04mai 10
Dans cette note il est question (sans abuser) de la Grèce. Puis de la rencontre avec Eric Woerth le ministre du travail. Et du merveilleux « coup de barre à gauche » du nouveau projet économique des socialistes, cette pitoyable foutaise. Le premier Mai n’a pas a été à la hauteur de nos attentes, inutile de le cacher. La droite et le gouvernement en ont aussitôt profité pour parader. Mais pas tant que ça ! A part le titre du « Figaro », il n’y a pas eu les provocations du passé sur ce thème. C’est que le sol n’est pas ferme sous les pas des réformistes de la retraite.
Certes ils ont pour eux une certaine trouille et beaucoup d’abattement populaire sous le matraquage à propos de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal. Mais précisément, la partie dans ces pays n’est pas jouée. Et le front commun de l’UMP et du PS pour voter le plan d’austérité du FMI et de l’UE et la rançon de 150 millions d’euros prise aux grecs donne au paysage politique un air d’unanimisme contre populaire qui laisse ouverte une faille béante à droite et à gauche. Et là campent, en recours de leur camp, chacun au bord opposé, le Front de gauche et le Front National. Pendant que les bavards font du bruit avec leur bouche et que Sarkozy essaie de reprendre la main en poussant les feux de « la rupture » qu’il avait annoncée, le paysage politique se redessine dans le sens préfiguré par l’Amérique latine des années post FMI. Le vote à l’assemblée sur le plan d’aide à la Grèce a été un tel révélateur ! Chacun a choisi son camp par rapport au peuple grec, celui qui lutte et qui va dire dans la rue qu’il ne veut pas du plan du FMI et de l’union Européenne. Les députés du front de gauche, communiste et PG, les sénateurs, tous vont voter contre. L’ex gauche du PS a donné sa caution entre deux pleurnicheries bien pensantes et trois grognements de posture !
Pour notre honneur, Martine Billard a dit ce qu'il fallait dire en notre nom dans l'hémicycle, avant de voter contre le plan anti-grec. Voici ses interventions :
"Madame la ministre, dans un quotidien du soir, vous avez déclaré que ceux qui ne voteraient pas ce projet de loi refusaient en fait de soutenir la Grèce.
Je voterai contre ce texte au nom du Parti de gauche, non parce que je refuse de soutenir le peuple grec, au contraire, mais parce que je suis en désaccord avec le système proposé.
Vous avez parlé des taux d’intérêt. En la matière, il y a une contradiction entre le président du FMI et vous-même. Qui empochera la différence ? Pas le contribuable français – ce ne serait pas très moral – mais, une fois de plus, les banques françaises qui détiennent une part importante de la dette grecque. Voilà une première raison pour ne pas voter ce texte.
Si la BCE avait prêté tout de suite à 1 % à la Grèce, nous n’en serions pas là. L’article 123 du traité de Lisbonne permet d’intervenir en cas de circonstances qui échappent au contrôle du pays concerné. L’Eurogroupe a décidé que l’on n’était pas dans cette situation et donc que l’on ne pouvait pas utiliser cet article. Or il aurait très bien pu décider le contraire. Voilà la deuxième raison pour ne pas voter ce texte.
Ensuite, ces prêts dont nous critiquons déjà la forme sont assortis de la mise en place d’un plan très violent d’austérité qui ne frappera pas les responsables de l’insincérité du budget, ce qui pourrait être justifié, ni les banques qui ont spéculé sur la dette grecque, mais le peuple grec qui n’y est pas pour grand-chose. Depuis plusieurs jours, les médias français nous expliquent que les Grecs ne travaillent pas mais qu’ils perçoivent quinze mois de salaire. Qu’en est-il réellement ? Contrairement à ce que l’on nous a dit, l’âge de départ en retraite n’est pas de cinquante-sept ans, ni même de cinquante-trois ans, mais de soixante-cinq ans pour les hommes et de soixante ans pour les femmes, avec un âge moyen de 61,4 ans. Les Grecs vont donc vivre une dégradation de leurs retraites.
Quant au salaire moyen d’un fonctionnaire grec, il est au mieux de 1 400 euros si l’on rapporte les quatorze mois sur douze mois. Un quotidien du soir nous donne l’exemple d’un technicien en radiologie médicale de l’hôpital public qui gagne 950 euros par mois. Les quatorze mois de salaires servent à [rattraper les bas salaires. Les Grecs vont devoir supporter une baisse très importante de leurs revenus. Voilà un troisième élément de désaccord.Cette vidéo a été consultée fois
La façon dont a été gérée la crise en Grèce depuis le début est une véritable incitation à la spéculation boursière. Contrairement à ce que l’on entend, le problème, ce n’est pas la contagion de la crise grecque à d’autres pays, mais l’encouragement des banques à continuer de spéculer sur des pays comme le Portugal. Selon M. Strauss-Kahn, le Portugal va prêter à la Grèce à un taux inférieur à celui auquel il emprunte pour son compte. Le président du FMI s’extasie même devant cette réalité, de même qu’il s’enthousiasme sur le fait que des pays pauvres comme le Mali sont parties prenantes de ce sauvetage. Voilà la quatrième raison pour laquelle nous sommes en désaccord avec ce plan.
Comment, en effet, est-il possible qu’on demande à des pays déjà en grande difficulté d’en aider un autre alors que les plus riches de la zone euro avaient la possibilité d’organiser la solidarité rapidement pour éviter que la crise ne prenne son ampleur actuelle ?
Je voterai donc contre ce texte."
"Non, M. le président de la commission, je ne fais pas partie de ceux qui remettent en cause l’euro. Cela n’empêche pas de constater que des établissements bancaires ont profité de la situation de la Grèce : et finalement, ces banques qui ont prêté à des taux outrageux, à des taux scandaleux, s’enrichiront encore une fois aux dépens de l’État grec, aux dépens du peuple grec !
On en revient à la situation que nous avons vécue avec la crise des subprimes. Alors, les banques avaient gagné ! Aujourd’hui, les banques françaises ont reconstitué leurs profits comme avant la crise ; aujourd’hui, les banques qui ont prêté à la Grèce vont pouvoir reconstituer leurs profits – ce n’est pas elles qui vont payer la crise grecque ! Elles ne sont jamais punies quand elles spéculent, sur la dette des États ou sur autre chose : mais alors qu’est-ce qui les arrêtera ? Qu’est-ce qui les convaincra de ne pas chercher une nouvelle raison, un nouveau moyen de spéculer ? Qu’est-ce qui les convaincra de ne pas attaquer demain le Portugal, après-demain l’Espagne, et pourquoi pas ensuite la Grande-Bretagne et la France ?
Si on ne met aucun frein à la spéculation des banques, on pourra continuer à se plaindre et à pleurer dans les années qui viennent.
Madame la ministre, monsieur le ministre, il existait pourtant une solution : obliger les banques qui détiennent la dette grecque – dont les banques françaises – à prêter à la Grèce, à un taux qui aurait été par exemple de 2 %. Ainsi, la Grèce serait sortie de la crise dans laquelle elle se trouvait, sans que ce soit le peuple qui paye massivement les profits de banques qui vont s’enrichir une fois de plus sur le dos d’un pays – en attendant les suivants."
Le rendez vous au ministère du travail était à huit heures et quart ! On y était, pile poil à l’heure, à cinq, nombre maximum autorisés. Les cinq disponibles à cette heure et ce jour là. Mais on y était. Je m’amusais de nous voir préparer la rencontre comme des bleus, alors qu’il n’y avait pas un d’entre nous qui n’ai déjà mené des dizaines de délégations dans sa vie. Sans oublier ceux qui avaient déjà négocié avec des ministres et celui…qui a été lui-même ministre ! De toutes les façons on est comme ça ! On ne va pas changer. Maniaques de la démonstration avec des arguments vérifiés dix fois ! On nous avait dit que la rencontre ne servait à rien et ainsi de suite. Peut-être bien se disait-on mais nous on a décidé qu’elle nous servirait à quelques chose. Certes il n’y a pas besoin d’être très malins pour comprendre que ce n’est pas à nous que le ministre ferait des révélations. Pour autant est-ce une raison pour faire le pari que tout n’est qu’une comédie dans la vie publique ? Et cet état d’esprit a payé. Le dialogue a eu lieu. Dans la limite que le ministre avait prévue ? Et alors?
On y a appris beaucoup de choses. A noter: le ministre du travail Eric Woerth est courtois et répond en s’avançant dans les raisonnements, ce qui est respectueux, à notre point de vue. Cette rencontre de plus d’une heure nous a permis de comprendre les grandes lignes du plan gouvernemental. On verra à la publication du document d’orientation promis pour le 15 mai prochain si nous avons vu juste. Alors nous avons fait le choix d’un compte rendu plutôt précis au lieu du communiqué de rigueur dans ce genre de circonstances qui nous aurait vus faire le service minimum de dénonciation traditionnelles. Je pense que cette attitude a été appréciée de la presse dans la mesure où la dépêche AFP a été assez nourrie et les reprises dans la presse sérieuse assez nombreuses
Pour Eric Woerth, l’augmentation de la durée de vie demande aux salariés de travailler plus longtemps pour financer leurs retraites. La principale réponse au déficit du régime de retraites serait un recul de l’âge légal de départ au-delà de 60 ans et un nouvel allongement de la durée de cotisation. « Le monde » a repris notre analyse. Le gouvernement a démenti « le Monde ». Rien ne serait dit assure-t-on ! N’empêche que le financement par l’allongement de la duré e de cotisation et le report de l’âge de départ est un parti pris clair, conforme a la philosophie gouvernementale. En effet il exclut par avance toute augmentation des ressources pour payer les besoins de financement des retraites. C’est là le cœur de son raisonnement. Pour autant, Woerth se dit d’accord pour envisager des recettes nouvelles. Que les riches se rassurent : tout ça ne va pas loin ! Elargissement de l’assiette à d’autres revenus (finance, épargne), sans plus de précisions, contribution des revenus les plus élevés, tout est flou, ambigu et semble bien symbolique.
Nouvelle ferme : Eric Woerth laisse ouverte à moyen terme le passage aux « comptes notionnels » envisagé par le COR. Autant se souvenir que ce type de « comptes », même enrubanné de vibrantes références à la Suède, paradis du social libéralisme, interdit aux salariés de savoir quel sera le montant de leur pension au moment où ils partiront en retraite. Le ministre promet également des mesures concernant la pénibilité. Tarte à la crème. Sa vision rejoint celle du MEDEF. Ce n’est pas surprenant ! La pénibilité serait attachée à la personne et non au métier. Et d’une. Elle combinerait exposition à des « facteurs de risque » et examens médicaux personnalisés. Et de deux. Bref c’est à la carte et a la tête du client. On peut même imaginer des cas ou un poste de travail exposé sera proposé avec comme appât la perspective d’un accès plus rapide a la retraite. Les futurs morts sont tous des braves types !
Face à notre argument sur le chômage élevé des seniors, le ministre fait le pari que l’allongement de la durée de cotisation et le recul de l’âge de départ en retraite provoquerait un changement culturel dans les entreprises conduisant à conserver plus longtemps les salariés âgés. On peut rire. Il vaut mieux. C’est assez faible par rapport à la réalité de la situation où 60 % des travailleurs qui prennent leur retraite sont déjà au chômage de longue durée. Mai surtout c’est de l’angélisme à propos des motivations des patrons quoi n’ont rien à voir avec « la culture de l’âge ». Et enfin ça ne tient aucun compte du fait que les gens n’en peuvent plus et sont demandeurs de partir et non de rester ! La vraie surprise est d’avoir entendu le ministre clairement écarté l’hypothèse d’une décote supplémentaire liée à l’âge de départ qui pénaliserait les salariés partant à 60 ans. Il reconnaît que cela multiplierait les petites pensions. Il préfère donc contraindre les salariés à travailler plus longtemps pour obtenir leurs droits ! C’est cohérent avec l’analyse qu’on faisait de sa position personnelle sur la question.
Concernant le système de retraite des fonctionnaires, le ministre a indiqué qu’il étudiait la remise en cause de la règle des 6 mois. Mais il a précisé que dans cette hypothèse, il faudrait intégrer les primes dans le calcul des retraites. Et c’est lui-même qui a dit : « cela pourrait coûter plus cher que le système actuel ». Son idée c’est donc plutôt d’aligner le taux de cotisation des fonctionnaires sur celui du privé. Aïe, aïe, aïe ! Concrètement cela ferait un prélèvement supplémentaire de 3 points de plus sur les traitements des fonctionnaires ! L’état lui y ramasserait plus de 10 milliards d’euros. Juteux. Mais très douloureux car cela équivaut à une baisse immédiate du pouvoir d’achat. De cet entretien ressort cependant une unique bonne nouvelle. Eric Woerth a déclaré écarter l’augmentation du taux de CSG des retraités.
Vous avez entendu parler du nouveau projet socialiste, pas vrai ! Un vrai coup de barre à gauche ! Qui parle de ce coup de barre à gauche ? Pas Moscovici le rédacteur. Lui n’a de cesse de rappeler que le PS n’est pas le PG ni le Front de gauche. C’est vrai. Mais lui n’a pas de complexe à ce sujet. D’autres par contre doivent justifier pourquoi il n’y aura pas eu un amendement, ni un seul vote contre au conseil national du PS sur un tel document. Pour ceux là, il est essentiel de nourrir la thèse du « coup de barre à gauche » qui efface leur turpitude. Ils sont heureusement appuyés par certains commentateurs médiatiques, totalement désintéressés, cela va de soi. Sans oublier, la mèche au vent, les renégats de notre ancien courant qui en profitent pour refinancer leur admission à la niche en affirmant qu’ils tiennent avec ce texte la preuve de leur utilité au PS et de l’erreur de notre départ. La méthode Coué fonctionne assez bien. Surtout pour ceux qui ne lisent pas le texte et, dans le cas où ils le lisent, s’ils n’ont aucune mémoire des précédents textes du Parti socialiste. Que peut-être ils ne lisaient pas non plus ! Ca fait beaucoup de gogos au mètre carré.
Laurent Maffeïs, responsable national aux études du Parti de gauche s’est attelé au travail de lecture critique et de comparaison. Un document récapitulatif est en cours d’édition. Je ne résiste pas à l’envie d’en déflorer un peu le contenu pour mettre en appétit. Et peut-être pour inciter les camardes socialistes de la gauche du parti à bien mesurer où ils en sont rendus idéologiquement sur le plan des propositions « sociales » et ce qu’on leur fait faire avec ce vote unanime. Mais comme dit le proverbe, qui a déjà bu la mer peut bien aussi avaler les poissons ! Voyez, camarades, ce que vous allez voter !
Sur les salaires, le nouveau texte du PS évoque « la revalorisation du SMIC » comme « levier fort ». Merci bien. Mais encore ? Rien. Car le texte se garde bien de préciser dans quelle proportion et à quelle échéance il serait revalorisé. C’est un recul par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui affirmait : « nous porterons le SMIC au moins à 1500 Euros bruts le plus tôt possible dans la législature ». Gros coup de barre à gauche, non ?
Pour la réduction du temps de travail, le texte socialiste de 2010 propose de « revenir sur les dispositifs ayant dégradé les 35h et sur la remise en cause du repos dominical ». C’est bien. Un peu de vigilance permet de se rendre compte que cette proposition est purement défensive par rapport au projet socialiste 2006-2007. Celui-ci prévoyait d’aller beaucoup plus loin en termes de RTT. Il disait : « Nous relancerons la négociation sur le temps de travail, pour étendre le bénéfice des 35 heures, avec création d’emplois, à tous les salariés. Si la négociation n’aboutit pas, la loi interviendra. » Drôle de coup de barre à gauche.
A propos de la précarité, le nouveau texte socialiste propose de « majorer les cotisations sociales des entreprises employant un quota trop élevé de travailleurs précaires ». Une formulation qui sous entend qu’il existerait une forme de précarité acceptable (« pas trop élevée »). De toute façon c’est un recul par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui prévoyait : « Pour lutter contre la précarité, nous réaffirmerons la primauté du CDI sur toute autre forme de contrat de travail. »
Sur les licenciements, ça ne s’arrange pas. Le texte 2010 du PS ne prévoit aucune mesure radicale pour stopper l’hémorragie de licenciements collectifs ! Rien. En 1996 la Convention nationale avait pourtant prévu un droit de veto suspensif des comités d’entreprises dans les boites qui faisaient des profits. Puis, dans le projet socialiste 2006-2007, le PS promettait, au moins, de « pénaliser les patrons voyous ». Le projet 2010 souhaite seulement « augmenter le coût des licenciements économiques dans les entreprises florissantes », sans les interdire. Et seulement chez les « florissantes », ce qui est mieux que seulement bénéficiaires, Misère : c’est moins que le contenu de la loi de modernisation sociale votée en janvier 2002.
Energie ? EDF ? Le texte socialiste de 2010 ne prévoit pas explicitement de renationaliser EDF-GDF, ni même de remettre en cause l’ouverture du secteur à la concurrence, et encore moins d’aller jusqu’à un pôle public de l’énergie incluant Total, comme nous le proposons. C’est donc un recul très sensible par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui prévoyait : « Nous réintroduirons le contrôle public à 100 % d’EDF et mettrons en place un pôle public de l’énergie entre EDF et GDF –dont nous refusons la privatisation-. »
D’ailleurs, le « nouveau modèle énergétique » proposé est nettement moins ambitieux que celui du projet socialiste 2006-2007. Celui-ci affirmait : « nous réduirons la part du nucléaire en faisant passer à 20% d’ici 2020 et à 50% à plus long terme la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie. » Désormais seul un objectif de 23 % est conservé pour les énergies renouvelables ! Adieu la perspective de 50 %. Quand au nucléaire, il est qualifié d’ « inévitable »
Et les banques ? Voila un sujet d’actualité ! Le projet de 2006-2007 des socialistes prévoyait la création d’un « pôle financier public » à vocation généraliste, support d’un service public bancaire ! De tout cela il ne reste rien. En 2010 il ne s’agit plus que d’un pôle public dédié à l’ « investissement industriel ». Fermez le ban ! Le coup de barre à gauche est servi!
@ emma78
Les pêcheurs - travailleurs Américains ruinés les années passées par l'ouragan Katrina et abandonné à l'époque par leur gouvernement sont à nouveau sans travail du fait de l'explosion de la station pétrolière dans le golfe du Mexique. A Haïti des centaines de milliers de personnes sont mortes sous l'écrasement de leurs maisons du fait de la misère et de l'absence de normes parasismiques dans la construction des bâtiments...Même le parlement s'est effondré, tout un symbole hein ? Le président Haïtien pro-américain embauchait le matin à Port-au-Prince et reprenait l'avion le soir vers sa résidence de Miami. On comprend mieux pourquoi " l'écologie " ne le préoccupait pas vraiment.
Allez encore un effort "emma 78" !
" Ces Français qui voulaient faire la révolution aux Etats-Unis "
http://www.rue89.com/american-ecolo/2010/05/02/ces-revolutionnaires-francais-qui-ont-emigre-aux-etats-unis-149791
Un clin d'œil "bobo", tu as dit " bobo " ? :
http://video.google.com/videoplay?docid=2097215654035652869#
@108 le Prolo du Biolo
Que t'inspire l'article : un autre plan pour la Grèce ?
Pour ma part, les solutions proposes : " la redistribution importante et immédiate du revenu au profit de l'emploi et des faibles revenus, l'allègement du poids de la dette, la reconstruction de l'appareil de production " me paraissent bonnes mais timides.
Est ce que les économistes grecs ne veulent pas ou ne peuvent pas être plus radicaux ?
@Michel Matain (#105)
Trois morts en Grèce provoqués par l’imbécilité assassine (homicide involontaire sans intention de donner la mort) de certains crétins qui incendient un immeuble (avec 20 personnes dedans) parce que l’immeuble abritait une agence bancaire. Et même s’il n’y avait eu aucun mort, à quoi aurait servi l’incendie d’une agence bancaire ? A rien. Parions que ce soir aux infos, on nous parlera plus de ce triste et sinistre bilan que du nombre de manifestants ou de l’importance de la grève. Voilà à quoi sert une fois de plus l’ultra gauche.
Totalement d'accord avec toi, Michel. Et je le dis d'autant plus fermement que j'ai eu à m'occuper pendant des années du service d'ordre de manifestations, et que j'ai eu à gérer de nombreuses fois ce genre de provocations. On trouver partout des illuminés persuadés que l'incendie d'une banque peut être "l'étincelle qui déclenchera la Grande Révolution Prolétarienne". Heureusement, du temps du SO "stalinien" de la CGT et du PCF, ce genre de chose n'arrivait jamais. Mais quelquefois, on a eu chaud!
Si trois militants étaient morts dans des affrontements avec la police grecque, t'auras toute la "gauche radicale" en train de hurler au martyre. Là, tu vas voir, ça va être à qui la joue le plus discret...
@jean ai marre (#113)
Pour ma part, les solutions proposes : « la redistribution importante et immédiate du revenu au profit de l’emploi et des faibles revenus, l’allègement du poids de la dette, la reconstruction de l’appareil de production « me paraissent bonnes mais timides.
Moi, elles me paraissent surtout bien vagues. Ok pour "la redistribution importante et immédiate du revenu au profit de l'emploi et des faibles revenus", mais on fait comment ? Ok pour "l'allègement du poids de la dette", mais là encore, quelles sont les mesures concrètes à prendre ?
@ Michel Matain
J'ai entendu l'autre jour que l'invasion de la Grenade par l'Empire Américain en 1983 avait fait 7000 morts ! Je ne me souviens absolument pas que les médias en aient jamais parlé à l'époque. L'affaire fut parfaitement étouffée par les " médias libres " - Et si le néolibéralisme nous commande de revenir au XVII ° siècle, il est à parier que trois morts ne seront pas uniques, hélas.
Que le président de l'Europe Herman Van Rompuy démissionne pour avoir acculer la Grèce dans un traquenard à cause du traité de Lisbonne qui permet aux banques privées d'emprunter à la BCE à un taux ridicule pour pouvoir ruiner des nations entières dans la foulée ; cela dans l'allégresse consommée et la joie des puissants qui se frottent les mains d'une plus value conséquente. Après ça, "l'ultra-gauche" a bon dos !
@ 115 Descartes
As tu lu l'article ?
Info :
" 50.000 manifestants dans les rues Grecques : démonstration de force la plus importante contre le gouvernement de Papandréou depuis son retour au pouvoir en octobre dernier.
Les manifestants se sont dirigés vers le siège du parlement où les hommes de la garde présidentielle, qui traditionnellement restent immobiles en faction devant le bâtiment, ont dû se réfugier à l'intérieur du bâtiment
"UN MESSAGE AUX PEUPLES D'EUROPE"
"Par cette grève, nous poursuivons notre combat contre des mesures aussi dures qu'injustes, qui frappent les travailleurs, les retraités et les chômeurs", a déclaré à Reuters le président du GSEE [syndicat du privé], Yannios Panagopoulos.
"C'est aussi un message aux peuples d'Europe, car ce qui a commencé en Grèce se produira bientôt ailleurs, l'Europe s'étant montrée incapable de faire face à cette crise", a-t-il ajouté.
Les sondages traduisent une colère croissante de l'opinion publique. L'homme de la rue estime avoir à payer seul le prix de la crise alors que la corruption et l'évasion fiscale restent impunies "
@ 113 - jean ai marre
"Un autre plan pour la Grèce"
Au niveau des mesures précises proposées, je ne sais pas si elles sont idéales et suffisantes.
Ce qui m'intéressait par contre dans le texte des 4 économistes grecs c'est l'inversion de la perspective générale pour ce qui concerne l'explication de la dette (affaiblissement des moyens de l'état, mauvaise répartition des richesses, etc...).
Exactement le contraire des analyses savantes dont nous bassinent Jean-Marc Sylvestre et de ses petits copains bien dressés.
@ Hold-up - 119
En analysant ses réflexes, moi je le voyais plutôt chez Chevènement.
Le type de la candidature Droite+Gauche, sauf erreur aux élections de 2002.
(Pulvérisé Bayrou avec son Ni Droite-Ni Gauche...)
Mélenchon versus Minc, au forum Libé de Lyon, un visionnement intégral obligatoire !
Merci pour la piste, "ils" savent que nous avons raison, y compris dans le camp adverse...
Ce n’est pas un plan d’aide à la Grèce, mais un plan d’aide aux créanciers de la Grèce et aux marchands d’armes français et allemands.
On va donner de l’argent au gouvernement grec pour que la BNP, la Société générale, Crédit Suisse, la Deutsche Bank et les marchands d’armes touchent leur chèque. Le plan est uniquement conçu pour couvrir ces créances. La Grèce consacre vingt fois plus de son PIB à l’armement que la moyenne des États du monde, achète 13 % des armes allemandes, et à peu près le même volume à la France.
Un autre plan pour la Grèce
@ 122 le Prolo du Biolo
Sans être un expert ce qui me parait peu probable c'est le remboursement de l'intérêt annuel de la dette.
C'est quand même 5 % du PIB. Alors comment faire pour rembourser une partie du Capital ?
@ hold up 117
Ce que tu dis est vrai pour la Grenade. On pourrait sortir aussi les milliers de morts mors du bombardement de Panama. Et tous les massacres lors des dictatures en Amérique latine et ailleurs. Et la Palestine. On peut remonter à Djakarta etc etc.. En quoi l'horreur de la répression capitaliste et coloniale, à toutes les époques et dans tous les pays, justifie-t-il la mort d'un innocent par des militants de "gauche" ? C'est typiquement le genre d'arguments qui a été utilisé pour justifier les crimes staliniens pendant des années : la torture en Algérie ou le massacre de la Grenade ou les crimes de Pinochet, etc ne sont et ne peuvent pas être une justification pour la gauche. Si c'est pour faire pareil que ceux d'en face à quoi bon ? Pour moi, il n'y a pas une torture de droite et une torture de gauche, une peine de morte de droite et une peine de mort de gauche ! Brulés à Athènes aujourd'hui trois civils pour le plaisir d'incendier une agence bancaire (Wall Street a du en trembler ! Les traders ont du avoir peur pour leur bonus !) c'est simplement criminel et il faut le dénoncer comme tel.
La fin ne justifie pas les moyens. Nous utilisons les moyens de notre fin. Le futur se construit maintenant.
Après la Grèce, l’Espagne ? Je n’ai pas le temps, hélas, de rechercher quelques perles égrenées par nos économistes-en-chef, nos politiques princiers, de droite et de gauche bien sûr. Il y a une poignée d’années, l’Espagne était LE modèle que nos élites proposaient à une France jugée malade, en tout cas assoupie. Son taux de croissance faisait chavirer le cœur de tous les abrutis qui croient penser, quand ils ne font que braire. Le problème est que tout reposait sur un château de cartes, un lointain château en Espagne que personne ne possèderait un jour.
Espagne, castagnettes et dominos
@ 124 - Mario Morisi
Mélenchon vs Minc
Peux-tu mettre le lien ?
Je ne trouve que des débats plus anciens.
merci de vos positions mr Mélenchon à la fois réaliste et juste. Sur mon blog j'écris :
Punir les pauvres des fautes des riches…en Grèce par exemple
C’est ce qui se passe pour la Grèce. Je suis scandalisée mais n’ai que peu d’arguments à vous fournir c’est pourquoi j’ai tardé à écrire… peu de choses finalement. Ma révolte me vient des tripes, il fallait que je vérifie un peu si elle est fondée ou non. J’ai entendu hier sur France-Inter Marie-George Buffet elle m’a bien plu. Ce fut la première réaction qui confirma ma sensation, mon sentiment. Puis je vois que sur le blog de Jean-Luc Mélenchon, une députée (Martine Billard) de son groupe avant de voter contre a fait un discours qu’il reproduit, bien intéressant.
Nous prêtons à 5 ou 6 % j’ai oublié mais n’ai pas oublié que nous empruntons nous à 1 ou 3 % pour ce faire. Qui empoche la différence croyez-vous ? l’état français (l’état c’est nous, les citoyens) ou les banques émettrices ?
Déjà le non sens pour moi est la récession qui va forcément s’en suivre alors plus ils empruntent plus ils restreignent le budget et moins ils pourront rembourser me semble-t-il puis toute l’économie va baisser. Si les gens n’ont plus d’argent pour survivre ils ne risquent pas de dépenser pour faire tourner la machine. Pour moi c’est une évidence, que déjà on oublie trop pour la France en restreignant les salaires, les retraites (déjà si on arrêtait de faire des remises de cotisations aux grosses entreprises p’t que le budget pourrait y pourvoir), en laissant le chômage monter (et en n’ayant que des belles paroles pour aller contre, alors qu’avec quelques grands travaux d’utilité publique par exemple)… pour que les actionnaires de tous bords empochent un max… qu’ils aient 6 maisons au lieu de 5, ou 10 voitures plutôt que 5, mais vont-ils risquer leur vie en mangeant 10 beefsteak par jour ? ou 1 kilo de beurre ? Cependant les 10 voitures ils ne vont pas les conduire en même temps ou les 6 maisons (qu’ils vont meubler et qui va occuper un certain nombre de personnel) ils ne peuvent être à plusieurs endroits en même temps…
Cependant là où ça commence à devenir très très interessant c’est que cette presque faillite de l’état grec a été fait par les deux partis qui tournent chacun son tour au gouvernement, comme au Portugal, comme en Espagne et comme en France. Les deux partis en question sont l’équivalent de notre Parti socialiste et de notre UPM. Et ce que l’UMP demande de voter le Parti socialiste le vote… et Strauss Kahn l’approuve dans sont FMI… on nous le promet comme prochain président de la république française, vous en voulez vraiment ?
Voici quelques points que j’extrais du discours :
@ Prolo du biolo
La relation entre JL Mélenchon et les écolos est plus complexe que tu l'affirmes.
Annie m'a parlé d'un article dans le journal La décroissance dans lequel JL Mélenchon est traité d'écotartufe du mois.
Je trouvais le canard et j'ai lu le papier de Vincent Cheynet.
Le journal La Décroissance est le journal bien pensant de la sainte église écolo libertarienne qui fait dans le moralisme et le mystique et qui a trouvé une nouvellle pensée qui deviendra unique dans peu temps : la décroissance.
Déjà faire d'une science une idélogie et pensée poltique est déjjà limite mais faire de cette idéologie et de cette pensée une religion, un dogme religieux c'est un peu fort le café et leur café m'indispoee fortement. Leur idéologie religieuse sent bon le mélange du libéralisme, de libertarisme, de néo romantisme naturaliste très proche du néo romantisme allemend donc nous savons tous qui cela à inspirer et où cela a fini...Leur dieu c'est la nature. Le dieu nature !
Non la nature, n'est pas pour les écolo libertariens l'intérêt général mais leur intérêt particulier devenu divinité !
Je me situe dans le volontarisme politique en matière économique et sociale. Je suis un développementiste c'est à dire que je veux la meilleure croissance économique possible en tenant compte des réalités mais aussi je veux l'élévation du niveau de vie, le progrès social, humain, éducatif, sanitaire, culturel, civique. Je veux également un aménagement de notre pays en infrastructures et équipements adaptés et poussant d'une part au développement et d'autre part permettant l'émancipation par l'égalité et les services publics. De plus je souhaite que le plan soit l'outil à la fois indicatif, impératif ou contractuel d'un développement de notre pays. Et comme je suis socialiste je souhaite la socialisation de l'économie.
Je me situe dans le développement des forces productives et je pense que plus le pays dégage de la valeur ajoutée (la somme des valeurs ajoutées constitue le PIB) mieux c'est et c'est mieux pour partager, redistribuer, financer l'intérêt général, la solidarité, les retraites, la juste rémunération de la force de travail, les investissements de demain et aussi permettre une reindustrialisation et un retour à un puissant secteur agricole. Reconquête de notre marché intérieur, conquête de marchés et de débouchés à l'exterieur.
La France a besoin de nouveaux canaux entre la Seine et la Loire, la Mosele et la Seine et également entre la Loire et la Garonne comme entre la Saone et la Loire. Des canaux de liaisons et des canaux traversaux. Egalement un remodèlement des ports est nécessaire pour adapter et développer les capacités de tonage. Développer aussi le ferroutage en construisant les gares de fret, les trains et plateformes modulaires nécessaires.
à hold-up (N°112)
Je considère que la destruction de l'environnement est une conséquence de la recherche du profit immédiat donc il est nécessaire de s'attaquer aux causes !
A chaque fois que j'entends parler un écolo, cela se traduit par une taxe sur le plus gd nombre alors qu'il subit déjà cette logique ravageuse et qu'il n'y peut rien.
Cette façon de vouloir éduquer les masses en les frappant au porte-monnaie pour soi-disant notre plus grand bien est plus que douteuse et en plus culpabilisante mais les bobos écolos trouvent çà normal !
Donc la défense de notre bien commun passe par la lutte de classes et non pas des luttes transversales..
Le côté religion (dogme à ne pas discuter) me hérisse pas mal aussi et la transformation de terres agricoles en carburant bio me fait bondir ! C'est un exemple mais il y en a plein d'autres: la voiture électrique ! ou le discours de Jean-Luc Mélenchon sur la géothermie (ben voyons!)
On a des centrales nucléaires et si on ne confiait pas l'entretien à des sous-traitants non qualifiés, cela irait bcp mieux.. Que mon avis de non-spécialiste maisen attendant mieux, pourquoi tjs en revenir à des débats sans fin..
Pour tous
http://www.forum-liberation-lyon.com/
@Prolo du Biolo 127
Le débat Mélenchon-Minc est ici :
http://www.arte.tv/fr/Videos-sur-ARTE-TV/2151166,CmC=2858700.html
@ Michel Matain
C'est parce que je suis fondamentalement d'accord avec toi que j'ai décidé de rejoindre le PARTI DE Gauche et pas un groupuscule "Zanarchiste".
Mais je te demanderai d'abord de bien vouloir resté prudent :
- On vient de jeter en pâture les " Zanarchistes " à la foule et je trouve que tu y va un peu vite en besogne pour croire qu'ils y sont pour quelque chose. Qu'en sais - tu ? Qui a mené l'enquête ?
- Pour avoir été présent à Gênes où l'on voyait de soi-disant " Zanarchistes- du- black -block " monté et redescendre des fourgons de police en rigolant avec leur collègues, j'attendrais un peu avant de comprendre tout... tout de suite...
- Si ces personnes sont mortes à cause d'un incendie, il est évident que c'est ignoble mais qui a déclenché la guerre ? Les " Zanarchistes " ?
- Je viens d'entendre que les normes de sécurité n'ont pas été respecté dans la banque et que toutes les portes étaient fermées de l'intérieur piégeant irrémédiablement leurs occupants en plein incendie. Qui en décidé ainsi ?
- Le peuple Grec est à cran depuis de longues années et l'année dernière la police tirait même sur les adolescents de 14 ans dans les quartiers populaires. Ils en avait même tué un. Croire qu'un peuple va se révolter avec une distribution de fleurs ou de muguet, il ne faudrait pas trop exagérer.On parle de survivre là et même pas de vivre ! La question, dans les conditions de guerre que l'aristocratie néolibérale a décidé de déclarer au peuple Grec et à tous les peuples Européens, c'est comment allons-nous rester DÉMOCRATE. Car nous voulons l'être assurément.Question cependant cruciale à l'heure de la dynastique de marché et de l'absolutisme politique qui voit différents camps de droite se partager tous les pouvoirs sans qu'aucune alternative ne soit plus à première vue, possible...
J'écoute en ce moment la larve humaine du PS appelé Jean-Marc Ayrault à la radio et je suis vraiment inquiet de cet apathie et de ce vide politique sidéral de ce parti dit encore " socialiste". C'est vraiment très inquiétant une si grande déconfiture idéologique, non ? Je veux dire... à ce point là ! En pleine crise du capitalisme financier, de la crise politique européenne et de la fin annoncée de l'Euro ? Sont -ils si déficients que ça ? Je veux dire... à ce point là ?
J-L Mélenchon a dit que nous nous avancions vers un scénario à l'Argentine.
Javier Ayuero, sociologue, avait analysé : « loin d'être l'explosion d'une citoyenneté paraissant jusqu'alors repliée sur elle-même et incapable d'exprimer son mécontentement, le mois de décembre 2001 représente plutôt le point le plus critique d'un processus de mobilisation populaire datant environ d'une dizaine d'années » - Combien de morts cette année là en Argentine ?
En...
En regardant cette vidéo, c'est fou comme on se croirait aujourd'hui à Athènes :
BUENOS AIRES EN PLENA CRISIS : http://www.youtube.com/watch?v=CoTE7zX4Et0
@ emma 78
D'accord avec vous. C'est pourquoi " Écologie - Socialisme - République " me semble un excellent triptyque.
Dans " bobo écolo ", je crois que le terme qui devrait apparaître " problématique " serait plutôt " bobo " qu'"écolo "
qu'en pensez-vous ? Quitte à en jeter un, je préfèrerais jeter celui-là plutôt que l'autre. "Bourgeois- Bohême", c'est sympa, mais en fait ça touche très peu de monde. L'Écologie, toute une planète, avec toute la biodiversité dessus, plein de gens et même " emma 78" !
Trop bon avec Touati sur Arret Sur Images...
@ Hold Up
"- On vient de jeter en pâture les » Zanarchistes » à la foule et je trouve que tu y va un peu vite en besogne pour croire qu’ils y sont pour quelque chose"
C'est aussi ce que je pense. Tenter de crâmer 20 innocents pendant une manif n'est pas un message politique. Celui qui a fait ça est soit une racaille décervelée, soit un black-block local.
@ Prolo du biolo
(suite et fin)
Je suis pour que la France redevienne une grande puissance maritime. Création d'une compagnie publqiue nationale du commerce maritime. Cette compagnie régira les activités du commerce maritime et de la pêche en coopératives.
Je suis pour la diversification des sources énergétiques. Je suis contre l'abandon du nucléaire. Je suis pour une forte implantation de centrale hydroélectrique et marémotrice. Construire des centrales et des barrages et réengager les recherches en pétrole et en gaz.
Ne pas oublier que la question énergétique fait aussi partie de l'indépendance et de la souveraineté d'un pays. Déjà avec 80 % d'électricité d'origine nucléaire nous ne sommes plus autosuffisant par temps de grands froids et de forte activités. Alors avec l'abandon du nucléaire.....
Voici résumée succintement ma position. Celle d'un républicain et jacobin conséquent.
Pour le reste appelle moi ou définit moi ocmme bon te semble et grand bien te fasse !
@ Emma 78
Allez-y " Emma 78 ", passez vos nerfs en signant contre les " bobo-tartuffes-ami-de-nicolas-sarkozy- et- des multinationales " qui ont pollué la planète pendant 40 ans pour pleurer après à la télé pendant des plombes en mouillant leurs yeux :
Pacte contre Hulot
http://www.pacte-contre-hulot.org
“Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis ”
Thomas Jefferson (1802)
@ Jean ai marre
Jean NICOLAS est très occupé mais je suis surpris que tu n'aies pas été contacté si tu lui as adressé une demande via le site internet du PG 06 accessible sur http://06.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_artforms&formid=2&Itemid=93
Laisse tes coordonnées dans le formulaire (adresse e-mail et téléphone) il devrait finir par te répondre.
Tu comprendras que je ne peux pas indiquer sur ce blog de données personnelles puisque son adresse e-mail ne figure pas sur le site internet. Je laisserai bien volontiers la mienne pour relayer ta demande mais je crois que ce serait contraire à la charte du présent blog alors je ne peux que t'inviter à consulter le site du PG 06 et à t'y signaler. Pour moi, il a fallu un peu de temps mais le conatct a fini par se faire.
Pour doubler tes chances que cela se fasse vite, tu peux aussi te faire connaître du siège national via le formulaire disponible sur le site national du PG accessible sur http://www.lepartidegauche.fr/component/artforms/?formid=2
@ tous
ce soir, on était une petite cinquantaine de personnes à se faire remarquer devant le consulat de Grèce à Nice. J'ai vu des représentants du PG, du PC, du NPA, des Alternatifs, de la CGT, de Solidaires, un élu régional du MDC de CHEVENEMENT. Petit geste mais dans une ville comme Nice, qui plus est à une heure peu propice (RDV à 18h30), c'est pas mal.
Peut-être aura-t-on une brève dans le canard local demain...
précision:
Gérard PIEL, un autre élu local d'importance, du PC et donc du Front de Gauche, élu à Antibes et à la région PACA, tête de liste dans le 06 aux Régionales, était également présent. Pour le reste, je ne connais pas encore beaucoup de monde... Alors je ne prétends pas faire un compte-rendu exhaustif. Juste une petite éocation rapide..
A + tard
@ Hold-up : "- Pour avoir été présent à Gênes où l’on voyait de soi-disant » Zanarchistes- du- black -block » monté et redescendre des fourgons de police en rigolant avec leur collègues, j’attendrais un peu avant de comprendre tout… tout de suite …" ! Ça, j'en ai toujours été persuadé mais je n'en sais objectivement rien. Comme quoi il vaut mieux miser sur un mouvement populaire de grande ampleur plutôt que sur des groupuscules de militants plus purs que les autres et qui se révèlent parfois être tout simplement des flics du système. Pouah !
@ Inquiet
Disons plutôt que la Police avait fait un "excellent travail" :
" Il est difficile de comprendre tout ce qui s’est passé à Gênes. Trop de choses se sont passées si vite, et de l’intérieur, il était difficile de savoir qu’est-ce qui se passait. Le Black Block est apparu brutalement sur une place dont il était convenue que c’était un lieu sûr pour les rassemblements : la police a gazé et battu les femmes et laissé le Block s’enfuir. Nous étions en train de déjeuner tranquillement au centre de convergence près de la mer, et tout d’un coup des grenades de gaz lacrymogène tombaient sur l’aire de repas et une bataille rangée commençait juste à la sortie, à quelques centaines de mètres de la manifestation principale. Des prisonniers racontent qu’ils ont été torturés tant qu’ils ne criaient pas « Viva il Duce ! ». Le prétexte de la police pour attaquer l’école était la présence du Black Bloc, mais ils n’ont jamais attaqué le vrai campement du Black Bloc, et la nuit de l’attaque de l’école la plupart des Black Block avaient quitté la ville. "
Gênes 2001 : http://multitudes.samizdat.net/Fascisme-a-Genes
Lu sur le blog de Plume de presse (Olivier BONNET)
Lien : http://www.plumedepresse.net/spip.php?article1407
Rubrique "Ça, c’est dit"
Les exilés fiscaux ? "Des traîtres à la patrie"
Merci Jean-Luc Mélenchon !
mardi 4 mai 2010, par Olivier Bonnet
Lors de l’émission Complément d’enquête du 4 mai dernier sur France 2, face à son présentateur Benoît Duquesne lui servant les habituels arguments de la droite pour défendre ces pauvres riches que l’on spolie, Jean-Luc Mélenchon a tranché dans le vif. Le président du Parti de gauche commentait un reportage sur les exilés fiscaux en Suisse. Extraits : "Moi, je suis soulevé de dégoût en voyant le comportement de ces gens. Quoi, quand ils étaient en France, qu’ils dirigeaient des entreprises, les ouvriers n’étaient pas éduqués ? Eux-mêmes, leurs enfants, n’ont-ils pas été éduqués par l’Education nationale ? Ils n’ont pas été soignés par les hôpitaux ? Ils n’ont pas pris des transports en commun, ils n’ont pas pris des routes ? Tout ça, tout cet effort de la collectivité, c’est rien, ça compte pas pour eux ! C’est : "dès que j’ai ramassé, je cours me cacher ailleurs". Ce sont des traîtres à la patrie, c’est clair." Duquesne ose : "C’est de l’argent qu’ils ont gagné, ils peuvent aussi en profiter, sinon ils vont pas faire d’effort". Sanglante réplique : "Vous croyez qu’ils n’en profitent pas, là ? Ils n’en ont pas assez, les malheureux... M’enfin, vous plaisantez, non ? C’est une mauvaise blague, tout ça ! C’est un cauchemar de voir ça ! Ces gens sont parfaitement en état de profiter de leurs biens en France. Pourquoi croyez-vous qu’on fasse un impôt ? C’est pas pour punir les gens, c’est pour répartir entre tous la charge. Vous voyez pas la charge qu’il y a dans ce pays ? (...) Il faut arrêter de croire que certains ont tous les droits parce que soi-disant ils prennent des risques, tandis que les autres n’auraient que le droit de tirer la langue alors que c’est eux qui font le travail. (...) Ecoutez, quand on vous prend 50% de dix millions, ça vous laisse des beaux restes, hein ! (...) Qu’on arrête de faire ces émissions qui sont destinées à faire croire qu’il y a le feu à la maison alors que notre pays, écoutez-moi, n’a jamais été aussi riche de toute son histoire." Sans cesse remettre au centre du débat le problème de la répartition des richesses... Merci Jean-Luc Mélenchon !
-----------------------------------------
Je remets le lien vers l'émission Complément d'enquête: http://info.france2.fr/complement-denquete/
il faut lancer l'émission du 3 mai sur les riches, les ministres et les fonctionnaires et si vous voulez écouter directement Jean-Luc avancez la bande jusqu'à la minute 22
@ 132 - Darthé-Payan
"en tenant compte des réalités"
C'est exactement ma position.
Ben si :-)
Et je ne vois pas ce qu'il y a de religieux là-dedans.
Pour ce qui est de "la Décroissance" qui a traité Jean-Luc d'Eco-Tartuffe, il est clair que ce journal, comme "le Plan B" ou d'autres, fait parfois un peu de provoc. Faut faire le tri entre les outrances et le reste.
Mais à moins que Jean-Luc ne se déjuge prochainement, cela ne change rien au fond.
Tiens, puisque tu sembles très proche de lui, tu devrais lui poser la question, ce serait utile pour tout le monde.
Le vieux Fantôme de Georges Soros plane t-il sur Athènes pendant qu'il officie une ultime fois à Cambridge ?
Paul Jorion : http://www.dailymotion.com/video/xd6a0f_03-05-2010-paul-jorion-bfm-radio-in_newsundefined
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/des-jeunes-gens-perturbent-un-discours-de-strauss-kahn-a-cambridge-11-04-2010-882269.php
@ 141 - Darthé-Payan
"Ne pas oublier que la question énergétique fait aussi partie de l’indépendance et de la souveraineté d’un pays"
L'indépendance énergétique grâce au nucléaire, faudrait que tu expliques: tu le prends où le minerai d'uranium ?
Si ce n'est pas une croyance religieuse celle-là...
"Je suis pour la diversification des sources énergétiques"
Le problème c'est que le nucléaire est budgetivore. Si c'est lui, ce n'est rien d'autre.
Tiens, au fait, puisqu'on parle de programme, quelle est la position officielle du P.G. sur le sujet ?
" Décrivant, dans son Histoire de la révolution française, la misère qui sévit dans les campagnes à la veille de 1789, Jules Michelet défend l’idée que les mauvaises récoltes, et la famine qui en découle, ne constituent en aucune façon «un phénomène naturel ». «Ce n’est ni la pluie, ni la grêle. C’est un fait d’ordre civil : on a faim de par le Roi », écrit-il. Et il ajoute : «La famine est alors une science, un art compliqué d’administration, de commerce. Elle a son père et sa mère, le fisc, l’accaparement. Elle engendre une race à part, race bâtarde de fournisseurs, banquiers, financiers, fermiers généraux, intendants, conseillers, ministres. Un mot profond sur l’alliance des spéculateurs et des politiques sortit des entrailles du peuple : Pacte de famine.» Dans un tout autre contexte historique, deux cent vingt ans plus tard, c’est un raisonnement voisin que l’on pourrait être enclin à tenir pour décrire la fantastique envolée des rémunérations des grands patrons français. Car loin de découler de lois «naturelles» de l’économie, générant ici ou là quelques excès ou dérives, ces rémunérations de plus en plus formidables résultent à l’évidence, là encore, d’un «pacte », «d’une science, un art compliqué d’administration ».
Non pas d’un pacte de famine, mais plutôt, cette fois, d’un pacte d’enrichissement mutuel. Et c’est tout l’intérêt des événements que nous vivons depuis quelques semaines : dans un climat de panique, ce pacte d’enrichissement, qui lie les milieux d’affaires aux sommets du pouvoir, est en train de se fissurer. Et du même coup, tout apparaît au grand jour. "
Mars 2009 - " Un affolement révélateur gagne Alain Minc et quelques autres " - Par Laurent Mauduit
http://blogbernardgensane.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/03/31/un-affolement-revelateur-gagne-alain-minc-et-quelques-autres.html
«la plupart des Britanniques veulent punir le Labour après 13 ans au pouvoir, car le pays est en crise. Mais ce qu’ils veulent avant tout c’est une économie moins basée sur la finance, de meilleurs services publics et une société plus solidaire», insiste-t-il."
http://www.20minutes.fr/article/402581/Monde-Les-Britanniques-veulent-de-meilleurs-services-publics-et-une-societe-plus-solidaire.php
Vite ! Changeons d'Europe ! Vive la République Britannique !
Je viens de lire les premiers commentaires sur l'impossibilité pour beaucoup de voter pour Strauss-Kahn pour le candidat du Ps au second vote, quel qu'il soit. C'est vrai qu'il y a en a marre de voter pour des gens auxquels on ne croit pas / plus.
Le seul moyen d'éviter ça, faire un score percutant qui soit de nature à influencer le PS.. à moins qu'on parvienne à ce qui semble encore irréaliste aujourd'hui : passer devant le PS dès 2012. Quelque soit notre score, il faudrait une campagne du FdG permanente dès maintenant. Les retraites et la crise européenne devraient nous y inciter. Il faut réveiller le peuple de gauche qui a voté NON au TCE en 2005 !
18h40: Grève dans les banques grecques jeudi
Pour dénoncer la mort mercredi de trois personnes dans l'incendie d'une agence bancaire d'Athènes, lors de la manifestation contre la rigueur. «L'événement tragique qui a fait perdre la vie à trois de nos collègues est une conséquence des mesures anti-populaires qui ont déclenché la colère populaire», a indiqué dans un communiqué la Fédération des employés de banques (OTOE).
Perso, je n'ai vu nulle part qui étaient les responsables de l'incendie de l'immeuble, je trouve que certains sont tres bien renseignés ou trés pressé de "bien faire"... Il faut attendre quand meme avant de lancer de telles accusations ?
Et oui, on est pas à l'abri d'un lancé policier de grenade lacrymogène à tir tendu comme avec le " Cougar "
Souvenons -nous : http://www.dailymotion.com/video/x8wj5u_fr3corse-affaire-tirs-tendus_news
Le minimum c'est une enquête avant de relayer les propos d'un gouvernement félon
Athène ce jour :
http://www.youtube.com/watch?v=KhdYQfHUsiw&feature=player_embedded#!
@jean ai marre (#108)
As tu lu l’article ?
Oui. J'évite de commenter des articles que je n'ai pas lu.
Il ne fallait pas rater "Ce soir ou jamais" aujourd'hui. C'était sur la crise grecque (et déjà Portugaise et Espagnole).
Parmis les économistes, il y avait Jacques Sapir. Ce dernier a expliqué qu'hier il était à une réunion où il a été dit que les hedge-funds vont lâcher le monétaire (l'€uro est foutu, le $ suivra) pour se reporter sur les matières premières...
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1043
Après le peuple grecque, bientôt d'autres victimes, et puis, plus vraisemblablement tous les peuples d'Europe devront donner eux aussi leur livre de chair aux banquiers, la trahison de nos dirigeants devient de plus en insupportable,... ces illuminés et tout ces lâches vous offrent un destin historique Mr Mélenchon, sauver nous de ce fascisme financier !
Longue vie au Front de Gauche !
Info de JFK à vérifier:
"Ni la France ni l’Allemagne n’ont suggéré à Athènes de faire des économies sur son budget militaire. Et pour cause : ces deux pays sont les principaux vendeurs d’armes à la Grèce. (Avec l’argent que l’on prête à ce pays, il est d’ailleurs prévu, entre autres, qu’il nous achète des sous-marins et des avions)."
http://www.jeanfrancoiskahn.com/L-alerte-grecque_a127.html
Il ne fallait pas rater l'émission "scandale" de Guillaume Durand sur la 2
Jean Luc,
C'est avec un mélange de passion, de colère et de terreur que j'ai vécu cette longue traversée de l'imbécillité méchante mise en scène ce soir sur TF2...
La mise en scène et les acteurs (on peut le dire !) pour ceux qui n'ont pas vu cette pantalonnade sauvé par JLM
La nouvelle Gorgone, le Basilic, la Méduse, alias "Mélenchon"... est jeté en pâture à quatre gladiateurs pervers dressé à tuer : 1. patron de PME non rémunéré mais qui est rémunéré 1850 euros par mois. - 2. Un expatrié aux Etats-Unis parce que les taxes sont trop fortes en France. - 3 Une notatrice en bourse en panne d'emploi et en butte aux DRH parce qu'elle est trop diplômée... Et un conseiller en placement domicilié en Belgique qui est heureux que les taxes soient lourdes en France parce que tous les riches viennent chez lui...
Invités supplétifs à la mise en scène : 1. La prétendue patronne Sophie de Mesgenoux, - 2. je ne sais plus qui sur le moment mais pas bon... 3. Maître Séguéla, qui partage l'amour de Mitterrand avec la Gorgone.
Avec le pauvre Bonaldi au pupitre des questions des téléspectateurs sur le Net sans lequel un talk show n'est pas validé "moderne".
Intro - Jean-Luc Mélenchon pose une grosse banderille : il n'y a que 2% de prolos et de gens normaux sur le petit écran. Et un tas de cadres, de professions libérales et de petits patrons...
Premier round : on lâche les mâtins sur ce qu'ils sont payés pour (essayer de) dévorer en public. Ca châtaigne dur et la Gorgone contient les assauts, le temps que tout le monde se présente. Ca y va dur dans le mensonge, le travestissement, la caricature, le déni, et même la calomnie contre la République : trop de charges, trop d'Etat, trop de cadres, trop de loi.. donc tout le monde s'en va et le pays s'écroule, à cause des lois, de la république, des gauches...
Deuxième round - Ca part en vrille complet. Le Belge raconte un tel tas d'insanité que même le pauvre Durand en est gêné. Quand on voit arriver la Sophie Etik de Mesgenoux, ça tourne à la télénovela, elle est tellement sotte que Jean-Luc Mélenchon se retient une première fois, mais la mouche gravement, elle en reste pétrifiée jusqu'à la fin de l'émission.
Troisième round - On ne voit plus l'exilé professionnel pied noir du début, la chercheuse d'emploi dans les notifications est un disque rayé qui vent son livre, le Belge est tétanisé... Seul le patron de PME (je voudrais bien faire l'enquête... patron de quoi ?) tient le coup, s'acharne, Jean-Luc Mélenchon le tient, le lâche, le gars veut prendre un rendez-vous, bref, tenu à distance. (Suite post suivant et pardon pour les fôtes, suis pressé et crevé...)
Vient de vérifier, il n'y avait que Sophie de Menton et Séguéla, outre les quatre blaireaux précité, le malheureux Durand finalement très mal à l'aise (prenant même partie à un moment du débat tant le spectacle des panellisés étaient pitoyable).
Bref, Dernier round : Séguéla arrive, total UV, ever young, très pomme cuite.
Ondoyant il annonce qu'ils ont aimé passionnément le même homme (Jean-Luc Mélenchon en trio avec deux hommes, hum... pas très crédible)... qu'il a été socialiste pendant 50 ans mais que droite/gauche c'est fini, qu'il y a "ce qui bouge" et "ce qui est bloqué". Bref, comme droite gauche c'est fini, il est passé chez Sarko qui bouge (des épaules?). Et puis il aime Jean-Luc Mélenchon, il a du caractère, il parle sincèrement, il crève l'écran... sauf qu'il est un ringard, pardon, c'est dommage qu'il revendique de vieilles recettes du siècle passé...
La réplique vient progressivement, sous le regard effaré des trois blaireaux libéraux (s'ils n'avaient que ça, on passe avec 75% des voix !) sauf du patron de PME qui doit compter sur son rencart avec explication avec la Gorgone de gauche...
Passons sur les rebuffades engrangées par De Menton sous le regard amusé du public, mais pas sur la chute.
Jean-Luc Mélenchon se déchaîne. Et à la question : alors, président, vous voulez l'être, alors candidat vous voulez l'être...
Il déroule progressivement, fait monter un faux embarras...
Et balance les quatre axes de notre programme : augmentation des salaires, refondation de l'Etat, plannification écologique et révolution citoyenne + sortie du Traité de Lisbonne...
Il annonce qu'il y aura une constituante pour en finir avec la Ve République dès le lendemain de son élection...
Et salamalekoum sur le nez ébaubi de la compagnie des filous et des andouilles
Fracas d'applaudissement. E finita la Coemmedia !
Mon dieu, dans ton absence pathétique, tu ne pourrais télécharger tous ces abrutis dans la énième dimension.
Quel talent il faut, pour arriver à glisser une dizaine d'analyses et une demi-douzaine d'idées fortes dans un tel capharnaum sans queue ni tête...
Je me mets un CCC moins..
Le scoop, ce sera sûrement la réponse à la question : Mais alors, si DSK...
Réponse, nous de l'autre gauche, on votera toujours pour la gauche au deuxième tour contre la droite...
Mais si j'avais un conseil à donner (non, ça je dois l'inventer-... Mais si c'est DSK, personnellement, avec le traitement qu'il fait subir avec son FMI....
Les oreilles du PS ont dû chauffer. La politique à coup de marteau, ça n'es pas mal du tout. Faire exploser le PS en deux ne sera pas une mauvaise idée.
Salut et Fraternité, et un immense merci Jean Luc...
@ dom de Nice (5 mai 2010 à 16h54) :
"Bellaciao" est de trop dans votre liste. Ils cautionnent des articles immondes (comme celui-ci) et ne publient que les messages qui les caressent dans le sens du poil. J'ai tenté de leur apporter une contradiction constructive, malgré les avertissements de camarades de ce blog qui connaissent bien leurs procédés... Non seulement ils n'ont pas publié ma contribution (ou comment perdre 20 minutes en misant naïvement sur l'honnêteté des gens), mais en plus ils ont banni mon IP pour s'assurer que je ne puisse plus rien poster sur leur site. Malheureusement pour eux, j'ai plein d'adresses IP en stock !
Je remets un lien vers mon article, qui a fait la Une d'Agoravox mardi : Désintox : les Grecs et la retraite à 53 ans.