04mai 10

Le premier mai, la Grèce, Eric Woerth, et même le coup de barre à gauche du PS

Il fait froid à nouveau ! C’est la faute à la droite

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Dans cette note il est question (sans abuser) de la Grèce. Puis de la rencontre avec Eric Woerth le ministre du travail. Et du merveilleux « coup de barre à gauche » du nouveau projet économique des socialistes, cette pitoyable foutaise. Le premier Mai n’a pas a été à la hauteur de nos attentes, inutile de le cacher. La droite et le gouvernement en ont aussitôt profité pour parader. Mais pas tant que ça ! A part le titre du « Figaro », il n’y a pas eu les provocations du passé sur ce thème. C’est que le sol n’est pas ferme sous les pas des réformistes de la retraite.

Certes ils ont pour eux une certaine trouille et beaucoup d’abattement populaire sous le matraquage à propos de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal. Mais précisément, la partie dans ces pays n’est pas jouée. Et le front commun de l’UMP et du PS pour voter le plan d’austérité du FMI et de l’UE et la rançon de 150 millions d’euros prise aux grecs donne au paysage politique un air d’unanimisme contre populaire qui laisse ouverte une faille béante à droite et à gauche. Et là campent, en recours de leur camp, chacun au bord opposé, le Front de gauche et le Front National. Pendant que les bavards font du bruit avec leur bouche et que Sarkozy essaie de reprendre la main en poussant les feux de « la rupture » qu’il avait annoncée, le paysage politique se redessine dans le sens préfiguré par l’Amérique latine des années post FMI. Le vote à l’assemblée sur le plan d’aide à la Grèce a été un tel révélateur ! Chacun a choisi son camp par rapport au peuple grec, celui qui lutte et qui va dire dans la rue qu’il ne veut pas du plan du FMI et de l’union Européenne. Les députés du front de gauche, communiste et PG, les sénateurs, tous vont voter contre. L’ex gauche du PS a donné sa caution entre deux pleurnicheries bien pensantes et trois grognements de posture !

Pour notre honneur, Martine Billard a dit ce qu'il fallait dire en notre nom dans l'hémicycle, avant de voter contre le plan anti-grec. Voici ses interventions :

"Madame la ministre, dans un quotidien du soir, vous avez déclaré que ceux qui ne voteraient pas ce projet de loi refusaient en fait de soutenir la Grèce.
Je voterai contre ce texte au nom du Parti de gauche, non parce que je refuse de soutenir le peuple grec, au contraire, mais parce que je suis en désaccord avec le système proposé.
Vous avez parlé des taux d’intérêt. En la matière, il y a une contradiction entre le président du FMI et vous-même. Qui empochera la différence ? Pas le contribuable français – ce ne serait pas très moral – mais, une fois de plus, les banques françaises qui détiennent une part importante de la dette grecque. Voilà une première raison pour ne pas voter ce texte.
Si la BCE avait prêté tout de suite à 1 % à la Grèce, nous n’en serions pas là. L’article 123 du traité de Lisbonne permet d’intervenir en cas de circonstances qui échappent au contrôle du pays concerné. L’Eurogroupe a décidé que l’on n’était pas dans cette situation et donc que l’on ne pouvait pas utiliser cet article. Or il aurait très bien pu décider le contraire. Voilà la deuxième raison pour ne pas voter ce texte.
Ensuite, ces prêts dont nous critiquons déjà la forme sont assortis de la mise en place d’un plan très violent d’austérité qui ne frappera pas les responsables de l’insincérité du budget, ce qui pourrait être justifié, ni les banques qui ont spéculé sur la dette grecque, mais le peuple grec qui n’y est pas pour grand-chose. Depuis plusieurs jours, les médias français nous expliquent que les Grecs ne travaillent pas mais qu’ils perçoivent quinze mois de salaire. Qu’en est-il réellement ? Contrairement à ce que l’on nous a dit, l’âge de départ en retraite n’est pas de cinquante-sept ans, ni même de cinquante-trois ans, mais de soixante-cinq ans pour les hommes et de soixante ans pour les femmes, avec un âge moyen de 61,4 ans. Les Grecs vont donc vivre une dégradation de leurs retraites.
Quant au salaire moyen d’un fonctionnaire grec, il est au mieux de 1 400 euros si l’on rapporte les quatorze mois sur douze mois. Un quotidien du soir nous donne l’exemple d’un technicien en radiologie médicale de l’hôpital public qui gagne 950 euros par mois. Les quatorze
mois de salaires servent à [rattraper les bas salaires. Les Grecs vont devoir supporter une baisse très importante de leurs revenus. Voilà un troisième élément de désaccord.

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La façon dont a été gérée la crise en Grèce depuis le début est une véritable incitation à la spéculation boursière. Contrairement à ce que l’on entend, le problème, ce n’est pas la contagion de la crise grecque à d’autres pays, mais l’encouragement des banques à continuer de spéculer sur des pays comme le Portugal. Selon M. Strauss-Kahn, le Portugal va prêter à la Grèce à un taux inférieur à celui auquel il emprunte pour son compte. Le président du FMI s’extasie même devant cette réalité, de même qu’il s’enthousiasme sur le fait que des pays pauvres comme le Mali sont parties prenantes de ce sauvetage. Voilà la quatrième raison pour laquelle nous sommes en désaccord avec ce plan.
Comment, en effet, est-il possible qu’on demande à des pays déjà en grande difficulté d’en aider un autre alors que les plus riches de la zone euro avaient la possibilité d’organiser la solidarité rapidement pour éviter que la crise ne prenne son ampleur actuelle ?
Je voterai donc contre ce texte."

"Non, M. le président de la commission, je ne fais pas partie de ceux qui remettent en cause l’euro.  Cela n’empêche pas de constater que des établissements bancaires ont profité de la situation de la Grèce : et finalement, ces banques qui ont prêté à des taux outrageux, à des taux scandaleux, s’enrichiront encore une fois aux dépens de l’État grec, aux dépens du peuple grec !
On en revient à la situation que nous avons vécue avec la crise des subprimes. Alors, les banques avaient gagné ! Aujourd’hui, les banques françaises ont reconstitué leurs profits comme avant la crise ; aujourd’hui, les banques qui ont prêté à la Grèce vont pouvoir reconstituer leurs profits – ce n’est pas elles qui vont payer la crise grecque ! Elles ne sont jamais punies quand elles spéculent, sur la dette des États ou sur autre chose : mais alors qu’est-ce qui les arrêtera ? Qu’est-ce qui les convaincra de ne pas chercher une nouvelle raison, un nouveau moyen de spéculer ? Qu’est-ce qui les convaincra de ne pas attaquer demain le Portugal, après-demain l’Espagne, et pourquoi pas ensuite la Grande-Bretagne et la France ?
Si on ne met aucun frein à la spéculation des banques, on pourra continuer à se plaindre et à pleurer dans les années qui viennent.
Madame la ministre, monsieur le ministre, il existait pourtant une solution : obliger les banques qui détiennent la dette grecque – dont les banques françaises – à prêter à la Grèce, à un taux qui aurait été par exemple de 2 %. Ainsi, la Grèce serait sortie de la crise dans laquelle elle se trouvait, sans que ce soit le peuple qui paye massivement les profits de banques qui vont s’enrichir une fois de plus sur le dos d’un pays – en attendant les suivants."

Le rendez vous au ministère du travail était à huit heures et quart ! On y était, pile poil à l’heure, à cinq, nombre maximum autorisés. Les cinq disponibles à cette heure et ce jour là. Mais on y était. Je m’amusais de nous voir préparer la rencontre comme des bleus, alors qu’il n’y avait pas un d’entre nous qui n’ai déjà mené des dizaines de délégations dans sa vie. Sans oublier ceux qui avaient déjà négocié avec des ministres et celui…qui a été lui-même ministre ! De toutes les façons on est comme ça ! On ne va pas changer. Maniaques de la démonstration avec des arguments vérifiés dix fois ! On nous avait dit que la rencontre ne servait à rien et ainsi de suite. Peut-être bien se disait-on mais nous on a décidé qu’elle nous servirait à quelques chose. Certes il n’y a pas besoin d’être très malins pour comprendre que ce n’est pas à nous que le ministre ferait des révélations. Pour autant est-ce une raison pour faire le pari que tout n’est qu’une comédie dans la vie publique ? Et cet état d’esprit a payé. Le dialogue a eu lieu. Dans la limite que le ministre avait prévue ? Et alors?

On y a appris beaucoup de choses. A noter: le ministre du travail Eric Woerth est courtois et répond en s’avançant dans les raisonnements, ce qui est respectueux, à notre point de vue. Cette rencontre de plus d’une heure nous a permis de comprendre les grandes lignes du plan gouvernemental. On verra à la publication du document d’orientation promis pour le 15 mai prochain si nous avons vu juste. Alors nous avons fait le choix d’un compte rendu plutôt précis au lieu du communiqué de rigueur dans ce genre de circonstances qui nous aurait vus faire le service minimum de dénonciation traditionnelles. Je pense que cette attitude a été appréciée de la presse dans la mesure où la dépêche AFP a été assez nourrie et les reprises dans la presse sérieuse assez nombreuses

Pour Eric Woerth, l’augmentation de la durée de vie demande aux salariés de travailler plus longtemps pour financer leurs retraites. La principale réponse au déficit du régime de retraites serait un recul de l’âge légal de départ au-delà de 60 ans et un nouvel allongement de la durée de cotisation. « Le monde » a repris notre analyse. Le gouvernement a démenti « le Monde ». Rien ne serait dit assure-t-on ! N’empêche que le financement par l’allongement de la duré e de cotisation et le report de l’âge de départ est un parti pris clair, conforme a la philosophie gouvernementale. En effet il exclut par avance toute augmentation des ressources pour payer les besoins de financement des retraites. C’est là le cœur de son raisonnement. Pour autant, Woerth se dit d’accord pour  envisager des recettes nouvelles. Que les riches se rassurent : tout ça ne va pas loin ! Elargissement de l’assiette à d’autres revenus (finance, épargne), sans plus de précisions, contribution des revenus les plus élevés, tout est flou, ambigu et semble bien symbolique.

Nouvelle ferme : Eric Woerth laisse ouverte à moyen terme le passage aux « comptes notionnels » envisagé par le COR. Autant se souvenir que ce type de « comptes », même enrubanné de vibrantes références à la Suède, paradis du social libéralisme, interdit aux salariés de savoir quel sera le montant de leur pension au moment où ils partiront en retraite. Le ministre promet également des mesures concernant la pénibilité. Tarte à la crème. Sa vision rejoint celle du MEDEF. Ce n’est pas surprenant ! La pénibilité serait attachée à la personne et non au métier. Et d’une. Elle combinerait exposition à des « facteurs de risque » et examens médicaux personnalisés. Et de deux. Bref c’est à la carte et a la tête du client. On peut même imaginer des cas ou un poste de travail exposé sera proposé avec comme appât la perspective d’un accès plus rapide a la retraite. Les futurs morts sont tous des braves types !

Face à notre argument sur le chômage élevé des seniors, le ministre fait le pari que l’allongement de la durée de cotisation et le recul de l’âge de départ en retraite provoquerait un changement culturel dans les entreprises conduisant à conserver plus longtemps les salariés âgés. On peut rire. Il vaut mieux. C’est assez faible par rapport à la réalité de la situation où 60 % des travailleurs qui prennent leur retraite sont déjà au chômage de longue durée. Mai surtout c’est de l’angélisme à propos des motivations des patrons quoi n’ont rien à voir avec « la culture de l’âge ». Et enfin ça ne tient aucun compte du fait que les gens n’en peuvent plus et sont demandeurs de partir et non de rester ! La vraie  surprise est d’avoir entendu le ministre clairement écarté l’hypothèse d’une décote supplémentaire liée à l’âge de départ qui pénaliserait les salariés partant à 60 ans. Il reconnaît que cela multiplierait les petites pensions. Il préfère donc contraindre les salariés à travailler plus longtemps pour obtenir leurs droits ! C’est cohérent avec l’analyse qu’on faisait de sa position personnelle sur la question.

Concernant le système de retraite des fonctionnaires, le ministre a indiqué qu’il étudiait la remise en cause de la règle des 6 mois. Mais il a précisé que dans cette hypothèse, il faudrait intégrer les primes dans le calcul des retraites. Et c’est lui-même qui a dit : « cela pourrait coûter plus cher que le système actuel ». Son idée c’est donc plutôt d’aligner le taux de cotisation des fonctionnaires sur celui du privé. Aïe, aïe, aïe ! Concrètement cela ferait un prélèvement supplémentaire de 3 points de plus sur les traitements des fonctionnaires ! L’état lui y ramasserait plus de 10 milliards d’euros. Juteux. Mais très douloureux car cela équivaut à une baisse immédiate du pouvoir d’achat. De cet entretien ressort cependant une unique bonne nouvelle. Eric Woerth a déclaré écarter l’augmentation du taux de CSG des retraités. 

Vous avez entendu parler du nouveau projet socialiste, pas vrai ! Un vrai coup de barre à gauche ! Qui parle de ce coup de barre à gauche ? Pas Moscovici le rédacteur. Lui n’a de cesse de rappeler que le PS n’est pas le PG ni le Front de gauche. C’est vrai. Mais lui n’a pas de complexe à ce sujet. D’autres par contre doivent justifier pourquoi il n’y aura pas eu un amendement, ni un seul vote contre au conseil national du PS sur un tel document. Pour ceux là, il est essentiel de nourrir la thèse du « coup de barre à gauche » qui efface leur turpitude.  Ils sont heureusement appuyés par certains commentateurs médiatiques, totalement désintéressés, cela va de soi. Sans oublier, la mèche au vent, les renégats de notre ancien courant qui en profitent pour refinancer leur admission à la niche en affirmant qu’ils tiennent avec ce texte la preuve de leur utilité au PS et de l’erreur de notre départ. La méthode Coué fonctionne assez bien. Surtout pour ceux qui ne lisent pas le texte et, dans le cas où ils le lisent, s’ils n’ont aucune mémoire des précédents textes du Parti socialiste. Que peut-être ils ne lisaient pas non plus ! Ca fait beaucoup de gogos au mètre carré.

Laurent Maffeïs, responsable national aux études du Parti de gauche s’est attelé au travail de lecture critique et de comparaison. Un document récapitulatif est en cours d’édition. Je ne résiste pas à l’envie d’en déflorer un peu le contenu pour mettre en appétit. Et peut-être pour inciter les camardes socialistes de la gauche du parti à bien mesurer où ils en sont rendus idéologiquement sur le plan des propositions « sociales » et ce qu’on leur fait faire avec ce vote unanime. Mais comme dit le proverbe, qui a déjà bu la mer peut bien aussi avaler les poissons ! Voyez, camarades, ce que vous allez voter !

Sur les salaires, le nouveau texte du PS évoque « la revalorisation du SMIC » comme « levier fort ». Merci bien. Mais encore ? Rien. Car le texte se garde bien de préciser dans quelle proportion et à quelle échéance il serait revalorisé. C’est un recul par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui affirmait : « nous porterons le SMIC au moins à 1500 Euros bruts le plus tôt possible dans la législature ».  Gros coup de barre à gauche, non ?

Pour  la  réduction du temps de travail, le texte socialiste de 2010 propose de « revenir sur les dispositifs ayant dégradé les 35h et sur la remise en cause du repos dominical ». C’est bien. Un peu de vigilance permet de se rendre compte que cette proposition est purement défensive par rapport au projet socialiste 2006-2007. Celui-ci  prévoyait d’aller beaucoup plus loin en termes de RTT. Il disait : « Nous relancerons la négociation sur le temps de travail, pour étendre le bénéfice des 35 heures, avec création d’emplois, à tous les salariés. Si la négociation n’aboutit pas, la loi interviendra. » Drôle de coup de barre à gauche.

A propos de la  précarité, le nouveau texte socialiste propose de « majorer les cotisations sociales des entreprises employant un quota trop élevé de travailleurs précaires ». Une formulation qui sous entend qu’il existerait une forme de précarité acceptable (« pas trop élevée »). De toute façon c’est un recul par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui prévoyait : « Pour lutter contre la précarité, nous réaffirmerons la primauté du CDI sur toute autre forme de contrat de travail. »

Sur les licenciements, ça ne s’arrange pas. Le texte 2010 du PS ne prévoit aucune mesure radicale pour stopper l’hémorragie de licenciements collectifs ! Rien. En 1996 la Convention  nationale avait pourtant prévu un droit de veto suspensif des comités d’entreprises dans les boites qui faisaient des profits. Puis, dans le projet socialiste 2006-2007, le PS promettait, au moins, de « pénaliser les patrons voyous ». Le projet 2010 souhaite seulement « augmenter le coût des licenciements économiques dans les entreprises florissantes », sans les interdire. Et seulement chez les « florissantes », ce qui est mieux que seulement bénéficiaires, Misère : c’est moins que le contenu de la loi de modernisation sociale votée en janvier 2002.

Energie ? EDF ? Le texte socialiste de 2010 ne prévoit pas explicitement de renationaliser EDF-GDF, ni même de remettre en cause l’ouverture du secteur à la concurrence, et encore moins d’aller jusqu’à un pôle public de l’énergie incluant Total, comme nous le proposons. C’est donc un recul très sensible par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui prévoyait : « Nous réintroduirons le contrôle public à 100 % d’EDF et mettrons en place un pôle public de l’énergie entre EDF et GDF –dont nous refusons la privatisation-. »

D’ailleurs, le « nouveau modèle énergétique » proposé est nettement moins ambitieux que celui du projet socialiste 2006-2007. Celui-ci affirmait : « nous réduirons la part du nucléaire en faisant passer à 20% d’ici 2020 et à 50% à plus long terme la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie. » Désormais seul un objectif de 23 % est conservé pour les énergies renouvelables ! Adieu la perspective de 50 %. Quand au nucléaire, il est qualifié d’ « inévitable »

Et les banques ? Voila un sujet d’actualité !  Le projet de 2006-2007 des socialistes prévoyait la création d’un « pôle financier public » à vocation généraliste, support d’un service public bancaire ! De tout cela il ne reste rien. En 2010 il ne s’agit plus que d’un pôle public dédié à l’ « investissement industriel ». Fermez le ban ! Le coup de barre à gauche est servi!


428 commentaires à “Il fait froid à nouveau ! C’est la faute à la droite”
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  1. Pierre L dit :

    Descartes dit:
    5 mai 2010 à 11h56
    "Les rodomontades de ce genre, ça va un moment."

    Rodomontade : Fanfaronnade.
    Fanfaronnade : Action, parole de fanfaron.
    Fanfaron : Qui vante exagèrement ses qualités, ses réussites, réelles ou supposés.

    Source : Petit Larousse 1996

    Aucune rodomontade, donc, dans mon commentaire.

    Descartes dit:
    5 mai 2010 à 11h56
    "Alors, qu’est ce qu’on fait ?"

    C'est qui "on" ?
    Si vous le rencontrez, demandez lui de répondre à votre question, n'est ce pas ?
    Quant à moi je ne suis pas votre agence de renseignement.

  2. ydaho dit :

    Nucléaire :
    France : 19 centrales en service/ 58 réacteurs en service / surface : 675 mille km²..
    USA : 70 centrales en service/ 104 réacteurs en service / surface : 9 millions 600 mille km²

    Soit pour la France environ 1 réacteur nucléaire par 11mille km² et donc :1 réacteur /1millions d'habitants
    Soit pour les USA : environ 1 réacteur nucléaire par 100 mille km² et donc : 1 réacteur / 3 millions d'habitants

    Ces deux pays sont les deux "premiers" en terme de de nucléaire..

    Je ne sais pas si vous faite le "lien" et comparez les densités de population, mais si en France, il venait a se produire un accident du type Tchernobyl ce serait une véritable catastrophe du point de vue de la densité de la population aux "alentours" des centrales nucléaire.. sur 11000 km² nous avons environ un million d'âmes, comparez au USA qui eux sur 11 000 en aurait 341 mille...(11 mille km² c'est un cercle de 118 km de diamètre !)
    Un Tchernobyl "français" causerait énormément de dégâts, et personne n'est jamais a l'abri d'un tel accident !)

    Alors oui, je pense qu'il faut mettre la pédale douce sur le nucléaire, mais surtout prévoir peu a peu la promotion des énergies de remplacement et aussi garder l'indépendance énergétique.. ce qui n'est pas facile ! Et retourner au centrales charbon ne peut être "considéré" que comme un palliatif visant a dénucléariser notre sol car du point de vue de l'écologie c'est pas la panacée...
    Donc pour le moment la bonne position est de préparer l'abandon du nucléaire, mais ça ne se fera pas en 1 jour..

    Perso, je ne vote plus P.S., et d'ailleurs je ne vote plus pour personne si je ne vois pas un programme tendant a juguler le libéralisme et a améliorer fortement nos niveau de vie (Un VRAI programme, pas une élucubration de groupuscule !) ! Donc je reste a la maison !

  3. ermler dit :

    @ JLM
    @ tous

    Mes humbles commentaires de citoyen sympathisant.

    Sur la Grèce
    Je trouve, que, dans ses analyses, Jean-Luc Mélenchon donne un peu trop l'impression d'exhonérer de leurs responsabilités les élites gouvernantes de ce pays, par exemple, en minimisant ses 300 milliards de dette. Quand il dit :" 300 milliards, c'est rien ! ca représente à peine 1,5 % des richesses produites en'Europe", on pourrait lui rétorquer que c'est tout de même beaucoup pour un pays qui représente à peine... 2% de la population européenne.
    Bref, je trouve que Jean-Luc Mélenchon défend trop la "Grèce" en tant que pays et pas assez les "grecs" en tant que peuple. Qu'il ne dit pas assez que ce n'est pas le travailleur grec qui est responsable de cette dette, mais les gouvernements précédents - de droite comme de gauche, les financiers, les spéculateurs grecs...
    Que dans son maniement des chiffres, il oublie un peu trop de rappeler que le salarié grec touche en moyenne 700 euros par mois et que c'est CEUX-LA qui vont payer le plus lourd tribut aux mesures de "rigueur" que veulent imposer l'Europe, le FMI, les banques... tandis que probablement les grecs riches, eux...une fois de plus s'enrichiront encore !
    Le problème de la Grèce, c'est aussi un problème de luttes de classes ! Pas seulement une affaire de lutte de pays puissants contre un petit pays affaibli.
    Pas assez "marxiste", la position de JM, donc ! ;-)

    En tous cas, une conclusion du style :" Bah, l'Europe n'a qu'à payer la dette grecque...et basta,
    n'en parlons plus !," me semble un peu courte...et assez peu susceptible d'être comprise par l'électorat.

    Sans doute, je caricature un peu, mais dans son intervention sur BFM c'est un peu cette position là qui semblait émerger..

  4. Pierre L dit :

    à 4 Août (5 mai 2010 à 12h04)

    Descartes dit :
    "Lorsque je participe dans des débats - ce qui m'arrive assez souvent - et que je pointe les contradictions dans le discours de la "gauche radicale" - ce qui m'arrive encore plus souvent - on arrive toujours à un point de la discussion où l'on me demande "oui, mais vous, quel est votre projet" ?

    Disons le tout de suite: je n'ai pas de projet. Si j'en avais un, je fonderais un parti politique et je serais en train de battre les estrades pour persuader le peuple que mon projet est le bon. Non, ce n'est pas un projet que je veux proposer, mais une méthode.."

    Source : http://descartes.over-blog.fr/article-le-discours-de-la-methode-i-44183530.html

  5. @ tous, Ydaho, Pierre L, etc.

    Bon, écoutez, le problème se pose quand même, quoi à la place de Sarko? Et pas le PS actuel dans l'état de leurs positions réac.
    Donc:
    Le problème est de construire et de peser sur eux, non pas d'une façon cynique, mais pour permettre la victoire des masses, c'est-à-dire de nous tous, dont ils se foutent pas mal, pour le moment... mais attendons la fin, ils ne peuvent survivre que par nous!.
    Il faut donc faire APPARAITRE leur traîtrise, pour les stimuler un peu à la réflexion... et les faire se prononcer!
    C'est vital pour notre combat!
    S'ils ne se prononcent pas, nous ne voterons pas avec eux, il faut alors leur dire solennellement
    .
    Ce n'est pas en détournant la tête qu'on évite la m**** sur le trottoir! (ce dicton est de moi et je le revendique!)

    Il faut se battre, c'est tout, et faire masse contre leur position de droite. Nous n'avons d'ailleurs pas le choix, mais j'ai confiance dans le ton de tribun de Jean-Luc Mélenchon pour porter ce combat.
    Le PC aura intérêt à suivre s'il ne veut pas lâcher ses camarades grecs admirables sur le Parthénon!
    Et le NPA, il est où celui-là, et les autres?

    Allez, un peu de hauteur dans le combat! On dépasse les susceptibilités machos, staliniennes, ou lambertistes, ou autres... et ON Y VA!
    Sinon, je refais du crochet et de la broderie dans mon coin...

  6. 4 Août dit :

    @ Pierre L

    on arrive toujours à un point de la discussion où l’on me demande « oui, mais vous, quel est votre projet » ?

    Oups ! Appelons ça le "point Descartes".

  7. 4 Août dit :

    @ Pierre L

    N'empêche, un gars qui est là tous les jours depuis 9 mois, non pas pour donner des idées, mais juste pour passer son temps à veiller qu'aucune tête ne dépasse, que les mots soient bien choisis, les virgules bien placées, et à imposer sa méthode (binaire) de pensée, ça devient, comment dire...

  8. Serge dit :

    A Darthé-Payan,
    tout à fait d'accord avec la problématique générale : il est temps de reprendre langue avec les couches populaires en orientant la gauche sur une véritable politique de rupture avec l'européïsme politiquement correcte.
    Penser l'économie de façon autocentrée en fonction des besoins sociaux et écologiques de la population et des couches les plus modestes.

  9. Descartes dit :

    @4 août (#49)

    Ben qu’est-ce que tu proposes, toi ? Propose quelque chose de concret,

    Tu veux me faire répéter ? Je l'ai dit déjà quarante mille fois: je propose qu'on arrête les rodomontades et les affirmations à l'emporte pièce, et qu'on se donne une méthode de travail d'abord pour analyser la réalité, et ensuite pour formuler un projet crédible. Ça me semble somme toute assez concret...

    On perd un temps fou à montrer les muscles (qu'on a pas, d'ailleurs) et à des débats style "qui a la plus grosse". Un temps qu'on pourrait bien plus utilement consacrer à un travail de fond.

  10. laforcedupeuple dit :

    Vous êtes tous là à parler de 2012, mais c'est maintenant qu'il faut agir et dans l'urgence, sinon, d'ici là, les peuples d'Europe dont le peuple de France et la colère qui s'exprime au quotidien auront été maté par ce système qui n'a que trop perduré et qui se nome capitalisme et libéralisme.
    Seule une union de TOUTES les vrais FORCE DE Gauche et sans sectarisme à la Buffet pourront battre la droite et un PS qui ferais mieux de changer clairement de nom et d'avouer son appartenance au centre de la droite.
    Quand à Olivier Besancenot, s'il vous plaît, arrêter de l'appeler le facteur du NPA, car je vous rappel qu'il est de tous les combats POUR LE PEUPLE de France et d'ailleurs, et que son combat est quotidien.

  11. Descartes dit :

    @Pierre L (#52)

    Rodomontade : Fanfaronnade.
    Fanfaron : Qui vante exagèrement ses qualités, ses réussites, réelles ou supposés.
    Aucune rodomontade, donc, dans mon commentaire.

    Bien sur que si. Tu "vantes exagérément qualités et réussites" lorsque tu supposes qu'on pourrait être en position de ne pas voter pour le PS. Parce que cela suppose un rapport de forces dans lequel le candidat de "l'autre gauche" pourrait passer en tête au premier tour, car autrement "ne pas voter pour le PS" revient à organiser la victoire de l'UMP, et je vois mal l'électorat suivre dans cette voie. Or, penser que le candidat de l'autre gauche fera la course en tête, cela revient tout de même à exagérer très sérieusement ses forces...

    « Alors, qu’est ce qu’on fait ? ». C’est qui « on » ?

    Personne. La construction "qu'est ce qu'on (...)" est une "forme impersonnelle". Elle équivaut à "qu'est ce qu'il faudrait (...). Comme dans l'expression "qu'est ce qu'on dit ?" utilisé pour indiquer aux enfants qu'il faut dire merci.

    Quant à moi je ne suis pas votre agence de renseignement.

    Effectivement, le travail d'intelligence ne vous convient pas...

  12. Hold-up dit :

    @4 Août

    "ça devient, comment dire…" moi non plus je ne trouve pas le mot. Mais je ne doute pas que " Descartes " va nous le trouver.

  13. Pierre L dit :

    Descartes dit:
    5 mai 2010 à 13h44
    "Tu « vantes exagérément qualités et réussites » lorsque tu supposes qu’on pourrait être en position de ne pas voter pour le PS.".

    Je ne suppose rien.
    Votre télépathie semble défectueuse.
    Ou alors vous inventer les suppositions qui vous arrange...

  14. ydaho dit :

    @ 4 aout : Soit pas désolé pour les lyndon-larouchois.. :-)..
    Quoi qu'il en soit, je pense que la "sécurité absolue" n'existe pas.. et comme l'article commence comme ça, ça me laisse un peu dubitatif.. attendre et voir comme on dit... Un point positif quand même c'est la création de petit unité.. C'est une idée "séduisante" quelle que soit d'ailleurs l'énergie choisie, il y en a marre des "cathédrales" censé rentabiliser une activité et dont on se rend compte après que leur entretien coute une fortune ! chaque village devrait "posséder" son incinérateur ou sa centrale a énergie, c'est dans la diversification que peut être on trouvera la solution a visage humain.. ? (je me pose la question)

    Pour ce qui est de l'abandon progressif du nucléaire, je crois aussi qu'il faudrait en passer par le création d'un pôle énergétique national, il me semble inconvenant pour une nation, fut elle intégrée a une AUTRE Europe qu'elle ne soit pas maitre de son énergie !... ça devrait pas couter trop cher, d'abord parce que cela n'a pas été "vendu" trop cher, et ensuite parce qu'après un état des lieux fait sérieusement on peut penser que les sociétés d'actionnaires qui ont vampirisées nos "sources" d'énergie ont laissé de coté un point primordial et très couteux : la sécurité...
    Quand on voit ce qu'est devenu le réseau d'eau potable, cédé pour une bouchée de pain, on peut raisonnablement en conclure que les mêmes intérêts économique ont produits les mêmes effets..

    @ Bric a Brac : pour peser avec force sur le candidat des sociaux centristes ;-) il faudra "peser" plus de 15% et être intransigeant bien sur ! (pour ne pas subir le sort du P.C. après 85..).. Alors là.. peut être ?.. comme je "voyage" beaucoup j'ai vu sur un autre site que d'aucun "souhaitais" une alliance avec Mélenchon, si, si, je l'ai lu de mes yeux ! Je ne vous cache pas que ça me séduirais : ça ferait d'une pierre deux coups, débarrassé définitivement de la direction actuelle du P.S. et une chance "réelle" de laminer Sarko.. avec un taux de participation qui pourrait battre tous les records !.. Bon, ça a peu de chance de se produire en 2012, j'ai cru lire par ailleurs que JML n'aimais pas trop cette personne a qui ce site (l'autre site) est dédié.. ;-).. Et je ne parle pas de DSK, bien sur, la c'est moi qui serait intransigeant : même avec un accord je reste a la maison ! advienne que pourra !

  15. Pierre L dit :

    Descartes dit:
    5 mai 2010 à 13h44
    "Personne. La construction « qu’est ce qu’on (…) » est une « forme impersonnelle ». Elle équivaut à « qu’est ce qu’il faudrait (…). Comme dans l’expression « qu’est ce qu’on dit ? » utilisé pour indiquer aux enfants qu’il faut dire merci."

    Vous comprendrez qu'à une une question impersonnelle ne s'adressant à personne je ne pouvais point répondre personnellement.

    Quant aux enfants je ne m'adresse jamais à eux de façon impersonnelle car ils sont des personnes, non ?

  16. Descartes dit :

    @ydaho (#53)

    Soit pour la France environ 1 réacteur nucléaire par 11mille km² et donc :1 réacteur /1millions d’habitants
    Soit pour les USA : environ 1 réacteur nucléaire par 100 mille km² et donc : 1 réacteur / 3 millions d’habitants

    De ce point de vue, la Suisse est bien plus "nucléairisée": 5 réacteurs pour 41.000 km2, soit un réacteur pour 8 mille km2...

    Je ne sais pas si vous faite le « lien » et comparez les densités de population, mais si en France, il venait a se produire un accident du type Tchernobyl ce serait une véritable catastrophe du point de vue de la densité de la population aux « alentours » des centrales nucléaire.. sur 11000 km² nous avons environ un million d’âmes,

    Mais d'ou sorts tu qu'un "accident de type Tchernobyl" en France (ce qui est physiquement impossible, toutes les centrales françaises ayant une enceinte de confinement, mais passons) affecterait 11.000 km2 ? Ce chiffre n'est que le quotient de la surface du pays par le nombre de réacteurs... A suivre ton calcul, on aurait intérêt d'ailleurs à multiplier les réacteurs: si au lieu d'avoir 58 on en avait mille, les 11.000 km2 deviendraient 600 km2, réduisant radicalement la population affectée... En fait, le nombre d'habitants affectés est bien plus faible. La "zone d'exclusion" autour de Tchernobyl est un cercle de 10 km de rayon, soit 300 km2. Trace ce rayon autour des centrales françaises et tu trouveras quelques milliers d'habitants, et dans un ou deux cas quelques dizaines de milliers...

  17. Descartes dit :

    @laforcedupeuple (#62)

    Seule une union de TOUTES les vrais FORCE DE Gauche et sans sectarisme à la Buffet

    Et qui décide quelles forces de gauche sont "vraies" et lesquelles ne le sont pas ? Sans aucun "sectarisme", bien entendu...

    On ne peut pas demander une "union sans sectarisme" des forces de gauche, et en même temps prononcer des exclusives contre tel ou tel dirigeant ou réserver l'union aux "vraies".

  18. Descartes dit :

    @Pierre L (#65)

    « Tu « vantes exagérément qualités et réussites » lorsque tu supposes qu’on pourrait être en position de ne pas voter pour le PS. ». Je ne suppose rien.

    Tu as tout à fait raison. J'ai cru, fort abusivement, que lorsque tu proposais de "ne pas voter pour le PS" tu "supposais" qu'une telle position était possible. Mais tu as raison de me faire la remarque. Je saurais maintenant que lorsque tu proposes quelque chose, cela ne veut nullement dire que tu la "supposes" faisable. Dont acte. Et encore toutes mes excuses...

  19. Descartes dit :

    @Pierre L (#68)

    « Personne. La construction « qu’est ce qu’on (…) » est une « forme impersonnelle ». Elle équivaut à « qu’est ce qu’il faudrait (…). Comme dans l’expression « qu’est ce qu’on dit ? » utilisé pour indiquer aux enfants qu’il faut dire merci. ». Vous comprendrez qu’à une une question impersonnelle ne s’ adressant à personne je ne pouvais point répondre personnellement.

    J'ai pas très bien compris votre propos. C'est quoi pour vous une "question impersonnelle" ?

    Quant aux enfants je ne m’ adresse jamais à eux de façon impersonnelle car ils sont des personnes, non ?

    Faudrait vous faire expliquer ce que c'est qu'une "forme impersonnelle". Ce n'est pas parce qu'une question est construite autour d'une "forme impersonnelle" qu'elle ne s'adresse à personne...

  20. ydaho dit :

    descartes, tout d'abord rien n'est impossible (avant que cela n'arrive "tout le monde" pensait que c'était impossible), et ensuite je ne discute même pas de sécurité avec toi, ça équivaudrait a pisser dans un violon pour le faire jouer les "choses" qui ne doivent pas arriver et qui arrive quand même sont monnaie courante !
    De plus, je ne parle pas avec mes chiffres de causes directes je parle des causes a long terme, celles dont on a pu dire en France qu'elle s'était miraculeusement arrêté aux frontières.. Tu peux réduire ton cercle a toi autant que tu le souhaite de façon a n'y inclure que trois quidams cela ne changerait rien a la chose..
    Ensuite je n'ai cité ces deux pays que parce qu'ils sont les premiers, il y a d'autres pays dont la densité de population exposée est encore pire comme le Japon par exemple ! Alors va sémantiser ailleurs...

  21. Pierre L dit :

    Descartes dit:
    5 mai 2010 à 14h13
    "Tu as tout à fait raison. J’ai cru, fort abusivement, que lorsque tu proposais de « ne pas voter pour le PS » tu « supposais » qu’une telle position était possible."

    Il n'y pas besoin de supposer. Une telle position EST possible. D'ailleurs je la mets en pratique.

  22. ydaho dit :

    Attitude responsable...

    Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, a réaffirmé mardi qu'il se sentait "capable" d'être le candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012, n'étant "pas le plus mal placé", mais a précisé toutefois que la question serait débattue avec ses alliés communistes.
    "Je me sens capable de mener une campagne, d'exercer des responsabilités", a affirmé l'eurodéputé sur TV5Monde, en rappelant qu'il avait déjà fait état le mois dernier de son aptitude et "aussitôt cela a provoqué un drame avec mes amis communistes".
    "Il faudra bien qu'il y ait" un candidat, "on en discutera entre nous", a ajouté M. Mélenchon, allié du PCF dans le cadre du Front de gauche.
    Toutefois, a-t-il dit, "je ne veux pas faire l'innocent : il est vrai que je ne suis pas le plus mal placé, si l'on en croit les sondages. Mais ce n'est pas cela qui fait une décision: ni mon goût personnel, ni mon aptitude éventuelle, ni les instituts de sondage".

    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/melenchon-s-estime-pas-le-plus-mal-place-pour-une-candidature-en-2012-04-05-2010-909497.php

  23. Pierre L dit :

    à Descartes (5 mai 2010 à 14h13)
    "Faudrait vous faire expliquer ce que c’est qu’une « forme impersonnelle ». Ce n’est pas parce qu’une question est construite autour d’une « forme impersonnelle » qu’elle ne s’adresse à personne…"

    Ben, c'est de votre faute aussi.
    Vous écrivez "Allors qu'est ce qu'on fait ?", je vous demande qui est ce "on", vous me répondez "personne" et maintenant vous me dites que ce personne c'est quelqu'un ?

    Vous essayez de tromper les cyclopes ?
    Ou vous roulez en Harley peut-être ?

  24. Descartes dit :

    @ydaho (#74)

    descartes, tout d’abord rien n’est impossible

    Ah bon ? Trouve moi une fraction dont le carré soit égal à 2, alors. Ou un triangle plan dont la somme des angles intérieurs ne soit pas 180°. J'attends...

    (avant que cela n’arrive « tout le monde » pensait que c’était impossible)

    Un accident caractéristique d'un réacteur au graphite sans enceinte ne peut arriver dans un réacteur à eau pressurisée avec enceinte. C'est un peu comme si tu voulais me démontrer qu'une voiture peut faire du crottin vu que les diligences en faisaient.

    et ensuite je ne discute même pas de sécurité avec toi,

    T'as raison, tu risquerais d'apprendre quelque chose.

    De plus, je ne parle pas avec mes chiffres de causes directes je parle des causes a long terme, celles dont on a pu dire en France qu’elle s’était miraculeusement arrêté aux frontières..

    "Causes à long terme" ? Tu ne veux pas plutôt dire "conséquences" ? J'ajoute que les conséquences du fameux "nuage" en France sont largement imaginaires...

    Tu peux réduire ton cercle a toi autant que tu le souhaite de façon a n’y inclure que trois quidams cela ne changerait rien a la chose..

    Ce n'est pas moi qui les réduit. Ce sont les autorités ukrainiennes qui, après consultation de la CIPR et de l'AIEA, ont arrêté une zone d'exclusion de 10km de rayon. Ce n'est pas ma faute si les organisations internationales qui ont étudié le sujet en profondeur sont arrivées à cette conclusion. Quand on pense qu'elles auraient pu s'éviter tout ce boulot en divisant simplement la surface de l'Ukraine par le nombre de réacteurs...

    Ensuite je n’ai cité ces deux pays que parce qu’ils sont les premiers,

    Les premiers en quoi ?

    Alors va sémantiser ailleurs …

    Quand tu seras propriétaire du blog, tu pourras renvoyer les gens qui te déplaisent. Mais ici, t'est sur le blog de Jean-Luc Mélenchon, alors ce n'est pas toi qui va me dire où il faut aller...

  25. @37 Carol Deby
    "Le Monde Diplomatique constatait en juin 2009 cette première entorse au Traité de Lisbonne (art. de F. Lordon.)
    L’article 123, qui interdit à la Banque centrale européenne de prêter « aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques des Etats membres », ne l’a pas retenue d’ouvrir un crédit de 5 milliards d’euros à un gouvernement, hongrois en l’espèce, qui plus est, n’est pas même membre de la zone euro…" (crédit effectué en 2008)

    Je vais faire preuve de mauvais esprit : M. Sarkozy est d'origine hongroise.
    Et de meilleur esprit : pourquoi ne pas mettre la BCE face à ses contradictions et la sommer officiellement de s'expliquer sur les raisons qui l'ont amenée à faire cette exception à la règle ?

  26. ydaho dit :

    Ecole : proverbe d'actualité..." lorsque l'on veut noyer son "chien"..

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/05/05/l-institut-montaigne-veut-reconstruire-l-ecole-primaire_1346695_3224.html
    http://www.leparisien.fr/societe/ecole-primaire-le-rapport-qui-accuse-05-05-2010-909975.php

    Une question toutefois ? qui sont les "intellectuels" de gauche qui siègent dans cet instituts ?

    @ Mme Boussand : si, si ! c'est du mauvais esprit.. :-)

    @ Descartes : va sémantiser ailleurs : il y a tout plein d'autres textes dans ce blog qui peuvent te permettre d'exercer ta passion pour les oeufs... Fais le et évite les miens !

    @ A tous ? Est ce que vous croyez qu'un "jour", Descartes se démasquera et nous dira qu'il est Mélenchon ? ça me fait très peur ! ;-)

  27. ydaho dit :

    Pour info

    Pays possédant le plus de réacteurs

    * 1.1 États-Unis
    * 1.2 France
    * 1.3 Japon
    * 1.4 Russie
    * 1.5 Royaume-Uni
    * 1.6 Corée du Sud
    * 1.7 Allemagne
    * 1.8 Canada
    * 1.9 Ukraine
    * 1.10 Chine
    * 1.11 Suède
    * 1.12 Inde
    * 1.13 Espagne
    * 1.14 Belgique
    * 1.15 Suisse
    * 1.16 Finlande

  28. 4 Août dit :

    @ sylvie boussand - PG03 dit:

    n’est pas même membre de la zone euro…

    C'est justement pour ça que le prêt direct a été possible. On marche sur la tête.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/06/LORDON/17217

  29. Hold-up dit :

    Grèce : Révolution Citoyenne :

    14h45: la police d'Athènes a été placée en état d'alerte générale pour faire face au déchaînement de violences que vit la capitale grecque.
    L'état «d'alerte générale», mesure rarement employée, consiste à mobiliser toutes les forces de police disponibles et à rappeler les policiers en congés.

    http://www.20minutes.fr/article/402493/Monde-Suivez-en-direct-la-greve-generale-en-Grece.php


    Des centaines d'enseignants vacataires et contractuels sont parvenus à interrompre une émission à la télévision publique, lundi soir, dans laquelle intervenait la ministre de l'Éducation.

    http://www.info-grece.com/news/societe/201005/barrage-syndical-au-plan-d-austerite-grec,5273F1.html

  30. Hold-up dit :

    Grèce : appel de plusieurs syndicats européens

    Nous sommes tous des travailleurs/ses grecs

    Depuis des semaines, sous la pression de la Commission Européenne et du Fonds Monétaire International, le gouvernement grec s’attaque aux travailleurs/ses de ce pays...

    http://paris.indymedia.org/spip.php?article1123

  31. Hold-up dit :

    La Grèce aujourd'hui c'est les USA dans 6 mois :
    Insurrection : Vidéos : http://www.youtube.com/watch?v=Bu79PWm7fmM&feature=player_embedded#!

    Sur cette vidéo vous verrez le ridicule Papandréou au pied du maître US et au pied du pope orthodoxe !
    L'Eglise Orthodoxe est le plus grand propriétaire foncier de Grèce et elle ne paie AUCUN IMPÔT ! - Vidéos :http://www.youtube.com/watch?v=ZvdUPCJPlws&NR=1

    Quand au maître US... pensez bases militaires, vassalité, budget militaire Grec, Ports Grecs qui envoient des
    armes et des troupes vers le Moyen-Orient...

  32. le Prolo du Biolo dit :

    Jean-LucMélenchon écolo-libertarien ? comme dirait le petit père Darthé-Payan

    Petit rappel à l'usage des jacobiniens (je n'ai pas dit jacobins...) tendance liberticide et sectaire qui sévissent de-ci de-là sur ce blog, et pour lesquels l'écologie c'est le summum de la décadence :

    http://www.dailymotion.com/video/x7j8vp_sur-l-ecologie-3_news

    Va falloir qu'ils intègrent la notion dans leur vérité révélée les camarades... ;-)
    Pas facile apparemment...

  33. dom de Nice dit :

    Merci pour une telle mine d'information. A quand une radio spéciale gauche progressiste où nous pourrions entendre ce qui est pour le moment très épars et demande de la part de celui qui veut s'informer une vraie débauche d'énergie entre tous les sites et les personnalités (de Mermet au PG de Mélenchon en passant par Bellaciao, Fakir, acrimed, MG Buffet et le PCF, la bande de Siné, celle de Groland...) Actuellement vous êtes la seule vraie thérapie permettant de tenir face aux attaques quotidiennes et la pauvreté, l'uniformité des média sont un des vecteurs de notre malaise à tous... Il y a tellement de gens d'accord qui ne parlent pourtant pas ensemble... Vite c'est une question de salut public

  34. ydaho dit :

    - L'écologie qui sert a faire revivre la notion d'intérêt général ! bien !
    - L'écologie qui n'est pas dans l'intérêt du capital.. Yes ! ça c'est bien vrai, d'où le capital "traduit" toutes avancées écologique par une belle taxe injuste pour en dégouter le quidam !

  35. emma78 dit :

    a Le Prolo du Biolo

    C'est justement quand le PG divague sur l'écologie, nouvelle religion tarte à la crème de tous les bobos, que je n'ai pas confiance...

    Revenons à la lutte des classes, à la paupérisation organisée du plus grand nombre au profit de quelques-uns, à la fin de l'Etat de droit avec cette régionalisation qui fait que le même droit est différent et au bon vouloir du Pt du Conseil Régional et de ses priorités du moment... ! Eric Zémour l'a très bien dit récemment: l'Europe est une construction financière contre les Etats européens et est supra-nationale.. On voit Trichet et Barroso statuer et pas des élus !
    Et arrêtons les débats sans fin sur mai 98, la burqua, le nucléaire (aet qui sera le meilleur présidentiable pour 2012...

    Pour ma part, cela m'est égal puisque pour l'instant, je ne vois rien à gauche (le PS étant libéral) et que le temps presse !

  36. Hold-up dit :

    Un livre à lire Alain Bihr / La logique méconnue du «Capital»

    Le Capital a la réputation d'être une oeuvre difficile. La première ambition du présent ouvrage est de convaincre le lecteur qu'il n'est pourtant pas inabordable. Il se propose de le lui faire découvrir, en le parcourant en entier, sans le réduire comme il est d'usage à son seul premier Livre. Chemin faisant, les principaux concepts développés par Le Capital se trouvent présentés dans l'ordre même où Marx les a exposés, depuis la marchandise jusqu'aux formes les plus complexes du capital. Un dispositif d'exposition qui est essentiel à leur compréhension et qui pourtant, trop souvent, n'a pas été respecté par les commentateurs et les critiques.

    La restitution de l'œuvre dans sa logique ne permet pas seulement d'en comprendre la remarquable cohérence. Elle en fait surtout saisir le sens profond, inscrit dans le sous-titre de l'ouvrage : Critique de l'économie politique. Une critique qui ne se réduit nullement à celle de la science économique mais qui vise, plus fondamentalement, ce «monde à l'envers» qu'est le capitalisme, dans lequel les choses (sous forme de marchandise, d'argent, de capital) commandent aux hommes et se dressent en face d'eux comme des divinités barbares qui exigent de nouveaux sacrifices humains. Alors se révèle la radicalité du projet qui sous-tend tout Le Capital : renverser ce «monde à l'envers», redonner à l'humanité les moyens de se rendre maîtresse de ses propres conditions d'existence.

    France Culture : http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/aplusduntitre/index.php
    http://gesd.free.fr/bihrcap.pdf

  37. Nipontchik dit :

    La faute à...?
    le quotidien des fonctionnaires et de leurs "organisations représentatives"...

    "« The show must go on » dixit Freddie Mercury à Guy Debord lors du 46ème congrès de la CGT.

    Syndiqué de base, et appelé à voter au scrutin (...), je tiens à poser 1 question : à quoi servent le CHSCT, les CAP, les CLC et les élus que nous y envoyons.
    Je rappelle que je suis reconnu travailleur handicapé physique, reconnu apte au travail par la COTOREP, par la médecine du ministère (Dr Grandordy) et que donc je ne pouvais recevoir que comme une provocation, une discrimination, le fait que ce matin, une cadre bien payée de la Dagemo m’explique qu’on ne pouvait me trouver de nouveau poste puisque je ne tape que d’une main sur un clavier et qu’il fallait m’envoyer vers un médecin (curieuse utilisation de la médecine, non ?).

    J’ai donc fait appel pour la première fois depuis 4 ans au Directeur (...)

    Je ne peux imaginer que les syndicats (au moins le mien la CGT) ne soient pas du côté de l a défense élémentaire des intérêts matériels et moraux des travailleurs, et les élus et divers délégués non plus.

    Dans le cas contraire ceux qui font appel au soutien voire aux suffrages des travailleurs connaitraient vite ce qu’est la poubelle de l’Histoire."

  38. Michel Matain dit :

    Trois morts en Grèce provoqués par l'imbécilité assassine (homicide involontaire sans intention de donner la mort) de certains crétins qui incendient un immeuble (avec 20 personnes dedans) parce que l'immeuble abritait une agence bancaire. Et même s'il n'y avait eu aucun mort, à quoi aurait servi l'incendie d'une agence bancaire ? A rien. Parions que ce soir aux infos, on nous parlera plus de ce triste et sinistre bilan que du nombre de manifestants ou de l'importance de la grève. Voilà à quoi sert une fois de plus l'ultra gauche.

  39. le Prolo du Biolo dit :

    @ Emma78 - 99

    Quand on aura compris que l'écologie est plus ancienne que les bobos et que le capitalisme vert, et qu'elle n'a rien à voir avec ce qu'ils en font pour mieux la récupérer, on aura fait un grand pas moi je dis...

    De mon côté je ne vois pas en quoi rechercher la source première de l'intérêt général peut être contradictoire avec la lutte des classes, mais bon...

  40. carole G dit :

    Dans toutes les bonnes vidéothèques...
    http://www.encerclement.info/synopsis.html

  41. le Prolo du Biolo dit :

    Grèce :

    Un plan alternatif pour la Grèce que l'on devrait vulgariser plus largement, vu que nous serons bientôt directement concernés... :

    http://www.mediapart.fr/club/edition/les-invites-de-mediapart/article/050510/un-autre-plan-pour-la-grece

  42. jean ai marre dit :

    VCLR - PG 06 Nice

    Peux tu me dire comment fait on pour contacter le PG nissart

    Le correspondant : Nicolas est aux abonnés absents.
    Salut.

  43. bertgil dit :

    Bonsoir Mr Mélenchon,
    Pas beaucoup de monde dans les défilés du 1er mai,pas beaucoup de votants pour les derniéres élections régionales.Les français refusent de s'engager que ce soi au niveau syndical ou politique.Ils savent que des luttent ne déboucheraient que sur des impassent dont le ps et l'ump seraient bénéficiaires.Donc beaucoup de français sont en position d'attente.D'attente de quoi?
    Le parti de gauche a devant lui un véritable boulevard, à condition qu'il se saisisse de cette opportunité.Le parti de gauche est le seul qui puisse incarner la gauche dans sa majorité.Le parti socialiste est un parti qui n'est plus de gauche,il a abandonné le flambeau depuis trés longtemps(1983).Il n'y a cas lire leur programme pour s'en rendre compte.Le peuple de gauche ne pourra plus compter sur le ps celui ci est devenu un parti de notables qui ne souhaitent que profiter de la république;la pesanteur sociologique de ce parti est à droite.
    Le parti de gauche doit mettre sur internet blog Mélenchon et blog parti de gauche son programme.Celui ci doit étre décliné de la façon la plus concise possible. Pas de phrases inutiles.
    Ce programme comprend:
    -modifications européennes
    -les modifications institutionnelles
    -les modifications politiques
    -les modifications économiques
    -modifications de l'organisation territoriale

    Il faut que le peuple français s'approprie les changements déclinés dans le programme.Le parti
    de gauche ne doit pas se contenter de dénoncers ce que font l'ump et ps.Il doit devenir un parti qui sera incontournable.Les résultats des élections r"gionales sont prometteuses pour l'avenir.


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