27avr 10

Mercredi à 18h30, 18 rue Lafayette à Paris

Rassemblement d’urgence pour le peuple grec et contre les banques

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Mes amis, je vous donne rendez vous, pour l’honneur, pour les Grecs, pour la fraternité européenne, contre les banques et les gouvernements qui les protègent, mercredi 28 avril à 18h30 devant le siège de l'Association française des Banques, 18 rue Lafayette à Paris dans le 9ème.

Il s’agit de dire aux Grecs que nous sommes de leur côté, contre les banques qui les saignent ! Peu importe combien nous serons rassemblés devant le siège de la ligue des banques! Il faut agir pour que, d’une façon ou d’une autre, les Grecs sachent que nous avons compris ce qui leur arrive et que nous sommes de leur côté. Qu’ils sachent que nous ne sommes pas d’accord avec notre gouvernement pour alourdir leur dette et prélever sur leur dos 150 millions d'euros comme s’en vante le ministre des finances de notre pays.

Je voudrais bien pouvoir compter sur vous car tout cela est improvisé en dernière minute. Le déclencheur pour nous a été une lettre reçue de nos amis grecs. Dans une semaine le plan d'aide arrive au parlement français. Notre responsabilité est engagée.

Alors est tombé sur nous le sentiment d’une responsabilité particulière et nous ne supportions pas l’idée de n’avoir que des commentaires à faire. Nous nous sommes dit : "on va y aller! On va sortir devant les banques et peu importe combien on sera!" On commence le mouvement de solidarité active et on verra bien quels rebondissements il connaitra ensuite dans les jours qui viennent ! Nous irons devant le siège des banques ! Par exaspération et lassitude d’entendre le ronron médiatico-politique sur « les Grecs qui ont trop dépensé », les numéros de gros bras du gouvernement allemand, la veulerie du notre, le silence des eurolâtres « oui-ouistes » dont chaque jour qui passe montre de quel genre de marionnettes bavardes et nuisibles est fait ce camp. On ira, pour dire que – contre vents et marées –  nous sommes pour l’Europe du peuple souverain contre les voyous des banques et les eurocrates de la Commission Barroso. On ira pour dire qu’on attend les susdits voyous de pieds fermes s’ils se risquent à mettre leurs grosses pattes du côté de chez nous. Faites passer.

A demain mercredi devant le 9 rue Lafayette. Surtout, faites passer la consigne. A la suite, je donne mes arguments.

Hier on a reçu au siège du Parti de Gauche une lettre de nos camarades grecs du parti « frère » (je n’ai pas trouvé d’expression pour dire « comparable » et « ami »…) SYNASPISMOS. Une lettre assez poignante d’appel au secours. Elle recoupe les échos des camarades qui passent par la Grèce ces temps et ceux des expatriés français, nos adhérents en Grèce. Chaque jour il y a des manifestations de rue dans les villes. Chaque jour les gens se débattent pour affronter la crise et les banquiers tandis que leur gouvernement, docile, courbe l’échine et livre le peuple à ses bourreaux.  Voyons cela de près.

Jeudi dernier 22 avril, la Grèce a reçu un double mauvais coup : la Commission européenne l’a accusé d’avoir maquillé l’ampleur de son déficit 2009, réévalué par Eurostat de 12,7 à 13,6 % du PIB. Aussitôt cela a entraîné une nouvelle dégradation de la note grecque par les agences de notation. Et aussitôt également il y a eu une nouvelle flambée des taux de la dette grecque. Ils ont dépassé vendredi 23 avril les 8 %, pour le taux d’un emprunt à 10 ans et les 10 % pour le taux d’un emprunt à 2 ans. Ces chiffres montrent a ceux qui savent interpréter ce genre de données une impressionnante et inédite inversion des différences de taux. Dorénavant, les taux court sont plus élevés que les taux longs. Cela traduit la « défiance » encore accrue des « marchés ». Ils soupçonnent, à juste titre puisqu’ils en ont créé les conditions eux-mêmes, que la Grèce aura du mal à se financer à court terme. C’est un signal ! Prophétie auto-réalisatrice par excellence ! Ainsi le gouvernement grec est placé dans une situation critique pour gérer sa trésorerie. La Grèce doit en effet rembourser 9 milliards d’euros à échéance du 19 mai et ne pourra pas le faire sans aide, à moins de dégrader encore plus lourdement sa situation budgétaire compte tenu du niveau prohibitif des taux. Donc, vendredi 23 avril, le gouvernement grec a capitulé et fait appel au mécanisme d’aide prévu par l’UE et le FMI dont il affirmait pouvoir se passer. 

Et maintenant ? L’Allemagne a bloqué l’activation de l’aide. La journée du lundi 26 avril a tourné au cauchemar pour la Grèce avec des taux à 10 ans qui ont atteint 9,4 % et des taux à 2 ans qui ont franchi la barre des 13 %. Le cours des contrats d’assurance défaut (CDS) sur la dette grecque se sont à nouveau envolés. C’est le principal moteur de la spéculation contre la Grèce puisque de gens qui n’ont pas un euro prêté aux grecs peuvent par contre  posséder un titre d’assurance sur sa dette et donc avoir intérêt à ce que l’Etat grec ne puisse rembourser et toucher ainsi l’assurance ! Il faut désormais 713 000 dollars pour s’assurer sur le paiement de 10 millions de dette hellénique ! Ce niveau c’est celui des CDS de l’Argentine et du Venezuela, mauvais élèves des marchés, depuis qu’ils ont mis dehors le FMI et restructuré unilatéralement leurs dettes. Du coup, la totalité des efforts et privations du précédent plan de rigueur sont engloutis par la nouvelle élévation de la dette qui résulte de frais d’emprunt. Comprendre tout cela c’est se préparer à comprendre ce qui va arriver chez nous le cas échéant !

Un nouveau plan de rigueur ! Tel quel. Ce sera le troisième en six mois ! Cette merveille est en cours de « négociation » entre le gouvernement grec, le FMI et la Commission européenne. A l’issue de ces palabres, si la saignée est jugée suffisante il y aura  le déblocage d’un prêt estimé à 45 milliards d’euros. L’Europe qui devrait prêter 30 milliards est à la table de dépeçage, en toute fraternité ! Vive l’Europe qui protège ! Le ministre grec des finances, un social démocrate docile comme un laquais,  a promis de « nouvelles mesures concrètes » pour réduire « drastiquement » le déficit. On peine cependant à imaginer quelles coupes peuvent encore être envisagées ! Mais pour tabasser le peuple ces gens là ont toujours des idées. Modernes, cela va de soi ! Sauf celle de consulter le peuple grec comme le demande nos camarades de Synaspismos.

Voici la lettre de nos camarades de Synaspismos, d’Athènes en date du 23 Avril 2010. « Chers camarades,  Ce matin, le Premier ministre grec a annoncé son intention d'utiliser les mécanismes de l'UE et du FMI pour répondre à la crise. Cette perspective est un choix désastreux pour la Grèce et annonce des développements négatifs pour tous les peuples en Europe. Synaspismos et le Parti de la Gauche européenne ont déjà proposé des alternatives pour faire face à la crise.  Les forces dominantes en Europe, conduites par le système financier européen, la Banque centrale européenne et la chancelière allemande, Mme Angela Merkel, avec le Premier ministre grec et son gouvernement ont tout fait pour mettre en place ce choix désastreux. Il est maintenant demandé au peuple grec de payer le prix d'une crise pour laquelle il n’est absolument pas responsable. Le peuple grec est opposé à ces options. Le gouvernement de Papandreou refuse même de demander au Parlement d'approuver son choix. Synaspismos et notre coalition SYRIZA, demandent un référendum immédiatement! C'est sur les épaules des travailleurs grecs que repose maintenant la grande responsabilité de résister à ces décisions, au nom des générations futures – au nom de tous les travailleurs et des peuples européens.

Chers camarades, nous vous invitons à envoyer aux membres de votre parti, mais aussi à toute la classe ouvrière et aux citoyens, non seulement un message de soutien au peuple grec, mais aussi un message de collaboration et de coordination avec notre action, afin de développer les luttes partout en Europe, contre l'attaque subie par le peuple grec aujourd'hui et à laquelle devront faire face tout le peuple européen demain.
Nous devons résister ensemble.  Changeons l'Europe ensemble et transformons-là en une Europe de paix, de démocratie et de justice. Agissons maintenant.

Alexis Tsipras, Président de Synaspismos,

Président du Groupe Parlementaire de SYRIZA »

Et maintenant voici le texte de la déclaration que nous avons rédigé hier au PG pour nous mettre en mouvement. Nous avons appelé à un « Rassemblement de solidarité avec le peuple grec victime des banques ».

« Le Parti de Gauche dénonce la punition imposée au peuple grec par les dirigeants européens, le FMI et les grandes banques mondiales, ceux-là même qui sont les vrais coupables et profiteurs du malheur des Grecs. Les comptes publics maquillés? Les banques d'affaires comme Goldman Sachs les ont préparés pour le gouvernement grec. Le poids de la dette ? Il s'alourdit chaque jour à cause de la spéculation financière et des taux d'intérêt exorbitants exigés par les banques. Le risque de faillite? Il serait conjuré si le traité de Lisbonne n'interdisait pas aux Etats emprunter auprès de la Banque Centrale européenne comme le font les banques à un taux d'1% seulement. Les sacrifices réclamés à cors et à cris ? Ce sont toujours les peuples qui doivent payer afin que la finance puisse continuer à s'empiffrer.
Face aux banques, où est donc « l'Europe qui protège » ? A peine la Grèce a-t-elle demandé à bénéficier de l'aide des autres Etats membres que la chancelière allemande s'y est refusé et a exigé de nouveaux sacrifices. En France, la ministre Lagarde annonce que l'argent prêté aux Grecs pourrait rapporter 150 millions d'euros à l'Etat, sans compter le bénéfice des banques. Décidément, derrière les belles paroles, tous cherchent à se faire de l'argent sur le dos du peuple grec !

Si les banques font plier la Grèce, elles attaqueront demain d'autres pays européens. C'est un bras de fer décisif qui s'engage entre les citoyens et les banques. Pour notre part nous affirmons le droit des européens à bénéficier des richesses qu’ils produisent. Nous défendons la souveraineté populaire face aux diktats des banques. Nous affirmons la solidarité des peuples face à la compétition du marché libre. Nous exigeons donc que l'argent prêté aux Grecs le soit sans profit pour les banques, au taux de 1% dont elles bénéficient auprès de la BCE. Nous allons contacter toutes les organisations de gauche pour constituer le cadre unitaire le plus large pour ce soutien au peuple grec victime du parasitisme bancaire."


162 commentaires à “Rassemblement d’urgence pour le peuple grec et contre les banques”
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  1. BA dit :

    Pour 2012, nous devrons proposer au peuple français de reconstruire la France CONTRE LES BANQUES.

    Concrètement :

    L'eau, le gaz, l'électricité, l’assurance, la banque, sont des services publics.

    L'eau, le gaz, l'électricité, l’assurance, la banque, sont des biens vitaux pour tous les Français.

    L'eau, le gaz, l'électricité, l’assurance, la banque, doivent être nationalisés.

    C’était écrit dans le programme du Conseil National de la Résistance, publié le 15 mars 1944 :

    « le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques »

    Le programme du Conseil National de la Résistance a été réalisé à la Libération, dans les années 1945 et 1946. Exemples :

    2 décembre 1945 : Charles de Gaulle nationalise la Banque de France et les grandes banques de crédit.
    8 avril 1946 : Félix Gouin nationalise le gaz et l'électricité.
    25 avril 1946 : Félix Gouin nationalise les grandes compagnies d’assurance.

    Il est temps de reconstruire tout ce qui a été détruit depuis 1986.

    Il est temps de nationaliser toutes les banques.

    Mardi 27 avril 2010 :

    Grèce : le recul du PIB pourrait dépasser 2 % en 2010.

    La Banque de Grèce, qui tablait jusqu'à présent sur un recul du PIB de 2 % en 2010, a estimé mardi que la récession pourrait être supérieure compte tenu du "grand niveau d'incertitude" entourant le redressement de l'économie du pays.

    Un "recul" du PIB "plus grand" que celui prévu par la Banque de Grèce dans son dernier rapport, soit 2 %, "est très probable du fait des conditions actuelles, caractérisées par un grand niveau d'incertitude", a indiqué le gouverneur de la Banque de Grèce, Georges Provopoulos, devant l'assemblée générale de la Banque centrale.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=a0d397e2fe4f1ce359bc531e0be58c2d

  2. Jm dit :

    Tres bonne initiative.
    Il est temps pour les peuples de reprendre le pouvoir sur les banques et les politiques couchés devant elles.

    Il faut toutefois que cette initiative dépasse le clan de gauche. Elle concerne les hommes d'honneur et à testicules (les dames sont bienvenues aussi...), tous camps confondus.
    C'est le peuple et les élus non soumis contre la finance et ses larbins, de Sarkozy à hollande en passant par tous les autres.

    Il devient vital je crois de mettre fin à ce pouvoir financier ignoble qui s'est mis en place au cours du 20e siècle pour régner sans partage au détriment du plus grand nombre.

  3. jean ai marre dit :

    @ PG

    J'applaudis des deux mains l'initiative prise de contacter tous les partis de gauche afin d'organiser le plus large soutien au peuple grec.
    Ma parodie d'aide du FMI est intolérable.
    Avec vous dans ce combat capital pour la défense et la dignité des citoyens.

  4. jean ai marre dit :

    post précédent lire LA parodie et non ma parodie, mille excuses.

    Pour beaucoup d'analystes, l'addition d'un endettement extrême, d'un plan de rigueur drastique, d'une économie languissante et de frais financiers élevés rend impossible un redressement rapide. Dès lors, la possibilité d'une restructuration de la dette – d'une faillite en d'autres termes – ne peut plus être exclue. Les banques européennes, qui ont beaucoup spéculé sur la dette grecque ces dernières semaines, sont les plus nerveuses sur le sujet: elles sont les plus exposées. Bien que le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, soit assuré que les banques françaises ne courraient aucun risque sur la Grèce, les banques françaises détiendraient ainsi 75 milliards d'euros de dettes grecques, y compris à l'égard du secteur privé, selon la banque des règlements internationaux (BRI). Le Crédit agricole, qui a pris possession de la banque grecque Emporiki il y a trois ans, est en haut de la liste, semble-t-il.

    Source Médiapart

  5. tr4nz1t dit :

    merci M. Mélenchon

  6. edouard fanch dit :

    bravo.....mr Mélenchon ; Quand on voit nos gourvernements de droite organiser les déficits depuis des années avec une mention spéciale pour notre président actuel, j'y voit une manoeuvre évidente, pour faire un cadeau royal aux banques et à la finance internationale, car ne nous leurrons pas c'est le peuple français qui paiera, et qui paye déja, avec la RGPP, le non remboursement de certains médicaments, le forfait hospitalier etc.... Vous avez raison, on ne peux pas se taire. Je vous remercie de votre initiative., la colère me prend quand je pense aux conséquences de la politique actuelle, ne nous leurrons pas les prochains c'est nous...... si l'on ne fait rien.merci encore merci......

  7. Fabrice Leiser dit :

    Bonjour,

    Je suis sur Lyon. Que puis-je ou plutôt que peut-on faire pour manifester comme vous sur Paris demain notre solidarité avec le peuple grec dont, je m'excuse, l'apport essentiel apporté à l'humanité et inversement proportionnel aux méfaits "dispensés" depuis 30 ans par l'idéologie totalitaire et mortifère néolibérale grâce son cortège de propagandistes et d'exécutants zélés.

  8. Excellente initiative.

    A relayer sur le net et ailleurs pour que nous soyons nombreux mercredi.

  9. Nipontchik dit :

    bon, bon,j'y serai...mais m....je vais louper 1 cours de tango...

  10. Fabienne Courvoisier dit :

    Merci pour ce rassemblement...que je regrette de devoir "manquer"(je ne seai pas à Paris).
    Mais de tout coeur avec "la Foule"(espérons)!
    C'est aussi penser à"NouslesFrançais"que d'être solidires avec le Peuple Grec!

  11. zimir dit :

    Bravo JL Mélenchon vous nous faites un immense plaisir, enfin un bon début de lutte.

  12. Carol DEBY dit :

    Je vous souhaite le plus grand succès possible.
    Mais que ce délai est court pour rassembler du monde. C'est demain.
    Il faudrait pouvoir recommencer cette manifestation le plus tôt possible.
    Quelle vigueur dans votre texte : c'est enthousiasmant.

    Bravo Jean-Luc Mélenchon !

    Carol DEBY de Liège

  13. Nipontchik dit :

    pour demain je préviens mes réseaux divers et variés, 1 vraie pieuvre que je suis!

    et pour ceux qui n'auraient pas compris ce qui se joue avec cette histoire de burqa et de polygamie, attention!
    vous allez vous retrouver avec Fillon contre Hortefeux et Sarko, avec le journal "le Monde", "proche du point de vue américain", avec Villepin et Raffarin, voire avec le NC d'Hervé Morin et Bayrou (ça serait vraiment bête d'avoir écrit 1 bouquin "Bayrou tout 1 programme" et de lui tendre la main 15 j après!)
    et je ne vous parle même pas du CFCM, du CRAN et de tous vos "amis" habituels, vous avez assez l'occasion d'en discuter avec vos partenaires du FdG

  14. ydaho dit :

    Bravo ! je relaye..

  15. FPA21 dit :

    Bonne idée.

    Il est vrai que c'est la stricte application du traité de Lisbonne que nous avons combattu ensemble qui permet de faire subir ce calvaire aux Grecs.

    Et dire que les Cuals sont nés de ce combat.

    On retrouve cet esprit dans l'appel pour un Front Populaire Anticapitaliste parti de la base et qui fleurte avec ses 2000 premier signataires...

    APPEL --> http://www.ripostonsensemblemaintenant.fr

    SITE --> http://www.frontpopulaireanticapitaliste.fr

    Qu'en pensons-nous?
    Le FdG est-il suffisant?

  16. pierolab dit :

    Cher Monsieur Mélenchon,
    L'initiative de la manif à Paris est intéressante mais j'habite à Lyon...N'y a t il pas des pétitions en ligne ou d autres manifestations prévues en France dans les différentes régions? toute information est la bienvenue
    merci d'avance

  17. pierolab dit :

    J ai trouvé un lien pour une pétition si ça en intéresse
    http://www.gopetition.com/online/34870.html

  18. ydaho dit :

    Il faut savoir que la banque Goldman Sachs est en "même temps" conseillère de la Grèce pour les finances et "placements", et un des principaux spéculateurs a "jouer" contre elle.. Voilà un article fort intéressant sur la vie passionnante de cette banque !

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/goldman-sachs-la-grande-machine-a-59168

  19. BA dit :

    Mardi 27 avril 2010 :

    La Grèce "ne peut pas" emprunter sur les marchés.

    La Grèce a besoin de l'argent de l'UE et du FMI d'ici au 19 mai, car elle "ne peut pas" emprunter sur les marchés, a affirmé mardi le ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou.

    "La date butoir est le 19 mai car c'est à cette date qu'une obligation grecque souveraine d'une valeur de 9 milliards d'euros arrive à échéance", a rappelé le ministre.

    Or, "étant donné notre incapacité à accéder aux marchés, la procédure devra être achevée, approuvée et signée à cette date, et l'argent débloqué par le FMI et nos partenaires européens", a dit le ministre, qui s'exprimait devant des députés socialistes grecs.

    Dans ce contexte, la "situation politique de l'Europe n'aide pas" car "souvent, des voix différentes s'expriment" et l'attitude de l'Europe "manque de clarté", a-t-il reconnu.

    Le ministre avait indiqué la veille que les conditions auxquelles la Grèce pouvait emprunter sur les marchés étaient devenues "prohibitives", sans aller jusqu'à dire que son pays était "incapable" d'emprunter.

    Georges Papaconstantinou a par ailleurs prévenu que le déficit public de la Grèce en 2009, déjà réévalué par Eurostat à 13,6% jeudi dernier, pourrait atteindre 14 % du PIB.

    L'Office européen des statistiques (Eurostat) l'avait déjà laissé entrevoir jeudi en affirmant qu'il pourrait procéder à une "nouvelle révision de l'ordre de 0,3 à 0,5 point de PIB" à l'issue de l'enquête qu'il mène en collaboration avec les autorités statistiques grecques.

    L'origine de la crise financière dans laquelle se débat la Grèce est précisément le doublement, par le gouvernement socialiste à son arrivée au pouvoir fin 2009, de la prévision de déficit public à 12,7 %.

    Athènes, qui a de nouveau réévalué ce chiffre en janvier, se bat depuis pour regagner la confiance des marchés.

    http://www.romandie.com/ats/news/100427143218.9s22ewgz.asp

    Mardi 27 avril 2010 :

    Grèce : le taux d'intérêt de l'obligation à 2 ans atteint... 15,14 %.

  20. jennifer dit :

    Nipontchik
    Tu t'es faite virer par Alexis Corbière ou c'était avant qu'il n'y soit?

  21. ydaho dit :

    15,14 %... Ils coulent réellement... La Grèce coule !... Les spéculateurs sont en train de l'emporter sous le regard médusé ? complice ? des autres états Européens... Et c'est le peuple Grec qui va payer la note..
    C'est encore un pas de plus vers le retour aux années 50...

  22. ydaho dit :

    Comment est ce que les "ouiouiste" qui nous toisaient avec mépris il y a encore quelque mois, vont'il faire pour nous expliquer cela :

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/la-zone-euro-est-une-tragedie-74078

    Il y a un "adage" très célèbre sur le net : Il vaut mieux être seul, plutôt que mal accompagné... Il serait temps d'en prendre "acte"...

  23. Mario Morisi dit :

    Jean Luc et ceux d'entre nous qui appellent les intellectuels, les poètes, les historiens, les romanciers, les peintres, les sculpteurs, etc à nous rejoindre ont devant leurs yeux le symbole de ce qui se déroule...

    La vile idéologie du Veau d'Or (tant pis pour la connotation) s'en prend non pas au dieu unique, qu'il a acheté, mais à la Grèce, la terre antique à laquelle on doit la naissance d'une grande moitié de ce que l'humanité a pensé et fait de beau. Ce n'est pas un hasard.

    Thor et Hephaîstos (autrement dit le non-négociable du destin humain) nous a envoyé le signe en Islande.
    Et il se repète, par la faute d'un quarteron de dingues, dans le Péloponèse.

    Nul doute qu'ils attaquerons la péninsule ibérique, l'Italie et forcément le Sud de la France et la France tout entière.
    Il ne serait pas tant de menacer de sortir de ce guêpier

    Pardonnez moi pour la passion.
    Je viens d'envoyer plusieurs centaines de mail.
    Le symbole est fort.
    On le lâchera pas la Grèce !

  24. gregoire dit :

    Le journal "L'Humanité" a lancé une pétition de soutien au peuple grec.
    Pour la signer,il suffit d'aller sur le site du journal L'Humanité.fr
    Bonne initiative que ce rassemblement !
    Il faudra en organiser d'autres !

  25. jean ai marre dit :

    @ 20 Mario Morisi

    Oui, nous ne lâcherons pas les grecs. Il y a des nuances.

    Les spéculateurs commenceraient ils à s'inquiéter ?

    Car si l'Etat grec fait faillite, c'est une partie des investissements spéculatifs que les banques vont perdre.
    La dissuasion pour l'avenir, pour protéger les autres pays passe peut être par là.
    Il ne fait aucun doute que les spéculateurs ont parié sur la solidarité entre Etats et également sur l'aide du FMI.

    Les économistes, ceux qui noircissent du papier dans les échos, la tribune et autres, présentent la dévaluation comme outrancière et la sortie de l'euro comme un cataclysme.

    Finalement, A. Merkel lorsqu'elle dit NON, elle rend service à la Grèce.

    Le remède ne serait il pas que ce pays se mette en faillite, et dise " Allez vous faire foutre...par les Grècs.

    Oui mais dans ce cas là que vont dire les banques Françaises ?

  26. ramon82 dit :

    Je soutiens cette initiative et la transmets, ne pouvant faire plus en raison de mon éloignement. J'espère que le succés du rassemblement sera au rendez-vous en dépit du court delai imposé par les circonstances, mais celles-ci commandent une grande réactivité de la part de tous ceux qui veulent dénoncer cette scandaleuse décision venant de ceux-là même qui tirent sur la corde du pendu qu'ils viennent de condamner.

  27. ydaho dit :

    @ jean ai marre

    relit ça :

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/goldman-sachs-la-grande-machine-a-59168

    Les spéculateurs iront sur une autre proie... Il y en a 27 de potentielles !

  28. jean ai marre dit :

    @ 24 Ydaho

    Merci pour le lien

    Wall Street sur les dents, des gouvernements étrangers qui demandent des explications, des doutes sur le comportement d'autres banques: l'onde de choc provoquée par les accusations de fraude lancées par la Securities and Exchange Commission (SEC) à l'encontre de Goldman Sachs n'est manifestement pas près de s'arrêter.

    Dès samedi, le gouvernement allemand, déjà très remonté contre Goldman Sachs après avoir découvert son implication dans le camouflage de la dette grecque, est monté en première ligne. La banque IKB (Deutsche Industriebank), qui avait dû être sauvée par une banque publique allemande, figure parmi les victimes du fonds Abacus, mis en cause par le gendarme boursier. Selon la SEC, elle a perdu la quasi-totalité des 150 millions de dollars investis dans les produits vendus par Goldman Sachs.

    Londres aussi a fait savoir sa colère. La Royal Bank of Scotland, qui a été nationalisée pendant la crise afin d'éviter la faillite, a payé à Goldman 841 millions de dollars (625 millions d'euros) pour dénouer les positions douteuses prises par ABN Amro, une banque néerlandaise dont la RBS a racheté une partie des activités.

  29. carole G dit :

    Je reposte le lien que j avais mis en ligne hier sur l analyse stratégique de la crise Grecque.
    Soyons nombreux à la manifestation!
    http://www.cirpes.net/IMG/_article_PDF/article_314.pdf

  30. Patrick dit :

    Rien à dire camarade si ce n'est que tu as raison Jean-Luc Mélenchon, soutenons les Grecs et soyons fraternels avec Synaspismos et la SYRIZA.

  31. sheeple dit :

    Il faut manifester devant les banques, c'est même un trader qui le demande :

    Marc Fiorentino : «Je suis toujours assez surpris de voir que finalement il n’y a jamais de manifestations devant les banques, je trouve ça assez étonnant.»

    A ecouter ici : http://www.dailymotion.com/video/xd3ls3_marc-fiorentino-manifestons-devant_news

  32. 4 Août dit :

    « Bernard Thomasson : «Imaginez ce que pensent les gens qui nous entendent en ce moment, ils vont se dire, mais qu’est-ce qu’il faut faire, il faut faire la révolution, il faut aller brûler des banques, faut… ?»

    Marc Fiorentino : «Je suis toujours assez surpris de voir que finalement il n’y a jamais de manifestations devant les banques, je trouve ça assez étonnant.»

    Bernard Thomasson : «Voilà, Marc Fiorentino, moi je suis surpris de vos propos, vous qui avez dirigé des banques américaines en Europe…» »

    http://www.marianne2.fr/Finance-les-politiques-nous-menent-en-bateau-C-est-un-trader-qui-le-dit_a192242.html

  33. 4 Août dit :

    Idée de slogan:

    "Bankster, fais pas l'malin !"

  34. Humbert [PG32] dit :

    Pétition, pour ceux qui, comme moi sont loin de Paris :


    http://www.gopetition.com/online/34870.html

    cordialement

  35. jean ai marre dit :

    @ 4 Août

    Je t'accorde ce privilège...

  36. Mario Morisi dit :

    Tutto fresco, un lien avec TV Repubblica

    pour ceux qui comprennent l'Italien

    http://tv.repubblica.it/rubriche/economia/grecia-corsa-contro-il-crac/46213?video

    La conclusion est plutôt pessimiste, le port du Pirée, l'ombilic de la Grèce, est bloqué par les manifestants anti rigueur. D'après l'envoyé spécial, c'est attaque des banques, incendies et début d'émeutes pour bientôt. Pire, il pense que pris entre le marteau Spéculateurs/FMI/UE et la pression sociale, la Grèce peut s'effondrer !

  37. christian dit :

    Jean-luc,

    je crois que le moment est venu de poser le problème au niveau où il doit être posé.

    C'est beaucoup moins une affaire de détournement de richesses qu'un problème d'asservissement politique.

    Il faut restaurer le pouvoir démocratique sur l'émission monétaire.

    Dès lors, exit la dette publique.

    Pour la France, retour à la situation d'avant le 4 janvier 1973.

    Ce qu'on appelle "déficit"ou "dette" n'est rien d'autre que la masse monétaire en circulation. Or cette masse monétaire, contrairement à ce que croient beaucoup de citoyens, n'est pas émise par la puissance publique mais par les banques privées et contre rémunération (intérêts).

    Si on ne peut pas restaurer l'autorité démocratique sur la monnaie au niveau européen, la France doit le faire unilatéralement.

    Pour celà il faut dénoncer le traité de Lisbonne (Art 132) et envisager ou menacer de quitter la zone EURO.

    Après tout, après 1792, ce ne sera que la deuxième fois où la France a raison contre une Europe coalisée des "fins de race".

  38. Darthé-Payan dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon
    @ Tous

    Très bonne initiative ! Il était que la gauche française se réveille et au moins toi tu la réveilles et tu cherches à ce que le politique et le peuple se réapproprié l'économie. Il faut aller plus loin. Réapprorpriation collective et sociale, des banques et des assurances, des services publics, des grandes entreprises dans un premier temps ensuite engagé la socialisation de l'économie. Faire que le citoyen soit souverain tant dans les institutions, la cité que l'entreprise.

    Il y a quelques temps certains comme Demetrio lançait des appels pour soutenir le peuple grec et j'ai moi-même sollicité ici la mobilisation européenne des salariés, des travailleurs. Disant que l'internationaliste était totalement endormi et quasi inexistant. Enfin cela se bouge un peu !

    Il faut assi que les peuples et les nations reprennent leurs indépendance et leurs souveraineté tant dans le domaine politique, que dans le domaine monétaire ou que dans le domaine économique. Une seule possibilité se retirer sans délai de l'Union Européen - ce tombeau des nations et des peuples et des droits et protections - mais aussi de la BCE et SEBC puis de l'Otan et du GMT. Cela urge ! La crise grecque retentit partout et dans chaque coin des pays de l'Europe. Le FMI ordonne que la cure soit encore plus dure et plus apurante notamment de tout ce qui constitue un financement public, un emploi public ou une solidarité. Le FMI est de retour et avec DSK c'est pas la social démocratie c'est l'économie de guerre avec rationnement, conditionnement, destruction des droits et protections. Déjà Bruxelles avait fixé le cap et l'ordre du jour, Papandréou, le socialiste domestiqué à la sauce "démocrate" qu'adore temps Aubry,DSK, Royal et Valls. L'Europe va t-elle redevenir la prison des peuples conditionnés et bordés de servitudes ? L'Europe purge la Grèce avec l'aide du FMI et des banques qui se feront paysés cash et très longtemps pour leur participation dans cette économie de guerre. La guerre rapporte toujours de l'argent à ceux qui savent en profiter; Cette économie de guerre basée sur le rationnement économique, financier et social est tellement dure que la Grèce mettra longtemps à se relever et vivra avec un recul sans précédent de son PIB comme de ses ressources de financement.

    D'autres pays sont touchés l'Islande, l'Irlande, mais aussi de manière plus dure et visible l'Espagne, le Portugal, la Hongrie, les Etats baltes, demain la Roumanie et les pays comme la France, l'Allemagne ou le Royaume Uni, le moment venu, la crise ayant mis en exergue l'amapleur des déficits, et bien ces pays seront rappelés à l'ordre et au fameux 3 % de déficit et pas plus (critère de Maastricht).

  39. jean ai marre dit :

    Analyse stratégique de la crise grecque.

    Le directeur du CIRPES Alain Joxe écrit dans un édito incisif des lignes stratégiques sur la rapacité des banquiers et sur une Europe imposée en passant outre les référendums.

    http://www.cirpes.net/article314.html

  40. Hold-up dit :

    A propos du Fascisme Financier et de la Grèce :

    Article de François Leclerc " Le spectacle est bâclé " / BLOG DE PAUL JORION (Presslib') -

    "(...) les milieux financiers ne peuvent envisager de devoir subir les effets d’une inflation qui réduirait la dette en les touchant de plein fouet en tant que créanciers. De même qu’ils ne peuvent accepter qu’interviennent des défauts sur la dette souveraine, qui impliqueraient des restructurations de dette les atteignant également. Ils flottent désormais sur leurs matelas de liquidités et n’envisagent plus de redescendre de ces nuées, quand bien même elles déclenchent l’orage" -

    " (...) A quel monde [Les Mégabanques] rêvent-elles et sommes-nous dans le même ? A moins que ce ne soit un cauchemar qu’elles nous préparent, dont la seule solution, pour s’en échapper, sera enfin de se réveiller "

    Article : http://www.pauljorion.com/blog/?p=10715#more-10715

  41. Carol DEBY dit :

    A Humbert n°32

    Il y a un hic à la formule de pétition : impossible d'indiquer le pays d'origine, ce qui invalide le document.
    Pourquoi ne pas faire démarrer la pétition de ce blog ?

  42. Hold-up dit :

    Sommes -nous à la veille d'un nouveau printemps des peuples ?

    Une histoire à écrire.

  43. Pierre L dit :

    à 4 Août (27 avril 2010 à 19h04)

    Spéculateurs à amaigrir ?
    Régime sans Grèce à retenir !

  44. Darthé-Payan dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon
    @ Tous
    (suite)

    Oui, notre pays avec ses 7 % de déficit par rapport au PIB devra entammé un purge certes peut-être pas aussi dure ou pas aussi destructrice mais la France, ne révont pas Sarkozy comme le candidat PS diront ceux qui veulent bien dire mais vu qu'ils ont liés pieds et poings notre pays à l'Europe de Mastricht et de Barcelone puis après avoir emprisonné notre pays dans le Grand Marché Transatlantique, l'intérêt supérieur des intérêts particuliers du capitalisme transnational fait que notre pays, nos concitoyens, les producteurs seront traités de la même manière que le sont les grecs. L'austérité sera soit diffuse vu qu'il y aura 2012 soit directe et intense après les présidentielles. La note des déficits et des dettes publiques comme des régimes de solidarité et comme l'endettement des mènages et des entreprises seront traités par la politique du rationement et de la décroissance économique. La France comme l'Europe ouvertes à tous les vents seront durement frappés par les cures d'austérité de Bruxelles ou du FMI. L'OMC organise la déconfiture des Etats nations et des armes de protections de ces Etats sur le plan économique et douanier. Quittons aussi ce machin absurde qu'est l'OMC et créons l'organisme pour le développement partagé.

    Notre seul salut la mobilisation du peuple tant au niveau national qu'international. Faire que les Etats nations et les peuples redeviennent souveraines et solidaires. C'est cela aussi l'internationalisme et c'est surement autre chose que le pablisme et le guévarisme "gauchards" que l'on entend trop dans la gauche quelqu'elle soit !

  45. Darthé-Payan dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon
    @ Tous

    (suite et fin)

    Reprendre le contrôle sur l'économie, la monnaie, le crédit, les banques, les assurances, et le commerce extérieur
    puis reindustrialiser le pays, puis remettre en centre de l'économie et du territoire le développe agricole et l'indépendance alimentaire et agricole. Reconquérir notre marché interieur, le protéger, mieux répartir les richesses produites et développer l'émancipation humaine.

    La planification, le budget, l'emprunt, l'impôt, les banques nationalisées et coopératives sont les outils d'une nouvelle politique économie de développement et d'intérêt général. Investir dans la recherche en portant les moyens engagés à 5 % du PIB, développement les métiers et l'enseignement professionnel, engager les protections de notre outil de production et notre système de solidarité. Faire revenir une politique de revenus. La tâche est immense et l'urgente nécessité font que l'on ne doit plus tergiverser. Faisons de notre pays, un nouveau acteur révolutionnaire renverseur de la construction a-démocratique et antisociale de l'Europe. Refaisons de notre pays la république sociale,jacobine et universelle qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être ! Du pain sur la planche, Jean-Luc Mélenchon, concitoyens français et concitoyens grecs soyons tous au rendez-vous d'une nouvelle insurection civique des peuples et des nations !

    Voilà ma part contributive à la réflexion, au débat pour servir l'action. Allons nous immerger dans le peuple !

    J'appelle à la mobilisation et à se joindre à l'appel à se rendre mercredi 28 avril à 18h30 devant le siège de l'Association française des Banques, 18 rue Lafayette à Paris dans le 9ème.

  46. Hold-up dit :

    GRECE et NOUVELLE EUROPE :

    Nous revendiquons :

    * Nationalisation des banques et des compagnies financières, sous le contrôle et la gestion par les travailleurs et la société
    * Taxes drastiques sur les profits, les grandes propriétés foncières et les immenses domaines de l'Église orthodoxe
    * Coupes drastiques dans les dépenses militaires
    * Refuser de payer la dette aux banques grecques et étrangères

    Solidarité avec le Peuple Grec / PSL : " Grèce: révolte ouvrière"
    10 mars 2010 : http://www.socialisme.be/psl/archives/2010/03/10/grece.html
    PSL : http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_Socialiste_de_Lutte

  47. Hold-up dit :

    Les petits pays d’Europe accablés de dettes pourraient suivre l’exemple de l’Argentine et ignorer leurs dettes. Cela reporterait le fardeau sur les pays créanciers et le problème pourrait être résolu grâce à un simple changement des règles comptables

    Article : Révolte contre l’UE et le FMI : la Grèce, l’Islande et la Lettonie pourraient montrer la voie
    http://mai68.org/spip/spip.php?article999

  48. Michèle dit :

    je vais juste mettre le lien pour que vous puissiez lire la suite,, MR Mélenchon cherche de l'argent pour les retraites? il faut peu être l'aider. Bizarre ce parti, il ne veut pas entendre parler de profits monétaires, il ne veut pas entendre parler du néocolonialisme.
    http://www.fakirpresse.info/articles/336/partage-de-la-valeur-ajoutee-le-hold-up-tranquille.html

  49. dudu87 dit :

    Entretien avec Yannis Dragassakis, économiste grec, ancien député européen

    Déclaration de Georgios Toussas, député européen (KKE)

    C’est un moment de responsabilité pour les travailleurs et le peuple. Il est temps pour l’unité populaire de classe et la mobilisation avec le KKE pour le renversement de la politique antipopulaire.
    Patriotisme est l’unité populaire et la contre-offensive aux monopoles ; que la ploutocratie fasse faillite et non pas le peuple. Le peuple ne doit rien, on lui doit. Les sacrifices qui valent ne sont que les sacrifices de la lutte. Il n’y a qu’une solution à l’intérêt du peuple et du pays : le pouvoir populaire, la socialisation des monopoles, le désengagement par les organisations impérialistes. »

    http://www.humanite.fr/Les-Grecs-ne-veulent-pas-de-la-potion-FMI-ni-pour-eux-ni-pour-l-Europe

    Il y a aussi une pétition à signer, c'est déjà fait pour plusieurs d'entre vous.
    C'est vraiment à minima!


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