30avr 10
C e jour premier mai je suis dans la rue comme vous. Le matin à Arras, où je vais solder mon absence à un meeting pendant la campagne dont j’avais été absent en raison de l’enterrement d’un très proche. Puis en début d’après midi, je suis sur le pavé parisien au point fixe du Front de gauche. On y sera tous ! Dommage que le PCF n’ait pas voulu qu’on fasse un tract commun ! C’est ballot ! On va se retrouver à distribuer des papiers qui disent la même chose chacun de son côté. A la fin on partira en cortège et sans doute que beaucoup de copains qui manifestent avec leur syndicat feront une deuxième fois le parcours avec nous. En tous cas on l’espère pour faire bonne figure et montrer que nous sommes tous bien sur la même longueur d’onde ! Dans cette note je reviens rapidement sur la Grèce et l’Union européenne.
On se souvient que voici deux jours nous étions rassemblés devant le siège de la ligue des banques françaises. De bons reportages sont passés sur les antennes radios sur ce sujet. Le lendemain, Europe, France info et France 3 nous donnaient encore la parole sur le thème. Seul le service politique de France 2 n’a rien dit rien vu rien fait. Ah si ! Une interview de Cohn Bendit ! Sacré Arlette ! Méchante jusqu’à être stupide ! Oublions ! Car nous avons eu un joli moment de plaisir en recevant de nos amis un journal Bolivien qui utilise une photo de notre rassemblement pour illustrer les réactions en Europe ! Nouveau moment de fierté : à Bruxelles cette fois ci ! La poignée de camarades du Parti de Gauche qui y travaille a tenu un rassemblement contre l’humiliation du peuple grec. C’est la présidente de notre commission internationale, Céline Menesses qui a pris l’initiative. Pour les camarades il fallait marquer le coup là où s’est noué le désastre, c'est-à-dire au cœur de l’union européenne ! Voici son courrier expédié sitôt l’opération achevée. « Salut et fraternité ! Ce vendredi midi, à Bruxelles, pas moins de 10 mouvements de l'autre gauche européenne (Synaspismos, KKE, Die Linke, Izquierda Unida, Bloco de Esquerda, Parti Ecolo, PCWB, UAG, SP. A Rood, PCF) avaient tenus a se déclarer solidaires de l'appel du Parti de Gauche pour manifester la solidarité avec le peuple grec contre le vampirisme banquier. Certes nous n’étions guère nombreux. Une trentaine. Et alors ? J’espère bien que partout chacun en fasse autant chaque fois que c’est possible. Il faut agir. Le pire serait de donner le sentiment de se résigner.
Donc, là, plantés devant la Fédération européenne des banques, symbole des profits indécents réalisés par les banquiers sur le dos des peuples, nous avons fait à une trentaine autant de bruit qu'à 200. "Solidarité avec le peuple grec, à bas les banquiers pourris" ou encore "banquiers profiteurs, Union européenne complice" étaient nos mots d'ordre. Pas de discours, juste quelques slogans pour "marquer le coup", et un grand sentiment de fierté et de révolte. D’abord la fierté d'être là ensemble malgré des délais d'organisation très courts. Ensuite la fierté de dire qu'il ne faut pas céder au mépris ambiant envers nos frères grecs et l’honneur d’avoir clamé que le danger pour les peuples européens ce ne sont pas les grecs mais les spéculateurs. Et aussi révolte ! D’abord révolte contre le Traité de Lisbonne qui interdit à la BCE de prêter aux Etats ! Nous dénonçons les banques qui en profitent honteusement et augmentent leurs taux d'intérêts sur les emprunts grecs ! Révolte ensuite face aux réductions de salaires et à la hausse de la TVA imposés par le FMI au peuple grec. Tout cela nous l’avons exprimé avec d’autant plus de force que la dette grecque n'a rien d'insurmontable si l'on veut s'en donner les moyens. Elle s'élève à 300 milliards. 300 milliards c'est 0,6% de la dette publique mondiale. Pour comparaison la dette de l'Allemagne dépasse les 1000 milliards tout comme celle de la France ! Quant à celle des Etats Unis elle est de 12000 milliards ! C'est moins que les 420 milliards qu'on obtiendrait en prélevant 3% de la fortune des ultras riches qui sont 1,5% de la population mondiale. C'est moins de deux pour cent des richesses produites au sein de l'Union européenne. Et on voudrait nous faire croire que la clé est dans l'appauvrissement des peuples qui produisent les richesses et pas dans leur répartition? Non décidément, on ne nous la fera pas! Et nous serons présents dans les rues, à Paris comme à Bruxelles, le 5 Mai prochain pour réclamer aux banques ce qui revient aux peuples! Céline. »
Puisque le sujet est sur la Grèce et l’Europe, comme vous le savez j’ai été invité sur plusieurs média pour en parler. Je veux souligner l’intérêt de l’entretien avec Jean-Marie Cavada sur France info. En effet quoique de bord bien opposé à moi, comme on le sait, Jean-Marie Cavada, m’a donné raison à propos de la façon d’éteindre l’incendie grec avec le gros bâton du prêt direct fait par la Banque Centrale Européenne (BCE) au pays agressé par la spéculation au taux européen de 1%. J’ai justifié cette mesure par l’état d’urgence. Pour autant vous ne devez pas croire que cela soit conforme au traité de Lisbonne. En effet l’article 123 du Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne dispose qu’il « est interdit à
Le lecteur attentif aura repéré toutes les restrictions que le texte comporte. Faut pas rêver ! Mais le texte explique quand même le pourquoi d’un certain acharnement à dénoncer la responsabilité de tricheurs grecs qui se seraient mis eux mêmes dans la mouise du fait de leur fainéantise et trucage de compte. Il s’agit de bien souligner que dans le cas que connait la Grèce, il ne s’agit pas « d’évènements exceptionnel échappant à son contrôle » qui justifierait des mesures de solidarité autre que l’actuel proposition de prêt honteux que les Etats européens vont consentir moyennant rémunération ! La Commission européenne et les gouvernements des États membres de la zone euro considèrent aujourd’hui que
Cherchez la moindre explication à ce sujet auprès des grands esprits du Parti socialiste européen et du Parti français de martien Aubry et des autres eurolâtres ! Vous n’en trouverez pas. Au contraire ! Car ce bon à rien de Papandréou, président de l’internationale socialiste et premier ministre a lui-même dénoncé son peuple et l’a accusé de s’être enrichi dans le farniente avec les aides de l’Europe ! Vous voile prévenus ! Si la France est attaquée, les socialistes ne seront pas les derniers à enfoncer la tête du peuple dans l’eau comme le font leurs congénères dans toute l’Europe et notamment en Espagne et au Portugal ! N’ont-ils pas déjà trahis tout le monde dès qu’il est question de respecter le traité de Lisbonne, en le faisant adopter au Parlement français puis en racontant leur sornette sur « l’Europe qui protège » pendant toute la campagne électorale, puis en faisant élire Barroso ?
J’avais oublié l’ambiance d’arrogance de ce parlement européen. Mardi de cette semaine, tandis que toute l’Europe réelle vivait au rythme de la crise Grecque, la commission internationale du parlement européen, dissertait sur l’adhésion de l’Albanie et sur un texte sur l’union de la méditerranée ! On écoute donc la délégation de l’Albanie qui postule pour adhérer à l’Union Européenne. A la tribune le ministre albanais. Ce qu’est en réalité l’Albanie aujourd’hui pour les maffias de toutes sortes ne sera pas évoqué ici. Onctueux et patient le ministre reste impassible sous les coups. Car ici, ca y va. Le rapporteur « fictif » personnage improbable, typique de ce parlement lui-même également semi fictif, s’est bien lâché. Il a « fait son commentaire », « souligné les points saillants » et ainsi de suite. C'est-à-dire qu’il y a eu d’abord une série de phrases mielleuses de félicitations paternalistes à propos des « progrès réalisés » par le gouvernement albanais. Puis il y a eu pluies acides d’injonctions libérales sur le ton pédant et arrogant qui fait le charme de cet endroit. Tous les orateurs agissent de même. Compliments prétentieux et leçons de libéralisme. On invoque volontiers la Grèce, pour en menacer les autres et notamment les albanais. Le rapporteur fictif se permet même de demander si c’est raisonnable de la part du gouvernement albanais de refuser l’intervention du FMI. Tel quel !
Voila le dialogue avec un pays qui demande son adhésion. Mais peut-on attendre autre chose de ce coupe gorge nommé Union Européenne ? N’oublions pas aussi de mentionner l’habituel rappel du passé stalinien – et l’Albanie maoïste était en effet particulièrement gratinée - et ainsi de suite qui sert ensuite à justifier la dictature des marchés qui apportent démocratie, paix, développement et joie pure. Ces foutaises sonnent plus glauque que jamais dans l’ambiance de la crise grecque ! Je pourrai dire que j’ai vu cette bande d’illuminés continuer à mouliner leurs sottises criminelles comme un canard sans tête tandis que j’ai sous les yeux les manchettes de mes journaux qui clament leur trouille de la déroute grecque ! De toute façon cette matinée va être délicieuse. D’abord un rapport sur les doits de l’homme et la défense de ceux qui luttent en leur faveur. Foutaise dans l’unique parlement qui n’a pas condamné le coup d’état au Honduras ! Pantomime accomplie quand on sait que la dite union européenne invite le nouveau « président » hondurien au sommet Amérique latine Europe. Il est vrai que cette marionnette vient signer un de ses accords de libre échange bilatéral avec lesquels l’union européenne fait ce qu’elle peut pour disloquer les organisations de coopération économique de la zone latino avec plus d’efficacité que l’impérialisme étatsunien. « L’Europe qui protège » exporte son venin ultra libéral sous toutes les latitudes ! Et ce n’est pas fini.
Venait aussi en débat un rapport sur « l’union de la méditerranée », présenté par un socialiste français. Naturellement tout le monde s’en moque en France. Erreur, car il s’agit de nuire à nos voisins magrébins. La collection de vœux pieux que contient le texte est toute entière dissoute dans un amendement qui prévoit la constitution d’une zone de libre échange euro méditerranée ! Fermez le ban. Les socialistes français votent en bloc l’amendement qui institue la dite zone de libre échange ainsi que le rapport qui contient cette merveille et quelques autres du même acabit. Cela seul en dit long sur le vote unanime du conseil national de ce grand parti qui s’est prononcé pour des « écluses sociales et écologiques » aux portes de l’Europe ! Nous avons émis une petite centaine de vote en une heure. En petite foulée. A quatorze heures je remonte dans le train pour Paris. Je lis « le soir », journal belge.
Me revoici plongé dans la crise du royaume des wallons et des flamands. Les flamands sont remontés à bloc dans le communautarisme. Les wallons sont perclus d’argumentaires subtils et assez largement incompréhensibles sans une formation approfondie. J’ai déjà écrit là-dessus. Je me reproche d’avoir donné à mon rattachisme de cœur un côté inconditionnel et réjoui qui ne tient pas compte du respect du a l’intangibilité des frontières en Europe. Bref, pas touche à l’unité de la Belgique ! Mais si les flamands cassent le royaume, soit qu’ils s’en séparent, soit qu’ils augmentent les humiliations pour les wallons, il est vrai que c’est un autre jour qui commencera, qu’on le veuille ou non. Et ce jour semble s’approcher si j’en crois ce que je lis dans la presse belge.
Un certain humour de l’histoire va nous confronter aux conséquences pour tous de la crise nationale belge. En effet c’est le tour de ce pays de présider l’union pour six mois. L’union va être présidée par l’état le plus en crise d’identité des vingt sept. Et cela au moment de la pire crise économique et financière européenne ! Et voici la cerise sur le gâteau : nous aurons, en même temps, non pas un mais deux présidents belge pour l’Europe ! Le président tournant et le président fixe, ce malheureux Van Rompuy, petit génie dont le départ à ce poste est une des causes de la pagaille belge, si l’on en croit le flot de compliment dont il fut entouré pour nous le vendre à la tête de l’Union. Le néant belge sera contagieux, n’en doutons pas, si ces deux là sont responsables de tirer l’union du pétrin où les merveilles libérales et anti nationale dont ils ont été les chantres l’a plongée. Il semble bien qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion à cette heure.
Carrefour: l'intersyndicale suspend la grève prévue vendredi
Castelsarrasin. Fin de grève mais vraie question en suspens
Surcouf, la grève à un tournant.
Toulouse : fin de grève chez Thalès
Le CHU de Fort-de-France en grève
Patience camarades ! l'heure est proche où la résistance viendra des peuples essorés, méprisés : le modèle européen néo libéral et son euro s'effondrent sous nos yeux', la Belgique est en voie de dislocation (la Wallonie sera bientôt notre 23 ème région) retrouvons tous les attributs de notre souveraineté et l'esprit de Valmy 1792 et nous pourrons faire bouger les lignes, d'ailleurs les peuples européens n'attendent que ça !
L'Europe de bruxelles est un château de cartes ! l'espoir est là ! courage !
Fralib (thés Lipton et Elephant): la grève se poursuit malgré une concertation
À Bessé-sur-Braye, la grève continue chez Arjo-Wiggins
Les salariés d'Otis en grève illimitée
Les contrôleurs des TCL en grève à la mi-journée vendredi
Des grèves et des luttes partout mais AUCUNE convergence.
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@ Jean-Jacques
Salut frère républicain,
Oui l'heure peut être proche comme fort éloignée. Tout dépend de la mobilisation et aussi du courage et de la volonté de prendre les décisions vitales pour l'avenir des nations et des peuples à savoir le retrait sans condition de la France, notre patrie républicaine, de l'Union Européenne et de la BCE et aussi du GMT. J'y ajoute aussi l'OMC et le FMI.
Toutes ces institutions sont la négation des peuples et nations souverains et de leurs et protections. Ne pas s'en rendre compte c'est soit de l'inconscience soit de l'acceptation non dite. Il est temps d'être de nouveau républicain et jacobin et il est temps que le peuple et les nations redeviennent souverains et s'approprient l'économie et la monnaie. C'est ce que j'essaierais de faire de mon côté avec d'autres avec nos modestes moyens.
Merci pour tes post dont je partage bien souvent le contenu fort criant de vérité et de constat.
Salut et Fraternité.
#
188
Le webmestre dit:
1 mai 2010 à 3h02
"Concernant les commentaires sur la vie privée de Clémentine Autain.
Non! On n’a pas le droit.
En premier lieu parce que nous sommes ici sur le blog de Jean-Luc Mélenchon, et pas sur n’importe quel forum généraliste du Web.
Parce que votre avis personnel sur telle ou telle personnalité n’est pas en rapport avec le sujet du billet que vous commentez et n’intéresse que vous. Je vous rappelle que pour ce genre de conversations, vous avez msn ou le café du commerce…
Parce que dans le cas que vous évoquez, cette personne à publié un billet sur son propre blog, pas ici. Vous allez donc commenter sur son blog.
Parce que vous employez un ton parfaitement offensant que la personne en question pourrait juger diffamatoire et se retourner contre nous.
J’ai bien dit nous, et pas vous dont l’anonymat est douillettement protégé par un pseudo.
Je vous rappelle que ce que vous écrivez sous couvert d’un anonymat, dont j’espère que vous êtes conscients qu’il n’est que de façade, engage la responsabilité directe de Jean-Luc Mélenchon, auteur de ce blog, et dans une égale mesure la mienne, hébergeur.
Pour finir, je vous rappellerai ce qu’est une prétérition en vous faisant remarquer que je ne porte pas de jugement sur le fond de votre commentaire adject venant de quelqu’un qui se dit humaniste et tolérant."
au webmestre,
Mais à qui parlez-vous ? À moi ?
J'ai dit que je n'avais rien à foutre de la vie privée de Clémentine Autain. Vous dites également que la vie privée de Mlle Autain, ce n'est pas le sujet de ce blog. Nous sommes donc tout à fait d'accord. Je me suis laissé aller à ajouter que je trouvais (en substance) cette personne narcissique. Est-ce que c'est ça "être abject ?" Si c'est le cas, il ne reste plus beaucoup de marge pour dire quoi que ce soit qui échappe à la censure.
Mouais.. C'est désespérant... Le mouvement social est atomisé, c'est vrai, la grogne sociale est bien la, c'est clair on pourrait la palper ! Mais il n'y a pas de débouchés sérieux... Autrement dit : comment se lancer dans des grêves avec tous les risques que cela comportent alors que personne ne vous soutiendras ! Oh bien sur cela va attirer la sympathie, mais rien d'autres ! Seuls ! désespérément seuls ! A quoi bon ?...
bonsoir,à vous,
Très bonne remarque. Il faudrait peut-être travailler sérieusement sur cette question des rapports avec le PS, en partant d’une base réaliste. Soit on décide qu’on peut faire sans, mais alors il faut expliquer clairement comment, soit on explique comment faire avec. Mais on ne peut pas continuer à expliquer que PS et droite c’est blanc bonnet et bonnet blanc les mois sans « R » pour ensuite expliquer que le PS est mieux que la droite et qu’il faut donc voter pour lui le reste du temps.
Tout notre problême est LÀ!
Si l’on n’arrive pas à choisir, c’est à mon avis parce qu’on se trompe dans l’analyse.
Cette ANALYSE est devenue INDISPENSABLE mais je l'ai tellement réclamée que de "guerres lassent..."
Pour avoir discuté largement durant les mois précédents avec les gens de la rue, les non politisés ou les déçus de la politique, une chose est certaine et qui revient de façon récurrente : nos concitoyens sont désespérés, désorientés, ne croient plus en rien et surtout pas à « la Gauche », hélas !… ils sont dans cette situation du pire, celle de la résignation. C’est un constat difficile, mais il serait mal venu de l’occulter.
Et OUI, constat amer, j'en convient, et la réalité est là. A force de cacher cette réalité, vous tombez de l'armoire! Je dis, VOUS, parce que depuis + de 2ans, je m'ervertus à dire que le MOT, le TERME "Gauche" n'a plus aucune résonnance aux oreilles de nos compatriotes et surtout ils ont été tellement VOLÉS avec le dit "Programme commun" et la Gauche Plurielle. NON, je ne suis pas "poujadiste", pas "populiste" pas "anti -gauche", je l'ai souvent entendu ici! Le parti de Gauche, le Front de Gauche, nous continuons avec ces appelations...
Alors n'allons pas chercher d'excuse du coté de Thibault, de FO, de la CFDT ou du...PCF!
Comme le dit souvent Holp-UP, le SOCIALISME ou la BARBARIE, disons OUI à un SOCIALISME, PROGRESSISTE et DÉMOGRATIQUE! Et construisons autour de ces mots un projet de société à partir de l'analyse de notre socièté, pas contre elle mais avec elle et pour elle... et pour le 21° siècle, nous sommes loin de 1793, de Robespierre, des Jacobins, des girondins, et des montagnards...
Chacune, chacun doit se poser cette question: "Suis-je convaincu/e que ce socialisme progressiste et démocratique est la meilleure solution pour mon pays?"
Si OUI, vite au boulot, nous avons déjà perdu beaucoup, beaucoup trop de temps! Soyons efficace...
Aux vrais militants de l'autre gauche
Ne nourrissez pas les animaux, je veux dire les producteurs de parasites.
A demain
Darthé-Payan dit:
1 mai 2010 à 20h20
"Le mouvement social est là mais atomisé."..
ydaho dit:
1 mai 2010 à 21h01
Mouais.. C’est désespérant … Le mouvement social est atomisé, c’est vrai,"..
"Ce mouvement est aléatoire et statistiquement, le déplacement est nul : il n'y a pas de mouvement d'ensemble, contrairement à un vent ou un courant."
@Michel Matain (#32)
à Manosque (Alpes de Haute Provence) idem qu’à Bordeaux, la manif n’est pas à la hauteur des enjeux et de la gravité de la situation, je partage ton analyse. Est-ce le résultat de la stratégie du choc : le poids de la crise, le découragement et l’absence de perspectives politiques globales, après la désertion des urnes conduisent à la désertion des manifs ? 2012 c’est pas gagné pour un vrai changement.
On revient toujours au même problème. Aussi longtemps que la "gauche radicale" n'aura pas de propositions crédibles (oui, j'insiste, crédibles) à mettre sur la table, les gens ne bougeront pas. Les discours anti-libéraux, anti-capitalistes, anti-sarkozy, anti-tout qui ne débouchent jamais que sur des contre-propositions vagues, les gens en ont marre. Ce n'est pas avec ce genre de langage, ou pire, avec des discours soixanto-huitardo-délirants (voir par exemple le message de Mario Morisi #12) qu'on arrivera à convaincre l'électorat populaire qu'on a un projet qui demain pourrait changer les choses.
On peut toujours se trouver des boucs émissaires, prétendre que si le peuple ne bouge pas c'est la faute des médias qui nous ostracisent, ou de tel ou tel dirigeant ou parti qui par esprit de boutique "casse l'union". Tout ça c'est de la foutaise: les gens ne bougent pas parce qu'on n'a rien de véritablement bandant à leur proposer. La "gauche radicale" est très forte pour parler du féminisme, des sans papiers ou de la lutte du peuple palestinien. Mais lorsqu'il s'agit de dire ce qu'on pourrait faire concrètement ici et maintenant et en tenant compte de la réalité, il n'y a plus personne. Il n'y a qu'à voir le débat sur la Grèce: que ferait la "gauche radicale" si elle était à la place de Papandréou ? On attend toujours les propositions...
On peut toujours se faire plaisir en construisant des châteaux dans l'air. Mais on ne fait de la politique qu'avec des réalités. Et pour cela, il nous faut d'abord accepter de prendre la réalité telle qu'elle est: en essayant de comprendre plus et de condamner moins. Ensuite, une fois que nous aurons une analyse de ce qui est, on pourra réfléchir à un projet réalisable.
Désolé, c'est moins révolutionnaire que crier "les banquiers à la lanterne". Mais c'est ça la politique...
Terre Mère....Terre Nourricière! Quelle Incomprehension!
(Cochabamba, 20 april, 2010) Ce matin, Itelvina Masioli, dirigeante Brésilienne du mouvement paysan international La Via Campesina a fait un discours lors de l’inauguration de la Conférence des Peuples sur le changement climatique et les droits de la Terre Mère. Le Président Bolivien Evo Morales était l’orateur principal devant une assemblée de plusieurs milliers de personnes.
La conférence, organisée par le gouvernement bolivien après que les négociations de Copenhague sur l’arrêt du changement climatique se soient soldées par un échec, en décembre dernier, se tient du 19 au 22 avril. Son but est d’amplifier les voix de ceux qui n’ont pas été entendus à Copenhague.
“Nous sommes ici avec le Président Evo Morales pour jouer un role actif dans cette mobilisation mondiale pour la défense de la Terre Mère,” a dit Masioli. “Notre planète est en danger, et si notre planète est en danger, alors la vie est en danger.”
“Nous discutons ici de deux grands projets. D’un côté se trouve le projet du capital, de l’impérialisme qui signifie pillage, qui signifie mort, ce sont toutes les fausses solutions au changement climatique et nous les rejetons entièrement”.
“Nous affirmons que nous devons changer le système et non le climat,” continue Masioli. “Nous voulons construire un autre projet: un projet de vie. Un projet basé sur des principes qui défendent la vie, la Terre Nourricière, basé sur un autre modèle de développement économique, politique et culturel. Voila pourquoi nous sommes ici”.
http://viacampesina.org/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=509:bolivie-la-via-campesina-participe-a-linauguration-de-la-conference-des-peuples-sur-le-climat&catid=46:changements-climatiques-et-agrocarburants&Itemid=71
Avoir toute une série d'article sur Cochambama et Copenhague...
Mario Morisi dit:
1 mai 2010 à 21h47
Aux vrais militants de l’autre gauche
Ne nourrissez pas les animaux, je veux dire les producteurs de parasites.
A demain
Tu vois Morisi, je t'ai vu arrivé mais je pense te voir partir, ce n'était pas ton intention déjà...Si, SI!
Je fais souvent un...RÊVE!
Dans notre pays, nous devons être...au moins 50000 anciens communistes Quelques dizaines d'anciens/nes socialistes et gaullistes progressistes qui sont éparpilliés/es dans la nature; Certains/es militent encore dans différentes associations ou syndicats. J'ajouterai qu'il doit bien rester de nombreux/ses catholiques (je vois déjà les cris, c'est pas grave!) qui ne se retrouvent pas dans l'exercice de leur foi dans la société qui leur est proposée.
Je me dis qu'il serait salutaire de rassembler toutes ces "bonnes volontés" pour un "CNR DU 21° SiÈCLE".
1° ENJEU: RÉTABLIR LA DÉMOCRATIE;
2° ENJEU: SE METTRE À L'ABRI D'UNE CRISE ÉCONOMIQUE;
3° ENJEU: PERMETTRE À TOUT LE MONDE D'ÊTRE À L'ABRI DE LA MISÈRE POUR RETROUVER UN EMPLOI;
4° ENJEU: FAIRE LA PROPOSITION D'UN TYPE DE SOCIÈTÉ.
@ 58 Pierre L
C'est tout à fait ça : un ensemble de luttes dispersées, isolées, et même lorsqu'elles suscitent la sympathie localement - on l'a vu lors des dernières élections régionales - ne conduisent pas pour autant dans les villes concernées à des scores plus forts du Front de Gauche ou du NPA. Il faudrait inventer à gauche un électrochoc pour réveiller tout le monde avant le coma généralisé. Sinon on va se réveiller avec un Papaandréou à la française - Straus-Kahn ou Martine Aubry ou...- faisant la même politique que Nicolas.
Pour faire "une guerre" il faut une armée, OUI, il nous faut un GRAND PARTI qui fonctionne verticalement mais aussi....TRANSVERSALEMENT, c'est la nouveautè du 21° SIÈCLE. Qui dans la Gauche RADICALE en a la capacité? Tant que nous n'aurons pas entrainé la JEUNESSE, pas de salut! Ce n'est pas avec une moyenne d'âge de 47 ans d'après le sondage d'ERLMER fait ici que nous gagnerons.
Le reste est de la foutaise, voir de l'enfumage, du faire valoir, du détournement d'opinion et plus grave de la...trahison!
@ Descartes 67
Mais lorsqu’il s’agit de dire ce qu’on pourrait faire concrètement ici et maintenant et en tenant compte de la réalité, il n’y a plus personne. Il n’y a qu’à voir le débat sur la Grèce: que ferait la « gauche radicale » si elle était à la place de Papandréou ?
Je suis globalement d'accord avec toi. A gauche, face à ce qui est en train de se passer, il n'y a pas d'alternative claire et donc pas de perspectives claires. Tout le monde s'entend pour dire que ce n'est pas juste que ce soit toujours les mêmes qui paient, mais concrètement quelles mesures prendre dans le contexte européen ? Qui fonctionnent au niveau national et entrainent un élan derrière elles au niveau européen (comme en 1792 - Darthé Payan sera content) ? Parce que l'isolement au niveau international conduirait rapidement à un retour d'une droite particulièrement revancharde.
La nationalisation de l'ensemble du système bancaire et du secteur des assurances couplée à une autre orientation de leurs activités me semble être une de ces mesures. La nationalisation de l'ensemble du secteur bancaire serait une déclaration de guerre au Traité de Lisbonne puisqu'interdite dans cette "constitution". D'emblée il y aurait un bras de fer avec les institutions européennes, mais attaquer les banques pourra susciter des soutiens populaires dans toute l'Europe.
RETRAITES...
Rendez-vous Cgt avec le Cabinet du ministre du Travail du 27 avril 2010
Les premières rencontres avec les services des ministères du Travail et de la Fonction publique dans le cadre du « rendez-vous 2010 » sur les retraites viennent de se tenir. Il est clair que le gouvernement n’a aucunement l’intention de négocier, mais uniquement celle d’écouter, séparément, chaque organisation syndicale, avec la volonté d’imposer des mesures déjà largement ficelées.
Le ministre se refuse toujours à dévoiler ses projets concrets concernant l’âge légal et la durée de cotisation ainsi qu’à prendre le moindre engagement sur le niveau futur des pensions de retraite. En revanche, il affiche clairement son refus de recourir à tout financement supplémentaire.
Il s’apprête donc à répercuter les conséquences des manques de financement actuels et futurs sur les seuls salariés actifs et retraités, avec un volet spécifique concernant les fonctionnaires. C’est ce que confirment les premières discussions sur les quatre thèmes imposés par le gouvernement : pénibilité, emploi des seniors, mécanismes de solidarité, pilotage des régimes. Les propositions qui sont « mises sur la table », visent en effet à prolonger l’activité des salariés, à mettre en cause tous les dispositifs actuels de départ anticipé, y compris au titre des enfants ou de la pénibilité, à revoir les règles de calcul de la retraite des fonctionnaires (six derniers mois, taux de cotisation)…
http://www.cgt.fr/spip.php?article37270
@ 67 - Descartes
On attend toujours les propositions…
Ne te gênes pas, donne des idées...
Et pour cela, il nous faut d’abord accepter de prendre la réalité telle qu’elle est
En te suivant par exemple dans tes délires pro-nucléaires ?
Il est trop ce type.
Michel Matain a dit :
" Il faudrait inventer à gauche un électrochoc pour réveiller tout le monde avant le coma généralisé. Sinon on va se réveiller avec un Papandréou à la française – Straus-Kahn ou Martine Aubry ou…- faisant la même politique que Nicolas " -
A lire vos messages, ceux de Michel Matain, de Dudu 87, et la vive observation si justifiée d'Anny Paule, ceux de Darthé - Payan aussi.... et au regard que le " peuple" là où je suis a préféré aller bronzer à la plage ou se claquemurer et afin de ne pas tomber dans l'amertume ou penser à acheter des armes (je rigole) comme j'imagine que pas mal de Grecs y pensent déjà, et aussi en étant obligé de penser la chose qui nous arrive à savoir que le terme " Gauche " a été trahi par tous les partis qui s'en réclamaient et notamment ici pas plus tard qu'hier par un PS [post scriptum] dont un fier à bras nommé " Cambadélis " a applaudit au dépeçage du peuple Grec par les banquiers et les néocapitalistes renfloués par les citoyens Européens... je ne vois qu'une chose pour accélérer en France les pourrissements déjà à l'œuvre occasionnés par la putréfaction de la 5 ° République sous l'assaut des marchés, de la mondialisation néolibérale, la captation et le détournement d'Héritage pour les plus riches. Accélérer les convergences politiques que l'accélération de l'Histoire ne manquera pas de forcer si en amont l'on y prend pas garde. Le peuple Français en a soupé des querelles partidaires, il veut du " transcendantal ", quelque chose qui le réveille effectivement au delà des présupposés de l'Histoire, quelque chose qui le rebranche à la cohérence historique ici, là, maintenant (pas hier, ni autrefois, ni après-demain). Il faut un Front large et républicain et un objectif clair.
Réveillons-nous ! Le peuple n'est non seulement plus représenté dans les instances supposées être faites pour ça, non seulement il est défiguré par les instances dites " représentatives " qui ne représentent que les nantis ou les calculateurs du système, non seulement on lui casse la gueule au moment où en même temps on lui fait les poches, mais en plus on l'annule comme en 2008 après sa victoire en 2005 ou comme en Grèce aujourd'hui.
Alors quoi ?
Un Front Social et Politique pour la 6 ° République. Un concept qui dépasse et qui hisse. Je ne vois que ça. A part la Révolution.
En ce jour du1° MAI, un peu d'internationalisme...
Déclaration du Premier mai 2010 - De la crise à la justice globale
30 avril 2010 Des décennies de déréglementation, d’avidité et de spéculation mercantiliste ont plongé le monde dans une récession économique profonde, entraînant des répercussions effroyables pour les travailleurs et leurs familles aux quatre coins du globe. Déjà 34 millions d’emplois (...)
http://www.ituc-csi.org/-home-.html?lang=fr
Bon Hold-Up, tu es à la plage...avec le soleil, pour ma part, j'ai un avion à prendre...Alors A+ disons 14 jours!
La question sera de savoir comment faire pour...arriver à cette 6° RÉPUBLIQUE et POURQUOI FAIRE, non plutot que METTONS DEDANS? MAIS N'OUBLIONS PAS L'ANALYSE!
@Michel Matain (#73)
La nationalisation de l’ensemble du système bancaire et du secteur des assurances couplée à une autre orientation de leurs activités me semble être une de ces mesures. La nationalisation de l’ensemble du secteur bancaire serait une déclaration de guerre au Traité de Lisbonne puisqu’interdite dans cette « constitution ».
Je ne vois pas où le Traité de Lisbonne interdit "la nationalisation de l'ensemble du secteur bancaire". Mais là n'est pas l'essentiel. Le plus important pour moi, est de montrer en quoi la nationalisation du système bancaire pourrait résoudre les problèmes dont souffrent aujourd'hui les couches populaires. La nationalisation du crédit n'est pas (ou du moins ne devrait pas être) un but. C'est un moyen, un instrument dans les mains de l'Etat pour conduire une politique. Mais quelle politique ? Là est toute la question.
Il faut à mon avis arrêter de répéter des slogans et essayer de raisonner en termes d'objectifs et de moyens. La nationalisation des banques ne résout en elle même rien. En 1945, ce fut un puissant instrument au service de la politique de reconstruction. En 1981, elle a coûté très cher et n'a servi strictement à rien. Pourquoi la différence ? Parce qu'en 1945 les politiques savaient ce qu'ils voulaient comme politique économique, et en 1981 on avait une vague idée et des "valeurs". Admettons que demain on nationalise les banques et compagnies d'assurance. Qu'est ce que tu en fais après-demain ?
D’emblée il y aurait un bras de fer avec les institutions européennes, mais attaquer les banques pourra susciter des soutiens populaires dans toute l’Europe.
NON !
Faut arrêter de penser en termes politiciens. Gouverner, c'est d'abord faire des politiques qui donnent des résultats. Si on veut obtenir du peuple un mandat pour nationaliser les banques, il faudra lui montrer que cette mesure sert à améliorer sa vie. Le peuple s'en fout de commencer un bras de fer pour susciter des "soutiens populaires". Qui sont au demeurant fort douteux. Pourquoi les peuples "dans toute l'Europe" iraient soutenir une action qui ne leur apporte rien ?
@dudu 87
A la plage ? Pas encore, j'étais ce matin sur les pavés comme beaucoup encore, bien heureusement. La première chose que l'on mettra dans la 6° République ?
1- Une multiplication : Le Peuple
2- Une soustraction : l'Europe monétaire
3- Une division : D'avec les marchés. Il faudra se faire respecter. Il y a des outils politiques et économiques pour ça. Il faut les réemployer.
4 - Une addition : Faire payer la crise à ceux qui l'ont créée : " Pollueurs / Payeurs " - ça suffat comme çi !
5 - Une fuite : Sortir de cette Europe néolibérale belliciste de m****. Partir la tête haute quitte à recréer demain sur d'autres bases avec des peuples avertis, conscients et désirants de nouvelles alliances.
6- une promesse Active : Travailler pas à pas pour accomplir par la concertation, le vote, le référendum, par le respect de la libre décision et de la volonté des citoyennes, des citoyens et des co-citoyens (étrangers de passage sur les territoires de la république et acteurs politiques durant leur séjour) du Socialisme Démocratique.
Etc...On Ouvre !
@Le prolo du biolo (#75)
Tu me dis: Ne te gênes pas, donne des idées …
Mais quand je propose justement de commencer par "accepter de prendre la réalité telle qu’elle est", tu me réponds désagréablement "En te suivant par exemple dans tes délires pro-nucléaires ?"... alors faudrait savoir, tu me demandes de te faire une proposition, et quand je t'en fais une, tu la balayes grossièrement. Ce n'est pas une façon très positive à mon avis d'engager le débat...
Les faits sont têtus, comme disait Vladimir Ilich. On peut choisir de vivre dans un monde de rêve, mais faut pas s'étonner après si l'électorat populaire va voir du coté du FN et si les manifs sont d'année en année plus clairsemées...
- Pour nourrir le débat :
" Il ne le sait pas encore, mais l’Euro est mort. Enfin, pas tout à fait, mais l’agonie a commencé. La crise ouverte à l’automne 2008 est de même nature et gravité que celle de 1929, et la zone euro, comme toute zone monétaire le fait inéluctablement un jour, arrive au bout du chemin, revivant ce qu’ont vécu dans les années 30 la zone sterling ou le bloc-or : dislocation quand la défense nationale des intérêts de la classe capitaliste reprend le pas sur leur défense collective " -
Article : "Crise grecque : l’UE perd la main, et le roi Euro est nu ! "
http://www.ufal.info/economie/crise-grecque-l%E2%80%99ue-perd-la-main-et-le-roi-euro-est-nu/1020#more-1020
Article : " Réflexion sur la logique partidaire en France "
http://base.d-p-h.info/fr/fiches/premierdph/fiche-premierdph-2040.html
Grèce et Europe Europa
" La sortie de crise dépendra du sort de la bataille entre marchés globalisés et Etats en concurrence, bataille qui se conclura nécessairement dans ce champ politique que les libéraux ont cru pouvoir évacuer du paysage. Craignons qu’elle n’offre alors d’autre choix qu’entre une solution autoritaire, permettant aux Etats (aux bureaucraties nationales) d’imposer à leurs populations des « thérapies de choc » très douloureuses, et la solution républicaine, les peuples prenant l’initiative de réorganiser les choses de manière humainement rationnelle, en commençant par mettre fin à la domination sans entraves de la finance, et donc du capital. Si la voie républicaine l’emporte, la crise aura alors été salutaire, mais il faudra avoir pu réunir les forces politiques nécessaires. "
Vous l'avez lu cet excellent texte ? Quel incroyable esprit de synthèse ! magnifique !
Allez hop, je remets le lien tant pis : http://www.ufal.info/economie/crise-grecque-l%E2%80%99ue-perd-la-main-et-le-roi-euro-est-nu/1020#more-1020
Et puis celui-ci aussi : " Retraites : sortir de l’enfumage pour y voir clair "
http://www.ufal.info/sante-protection-sociale/retraites%C2%A0-sortir-de-l%E2%80%99enfumage-pour-y-voir-clair/1012#more-1012
Je suis bien d'accord avec Bernard Samson. Votre prestation à "Arrêt sur images" était vraiment de qualité, le pauvre bougre n'a pas réussi à vous mettre en défaut malgré sa "profession". J'ai tout particulièrement apprécié le moment où il a été acculé à sortir les éternels arguments de "le pays va être à feu et à sang",etc.
Ce billet est de même facture. Bravo.
@Annie Paule 27 :
Bravo à ton expression franche, regarder la vérité en face c’est ce qui pourrait permettre de nous sortir de là. Les rodomontades ne mènent nulle part. Nous avons, chacun selon ses possibilités, beaucoup de travail de conviction, de proximité en face de nous et, il me semble, surtout, privé d’une issue forcément politique crédible.
@Darthé-Payan et Pierre L
N’ y aurait-il pas un manque de volonté politico-syndicale qui laisserait les lutes nombreuses des entreprises où l’on licencie, souvent pour délocaliser, isolées ? Syndicaliste du secteur public, j’ai vu privatiser une à une ces entreprises sortir du secteur public, je sais bien qu’il ne suffit pas de claquer des doigts mais quand même, il y a un problème, non ?
Excellent rapport...il n'y a qu'ici qu'on peut avoir de vraies informations.
à partir de janvier je pourrai adhérer au PG pour l'instant "revenus" minimum vital..sorry...
juste une question...vous dormez des fois...?
Merci.
Pierre L dit:
1 mai 2010 à 0h03
Pierre un appel n est qu un appel ne l oublions pas
n oublie pas non plus que Mr Jean-Luc Mélenchon appel a une refondation, si ont ne peut pas traiter avec cette gauche Ps en particulier alors je ne voit pas comment faire
ta solution est laquelle ?
moi sa me semble logique de toute façon sa fait un bail que la gauche socialiste ne les plus, donc il est bien de tenter de faire le virage dans l autre sens
sa me parait logique et de vouloir jouer la fine bouche me parait risquer
d ailleurs ont as cas regarder ceux qui ceux passe dans cette gauche Ps certaines langue ceux délie, ont veut débattre etc...
rien n est jouer, ya de gros de problème de fond oui mais seul le débat peut faire avancer
je suis désoler grâce a Jean-Luc Mélenchon et d autre le Ps a virer de bords
sur les retraite et sur les banque, sa marche difficilement mais sa marche quand même
qui ne tente rien na rien
tu le sait, ont le sait tous, ont doit ravaler de temps en temps nos grosse désillusion
allez bon wenk end
André Assiétoi (35) La réponse s'applique à toi "Tu la fermes"
J'ai l'impression que tu te sens visé par l'expression "beauf machiste très peu couillu" Me trompé-je?
J'ajoute qu'il est inutile et contreproductif de polémiquer ici, il y a bien d'autres choses préoccupantes en ce moment dont la célébration pas très réussie de ce 1er Mai. Basta.
Bonjour à tous.
Je viens de rentrer d'un voyage d'une semaine en Espagne, j'y ai vu une situation économique préocupante :
- 20 à 25 % de chomage
- Bars et restaurants vides dans un pays où culturellement ils sont toujours pleins, même en cette saison
- Grandes surfaces vides à toutes heures de la journée
- Chantiers inachevés et désertés
- Pas beaucoup de circulation routière (particuliers et camions)
- Des plans sociaux et des baisses de salaires de 30 % dans des grands groupes comme Holcim
- Le PSOE annonce une réforme des retraites pour passer l'age de départ de 65 à 67 ans
Bref, un pays qui va visiblement très mal........
La curieuse attitude de la BCE,
qui ne peut, en vertu du traité de Lisbonne, prêter directement à la Grèce.
Frédéric Lordon dénonce une sérieuse entorse à ce sacro-saint principe :
L’article 123 du traité de Lisbonne, qui interdit à la BCE de prêter « aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publliques des états membres » ne l’a pa retenue d’ouvrir un crédit de 5 millards d’euros à un gouvernement, hongrois en l’espèce, qui plus est, pas même membre de la zone euro.
Frédéric Lordon : La crise de trop. Reconstruction d’un mode failli.Fayard édit., Paris 2009,
p. 256
Il faut à mon avis arrêter de répéter des slogans et essayer de raisonner en termes d’objectifs et de moyens. La nationalisation des banques ne résout en elle même rien. En 1945, ce fut un puissant instrument au service de la politique de reconstruction. En 1981, elle a coûté très cher et n’a servi strictement à rien. Pourquoi la différence ? Parce qu’en 1945 les politiques savaient ce qu’ils voulaient comme politique économique, et en 1981 on avait une vague idée et des « valeurs ». Admettons que demain on nationalise les banques et compagnies d’assurance. Qu’est ce que tu en fais après-demain ?
et la question est d'autant plus complexe que les outils techniques de la "finance" rendent le controle par un seul Etat quasi chimérique, à moins d'utiliser la "procédure d'urgence" : débrancher la prise des serveurs !
TOTO (2 mai 2010 à 7h46)
"je suis désoler grâce a Jean-Luc Mélenchon et d autre le Ps a virer de bords
sur les retraite et sur les banque, sa marche difficilement mais sa marche quand même"
Oui, pour le baratin "de gauche" sans conséquence ils sont très forts au PS.
Mais pour l'action, ils sont de droite, leur approbation du Traité de Lisbonne en est la preuve.
"tu le sait, ont le sait tous, ont doit ravaler de temps en temps nos grosse désillusion"
Cette bande de fumier s'est assis sur le résultat du référendum de 2005.
Ces escrocs, complices avec l'UMP, ont volé mon vote.
Alors hors de question de "ravaler" quoi que ce soit, au contraire je leur crache à la gueule, je leur vomis dessus et je saisi toutes les occasions de leur nuire, ici comme ailleurs.
Et pis c'est tout.
Bon Dimanche Toto.
L'émiettement de la Gauche
Je me suis emporté en constatant, sur un blog qui nous était recommandé, la multiplicité des groupuscules se disant de gauche. Outre les énormes difficultés rencontrées par Jean-Luc Mélenchon pour créer un FdG à partir du PCF et du NPA, voilà de petits chefs qui créent leur propre chapelle pour avoir leurs disciples, comme en 1968.
Des comportements d’adolescent parlant avec fierté des ses lieutenants.
En 2010, on ne joue plus comme en 1968 !
Un économiste a parlé d’une sortie de la crise « par le bas » vers 2015, au prix de troubles sociaux de longue durée.
Actuellement, les mouvements de lutte sont désordonnés. Pierre L a judicieusement publié sur ce blog une impressionnante liste de grèves se déroulant dans toute la France, mais apparemment comme on le faisait au XIXe siècle, avant la création des mouvements ouvriers. Certes, les syndicats doivent s’en mêler, mais les actions demeurent locales.
On peut s’attendre à ce que, les réactions du pays restant pratiquement nulles, la répression des grèves devienne de plus en plus violente. ….
Jusqu’au moment où il y aura des morts, comme au XIXe siècle. Peut-être alors les Français d’en bas, joints par de nouveaux pauvres venus des niveaux modestes de la classe moyenne,prendront-ils conscience de la nécessité d’une profonde solidarité ?
A droite, l’unité est facile : on lutte pour le Veau d’Or.
Mais à gauche, tant que les besoins vitaux ne sont pas menacés, on philosophe, on se bagarre pour des vétilles concernant la solidarité, la justice, on « bla-blate » à l’infini…et on attend que viennent les situations catastrophiques.
Vous, les Français de gauche, vous avez un candidat qui peut vous aider à prendre le pouvoir, Mélenchon. Il vous manque un programme simple et raisonnable que vous puissiez montrer au peuple. Vous avez un an pour l’établir, et encore un an pour convaincre.
Courage.
@Carol Deby (#94)
Outre les énormes difficultés rencontrées par Jean-Luc Mélenchon pour créer un FdG à partir du PCF et du NPA, voilà de petits chefs qui créent leur propre chapelle pour avoir leurs disciples, comme en 1968. Des comportements d’adolescent parlant avec fierté des ses lieutenants. En 2010, on ne joue plus comme en 1968 !
Fais gaffe, Carol. En critiquant 1968 sur ce blog, tu risques d'être classé parmi les agents stipendiés de Sarkozy...
Actuellement, les mouvements de lutte sont désordonnés. Pierre L a judicieusement publié sur ce blog une impressionnante liste de grèves se déroulant dans toute la France, mais apparemment comme on le faisait au XIXe siècle, avant la création des mouvements ouvriers. Certes, les syndicats doivent s’en mêler, mais les actions demeurent locales.
Surtout, les grèves n'ont jamais eu aussi peu de contenu politique. Les travailleurs se battent essentiellement pour obtenir les meilleures indemnités de licenciement possibles. On est très loin d'une mobilisation des travailleurs pour changer la société, ou même pour changer les conditions de travail dans leur entreprise. Sans organisation politique qui puisse formuler une vision politique du combat social, les syndicat se replient normalement sur leur fonction primaire, celle de la défense des intérêts matériels des salariés.
On peut s’attendre à ce que, les réactions du pays restant pratiquement nulles, la répression des grèves devienne de plus en plus violente. ….
Au contraire: on assiste à une "répression des grèves" de moins en moins violente. La violence de la répression est à proportion inverse du sentiment de danger qu'à la classe dominante. Et le moins qu'on puisse dire est qu'aujourd'hui les mouvements susceptibles de menacer l'hégémonie idéologique et politique de la bourgeoisie sont inexistants. Ce n'est pas demain qu'on recommencera à tirer à balles réelles sur une manifestation de grévistes.
Jusqu’au moment où il y aura des morts, comme au XIXe siècle. Peut-être alors les Français d’en bas, joints par de nouveaux pauvres venus des niveaux modestes de la classe moyenne,prendront-ils conscience de la nécessité d’une profonde solidarité ?
Cet imaginaire ou la "prise de conscience" est la conséquence des "morts" est non seulement historiquement contestable, elle est surtout très dangereuse. Car si la prise de conscience nécessite "des morts", alors il devient de l'intérêt des révolutionnaires qu'il y en ait, et de nombreux. Et c'est ainsi qu'on finit par s'embarquer dans des logiques de guerre civile qui, loin d'attirer la classe ouvrière, la poussent au contraire dans les bras de la réaction...
@ 82 Hold-up-
Pour nourrir le débat :
Ce morceau d'article tiré de Mediapart, écrit par Martine Orange, fait référence au passé !
http://www.mediapart.fr/journal/economie/300410/leurope-de-la-deflation-sociale
"C'est le début d'une spirale dépressive qui guette aussi la Grèce. Faute de débouchés et de soutien, l'économie s'effondre, l'Etat voit diminuer encore ses recettes, et proportionnellement les dettes prennent un poids démesuré, bientôt insupportable. C'est aussi l'avertissement qu'a lancé l'économiste Nouriel Roubini ce vendredi, dans le Financial Times. «Le plan A (tel qu'il est conçu par le FMI et l'Europe pour aider la Grèce) fait courir le risque d'une faillite désordonnée et d'une crise financière.» Mieux vaudrait selon lui restructurer la dette grecque, conduire un plan d'ajustement budgétaire pour les pays périphériques de la zone euro, accompagné par une aide plus importante de l'Union européenne et du FMI, enfin engager des baisses de taux et une stimulation de la demande en Allemagne.
Sera-t-il entendu? Pour l'instant, ce que l'Europe, sous la dictée des marchés financiers, préconise n'est ni plus ni moins qu'une resucée du plan Laval de 1935 au niveau européen. Pour ne pas dévaluer le franc et le laisser arrimé au bloc or, afin de préserver la «rente», celui-ci imposa alors une diminution de 10% des salaires et des retraites, augmenta les impôts, décréta une chute des prix. A la fin de l'année 1935, le budget de l'Etat était à l'équilibre – comme le souhaitent aujourd'hui ceux qui veulent rendre le déficit inconstitutionnel – mais l'économie française s'était totalement écroulée.
On connaît la suite. A la fin de la guerre, Winston Churchill jugea que la non-remise en cause des dogmes financiers de l'époque, les parités fixes par rapport au bloc or, furent parmi les pires erreurs de l'Europe dans les années 1930. ""
@ 95 Descartes
Tu es encore dans la caricature.
Es tu le gardien de ce blog pour donner des conseils à Carole Deby @ 94 ?
Encore une fois au sujet de mai 68 tu mélanges tout, toi le fossoyeur " de ce vieux cadavre pourri " selon ton expréssion.
Par ailleurs, je trouve ton argumentation pertinente @94
Les seules propositions que nous avons sont celles de DSK !
Tu peux nous donner les avis de Chevènement ?
A cause des agences de notation... les taux se resserrent pendant que le banquier se ressert, quant à l'étau...
En fait l'Europe nous dessert, en voulant nous priver de dessert...