu’on réduit à un signe abstrait et que l’on exclut de toute vie publique.

    Interdire le voile, c’est conforter la posture de ces femmes, c’est en faire doublement des victimes : résultat absurde d’une volonté soit-disant émancipatrice. Elles porteraient seules le poids d’une interdiction imposée en grande partie par la domination masculine, et cette interdiction les exclurait à coup sûr de la cité. En revanche tous les musulmans, hommes compris, se sentiraient blessés par une loi qui ne toucherait que l’islam."
    Prise de position de la LDH dans le débat sur le voile intégral

    J'espère que tu comprends.

  14. emma78 dit :

    jean ai marre dit:

    Mais si il n’y a pas de programme, pourquoi y aurait il un candidat à la présidence ?
    Pour défendre quoi ?

    Ma réponse:
    pour que Jean-Luc Mélenchon obtienne un poste de secrétaire d'Etat dans le gouvernement socialiste, telle est sa seule ambition et quand on se doute de çà, çà éclaire le manque de programme et de démocratie au sein du PG.

    Prête à prendre des paris là-dessus !

  15. dudu87 dit :

    bONJOIR jULIE,

    Ouais, je connais ce projet mais le soleil ce n'est pas 24/24h et en + tu penses au transport avec ses...belles lignes§
    A+

  16. 4 Août dit :

    @ dudu87

    Va voir mon post 337 (il apparait 3 heures après l'envoi, donc il est enterré)

  17. Michel S. dit :

    La Médiacratie toujours à l'attaque ! Un certain B.DELY a gratifié un matin (6 h 50) de cette semaine les auditeurs de France Inter d'une chronique (déjà dénoncée sur ce blog) où il reprend l'incident du pauvre petit étudiant journaliste massacré par Mélenchon, sur le thème "on ne risque rien à s'en prendre aux sans-grade mais on a moins de courage pour taper sur les vedettes des médias". Du déjà vu donc. Mais les médiacrates se cachent aussi là où on ne les attendait pas, chez POLITIS où, cette semaine, un certain Sébastien FONTENELLE reprend, sous forme de parabole genre humour bigard, exactement la même démarche que le médiacrate de Fr.Inter : "On a parait-il des grosses C.... mais c'est facile de s'attaquer au pauvre subalterne, alors que l'on est si mièvre avec les grands patrons". Comme tout bon journaleu de la meute, il oublie, bien entendu, l'incident avec A.CHABOT, priée "d'aller au diable".
    La corporation reste solidaire dans le dénigrement. Méfions-nous donc, ne laissons pas endormir notre esprit critique par l'apparence que POLITIS serait assez favorable à "l'Autre Gauche". Cet hebdomadaire a t il vraiment sa place dans l'environnement des réunions publiques ou internes au PG ou au Front de Gauche ? Pour ce qui me concerne, je vais les regarder maintenant avec méfiance.

  18. jean ai marre dit :

    @ 369 emma78

    Si c'est pour avoir un poste de secretaire d'

  19. Hold-up dit :

    @Emma78

    Tu en as encore des fausses vérités comme celles que tu insinues ? Es tu au PG pour parler ainsi ? J'en doute. Il y a plein de personnes qui travaillent bénévolement, pourquoi leur tirer dans le dos ainsi ? C'est non seulement faux toutes tes histoires sur la rétention d'informations mais c'est assez crâde de venir déverser sur ce blog toutes tes fariboles.
    Être critique oui, mais pas assassiner des gens qui donnent de leur temps dans une abnégation totale.

  20. Hold-up dit :

    Le temps qu’il fait, le 23 avril 2010 Par Paul Jorion (Presslib')
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=10630

  21. jean ai marre dit :

    @ 369 emma78

    Si c'est pour avoir un poste de secrétaire d'Etat qu'il a quitté le PS, il aura gagné quoi ?

  22. julie dit :

    @dudu87
    plus d'info ici:
    http://france-moyenorient.com/spip.php?article4402
    personnellement, je n'y crois pas du tout à ce(s) projets, on peut penser qu'il s'agit d'une stratégie de diversion des gros du secteur énergétique pour repousser tout autre alternative ici et maintenant on faisant miroiter ce magnifique projet. vu la localisation, je dirais une fata morgana

  23. Descartes dit :

    @emma78 (#363)

    En attendant le programme du Parti de Gauche, il serait pertinent de débattre de celui du PS

    Pour quoi faire ?

  24. Descartes dit :

    @dudu87 (#387)

    N’est-ce pas là une industrie DURABLE? Toute la fillière est à organiser, matériels français, formation, incitation par le crédit, baisse des prix…ect

    Mais... on est d'accord. Moi je n'ai rien contre la variété dans la panoplie énergétique. Selon les régions et le type d'habitat, s'il y a des solutions plus intéressantes pour le chauffage que l'électricité, alors adoptons-les. Mais il reste qu'il faut à un grand pays industrialisé comme le nôtre un système électrique capable de satisfaire un certain nombre de demandes qui ne seront pas couvertes par les granulés ni réduits par l'isolation thermique: c'est l'électricité qui continuera à faire rouler les trains (et il en faudra plus si l'on veut réduire les camions), à alimenter les ordinateurs et à permettre la fabrication de l'aluminium (pour ne prendre que trois exemples).

    Les antinucléaires ont tendance à caricaturer les partisans du nucléaire en ennemis de tout ce qui n'est pas nucléaire. Mais ce n'est pas le cas: pour la plupart des pro-nucléaires, le nucléaire est un choix de raison qui n'empêche pas d'aller chercher d'autres sources d'énergie plus adaptées à certains usages.

  25. Hold-up dit :

    371 - Michel S.

    Tout à fait d'accord avec vous - Il ne faut pas confondre EXPLOITATION DES INTERMITTENTS DES MÉDIAS avec les petites fiottes qui se vendent au plus offrant en faisant du " BRANDING ". C'est exactement ça qu'à fait ce jour là " l'étudiant en journalisme de trottoir " face à Jean-Luc Mélenchon. Le " gentil-petit-étudiant-en-médias" S'EST VENDU AU PLUS OFFRANT, ce n'était pas un naïf, un oisillon tombé du nid, c'était un parfait petit calculateur qui avait bien compris comment dans la concurrence furieuse des médias pour dire n'importe quoi, il fallait sortir du " lot " pour pouvoir tirer le gros. Cessons de pleurer sur les enfoirés et ne soyons pas trop " provinciaux " dans nos vues. A lire l'article suivant on comprend mieux comment ça se passe dans l'exploitation générale pour faire de la m**** et encore " gagner " sa vie.

    Étayage de mes propos : Journal CQFD - MÉDIAS

    LE JOURNALISTE BRANDE MOU par Antoine Fontana.

    "C’est loin d’être un scoop, mais les écoles de journalisme le découvrent : dans notre société qui a tellement bien digéré la lutte des classes qu’elle ne fait, paraît-il, plus un pet de travers,le libre scribouillard doit savoir se vendre en se référençant sur le Net. Cours magistral."

    Suite de l'article CQFD : http://www.cequilfautdetruire.org/spip.php?article2214

  26. jean ai marre dit :

    @ 377

    Pour lire tes énormités.

  27. jean ai marre dit :

    @ tous

    Qu'a donc notre professeur " je sais tout " dans la caboche ?

    Ou bien il n'a pas eu le temps de le lire.

  28. Descartes dit :

    @julie (#362)

    Energie:
    les gros du secteur ont déjà bien avancé sur leur nouveau terrain de jeu: le soleil capté en Afrique,transporté en Europe = big business. pou plus de détail: projet DESERTEC

    Le point faible de ce projet est le transport de l'électricité jusqu'au lieu de consommation. Non seulement l'électricité se transporte mal, mais elle se transporte encore plus difficilement sous l'eau...

  29. jean ai marre dit :

    @382

    Avec masque et tuba....

  30. emma78 dit :

    375
    jean ai marre dit:

    Si c’est pour avoir un poste de secrétaire d’Etat qu’il a quitté le PS, il aura gagné quoi ?

    Réponse: il était inaudible au PS; la solution créer un parti ! Et je suis au PG, membre d'une commission et aussi déléguée au CN donc merci, je vois comment çà fonctionne (cf. les exclusions dans le 92 et ailleurs aussi)

  31. jean ai marre dit :

    @ 384 Emma

    Je ne comprends pas.

    Tu es au PG, déléguée au CN tu fais quoi ? Tu veux le virer ?

  32. jennifer dit :

    Emma post 366

    OK tu es contre la burqâ mais dans ta phrase, il y a une nuance, un ton qui m'indispose. Je te cite "L’interdiction dans les écoles a mis fin à la polémique et tant mieux ! Vivement que ce soit la même chose pour leurs burquas et autres inventions"

    Cette façon très méprisante de dire "leurs" burqâs renvoie à quoi? Ca renvoie aux femmes musulmanes n'est-ce pas? ou aux hommes musulmans ou aux musulmans tout court? C'est-à-dire l'Autre, les "mauvais". C'est nous et eux. Et eux avec "leurs" burqâs et autres inventions...

    Ton propos révèle un certain fond qui n'est pas joli-joli pour un parti qui se dit laïque et antiraciste. Entre les pas bons, les mauvais, on pourrait très bien passer à "l'ennemi" c'est-à-dire l'étranger, celui qui est différent. Faut faire gaffe à la dérive et aux propos qu'on tient!

  33. Pierre L dit :

    Le blabla bidon du PS c'est ici.

    Le programme réel du PS c'est .

    Ne vous faites pas avoir.

  34. ermler dit :

    J'ai l'impression qu'avec emma on a hérité d'un nouveau troll anti - PG et bouffeuse enragée de Mélenchon (le "carriériste" qui veut un strapontin et tout le tintouin...)
    En plus elle prétend être au CN du PG. !.(Comme D-P, tiens, tiens...!)

    Dis-moi Emma, dans une autre vie, tu ne t'appelais pas Joe Liqueur ?

  35. Darthé-Payan dit :

    @ Henri Brosse

    Cher Henri

    Merci pour ce texte et tes penées pour mon père Gilles. Je lui lirai.

    Comme mon père me le dit souvent : "Après tout ce combat solitaire et égoïste contre cette maladie terrible, si je m'en sors je ne sais comment je vivrais ma vie plus douce du rescapé !"

    Il me parle souvent de cela...

    Bien fraternellement à toi.

    Fabien.

  36. jennifer dit :

    Julie

    Oui j'ai bien vu que tout le monde fait le dos rond et refuse de discuter. Donc la loi passera inévitablement avec ce silence de la gauche. En quelque sorte la droite a la tâche facile parce que la gauche a peur de s'écharper là-dessus comme cela a été le cas sur ce blog il y a quelques mois.

    Il y a plusieurs positions possibles. Demander que ce soit un projet de loi et non une proposition de loi, ce qui permettrait qu'elle passe par le conseil constitutionnel et que soit démontré l'absurdité juridique de cette loi qui ne défend pas un principe général s'appliquant à tous mais qui vise juste une petite partie minuscule de la population. Donc son caractère de loi est vicié.

    Il y a aussi la position comme la LDH, Amnesty International qui disent: pas de loi et sur les critères de cette discrimination.

    Donc on pourrait avoir un bon nombre de gens qui diraient que cette loi est discriminatoire et donc la dénoncer. On pourrait mobiliser sur cela. Ce serait normal et bien. Mais il faut être courageux car si on "ose" dire cela, on se trouve rejeté comme ce fut le cas sur ce blog.

    Donc la tendance générale sera à laisser stigmatiser encore plus la communauté musulmane. C'est la pente la plus facile... De toute façon une fois que le racisme est enclenché, il faut un sacré courage pour s'affronter, et changer la pente. Qui aura ce courage?

    C'est pourquoi le silence sur la loi est un silence complice.

  37. jennifer dit :

    Julie

    Oui j'ai bien vu que tout le monde fait le dos rond et refuse de discuter. Donc la loi passera inévitablement avec ce silence de la gauche. En quelque sorte la droite a la tâche facile parce que la gauche a peur de s'écharper là-dessus comme cela a été le cas sur ce blog il y a quelques mois.

    Il y a plusieurs positions possibles. Demander que ce soit un projet de loi et non une proposition de loi, ce qui permettrait qu'elle passe par le conseil constitutionnel et que soit démontré l'absurdité juridique de cette loi qui ne défend pas un principe général s'appliquant à tous mais qui vise juste une petite partie minuscule de la population. Donc son caractère de loi est vicié.

    Il y a aussi la position comme la LDH, Amnesty International qui disent: pas de loi et sur les critères de cette discrimination.

    Donc on pourrait avoir un bon nombre de gens qui diraient que cette loi est discriminatoire et on pourrait la dénoncer. On pourrait mobiliser sur cela. Faire une campagne là-dessus en tant que gauche. Ce serait normal et bien. Mais il faut être courageux car si on "ose" dire cela, on se trouve rejeté comme ce fut le cas sur ce blog.

    Donc la tendance générale sera à laisser stigmatiser encore plus la communauté musulmane. C'est la pente la plus facile... De toute façon une fois que le racisme est enclenché, il faut un sacré courage pour s'affronter, et changer la pente. Qui aura ce courage?

    C'est pourquoi le silence sur la loi est un silence complice.

  38. jennifer dit :

    Pierre L

    post 387. C'est toi sur la photo?

  39. le Prolo du Biolo dit :

    @ Descartes - 359 Dixit

    Propositions sur les énergies de remplacement:
    il faut des propositions argumentées, appuyées sur des chiffres

    Si les chiffres sortent du même tonneau que les "95 % des déchets nucléaires recyclés", c'est pas trop la peine d'exiger autant de rigueur des autres intervenants...

  40. Darthé-Payan dit :

    @ Emma 78

    Membre du PG, je suis au moins d'accord sur le point que le PG en 18 mois n'a toujours rien produit comme projet politique ni établi de corpus idéologique. Tes post percute un peu le ron ron bien pensant du blog !

    Notre congrès est une nouvelle fois reporté ?!

    Le PG et cela je le déplore depuis plusieurs mois et je ne suis pas le seul, vu la confusion des concepts, l'abandon de toute volonté claire de rupture avec le capitalisme, le libre échange, l'européisme, La refondation républicaine a minima (à part les positions de Jean-Luc Mélenchon, de Marc Dolez ou de Corbières ou d'autres moins connus comme Marquis, Miqueu, Pena Ruiz, Gauthier,...A la fois d'un Parti républicain socialiste et jacobin nous avons un PG nouvel avatar d'un PSU ou l'écologie'la sainte église écolo libertarienne" fait office de pensée unique et bien pensante.

    Le PS a pondu un programme "Démocrate libérale et européiste" rien de nouveau sous le soleil de la gauche domestiquée. Le PG lui n'a rien pondu.

    Rupture avec le capitalisme (et socialisation de l'économie) ou dépassement ou régulation ?
    Refondation républicaine ou simple rénovation ?
    Rupture avec l'Europe libérale et antidémocratique ou europe sociale démocrate ?
    Transformation des rapports de producation ou simple respiration sociale ?
    République sociale ou économie sociale de marché ?
    Développement économique, social et humain ou décroissance sociale et écologique ?
    Souveraineté politique et économique ou économie de libre échange ?
    Laïcité et intérêt général ou communautés et intérêts privés ?
    Développement universel ou antiimpérialisme, anticolonialisme ou pablisme faisandés ?

    Voilà les choix à faire et les questions à répondre.

    Pour ma part Républicain socialiste et jacobin :

    http://manifeste-jacobin.blogvie.com/2010/04/17/manifeste-jacobin-pour-la-republique-et-le-socialisme/

  41. Darthé-Payan dit :

    @ Emma 78

    Je reposte l'un de mes paragraphes un peu incompréhensible dans sa dernière phrase. Toutes mes excuses.

    Le PG et cela je le déplore depuis plusieurs mois et je ne suis pas le seul, vu la confusion des concepts, l’abandon de toute volonté claire de rupture avec le capitalisme, le libre échange, l’européisme, La refondation républicaine a minima (à part les positions de Jean-Luc Mélenchon, de Marc Dolez ou de Corbières ou d’autres moins connus comme Marquis, Miqueu, Pena Ruiz, Gauthier,…A la place d’un Parti républicain socialiste et jacobin nous avons un PG nouvel avatar d’un PSU où l’écologie "‘la sainte église écolo libertarienne "fait office de pensée unique et bien pensante.

  42. ermler dit :

    Attentes d'un citoyen un peu impatient.

    Je n'attends pas du PG qu'il fasse SON programme. Un programme pour gouverner tout seul ?
    J'attends que ce programme émane de l'ensemble des forces de gauche anti-libérales unifiées.
    Je n'attends pas un "projet de société" pour les vingt ans à venir. Je n'attends pas la définition d'un "corpus idéologique" et autres sornettes des temps révolus. Je n'attends pas un ramassis de slogans et de voeux pieux.
    J'attends un programme, fut-il à minima - qui inverse de façon significative, dans un esprit démocratique et humaniste, la logique libérale appliquée depuis 25 ans par tous ceux qui nous ont gouvernés.
    Un programme clair, chiffré et crédible porté par un candidat unique en 2012.
    J'attends que ce candidat réalise un score plus près de 20% que de 10 %.
    J'attends l'émergence d'une vraie force de gauche qui viendra enfin ébranler l'hégémonie du tandem PS-EE !
    J'attends du PG et de Jean-Luc Mélenchon qu'ils soient le moteur de cette dynamique là.

    C'est trop ?
    C'est trop peu ?

  43. le Prolo du Biolo dit :

    @ Descartes - 331 Dixit

    Encore faux. Les charges de démantèlement (et de gestion des combustibles usés) sont pris en compte dans le calcul du coût du kWh nucléaire.

    Rien que cette affirmation suffirait à dévaluer l'ensemble de ton argumentation je le crains....
    Et ce ton professoral que tu adores et qui semble en imposer à ceux qui ne connaissent pas le sujet ne suffira sans doute pas à changer cette réalité-là.

    A te voir proclamer ce genre de choses, je me demande dailleurs parfois si tu es vraiment l'ingénieur nucléaire que tu prétends être.

  44. le Prolo du Biolo dit :

    @ 395 - Darthé Payan

    A la place d’un Parti républicain socialiste et jacobin nous avons un PG nouvel avatar d’un PSU où l’écologie « ‘la sainte église écolo libertarienne « fait office de pensée unique et bien pensante.

    Ce qui serait bien serait d'expliquer et justifier ton analyse, au lieu de la balancer comme si c'était une vérité révélée.
    On pourrait ainsi voir si tu as raison ou si tu nous fais simplement une poussée d'acnée.

    Mais ce que j'en dis...

  45. jennifer dit :

    Ermler
    Super ton dernier post! Rien à rajouter

  46. jennifer dit :

    Le prolo du biolo

    Oh non! qu'il ne se remette pas à nous décliner son programme. Il l'a déjà fait plusieurs fois. Il adore cela. Moi je suis plus d'accord avec l'approche dynamique et constructive de Ermler. Les faiseurs de programme, très peu pour moi. C'est beau à lire certes mais, il y a quand même la lutte concrète. Je reviens de deux distributions de tracts et multiples discussions avec les gens dans la rue. Faut pas se contenter des élections!

    Il faut changer le rapport de forces et c'est pas avec les programmes qu'on le fera. Un programme minimum suffit largement pour militer et ce programme on l'a et on le complète au fur et à mesure de notre implication dans les luttes concrètes.

  47. André Assiétoi dit :

    Darthé Machin chose,

    Tu nous gonfles avec ton tryptique obligatoire. Pourquoi tout le monde au PG devrait épouser tes vues ? Ils y a des gens qui sont, par exemple, de tradition anar, ils ne valent pas moins que les jacobino-nationalo-poujado dont tu fais partie et que tu soutiens.

  48. mediacideur dit :

    Certes ces images ont fait la Une des télés officielles mais je me permets malgré tout, comme je sais qu'ici personne ne regarde la télé poubelle (pléonasme), de vous en faire profiter, c'est

  49. le Prolo du Biolo dit :

    @ 376 - Julie

    Projet solaire mégalo en Afrique

    Personnellement, je n’y crois pas du tout à ce(s) projets, on peut penser qu’il s’agit d’une stratégie de diversion des gros du secteur énergétique pour repousser tout autre alternative ici et maintenant on faisant miroiter ce magnifique projet

    D'accord avec toi.

    En plus cette manie de la concentration en un seul point c'est exactement le contraire de ce qu'il faut faire, qui nous fait dépendre d'une seule source et nous rend dépendants de ceux qui la maîtrisent (pays, gouvernements illégitimes, ou multinationales).

    Le soleil est partout, il peut être chez chacun, et sur chaque maison. Produire et consommer local !...


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