04mai 10

Le premier mai, la Grèce, Eric Woerth, et même le coup de barre à gauche du PS

Il fait froid à nouveau ! C’est la faute à la droite

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Dans cette note il est question (sans abuser) de la Grèce. Puis de la rencontre avec Eric Woerth le ministre du travail. Et du merveilleux « coup de barre à gauche » du nouveau projet économique des socialistes, cette pitoyable foutaise. Le premier Mai n’a pas a été à la hauteur de nos attentes, inutile de le cacher. La droite et le gouvernement en ont aussitôt profité pour parader. Mais pas tant que ça ! A part le titre du « Figaro », il n’y a pas eu les provocations du passé sur ce thème. C’est que le sol n’est pas ferme sous les pas des réformistes de la retraite.

Certes ils ont pour eux une certaine trouille et beaucoup d’abattement populaire sous le matraquage à propos de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal. Mais précisément, la partie dans ces pays n’est pas jouée. Et le front commun de l’UMP et du PS pour voter le plan d’austérité du FMI et de l’UE et la rançon de 150 millions d’euros prise aux grecs donne au paysage politique un air d’unanimisme contre populaire qui laisse ouverte une faille béante à droite et à gauche. Et là campent, en recours de leur camp, chacun au bord opposé, le Front de gauche et le Front National. Pendant que les bavards font du bruit avec leur bouche et que Sarkozy essaie de reprendre la main en poussant les feux de « la rupture » qu’il avait annoncée, le paysage politique se redessine dans le sens préfiguré par l’Amérique latine des années post FMI. Le vote à l’assemblée sur le plan d’aide à la Grèce a été un tel révélateur ! Chacun a choisi son camp par rapport au peuple grec, celui qui lutte et qui va dire dans la rue qu’il ne veut pas du plan du FMI et de l’union Européenne. Les députés du front de gauche, communiste et PG, les sénateurs, tous vont voter contre. L’ex gauche du PS a donné sa caution entre deux pleurnicheries bien pensantes et trois grognements de posture !

Pour notre honneur, Martine Billard a dit ce qu'il fallait dire en notre nom dans l'hémicycle, avant de voter contre le plan anti-grec. Voici ses interventions :

"Madame la ministre, dans un quotidien du soir, vous avez déclaré que ceux qui ne voteraient pas ce projet de loi refusaient en fait de soutenir la Grèce.
Je voterai contre ce texte au nom du Parti de gauche, non parce que je refuse de soutenir le peuple grec, au contraire, mais parce que je suis en désaccord avec le système proposé.
Vous avez parlé des taux d’intérêt. En la matière, il y a une contradiction entre le président du FMI et vous-même. Qui empochera la différence ? Pas le contribuable français – ce ne serait pas très moral – mais, une fois de plus, les banques françaises qui détiennent une part importante de la dette grecque. Voilà une première raison pour ne pas voter ce texte.
Si la BCE avait prêté tout de suite à 1 % à la Grèce, nous n’en serions pas là. L’article 123 du traité de Lisbonne permet d’intervenir en cas de circonstances qui échappent au contrôle du pays concerné. L’Eurogroupe a décidé que l’on n’était pas dans cette situation et donc que l’on ne pouvait pas utiliser cet article. Or il aurait très bien pu décider le contraire. Voilà la deuxième raison pour ne pas voter ce texte.
Ensuite, ces prêts dont nous critiquons déjà la forme sont assortis de la mise en place d’un plan très violent d’austérité qui ne frappera pas les responsables de l’insincérité du budget, ce qui pourrait être justifié, ni les banques qui ont spéculé sur la dette grecque, mais le peuple grec qui n’y est pas pour grand-chose. Depuis plusieurs jours, les médias français nous expliquent que les Grecs ne travaillent pas mais qu’ils perçoivent quinze mois de salaire. Qu’en est-il réellement ? Contrairement à ce que l’on nous a dit, l’âge de départ en retraite n’est pas de cinquante-sept ans, ni même de cinquante-trois ans, mais de soixante-cinq ans pour les hommes et de soixante ans pour les femmes, avec un âge moyen de 61,4 ans. Les Grecs vont donc vivre une dégradation de leurs retraites.
Quant au salaire moyen d’un fonctionnaire grec, il est au mieux de 1 400 euros si l’on rapporte les quatorze mois sur douze mois. Un quotidien du soir nous donne l’exemple d’un technicien en radiologie médicale de l’hôpital public qui gagne 950 euros par mois. Les quatorze
mois de salaires servent à [rattraper les bas salaires. Les Grecs vont devoir supporter une baisse très importante de leurs revenus. Voilà un troisième élément de désaccord.

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La façon dont a été gérée la crise en Grèce depuis le début est une véritable incitation à la spéculation boursière. Contrairement à ce que l’on entend, le problème, ce n’est pas la contagion de la crise grecque à d’autres pays, mais l’encouragement des banques à continuer de spéculer sur des pays comme le Portugal. Selon M. Strauss-Kahn, le Portugal va prêter à la Grèce à un taux inférieur à celui auquel il emprunte pour son compte. Le président du FMI s’extasie même devant cette réalité, de même qu’il s’enthousiasme sur le fait que des pays pauvres comme le Mali sont parties prenantes de ce sauvetage. Voilà la quatrième raison pour laquelle nous sommes en désaccord avec ce plan.
Comment, en effet, est-il possible qu’on demande à des pays déjà en grande difficulté d’en aider un autre alors que les plus riches de la zone euro avaient la possibilité d’organiser la solidarité rapidement pour éviter que la crise ne prenne son ampleur actuelle ?
Je voterai donc contre ce texte."

"Non, M. le président de la commission, je ne fais pas partie de ceux qui remettent en cause l’euro.  Cela n’empêche pas de constater que des établissements bancaires ont profité de la situation de la Grèce : et finalement, ces banques qui ont prêté à des taux outrageux, à des taux scandaleux, s’enrichiront encore une fois aux dépens de l’État grec, aux dépens du peuple grec !
On en revient à la situation que nous avons vécue avec la crise des subprimes. Alors, les banques avaient gagné ! Aujourd’hui, les banques françaises ont reconstitué leurs profits comme avant la crise ; aujourd’hui, les banques qui ont prêté à la Grèce vont pouvoir reconstituer leurs profits – ce n’est pas elles qui vont payer la crise grecque ! Elles ne sont jamais punies quand elles spéculent, sur la dette des États ou sur autre chose : mais alors qu’est-ce qui les arrêtera ? Qu’est-ce qui les convaincra de ne pas chercher une nouvelle raison, un nouveau moyen de spéculer ? Qu’est-ce qui les convaincra de ne pas attaquer demain le Portugal, après-demain l’Espagne, et pourquoi pas ensuite la Grande-Bretagne et la France ?
Si on ne met aucun frein à la spéculation des banques, on pourra continuer à se plaindre et à pleurer dans les années qui viennent.
Madame la ministre, monsieur le ministre, il existait pourtant une solution : obliger les banques qui détiennent la dette grecque – dont les banques françaises – à prêter à la Grèce, à un taux qui aurait été par exemple de 2 %. Ainsi, la Grèce serait sortie de la crise dans laquelle elle se trouvait, sans que ce soit le peuple qui paye massivement les profits de banques qui vont s’enrichir une fois de plus sur le dos d’un pays – en attendant les suivants."

Le rendez vous au ministère du travail était à huit heures et quart ! On y était, pile poil à l’heure, à cinq, nombre maximum autorisés. Les cinq disponibles à cette heure et ce jour là. Mais on y était. Je m’amusais de nous voir préparer la rencontre comme des bleus, alors qu’il n’y avait pas un d’entre nous qui n’ai déjà mené des dizaines de délégations dans sa vie. Sans oublier ceux qui avaient déjà négocié avec des ministres et celui…qui a été lui-même ministre ! De toutes les façons on est comme ça ! On ne va pas changer. Maniaques de la démonstration avec des arguments vérifiés dix fois ! On nous avait dit que la rencontre ne servait à rien et ainsi de suite. Peut-être bien se disait-on mais nous on a décidé qu’elle nous servirait à quelques chose. Certes il n’y a pas besoin d’être très malins pour comprendre que ce n’est pas à nous que le ministre ferait des révélations. Pour autant est-ce une raison pour faire le pari que tout n’est qu’une comédie dans la vie publique ? Et cet état d’esprit a payé. Le dialogue a eu lieu. Dans la limite que le ministre avait prévue ? Et alors?

On y a appris beaucoup de choses. A noter: le ministre du travail Eric Woerth est courtois et répond en s’avançant dans les raisonnements, ce qui est respectueux, à notre point de vue. Cette rencontre de plus d’une heure nous a permis de comprendre les grandes lignes du plan gouvernemental. On verra à la publication du document d’orientation promis pour le 15 mai prochain si nous avons vu juste. Alors nous avons fait le choix d’un compte rendu plutôt précis au lieu du communiqué de rigueur dans ce genre de circonstances qui nous aurait vus faire le service minimum de dénonciation traditionnelles. Je pense que cette attitude a été appréciée de la presse dans la mesure où la dépêche AFP a été assez nourrie et les reprises dans la presse sérieuse assez nombreuses

Pour Eric Woerth, l’augmentation de la durée de vie demande aux salariés de travailler plus longtemps pour financer leurs retraites. La principale réponse au déficit du régime de retraites serait un recul de l’âge légal de départ au-delà de 60 ans et un nouvel allongement de la durée de cotisation. « Le monde » a repris notre analyse. Le gouvernement a démenti « le Monde ». Rien ne serait dit assure-t-on ! N’empêche que le financement par l’allongement de la duré e de cotisation et le report de l’âge de départ est un parti pris clair, conforme a la philosophie gouvernementale. En effet il exclut par avance toute augmentation des ressources pour payer les besoins de financement des retraites. C’est là le cœur de son raisonnement. Pour autant, Woerth se dit d’accord pour  envisager des recettes nouvelles. Que les riches se rassurent : tout ça ne va pas loin ! Elargissement de l’assiette à d’autres revenus (finance, épargne), sans plus de précisions, contribution des revenus les plus élevés, tout est flou, ambigu et semble bien symbolique.

Nouvelle ferme : Eric Woerth laisse ouverte à moyen terme le passage aux « comptes notionnels » envisagé par le COR. Autant se souvenir que ce type de « comptes », même enrubanné de vibrantes références à la Suède, paradis du social libéralisme, interdit aux salariés de savoir quel sera le montant de leur pension au moment où ils partiront en retraite. Le ministre promet également des mesures concernant la pénibilité. Tarte à la crème. Sa vision rejoint celle du MEDEF. Ce n’est pas surprenant ! La pénibilité serait attachée à la personne et non au métier. Et d’une. Elle combinerait exposition à des « facteurs de risque » et examens médicaux personnalisés. Et de deux. Bref c’est à la carte et a la tête du client. On peut même imaginer des cas ou un poste de travail exposé sera proposé avec comme appât la perspective d’un accès plus rapide a la retraite. Les futurs morts sont tous des braves types !

Face à notre argument sur le chômage élevé des seniors, le ministre fait le pari que l’allongement de la durée de cotisation et le recul de l’âge de départ en retraite provoquerait un changement culturel dans les entreprises conduisant à conserver plus longtemps les salariés âgés. On peut rire. Il vaut mieux. C’est assez faible par rapport à la réalité de la situation où 60 % des travailleurs qui prennent leur retraite sont déjà au chômage de longue durée. Mai surtout c’est de l’angélisme à propos des motivations des patrons quoi n’ont rien à voir avec « la culture de l’âge ». Et enfin ça ne tient aucun compte du fait que les gens n’en peuvent plus et sont demandeurs de partir et non de rester ! La vraie  surprise est d’avoir entendu le ministre clairement écarté l’hypothèse d’une décote supplémentaire liée à l’âge de départ qui pénaliserait les salariés partant à 60 ans. Il reconnaît que cela multiplierait les petites pensions. Il préfère donc contraindre les salariés à travailler plus longtemps pour obtenir leurs droits ! C’est cohérent avec l’analyse qu’on faisait de sa position personnelle sur la question.

Concernant le système de retraite des fonctionnaires, le ministre a indiqué qu’il étudiait la remise en cause de la règle des 6 mois. Mais il a précisé que dans cette hypothèse, il faudrait intégrer les primes dans le calcul des retraites. Et c’est lui-même qui a dit : « cela pourrait coûter plus cher que le système actuel ». Son idée c’est donc plutôt d’aligner le taux de cotisation des fonctionnaires sur celui du privé. Aïe, aïe, aïe ! Concrètement cela ferait un prélèvement supplémentaire de 3 points de plus sur les traitements des fonctionnaires ! L’état lui y ramasserait plus de 10 milliards d’euros. Juteux. Mais très douloureux car cela équivaut à une baisse immédiate du pouvoir d’achat. De cet entretien ressort cependant une unique bonne nouvelle. Eric Woerth a déclaré écarter l’augmentation du taux de CSG des retraités. 

Vous avez entendu parler du nouveau projet socialiste, pas vrai ! Un vrai coup de barre à gauche ! Qui parle de ce coup de barre à gauche ? Pas Moscovici le rédacteur. Lui n’a de cesse de rappeler que le PS n’est pas le PG ni le Front de gauche. C’est vrai. Mais lui n’a pas de complexe à ce sujet. D’autres par contre doivent justifier pourquoi il n’y aura pas eu un amendement, ni un seul vote contre au conseil national du PS sur un tel document. Pour ceux là, il est essentiel de nourrir la thèse du « coup de barre à gauche » qui efface leur turpitude.  Ils sont heureusement appuyés par certains commentateurs médiatiques, totalement désintéressés, cela va de soi. Sans oublier, la mèche au vent, les renégats de notre ancien courant qui en profitent pour refinancer leur admission à la niche en affirmant qu’ils tiennent avec ce texte la preuve de leur utilité au PS et de l’erreur de notre départ. La méthode Coué fonctionne assez bien. Surtout pour ceux qui ne lisent pas le texte et, dans le cas où ils le lisent, s’ils n’ont aucune mémoire des précédents textes du Parti socialiste. Que peut-être ils ne lisaient pas non plus ! Ca fait beaucoup de gogos au mètre carré.

Laurent Maffeïs, responsable national aux études du Parti de gauche s’est attelé au travail de lecture critique et de comparaison. Un document récapitulatif est en cours d’édition. Je ne résiste pas à l’envie d’en déflorer un peu le contenu pour mettre en appétit. Et peut-être pour inciter les camardes socialistes de la gauche du parti à bien mesurer où ils en sont rendus idéologiquement sur le plan des propositions « sociales » et ce qu’on leur fait faire avec ce vote unanime. Mais comme dit le proverbe, qui a déjà bu la mer peut bien aussi avaler les poissons ! Voyez, camarades, ce que vous allez voter !

Sur les salaires, le nouveau texte du PS évoque « la revalorisation du SMIC » comme « levier fort ». Merci bien. Mais encore ? Rien. Car le texte se garde bien de préciser dans quelle proportion et à quelle échéance il serait revalorisé. C’est un recul par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui affirmait : « nous porterons le SMIC au moins à 1500 Euros bruts le plus tôt possible dans la législature ».  Gros coup de barre à gauche, non ?

Pour  la  réduction du temps de travail, le texte socialiste de 2010 propose de « revenir sur les dispositifs ayant dégradé les 35h et sur la remise en cause du repos dominical ». C’est bien. Un peu de vigilance permet de se rendre compte que cette proposition est purement défensive par rapport au projet socialiste 2006-2007. Celui-ci  prévoyait d’aller beaucoup plus loin en termes de RTT. Il disait : « Nous relancerons la négociation sur le temps de travail, pour étendre le bénéfice des 35 heures, avec création d’emplois, à tous les salariés. Si la négociation n’aboutit pas, la loi interviendra. » Drôle de coup de barre à gauche.

A propos de la  précarité, le nouveau texte socialiste propose de « majorer les cotisations sociales des entreprises employant un quota trop élevé de travailleurs précaires ». Une formulation qui sous entend qu’il existerait une forme de précarité acceptable (« pas trop élevée »). De toute façon c’est un recul par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui prévoyait : « Pour lutter contre la précarité, nous réaffirmerons la primauté du CDI sur toute autre forme de contrat de travail. »

Sur les licenciements, ça ne s’arrange pas. Le texte 2010 du PS ne prévoit aucune mesure radicale pour stopper l’hémorragie de licenciements collectifs ! Rien. En 1996 la Convention  nationale avait pourtant prévu un droit de veto suspensif des comités d’entreprises dans les boites qui faisaient des profits. Puis, dans le projet socialiste 2006-2007, le PS promettait, au moins, de « pénaliser les patrons voyous ». Le projet 2010 souhaite seulement « augmenter le coût des licenciements économiques dans les entreprises florissantes », sans les interdire. Et seulement chez les « florissantes », ce qui est mieux que seulement bénéficiaires, Misère : c’est moins que le contenu de la loi de modernisation sociale votée en janvier 2002.

Energie ? EDF ? Le texte socialiste de 2010 ne prévoit pas explicitement de renationaliser EDF-GDF, ni même de remettre en cause l’ouverture du secteur à la concurrence, et encore moins d’aller jusqu’à un pôle public de l’énergie incluant Total, comme nous le proposons. C’est donc un recul très sensible par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui prévoyait : « Nous réintroduirons le contrôle public à 100 % d’EDF et mettrons en place un pôle public de l’énergie entre EDF et GDF –dont nous refusons la privatisation-. »

D’ailleurs, le « nouveau modèle énergétique » proposé est nettement moins ambitieux que celui du projet socialiste 2006-2007. Celui-ci affirmait : « nous réduirons la part du nucléaire en faisant passer à 20% d’ici 2020 et à 50% à plus long terme la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie. » Désormais seul un objectif de 23 % est conservé pour les énergies renouvelables ! Adieu la perspective de 50 %. Quand au nucléaire, il est qualifié d’ « inévitable »

Et les banques ? Voila un sujet d’actualité !  Le projet de 2006-2007 des socialistes prévoyait la création d’un « pôle financier public » à vocation généraliste, support d’un service public bancaire ! De tout cela il ne reste rien. En 2010 il ne s’agit plus que d’un pôle public dédié à l’ « investissement industriel ». Fermez le ban ! Le coup de barre à gauche est servi!


428 commentaires à “Il fait froid à nouveau ! C’est la faute à la droite”
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  1. Michel D. (PG11) dit :

    @145 146 147 Mario Morisi
    Tu tapes en plein dans le mille : si vous n'avez pas vu l'émission (? si on peut lui donner ce nom !), c'était exactement cela, avec, en début de débat, des questions fondamentales (sur protectionnisme et mondialisation) qui restent sans réponse parce que chaque intervenant coupe la parole à Jean-Luc Mélenchon quand il tente d'en esquisser une.
    Voter DSK un jour ? "Dans tes rêves !" - Never ! Même en me pinçant le nez.

  2. Nipontchik dit :

    "La France a besoin de nouveaux canaux entre la Seine et la Loire, la Mosele et la Seine et également entre la Loire et la Garonne comme entre la Saone et la Loire. Des canaux de liaisons et des canaux traversaux. Egalement un remodèlement des ports est nécessaire pour adapter et développer les capacités de tonage. Développer aussi le ferroutage en construisant les gares de fret, les trains et plateformes modulaires nécessaires."

    (117 DP)

    Elle a aussi besoin de centrales nucléaires de nouvelle génération, afin de ne pas être dépendante des fluctuations des cours du pétrole brut et du gaz et de décisions et revirements de puissances bien + grandes, amies ou ennemies, qui ont leurs propres intérêts qui ne coîncident pas toujours avec ceux de notre pays.
    La France exporte moins de bagnoles (et à l'avenir pbblmnt encore moins); le vin, les parfums, les sacs de cuir bientôt d'autres les feront aussi bien que nous pour moins cher. Il faut donc développer l'excellence en matière de construction de centrales nucléaires.
    Accessoirement les nouveaux canaux du 21ème siècle serviront à transporter l'uranium, le plutonium et les déchets des centrales nucléaires de 5ème et 6ème générations.

  3. laforcedupeuple dit :

    @ 71,
    Les FORCES DE LA VRAIE Gauche: TOUTES CELLES QUI SE TROUVENT APRES LE PS ET EE.

    @ Mario Morisi,
    À propos de l'émission "l'objet du scandale" je partage ton analyse et je suis persuadé que tous ceux qui l'on vu se joindrons à notre avis. Il y avait en face de Mr- Mélenchon, non pas un abruti, mais 6 abrutis en service commandé par leurs maitres, je cite: L'umps, le capitalisme et le libéralisme.

    Pour moi, vu le contexte actuel, celui qui se déroule actuellement sous nos yeux et surtout les événements à venir, je pense que 2012 aura lieu avant. En tous les cas, je suis de ceux qui veulent battre le PS au premier tour et j'y crois fermement. Si d'aventure cela ne se produisais pas, alors camarades, ne comptait pas sur moi pour mettre un bulletin en faveur des traitres aux peuples.

    Et pour finir, ANARCHISME:
    Conception politique qui tend à supprimer l'état, à éliminer de la société tout pouvoir disposant d'un droit de contrainte sur l'individu.

    Un président de république ne sert pas les intérêts du peuple. Seul un gouvernement élus à la proportionnelle, par le peuple et pour le peuple, c'est à dire révocable à tous moments par référendum populaire, servirais les intérêts de chacun des citoyens et agirait quotidiennement pour la volonté populaire majoritairement constituée sur chacune des décisions économiques et sociétales.

  4. vale dit :

    Bonjour,
    Ce qu'il ne faut surtout pas changer chez vous : le ton passioné sur lequel vous asséner vos argurments. La plupart des hommes ou femmes politiques ont un air tellement détaché lorsqu'ils nous annoncent des mauvaises nouvelles qu'ils donnent l'impression de fonctionner comme des robots ! pas vous heureusement et ça depuis toujours.

    Merci pour votre enthousiasme qui est communicatif.

  5. bernard01 dit :

    la city debarque en suisse,meme les journeaux SUISSE ne s'en cachent pas,ex(la tribune de geneve)
    fonds britaniques(les hedges funds sont arrivés a geneve)deux fonds alternatifs britanique viennent de déposer leurs valises au centre ville de geneve.(blue crest 10 millards de fond sous gestion..........brevan howard 27 milliards quittent londres et ses impots.
    les financiers ne sont pas les seuls a choisir la SUISSE,des dizaines de gros clients s'y domicilient chaque mois.
    PETITION sur le site de nicolas DUPONT-AIGNAN,pour la sortie de l'EURO en FRANCE.
    bien a vous,bernard01

  6. Dernier propos scandaleux du Président!
    » On vous avait prévenu. »

    http://www.youtube.com/watch?v=Q2nTg-jxoB8

  7. Thaumasios dit :

    Bravissimo à Mario Morisi pour le compte-rendu !
    C'était exactement ça : "Consensus de Washington" pour crétins agressifs, en imbécile mineur.
    Une merveille — même si le chef d'orchestre n'a pas vraiment su accorder ses joueurs de pipo. Malgré la cacophonie, on pouvait encore entendre quelques bribes des démonstrations déterminées de Jean-Luc Mélenchon. C'est dommage…
    On imagine la Chabot en train de bicher à l'idée d'envoyer sa meute sur-castée sur Mélenchon ! Je suis persuadé qu'ils sont tellement passé à la lessiveuse néo-libérale, à la rédaction de France Nouille, qu'ils étaient sûrs d'envoyer des argumentateurs hors-pairs pour botter le cul de Jean-Luc Mélenchon ! Ah, ah ! C'est comme pour le coup de 2005 : ils ne se rendent même plus compte que la réalité, ce que vivent les gens tous les jours, est déjà un violent démenti à leur catéchisme du Marché ! Et puis, une telle bande de guignols face à Mélenchon, c'est un peu comme de laisser une portée de chihuahuas dans une pièce fermée avec un fauve qui a la dalle. Ceci étant, notre cher Jean-Luc Mélenchon a du halluciner de voir la brochettes quand ils ont commencé à ouvrir la bouche un par un ! Je ne sais pas s'il s'attendait à une telle boîte de chocolats de la part de la Chabotte.

  8. pichenette dit :

    De quoi sont responsables les hommes politiques?
    Qu'est-ce que la violence?
    Questions idiotes, les hommes politiques sont virtuels, ils jouent à déplacer des capitaux aux intérêts multipliés téléguidés par des groupes mariés à la Finance armée. Aucune responsabilité n'effleure les consciences des politiques ultralibérales, l'ultraliberté!
    La violence, c'est pas l'effet visible c'est sa racine cachée!
    Un plongeon dans "les jours heureux" CNR" est salutaire.
    Ce soir à Paris est-ce que la mayonnaise sans OGM (pétition à signer : science scitoyennes seralini) va prendre entre les têtes pensantes orientées à gauche?

  9. Thaumasios dit :

    Par ailleurs et juste en passant : "voter DSK ?" C'est une plaisanterie ? Plutôt crever… Deuxième tour DSK-Sarko, je vote Lénine et m**** !

  10. Ju'âne Pedro dit :

    Usine slam
    La suiteeeeeeeee :

    Aujourd’hui à l’usine,
    Avec douce Mélusine,
    On s’offre un slam,
    Heureux à l’atelier,
    Avec l’ami Hélier,
    On respire slam.

    Balai en paille de riz,
    A défaut de guitare,
    Ripaille de rire balaie
    Le moindre des cafards.
    Le ton est ironique,
    Nique sur tous les tons,
    Les propos sarcastiques,
    Des tondeurs de moutons.

    Prolétaire fatigué,
    Au gué de lassitude,
    Tu te dois de fuguer
    Dans la slam attitude.
    Ton cerveau inactif,
    Vaut certes bien celui
    Du penseur convulsif,
    Si con, pense t-on de lui.

    Gambade avec les mots,
    De délire en délire,
    Aubade pour prolos,
    Ah délire, sans relire.
    La rage est à l’usine,
    Ne lésine pas ta flamme,
    Maquille les tristes mines,
    A grand renfort de slam.

    Délocalise la mort
    Qui squatte trop souvent,
    Dans les jolis décors
    Des poètes savants.
    Les mots en vocalises
    Se moquent de leur sens,
    Au diable l’analyse,
    Ils rient, il sonnent et dansent.

    Elles crachent leur fureur
    Les machines jalouses,
    Des moments de bonheur
    Qui licencient le blues.
    Le taylorisme se vexe,
    O dieu des temps modernes,
    Il semble bien perplexe,
    Cette increvable baderne.

    Au lieu d’courber l’échine,
    Si les prolos s’amusent,
    En choisissant l’usine
    Comme icône, comme muse,
    Les valeurs gémissantes,
    Vont s’oublier très vite,
    L’heure va sonner... détente,
    Dans l’atelier, médite.

    Aujourd’hui à l’usine,
    Avec douce Mélusine,
    On s’offre un slam,
    Heureux à l’atelier,
    Avec l’ami Hélier,
    On respire slam.

    Ju'âne Pedro

  11. L'insatisfait dit :

    Monsieur Mélenchon, Bravo ! J’ai suivi par hasard votre passage sur la 2 hier soir ! Belle maîtrise … dans l’ensemble une excellente prestation … et j’espère que beaucoup de téléspectateurs ont été convaincus par vos réponses et explications … Dommage quand même, oui, j’ai vu l’émission par hasard … sans doute ai-je loupé quelque chose … mais ici sur le Blog, il faudrait annoncer tous ces évènements, or je n’ai rien vu … peut-être n’ai je pas bien regardé … Ceci dit, pour 2012 je pense que vraiment vous pouvez être le candidat idéal pour le Front de gauche, voire beaucoup plus … Continuez à parler sans mâcher vos mots, étalez vos idées, le peuple adore la vérité … jamais, ne l’oubliez …. Ne promettez pas monts et merveilles, juste ce qui est réalisable … Je suis certain que vos passages médiatisés porteront leurs fruits … Mais svp annoncez vos passages sur les médias … nous voulons suivre vos débats afin de mieux vous soutenir … Bonne chance

    L’insatisfait.

  12. janba dit :

    @Mario Morisi
    je rejoins ton analyse,une bande d'abrutis,et du 6 contre1,mais c'est le 1 qui a gagné de plus je me demande si avec de telles caricatures le débat avance,ou au contraire tout est fait pour qu'il recule
    Et m**** à toi pour ton échéance

  13. de passage dit :

    J'ai vu l'émission de G Durand, mais suis partie avant Séguela (je ne le supporte pas, et il était encore sur France Inter ce matin)
    Sophie de Menton (mentons?) est consternante de sottise, et le fiscaliste belge était à vomir, révoltant.
    On aurait aimé voir sur ce plateau un chômeur, un "prolo, un retraité, mais non, Jean-Luc Mélenchon seul contre une tripotée d'imbéciles et d'idéologues!
    J'ai trouvé que JL s'en est bien sorti, tentant de remettre sans cesse le débat sur les rails, et d'ailleurs, il a été à plusieurs reprises applaudi par le public (si j'en avais fait partie, j'aurais hué les autres!). Je regrette de ne pas avoir veillé jusqu'à la fin de l'émission. Si quelqu'un peut mettre un lien, merci d'avance.

  14. de passage dit :

    @159

    tout en haut, à gauche de la page du blog, vous avez une rubrique Agenda, où les passages dans les medias sont annoncés.

  15. Descartes dit :

    @laforcedupeuple (#151)

    Un président de république ne sert pas les intérêts du peuple. Seul un gouvernement élus à la proportionnelle, par le peuple et pour le peuple, c’est à dire révocable à tous moments par référendum populaire, servirais les intérêts de chacun des citoyens

    Et pourquoi donc ? En fait, si on réfléchit un instant, on se rend compte qu'un "gouvernement élu à la proportionnelle par le peuple et révocable à tout moment par référendum" aurait au contraire tendance à se débrouiller pour "servir" les intérêts de la moitié du peuple plus une voix. Avec ça, tu peux te foutre royalement de la moitié qui reste... Les gouvernements "élus à la proportionnelle et révocables à tout moment" ont tendance, pour rester au pouvoir, à se fabriquer des "clientèles" leur garantissant la stabilité. On le constate dans toutes les organisations où ce type de fonctionnement a été essayé. Une fois que l'élu s'est constitué une "clientèle" suffisante, il peut se foutre royalement des intérêts de tous ceux qui n'y appartiennent pas...

  16. Page_suivante dit :

    @ 4 aout

    Ton lien m'amène sur la bonne page mais la vidéo en question n'est pas la bonne. Il s'agit de celle d'il y a 2 semaines...
    Un petit bug de nos amis de France 2 ?

  17. langue-rouge dit :

    Je ne sais pas si une fois de plus mon message va être censuré mais l'omniprésence de Mélenchon dans les médias commencent à en agacer un certain nombre parmi la gauche radicale (y compris les unitaires) en particulier quand cette présence a pour principale objectif de s'imposer 2 ans avant comme le candidat naturel de la gauche de la gauche.
    Ce qui me semble d'autant plus inquiétant c'est qu'il n'y a aucune critique interne sur cette utilisation des médias qui pour le coups contrairement à ce que certains caliméros du PG voudraient nous faire croire n'hésitent pas à inviter Mélenchon.

    Le plus inquiétant peut-être c'est l'absence de recul du PG et de Mélenchon sur cette omniprésence médiatique contrairement à ce qui se passait et se passe au NPA où les critiques sur la médiatisation particulière de Besancenot y compris venant de Besancenot n'ont jamais cessé.

    Maintenant Mélenchon a tout à fait le droit de penser qu'il est le plus à même de représenter la gauche de la gauche en tant que candidat unitaire. Perso, je ne le pense pas. Je précise d'ailleurs que je ne pense pas non plus que Besancenot pourrait jouer ce rôle. Mais si Mélenchon et le PG veulent vraiment faire passer l'unité avant la mise en avant d'une candidature particulière, ils devraient peut-être procéder autrement et se concentrer sur la méthode et la démarche pour aboutir à des candidatures unitaires en 2012 et non sur la personne.
    Sachant qu'en plus, 2012 c'est loin et que l'urgence aujourd'hui c'est la crise grecque et européenne d'une part et la bataille des retraites d'autre part.

    Dernière critique, la mobilisation unitaire sur la Grèce. Mélenchon a fait semblant dans un message précédent de s'étonner de l'absence du NPA. Ceux qui étaient là hier ont pu constater que le NPA était là cette fois parce qu'il ne s'agissait pas d'une initiative visant à tirer la couverture à soit mais d'une vrai initiative unitaire.

    Bref, 2012, on se calme. Ce qui nous intéresse aujourd'hui c'est la façon dont on va construire des mobilisations unitaires pour casser les reins de ce gouvernement qui veut faire reposer sur nous les conséquences de la crise actuelle. L'exposition médiatique si elle est la bienvenue doit donc être consacrée à cela en laissant de côté provisoirement la question de 2012. La mobilisation sera d'autant plus unitaire si elle n'est pas pollué par des considérations personnelles sur une élection bonapartiste.

  18. Mario Morisi dit :

    Point de réflexion et hypothèses d'un citoyen comme les autres...

    Avec la situation explosive de l'économie mondiale, il semble que les formations en lice sur l'échiquier politique de notre pays vont se déchiqueter.

    A droite, même si ce n'est sans doute qu'un feu de paille, on ne peut pas minimiser le carriérisme et les inimitiés personnelles qui vont faire, en sus de Dupondt-Aignan, des candidats potentiels au centre et au centre-droit : Bayrou, le Nouveau Centre, Borloo, Villepin... Puisqu'il y a un représentant de la droite légitimiste extrême (LE FN), il y aurait une droite orléaniste (libéraux bourgeoise), en plus de la droite bonopartiste, la structuration de la droite vu par Rémond serait (grosso modo) respectée. Cette tendance peut être accentué par l'influence "morale" des démocrate-chrétien et de l'électorat catholique...

    A gauche, Constellation PS libérale-sociale, gauche républicaine et radicale, extrême gauche.
    Tout va se jouer là au fil des événements et de notre agressivité argumentaire... et revendicative dans la rue et dans la cité...
    A mon avis, il faut faire exploser le PS par tous les moyens. Si la candidature DSK se profile, ce sera peut-être le levier qu'il nous faut. Pour ma part et pour celle de l'ultra majorité de mes proches, NOUS NE VOTERONS JAMAIS DSK. Il faut le dire haut et fort : la frontière de la gauche s'arrête avant lui et il est à classer du côté de Louis-Philippe et de Guizot ! Il faudrait y réfléchir, mais on pourrait, après une réflexion bien pesé, menacer d'ores et déjà de voter Blanc à la Présidentielle si c'est lui ou un des ex-socialiste à sa droite. Mais de préparer les alliances vraie gauche autre gauche aux Législatives dès les Cantonales. Cela aurait pour effet d'attirer les camarades du NPA, les alter, les associatifs, les citoyens qu'on va pouiller et une myriade de Républicains de tous les bords que la crise domino va massacrer.
    Que se passerait-il dès lors ? La situation serait-elle tenable pour DSK et pour le PS s'il sombre dans ses bras ?
    Un déchirement violent, que la politique de rigueur que va appliquer Fillon et ses hommes de main, va amplifier.
    Débat là dessus ?

  19. @ langue rouge...
    euh, t'as écouté ?
    notre vénéré leader maximo a, me semble t'il été clair sur un point... le premier acte politique de celui qui sera élu avec une majorité de gauche sera de convoquer une constituante pour en finir avec la monarchie républicaine...
    Il est le seul, actuellement a affirmer clairement cette position en public sur des médias de masse... (me semble t'il, mais je veux bien croire que j'ai loupé les prises de position des autres...)
    reste qu'il me semble être actuellement le seul à arriver à renvoyer à la niche les pires caniches... les pittbulls eux osent plus montrer les crocs...

    tiens, un pari... y va bien s'en trouver un ou une pour lui reprocher son machisme contre la grande Sophie de Barbiche....

  20. tiens, un pari … y va bien s’en trouver un ou une pour lui reprocher son machisme contre la grande Sophie de Barbiche ….

    vais aller voir sur bellaciao (ou chuis interdit (IP bloquée) pour avoir posté un commentaire critique, non pas sur Bellaciao (ou je n'ai jamais publié que des infos sur les luttes syndicales) mais sur le blog d'une de leurs collaboratrices, ex ségoléniste reconvertie en communiste orthodoxe puis en... bellaciao ?...

    je pensais à elle pour assumer la défense de la Grande Sophie contre l'odieux machiste....

  21. Michel D. (PG11) dit :

    @157 l'insatisfait
    L'émission d'hier soir était annoncée sur ce blog depuis bien longtemps. Il faut regarder la petite lucarne tout en haut tout à gauche appelée "AGENDA".

  22. Mario Morisi dit :

    @ langue rouge

    Camarade citoyen, il faut resituer les choses.

    Le PS ne parle pas, si tant est qu'on ait envie d'écouter leurs salades de collaborateurs du système. Explication : ils attendent les propositions du gouvernement pour proposer leurs propositions... dans la perspective de leurs primaires... effectivement Valls ou Hamon, Sego ou Aubry, DSK ou Fabius... Bref.

    Le PCF ne parle pas, parce qu'il attend que ses cinq sous-groupes s'entendent sans faire exploser la famille. Donc ils ne parlent pas.

    Le NPA ne parle pas, il est divisé sur la stratégie, d'un côté les purs et durs de l'anticapitalisme à partir du social, de l'autre les unitaires plus ou moins sceptiques sur l'unité. Donc ils ne parlent pas.

    La partie des Verts qui est de gauche ne parle pas, vu qu'ils doivent trancher entre écologie de transformation radicale et toutes sortes de compromissions centristes avec le PS pour avoir des élus et être réalistes...
    Ne parlons pas de LO (les malheureux ne sont jamais entendus ni invité, ce qui est en soi scandaleux).

    Alors on fait quoi, nous, le PG ? On se prive de la force de frappe et de conviction du seul homme de la vraie gauche qui peut répondre avec efficacité dans tous les domaines de la politique ? qui peut renvoyer dans les cordes Minc, Attali et Séguéla ? qui n'a pas peur de Lellouche ?

    On va attendre qui et quoi, quand la France et l'Europe et le monde brûle ?

    Ah, n'oublie pas qu'en politique on peut être machiavélien et machiavélique en même temps.
    Pendant que Jean Luc est le seul à leur "péter le nez" et à imposer des contre-analyses anticapitalistes, sur le terrain, dans les régions, l'effet "Limousin" se perpétue et prend son essor.

    C'est la mâchoire d'un dispositif. Péchu et conquérant dans les médias (selon la leçon de la droite décomplexé de Sarko) - Mais coordonnés, unitaires, apprenant les uns des autres, soudés et libres à la base...

    Et puis, dans un gouvernement de la vraie gauche comme dans un canton ou un pays, il faut de nombreux élus, des secrétaires d'Etat, des ministres, des porte parole, un parlement...

    Il faut s'y préparer dès maintenant.

    Sinon nous mourrons tous comme de pauvres nases face à l'horreur triomphante du Capital mondialisé.
    Retour à la Monarchie de juillet, en somme.

  23. Michel D. (PG11) dit :

    Je sens que certains ici veulent nous amener à nouveau à discuter sur le sexe des anges pendant que la banque - pardon, la maison brûle...

  24. David59 : tant que le PS défendra l'UE, il n'y aura rien de neuf à l'horizon... Patronat, UE et FMI = même combat.

    On ferait bien d'étudier une sortie de l'UE ? A quoi bon y rester puisqu'on a la démonstration que l'UE ne protège pas ?

  25. langue-rouge : ah l'unité voulue, souhaitée et rêvée par le NPA. J'aime assez l'analyse développée par les camarades de LO.

  26. robespierre21 dit :

    A lire avant de visionner "l'objet du scandale", pour bien comprendre de quoi il s'agit :

    http://www.acrimed.org/article3357.html

    http://www.acrimed.org/article3364.html

    Bonne journée.

  27. Page_suivante dit :

    Merci 4 août pour le lien de l'émission de Durand.

    Mais quelle dégoulinade! Lucky-Luke et les Dalton, tous en Averell.

    Comment fait Jean-Luc Mélenchon pour résister face à de telles marionnettes ?

    On en chialerait presque. Mais d'un rire plein de dégoût, car la réalité qu'essaie de masquer cette mise en scène grotesque est hélas trop pesante.

  28. 4 Août dit :

    @ Langue Rouge

    La consécration sera quand Jean-Luc Mélenchon passera tout ses week-end chez Drucker.. ;-)

    Est-ce que tu te rends compte qu'en 1h d'émission, Jean-Luc fait le boulot de plus d'un million de militants ?
    Que doit-il dire ? "Voilà mes propositions, mais je ne les mettrai jamais en pratique parce que je ne veux pas être élu" ?

  29. langue-rouge dit :

    @lou passejaire post 166

    Hum ! « Il est le seul à affirmer clairement », « il est le seul à arriver à renvoyer à la niche »… Il faut se calmer là. Cela ressemble de plus en plus au culte de la personnalité.
    D’une part, il n’est pas le seul. Le message du PCF et encore plus du NPA n’est pas moins clair sur ces questions. A titre perso, d’ailleurs je préfère largement le style de Besancenot à celui de Mélenchon au-delà des désaccords politiques que je peux avoir avec le porte-parole de mon organisation. Et en général, quand on l’invite, ce qui n’est pas vraiment le cas ces derniers temps, je le trouve même plus efficace que Mélenchon.
    Mais je suis prêt à reconnaitre non seulement que Mélenchon l’est aussi mais que certains peuvent préférer son style à celui de Besancenot.

    Le fait que Mélenchon appellerait à une constituante peut être une bonne idée (mais cela mérite un débat de fond)mais au cas où tu ne l’aurais pas remarqué de nombreux exemples historiques mais aussi un très bon exemple actuel montre que l’appel à une constituante n’a jamais protégé en soit du culte du culte du chef. Le Vénézuéla avec Chavez en est le plus parfait exemple.

    @4août post 175
    Mélenchon aurait tort de refuser de passer chez Drucker et nul besoin d'être Madame Soleil pour pouvoir affirmer qu'il accourerait sur le plateau s'il était invité. Et tu veux vraiment savoir ce que Mélenchon devrait dire ? D'abord que le nom du candidat commun éventuel de la gauche de la gauche ne sera que le résultat d'un processus de discussion collectif et que l'heure pour l'instant est à la constitution d'un cadre commun d'intervention sur le terrain social d'une part et potentiellement sur le terrain politique d'autre part.
    Ensuite, nous n'avons peut-être pas la même conception de la politique mais c'est le collectif incarné par des porte-parole et des dirigeants certes, mais le collectif (la gauche de la gauche) qui mettra en pratique les mesures de rupture et non un homme providentiel qu'il s'appelle Mélenchon ou Besancenot. Mais peut-être a tu une autre conception de la politique.

    @Mario Morisi post 169
    Elle est bonne celle là. Le NPA ne parle pas ? Tu veux dire les médias n'en ont rien à faire de ce que dit le NPA et n'ont d'yeux que pour Mélenchon, ce qui est un tout petit peu différent tu l'admettras. Je te conseilles donc d'aller sur le site du NPA, de voir ce qu'on raconte sur les retraites, sur la Grèce. Je te conseille de regarder ce qui se fait sur le terrain dans les collectifs unitaires "retraites". Et je te conseille aussi de ne pas prendre la réalité médiatique pour la réalité tout court.

  30. mimi dit :

    Après sa prestation chez Guillaume Durand, on ne peut que féliciter une fois de plus Jean-Luc Mélenchon en face d'une brochette d'i ntervenants hostiles hargneux et butés à l'exception d'une ancienne chômeuse qui n'a pas eu beaucoup la parole.Un petit entrepreneur venu faire l'intéressant et un fiscaliste Belge totalement dépourvu de moralité et en plus donneur de leçons, alors que son pays n'est capable de s'entendre que sur la burka. On se demande, après avoir écouté Madame Sophie Dementhon, ce qu'elle vient faire dans un débat si ce n'est de parader et affirmer des choses fausses. Beaucoup affirment avec certitude qu'il y a trop d'impôts en France et qu'il faut les diminuer pour s'en sortir, et sans vergogne, vous disent que la Grèce est dans cet état parceque les Grecs ne paient pas assez leurs impôts !

  31. marc.malesherbes dit :

    Martine Billard nous condamne à l’austérité et en plus au chômage

    Dans ce billet de JL Mélenchon, M Billard déclare :
    « Non, M. le président de la commission, je ne fais pas partie de ceux qui remettent en cause l’euro ».

    Ceci est confirmé implicitement par les interviews récents de JL Mélenchon qui ne remet pas non plus en cause l’Euro.
    Or notre balance commerciale est déficitaire, avec un fort chômage.
    Tant que nous seront arrimé à l’euro, la monnaie allemande, nous dépendrons de la forte compétitivité de son économie. Il ne nous reste alors que la possibilité de faire de la « désinflation compétitive », c'est-à-dire, compte tenu de notre dette et de notre déficit public, à diminuer fortement le niveau de vie de salariés (essentiellement en supprimant tous les avantages sociaux conquis ces cinquante dernières années) (voir les Grecs).

    Mme Billard est bien sympha, mais au pouvoir elle fera comme les socialistes, tout en continuant à dire que c’est la faute aux autres.

  32. 4 Août dit :

    @ marc.malesherbes dit:
    6 mai 2010 à 12h12

    Martine Billard nous condamne à l’austérité et en plus au chômage

    Marc, c'est pas bien de sortir une phrase du contexte pour lui faire dire autre chose.

  33. 4 Août dit :

    @ Langue rouge

    Quand on est bailloné par les médias, ça va pas, mais quand on peut s'y exprimer, ça va pas non plus !
    Bon, je sens qu'on entre dans un dialogue de sourd. Basta.

    @ Tous

    JFK a peut-être levé un lièvre: une partie de l'"aide" servirait à nous acheter sous-marins et avions. (Bon, on me dira, ça crée de l'emploi le marché de la mort !)

  34. 4 Août dit :

    Herman Van Rompuy dit avoir tout fait pour ne pas être nommé

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE64322I20100504

  35. peupledegauche dit :

    @langue-rouge

    Absolument d'accord avec 4 Aout, c'est pied à pied qu'il faut lutter contre l'idée dominante véhiculée par les médias. Jean-Luc Mélenchon a réussi a passer le premier rideau et à devenir un interlocuteur incontournable et écouté dans des émissions où le temps de parole permet de mettre en avant des propositions novatrices de la gauche antilibérale. Qui en a été capable à la gauche de la gauche ?
    Je suis heureux que quelqu'un défende pied à pied les retraites, le peuple grec et mette à mal les thèses neo-libérales, vraiment !

    Le militantisme sur le terrain et la lutte dans les entreprises est une condition importante de la victoire, mais il ne faut pas se priver de toutes les possibilités qui nous permettent de faire entendre une voix différente sur les sujets importants du moment.

    Je ne suis pas adhérent du PG n'y d'aucun autre parti d'ailleurs. J'aimerais comme beaucoup que Le Front de Gauche élargi se structure de manière cohérente donnant sa place à toutes les composantes politiques à la gauche du PS. Ce n'est pas le cas pour le moment........ mais faut-il pour cela attendre les bras croisés ?

    Jean-Luc Mélenchon fait le boulot et pour cela il utilise toutes les possibilités médiatiques qui permettent au plus grand nombre d'entendre une autre musique. Alors......... qu'il soit le futur candidat de la gauche ou pas n'a aucune importance pour le moment, mais il ne faut pas que le PCF et le NPA perde trop de temps à se regarder le nombril et à inventer des dogmes....... vous savez ! ces dogmes qui ont permis aux composantes de la gauche de la gauche de faire 3% chacune en 2007.

  36. jean ai marre dit :

    @ 128 VCLR - PG 06 Nice

    Merci pour l'info, j'ai essayé plusieurs fois sans résultats. Je n'arrive pas non plus à joindre la commission des handicapés.

    Je vais recommencer, et à + sur la prom ou Masséna.
    Je réfléchis au comment te joindre..
    Si qq un voulez bien servir de transmission au travers de son blog ? Car je ne dois pas être le seul.

  37. André Assiétoi dit :

    163
    langue-rouge dit:
    6 mai 2010 à 10h26

    Je ne sais pas si une fois de plus mon message va être censuré mais l’omniprésence de Mélenchon dans les médias commencent à en agacer un certain nombre parmi la gauche radicale (y compris les unitaires) en particulier quand cette présence a pour principale objectif de s’imposer 2 ans avant comme le candidat naturel de la gauche de la gauche.
    Ce qui me semble d’autant plus inquiétant c’est qu’il n’y a aucune critique interne sur cette utilisation des médias qui pour le coups contrairement à ce que certains caliméros du PG voudraient nous faire croire n’hésitent pas à inviter Mélenchon.

    Le plus inquiétant peut-être c’est l’absence de recul du PG et de Mélenchon sur cette omniprésence médiatique contrairement à ce qui se passait et se passe au NPA où les critiques sur la médiatisation particulière de Besancenot y compris venant de Besancenot n’ont jamais cessé.

    Là tu déconnes. Je suis souvent d'accord avec toi mais dire que le NPA et Besancenot se sont interrogé sur la médiatisation du porte-parole me fiat doucement rigoler. Je connais des militants d'Acrimed qui font partie du NPA et qui se désolent tous les jours du fait que le NPA n'a jamais voulu s'interroger sur la question des médias, contrairement à Mélenchon (ce qui ne veut pas dire que Mélenchon n'est pas en contradiction par rapport à ce qu'il dénonce).

    Là où je te rejoins, c'est sur l'obsession de Mélenchon a apparaître comme le candidat incontournable en 2012.
    En plus, tactiquement il a tort d'en faire des tonnes, ile ne peut que braquer les militants du PCF. Il aurait plus de chances en faisant profil bas.

    (j'espère, moi aussi, ne pas être censuré une fois de plus, ou modéré, ce qui revient au même puisque lorsque le modérateur "libère" le message, on est déjà passé à autre chose)

  38. langue-rouge dit :

    @4août post 180

    Puisque semble t-il je n’ai pas été suffisamment claire, je précise à nouveau. Contrairement à certains au FdG qui étaient d’une parfaite mauvaise foi en accusant le NPA d’utiliser la fenêtre médiatique qui lui était laissé à l’époque, je crois que Mélenchon aurait tort de ne pas profiter aujourd’hui du fait qu’il semble être la coqueluche des médias pour faire passer son message avec un certain talent d'ailleurs.
    La critique que je porte c’est sur la nature du message qu’il choisit de faire passer. Et je crois qu’en tant que militant unitaire, j’ai tout à fait mon mot à dire. Et je ne comprends pas la susceptibilité de certains ici dès qu’on critique Mélenchon. Perso, en interne au NPA je prends moins de gant quand je critique Besancenot. Je ne vois pas pourquoi je tairais les critiques que je peux avoir sur les interventions de Mélenchon comme je n’attends pas de vous que vous cessiez de critiquer Besancenot quand vous êtes en désaccord au nom de l’unité. Cela ne m’empêche pas par ailleurs de me battre pour une candidature unitaire en 2012.

    @ peupledegauche post 182

    « Jean-Luc Mélenchon a réussi a passer le premier rideau et à devenir un interlocuteur incontournable et écouté dans des émissions où le temps de parole permet de mettre en avant des propositions novatrices de la gauche antilibérale »
    Tu y crois vraiment ou c’est juste parce que tu es un admirateur transi de Mélenchon sans aucun recul ? Les médias n’écoutent pas Mélenchon. Ils jouent avec les figures médiatiques, font et défont les rois à la gauche de la gauche, hier Laguiller, puis Besancenot aujourd’hui Mélenchon et peut-être demain qui c’est, un candidat du PCF voir le retour de Besancenot qui est encore bien jeune (+ de 20 ans de moins que Mélenchon). Le fait qu’on doit en profiter pour faire passer nos idées n’empêche pas de garder du recul et de ne pas se laisser hypnotisés par les médias. Je suis d’ailleurs stupéfait de voir que les critiques d’hier à l’encontre de Besancenot sur son exposition médiatique cessent d’être valables dès lors qu’il s’agit de « son » candidat en l’occurrence Mélenchon.

    « Qui en a été capable à la gauche de la gauche ? » Tu ne vois vraiment pas ? Allez je t'aide un peu, son nom commence par B et se termine par T.

    « Je ne suis pas adhérent du PG » Heureusement, qu’est ce que ça serait si tu l'étais ? La quasi-totalité des militants de la LCR et du NPA avaient plus de recul que toi du temps où Besancenot était sur tous les plateaux télés.

    « Alors……… qu’il soit le futur candidat de la gauche ou pas n’a aucune importance pour le moment, mais il ne faut pas que le PCF et le NPA perde trop de temps à se regarder le nombril et à inventer des dogmes »
    Mélenchon n’est pas le nombril de la gauche de la gauche, Besancenot non plus d’ailleurs. Et nous ne sommes pas au pays des...

  39. jean ai marre dit :

    @ 147, M Morisi,

    Ma parole, tu as lâché les chevaux ?

    Bien ton exposé; sur la soi- disant émission,. C'était un traquenard. Et encore n'étaient,pas venus le cinéaste, et le patron breton.

    C'est à nous de dire haut et fort : non, nous ne voterons pas DSK, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Déjà dit .

  40. langue-rouge dit :

    (suite du précédent message)
    Mélenchon n’est pas le nombril de la gauche de la gauche, Besancenot non plus d’ailleurs. Et nous ne sommes pas au pays des bisounours, c’est Mélenchon lui-même en insistant lourdement sur sa candidature pour 2012 qui donne une importance démesurée dès aujourd'hui 2 ans avant l'élection au choix du candidat commun de 2012.

  41. laforcedupeuple dit :

    @ 161,
    Je te connais très bien pour avoir lu (d'un derrière distrait) tes posts (pour être poli, car je devrais plutôt dire tes obscénités complètement débiles de convaincus umpfppphaine) sur d'autres sites débile comme msn.

    Une petite question qui apparait comme une grande EVIDENCE:
    Et pourquoi donc ? En fait, si on réfléchit un instant, on se rend compte qu’un « gouvernement élu à la proportionnelle par le peuple et révocable à tout moment par référendum » aurait au contraire tendance à se débrouiller pour « servir » les intérêts de la moitié du peuple plus une voix. Avec ça, tu peux te foutre royalement de la moitié qui reste…
    Ma QUESTION: Que dis-tu de ce "gouvernement" actuel dont les sondages de ce matin s'accordent à dire que sarko et son gvt de dictature capitaliste (et je pèse mes mots) obtiennent 70% de citoyens insatisfait qui les jugent sur ses trois années passées, à détruire la France et son PEUPLE aux profits des intérêts de leurs maitres et amis du fouquets, ces capitalistes qui enfoncent les peuples et avec le soutien de ces libéralistes?

    Quand à Durand, écoutez comment il démarre l’émission en s’adressant à Mr- Mélenchon :
    Alors vous êtes pieds noir et vous représenter bla bla bla…
    C’est térriblement insultant !
    Depuis quand éxiste-t-il un pays qui s’appelerait « pieds noirs » ?
    Les Français nés dans les honteuses colonies françaises sont FRANÇAIS monsieur durand. Vous ne méritez aucune majuscule !

    @ tous,
    Avez-vous entendus ce matin, fillon répéter en boucle que 2011 sera une année très difficile pour le peuple de France, au vu des mesures d’austérités que son gvt- prendra. A bon, par ce que jusqu’à maintenant et depuis au moins 8 ans, le PEUPLE de France à vécu comme vous, (fillon et les vôtres) dans la luxure ?
    Cela conforte ma conviction d’une révolte sans précédant et tout à fait légitime.
    2012, C’EST MAINTENANT, TOUT DE SUITE !

  42. ydaho dit :

    Heu.. Voilà peut être comment cela devrait être :
    1/ Il faut changer le nom de ce blog, alors je sais pas trop vers quoi évoluer, mais cela pourrait être le blog "d'une autre Gauche anonyme" ? peut être quelqu'un aura t'il une meilleure idée ? qui sait...:-)

    2/ Il faudrait aussi que chacun prenne sur lui, et adopte lui aussi, afin de montrer l'exemple, une attitude moins personnelle et prenne un pseudo commun genre "Anonymus ? sans distinction de sexe bien sur ! Ainsi chaque mot publié serait totalement impersonnel sans que d'ailleurs le "contenu" manque d'originalité pour la plupart..

    3/ Que ce soit au nom de "l'autre Gauche anonyme" ou du re-nommé "Front de Gauche tout aussi anonyme" Les participations a une émission des médias patronaux ou dit "de la voix de son maitre" ne devraient être faite que par des représentants anonymes, sans, bien sur, citer leur nom, mais juste leur appartenance a cette "autre Gauche anonyme" et afin d'éviter toutes équivoque ou reconnaissance partielle de l'un(e) ou l'autre, il serait bienséant de porter un masque dissimulant le visage et une partie du corps.. Pourquoi pas une burka ? en ces temps troubles ce serait un signe fort de la dépersonnalisation de cette "autre Gauche anonyme" !

    4/ Le programme, doit être lui aussi exempt de toute référence quelconque ayant trait au culte de la personnalité ! pas de chiffres, pas de prévisions, pas d'élucubrations a long terme, le tout risquant d'effrayer l'éventuel électeur qui pourrait se reconnaitre dans ces écrits !

    5/ L'éventuel gouvernement de "l'autre Gauche anonyme" ne devra être composé que de membres non sexués (;-)) totalement inconnus et surtout n'ayant aucun moyen d'imprimer individuellement leurs "marques" a un projet dont le contenu devra rester ignoré de tous afin qu'on n'en identifie en aucun cas l'auteur qui pourrait a son corps défendant en retirer toute la "gloire" !

    C'est'y pas beau ça ? ;-)

    En attendant la Grèce prend feu !

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gDKpMjnkr-cMZEofWo1z5Ng9e8kw

    Et je vous raconte pas, combien va dorénavant être difficile la contestation syndicale alors que chacun se plait a "montrer" la violence des syndicats et des manifestants ! face a cette malheureuse classe dirigeante qui a spolié le peuple Grec sans se soucier des conséquences pour leur propre pays livré maintenant a la spéculation la plus sauvage !

  43. Descartes dit :

    @laforcedupeuple (#161)

    Je te connais très bien pour avoir lu (d’un derrière distrait) tes posts (pour être poli, car je devrais plutôt dire tes obscénités complètement débiles de convaincus umpfppphaine) sur d’autres sites débile comme msn.

    Si tu me "connaissais très bien", tu saurais que je n'ai jamais écrit sur msn. Mais bon, ce n'est pas grave... l'essentiel c'est que tu puisses insulter un bon coup, même si tu n'as pas la moindre idée de ce dont tu parles. N'est-ce pas ?

    Ma QUESTION: Que dis-tu de ce « gouvernement » actuel dont les sondages de ce matin s’accordent à dire que sarko et son gvt de dictature capitaliste (et je pèse mes mots) obtiennent 70% de citoyens insatisfait qui les jugent sur ses trois années passées, à détruire la France et son PEUPLE aux profits des intérêts de leurs maitres et amis du fouquets, ces capitalistes qui enfoncent les peuples et avec le soutien de ces libéralistes?

    Ma réponse: tout ce charabia n'a absolument rien à voir avec le commentaire auquel elle est censée répondre, à savoir, que l'élection à la proportionnelle et la révocabilité des élus n'a jamais assuré un gouvernement qui se soucie de tous les citoyens et de l'intérêt général, et que ce genre de système encourage au contraire le clientélisme. Ce n'est pas en crachant "Sarkozy, Sarkozy" à la gueule des gens que t'arriveras à les convaincre que tes propositions sont justes. Or, il faudrait réaliser un jour que la politique consiste essentiellement à convaincre. Ce n'est pas en maudissant ceux qui ne sont pas d'accord avec toi que tu les attireras à ton point de vue...

    J'ajoute qu'il faudrait aussi se demander pourquoi le méchant Sarkozy malgré les 70% de mécontents, sa "dictature capitaliste" et ses amis du Fouquet's reste aujourd'hui le candidat qui a le plus de probabilité à être élu en 2012. Peut-être parce qu'aucun de ses adversaires n'est foutu de sortir un projet cohérent, mobilisateur et surtout crédible. La "gauche radicale" est très bonne pour sortir des jérémiades contre les "libéralistes", les "amis du Fouquet's", les "capitalistes", mais à l'heure de présenter une alternative convaincante, il n'y a plus personne. Et ça, ce n'est pas la faute de Sarkozy...

  44. Pulchérie D dit :

    Qui sont les Grecs sonnants et trébuchants ?
    Le Monde Diplo, dans son numéro de mai 2010, publie en page 2 la traduction d’une coupure de presse extraite du Guardian du 14 avril 2010 :
    A Londres, lieu de résidence traditionnel de la communauté des riches armateurs grecs, l’immobilier haut de gamme est racheté à une vitesse sans précédent par les Grecs fortunés, anxieux de transférer leurs dépôts bancaires. Cette ruée sur le pierre surprend les agents immobiliers, dont beaucoup se réfèrent à ces nouveaux acquéreurs en parlant de : « Grecs sonnants et trébuchants (…) La semaine dernière, le ministre grec des finances (…) a annoncé que quatre des plus grandes banques du pays avaient sollicité le soutien du gouvernement pour compenser cette fuite massive de capitaux ».

    J’ai retrouvé l’article du Guardian : Greek wealth finds a home in London
    http://www.guardian.co.uk/business/2010/apr/13/greek-debt-crisis-capital-outflow

    Naturellement, les médias s’efforcent de nous faire croire que c’est le peuple grec qui est responsable de l’effondrement financier, par abus de luxe, voracité des fonctionnaires (13e et 14e mois), fausses déclarations fiscales etc.

  45. Mario Morisi dit :

    @ j'en ai marre

    Pour la commission handicap essaie ce mail là : vincent-assante@club-internet.fr

    @ Langue-rouge

    Camarade, lis attentivement ce que j'écris, ne cherche pas à y trouver ce que tu désires...

    Je suis au courant des collectifs NPA unitaire, puisque je fais partie de SOS Retraite 39 où en une heure et demie et une dizaine de messages sur le Net nous avons pondu une démystification des messages sur la retraite et des fausses solution. Nous allons par ailleurs essayer de faire grandir ce "parlement local" à de nombreux autres militants...

    Ce que je dis, c'est que les gros appareils centraux, sans parler des médias, attendent d'avoir accouché de dogmes, de stratégies, d'argumentaires et de contre-argumentaires, plus des programes...

    Or en "attendant que l'herbe pousse, avrebbe detto mio nonno Lazzaro, pardon, mon grand mère Lazare, "le cheval crève" !

    Alors profitons plutôt du pied que Jean-Luc Mélenchon met dans la porte pour nous y engouffrer et pousser nos concitoyens dans le vestibule où les salopards s'arrangent sur notre dos.

    En fin de compte, c'est tous ensemble ou rien ! On ravale nos divergences pendant un moment, on bosse comme des fous sur le terrain et il sera bien temps, au moment de confronter nos programmes actualisés localement, cantonalement, départementalement, régionalement... de laisser le national et l'international germer sous notre contrôle...

  46. Nipontchik dit :

    Et ça, ce n’est pas la faute de Sarkozy…(Descartes)

    non la faillite (répétée) de la IIème Internationale ce n'est pas Sarko...Papandreou, Brown et Zapatero sont bien capables de déc.... tous seuls; et les lisbolâtres du PS français aussi...

  47. langue-rouge dit :

    @ydaho post 188

    On pourrait même imaginer que ce blog soit le blog de Jean-Luc Mélenchon et même pourquoi pas que le candidat commun de la gauche de la gauche soit Jean-Luc Mélenchon même si j'avoue que je suis loin d'être convaincu.

    On pourrait même imaginer que puisque cette gauche de la gauche ne serait pas incarnée par des anonymes, ceux et celles qui l'incarnent soient obligés de rendre des comptes et qu'ils acceptent d'être critiqués et même révons un peu que leurs fidèles respectifs acceptent que critiquer n'est pas rejeter et que l'unité suppose aussi une discussion saine et franche et pas un comportement de groupies.

    On pourrait même imaginer, soyons fous que l'on accorde la priorité pour l'instant au processus unitaire, à l'émergence d'un cadre commun d'intervention dans les luttes et de discussions sur une alternative politique en commençant par le programme et la stratégie et qu'on attende un peu (6-8 mois) avant de permettre à chacun de déclarer sa candidature.

    On pourait même réver d'un mouvement certes incarné par des figures même médiatiques mais qui ne condamnerait pas les autres à l'anonymat.

    Perso, je ne me suis pas battu en interne au NPA contre l'omniprésence de Besancenot comme porte-parole du NPA pour ne pas avoir dans un cadre unitaire à devoir supporter l'omniprésence d'un autre, Mélenchonen l'occurence (qui après tout me représente moins politiquement que Mélenchon) qui au delà de tout son talent et de tout ce qu'il peut apporter ne peut pas échapper pour autant au regard critique de la base et plus généralement à celui d'un collectif.

    Bref, 2012 attendra. Occupons nous pour l'instant des retraites et de la Grèce. Début 2011, il sera toujours temps de discuter candidature y compris de celle tout à fait légitime de Mélenchon.


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